Prefecture De Seine-Et-Marne Communaute

DEPARTEMENT DE SEINE-ET-MARNE ENQUETES PUBLIQUES CONJOINTES

PREFECTURE DE SEINE-ET-MARNE COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA BRIE DES TEMPLIERS ENQUETE PREALABLE A LA DECLARATION D’UTI LITE PUBLIQUE DE LA ZAC DES VOISINS SUR LA COMMUNE DE MOUROUX

ENQUETE PARCELLAIRE

RAPPORTS ET CONCLUSIONS D’ENQUETE S 24/ 11/12

Commissaire Enquêteur, Laure AUBRIL 06 11 92 36 14 / 01 64 31 25 47 / [email protected]

DOCUMENT 2

CONCLUSIONS MOTIVEES DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR CONCERNANT LA DUP ET L’ENQUETE PARCELLAIRE

Enquête publique / ZAC des Voisins – Laure AUBRIL – 2012 Page 1

DOCUMENT 2 : CONCLUSIONS DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR CONCERNANT LA DUP ET L’ENQUETE PARCELLAIRE

Dans les pages qui précèdent :

- j’ai bien pris connaissance et assimilé de manière détaillée et complète l’ensemble des documents qui m’ont été transmis sans problème soit directement soit sur demande avant et pendant l’enquête : dossier d’enquête s conjointes et ses annexes, registres d’enquête, courriers, rapports d’études, cartographies, etc.,

- j’ai bien examiné l’ensemble des doléances et pris le temps de répondre à chacune d’entre elles de façon spécifique et détaillée tout en demandant l’avis des acteurs concernés (Communauté de Communes de la Brie des Templiers, Commune de Mouroux, Cabinet Greuzat, etc .) qui ont, dans l’ensemble, répondu avec réactivité. Ces doléances sont soit relatives à la DUP, soit relatives à l’enquête parcellaire .

Cette enquête s’est déroulée sans incident majeur, avec une faible participation du public.

L’ensemble de ces éléments me permettent de conclure ces enquêtes conjointes et de donner un avis pour chacune d’entre elles .

I. CONSIDÉRATIONS MOTIVANT LES CONCLUSIONS

Les conclusions motivées du commissaire enquêteur s’appuieront sur des considérations, qui reprendront souvent, en les résumant, ses principaux avis qui figurent dans le rapport qui précède.

I.1. VALIDITÉ DE L’E NQUÊTE PUBLIQUE

- Le dossier comportait l ’ensemble d es pièces réglementaires :

Elles étaient volumineuses, particulièrement l’ étude d’impact .

L’étude d’impact comportait un résumé non technique de 35 pages permettant au Commissaire enquêteur de bien fournir les informations de ce qu’est une Z one d’ Aménagement Concertée, ses conséquences en termes de Déclarati on d’ Utilité Publique et les conséquences de l’enquête parcellaire aux habitants et associations lors des permanences. Les habitants ont pu également consulter les documents cartographiques de situation de la Zone d’ Aménagement Concertée et du Plan Local d’ Urbanisme de la commune de Mouroux et repérer aisément leur(s) parcelle(s).

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La notice explicative de la Déclaration d’ Utilité Publique était précise et concise (29 pages).

Le PLU de Mouroux ainsi que la ZAC doivent être compatibles avec le SCoT mais celui-ci est en cours et non approuvé : l es seuls documents d’urbanisme qui peuvent être pris en compte, sont ceux qui ont été approuvés, notamment le SDRIF de 1994.

Le règlement et le zonage du PLU de Mouroux était disponibles sur demande, ce qu’a effectué le Commissaire enquêteur.

- L’information du public sur l’organisation de l’enquête publiqu e :

Elle a été bonne et complète par : · la publication et l’ affichage du 24 septembre 2012 au 24 octobre 2012 , de l’arrêté préfectoral n° 12 DCSE EXP 27 du 31 mai 2012, prescrivant l’avis d’enquête s publiques conjointes, dans les 8 communes de la CCBT : mairies et panneaux d’affichage municipaux, notamment sur la place de la mairie de Mouroux et aux six autres lieux d’affichage municipal de Mouroux. Voir en annexe les certificats d’affichage avec la liste des panneaux pour chacune des 8 communes, · les parutions dans la presse de « la Marne » et du « Parisien ». · des courriers à la Chambre de Commerce et d’Industrie 77, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat 77 et la Chambre d’Agriculture 77.

Les permanences du commissaire enquêteur permettent une large information auprès des habitants.

Le Site internet de la CCBT est complet, l’ensemble des documents relatifs à la ZAC, la DUP et enquête parcellaire, s’y trouve : · avis d’enquête avec heures des permanences et lieu ainsi que les heures d’ouvertures de la mairie de Mouroux. Tous les documents sont téléchargeables, plus ou moins rapidement selon leur lourdeur sur : http://www.cc-briedestempliers.fr/Le-developpement-economique/Parcs-d- activites-economiques/Parc-d-activites-de-Mouroux/Consultez-le-dossier-de-creation-de- Zone-d-Amenagement-Concertee-a-Mouroux

L’historique depuis 2006 relatifs à l’information, la communication, la concertation autour du projet d’aménagement de la ZAC présenté par la CCBT dans son bilan de concertation révèle que : · une attention toute particulière a été portée par la CCBT, à la concertation large, renouvelée sur l’ensemble du territoire, · 9 réunions publiques ont été organisées à destination des habitants, des entreprises ainsi que des institutions et associations, · les études et informations présentant le projet ont été largement diffusées par le biais des 8 mairies ainsi que sur le site internet de la collectivité,

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· 8 expositions temporaires sur le projet ont été organisées sur le territoire de la Brie des Templiers, · des notifications aux propriétaires et des courriers concernant les acquisitions foncières ont été envoyé à la SCEA De Clerck, M. Thierry Josette, Mme Masson Aimée, Mme Arnichand Marthe, M. Livrinic Radomir / Mme Manasijevic Petra, M. Mauté André / Mme Bidaut Claudine, M. Chemel Édouard / Mme Dequidt Renée, SCI JGF, M. Barlier Jacques, M. Flak Maryan.

Au regard de l’ensemble de s éléments précités, et des réponses apportées avec réactivité par la CCBT, la commune de Mouroux, le Cabinet Greuzat , à l’ensemble des interrogations et sollicitations du Commissaire enquêteur durant toute la durée de l’enquête et sous différents supports et formes (courriels, courriers, rendez-vous), le Commissaire enquêteur estime que l’i nformation a été large et suffisante.

- Les modalités du déroulement de l’enquête ont été respectées :

L’accessibilité aux salles de permanence : le lieu de permanences était à l’étage sans ascenseur. Si l’accueil d’une personne à mobilité réduite s’étai t présenté, le commissaire enquêteur se serait déplacé au rez-de-chaussée dans l’entrée principale de la Mairie.

L’accessibilité au dossier était bonne, les documents supplémentaires demandés ont été transmis avec réactivité.

L’arrêté de mise à enquêtes conjointes et tous l es documents d’étude étaient disponibles et téléchargeables (DUP et enquête parcellaire) sur le site internet de la CCBT : http://www.cc- briedestempliers.fr/Le-developpement-economique .

Les documents demandés ont été globalement fournis avec réactivité par la CCBT et la Commune de Mouroux.

I.2. ELABORATION DU PROJET

- L’élaboration du projet s’est faite par la CCBT, la Commune de Mouroux et le Cabinet Greuzat , en concertation avec l’ensemble des partenaires (organismes publics, exploitations agricoles, associations…).

La Brie des Templiers a entrepris la création de deux nouveaux parcs d’activités afin de permettre l’essor économique de son territoire :

- Un premier parc de 10 hectares – Les Longs Sillons – a été aménagé à Coulommiers. Les terrains sont en cours de commercialisation.

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- Un second projet d’aménagement d’un parc d’activités de 2 7 hectares sur la commune de Mouroux.

Il est possible de consulter la ca rte de localisation des parcs d’activités du territoire (lien ci- dessous) : http://www.cc-briedestempliers.fr/layout/set/fiche/Carte-interactive

Le 12 juillet 2011, le conseil communautaire a approuvé le bilan de la concertation organisé en vue de l’aménagement d’un parc d’activités économiques sur le plateau de Voisins, à Mouroux.

Forte de cette concertation, la Brie des Templiers a approuvé le dossier de création d’une Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) de 27 hectares.

I.3 LES INTÉRÊTS DU PROJET

- Le projet de création de ZAC répond au développement économique du territoire de la CCBT, accompagne le développement de l'emploi sur la commune de Mouroux, en créant un potentiel de 550 emplois.

- Les élus de la CCBT ont décidé de lancer les premières études d’aménagement en 2006. Le plateau de Voisins est à ce jour la seule emprise foncière d’importance sur laquelle un projet de ZAC à vocation d’activités éco nomiques soit envisageable et prévu par le SDRIF 1994.

- En 2007, la CCBT a préempté des terrains situés sur le plateau de Voisins à Mouroux et inscrits en zone « pyjama » au SDRIF 1994 . Le potentiel de cet ensemble foncier avait été identifié par la Région pour qu’y soit développé un espace de type zone d’activités. Ce zonage avait été repris au PLU de la commune de Mouroux au titre d’une zone IIAUx dès 2004.

- Conforme au Schéma Directeur de la Région Île-de-France issu du décret du 26 avril 1994, cette opération a pour objectifs : o le soutien de l’emploi, o le développement des entreprises locales, o le renforcement du tissu économique, o et le développement des filières de valorisation des productions agricoles locales. L’insertion du parc d’activités dans son environnement et le respect des grands principes de développement durable sont également des enjeux majeurs, qui guideront son aménagement.

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- Le projet prévoit , après de nombreux échanges avec les partenaires locaux, les riverains et les élus : o un carrefour unique d'entrée de zone qui marque l'entrée d'agglomération, o une voie principale d'accès ouverture sur le paysage de la vallée, o un espace d'accueil, de services, d'information et de repos dès l'entrée de la zone, o une voie primaire qui dessert les lots de taille variable sous la forme d'un bouclage, o une liaison piétonne et cycle vers le quartier sud résidentiel de Montrenard, o des voies vertes de liaisons douces aménagées le long de toutes les voies de circulation, o des réserves foncières pour les voies futures de liaison vers l'ouest, o des franges urbaines traitées par des aménagements paysagers intégrés dans la conception de la zone, o une intégration paysagère des bassins de rétention des eaux pluviales, o une valorisation écologique de ces milieux à titre d'atténuation de la destruction des habitats en présence hébergeant des espèces animales protégées.

- L’aménagement de la ZAC et du boulevard urbain depuis l’entrée de la ZAC vers le centre ville de Mouroux permettra ainsi de sécuriser l’avenue du Général de Gaulle mais également d’amener l’ensemble des réseaux en qualité et en quantité, notamment l’assainissement collectif et l’eau potable en été. La ZAC apportera également une desserte en gaz, un répartiteur téléphonique, une alimentation internet haut débit. Une réflexion est engagée au niveau de la CCBT pour réaliser à terme un arrêt de bus à l’entrée de la ZAC. Ainsi les parcelles des propriétaires le long de la RD 934 et leurs dessertes en seront améliorées.

- Les conditions de desserte de la ZAC ont été prises en compte dans la définition du projet. Celle-ci est distante de 3 km de la gare de Mouroux, de 4 km de la gare de Pommeuse et de 6km de celle de Coulommiers. Elle se situe par ailleurs sur le trajet de la ligne n°17 de Seine-et-Marne Express qui marque un arrêt à Mouroux/Voisins. Cette ligne permet de relier Marne-la-Vallée/Chessy à la Ferté Gaucher en desservant Coulommiers et Crécy la Chapelle. Des discussions seront engagées afin d'étudier la possibilité de créer un nouvel arrêt de la ligne de transport à l'entrée de la ZAC.

- La CCBT a déjà préempté une majorité des parcelles (216 305 m² sur les 27 ha). Un projet privé envisagé au moment de l’exercice du droit de préemption comportait l’installation de commerces de grande distribution (Intermarché, Bricomarché, Vêtimarché, centre auto, station service et solderie 1er prix) ainsi que la construction d’habitats et d’une zone d’artisanat sur le terrain de plus de 27 hectares. Les mesures d’expropriation actuelles dans le cadre de l’enquête parcellaire s’avèrent donc très limitées. Les parcelles, faisant l'objet de l'enquête parcellaire, ne sont pour la plupart pas affectées à un usage agricole (moins d'un tiers des surfaces de parcelles cumulées ont un usage agricole). Un protocole d'éviction a été conclu avec l'exploitant

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agricole, M. De Clerck, le 30/11/2009 . L’ accord porte également sur les parcelles cultivées faisant l'objet de l'enquête parcellaire. La CCBT libérera progressivement les terrains au fur-et-à-mesure des achats au sein de la ZAC , en l’attente M. De Clerck pourra les exploiter. Il n’ya aucune mise en péril de M . De Clerck qui exploite sur plus de 500 ha, ces parcelles ne concernent que 20 ha de son exploitation actuelle. La Chambre d’agriculture de Seine -et-Marne ainsi que le préfet de Seine-et-Marne n’ont pas émis d’avis défavorable lors de cette éviction. D’autre part, la Chambre d’agric ulture de Seine-et-Marne n’a pas non plus émis d’avis défavorable pour la création de la ZAC. La CCBT lui a transmis l’avis et l’arrêté d’ouverture d’enquêtes conjointes par lettre recommandée envoyée le 13/07/2012. D’autre part, L’avis de l’État du 26 oct obre 2011 sur la révision du PLU de Mouroux approuvé le 30 avril 2012, précise les efforts effectués par la ville de Mouroux dans la préservation de ses espaces agricoles et naturels : « a) Consommation de l’espace : Le présent projet de PLU s’est attaché à reprendre les délimitations du précédent POS en : o ajustant les différentes zones urbaines en fonction des caractéristiques de l’aménagement ; o intégrant la zone ferroviaire (UY) du POS à la zone naturelle (N) ; o intégrant l’habitat et les hameaux isolés en secteur sensible en zone naturelle à vocation d’habitat (Nh) afin de limiter tout développement ; o en reclassant en zone urbaine les secteurs à urbaniser réalisés ; o intégrant le secteur UE du POS, où était prévu un équipement public aujourd’hui abandonné, à la zone naturelle (N) ; o rendant deux zones IAU du POS aux zones naturelle et agricole. Ainsi, les zones urbanisées totalisent une superficie de 283,87 ha au PLU actuel contre 375,3 ha au POS. Cette diminution est due notamment à l’intégration des hamea ux isolés en zone Nh du PLU. Par conséquent, le nouveau zonage représente une diminution des surfaces urbanisées de 91,43 ha par rapport au POS. […] Globalement, le projet de PLU réduit les superficies destinées à l’urbanisation en reclassant une partie des zones 1AU et UE du précédent POS, en zones agricole et naturelle.» Dans la cartographie du PLU de Mouroux, il est fait mention de compensation des terres agricoles perdues sur la ZAC avec le passage d’une zone IAU en zone N aux Alléluias et d’une zone U E en zone Ng aux Chicotets au PLU révisé et approuvé le 30 avril 2012 . NB : La ville de Mouroux travaille pour une agriculture durable, elle a pour projet de développer une AMAP : Association pour le maintien d'une agriculture paysanne, destinée à favoriser l'agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l'agro-industrie. Le principe est de créer un lien direct entre paysans et consommateurs , qui s'engagent à acheter la production de celui-ci à un prix équitable et en payant par avance. http://www.reseau-amap.org/ .

- En parallèle des acquisitions foncières, la CCBT a engagé les études de faisabilité, les procédures d’urbanisme et les concertations nécessaires à la création de la ZAC.

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Des efforts ont portés sur la réduction de la surface totale de la ZAC , réduite à 27 ha avec l’introduction d’une écozone et une réduction de la surface habitée.

- Une large concertation a été mise en œuvre autour du projet d’aménagement, à savoir 9 réunions publiques organisées à destination des habitants, des entreprises ainsi que des institutions et associations. Les études et informations présentant le projet ont été largement diffusées par le biais des 8 mairies ainsi que sur le site internet de la collectivité. Enfin 8 expositions temporaires sur le projet ont été organisées sur le territoire de la Brie des Templiers. Des entretiens individuels se sont tenus avec les habitants et entreprises qui en avaient fait la demande en présence des élus du territoire.

- Les associations environnementales se sont mobilisées pour travailler en concertation avec la CCBT. Ont ainsi participé aux réunions de concertation les associations suivantes : · Saint-Augustin Avant Tout représentée par M. Dehan, · Association de Défense des Habitants de la Vallée du Morin représentée par M. Menoui et M. Nicoladie, · Nature environnement 77 représentée par M. Saint-Martin et Mme Gilloire, · Aubetin Environnement représentée par M. Dalfiume, · Association de Défense de la Vallée de l'Aubetin représentée par M. LE GOFF.

- L'étude d'impact du projet est complète et globalement de bonne qualité. Les volets relatifs à la gestion des eaux pluviales et la réduction des nuisances sonores pour le voisinage sont bien traités.

- Au terme de l’étude environnementale , il est apparu que le projet aurait un impact nul sur la flore locale et à un impact faible sur la faune (oiseaux). Un dossier de demande de dérogation pour destruction d'espèces sera déposé prochainement auprès de la Direction Régionale et Interdépartementale de l’ Environnement et de l’ Énergie Île-de- France (DRIEE). Ce dossier a été constitué par un cabinet spécialisé en études faune/flore. Des compléments à l'étude d'impact seront encore apportés dans le cadre du dossier de réalisation de la ZAC qui est actuellement en cours d'élaboration par le Cabinet Greuzat. Le volet écologique de l'étude d’impact comporte un chapitre 7 dédié aux « mesures réglementaires et d'atténuation des impacts écologiques » qui comprennent, selon les termes du rapport, des mesures réglementaires liées à la protection des espèces animales ainsi que des mesures d'atténuation des impacts écologiques qui permettront de supprimer, de limiter ou de compenser les impacts du projet préjudiciables à la faune, la flore ou aux milieux naturels lors des différentes phases prévues dans le cadre de l'aménagement et l'exploitation du site et comprennent : · des mesures d'évitement permettant d'annuler totalement un impact écologique global et/ou particulier ; · des mesures de réduction comportant essentiellement des modifications à prendre en compte dans l'élaboration du projet (modifications de certains aménagements, adaptation des techniques utilisées...) ou des mesures de restauration des milieux ou de fonctionnalités technologiques ;

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· des mesures d'accompagnement visant à s'assurer du niveau de certains effets présentés lors de l'étude d'impact et/ou visant à analyser l'efficacité des aménagements écologiques réalisés (suivis écologiques, plans de gestion ...) ainsi que lorsque cela est possible, à optimiser l'intérêt écologique du site au regard de ses caractéristiques ; · des mesures compensatoires permettant d'offrir des contreparties à des impacts dommageables sur l'environnement non réductibles au sein du périmètre d'emprise du projet. Les mesures compensatoires ont été prévues dans le cadre de la ZAC de Mouroux. Ces mesures ont fait l'objet d'une analyse détaillée de la part de l'autorité environnementale qui n'a dénoncé aucune lacune de nature à fragiliser le dossier.

- Sur les 12 parcelles concernées par l’enquête parcellaire et leurs propriétaires, seuls 3 propriétaires sont venus aux permanences du commissaire enquêteur ou ont formulé des observations écrites lors de l’enquête publique. Le commissaire enquêteur estime que si les propriétaires ou leur notaire en cas de décès, ne sont pas venus le consulter et n’ont pas formulé d’observations écrites durant le temps de l’enquête, nous pouvons les considérer comme favorables à cette acquisition par la CCBT et à l’implantation d’une ZAC par DUP. Ainsi les propriétaires : o M. De Clerck, SCEA de Clerck, parcelle non bâtie n°2 ZA de 43 510 m² à la Chapelle de Chéru, emprise CCBT de 1750 m², o Mme Thierry Josette, parcelle non bâtie n°3 ZA de 70 9540 m² à la Chapelle de Chéru, emprise CCBT de 220 m², o Mme Masson Aimée, 2 parcelles non bâties n°19 ZA de 2480 m² sur Champancourt, emprise totale CCBT ; et n°111 ZA de 3261 m² sur les Bouleaux, emprise totale CCBT, o Mme Arnichand Marthe, parcelle non bâtie n°29 ZA de 1560 m² sur Champancourt, emprise totale CCBT, o Indivision M. et Mme Chemel, parcelle non bâtie n°108 ZA de 2350 m² aux Bouleaux, emprise totale CCBT, o M. Barlier, SCI JGK, 2 parcelles dont l’une est bâtie n°112 ZA de 3946 m² aux Bouleaux, emprise totale CCBT ; l’autre non bâtie n°113 ZA de 1164 m² aux Bouleaux, emprise totale CCBT, o M. Barlier Jacques, parcelle non bâtie n°122 ZA de 3193m² aux Bouleaux, emprise totale CCBT, so nt considérés comme favorables à l’acquisition par la CCBT de tout ou partie de leur parcelle, favorables à la création d’une ZAC par DUP.

- Concernant plus particulièrement la parcelle bâtie n ° ZA 112 aux Bouleaux appartenant à la SCI JGF, M. Barlier Jacques : La CCBT et Mme le Maire de Mouroux ont précisé au commissaire enquêteur, ce que précise déjà le contrôle du 26 septembre 2012 de la Direction Générales des Finances Publiques, que la seule parcelle bâtie concernée, parcelle n°112 ZA aux Bouleaux, app artenant à SCI JGF, M. Barlier Jacques, comprenait une maison d’habitation non

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viabilisée, d’anciens hangars industriels et une activité de stockage de divers matériaux (cuves, remorques, engins lourds, etc.) non enregistrés au registre du commerce donc en activité illicite. L’objectif de la CCBT en acquérant cette parcelle est de la réhabiliter après analyse des sols.

I.4. LES INCONVÉNIENTS DU PROJET

- Le projet de création de la ZAC de Chailly-en-Brie , en termes d’implantation, de desserte serait plus judicieux que celui de la ZAC de Mouroux. Le Scot du bassin de vie de Coulommiers est actuellement en cours d’élaboration et les grandes orientations sont déjà prises en terme économique. Il est prévue sur une surface totale de 95 ha, la création de trois ZAC : Pommeuse, Mouroux et Chailly-en-Brie, cette dernière en extension de la zone de Coulommiers. Potentiellement la ZAC de Chailly-en-Brie pourra offrir aux entreprises, une bonne infrastructure et un environnement économique et social aux futurs salariés. Dans le SDRIF du 26 avril 1994, la ZAC de Chailly fait effectivement partie de la « zone pyjama », zone dans laquelle l’urbanisation est possible. Le projet de ZAC de Mouroux existe depuis 2006, en l’attente de la révision du PLU de Mouroux qui vient d ’être approuvé le 30 avril 2012, ce projet ressort en 2012. Cette ZAC de Mouroux est donc plus que jamais d’actualité pour le développement économique de la CCBT. La ZAC de Chailly n’en est pas encore au stade de projet, quant à la ZAC de Pommeuse, celle-ci se situe sur la communauté de commune voisine et ne semble pas d’actualité au vue de l’avis défavorable de la révision du PLU de Pommeuse. La ZAC de Chailly en Brie sur le territoire de la commune de Chailly-en-Brie dans sa totalité n’a pas encore fait l’objet d’études, la CCBT la considère comme une possibilité future.

- La ZAC de Pommeuse aurait pu être englobée dans le projet de création de ZAC de Mouroux. Les projets de ZAC de Mouroux et de Pommeuse présentent des différences très nettes : o la ZAC de Pommeuse est à l'initiative de la Communauté de communes de la Brie des Moulins alors que la ZAC de Mouroux relève de la Communauté de communes de Brie des Templiers, o le projet de ZAC de Pommeuse est toujours au stade embryonnaire à ce jour, la décision de sa création n'étant pas intervenue, alors que le projet de ZAC de Mouroux est déjà bien avancé, o l'objet de la ZAC de Pommeuse n'est pas déterminé alors que les projets qui prendront place dans la ZAC de Mouroux sont précisément identifiés. La ZAC de Mouroux constitue une opération autonome qui a fait l'objet d'une étude d'impact d'ensemble. L'étude d'impact présentée est complète et globalement de bonne qualité, ainsi la CCBT n'envisage pas de reprendre une étude d'impact globale afin d'intégrer les éléments

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relatifs à la ZAC de Pommeuse, étant précisé que le retard de cette opération par rapport à la ZAC de Mouroux empêcherait le projet de prendre corps.

- Une étude d'impact globale ZAC Mouroux / ZAC Pommeuse aurait pu être réalisée. Selon l'article L. 122-1, Il du Code de l'environnement : « Il. - Lorsque ces projets concourent à la réalisation d'un même programme de travaux, d'aménagements ou d'ouvrages et lorsque ces projets sont réalisés de manière simultanée , l'étude d'impact doit porter sur l'ensemble du programme. Lorsque la réalisation est échelonnée dans le temps, l'étude d'impact de chacun des projets doit comporter une appréciation des impacts de l'ensemble du programme. Lorsque les travaux sont réalisés par des maîtres d'ouvrage différents, ceux-ci peuvent demander à l'autorité administrative de l'État compétente en matière d'environnement de préciser les autres projets du programme, dans le cadre des dispositions de l'article L. 122-1-2. Un programme de travaux, d'aménagements ou d'ouvrages est constitué par des projets de travaux, d'ouvrages et d'aménagements réalisés par un ou plusieurs maîtres d'ouvrage et constituant une unité fonctionnelle . » Des travaux faisant partie d'une opération d'aménagement globale doivent faire l'objet d'une seule étude d'impact, y compris lorsque par leur importance et leur nature, ils nécessitent l'intervention de plusieurs interlocuteurs ou encore un fractionnement dans le temps. En revanche, des programmes indépendants et/ou qui se différencient par le maître d'ouvrage, le calendrier et l'objet de l'opération d'aménagement doivent faire l'objet d'études d'impact distinctes, propres à chaque opération (CE, 17 mars 2010, Association Alsace Nature, req .n° 314114).

- Dans l’étude d’impact, les volets concernant l'intégration paysagère du site et la consommation d'espaces agricoles auraient mérité d'être développés. La présentation de cônes de vues portant sur la zone aménagée depuis les sites naturels inscrits et classés de la vallée du Grand Morin avant et après projet aurait été appréciée. La destruction d'espèces protégées relevées sur le site, directement ou indirectement, est interdite et en tout état de cause, soumise au préalable de l'obtention d'une dérogation à l'interdiction de destruction (article L. 411-1 du Code de l'environnement) subordonnée à des compensations. Selon l'article R. 122-5, Il du Code de l’environnement : « 11.- L'étude d'impact présente : [...] 3° Une analyse des effets négatifs et positifs, directs et indirects, temporaires (y compris pendant la phase des travaux) et permanents, à court, moyen et long terme, du projet sur l'environnement, en particulier sur les éléments énumérés au 2° et sur la consommation énergétique, la commodité du voisinage (bruits, vibrations, odeurs, émissions lumineuses), l'hygiène, la santé, la sécurité, la salubrité publique, ainsi que l'addition et l'interaction de ces effets entre eux ; [...] » Selon ces dispositions, l'étude d'impact doit présenter les effets de l'opération sur l'environnement. Le code n'exige cependant pas que les vues du site soient présentées de façon détaillée avant et après la réalisation de l'opération d'aménagement. L'absence de ces éléments n’ entache pas l'étude d'impact d'insuffisance, et n’ entraine pas l'illégalité de la procédure d'enquête publique sachant que le projet intègre déjà cette problématique (ouvertures visuelles, espaces de transitions, ...).

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Dans le cadre du dossier de réalisati on de la ZAC, un complément à l'étude d'impact sera rédigé pour détailler les échanges et perceptions visuels du site avec son environnement.

- Des informations complémentaires auraient été appréciées concernant l'état des lieux de l'activité agricole (qualité des terres, cultures pratiquées, environnement agricole et fonctionnalité de ses milieux), sachant que le site se compose à 76% de terres de culture de céréales exploitées par deux agriculteurs. Aux termes de l'article R. 122-5 du Code de l'environnement : « II .- L'étude d'impact présente : [...] 2° Une analyse de l'état initial de la zone et des milieux susceptibles d'être affectés par le projet, portant notamment sur la population, la faune et la flore, les habitats naturels, les sites et paysages, les biens matériels, les continuités écologiques telles que définies par l'article L. 371-1, les équilibres biologiques, les facteurs climatiques, le patrimoine culturel et archéologique, le sol, l'eau, l'air, le bruit, les espaces naturels, agricoles, forestiers, maritimes ou de loisirs, ainsi que les interrelations entre ces éléments [...] ». Si l'étude d'impact comporte bien une analyse de l'état initial des terrains, les dispositions précitées n'exigent pas que l'analyse précise la nature des cultures agricoles qui sont effectuées sur les parcelles, la qualité des terres ou encore la pérennité des exploitations. Le degré de précision de l'étude d'impact dépend de la gravité des atteintes portées à l'environnement, ces dernières ayant été limitées et compensées : un protocole d'éviction a été conclu avec l'exploitant agricole, M. De Clerck, le 30/11/2009. L’accord porte également sur les parcelles cultivées faisant l'objet de l'enquête parcellaire. La circonstance que les caractéristiques des terres agricoles n'ont pas été détaillées de façon approfondie est sans incidence sur la légalité de l'enquête publique.

- L’accessibilité de la ZAC de Mouroux par une éventuelle déviation sud de Coulommiers : La ZAC de Mouroux n’est pas conditionnée à la cré ation d’une déviation routière sud de Coulommiers. La CCBT en 2011, a demandé une étude de circulation menée par le Cabinet CDVIA, dans le cadre de la définition d’un accès à la RD 934 de la future zone d’activités à Mouroux. La CCBT a transmis les résultats de cette étude à la Direction Principale des Routes du Conseil Général de Seine-et-Marne, via son Agence Routière Territoriale de Coulommiers. Le Conseil Général de Seine-et-Marne stipule dans ses courriers du 27 septembre 2011 et dans celui du 5 mars 2012, ci-après, qu’il privilégie un carrefour avec tourne-à-gauche (TAG) plutôt qu’un giratoire onéreux qui pourra à terme, être équipé d’une signalisation lumineuse (feu tricolore) . Ces courriers ne font pas référence à la création d’une déviation sud pour le contournement de Coulommiers. Un feu tricolore correspond bien aux orientations envisagées de requalification de la RD 934 en entrée de ville, en allouant des temps de traversées spécifiques de la RD 934 aux piétons et cyclistes. Ce qui répondra mieux aux règles de sécurité routière et sera cohérent avec le développement de futures liaisons douces. Ce choix de carrefour à feux accompagné de plantations d’alignement reste réversible si le trafic venait à changer.

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D’autre part un rond -point est dé jà prévu plus à l’ouest par le département au droit de l’aérodrome sur la RD 934 marquant la porte d’entrée de ville de Mouroux. L’aménageur de la ZAC portera financièrement le projet de carrefour T AG et la CCBT en assurera la maîtrise d’ouvrage. D’autre p art, le futur boulevard urbain permettra un accès sécurisé et sécurisera également les habitants le long de cette RD 934 .

- Les implantations futures au sein de la ZAC auraient pu être davantage encadrées dans le dossier de création. La CCBT aurait pu expliciter ses intentions d’implanter des entreprises du secteur tertiaire. Cet encadrement est précisé dans l’article 8 du règlement du PLU de Mouroux approuvé le 30 avril 2012. Le dossier de réalisation de la ZAC en cours de réalisation par le Cabinet Greuzat, reprendra en détail le cadre des implantations à prévoir et possibles. Ce dossier de réalisation comprendra un Cahier des Charges de Cession de Terrain (CCCT) de la CCBT qui est actuellement en cours de rédaction. Ce document sera contractuel et adossé à chaque acte notarié de vente par la collectivité d’une parcelle à une entreprise. Celui-ci déterminera une liste d’activités, classées en fonction de leur code NAF, dont l’exercice sera autorisé ou interdit dans le cadre de la ZAC . Ainsi ce document servira de base au travail des élus de la collectivité pour apprécier les demandes de cession de terrain des entreprises. Ce CCCT sera joint au dossier de réalisation de la ZAC et soumis prochainement au vote des élus du Conseil Communautaire. Ce document es t né d’une initiative de la CCBT, il tiendra notamment compte des observations des habitants, entreprises et associations qui ont participé aux réunions de concertation.

- La parcelle en indivision de M. et Mme Livrinic , n° 97 ZA sur Champancourt / Mouroux, classée en 1AUx et en espace paysager de transition en partie sud au Plan Local d’Urbanisme de Mouroux approuvé le 30 avril 2012. Sur cette p arcelle non bâtie d’une superficie totale de 4937 m², l’emprise concernée par l’enquête parcellaire est de 2338 m². La Direction Générale des Finances Publiques a estimé la valeur au m² de 6 euros, donc une v aleur vénale de l’emprise de 14 028 €.

La parcelle en indivision de M. et Mme Mauté , n° 98 ZA sur Champancourt / Mouroux, classée en 1AUx et en espace paysager de transition en partie sud au Plan Local d’Urbanisme de Mouroux approuvé le 30 avril 2012. Sur cette p arcelle non bâtie d’une superficie totale de 5112 m², l’emprise concernée par l’enquête parcellaire est de 2144 m². La Direction Générale des Finances Publiques a estimé la valeur au m² de 6 euros, donc une v aleur vénale de l’emprise de 12 864 €.

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Une conciliation devra avoir lieu entre M. et Mme Mauté ainsi que M. et Mme Livrinic et la CCBT afin de métrer la surface exacte à acquérir par la CCBT par rapport à l’emprise future du passage privé de la ZAC. La zone de passage prévue par la CCBT comporte un espace paysager de transition au PLU de Mouroux. Cet espace au nord du passage se trouvera donc au sein de la parcelle n°98 ZA de M. et Mme Mauté composée de cerisier s d’une trentaine d’années et de la parcelle n°97 ZA. de M. et Mme Livrinic. M. et Mme Mauté et M. et Mme Livrinic doivent s’engager à préserver cet espace paysager . Ceci a fin de ne pas subir d’éventuels désagréments visuels en provenance du futur passage. Étant donné le classement privé du futur passage, l’accessibilité demandée par M. et Mme Mauté à ce passage privé ainsi que l’aménagement d’un portail en limite parcellair e sud n’est pas envisageable. Ceci pour des raisons de responsabilité et de sécurité.

La parcelle de M. Flak , n° 128 ZA sur Champancourt / Mouroux, classée en 1AUx et en espace paysager de transition en partie sud au Plan Local d’Urbanisme de Mouroux approuvé le 30 avril 2012. Sur cette p arcelle non bâtie d’une superficie totale de 10864 m² , l’emprise concernée par l’enquête parcellaire est de la totalité de la surface de la parcelle. La Direction Générale des Finances Publiques a estimé la valeur au m² de 6 euros, donc une v aleur vénale de l’emprise de 65 184 €.

L’estimation de la valeur du m² de ces trois parcelles mentionnées ci-dessus : n°97 ZA, n°98 ZA, n°128 ZA, a été effectuée par la Direction Générale des Finances Publiques le 26 septembre 2012. Cette estimation est identique à celle effectuée pour les 20 autres parcelles déjà acquises par la CCBT. Elle est également identique pour les 12 parcelles à acquérir dans le cadre de la DUP. Ainsi la totalité des parcelles concernées par la DUP ont la même estimation du m². Il ne peut donc y avoir de recours possible pour des questions d’équitabilité entre propriétaires.

L’aménagement de la ZAC et du boulevard urbain depuis l’entrée de la ZAC vers le centre ville de Mouroux permettra de sécuriser l’a venue du Général de Gaulle avec des voies piétonnes de parte d’autre et une piste cyclable mais également d’amener l’ensemble des réseaux en qualité et en quantité, notamment l’assainissement collectif et l’eau potable en été. La ZAC apportera également une desserte en gaz, un répartiteur téléphonique, une alimentation internet haut débit. Une réflexion est engagée au niveau de la CCBT pour réaliser à terme un arrêt de bus à l’entrée de la ZAC. Ainsi les dessertes des parcelles de M. et Mme Mauté et de M. et Mme Livrinic en seront améliorées.

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2. CONCLUSIONS MOTIVEES

2.1. DECLARATION D’UTILIT E PUBLIQUE

Compte tenu des considérations listées ci-dessus, je donne un avis favorable avec réserve à la déclaration d’utilité publique des travaux et acquisitions foncières nécessaires à la réalisation de la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) des Voisins, sur le territoire de Mouroux, tel que présentée à l’enquête publique .

2.1.1. RECOMMANDATIONS ET CONSEILS RELATIFS A LA DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE

- Lors des études relatives au projet de la ZAC Pommeuse : veiller à se rapprocher de la Communauté de communes de la Brie des Moulins afin d’avoir une certaine cohérence avec la ZAC de Mouroux.

- Dans le cadre du dossier de réalisation de la ZAC : veiller à rédiger un complément à l'étude d'impact pour détailler les échanges et les perceptions visuels du site avec son environnement.

- Les implantations futures au sein de la ZAC : finaliser et soumettre au vote des élus du Conseil Communautaire, le Cahier des Charges de Cession de Terrain (CCCT), document contractuel et adossé à chaque acte notarié de vente par la collectivité d’une parcelle à une entreprise, dans le dossier de réalisation de la ZAC, reprenant en détail le cadre des implantations à prévoir et possibles. Ce CCBT déterminera une liste d’activités, classées en fonction de leur code NAF, dont l’exercice sera autorisé ou interdit dans le cadre de la ZAC . Il servira de base au travail des élus de la collectivité pour apprécier les demandes de cession de terrain des entreprises. Il devra tenir compte des observations des habitants, entreprises et associations qui ont participé aux réunions de concertation.

- Engager une réflexion sur la réalisation à terme d’un arrêt de bus à l’entrée de la ZAC.

2.1.2. RESERVE RELATIVE A LA DECLARATION D’UTILIT E PUBLIQUE

- Le périmètre de la DUP doit être modifié : la délimitation parcellaire doit être revue à la baisse concernant le sud des parcelles n°97 ZA de M. et Mme Livrinic et n°98 ZA de M. et Mme Mauté. Un nouveau métrage doit être réalisé de la surface exacte à acquérir par la CCBT par rapport

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à l’emprise future du passage privé de la ZAC (cf. réserve relative à l’enquête parcellaire). Cette zone est classée en espace paysager de transition au PLU de Mouroux et doit (après engagement tripartite : propriétaires et CCBT) rester en partie propriété de M. et Mme Livrinic et de M. et Mme Mauté, à condition que ceux-ci respectent et entretiennent l’espace paysager de transition se si tuant sur leur parcelle.

2.2. ENQUETE PARCELLAIRE

Compte tenu des considérations listées ci-dessus, je donne un avis favorable avec réserve à l’enquête parcellaire destinée à déterminer exactement les parcelles de terrains à acquérir, tel que présentée à l’enquête publique .

2.2.1. RÉSERVE RELATIVE A L’ENQUETE PARCELLAIRE

- La parcelle en indivision de M. et Mme Livrinic , n° 97 ZA sur Champancourt / Mouroux, classée en 1AUx et en espace paysager de transition en partie sud au Plan Local d’Urbanisme de Mouroux approuvé le 30 avril 2012. L’emprise concernée par l’enquête parcellaire est de 2338 m² sur 4937 m². La Direction Générale des Finances Publiques a estimé la valeur au m² de 6 euros, donc une v aleur vénale de l’emprise de 14 028 € .

La parcelle en indivision de M. et Mme Mauté , n° 98 ZA sur Champancourt / Mouroux, classée en 1AUx et en espace paysager de transition en partie sud au Plan Local d’Urbanisme de Mouroux approuvé le 30 avril 2012. L’emprise concernée par l’enquête parcellaire est de 2144 m² sur 5112 m². La Direction Générale des Finances Publiques a estimé la valeur au m² de 6 euros, donc une v aleur vénale de l’emprise de 12 864 €.

L’emprise prévue du passage privé au sud de ces deux parcelles n°97 ZA et 98 ZA , doit être revue à la baisse et comprendre la largeur minimum de 10 à 15 mètres indispensable pour la réalisation du passage avec trottoir de part et d’autre, implantation des réseaux, etc. Cette largeur devra être étudiée avec la CCBT. Une conciliation devra avoir lieu entre M. et Mme Mauté ainsi que M. et Mme Livrinic et la CCBT afin de métrer la surface exacte à acquérir par la CCBT par rapport à l’emprise future du passage privé de la ZAC.

La zone de passage prévue par la CCBT comporte un espace paysager de transition au PLU de Mouroux. Cet espace au nord du passage se trouvera donc au sein de la parcelle n°98 ZA de M. et Mme Mauté composée de cerisiers d’une trentaine d’années et de la parcelle n°97 ZA. de M. et Mme Livrinic.

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M. et Mme Mauté et M. et Mme Livrinic doivent s’engager à préserver cet espace paysager . Ceci afin de ne pas subir d’éventuels désagréments visuels en provenance du futur passage. Ainsi un engagement écrit doit être formulé entre ces propriétaires et la CCBT (convention tripartite, courrier, délibération de la CCBT, etc.) reprenant le nouveau métrage de la surface exacte à acquérir par la CCBT par rapport à l’emprise future du passage privé de la ZAC.

Étant donné le classement privé du futur passage, l’accessibi lité demandée par M. et Mme Mauté à ce passage privé ainsi que l’aménagement d’un portail en limite parcellaire sud n’est pas envisageable . Ceci pour des raisons de responsabilité et de sécurité.

A La Tombe, le 24/11/ 2012,

Laure AUBRIL Commissaire enquêteur

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