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5.2. INCIDENCES DU PROJET SUR LE MILIEU HUMAIN ET LA SANTE Les différentes sources de CEM - les sources naturelles : celles-ci génèrent des champs statiques, tels le champ magnétique terrestre (amplitude 5.2.1. INCIDENCES EN PHASE TRAVAUX, DEMANTELEMENT ET EN PHASE EXPLOITATION de 50 µT au niveau de la ) et le champ électrique statique atmosphérique (faible par beau temps - de l’ordre de 100 V/m - mais très élevé par temps orageux - jusqu’à 20 000 V/m) ; SUR LA SANTE - les sources liées aux applications électriques : il s’agit des appareils qui consomment de l’électricité (par exemple Effet du projet sur la santé humaine les appareils électriques domestiques) ou qui servent à la transporter (lignes, câbles et postes de transformation). En l’occurrence, ce sont des champs à 50 Hz mais notons qu’il existe également une multitude d’appareils L’article 19 de la loi n° 96-1236 du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie a modifié le contenu des générant des champs de fréquence différente. études d’impact de tout projet d’installations, ouvrages, travaux et aménagements assujettis à l’obligation d’études de santé selon les critères de l’article 3 du décret n° 77-1141 du 12 octobre 1977. Ainsi, depuis le 1er août 1997, les études d’impact Les petits moteurs et transformateurs des appareils domestiques forment des sources locales de champ magnétique doivent comporter une étude des effets sur la santé du projet soumis à autorisation. Il est proposé d’en confier aux Agences beaucoup plus importantes que leurs câbles électriques. Régionales de Santé (ARS) l’analyse qu’elles effectueront sur la base du guide de l’InVS. La Figure 95 permet de comparer les valeurs des champs électriques et magnétiques à 50 Hz produits par les conducteurs  Rappel des enjeux des lignes électriques et quelques appareils ménagers. Il s’agit pour ces derniers de valeurs maximales mesurées à 30 Sources de contamination déjà présentes centimètres, sauf pour les appareils qui impliquent une utilisation rapprochée.

Le site d’étude s’inscrit dans un espace agricole où les routes principales (RD28b et RD28) sont sources de pollution/nuisance, de même que les activités proches (centre d’enfouissement technique et passage des engins agricoles dans les champs).

Identification des populations exposées

Le site d’étude s’inscrit en dehors des noyaux urbains résidentiels. Les premières habitations sont situées à environ 100 m à l’est (ferme de Dame Alix, appartenant aux propriétaires du site d’étude), puis à 400 m à l’est (habitations isolées). Les premiers cœurs urbains sont situés à plus d’1 km du projet (Lux, Beire-le-Châtel, Bèze, Spoy et Pichanges).  Identification des dangers potentiels Les cellules en silicium cristallin :

Ce type de cellule est constitué de fines plaques de silicium, un élément chimique très abondant et qui s’extrait notamment du sable ou du quartz. Le silicium est obtenu à partir d’un seul cristal ou de plusieurs cristaux : on parle alors de cellules monocristallines ou multi cristallines. Les cellules en silicium cristallin sont d’un bon rendement (de 14 à 15% pour le multi cristallin et de près de 16 à 19% pour le monocristallin). Elles représentent un peu moins de 90% du marché actuel.

Les cellules en couches minces : Les cellules en couches minces sont fabriquées en déposant une ou plusieurs couches semi-conductrices et photosensibles sur un support de verre, de plastique, d’acier… Cette technologie permet de diminuer le coût de fabrication, mais son rendement est inférieur à celui des cellules en silicium cristallin (il est de l’ordre de 5 à 13%). Les cellules en couches minces les plus répandues sont en silicium amorphe, composées de silicium projeté sur un matériel souple.

La technologie des cellules en couches minces connaît actuellement un fort développement, sa part de marché étant passée de 2%, il y a quelques années, à plus de 10% aujourd'hui. A ce stade des études, le choix de la technologie n’est pas encore arrêté. La technologie à base de silicium étant la plus probable, c’est elle qui a été prise en compte ici.

Le fonctionnement des modules photovoltaïques prévus par le projet repose sur l’emploi d’un conducteur faisant intervenir du silicium, deuxième élément le plus communément trouvé sur la surface de la terre. Cet élément non toxique est présent par exemple dans le sable et le quartz.

Champs électromagnétiques

Depuis une vingtaine d’années, des études ont été menées sur les effets que les champs électromagnétiques pourraient avoir sur la santé.

La notion de champ traduit l’influence que peut avoir un objet sur l’espace qui l’entoure (le champ de pesanteur par exemple se manifeste par les forces de gravitation). Les champs électromagnétiques (CEM) se manifestent par l’action des forces électriques.

Figure 94 : Distances du projet aux habitations (en mètres)

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par le réseau de distribution d’électricité (présent sur les zones d’habitation). Les puissances de champ maximales pour ces transformateurs sont inférieures aux valeurs limites recommandées par la législation européenne à une distance de quelques mètres. A une distance de 10 mètres, les valeurs mesurées sont inférieures à celles émises par de nombreux appareils

électroménagers. La Figure 96 donne des exemples de CEM induits par différents types de lignes électriques aériennes.

Ainsi, les valeurs de CEM induits sous une ligne à moyenne tension sont largement inférieures à celles préconisées par la législation en vigueur, tout comme celles qui sont liées au fonctionnement d’une centrale photovoltaïque.

Figure 95 : Exemples d’émissions de champs électriques et magnétiques (Source RTE)

D’après les études existantes, à une distance comprise entre 50 et 100 m, l'intensité des deux types de champ (électrique et magnétique) retombe à la valeur mesurée dans les zones situées loin des lignes à haute tension (source : Organisation Mondiale de la Santé).

Un risque de surexposition au champ magnétique ne peut survenir qu'à une distance inférieure à 1 m de tout onduleur, même pour une puissance aussi élevée que 100 kW. La distance joue un rôle important dans l’exposition aux CEM du fait de la loi de décroissance du champ magnétique (lorsque l'on passe de 50 cm à 1 m, le champ magnétique est divisé par 8).

Pour des puissances habituelles, d'une dizaine de kW, la distance de sécurité est sensiblement inférieure à 1 m.

La législation en vigueur

Le Conseil des Ministres de la Santé de l’Union Européenne a adopté dès 1999 une recommandation sur l’exposition du public aux CEM (Recommandation 1999/512/CE du 12/07/1999) synthétisée par le Tableau 28 :

Champ électrique Champ magnétique Figure 96 : Exemples d’émissions de CEM par les lignes électriques aériennes (Source RTE) Unité de mesure Volt par mètre (V/m) micro Tesla (µT) La formation d’ozone (O3) Limites recommandées 5 000 100 Le fort champ électrique présent à la surface des conducteurs de lignes électrique HTA provoque dans l’air, au voisinage immédiat de ces conducteurs, des micro-décharges électriques qui entraînent la formation locale d’ozone dans de faibles Tableau 28 : Recommandations en vigueur en matière de CEM quantités. L'ozone généré par l'effet couronne23 est produit à proximité immédiate des conducteurs sous tension. Au niveau du Les limites de la recommandation constituent des seuils, en dessous desquels l’absence de danger est garantie. A noter sol, une campagne de mesure réalisée à l’aplomb de lignes 400 000 volts a montré un accroissement de l’ordre de 2 μg/m 3. que ceux-ci ne sont préconisés qu’aux endroits où « la durée d’exposition est significative » ou encore qu’aux zones « dans Cette très faible valeur se situe à la limite de sensibilité des appareils de mesure, et ne s’observe que dans certaines lesquelles le public passe un temps assez long ». conditions (absence de vent en particulier). L'ozone est un gaz agressif pour les muqueuses oculaires et respiratoires. La majorité des pays européens, dont la France, applique cette recommandation. En particulier, tous les nouveaux ouvrages Pénétrant aisément jusqu'aux voies respiratoires les plus fines, il peut ainsi entraîner des irritations du nez, des yeux et de la électriques doivent respecter un ensemble de conditions techniques définies par un arrêté interministériel. Celui en vigueur, gorge, des altérations de la fonction pulmonaire, des essoufflements et des toux. Il exacerbe les crises d'asthme. l’arrêté technique du 17 mai 2001, reprend les limites de 5 kV/m et de 100 T, issues de la recommandation européenne. Les émissions sonores

Cas des parcs solaires photovoltaïques au sol Tout comme les plaques de cuisson à induction, les onduleurs génèrent des ultrasons à leur fréquence de découpage. Ces Le fonctionnement des modules solaires photovoltaïques engendre la formation de champs électromagnétiques de valeurs ultrasons de forte amplitude, inaudibles à l'homme, font fuir les animaux (chiens et chats) dont la bande passante de l'audition infimes, bien inférieurs au magnétisme naturel de la Terre. Les seules sources de champs électromagnétiques à prendre en compte dans le cadre du projet sont donc liées aux lignes de connexion, et au fonctionnement des onduleurs et transformateurs nécessaires à l’installation (généralement disposés dans des armoires métalliques qui offrent une protection). 23 Effet couronne : ionisation locale de l’air ambiant Ces appareils émettent des champs électromagnétiques de valeurs comparables à ceux émis par les transformateurs utilisés

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dépasse 20 kHz. Ce bruit peut dépasser dans certains cas 100 dB(A) près d'un onduleur et atteindre 120 dB(A) près d'une Sécurité et risques plaque de cuisson à induction. Le risque pour l’audition humaine dépend du niveau sonore et de la durée d’exposition. Les travaux engendreront une augmentation faible des trafics sur les routes départementales RD28b et RD959 principalement. La phase de travaux est également susceptible d’engendrer des nuisances sonores. Les vibrations liées à la phase de travaux La faible durée des travaux, 6 mois, limitera l’incidence du projet sur la sécurité des usagers de la route. Au total, environ 20 sont en général négligeables et non néfastes pour la santé humaine. camions s’ajouteront au trafic habituel durant cette période. Une signalisation temporaire sera néanmoins mise en place afin de minimiser tout risque d’accident, notamment pour bien canaliser les flux concernant le CET (passage de camions), ceux du Sécurité et risques chantier du présent projet et ceux des riverains (4 habitations + ferme de Dame Alix). La phase de chantier est susceptible d’engendrer des problèmes de sécurité liés à l’augmentation de la charge de trafic sur le Avant le commencement des travaux, un Plan de Sécurité et de Santé sera élaboré. Il déterminera toutes les activités du réseau routier local (notamment la RD28b). chantier, ainsi que les risques potentiels, et ce afin d’éviter l’apparition d’accidents et d’incidents durant la durée d’exécution De plus, les parcs solaires photovoltaïques au sol se composent d’éléments électriques pouvant attirer certaines personnes et des travaux ainsi que les accidents pour les personnes étrangères au chantier. constituer alors un danger. Le projet sera conforme aux normes de sécurité en vigueur (ouvriers de chantier, agents d’entretien du site,…). De plus, afin La présence d’un projet de ce type peut également aggraver légèrement le risque incendie au droit du secteur (présence de d’éviter tout risque d’accident, le site sera entièrement clôturé et interdit d’accès. Des panneaux d’avertissement concernant matériel électrique inflammable). l’interdiction d’entrer sur le site d’implantation seront posés au droit de chaque accès.

 Evaluation de l’exposition de la population et caractérisation des risques sanitaires et mesures Les appareils électriques (transformateurs et onduleurs) seront disposés dans des locaux techniques fermés et verrouillés, de envisagées même que le poste de livraison. Tous les réseaux électriques seront enfouis dans des tranchées d’environ 0,80 m de Champs électromagnétiques profondeur et non accessibles.

Si l’on se base sur la valeur d’émission de champs électrique et de champs magnétique d’une ligne de 20 000 Volts, soit 250 Le projet dans sa phase d’exploitation n’aura aucune nuisance sur la santé en fonctionnement normal. On rappellera qu’une V/m et 6 µT immédiatement sous la ligne, les valeurs d’émission du projet (câbles électriques et transformateurs) sont citerne de 30 m3 est prévue à l’entrée du site pour prévoir toute intervention du SDIS en cas d’incendie. Les pises de 5 m de inférieures aux objectifs réglementaires. largeur minimum et le point d’eau situé à moins de 400 m de tout élément répondent aux exigences du SDIS de Côte d’Or qui voit en l’installation proposée un projet conforme à ses attentes (suite à la consultation réalisée par le porteur de projet auprès Compte tenu des valeurs de champs électromagnétiques induits, et de la distance par rapport aux établissements sensibles du SDIS). (les habitations), le projet n’aura aucun effet sur l’exposition du public aux champs électromagnétiques.  Conclusion sur l’atteinte portée par le projet sur la santé humaine La formation d’ozone (O3) La prise en compte des enjeux du site d’étude et des normes en vigueur tout au long de l’élaboration du projet de parc solaire Actuellement, les études ne permettent pas d’évaluer la quantité d’ozone formée par les structures liées au parc solaire photovoltaïque au sol permet à celui-ci de répondre aux objectifs réglementaires et de ne pas présenter d’incidence photovoltaïque au sol. Un suivi de mesures de l’ozone sur place et au droit des habitations les plus proches permettrait significative au regard de la santé humaine. Le projet, en phase travaux comme en phase exploitation n’aura que des d’améliorer les connaissances à ce sujet et affiner ainsi les mesures à mettre en place. incidences faibles sur la santé humaine. Le projet ne semble pas de nature à augmenter significativement le taux d’ozone dans l’atmosphère et les valeurs réglementaires en vigueur seront respectées même après la mise en service du projet (110 µg/m3). En effet, la mise en place de lignes de raccordement souterraines permettra de limiter au maximum les incidences potentielles du projet. 5.2.2. INCIDENCES EN PHASE TRAVAUX SUR LE MILIEU HUMAIN

Les mesures d’interdiction d’emploi de produits phytopharmaceutiques ainsi que la limitation de l’implantation d’espèces Nuisance et cadre de vie envahissantes exogènes prévues permettent au projet de s’intégrer dans une démarche de développement durable. Les nuisances sont aujourd’hui liées notamment au bruit, aux vibrations et aux odeurs de la RD28b et au CET (au nord du site Ambiance acoustique d’étude).

Le fonctionnement des modules photovoltaïques est silencieux et ne s’accompagne d’aucune vibration. L’unique source de Notons la nuisance olfactive du chantier essentiellement liée à la circulation des engins. Cette nuisance sera faible (site retiré nuisance sonore à envisager dans le cadre de ce projet concerne les appareils électriques nécessaires pour raccorder la des tissus urbains denses et chantier de courte durée : 6 mois) et ne sera que faiblement perçue du fait de l’éloignement (plus centrale au réseau public d’électricité (onduleurs, poste de livraison…). Le niveau sonore émis par ces appareils est constant de 100 m). La gêne sera notable uniquement lors du passage des riverains le long du chemin de Dame Alix. pendant leur fonctionnement mais ne dépasse pas la norme ISO 7779 relative au bruit des installations (< 53 dB(A)). De plus, La qualité de l’air sera sensiblement dégradée au droit du chantier pendant 6 mois du fait d’un trafic de poids lourds intense. ils sont positionnés dans des locaux préfabriqués fermés qui atténuent d’autant la nuisance (préconisation ADEME). Ces incidences sont jugées fortes sur les habitations proches et modérées pour les autres usagers de la route. En effet, des camions circulent déjà sur la RD28b mais l’augmentation du trafic prévue sera forte (aujourd’hui 2 camions circulent selon les Dans le cadre du présent projet, les habitations les plus proches étant recensées à environ 200 m des onduleurs, les plages horaires suivantes : 7h30-12h et 13h30-18h30 ; pendant 6 mois, 20 camions s’ajouteront à ce trafic). Des mesures incidences du projet en phase de travaux seront modérées au regard de la nuisance acoustique. La réduction de la durée des seront prises en phase travaux pour bien signaler le ralentissement occasionnée à l’entrée du chantier. La RD28b étant en travaux (6 mois) et le déroulement de ceux-ci de jour permettront de minimiser la gêne occasionnée, notamment lors des ligne droite, un signalement très fort sera imposé. premières phases du chantier (débroussaillage et nivellement du terrain) et de la pose des panneaux. On précisera Enfin, notons que le passage répété des engins apportera des salissures importantes sur la chaussée et induiront des risques qu’actuellement des camions circulent à proximité dans le cadre du chantier de la canalisation de gaz et le fonctionnement du de glissades, très accidentogènes (notamment par temps pluvieux). Un nettoyage régulier assorti d’une signalisation adaptée CET (au nord du site d’étude). sont recommandés (en lien avec des préconisations du Conseil Départemental de Côte d’Or). Les incidences du chantier Le projet respectera donc les objectifs réglementaires en matière de santé publique au regard des nuisances sonores sont jugées modérées sur la circulation routière locale. (< 60 dB(A)).

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Activités agricoles Selon l’article L.643-4 du code rural, tout organisme de défense et de gestion d’une appellation d’origine peut saisir l’autorité administrative compétente s’il estime que le contenu d’un document d’aménagement ou d’urbanisme en cours d’élaboration, Le projet s’inscrit en terrain agricole aujourd’hui exploité par 2 exploitants ayant monté ensemble une exploitation. Le projet de un projet d’équipement, de construction, d’exploitation du sol ou du sous-sol, d’implantation d’activités économiques est de parc photovoltaïque ne peut apporter directement de bénéfices à l’économie agricole du territoire dans la mesure où l’énergie nature à porter atteinte à l’aire ou aux conditions de production, à la qualité ou à l’image du produit d’appellation. produite sera distribuée dans le réseau national d’électricité. Ses principales incidences sont notamment : Chaque surface représente une valeur en termes économiques. La perte de surfaces a une incidence directe sur le chiffre - La perte de surfaces et les dysfonctionnements attendus dans les secteurs de production ; d’affaires dégagé par l’exploitation. La part de surfaces prélevée peut représenter une perte de chiffre d’affaires relativement - La perte de rendements et ses conséquences ; conséquente. Nous avons préféré au coefficient de pondération des structures celui lié au Produit Brut Standard qui représente - La destruction des chemins et des réseaux adjacents au site d’étude. la valeur économique actualisée de chacune des surfaces. La perte de surfaces et les dysfonctionnements attendus dans les secteurs de production : immobilisation de surfaces Ainsi, la valeur de la production est estimée à partir des valeurs de la production brute standard (PBS) calculée par le service agricoles statistique du ministère de l’agriculture. Il s’agit de moyennes sur des références observées dans la région entre 2008 et 2012. Ces surfaces nécessaires à l’aménagement du parc photovoltaïque seront perdues pour l’exploitant agricole mais aussi pour le Elles sont donc approximatives car elles ne font pas de différence selon le type de commercialisation. Néanmoins, cette territoire agricole pendant la durée du projet. Ces surfaces peuvent être porteuses d’un intérêt général même si l’exploitant ne première approche permet de mettre en avant la baisse de chiffres d’affaires estimée et sa part relative dans l’exploitation. le valorise pas à titre particulier. Ces surfaces sont porteuses d’un potentiel agronomique qui ne peut être hiérarchisé à cette La production dégagée par la parcelle exploitée représente un chiffre d’affaires approximatif de 5 100,00 €. échelle sans réaliser d’études de sol précises. Au-delà de 5% de perte de chiffre d’affaires, l’incidence est estimée comme pouvant être significative. Les parcelles, avant leur remise en culture, avaient préalablement fait l’objet d’extraction de sable. Elles ont subi un remblaiement et un nivellement pour les rendre cultivables. Il est probable que ces différentes interventions ont eu pour Dans le cas présent, la part du chiffre d’affaires dégagée par les parcelles impactées est de 1,84%. conséquence une dégradation du potentiel agronomique qui rend les surfaces actuelles très peu productives voire Le régime de l’exploitation est un point à évaluer dans la mesure où pour une perte équivalente de surfaces, une exploitation improductives (couches argileuses rendant le sol imperméable). en phase de développement sera plus impactée qu’une exploitation en régime de croisière. L'agriculteur est en rythme de Le projet n’a pas pour vocation à artificialiser les sols agricoles mais à immobiliser sur du long terme ces surfaces. croisière pour son activité agricole et les surfaces concernées par le projet n'offrent que peu de rentabilité à l'entreprise.

La part de la SAU24 prélevée ne constitue pas à elle seule l’effet subi par l'agriculteur. La surface agricole prélevée est de 8,18 Le projet n’aura aucun impact sur la main d’œuvre étant donné qu’elle est absente de l’exploitation. Il ne remet pas en cause ha ce qui représente une consommation significative. Elle constitue à elle seule une perte de production et de rendement. de manière importante les revenus dégagés pour les co-exploitants. Néanmoins, elle ne remet pas en cause la surface minimale d’installation de l’agriculteur25. L’agriculteur réfléchit actuellement à la possibilité de diversifier ses activités par la vente de services (agricoles). Cela En valeur relative, la part de la surface prélevée peut représenter un critère tout à fait déterminant et déstabilisant pour n'exige pas de sa part de disposer de foncier complémentaire. l’exploitation. D’une part car elle représente une production, et dans le cas contraire, elle peut jouer un rôle dans le fonctionnement de l’exploitation (surface de rotation, surface minimale à l’installation…). Destruction des chemins et des réseaux L’exploitation est concernée par un prélèvement direct de 3,2% de sa SAU. Cette notion n’est pas anodine, mais n’est pas exclusive pour appréhender le niveau d’incidence. Pour ce faire, l’analyse des productions dégagées sur ces parcelles est Le projet ne remet pas en cause l’accès aux parcelles voisines. Nous avons vu précédemment que l’ensemble des nécessaire. surfaces limitrophes étaient desservies par des chemins d’exploitation.

La parcelle en production touchée par le projet concerne une culture de maïs grain qui a été semée à titre expérimental. Les Le projet ne remet pas en cause le remembrement réalisé en 1984 puisqu’aucune parcelle remembrée n’est concernée rendements dégagés par cette parcelle sont moitié moins importants que sur des parcelles « classiques ». L’exploitant par le projet. n’envisage plus de la semer à compter de 2018. A noter qu’il n’y a pas d’équipement présent sur l’exploitation comprise dans le projet. Au total, 3,74 ha de maïs grain seront supprimés sur les parcelles YH26 et 27 et 4,54 ha de prairie (gel) sur la parcelle AC51 et Les incidences du projet de parc photovoltaïque de Lux sur l’exploitation agricole sont jugées modérées. YH25. La rupture du bail fera l’objet d’une indemnisation dans le cadre du protocole départemental de la Chambre d’agriculture.

La perte de rendements et les dysfonctionnements attendus sur l’économie agricole : perte définitive de volumes de production Incidences indirectes

Les volumes produits par les surfaces impactées par le projet ne constituent pas une remise en cause des volumes traités par Les parcelles concernées par le projet font partie d’un ensemble plus vaste de parcelles à l’est du projet (autour de la grange les filières. La seule culture produite jusqu’à présent était le maïs grain dans le cadre d’un test qui ne sera pas reconduit à de Dame Alix). Néanmoins, les parcelles proches (ou l’autre partie de la parcelle AC51) n’appartiennent pas au même îlot partir de 2018. Le volume dégagé représentait 131 quintaux de maïs sur la surface concernée soit environ 13 T. cultural dans la mesure où la parcelle prélevée par le projet (côté est) est une jachère qui n’a pas d’objectif de production. Elle n’est donc pas stratégique pour le reste des parcelles. L’exploitant continuera d’exploiter sans soucis les parcelles limitrophes Le volume représente 0,1% de celui du négociant le plus local auquel l’agriculteur vend une partie de ses produits (Bresson). (AC51, AC52) appartenant à un même îlot cultural. La commune de Lux se situe dans l’aire d’appellation de l’AOP Epoisses et des IGP Emmental français Est-Central/Moutarde de Bourgogne et Volailles de Bourgogne. Aujourd’hui aucune des surfaces concernées ne concourt à une production sous A l’ouest, les parcelles voisines du projet sont exploitées par d’autres agriculteurs qui continueront à faire que le projet se fasse appellation. ou non. Les seuls conflits d’usage éventuellement attendus sont ceux de la desserte du projet et des parcelles agricoles voisines.

Sur sa partie occidentale, nous avons vu que les autres parcelles agricoles étaient desservies par des chemins d’exploitation 24 Surface Agricole Utilisée éloignés du projet. Sur sa partie orientale, la largeur de la route au niveau de l’entrée du périmètre du projet est suffisante pour 25 Pour disposer d’un statut agricole, l’exploitant doit avoir la moitié d’une surface minimale d’installation (SMI) qui est fixée dans le laisser passer en même temps un engin agricole. département de Côte d’Or en fonction de la région agricole et de la culture. Dans le territoire d’étude en polyculture, elle est de 45 ha.

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Une attention particulière sera à apporter à l’ombrage possible fait par les panneaux photovoltaïques sur les cultures s’il est Le site est soumis au risque de transports de matières dangereuses (A31, RD28, RD959 et gazoduc). Le projet et donc le éventuellement constaté. Les panneaux étant orientés au sud, la plus grande ombre portée sera côté nord. chantier n’est toutefois pas directement concerné. Le chantier n’induira pas d’augmentation de l’occurrence de ces risques ni de l’exposition des populations face à ces risques. Réseaux Les incidences directes du chantier sur les risques majeurs sont très faibles. Le chantier s’inscrit à environ 220 m de la canalisation de gaz gérée par GRTGaz. La sollicitation de GRTGaz par le Maître d’ouvrage a reçu une réponse favorable (cf. annexe 5), tout en rappelant la réglementation à appliquer avant le démarrage du De manière indirecte, rappelons que le chantier d’une durée de 6 mois, induira une augmentation du trafic sur les grands axes chantier : exposés au risque TMD (notamment RD959). Ainsi, la présence d’engins de chantier en supplément au trafic habituel peut être source de perturbation en cas d’accident. On rappellera que les matériaux utilisés pour la centrale ne sont globalement pas « Le code de l’environnement (Livre V – Titre V – Chapitre IV) impose aux responsables de projets et exécutants de travaux, des matières dangereuses et polluantes. Seuls les appareils électriques peuvent entrer dans cette catégorie et ils feront l’objet sur le domaine public comme dans les propriétés privées, de consulter le « Guichet Unique des réseaux » www.reseaux-et- d’un transport particulier et signalé. canalisations.gouv.fr et d’adresser une déclaration (DT-DICT) aux exploitants de réseaux présents à proximité du projet. » L’incidence indirecte du chantier sur l’exposition des populations face au risque TMD est faible (cf. chapitre 8.4, page Le Maître d’ouvrage s’engage à respecter la réglementation en vigueur. 196). Il convient de rappeler que le projet, et donc le chantier, s’inscrit en partie en zone exposée à un danger lié à la canalisation.

Aussi, des mesures de sensibilisation des ouvriers de chantier seront mises en œuvre dès les premières phases du chantier. Gestion des déchets

Le chantier sera générateur de déchets qui seront triés. La compatibilité du projet avec le PDEDMA et le PDGDBTP est

présentée aux chapitres 2.5.2.10 et 2.5.2.11, pages 28-34. Des mesures en phase chantier sont présentées au chapitre 6.

5.2.3. INCIDENCES EN PHASE EXPLOITATION SUR LE MILIEU HUMAIN

Incidences négatives directes et indirectes

La Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) ne recommande une étude d’éblouissement que pour les projets situés à moins de 300 m d’un aéroport, ce qui n’est pas le cas ici. Ainsi, le projet n’aura aucune incidence sur l’éblouissement des pilotes des aéroports alentour (cf. annexe 7, qui indique que la DGAC n’a pas de remarques à faire sur le projet).

L’entretien et la maintenance seront réguliers et se matérialiseront par un suivi du fonctionnement de la centrale une fois par trimestre (un véhicule léger). Aucun entretien des panneaux n’est prévu. En cas de grêle altérant les panneaux, ceux-ci seront

remplacés : un camion viendra récupérer les panneaux endommagés et d’autres seront posés. Ces remplacements nécessiteront le travail de quelques hommes et quelques camions. Aucune emprise particulière supplémentaire ne sera nécessaire. Les panneaux endommagés seront apportés dans des déchetteries spécialisés pour être traités en filière

spécialisée (PV-Cycle).

Situé de manière retiré des grands axes de communication et du tissu urbain dense, le projet n’aura aucune incidence significative négative sur le cadre de vie des riverains.

Incidences positives directes et indirectes

Apport pour les propriétaires

Les surfaces occupées par les panneaux et leurs infrastructures sont louées aux propriétaires fonciers pendant 22 ans, durée de location du bail emphytéotique, renouvelable pour deux périodes de 10 ans. Les propriétaires recevront un loyer.

Apport pour les collectivités

Figure 97 : Localisation du projet par rapport à la servitude Exploiter l'énergie solaire constitue une activité industrielle, soumise de fait à la fiscalité. Des retombées économiques sont ainsi versées aux collectivités concernées par les installations. Le Code de l’Environnement (Livre V – Titre V – Chapitre IV) impose aux responsables de projets et exécutants de travaux, sur le domaine public comme dans les propriétés privées, de consulter le « Guichet Unique des Réseaux » et d’adresser une La loi de Finances 2010 a instauré la création d'un système de remplacement de la taxe professionnelle composé des deux déclaration (DT-DICT) aux exploitants de réseaux présents à proximité d’un projet. Cette demande a été effectué par EDF taxes suivantes : Energies Nouvelles et GRTGaz écrit dans sa réponse à la consultation (disponible en Annexe 5) qu’il ne s’oppose pas au - Une Contribution Economique Territoriale (CET) comprenant : projet dans la zone des servitudes liées au gazoduc. o la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) qui concerne les communes ; Risques majeurs technologiques o la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE), basée sur la valeur ajoutée à destination de la Communauté de Communes du Pays Chablisien, du département et de la région.

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- Une taxe dite sectorielle qui constitue un second volet d'imposition. Elle est appelée Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseau (IFER) et s’élève à 7 400 €/MW au 1er janvier 2017 (soit ici 63 640 €).

Par ailleurs, les sociétés qui exploitent la centrale photovoltaïque sont soumises au versement de la taxe foncière pendant toute la durée d'exploitation du parc. L'estimation du coût de cette taxe est liée à la valeur foncière locative du projet qui dépend du coût associé au volume de béton utilisé et au terrassement réalisé.

La durée du contrat d'achat de l'électricité réglementairement établi avec EDF AOA est de 20 ans. Le fonctionnement du parc solaire est prévu pour au moins 22 ans. Les retombées économiques pour les collectivités permettent donc d'envisager des aménagements propres à consolider le cadre de vie des personnes habitant ou travaillant sur le territoire.

5.2.4. SYNTHESE DES INCIDENCES SUR LE MILIEU HUMAIN Le projet aura des incidences : - Faibles en phase chantier sur la santé des populations ; - Modérées en phase chantier (et démantèlement, 3 mois) sur la qualité de l’air local et la circulation routière (surcharge du trafic et salissures sur chaussée notamment) ; - Faibles en phase chantier (et démantèlement) sur les activités (séparation des flux de camions allant au CET) ; - Nulles en phase chantier (et démantèlement) sur les réseaux (une DICT sera faite pour GRTGaz) ; toutefois, les ouvriers devront être informés de l’exposition au risque au cours du chantier ; - Très faibles en phase chantier (et démantèlement) sur les risques majeurs technologiques de manière directe, mais faibles de manière indirecte (augmentation du trafic de poids lourds sur des routes soumises au risque TMD) ; - Faibles en phase chantier (et démantèlement) sur la gestion des déchets, dans la mesure où ceux-ci seront triés et valorisés ; - Faibles à modérées sur l’activité agricole et faibles en phase exploitation sur les activités aux alentours (y compris l’activité des aéroports) ; - Situé de manière retiré des grands axes de communication et du tissu urbain dense, le projet n’aura aucune incidence significative négative sur le cadre de vie des riverains en phase d’exploitation.

Enfin, le projet aura des retombées économiques positives pour la collectivité et les propriétaires privés.

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Milieu Incidences brutes Phase Contexte initial et niveau d’enjeu concerné

Nature Niveau Durée Exposition de populations à des nuisances (bruit, vibrations, Travaux Faible - odeurs) Contexte Lux est une petite commune rurale (526 hab. en 2014) qui présente les services classiques (poste, démographique boulangerie, café-restaurant, …) ; elle appartient au territoire de la CC des Vallées de la Tille et de L’Ignon Risque de blessures, électrocution, chute… du fait de l’attirance et socio- Faible - (COVATI), où Is-sur-Tille est le chef-lieu de canton d’une centrale Exploitation économique Le projet aura des retombées économiques positives pour la Positif - collectivité et les propriétaires privés Travaux Le PDEDMA de Côte d’Or a été approuvé le 6 juillet 2012. Production de déchets générés par le chantier Faible Faible (6 + 3 mois) Gestion des Le plan départemental de gestion des déchets du BTP a été approuvé en novembre 2002. Production de déchets lors du remplacement de certains éléments Durée d’exploitation de la Exploitation déchets Faible Le site d’étude s’inscrit à environ 12 km de la déchetterie d’Is-sur-Tille ; la collecte est assurée par le défectueux centrale (25 ans) Syndicat Mixte des Ordures Ménagères d’Is-sur-Tille (SMOM) Aucun SCoT n’est approuvé sur le site d’étude ; la commune de Lux dispose d’un PLU approuvé le 25/11/2004 ; d’après ce document, le site d’étude est en zone A (agricole) ; les constructions et Le projet n’est pas compatible avec le PLU de Lux ; Durée du chantier de Le Maître d’ouvrage a contacté GRT Gaz pour mettre en œuvre construction et Travaux installations nécessaires au service public et d’intérêt général sont autorisées si elles ne compromettent Fort Urbanisme et pas l’activité agricole ; les teintes des bâtiments doivent être proches des teintes locales (tons neutres si les mesures qui s’imposent (DICT) – non-opposition de GRT Gaz démantèlement (6 mois, puis servitudes possible) ; suite à la consultation (Annexe 5) 3 mois) Deux servitudes d’utilité publique concernent plus ou moins directement le site d’étude : la servitude liée à Le projet viendra améliorer l’offre d’énergie alternative au nucléaire Durée d’exploitation de la Exploitation la canalisation de gaz, I3 et la servitude relative aux communications téléphoniques et télégraphiques, PT3 Positif (France Télécom) en produisant de l’énergie verte centrale (25 ans) Faible (6 + 3 mois de Travaux Gêne à la circulation sur la RD28b Modéré Accessibilité et Le site est facile d’accès (RD28b) tout en étant retiré du réseau structurant (RD959, RD28). chantier total) voies de Aucune gêne : la maintenance et l’entretien s’effectuent à l’aide En revanche, il est séparé par la RD28b et présente donc deux parcelles nécessitant deux entrées bien Durée d’exploitation de la Exploitation communication d’un véhicule léger. En cas de dysfonctionnement, les engins Faible identifiées centrale (25 ans) viendront remplacer les panneaux (équivalent d’un petit chantier) Gêne aux déplacements des autres activités (CET notamment) ; Travaux Le site est en dehors des tissus urbains ; L’habitation la plus proche est située à 100 m à l’est du site Faible Faible (6 + 3 mois) d’étude (Rente de Dame Alix). Des maisons individuelles sont présentes en limite forestière à 300 m à l’est Salissures sur la chaussée du site d’étude Faible gêne avec le CET : les entrées sont bien séparées. Mais entrée en partie commune (sur quelques mètres) avec le chemin Faible Activités et Le site d’étude s’inscrit sur 4 parcelles aujourd’hui exploitées et déclarées à la PAC en 2014. Une partie du habitations de Dame Alix Durée d’exploitation de la Exploitation site est en maïs grain et ensilage et l’autre en gels ; Une seule exploitation est concernée (également Faible à modéré sur l’activité agricole (1,84% de perte du chiffre centrale (25 ans) propriétaire des terrains concernés par le site) et dispose d’un rythme de croisière Faible à d’affaire compensé par la signature d’une promesse de bail, A noter que l’aérodrome de Til-Châtel est situé à 9 km au nord du site d’étude (non concerné par la modéré servitude de dégagement aéronautique) aucune destruction d’équipement, mais immobilisation de 8,28 ha) Risques Le site est soumis au risque majeur technologique de transports de matières dangereuses (A31, RD28, Augmentation sensible du trafic de PL sur les grands axes avec Faible (6 + 3 mois) et Travaux Faible majeurs RD959 et gazoduc) mais site en dehors des zones réglementées ; le site d’étude est concerné en partie les risques d’accident accrus indirecte Exploitation technologiques est par la servitude du gazoduc Aucune : la centrale ne constitue pas une industrie à risque Nul - Travaux Sites et sols Aucune incidence sur la pollution des sols Nul - Aucun site BASOL n’est recensé sur la commune. Le site d’étude est recensé BASIAS Exploitation pollués Aucune incidence sur la pollution des sols Nul - Travaux Un Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de l’Etat (PPBE) a été approuvé par l’arrêté Nuisance sonore provenant des engins notamment Faible Faible (6 + 3 mois) préfectoral n°388 du 18 juin 2014. Ambiance Nuisance faible liée au fonctionnement des postes de conversion Durée d’exploitation de la Exploitation sonore La RD28b est la source de bruit principal à proximité du site d’étude ; A noter que l’A31 est perceptible Faible également, même si le site s’inscrit en dehors de la bande affectée par le bruit (300 m de part et d’autre de et de livraison car distance de plus de 200 m et bâtiment fermé centrale (25 ans) l’axe). Les émissions de poussière de la part des engins retomberont Faible (6 mois), surtout dans Travaux Le SRCAE de Bourgogne a été approuvé le 26 juin 2012. Faible rapidement au sol. les 3 premiers mois La qualité de l’air est suivie par l’association Atmosf’Air (stations les plus proches à , à environ 20 km Qualité de l’air du site d’étude). Le projet répond aux exigences du SRCAE en permettant la Exploitation Le site est soumis à une qualité de l’air dégradée par la présence de l’A31 et des RD959 et RD28 ; Positif - L’Ambroisie a été recensée sur la commune et l’arrêté du 4 mai 2009 préconise de maintenir des couverts production d’énergies renouvelables végétalisés sur des terrains mis à nu au droit des milieux agricoles Travaux Faisceaux Le projet en phase chantier ou en phase exploitation n’aura Aucun faisceau hertzien n’est présent au droit même du site d’étude, mais un faisceau est présent au sud. Nul - Exploitation hertziens aucune incidence négative sur le réseau

Tableau 29 : Synthèse des incidences sur le milieu humain

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Niveau de Niveau Nul Positif Faible Modéré Fort Très fort Négligeable Très faible Faible Modéré Fort Très fort l’incidence d’enjeu

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Ce sont donc uniquement les espèces des milieux ouverts qui pourraient être dérangées par les travaux 5.3. INCIDENCES DU PROJET SUR LE MILIEU NATUREL puisque c'est leur habitat de nidification qui sera aménagé : l’Alouette des champs, la Linotte mélodieuse, les Bergeronnettes grise et printanière, la Caille des blés, la Pie-grièche écorcheur, … Dans un premier temps, les incidences « brutes » ont été évaluées. Il s’agit des incidences engendrées par le projet en L'intensité de l’incidence dépend de la date d'intervention des travaux et également de leur ampleur. l’absence des mesures d’évitement et de réduction. Elle est considérée comme forte si aucune mesure réductrice n’est mise en œuvre. Une mesure réductrice doit être appliquée avec le démarrage de l'ensemble des travaux de terrassement en Pour chaque incidence identifiée, les mesures d’évitement et de réduction prévues seront citées – elles seront détaillées dehors de la période de reproduction (entre fin février et mi- juillet). Dans ce cas, l’incidence sur les espèces précisément dans le chapitre Mesures. nicheuses sera faible. Ensuite, les incidences « résiduelles » seront évaluées en prenant en compte les mesures d’évitement et de réduction. - de la disparition d'habitats de reproduction : les seuls habitats qui sont amenés à disparaître sont très artificiels (cultures et prairies artificielles). 5.3.1. INCIDENCES BRUTES SUR LES HABITATS NATURELS ET LA FLORE Cultures : la superficie concernée est faible et les oiseaux des cultures pourront se reporter sur l'ensemble de l'espace cultivé présent autour du parc photovoltaïque pour nicher. 5.3.1.1. INCIDENCES EN PHASE TRAVAUX L’incidence est faible. Prairie : la superficie concernée est faible et les oiseaux pourront là aussi se reporter sur les prairies voisines. Cultures : Les prairies du site d’étude constituent une faible partie du territoire de chasse de la Pie-grièche écorcheur qui L’ensemble des cultures du site d’étude est concerné par les aménagements. Ces habitats sont artificiels et ne sont pas est nicheuse en dehors de l’aire d’étude. L’incidence est faible. déterminants pour la région Bourgogne.

L’incidence sur les cultures est faible et permanente. Pour toutes ces raisons, on peut considérer l’incidence avant l'application de mesures réductrices, sur les espèces des milieux cultivés en phase travaux comme : Prairies améliorées :  Forte et temporaire pour le dérangement (nécessité de mettre en œuvre une mesure relative aux dates L’ensemble des prairies présentes sur la zone d’étude est concerné, ce sont des habitats très artificialisés qui s’apparentent à des cultures (prairie améliorée). d'intervention pour diminuer l’incidence),  Faible et permanente pour la destruction d'habitat en culture, L’incidence sur les prairies est faible et permanente.  Faible et permanente pour la destruction d’habitat en prairie, Flore :  Forte et temporaire pour la destruction de nichées (nécessité de mettre en œuvre une mesure relative aux L’inventaire de la flore n’a pas donné lieu à la découverte d’espèces patrimoniales. Les espèces observées sont toutes très dates d'intervention pour diminuer l’incidence). communes et peu diversifiées. L’incidence du projet sur la flore sera faible et permanente. 5.3.2.2. INCIDENCE DES TRAVAUX SUR L’AVIFAUNE NICHEUSE AUTOUR DU SITE D’ETUDE

5.3.1.2. INCIDENCES EN PHASE D’EXPLOITATION L'emprise des travaux est strictement localisée aux cultures et aux prairies du site d’étude. Il n'est pas prévu de travaux en Une maintenance est assurée lors de l'exploitation du parc photovoltaïque. Celle-ci concerne les panneaux solaires mais dehors de ces secteurs. Seul le bruit engendré par les travaux pourra constituer une gêne pour les oiseaux nichant à proximité, également le sol. toutefois celle-ci restera limitée.

En effet, suite aux travaux de terrassement, une végétation spontanée va recoloniser le milieu. Afin de ne pas créer d'ombre L’incidence est faible à nulle et temporaire. sur les panneaux, la végétation doit être entretenue par fauche. Dans la mesure où une végétation naturelle viendra se 5.3.2.3. INCIDENCE DURANT L’EXPLOITATION substituer aux cultures artificielles, des incidences positives sur la biodiversité locale sont attendues. Ces incidences positives sont également favorables à l’ensemble du cortège animal, et en premier lieu les insectes et les insectivores. Une maintenance est assurée lors de l'exploitation du parc photovoltaïque. Celle-ci concerne les panneaux solaires mais également le sol, mais ne nécessite pas de présence humaine ou mécanique quotidienne. L’incidence en phase exploitation est faible, voire positive et permanente. Dans la mesure où des impacts positifs sont attendus grâce à la revégétalisation spontanée du site, les peuplements

d’insectes peuvent se développer, engendrant des ressources alimentaires supplémentaires.

5.3.2. INCIDENCES BRUTES SUR L’AVIFAUNE L’incidence sur les oiseaux est donc positive et permanente.

Rappel : Les parcelles de grandes cultures accueillent une avifaune nicheuse commune et peu diversifiée. Les enjeux sont Cependant, afin de ne pas créer d'ombre sur les panneaux, la végétation doit être entretenue par fauche. L’intensité de faibles. Les prairies accueillent une diversité spécifique plus importante dont un couple de Pie-grièche écorcheur (territoire de l’impact varie en fonction de la date de fauche : risque de destruction de nichée en période de reproduction. chasse). Les enjeux y sont moyens. L’incidence est alors moyenne, et permanente si l’entretien est voué à se répéter de la sorte chaque année.

5.3.2.1. INCIDENCE DES TRAVAUX AU SEIN DU SITE D’ETUDE Une mesure réductrice doit être appliquée : la fauche devra être réalisée en dehors de la période de reproduction des Durant les travaux les incidences sur l'avifaune nicheuse vont consister en : oiseaux.

- du dérangement des espèces nicheuses, du risque de destruction de nichée : ce dérangement est localisé dans le temps à la période de reproduction qui s'étend, sur une année biologique, de février à la mi- juillet. L'ensemble des travaux va avoir lieu en culture et en prairie améliorée.

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5.3.3. INCIDENCES BRUTES SUR LES AMPHIBIENS En phase exploitation, aucun impact n'est à attendre sur ce groupe, l'activité humaine sur le site étant réduite. L’incidence est nulle et permanente. 5.3.3.1. INCIDENCE EN PHASE TRAVAUX

Durant la phase de travaux, les principales incidences sur les amphibiens consistent en :

 la destruction d'habitats : aucun habitat de reproduction n’a été découvert sur le site d’étude. Le site d’étude 5.3.5. INCIDENCES BRUTES SUR LES MAMMIFERES TERRESTRES constitue essentiellement un territoire de chasse pour les amphibiens et/ou une zone de passage (déplacement du 5.3.5.1. INCIDENCE EN PHASE TRAVAUX site d’hivernage au site de reproduction). Durant la phase de travaux, les principales incidences sur les mammifères terrestres consistent en : L’incidence est nulle pour la destruction d’habitats de reproduction ou d’hivernage, et faible pour la perturbation du territoire de chasse.  la destruction d'habitats : dans le cas présent, elle concerne uniquement la destruction d'habitats cultivés (cultures, prairies).  le risque de destruction d'individus : au moment des travaux de terrassement, il y a toujours un risque que des individus qui se déplacent, se trouvent sur la zone de travaux et soient détruits. D’autre part, les travaux peuvent L'espace cultivé sert de site de nourrissage occasionnel ou de zone de déplacement traversée par les mammifères entrainer la création d’habitats (ornière par exemple) favorables à la reproduction des espèces pionnières. Les pontes pour aller d'un boisement à un autre. La superficie aménagée ne concerne que 8,18 ha ce qui est faible par rapport à et les adultes pourraient alors être détruits par le passage d’engins (agricoles ou dédiés au chantier). l'ensemble de l’espace cultivé.

En l’absence de mesures circonstanciées, et en particulier si les travaux interviennent pendant la phase de On considère l’incidence comme faible et permanente. reproduction des amphibiens, l’incidence brute peut être forte, y compris pour les deux espèces à enjeux fort  le risque de destruction d'individu ou de portée : dans le cas présent, cela concerne les espèces se reproduisant et très fort, déterminantes de la ZNIEFF « Sablière de Spoy », à savoir le Crapaud calamite et le Pélodyte en cultures, au sol, avec un risque d'écrasement au moment des travaux. Le Chevreuil est la seule espèce inventoriée ponctué. qui court un tel risque. Néanmoins l’espèce se reproduit également dans d'autres milieux (forêts, prairies, friches) et la  le dérangement d'individus lié à l'activité sur le chantier : les milieux agricoles étant défavorables et peu grande culture n'est pas le milieu le plus favorable (passage des engins agricoles). fréquentés par les amphibiens, il y a peu de risque que des individus soient dérangés. On considère l’incidence comme faible et temporaire. L’incidence est temporaire et peut être considérée comme faible, y compris pour les deux espèces à enjeux  le dérangement d'individus lié à l'activité sur le chantier : l'activité liée au chantier entraîne une présence humaine fort et très fort, déterminantes de la ZNIEFF « Sablière de Spoy », à savoir le Crapaud calamite et le Pélodyte inhabituelle (bruit, engin) qui peut gêner la grande faune. Les espèces présentes étant relativement mobiles elles ponctué. pourront facilement fuir le chantier tout en restant à couvert dans la forêt et sans prendre de risque.

5.3.3.2. INCIDENCE EN PHASE D’EXPLOITATION L’incidence est faible et temporaire, lié à la durée des travaux.

En phase d’exploitation le principal impact est le risque de destruction d’individus (circulation sur le site, fauche). Toutefois le Pour des raisons de sécurité, le projet sera entièrement clôturé, et ce, dès le démarrage du chantier. Ce morcellement de site d’étude reste peu attractif pour ce groupe et les opérations de maintenances sont relativement ponctuelles dans l’année. l'espace conduira à une perte de territoire pour les mammifères terrestres ainsi qu'à une modification de la circulation sur les L’incidence est donc faible et permanente, y compris pour les deux espèces à enjeux fort et très fort, déterminantes abords du site d’étude. Toutefois, compte tenu de la faible surface concernée, l’incidence est faible. de la ZNIEFF « Sablière de Spoy », à savoir le Crapaud calamite et le Pélodyte ponctué. 5.3.5.2. INCIDENCE EN PHASE D’EXPLOITATION

En phase exploitation, aucune incidence n'est à attendre sur les mammifères terrestres. Ceux-ci vont s'habituer à la présence 5.3.4. INCIDENCES BRUTES SUR LES REPTILES du parc et aucun phénomène de dérangement n'est à attendre (peu de présence humaine). L’incidence est donc nulle et permanente. 5.3.4.1. INCIDENCE EN PHASE TRAVAUX

Durant la phase de travaux, les principales incidences sur les reptiles consistent en :

 la destruction d'habitats : les habitats qui constituent le site d’étude ne sont que peu favorables à ce groupe. 5.3.6. INCIDENCES BRUTES SUR LES CHIROPTERES

L’incidence est faible et permanente. 5.3.6.1. INCIDENCE EN PHASE DE TRAVAUX

 le risque de destruction d'individus : au moment des travaux de terrassement, il y a toujours un risque que des Durant la phase de travaux, les principales incidences sur les chiroptères consistent en : individus se trouvent sur la zone de travaux et soient détruits. Cependant les travaux se situant en milieu cultivé, il y a  la destruction d'habitats : aucun habitat de reproduction n’est présent pour ce groupe sur le site d’étude. Il s’agit peu de chance que des reptiles soient présents (milieu défavorable). essentiellement de territoire de chasse. L’incidence est faible et temporaire. L’incidence est faible et permanente.  le dérangement d'individus lié à l'activité sur le chantier : les milieux agricoles étant défavorables et peu  le risque de destruction d'individus : aucun gîte n’est présent sur le site d’étude, les chiroptères la fréquentent fréquentés par les reptiles, il y a peu de risque que des individus soient dérangés. uniquement en vol lors de leur déplacement ou pour la recherche de nourriture. L’incidence est temporaire et peut être considérée comme faible. L’incidence est nulle et temporaire. 5.3.4.2. INCIDENCE EN PHASE D’EXPLOITATION

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 le dérangement d'individus lié à l'activité sur le chantier : les travaux peuvent engendrer du bruit ou des vibrations défavorables aux chiroptères. Cependant, aucun gîte n’est présent sur le site d’étude. Ainsi l’impact est nul si les travaux sont réalisés de jour (les chiroptères sont alors au gîte) et faible s’ils sont réalisés de nuit (perturbation dans les déplacements liées aux bruits et aux lumières).

L’incidence est donc faible et temporaire à nulle en fonction de l’heure de réalisation des travaux.

5.3.6.2. INCIDENCE EN PHASE D’EXPLOITATION

En phase d’exploitation, aucune incidence n’est à prévoir sur les chiroptères. Ceux-ci vont s’habituer à la présence du parc et aucun dérangement n’est à attendre.

Dans la mesure où des incidences positives sont attendues grâce à la revégétalisation spontanée du site, les peuplements d’insectes peuvent se développer, engendrant des ressources alimentaires supplémentaires.

L’incidence sur les chiroptères est donc positive et permanente.

5.3.7. INCIDENCES BRUTES SUR LES LEPIDOPTERES 5.3.7.1. INCIDENCE EN PHASE TRAVAUX

Durant la phase de travaux, les principales incidences sur les lépidoptères consistent en :

 la destruction d'habitats : cette destruction ne concernera que les espèces dont l'écologie est liée aux cultures (grande culture et prairie améliorée). Il s'agit d’espèces très communes qui arrivent à se satisfaire d’une faible diversité floristique. La destruction d'habitat a donc une incidence faible et permanente sur ce groupe puisque les habitats concernés ne présentent que peu d’intérêt.

 le risque de destruction d'individus : Le risque de destruction d'individus concerne le stade chenille, le stade chrysalide mais aussi le stade volant en cas d’hygrométrie élevée. Il intervient sur la végétation au moment des travaux de terrassement, en fonction de la date des travaux et du type de culture en présence.

Les travaux se déroulant en système de cultures, les espèces concernées sont des espèces communes.

L’incidence est donc faible et permanente. 5.3.7.2. INCIDENCE EN PHASE D’EXPLOITATION

Le développement de la végétation spontanée sous les panneaux va créer des nouveaux habitats favorables aux lépidoptères, ce qui se traduit par une incidence positive. Cependant, le seul risque associé est le risque de destruction d’individus au moment de la fauche.

L’incidence est positive, ou bien faible et permanente.

5.3.8. SYNTHESE DES INCIDENCES

Le tableau suivant résume l’ensemble des incidences attendues du projet sur la faune, la flore et les habitats.

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Phase Milieu concerné Contexte initial et niveau d’enjeu Incidences brutes

Nature Niveau Durée

Faible (6 mois + 3 mois Travaux Emprunt de surfaces Faible de démantèlement) Habitats artificiels et absence Habitats et flore d’espèce protégée. Enjeu très faible Durée d’exploitation de Exploitation Entretien saisonnier de la végétation Faible, voire positif la centrale (25 ans)

Faible à fort selon le Faible (6 mois + 3 mois) Travaux Dérangement, destruction potentielle des nichées, disparition d’habitats calendrier des travaux 3 espèces patrimoniales mais hors Avifaune de la ZIP. Enjeu très faible à modéré Durée d’exploitation de Exploitation Entretien saisonnier de la végétation, risque de dérangement Modéré, voire positif la centrale (25 ans)

Nul à fort selon le Faible (6 mois + 3 mois) Travaux Site d’hivernage voisin de la ZIP. Risque de destruction d’habitats et d’individus, dérangement d’individus 2 espèces patrimoniales dans les calendrier des travaux Amphibiens sablières de Spoy. Enjeu faible à fort (bibliographie) Durée d’exploitation de Exploitation Entretien saisonnier de la végétation, destruction d’individus Faible la centrale (25 ans)

Travaux Dérangement, destruction d’habitats ou d’individus Faible Faible (6 mois + 3 mois) 1 espèce patrimoniale inscrite à Reptiles l’annexe IV de la DHFF sur la ZIP. Durée d’exploitation de Exploitation Enjeu modéré Entretien saisonnier de la végétation Nul la centrale (25 ans)

Travaux Dérangement, destruction d’habitats ou d’individus Faible Faible (6 mois + 3 mois) Mammifères Aucune espèce patrimoniale. Enjeu terrestres très faible Durée d’exploitation de Exploitation Entretien saisonnier de la végétation Nul la centrale (25 ans)

Travaux Destruction de territoire de chasse, destruction d’habitats ou d’individus, dérangement Nul à faible Faible (6 mois + 3 mois) 4 espèces dont une seule Chiroptères patrimoniale, non présente sur la Durée d’exploitation de Exploitation ZIP. Enjeu faible Entretien saisonnière de la végétation Positif la centrale (25 ans)

Travaux Dérangement, destruction d’habitats ou d’individus Faible Faible (6 mois + 3 mois) 1 espèce sur la liste rouge de Lépidoptères Bourgogne. Enjeu très faible à Durée d’exploitation de Exploitation modéré Entretien saisonnier de la végétation Faible voire positif la centrale (25 ans) Tableau 30 : Synthèse des incidences brutes du projet sur le milieu naturel

Niveau Négligeable Très faible Faible Modéré Fort Très fort Niveau de d’enjeu Nul Positif Faible Modéré Fort Très fort l’incidence

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Distance du 5.4. INCIDENCES DU PROJET SUR LE PATRIMOINE ET LE PAYSAGE périmètre Nom de l’entité Type de protection au site 5.4.1. INCIDENCES DU PROJET EN PHASE TRAVAUX ET DEMANTELEMENT d’étude que tabernacle du XVe siècle en pierre situé dans le chœur Rappel des enjeux Maison du XIIIe siècle (façade) à Bèze Classé le 08/06/1914 et le 15/09/1914 3,8 km Le projet s’inscrit en dehors de tout périmètre de monument classé, site inscrit ou classé. Il est largement visible depuis les habitations proches (ferme de Dame Alix et maisons proches) et depuis la RD28b. Ancienne abbaye bénédictine Saint-Pierre et Saint-Paul à Effets Bèze : Abbaye fondée vers 630 ; vestiges de l'église du début du XIIe siècle (chapelle axiale) ; enceinte fortifiée reconstruite à Bien que non inscrit au sein d’un secteur riche en patrimoine archéologique, il convient de rappeler que toutes les découvertes partir de 1429 sous l'impulsion de Simon de Torcenay, abbé de Vestiges recensés dans l’inventaire général 3,86 km fortuites devront être signalées aux autorités compétentes en application de l’article L.523-1 et suivants (notamment le 14) du 1432 à 1444, dont les armes sont visibles sur les tours ; le 29/08/1995 code du patrimoine, et leurs abords préservés en attendant l’intervention des spécialistes (mise en œuvre de fouilles de monastère ruiné par les guerres civiles puis par les troupes de sauvegarde en cas de découverte). La consultation de la DRAC par le Maître d’ouvrage début août 2017 a permis de conclure Gallas en 1636 et sans doute partiellement reconstruit au XVIIe à l’absence de nécessité de fouilles préventives (cf. courrier en annexe), le site ayant déjà fait l’objet d’une exploitation siècle souterraine (ancienne carrière). Site classé le 27/02/2013 (arrêté n°2013- Source et promenade de la Bèze 4,3 km Seules les tranchées d’environ 1 m de profondeur seront susceptibles de mettre au jour des vestiges. Toutefois, 136) compte tenu du contexte historique du site, les incidences du projet sur le patrimoine archéologique sont jugées nulles. Zone de Présomption de Prescription Bourg médiéval de Bèze 4,1 km Archéologique (ZPPA) Sur le plan paysager, la tenue d’un chantier sur 6 mois générera une perturbation visuelle supplémentaire pour les habitants et les usagers de la RD28b, soit à une échelle locale. Bien que situé en plaine, le chantier sera perceptible que sur une faible  Analyse des incidences distance. En effet, l’absence de point haut empêche toute co-visibilité avec le chantier. Ainsi, la présence de quelques engins et matériaux au niveau des parcelles ne sera perçue que jusqu’à 500 m du site. La grue nécessaire à la pose/dépose des Le projet s’inscrit en dehors de tout périmètre de protection de monuments historiques inscrits ou classés, ou de périmètre de bâtiments (poste de livraison, poste de transformation) ne sera présente que quelques heures sur site et n’induira pas une sites inscrits ou classés. Il n’existe aucune visibilité du projet depuis l’un de ces sites patrimoniaux, qui sont d’ailleurs en gêne conséquente. dehors de la ZIV (cf. ci-après). Pour le Château de Beire, une coupe est présentée page 139 (Figure 103). Cette coupe révèle que le Château, situé en même altitude que le projet et derrière la ripisylve de la Tille, n’aura pas de co-visibilité avec le projet, contrairement aux habitations de Beire-le-Châtel situées en hauteur. 5.4.2. INCIDENCES DU PROJET EN PHASE EXPLOITATION Aucune co-visibilité n’aura lieu entre l’un des éléments du patrimoine culturel et le projet. Les incidences du projet sur le patrimoine culturel sont nulles. NCIDENCES SUR LE PATRIMOINE CULTUREL 5.4.2.1. I  Rappel des enjeux 5.4.2.2. PRESENTATION DE LA ZONE D’INFLUENCE VISUELLE Distance du  Objectif périmètre Nom de l’entité Type de protection au site La Zone d’Influence Visuelle (ZIV) est une modélisation des zones depuis lesquelles la centrale photovoltaïque pourrait être, d’étude théoriquement, visible (secteurs colorés sur les cartes). Dans les secteurs colorés, tout ou partie de la centrale photovoltaïque peut être théoriquement visible (panneaux, clôture, poste de transformation, poste de livraison). La ZIV présentée est un outil Croix à Lux (ou Calvaire) de la seconde moitié du XVIIIe siècle, Inscrit depuis le 20/12/1945 2,6 km d’aide à l’analyse qui tient compte de l’altimétrie et des boisements majeurs. propriété de la commune  Méthodologie Château à Lux des XIIIe, XVIe et XVIIIe siècles, avec chapelle et Partiellement inscrit par arrêté du 8 janvier vestiges du XVIIIe siècle dans le parc, propriété d’une personne 3,5 km Dans cette étude, la cartographie des zones d’influence visuelle du projet a été calculée au moyen du module ZIV du logiciel 1946 privée MapInfo (Vertical Mapper). La méthode utilisée est la suivante :  modélisation de la topographie sur le périmètre étudié ; Château de Beire-le-Châtel : façades et toitures des 2 pavillons d’entrée et de la partie est du corps du bâtiment principal et de Inscrit depuis le 09/11/1977 4,5 km  calcul réalisé à partir de chacun des sommets de la zone d’étude et d’un point central ; la tour-chapelle  cartographie de l’impact visuel exprimé (zone en couleur : projet visible, zone non colorée projet non visible).

Eglise Saint-Laurent à Pichanges (XIIIe et XVe siècles) Classé le 14/06/1909 4 km Les données utilisées pour ces calculs sont les suivantes :

e  altimétrie du territoire: données ASTER GDEM de la NASA, avec un pas de 90 mètres ; Château de (XVIII siècle) Inscrit le 04/04/1989 4,8 km  modélisation partielle de la végétation (boisements majeurs, haies exclues) : données Corine LandCover ; Eglise de l’Assomption de Gemeaux : façade occidentale ainsi Inscrit le 03/11/1925 5 km  hauteur des yeux considérée : 1,7 mètre ;

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 gabarit des structures : 3,2 m de hauteur maximale qui correspond à la hauteur maximale projetée pour le poste de choisis sur la base d’une analyse fine de la ZIV couplée à l’analyse de l’occupation du sol et des passages de terrain des conversion, le plus grand des éléments de la centrale. De par ce choix méthodologique, les visibilités théoriques du 25/08/2017 et 20/10/2017. Ainsi, des secteurs, bien que proches et situés dans la zone d’étude, ont été exclus : projet photovoltaïque sont donc calculées sur la base d’une hypothèse majorante, puisque la hauteur maximale des - Bèze, structures projetées est de 2,6 m. - Pichanges (même si une photo montre l’absence de visibilité).  Résultats

Les résultats de calcul de ZIV à hauteur totale prenant en compte le relief et les boisements majeurs donnent une surface de visibilité maximale et théorique de 9,83 % du territoire étudié.

Cette carte de ZIV indique que dans les secteurs colorés, tout ou partie de la centrale photovoltaïque peut être visible (panneaux, clôture, poste de transformation, poste de livraison). Depuis les autres lieux, le relief ou les boisements créent un effet d’écran visuel.

Le projet s’inscrit dans une typologie paysagère de plaine agricole céréalière avec des vues largement dégagées sur un horizon boisé lointain implanté sur les crêtes est et ouest. De par sa hauteur réduite, le projet s’insère dans le contexte paysager et ne rompt pas de manière brutale avec la topographie. Il n’y a pas de lecture frontale et donc pas de face-à-face horizon/projet. L’implantation du projet, opérée dans une continuité visuelle, conserve une lisibilité claire du paysage. De ce fait, à l’échelle de la plaine, le projet est intégré à son environnement et sa visibilité est largement atténuée.  Limites

Concernant l’étendue des secteurs de visibilité potentielle, il convient de préciser que l’information de la ZIV est à nuancer. En effet, la carte de Zones d’Influence Visuelle majore les secteurs de vue sur la centrale photovoltaïque, le calcul ne prenant en compte que le relief et les boisements majeurs. Tout autre élément haut peut aussi fermer localement la vue de la centrale photovoltaïque (tout ou partie de la centrale) : bosquets, haies, arbres isolés et éléments bâtis ne sont en effet pas pris en compte dans le calcul de la ZIV.

En particulier dans les vues lointaines à très lointaines, les conditions météorologiques et les éléments du paysage (végétation, bâti, relief) proches de l’observateur joueront un rôle important dans la perception de la centrale photovoltaïque (nébulosité et écran visuel). La distance interviendra aussi dans la perception, la prégnance visuelle des panneaux diminuant en s’éloignant du parc. Les photomontages illustrent cet effet de la distance.

Ainsi les secteurs de la carte de ZIV sont bien à lire comme des secteurs « de vues maximales et potentielles ». Les photomontages illustrent les vues qui s’organiseront depuis les différents ensembles paysagers et à des distances faibles à grandes.

5.4.2.3. PRESENTATION DES PHOTOMONTAGES

La présence d’un site industriel dans une plaine agro-naturelle sera aisément identifiable. Sa présence doit s’implanter en cohérence avec les lignes directrices du paysage.

Pour permettre au lecteur une vision du site après implantation du projet, plusieurs photomontages ont été réalisés par les cabinets I’m in architecture et Frénézy. Il convient de préciser que ces simulations restent théoriques et ne constituent pas un état exact de ce que sera le projet. Mais ils s’appuient sur l’implantation calculée au plus juste à partir des données connues du site et de la nécessité du Maître d’ouvrage pour accomplir son projet. Le projet utilisé est le même que celui présenté sur les cartes du dossier.

Pour chaque point de vue, il est fait mention de :

- La localisation du point de vue ; - La justification du choix du point de vue ; - Les objectifs de ce photomontage ; - Une description de l’effet paysager attendu.

Les photomontages sont présentés sur des vues panoramiques à 120° ou 90° permettant de voir comment le site (pour la vue de l’état initial) et le projet (pour la vue de l’état futur) s’inscrivent dans le paysage large. Ensuite, des vues à 60° sans assemblage pour certaines prises de vue permettent d’avoir une meilleure sur la visibilité attendue de la centrale. Ils ont été

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Figure 98 : Zone d’Influence Visuelle définie pour la centrale photovoltaïque de Lux (source : EDF EN)

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Figure 99 : Localisation des photomontages en vue éloignée

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Justification du choix Localisation du point de vue par rapport au projet Objectifs du point de vue Description du point de vue Point de vue n°1

Permet d’appréhender le Depuis ce point de vue à l’aplomb du coteau, largement ouvert sur la plaine agricole, en surplomb du Montrer la perception du projet paysage depuis les projet, la typologie basse du parc ainsi que sa teinte sombre s’insère dans la continuité d’un horizon depuis les habitations (Rez-de- habitations les plus largement strié par les boisements longilignes de la ripisylve de la Tille, des Bois d’Aime et du chaussée). proches. Chénois.

Distance : 367 m

VUE INITIALE

VUE PROJETEE Bois de l’Aime Bois du Chénois parc

Ripisylve de la Tille

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Vue à 60°

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Justification du choix Localisation du point de vue par rapport au projet Objectifs du point de vue Description du point de vue Point de vue n°2

Permet d’appréhender le Montrer la perception du projet Au cœur de la plaine agricole, dans un cadre largement ouvert sans aucune rupture topographique, paysage depuis la RD28b depuis les usagers de la route en encadré de part et d’autre par les boisements des crêtes, l’axe de la RD28b porte le regard vers un au nord sortie de la commune de Lux horizon lointain : dans ce paysage, le parc n’est pas du tout perceptible.

Distance : 1,8 km

VUE INITIALE

RD28b

parc VUE PROJETEE Ferme de Ripisylve de la Tille Dame Alix Poste de livraison

RD28b

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Vue à 60°

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Justification du choix Localisation du point de vue par rapport au projet Objectifs du point de vue Description du point de vue Point de vue n°3

Montrer la perception du projet La rupture verticale constituée par la végétation arborée des deux anciennes gravières vient animer la Permet d’appréhender le depuis les usagers de la route en plaine agricole en se détachant nettement de l’horizontalité prégnante des cultures céréalières. paysage depuis la RD28b sortie de la commune de Spoy ou Depuis ce point de vue, au sud de la RD28b, le parc est masqué par les massifs arborés et n’est donc au sud Beire-le-Châtel et en direction du pas visible. parc photovoltaïque

Distance : 1,75 km

Vue à 75°

VUE INITIALE

RD28b

VUE PROJETEE

parc en vue filaire

RD28b

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Vue à 60°

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Justification du choix Localisation du point de vue par rapport au projet Objectifs du point de vue Description du point de vue Point de vue n°4

Montrer la perception du projet Depuis ce point de vue en promontoire, à 44 m au-dessus du site d’implantation du parc (288 m Permet d’appréhender le depuis les usagers de la route et NGF), le champ visuel reste largement ouvert sur les vastes terres agricoles qui composent la paysage depuis un point proche de l’autoroute au sud du plaine de la Tille. L’horizon boisé du coteau de Velours, situé en soubassement de ce point de éloigné projet photovoltaïque vue (253-280 m NGF), inclut le parc dans son intégralité et le rend imperceptible.

Distance : 2,76 km

VUE INITIALE A31

RD112

VUE PROJETEE Vue d’une partie du projet A31

RD112

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Justification du choix Localisation du point de vue par rapport au projet Objectifs du point de vue Description du point de vue Point de vue n°5

Depuis ce point de vue, les deux crêtes est et ouest de la vallée de la Tille, situées à une Montrer la perception du projet altimétrie similaire, se répondent et étoffent un horizon boisé dense. La visibilité du parc, placé en Permet d’appréhender le depuis les usagers de la route et creux de vallon, est complètement obstruée par le Bois du Chénois qui limite l’espace agricole paysage depuis un point proche de l’autoroute au nord du largement ouvert du premier plan. éloigné projet photovoltaïque

Distance : 3,2 km

VUE INITIALE

RD28m

VUE PROJETEE

Vue du projet en filaire

RD28m

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Justification du choix Localisation du point de vue par rapport au projet Objectifs du point de vue Description du point de vue Point de vue n°6

Permet d’appréhender le Le village de Pichanges est situé dans un paysage nettement marqué par ses combes occupées par paysage depuis un point Montrer la perception du projet un large parcellaire agricole. Sa situation en creux de vallon nettement derrière la ligne de crête éloigné et patrimonial depuis les usagers de la route et les ouest de la vallée de la Tille, l’exclut totalement de tout point de vue sur le projet (comme le (entrée du village de premières habitations du village démontre par ailleurs l’analyse de la ZIV). Pichanges)

Distance : 3,8 km

VUE INITIALE

La simulation a révélé que le projet n’était pas visible (derrière la colline et très loin). Aussi, le photomontage n’a pas été réalisé.

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Justification du choix Localisation du point de vue par rapport au projet Objectifs du point de vue Description du point de vue Point de vue n°7

Permet d’appréhender le Montrer la perception du projet Beire-le-Châtel s’étend du nord au sud le long de la route départementale RD960 en parallèle de la paysage depuis un point depuis les usagers de la route et les rivière de la Tille -sur son flanc est. L’axe, situé à la même altimétrie que le parc, dirige et éloigné et patrimonial premières habitations du village de accompagne le regard vers le projet. Toutefois, l’horizon densément boisé confère une implantation (entrée du village de Beire-le-Châtel discrète du projet dans le paysage. Beire-le-Châtel)

Distance : 4,4 km

VUE INITIALE

RD960

VUE PROJETEE Vue du projet en filaire

RD960

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Vue à 60°

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Justification du choix Localisation du point de vue par rapport au projet Objectifs du point de vue Description du point de vue Point de vue n°8

Permet d’appréhender le Le parc suit le morphotype de la vallée épousant le relief vallonné de la plaine agricole. Se Montrer la perception du projet paysage depuis un juxtaposant aux différents horizons boisés des anciennes gravières en premier plan, le parc se depuis les randonneurs et proche chemin de randonnée fond très bien dans l’horizon lointain densément boisé. Il s’intègre au paysage pourtant largement de la commune de Spoy (croisant la RD112) ouvert sur les cultures céréalières et n’est perceptible que de manière infime par les randonneurs.

Distance : 980 m

VUE INITIALE

VUE PROJETEE parc

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Vue à 60°

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Justification du choix Localisation du point de vue par rapport au projet Objectifs du point de vue Description du point de vue Point de vue n°9

A proximité immédiate du site, et en l’absence de masques visuels, la centrale est nettement plus visible. Moins marqué à l’ouest du fait de la présence du coteau boisé en arrière-plan, le parc est cependant prégnant dans toute sa partie ouest et masque l’horizon lointain. Il y a un phénomène Permet d’appréhender le Montrer la perception du projet frontal qui s’impose au champ visuel avec une perte de repère. paysage depuis l’entrée depuis un point de vue porche de la sud de Lux, soit à Toutefois cette vue est fugace (route à 90 km/h sans possibilité d’arrêt) et ne constitue pas un enjeu centrale tout en restant sur le proximité de son particulier. De plus, l’on constate que le moindre masque visuel (ici des arbres isolés en bord de RD28b implantation route) se révèle efficaces pour cette installation de hauteur relativement faible.

Pour finir, cette route permet de traverser les deux entités du parc photovoltaïque, offrant une possibilité de découvrir au plus près cette installation de production d’énergie renouvelable.

Distance : 525 m

VUE INITIALE

RD28b

VUE PROJETEE

RD28b

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Justification du choix Localisation du point de vue par rapport au projet Objectifs du point de vue Description du point de vue Point de vue n°10

Montrer la perception du projet La ripisylve densément boisé de la rivière de la Tille confère un écran végétal important et trace un Permet d’appréhender le depuis la route la plus fréquentée premier horizon rapproché. Ce premier plan occulte complètement le parc et oriente le regard dans paysage depuis la RD28 du secteur (RD28) l’axe de la voie RD28.

Distance : 1,2 km

VUE INITIALE

RD28

VUE PROJETEE

parc en vue filaire

Ripisylve de la Tille

RD28

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Justification du choix Localisation du point de vue par rapport au projet Objectifs du point de vue Description du point de vue Point de vue A

Ce photomontage permet d’appréhender la prise d’espace du projet dans le contexte paysager local, depuis le nord. Il permet de se rendre compte des échelles des différents éléments (postes électriques notamment).

Montrer la perception du projet Il permet également de distinguer la répartition des flux (circulation des riverains, Permet d’appréhender le depuis la voie la plus proche du circulation des camions du CET et circulation des engins du chantier puis de la centrale paysage depuis la RD28b, projet (RD28b) et présenter une photovoltaïque) entre le chemin de Dame Alix et l’entrée de la centrale. Comme l’on peut soit à proximité immédiate vue de l’emprise des structures s’y attendre, la prégnance du projet est probante à proximité immédiate du parc (mais elle de son implantation au sol diminue rapidement lorsque l’on s’en éloigne, comme les montrent les autres photomontages).

Aussi, une mesure de réduction MR12 (pour diminuer l’impact visuel direct de l’installation) est proposée dans le chapitre suivant

Distance au projet : 2 m

VUE INITIALE

VUE PROJETEE

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Vue à 60° :

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Justification du choix du Localisation du point de vue par rapport au projet Objectifs du point de vue Description point de vue Point de vue B

Au sein de la future centrale Ce photomontage nous indique que les panneaux ne constitueront qu’une emprise photovoltaïque, permet de Montrer la prégnance, localement, plate et homogène, respectant les grandes lignes directrices du paysage. La visualiser les structures des structures au sol mais aussi leur majorité du parc, composée de ces éléments, constituera un élément de faible (panneaux) au sein des insertion au sein des grandes lignes hauteur et non un point d’appel visuel. Par ailleurs, il s’agit d’un point de vue que le grandes lignes directrices du du paysage local public ne pourra pas voir puisque situé à l’intérieur de la centrale clôturée paysage

Distance au projet : 0 m

VUE INITIALE

VUE PROJETEE

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Justification du Objectifs du point Localisation du point de vue par rapport au projet choix du point Description de vue de vue Point de vue C

Ce photomontage permet d’appréhender l’emprise du projet dans le contexte paysager local, depuis le sud. Il permet de se rendre compte des échelles des différents éléments et de visualiser les Montrer la perception alignements de structures. Il permet également de montrer que le moindre masque visuel (ici des du projet depuis la Permet arbres isolés en bord de route) se révèle efficaces pour cette installation de hauteur relativement voie la plus proche du d’appréhender le faible. projet (RD28b) et paysage depuis la présenter une vue de RD28b (sud) Il illustre un point de vue « en mouvement » de la part d’un usager de la RD28b. Il est intéressant de l’emprise des constater, pour ce point de vue, que l’emprise générale du projet (emprise verticale et surfacique) est structures au sol très homogène avec l’emprise générale des cultures qui composent l’occupation actuelle du site. Le projet n’engendre pas de rupture avec les motifs paysagers actuels.

Distance au projet : 10 m

VUE INITIALE

VUE PROJETEE

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Vue à 60° :

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Les photomontages ont été complétés par quelques coupes permettant de mieux comprendre l’agencement du territoire et l’insertion du projet dans ce contexte.

A’

Figure 102 : Résultat de la coupe BB’

C

A

C’

Figure 100 : Localisation de la coupe AA’ en haut et résultat de la coupe (en bas)

B Figure 103 : Localisation de la coupe CC’ en haut et résultat de la coup (en bas)

La coupe AA’ nous révèle que la perception depuis le village de Spoy n’est pas possible du fait de l’obstacle engendré par la ripisylve de la Tille entre les habitations et le projet.

La coupe BB’ nous permet de voir que la topographie au niveau de la voie ferrée fait obstacle à la perception lointaine du projet depuis Lux. Ici encore, comme pour certains photomontages, on remarque aisément que le relief très plat et homogène de la plaine de la Tille dans laquelle s’inscrit le projet écrase les éléments peu élevés et les rend imperceptibles.

Enfin, la coupe CC’ permet de voir que certaines habitations de Beire-le-Châtel peuvent percevoir de façon très lointaine (plus de 5 km) le parc photovoltaïque. Ceci n’a pas pu être vérifié sur le terrain, du fait que les propriétés sont privées. Aucun édifice public n’est concerné par cette perception.

B’ La présence d’une centrale photovoltaïque au sol n’aura aucune incidence significative négative sur le patrimoine

culturel ou sur le tourisme.

Figure 101 : Localisation de la coupe BB’

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5.4.3. SYNTHESE DES INCIDENCES SUR LE PATRIMOINE CULTUREL ET LE PAYSAGE Le projet aura des incidences : - Nulles en phase chantier et en phase exploitation sur le patrimoine ; - Modérées en phase chantier sur le grand paysage à une échelle locale ; - Fortes en phase exploitation sur l’identité paysagère de l’unité (site industriel en milieu agro-naturel) à une échelle très locale ; - Faibles en phase exploitation sur le grand paysage ; - Fortes en phases chantier sur les visibilités des habitations proches ; - Modérées en phase exploitation sur les visibilités des habitations proches et nulle pour les villages.

Milieu Incidences brutes Phase Contexte initial et niveau d’enjeu concerné Nature Niveau Durée Travaux Le site ne s’inscrit dans aucun périmètre de protection de monument historique ou de site classé ou Possibilité nulle de découverte archéologique fortuite Nul Faible - 6 mois inscrit ; Le territoire communal abrite 2 monuments historiques (calvaire et château) en centre- Contexte bourg ; patrimonial et Aucun impact négatif significatif (projet en dehors de zone sensible d’un Exploitation Le site s’inscrit à proximité immédiate de la Ferme de Dame de Alix, ferme fortifiée où des vestiges Nul - touristique archéologiques sont connus ; toutefois, ce site est une ancienne carrière et d’après la DRAC point de vue du patrimoine) Bourgogne – Franche-Comté, la présence de vestige archéologique est très faiblement possible Le site ne dispose pas d’attrait touristique (ni chemin, ni hébergement). Nul à La présence d’un chantier sera visible (grue, engins) mais il sera perceptible modéré Travaux à une échelle locale et sera temporaire. Par ailleurs, le site est déjà concerné Faible (6 + 3 mois) Le site s’inscrit dans l’unité des Trois rivières (les Tilles, la Venelle et L’Ignon) selon l’atlas des (selon la par une activité agricole avec la présence d’engins. Unité paysages de Côte d’Or ; le site d’étude est une friche agricole au sein d’un territoire plat, homogène localisation) paysagère et ouvert ; à l’échelle du département, le site ne présente pas d’enjeu particulier Le projet n’induira pas de co-visibilités fortes avec des éléments paysagers à Nul à départementale enjeu. En revanche, il constituera un élément industriel au sein d’un tissu Par ailleurs, les voies routières fréquentées proches (RD28, RD959 et RD960) ne disposent pas modéré Durée d’exploitation de la Exploitation agricole et constituera en ce sens un nouvel élément du paysage. d’ouverture sur le site (ripisylve de la Tille et/ou éloignement) (selon la centrale (25 ans) Rappelons toutefois que le site a déjà été concerné par le passé par une localisation) activité économique, avec la présence d’une carrière. La présence d’un chantier sera visible (grue, engins) mais elle sera Travaux Modéré Faible (6 + 3 mois) perceptible à une échelle locale. Le paysage local présente une linéarité douce dans laquelle toute verticalité est nettement visible et Grand Paysage Le projet ne dépassant pas 3,20 m de hauteur (postes électriques), il modifie les perceptions (pylônes, arbres, …) Durée d’exploitation de la Exploitation s’insérera de manière optimale dans le paysage local en respectant les Faible centrale (25 ans) grandes lignes directrices du paysage La présence du chantier sera visible pour les habitations les plus proches, Travaux mais des masques visuels permettent de circonscrire la présence visuelle du Modéré Faible (6 + 3 mois) par cet du chantier. La centrale photovoltaïque au sol sera visible depuis les habitations les plus proches qui la surplomberont. La prégnance du projet dans le paysage visuel Visibilités Les habitations situées à proximité immédiate disposent d’une large vue sur le site ; de même, les de ces habitations sera forte. Pour autant, le respect des lignes directrices Nul à locales usagers de la RD28b, qui traverse le site d’étude, disposent d’une vue proche sur le site de la plaine agricole optimise l’insertion de ce projet dans son environnement modéré Durée d’exploitation de la Exploitation paysager. (selon la centrale (25 ans) De plus, le long de la RD28b, le projet sera « effacé » par l’écrasement de localisation) l’horizontalité de la plaine agricole et ne sera visible qu’à l’approche du site (moins de 100 m)

Tableau 31 : Synthèse des incidences sur le patrimoine et le paysage

Niveau Niveau de Négligeable Très faible Faible Modéré Fort Très fort Nul Positif Faible Modéré Fort Très fort d’enjeu l’incidence

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5.5. SYNTHESE DES INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES, A COURT ET LONG TERME DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

Incidences brutes Phase Milieu concerné Contexte initial et niveau d’enjeu

Nature Niveau Durée Travaux Climat tempéré avec des précipitations surtout au printemps et à l’automne. Envol de poussières lors de la circulation des engins Faible Faible (6 mois) Météorologie Site subissant environ 1 830 h/an d’ensoleillement. Contribution à la réduction des émissions de gaz à effet de serre Positif Durée d’exploitation de Exploitation Indice kéraunique de 24 contre 21 pour la moyenne nationale (orage de grêle fréquent au printemps) Emission de SF6 par les structures électriques de la centrale Faible la centrale (25 ans) Travaux Nivellement simple en surface Faible Faible (6 mois) Le site d’étude occupe une surface de 8 ha au sein de cette plaine agricole et présente une altitude Topographie Durée d’exploitation de Exploitation comprise entre 240 et 250 m NGF. L’inclinaison est légère et globalement orientée sud. Tassement lent du sol du fait de l’implantation d’installations lourdes Faible la centrale (25 ans) Aucun prélèvement ne sera fait, les matériaux proviendront de Travaux Géologie Le site d’étude se compose essentiellement d’alluvions récentes provenant de la Tille Nul - carrières enregistrées Déstabilisation des sols en place du fait de la circulation des engins Travaux lourds Faible Faible (6 mois) Un sondage géotechnique a été réalisé par le BRGM juste à côté du site, révélant la présence de Création d’ornières par les engins Pédologie graviers faiblement argileux. La typologie alluvionnaire reste dominante au niveau du site d’étude. Tassement local des sols lié à la présence de d’installations Durée d’exploitation de Exploitation Milieux lourdes ; Faible physiques la centrale (25 ans) Assèchement très localisé du fait de l’ombrage des structures Masse d’eau karstique profonde (Calcaires jurassiques du Châtillonnais et seuil de Bourgogne entre Pollutions chimiques (huile, gasoil) en continu et accidentelle par les Travaux Modéré Faible/ponctuelle Ourche et Vingeanne) en bon état chimique et quantitatif ; engins Pas de captage d’alimentation en eau potable au droit ou en aval du site d’étude ; Eaux SDAGE Rhône-Méditerranée 2016-2021 ; SAGE de la Tille en cours ; Contrats de rivière Tille et souterraines et Bèze-Albane ; gestion par l’EPTB Saône-Doubs ; nombreux seuils sur la Tille mais peuplement Modification légère des écoulements des eaux météoriques Durée d’exploitation de Exploitation superficielles piscicole intéressant ; pas de cours d’eau directement sur le site qui se partage entre le BV de la Till Faible (à l’ouest) et le BV de la Bèze (à l’est) ; Effet « splash » la centrale (25 ans) Site en zone vulnérable aux Nitrates, en zone sensible à l’eutrophisation et en zone de répartition des eaux (vulnérabilités quantitative et qualitative élevées et prélèvements réglementés) Travaux Les risques sur la commune : sismique (1/5), inondation (atlas des zones inondables de la Tille) et Exposition des équipes du chantier à un risque Faible 6 + 3 mois maximum Risques mouvement de terrain (effondrements de cavités). Ces risques ne concernent pas directement le site majeurs d’étude et n’engendrent aucune réglementation particulière Présence d’équipements électriques en zone potentiellement Exploitation naturels Faible - En revanche, une nappe affleurante est présente sur la partie ouest du site d’étude inondable Contexte Exposition de populations à des nuisances (bruit, vibrations, Travaux Lux est une petite commune rurale (526 hab. en 2014) qui présente les services classiques (poste, Faible - démographique odeurs) boulangerie, café-restaurant, …) ; elle appartient au territoire de la CC des Vallées de la Tille et de et socio- Risque de blessures, électrocution, chute… du fait de l’attirance Exploitation L’Ignon (COVATI), où Is-sur-Tille est le chef-lieu de canton Faible - économique d’une centrale Travaux Le PDEDMA de Côte d’Or a été approuvé le 6 juillet 2012. Production de déchets générés par le chantier Faible - Gestion des Le plan départemental de gestion des déchets du BTP a été approuvé en novembre 2002. Production de déchets lors du remplacement de certains éléments Durée d’exploitation de Exploitation déchets Faible Le site d’étude s’inscrit à environ 12 km de la déchetterie d’Is-sur-Tille ; la collecte est assurée par le défectueux la centrale (25 ans) Syndicat Mixte des Ordures Ménagères d’Is-sur-Tille (SMOM) Aucun SCoT n’est approuvé sur le site d’étude ; la commune de Lux dispose d’un PLU approuvé le Le projet n’est pas compatible avec le PLU de Lux ; Travaux Milieux 25/11/2004 ; d’après ce document, le site d’étude est en zone A (agricole) ; les constructions et Le Maître d’ouvrage a contacté GRT Gaz pour mettre en œuvre les Fort - humains installations nécessaires au service public et d’intérêt général sont autorisées si elles ne mesures qui s’imposent (DICT) Urbanisme et compromettent pas l’activité agricole ; les teintes des bâtiments doivent être proches des teintes servitudes locales (tons neutres si possible) ; Le projet viendra améliorer l’offre d’énergie alternative au nucléaire Durée d’exploitation de Exploitation Positif Deux servitudes d’utilité publique concernent plus ou moins directement le site d’étude : la servitude en produisant de l’énergie verte la centrale (25 ans) liée à la canalisation de gaz, I3 et la servitude relative aux communications téléphoniques et télégraphiques, PT3 (France Télécom) Faible (6 +3 mois de Travaux Gêne à la circulation sur la RD28b Modéré Accessibilité et Le site est facile d’accès (RD28b) tout en étant retiré du réseau structurant (RD959, RD28). chantier total) voies de Aucune gêne : la maintenance et l’entretien s’effectuent à l’aide En revanche, il est séparé par la RD28b et présente donc deux parcelles nécessitant deux entrées Durée d’exploitation de Exploitation communication d’un véhicule léger. En cas de dysfonctionnement, les engins Faible bien identifiées la centrale (25 ans) viendront remplacer les panneaux (équivalent d’un petit chantier)

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Incidences brutes Phase Milieu concerné Contexte initial et niveau d’enjeu

Nature Niveau Durée Gêne aux déplacements des autres activités (CET notamment) ; Travaux Le site est en dehors des tissus urbains ; L’habitation la plus proche est située à 100 m à l’est du site Faible Faible (6 +3 mois) d’étude (Rente de Dame Alix). Des maisons individuelles sont présentes en limite forestière à 300 m Salissures sur la chaussée à l’est du site d’étude Faible gêne avec le CET : les entrées sont bien séparées. Mais entrée en partie commune (sur quelques mètres) avec le chemin de Faible Activités et Le site d’étude s’inscrit sur 3 parcelles aujourd’hui exploitées et déclarées à la PAC en 2014. Une habitations Dame Alix Durée d’exploitation de Exploitation partie du site est en maïs grain et ensilage et l’autre en gels ; Une seule exploitation est concernée Faible à modéré sur l’activité agricole (1,84% de perte du chiffre la centrale (25 ans) (également propriétaire des terrains concernés par le site) et dispose d’un rythme de croisière Faible à d’affaire, aucune destruction d’équipement, mais immobilisation de A noter que l’aérodrome de Til-Châtel est situé à 9 km au nord du site d’étude (non concerné par la modéré servitude de dégagement aéronautique) 8,28 ha) Risques Le site est soumis au risque majeur technologique de transports de matières dangereuses (A31, Augmentation sensible du trafic de PL sur les grands axes avec les Travaux Faible Faible (6 +3 mois) majeurs RD28, RD959 et gazoduc) mais site en dehors des zones réglementées ; le site d’étude est concerné risques d’accident accrus Exploitation technologiques en partie est par la servitude du gazoduc Aucun : la centrale ne constitue pas une industrie à risque Nul - Travaux Sites et sols Aucun site BASOL n’est recensé sur la commune. Le site d’étude a fait l’objet d’un référencement Aucune incidence sur la pollution des sols Nul - Exploitation Milieux pollués BASIAS Aucune incidence sur la pollution des sols Nul - Travaux humains Un Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de l’Etat (PPBE) a été approuvé par l’arrêté Nuisance sonore provenant des engins notamment Faible Faible (6 +3 mois) préfectoral n°388 du 18 juin 2014. Ambiance Nuisance faible liée au fonctionnement des postes de conversion et Durée d’exploitation de Exploitation sonore La RD28b est la source de bruit principal à proximité du site d’étude ; A noter que l’A31 est Faible perceptible également, même si le site s’inscrit en dehors de la bande affectée par le bruit (300 m de de livraison la centrale (25 ans) part et d’autre de l’axe). Le SRCAE de Bourgogne a été approuvé le 26 juin 2012. Les émissions de poussière de la part des engins retomberont Faible (6 mois), surtout Travaux rapidement au sol. On veillera à limiter leur envol à l’aide d’une Faible dans les 3 premiers La qualité de l’air est suivie par l’association Atmosf’Air (stations les plus proches à Dijon, à environ arroseuse mois Qualité de l’air 20 km du site d’étude). Le site est soumis à une qualité de l’air dégradée par la présence de l’A31 et des RD959 et RD28 ; Le projet répond aux exigences du SRCAE en permettant la Exploitation Positif - L’Ambroisie a été recensée sur la commune et l’arrêté du 4 mai 2009 préconise de maintenir des production d’énergies renouvelables couverts végétalisés sur des terrains mis à nu au droit des milieux agricoles Travaux Faisceaux Aucun faisceau hertzien n’est présent au droit même du site d’étude, mais un faisceau est présent au Le projet en phase chantier ou en phase exploitation n’aura aucun Nul - Exploitation hertziens sud. impact négatif sur le réseau Faible (6 mois + 3 mois Travaux Le contexte global d’insertion du site d’étude présente quelques enjeux au niveau de la ripisylve de la Emprunt de surfaces Faible Habitats Tille et des gravières. Mais le site d’étude lui-même, composé de parcelles cultivées, ne présente que de démantèlement) naturels peu d’attrait Faible, Durée d’exploitation de Exploitation Entretien saisonnier de la végétation Aucune zone humide n’a été identifiée au droit du site d’étude voire positif la centrale (25 ans) Faible (6 mois + 3 mois Travaux - Faible de démantèlement) Flore Absence d’espèce patrimoniale Faible, Durée d’exploitation de Exploitation Entretien saisonnier de la végétation Milieux voire positif la centrale (25 ans) naturels Dérangement, destruction potentielle des nichées d’oiseaux, disparition d’habitats, risque de destruction d’habitats et d’individus Nul à fort 12 espèces de lépidoptères, 1 espèce de reptiles, 2 espèces d’amphibiens, 42 espèces d’oiseaux, 3 d’amphibiens, de reptiles et d’insectes, dérangement d’individus Faible (6 mois + 3 mois Travaux selon les espèces de mammifères et 4 espèces de chauves-souris ont été identifiées d’amphibiens, de reptiles et d’insectes. de démantèlement) Faune taxons Les enjeux sont modérés pour les oiseaux, les reptiles et les papillons, faible à fort pour les Destruction de territoire de chasse de chiroptères, destruction amphibiens, faibles pour les autres groupes d’habitats ou d’individus, dérangement Entretien saisonnier de la végétation, risque de destruction Durée d’exploitation de Exploitation Faible à nul d’individus d’amphibiens la centrale (25 ans) Travaux Le site ne s’inscrit dans aucun périmètre de protection de monument historique ou de site classé ou Possibilité nulle de découverte archéologique fortuite Nul 6 mois inscrit ; Le territoire communal abrite 2 monuments historiques (calvaire et château) en centre-bourg ; Contexte patrimonial et Le site s’inscrit à proximité immédiate de la Ferme de Dame de Alix, ferme fortifiée où des vestiges Aucun impact négatif significatif (projet en dehors de zone sensible Exploitation Nul - touristique archéologiques sont connus ; toutefois, ce site est une ancienne carrière et d’après la DRAC d’un point de vue du patrimoine) Bourgogne – Franche-Comté, la présence de vestige archéologique est très faiblement possible Le site ne dispose pas d’attrait touristique (ni chemin, ni hébergement). Patrimoine La présence d’un chantier sera visible (grue, engins) mais il sera Nul à culturel et perceptible à une échelle locale et sera temporaire. Par ailleurs, le modéré Travaux paysage Faible (6 +3 mois) Le site s’inscrit dans l’unité des Trois rivières (les Tilles, la Venelle et L’Ignon) selon l’atlas des site est déjà concerné par une activité agricole avec la présence (selon la Unité paysages de Côte d’Or ; le site d’étude est une friche agricole au sein d’un territoire plat, homogène d’engins. localisation) paysagère et ouvert ; à l’échelle du département, le site ne présente pas d’enjeu particulier Le projet n’induira pas de co-visibilités fortes avec des éléments Nul à départementale paysagers à enjeu. En revanche, il constituera un élément industriel Par ailleurs, les voies routières fréquentées proches (RD28, RD959 et RD960) ne disposent pas modéré Durée d’exploitation de Exploitation au sein d’un tissu agricole et constituera en ce sens un nouvel d’ouverture sur le site (ripisylve de la Tille et/ou éloignement) (selon la la centrale (25 ans) élément du paysage. localisation) Rappelons toutefois que le site a déjà été concerné par le passé par

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une activité économique, avec la présence d’une carrière. La présence d’un chantier sera visible (grue, engins) mais il sera Travaux Modéré Faible (6 +3 mois) perceptible à une échelle locale et sera temporaire. Le paysage local présente une linéarité douce dans laquelle toute verticalité est nettement visible et Grand Paysage Le projet ne dépassant pas 3,20 m de hauteur (postes électriques), modifie les perceptions (pylônes, arbres, …) Durée d’exploitation de Exploitation il s’insérera de manière optimale dans le paysage local en Faible la centrale (25 ans) respectant les grandes lignes directrices du paysage La présence du chantier sera visible pour les habitations les plus Travaux proches, mais des masques visuels permettent de circonscrire la Modéré Faible (6 +3 mois) Patrimoine présence visuelle du par cet du chantier. culturel et paysage La centrale photovoltaïque au sol sera visible depuis les habitations les plus proches qui la surplomberont. La prégnance du projet dans Visibilités Les habitations situées à proximité immédiate disposent d’une large vue sur le site ; de même, les le paysage visuel de ces habitations sera forte. Pour autant, le Nul à locales usagers de la RD28b, qui traverse le site d’étude, disposent d’une vue proche sur le site respect des lignes directrices de la plaine agricole optimise modéré Durée d’exploitation de Exploitation l’insertion de ce projet dans son environnement paysager. (selon la la centrale (25 ans) De plus, le long de la RD28b, le projet sera « effacé » par localisation) l’écrasement de l’horizontalité de la plaine agricole et ne sera visible qu’à l’approche du site (moins de 100 m)

Tableau 32 : Evaluation des incidences brutes du projet

Niveau Négligeable Très faible Faible Modéré Fort Très fort d’enjeu Niveau de Nul Positif Faible Modéré Fort Très fort l’incidence

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5.6. INCIDENCES DU RACCORDEMENT POTENTIEL AU RESEAU

Le raccordement de la centrale photovoltaïque au réseau public est une opération menée par le gestionnaire de réseau (ENEDIS) qui en est le maître d’ouvrage et non la SAS Centrale photovoltaïque de Lux. Le câble souterrain qui relie la centrale photovoltaïque au poste source est la propriété du gestionnaire de réseau. C’est donc le gestionnaire de réseau qui choisit le tracé du raccordement selon des caractéristiques techniques et économiques qui lui sont propres. Par ailleurs, le résultat de la « demande de raccordement », incluant notamment le tracé définitif du raccordement, n’est fourni par ENEDIS qu’une fois le Permis de Construire accordé à la SAS Centrale photovoltaïque de Lux, et ce conformément à la procédure de traitement des demandes de raccordement publiée sur le site Internet d’ENEDIS : « Pour une installation de production, le document administratif requis pour la qualification de la demande de raccordement est spécifique à chaque type d’installation : - Pour les installations soumises à permis de construire : une copie de la décision accordant le permis de construire (notamment pour les installations photovoltaïques au sol, de puissance-crête supérieure à 250 kW, […]. »

La SAS Centrale photovoltaïque de Lux est en mesure de présenter un tracé de raccordement – prévisionnel – et d’en évaluer les incidences. Il convient de préciser que ce tracé n’est pas définitif. Rappelons que le mode opératoire couramment mis en œuvre par ENEDIS consiste à enfouir le câble le long des routes par le plus court chemin entre le poste de livraison de la centrale et le point de raccordement au réseau pour limiter au maximum les incidences sur la faune, la flore et le paysage.

Figure 105 : Raccordement proposé par ENEDIS (01/11/2016)

Figure 104 : Illustration des travaux de raccordement réalisés par ENEDIS (source : EDF EN)

Le tracé du raccordement proposé par ENEDIS en novembre 2016 rejoint le poste source de CHAMPS-REGNAUD sur la ville de Dijon, à environ 20 km au sud-ouest du projet. Bien que les travaux ne concernent que la route et ses abords, il convient de préciser qu’ils s’effectueront au-dessus de 2 cours d’eau sensibles : la Tille et la Norges (et son affluent la Flacière).

Ce raccordement empruntera la RD28b en direction du sud, puis la RD112 jusqu’à Spoy. Là, il s’inscrira sous la RD28, traversera St-Julien pour atteindre Ruffey-lès-Echirey. A la sortie de Ruffey-lès-Echirey, le raccordement empruntera la RD104, puis bifurquera à gauche pour rejoindre le rond-point de la « petite route de Ruffey à Dijon ». Puis, à son arrivée sur Dijon, le raccordement passera sous la RN274 pour atteindre le poste source.

Toutes les voies empruntées existent déjà et aucune emprise sur du milieu agro-naturel n’est envisagée.

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- La base vie des ouvriers du chantier sera implantée sur des terrains, soit publics, soit en accord avec un propriétaire. Des toilettes chimiques seront employées et assainies de sorte à respecter les normes en vigueur ; - le tracé prévisionnel du raccordement est situé le long de l’emprise des routes départementales, les incidences sur le milieu naturel et les ZNIEFF identifiées (ZNIEFF Sablière de Spoy et ZNIEFF Rivière Norges et Aval de la Tille) sont donc négligeables ; - le raccordement suivra les voies de circulation qui elles-mêmes enjambent les cours d’eau par des ponts existants. Le passage par encorbellement (possible, voir photos ci-dessous des ponts franchissant les cours d’eau) sera privilégié pour le passage des câbles, et induira une incidence nulle sur l’enjeu écologique lié aux courts d’eau.

Figure 106 : Vue du tracé du raccordement prévisionnel et des enjeux identifiés sur le plan physique : traversée des cours de la Tille et de la Figure 107 : Pont de la Tille sur la RD112 (source : GoogleStreetView) Norges (source : ENEDIS et Géoportail)

Les incidences prévisibles de ce type de chantier concernent :

- L’envol de poussières lors de la création de la tranchée : ici, les zones sensibles sont situées au droit des cours d’eau traversés : Tille, Norges et Flacière ; - L’effet d’emprise des terres excavées qui seront stockées temporairement le temps d’enfouir les câbles, puis remises en place. Il restera un surplus de volume correspondant à l’emplacement des câbles. Ces terres devront être épandues sur des terrains moyennant un accord avec les propriétaires, ou évacuées en décharge spécialisée (risque de pollution aux hydrocarbures pour les couches sous les routes). Ces emprises temporaires nécessaires aux travaux seront remises en état après la fin du chantier, avec décompactage et replacement de la terre végétale. ; - La gêne à la circulation, bien que moindre mais bien réelle. La durée de ces travaux n’est pas spécifiée mais il convient de préciser que le maître d’œuvre s’assurera de limiter cette gêne le plus possible (concertation avec le Conseil Départemental pour éviter les travaux simultanés sur le réseau viaire impliquant une déviation ou au contraire pour associer ces travaux à ceux de la fibre ou de canalisation d’assainissement par exemple). Un plan de circulation sera adopté au niveau des ponts (alternance a priori) en accord avec le gestionnaire du réseau viaire ; - Les nuisances sonores : ici atténuées par la présence de nuisances en provenance des routes. Le maître d’œuvre veillera à respecter les horaires réglementaires (pas de travaux en période nocturne) ; - Les nuisances visuelles : aucun éclairage ne sera employé ici. Cela permettra de limiter les effets sur la faune. Par ailleurs, le paysage ne sera pas modifié dans la mesure où les câbles seront enfouis et où les travaux ne nécessiteront que 3 engins et ce de manière temporaire ;

Figure 108 : Pont de la Flacière sur la RD28 (source : GoogleStreetView)

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- Un projet de défrichement en lien avec l’exploitation d’une carrière à Diénay (13 km au nord-ouest du projet) du 23/05/2017 : aucun avis n’a été rendu par l’autorité environnementale.

Figure 109 : Pont de la Norges sur la RD28 (source : GoogleStreetView)

Les mesures d’évitement (encorbellement privilégié) et les mesures de réduction (passage du raccordement le long de l’emprise des routes) appliquées par le Maître d’Ouvrage ENEDIS lors des travaux de raccordement limitent l’incidence du tracé prévisionnel sur l’environnement et sur le milieu naturel. Par ailleurs l’incidence du raccordement sur le milieu humain est faible dans la mesure où les travaux de raccordement sont courts dans le temps et localisés.

Au regard des connaissances actuelles du tracé potentiel de raccordement, il n’est pas nécessaire d’appliquer des mesures supplémentaires.

En phase d’exploitation, les câbles étant situés sous terre, le niveau d’incidence sera nul car n’impactant aucun milieu.

On rappellera que le maître d’ouvrage du présent projet ne peut s’engager pour un autre maître d’ouvrage. Les mesures proposées ici n’ont donc qu’une valeur informative ici.

5.7. INCIDENCES CUMULEES

Conformément à l’article R.122-5 du Code de l’Environnement, l’objectif de ce chapitre est d’analyser « [le] cumul des incidences avec d’autres projets existants ou approuvés, en tenant compte le cas échéant des problèmes environnementaux relatifs à l’utilisation des ressources naturelles et des zones revêtant une importance particulière pour l’environnement susceptibles d’être touchées. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact : - ont fait l’objet d’une étude d’incidence environnementale au titre de l’article R.181-14 et d’une enquête publique, - ont fait l’objet d’une évaluation environnementale, au titre du [code de l’environnement] et pour lesquels un avis de l’autorité environnementale a été rendu public. Sont exclus les projets ayant fait l'objet d'un arrêté mentionnant un délai et devenu caduc, ceux dont la décision d'autorisation est devenue caduque, dont l'enquête publique n'est plus valable ainsi que ceux qui ont été officiellement abandonnés par le Figure 110 : Localisation des projets connus (le projet de Diénay est hors champs) maître d'ouvrage ».

5.7.1. PRESENTATION ET LOCALISATION DES PROJETS PRIS EN COMPTE 5.7.2. ANALYSE DES INCIDENCES CUMULEES Il est possible d’évoquer l’absence d’incidence supplémentaire du projet objet du présent dossier sur le paysage incluant la Les projets concernés (inclus dans le périmètre de la zone d’étude élargie) sont : mise en place des éoliennes. Si un projet éolien est potentiellement visible à plusieurs kilomètres autour, et qu’il représente - ZAC de la Vigne du Château à Arcelot : avis rendu le 17 mars 2011. Il s’agit d’une Zone d’Aménagement Concerté une composition nouvelle du paysage lorsqu’il est visible, un parc photovoltaïque n’est a contrario visible qu’à une échelle très nommée « La Vigne du Château » située à sur une surface de 8 ha le long de la RD960. Cette ZAC a une locale. Le projet photovoltaïque de Lux n’ajoute donc pas d’incidence supplémentaire par rapport à un parc éolien. vocation d’habitat et s’inscrit sur des espaces agricoles en entrée nord d’Arcelot ; Sur le plan agricole, par rapport à la ZAC de « La Vigne du Château », nous pouvons évoquer ici le cumul de la perte de - Un parc éolien sur la commune de Bèze (Parc éolien du Mirebellois, porté par EOLE-RES), dont l’avis sur l’étude surface agricole : 8 ha pour la ZAC et 8,18 ha pour le projet objet du présent dossier. Toutefois, comme présenté en état initial, d’impact a été rendu le 30/08/2013. Ce projet, porté par la société EOLE-RES ; il convient de rappeler que les terres des parcelles YH25, YH26, YH27 et AC51 sont issues de remblais suite à une activité de

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carrière et que l’exploitation agricole qui en est faite reste à faible rendement. De plus, l’économie agricole est différente dans les deux cas et ces deux pertes ne peuvent se cumuler. 5.7.3. CONCLUSION Par ailleurs, si la problématique d’identité de l’entrée nord d’Arcelot se pose pour la ZAC, il n’est pas question ici pour la Les effets cumulés générés par l’installation de la ferme photovoltaïque de Lux concernent principalement l’avifaune et les centrale photovoltaïque de Lux d’une notion de marque identitaire paysagère par rapport au bourg de Lux. Ceci étant dû au fait chiroptères. Les incidences les plus importantes se rapportent aux pertes de territoire et aux risques de destruction que le projet photovoltaïque se situe à distance du bourg de Lux. Aussi, l’incidence paysagère et identitaire de la centrale sur d’individus en phase chantier, en l’absence de mesures circonstanciées. le village étant nulle, elle ne s’ajoute pas aux incidences de la ZAC. De la même façon, la gestion des eaux pluviales sur la centrale photovoltaïque au sol de Lux ne posera aucun problème étant Les effets cumulés demeurent très faibles à négligeables et ne nécessitent pas de mesure complémentaire spécifique. donnée la faible imperméabilisation imposée par les bâtiments dénués de toute fondation profonde. Concernant le milieu agricole, aucune cumulation ne peut être faite puisque les économies sont différentes. Pour finir, le projet photovoltaïque de Lux n’engendre aucun défrichement. De ce fait, il n’engendre aucune incidence cumulée avec le défrichement prévu dans le cadre des projets éolien de et la carrière de Diénay. Concernant le volet paysager, aucun cumul ne peut être fait également entre les éoliennes et le parc photovoltaïque, les échelles étant particulièrement différentes.

Aucune incidence cumulée significative n’est donc à attendre ici.

Sur le volet naturel, le projet de la ZAC de « La Vigne du Château » et le projet du parc éolien du Mirebellois ne génèrent à l’évidence aucun effet cumulé avec le projet de parc photovoltaïque à Lux. La distance (6 km au sud pour la ZAC et 8 km à l’est pour le projet éolien) fait qu’aucun effet synergique n’est envisageable.

 Enjeux floristiques : les projets se situent sur un plateau agricole cultivé principalement de manière intensive. Les bords de chemins présentent une végétation relativement banale. Nettement calcicoles à l’origine, leur composition est altérée par les intrants qui leur confèrent une nette tendance nitrophile. La flore messicole est pauvre et peu diversifiée. La présence de l’orchidée Ophrys abeille au niveau du parc éolien présente un enjeu très localement fort.

L’incidence sur la flore patrimoniale est nulle.

 Enjeux avifaunistiques : pour les projets, l’enjeu est décrit comme faible à très localement forte (pour le projet éolien) du fait d’un risque de dérangement durant la période des travaux et de la perte directe d’habitats pour les nicheurs et les hivernants.

Si elles sont de même nature, les incidences propres au projet photovoltaïque de Lux ne sont pas de nature à être cumulatives avec celles du projet de ZAC. Ceci est dû au fait que des mesures seront mises en place pour circonscrire les incidences du présent projet photovoltaïque.

 Enjeux sur les amphibiens, les reptiles et les mammifères terrestres : au vu de l’occupation du sol du plateau agricole (culture intensive), il est manifeste que le projet ne concoure pas à constituer des obstacles migratoires aux amphibiens, reptiles et mammifères terrestres recensés sur l’aire d’étude.

L’incidence cumulée avec le parc photovoltaïque de Lux est jugée très faible à faible en ce qui concerne le cumul d’obstacles.

 Enjeux sur les chiroptères : le peuplement chiroptérologique est jugé d’intérêt faible aux échelles locales et régionales, avec au moins 4 espèces, dont 1 d’intérêt patrimonial, la Barbastelle. Les possibilités de gîte sont faibles. Le niveau de fréquentation du site est considéré comme intéressant dans le contexte d’une zone de plaine. Cependant, seules les structures boisées dispersées sur les sites attirent régulièrement des chauves-souris. Le projet ne sera pas installé dans des boisements.

L’incidence cumulée avec le parc photovoltaïque de Lux est jugée négligeable pour les chiroptères

 Enjeux sur les lépidoptères : le peuplement de lépidoptères est jugé d’intérêt faible à modéré aux échelles locales et régionales avec une seule espèce figurant sur la liste rouge de Bourgogne : l’Azurée des cytises. Avec une occupation largement tourné vers la culture intensive, le risque de perte d’habitats favorable à l’espèce est négligeable.

L’incidence cumulée avec le parc photovoltaïque de Lux est jugée négligeable en ce qui concerne le cumul d’obstacles.

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6. MESURES - Délimitation stricte des emprises du chantier (ME3) Une attention particulière sera portée au stockage du matériel en phase de chantier afin qu’il n’empiète pas sur les surfaces De manière itérative avec les différents experts externes indépendants ayant travaillé sur ce projet – et sur la base de leurs agricoles voisines (maintenues en production). recommandations – la SAS Centrale photovoltaïque de Lux s’engage à mettre en œuvre plusieurs mesures d’évitement et de réduction permettant d’assurer la production d’électricité à partir de l’énergie photovoltaïque tout en limitant au maximum les impacts sur les différentes composantes de l’environnement (milieu physique, naturel, humain, paysages). Mesure Délimitation stricte des emprises du chantier Chacune des mesures environnementales que la SAS Centrale photovoltaïque de Lux mettra en œuvre fera l’objet d’un suivi par des prestataires externes indépendants. Phase Amont des travaux Type de mesure Mesures d’évitement

6.1. MESURES D’EVITEMENT Composante environnementale Ecologie, milieu humain, activités (agriculture) Coût approximatif Inclus dans le coût du projet ESURES D EVITEMENT EN PHASE TRAVAUX Effets attendus de la mesure à l’égard des Limiter toute emprise supplémentaire sur des milieux agro-naturels 6.1.1. M ’ impacts - Choix du site d’implantation (ME1) Modalité de suivi de la mesure Mise en place d’un cahier des doléances en Mairie Réflexion dans le choix du site d’implantation : en dehors de toute zone à enjeu fort. Bilan du nombre des doléances à la fin du chantier et constat Modalité de suivi des effets de la mesure Mesure Choix du site avant/après de l’état des terrains

Phase Amont des travaux

Type de mesure Choix techniques et mesures d’évitement - Mesures écologiques (ME4)

Composante environnementale Ecologie, milieu humain Les mesures d'évitement ont été appliquées dès le stade de conception du projet et suite au retour des inventaires Coût approximatif Inclus dans le coût du projet écologiques.

Effets attendus de la mesure à l’égard des Choix d’un site anthropisé. Evitement d’une zone à enjeux pour les Les enjeux au sein des aires d’étude immédiate et rapprochée ont été quantifiés en 2 niveaux en fonction des habitats naturels impacts habitats, la faune et la flore. considérés. Ils sont forts au niveau des zones humides (sablières). Ils sont faibles dans les prairies temporaires, les haies et les cultures. Modalité de suivi de la mesure - Après finalisation des inventaires et identification des secteurs à enjeux, certaines de ces zones ont pu être évitées. Les Modalité de suivi des effets de la mesure - secteurs à enjeux forts comme toutes les zones humides (anciennes sablières) ont été soigneusement évitées par le projet.

D’autres secteurs présentant un faible enjeu pour la biodiversité comme les parcelles de grandes cultures et les prairies - Mesures de sécurité en phase chantier (ME2) temporaires ont par contre été privilégiés.

Avant le commencement des travaux, un Plan de Sécurité et de Santé sera élaboré. Il déterminera toutes les activités du chantier, ainsi que les risques potentiels, et ce afin d’éviter l’apparition d’accidents et d’incidents durant la durée d’exécution 6.1.2. MESURES D’EVITEMENT EN PHASE EXPLOITATION des travaux ainsi que les accidents pour les personnes étrangères au chantier. De plus, une veille météorologique sera assurée pour permettre d’éviter des problématiques liées à l’envasement des engins de chantier par exemple (en cas de fortes - Mesures de sécurité en phase exploitation (ME5) pluies, des ornières peuvent se créer et rendre délicate la manœuvre des engins). Dans le but d’éviter tout incident notable et pour protéger les populations, l’installation sera ceinturée par une clôture de 2 mètres de hauteur. Le projet sera conforme aux normes de sécurité en vigueur (ouvriers de chantier, agents d’entretien du site, Mesure Sécurité …). Des panneaux d’avertissement concernant l’interdiction d’entrer sur le site d’implantation seront posés au droit de chaque accès. Phase Travaux Les appareils électriques (transformateurs et onduleurs) seront disposés dans des locaux techniques fermés et verrouillés, de Type de mesure Choix techniques et mesures d’évitement même que le poste de livraison. Tous les réseaux électriques externes seront enterrés et protégés par un grillage d’avertissement permettant de ne pas endommager les canalisations électriques. Les réseaux sortant de chacun des Composante environnementale Milieu humain panneaux seront gainés. De la même manière, le raccordement au réseau public se fera par une ligne enterrée. Coût approximatif Inclus dans le coût du projet La centrale photovoltaïque sera entretenue de façon régulière afin de limiter l’embroussaillement, et donc le risque d’incendie Effets attendus de la mesure à l’égard des Réduction des risques possibles sur le personnel de chantier (Cf. paragraphe suivant). impacts Mesure Sécurité – clôture Modalité de suivi de la mesure Cette mesure sera suivie lors du suivi environnemental du chantier Phase Exploitation Modalité de suivi des effets de la mesure Bilan à la fin du chantier Type de mesure Choix techniques et mesures d’évitement Composante environnementale Milieu humain (risques, santé) Coût approximatif Inclus dans le coût du projet

Effets attendus de la mesure à l’égard des Prévenir et réduire au maximum les risques d’accident

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impacts - Excaver les terres polluées au niveau de la surface concernée et les confiner.

Un recueil des accidents sera tenu. L’entretien et la maintenance se Modalité de suivi de la mesure A noter que tous les évènements polluants seront consignés dans un registre pour permettre un bilan environnemental en fin fera régulièrement de chantier. Les quantités mises en jeu restent faibles (les produits polluants ne proviendront que des réservoirs en Modalité de suivi des effets de la mesure - hydrocarbures des engins qui seront peu nombreux) et les moyens présents sur le site (kits anti-pollution dans chaque engin et proximité des axes routiers et d’autres entreprises favorables à une intervention extérieure rapide si besoin), tant en matériel qu’en personnel, permettront de minimiser les effets d’un accident. Des sensibilisations régulières seront réalisées auprès des - Mesures paysagères (ME6) entreprises intervenant sur le chantier. La non-destruction de la haie paysagère le long du chemin de Dame Alix (au nord du site d’étude, partie Est) permettra une meilleure insertion paysagère du projet. Elle viendra appuyer la teinte vert mousse du poste de livraison. Le tout sera souligné Mesure Gestion des pollutions accidentelles et sensibilisation par la teinte gris clair (blanc cassé) du poste de conversion, rappelant la couleur majoritaire de la roche locale (calcaire). Phase Travaux

Mesure Paysage Type de mesure Réduction

Phase Exploitation Composante environnementale Tous les milieux

Type de mesure Choix techniques et mesures d’évitement Coût approximatif Inclus dans le coût du projet

Composante environnementale Paysage Effets attendus de la mesure à l’égard des Réduction du risque de pollution accidentelle Coût approximatif Inclus dans le coût du projet impacts Le suivi environnemental de chantier permettra de suivre cette Effets attendus de la mesure à l’égard des Optimiser l’insertion paysagère du projet Modalité de suivi de la mesure impacts mesure.

Un suivi de l’évolution de la dégradation des éléments colorés sera Modalité de suivi des effets de la mesure Relevés des incidents en fin de chantier. Modalité de suivi de la mesure réalisé et un entretien sera effectué pendant les 25 années de durée d’exploitation - Limiter l’envol des poussières (MR2) Modalité de suivi des effets de la mesure - A toutes fins utiles, et compte tenu du fait que la plaine est particulièrement sensible aux envols de poussières, il conviendra de prévoir le passage, au besoin, d’une arroseuse en phase chantier. Il est possible d’utiliser à la place un brumisateur, tout - Mesures agricoles (ME7) aussi efficace qu’une tonne à eau et plus économe. Ceci sera notamment utile en période sèche et venteuse.

La part des surfaces prélevées est importante mais ces surfaces offrent des volumes de production faibles au regard de leur superficie. Ainsi, au regard de la perte de production, le projet évite les zones à plus fort rendement. Mesure Limiter l’envol des poussières Phase Travaux Mesure Agriculture Type de mesure Réduction

Phase Exploitation Composante environnementale Tous les milieux

Type de mesure Choix techniques et mesures d’évitement Coût approximatif Inclus dans le coût du projet

Composante environnementale Activité agricole Effets attendus de la mesure à l’égard des Réduction du risque d’envol des poussières impacts Coût approximatif Inclus dans le coût du projet Le suivi environnemental de chantier permettra de suivre cette Effets attendus de la mesure à l’égard des Evitement des secteurs à fort rendement Modalité de suivi de la mesure mesure. impacts Vérification visuelle de la présence/absence de poussière sur les Modalité de suivi de la mesure - Modalité de suivi des effets de la mesure routes adjacentes au projet (salissures) Modalité de suivi des effets de la mesure -

- Organiser le chantier dans les horaires réglementaires (MR3) 6.2. MESURES DE REDUCTION Il s’agira ici, compte tenu de la proximité d’habitations, de prévoir le déroulement du chantier dans les horaires conventionnels. Ici, l’activité du CET proche, c’est-à-dire les nuisances sonores occasionnées par les allers et venues des camions, s’établit entre 7h30-12h et 13h30-18h30. On veillera à travailler dans ces créneaux horaires pour limiter la plage de nuisances sonores 6.2.1. MESURES DE REDUCTION EN PHASE TRAVAUX pour les habitants.

- Gestion des pollutions accidentelles (MR1) On veillera également à stationner les engins le plus loin possible des premières habitations. En effet, le projet étant composé Dans l’éventualité d’une pollution accidentelle, par déversement d’hydrocarbures par exemple, les mesures de protection de 2 zones, une à l’est et l’autre à l’ouest de la RD28b, et comme les habitations sont toutes situées à l’est, il sera aisé de stationner les engins au plus près de la voirie, si possible côté ouest. suivantes devront être appliquées :

- Récupérer avant infiltration ou ruissellement le maximum de produit déversé.

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Mesure Organiser le chantier dans les horaires conventionnels Coût approximatif Inclus dans le coût du projet

Phase Travaux Effets attendus de la mesure à l’égard des Réduire les incidences sur les cycles biologiques des espèces impacts nicheuses au sein du système cultural Type de mesure Réduction Le suivi environnemental de chantier permettra de suivre cette Composante environnementale Milieu humain (nuisances) Modalité de suivi de la mesure mesure. Coût approximatif Inclus dans le coût du projet Modalité de suivi des effets de la mesure Rapports réguliers de l’expert environnement Effets attendus de la mesure à l’égard des Réduction des populations aux nuisances sonores et vibratoires impacts - Comblement des ornières (MR6) Le suivi environnemental de chantier permettra de suivre cette Modalité de suivi de la mesure mesure. Lors de la réalisation des travaux, il ne sera pas laissé d'ornières qui pourraient être attractives pour les Batraciens (l’Alyte Vérification visuelle de la présence/absence de travaux en dehors accoucheur, le Pélodyte ponctué et le Crapaud calamite sont des espèces pionnières qui peuvent se reproduire dans des Modalité de suivi des effets de la mesure des plages réglementaires et cahier de doléance en Mairie ornières et qui sont présents au sein de l’aire d’étude éloignée) et constituer par la suite des pièges (reproduction de batraciens dans ces ornières mais risque de passage des engins entrainant une mortalité).

- Gestion des déchets (MR4) Mesure Comblement des ornières

Comme tout chantier, la construction du parc photovoltaïque au sol de Lux générera des déchets de différents types. On Phase Travaux rappellera que des normes et une réglementation précise existe par rapport au tri et à la collecte de ces déchets. Type de mesure Réduction Des bennes séparant les ferrailles, bois/cartons et plastiques devront être mises en place sur le chantier. Ces bennes devront Composante environnementale Milieu naturel être enfermées dans l’enceinte du chantier pour éviter tout vol ou dépôt illégal. Les déchets électriques seront disposés dans un récipient en vue d’une évacuation en déchetterie (D3E). Coût approximatif Inclus dans le coût du projet

Effets attendus de la mesure à l’égard des Réduire l’attractivité du chantier pour limiter le risque de destruction impacts d’individus Mesure Gestion des déchets Le suivi environnemental de chantier permettra de suivre cette Phase Travaux Modalité de suivi de la mesure mesure. Type de mesure Réduction Modalité de suivi des effets de la mesure Rapports réguliers de l’expert environnement Composante environnementale Tous les milieux

Coût approximatif Inclus dans le coût du projet - Barrière anti-batracien (MR7) Effets attendus de la mesure à l’égard des Respect de la réglementation et des normes en vigueur impacts Afin de limiter l’accès de la zone de travaux aux batraciens, une barrière anti-batracien sera mise en place autour de la clôture qui entoure le parc photovoltaïque. Celle-ci permettra de limiter l’accès aux batraciens à la zone d’emprise du projet. Le suivi environnemental de chantier permettra de suivre cette Modalité de suivi de la mesure mesure.

Modalité de suivi des effets de la mesure -

- Mesure écologique : réalisation des travaux aux périodes favorables (MR5)

Cette mesure consiste à éviter que les travaux ne démarrent au moment de la reproduction des espèces liées aux systèmes de cultures : début mars à mi-juillet pour les oiseaux des milieux ouverts (Alouette des champs, Bergeronnette grise, Linotte mélodieuse, Pie-grièche écorcheur, …). Les milieux de cultures ne représentant pas un habitat de reproduction ou d’hivernage pour les amphibiens, ils ne sont pas concernés ici (des mesures relatives aux amphibiens sont définies ci-après).

Les travaux devront donc commencer après la mi-juillet et avant la mi-février (pas de risque de destruction de nichée, pas d'installation d'espèces nicheuses sur les secteurs concernés par les travaux) et se dérouler sans interruption après le démarrage. Ceci afin de dissuader d’éventuels couples nicheurs de s’installer au sein des emprises du chantier, et d’être dérangés, voire détruits, en cas de redémarrage du chantier. Si toutefois le chantier devait être interrompu durant la période de nidification, le passage et l’avis d’un expert écologue indépendant seront prévus avant le redémarrage du chantier. Barrière anti batracien (source photo AGROSTEL)

Mesure Choix de la date de démarrage des travaux Il s’agit d’installer un filet à maille fine d’environ 50 cm de hauteur sur une longueur déterminée. Elle doit être tendue et enterrée à sa base dans le sol. Le long de ce filet sont insérés des seaux enterrés également, tous les 20 m. En migration, les Phase Travaux amphibiens sont stoppés par le filet qu’ils longent pour chercher un passage. Ils finissent en général par tomber au fond du Type de mesure Réduction seau. Les seaux contenant des individus sont ensuite vidés une à deux fois par jour (tôt le matin et le soir) dans la sablière, lieu de reproduction des amphibiens. Composante environnementale Milieu naturel

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La barrière piège est mise en place juste avant la période de migration (mi-février) et retirée lorsque celle-ci se termine mi- - Surveillance de la grande faune (MR8) avril). Une sensibilisation au personnel intervenant sur le chantier sera également effectuée : reconnaissance des espèces, délimitation des zones de recueil et des zones de relâche, préservation des zones en-dehors des emprises du chantier. Pour des raisons de sécurité, l’ensemble du parc sera clôturé en deux entités. Lors de la fermeture définitive de chacune des entités, un contrôle sera réalisé par l’expert écologue pour s’assurer qu’aucun grand mammifère n’est enfermé dans le parc. En complément des coûts relatifs à la mise en place de la clôture, la mesure comprend également le relèvement journalier des seaux et la vérification de l’état des filets tous les 15 jours. Mesure Surveillance de la grande faune

Phase Travaux

Type de mesure Réduction

Composante environnementale Milieu naturel

Inclus dans le coût de la mesure relative au suivi environnemental du Coût approximatif chantier

Effets attendus de la mesure à l’égard des Réduire l’attractivité du chantier pour limiter le risque de destruction impacts d’individus

Le suivi environnemental de chantier permettra de suivre cette Modalité de suivi de la mesure mesure.

Modalité de suivi des effets de la mesure Rapports réguliers de l’expert environnement

- Adaptation des modalités de gestion et d’entretien du parc (MR9)

Afin de réduire l’incidence de l'entretien de la végétation au sein des îlots, la fauche sera réalisée uniquement lorsque cela est indispensable au bon fonctionnement de la centrale photovoltaïque, et a minima le plus tardivement possible soit fin d'été/début d'automne (fauche tardive). Au besoin, une fauche complémentaire peut être réalisée en hiver et avant le mois de février.

Ceci permettra à la végétation de réaliser l'ensemble de son cycle biologique (montée à graine) et réduira le risque de destruction de la petite faune.

Figure 111 : Vue en coupe d’une barrière piège (sources : Hyla63 et CAEI) Par ailleurs, la fauche sera réalisée de manière différenciée : elle sera effectuée périodiquement (mais tardivement) sur une bande d’un mètre de large environ au pied des structures et en bordure des pistes, clôtures et postes électriques, afin d’éviter les ombres et les risques d’incendie, mais ne sera qu’occasionnelle sur le reste de la centrale (sous les structures par exemple). Ceci sera matérialisé dans un plan de gestion que l’exploitant mettra en place dès la mise en service et suivra tout Mesure Barrière anti-batraciens et sensibilisation au long de l’exploitation. Ce plan de gestion sera transmis de façon contractuelle aux entreprises intervenant pour la fauche et Phase Travaux l’entretien de la centrale. Il peut être adapté annuellement pour tenir compte d’éventuelles contraintes locales (comme l’apparition d’espèces envahissantes par exemple). Type de mesure Réduction

Composante environnementale Milieu naturel

Coût approximatif 20 000 € HT

Effets attendus de la mesure à l’égard des Réduire l’attractivité du chantier pour limiter le risque de destruction impacts d’individus

Le suivi environnemental de chantier permettra de suivre cette Modalité de suivi de la mesure mesure.

Modalité de suivi des effets de la mesure Rapports réguliers de l’expert environnement

Figure 112 : Illustration de la fauche tardive et différenciée sur la centrale photovoltaïque de Narbonne (Aude – Source : EDF Energies

Nouvelles)

Cette fauche tardive et différenciée est mise en place sur toutes les centrales photovoltaïques d’EDF Energies Nouvelles en France, et présente de bons résultats écologiques : la végétation spontanée qui se développe est variée, et permet la recolonisation du site par les insectes et les insectivores, y compris des espèces rares. Des suivis écologiques permettent de les repérer et d’adapter les plans de gestion pour assurer leur pérennité.

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Mesure Adaptation des modalités de gestion et d’entretien du parc

Phase Travaux

Type de mesure Réduction

Composante environnementale Milieu naturel

Coût approximatif Inclus dans le coût du projet

Effets attendus de la mesure à l’égard des Optimiser l’attractivité du site pour la faune locale impacts

Un suivi post-mise en service pourra permettre de vérifier de la bonne Modalité de suivi de la mesure attractivité du projet pour la faune

Modalité de suivi des effets de la mesure -

- Respect de l’emprise du chantier (MR10)

Afin d’éviter que les engins de chantier ne roulent sur les parcelles voisines, l’emprise du chantier sera clairement délimitée par la clôture qui sera posée dès le démarrage.

Par ailleurs, les zones présentant un enjeu modéré à fort localement (gravières de Spoy), seront matérialisées par un balisage écologique, mis en place par l’expert écologue qui suivra le chantier, dès le démarrage également. L’expert aura pour mission de vérifier la bonne efficacité de ce balisage (état, visibilité, sensibilisation, etc.).

Mesure Respect de l’emprise du chantier

Phase Travaux

Type de mesure Réduction

Composante environnementale Milieu naturel

Coût approximatif Inclus dans le coût du projet

Effets attendus de la mesure à l’égard des Limiter toute emprise supplémentaire sur des milieux sensibles impacts

Le suivi environnemental de chantier permettra de suivre cette Modalité de suivi de la mesure mesure.

Modalité de suivi des effets de la mesure -

6.2.2. MESURES DE REDUCTION EN PHASE EXPLOITATION Figure 113 : Modélisation de l’ombre projetée (en blanc) des panneaux sur les champs alentour (source : EDF EN) ; en haut, côté est, en bas, - Mesure agricole (MR11) côté ouest

Si l’existence d’ombrage par les panneaux photovoltaïques est confirmée, il conviendra de respecter une distance suffisante avec les parcelles voisines pour réduire l’impact éventuel sur les rendements. Mesure Retrait des installations par rapport aux autres cultures

A priori, le projet actuel n’a pas d’incidences notables sur la culture voisine puisque l’ombre portée maximale calculée le 21/12 Phase Exploitation (après la période germinative) dépasse peu sur la parcelle. Cette distance réduit au fur et à mesure de l’année et ne devrait pas impacter ni la croissance végétative, ni la floraison (fin avril). Cela est notamment permis grâce à la présence d’une piste Type de mesure Réduction / choix techniques périphérique (5 mètres de large) qui éloigne les premières structures photovoltaïques des parcelles voisines. Composante environnementale Faune/flore et agriculture)

La Figure 113 est une modélisation de l’ombrage portée au sol des panneaux du projet de Lux. Il s’agit d’une vue estimée le 21 Coût approximatif Inclus dans le coût du projet décembre à 8h. Les pointes des triangles figurent la distance de l’ombre portée au sol. Effets attendus de la mesure à l’égard des Mise en œuvre de pistes périphériques permettant de disposer les impacts panneaux en retrait par rapport aux cultures

Modalité de suivi de la mesure Suivi via les exploitants

Modalité de suivi des effets de la mesure -

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- Mesure urbanistique (MR12)

Le projet de centrale photovoltaïque au sol du Lux n’est actuellement pas compatible avec le document d’urbanisme de la commune. Aussi, il est procédé, en instruction conjointe à la demande de permis de construire, à une mise en compatibilité du PLU de Lux par le biais d’une déclaration de projet (via la création d’une zone A-pv permettant la construction de centrales photovoltaïques au sol). Suite à cette mise en compatibilité, le projet sera compatible avec le document d’urbanisme de Lux.

Mesure Mise en compatibilité du PLU de Lux

Phase Permis de construire

Type de mesure Réduction

Composante environnementale Urbanisme

Coût approximatif Porté par la commune de Lux

Effets attendus de la mesure à l’égard des impacts Permettre la compatibilité du projet avec le PLU de Lux

Modalité de suivi de la mesure -

Modalité de suivi des effets de la mesure -

- Mesure Paysagère (MR13)

Afin d’optimiser l’insertion paysagère du projet, il est proposé de créer un premier plan paysager au niveau du portail donnant sur la RD28b. Le projet se trouve ainsi au second plan, la vue du parc est moins frontale.

La mise en scène d’arbres comme points de repère de part et d’autre du portail permet d’attirer l’œil et de le détourner des structures massives du projet (bâtiment, citerne).

Mesure Plantation d’arbres

Phase Exploitation

Type de mesure Réduction

Composante environnementale Paysage

Coût approximatif 2 000 € HT

Effets attendus de la mesure à l’égard des Optimiser l’insertion paysagère du projet impacts

Modalité de suivi de la mesure Entretien

Modalité de suivi des effets de la mesure -

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6.2.3. EVALUATION DES INCIDENCES RESIDUELLES

Niveau de Incidences brutes Mesures d’Evitement (E) ou Phase Milieu concerné Contexte initial et niveau d’enjeu Objectif de la mesure l’incidence Réduction (R) résiduelle Nature Niveau Durée Limiter les risques (forte ME2 : Veille météorologique précipitation notamment) Envol de poussières lors de la circulation des MR2 : Passage d’une arroseuse ou Travaux Faible Faible (6 mois) Limiter l’envol de Très faible engins emploi d’un brumisateur lors Climat tempéré avec des précipitations poussières au-delà de la d’évènements secs prolongés surtout au printemps et à l’automne. zone de chantier Site subissant environ 1 830 h/an Contribution à la réduction des émissions de Météorologie d’ensoleillement. Positif - - Positif gaz à effet de serre Indice kéraunique de 24 contre 21 pour Durée MR3 : Circulation restreinte à la moyenne nationale (orage de grêle d’exploitation de Exploitation l’intérieur de la plateforme pour éviter Limiter la pollution fréquent au printemps) Emission de SF par les structures électriques la centrale (25 6 Faible toute fragilisation des talus atmosphérique par le SF Très faible de la centrale ans) 6 ME3 : Délimitation physique du et l’ozone chantier Limiter la destructuration Travaux Nivellement simple en surface Faible Faible (6 mois) - Faible Le site d’étude occupe une surface de des sols 8 ha au sein de cette plaine agricole et Topographie présente une altitude comprise entre Durée Tassement lent du sol du fait de l’implantation d’exploitation de Exploitation 240 et 250 m NGF. L’inclinaison est Faible - - Faible légère et globalement orientée sud. de certaines installations lourdes la centrale (25 ans) Le site d’étude se compose Aucun prélèvement ne sera fait, les matériaux Travaux Géologie essentiellement d’alluvions récentes Nul - - - Nul proviendront de carrières enregistrées provenant de la Tille Déstabilisation des sols en place du fait de la ME3 : Eviter le stationnement des Limiter le risque de Travaux Un sondage géotechnique a été réalisé circulation des engins lourds Faible Faible (6 mois) engins sur des parties de terrain déjà Très faible création d’ornière par le BRGM juste à côté du site, Création d’ornières par les engins affectées Milieux révélant la présence de graviers Pédologie physiques faiblement argileux. La typologie Tassement local des sols du fait de la Durée présence d’installations lourdes ; d’exploitation de Exploitation alluvionnaire reste dominante au Faible - - Très faible niveau du site d’étude. Assèchement très localisé du fait de l’ombrage la centrale (25 morcelé des structures ans)

Masse d’eau karstique profonde Dans l’éventualité d’une pollution (Calcaires jurassiques du Châtillonnais accidentelle, par déversement et seuil de Bourgogne entre Ourche et d’hydrocarbures par exemple, les Vingeanne) en bon état chimique et mesures de protection suivantes quantitatif ; devront être appliquées : Pas de captage d’alimentation en eau potable au droit ou en aval du site MR1 : Récupérer avant infiltration ou d’étude ; ruissellement le maximum de produit Pollutions chimiques (huile, gasoil) en continu Limiter les pollutions de la Travaux SDAGE Rhône-Méditerranée 2016- Modéré Faible/ponctuelle déversé. Faible et accidentelle par les engins MR1 : Excaver les terres polluées au nappe affleurante Eaux 2021 ; SAGE de la Tille en cours ; souterraines et Contrats de rivière Tille et Bèze- niveau de la surface concernée et superficielles Albane ; gestion par l’EPTB Saône- les confiner. Doubs ; nombreux seuils sur la Tille mais peuplement piscicole intéressant ; Les quantités mises en jeu restent pas de cours d’eau directement sur le faibles et les moyens présents sur le site qui se partage entre le BV de la Till site, tant en matériel qu’en personnel, (à l’ouest) et le BV de la Bèze (à l’est) ; permettront de minimiser les effets Site en zone vulnérable aux Nitrates, d’un accident. en zone sensible à l’eutrophisation et Modification légère des écoulements des eaux Durée en zone de répartition des eaux météoriques d’exploitation de Exploitation Très faible - - Très faible (vulnérabilités quantitative et qualitative Effet « splash » évité par l’écartement des la centrale (25 élevées et prélèvements réglementés) structures ans)

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Le site d’étude est soumis aux risques Exposition des équipes du chantier à un risque Garantir la sécurité des Travaux Faible 6 mois maximum ME2 : Veille météorologique Nul majeurs naturels : séisme (très faible), potentiel employés du chantier inondation de la Tille (hors AZI, pas de PPR) et mouvement de terrain Présence d’équipements électriques à la (effondrement de cavités, érosion de même cote que l’atlas des zones inondables Risques Milieux berges) ; associées à la Tille, mais site en dehors Durée majeurs Aucune mesure particulière. Le projet physiques Le site s’inscrit en dehors de l’AZI ; Aucune modification de l’occurrence des d’exploitation de Veiller à garantir une Exploitation naturels Faible intègre déjà une citerne en vue de la Faible aucune cavité ne concerne le site risques et aucune modification de l’exposition la centrale (25 bonne lutte incendie lutte incendie d’étude qui est soumis à un aléa des populations à ces risques ans) retrait/gonflement d’argiles faible ; le Introduction d’un risque incendie dans un site est soumis à un aléa faible à très paysage totalement agraire et non exposé élevé pour les remontées de nappe MR3 : Respecter les horaires d’activité de la déchetterie (7h30- Exposition de populations à des nuisances Limiter les nuisances Travaux Faible - 12/12h-18h30) Très faible Lux est une petite commune rurale (bruit, vibrations, odeurs) sonores MR3 : Stationner les engins le plus (526 hab. en 2014) qui présente les loin possible des habitations Contexte services classiques (poste, Aucune mesure particulière, le projet démographique boulangerie, café-restaurant, …) ; elle intègre déjà la constitution d’une et socio- appartient au territoire de la CC des clôture de sécurité empêchant le économique Vallées de la Tille et de L’Ignon Limiter l’exposition du Risque de blessures, électrocution, chute… du public de s’introduire dans l’enceinte Exploitation (COVATI), où Is-sur-Tille est le chef- Faible - public au danger Faible fait de l’attirance d’une centrale du parc. lieu de canton d’électrocution Le poste de livraison sera cependant en dehors du site mais fermé en permanence Le PDEDMA de Côte d’Or a été MR4 : Collecte et tri au fur et à mesure sur le chantier puis Travaux approuvé le 6 juillet 2012. Production de déchets générés par le chantier Faible - Très faible évacuation complète à la fin du Le plan départemental de gestion des chantier déchets du BTP a été approuvé en Gestion des novembre 2002. Respecter les normes et la déchets Durée réglementation en vigueur Le site d’étude s’inscrit à environ 12 km MR4 : Tout élément défectueux et Production de déchets lors du remplacement d’exploitation de Exploitation de la déchetterie d’Is-sur-Tille ; la Faible remplacé sera évacué en déchetterie Très faible de certains éléments défectueux la centrale (25 collecte est assurée par le Syndicat pour être traité en filière agréée Mixte des Ordures Ménagères d’Is-sur- ans) Tille (SMOM) Aucun SCoT n’est approuvé sur le site MR13 : Mise en compatibilité du PLU Milieux Le projet n’est pas compatible avec le PLU du - d’étude ; la commune de Lux dispose Fort - de Lux par le biais d’une déclaration - Nul humains Lux en vigueur d’un PLU approuvé le 25/11/2004 ; de projet d’après ce document, le site d’étude Durée du chantier de est en zone A (agricole) ; les Le Maître d’ouvrage a contacté GRT Gaz pour MSt-1 : Sensibilisation des ouvriers construction et Travaux constructions et installations mettre en œuvre les mesures qui s’imposent Faible du chantier à l’exposition au danger Faible démantèlement nécessaires au service public et (DICT) lié à la canalisation de gaz d’intérêt général sont autorisées si elles (6 mois, puis 3 ne compromettent pas l’activité mois) Urbanisme et agricole ; les teintes des bâtiments servitudes doivent être proches des teintes locales (tons neutres si possible) ; Durée Deux servitudes d’utilité publique Le projet viendra améliorer l’offre d’énergie d’exploitation de Exploitation concernent plus ou moins directement alternative au nucléaire en produisant de Positif - - Positif la centrale (25 le site d’étude : la servitude liée à la l’énergie verte canalisation de gaz, I3 et la servitude ans) relative aux communications téléphoniques et télégraphiques, PT3 (France Télécom) Faible (6 + 3 MR3 : Signalisation adaptée et plan Le site est facile d’accès (RD28b) tout Limiter les risques Travaux Gêne à la circulation sur la RD28b Modéré mois de chantier de circulation pour bien identifier les Faible en étant retiré du réseau structurant d’accident et la gêne total) flux (CET, habitations, projet) Accessibilité et (RD959, RD28). Aucune gêne : la maintenance et l’entretien voies de Durée En revanche, il est séparé par la s’effectuent à l’aide d’un véhicule léger. En cas communication d’exploitation de Faible Exploitation RD28b et présente donc deux parcelles de dysfonctionnement, les engins viendront Faible - - la centrale (25 (ponctuel) nécessitant deux entrées bien remplacer les panneaux (équivalent d’un petit ans) identifiées chantier) Travaux Milieux Activités et Le site est en dehors des tissus Gêne aux déplacements des autres activités Faible Faible (6 + 3 Limiter les risques de gêne Très faible

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humains habitations urbains ; L’habitation la plus proche est (CET notamment) ; mois) MR3 : disposition de panneaux et/ou d’accident située à 100 m à l’est du site d’étude Salissures sur la chaussée permettant de bien identifier les flux (Rente de Dame Alix). Des maisons individuelles sont présentes en limite MR4 : nettoyage régulier de la forestière à 300 m à l’est du site chaussée (chaque fin de semaine) Faible à modéré sur l’activité agricole (1,84% ME3 : Stockage des matériaux sur le d’étude Faible à de perte du chiffre d’affaire, aucune destruction chantier et non sur les parcelles Très faible Le site d’étude s’inscrit sur 3 parcelles modéré aujourd’hui exploitées et déclarées à la d’équipement, mais immobilisation de 8,28 ha) voisines PAC en 2014. Une partie du site est en maïs grain et ensilage et l’autre en Durée gels ; Une seule exploitation est d’exploitation de Exploitation concernée (également propriétaire des Faible gêne avec le CET : les entrées sont MR3 : disposition de signalisations et la centrale (25 terrains concernés par le site) et bien séparées. Mais entrée en partie commune stationnement des engins Faible ans) Très faible dispose d’un rythme de croisière (sur quelques mètres) avec le chemin de nécessaires à la maintenance à A noter que l’aérodrome de Til-Châtel Dame Alix l’intérieur du parc est situé à 9 km au nord du site d’étude (non concerné par la servitude de dégagement aéronautique) Le site est soumis au risque majeur Augmentation sensible du trafic de PL sur les Faible (6 + 3 Travaux Faible - - Faible technologique de transports de grands axes avec les risques d’accident accrus mois) Risques matières dangereuses (A31, RD28, majeurs RD959 et gazoduc) mais site en dehors Aucun : la centrale ne constitue pas une Exploitation technologiques des zones réglementées ; le site Nul - - - Nul industrie à risque d’étude est concerné en partie est par la servitude du gazoduc Travaux Aucun site BASOL n’est recensé sur la Aucune incidence sur la pollution des sols Nul - - - Nul Sites et sols commune. Le site d’étude a fait l’objet Exploitation pollués Aucune incidence sur la pollution des sols Nul - - - Nul d’un référencement BASIAS Nuisance sonore provenant des engins Faible (6 + 3 Travaux Un Plan de Prévention du Bruit dans Faible - - Faible l’Environnement de l’Etat (PPBE) a été notamment mois) approuvé par l’arrêté préfectoral n°388 du 18 juin 2014. Ambiance La RD28b est la source de bruit Durée sonore Nuisance faible liée au fonctionnement des d’exploitation de Exploitation principal à proximité du site d’étude ; A Faible - - Faible noter que l’A31 est perceptible postes de conversion et de livraison la centrale (25 également, même si le site s’inscrit en ans) dehors de la bande affectée par le bruit (300 m de part et d’autre de l’axe). Les émissions de poussière de la part des Le SRCAE de Bourgogne a été Faible (6 mois), MR2 : Passage d’une arroseuse ou Limiter l’envol de engins retomberont rapidement au sol. On Travaux approuvé le 26 juin 2012. Faible surtout dans les emploi d’un brumisateur lors poussières au-delà de la Très faible veillera à limiter leur envol à l’aide d’une 3 premiers mois d’évènements secs prolongés zone de chantier La qualité de l’air est suivie par arroseuse l’association Atmosf’Air (stations les plus proches à Dijon, à environ 20 km du site d’étude). Qualité de l’air Le site est soumis à une qualité de l’air dégradée par la présence de l’A31 et Le projet répond aux exigences du SRCAE en Exploitation des RD 959 et RD28 ; L’Ambroisie a permettant la production d’énergies Positif - - - Positif été recensée sur la commune et renouvelables l’arrêté du 4 mai 2009 préconise de maintenir des couverts végétalisés sur des terrains mis à nu au droit des milieux agricoles Travaux Le projet en phase chantier ou en phase Aucun faisceau hertzien n’est présent Faisceaux exploitation n’aura aucun impact négatif sur le au droit même du site d’étude, mais un Nul - - - Nul Exploitation hertziens réseau (en dehors des faisceaux, même la faisceau est présent au sud. grue) Le contexte global d’insertion du site Faible (6 mois + ME4 : évitement des zones à plus Travaux d’étude présente quelques enjeux au Emprunt de surfaces Faible 3 mois de forts enjeux (boisements, zones niveau de la ripisylve de la Tille et des démantèlement) humides…) Milieux Habitats Faible, voire gravières. Mais le site d’étude lui- Durée MSt-1 : sensibilisation et information - naturels naturels positif même, composé de parcelles cultivées, Faible, d’exploitation de du personnel du chantier Exploitation Entretien saisonnier de la végétation ne présente que peu d’attrait voire positif la centrale (25 MR7 : balisage du chantier Aucune zone humide n’a été identifiée ans) MR7 et MSt-1 : suivi du chantier par

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au droit du site d’étude un écologue Faible (6 mois + MR9 : Fauche tardive et différenciée Travaux - Faible 3 mois de démantèlement) Flore Absence d’espèce patrimoniale Durée Faible, d’exploitation de Exploitation Entretien saisonnier de la végétation voire positif la centrale (25 ans) Dérangement, destruction potentielle des ME4 : évitement des zones à plus nichées d’oiseaux, disparition d’habitats, risque forts enjeux (boisements, zones de destruction d’habitats et d’individus humides…) d’amphibiens, de reptiles et d’insectes, Nul à fort Faible (6 mois + MR5 : début des travaux en dehors 12 espèces de lépidoptères, 1 espèce Travaux dérangement d’individus d’amphibiens, de (selon les 3 mois de de la période de nidification des de reptiles, 2 espèces d’amphibiens, 42 reptiles et d’insectes. taxons) démantèlement) oiseaux espèces d’oiseaux, 3 espèces de Destruction de territoire de chasse de MSt-1 : sensibilisation et information mammifères et 4 espèces de chauves- Très Faible à Faune chiroptères, destruction d’habitats ou du personnel du chantier - souris ont été identifiées nul, voire positif d’individus, dérangement MR7 : balisage du chantier Les enjeux sont modérés pour les MR9 : fauche tardive et différenciée oiseaux, les reptiles et les papillons, Durée MR7 : mise en place de barrière anti- faibles pour les autres groupes Entretien saisonnier de la végétation, risque de d’exploitation de batraciens Exploitation Faible à nul destruction d’individus d’amphibiens la centrale (25 MR6 : éviter la création d'ornières ans) MSt-1 : suivi du chantier par un écologue MSt-1 : Signalement de toute Limiter toute perte du Le site ne s’inscrit dans aucun Possibilité nulle de découverte archéologique Travaux Nul 6 mois découverte au service concerné patrimoine historique des Nul périmètre de protection de monument fortuite historique ou de site classé ou inscrit ; (Mairie ou DRAC) lieux Le territoire communal abrite 2 monuments historiques (calvaire et château) en centre-bourg ; Le site s’inscrit à proximité immédiate Contexte de la Ferme de Dame de Alix, ferme patrimonial et fortifiée où des vestiges archéologiques Aucun impact négatif significatif (projet en touristique Exploitation sont connus ; toutefois, ce site est une dehors de zone sensible d’un point de vue du Nul - - - Nul ancienne carrière et d’après la DRAC patrimoine) Bourgogne – Franche-Comté, la présence de vestige archéologique est très faiblement possible Le site ne dispose pas d’attrait touristique (ni chemin, ni hébergement). Patrimoine La présence d’un chantier sera visible (grue, Le site s’inscrit dans l’unité des Trois Nul à culturel et engins) mais elle sera perceptible à une Nul à Modéré rivières (les Tilles, la Venelle et modéré Faible (6 +3 Travaux paysage échelle locale et sera temporaire. Par ailleurs, - - (selon la L’Ignon) selon l’atlas des paysages de (selon la mois) le site est déjà concerné par une activité localisation) Côte d’Or ; le site d’étude est une friche localisation) agricole au sein d’un territoire plat, agricole avec la présence d’engins. Unité homogène et ouvert ; à l’échelle du Le projet n’induira pas de co-visibilités fortes paysagère département, le site ne présente pas avec des éléments paysagers à enjeu. En départementale d’enjeu particulier revanche, il constituera un élément industriel Nul à Durée Nul à Faible au sein d’un tissu agricole et constituera en ce modéré d’exploitation de MR13 : L’entrée est du parc sera Optimiser l’insertion Exploitation Par ailleurs, les voies routières (selon la sens un nouvel élément du paysage. (selon la la centrale (25 traité à l’aide de plantations basses paysagère du projet fréquentées proches (RD28, RD959 et localisation) RD960) ne disposent pas d’ouverture Rappelons toutefois que le site a déjà été localisation) ans) sur le site (ripisylve de la Tille et/ou concerté par le passé par une activité éloignement) économique, avec la présence d’une carrière. La présence d’un chantier sera visible (grue, Faible (6 +3 Travaux engins) mais elle sera perceptible à une Modéré - - Modéré Le paysage local présente une linéarité mois) échelle locale et sera temporaire douce dans laquelle toute verticalité est Grand Paysage Le projet ne dépassant pas 3,20 m de hauteur Durée nettement visible et modifie les (postes électriques), il s’insérera de manière d’exploitation de ME6 : Evitement de la haie paysagère le Exploitation perceptions (pylônes, arbres, …) Faible long du chemin de Dame Alix et choix des - Très faible optimale dans le paysage local en respectant la centrale (25 couleurs des bâtiments les grandes lignes directrices du paysage ans) Les habitations situées à proximité La présence du chantier sera visible pour les Patrimoine Visibilités immédiate disposent d’une large vue habitations les plus proches, mais des Faible (6 +3 Travaux culturel et Modéré - - Modéré locales sur le site ; de même, les usagers de la masques visuels permettent de circonscrire la mois) paysage RD28b, qui traverse le site d’étude, présence visuelle du par cet du chantier.

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disposent d’une vue proche sur le site La centrale photovoltaïque au sol sera visible depuis les habitations les plus proches qui la surplomberont. La prégnance du projet dans le paysage visuel de ces habitations sera forte. Pour autant, le respect des lignes directrices Nul à Durée de la plaine agricole optimise l’insertion de ce Nul à Faible modéré d’exploitation de MR13 : L’entrée est du parc sera Optimiser l’insertion Exploitation projet dans son environnement paysager. (selon la (selon la la centrale (25 traité à l’aide de plantations basses paysagère du projet De plus, le long de la RD28b, le projet sera localisation localisation) ans) « effacé » par l’écrasement de l’horizontalité de la plaine agricole et ne sera visible qu’à l’approche du site (moins de 100 m), le moindre masque végétal étant efficace pour un projet de faible hauteur. Tableau 33 : Synthèse des incidences résiduelles du projet après mise en œuvre des mesures d’évitement et de réduction

Niveau Négligeable Très faible Faible Modéré Fort Très fort Niveau de d’enjeu l’incidence Nul Positif Très faible Faible Modéré Fort Très fort résiduelle

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6.3. MESURES DE COMPENSATION 6.5.1. MESURES DE SUIVI EN PHASE TRAVAUX MSt 1 – Suivi environnemental du chantier : 6.3.1. ACTIVITE AGRICOLE Afin de prévenir les risques d’impacts sur l’environnement et les nuisances sur l’homme, l’ensemble des intervenants doit s’engager à respecter les prescriptions d’EDF EN France en matière de protection de l’environnement durant toute la durée Les surfaces perdues pour l’exploitant ne représentent pas réellement de surfaces en production. Rappelons que l’agriculteur des travaux. arrêtera ses semis de maïs dès 2018 que le projet aboutisse ou non. Pour l’exploitation, ces surfaces n’entrent que très peu dans la production. Jusqu’en 2014, elles ne participaient pas à l’activité de l’exploitation. Il n’est donc pas pertinent Concrètement, lors de la consultation des entreprises, un cahier des charges environnemental spécifique et adapté au chantier est annexé. Il constitue une des pièces contractuelles du marché de travaux. d’envisager une compensation foncière. Ce document contractuel est rédigé par le Bureau d’études environnement mandaté pour assurer le suivi du chantier, selon une trame type transmise par EDF Energies Nouvelles. Sur la base de l’étude d’impact, ce cahier des charges rappelle les 6.3.2. SYNTHESE DES MESURES COMPENSATOIRES principales caractéristiques environnementales du site, les impacts liés aux travaux, et l’ensemble des mesures prises, concernant le milieu physique, le milieu naturel, le milieu humain et les paysages. Sous condition que toutes les mesures d’évitement et de réduction sont appliquées, aucune mesure compensatoire n’est nécessaire. Il rassemble donc l’ensemble des précautions, restrictions, interdictions et obligations que le prestataire doit s’engager à respecter. Il reprend les risques et enjeux environnementaux du chantier sur lesquels l’entreprise doit être vigilante. Il précise 6.4. MESURES D’ACCOMPAGNEMENT également les procédures à suivre en cas d’incident ou d’accident. Un Bureau d’études environnement est désigné par la Maîtrise d’Ouvrage au démarrage du chantier. En plus de la rédaction Tout au long du chantier de construction (6 mois) et démantèlement (3 mois), un cahier de suivi sera mis à la disposition du du cahier des charges environnement, il a pour mission d’effectuer le contrôle des exigences contenues dans ce cahier des public (riverains, acteurs du territoire, services publics,…) en Mairie (mesure MA1). Ce cahier permettra de relever les charges de façon régulière et ajuste la fréquence de ses visites si nécessaire en fonction des enjeux et des constats déjà problématiques liées au chantier (nuisances, emprises supplémentaires, …) et sera relevé hebdomadairement par le Maître établis. d’œuvre. Le Bureau d’études Environnement veillera tout particulièrement au respect des textes réglementaires liés à la gestion des 6.5. MESURES DE SUIVI déchets, à la protection du milieu naturel et à la gestion des produits dangereux. Il consigne dans un rapport ou une note les écarts des entreprises vis-à-vis de leurs engagements en matière d’environnement. Afin d’assurer un vrai suivi des plans L’article R. 122-5 du Code de l’environnement, qui définit le contenu de l’étude d’impact, précise que « la description de ces d’actions pouvant découler des visites de site, les remarques faites par le bureau d’études environnement sont également mesures doit être accompagnée de l'estimation des dépenses correspondantes, de l’exposé des effets attendus de ces reprises par le maitre d’œuvre dans le compte-rendu des réunions de chantier dans le paragraphe environnement. mesures à l’égard des impacts du projet sur les éléments mentionnés au 5° » ainsi que « le cas échéant, les modalités de suivi De son côté, l’Entreprise doit désigner un référent environnement chargé d’être présent lors des réunions de chantier et de des mesures d’évitement, de réduction et de compensation proposées ». servir de relai vis-à-vis des personnes intervenant sur site. Outre les obligations strictement réglementaires, EDF Energies Nouvelles a la volonté de vérifier le respect des engagements Spécifiquement, le Bureau d’études Environnement sensibilisera les ouvriers du chantier à la présence de la canalisation de pris. Une procédure interne permet ainsi de suivre les engagements à toutes les phases de vie du projet : chantier, gaz et aux procédures à respecter en cas d’accident survenant sur cette canalisation. exploitation, démantèlement. Cette procédure reprend également les modalités de suivi non réglementaires. Par ailleurs, le personnel intervenant sur le site, qu’il soit interne ou externe, est formé et sensibilisé par le Maître d’Ouvrage Dans ce cadre, EDF EN France s’engage sur les points suivants : aux enjeux particuliers que recèle le site (exemple : présence d’une espèce protégée, secteurs à préserver et éviter). Il est - Agir en tant qu’acteur majeur des énergies renouvelables à travers des filières matures (éolien et photovoltaïque), tout notamment formé à prévenir la Mairie ou la DRAC en cas de découverte fortuite de vestige archéologique (loi du 27 septembre en développant de nouvelles filières (énergies marines…) et en tant que société responsable vis-à-vis de ses impacts 1941). environnementaux ; Un Livret d’Accueil HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) est distribué au début des travaux à chacun des intervenants. Celui résume les principes généraux de prévention en matière HSE ainsi que les mesures spécifiques à appliquer pour garantir - Prévenir les risques de pollution de l’environnement en phase construction et exploitation, se conformer aux le respect des politiques Santé-Sécurité et Environnement d’EDF Energies Nouvelles. Il constitue un complément aux exigences réglementaires ainsi qu’aux engagements souscrits (avec les élus, les riverains …), et améliorer de documents réglementaires et prescriptions internes que sont le Plan Général de Coordination pour la Sécurité et la Protection manière continue les performances environnementales ; de la Santé (PGCSPS) du chantier, les Plans Particuliers pour la Sécurité et la Protection de la Santé des entreprises - Optimiser l’organisation pour assurer une gestion et un suivi efficace des prestataires ainsi qu’une concertation avec intervenantes, et le Cahier des Charges Environnemental, et auxquels toute personne intervenant sur le chantier doit se l’ensemble des parties prenantes tout au long du projet ; conformer. - Contrôler périodiquement et améliorer de manière continue les performances environnementales. Ce Livret d’Accueil précise notamment les règles à respecter relatives : Concrètement, le Groupe a mis en place un Système de Management Environnemental (SME), duquel découlent des - Aux accès et à la circulation : respect des balisages, des limitations de vitesse, des zones de stationnement, etc. ; Programmes de Management Environnemental (PME) qui prescrivent des actions adaptées aux principales activités du Groupe : développement et conception du projet, construction, exploitation. - A l’organisation générale du chantier : équipements de protection, équipements d’urgence (extincteurs, kits anti- pollution, etc.), nettoyage et propreté du site (humidifications des zones poussiéreuses, stockage des produits Voici quelques exemples d’actions inscrites dans le PME : chimiques sur bacs de rétention couverts, stockage trié des déchets) etc. ; - Recensement et qualification des prestataires en charge des études environnementales ; - Aux risques liés aux activités : indication des précautions minimales à prendre pour limiter les risques pour chaque - Consultation des prestataires de chantier et d’exploitation sur la base de cahiers des charges environnementaux nature de travaux (rétention adaptée pour les produits potentiellement polluants, etc. adaptés au site ; De plus, ce livret précise les procédures à suivre en situation d’urgence : - Mise en place d’une fiche de Suivi des Exigences Environnementales (fiche SEE) qui recense les mesures environnementales prescrites lors de la conception du projet, et qui est transmise au responsable de la construction - En cas de situation dangereuse pour l’homme ou l’environnement ; de la centrale, puis aux responsables de la gestion et de l’exploitation de la centrale. Ce document est central dans - En cas d’incident corporel ou environnemental ; la vie d’un projet et permet de s’assurer que tous les engagements pris en phase développement vis-à-vis - En cas d’incendie. des parties prenantes seront respectés en phase réalisation et exploitation ; - Formation et sensibilisation des salariés et des prestataires sur des sujets environnementaux. Enfin, EDF Energies Nouvelles s’investit dans la qualité environnementale de ses chantiers. Pour cela un focus spécifique environnement est réalisé lors de la réunion de lancement de chantier par la responsable environnement corporate ou par le

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correspondant environnement de la direction industrie. De plus, le maitre d’œuvre doit également réaliser un point Incidents environnementaux environnement lors de chaque réunion de chantier. Non signalement des incidents environnementaux Par ailleurs, des visites de chantier environnementales sont réalisées par EDF Energies Nouvelles. Elles sont conduites par la responsable environnement Corporate ou bien par le Correspondant environnement de la direction industrie. Elles permettent Non consignation dans le Registre Environnemental des incidents notamment à EDF Energies Nouvelles de contrôler le respect des différents engagements contractuels des entreprises d’un Organisation des travaux au droit des zones tourbeuses point de vue environnemental et de s’assurer de la bonne tenue du chantier. Le non-respect des préconisations environnementales lors du chantier est sanctionné d’une pénalité. Le Maître Non respect des conditions de limitation des pollutions des eaux (période de travaux) d’Œuvre, le Maître d’Ouvrage ou le Responsable Environnement, lorsqu’il met en évidence un défaut, peut dresser Limitation de la pollution des zones tourbeuses liées aux eaux de ruissellement immédiatement un constat précisant : Non remplacement de dispositifs anti-pollution des eaux (paille) - La date ; Limitation de la pollution liée à l'envol de poussière - L’emplacement de la non-conformité ; - La nature de la non-conformité ; Non respect des conditions de limitation des pollutions de l'air (poussière) - Le montant de la pénalité ; Dégradation de parcelles avoisinantes en zone protégée (forêts, étang…) - Le délai laissé à l’Entrepreneur pour remédier au défaut. Dégradation de parcelles avoisinantes (parcelle cultivée, parcelle en friche…)

Le tableau suivant présente les différentes infractions possibles du règlement environnemental de chantier, et pour lesquelles Non respect des interdictions (période de travaux proscrite décrite dans le Planning Général de l’Opération) un montant en euros (€) est appliqué :

Propreté générale du site Non respect des zones de stationnement autorisées On précisera que l’écologue en charge du suivi du chantier sera chargé de réaliser un support bibliographique présentant les espèces et les mesures à mettre en œuvre afin de présenter oralement et visuellement les enjeux présents sur le secteur pour Non respect des itinéraires à emprunter assurer une bonne prise en compte par l’ensemble des acteurs. Non respect des signalisations et des balisages Lors de la phase préparatoire aux travaux, il s'assurera de la mise en place de mesures réductrices telles que le balisage de Non nettoyage de la voie publique l'emprise du chantier, les barrières anti-batracien et leur état durant le chantier, surveillance de la grande faune, etc. Nettoyage des engins de chantier avant usage des voies publiques

Non respect du nettoyage Entretien des véhicules et du matériel 6.5.2. MESURES DE SUIVI EN PHASE EXPLOITATION Nettoyage interdit dans les cours d'eau Les Chargés d’Affaires environnementales d’EDF Energies Nouvelles sont chargés de mettre en place, suivre et adapter Non respect des conditions d'entretien l’ensemble des actions indiquées dans la présente évaluation environnementale, lorsque l’exploitation est gérée par EDF Non respect des conditions de nettoyage (par véhicule) Energies Nouvelles. Ces actions (suivis, mesures de réduction voire de compensation, mesures d’accompagnement) sont Centrale à béton menées par des bureaux d’études ou associations spécialisées, consultés sur la base d’un cahier des charges précis et adapté à chaque action proposée dans l’étude d’impact ou relevant d’un caractère réglementaire. Nettoyage et vidange des bétonneuses hors des bacs prévus à cet effet Protection des eaux superficielles Les actions pourront être renforcées et adaptées en fonction de leur efficacité constatée à l’issue des suivis, lorsque les enjeux et les risques d’incidences locales le nécessiteront. Non respect des interdictions (déversements sauvages) Non remplacement des dispositifs anti-pollution (kits d’absorption) à proximité des zones de travaux Gestion des déchets Non respect des interdictions (abandon, brûlage, enfouissement, dépôts sauvages) Un suivi de l’évolution de l’activité agricole alentour et du milieu au sein du parc sera également mis en place (mesure MSe1). En effet, si des problématiques survenaient au cours de la première année de mise en service et que celles-ci sont imputables Collecte et tri des déchets au parc photovoltaïque de Lux, le Maître d’ouvrage en sera informé et prendra les mesures qui s’imposent. Non respect des conditions de stockage Traitement et valorisation des déchets Non présentation des bordereaux de suivi des déchets Gestion des volumes de déblais Non respect des aires de stockage Non respect des itinéraires de transport

Stockage produits dangereux

Non respect des règles relatives aux produits dangereux (lieu, bacs de rétention, étiquetage, ravitaillement et conditions d'évacuation)

Régulation des vitesses de circulation

Non respect des limitations de vitesse de circulation

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6.6. SYNTHESE DES MESURES, DES MODALITES DE SUIVI ET DES COUTS

Le tableau suivant récapitule l’ensemble des mesures qu’EDF Energies Nouvelles s’engage à mettre en œuvre. Au total, la mise en œuvre des mesures évitement, de réduction, d’accompagnement et de suivi sera réalisée pour un coût de 30 000,00 € HT. La mesure de mise en compatibilité du PLU de Lux n’apparaît pas dans ce tableau puisqu’elle sera mise en œuvre avant tout chantier. Son coût est pris en charge par la commune de Lux.

Modalités de suivi Coût du Type de Coût Phase Milieu concerné Intitulé de la mesure Objectif de la mesure suivi (€ Mesure estimé Durée / Fréquence Contenu du suivi HT)

ME1 et ME4 : Evitement d’une zone à enjeux pour les Ecologie, milieu humain Choix du site - - - habitats, la faune et la flore. Inclus Réalisation d’un plan de sécurité et de ME2 : Réduction des risques possibles sur le dans le Evitement Milieu humain Suivie lors du suivi environnemental du chantier - santé personnel de chantier coût du 6 + 3 mois de chantier de projet construction puis Ecologie, milieu humain, Délimitation stricte des emprises du ME3 : Limiter toute emprise supplémentaire sur des démantèlement Mise en place d’un cahier de suivi en Mairie - activités (agriculture) chantier milieux agro-naturels

MR1 : Limiter les pollutions des milieux agro-naturels Tous les milieux Gestion des pollutions accidentelles Suivie lors du suivi environnemental du chantier - et l’exposition des populations à ces pollutions

Tous les milieux (surtout Utilisation d’une arroseuse ou d’un Suivie lors du suivi environnemental du chantier aquatiques et activité MR2 : Limiter l’envol des poussières - brumisateur (vérification visuelle de la turbidité de l’eau) agricole)

Organisation du chantier dans les horaires MR3 : Réduction de l’exposition des populations aux Milieu humain Mise en place d’un cahier de suivi en Mairie - conventionnels nuisances sonores et vibratoires

Respect de la réglementation et des Tous les milieux MR4 : Gestion des déchets Suivie lors du suivi environnemental du chantier - normes en vigueur

Réduire l’attractivité du chantier pour la MR5 : Démarrage des travaux entre mi-juillet et mi- Suivie lors du suivi environnemental du chantier - reproduction février

Réduire l’attractivité du chantier pour les MR6 : Comblement des ornières Inclus Suivie lors du suivi environnemental du chantier - espèces sensibles 6 + 3 mois de chantier de dans le Réduction construction puis Travaux coût du Réduire l’attractivité du chantier pour les MR7 : Pose d’une barrière anti-batraciens tout autour démantèlement projet Suivie lors du suivi environnemental du chantier 20 000 espèces sensibles du chantier

Milieux écologiques Inclus dans Eviter tout risque d’emprisonnement les coûts de MR8 : Surveillance de la grande faune Suivie lors du suivi environnemental du chantier d’animaux dans l’enceinte du parc suivi écologique

Fauche tardive en fin d’été/début Un suivi post-mise en service pourra permettre de MR9 : Adaptation des modalités de gestion et d’automne pour que la faune réalise de vérifier de la bonne attractivité du projet pour la - d’entretien du parc manière optimale son cycle biologique faune

Limiter toute emprise supplémentaire sur MR10 : Respect de l’emprise du chantier Suivie lors du suivi environnemental du chantier - des espaces sensibles

Mise en œuvre de pistes périphériques Faune/flore et MR11 : Retrait des installations par rapport aux permettant de disposer les panneaux en Suivi via les exploitants - agriculture cultures retrait par rapport aux cultures

Inclus Mise à disposition d’un cahier de 6 + 3 mois de chantier de MA1 : Permettre une intervention rapide en cas de dans le Accompagnement Tous les milieux doléances en Mairie et relevé toutes les construction puis Contrôle du cahier toutes les semaines - problème coût du semaines démantèlement projet

MSt1 : Veiller à la bonne application des mesures 6 + 3 mois de chantier de d’évitement et de réduction prises par le Maître 8 000,00 € Suivi Tous les milieux Suivi environnemental du chantier construction puis - - d’ouvrage et s’assurer du déroulement d’un chantier HT démantèlement respectueux de l’environnement

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Pose d’une clôture, de panneaux Milieu humain (risques, ME5 : Prévention et réduction au maximum des Un recueil des accidents sera tenu. L’entretien et avertisseurs et verrouillage des bâtiments - santé) risques d’accident la maintenance se fera régulièrement abritant les installations électriques Evitement Un suivi de l’évolution de la dégradation des Evitement de la haie paysagère le long du éléments colorés sera réalisé et un entretien sera chemin de Dame Alix et choix des ME6 : Optimisation de l’insertion paysagère du projet Inclus - effectué pendant les 25 années de durée couleurs des bâtiments dans le Durée d’exploitation de la Paysage coût du centrale (25 ans) d’exploitation projet Exploitation MR13 : Traitements végétaux au niveau du portail et Réduction Traitement végétal de l’entrée du parc - 2 000 du poste de livraison

ME7 : Choix d’implantation en dehors des secteurs Evitement Activité agricole Evitement des zones à fort rendement - - d’activité agricole à fort enjeu économique

Inclus Suivi des doléances des exploitants au dans le Première année de mise en Suivi Activité agricole cours de la première année de mise en MSe1 : Limiter les problématiques - -- coût du service service projet

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7. DESCRIPTION DES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS Nature du site dégradé Pièce justificative à joindre au dossier DREAL dégradé par l’activité minière, sauf lorsque la remise en PPRM (ou arrêté de fin d’exploitation décrivant l’état DU CHOIX EFFECTUE état agricole ou forestier a été prescrite final du site) Le site est un ancien aérodrome ou un délaissé Courrier de la DGAC ou du gestionnaire 7.1. CHOIX DE LA LOCALISATION ET ELIGIBILITE DU TERRAIN D’IMPLANTATION A d’aérodrome L’APPEL D’OFFRES Le site est un délaissé portuaire routier ou ferroviaire Courrier du gestionnaire ou acte administratif constatant le déclassement au titre de l’article L.2141-1 du code général de la propriété des personnes publiques Rappelons que les critères de réponse à l’appel d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE : Appel d’offres portant sur la réalisation et l’exploitation d’Installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire « Centrales au sol Le site est une friche industrielle Lettre d’un établissement public foncier, ou fiche de puissance comprise entre 500 kWc et 17 MWc » d’août 2016) sont les suivants : BASIAS détaillée faisant état d’une visite ou er - Cas 1 : le terrain d’implantation se situe sur une zone urbanisée ou à urbaniser d’un PLU (zones « U » et « AU ») ou consultation postérieure au 1 janvier 2012 et d’une d’un POS (zones « U » et « NA ») ; absence de réaménagement ou d’un réaménagement non agricole ou forestier - Cas 2 : l’implantation de l’installation remplit les trois conditions suivantes : o Le terrain d’implantation se situe sur une zone naturelle d’un PLU ou d’un POS portant mention « énergie Le site est situé à l’intérieur d’un établissement classé Autorisation ICPE renouvelable », « solaire », ou « photovoltaïque » (N-pv, Ne, Nz, N-eur,…), ou sur toute zone naturelle dont pour la protection de l’environnement (ICPE) soumis à le règlement du document d’urbanisme autorise explicitement les installations de production d’énergie autorisation renouvelable, solaire ou photovoltaïque, ou sur une zone « constructible » d’une carte communale. Le site est un plan d’eau (installation flottante) Toute preuve Et o Le terrain d’implantation n’est pas situé en zones humides, telles que définies au 1° du I de l’article L.211-1 Le site est en zone de danger d’un établissement Extrait du Plan de Prévention des Risques en vigueur et l’article R.211-108 du code de l’environnement. SEVESO ou en zone d’aléa fort ou majeur d’un PPRT Et

o Le projet n’est pas soumis à autorisation de défrichement et le terrain d’implantation n’a pas fait l’objet de défrichement au cours des cinq années précédant la date limite de dépôt des offres. Par dérogation, un Le Maître d’ouvrage a mené une réflexion à l’échelle d’un territoire vaste (zone d’étude) afin d’identifier le terrain le plus apte à terrain appartenant à une collectivité locale et soumis à autorisation de défrichement, est considéré […] recevoir le projet. Après une prospection cartographique, le site le plus propice pour l’accueil d’une centrale photovoltaïque comme remplissant la présente condition de non défrichement dès lors qu’il répond à l’un des cas listés à s’est avéré être les parcelles YH25, YH26, YH27 et AC51 pour partie. Ce site, fortement remanié depuis les années 1950 se l’article L.342-1 du code forestier. compose de terrains à faible potentiel agronomique. Facilement accessible tout en étant masqué par l’horizontalité écrasante de la plaine agricole, il est également en dehors de tout tissu urbain. - Cas 3 : le terrain d’implantation se situe sur un site dégradé, défini comme suit :

Nature du site dégradé Pièce justificative à joindre au dossier DREAL 7.1.1. ANALYSE DES SENSIBILITES ENVIRONNEMENTALES Le site est un ancien site pollué, pour lequel une action Décision du ministre compétent ou arrêté préfectoral Sensibilités liées aux milieux physique et naturel de dépollution est nécessaire reconnaissant ce statut Le site est très en retrait par rapport à la Tille et ne concerne pas de point d’alimentation du cours d’eau. Le site est répertorié dans la base de données BASOL Fiche BASOL du site Bien qu’une partie du site soit situé en ZNIEFF de type 1, présentant des espèces d’amphibiens déterminantes pour la région Bourgogne, le site d’implantation est fortement artificialisé et ne constitue pas une zone d’habitat favorable pour les différentes Le site est un site orphelin administré par l’ADEME Décision ministérielle reconnaissant le caractère espèces étudiées (amphibiens, avifaune, chiroptères, mammifères, ..). Cependant, la partie est du site peut constituer un orphelin du site ou courrier de l’ADEME milieu de nourrissage ou de transit pour certaines espèces (avifaune, chiroptères et amphibiens) et certaines espèces d’oiseaux peuvent nicher dans des parcelles agricoles. Le site est une ancienne mine ou carrière, sauf lorsque Arrêté préfectoral d’exploitation (ou arrêté de fin la remise en état agricole ou forestier a été prescrite d’exploitation décrivant l’état final du site) Sensibilités liées aux milieux humain et paysager Le site est une ancienne Installation de Stockage de Autorisation ICPE Le site d’implantation choisi est identifié au document d’urbanisme comme une zone agricole. Une seule exploitation est Déchets Dangereux (ISDD), sauf lorsque la remise en concernée et la perte envisagée est évaluée à 1,84% du chiffre d’affaire. Les enjeux concernant l’activité agricole sont faibles. état agricole ou forestier a été prescrite Le site s’inscrit en dehors du tissu urbain dense et en retrait par rapport aux grands axes de déplacement. Son accès est Le site est une ancienne Installation de Stockage de Arrêté préfectoral d’exploitation (ou arrêté de fin facilité par la RD28b, à trafic intermittent. Déchets Non Dangereux (ISDND), sauf lorsque la d’exploitation décrivant l’état final du site) La sensibilité paysagère est essentiellement liée au fait que le site s’inscrit dans une plaine ouverte végétalisée bien remise en état agricole ou forestier a été prescrite qu’anthropique.

Le site est une ancienne Installation de Stockage de Arrêté préfectoral d’exploitation (ou arrêté de fin Déchets Inertes (ISDI), sauf lorsque la remise en état d’exploitation décrivant l’état final du site) agricole ou forestier a été prescrite

Le site est un ancien terril, bassin halde, ou terrain Arrêté préfectoral d’exploitation ou extrait de l’arrêté

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Variante 3 USTIFICATION DU CHOIX DE L EMPLACEMENT RETENU Variante 1 Variante 2 7.1.2. J ’ (variante retenue) Critères techniques et économiques Puissance crête installée 4,66 8,5 8,5 (MWc)  Radiation globale satisfaisante Emprise au sol (ha) 8,2 8,2 8,2  Angle de radiation favorable avec exposition au sud Type de panneaux Trackers Fixes Fixes  Ombrage évité du fait de la topographie presque plane et de l’absence de boisement à proximité Production 5657 MWh/an 9 153 MWh/an 9 153 MWh/an Facteurs  Conditions climatiques favorables (1 220 / 1 350 heures d’ensoleillement par an en moyenne) naturels du site Surface de panneaux 31 000 m² 43 200 m² 43 200 m²  Propriétés du sol favorables (site non concerné par les risques de mouvements de terrain/inondaton) Tableau 34 : Caractéristiques des variantes étudiées

 Terrain agricole mais non irrigué : le projet ne nuit pas à la pérennité des exploitations  Terrain à faible pouvoir agronomique 7.3. SYNTHESE  Possibilité de raccordement au réseau public d’électricité Infrastructure énergétique  Capacité d’accueil du poste source suffisante La variante retenue est la variante 3 pour les raisons suivantes :  Proximité de points de consommation importants (ici, Til-Châtel et Bèze) - Elle maximise la production d’électricité ; Critères  Implantation d’une nouvelle activité économique - Elle permet une meilleure insertion paysagère du projet dans son ensemble, industriels Accès existant  - Elle permet des coûts et des fréquences d’entretien moindres, en raison des structures fixes, par rapport aux Critères  Conforme à l’objectif interministériel de développement des productions d’électricité de la France structures trackers. d’intérêts  Conforme aux directives européennes de développement des énergies renouvelables La variante n°3 est celle qui présente les meilleurs atouts sur le plan économique et paysager. Elle présente également le publics  Conforme à l’appel d’offres de la CRE (le site a été référencé BASIAS auprès du BRGM) meilleur compromis entre activité et environnement.  En dehors de zone à fort risque  Eloigné des pôles urbains Thème Variante 1 Variante 2 Variante 3 (variante retenue) Autres critères  Ne génèrera pas de nuisances et n’impactera pas directement et significativement la santé humaine  Signature d’un bail emphytéotique pour le terrain Critères techniques  Projet soutenu par les élus locaux Production d’électricité Production totale centrale plus faible Production totale centrale plus importante Les installations  Le site d’implantation répond parfaitement aux contraintes techniques d’implantation d’une centrale Les installations électriques (poste de Les installations électriques (poste électriques (poste de photovoltaïque au sol. Ainsi, cette solution répond de manière favorable aux objectifs du développement transformation, poste de livraison) de transformation, poste de Facilité d’accès, pistes à transformation, poste de durable. sont accessibles depuis le livraison) sont accessibles depuis livraison) sont accessibles créer croisement de la RD28b et du chemin le croisement de la RD28b et du uniquement depuis la de dame Alix chemin de dame Alix RD28b 7.2. CHOIX DU PARTI D’AMENAGEMENT Contraintes techniques / réglementaires (servitudes, La servitude associée à la canalisation de gaz implique la partie est etc.…) 7.2.1. RECOMMANDATIONS AU VU DES PREMIERES CONTRAINTES Critères environnementaux et humains Le site présente peu de contraintes mais elles peuvent ici être caractérisées avec notamment l’insertion paysagère. Milieu physique Structures plus lourdes Structures plus légères L’accès aux postes ARIANTES D IMPLANTATION ETUDIEES L’accès aux postes électriques 7.2.2. V ’ électriques (poste de L’accès aux postes électriques (poste (poste de transformation et poste transformation et poste de Trois implantations ont été étudiées : de transformation et poste de de livraison) est sans danger : livraison) présente un livraison) est sans danger : possibilité possibilité pour les équipes de danger pour les équipes de - VARIANTE 1 : des structures trackers équipées de moteurs 1 axe suivent la course du soleil pendant la journée ; pour les équipes de maintenance de maintenance de stationner le Milieu humain maintenance : obligation de stationner le véhicule le long du véhicule le long du chemin de - VARIANTE 2 : des structures fixes portant les modules photovoltaïques, l’implantation du poste de livraison, du poste stationner le véhicule le long chemin de dame Alix, sans dame Alix, sans fréquentation de la RD28b (avant de transformation et de la citerne est située sur la partie ouest de la centrale photovoltaïque ; fréquentation particulière des voitures particulière des voitures et ouverture du portail), avec et camions avant ouverture du portail camions avant ouverture du - VARIANTE 3 : des structures fixes portant les modules photovoltaïques, l’implantation du poste de livraison, du poste fréquentation des voitures et portail de transformation et de la citerne est située sur la partie est de la centrale photovoltaïque. camions importante Sites Natura Absence d’incidences (le site Natura 2000 le plus proche du site d'étude se situe à 13 km) 2000 Milieu naturel Habitats : milieux non déterminants ou patrimoniaux pour la région Bourgogne – Franche-Comté. Habitats naturels et Flore : absence d’espèces patrimoniales à statut de protection ou figurant sur la liste rouge des espèces végétales de Bourgogne. De même, aucune espèce invasive n’a pu être observée au sein de la ZIP (est +

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Thème Variante 1 Variante 2 Variante 3 (variante retenue)

flore ouest). Seule la partie est présente des enjeux vis-à-vis de la faune. La partie ouest est non favorable (très Faune artificialisée dû à une mise en culture)

Continuités / Seule la partie est présente des enjeux vis-à-vis des continuités écologiques, mais la présence et équilibres l’emplacement du poste de livraison ne sont pas de nature à remettre eu cause les équilibres écologiques écologiques locaux La morphologie plus légère des structures fixes offre de meilleures garanties d’insertion paysagère La présence d’un coteau boisé L’absence d’un coteau boisé Les trackers sont des structures au Nord du site d’étude, au Nord du site d’étude sur la Paysage lourdes et prégnantes dans le uniquement sur la partie Est, partie Ouest rend les postes paysage local facilite l’insertion paysagère Patrimoine de livraison et de d’éléments prégnants (poste et paysage transformation prégnants dans de livraison, poste de le paysage transformation et citerne) Patrimoine culturel et Aucune contrainte archéologique Critères socio-économiques Plus faibles car puissance installée Retombées économiques Plus importantes car puissance installée plus importante plus faible Nombre de foyer équivalent en consommation 1 322 2 140 d’électricité (hors chauffage) Concurrence avec les L’activité agricole ne sera que très faiblement impactée (1,84% du chiffre d’affaire perdu) usages actuels du site Tableau 35 : Comparaison des variantes – critères techniques, environnementaux et socio-économiques

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8. AUTRES DOSSIERS D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET/OU 8.1.2.2. DIRECTIVE OISEAUX (ZPS) La Directive 2009/147/CE du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages précise l’ensemble des DEMANDES D’AUTORISATION modifications apportées à la Directive cadre 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979. Elle est appelée Directive « Oiseaux ». Cette directive vise à : 8.1. EVALUATION DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000  protéger, gérer et réguler toutes les espèces d'oiseaux vivant naturellement à l'état sauvage sur le territoire européen des États membres - y compris les œufs de ces oiseaux, leurs nids et leurs habitats ; 8.1.1. CONTEXTE REGLEMENTAIRE ET METHODOLOGIE  et réglementer l'exploitation de ces espèces.

Le présent chapitre est une évaluation des incidences au titre de Natura 2000 en application des articles L.414-1 et suivants et Les États membres doivent également préserver, maintenir ou rétablir les biotopes et les habitats de ces oiseaux en : R.414-1 et suivants du Code de l’Environnement.  créant des zones de protection ; 8.1.2. RESEAU NATURA 2000  entretenant les habitats ;

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives  rétablissant les biotopes détruits ; européennes « Habitats » (92/43/CEE) et « Oiseaux » (2009/147/CE). La structuration de ce réseau comprend :  créant des biotopes.  des Zones Spéciales de Conservation (ZSC) visant la conservation des types d'habitats et des espèces animales et Des mesures de protection spéciale des habitats sont arrêtées pour certaines espèces d'oiseaux identifiées par les directives végétales figurant aux annexes I et II de la Directive « Habitats » ; (annexe I) et les espèces migratrices.  des Zones de Protection Spéciale (ZPS), visant la conservation des espèces d'oiseaux sauvages figurant à l'annexe I Les directives établissent un régime général de protection de toutes les espèces d'oiseaux. Il est notamment interdit : de la Directive « Oiseaux » ou qui servent d'aires de reproduction, de mue, d'hivernage ou de zones de relais à des oiseaux migrateurs (« d’intérêt migratoire »).  de tuer ou de capturer intentionnellement les espèces d'oiseaux couverts par les directives. Celles-ci autorisent néanmoins la chasse de certaines espèces à condition que les méthodes de chasse utilisées respectent certains Dans les zones de ce réseau, les Etats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types principes (utilisation raisonnée et équilibrée, chasse en dehors de la migration ou de la reproduction, interdiction de d'habitats et d'espèces concernés. Pour ce faire, ils peuvent utiliser des mesures réglementaires, administratives ou méthodes de mise à mort ou de capture massive ou non sélective) ; contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque Etat membre.  de détruire, d'endommager et de ramasser leurs nids et leurs œufs ;

La désignation des sites ne conduit pas les États membres à interdire a priori les activités humaines, dès lors que celles-ci ne  de les perturber intentionnellement ; remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés.  de les détenir.

Les Zones de Protection Spéciale (ZPS) sont instituées en application de la Directive « Oiseaux ».

8.1.2.1. DIRECTIVE HABITATS Saisi par le préfet d'un projet de désignation d'une ZPS, le ministre chargé de l'environnement prend un arrêté désignant la zone comme Zone de Protection Spéciale. Sa décision est notifiée à la Commission européenne. La directive 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992, concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages est appelée Directive « Habitats ». Ainsi, le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen cohérent formé des ZSC et ZPS désignées par les États membres. Les annexes I et II de la directive contiennent les types d’habitats et les espèces dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation. Certains d’entre eux sont définis comme des types d’habitats ou des espèces A l'heure actuelle en France, la plupart des ZSC et des ZPS sont en cours de validation. « prioritaires » (en danger de disparition). L’annexe IV énumère les espèces animales et végétales qui nécessitent une Les ZSC non validées sont nommées Sites d'Importance Communautaire (SIC). protection particulièrement stricte.

Les ZSC ou Zones Spéciales de Conservation sont instituées en application de cette Directive.

La désignation des zones spéciales de conservation se fait en trois étapes. Suivant les critères établis dans les annexes, 8.1.3. CADRE JURIDIQUE chaque État membre compose une liste de sites abritant des habitats naturels et des espèces animales et végétales sauvages EGLEMENTATION EUROPEENNE ; ce sont des propositions de Site d’Importance Communautaire (pSIC). 8.1.3.1. R

Sur la base de ces listes nationales et en accord avec les États membres, la Commission européenne arrête une liste des sites L’article 6.3 de la directive « Habitats » crée le dispositif d’évaluation des incidences Natura 2000. d’importance communautaire (SIC) pour chacune des neuf régions biogéographiques de l’UE (la région alpine, la région « Article 6.3 : Tout plan ou projet non directement lié ou nécessaire à la gestion du site mais susceptible d’affecter ce site de atlantique, la région de la mer Noire, la région boréale, la région continentale, la région macaronésienne, la région manière significative, individuellement ou en conjugaison avec d’autres plans et projets, fait l’objet d’une évaluation appropriée méditerranéenne, la région pannonienne et la région steppique). Dans un délai maximal de six ans suivant la sélection d’un de ses incidences sur le site eu égard aux objectifs de conservation de ce site. Compte tenu des conclusions de l’évaluation site comme site d’importance communautaire, l’État membre concerné désigne ce site comme zone spéciale de conservation des incidences sur le site et sous réserve des dispositions du paragraphe 4, les autorités nationales compétentes ne marquent (ZSC). leur accord sur ce plan ou projet qu’après s’être assurées qu’il ne portera pas atteinte à l’intégrité du site concerné et après avoir pris, le cas échéant, l’avis du public.

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Article 6.4 : Si, en dépit de conclusions négatives de l’évaluation des incidences sur le site et en l’absence de solutions  A l’issue de la première phase, si le pré-diagnostic conclut à une ou des incidences potentielles du projet sur le site alternatives, un plan ou projet doit néanmoins être réalisé pour des raisons impératives d’intérêt public majeur, y compris de Natura 2000 concerné, il faut réaliser une analyse approfondie prenant en compte des paramètres tels que la nature sociale ou économique, l’Etat membre prend toute mesure compensatoire nécessaire pour assurer que la cohérence sensibilité des espèces ou habitats concernés, les cycles biologiques des espèces… globale de Natura 2000 est protégée. L’Etat membre informe la Commission des mesures compensatoires adoptées. L'étude comporte les parties suivantes : Lorsque le site concerné est un site abritant un type d’habitat naturel et/ou une espèce prioritaire, seules peuvent être  la présentation du projet et des sites Natura 2000 susceptibles d’être impactés : évaluation préliminaire (basée sur les évoquées des considérations liées à la santé de l’homme et à la sécurité publique ou à des conséquences bénéfiques espèces recensées dans les formulaires standards de données) ; primordiales pour l’environnement ou, après avis de la Commission, à d’autres raisons impératives d’intérêt public majeur ».  l’évaluation des incidences Natura 2000: analyse de l’état de conservation des habitats et des espèces concernés par L’article R.414-23 précise le contenu réglementaire d’une évaluation d’incidence Natura 2000. Cette évaluation est le projet ; analyse des incidences directes et indirectes, temporaires et permanentes du projet sur l’état de proportionnée à l'importance du document ou de l'opération et aux enjeux de conservation des habitats et des espèces en conservation du site Natura 2000 et ses objectifs de gestion ; mesures d’évitement et de réduction, conclusion présence. concernant l’incidence résiduelle sur l’état et les objectifs de conservation du site. Si des effets dommageables persistent, la justification du projet est réalisée et les mesures de compensation sont présentées, ainsi que les dépenses correspondantes ; 8.1.3.2. TRANSPOSITION EN DROIT FRANÇAIS : DOSSIER D’EVALUATION  l’évaluation des effets cumulés du projet sur le réseau Natura 2000 : réalisée pour chaque unité géographique définie, er L’article L.414-4 du Code de l’Environnement transpose les dispositions de la directive « Habitats » (Loi n°2008-757 du 1 août puis au niveau du projet dans sa totalité, afin de prendre en compte les risques d’impact cumulés sur les populations 2008 - art. 13). d’espèces. « Article L.414-4 Lorsqu’ils sont susceptibles d’affecter de manière significative un site Natura 2000, individuellement ou en 8.1.4.3. DOCUMENTS DE REFERENCE raison de leurs effets cumulés, doivent faire l’objet d’une évaluation de leurs incidences au regard des objectifs de conservation du site, dénommée ci-après « Évaluation des incidences Natura 2000 » : La présente étude d’évaluation d’incidences repose sur les documents suivants :

 les documents de planification qui, sans autoriser par eux-mêmes la réalisation d’activités, de travaux,  Formulaire Standard de Données (FSD) : document accompagnant la décision de transmission d’un projet de site ou d’aménagements, d’ouvrages ou d’installations, sont applicables à leur réalisation ; l’arrêt désignant un site, élaboré pour chaque site Natura 2000 et transmis à la commission européenne par chaque Etat membre. Il présente les données identifiant les habitats naturels et les espèces qui justifient la désignation du  les programmes ou projets d’activités, de travaux, d’aménagements, d’ouvrages ou d’installations ; site. Ces fiches sont disponibles sur le site de l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel) ;  les manifestations et interventions dans le milieu naturel ou le paysage.  DOCument d’OBjectifs (DOCOB) : document issu d’un processus de concertation, c’est à la fois un document de L’article R.414-23 du Code de l'Environnement (modifié par le Décret n°2010-365 du 9 avril 2010 relatif à l'évaluation des diagnostic et un document d’orientation pour la gestion des sites Natura 2000. Il fixe des objectifs de protection de la incidences Natura 2000) explicite le contenu du dossier d’évaluation des incidences Natura 2000. nature conformément à des textes dont la protection et la gestion des milieux naturels est la fonction. Il peut également proposer des objectifs destinés à assurer la « sauvegarde des activités économiques, sociales et 8.1.4. OBJECTIFS ET METHODOLOGIE culturelles qui s’exercent sur le site » conformément à l’esprit de la directive « Habitats faune flore » -et seulement en 8.1.4.1. OBJECTIFS DE L’EVALUATION DES INCIDENCES ce sens- qui précise que certaines activités humaines sont nécessaires à la conservation de la biodiversité. Le DOCOB existant et disponible a été utilisé pour cette étude ; L’évaluation des incidences doit :  l’état de conservation des habitats et des espèces d’intérêt communautaire, état des lieux 2007 réalisé par le Museum  analyser les incidences du projet au regard des objectifs de conservation des habitats et des espèces d’intérêt National d’Histoire Naturelle ; communautaire, pour lesquels le site a été désigné, c’est-à-dire de l’ensemble des mesures requises pour conserver  la Liste rouge des espèces menacées en France métropolitaine sur le site de l’Union Internationale pour la ou rétablir ces habitats naturels et ces populations d’espèces de faune et de flore sauvages dans un état favorable à Conservation de la Nature – 2017. leur maintien à long terme ;

 être appropriée, c’est-à-dire être ciblée sur les objectifs de conservation du site ;

 être appliquée au site Natura 2000, c’est-à-dire à un territoire géographiquement restreint au périmètre du site 8.1.4.4. LES ESPECES ET HABITATS CONSIDERES désigné, mais aussi le cas échéant à l’extérieur de ce périmètre, lorsque le projet est susceptible d’avoir des L'évaluation des incidences Natura 2000 devant porter sur les espèces et habitats ayant justifié la désignation du site, les incidences sur la conservation du site ; espèces et habitats cités dans le Formulaire Standard de Données (FSD) sont au cœur de l’analyse.

 être proportionnelle aux enjeux du site et à l’importance et la nature du projet. Dans un second temps, une analyse qualitative est réalisée pour statuer sur la susceptibilité d’effets par rapport aux espèces et habitats listés dans le FSD. 8.1.4.2. METHODOLOGIE Ainsi, l’analyse des incidences du projet est réalisée pour :  les habitats d’intérêt communautaire (Annexe I de la Directive Habitats) cités dans le FSD et potentiellement L'évaluation d'incidence Natura 2000 est progressive et peut se dérouler en deux phases : influencés par le projet. Cela correspond aux habitats observés à proximité immédiate du projet d’après les  La première phase consiste en un pré-diagnostic de la situation (l’évaluation préliminaire) qui détermine s’il faut ou prospections réalisées au niveau de la zone d’étude écologique (cf. paragraphe suivant) ; non poursuivre l’étude d'incidence. Si le pré diagnostic conclut à l’absence d’impact sur le ou les sites Natura 2000, la  les espèces d’intérêt communautaire (Annexe II de la Directive Habitats ou Annexe I de la Directive Oiseaux) citées procédure est simplifiée et s'arrête à ce stade. dans le FSD et potentiellement influencées par le projet. Selon les groupes d’espèces considérés, l’aire d’étude est

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plus ou moins élargie : pour les espèces les oiseaux notamment la continuité écologique est prise en compte en intégrant dans l’analyse les habitats favorables et axes de déplacement. La biologie des espèces (capacité de déplacement, métapopulations pour les insectes…) est analysée et permet de définir les espèces potentiellement influencées à dire d’expert.

Dans la mesure où il convient d’évaluer les incidences sur l’état et les objectifs de conservation de chaque site Natura 2000 concerné, les éléments des DOCuments d’OBjectifs suivants ont été utilisés :

 ZSC n° FR2600958 « Milieux forestiers, pelouses et marais des massifs de , La Bonière et »

 ZSC n°FR2600975 « Cavités à chauve-souris en Bourgogne » ;

 ZSC n°FR2600960 « Massifs forestiers de Francheville, d’Is-sur-Tille et des Laverottes » ;

 ZSC n°FR2600957 « Milieux forestiers, prairies et pelouses de la vallée du Suzon » ;

 ZSC n°FR2601012 « Gîtes et habitats à chauves-souris en Bourgogne.

8.1.4.5. ZONE D'ETUDE ECOLOGIQUE

La zone d’étude écologique correspond à une aire d’étude dite très éloignée, d’un rayon de 20 km autour de l’aire d’implantation du projet photovoltaïque. Les investigations réalisées dans le cadre du dossier d’étude d’impact et Natura 2000 se sont concentrées sur cette zone d’étude écologique.

8.1.5. DESCRIPTION DU PROJET

L'ensemble du projet a été décrit dans la partie 5 du présent document. 8.1.6. EVALUATION PRELIMINAIRE

L'évaluation préliminaire porte sur toutes les espèces de la faune, la flore et les habitats.

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Figure 114 : Sites Natura 2000 présents dans un rayon de 20 km autour de la ZIP (source : SCAN25)

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8.1.7. PERIMETRES D'EFFETS POTENTIELS 8.1.7.3. SITES CONSIDERES POUR L'EVALUATION PRELIMINAIRES

La figure ci-avant permet de visualiser le projet photovoltaïque au sol de Lux dans son contexte global. Seront ainsi notamment inclus les sites suivants, dont l’entité la plus proche de la ZIP est à moins de 20 km.

L’évaluation préliminaire va expliquer le périmètre d’étude défini (rayon de 20 km autour de la ZIP) pour évaluer plus Il existe cinq ZSC présentes dans un rayon de 20 km autour de la ZIP : spécifiquement les incidences du projet de ferme solaire sur les objectifs de conservation des sites Natura 2000 inclus dans ce  ZSC n°FR2601012 « Gîtes et habitats à chauves-souris en Bourgogne », à 12,2 km au sud-ouest de la ZIP : périmètre. « Le site comprend les gîtes de mise bas, le plus souvent situés en bâtiments ou infrastructures artificielles et les Le choix du périmètre d'étude (rayon de 20 km) a été défini à partir des espèces présentes dans les ZSC et de leur rayon terrains de chasse associés pour les jeunes de 1 an, soit un rayon de 1 km autour des gîtes. Ces terrains de chasse d'action. sont sélectionnés en fonction de leur qualité en excluant les zones les plus artificialisées. Ils abritent également des Lorsqu’un site est susceptible d’être influencé par le projet qui aurait une incidence notable sur une espèce ou un habitat ayant habitats et d'autres espèces d'intérêt communautaire, liés notamment aux milieux humides et cours d'eau de grande justifié la désignation du site ; le site Natura 2000 fera l’objet d’une analyse plus poussée sur l’ensemble des espèces et qualité. » habitats d’intérêt communautaire du site.  ZSC n°FR2600960 « Massifs forestiers de Francheville, d’Is-sur-Tille et des Laverottes » à 12,6 km à l’ouest de 8.1.7.1. EFFETS ATTENDUS la ZIP : « Ce site est constitué d'un ensemble de combes boisées caractéristiques des plateaux calcaires de la Montagne En phase travaux, les principaux effets du projet analysés sont l’effet d’emprise et le dérangement pour les milieux naturels et Bourguignonne. Les forêts sont représentées par des types très bien caractérisés : érablière à Scolopendre, hêtraie à les espèces inféodées. Dentaire, chênaie pubescente... Les corniches ensoleillées à Anthyllis des montagnes et les éboulis à Ibéris  Sur les habitats : Effet direct de destruction d’habitats Les habitats au droit du projet sont détruits ou très fortement intermédiaire s'ajoutent à cette diversité. Les conditions de sols et d'exposition sont favorables au maintien d'espèces dégradés lors des travaux. Après travaux, il est à noter que le tapis des herbacées se reconstituera sous les méditerranéennes et montagnardes telles que le Chardon défloré, la Coronille des montagnes, la Marguerite de la panneaux après quelques années. Saint-Michel, la Pivoine mâle. Cette dernière, très rare en France où elle est protégée, est inscrite sur la liste des  Sur la faune : De manière globale, en tenant compte des impacts directs et indirects, temporaires et permanents, les espèces menacées. Elle est surtout présente dans le Centre et le Nord-Est. En Bourgogne elle ne subsiste que dans principaux impacts théoriques du projet sur les différents groupes faunistiques étudiés, en l’absence de mesures, quelques localités de la Côte et du Châtillonnais. » sont :  ZSC n°FR2600957 « Milieux forestiers, prairies et pelouses de la vallée du Suzon » à 15,6 km au sud-ouest de la  La destruction potentielle d’espèces animales (phases de vie ralentie ou de mobilité réduite pour ZIP, l’entomofaune, reptiles, etc.) ; « Ce site constitue l'une des vallées les plus remarquables sur le versant rhodanien de la Bourgogne calcaire. Il est  Pour les oiseaux : abandon de couvées par dérangement ; composé d'une grande diversité de milieux et d'habitats d'intérêt communautaire :

 Pour les insectes : destruction des œufs, des larves, des chenilles, des nymphes, des adultes lors de la  Les milieux forestiers présentent des caractéristiques méditerranéennes ou montagnardes avec notamment la phase chantier ; Hêtraie sur les versants exposés au nord et la Frênaie-érablaie au niveau des éboulis grossiers. Des espèces en limite d'aire de répartition y sont recensées (Gesse blanchâtre...). Ils sont sites de nidification pour des  La perturbation du fonctionnement écologique d’espaces naturels situés aux abords immédiats de la zone oiseaux d'intérêt communautaire. de travaux ;  Les pelouses et landes sèches occupent les plateaux et les hauts de pentes. On y recense des orchidées dont  La fragmentation des habitats et la coupure d’axes de déplacement, entraînant d’une part un certaines sont rares. Les conditions de sol et d'exposition sont favorables au maintien de plantes cloisonnement et/ou une fragmentation des populations pouvant conduire à leur extinction (problème méditerranéennes (Valériane tubéreuse, Aster linosyris, Laser de France) ou montagnardes (Inule des d’appauvrissement génétique, limitation ou suppression des échanges entre différents noyaux de montagnes) en limite géographique de répartition Nord. Elles ont un rôle important au niveau national car en population, etc.) et, d’autre part, une réduction ou un isolement des habitats utilisés à différentes étapes du position de relai entre le Nord-Est et le Sud de la France. cycle biologique ;  Les espèces végétales des éboulis et pentes rocailleuses sont très spécialisées et rares à l'échelle régionale  Le dérangement de la faune utilisant les milieux situés à proximité des travaux pouvant induire un arrêt (Anthyllide des montagnes, Lunetière lisse, Fraxinelle...). Le Faucon pélerin niche sur les falaises du Val temporaire de la fréquentation du site par les espèces les plus sensibles. Suzon.

 Le "Suzon" est une rivière aux eaux pures et fraîches favorables au Cincle plongeur et au Martin-Pêcheur, à la 8.1.7.2. AIRE D’ETUDE Truite fario et au Chabot.  Ponctuellement sont recensés des marais tufeux et moliniaies qui abritent des espèces peu fréquentes en L’aire d’étude considérée pour l’évaluation préliminaire inclut l’ensemble des sites pouvant avoir des espèces influencées par Bourgogne (Epipactis des marais). » le projet. Ceci implique de considérer des sites relativement éloignés géographiquement. En effet le projet peut induire la perturbation du fonctionnement écologique d’espaces naturels ou la fragmentation d’habitats, le dérangement de la faune.  ZSC n°FR2600975 « Cavités à chauve-souris en Bourgogne » à 16,7 km à l’ouest de la ZIP,

Ainsi, l’aire d’étude pour l’évaluation préliminaire, désignée par la suite sous la dénomination aire d’étude Natura 2000 s’étend « Ce site est constitué un ensemble de grottes et de cavités naturelles réparties sur les départements de la Côte d'Or jusqu’à 20 km autour de la ZIP. Cette distance a été retenue afin de tenir compte de la présence de ZPS abritant des espèces de la Saône-et-Loire et de l'Yonne et de la Nièvre et présentant un très grand intérêt pour la reproduction et d'oiseaux à grand territoire (rapaces, Cigognes) autour de la ZIP. l'hibernation de nombreuses espèces de Chiroptères. A noter la présence du Rhinolophe euryale en Côte d'Or et du Minioptère de Schreibers. Il est composé de 27 " entités " réparties sur 45 communes et ce, sur toute la Bourgogne.

Chaque entité présentant une à plusieurs cavités. »

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 ZSC n°FR2600958 « Milieux forestiers, pelouses et marais des massifs de Moloy, La Bonière et Lamargelle », à 18,2 km au nord-ouest de la ZIP.

« Les milieux forestiers sont très typés, à caractère montagnard sur les versants calcaires (Hêtraie à Céphalanthère). Ils recèlent un nombre important d'espèces peu courantes pour la région, montagnardes, adaptées aux conditions de sols (éboulis calcaires), de climat (versants abrupts ombragés) et d'éclairement procurées par les feuillus. Le Sabot de Vénus, orchidée montagnarde très rare localisée en Bourgogne exclusivement aux plateaux du Châtillonnais (limite géographique Nord et Ouest) est présente sur le site. Les boisements sont colonisés par la rare Chouette de Tengmalm, espèce qui occupe en Bourgogne des stations à basse altitude, loin de ses localités d'origine.

Les pelouses et landes des sols calcaires, secs, occupent les plateaux et les hauts de pente et forment un ensemble remarquable, caractérisé par le maintien des plantes montagnardes en situation éloignée de leur station d'origine (Gentiane jaune, Chardon sans tige, Marguerite de la Saint-Michel) et par une faune originale (insectes, oiseaux, reptiles). Ces milieux, dont le maintien dans le réseau de pelouses au plan national est nécessaire (position favorisant les échanges entre le NordEst et le Sud), sont riches en orchidées dont certaines très rares.

De superficie restreinte, les marais tufeux sont des milieux marécageux ouverts et localisés au niveau d'émergence de sources et de suintements, sur les versants calcaires. Des espèces comme l'Epipactis des marais et la gentiane pneumonanthe y sont inféodées car adaptées à l'excès d'eau permanent en milieu alcalin. Les petits secteurs de falaises et éboulis, très dispersés sur le site, abritent l'Anthyllide des montagnes et les Cheveux d'ange, espèces végétales en limite géographique Nord pour la France. »

Il n’y a pas de ZPS dans un rayon de 20 km autour de la ZIP.

8.1.7.4. PRESENTATION DES ESPECES ET DES HABITATS AYANT JUSTIFIE LA DESIGNATION DES SITES NATURA 2000

Les tableaux ci-après présentent les habitats et espèces ayant justifié la désignation de chaque site Natura 2000 concerné par l’évaluation préliminaire. Les données utilisées sont celles des Formulaires Standards de Données (FSD).

 Les habitats d’intérêt communautaire

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FR2600958 « Milieux FR2600975 « Cavités FR2600960 « Massifs FR2600957 « Milieux FR2601012 « Gîtes et Présence au forestiers, pelouses et marais à chauve-souris en forestiers de Francheville, forestiers, prairies et habitats à chauves- sein de la des massifs de Moloy, La Bourgogne » d’Is-sur-Tille et des pelouses de la vallée du souris en Bourgogne » ZIP Bonière et Lamargelle » Laverottes » Suzon »

3130 - Eaux stagnantes, oligotrophes à X NON mésotrophes avec végétation des Littorelletea uniflorae et/ou des Isoeto-Nanojuncetea 3140 – Eaux oligomésotrophes calcaires avec X NON végétation benthique à Char spp. 3150 – Lacs eutrophes naturels avec végétation X NON du Magnopotamion ou de l'Hydrocharition 3260 – Rivières des étages planitiaire à X X NON montagnard avec végétation du Ranunculion fluitantis et du Callitricho-Batrachion 3270 - Rivières avec berges vaseuses avec X NON végétation du Chenopodion rubri p.p. et du Bidention p.p 4030 - Landes sèches européennes X X NON 5110 - Formations stables xérothermophiles à X X NON Buxus sempervirens des pentes rocheuses (Berberidion p.p.) 5130 - Formations à Juniperus communis sur X NON landes ou pelouses calcaires 6110 – Pelouses rupicoles calcaires ou X X X X X NON basiphiles de l'Alysso-Sedion albi 6210 – Pelouses sèches semi-naturelles et X X X X X NON faciès d'embuissonnement sur calcaires (Festuco-Brometalia) 6410 - Prairies à Molinia sur sols calcaires, X X NON tourbeux ou argilo-limoneux (Molinion caeruleae) 6430 – Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets X X NON planitiaires et des étages montagnard à alpin 6510 – Prairies maigres de fauche de basse X X X NON altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba

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officinalis) 7220 - Sources pétrifiantes avec formation de tuf X X X NON (Cratoneurion) 7230 - Tourbières basses alcalines X X X NON 8130 - Eboulis ouest-méditerranéens et X X X NON thermophiles 8160 – Eboulis médio-européens calcaires des X NON étages collinéens à montagnard 8210 - Pentes rocheuses calcaires avec X X X X X NON végétation chasmophytique 8220 - Pentes rocheuses siliceuses avec X NON végétation chasmophytique 8230 - Roches siliceuses avec végétation X X NON pionnière du Sedo-Scleranthion ou du Sedo albi- Veronicion dillenii 8310 - Grottes non exploitées par le tourisme X NON 91EO – Forêts alluviales à Alnus glutinosa et X X X X NON Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion incanae, Salicion albae) 91FO – Forêts mixtes à Quercus robur, Ulma X NON laevis, Ulmus minor, Fraxinus excelsior ou Fraxinus angustifolia, riveraines des grands fleuves (Ulmenion minoris) 9120 - Hêtraies acidophiles atlantiques à sous- X NON bois à Ilex et parfois à Taxus (Quercion robori- petraeae ou Ilici-Fagenion) 9130 – Hêtraies de l'Asperulo-Fagetum X X X X X NON 9150 - Hêtraies calcicoles médio-européennes X X X X X NON du Cephalanthero-Fagion 9160 - Chênaies pédonculées ou chênaies- X X X X NON charmaies subatlantiques et médio-européennes du Carpinion betuli 9180 – Forêts de pentes, éboulis ou ravins du X X X X X NON Tilio-Acerion Tableau 36 : Habitats d’intérêt communautaire ayant justifié la désignation des sites Natura 2000 retenus pour l’évaluation préliminaire (source : CAEI)

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 Les espèces visées par l’annexe II de la Directive 92/43/CEE (hors chiroptères)

FR2600958 « Milieux FR2600960 « Massifs FR2600957 « Milieux forestiers, pelouses et FR2600975 « Cavités FR2601012 « Gîtes et forestiers de forestiers, prairies et Présence au sein de la marais des massifs de à chauve-souris en habitats à chauves-souris Francheville, d’Is-sur- pelouses de la vallée ZIP Moloy, La Bonière et Bourgogne » en Bourgogne » Tille et des Laverottes » du Suzon » Lamargelle »

AMPHIBIENS Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) X Non Triton crêté (Triturus cristatus) X Non

INVERTEBRES Ecrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) X Non Damier de la succise (Euphrydias aurinia) X Non Damier du frëne (Euphydryas maturna) X X Non Ecaille chinée (Euplagia quadripunctaria) X X Non Coenagrion ornatum X Non Agrion de mercure (Coenagrion mercuriale) X Non Lucane cerf-volant (Lucanus cervus) X X Non

POISSONS Chabot (Cottus gobio) X Non

FLORE Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus) X Non

MAMMIFERES Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) X X X X X Non Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) X X X X X Non Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale) X X Non Barbastelle d’Europe (Barbastellus barbastellus) X X X X Oui Minioptère de Schreiber (Miniopterus schreibersii) X X X Non Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) X X X X X Non Grand murin (Myotis myotis) X X X X Non Murin de Beichstein (Myotis bechsteinii) X X X X Non Loutre d’Europe (Lutra lutra) X Non Tableau 37 : Espèces d’intérêt communautaire de la Directive Habitats ayant justifié la désignation des sites Natura 2000 retenus pour l’évaluation préliminaire (source : CAEI)

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8.1.7.5. EFFETS PRESSENTIS DU PROJET Deux espèces sont citées dans les Formulaires Standard de données des 5 sites Natura 2000 : le Sonneur à ventre jaune et le Triton crêté. Les principaux effets du projet analysés sont : Ces deux espèces ne sont pas présentes au sein de la ZIP.  l’effet d’emprise, Elles sont identifiées dans le site FR2601012 « Gîtes et habitats à chauves-souris en Bourgogne », situé à 16,8 km de la ZIP.  le risque de destruction d’individus, A cette distance, il ne peut pas y avoir de dérangement en phase travaux que ce soit en termes de destruction d’individus ou  la perturbation du fonctionnement écologique d’espaces naturels situés aux abords du parc photovoltaïque, d’habitats ou, en termes de dérangement.

 le dérangement en phase travaux (bruit, émissions lumineuses nocturnes …), On peut conclure à l’absence d’incidence sur les populations de Sonneur à ventre jaune et de Triton crêté présentes dans le site Natura 2000 « Gîtes et habitats à chauves-souris en Bourgogne ».  le risque de fragmentation de populations en phase exploitation. Les poissons  Effet d’emprise Une espèce de poisson est citée dans le FSD du site Natura 2000 « Milieux forestiers, prairies et pelouses de la vallée du Aucun site n'est intercepté par le projet. Il n'y a donc pas d'effet d'emprise. Le projet se situant en dehors de tout site Natura Suzon » : il s’agit du Chabot. 2000, il ne peut pas y avoir d’impact direct au moment des travaux sur les habitats naturels et la flore ayant justifié la désignation des sites Natura 2000. Ce site est situé à 15,6 km de la ZIP. De plus, il n’y a pas de cours d’eau au sein de la ZIP.  Dérangement en phase travaux Les travaux ne peuvent pas induire d’incidence sur la qualité de l’eau du Suzon car non situés dans le bassin versant du Suzon. Le risque de dérangement en phase travaux peut concerner tous les groupes de la faune et/ ou la flore et les habitats. On peut conclure à l’absence d’incidence sur les populations de Chabot située dans le Suzon. Les habitats et les espèces floristiques Les chiroptères Concernant les habitats et les espèces floristiques, seuls ceux situés à proximité du projet pourraient être concernés par des éventuelles pollutions par des poussières. Parmi les 8 espèces de chiroptères citées dans les 5 FSD des 5 sites Natura 2000, seule la Barbastelle a été observée au sein de la ZIP. L’analyse est basée sur la proximité du site et le parc photovoltaïque. Le site le plus proche est la ZSC n°FR2601012 « Gîtes et habitats à chauves-souris en Bourgogne, toutefois à 12,2 km au sud-ouest de la ZIP. Cette espèce fréquente les milieux forestiers divers assez ouverts, tout comme ceux liés à l’agriculture traditionnelle avec d’anciennes haies et des lisières et se maintient parfois dans des paysages dégradés. Cette distance minimale de la ZIP avec les sites Natura 2000, et la nature très locale des travaux envisagés, permet conclure à l’absence d’incidence sur les habitats des 5 sites Natura 2000 présents dans un rayon de 20 km autour de la ZIP. Il n’y a pas de boisements favorables à l’espèce au sein de la ZIP et les travaux n’engendrent pas d’incidence sur l’habitat de reproduction de cette espèce. En conclusion, il n'y a donc pas d'impact sur la flore et les habitats des sites Natura 2000 FR2601012 « Gîtes et habitats à chauves-souris en Bourgogne », FR2600960 « Massifs forestiers de Francheville, d’Is-sur-Tille et des Celle-ci est présente dans 4 des 5 sites Natura 2000 présents dans un rayon de 20 km autour de la ZIP : FR2601012 « Gîtes Laverottes », FR2600957 « Milieux forestiers, prairies et pelouses de la vallée du Suzon », FR2600975 « Cavités à et habitats à chauves-souris en Bourgogne », FR2600960 « Massifs forestiers de Francheville, d’Is-sur-Tille et des chauve-souris en Bourgogne » et FR2600958 « Milieux forestiers, pelouses et marais des massifs de Moloy, La Laverottes », FR2600957 « Milieux forestiers, prairies et pelouses de la vallée du Suzon », FR2600975 « Cavités à chauve- Bonière et Lamargelle ». souris en Bourgogne ».

L'entomofaune Le site Natura 2000 le plus proche où l’espèce est mentionnée se situe à 12,2 km de la ZIP. Il s’agit du site FR2600975 « Cavités à chauve-souris en Bourgogne ». Les incidences en phase travaux concernent essentiellement le stade non volant (larve, chrysalide…). Au sein de la ZIP, aucune espèce de l’entomofaune, inscrite à l’annexe II de la Directive habitats n’a été observée. Il s’agit d’un site d’hivernage pour l’espèce. La distance de 12,2 km fait qu’il ne peut pas y avoir de dérangement des chiroptères dans ce site (pas de bruit, pas de fréquentation humaine). Dans un rayon de 20 km autour de la ZIP, les espèces de l’entomofaune d’intérêt européen, présentes sont les suivantes : le Damier de la succise (Euphrydias aurinia), le Damier du frêne (Euphydryas maturna), l’Ecaille chinée (Euplagia On peut donc conclure à l’absence d’incidence sur les populations de chiroptères présentes dans 4 sites Natura 2000 quadripunctaria), le Coenagrion ornatum, l’Agrion de mercure (Coenagrion mercuriale) et le Lucane cerf-volant (Lucanus présents autour de la ZIP, y compris pour la Barbastelle d’Europe. cervus). La Loutre Toutes ces espèces sont strictement inféodées aux habitats présents dans les 5 sites Natura 2000 concernés. Cela signifie La présence de la Loutre est citée dans le FSD du site Natura 2000 FR2601012 « Gîtes et habitats à chauves-souris en qu’au minimum leur habitat de reproduction se situe toutefois à 12,2 km de la ZIP. Bourgogne ». Les habitats aquatiques fréquentés par cette se situent donc au minimum à 16,8 km de la zone de travaux, et Cette distance minimale fait qu’il ne peut pas y avoir d’impact sur les habitats de reproduction de ces espèces. ces derniers, d’emprise très locale, ne sont pas de nature à porter atteinte à la Loutre ou à ses habitats naturels de prédilection. De plus, les inventaires ont montré qu’aucune de ces espèces ne fréquente la ZIP. Il n’y a donc pas d’incidence des travaux du parc photovoltaïque des sablières de Lux sur les populations de Loutre. A ce titre, on peut conclure à l’absence d’incidence sur les populations de l’entomofaune présente dans les 5 sites natura 2000 présents dans un rayon de 20 kilomètres autour de la ZIP.  Risque de dérangement en phase d'exploitation

Les amphibiens En phase d’exploitation, le principal risque consiste en un dérangement lié à la fragmentation des populations ou à la perturbation du fonctionnement d’espaces naturels autour du parc. En phase travaux, les incidences peuvent être liées à la destruction d’habitats ou d’individus, au dérangement.

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La seule activité lors de l’exploitation consistera en une maintenance des panneaux solaires et un entretien de la végétation L'application de mesures d'évitement et de réduction permet de conclure à une incidence résiduelle nulle à faible sur sous ces panneaux. les habitats d'espèces, en particulier ceux présentant des caractéristiques naturelles, qui bénéficient de mesures d’évitement. Pour les 5 sites Natura 2000 présents dans un rayon de 20 km autour de la ZIP, la distance minimale de 12,2 km entre le parc photovoltaïque et ces sites fait qu’il ne peut pas y avoir d’incidence sur les milieux naturels ou les espèces présents dans ces Il n'apparaît donc pas nécessaire de solliciter l’octroi d’une dérogation à l’interdiction de destruction de spécimens sites et ayant justifié leur classement. d’espèces protégées ou de leurs habitats dans le cadre du projet de ferme solaire sur les sablières de Lux.

L’activité liée à l’exploitation se concentrera localement au niveau du parc.

On peut donc conclure à l’absence d’incidence en phase d’exploitation sur les habitats et les espèces des cinq sites Natura 2000 présents dans un rayon de 20 km.

8.1.8. SITES RETENUS POUR L'EVALUATION D'INCIDENCE

Concernant la faune et la flore (hors chiroptères), l'absence d'incidence sur les cinq sites Natura 2000 FR2601012 « Gîtes et habitats à chauves-souris en Bourgogne », FR2600960 « Massifs forestiers de Francheville, d’Is-sur-Tille et des Laverottes », FR2600957 « Milieux forestiers, prairies et pelouses de la vallée du Suzon », FR2600975 « Cavités à chauve-souris en Bourgogne » et FR2600958 « Milieux forestiers, pelouses et marais des massifs de Moloy, La Bonière et Lamargelle », sur leur état de conservation, ainsi que sur les espèces et habitats qui ont justifié leur création et leur état de conservation implique de ne pas retenir ces cinq sites pour une évaluation approfondie.

Il n’est par conséquent pas nécessaire de procéder à une évaluation approfondie, les incidences du projet photovoltaïque de Lux étant nuls pour les espèces et habitats ayant justifié la création de ces sites Natura 2000 et leur état de conservation.

8.2. CONCLUSION VIS-A-VIS DE LA NECESSITE D’OBTENIR UNE DEROGATION RELATIVE AUX ESPECES PROTEGEES OU LEUR HABITAT

8.2.1. CAS DE LA DESTRUCTION D’ESPECES PROTEGEES

Comme cela a été démontré dans le présent document, le projet de ferme solaire sur les sablières de Lux aura une incidence résiduelle nulle à faible sur les espèces d'oiseau, des amphibiens et des autres groupes de la faune grâce à la mise en œuvre de mesures d'évitement et/ou de réduction (adaptation du calendrier de démarrage des travaux, barrières anti-batraciens, etc.).

L'application de ces mesures conduit à niveau d’incidence résiduelle nulle à faible sur toutes les espèces y compris en ce qui concerne la possibilité de destruction d'individus protégés. Ces incidences ne sont en outre pas de nature à remettre en cause l’état de conservation des populations de ces espèces, dans leur aire de répartition locale. C’est notamment le cas des espèces fréquentant les plaines agricoles, qui trouveront à proximité immédiate du site de nombreuses possibilités de report.

A ce titre, il n'apparait pas nécessaire de solliciter l’octroi d’une dérogation à l’interdiction de destruction de spécimens d’espèces protégées dans le cadre du projet de ferme solaire sur les sablières de Lux.

8.2.2. CAS DE LA DESTRUCTION D’HABITATS D’ESPECES PROTEGEES

Le projet de ferme solaire de Lux sera installé en grandes cultures et sur prairies améliorées. Les mesures d'évitement mises en place dans la conception du projet ont visé à éviter l'ensemble des milieux à enjeu (boisements et zones humides) aussi bien pour la faune que pour la flore. Au final, seules des grandes cultures et les prairies améliorées seront impactées. Ce sont des habitats anthropisés, que l’on peut considérer de substitution pour de nombreuses espèces animales.

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8.3. ETUDE AGRICOLE Le périmètre d’étude se situe en zone agricole dans le document d’urbanisme approuvé en décembre 2004 et est affecté à l’activité agricole. Sa superficie est supérieure à 5 ha. 8.3.1. PREAMBULE Le maitre d’ouvrage a souhaité faire réaliser une analyse de l’état initial et des effets attendus sur l’activité agricole.

La présente étude agricole s’inscrit dans le cadre de la réglementation au titre de l’article 28 de la loi du 13 octobre 2014 d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt. L’article L. 112-1-3 stipule que « Les projets de travaux, d'ouvrages 8.3.2. METHODE EMPLOYEE ou d'aménagements publics et privés qui, par leur nature, leurs dimensions ou leur localisation, sont susceptibles d'avoir des conséquences négatives importantes sur l'économie agricole font l'objet d'une étude préalable comprenant au L’étude a suivi une méthodologie prouvée qui s’appuie sur les différentes recherches suivantes : minimum une description du projet, une analyse de l'état initial de l'économie agricole du territoire concerné, l'étude des  analyse bibliographique, cartographique et statistique : effets du projet sur celle-ci, les mesures envisagées pour éviter et réduire les effets négatifs notables du projet ainsi que des mesures de compensation collective visant à consolider l'économie agricole du territoire. o Les documents recueillis permettent d’avoir des données sur la caractérisation pédologique des sols, les dynamiques agricoles du territoire d’étude, ainsi que des filières agricoles. « L'étude préalable et les mesures de compensation sont prises en charge par le maître d'ouvrage. o Les données cartographiques permettent de localiser les parcelles agricoles déclarées à la PAC en « Un décret détermine les modalités d'application du présent article, en précisant, notamment, les projets de travaux, 2014 avec leur nature de culture. d'ouvrages ou d'aménagements publics et privés qui doivent faire l'objet d'une étude préalable. » o Les données statistiques, permettent d’avoir une analyse historique du contexte agricole du territoire Le décret n°2016-1190 du 31 août 2016 relatif à l’étude préalable et aux mesures de compensation prévues à l’article d’étude. L.112-1-3 du code rural et de la pêche maritime précise quant à lui :  étude de terrain pour recenser les occupations spatiales actuelles, les équipements en place et évaluer leur Font l’objet de l’étude préalable prévue au premier alinéa de l’article L.112-1-3 les projets de travaux, ouvrages ou utilisation. Il s’agit d’évaluer les contraintes et atouts d’exploitation et les incidences possibles du projet sur aménagements publics et privés soumis, par leur nature, leurs dimensions ou leur localisation, à une étude d’impact de l’environnement agricole général. façon systématique dans les conditions prévues à l’article R.122-2 du code de l’environnement en répondant aux conditions suivantes :  Enquêtes agricoles auprès des principaux concernés par le projet. Elles permettent de recueillir les données des exploitations mais aussi de confirmer les utilisations actuelles des parcelles et de comprendre les dynamiques  leur emprise est située en tout ou partie soit sur une zone agricole, forestière ou naturelle, délimitée par un individuelles. document d’urbanisme opposable et qui est ou a été affectée à une activité agricole au sens de l’article L.311-1 dans les cinq années précédant la date de dépôt du dossier de demande d’autorisation, d’approbation ou  analyse des données au regard des effets attendus du projet à l’échelle collective mais aussi individuelle. d’adoption du projet, soit sur une zone à urbaniser délimitée par un document d’urbanisme opposable qui est ou a été affectée à une activité agricole au sens de l’article L.311-1 dans les trois années précédant la date de dépôt du dossier de demande d’autorisation, d’approbation ou d’adoption du projet, soit en l’absence de 8.3.3. L’ACTIVITE AGRICOLE SUR LA ZONE D’ETUDE DU PROJET document d’urbanisme délimitant ces zone, sur toute surface qui est ou a été affectée à une activité agricole  Définition de la zone d’étude dans les cinq années précédant la date de dépôt du dossier de demande d’autorisation, d’approbation ou d’adoption du projet ; Le projet de parc photovoltaïque de Lux (21) se situe à proximité de l’Autoroute A31 reliant la frontière Luxembourgeoise à l’Autoroute A6 desservant le Sud Est de la France. Ce projet se situe sur la commune de Lux à 25 Kms de Dijon,  la surface prélevée de manière définitive sur les zones mentionnées à l’alinéa précédent est supérieure ou égale à un Préfecture du département de la Côte d’Or. seul fixé par défaut à cinq hectares. Nous prendrons en compte dans ce chapitre un territoire d’étude élargi prenant en compte d’une part le périmètre

administratif (cc vallées de la Tille et de l’Ignon) au sein de la petite région agricole correspondante. L’étude préalable comprend : Le territoire d’étude élargi est composé de 11 communes : , Echevannes, Epagny, Gémeaux, Is sur Tille, 1/ une description du projet et la délimitation du territoire concerné Marcilly sur Tille, Lux, Marsannay le bois, Pichanges, Spoy, et Til Châtel.

2/ une analyse de l’état initial de l’économie agricole du territoire concerné. Elle porte sur la production primaire, la La zone d’étude se situe dans une plaine agricole à une relative proximité de centres urbains de taille relativement première transformation et la commercialisation par les exploitants agricoles et justifie le périmètre retenu par l’étude, importante tels que Dijon (25 Kms), Besançon (90 Kms), ou encore de centres urbains plus importants (Nancy - 190 Kms, Mulhouse – 212 Kms). 3/ l’étude des effets positifs et négatifs du projet sur l’économie agricole de ce territoire. Elle intègre une évaluation de l’impact sur l’emploi ainsi qu’une évaluation financière globale des impacts, y compris les effets cumulés avec d’autres projets connus,

4/ les mesures envisagées et retenues pour éviter et réduire les effets négatifs notables du projet. L’étude établit que ces mesures ont été correctement étudiées. Elle indique, le cas échéant, les raisons pour lesquelles elles n’ont pas

été retenues ou sont jugées insuffisantes. L’étude tient compte des bénéfices pour l’économie agricole du territoire concerné, qui pourront résulter des procédures d’aménagement foncier mentionnées aux articles L.121-1 et suivants,

5/ le cas échéant, les mesures de compensation collective envisagées pour consolider l’économie agricole du territoire concerné, l’évaluation de leur coût et les modalités de leur mise en œuvre.

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Figure 115 : Contexte général et zone d’étude élargie (source : Terraterre)

Le territoire d’étude fait face à une augmentation de population de 1.64% par an. Cette hausse reste importante (en moyenne en France elle est de 0.5%/an) malgré une densité de population qui reste relativement faible (61 hab./km²). Cette augmentation de population est surtout due à l’accroissement naturel des communes du territoire.

Cette importante hausse de la population s’est en partie accompagnée de l’artificialisation des terres agricoles qui a touché près de 34.47 hectares entre 2006 et 20121. Depuis 1990, ce sont 80.78 hectares (donc 46.38 ha jusqu’en 2006) qui ont été artificialisés sur des surfaces agricoles soit 0.44% du territoire d’étude en 22 ans. Elle a touché principalement 3 communes et a été relativement regroupée évitant ainsi un mitage de l’espace agricole.

Communes du périmètre d’étude élargie

Figure 116 : Evolution spatiale de l’urbanisation entre 1990 et 2012 (source : Terraterre)  Contexte agricole du périmètre d’étude élargie Alors que l’activité agricole du territoire représente en 2015, 8,5% des entreprises du territoire, elle emploie peu de salariés. Il s’agit principalement d’entreprises individuelles ayant recours ponctuellement à de la main d’œuvre. La surface agricole de la du périmètre d’étude élargie (12 219,4 ha) tel que défini dans la Figure 49 (tracé en vert) en 201426 représentait 67.1% de la superficie du territoire (18 200 ha). Il s’agit donc d’un territoire agricole très marqué (moyenne nationale : 52.5% en 20142) orienté essentiellement vers les céréales-oléoprotéagineux (93% de la SAU). Ce territoire comptait en 2015, 79 exploitations professionnelles.

26 Référence : banque mondiale

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Figure 117 : Répartition de la surface agricole par type de culture (les cultures industrielles sont orientées principalement vers la moutarde ici) (source : Terraterre)

Le territoire d’étude est une plaine encore nettement marquée par l’activité agricole. Elle demeure encore dynamique et ne subit que peu les pressions externes liées à l’urbanisation.

27 La surface moyenne utilisée par les exploitations de la zone d’étude est en augmentation pour atteindre en 2010, 150 ha du fait de l’orientation technico-économique vers les COP (céréales oléo-protéagineux). Localisation du site d’étude Les surfaces cultivées occupent quasiment tout l’espace du territoire grâce à des conditions physiques favorables (plaine). 28 Elles disposent de tènements fonciers de taille relativement moyenne (moyenne de 5,75 ha en 2014 ) mais regroupés. La zone agricole est dense et peu soumise à une pression extérieure. Les plus grandes exploitations disposant de capital suffisant, s’agrandissent au détriment des autres exploitations.

 Les ressources disponibles

Essentiellement constitués de terres alluvionnaires soit à accumulations calcaires peu caillouteuses ou de terres caillouteuses argileuses sur calcaires avec des profondeurs supérieures à 40 voire à 60 cm d’épaisseur, les sols du territoire d’étude sont des sols adaptés aux cultures céréalières. Ne disposant pas de données suffisantes, nous ne pouvons indiquer s’ils sont de moyenne ou de bonne qualité agronomique, cette dernière approche dépendant de la réserve utile du sol et de l’accès à l’eau.

 Les filières agricoles

Les circuits de commercialisation sont majoritairement orientés vers les filières longues et le système coopératif. Les acheteurs sont de grandes coopératives ou entreprises qui interviennent sur des territoires d’importance régionale voire nationale. La coopération est largement majoritaire avec d’importants sièges d’entreprise de collecte : 110 Bourgogne, Cerepy, Capserval,

Dijon-Céréales, Bourgogne du Sud, Axereal, Interval et Terre Comtoise.

Le négoce est également présent : Ets Bresson, Groupe Soufflet, Ruzé, Giroux, Faivre, Jacquot, Thiébaut. Figure 118 : Occupation spatiale des cultures en 2014, périmètre d’étude élargie Les structures les plus locales collectent des volumes mesurés en centaine de milliers de tonnes alors que les plus gros groupes collectent, sur des territoires bien plus larges, des millions de tonnes de céréales.  Les dynamiques agricoles L’agriculture du territoire d’étude bénéficie de conditions physiques et pédoclimatiques propices à la production céréalière et oléo protéagineuse. Elle dispose d’un emplacement privilégié à proximité de grands axes routiers pour développer la

commercialisation de ses productions.

27 Moyenne en Côte d’Or : 94 ha 28 En 2014, cette moyenne était de 5,71 ha sur le département

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La préservation du foncier agricole, peu soumis à l’urbanisation, permet de maintenir des tènements de taille moyenne utiles à la rentabilité de l’agriculture. L’agrandissement des structures et la concentration des terres permettent d’atteindre cet objectif. Cependant, la concurrence d’autres régions céréalières, voire d’autres pays, couplée aux aléas climatiques peuvent amener des difficultés ponctuelles de trésorerie au sein des fermes.

8.3.4. LA ZONE D’ETUDE DU PROJET L’emprise du projet se situe le long de la RD 28b reliant Lux à Spoy. Elle se situe à quelques kilomètres de l’autoroute A31 dans la plaine agricole au lieu-dit ferme de Dame Alix en limite Sud de commune. Elle se situe dans le prolongement de la zone « sablière ». Cette emprise d’une surface de 9.2 hectares se situe de chaque côté de la route RD 28B. Anciennement exploitée en tant que sablière, elle a été réaménagée en 2014 pour l’exploitation agricole. Le projet concerne des parcelles agricoles déclarées à la PAC en 2014 et accessibles par la RD28b ainsi que par le chemin d’accès à grange de Dame Alix. L’environnement proche de la zone du projet est composé d’anciennes sablières aujourd’hui remblayées ou renaturalisées (zone de compensation écologique GDF).

Grange Dame Alix Périmètre Projet

RD 28b

Photographie 29 : Localisation du projet depuis la RD28b

Figure 119 : Localisation du projet (source : Terraterre)

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ES EXPLOITATIONS PRESENTES DANS LA ZONE D EMPRISE l’exploitation notamment par la contrainte du temps d’accès : elle permet de disposer de surfaces suffisantes pour minimiser 8.3.5. L ’ les coûts de production (temps d’accès, durée des travaux, réduction des points de collecte…) tout en réduisant les risques 8.3.5.1. DESCRIPTION GENERALE DE L’EXPLOITATION liés aux aléas climatiques et sanitaires (réduction des pertes liées à des problèmes sanitaires ou climatiques en disposant de plusieurs « pôles » de production). Une seule exploitation agricole est concernée par le site d’étude. Il s’agit de l’Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée (EARL) Bachotet dirigée par Nicolas et Alexandre Bachotet. L’exploitation agricole est son activité principale. L’exploitation est relativement regroupée autour de secteurs de production qui sont optimisés dans le fonctionnement et l’organisation du travail. L’exploitation utilise une surface agricole utile de 258 ha dont 171 ha à Lux (66% de la SAU totale). Les autres surfaces (87 ha) se situent sur la commune d’Echevannes à 7 km du siège d’exploitation. Rappelons que le site d’étude présente une surface  Mode de faire valoir de 8,18 ha. L’ensemble des surfaces exploitées par l’EARL Bachotet, comprises dans le site d’étude, appartiennent au père des exploitants qui leur loue. Ainsi, l’ensemble des surfaces de l’exploitation appartiennent à des membres de la famille (père, tantes) ou à un GFA (entre les deux frères). La sécurité foncière est assurée pour l’ensemble des surfaces.

L’exploitation bénéficie d’une maîtrise foncière solide qui lui assure une stabilité dans l’usage des terres.

 Orientation technico-économique de l’exploitation L’exploitation est spécialisée en grandes cultures et produits des céréales et des oléoprotéagineux et quelques cultures

industrielles (moutarde). L’exploitant vend ses productions à plusieurs acheteurs :

- La coopérative Dijon céréales ; - Les négociants Soufflet et Bresson ; - La minoterie Setres.

La densité d’acheteurs sur le territoire permet à l’exploitant de ne pas dépendre d’une seule relation commerciale

Localisation du site d’étude  La qualité des produits Les productions principales sont :

- Blé tendre (70 ha) avec un rendement moyen de 75 qtx / ha ; - Orge d’hiver (70 ha) avec un rendement moyen de 75 qtx /ha ; - Colza (70 ha) avec un rendement moyen de 35 qx/ha ;

- Maïs grain (12 ha) avec un rendement moyen de 75 qx/ha ; - Moutarde (15 ha) avec un rendement moyen de 17 qx/ha. L'agriculteur n'est soumis à aucun cahier des charges particulier (contrat qualité) dans sa relation commerciale avec ses

acheteurs.  Politique agricole et subventions

La politique agricole commune a instauré depuis 2006 le système des Droits à Paiement de Base (DPB) calculés sur la base de références historiques. Ces DPB peuvent être couplés à des aides parcellaires selon le type de culture en place. L’agriculteur qui émarge à ces DPB doit justifier d’autant d’hectares que de DPB. S’il ne le fait pas pendant 3 ans, il perd définitivement ses DPB qui repartent à la réserve nationale (sans assurance de les récupérer sur d’autres surfaces). Dans ce cas, le niveau de subventions pour l’exploitation concernée et par conséquence le revenu agricole baisse. L’exploitation bénéficie de DPB à hauteur de 250 €/ha. Elle ne touche pas de primes spécifiques culturales sur ces parcelles. Figure 120 : Surfaces déclarées en 2014 par l’exploitant, M. Bachotet (source : RPG, 2014) Bien que située dans une ZNIEFF (260020023 « sablière de Spoy »), elle n’est concernée par aucune mesure agri  Forme juridique et statut du chef d’exploitation environnementale. Alexandre et Nicolas Bachotet sont tous deux coexploitants depuis 1997. Le siège d’exploitation est situé à 4 km du site d’étude sur la commune de Lux. Afin d’accéder aux parcelles éloignées les unes des autres de 7 kilomètres maximum, ils empruntent les routes départementales faciles de conduite avec des engins agricoles. 8.3.5.2. L’EXPLOITATION AU SEIN DE L’EMPRISE DU PROJET L’entreprise ne fait appel à aucune main d’œuvre qu’elle soit familiale ou salariée. Les exploitants travaillent dans deux Nous avons comme surfaces dans l’emprise du projet : exploitations différentes l’EARL et la SCEA spécialisée en grandes cultures (sur une SAU de 49 ha) ; ils ont créé une SARL de - Une parcelle cultivée en maïs grain ; travaux agricoles en parallèle. - Une parcelle semée en prairie temporaire.  Structure de l’exploitation Les rendements moyens des cultures présentes sur le site d’étude sont : L’exploitation concernée par le projet est composée de deux zones principales de production. Une à Echevannes pour la - pour le maïs grain : 35 qx/ha ; production d’oléagineux sur une surface de 87 ha. La deuxième d’une surface de 171 ha, sur la commune de Lux (à ces - la prairie n’est pas fauchable car le sol n’est pas portant (aucune mécanisation lourde possible). surfaces de l’EARL s’ajoutent les 49 ha de la SCEA). Cette polarisation structure l’organisation et le fonctionnement de

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Figure 121 : Nature des cultures au sein du site d’étude en 2014

 Les équipements Les parcelles ne sont pas irriguées, aucun système d’irrigation n’étant présent sur la zone. Des fossés délimitent les parcelles le long de la RD28b pour récupérer les eaux pluviales.

Les parcelles restent largement accessibles par un réseau de chemins carrossables ou de chemins d’exploitation. Un Figure 122 : Equipements agricoles dans le site d’étude remembrement a eu lieu en 1984 pour les parcelles limitrophes au site d’étude. Mais les parcelles su site d’étude n’ont pas fait l’objet du remembrement étant entendu qu’elles n’étaient pas à vocation agricole à cette époque-là.  Seuil de viabilité et cycle de vie de l’exploitation L’exploitation suit un rythme de croisière. L’exploitant souhaite, à court terme, se diversifier dans la prestation de services auprès des exploitations (via la SARL). Le territoire du projet dispose de surfaces agricoles encore conséquentes malgré sa proximité d’un pôle urbain.

N° exploit Orientation technico SAU Dynamique en cours économique

1 Polyculture 258 Croisière

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29 8.3.6. EFFETS ATTENDUS SUR L’ECONOMIE AGRICOLE La part de la SAU prélevée ne constitue pas à elle seule l’effet subi par l'agriculteur. La surface agricole prélevée est de 8,18 ha ce qui représente une consommation significative. Elle constitue à elle seule une perte de production et de rendement. Le projet de parc photovoltaïque ne peut apporter directement de bénéfices à l’économie agricole du territoire dans la mesure Néanmoins, elle ne remet pas en cause la surface minimale d’installation de l’agriculteur30. où l’énergie produite sera distribuée dans le réseau national d’électricité. En valeur relative, la part de la surface prélevée peut représenter un critère tout à fait déterminant et déstabilisant pour 8.3.6.1. PERTE DE SURFACES ET DYSFONCTIONNEMENTS ATTENDUS DANS LES SECTEURS DE l’exploitation. D’une part car elle représente une production, et dans le cas contraire, elle peut jouer un rôle dans le PRODUCTION : IMMOBILISATION DE SURFACES AGRICOLES fonctionnement de l’exploitation (surface de rotation, surface minimale à l’installation…).

Ces surfaces nécessaires à l’aménagement du parc photovoltaïque seront perdues pour l’exploitant agricole mais aussi pour le L’exploitation est concernée par un prélèvement direct de 3,2% de sa SAU. Cette notion n’est pas anodine, mais n’est pas exclusive pour appréhender le niveau d’incidence. Pour ce faire, l’analyse des productions dégagées sur ces parcelles est territoire agricole pendant la durée du projet. Ces surfaces peuvent être porteuses d’un intérêt général même si l’exploitant ne nécessaire. le valorise pas à titre particulier. Ces surfaces sont porteuses d’un potentiel agronomique qui ne peut être hiérarchisé à cette échelle sans réaliser d’études de sol précises. La parcelle en production touchée par le projet concerne une culture de maïs grain qui a été semée à titre expérimental. Les rendements dégagés par cette parcelle sont moitié moins importants que sur des parcelles « classiques ». L’exploitant Les parcelles, avant leur remise en culture, avaient préalablement fait l’objet d’extraction de sable. Elles ont subi un n’envisage plus de la semer à compter de 2018. remblaiement et un nivellement pour les rendre cultivables. Il est probable que ces différentes interventions ont eu pour conséquence une dégradation du potentiel agronomique qui rend les surfaces actuelles très peu productives voire improductives (couches argileuses rendant le sol imperméable). 8.3.7.2. TYPE DE SURFACES PRELEVEES Le projet n’a pas pour vocation à artificialiser les sols agricoles mais à immobiliser sur du long terme ces surfaces.

N° parcelle Production Mode de faire valoir Surface (ha) 8.3.6.2. PERTE DE SURFACES ET DYSFONCTIONNEMENTS ATTENDUS DE L’ECONOMIE AGRICOLE : PERTE DEFINITIVE DE VOLUMES DE PRODUCTION AC 51 Gel (prairie) bail 4.54

Les volumes produits par les surfaces impactées par le projet ne constituent pas une remise en cause des volumes traités par YH25 Gel(prairie) Bail 0.12 les filières. La seule culture produite jusqu’à présent était le maïs grain dans le cadre d’un test qui ne sera pas reconduit à partir de 2018. Le volume dégagé représentait 131 quintaux de maïs sur la surface concernée soit environ 13 T. YH 27 Maïs grain FVD 1.38

Le volume représente 0,1% de celui du négociant le plus local auquel l’agriculteur vend une partie de ses produits (Bresson). YH 26 Maïs grain bail 2.36 La commune de Lux se situe dans l’aire d’appellation de l’AOP Epoisses et des IGP Emmental français Est-Central/Moutarde Figure 123 : Descriptif parcellaire de Bourgogne et Volailles de Bourgogne. La rupture du bail fera l’objet d’indemnisation dans le cadre du protocole départemental de la Chambre d’agriculture. La commune de Lux se situe dans l’aire d’appellation de l’AOP Epoisses et des IGP Emmental français Est-Central/Moutarde de Bourgogne et Volailles de Bourgogne. Aujourd’hui aucune des surfaces concernées ne concourt à une production sous appellation. 8.3.7.3. PERTE DE VALEUR ECONOMIQUE Selon l’article L643-4, tout organisme de défense et de gestion d’une appellation d’origine peut saisir l’autorité administrative Chaque surface représente une valeur en termes économiques. La perte de surfaces a une incidence directe sur le chiffre compétente s’il estime que le contenu d’un document d’aménagement ou d’urbanisme en cours d’élaboration, un projet d’affaires dégagé par l’exploitation. La part de surfaces prélevée peut représenter une perte de chiffre d’affaires relativement d’équipement, de construction, d’exploitation du sol ou du sous-sol, d’implantation d’activités économiques est de nature à conséquente. Nous avons préféré au coefficient de pondération des structures celui lié au Produit Brut Standard qui représente porter atteinte à l’aire ou aux conditions de production, à la qualité ou à l’image du produit d’appellation. la valeur économique actualisée de chacune des surfaces.

Ainsi, la valeur de la production est estimée à partir des valeurs de la production brute standard (PBS) calculée par le service 8.3.6.3. DESTRUCTION DES CHEMINS ET RESEAUX statistique du ministère de l’agriculture. Il s’agit de moyennes sur des références observées dans la région entre 2008 et 2012. Elles sont donc approximatives car elles ne font pas de différence selon le type de commercialisation. Néanmoins, cette Le projet ne remet pas en cause l’accès aux parcelles voisines. Nous avons vu précédemment que l’ensemble des surfaces première approche permet de mettre en avant la baisse de chiffres d’affaires estimée et sa part relative dans l’exploitation. limitrophes étaient desservies par des chemins d’exploitation. La production dégagée par la parcelle exploitée représente un chiffre d’affaires approximatif de 5 100,00 €. Le projet ne remet pas en cause le remembrement réalisé en 1984 puisqu’aucune parcelle remembrée n’est concernée par le projet. Au-delà de 5% de perte de chiffre d’affaires, l’incidence est estimée comme pouvant être significative.

Dans le cas présent, la part du chiffre d’affaires dégagée par les parcelles impactées est de 1,84%. 8.3.7. EFFETS SUR L’EXPLOITATION AGRICOLE TOUCHEE PAR LE PROJET

8.3.7.1. PERTE DE SURFACES EN VALEUR ABSOLUE ET RELATIVE

29 Surface Agricole Utilisée 30 Pour disposer d’un statut agricole, l’exploitant doit avoir la moitié d’une surface minimale d’installation (SMI) qui est fixée dans le département de Côte d’Or en fonction de la région agricole et de la culture. Dans le territoire d’étude en polyculture, elle est de 45 ha.

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8.3.7.4. DYNAMIQUE DES EXPLOITATIONS Appellation, agriculture biologique Sans appellation Avec appellation ou agriculture biologique

Le régime de l’exploitation est un point à évaluer dans la mesure où pour une perte équivalente de surfaces, une exploitation en phase de développement sera plus impactée qu’une exploitation en régime de croisière. L'agriculteur est en rythme de Note 10 0 2 croisière pour son activité agricole et les surfaces concernées par le projet n'offrent que peu de rentabilité à l'entreprise. NOTE TOTALE 0 à 10 10 à 20 20 à 40 > 40 Le projet n’aura aucun impact sur la main d’œuvre étant donné qu’elle est absente de l’exploitation. Il ne remet pas en cause de manière importante les revenus dégagés pour les co-exploitants. IMPACT FAIBLE à MOYEN MOYEN à MODERE MODERE à FORT TRES FORT à DESTRUCTURANT L’agriculteur réfléchit actuellement à la possibilité de diversifier ses activités par la vente de services (agricoles). Cela Figure 124 : Tableau synthétique d’évaluation de l’impact attendu par exploitation n'exige pas de sa part de disposer de foncier complémentaire. M. Bachotet seul agriculteur impacté directement par le projet cumule un total de 12 points soit un impact moyen.

8.3.7.5. EQUIPEMENTS DISPONIBLES Note attribuée à l’EARL Bachotet Il n’y a pas d’équipement présent sur l’exploitation comprise dans le projet.

Surface prélevée 4 8.3.8. SYNTHESE DES EFFETS ATTENDUS SUR L’EXPLOITATION Part de la SAU prélevée 1 En cumulant l’ensemble des critères concernant les parcelles agricoles et les effets attendus en termes de perte de surfaces, Part de la surface de l'atelier de production 1 nous aboutissons à la hiérarchisation de l’impact attendu par ilot d’exploitation. prélevée

Critère Note attribuée Nature de cultures 2

Surface prélevée (ha) < 1 ha 1-3 ha 3-5 ha >5 ha Part du chiffre d'affaires prélevé 1 Note 1 1 2 3 4 Part du chiffre d'affaires de l'atelier de 1 Surface prélevée / SAU (%) 0-5% 5-10% 10-20% >20% production prélevé Note 2 1 2 3 4 Régime de l'exploitation 1 Surface prélevée/S production (%) 0-10% 10-20% 20-40% >40% Aides PAC 1 Note 3 1 2 3 4

Occupation des sols Friches, gel Cultures annuelles Cultures Cultures permanentes < Equipements 0 permanentes 5 ans Signes de qualité 0 Note 4 1 2 3 4 Note totale 12 PBS prélevée/PBS total (%) 0-5% 5-10% 10-20% >20%

Note 5 1 2 3 4 Figure 125 : Tableau synthétique de l’impact total par exploitation

PBS prélevée/PBS production (%) 0-20% 20-40% >40%

Note 6 1 2 3 8.3.9. AUTRES IMPACTS ATTENDUS Régime de l’exploitation En cessation croisière développement 8.3.9.1. DESTRUCTION DE SURFACES STRATEGIQUES

Note 7 0.5 1 1.5 Les parcelles concernées par le projet font partie d’un ensemble plus vaste de parcelles à l’Est du projet (autour de la grange DPU DPB Aides PAC (cahier des de Dame Alix). Néanmoins, les parcelles proches (ou l’autre partie de la parcelle AC 51) n’appartiennent pas au même ilot charges cultural dans la mesure où la parcelle prélevée par le projet (côté Est) est une jachère qui n’a pas d’objectif de production. Elle spécifiques) n’est donc pas stratégique pour le reste des parcelles. L’exploitant continuera d’exploiter sans soucis les parcelles limitrophes Note 8 1 2 (AC 51, AC52) appartenant à un même ilot cultural.

Equipements Irrigation Bâtiments Chemins A l’Ouest, les parcelles voisines du projet sont exploitées par d’autres agriculteurs qui continueront à le faire que le projet se d’exploitation fasse ou non.

Note 9 2 2 2

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8.3.9.2. CONFLITS D’USAGE

Les seuls conflits éventuellement attendus sont ceux de la desserte du projet et des parcelles agricoles voisines. 8.3.10.2. MESURES DE REDUCTION

Sur sa partie occidentale, nous avons vu que les autres parcelles agricoles étaient desservies par des chemins d’exploitation Si l’existence d’ombrage par les panneaux photovoltaïques est confirmée, il conviendra de respecter une distance suffisante éloignés du projet. Sur sa partie orientale, la largeur de la route au niveau de l’entrée du périmètre du projet est suffisante pour avec les parcelles voisines pour réduire l’impact éventuel sur les rendements. laisser passer en même temps un engin agricole. A priori, le projet actuel n’a pas d’incidences notables sur la culture voisine puisque l’ombre portée maximale calculée le 21/12 Une attention particulière sera à apporter à l’ombrage possible fait par les panneaux photovoltaïques sur les cultures s’il est (après la période germinative) dépasse peu sur la parcelle. Cette distance réduit au fur et à mesure de l’année et ne devrait éventuellement constaté. Les panneaux étant orientés au Sud, la plus grande ombre portée sera côté Nord. pas impacter ni la croissance végétative, ni la floraison (fin avril).

8.3.10.3. COMPENSATION FONCIERE ET FINANCIERE POUR FAIRE FACE A LA REDUCTION DE SURFACES 8.3.9.3. IMPACTS CUMULES Les surfaces perdues pour l’exploitant ne représentent pas réellement de surfaces en production. Rappelons que l’agriculteur Dans le cadre de l’analyse des impacts cumulés, plusieurs projets ont été identifiés. Ils concernent l'implantation d’éoliennes arrêtera ses semis de maïs dès 2018 que le projet aboutisse ou non. Pour l’exploitation, ces surfaces n’entrent que très peu ainsi qu’une exploitation de carrière (Diénay, 13 kms au Nord-Ouest du site d’étude) pour lesquelles aucun impact n'est dans la production. Jusqu’en 2014, elles ne participaient pas à l’activité de l’exploitation. observé à l'échelle de l'exploitation concernée. Il ne nous parait pas pertinent d’envisager une compensation foncière. Les données disponibles ne sont pas assez détaillées pour évaluer un impact à l'échelle collective sur l'agriculture.

8.3.11. CONCLUSION 8.3.10. MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION ET DE COMPENSATION DES EFFETS Le projet photovoltaïque sur la commune de Lux, au niveau de la grange de Dame Alix impacte un agriculteur de manière peu NEGATIFS DU PROJET ET LES MODALITES DE SUIVI DES MESURES significative.

8.3.10.1. MESURES D’EVITEMENT Les effets attendus sur les filières restent marginaux au regard des volumes collectés par les principaux opérateurs  Perte de production : économiques agricoles du territoire.

L’impact du projet est modéré sur l'exploitation concernée. La part des surfaces prélevée est importante mais ces surfaces Le projet actuel impacte un potentiel agronomique de faible qualité du fait d’un passé d’extraction encore récent. offrent des volumes de production faibles au regard de leur superficie. De manière générale, l’impact tant sur l’économie agricole du territoire que sur l’exploitation concernée reste minime.

 Stockage du matériel et des engins Le projet doit porter une attention particulière à :

Une attention particulière sera portée au stockage du matériel en phase de chantier afin qu’il n’empiète pas sur les surfaces  Un accès desservant les principales surfaces agricoles de la zone se maintenant en production. agricoles voisines (qui sont maintenues en production).  Une protection des cultures face au risque éventuel des poussières en phase chantier si ce risque est prouvé. La  Poussières liées aux déplacements de chantiers : réalisation des travaux hors période de végétation.

Il faudra veiller à humidifier les voies de passage des engins et des camions.

Le phasage du chantier devra veiller à opérer en période hors production à proximité des parcelles agricoles (principalement en période printanière et estivale).  Modalités de suivi des mesures d’évitement

Mesure d’évitement Modalités de suivi

Stockage matériel et engins Localisation géographique des sites de stockage

Fiche de suivi du chantier avec localisation des emplacements

Poussières Humidification des chemins Fiche de suivi de chantier et dates de réalisation Réalisation des travaux hors période de production

Figure 126 : Récapitulatif des mesures d’évitement

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8.4. ANALYSE DES RISQUES

8.4.1. PREVENTION DU RISQUE INDUSTRIEL LIE A LA PRESENCE DE LA CANALISATION DE

GAZ

® Selon le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM) de Côte d’Or, approuvé le 23 décembre 2013 (mis à jour le ECO 13/01/2017), la commune de Lux est soumise aux risques majeurs technologiques suivants :

- STRATEGIE - Transport de matières dangereuses : A31, RD28, RD959 et gazoduc (hors site d’étude).

Le risque Transport de Matières Dangereuses (TMD) est consécutif à un accident se produisant lors du transport par voies routière, ferroviaire, voies d’eau ou canalisations de matières dangereuses, tels que les produits inflammables, explosifs, toxiques, corrosifs ou radioactifs.

Photographie 30 : Vue des travaux de la canalisation de gaz et derrière, vue du CET (ES, le 25/08/2017)

Les sensibilités vis-à-vis du projet : Les risques vis-à-vis du projet :

La commune de Lux est concernée par le risque TMD, notamment pour le transport de matières dangereuses via le gazoduc. La Figure 127 permet de localisation les zones soumises aux aléas et à obligation réglementaire. Le gazoduc du réseau GRTGaz (DN 1200, 67,7bar) traverse le territoire de la commune de Lux et sa zone de danger (à D’après l’étude de danger de GRT Gaz réalisée en 2014 (« Etude de dangers d’un ouvrage de transport de gaz naturel – l’intérieur de laquelle tous travaux doivent faire l’objet d’une demande de renseignements auprès de GRT GAZ) touche à Partie Générique »), un seul type d'événement peut affecter significativement ce type d’ouvrage : la fuite ou perte de différents niveaux (effets létaux significatifs, premiers effets létaux et effets irréversibles) la quasi-totalité de la zone confinement de la canalisation. Les principales sources d’incidents ayant pour conséquence une fuite ou une perte de d’implantation du projet (cf. figure ci-contre). Le gazoduc transporte du gaz naturel (entre 86 et 98% de méthane) et est signalé en surface par des bornes. confinement sont répertoriées dans le tableau ci-après :

Il est également à noter que le Gazoduc induit une Servitude d’Utilité Publique (représenté sur le schéma ci-après). Cette Principaux facteurs de risques Base de données GRTgaz (1970‐2013) servitude ne concerne pas la zone d’implantation du projet photovoltaïque. Agressions Externes (travaux de tiers, piquage, 65 % GRTGaz, le gestionnaire de cette canalisation a été consulté en juin 2017. circulation) Défaut de Construction/Matériaux 11,4 % Corrosion 14 % Phénomènes Naturels (Mouvements de 8,8 % terrain/Foudre/Érosion) Tableau 38 : Répartition des principaux facteurs de risque toutes tailles de brèches confondues (source : étude de dangers d’un ouvrage de transport de gaz naturel – partie générique, 2014)

Dans le cadre de la présente étude de risque, il est important d’étudier les incidences que peut avoir le projet de centrale photovoltaïque, en phase travaux et en phase d’exploitation, sur l’ouvrage existant du gazoduc, qui pourraient être de nature à provoquer une fuite ou une perte de confinement de l’installation.

Il conviendra également d’analyser les incidences que le gazoduc en fonctionnement peut avoir sur le projet de centrale photovoltaïque (en phase de conception, travaux et exploitation), notamment en cas de fuite ou de perte de confinement.

8.4.2. INCIDENCES DU PROJET PHOTOVOLTAÏQUE SUR LE GAZODUC 8.4.2.1. EN PHASE TRAVAUX Dangers liés aux travaux au voisinage de l’ouvrage

Le réseau de transport de gaz naturel, implanté à la fois dans le domaine public et dans le domaine privé, est directement exposé à toutes les activités humaines modifiant le sous‐sol : terrassements de toute nature, forages, enfoncements de pieux ou assimilés, travaux de génie agricole tels que drainages et sous‐solages.

Ces activités présentent les dangers suivants pour l'intégrité des ouvrages enterrés :

 Détérioration de l'enrobage avec diminution voire annulation ponctuelle de l'effet de la protection cathodique de l'acier pouvant conduire à une corrosion ; Figure 127 : Localisation du site d’étude sur le plan des servitudes d’utilité publique du PLU de Lux (source : DDT21)  Atteinte de l'acier par rayures ou enfoncements qui ne portent pas initialement atteinte à l'intégrité de l'ouvrage mais Notons que d’après la base de données ARIA, aucun accident industriel n’est survenu sur la commune de Lux en 2016. qui peuvent se développer par phénomène de fatigue jusqu'à provoquer une fuite ;

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 Percement limité de la canalisation entraînant une fuite de gaz susceptible de mettre directement en danger l'auteur de ce percement et son environnement par simple effet mécanique de pression du gaz échappé puis éventuellement par rayonnement thermique s’il y a inflammation ;  Rupture complète conduisant à une fuite de débit maximal susceptible de provoquer un rayonnement thermique plus important.

Le chantier du projet de centrale photovoltaïque au sol de Lux s’inscrit à environ 220 m de la canalisation de gaz gérée par GRTGaz. Lors du chantier de construction ou de démolition, aucun engin ne circulera au niveau de la canalisation de gaz ou de sa servitude, mais uniquement dans la zone de danger (cf. Figure 128). Les engins seront uniquement autorisés à circuler sur la zone d’implantation du projet. Aucune circulation des engins ne s’effectuera au droit de la canalisation de gaz. RD28b Le raccordement au réseau s’effectuera le long de la RD28b, soit à plus de 300 m de la canalisation. Il sera également interdit aux ouvriers du chantier de bloquer l’accès à la canalisation de gaz ou de circuler au droit de celle-ci même de manière Accès au temporaire (effectuer un retournement ou vider une benne par exemple). projet PV

La sollicitation de GRTGaz par le Maître d’ouvrage a reçu une réponse favorable (cf. annexe), tout en rappelant la réglementation à appliquer avant le démarrage du chantier :

« Le code de l’environnement (Livre V – Titre V – Chapitre IV) impose aux responsables de projets et exécutants de travaux, sur le domaine public comme dans les propriétés privées, de consulter le « Guichet Unique des réseaux » www.reseaux-et- canalisations.gouv.fr et d’adresser une déclaration (DT-DICT) aux exploitants de réseaux présents à proximité du projet. »

La demande de DT-DICT a été effectuée par EDF Energies Nouvelles et GRTGaz écrit dans sa réponse à la consultation (disponible en Annexe) qu’il ne s’oppose pas au projet dans la zone des servitudes liées au gazoduc.

Comme le chantier s’inscrit en partie en zone exposée à un danger lié à la canalisation, des mesures de sensibilisation des ouvriers de chantier seront mises en œuvre dès les premières phases du chantier.

Dangers liés aux voies de circulation et accidents de circulation

Un des dangers provoqués par les traversées de voies de circulation est l’écrasement de la canalisation et donc la réduction Figure 128 : Localisation de l’accès au projet PV par rapport à la canalisation de gaz de sa capacité de transit.

A terme, un enfoncement de cette nature pourrait, par phénomène de fatigue, provoquer une fuite. Les paramètres essentiels 8.4.2.2. EN PHASE EXPLOITATION pour provoquer cette situation sont : Dangers liés aux activités industrielles  la pression exercée au sol par le roulement des véhicules ou engins, Les diverses activités industrielles de nature à engendrer des risques ici, concernent principalement les activités industrielles  la hauteur de recouvrement de la canalisation, qui pourraient se trouver à proximité de l'ouvrage projeté.  la dureté des sols. Les risques encourus sont ceux susceptibles d'être provoqués par ces activités, c'est‐à‐dire essentiellement : l’explosion, Retour d’expérience de GRT Gaz : Deux fuites dont une rupture de canalisation aérienne et une brèche moyenne de diamètre l’inflammation et l’envoi de projectiles pouvant conduire à des effets domino. inférieur à 40 mm, dues à des accidents routiers ont été constatées depuis 1970, sur le réseau de GRTgaz. La profondeur En ce qui concerne le projet photovoltaïque de Lux, le principal risque industriel est l’inflammation de la centrale. A ce sujet, les d'enfouissement d’un mètre permet de diminuer notablement l'effort dû aux surcharges roulantes. bâtiments contenant des matériels électriques sont aérés et isolés des produits combustibles (végétation et autres structures électriques). La centrale est également équipée d’une citerne d’eau à proximité immédiate du portail et aucun élément Il est également à noter que le trafic sur le chemin de dame Alix est faible et que par conséquent, les risques liées à électrique inflammable ne se situe à plus de 400 m de ce point d’eau. Les chemins desservant la centrale sont également l’écrasement de la canalisation sont très faibles. De plus, lors des travaux de la centrale photovoltaïque, le passage se limitera construits pour répondre à une action efficace du SDIS 21 (plus de 4 m de large). au niveau de la zone d’implantation du projet. Le principal risque encouru sur le gazoduc est l’élévation de la température de l’acier de l’ouvrage sous l’effet du rayonnement thermique provoqué par l’incendie, de telle sorte que l’acier puisse perdre ses caractéristiques mécaniques et ne plus résister Les travaux engendreront une augmentation faible des trafics sur les routes départementales RD28b et RD959 principalement. à la pression du gaz, générant ainsi un rejet enflammé à l’atmosphère ayant des conséquences sur l’environnement. La faible durée des travaux, 6 mois, limitera l’incidence du projet sur la sécurité des usagers de la route. Au total, environ 20 Retour d’expérience de GRT Gaz : Aucune fuite sur les canalisations due aux activités industrielles environnantes n'a été camions s’ajouteront au trafic habituel durant cette période. Une signalisation temporaire sera néanmoins mise en place afin enregistrée depuis 1970 sur le réseau de GRTgaz. De par sa conception, l’ensemble de la canalisation étant enterré avec une de minimiser tout risque d’accident, notamment pour bien canaliser les flux concernant le CET (passage de camions), ceux du hauteur de recouvrement de 1 mètre, cette couverture de terre assure la protection de l’ouvrage contre les effets d’un accident chantier du présent projet et ceux des riverains (4 habitations + ferme de Dame Alix). vis‐à‐vis de la surpression, la projection d’éléments ou le rayonnement thermique. Il est également à noter que, compte tenu de la distance entre la centrale et le gazoduc (220 m), l’élévation de la température au niveau du gazoduc en cas d’incendie sera négligeable. Il est important de rappeler ici que l’accès à la canalisation de gaz ne sera pas obstrué par le projet qui aura son entrée propre. Aussi, aucune gêne ne sera à déplorer en cas de nécessité d’intervention d’urgence sur la canalisation de gaz.

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Centrale photovoltaïque de Lux (21) Etude d’impact

principales caractéristiques environnementales du site, les impacts liés aux travaux, et l’ensemble des mesures prises, notamment au niveau des risques liés au gazoduc. NCIDENCES DU GAZODUC SUR LE PROJET PHOTOVOLTAÏQUE 8.4.3. I Il rassemble donc l’ensemble des précautions, restrictions, interdictions et obligations que le prestataire doit s’engager à Les risques de fuite ou de perte de confinement de l’installation de gaz proviennent principalement des causes décrites ci- respecter. Il reprend les risques et enjeux environnementaux du chantier sur lesquels l’entreprise doit être vigilante. Il précise après : également les procédures à suivre en cas d’incident ou d’accident.  Travaux de tiers à proximité (voir partie précédente) ; Spécifiquement, le Bureau d’études Environnement sensibilisera les ouvriers du chantier à la présence de la canalisation de  Dangers liés à la qualité de l’ouvrage (fragilité des aciers, défauts de matériaux, défauts de construction, fatigue des gaz et aux procédures à respecter en cas d’accident survenant sur cette canalisation. matériaux,…) : fuite de taille limitée (petite brèche) ; Par ailleurs, un Livret d’Accueil HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) est distribué au début des travaux à chacun des  Dangers liés au transport du fluide (abrasion, corrosion interne) : fuite de taille limitée (petite brèche) ; intervenants. Celui résume les principes généraux de prévention en matière HSE ainsi que les mesures spécifiques à  Dangers liés à l’exploitation et maintenance de l’ouvrage (défaut d’étanchéité, surpression) : fuite de taille limitée appliquer pour garantir le respect des politiques Santé-Sécurité et Environnement d’EDF Energies Nouvelles. (petite brèche) ;  Effets domino internes (principalement pour des annexes complexes de type interconnexion) : non concernée dans le Ce Livret d’Accueil précise notamment les règles à respecter relatives : cadre du projet. - Aux accès et à la circulation : respect des balisages, des limitations de vitesse, des zones de stationnement, etc. ; On notera que la canalisation concernée est principalement exposée à l’apparition de petites brèches. - A l’organisation générale du chantier : équipements de protection, équipements d’urgence (extincteurs, kits anti- Il convient également de déterminer la fréquence d’occurrence des incidents. Pour déterminer cette fréquence d’occurrence, pollution, etc.), nettoyage et propreté du site (humidifications des zones poussiéreuses, stockage des produits GRT Gaz s’appuie sur son propre retour d’expérience sur la période 1970-1990. chimiques sur bacs de rétention couverts, stockage trié des déchets) etc. ; Dans le cas des canalisations dont le diamètre est supérieur à 600 (DN>600, soit 54 530 km), les fréquences sur la période - Aux risques liés aux activités : indication des précautions minimales à prendre pour limiter les risques pour chaque 1970-1990 pour les petites et moyennes brèches est de 0. La fréquence d’occurrence pour la rupture d’une canalisation est de 0.18. A titre de comparaison, pour tout type de brèche, la fréquence d’occurrence sur la période 1970-1990 pour des diamètres nature de travaux (rétention adaptée pour les produits potentiellement polluants, etc. de canalisation inférieure à 200mm (DN<200) est de 9.98. De plus, ce livret précise les procédures à suivre en situation d’urgence : De ce fait, la probabilité qu’un accident de fuite ou de perte de confinement sur les canalisations du gazoduc (dont les diamètres sont supérieurs à 600mm) au niveau du projet photovoltaïque est très faible, voire négligeable. Le projet - En cas de situation dangereuse pour l’homme ou l’environnement ; photovoltaïque a également été conçu de façon à ne pas augmenter la probabilité qu’un tel accident puisse se produire (voir - En cas d’incident corporel ou environnemental ; chapitre précédent « incidences du projet photovoltaïque sur le gazoduc ») - En cas d’incendie. En cas de rejet accidentel de gaz à l’atmosphère depuis un ouvrage de transport de gaz naturel, plusieurs phénomènes peuvent avoir lieu : Avant le commencement des travaux, et conformément à la mesure d’évitement ME2, un Plan de Sécurité et de Santé sera élaboré. Il déterminera toutes les activités du chantier, ainsi que les risques potentiels (notamment ceux du gazoduc), et ce afin  Sous l'effet de la pression, un jet de gaz naturel va être émis à l'atmosphère et la perte de confinement du d’éviter l’apparition d’accidents et d’incidents durant la durée d’exécution des travaux ainsi que les accidents pour les gaz peut être accompagnée de projection de terre ou de pierres dans le cas d’une canalisation enterrée ; personnes étrangères au chantier.  La mise à l'atmosphère d'une forte quantité de gaz s'accompagne d'un bruit intense perceptible à une très Le projet sera conforme aux normes de sécurité en vigueur (ouvriers de chantier, agents d’entretien du site,…). De plus, afin grande distance et d’une légère onde de surpression associée à la détente du gaz à l’atmosphère ; d’éviter tout risque d’accident, le site sera entièrement clôturé et interdit d’accès. Des panneaux d’avertissement concernant  Un panache de gaz naturel va se former dans l'atmosphère et peut s'enflammer s’il rencontre une source l’interdiction d’entrer sur le site d’implantation seront posés au droit de chaque accès. d’énergie d’intensité suffisante (engin agresseur, foudre,...) provoquant au moment de son inflammation une brève onde de surpression ; Les appareils électriques (transformateurs et onduleurs) seront disposés dans des locaux techniques fermés et verrouillés, de  Enfin une inflammation peut s’établir et générer une flamme qui va émettre un rayonnement thermique même que le poste de livraison. Tous les réseaux électriques seront enfouis dans des tranchées d’environ 0,80 m de intense à même d’engendrer des blessures et des dommages aux structures (bâtiment, autres installations profondeur et non accessibles. Ces dispositions limiteront l’exposition des appareils électriques en cas d’accident du gazoduc dans le voisinage, ….). au niveau du projet. L’amplitude de ces phénomènes sera plus ou moins importante en fonction de la taille de la fuite. La gravité des conséquences potentielles prévisibles sur les personnes, résulte de la combinaison en un point de l’espace de 8.4.3.2. INCIDENCES SUR LE PROJET PHOTOVOLTAÏQUE EN PHASE D’EXPLOITATION l’intensité des effets d’un phénomène dangereux et de la vulnérabilité des personnes potentiellement exposées. En phase exploitation, le projet n’induira pas l’exposition à un risque d’une population supplémentaire. La gravité du scénario est liée essentiellement à l’environnement de l’ouvrage, c’est‐à‐dire à la densité de présence des personnes (habitations, voies de circulation importante, ERP, …), à leur capacité à s’enfuir ou à leur possibilité de s’abriter. Le On rappellera que l’entretien de la centrale ne nécessitera la venue que ponctuellement d’un véhicule léger. Le personnel en nombre de personnes exposées aux effets d’un scénario, en un point de l’ouvrage donné, est le nombre de personnes charge de cet entretien (1 à 2 personnes) sera formé au risque, à la gestion de l’incident industriel et à la situation d’urgence à maximum situées dans le cercle des effets pris en compte (effets létaux significatifs ou premiers effets létaux). Ce cercle est mettre en œuvre. Cet entretien n’aura donc pas pour objet d’augmenter durablement le nombre de personnes présentes sur glissant le long de l’ouvrage. site, donc n’augmentera pas la gravité potentielle du projet. Le projet n’induira pas un obstacle à l’accès à la canalisation de gaz et au niveau de sa servitude dans la mesure où le chemin de Dame Alix sera toujours circulable.

8.4.3.1. INCIDENCES SUR LE PROJET PHOTOVOLTAÏQUE EN PHASE TRAVAUX On rappellera que le projet de centrale photovoltaïque au sol de Lux est muni d’équipements permettant une action efficace, Les travaux engendreront une augmentation faible du trafic (environ 20 camions). De plus, la faible durée des travaux, 6 mois, en cas d’accident lié à un accident du gazoduc au niveau du projet photovoltaïque, du SDIS de Côte d’Or : limitera les risques liés aux personnes travaillant sur la construction du projet photovoltaïque. - Une citerne et une borne ; Afin de prévenir les risques d’impacts sur l’homme, et comme rappelé dans la mesure de suivi Mst1 – Suivi environnemental du chantier, l’ensemble des intervenants doit s’engager à respecter les prescriptions d’EDF EN France en matière de - Une piste large et un portail large permettant la circulation aisée des camions de pompiers ; protection, notamment vis-à-vis des risques liés au gazoduc durant toute la durée des travaux. Concrètement, lors de la consultation des entreprises, un cahier des charges spécifique et adapté au chantier est annexé. - L’éloignement des structures électriques des végétations. Ce document contractuel est rédigé par le Bureau d’études environnement mandaté pour assurer le suivi du chantier, selon une trame type transmise par EDF Energies Nouvelles. Sur la base de l’étude d’impact, ce cahier des charges rappelle les Dans son courrier du 14 juin 2017 (cf. annexe), GRT Gaz précise ceci :

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« […] au vu des éléments fournis et au regard du règlement de sécurité des canalisations de transport de gaz naturel, le projet ne modifiant pas la densité d’occupation dans la SUP de nos ouvrages, il n’existe aucun élément qui soit de nature de permettre à GRTgaz de s’opposer à votre demande. » 8.4.7. ANNEXE : COURRIER GRTGAZ

8.4.4. MESURES SPECIFIQUES EN PHASE DE DEMANTELEMENT

La déconstruction des installations implique plusieurs opérations :

- La déconstruction des panneaux (modules et bâtis) et des supports ;

- Le retrait des câbles d’alimentation et de raccordement électrique et leurs gaines ;

- La déconstruction des locaux techniques et le démontage des clôtures ;

- La remise en état de la surface et des routes d’accès (effacement du chantier).

Les incidences attendues du chantier de déconstruction sont globalement identiques à ceux du chantier de construction et sont, en quelque sorte, considérées à l’envers du chantier de construction.

Lors de cette phase, le risque industriel est nul. En effet, une des premières phases du chantier consiste à mettre hors tension l’ensemble des infrastructures du projet. Le risque industriel externe (lié à la canalisation) ne peut être nul mais aucune phase du chantier du présent projet ne peut être un facteur aggravant. De même, aucun engin ne circulera au niveau de la canalisation de gaz ou de sa servitude.

Pour ce chantier comme pour le chantier de construction, l’ensemble des intervenants sera formé et sensibilisé au risque industriel externe et saura agir en cas de problème sur la canalisation proche.

8.4.5. CONCLUSION

L’objet du présent chapitre est l’évaluation de l’incidence de la canalisation GRT Gaz vis-à-vis des risques industriels du projet de centrale photovoltaïque au sol porté par EDF-EN sur la commune de Lux en Côte d’Or. Cette centrale prévoit l’implantation sur une surface d’environ 8,18 ha représentant une puissance de 8,568 MWc.

L’ensemble des aménagements de la centrale photovoltaïque prennent en compte les sujétions et les recommandations établies par GRT Gaz dans son courrier du 14 juin 2017 :

- Il prend en compte l’existence des ouvrages de transport de gaz et prévoit toutes dispositions afin qu’un incident ou un accident au sein de l’ICPE n’ait pas d’impact sur les ouvrages GRTgaz (présence d’une citerne de 30 m3 et de chemin d’accès pour une intervention efficace du SDIS) ;

- Une DICT a été adressée aux exploitants des réseaux.

Les risques industriels subis ou générés par l’installation photovoltaïque en phase travaux et en exploitation sont maîtrisés et minimes et ne remettent pas en question l’activité de transport de gaz. Par ailleurs, la zone d’implantation du projet photovoltaïque n’induit aucun changement au niveau des Servitudes d’Utilité Publiques de la canalisation et est, par conséquent, tout à fait compatible avec ces servitudes, en phase travaux et en phase d’exploitation.

Ainsi, au regard de ces éléments et du fait que les effets liés à la présence de la canalisation de gaz après l’implantation du projet sont de même ordre qu’en situation actuelle, la modification projetée peut être considérée comme non substantielle.

8.4.6. METHODOLOGIE ET AUTEURS DE L’ANALYSE

Cette analyse a été réalisée par le bureau d’études ECO-STRATEGIE sis au 42 Boulevard Antonio Vivaldi à SAINT-ETIENNE (42 000).

L’équipe de rédaction a été :

- Mme Anne VALLEY, chef de projet ;

- M. Frédéric BRUYERE, gérant de la société (contrôle qualité).

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- La sensibilisation/formation des entreprises de chantier pour leur permettre une application des bonnes 9. SYNTHESE ET CONCLUSION pratiques ;

- La mise en compatibilité du PLU de Lux ; Le projet d’implantation de la centrale photovoltaïque au sol de Lux nécessite la constitution d’une étude d’impact, conformément à l’article L.122-1 du Code de l’Environnement. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la transition énergétique - Le traitement paysager de l’entrée du parc ; voulue par la France. Il permettra la production d’électricité couvrant les besoins de 2 140 foyers et réduira la production de - La remise en état des terrains après le chantier. gaz à effet de serre (réduction de 274 tonnes de CO2).

Le projet de centrale photovoltaïque de Lux, porté par la SAS de la Centrale photovoltaïque de Lux (filiale à 100% d’EDF Energies Nouvelles) s’inscrit dans un secteur à faibles enjeux environnementaux, que ce soit d’un point de vue naturel, Le projet photovoltaïque de Lux s’implante au sein de zones déjà artificialisées (passé d’activités d’extractions, remblaiement), humain, physique ou encore paysager. qui ne présentent que peu d’enjeux écologiques.

Les zones présentant relativement les plus forts enjeux ont fait l’objet de mesures d’évitement.

Le projet répond ainsi au cas n°3 de l’appel d’offre de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) : Les incidences brutes ont été évaluées globalement faibles, mais également forts concernant les oiseaux nicheurs ou les amphibiens en lien avec les activités de chantier. « Le site est une friche industrielle » (site BASIAS : la fiche BASIAS est disponible en Annexe) Ainsi, la mise en place de mesures de réduction circonstanciées (adaptation des calendriers pour le démarrage du chantier et La centrale, d’une emprise totale de 8,18 ha (espace clôturé) atteindra une puissance totale de 8,568 MWc. la fauche d’entretien, barrières anti-batraciens, etc.) permet d’obtenir des impacts résiduels tout au plus faibles, et n’étant pas Le diagnostic réalisé dans le cadre de la présente étude d’impact a permis de mettre en évidence les enjeux de nature à porter atteinte à l’état de conservation des populations d’espèces inventoriées localement. De ce fait, il n’est pas environnementaux les plus forts suivants : nécessaire d’envisager la mise en place de mesures de compensation. Des mesures de suivi et de sensibilisation du personnel de chantier sont par contre prévues. - Proximité avec une activité et des habitations ; Le projet n’aura aucune incidence cumulée avec d’autres projets connus, en dehors des incidences qui lui sont propres. De - Proximité avec une infrastructure du réseau viaire local ; même, il n’induira aucun risque supplémentaire vis-à-vis de la zone de danger et de la servitude de la canalisation de Gaz - Site agro-naturel homogène ; opéré par GRT Gaz.

- Site avec sensibilité écologique (présence amphibiens déterminants pour la ZNIEFF) Le raccordement au réseau est du ressort du gestionnaire du réseau (bien qu’à la charge du Maître d’ouvrage). Il s’inscrira sur Les incidences environnementales ont été estimées sur l’ensemble des thématiques suivantes : milieu physique, risques les voiries existantes jusqu’au poste de raccordement désigné par le gestionnaire de réseau local (à noter que le poste le plus majeurs, milieu naturel, milieu humain (santé), patrimoine culturel et paysage. Il ressort de l’analyse que le projet a proche disponible est celui de CHAMPS-REGNAUD, commune de Dijon). majoritairement des incidences faibles à positives. L’adaptation du projet aux sensibilités environnementales, notamment par Enfin, le projet est compatible avec l’ensemble des documents cadres identifiés dans l’article R.122-17 du code de rapport aux risques naturels a permis l’évitement de la majorité des impacts. l’environnement. A noter que le projet n’aura aucun impact sur le réseau écologique européen Natura 2000.

Les principales mesures à prendre sont :

- Le choix du site d’implantation en dehors des espaces très sensibles ;

- Le retrait des installations par rapport aux cultures pour éviter l’ombrage et la perte économique associée ;

- La mise en place d’une barrière anti-batraciens autour du chantier ;

- La délimitation physique des emprises du chantier pour éviter tout débordement sur les parcelles voisines ;

- Le démarrage des travaux entre mi-juillet et mi-février (en dehors des périodes favorables à la reproduction des espèces animales et végétales) :

- Le comblement des ornières en phase chantier pour limiter l’attractivité de l’emprise aux espèces sensibles (amphibiens notamment) ;

- La surveillance de la grande faune (pour éviter tout piégeage au sein du parc) ;

- Le passage d’une arroseuse ou l’usage d’un brumisateur sur le chantier pour limiter l’envol des poussières ;

- La mise en place de bennes de tri sur le chantier pour optimiser le traitement des déchets ;

- La mise en œuvre d’un suivi environnemental du chantier ;

- La signalisation globale du chantier et la séparation des flux (privé, activité et présent projet) ;

- La mise à disposition d’un cahier de doléance en mairie pendant toute la durée du chantier ;

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10. EVOLUTIONS DU DOSSIER

Une première version du dossier de demande de permis de construire, dont cette Etude d’Impact sur l’Environnement fait partie, a été déposée le 21 décembre 2017. Afin de répondre à la demande de pièces complémentaires par la Direction Départementale des Territoires de la Côte d’Or en date du 17 janvier 2018, une série de modifications a été incluse au présent document. Le tableau ci-après reprend les modifications apportées à l’étude d’impact afin de répondre à cette demande de pièces complémentaires. Ce tableau est donc donné à titre informatif et n'est pas lié à la procédure d'instruction.

Numéros de page Modification apportée

14 Ajout des coordonnées WGS 84 des limites du projet et leurs altitudes NGF

128 Ajout de la vue à 60° sur une page entière (PDV1)

130 Ajout de la vue à 60° sur une page entière (PDV2)

132 Ajout de la vue à 60° sur une page entière (PDV3)

137 Ajout de la vue à 60° sur une page entière (PDV7)

139 Ajout de la vue à 60° sur une page entière (PDV8)

143 Ajout des vues à 60° sur une page entière (PDVA)

146 Ajout des vues à 60° sur une page entière (PDVC)

196 à 200 Ajout d’une étude sur le risque industriel lié à la présence proche de la canalisation de gaz

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11. ANNEXES 11.2. ANNEXE 2 : GLOSSAIRE NNEXE CRONYMES 11.1. A 1 : A Site d’étude ou Zone géographique potentiellement soumise aux effets temporaires et permanents, directs et indirects ZIP (Zone du projet APPB Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope d’implantation AVAP Aire de Valorisation de l'Architecture et du Patrimoine du Projet) Source : Guide de l'étude d'impact sur l'environnement, Michel Patrick, BCEOM, MEDD, 2001 CDCE Cahier Des Charges Environnemental Convention sur le commerce international des espèces de faune et Phase de préparation de l’étude d’impact d’un projet ou d’un document de planification, qui consiste à CITES de flore sauvages menacées d’extinction préciser le contenu des études à réaliser ; pour cela, le maître d’ouvrage peut faire appel à l’autorité Cadrage DDT(M) Direction Départementale des Territoires (et de la Mer) décisionnaire qui consulte pour avis l’autorité environnementale et les collectivités territoriales préalable intéressées par le projet. DGAC Direction Générale de l’Aviation Civile Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Source: Ministère du développement durable DREAL Logement EBC Espace Boisé Classé L’effet décrit une conséquence d'un projet sur l'environnement indépendamment du territoire qui sera EDF Electricité De France Effet affecté. EDF EN EDF Energies Nouvelles Source : Guide de l'étude d'impact sur l'environnement Michel Patrick, BCEOM, MEDD, 2001 ENS Espace Naturel Sensible ERC Evitement Réduction Compensation Résultat du cumul et de l’interaction de plusieurs effets directs et indirects provoqués par un même ERP Etablissement Recevant du Public projet ou par plusieurs projets dans le temps et l’espace. International Organization for Standardization / Effet cumulatif ISO Organisation internationale de normalisation Source : Guide de l'étude d'impact sur l'environnement MICHEL Patrick, BCEOM, MEDD, 2001 PAQ Plan Assurance Qualité PDL Poste De Livraison Valeur prise par une fonction ou un usage, un territoire ou un milieu au regard de préoccupations PLU Plan Local d’Urbanisme Enjeu écologiques, patrimoniales, paysagères, sociologiques, de qualité de la vie et de santé. environnemental PNA Plan National d’Actions Source : Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie POS Plan d’Occupation des Sols PME Programme de Management Environnemental Notion subjective qui attribue une valeur d’existence forte aux espèces qui sont plus rares que les PNR Parc Naturel Régional autres et qui sont bien connues. Par exemple, cette catégorie informelle (non fondée écologiquement) RNU Règlement National d'Urbanisme Espèce regrouperait les espèces prise en compte au travers de l'inventaire ZNIEFF (déterminantes ZNIEFF), RTE Réseau de transport d'électricité patrimoniale les espèces Natura 2000, beaucoup des espèces menacées... Source : INPN Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau des Énergies S3Renr Généralement, on peut parler d’espèce « plus patrimoniale que d’autres ». Renouvelables SAS Société par Actions Simplifiée SAGE Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux L’état de conservation, qui porte sur un habitat ou sur une espèce, est défini par l’article 1er de la directive « Habitats, faune, flore » 92/43/CEE. SCOT Schéma de Cohérence Territoriale SDAGE Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux - Etat de conservation d’un habitat naturel : « effet de l’ensemble des influences agissant sur un habitat naturel ainsi que sur les espèces typiques qu’il abrite, qui peuvent affecter à long SME Système de Management Environnemental Etat de terme sa répartition naturelle, sa structure et ses fonctions ainsi que la survie à long terme de SOPAE Schéma Organisationnel du Plan d'Assurance Environnement conservation SRCAE Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie ses espèces typiques sur le territoire visé à l’article 2 ». SRCE Schéma Régional de Cohérence Ecologique - Etat de conservation d’une espèce : « effet de l’ensemble des influences qui, agissant sur UICN Union Internationale pour la Conservation de la Nature l’espèce, peuvent affecter à long terme la répartition et l’importance de ses populations sur le VRD Voiries et Réseaux Divers territoire visé à l’article 2 (territoire européen des Etats membres ou le traite s’applique) ». ZIP Zone d’implantation potentielle ZICO Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux Etat actuel de État d’un site et des milieux avant l’implantation d’une installation industrielle ou d’un aménagement. ZNIEFF Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique l’environnement Source : Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie ZPPAUP Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager Facteur Définition à préciser Incidence Définition à préciser notable

Croisement entre l’effet et la composante de l’environnement touchée par le projet. Incidence L’incidence est la transposition d’un effet sur une échelle de valeur.

Les mesures compensatoires ont pour objet d’apporter une contrepartie aux effets négatifs notables, directs ou indirects du projet qui n’ont pu être évités ou suffisamment réduits. Elles sont mises en œuvre en priorité sur le site endommagé ou à proximité de celui-ci afin de garantir sa fonctionnalité de Mesure manière pérenne. Elles doivent permettre de conserver globalement, et si possible, d’améliorer la compensatoire qualité environnementale des milieux. Source : article R. 122-14 II du Code de l’environnement

Les mesures compensatoires des impacts sur le milieu naturel en particulier, doivent permettre de

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maintenir voire d’améliorer l’état de conservation des habitats, des espèces, les services écosystémiques rendus, et la fonctionnalité des continuités écologiques concernés par un impact 11.3. ANNEXE 3 : BIBLIOGRAPHIE négatif résiduel significatif. Elles doivent être équivalentes aux impacts du projet et additionnelles aux engagements publics et privés. Dans le cadre de la rédaction du présent dossier, outre les études techniques spécifiques citées précédemment, Source : Doctrine nationale relative à la séquence éviter, réduire et compenser les impacts sur le milieu les documents et outils suivants ont été utilisés : naturel

Mesure Mesure intégrée dans la conception du projet, soit du fait de sa nature même, soit en raison du choix . La chambre d’agriculture de Côte d’Or (données météorologiques et pédologiques) d’évitement / d’une solution ou d’une alternative, qui permet d’éviter un impact intolérable pour l’environnement. . Météo France (station de Dijon) de suppression Source : Guide de l'étude d'impact sur l'environnement MICHEL Patrick, BCEOM, MEDD, 2001 . Site internet du Département de Côte d’Or . Atmosf’air Bourgogne (rapport d’activité et stations de mesures) Mesure pouvant être mise en œuvre dès lors qu’un impact négatif ou dommageable ne peut être . Plan Climat Energie Territorial de Bourgogne (ou PCER), validé le 25 novembre 2013. Ce document, bien Mesure de supprimé totalement lors de la conception du projet. S’attache à réduire, sinon prévenir l’apparition d’un qu’approuvé après la validation du SRCAE, prend en compte les orientations du SRCAE réduction / impact. d’atténuation . Plan Régional Santé Environnement ou PRSE de Bourgogne 2011-2015 Source : Guide de l'étude d'impact sur l'environnement MICHEL Patrick, BCEOM, MEDD, 2001 . Schéma Régional Climat Air Energie ou SRCAE de Bourgogne approuvé par arrêté préfectoral du 26 juin La sensibilité exprime le risque que l’on a de perdre tout ou une partie de la valeur d’un enjeu 2012, annulé par décision de la cour administrative d’appel de Lyon en novembre 2016 environnemental du fait de la réalisation d’un projet. . Plan Climat-Energie Territorial ou PCET du Département de la Côte d’or en cours d’élaboration depuis Sensibilité Source : Guide de l'étude d'impact sur l'environnement MICHEL Patrick, BCEOM, MEDD, 2001 2012 L’effet et la sensibilité ont peu ou prou la même signification. La sensibilité au photovoltaïque est une . Bilan Carbone® mis à jour en 2011 (Auxilia et CG21) notion utilisée notamment dans le chapitre sur les solutions de substitution envisagées. . L’Agence Régionale de Santé Bourgogne - délégation Côte-d’Or contactée le 10 août 2017 . L’agence de l’eau Rhône-Méditerranée (SDAGE Rhône-Méditerranée 2016-2021) Solution ou option étudiée dans le cadre d’un projet (localisation, capacité, process technique…). Variante . La Communauté de Communes des Vallées de la Tille et de L’Ignon (COVATI) Source : Guide de l'étude d'impact sur l'environnement MICHEL Patrick, BCEOM, MEDD, 2001 . L’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) e . Le site Infoterre du BRGM : notice de la carte géologique de la France au 1/50 000 , feuille de Mirebeau et autres données sur les risques naturels . L’outil cartographique Carmen de la DREAL Bourgogne . Le site Gest’eau, site des outils de gestion intégrée de l’eau

. Le site internet de la prévention du risque : www.planseisme.fr . Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Côte d’Or, approuvé par l’arrêté préfectoral n°797 du 29 décembre 2014 . Le site internet www.georisques.fr . Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR) de Côte d’Or, 2001

. Le site internet de l’Institut National de la Statistiques et des Etudes Economiques (INSEE) . Le site internet Agreste (recensement agricole 2010) . Le site de l’Atlas des patrimoines : http://atlas.patrimoines.culture.fr/atlas/trunk/ . La DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne) consultée le 11 juillet puis le 10 août 2017

. Le site du Ministère de la Culture : http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/ . L’atlas des paysages de Côte d’Or, 2010

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11.4. ANNEXE 4 : COURRIERS DRAC BOURGOGNE – FRANCHE-COMTE

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11.5. ANNEXE 5 : COURRIER GRTGAZ

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11.6. ANNEXE 6 : COURRIER MAIRIE 11.7. ANNEXE 7 : COURRIER DGAC

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11.8. ANNEXE 8 : FICHE BASIAS

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11.9. ANNEXE 9 : DELIBERATION DE LUX CONCERNANT LE PROJET

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11.10. ANNEXE 10 : COMPLEMENTS D’ELEMENTS SUR LE VOLET ECOLOGIQUE

Données bibliographiques de la LPO Côte d’Or et de la Bourgogne Base fauna

Pour chaque taxon, les tableaux contiennent les statuts de protection, de conservation des espèces ainsi que leur appartenance aux différentes directives européenne : Directive Oiseaux et Directive Habitats, à la Convention de Berne, ainsi qu’aux différents Plan Régionaux ou nationaux d’Actions. De plus, si l’espèce est déterminante ZNIEFF l’information est également présentée.

La légende des tableaux produits dans le chapitre résultat et dans les annexes est détaillée ci-dessous :

Catégories UICN pour les listes rouges

Espèces menacées de disparition en métropole : CR En danger critique d’extinction EN En danger VU Vulnérable Autres catégories : NT NT : Quasi menacée (espèce proche du seuil des espèces menacées ou qui pourrait être menacée si des mesures de conservation spécifiques n’étaient pas prises) LC Préoccupation mineure (espèce pour laquelle le risque de disparition est faible) DD Données insuffisantes (espèce pour laquelle l’évaluation n’a pas pu être réalisée faute de données suffisantes) NA Non applicable (espèce non soumise à évaluation car introduite dans la période récente) NE Non évaluée (espèce non encore confrontée aux critères de la Liste rouge) Espèces déterminantes pour l'inventaire ZNIEFF

Dét déterminant en Bourgogne Protection réglementaire en France Biot Protection du biotope Esp/P Protection partielle de l'espèce Esp, biot Protection de l'espèce et de son biotope (reproduction, repos) Chasse Espèce chassable Chasse, Mor Espèce chassable avec moratoire d'interdiction de chasse Conventions internationales et Directives européennes Le chiffre mentionné indique l'annexe se rapportant à l'espèce considérée

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Avifaune

Données LPO Côte d'Or et Bourgogne Nature

Habitats Nom français Nom latin Bourgogne Nature : Bourgogne Nature: LPO Côte d'Or: Lux LPO côte d'or: Spoy

Lux Spoy

Bourgogne

UICN Monde UICN

et conditions et

l’écocomplexe

EGIS (point 60) EGIS (point

Convent. Berne Convent.

Directive Oiseaux Directive

Directive Directive

Protection France Protection

Egis à l’échelle de de l’échelle à Egis

Liste rouge nicheur nicheur rouge Liste

Déterminant ZNIEFF Déterminant

UICN France nicheur France UICN

UICN France hivernant France UICN UICN France migrateur France UICN Accenteur mouchet Prunella modularis 2014 possible 2017 probable 2001 N Esp, biot 2 LC - NA LC LC Aigrette garzette Egretta garzetta 2011 2011 2005 2005 Esp, biot I 2 LC - NA LC VU D Alouette des champs Alauda arvensis 2016 probable 2012 2017 possible 2012 N N Chasse II,2 3 LC NA LC NT NT Alouette lulu Lullula arborea 2015 2001 P P Esp, biot I 3 LC - NA LC VU D Autour des palombes Accipiter gentilis 2007 2007 2016 Esp, biot 2 LC NA NA LC LC Balbuzard pêcheur Pandion haliaetus 2015 2001 Esp, biot I 2 LC LC NA VU NA Bécassine des marais Gallinago gallinago 2014 2017 2013 Chasse II,1 III,2 3 LC NA DD CR CR D Bécassine double Gallinago media 2011 2011 Esp, biot I 2 NT Bécassine sourde Lymnocryptes minimus 2016 2004 Chasse II,1 III,2 3 LC NA DD - - D Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea 2017 probable 2012 2016 2001 Esp, biot 2 LC - NA LC LC Bergeronnette grise Motacilla alba 2017 certaine 2013 2017 possible 2011 N N Esp, biot 2 LC - NA LC LC Bergeronnette printanière Motacilla flava 2016 probable 2011 2016 probable 2011 Esp, biot 2 LC DD - LC LC Bondrée apivore Pernis apivorus 2010 certaine 2010 2016 probable Esp, biot I 2 LC LC - LC LC D Bouvreuil pivoine Pyrrhula pyrrhula 2017 2013 P Esp, biot 3 LC - NA VU DD Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus 2015 2012 2017 2013 Esp, biot 2 LC NA - EN VU Bruant jaune Emberiza citrinella 2016 possible 2013 2017 probable 2013 N N Esp, biot 2 LC NA NA VU VU Bruant ortolan Emberiza hortulana 2000 2000 Esp, biot I 3 LC EN - EN CR D Bruant proyer Emberiza calandra 2017 probable 2013 2017 possible 2011 N N Esp, biot 3 LC - - LC LC Bruant zizi Emberiza cirlus 2015 2008 N Esp, biot 2 LC NA - LC LC Busard cendré Circus pygargus 2010 certaine 2010 2000 2000 Esp, biot I 2 LC NA - NT EN D Busard des roseaux Circus aeruginosus 2012 2012 2017 2013 P Esp, biot I 2 LC NA NA NT CR D Busard Saint-Martin Circus cyaneus 2016 2013 2016 probable 2013 Esp, biot I 2 LC NA NA LC VU D Buse variable Buteo buteo 2017 possible 2012 2017 possible 2012 P Esp, biot 2 LC NA NA LC LC Caille des blés Coturnix coturnix 2013 possible 2013 2017 possible 2007 Chasse II,2 3 LC - - LC DD Canard chipeau Anas strepera 2000 2000 Chasse II,1 3 LC NA LC LC EN D Canard colvert Anas platyrhynchos 2015 certaine 2013 2016 possible 2013 P P Chasse II,1 III,1 3 LC NA LC LC LC Canard siffleur Mareca penelope 2013 2013 chasse 2 LC NA Canard souchet Anas clypeata 2013 2013 Chasse II,1 III,2 3 LC NA LC LC CR Chardonneret élégant Carduelis carduelis 2014 probable 2011 2016 2011 P P Esp, biot 2 LC NA NA VU VU Chevalier aboyeur Tringa nebularia 2016 Esp, biot II,2 LC LC NA LC Chevalier arlequin Tringa erythropus 2001 2001 Esp, biot II,2 2 LC DD NA D Chevalier culblanc Tringa ochropus 2013 2016 2001 Esp, biot 2 LC LC NA Chevalier gambette Tringa totanus 1997 1997 Esp, biot II,2 LC LC NA LC D Chevalier guignette Actitis hypoleucos 1994 1994 2013 2001 Esp, biot 2 LC DD NA NT EN D Chevalier sylvain Tringa glareola 2016 Esp, biot I 2 LC LC D Chevêche d'Athéna Athene noctua 2012 possible 2012 2012 2012 Esp, biot 2 LC - - LC LC D Choucas des tours Corvus monedula 2012 possible 2012 2006 Esp, biot II,2 - NC LC - NA LC LC Chouette hulotte Strix aluco 2010 certaine 2010 2005 Esp, biot 2 LC - NA LC LC Cigogne blanche Ciconia ciconia 2016 2012 2012 Esp, biot I 2 LC NA NA LC NT D Cincle plongeur Cinclus cinclus 2016 certaine 2012 Esp, biot 2 LC DD - LC LC D Circaète Jean-le-Blanc Circaetus gallicus 2014 2006 2010 possible 2010 Esp, biot I 2 LC NA - LC EN D Corbeau freux Corvus frugilegus 2017 probable 2012 2009 P Chasse II,2 LC - LC LC LC Corneille noire Corvus corone 2017 certaine 2017 certaine P N Chasse II,2 LC - NA LC LC Coucou gris Cuculus canorus 2013 2013 2014 possible 2001 N N Esp, biot 3 LC DD - LC LC Courlis cendré Numenius arquata 2011 2011 Chasse, Mor II,2 3 NT NA LC VU VU D Cygne tuberculé Cygnus olor 2013 2013 Esp, biot II,2 - NC 3 LC - NA LC NA Effraie des clochers Tyto alba 2012 2012 2010 possible 2010 Esp, biot 2 LC - - LC NT Epervier d'Europe Accipiter nisus 2014 possible 2006 2017 Esp, biot 2 LC NA NA LC LC Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris 2017 2007 2017 certaine 2013 N N Chasse II,2 LC NA LC LC LC Faisan de Colchide Phasianus colchicus 2014 certaine 2015 2016 probable 2012 N Chasse II,1 III,1 3 LC - - LC LC Faucon crécerelle Falco tinnunculus 2016 certaine 2014 2017 possible 2013 P P Esp, biot 2 LC NA NA NT LC Faucon émerillon Falco columbarius 2016 2012 2015 2011 Esp, biot LC NA DD Faucon hobereau Falco subbuteo 2015 2017 possible 2007 Esp, biot 2 LC NA - LC LC D Faucon pèlerin Falco peregrinus 2013 Esp, biot I 2 LC NA NA LC EN D Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla 2017 certaine 2012 2017 probable 2012 N Esp, biot 2 LC NA NA LC LC Fauvette babillarde Sylvia curruca 2016 possible 2017 probable 2017 N Esp, biot 2 LC NA - LC DD Fauvette des jardins Sylvia borin 2009 probable 2009 2017 possible 2001 N Esp, biot 2 LC DD - NT NT Fauvette grisette Sylvia communis 2016 probable 2013 2017 probable 2012 N N Esp, biot 2 LC DD - LC LC Foulque macroule Fulica atra 2016 possible 2016 certaine 2016 P P Chasse II,1 III,2 3 LC NA NA LC LC

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Centrale photovoltaïque de Lux (21) Etude d’impact

Fuligule milouin Aythya ferina 2014 2016 certaine 2013 Chasse II,1 III,2 3 LC NA LC VU VU D Fuligule morillon Aythya fuligula 2014 2014 2013 Chasse II,1 III,2 3 LC - NT LC VU Fuligule nyroca Aythya nyroca 2016 2013 Esp, biot I 3 NT NA NA NA - Gallinule poule-d'eau Gallinula chloropus 2013 possible 2013 2014 2013 P Chasse II,2 3 LC NA NA LC LC Geai des chênes Garrulus glandarius 2015 possible 2012 2016 possible 2014 Chasse II,2 LC - NA LC LC Gobemouche gris Muscicapa striata 2009 probable 2009 2017 2011 Esp, biot 2 LC DD - NT DD Gobemouche noir Ficedula hypoleuca 2016 2003 2016 2001 Esp, biot 2 LC DD - VU NA Goéland brun Larus fuscus 2013 Esp, biot II,2 LC LC Grand corbeau Corvus corax 2015 Esp, biot 3 LC - - LC NA Grand Cormoran Phalacrocorax carbo 2013 2013 2002 Esp, biot 3 LC NA LC LC VU Grande aigrette Ardea alba 2016 2013 2017 P Esp, biot I LC LC NA NT Grèbe à cou noir Podiceps nigricollis 2013 Esp, biot 2 LC - LC LC LC Grèbe castagneux Tachybaptus ruficollis 2016 possible 2010 2016 certaine 2013 Esp, biot 2 LC - NA LC LC Grèbe huppé Podiceps cristatus 2016 possible 2002 Esp, biot 3 LC - NA LC LC Grimpereau des bois Certhia familiaris 2013 2013 Esp, biot 2 LC - - LC NA Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla 2016 possible 2001 N Esp, biot 2 LC - - LC LC Grive draine Turdus viscivorus 2016 2016 2012 P N Chasse II,2 3 LC NA NA LC LC Grive litorne Turdus pilaris 2014 2013 2017 2013 Chasse II,2 3 LC - LC LC EN Grive mauvis Turdus iliacus 2016 2001 Chasse II,2 3 NT NA LC - Grive musicienne Turdus philomelos 2015 possible 2012 2017 possible 2013 P N Chasse II,2 3 LC NA NA LC LC Grosbec casse-noyaux Coccothraustes coccothraustes 2013 certaine 2013 2015 2001 N Esp, biot 2 LC - NA LC LC Grue cendrée Grus grus 2015 2012 2016 1997 Esp, biot I 2 LC CR Héron cendré Ardea cinerea 2015 2014 2017 2013 P Esp, biot 3 LC NA NA LC LC Hibou des marais Asio flammeus 2014 1960 Esp, biot I 2 LC NA NA VU NA D Hibou moyen-duc Asio otus 2013 certaine 2013 2017 certaine 2013 N Esp, biot 2 LC NA NA LC LC Hirondelle de fenêtre Delichon urbicum 2017 certaine 2013 2016 certaine 2016 Esp, biot 2 LC DD - NT NT Hirondelle de rivage Riparia riparia 2001 certaine 2001 2001 2001 Esp, biot 2 LC NA - LC LC D Hirondelle rustique Hirundo rustica 2016 certaine 2002 2015 possible 2011 P Esp, biot 2 LC DD - NT VU Huppe fasciée Upupa epops 1969 1969 Esp, biot 2 LC - NA LC LC D Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta 2015 possible 2013 2017 probable 2011 Esp, biot 2 LC NA - LC LC Linotte mélodieuse Carduelis cannabina 2016 probable 2013 2017 probable 2013 N N Esp, biot 2 LC NA NA VU LC Loriot d'Europe Oriolus oriolus 2011 probable 2011 2017 possible 2001 Esp, biot 2 LC NA - LC LC Martinet noir Apus apus 2017 2009 possible 2001 Esp, biot 3 LC DD - NT DD Martin-pêcheur d'Europe Alcedo atthis 2015 possible 2011 2015 2010 Esp, biot I 2 LC - NA VU DD Merle à plastron Turdus torquatus 2014 Esp, biot 2 LC DD - LC - Merle noir Turdus merula 2017 possible 2012 2017 possible 2013 N Chasse II,2 3 LC NA NA LC LC Mésange à longue queue Aegithalos caudatus 2015 2004 2017 possible 2013 P Esp, biot 3 LC NA - LC NT Mésange bleue Parus caeruleus 2017 possible 2013 2017 possible 2013 N Esp, biot 2 LC NA - LC LC Mésange boréale Parus montanus 2017 probable Esp, biot 2 LC - - VU VU Mésange charbonnière Parus major 2017 probable 2012 2017 probable 2012 P N Esp, biot 2 LC NA NA LC LC Mésange huppée Parus cristatus 2009 probable 2009 Esp, biot 2 LC - - LC LC Mésange noire Parus ater 2015 Esp, biot 2 LC NA NA LC DD Mésange nonnette Parus palustris 2017 certaine 2012 2015 2001 Esp, biot 2 LC - - LC LC Milan noir Milvus migrans 2016 possible 2011 2017 possible 2001 N Esp, biot I 2 LC NA - LC LC Milan royal Milvus milvus 2017 2012 2017 2012 Esp, biot I 2 NT NA VU VU EN D Moineau domestique Passer domesticus 2017 2016 2009 possible N N Esp, biot LC NA - LC LC Moineau friquet Passer montanus 2015 2009 2017 Esp, biot 3 LC - - EN EN Mouette rieuse Chroicocephalus ridibundus 1970 2009 2001 2001 NA LC NT EN Nette rousse Netta rufina 2001 2001 Chasse II,2 3 LC NA LC LC VU D Oedicnème criard Burhinus oedicnemus 1985 1985 Esp, biot I 2 LC NA NA LC VU D Oie cendrée Anser anser 2015 Chasse II,1 III,2 3 LC NA LC VU NA Perdrix grise Perdix perdix 2013 probable 2013 2011 possible 2011 Chasse II,1 III,1 3 LC - - LC DD Petit Gravelot Charadrius dubius 2016 probable 2009 2016 1995 Esp, biot 2 LC - - LC NT D Petit-duc scops Otus scops 1987 probable 1987 Esp, biot 2 LC - - LC EN D Pic épeiche Dendrocopos major 2017 probable 2012 2016 possible 2001 N Esp, biot 2 LC - NA LC LC Pic épeichette Dendrocopos minor 2001 2001 Esp, biot 2 LC - - VU LC D Pic mar Dendrocopos medius 2012 probable 2012 2015 Esp, biot I 2 LC - - LC LC D Pic noir Dryocopus martius 2013 2013 2015 Esp, biot I 2 LC - - LC LC Pic vert Picus viridis 2017 possible 2012 2016 possible 2012 Esp, biot 2 LC - - LC LC Pie bavarde Pica pica 2015 certaine 2017 possible 2013 N Chasse II,2 LC - - LC LC Pie-grièche écorcheur Lanius collurio 2017 possible 2004 2016 2003 N Esp, biot I 2 LC NA NA NT LC D Pie-grièche grise Lanius excubitor 2016 2009 2016 2006 Esp, biot 2 LC - NA EN RE D Pigeon colombin Columba oenas 2014 2016 possible Chasse II,2 3 LC NA NA LC DD D Pigeon ramier Columba palumbus 2015 possible 2012 2016 possible 2006 P N Chasse III,1 LC NA LC LC LC Pinson des arbres Fringilla coelebs 2017 probable 2013 2017 possible 2012 N N Esp, biot 3 LC NA NA LC LC Pinson du nord Fringilla montifringilla 2015 2013 2016 2001 P P NA DD - Pipit des arbres Anthus trivialis 2013 probable 2017 2001 P N Esp, biot 2 LC DD - LC LC Pipit farlouse Anthus pratensis 2015 2017 2013 P P Esp, biot 2 LC NA DD VU VU D Pipit spioncelle Anthus spinoletta 2016 2001 Esp, biot 2 LC NA NA LC - Pluvier doré Pluvialis apricaria 2013 2000 Esp, biot I II,2 2 LC LC D

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Centrale photovoltaïque de Lux (21) Etude d’impact

Pouillot à grands sourcils Phylloscopus inornatus 2014 Esp, biot 2 LC NA Pouillot de Bonelli Phylloscopus bonelli N Esp, biot 2 LC NA - LC VU D Pouillot de Sibérie Phylloscopus collybita tristis 2016 Esp, biot 2 Pouillot fitis Phylloscopus trochilus 2005 2005 2017 possible 2004 Esp, biot 2 LC DD - NT NT Pouillot siffleur Phylloscopus sibilatrix 2016 possible Esp, biot 2 LC NA - NT DD D Pouillot véloce Phylloscopus collybita 2017 possible 2013 2017 possible 2012 N Esp, biot 2 LC NA NA LC LC Roitelet huppé Regulus regulus 2014 possible 2013 2015 2013 P Esp, biot 2 LC NA NA NT LC Rossignol philomèle Luscinia megarhynchos 2013 probable 2013 2017 probable 2012 P N Esp, biot 2 LC NA - LC LC Rougegorge familier Erithacus rubecula 2017 possible 2011 2017 possible 2012 N Esp, biot 2 LC NA NA LC DD Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus 2017 2011 Esp, biot 2 LC NA - LC LC Rougequeue noir Phoenicurus ochruros 2017 probable 2011 2017 2001 Esp, biot 2 LC NA NA LC LC Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus 2001 2001 Esp, biot 2 LC NA - LC LC Rousserolle turdoïde Acrocephalus arundinaceus 2001 2001 Esp, biot 2 LC NA - VU VU D Sarcelle d'été Anas querquedula 2015 2001 Chasse II,1 3 LC NT - VU CR D Sarcelle d'hiver Anas crecca 2014 2016 2013 Chasse II,1 III,2 3 LC NA LC VU CR D Serin cini Serinus serinus 2016 probable 2017 possible 2011 Esp, biot 2 LC NA - VU DD Sittelle torchepot Sitta europaea 2012 possible 2012 2015 possible Esp, biot 2 LC - - LC LC Tarier des prés Saxicola rubetra 2016 2004 2011 2011 Esp, biot 2 LC DD - VU VU D Tarier pâtre Saxicola torquatus 2017 probable 2013 2017 probable 2011 P P Esp, biot 2 LC NA NA NT LC Tarin des aulnes Carduelis spinus 2015 2015 2001 Esp, biot 2 LC NA DD LC NA Torcol fourmilier Jynx torquilla 2013 2013 2011 2011 Esp, biot 2 LC NA NA LC DD D Tourterelle des bois Streptopelia turtur 2016 probable 2011 2017 probable 2011 Chasse II,2 3 LC NA - VU VU Tourterelle turque Streptopelia decaocto 2017 2012 2008 Chasse II,2 3 LC NA - LC LC Traquet motteux Oenanthe oenanthe 2016 2012 2016 2011 Esp, biot 2 LC DD - NT - Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes 2012 certaine 2012 2016 possible 2013 N Esp, biot 2 LC - NA LC LC Vanneau huppé Vanellus vanellus 2015 2012 2016 1997 Chasse II,2 3 LC NA LC NT EN D Verdier d'Europe Carduelis chloris 2017 possible 2011 2016 2012 N N Esp, biot 2 LC NA NA VU LC Note : les données d’Egis ont été séparées en deux catégories : d’une part les données issues du point d’écoute n°60 situé à proximité du site d’étude, et d’autre part les données globales à l’échelle de l’écocomplexe des gravières de SPOY. P= avifaune de passage. N= nicheur Liste des oiseaux mentionnés sur les bases de données communales de la LPO Côte d’Or et de la Bourgogne Base Fauna pour les communes de Lux et Spoy

Amphibiens

Dernière observation Dernière observation Nom français Nom latin (Bourgogne Nature): LPO SPOY BN SPOY (LPO Côte d'Or): Lux

Lux

ZNIEFF

Déterminant Déterminant

UICN Monde UICN

UICN France UICN

UICN Europe UICN

et conditions et

l’écocomplexe)

Egis (Echelle de de (Echelle Egis

Convent. Berne Convent.

Directive Habitat Directive

UICN Bourgogne UICN Protection France Protection Alyte accoucheur Alytes obstetricans 2013 2013 2013 2013 Esp, biot 4 2 LC LC LC LC det Crapaud calamite Epidaela calamita 2013 2013 2017 2014 X Esp, biot 4 2 LC LC LC NT det Crapaud commun Bufo bufo 2017 2014 X Esp 3 LC LC LC LC Grenouille rousse Rana temporaria 2017 2014 X Esp/P 5 3 LC LC LC LC Grenouille rieuse Pelophylax ridibundus 2012 2012 2016 2015 Esp 5 3 LC LC LC NA Grenouille verte Pelophylax kl. esculentus 2011 2011 2016 2010 X Esp/P 5 3 LC LC LC LC Pélodyte ponctué Pelodytes punctatus 2009 2017 2015 X Esp 3 LC LC LC VU det Rainette verte Hyla arborea 2010 2010 Esp, biot 4 2 LC LC LC NT det Triton palmé Lissotriton helveticus 2017 2015 X Esp 3 LC LC LC LC Triton ponctué Rana dalmatina 2015 Esp, biot 4 2 LC LC LC EN det Grenouille agile Lissotriton vulgaris 2017 2014 Esp 3 LC LC LC LC det Triton alpestre Ichthyosaura alpestris 2017 2010 Esp 3 LC LC LC LC Données bibliographiques des amphibiens présents les communes de Lux et de Spoy

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Centrale photovoltaïque de Lux (21) Etude d’impact

Reptiles

Dernière observation Dernière observation

Nom français Nom latin

UICN UICN

France ZNIEFF

LPO Côte d'Or: Bourgogne Nature: LPO Côte d'Or: Bourgogne Nature: Protection

Bourgogne

restauration

Déterminant Déterminant

Plan national national Plan l’écocomplexe)

Lux Lux Spoy Spoy de (Echelle Egis

Convent. Berne Convent. Directive Habitat Directive Couleuvre à collier Natrix natrix 2011 2011 2015 Esp, biot 3 LC

Couleuvre verte et jaune Hierophis viridiflavus 2013 2014 2017 2013 Esp, biot 4 2 LC D

Lézard des murailles Podarcis muralis 2017 2015 2017 X Esp, biot 4 2 LC

Orvet Anguis fragilis 2009 Esp 3 LC

Données bibliographiques des reptiles présents les communes de Lux et de Spoy

Mammifères terrestres

Dernière observation (Lux) Dernière observation (Spoy)

Nom français Nom latin chelle de

Bourgogne

UICN France UICN

l’écocomplexe) Egis (E Egis

LPO Côte d'Or Bourgogne Nature LPO Côte d'Or Bourgogne Nature Berne Convent.

Directive Habitat Directive

Protection France Protection

Liste rouge nicheur nicheur rouge Liste Déterminant ZNIEFF Déterminant

Blaireau européen Meles meles 2017 2014 2017 2012 X Chasse 3 LC LC Campagnol des champs Microtus arvalis 2016 2002 Chasse 3 LC LC Chat forestier Felis silvestris 2014 1992 2015 2015 Esp, biot 4 2 LC NT D Chevreuil Capreolus capreolus 2015 2015 2015 2015 Chasse LC LC Ecureuil roux Sciurus vulgaris 2014 2015 2015 2015 X Esp, biot 3 LC LC Fouine Martes foina 2013 2013 Chasse 3 LC LC Hérisson d'Europe Erinaceus europaeus 2016 2015 2015 2013 Esp, biot 3 LC LC Hermine Mustela erminea 1979 2012 2012 Chasse 3 LC DD D Lièvre brun Lepus europaeus 2012 2015 2016 2014 X Chasse LC LC Martre des pins Martes martes 2015 2016 2011 Chasse 5 3 LC LC Mulot sylvestre Apodemus sylvaticus 2016 2002 LC LC Musaraigne pygmée Sorex minutus 2015 2002 3 LC LC Ragondin Myocastor coypus 2017 2014 Chasse NA NA Rat des moissons Micromys minutus 2015 1978 LC LC Renard roux Vulpes vulpes 2016 2015 2016 2015 X Chasse LC LC Lapin de Garenne Oryctolagus cuniculus 2017 Chasse NT NT Sanglier Sus scrofa 2016 2014 Chasse LC LC Données bibliographiques des mammifères présents les communes de Lux et de Spoy

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Centrale photovoltaïque de Lux (21) Etude d’impact

Chiroptères

Dernière Dernière

Dernière Dernière tions observation observation Nom français Nom latin observation (LPO observation (LPO (Bourgogne Nature): (Bourgogne Nature): Côte d'Or): lux Côte d'Or): Spoy

lux Spoy

Bourgogne

ou Stratégie ou

UICN Monde UICN

UICN France France UICN

UICN Europe UICN

et condi et

l’écocomplexe)

Convent. Berne Convent.

EGIS (Echelle de de EGIS (Echelle

Directive Habitat Directive

Protection France Protection

Liste rouge nicheur nicheur rouge Liste

Déterminant ZNIEFF Déterminant Plan national restauration restauration national Plan Barbastelle d'Europe Barbastella barbastellus X Esp, biot 2 et 4 2 NT VU LC NT D PNA Grand Murin Myotis myotis 2014 X Esp, biot 2 et 4 2 LC LC LC NT D PNA Vespertilion d'Alcathoe Myotis alcathoe X Esp, biot 4 2 DD DD LC DD PNA

Vespertilion de Bechstein Myotis bechsteinii 1957 X Esp, biot 2 et 4 2 NT VU NT VU D PNA Grand Rhinolophe Rhinolophus ferrumequinum 2014 Esp, biot 2 et 4 2 LC NT NT EN D PNA Vespertilion à moustaches Myotis mystacinus 1958 Esp, biot 4 2 LC LC LC NT PNA Vespertilion de Daubenton Myotis daubentonii 2005 Esp, biot 4 2 LC LC LC LC PNA Petit Rhinolophe Rhinolophus hipposideros 2014 Esp, biot 2 et 4 2 LC NT LC NT D PNA Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus X Esp, biot 4 2 LC LC LC LC PNA Pipistrelle de Kuhl Pipistrellus kuhlii X Esp, biot 4 2 LC LC LC LC PNA Sérotine commune Eptesicus serotinus X Esp, biot 4 3 LC LC LC LC PNA Données bibliographiques des chiroptères présents sur les communes de Lux et de Spoy

Lépidoptères

Dernière observation: Lux Dernière observation: Spoy

Nom français Nom latin LPO Côte LPO Côte

Bourgogne Nature Bourgogne Nature conditions

d'Or d'Or France UICN

l’écocomplexe)

Egis (Echelle de de (Echelle Egis

Directive Habitat Directive

UICN Bourgogne UICN

Protection France Protection Déterminant ZNIEFF et et ZNIEFF Déterminant

Paon du jour Aglais io 2017 2014 2017 2009 X LC LC Petite Tortue Aglais urticae 2006 2014 LC LC Aurore Anthocharis cardamines 2014 2017 LC LC Petit Mars changeant Apatura ilia 2006 LC LC det Grand mars changeant Apatura iris X LC LC det Gazé Aporia crataegi 2009 2010 LC LC Carte géographique Araschnia levana 2006 LC LC Moyen Nacré Argynnis adippe 2006 LC LC Tabac d'Espagne Argynnis paphia 2009 X LC LC Collier de corail Aricia agestis 2002 LC LC Nacré de la ronce Brenthis daphne 2006 LC LC Silène Brintesia circe 2006 2015 X LC LC Argus vert Callophrys rubi 2017 LC LC Azuré des nerpruns Celastrina argiolus 2006 2017 LC LC Céphale Coenonympha arcania 2014 2014 X LC LC Fadet de la Mélique Coenonympha glycerion 2009 LC VU det Procris Coenonympha pamphilus 2016 2010 2016 2014 X LC LC Fluoré Colias alfacariensis 2009 2017 2009 X LC LC Souci Colias crocea 2009 2015 X LC LC

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Centrale photovoltaïque de Lux (21) Etude d’impact

Dernière observation: Lux Dernière observation: Spoy

Nom français Nom latin LPO Côte LPO Côte

Bourgogne Nature Bourgogne Nature conditions

d'Or d'Or France UICN

l’écocomplexe)

Egis (Echelle de de (Echelle Egis

Directive Habitat Directive

UICN Bourgogne UICN

Protection France Protection Déterminant ZNIEFF et et ZNIEFF Déterminant

Soufré Colias hyale 2010 LC LC Azuré du trèfle Cupido argiades 2014 LC LC Argus frêle Cupido minimus 2014 LC LC Moiré franconien Erebia medusa 2014 LC NT

Point-de-Hongrie Erynnis tages 2017 2009 LC LC Azuré des cytis Glaucopsyche alexis 2016 2014 LC NT

Citron Gonepteryx rhamni 2017 2014 2017 2011 LC LC Flambé Iphiclides podalirius 2014 2017 LC LC Petit Nacré Issoria lathonia 2002 2015 2009 LC LC Azuré Port-Queue Lampides boeticus 2015 LC LC Ariane, Némusien Lasiommata maera 2014 2015 LC LC Piéride de la moutarde Leptidea sinapis 2009 2017 X LC LC Petit Sylvain Limenitis camilla 2009 LC LC Bacchante Lopinga achine 2009 Esp, biot 4 NT NT det Cuivré commun Lycaena phlaeas 2017 2014 LC LC Myrtil Maniola jurtina 2010 2009 X LC LC Demi-deuil Melanargia galathea 2010 2009 LC LC Mélitée du plantain Melitae cinxia 2017 LC Mélitée du mélampyre Melitaea athalia 2006 LC LC Sylvaine Ochlodes sylvanus 2010 LC LC Machaon Papilio machaon X LC Tircis Pararge aegeria 2014 2017 LC LC Piéride du chou Pieris brassicae 2014 2009 X LC LC Piéride du navet Pieris napi 2014 2017 2009 X LC LC Piéride de la rave Pieris rapae 2014 2014 X LC LC Azuré commun Plebejus argus 2015 X LC Azuré des coronilles Plebejus argyrognomon 2014 2015 2014 LC LC

Robert le diable Polygonia c-album 2017 2014 2009 LC LC Bel-Argus Polyommatus bellargus 2014 X LC Azuré bleu nacré Polyommatus coridon 2016 2008 X LC Argus bleu Polyommatus icarus 2010 2016 LC LC Demi-argus Polyommatus semiargus LC LC Hespérie de la mauve Pyrgus malvae 2014 2017 2014 LC LC

Amaryllis Pyronia tithonus 2009 2008 X LC LC Thécla du Chêne (La) Quercusia quercus 2009 LC LC Hespérie du Chiendent (L') Thymelicus acteon 2002 LC NT

Hespérie du Dactyle Thymelicus lineola 2009 LC LC Vulcain (Le) Vanessa atalanta 2006 2015 X LC LC Belle dame Vanessa cardui 2017 2009 X LC LC Zygène de la Coronille (La) Zygaena ephialtes 2006 NT Zygène transalpine (La) Zygaena transalpina 2009 LC Données bibliographiques des Lépidoptères présents les communes de Lux et de Spoy

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