Cas de mouvements de terrain remarquables affectant le réseau routier départemental Département de l' (11 )

Rapport BRGM RP-52843-FR Décembre 2003

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Géosciences pour une Terre durable de mouvements de terrain remarquables affectant le réseau routier départemental Département de l'Aude (1 1 )

Rapport BRGM RP-52843-FR Décembre 2003

Etude réalisée dans le cadre des opérations de service public du BRGM 02RIS309

B. COLAS

Géosdences pour une Terre durable _ brom Cas de mouvements de terrains remarquables affectant le réseau routier départemental du département de l'Aude

Mots clés : risques, mouvements de terrain, réseau routier, Aude

En bibliographie ce rapport sera cité de la façon suivante :

Cas de mouvements de terrain remarquables affectant le réseau routier départemental Département de l'Aude (11) COLAS B. (2003)

Rapport BRGM/RP-52843-FR, 32 pages, 1 annexe

© BRGM, 2003, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM

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Synthèse

Le Conseil Général de l'Aude a confié au BRGM, par convention n°2002/LRO/11/01 la réalisation d'une synthèse portant sur l'étude d'une dizaine de cas de mouvements de terrain remarquables affectant le réseau routier départemental. Cette analyse s'inscrit comme une valorisation de la mission du BRGM réalisée pour le compte du MEDD (Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable) d'inventaire départemental des mouvements de terrain (rapport BRGM RP-52711-FR). Cet inventaire départemental des mouvements de terrain réalisé indépendamment dans le département de l'Aude intègre les 5 types de mouvements de terrains retenus dans le cadre de la construction de la base de données nationale sur les mouvements de terrain (vvwv\/.bdmvt.net - glissement, chute de blocs, coulée, effondrement et érosion de berge). Il a permis de recenser 552 événements dont 233 ayant affecté le réseau routier départemental.

Parmi ces événements, dix sites de mouvements de terrain jugés « remarquables » affectant le réseau routier départemental ont été sélectionnés en concertation avec les services techniques du Conseil Général de l'Aude. Cette sélection s'est appuyée sur les données relatives à l'inventaire départemental et sur une synthèse, assurée par le Conseil Général, de sites jugés intéressants pour leur ampleur, les solutions de traitement apportées, leur caractère didactique ou leur intérêt pédagogique.

Les sites effectivement retenus pour cette synthèse et présentés dans le présent rapport sont :

=> chutes de blocs => 4 sites : érosions de berges phénomène traité de façon générique, rassemblant les divers contextes du département, - chute de pierres "récurrentes" : DIO dans les gorges de Galamus - blocs et gros blocs - plusieurs dizaines de m^: D117 et D118 dans les gorges de Pierre-Lys et => effondrements => 1 site : cas de dissolution et soutirage karstique à Misségre. les gorges de l'Aude à Bessèdes de Sault

- éboulement en masse : D14 à Rennes les Bains, Chaque cas est présenté sur 2 pages rassemblant de façon synthétique : les contextes géographique et géologique, une synthèse événementielle des mouvements affectant la zone, une présentation des => glissements de terrain => 4 sites : facteurs déterminant l'apparition des mouvements décrits (facteurs pré-disposants et facteurs

- glissements rocheux type éboulement : D9 à Roquefére, déclenchants aux phénomènes), les approches de gestion du risque mouvement de terrain sur le secteur considéré : méthodes de réduction de l'aléa (confortement, traitement), décisions engagées - glissements lents de type fluage : D624 dans le Lauragais, D120 à (tunnel de l'Escale), pour réduire la vulnérabilité des sites (prévention notamment) et analyse critique le cas échéant des - glissements superficiels de remblais : D117 à Alet-les-Bains, solutions adoptées. - glissements d'ampleur à l'échelle de versant : D16 sur la commune de Puivert,

Les mouvements de type "glissements de terrain", en partie en raison de la sensibilité des formations tertiaires qui affleurent sur une large part du département, représentent près de 60% (58%) des événements répertoriés. Le déclenchement de ces mouvements est en grande majorité lié à des facteurs anthropiques. Les terrains concernés sont les formations argileuses et marneuses d'âge oligocène (Lauragais), miocène (Carcassonnais). Localement, les formations secondaires du Crétacé supérieur (zone nord-pyrénéenne) sont également concernées par ce type de mouvement. Les méthodes de traitement reposent sur le drainage et le soutènement.

Les phénomènes de chutes de blocs sont également largement représentés (plus de 30 % des événements) et concentrés pour la plupart dans la partie sud-ouest du département (Haute Vallée de l'Aude notamment). Les causes de ces phénomènes sont relativement indépendantes de la présence du réseau routier, et plutôt liées au contexte géomorphologique (reliefs de falaises, gorges) et aux actions naturelles (pluie, vent, gel-dégel, gibier ...). Les méthodes de traitement sont très variables, mais reposent sur 2 principes : actions préventives fréquemment adoptées (purges) et mise en uvre de parades (grillages, écrans, pièges, clous).

Les érosions de berges (et coulées) sont peu représentées, a priori en raison d'un recensement incomplet. Néanmoins, le niveau de dommages associé à ces phénomènes est, de loin, le plus important des types de mouvements de terrains décrits (inondations de 1992 et de 1999 pour exemples récents), et les coûts associés conséquents. Les méthodes de traitement reposent en priorité sur la protection (active ou passive) des berges touchées.

Les effondrements affectant le réseau routier départemental (2% des événements) sont concentrés sur la commune de Misségre suite à des phénomènes de soutirage de matériaux vers un réseau profond de cavités karstiques. L'événement actif depuis plus de 50 ans, même s'il est très ponctuel, est un indicateur certain des problématiques potentielles liées de ce type de sous-sol et des conséquences pour les biens et les personnes. A cet égard, les effondrements actifs identifiés sur le plateau de Sault sont naturellement à prendre en compte pour les aménagements futurs.

Cette synthèse, réalisée en complément de l'inventaire départemental des mouvements de terrain, fournit une illustration particulièrement intéressante des grands type de mouvements de terrain susceptible de se produire dans le département Nul doute que la valorisation de ces travaux, sous la forme d'une cartographie de l'aléa mouvement de terrain, à l'échelle départementale, ensuite déclinée sur le réseau routier fournirait un outil de prévention voire à une échelle plus grande de planification opérationnelle de travaux particulièrement utile pour le gestionnaire.

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SOMMAIRE

SYNTHÈSE 3

INTRODUCTION 6

CONTEXTE GÉNÉRAL DE L'ÉTUDE 6 Contexte GÉOGRAPHIQUE 6 CONTEXTE GÉOLOGIQUE 7

INVENTAIRE DÉPARTEMENTAL DES MOUVEMENTS DE TERRAIN 7 DÉFINITIONS 7 Etat DES LIEUX 8

CAS DE MOUVEMENTS DE TERRAINS REMARQUABLES AFFECTANT LE RÉSEAU ROUTIER DÉPARTEMENTAL DU DÉPARTEMENT DE L'AUDE 9

SITE1 -Dl 17 GORGES DE PIERRE-LYS (SAINT-MARTIN-LYS/BELVIANNES ET CAVIRAC) 10

SITE 2 - D14 SOURCE DU PONTET, VILLAGE (RENNES-LES-BAINS) 12

SITE 3 - Dl 12 /D613/D22/D1 18 -EROSIONS DE BERGES 14

SITE 4 -D54 AVENS DE MISSÉGRE (MISSÉGRE) 16

SITE 5 -Dl 18 AYGOS-ROUGOS (ALET-LES-BAINS) 18

SITE 6 - D9 LES CARRAYRALS (ROQUEFÉRE) 20

SITE 7 - D624 / D7 / D504 / D407 / D819 LAURAGAIS (LA LOUVIÉRE-LAURAGAIS, , , FAJAC-LA-RELENQUE) 22

SITE 8 - DIO GORGES DE GALAMUS (CUBIÉRES-SUR-CINOBLE) 24

SITE 9 -Dl 18 GORGES DE L'AUDE (BESSÉDES-DE-SAULT, ) 26

SITE 10 -D120/D16 L'ESCALE (PUIVERT) 28

ANALYSE SYNTHÉTIQUE ET CRITIQUE DES TECHNIQUES VALORISÉES SUR LES MOUVEMENTS PRÉSENTÉS 30

CONCLUSION 31

ANNEXE 33

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Introduction

Le Conseil Général de l'Aude a confié au BRGM, par convention n°2002/LRO/11/01 la réalisation d'une synthèse portant sur l'étude d'une dizaine de cas de mouvements de terrain remarquables affectant le réseau routier départemental. Cette analyse s'inscrit comme une valorisation de la mission du BRGM réalisée pour le compte du MEDD d'inventaire départemental des mouvements de terrain {rapport BRGM RP-52711-FR). En raison de son caractère d'intérêt général, ces programmes sont également financés pour partie par la Mission de Service Public du BRGM {projets 02RIS309 - 02RIS360).

Même si le département de l'Aude n'est pas affecté par des phénomènes de très grande ampleur, tels qu'il en existe dans les Alpes ; il est soumis de manière chronique aux mouvements de terrain. Le relief très varié, la nature des formations géologiques présentes et le régime de précipitation particulier sont autant de facteurs pré-disposants à l'apparition de ces phénomènes. Par ailleurs, le développement économique augmentant la vulnérabilité des sites soumis à ces mouvements incite les décideurs à la prise en compte des risques géologiques dans l'aménagement.

L'étude porte sur une dizaine de sites de mouvements de terrain remarquables affectant le réseau routier départemental. Elle repose sur une analyse par site (données relatives aux phénomènes, études travaux engagés), la définition d'une typologie pour les mouvements considérés, un bilan des actions menées et un état des lieux sur la gestion du risque associé aux mouvements de terrain. Cette synthèse est présentée sous forme de fiches synthétiques volontairement didactiques. Contexte général de l'étude

Contexte géographique

Le département de l'Aude est rattaché administrativement à la région Languedoc-Roussillon. Sa La quasi-totalité du réseau hydrographique est constituée de l'Aude et ses affluents, ayant pour exutoire préfecture est , ses sou s-préfectures sont les villes de et . Le la Méditerranée. Le régime des cours d'eau est extrêmement irrégulier avec des débits très faibles voire département de l'Aude, d'une superficie de 6 139 km2, compte 437 communes. nuls pendant de longues périodes {essentiellement en été) et des débits considérables en période de crue, pouvant provoquer l'inondation des vallées et des basses plaines de l'Aude (1999). Le département de l'Aude couvre un territoire ouvert sur l'Atlantique par le couloir aquitain, sur la Méditerranée par les plaines littorales et les étangs côtiers. Au sud, les premiers contreforts des Pyrénées et au nord, le massif de la Montagne Noire donnent à ce département l'aspect d'une vaste 20 km "gouttière" à bordure relevée.

On distingue globalement cinq ensembles géomorphologiques: • une dépression est-ouest couvrant une grande partie du département entre le Narbonnais et le Lauragais, occupée par la vallée du Fresquel à l'ouest et la moyenne et basse vallée de l'Aude à l'est. Cette dépression est le siège de l'essentiel de la population et des grands axes de communication du département, • la bordure nord de cette vallée, secteur de la Montagne Noire et du Minervois, drainée par les affluents de l'Aude que sont l'Orbiel et l'Argent Double, • au sud-ouest de la dépression, les reliefs du Limouxin et du Pays de Sault, marqués du nord au sud par des petites collines {secteur du Razès) puis par des reliefs beaucoup plus accusés (haute vallée de l'Aude) liés à la présence de la chaîne pyrénéenne, • au sud-est de la dépression, les reliefs peu importants du et des Corbières, drainés par l'Orbieu et la Berre, • la partie littorale au Sud de Narbonne et en bord de mer.

Moins de 10% du département est à une altitude supérieure à 1000 m, tandis que, dans une vaste zone comprise entre le seuil de Naurouze dans le Lauragais (ligne de partage des eaux entre les bassins aquitain et méditerranéen) et la mer on ne rencontre pas de cotes supérieures à 200 m.

La majeure partie du département est sous l'influence du climat méditerranéen, néanmoins, le Lauragais est soumis à un climat de type océanique et le secteur des Pyrénées audoises est soumis à un climat continental en zone montagneuse.

Les conditions climatiques dépendent essentiellement de l'altitude. La pluviométrie annuelle moyenne d'après extrait MNT 50 m© IGN atteint 2000 mm dans le secteur de la Montagne Noire alors qu'elle est inférieure à 600 mm sur le littoral et de l'ordre de 1000 mm dans les Corbières et de la zone Pyrénéenne.

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Contexte géologique

La géomorphologie du département est en relation directe avec la géologie de la région, enserrée entre les reliefs de la Montagne Noire au nord (vieux massif hercynien) et ceux de la bordure pyrénéenne (chaîne dite "récente") au sud. Au centre de ces deux ensembles, on distingue le vaste sillon d'orientation est-ouest précédemment décrit.

Du nord au sud on distingue successivement : • le massif de la Montagne Noire : formé de roches métamorphiques (micaschistes et gneiss essentiellement) recoupées par les massifs granitiques des Martys et de Ramondens, et recouverts au sud-est par des terrains primaires (marno-calcaires), • le synclinal de l'Aude, correspondant à la vaste dépression centrale du département, orientée est-ouest ; bassin de remplissage tertiaire d'âge éocène (molasses essentiellement), • les collines tertiaires : en bordure de la dépression, formées de molasses, de poudingues et de calcaires lacustres éocènes et oligocènes, • le massif du Mouthoumet d'âge primaire, où les séries calcaires et schisto-gréseuses sont fortement tectonisées et limitées au nord par un grand accident est-ouest, • les Corbières : massif marno-calcaire du Crétacé inférieur, disposé en plis parallèles au sud du Massif du Mouthoumet et se prolongeant au nord-est par ta Montagne de la Clappe, à l'est de Narbonne, consécutive à la mise en place de la chaîne pyrénéenne, • la zone nord-pyrénéenne formée par une ride anticlinale est-ouest ou les roches cristallophylliennes (gneiss) sont recouvertes par les formations d'âge secondaire (jurassiques et crétacées) fréquemment métamorphisées, • la zone axiale pyrénéenne au sud d'un accident tectonique majeur est-ouest (faille nord- pyrénéenne) : massif granitique de Querigut et terrains primaires fortement tectonisés.

En outre, les vallées de l'Aude et du Fresquel sont remblayées par des niveaux d'alluvions, récentes et Extrait de la carte géologique de la (échelle 1/1000 000) © BRGM anciennes, d'âge quaternaire.

Inventaire départemental des mouvements de terrain

Définitions

On entend par mouvement de terrain, la "mise en mouvement d'une masse de terrain sous l'action gravitaire". Ainsi il existe une extrême variabilité de phénomènes ; glissements de terrain, chutes de blocs, coulées boue, effondrements de cavités. La typologie des mouvements de terrains se détermine à partir de : - des types de matériaux en mouvement (meuble ou rocheux) et des volumes déplacés, - des mécanismes de rupture et de déformation des matériaux concernés (remaniement ou non par exemple), - des mécanismes de déplacement et de la cinétique des mouvements (mouvement lent = glissement de type fluage ; mouvement très rapide = lave torrentielle), - l'origine des terrains (genèse géologique, terrain naturel en place ou remanié, formation anthropique).

Pour chaque type de mouvement identifié, on définit les conditions d'occurrence du phénomène, en distinguant : - la susceptibilité des terrains concernés à l'apparition du mouvement, - les facteurs "externes" déclenchants et le cas échéant aggravants favorisant l'apparition de l'événement.

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L'analyse des facteurs de causalité des mouvements de terrain régie l'impact des événements puisque L'inventaire départemental des mouvements de terrain réalisé dans le département de l'Aude intègre les conséquences de tel ou tel événement sont naturellement différentes avec la nature des matériaux les 5 types de mouvements de terrains retenus dans le cadre de la construction de la base de données mis en jeu, les mécanismes de rupture, les zones concernées, la cinématique, etc.... nationale sur les mouvements de terrain (www.bdmvt.net) :

Cette caractérisation des mouvements de terrains passe par l'analyse des facteurs d'instabilité dont on peut distinguer deux catégories : glissements de terrain déPlacement de terrains meubles ou rocheux le long d'une surface y de rupture plus ou moins individualisée • les facteurs permanents, • les facteurs variables dans le temps. phénomènes rapides mobilisant des éléments rocheux plus ou chutes de blocs / moins homogènes avec peu de déformation préalable d'une pente facteurs permanents facteurs variables dans le temps éboulement abrupte jusqu'à une zone de dépôt. caractérisant la susceptibilité des sites à déclenchant ou/et aggravant les phénomènes l'occurrence d'événements déplacement de terrains intensément remaniés, à l'état fluide pesanteur \- • climatiques : pluie, vent et température coulées de boue (fréquemment associées à des précipitations torrentielles) eau •*" sismiques et volcaniques action mécanique (érosion, pression, gel-dégel) désordre en surface créé par la rupture du toit d'une cavité ou chimique (altération, dissolution) effondrements souterraine (dissolution, mine,...) géologie (histoire, structure), nature et anthropiques (terrassements, mines, pompages, caractéristiques mécaniques des terrains [""*" incendies, défrichement...) i phénomène régressif d'ablation de matériaux, dû à l'action d'un morphologie (pente, ressauts topographiques) -4- érosions de berges "i écoulement d'eau turbulent (fluviatile ou marin). i occupation du sol (couvert végétal) -4- j

L'identification des facteurs prédisposants, déclenchants et le cas échéant aggravants à l'apparition des La distinction glissement / éboulement est parfois délicate à établir et la dénomination peut alors varier phénomènes doit ensuite être effectuée pour chaque type mouvement de terrain identifié. selon les personnes décrivant le phénomène. On parle alors souvent de "glissement mixte".

Etat des lieux

L'inventaire des mouvements de terrain dans l'Aude a permis de recenser 552 événements dont 233 avant affecté le réseau routier départemental. Sur ces 552 événements, seuls 383 ont été validés (localisés, renseignés, visités dans la mesure du possible) et intégrés à la base de données nationale BdMvt (rapport BRGM/RP-52711-FR). L'ensemble des mouvements intégrés à la base BdMvt est présenté en annexe sous forme d'une carte et de tableaux de synthèse.

Répartition par type des mouvements Le réseau routier départemental est affecté en très grande majorité affectant le réseau routier départemental par les mouvements de type "glissements de terrain", en partie en raison de la sensibilité des formations tertiaires présentes sur une large part du département.

Les phénomènes de chutes de blocs sont largement représentés (> 30 % des événements) et concentrés pour la plupart dans la partie sud-ouest du département (Haute Vallée de l'Aude notamment). 58% 31% Les érosions de berges et coulées sont peu représentées, a priori en raison d'un recensement incomplet. Les effondrements (2% des D Glissement a Chute de blocs a Coulée de boue • Effondrements D Erosion de berges événements) sont concentrés sur la commune de Missègre.

Mouvements de terrains recensés (552) • N'affecte pas le réseau routier dépatemental (3133 • Affecte le réseau routier départemental (233)

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Cas de mouvements de terrains remarquables affectant le réseau routier départemental du département de l'Aude

Le choix des sites dits "remarquables" de mouvements de terrain dans le département, présentés sur les pages suivantes, a été arrêté en concertation avec les services du Conseil Général. Cette sélection s'est basée sur : - l'inventaire départemental des mouvements de terrains, alors en cours d'élaboration, - une synthèse réalisée par le Conseil Général des sites jugés représentatifs.

Certains sites évoqués initialement n'ont finalement pas été retenus soit en raison du manque de données disponibles relatives aux événements, soit en raison des regroupements possibles quant aux mécanismes et/ou aux solutions apportées dans les cas présentés. Après sélection, 10 sites sont présentés : - chutes de blocs => 4 sites : chutes de blocs isolés (chute de pierres récurrentes, blocs et gros blocs - plusieurs dizaines de m3), éboulements en masse, - glissements de terrain :=> 4 sites : glissements rocheux type éboulement, glissements lents de type fluage, glissements superficiels de remblais, glissement de grande ampleur à l'échelle de versant, - érosion de berges => phénomène traité de façon générique, rassemblant les divers contextes du département, - effondrement => 1 site : cas de dissolution et soutirage karstique.

Chaque cas est présenté sur 2 pages rassemblant de façon synthétique les contextes géographique et géologique, un inventaire événementiel des mouvements affectant la zone, l'identification et la description des mouvements décrits avec la définition des facteurs pré-disposants et déclenchants, les approches de gestion du risque mouvement de terrain sur le Situation des cas remarquables secteur considéré : méthodes de réduction de l'aléa (confortement, traitement), décisions engagées pour réduire la SAINT-MARIN* LÏ3 vulnérabilité des sites (prévention notamment). Le cas échéant une analyse critique est présentée. d» mouvements de terrain présentés

Site RD Nom / Communes Type MVT Observations 1 D117 Gorges de Pierre Lys Chutes de blocs Site classé, tunnel, événements nombreux et récurrents ayant occasionné des (St-Martin-Lys, Belviannes-Cavirac) dommages corporels, zones traitées par parades actives 2 D14 Source du Pontet, centre ville Chutes de blocs Zone de falaises, commune fortement affectée par les mouvements de terrain, (Rennes-les-Bains) "culture du risque" 3 D112, D613, « 70 cas dispersés Erosion de berges Mouvements répartis dans l'ensemble du département, événements récurrents D22.D118 parfois catastrophiques 4 D54 Avens de Missègre Effondrement Type de mouvement peu fréquent mais présentant un fort intérêt pédagogique et (Missègre) ayant engendré des dommages spectaculaires D118 Aygos-Rougos Glissement Mouvement ancien, réactivé et traité en 2 phases par drains sub-horizontaux (AleMes-Bains) D9 Les Carrayrals Glissement Eboulement / glissement d'ampleur avec suivi et protection active (glissement (Roquefère) mixte) D624, D7, D504 Lauragais Glissement Glissements répétitifs de type fluage : sensibilité géologique et géotechnique des D407, D819 (La Louvière, Marquein, Molandier, Fajac) formations D10 Gorges de Galamus Chutes de blocs Site touristique classé, caractéristique des problématiques liées aux chutes de (Cubières-sur-Cinoble) blocs isolés D118 Gorges de l'Aude Chutes de blocs Evénement majeur, traité par parade passive (Le Clat, Bessèdes de Sault) 10 D120.D16 L'Escale Glissements Mouvements actifs dans un contexte géologique particulier : solutions à trouver (Puivert)

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SITE 1 - D117 Gorqes de Pierre-Lys fSaint-Martin-Lvs / Belviannes et Cavirac)

Contexte général Contexte géologique

Le secteur concerné est situé dans la vallée de Le secteur est situé au niveau du front Nord- l'Aude, à cheval sur les communes de Pyrénéen qui constitue la limite de chevauchement Belviannes-et-Cavirac et Saint-Martin-Lys dans le des formations jurassiques sur celles du Crétacé secteur des Gorges de la Pierre-Lys. supérieur suite à la surrection de la chaîne des Pyrénées. La D117 est un axe majeur du réseau routier départemental qui dessert, outre la vallée Les formations présentes sur la zone sont presque touristique de l'Aude, tes stations hivernales des exclusivement des niveaux marno-calcaires du Pyrénées-Orientales par la D118. Crétacé inférieur, présents en bandes globalement orientées Est / Ouest (parallèlement au front nord- La route est en rive gauche immédiate de l'Aude. pyrénéen). La morphologie est celle d'une vallée encaissée (s= 600 m de dénivelée globale), avec localement D'un point de vue lithologique, ces terrains sont des reliefs de falaises de 50 à 100 m de hauteur. constitués par une succession d'horizons calcaire en Les pentes globales de versant sont fortes, de bancs massifs d'épaisseur décimétrique à demi- l'ordre de 45°, et localement verticales dans les métrique, d'horizons marno-calcaires et localement gorges et au niveau des falaises perchées. de niveaux marneux.

Les phénomènes affectant le Des formations colluviales (éboulis) tapissent les réseau routier sont versants au pied des barres calcaires formant relief. essentiellement des chutes de blocs isolés, ou des éboutements rocheux en masse.

après B. Aunay - P. Le strat 2003 SË'^v Y Chute de bloca Synthèse géologique des Corbiéres © SfiGM •wo, *

Mouvements de terrain

Historique des événements

Les phénomènes de chutes de blocs sont observés le long de la D117, de façon récurrente sur un linéaire d'environ 5 km. Quelques tronçons révèlent un niveau d'aléa plus élevé : - les gorges de la Pierre-Lys => chute de bloc au PR 13+800, le 15 juillet 2000 "Lindèpendart" 31/07/1967 occasionnant un blessé grave, à l'endroit même d'un ancien éboulement rocheux de Gros éboulement dans la Pierre-Lys : Photos Th. MeinieiJ Slidio grande ampleur (==- 500 m3 dans les années 1850), - éboulement en masse => environ 50 m3 au PR 10+100, en juillet 1987 bloquant la On a frôlé la catastrophe circulation dans les 2 sens, - face au village de Saint-Martin-Lys => chutes récurrentes au PR 10+900, - sortie nord du tunnel de Pierre-Lys => au PR 12+900, engendrant des travaux de protection importants.

Ces événements sont actifs et récurrents et occasionnent des dommages réguliers. Sur le secteur considéré, on recense 14 accidents de la route liés aux chutes de blocs en 2 ans, dont certains engendrant des recours vers les tribunaux. Le trafic est naturellement perturbé par ces événements.

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Conditions d'apparition des phénomènes

L'occurrence des événements sur ce secteur est liée à la conjonction de facteurs prédisposants : - nature géologique des terrains : - formations calcaires tectonisées (fracturées), - zones de colluvions à blocs emballés dans une matrice meuble argileuse, - morphologie de falaises à proximité du réseau routier départemental et zones meubles de forte pente. Il est à noter que les apparitions d'instabilités peuvent être liées aux talus de la RD (zone amont immédiate) autant qu'au versant. et de facteurs déclenchants : - modification de la morphologie de versant consécutive à des travaux de terrassement {et évolution dans le temps vers un profil d'équilibre), - conditions climatiques : précipitations importantes, phénomènes de gel-dégel, - végétation : racines s'immisçant entre les épontes des zones de discontinuités, - faune : notamment sangliers pouvant remobiliser des blocs en zone d'éboulis.

Les chutes de blocs sont généralement consécutives aux périodes pluvieuses et aux périodes de gel/dégel. Les mécanismes développés sont variables selon ta nature des terrains : - dans les niveaux de colluvions : déchaussement de blocs par lessivage de la matrice meuble emballant les éléments, - dans les horizons rocheux : éboulements dièdres, suivant le réseau de facturation du massif rocheux, avec entretien et D117- PR 9+600 régression du phénomène en amont par déstabilisation localisée.

L'influence des séismes, régulièrement ressentis dans ce secteur du département, n'est peut être pas à exclure dans l'apparition des phénomènes, pas forcément comme élément déclenchant, mais plutôt comme facteur aggravant, annonciateur d'éboulements plus importants (en nombre ou en ampleur) qu'à l'accoutumée.

Gestion du risque

Confortement / Traitement

La très forte récurrence des événements et l'ampleur des zones de départ des éléments rocheux contraignent les services gestionnaires à privilégier les solutions préventives sur ce site. On note en particulier l'organisation d'une battue administrative en 1997, qui a d'après les témoignages recueillis limité la fréquence des événements. Par ailleurs, des zones ponctuelles ont été traitées (tunnel de Pierre- Lys et usine Imerys).

Les méthodes adoptées sont de 3 types : - purges : dans 80% des cas, organisées suite à des chutes constatées ou à titre préventif (2001 notamment), - écran pare-blocs mise en œuvre face à l'usine, - grillage, cloutage et parement en béton projeté.

Si les méthodes de traitement adoptées sont bien adaptées aux problématiques rencontrées, on peut regretter que qu'elles soient appliquées majoritairement à titre curatif, postérieurement à l'apparition des événements {nombreux cas de déblais sommaires effectués en régie). Afin d'optimiser les investissements dans ces secteurs et d'agir de façon préventive il semble intéressant de : - hiérarchiser le niveau de l'aléa chute de bloc le long de l'itinéraire, et mieux, décliner cette approche en niveau de risque, par intégration de la vulnérabilité du réseau vis-à-vis des personnes et des biens, - favoriser la quantification de cet aléa par une approche statistique d'occurrence des phénomènes, par mise en place d'une procédure fiable de recensement des événements {même de faible ampleur).

Décisions /Prévention

Les événements successifs et récurrents sur ces communes ont incité la préfecture à réaliser un DCS (Dossier Communal Synthétique) incluant le risque "Mouvement de terrain". Ce document comporte une cartographie préventive, réalisée sur la commune de Saint-Martin-Lys. Par ailleurs, un programme de renforcement des dispositifs de signalisation des chutes de blocs (et le cas échéant de protection) portant sur une dizaine de sites critiques géographiquement rattachés à la subdivision DDE de (dont les gorges) a été entrepris par le Conseil Général.

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SITE 2 - D14 Source du Pontet, village (Rennes-les-Bains)

Contexte général Contexte géologique

La commune de Rennes-les-Bains est située au La géologie du secteur touché par les sud du département, à la confluence des rivières phénomènes de chutes de blocs est marquée de la Salz et de la Blanque. La D14 dessert la par la présence des formations du Crétacé de partie sud du département et assure la liaison la zone dite "sous pyrénéenne" : grès, vers les Pyrénées Orientales. Au niveau de la calcaires et marnes régulièrement stratifiés commune, la route est en rive gauche et en rattachés au flanc nord du "synclinal de bordure immédiate de la Salz. La morphologie est Rennes les Bains". caractéristique d'une vallée encaissée (* 200 m) aux versants abrupts constitués en grande partie La stratification générale des formations est de par des reliefs de falaises. faible pendage (* 20°) globalement orientée vers le sud-est. Les terrains se caractérisent La commune, à vocation touristique et thermale, par une forte hétérogénéité locale et une est l'une des plus touchées du département par alternance : les phénomènes de mouvement de terrain : - d'horizons massifs et compétents de - érosion des berges de la Salz et la Blanque, nature gréseuse ou calcaire en bancs - glissements de terrain, d'épaisseur décimétrique à demi-métrique, - chutes de blocs et éboulements rocheux - d'horizons marneux plus tendres et érodables. Elle n'est également pas non plus épargnée par les Ces formations sont marquées par une inondations, de type torrentiel, fracturation importante, suivant des familles occasionnant des dommages sub-verticales conjuguées formant, avec les récurrents et importants (crue plans de stratification, des angles dièdres. de 1992).

Mouvements de terrain

Historique des événements D14-PR 49+800 Les phénomènes de chutes de blocs observés le long de la D14 concernent 2 sites : - la grand-rue des Thermes au cœur du villager PR 49+800 - au lieu dit "source du Pontet" à la sortie nord du village => PR 51+000

Au cœur du village on recense 3 secteurs relativement continus sur environ 200 m de linéaire où les phénomènes de chutes de blocs ont occasionné des dommages et des décisions techniques et administratives depuis de nombreuses années. L'événement récent le plus significatif s'est produit le 14 janvier 2001, au PR 49+800 où environ 30 m3 de roches se sont éboulés sur la chaussée au droit d'une zone déjà partiellement confortée une vingtaine d'années auparavant.

Au niveau de la source du Pontet, les événements sont récurrent depuis de nombreuses années. En 1986, un blessé a été recensé suite à une chute de blocs. Le trafic de la D14 a été interrompu à plusieurs reprises en raison de ces chutes de blocs.

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Conditions d'apparition des phénomènes

L'occurrence des événements sur la commune est liée à la conjonction de facteurs prédisposants : - nature géologique des terrains : avec des alternances de niveaux massifs compétents (gréseux ou calcareux) et d'horizons marneux tendres, - morphologie de falaises à proximité du réseau routier départemental,

Calcaires en - état de fracturât ¡on du massif rocheux et notamment l'orientation du réseau de discontinuités, bancs dm à 1/2 m - état d'altération du massif rocheux.

et de facteurs déclenchants : - modification de la morphologie de versant consécutive à des travaux de terrassement (et évolution dans le temps vers un profil Eboutement d'équilibre), dièdre I I I I l-l I - conditions climatiques : précipitations importantes, phénomènes de gel-dégel dans une moindre mesure, 1,1. 1 1 - végétation : racines s'immisçant entre les épontes des zones de discontinuités. 111-11 1 Les chutes de blocs sont généralement consécutives aux périodes pluvieuses. Le mécanisme mis en jeu est, de façon quasi-systématique : Mames tendres - une érosion différentielle entre les horizons formant les falaises (marnes et calcaires ou grès) suite à l'action des eaux de ruissellement et/ou d'infiltration, ,1, t - des éboulements dièdres, favorisés par le réseau de fracturation du massif rocheux, déclenchés à l'interface marnes / calcaires, 1I 1I 311 - une régression du phénomène amont par suppression des éléments de butée (imbrication des dièdres rocheux).

Gestion du risque

Confortement / Traitement

La palette des méthodes de confortement des éboulements rocheux a été déployée sur les 2 sites évoqués. Il apparaît Parement BP Maçonnerie que les solutions de mise en sécurité apportées sont satisfaisantes, néanmoins les événements se déclarant à l'échelle D14-PR 49+900 du versant semblent moins connus et maîtrisés. L'organisation des travaux a très souvent été guidée par les événements. Paroi clouée Les mesures initiales sont dans l'ordre chronologique après l'apparition des désordres : Grillage plaqué - - alerte, constat de dommages, mise en sécurité du site, - déblai des matériaux éboulés et purges des blocs menaçant directement, Mur ancré sur - études géotechniques pour définition des méthodes de confortement adaptées, poutres - traitements des zones instables (terrassements, purges et minage, soutènement, protection contre l'érosion ...).

A titre indicatif le confortement de la falaise du Pontet a compris : 2000 m3 de purges, 3500 m2 de couverture grillagée avec 180 ancrages représentant environ 470 ml, 250 m2 de parement BP {béton projeté) et 150 m2 de filets. Contreforts ancrés

Décisions / Prévention Les événements successifs et récurrents sur la commune de Rennes- les-Bains ont incité la préfecture à réaliser un DCS incluant le risque Parement béton "Mouvement de terrain" sur la commune. Le document comporte une projeté (BP) cartographie préventive, réalisée sur la partie habitée du village.

Suite aux différents phénomènes, la Mairie, en coordination avec les services de l'Etat {DDE et Préfecture), a pris des mesures préventives Signalisation pour sécuriser les itinéraires concernés : Mur ancré Parement BP + clous + treillis soudé - arrêté d'interdiction de circulation sur la D14 en 1996, - procédure de démolition engagée pour une maison située Grand'Rue des Thermes compte tenu de la complexité et du coût des travaux nécessaires de mise en sécurité du site. Cette zone est aujourd'hui convertie en parking.

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SITE 3 - D112 / D613 / D22 / D118 - Erosions de berges

Contexte général et hydroloqique

Les phénomènes d'érosion de berges affectant le réseau routier départemental sont nombreux puisque l'inventaire F •••\¿"-V"--CT "'••••••' départemental des mouvements de terrains met en évidence près de 68 cas d'importance dans le département (dont 8 ayant affecté le réseau routier départemental). Ces événements, sous estimés dans le cadre de l'inventaire car inhérents aux crues et souvent considérés, à tort, comme connus, se produisent de façon récurrente en relation aux '"f\ Via ¿V--- r"iV.t^Ê'' épisodes pluvieux importants. On retient notamment les dates de 1940, 1962, 1966, 1970, 1986 et, plus récemment, les /'••.- 26 et 27 septembre 1992, du 7 au 11 décembre 1996, et enfin les 12 et 13 novembre 1999.

Le seuil de 200 mm de précipitations en quelques heures a été dépassé quatre fois en 10 ans, provoquant des crues rapides avec de forts débits de pointe associés. Compte tenu de la diversité géomorphologique des sites, le département est soumis à trois types d'inondation définis par le MEDD {guide méthodologique PPR inondations) : :%í3fAj^ "í ,-^í / • ruissellement périurbain : le relief souvent marqué et l'abondance des talwegs génèrent ce phénomène sur de

nombreuses communes. ^^ • crues torrentielles : cet aléa est présent dans la Haute Vallée de l'Aude et dans toutes les autres vallées importantes du département (Orbieu, Cesse, Lauquet, Salz...) M '**•'••'•"••., • crues de plaine : sont concernées les communes riveraines de l'Aude à l'aval de Limoux. •• (

VÍ j Les phénomènes de ruissellement et d'écoulement torrentiel génèrent prioritairement les phénomènes d'érosion de f^ berge active décrits. Les 2 principaux événements associés aux érosions actives sont les crues de 1992 et 1999 ; •<-••••"• '. ; v arrêtés interministériels de catastrophe naturelle du 13/10/1992 (284 communes) et 18 novembre 1999, 7 février 2000 V-'-l *Í ' ";: "O (232 communes). 68 érosions de berges recencées dont 8 affecíanf efe feçon certaine le réseau routier départemer.tal

Mouvements de terrain

Inventaire événementiel sous la pression de l'eau, entraînant la coupure de ponts routiers dans le Minervois, le Lézignanais, les Corbières et les Basses Plaines. L'épisode de septembre 1992 est lié à des précipitations pluvio- orageuses d'une intensité exceptionnelle sur deux secteurs : 6000 personnes ont été évacuées, dont 1700 dans - Haute Vallée de l'Aude (versant est) : bassin versant de la l'urgence et 700 dans l'extrême urgence. Les Salz {160 mm à en moins de trois heures), crue conséquences humaines et économiques de ces extrêmement rapide, pluies diluviennes ont été catastrophiques : 25 morts, 1 disparu, des centaines d'habitations - littoral (292 mm sur l'ensemble du Narbonnais). endommagées, les réseaux d'eau potable et d'assainissement détruits, la voirie très atteinte dans Dévalant des hauteurs de Bugarach, la vague de la Salz a tout plus de cinquante communes, plus de 5000 hectares emporté sur son passage, provoquant d'importants dégâts à la de vigne détruits ou endommagés, l'activité de plus voirie, détruisant ponts et habitations et entraînant à Rennes les de 600 entreprises plus ou moins gravement Bains la mort de 2 personnes et la disparition d'une troisième. affectée. Pendant plusieurs jours, 16000 abonnés ont été privés de téléphone tandis qu'EDF a estimé 12/13 novembre 1999 En novembre 1999, le phénomène a été particulièrement à 20000 le nombre de ses clients privés d'électricité. '•D611 / © préfecture Aude intense sur les bassins versants situés immédiatement à l'amont des Basses Plaines de l'Aude : ceux de l'Orbieu, de la \25/26 septembre 1992 Les communications ont été durement touchées, deux axes SNCF et une centaine de routes coupées, / © préfecture Aude Cesse et de la Basse Vallée de l'Aude, notamment alimentée par l'Argent Double et la Clamoux descendant de la Montagne dont la RN 9 et la RN 113 (chaussée emportée sur 100 mètres à ), une centaine de ponts Noire. Les eaux ont ruisselé à grande vitesse sur des sols déjà saturés par les pluies précédentes, endommagés dont 18 emportés. Une part importante des dépenses liés aux sinistres a été affectée à la créant un effet de vague, provoquant des ruptures de digues et emportant toutes sortes de débris réfection des infrastructures routières (44 %). formant des embâcles devant certains ouvrages, barrages qui se sont ensuite rompus brutalement

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Conditions d'apparition des phénomènes

L'occurrence des événements est liée à la conjonction de facteurs pré-disposants : Des formes spectaculaires d'érosion sont observées le long de la D112. entre et Villeneuve- - contexte géologique : zone de remblais ou d'alluvions de faible cohésion, Minervois. avec voirie départementale emportée sur plusieurs dizaines de mètres, et dommages au bâti. - cadre morphologique : favorisant une dynamique d'écoulement torrentielle (régime turbulent) et Par ailleurs, localement, certains mouvements sont aggravés suite à l'augmentation du ruissellement par conséquent le transport solide (sédimentaire et débris végétaux) : aval de seuil, zone observable en milieu urbain. C'est notamment le cas sur la commune de le long de la D79. au extérieure de méandre niveau des verges du Coulent, où les interventions ont été nombreuses.

De même, en 1992, les berges de la D613-Salz à Couiza Salz en contrebas de la D613 ont été dévastées (débit de pointe à Couiza de 3 1100 m /s. pour un débit moyen en période normale de 1,2 nr/s.).

Les dommages au réseau routier liés à ces événements sont souvent considérables et les solutions de traitement appliquées onéreuses. et de facteurs déclenchants et aggravants : - conditions climatiques : intensité des précipitations et D14-PR 48+300 D79 - Ginoles village saturation des terrains favorisant le ruissellement.

Gestion du risque

Confortement / Traitement Décisions / Prévention

Les solutions de traitement adoptées ou envisagées sont variables. On a distingué 3 Les désordres sur voirie font systématiquement l'objet de signalisations adaptées, avec procédures d'interdiction de grandes méthodes de confortement de berges pour une remise en service, puis en circuler en l'attente de connaissance de l'évolution des phénomènes. A titre préventif, les dispositions de calibrage, état des sections de voiries endommagées : curage et rectification de lit sont menées par les gestionnaires des cours d'eau. • canalisation globale avec protection active (1) : création d'ouvrages de protection dite "rigide" de type soutènement (mur béton armé, enrochements liés, murs maçonnés) => garantit la canalisation du cours d'eau sous réserve de dimension- nement adéquat, mais risque d'affouillement élevé pour les ouvrages verticaux, risque potentiel de déplacer les problèmes et/ou de créer un point dur dans l'écoulement et aggravation de la dynamique torrentielle, • protection active de berge par enrochements (2) : de loin la technique la plus utilisée dans le cadre de réfection de berges (économique et relativement efficace) d'autant plus appliqué qu'il existe un espace disponible entre la voirie et le lit de rivière => cette solution de protection dite "souple" présente pour inconvénient principal son emprise pouvant engendrer une réduction des capacités des lits, • protection passive de berge par véqétalisation (3) : cette solution vient en complément efficace d'une solution de pied => solution "douce", dont l'inconvénient principal est l'emprise nécessaire et le délai d'enracinement des espèces.

Une solution alternative, a priori adaptée aux phénomènes observés et sous- employée dans le département, est la mise en œuvre de gabions, protection déformable, garantissant des emprises faibles et de coût moyen (2 bis). Ces techniques viennent bien entendu en complément et/ou en substitution à la rectification de profil de berge suite à l'événement considéré. A cet égard, un retour d'expérience sur les événements marquants serait probablement à valoriser (en terme technique et financier) pour l'application de ces méthodes aux événements futurs.

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SITE 4 - D54 Avens de Missèqre (Missèqre) ^^^^_

Contexte qénéral Contexte géologique

La commune de Missègre est située au centre- La zone se situe au nord immédiat du contact ouest du département, sur la partie ouest du entre des formations : massif du Mouthoumet. La commune est • des schistes gréseux du Carbonifère particulièrement affectée par des phénomènes affleurant suivant une bande orientée SW- d'effondrement liés à la présence de cavités NE, souterraines. • des calcaires du Dévonien moyen, Ces événements affectent, depuis de nombreuses sous un remplissage alluvial épais évalué à plus années, la D54, à la sortie nord du village, sur de 10 m. Ce contact, se fait par l'intermédiaire environ 500 m de linéaire, occasionnant des d'un accident orienté N70° plongeant vers le NW. dommages importants. Ces événements sont Au droit de la zone instable, la vallée est anciens mais encore actifs, malgré les nombreux recoupée par un accident tectonique orienté travaux réalisés.

La morphologie du site affecté est marquée par un Ces structures complexes et la nature calcaire petit vallon en replat à la cote voisine de 580 m, du substratum rocheux favorisent les comblé par des niveaux d'alluvions. Le village de phénomènes de dissolution (avec formation de Missègre est parcouru par un ruisseau, le Guinet, cavités souterraines), les points d'infiltrations dont une perte, signalée au nord , d'eau et le développement, en profondeur, de immédiat du village (carte réseaux karstiques d'écoulements souterrains. 1/25 000), a été comblée dans les Un essai de coloration des eaux de la perte a années 1970. montré (1961 - Spélo Club de l'Aude) une résurgence du colorant 5 jours plus tard aux sources froides d'Alet situées à 8,5 km et 360 m plus bas.

Mouvements de terrain

Inventaire événementiel

L'inventaire départemental des mouvements de terrain a permis de dresser un historique des événements De façon générale, le phénomène se sur le secteur, dont le plus récent s'est produit le 12 avril 2002 au centre de la chaussée : déclare par la formation d'un fontis en surface, de quelques décimètres de Date Diamètre Profondeur Dommages Observations diamètre, le phénomène s'aggravant ensuite de manière brutale (épisode du ? 1932 2m 1 m - 12/04/2002). 1963 8m 10m Accès détruit 100%, frêne "englouti" Réactivé en 1980-0 1 m La géométrie des vides observés en 1985 1,5 m 2m RD affectée (caniveau) Réactivé en 1990 - 0 < 1 m surface témoigne de la dissolution en 1986 1,5 m 1 m Accotement RD détruit - profondeur et par conséquent de l'engloutissement de plusieurs dizaines 5m 10m RD détruite à 100% Ensemble de la RD emportée 2002 de m3 de matériaux. En outre, il semble que d'autres événements importants ont eu lieu sur le site, nécessitant l'intervention des services de l'Etat (DDE) et du Conseil Général {1988, 1993 et 1994 notamment). Aucun accident corporel n'est à ce jour à déplorer et ce malgré la soudaineté des effondrements constatés.

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Conditions d'apparition des phénomènes

L'occurrence des événements est liée à la conjonction de facteurs pré-disposants : La suppression de la perte naturelle a probablement influé sur l'aggravation des mouvements au niveau de - contexte géologique ; zone karstique tectonisée (présence de failles), siège de circulations d'eau, la zone concernée mais l'effondrement de 1932, voire de 1963, témoigne de l'activité antérieure du phénomène. L'apparition des mouvements dans l'espace n'est pas totalement aléatoire, puisque - nature géotechnique des terrains présents : concentrée au niveau de la D54, le long du ruisseau du Guinet. => ALLUVIONS de surface de nature argileuse d'épaisseur variant entre 4 et 20 m sur le site, => SUBSTRATUM : constitués de calcaires karstifiés (présentant des cavités). L'activation des phénomènes est systématiquement liée aux épisodes de fortes précipitations. Le mécanisme de développement des mouvements peut se détailler comme suit et de facteurs déclenchants : - afflux massif des eaux de ruissellement et d'infiltration depuis le socle schisteux et le réseau de - modification des écoulements de surface et des infiltrations depuis la surface suite à la discontinuité amont vers le réservoir karstique, condamnation de la perte naturelle, et récemment à la création d'un forage de perte "forcée", - circulation préférentielle des eaux par le réseau karstique avec phénomènes probables locaux de - conditions climatiques : précipitations importantes engendrant probablement la mise en charge débourrage (entraînement de matériaux), libérant de l'espace disponible en profondeur, locale du réseau karstique favorisant le phénomène de débourrage. - soutirage de matériaux alluvionnaires en profondeur, - remontée de fontis en surface.

Gestion du risque

Confortement / Traitement

A l'heure actuelle aucune solution efficace à 100% n'a été trouvée. De nombreuses études de compréhension des phénomènes et de détermination des mécanismes ont été entreprises : • sondages mécaniques permettant la détermination de la géométrie locale des différentes formations et le repérage ponctuel de cavités dans le substratum calcaire => méthode aléatoire quant à la compréhension du phénomène puisque ponctuelle mais indispensable pour le calage des méthodes dites "aveugles", • reconnaissances qéophvsigues : électrique, sismique réfraction et gravimétrie => adaptées à la détermination de la géométrie globale des formations de couverture et des secteurs favorable à la présence de cavités en profondeur, et sur l'ensemble du vallon, • mesures hvdrooéologiques : piézométrie (suivi des niveaux d'eau) en forage.

Les solutions de traitement adoptées ou envisagées sont variables : • remblaiement systématique des fontis pour garantir la sécurité des personnes à court terme et rétablir la fonctionnalité des réseaux (circulation et écoulements) => solution provisoire à caractère curatif, • canalisation des eaux de surface : par l'étanchéification du "fossé" (cunette bétonnée réalisée) pour évacuer les écoulements superficiels hors de la zone instable. Ces travaux n'étant que partiellement efficaces (fissuration de l'ouvrage sur terrain instable et réactivation du phénomène probable localement), une solution de type étanchéité souple a été proposée => solution à l'étude, • création d'une "perte forcée" en amont de la zone instable : par forage expérimental réalisé en octobre 1996 (profondeur de 100 m tube dans les alluvions) => le principe semble efficace, mais la liaison ruisseau / forage constituant un point d'infiltration préférentiel, doit être revue car responsable de l'effondrement de 2002. La perte est aujourd'hui active à ce niveau. • restauration de la perte naturelle condamnée => solution la plus naturelle, sa mise en œuvre se heurte aux problèmes de pollutions de l'aquifère (à l'origine de sa fermeture), • déviation de la route départementale : solution coûteuse, envisageable sous réserve de caractériser de façon certaine l'assise du futur projet, qui devrait D54 - Fossé bétonné £ être implantée en rive droite du vallon.

Une solution alternative de traitement des conséquences de ces débourrages karstiques, dans l'objectif de sécurisation de la voirie, vis-à-vis d'éventuels accidents corporels, pourrait reposer sur un armement de la plate-forme suivant les techniques de renforcement de sol (type géo-grille par exemple). L'avantage de cette méthode est qu'elle permet la déformation de la chaussée sans rupture et constitue à cet égard un outil de prévention particulièrement intéressant.

Décisions / Prévention

Les désordres sur la D54 ont systématiquement fait l'objet de signalisations adaptées, a posteriori par rapport aux événements, avec procédures d'interdiction provisoire de circuler en attendant de mieux comprendre l'évolution des phénomènes. La problématique rencontrée sur ce site est la détermination de l'influence du réseau routier sur l'activité du phénomène. A la lumière des études menées, la présence de la voirie constitue un facteur aggravant, par association du ruisseau du Guinet. Les conditions de mouvements sont liés aux écoulements de surface et à des conditions géologiques défavorables - présence de cavités en profondeur susceptibles d'alimenter le soutirage. Ce phénomène, actif depuis des années, n'est pas résolu et le risque subsiste dans ce secteur.

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SITE 5 - D118 Ayqos-Rouqos (Alet-les-Bains)

Contexte général Contexte géologique

La commune de Alet-les-Bains constitue la limite Le secteur touché se situe au nord de la zone sud du Limouxin et la porte de la Haute Vallée de chevauchement dite "nord-pyrénéen", de l'Aude. La commune est particulièrement faisant chevaucher la couverture secondaire affectée par les mouvements de terrains (8 sur les terrains crétacés et tertiaires. Cet événements notables recensés ) : ensemble géologique se rattache à la zone - glissements de terrain (7) : D118 entre les dite "sous-pyrénéenne". PR 66 et 73, Saint Peyre, Baudichous, La zone sujette aux glissements de terrain est - chutes de blocs et éboulements rocheux (1) constituée par les niveaux du Crétacé : gorges d'Alet. supérieur et de transition Crétacé - Eocène : Les glissements de terrain affectant le réseau • complexe des grès d'Alet (cea) associés à routier départemental sont groupés le long de la des marnes argileuses jaunâtres, D118, tant au niveau des zones de remblai (ou • marnes rouges dites de la Maurine (cgb- de profil mixte) que des zones de versant ou de c7a), localement à lentilles conglo- déblai. mératiques.

Ces mouvements de terrain Ces terrains constituent l'assise des sont anciens et encore formations alluviales et anthropiques potentiellement actifs, en (remblais) de la vallée de l'Aude. dépit des nombreux travaux engagés. Leur dominante argileuse (notamment pour les niveaux marneux rouges) leur confère une grande sensibilité à l'eau.

Mouvements de terrain

Inventaire événementiel Une réactivation a été observée en 1996, sur le même site, avec dommages effectifs au réseau RD118 PR 71+000 routier. A une centaine de mètres en amont, le long de l'itinéraire (PR 70+800), un autre glissement On distingue sur la zone 2 ensembles de glissements, dont les de talus a eu lieu, suite à des fortes pluies. Ce type de glissement (fluage de talus) affecte la mécanismes sont très différents : majeure partie des formations marneuses d'âge crétacé présentes dans le secteur. - D118 : glissements de remblais sur marnes et argiles => PR 71+000, Ces mouvements se situent en rive droite de - D118/chemins communaux : glissements des déblais marneux. l'Aude avec une plate-forme support de chaussée réalisée en plein remblai ou en profil Par ailleurs, sur la partie nord de la commune, on recense des mixte. glissements importants ayant affecté le réseau routier départemental, dans les niveaux marneux éocènes notamment (PR 66+200, 66+500). Le site est marqué par l'existence de venues d'eau en talus et de circulations sous la L'événement marquant illustré est un glissement lent de type fluage chaussée sous l'effet d'infiltrations. au PR 71+000, au lieu-dit Aygos-Rougos (les "eaux rouges"). Ce mouvement activé dans les années 1980, a occasionné des dommages A ce jour, les mouvements semblent stabilisés conséquents (fissures longitudinales, traces d'arrachement transver- dans ce secteur au moins, mais demeurent saux, affaissement de chaussée) et a nécessité des interventions actifs en amont (PR 72+500). multiples des services gestionnaires du réseau. RD118 PR 70+800

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Conditions d'apparition des phénomènes

L'occurrence des événements est liée à la conjonction de facteurs pré-disposants : Réseau de drains subhorizontaux 1984 - contexte géologique et nature géotechnique des terrains présents : 1995 Aude => zone fortement tectonisée, localement instable à l'échelle du versant, => hétérogénéités des caractéristiques mécaniques du substratum rocheux, liées à ta présence de niveaux marneux, voire argileux, en alternance avec des niveaux gréseux, => présence de remblais de qualité variable (souvent issus des terrains en place à proximité), reposant Talus h # 7 m sur les niveaux d'altération en place, - conditions hvdrooéologiques : circulations d'eau au sein du massif et modification des écoulements naturels liés à la présence du réseau routier implanté en remblai ou en profil mixte. et de facteurs déclenchants : Fissures transversales - modification de la morphologie de versant consécutive à des travaux de terrassement (surcharge liée aux et longitudinales remblais et décharge du pied de versant), - conditions climatiques : précipitations importantes, infiltrations préférentielles le long des discontinuités (interface déblai/remblai ou marnes/grès) et augmentation des pressions interstitielles.

Le déclenchement du phénomène est lié à la diminution ponctuelle des caractéristiques mécaniques des matériaux en place (marnes : perte de cohésion interne) sous l'effet des eaux infiltrées. Cet état est lié en 10 m grande partie à un disfonctionnement du système de drainage (exutoire de fossé bouché entraînant eaux stagnantes et infiltration préférentielle, circulations naturelles au niveau de l'assise des remblais ...). d'après CETE (1995)

Gestion du risque

Confortement / Traitement La solution de traitement du glissement adoptée lors de la réactivation du phénomène en 1995 repose sur la gestion efficace des eaux de ruissellement et d'infiltration avec mise en œuvre d'un suivi efficace des mouvements : • canalisation des eaux de ruissellement en amont de la plate-forme par creusement et entretien d'un fossé avec création d'un passage busé en amont de la zone de glissement actif, • drainage des assises de la plate-forme : réalisation de 2 séries de drains sub-horizontaux (25 x 30 ml environ) pour intercepter les eaux circulant à l'interface déblai / remblai et les eaux infiltrées dans les niveaux en place (contacts marnes / grès notamment) => l'inconvénient majeur de la méthode est le fort potentiel de colmatage des drains compte tenu de la nature argileuse des terrains et par voie de conséquence la réactivation probable du phénomène à terme, • suivi de déplacements : mise en place de 2 tubes inclinométriques pour suivi des déplacements horizontaux de la masse en remblai et identification des profondeurs de rupture, • localement ouvrages de soutènement : de type mur béton armé pour reconstituer la butée de pied au niveau du glissement de talus déclaré dans les niveaux marneux.

A l'heure actuelle, le système de drainage est actif et les eaux collectées sont fortement chargées (oxydes). Néanmoins certains drains, fonctionnant initialement, se sont taris suite à un colmatage. Même si le mouvement paraît stabilisé (absence de désordre en surface), la surveillance est maintenue.

Décisions / Prévention

Pour ce cas de glissement, les dommages au réseau sont matériels et il n'y a pas de risque identifié pour les personnes. Les désordres sur la D118 se traduisent par des affaissements au niveau de l'accotement et une fissuration de la chaussée. Aucune mesure préventive n'a été instaurée sur le site en dehors du suivi d'évolution par inclinométrie.

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SITE 6 - D9 Les Carravrals (Roquefère)

Contexte général

La commune de Roquefère est située au nord du département, en limite sud de la Montagne Noire. La commune est peu affectée par les mouvements de terrains (du moins, peu ont été signalés), mais un glissement majeur s'est produit au nord du village et mérite une attention particulière compte tenu des dommages occasionnés : - glissement de terrain : au lieu-dit tes Carrayrals, le long de la D9 entre Roquefère et Labastide-Esparbairenque.

Le mouvement est de type "glissement-rocheux", en rive gauche d'un affluent de l'Orbiel, à flanc d'un versant de forte pente (près de 80% soit 38° entre la D9 - cote 377 m - et la ligne de crête - cote 529 m). Le mouvement est semble-t-il ancien, réactivé suite aux précipitations de l'hiver 1995.

Contexte géologique

Le secteur touché se rattache à la zone dite axiale de la Montagne Noire et est constitué par les formations d'âge probable Cambro-Ordovicien (primaire).

On distingue du nord au sud des schistes et quartzites clairs (Spf), des schistes noirs, grès et schistes rubanés (Spg), des grès à clastes (SDh), plus au sud. La route départementale se situe sur la zone la transition entre les schistes et quartzites et les schistes rubanés, majoritairement affectés par le mouvement. Sur le site, la transition entre ces deux ensembles est caractérisée par la présence d'une argile silteuse jaunâtre à blocs de schistes emballés, témoin d'une zone de colluvions anciennes.

Les discontinuités du massif rocheux sont organisées suivant 2 directions sensiblement perpendiculaires engendrant des angles dièdres. La schistosité est globalement rentrante au talus et de faible pendage (* 30°).

Mouvements de terrain

Inventaire événementiel D9/© préfecture Aude ~ Le secteur soumis aux instabilités est ancien puisqu'un éboulement s'était produit dans la vallée, plus en aval il y a une vingtaine d'années et il existe des ouvrages anciens de soutènement sur la zone. Le site est localisé au PR 9+000. Le mouvement effectif s'est déclaré en décembre 1995 : - 16/12/1995, 11/01/1996 ^chutes de blocs - 16/01/1996 => éboulement en masse d'environ 500 m3 de matériaux obstruant la D9.

L'éboulement a intéressé environ 30 m de linaire de voirie, bien en amont de la zone dite de "talus routier", puisqu'une partie du versant est concernée par les mouvements. En effet, du point de vue géométrique, un plan de rupture a été repéré à la cote 391 m, immédiatement après l'éboulement ; ta route étant à la cote environ 375 m, la hauteur de terrains instable est d'au moins 16 m. En outre, le 30/01/1996, une autre zone de décollement a été identifiée à la cote 407 m (soit à 32 m au-dessus du niveau de la chaussée).

L'éboulement de masse du 16/01/1996 a probablement pu engendrer une décompression du massif rocheux et par conséquent une régression du phénomène vers l'amont. Ce mouvement, suivi par relevés topographiques de surface dès le 12/01/1996, s'est développé pendant plusieurs semaines après l'éboulement initial. Il est à noter que sur ce site, les signes avant-coureurs (éboulements mineurs) ont été observés un mois avant la rupture principale.

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Conditions d'apparition des phénomènes

L'occurrence des événements est liée à la conjonction de facteurs pré-disposants : _ contexte géologique : zone de glissement ancien de versant probable, matériaux en place tectonisés (accident ouvert sur près de 50 m en tête de glissement), circulations d'eau, - nature qéotechnique des terrains présents ; => matériaux anciens remaniés = colluvions à blocs pluri-métriques, matrice argilo-silteuse, => substratum altéré fracturé : alternance de grès et schistes rubanés, - orientation relative du réseau de discontinuités et du talus :direction principale de fracture orientée sub-parallèlement au talus avec pendage aval (> 45°), et de facteurs déclenchants : - modification de l'équilibre de versant consécutive à des travaux de terrassement et la mise en mouvement des colluvions en pied de versant, - conditions climatiques : précipitations importantes et réparties sur près de un mois, - actions mécanique et hydrauliques : infiltrations, circulation préférentielle par les accidents tectoniques à l'échelle du versant, lessivage de fines, augmentation des pressions D9 - PR 9+000 : confortement interstitielles et diminution ponctuelle des caractéristiques mécaniques des matériaux.

Gestion du risque ___

Confortement / Traitement

Les solutions de traitement adoptées sont multiples et répondent à des objectifs variables en fonction de l'avancement de D9 - PR 9+000 : drainage la mise en sécurité du site : • purges : du 16 au 29 janvier 1996 (13 jours), pour restaurer la traficabilité du réseau => solution dangereuse compte tenu de l'activité du glissement et du caractère imminent des chutes de blocs isolés, • rectification du profil en travers de la masse glissée, en coordination avec les travaux de purges, avec création d'une pseudo-banquette latérale en pied de glissement agissant comme une butée de pied au mouvement de versant, • auscultation sommaire du site => voir § Décisions / Prévention ci-après, • drainage : compte tenu des mécanismes de mouvement, un drainage profond a été préconisé. Le système repose sur des drains sub-horizontanux avec canalisation des eaux collectées vers une cunette bétonnée en limite de chaussée, • ouvrages de soutènements : butée de pied de la masse glissée par ouvrage en enrochement continu de faible hauteur (« 2 m), écran de filet avec emmaillotage d'éléments pluri-métriques (câbles et grillage ancré), ancrage des masses rocheuses par cloutage et éléments de répartition => solution adaptée pour la mise en sécurité du réseau vis-à-vis des phénomènes de chutes de blocs.

Les mouvements semblent stabilisés actuellement, 16/01/1996 23/01/1996 30/01/1996 06/02/1996 13/02/1996 20/02/1996 grâce aux dispositifs mis en place. 6 i D'après données CGI I

Décisions / Prévention

La D9 a longtemps été fermée à la circulation, à titre préventif ou curatif. Les décisions prises sur le site sont remarquables quant à leur efficacité. Suite aux premières chutes de blocs sur le site, des témoins ont été implantés sur un plan de rupture présumé le 12/01/1996. 4 L'évolution alarmante des déplacements mesurés a incité à la fermeture de la route départementale le 16/01/1996 au matin et l'éboulement ï - majeur s'est produit en soirée le même jour. g -6 Eboulement Une analyse similaire a été entreprise pendant la phase de mise en sécurité du site, avec pose de 4 témoins régulièrement relevés. Le suivi c -8 d'évolution a permis l'intervention en sécurité des équipes de travaux, au moins vis-à-vis d'une réactivation en masse du mouvement. Suivi d'activité du glissement ¿J -12

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SITE 7 - D624 / D7 / D504 / D407 / D819 Lauraqais (La Louvière-Lauragais. Marquein, Molandier, Fajac-la-Relenque)

jj^ ®/GN Scan25 Contexte général .s : Le Lauragais recouvre la partie ouest et nord-ouest du département. La zone représentée est à cheval sur les communes de La Louvière-Lauragais, Molandier, Marquein, Fajac-la-Relenque, sur la zone méridionale. Ce secteur est particulièrement affecté par des glissements de terrain. La morphologie vallonnée, marquée par la présence de coteaux en pente douce, est tout à fait caractéristique. Les quelques ressauts topographiques sont liés à la présence de niveaux indurés (calcaire) intercalés.

Cet ensemble a subi une érosion active, engendrant des mouvements de masse à l'échelle géologique et "alimentant" les vallées alluviales. Les zones exposées (pour lesquelles des événements ont été recensés) sont situées le long des routes départementales D7, D624 et D819. Pour le seul secteur considéré, on recense près de 20 événements récents dont certains actifs.

Contexte géologique &BRGM Carla t/50 000

Les secteurs soumis aux mouvements de terrain sont constitués par des marnes et des molasses, formations d'âge tertiaire (Oligocène - Aquitanien et Stampien -

Ces formations se décomposant rapidement sous l'action climatique, par dissolution du calcaire liant les éléments, la structure se perd et confère à l'ensemble un caractère instable. Les périodes glaciaires ont favorisé ces phénomènes par altération profonde des structures (jusqu'au moins 5 m de profondeur). Les périodes de dégel ont favorisé les glissements de type "sol¡fluxion" sur les pentes.

Ainsi, des formations de type colluvions sont présentes sous forme de matériaux remaniés en versant. Ces matériaux sont constitués par des argiles de décomposition plus ou moins sableuses selon la composition du substratum. Au pied des versant, ces terrains glissés peuvent atteindre une dizaine de mètres d'épaisseur et contenir des éléments molassiques entraînés puis altérés en place. Compte tenu de ce mode de formation, la localisation de ces ensembles est préférentieltement concentrée sur les versants exposés nord et nord-est. Il est à noter que ces masses glissées anciennement sont encore très sensibles au remaniement en cas de circulation d'eau à leur base.

Mouvements de terrain

Inventaire événementiel D624 - PR 37+400 La densité de mouvements recensés est une des plus importantes du département. Si de nombreux événements sont observés en contexte naturel {absence d'action anthropique engendrant les phénomènes), quelques mouvements ont affecté le réseau routier départemental. C'est notamment le cas : - D624 : à la sortie nord du village de la Louvière-Lauragais => PR 36+700 - D502 => PR 2+000, D624 => PR 37+400 à 38+800 et D7 : nombreux glissements récurrents le long des talus de déblai et/ou en aval immédiat de route.

Ces événements se déclenchent fréquemment à la fin de l'hiver, lorsque les terrains de surface sont saturés. On observe des mouvements de type "fluage", phénomène lent, plus ou moins continu, évoluant en glissement superficiel, pouvant intéresser des surfaces relativement importantes.

L'événement le plus significatif affectant la voirie départementale est le glissement observé au PR 36+700 (D624), actuellement encore actif (chaussée fissurée et déformée sur environ 100 ml), malgré les travaux entrepris.

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Conditions d'apparition des phénomènes

L'occurrence des événements est liée à la conjonction de facteurs pré-disposants : Les activations des phénomènes sont liées aux précipitations : - contexte géologique : bassin tertiaire d'âge Oligocène, - ruissellement de surface en amont des zones de talus, - nature qéotechnigue des terrains présents : - diminution ponctuelle des caractéristiques mécaniques des => COLLUVIONS argileuses de caractéristiques mécaniques très médiocres, matériaux, au niveau des zones d'infiltration préférentielles, remaniées et remobilisables, - surcharge liée à la saturation des terrains de surface, => SUBSTRATUM marneux et molassique en alternance : matériaux sensibles à l'eau - fluage ou "solifluxion" des terres, avec arrachements nets aisément altérables et érodables, siège de circulations d'eau préférentielles, en surface. - contexte morphologigue : une analyse détaillée des pentes du terrain naturel associées aux zones actives devrait certainement permettre de dégager des valeurs limites au- Ces glissements sont actifs et récurrents dans le secteur, et se delà desquelles la stabilité n'est plus assurée, repèrent aux morphologies associées de relief mamelonné. Les agriculteurs, régulièrement confrontés à ces glissements, et de facteurs déclenchants : remodèlent les parcelles jusqu'à revenir à des sites - modification de la morphologie de versant consécutive à des travaux de terrassement "traficables". (surcharge des remblais, talus de déblais), Il est à noter que ce type de mouvement est observé de façon similaire dans les formations éocène d'âge Llierdien - modification des écoulements naturels : parcelles agricoles, et Lutétien (alternance de marnes argileuses et conglomérats) et avec des mécanismes semblables. - conditions climatigues : précipitations, saturation des terrains superficiels et infiltrations en profondeur.

Gestion du risque

Confortement / Traitement D624 - PR 36+700 Les solutions de traitement des glissements adoptées ou recommandées sont variables : • purges régulières des terres glissées ou fluées => solution temporaire de type "entretien" pour garantir la traficabilité du réseau routier et/ou la restauration des écoulements de surface (fossés), inadaptée dans le temps compte tenu de la réactivation quasi-systématique des mouvements par régression, • ouvrages de soutènements souples : de type gabions ou enrochements assurant la butée de pied des talus de déblais => solution adaptée à moyen terme pour rétablir localement l'équilibre des moments moteurs et résistants, à coupler impérativement à un système de drainage adapté, • drainage profond => seule solution viable pour les glissements importants, à mettre en œuvre parallèlement à un reprofilage de talus (retour vers un profil d'équilibre) ou un confortement de type poids.

Décisions / Prévention

Les désordres observés dans le Lauragais (et par analogie au sein des formations marneuses Eocène) sont caractéristiques par leur répétitivité et les volumes relativement faibles mis en jeu. Les traitements se bornent en effet fréquemment à un "enlèvement des terres glissées". Néanmoins, l'ampleur observée de certains glissements dans les formations argileuses du secteur doit inciter à l'intégration de ces phénomènes dans les projets, car une fois l'activation de ces phénomènes déclarée, le traitement peut être délicat - et onéreux (cas de la D624 à La Louvière-Lauragais).

Ces mouvements lents de prime abord (solifluxion ou fluage) peuvent brutalement s'accélérer lors de ruptures locales, mais le danger pour les personnes demeure faible puisque des indices de mise en mouvement sont toujours repérables. Ces considérations doivent inciter à améliorer la connaissance et la compréhension des phénomènes en vue d'une meilleure prévention des dommages éventuels au réseau routier.

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SITE 8 - D10 Gorges de Galamus (Cubières-sur-Cinoble) _____

Contexte général Contexte géologique

Le site concerné est celui des les "Gorges de Chut«

Les mouvements de terrain Des couloirs d'éboulis sont présents de façon observés sont des chutes quasi-systématique au droit des zones de de blocs, de nature isolée, talweg. Des blocs pluri-métriques sont dont les zones de départ visibles dans ces zones et en versant, sous sont situées en versant, le couvert végétal. très en amont du réseau routier.

après B. Aonay - P. Le Slrat 2003 Synthèse géologique des Corbières © BRGM

Mouvements de terrain

Historique des événements

Les phénomènes recensés au niveau des gorges de Galamus ont deux caractéristiques spécifiques : récurrence des événements et intensité relativement faible. En effet, la D10 est affectée essentiellement par des "chutes de pierres" (< 1 dm3) et localement par des chutes de blocs {< 0,5 m3). Cependant, des masses plus importantes sont susceptibles d'être concernées comme le témoigne les éléments présents dans le lit de l'Agly. Cependant, aucun mouvement de grande ampleur n'est connu de mémoire d'homme.

Le linéaire concerné est d'environ 1,2 km {PR 23+000 => 24+200), jusqu'en limite de département. A cet égard, les problématiques sont similaires coté Pyrénées-Orientales (DDE Saint-Paul-le-Fenouillet) avec les mêmes conséquences.

Ces chutes de blocs isolées proviennent de zones de rupture présentes en zone de versant et en talus (secteur de reprofilage), engendrant des hauteurs de chute très variables. De manière générale, les atterrissements sur la route sont plutôt liés à la falaise "proche".

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Conditions d'apparition des phénomènes

L'occurrence des événements au niveau des gorges de Galamus est liée à la conjonction de facteurs prédisposants : - nature géologique des terrains : calcaires et dolomies, zones de couloir d'éboulis actifs, - morphologie de falaise et de chicots en zone de versant abrupt, - état de ffacturation du massif rocheux : influence des actions tectoniques à l'échelle régionale (front nord-pyrénéen), densité de fracture importante et discontinuités majeures parallèles au lit de l'Agly (incision),

et de facteurs déclenchants : - conditions climatiques : précipitations importantes, phénomène de gel-dégel, - végétation : racines s'immisçant entre les épontes des zones de discontinuités.

Comme pour le secteur de Pierre-Lys, l'influence des séismes, peut être annonciateur d'éboulements après un ébranlement du massif en masse (séisme de Saint-Paul-le Fenouillet observé le 18/02/1996).

Outre le phénomène de gel-dégel provoquant des surpressions, l'apparition des chutes de blocs est consécutive aux périodes pluvieuses. Les mécanismes sont de type érosif : - ruissellement, lessivage des joints, - entraînement de pierres suivant le réseau fin de fracturation, - régression probable du phénomène amont par suppression des éléments de butée (imbrication des dièdres rocheux). Au niveau des couloirs d'éboulis naturels, la mise en mouvement des blocs est régie par les mêmes actions. Néanmoins ces couloirs interceptant systématiquement le réseau routier engendrent des tronçons de voiries plus exposés aux événements décrits.

Gestion du risque

Confortement / Traitement

La nature (et l'ampleur) des phénomènes observés a contraint les gestionnaires du réseau routier à appliquer des méthodes spécifiques : protection dites "actives" par purges locales au niveau des zones de départ de blocs reconnues. Ces campagnes de purges s'organisent de part et d'autre de la limite départementale par les différents gestionnaires (1998, 11/2001, 02/2003, 10/2003 pour les dernières réalisations).

D'après les données collectées, il n'y a pas eu, à l'échelle du versant de reconnaissance spécifique engagée et les traitements s'effectuent au coup par coup. Afin d'optimiser les investissements, une étude technico-économique pourrait être engagée en vue de sécuriser l'itinéraire. En effet, si les actions de purges successives permettent de réduire l'aléa à court terme, la réactivation des phénomènes par régression est inévitable. Sans bien entendu "grillager" le versant, des mesures spécifiques locales permettraient sans doute de sécuriser l'itinéraire (écrans verticaux, pare-blocs ...). A cet égard, compte tenu du phénomène observé et de la récurrence des événements, une analyse statistique des occurrences de chutes pourrait être réalisée à moindre coût (par les services d'entretien par exemple) pour hiérarchiser le niveau d'aléa dans les gorges.

Décisions / Prévention Outre la signalisation préventive, il n'a pas été retrouvé de mesure préventive (arrêté d'interdiction de circuler par exemple) suite à des événements ponctuels. Néanmoins, des emprises des sentiers de grande randonnée (GR) ont été déclassés dans le secteur en raison des risques de chutes de pierres et d'éboulement au sens large.

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SITE 9 - D118 Gorges de l'Aude (Bessèdes-de-Sault, Le Clat)

Contexte général Contexte géologique

Les communes de Bessèdes-de-Sault et du Clat sont Les formations présentes sur la zone se rattachent à la zone dite "sous- situées au sud du département, en zone de moyenne pyrénéenne", flanc sud du synclinal de Bougevieille. Le site est remarquable montagne. La D118 dessert la haute vallée de l'Aude et par le contact entre les formations jurassiques (au nord de l'Aude en rive les stations hivernales des Pyrénées-Orientales. gauche) et les formations primaires. Cet ensemble charrié, au nord de la zone axiale des Pyrénées, a subi un métamorphisme intense. La morphologie est celle d'une vallée encaissée (» 800 m de dénivelée globale), avec des falaises de 50 à 100 m Les terrains sont représentés par des calcaires jurassiques formant un relief de hauteur. La pente globale est de l'ordre de 35°, et de chicots. Ils sont marqués par une facturation importante, délimitant des localement verticale. La D20 relie le hameau de Gesse angles dièdres et des zones de surplomb. au village de Bessèdes, en lacets à flanc de versant. Des couloirs d'éboulis sont présents, de façon Les routes départementales sont en rive quasi-systématique au droit des zones de gauche immédiate de l'Aude. Les talweg. Des blocs pluri-métriques sont visibles mouvements de terrain observés sont dans ces zones et en versant sous le couvert des chutes de blocs, de nature isolée, végétal. dont les zones de départ sont situées en versant, très en amont du réseau.

Mouvements de terrain

Historique des événements

Les événements recensés ont affecté les 2 routes départementales, du fait de la propagation du phénomène : - éboulement en masse => 29/11/1996 D20 PR 1+000 ; D118PR 99+800, éboulement de "Gesse" - chutes de blocs isolés => 18/05/2002 - chutes de blocs isolés =>printemps 2002, D118 PR 97+300

Les tronçons de route affectés par l'éboulement de Gesse sont de l'ordre de 200 m, en fonction des trajectoires de propagation des éiéments rocheux dans le versant. Le volume total est estimé à plus de 100 m3, avec un bloc estimé à environ 20 m3 retrouvé sur la D118 en 1996. La limite de propagation aval des blocs est évaluée à près de 700 m en plan, sur un dénivelé de 450 m. Si quelques blocs ont atterri sur la chaussée (4 sur la D118), de nombreux se sont arrêtés en versant, en amont de la D20. Les 2 éboulements ont la même origine, les propagations étant plus faibles lors de l'épisode de 2002.

Au PR 97+300 (lieu-dit "Les Berrés"), on note le même type de phénomène, avec une propagation des blocs jusqu'à la D118 (170 m de dénivelé pour environ 250 m en plan).

D'autres chutes isolées, d'ampleur moindre, à l'échelle du talus, sont relevées le long de la D118 (inventaire des chutes de blocs réalisé par la subdivision DDE de Quillan dans le cadre de l'inventaire départemental des mouvements de terrains).

Le trafic de la D20 et de la D118 a été interrompu par ces événements, une conduite d'eau (AEP) brisée et les habitants de 6 maisons situées en bord de route ont été relogés de façon temporaire. Par chance, des blocs de plusieurs m3 sont passés de part et d'autre d'une habitation, et aucun dommage corporel n'est à déplorer.

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Conditions d'apparition des phénomènes

L'occurrence des événements sur la commune est liée à la conjonction de facteurs prédisposants : - nature géologique des terrains : calcaires fortement tectonisés (partiellement métamorphisé), - morphologie de falaise et de chicot en zone de versant actif, - état de fracturation du massif rocheux et notamment l'orientation du réseau de discontinuités par rapport aux aplombs des reliefs, et de facteurs déclenchants : - conditions climatiques : précipitations importantes, phénomène de gel-dégel, - végétation : racines s'immisçant entre les épontes des zones de discontinuités.

Comme pour le secteur de la Pierre-Lys, l'influence des séismes, régulièrement ressentis sur la commune, n'est peut être pas à exclure dans l'apparition des phénomènes, pas forcément comme élément déclenchant, mais plutôt comme facteur aggravant, annonciateur d'éboulements après un ébranlement du massif en masse (séisme de Saint-Paul-le Fenouillet observé le 18/02/1996).

L'apparition des chutes de blocs est généralement consécutive aux périodes pluvieuses. Le mécanisme mis en jeu semble se définir comme suit : - sous l'effet du ruissellement, lessivage des joints et mise en charge probable du réseau de fracturation induisant une augmentation des pressions interstitielles, - basculement (ou glissement dièdre) des masses rocheuses "prédécoupées", - régression probable du phénomène amont par suppression des éléments de butée (perte de la cohésion d'imbrication des dièdres rocheux).

Gestion du risque

Confortement / Traitement

L'ampleur des phénomènes observés a contraint les gestionnaires du réseau routier à l'application de méthodes de protection Zone de départ de blocs spécifiques, visant à limiter l'intensité de l'aléa. Cette action est menée : - au niveau des zones de départ de blocs reconnues : purges locales (méthode dite "active"), - au niveau de la zone de propagation : création d'un merlon "piège à blocs" (méthode dite "passive").

«350 m L'éboulement de 2002, s'est produit après les travaux de protection par le merlon. Un bloc (au moins) a franchi le piège par rebond Merlon et a atterri sur la RD20. En conséquence, le merlon a été rehaussé. Cet épisode révèle l'extrême difficulté de quantifier de façon H = 5m réaliste les phénomènes de propagation de blocs en versant naturel.

De nombreuses études sont menées à l'échelle nationale pour obtenir un modèle de propagation fiable (en 2D et/ou en 30) mais les paramètres d'entrée sont forcément très complexes. Si on peut apprécier correctement les paramètres géométriques (versant 3M/2V et éléments), les phénomènes d'interaction "sol support / bloc" et l'influence des geometries élémentaires sur la propagation des éléments demeure difficile à quantifier, alors que ces paramètres conditionnent en très grande partie les résultats. • 400

Décisions / Prévention L'éboulement en masse de 1996 a déclenché un arrêté municipal de péril imminent avec ordonnance d'évacuation temporaire (30/11/1996). On constate qu'à ce jour les habitants sont partiellement revenus, et que niveau de risque, bien que largement »100 m diminué par l'ouvrage réalisé, subsiste sur le secteur. On se heurte dans ce genre de problématique à la quantification du niveau d'aléa pouvant affecter le réseau et à savoir dans quelle mesure le niveau de risque associé est acceptable pour les usagers. Cette analyse doit passer par une approche quantifiée de l'aléa et donc par l'évaluation objective - dans la mesure du possible - des conditions d'occurrence des phénomènes, à savoir : - caractérisation du niveau d'aléa à l'état "naturel" : à partir de critères objectifs tels que nature des formations, densité de fracturation, volumes concernés aboutissant une analyse quantifiée de la probabilité et du délai d'occurrence du phénomène ainsi que l'extension des zonnes effectivement exposées, - évaluation de la réduction de cet aléa par la prise en compte des ouvrages de protection réalisés : analyse parfois très difficile à évaluer - l'exemple des travaux engagés sur le site est révélateur. Il n'existe pas de méthode "universelle" pour aboutir à ce genre d'analyse qui reste attachée à l'approche naturaliste des événements. En effet, les études réalisées, bien que pouvant être de qualité, restent souvent subjectives, notamment en terme de définition du niveau de l'aléa, en raison des approches dites "d'expertise" développées.

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SITE 10 - D120 / D16 L'Escale (Puivert)

Contexte général Contexte géologique

La commune de Puivert est située au sud du Le secteur touché se situe à proximité de la zone département, en limite nord du pays de Sault. La dite de "chevauchement nord-pyrénéen", faisant commune est particulièrement affectée par les chevaucher la couverture secondaire sur les mouvements de terrains : terrains crétacés et tertiaires. La zone fortement - glissements de terrain (l'Escale, roche blanche, tectonisée laisse apparaître du sud au nord : nord village) • des écailles des marnes et calcaires du - chutes de blocs et éboulements rocheux Crétacé inférieur, (tunnel de l'Escale) • des lambeaux de formations jurassiques et - effondrements (l'Escale) triasiques (semelle de chevauchement) à l'origine des mouvements affectant la D120 au Les glissements de terrain affectant le réseau nord immédiat du tunnel, routier départemental sont groupés au sud de la • une vaste zone d'éboulis "complexes", commune à l'ouest immédiat du hameau de • les formations èocène du Lierdien siège des l'Escale, le long de la D16 et au niveau de la D120 mouvements affectant la D16, puis du à la sortie du tunnel au droit d'une zone de Thanétien (marnes rouges parfois gypsifères thalweg. au nord-est du site).

Ces mouvements sont anciens Ces structures complexes engendrent un et actifs, malgré les nombreux développement de l'altération des formations, à travaux réalisés. dominante argileuse et favorisent des circulations d'eau préférentielles. La présence des formations de pente et la concentration des infiltrations au sein de ce "mille-feuilles" de formations plus ou moins perméables contribuent à l'amorce et à l'entretien des mouvements observés.

Mouvements de terrain

Inventaire événementiel

On distingue sur ce site 2 ensembles de glissements, dont les mécanismes bien que comparables ne sont pas exactement du même type : - D120 à la sortie nord du tunnel ponctuel, au niveau du talweg => PR 9+650 - D16 entre le hameau de l'escale et la D120 => PR 14+000 à PR 15+050

On notera en outre, et de manière complètement indépendante, la présence de glissements récurrents et actifs au sein des marnes rouges en rive droite du ruisseau Blau, au lieu dit du Moulin, à Test du site.

L'événement le plus significatif est le glissement lent au droit du talweg de la D120, réactivé suite aux intempéries de décembre 1996. La chaussée est déformée sur environ 100 ml, suivant 4 affaissements adjacents de l'ordre de 10 à 30 cm. Les profondeurs de rupture sont comprises entre 4 et 5 m par rapport à la chaussée.

Au niveau de la D16 et de la D120, de nombreux affaissements de rive et des glissements de talus de déblais sont notés en aval de la Condomine, et ce depuis au moins 1950. En forêt, à l'amont, des traces de rupture sont également visibles. Un inventaire détaillé des désordres a été réalisé en 1997 (LRPC).

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Conditions d'apparition des phénomènes

L'occurrence des événements est liée à la conjonction de facteurs pré-disposants : Les activations des phénomènes sont liées aux précipitations : - contexte géologique : zone fortement tectonisée, hétérogène en nature, siège de circulations d'eau, - concentration des eaux depuis le "réservoir" constitué par les formations - nature qéotechnigue des terrains présents : carbonatées amont, => REMBLAIS en zone de profil mixte, et recharges successives réalisées, - circulation préférentielle par les accidents tectoniques à l'échelle du => COLLUVIONS argilo-graveleuses de caractéristiques mécaniques médiocres, sensibles à l'eau, versant, => SUBSTRATUM : alternance de grès argiles et conglomérats présentant des contrastes de perméabilité élevés. - diminution ponctuelle des caractéristiques mécaniques des matériaux du fait de l'augmentation de la teneur en eau des terrains concernés, et de facteurs déclenchants : - création de sous-pressions locales. - modification de la morphologie de versant consécutive à des travaux de terrassement (surcharge des remblais), Au niveau de la zone de faille (D120), la couverture d'éboulis, reposant sur - conditions climatigues : précipitations importantes, infiltrations et augmentation de pressions interstitielles. des argiles triasiques accentue le risque de mouvement. Sur la D16, les alternances de niveaux marneux et gréseux, voire conglomératiques, de l'Eocène moyen favorisent les circulations inter-bancs et les phénomènes de fluage des niveaux argileux.

Gestion du risque

Confortement / Traitement

Les solutions de traitement des glissements, adoptées ou recommandées sont variables : • recharge régulière pour garantir la traficabilité du réseau => solution temporaire, inadaptée dans le temps compte tenu de la réactivation et de l'aggravation quasi-systématique des mouvements, • ouvrages de soutènements rigides : de type mur assurant la butée de pied des talus de déblais => solution inadaptée compte tenu de l'ampleur des mouvements et des déformations en masse du versant, • ouvrages de soutènements souples : de type gabions ou enrochements assurant la butée de pied des talus de déblais => solution adaptée à moyen terme pour rétablir localement les équilibres des moments moteurs et résistants, 1 drainage : compte tenu de l'ampleur des mouvements et des déformations en masse du versant, la solution est adaptée pour au moins ralentir les mouvements et permettre une circulation sans risque pour l'usager; Ouvrages de soutènement amont - D16 • substitution de sol : solution recommandée au stade d'étude, elle peut être envisagée avec avantage pour les affaissements avals, couplée à un système de drainage ad hoc.

Décisions / Prévention

Les désordres sur la D16 sont considérables (affaissements de chaussée, route barrée, ouvrages fissurés ...). La route a été parfois bloquée pendant des mois durant les travaux de stabilisation, néanmoins, les mouvements lents observés (environ 50 mm / an, par à coups successifs mesurés en 1997 par inclinométrie), ne semblent pas présenter de risques majeurs pour les personnes.

Ces glissements de terrain, actifs depuis plus d'un demi-siècle, reflètent bien l'activité d'un mouvement de type "fluage de versant", où de nombreux mouvements d'ampleur faible à moyenne sont actifs sur une surface importante. Ce genre de phénomène est trop souvent traité à l'échelle des zones de désordres - butée de talus ou renforcement de revêtement, alors que la sensibilité géologique des terrains, à l'échelle du versant est la principale responsable des événements observés.

La connaissance du fonctionnement de ce genre de mouvement de versant, et notamment des conditions de leur activité, passe par des études d'ensemble, intégrant un suivi d'évolution - le retour d'expérience de 50 années aurait eu bien des intérêts sur un tel site. Quoiqu'il en soit, nul doute que ce site doit être régulièrement surveillé, car il faut garder en mémoire que, à environ 2,5 kilomètres au nord de ce site environ, dans un contexte géologique similaire, un événement catastrophique a eu lieu en 1824 ("Les Roches Blanches"), provoquant des pertes matérielles importantes et ayant nécessité l'évacuation de plusieurs dizaines de personnes.

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Analyse synthétique et critique des techniques valorisées sur les mouvements présentés

La sélection de dix cas de mouvements de terrains jugés remarquables par leur ampleur, leur type, les mécanismes mis en jeu et les solutions de traitement apportées reflètent de façon relativement synthétique les phénomènes affectant l'ensemble du réseau, inventoriés à partir de l'analyse départementale. De manière globale, on ne relève pas de dysfonctionnement majeur dans les différentes approches dans la gestion des phénomènes mouvement de terrain. On distingue trois stades d'appréhension des phénomènes, pour chacun desquels une analyse critique et synthétique est réalisée : => prévention des phénomènes : information aux utilisateurs du réseau routier, mise en œuvre de protection optimisées, => gestion de crise : immédiate et post-évènementielle, restauration des axes de circulation, => protection contre les phénomènes : traitement curatif (et le cas échéant préventif) des mouvements.

Ces différents stades de gestion du risque mouvement de terrain sont appréhendés de façon inégale, puisque la majeure partie des actions engagées porte sur la protection du réseau, et pour la plupart de manière post-évènementielle (à savoir en traitement curatif). L'appréciation, certes subjective, de ces approches est reportée dans le tableau ci-après :

Gestion Cette analyse met en évidence les points suivants quant aux méthodes de gestion du phénomène "mouvement Site RD Type MVT Prévention Protection de terrain" et de ses conséquences sur le réseau routier : de crise 1 Gorges de Pierre Lys D117 Chute de blocs - + 0 - la prévention d'événements éventuels est souvent peu considérée sur les cas étudiés. Cette attitude est en 2 Source du Pontet D14 Chute de blocs 0 + , r£ + grande partie liée au manque de connaissance précise de l'aléa. Ce manque est particulièrement évident pour 3 # 70 cas dispersés divers Erosion de berges - + 0 les problématiques "chutes de blocs", au niveau des linéaires de routes dans les gorges (Aude, St Georges, 4 Avens de Missègre D54 Effondrement - + | Pierre-Lys et Galamus dans une moindre mesure). Les suggestions d'amélioration portent notamment sur : 5 Aygos-Rougos D118 Glissement 0 0 • la connaissance précise des phénomènes, même de faible intensité, avec localisation et caractérisation 6 Les Carrayrals D9 Glissement 19 + des volumes et des fréquences d'occurrence, 7 Lauragais divers Glissement - 0 • la hiérarchisation de l'aléa sur les linéaires concernés, déclinée en une hiérarchisation du niveau de risque 8 Gorges de Galamus D10 Chute de blocs 0 0 associé par caractérisation de la vulnérabilité du réseau routier. Cette analyse permettrait la planification 9 Gorges de l'Aude D118 Chute de blocs - • + 0 effective des travaux visant à la mise en sécurité - ou à la réduction de la vulnérabilité - des sites 10 L'Escale, Puivert D120, D16 Glissements 0 (approche similaire envisageable pour les phénomènes d'érosions de berges). - même si ce point a été moins bien appréhendé - puisque reposant sur le base de témoignages, l'attitude des services techniques gestionnaires de la "crise" semble bien fonctionner, que ce soit au niveau des liens avec les services de l'Etat (prises d'arrêtés notamment), qu'avec les équipes de travaux déléguées (subdivisions DDE et entreprises). On a noté avec intérêt l'exemple du glissement de Roquefère pour lequel la mise en place d'un suivi d'évolution adapté est exemplaire et a permis une prise de décisions objective tant au moment de l'activation du phénomène que pendant son traitement. Toutefois, il apparaît que la mise en place de procédures types adaptées aux phénomènes, avec développement de fiches réflexes constituerait un outil précieux pour les services et personnes intervenant dans la gestion de la crise. - en terme de protection contre les phénomènes (études, confortement, traitements) la diversité des méthodes employée reflète celle des phénomènes. La complexité des mouvements de l'Escale (Puivert), du Lauragais et de Missègre met en évidence les difficultés de mise en oeuvre de solutions efficaces dans le temps. De manière générale, les facteurs influant sur la pérennité des ouvrages réalisés ou sur l'efficacité des parades proposées semblent être liés à : • une compréhension partielle, bien que précise et fiable localement, de l'activité des mouvements. L'effet d'échelle (prise en compte du versant) est parfois un peu délaissé au profit de solutions de confortement de talus (déblai ou remblai), • un manque de retour d'expérience sur l'état et sur l'efficacité des ouvrages réalisés. Une analyse mériterait indéniablement d'être entreprise pour favoriser cette connaissance. Cette analyse pourrait consister, pour les événements recensés à "mesurer" les nécessités d'interventions multiples sur un même site avec en regard la description de ta méthode de traitement utilisée, • localement, l'application récurrente de certaines méthodes - certes éprouvées classiquement, dans le cas ou d'autres solutions pourraient garantir une protection perenne du réseau routier. A cet égard, à titre d'exemple et en dehors de mouvements présentés, il apparaît que dans le cas de glissements de terrain, la gestion des eaux de ruissellement ou d'infiltration est souvent délaissée (drainage mal adapté voire absent) au profit de technique de "butée de pied" alors que ce facteur est prépondérant dans l'activité des mouvements. De même, pour les érosions de berges, les techniques de type "gabions", pourraient parfois être substituées avec avantage aux enrochements "traditionnels".

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Conclusion

La sélection et la présentation de dix sites de mouvements de terrain jugés « remarquables » affectant le réseau routier départemental a été définie en concertation avec les services techniques du Conseil Général de l'Aude. Ce choix s'est appuyé sur les données relatives à l'inventaire départemental des mouvements de terrains et une synthèse de sites jugés représentatifs par le Conseil Général pour leur ampleur, les solutions de traitement apportées, leur caractère didactique ou leur intérêt pédagogique.

Les types de mouvements de terrains concernés par cette synthèse sont :

=> les chutes de blocs => 4 sites : les érosions de berges phénomène traité de façon générique, rassemblant les divers contextes du département. - chute de pierres "récurrentes : DIO dans les gorges de Galamus - blocs et gros blocs - plusieurs dizaines de m^: D117 et D118 dans les gorges de Pierre-Lys et => les effondrements => 1 site : cas de dissolution et soutirage karstique à Misségre. les gorges de l'Aude à Bessèdes de Sault

- éboulement en masse : D14 à Rennes les Bains, Chaque cas est présenté sur 2 pages rassemblant de façon synthétique : les contextes géographique et géologique, une synthèse événementielle des mouvements affectant la zone, une présentation des => les glissements de terrain => 4 sites : facteurs déterminant l'apparition des mouvements décrits (facteurs pré-disposants et facteurs

- glissements rocheux type éboulement : D9 à Roquefére, déclenchants aux phénomènes), les approches de gestion du risque mouvement de terrain sur le secteur considéré : méthodes de réduction de l'aléa (confortement, traitement), décisions engagées - glissements lents de type fluage : D624 dans le Lauragais, D120 à Puivert (tunnel de l'Escale), pour réduire la vulnérabilité des sites (prévention notamment) et analyse critique le cas échéant des - glissements superficiels de remblais : D117 à Alet-les-Bains, solutions adoptées. - glissement d'ampleur à l'échelle de versant : D16 sur la commune de Puivert,

Même si le département de l'Aude n'est pas affecté par des phénomènes de très grande ampleur, l'inventaire départemental a mis en évidence plus de 230 mouvements ayant affecté le réseau routier départemental. Les morphologies variées des paysages de l'Aude, les formations géologiques présentes et le régime de précipitations particulier sont autant de facteurs pré-disposants à l'apparition de ces phénomènes.

Les mouvements de type "glissements de terrain", en partie en raison de la sensibilité des formations tertiaires présentes sur une large part du département, représentent prés de 60% des événements répertoriés. Le déclenchement de ces mouvements est en grande majorité lié à des facteurs anthropiques (surcharges de remblais, création de zones de déblai engendrant un déséquilibre de profil en travers, déblai de forte pente générant des glissements superficiels récurrents). Les terrains concernés sont les formations argileuses et marneuses datées de l'Oligocène (Lauragais), du Miocène (Carcassonnais) et du Crétacé supérieur (zone nord-pyrénéenne). Les méthodes de traitement reposent sur le drainage et le soutènement (ouvrages poids en majorité).

Les phénomènes de chutes de blocs sont également largement représentés (plus de 30 % des événements recensés) et concentrés pour la plupart dans la partie sud-ouest du département (Haute Vallée de l'Aude notamment). Les causes de ces phénomènes sont relativement indépendantes de la présence du réseau, et plutôt liées au contexte géomorphologique (reliefs de falaises, gorges de Galamus, Aude, Saint-Georges, Pierre-Lys) et aux actions naturelles (pluie, vent, gel-dégel, gibier ...). Les méthodes de traitement sont très variables, mais reposent sur 2 principes : actions préventives fréquemment mises en (purges) ou réalisation de parades passives (grillages, écran, pièges, clous).

Les érosions de berges (et coulées) sont peu représentées, a priori en raison d'un recensement incomplet. Néanmoins, le niveau de dommages associé à ces phénomènes est, de loin, le plus important des types de mouvements de terrains décrits (inondations de 1992 et 1999 pour exemples récents), et les coûts induits importants. Les méthodes de traitement reposent en priorité sur la protection (active ou passive) des berges touchées.

Les effondrements affectant le réseau routier départemental (2% des événements) sont concentrés sur la commune de Misségre suite à des phénomènes de soutirage de matériaux vers un réseau de cavités karstiques profond. L'événement actif depuis plus de 50 ans, même s'il est très ponctuel, est un indicateur certain des problématiques potentielles liées de ce type de sous-sol et des conséquences pour les biens et les personnes. A cet égard, les effondrements actifs identifiés sur le plateau de Sault sont naturellement à intégrer aux aménagements futurs.

Cette synthèse, réalisée en complément de l'inventaire départemental des mouvements de terrain, apporte des éléments en terme de connaissance à la fois de l'aléa "mouvement de terrain" dans le département de l'Aude, mais aussi des méthodes de gestion du risque associé au travers des parades et décisions appliquées. Nul doute que la valorisation de ces travaux, sous la forme d'une cartographie de l'aléa mouvement de terrain, à l'échelle départementale, ensuite déclinée sur le réseau routier fournirait un outil de prévention voire à une échelle plus grande de planification opérationnelle de travaux particulièrement intéressant pour le gestionnaire.

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ANNEXE

Carte de synthèse de l'inventaire départemental des mouvements de terrain => 552 événements recensés

Mouvements validés intégrés à la base de données nationale (BdMvt) => 383 mouvements qualifiés

Rapport BRGM/RP-52843-FR Page 33/33 Synthèse des mouvements recensés Département de l'Aude - 552 événements (extrait des données du rapport BRGM RP-5271

Répartition par type (552 événements) + Glissement de terrain (283) • Ebouiement, chute des blocs (138) G Coulée (36) O Effondrement, affaissement (27) O 10 20 km CI Erosion de berges (68)

...... t.... .,I...1.II1H t ... •••.. iMioMcn pitf MH bnt *nM Synthèse BdMvt 11 m brgm

Id-Mvt Commune Lieu-dit Type Date Précision X Précision Dommage Image

61100020 jAJAC Les Olivettes ! Glissement 01/01/1999 Année 583120 1782320 Hectomètre ¡ 0 0 i

1 i

61100019 IaJAC Le Rietou '. Glissement 01/01/2000 Décennie 584140 1782365 Décamètre 1 0 0

61100018 JaJAC Les Coustals Glissement 01/01/1990 Décennie 583320 1782545 Décamètre ' 0 0

61100021 IaJAC i Glissement 01/01/2001 Année ' 583430 1782810 Décamètre ' 0 0

61100017 JAJAC Le Rietou i Glissement 01/01/2003 Mois ; 583615 1782430 Décamètre ; 0 0

61100373 ! ALET-LES-BAINS RD118 ¡ Glissement 01/01/1980 Décennie ; 593445 1779090 Décamètre D 0 i

61100377 I ALET-LES-BAINS Aygos-Rougos, La Crémaillère Glissement 01/01/1975 Décennie 593965 1775800 Décamètre 0 0

61100375 ¡ALET-LES-BAINS Chemin de St Peyre ; Glissement 01/01/1985 Décennie 592985 1776980 Décamètre ' 0 0

61100372 i ALET-LES-BAINS RD118 Glissement Inconnue 593320 1779345 Décamètre ' D 0

61100371 I ALET-LES-BAINS Piège à Loup ! Glissement 01/01/1980 Décennie 593045 1779665 Décamètre i 0 0

61100370 I ALET-LES-BAINS Terrain Marchesi Glissement 01/01/1980 Décennie i 593785 1774580 Hectomètre i 0 D

61100374 i ALET-LES-BAINS RD118 ' Chute de blocs 01/01/2000 Récurrent ' 592880 1778775 Décamètre i D 0

61100376 ! ALET-LES-BAINS Val d'Alet Glissement 01/01/1976 Année . 593480 1776610 Décamètre ' D 0

61100169 JARMISSAN Pech Cabanel Effondrement 01/10/2000 Année : 661875 1798775 Décamètre ; D 0

61100359 ; ARQUES Les Mouillëres ! Glissement Inconnue 601590 1771620 Hectomètre ' D D 1

61100360 ! ARQUETTES-EN-VAL 3 secteurs signalés sur la commune sans i Glissement 01/03/1930 Mois , 613412 1789512 Commune 0 D précision géographique 1

i 61100001 ARTIGUES Centre village ¡ Glissement 01/01/1980 Année 589685 1755540 Décamètre . 0 0

i

1

61100002 ¡ARTIGUES RD118 Chute de blocs 01/01/2001 Année 589975 1752380 Décamètre ' D 0 i

61100378 ', Le Prunet ¡ Glissement Inconnue 588800 1796720 Hectomètre D D

61100003 ! RD118 ¡ Chute de blocs Inconnue 581165 1751770 Décamètre ; D 0 !

61100005 i Voie ferrée village ; Chute de blocs 20/12/1917 Jour 591590 1755390 Kilomètre i 0 D

I 1 i 61100004 AXAT Défilé de St-Georges Chute de blocs Récurrent : 590650 1753685 Hectomètre , D 0

61100006 ;axat Scierie - Berges de l'Aude rive droite ; Erosion de berges 01/01/1997 Année ; 590950 1754750 Décamètre : 0 0

61100023 i BELCASTEL-ET-BUC Glissement Inconnue ¡ 599950 1781300 Kilomètre D 0

61100024 I BELCASTEL-ET-BUC Pont Rouge Chute de blocs Récurrent 603130 1780670 Décamètre D 0 Í

61100022 ¡BELCASTEL-ET-BUC Crabides Chute de blocs Récurrent i 601910 1780560 Hectomètre ' D D

61100007 ; BELFORT-SUR-REBENTY ; . D107 PR 17+000 Glissement 01/01/1992 Année 575430 1757250 Décamètre i D 0

61100009 ¡BELFORT-SUR-REBENTY Station d'épuration ! ; Glissement Inconnue 576800 1758170 Décamètre ' D 0

61100010 ; BELFORT-SUR-REBENTY D107 ! , Chute de blocs 01/01/2001 Année 577050 1758630 Décamètre [ D 0

1

61100011 ¡BELFORT-SUR-REBENTY D107 1 Glissement 01/01/1982 Année 576920 1758570 Décamètre i 0 0

1

1 :

61100008 i BELFORT-SUR-REBENTY D107 ; Glissement 01/01/1995 Décennie 575420 1757500 Décamètre ' D 0

61100013 ¡BELFORT-SUR-REBENTY 029 PR 14+800 Glissement 01/01/1976 Année 575130 1757500 Décamètre ! 0 0

61100012 ¡BELFORT-SUR-REBENTY Nord du village - Chemin communal 1 Glissement Inconnue 576475 1758270 Décamètre ' 0 0

1

61100127 ¡BELPECH RD502 1 Glissement Récun-ent 552850 1799600 Décamètre i D 0

¡ 61100129 BELPECH 1 ; RD502 Glissement Récun'ent 553180 1800090 Décamètre ' D 0 !

61100128 i BELPECH RD502 ! Glissement Récun'ent 552940 1799630 Décamètre 1 D 0

61100126 ¡BELPECH La Serre i Chute de blocs Inconnue 551350 1801900 Décamètre D 0

!

i i , 61100014 BELVIANES-ET-CAVIRAC Gorges de Pierre-Lys Chute de blocs 15/07/2000 Jour , 589025 1759455 Décamètre D 0

61100015 ^BELVIANES-ET-CAVIRAC D78 PR 1+500 1 Erosion de berges ; Récurrent 589110 1761055 Décamètre 0 D

61100361 i Voie ferrée - Tunnel de Berriac i Chute de blocs 03/03/1930 Jour 605705 1801200 Kilomètre 0 D

: 61100174 BESSEDE-DE-SAULT 1 RD118 Chute de blocs 01/01/2000 Récurrent ' 582910 1752225 Décamètre ' D 0

61100173 ¡BESSEDE-DE-SAULT Gesse - Pisciculture 1 : Glissement 28/02/1992 Jour 584950 1752390 Décamètre ; 0 0 i

61100170 ¡ Rue de la Case à Majoux ! Effondrement 01/09/1999 Saison 643655 1795760 Décamètre : 0 D i 1

61100181 ¡BRENAC Falaise de Fontête I Chute de blocs 01/01/1995 Année 584750 1765510 Décamètre ; 0 0

1

1

61100180 ¡BRENAC Nord village i Chute de blocs 01/01/1985 Décennie 584830 1765660 Décamètre D 0 ! 1

1 j . . .

61100179 1 BRENAC Chute de blocs Récurrent 585020 1 1765080 Kilomètre D D

! 61100176 BRENAC -RD117 1 j Effondrement 01/01/1995 Décennie 583560 1764300 Décamètre . 0 0

1 1 1

; 61100178 BRENAC Lasserre ¡ Glissement \ 01/01/1980 Décennie 585640 1765530 Décamètre ! 0 D www,bdmvt.nei Page I sur 8 IJ-Mvt Commune Lieu-Jit Type Date Précision X Y Précision Dommage Image

61100177 BRENAC RD2 Glissement 01/01/1996 Année 583815 1764770 Décamètre 0 0

61100175 BRENAC La Fage Glissement | 01/01/1990 Décennie 583620 1764310 Décamètre 0 0

1

61100030 BUGARACH Cascade des Mathieux Glissement 1 01/01/2000 Décennie 601900 1761850 Décamètre 0 D

1

61100035 1 BUGARACH Les Gaseous Glissement | Inconnue 597725 1765735 Décamètre D 0

61100028 BUGARACH Pique Grosse Chute de blocs 01/01/2000 Récurrent 602480 1762480 Hectomètre D D

-

61100036 BUGARACH La Hille Glissement | 01/01/1980 Décennie 598035 1766160 Décamètre 0 0

i

61100027 ; BUGARACH Roc de la Beille - Berges de la Blanque Erosion de berges 01/10/1992 Saison 602030 1761965 Décamètre D D

1

61100025 1 BUGARACH La Hille Coulée Inconnue 598055 1765860 Décamètre D 0

61100031 i BUGARACH Les Bríngots Chute de blocs 01/01/1980 Décennie 602690 1763940 Décamètre D 0

61100026 i BUGARACH La Hille Glissement : Inconnue 597975 1765940 Décamètre D 0

61100032 j BUGARACH Lac artificiel - sentier GR Glissement i 01/10/2002 Saison 601520 1762830 Décamètre 0 0 1

61100033 j BUGARACH D45 Glissement 01/01/2000 Décennie , 602055 1762320 Hectomètre D 0

61100034 j BUGARACH Intersection D45/ DI 2 Glissement ' 01/01/2002 Année 1 601650 1763640 Décamètre D 0

61100029 ; BUGARACH Serre Ferrand Glissement : 01/01/2000 Décennie ; 601470 1762130 Hectomètre D D i

61100142 CABRESPINE Chemin de Glissement 01/11/1962 Mois : 610744 1819562 Commune 0 D

61100140 CABRESPINE Pont de Serre-Mijeanne Chute de blocs Inconnue . 611920 1820480 Décamètre 0 0

61100137 ! CABRESPINE Belle Bruyère Glissement , 01/01/1995 Décennie i 610650 1819255 Décamètre 0 D

1

61100136 i CABRESPINE Salle polyvalente Erosion de tierges ; 01/01/1999 Année ; 609870 1817940 Décamètre 0 D

61100138 1 CABRESPINE Le Bau Coulée : Inconnue 611300 1819935 Décamètre 0 0

61100141 ¡ CABRESPINE Village Erosion de berges ; 01/12/1999 Saison \ 610130 1817910 Décamètre 0 0

61100133 ¡ CABRESPINE Les Combelles Glissement i 01/11/1962 Mois ! 612900 1821240 Hectomètre 0 D

61100139 j CABRESPINE La Costo Coulée 1 Inconnue 611710 1820135 Décamètre 0 0

61100183 \ Soulanet Chute de blocs 01/01/2000 Décennie 590080 1757130 Hectomètre D 0

61100182 j CAILLA Soulanet Chute de blocs \ 01/04/2002 Mois : 590450 1757000 Hectomètre D 0

61100184 1 CAMPAGNA-DE-SAULT Soula de dessous Glissement 01/01/2001 Année \ 578750 1750080 Décamètre D 0

1

61100186 j CAMPAGNE-SUR-AUDE Glissement ' Inconnue ! 589430 1767880 Hectomètre D D

61100185 1 CAMPAGNE-SUR-AUDE Chute de blocs 01/01/2000 Récurrent 589310 1767195 Décamètre D D

i

61100187 1 CAMPAGNE-SUR-AUDE Brézilhou Glissement Inconnue 587145 1766960 Décamètre 0 0

61100039 i CAMPS-SUR-L'AGLY RD14 Chute de blocs 01/12/1996 Qinzaine 1 605150 1763540 Décamètre 0 0

i 61100040 CAMPS-SUR-L'AGLY Village D904 Glissement 01/01/2000 Récurrent '. 608180 1761965 Décamètre D D

61100038 \ CAMPS-SUR-L'AGLY LaFargue-RD14 Glissement 01/12/1996 Saison ' 608670 1762080 Décamètre 0 0

61100037 ; CAMPS-SUR-L'AGLY Village Chute de blocs Inconnue ! 607930 1761900 Décamètre D D

; j 61100362 CARCASSONNE Canal du Midi - Sortie de Carcassonne Glissement 04/03/1930 Jour ; 602720 1802820 Commune D

61100363 ¡ CARCASSONNE Sortie de gare de Carcassonne Chute de blocs \ 03/04/1930 Jour 600880 1801730 Kilomètre 0 D

61100364 CARCASSONNE Talus du canal du Midi Glissement 01/11/1999 Mois : 603120 1803100 Kilomètre D D

61100042 i Les Clapiers Glissement ; 01/01/1980 Décennie 597860 1770990 Décamètre D 0

1

61100044 i CASSAIGNES Captage Glissement ; 01/01/1999 Année 596240 1771000 Hectomètre D D

!

j ; 61100045 CASSAIGNES Chemin du Soulo Glissement 01/01/1999 Année ': 596545 1772205 Hectomètre 0 D

1

61100046 1 CASSAIGNES Chemin communal du Bac Glissement i 01/01/2002 Année 597670 1772035 Décamètre 0 D

1 61100043 CASSAIGNES RD312 Glissement i Inconnue : 597545 1771220 Décamètre D 0

61100041 1 CASSAIGNES La Fontaine Glissement 01/01/1940 Décennie 597060 1771160 Kilomètre 0 D

61100154 CASTANS Erosion de berges 01/01/1999 Année 612500 1823250 Décamètre D 0 i

61100156 1 CASTANS Vachereux - RD89 Glissement Inconnue 610320 1822875 Hectomètre D 0

61100153 CASTANS RD9 - Lafargue Glissement 01/01/1997 Année 612410 1823230 Décamètre 0 0

61100150 : CASTANS Thërondels Bas Glissement 01/01/1999 Année 611600 1821760 Hectomètre D D

61100149 ! CASTANS Les Thérondels bas Glissement i 01/11/1999 Année 611610 1821650 Décamètre D 0

61100144 CASTANS RD9 - Cimetière Glissement ; 01/01/1999 Année 611800 1822735 Décamètre 0 D

61100143 ; CASTANS Cimetière Glissement 01/01/1996 Année 611820 1822745 Décamètre 0 0

61100145 1 CASTANS Hameau de Laviale - Village Coulée ! 13/11/1999 Jour 611940 1822840 Décamètre 0 0

61100146 i CASTANS Hameau de Laviale Coulée 01/01/1951 Année 611930 1822710 Hectomètre 0 D

www.bilmvt.nei Page 2 sur 8 Id-Mvt Commune Lieu-dit Type Date Précision Précision Dommage Image

61100151 CASTANS RD189- Moulin de Bru Chute de blocs ¡ 01/01/2000 Récurrent 612100 1822340 Décamètre | D 0

61100155 ; CASTANS RD9 Lafargue Chute de blocs 01/04/2002 Mois ! 612515 1823180 Décamètre ; 0 0

i

61100148 ¡CASTANS Les Thérondels Haut Glissement ¡ 01/11/1999 Mois ; 611935 1821740 Hectomètre i ' D 'd

1

61100147 ¡CASTANS RDI 89 Coulée ¡ 01/01/2000 Récurrent : 611250 1821965 Décamètre \ 0 0

61100152 ¡CASTANS RD9 - Lafargue Coulée i Récurrent 612370 1823200 Décamètre i 0 0

61100047 ¡ Regagne Coulée Récurrent 583350 1781160 Décamètre ' D 0

61100049 ¡CASTELRENG La Pinière Glissement 15/06/2001 Jour \ 584945 1780500 Décamètre 0 0

61100048 CASTELRENG Centre village Chute de blocs 01/01/2000 Année ; 583780 1780850 Décamètre ; D D

61100050 CASTELRENG Chemin des Sigallières Glissement ; 01/08/2000 Mois 583760 1780055 Décamètre ; 0 0

:

61100051 CASTELRENG Chemein des Sigallières Glissement \ 01/02/2002 Mois ; 583735 1780145 Décamètre | 0 D

61100365 I CLERMONT-SUR-LAUQUET Glissement ; 25/06/1875 Jour 607535 1783109 Commune 0 D

55000021 Glissement j 01/03/1930 Jour '. 620067 1796130 Commune : 0 D

61100053 |C0RB1ERES Laillet Glissement Inconnue ! 571430 1783160 Kilomètre 0 D

61100052 ¡CORBIERES Glissement ; Inconnue ; 571600 1782635 Hectomètre : D D

61100190 I Centenière Effondrement ! 01/01/2000 Récurrent ' 581830 1762090 Décamètre ; D 0

61100057 ¡COUIZA Chemin communal de Rennes le Château Glissement 01/01/1996 Année : 593690 1770665 Décamètre . 0 D

61100056 ¡COUIZA RD52 Glissement 01/01/1990 Décennie 593730 1770620 Décamètre D D

61100054 ¡COUIZA Glissement Inconnue 593930 1770570 Décamètre ; D 0

61100059 I COUIZA Route d'Albion à Montlibre n°3 Glissement 01/01/1801 Année 593144 1770316 Commune 0 D

61100060 COUIZA Entrée de village depuis Limoux Chute de blocs 01/01/2000 Année 593400 1771350 Décamètre ; D 0

61100055 COUIZA RD52 Chute de blocs 01/01/2000 Décennie 593841 1770620 Décamètre 1 D 0

61100058 ¡COUIZA Berges de la Salz - Rive Gauche Erosion de berges 01/01/1992 Année ' 593820 1770890 Décamètre ' 0 0

61100189 ¡ Chute de blocs \ Inconnue : 591650 1743390 Hectomètre -, D 0

61100188 COUNOZOULS Glissement Inconnue ; 590460 1747600 Décamètre i 0 0

1

61100061 Falaise du Château Chute de blocs | 01/01/1997 Année 1 594895 1770740 Décamètre , 0 0

1

, 61100062 ¡COUSTAUSSA Château de Coustaussa Glissement 01/01/2002 Année 1 594855 1770790 Décamètre ¡ D 0 i

61100318 ¡ CUBIERES-SUR-CINOBLE Gué Erosion de berges i 01/10/1940 Mois 1 610445 1761170 Décamètre ; D D

1

61100319 CUBIERES-SUR-CINOBLE Piste forestière d'En Guillhem Glissement 01/01/1999 Année j 610530 1763905 Hectomètre 0 D

61100316 CUBIERES-SUR-CINOBLE Gorges de Galamus Chute de blocs 01/01/2000 Récurrent j 611680 1760125 Hectomètre ' D 0

61100317 CUBIERES-SUR-CINOBLE Glissement i 01/01/2000 Récurrent i 610280 1761650 Décamètre D 0 I

I 61100380 DURBAN-CORBIERES Rue des Remparts Glissement 04/08/1987 Jour 639210 1776990 Hectomètre i 0 D

61100191 ¡ Glissement Inconnue i 582360 1746880 Hectomètre D 0

61100192 ¡ESCOULOUBRE Chute de blocs 01/01/1995 Décennie i 579590 1748445 Hectomètre . D 0

61100071 IeSPERAZA Falaise nord village Chute de blocs 01/01/1980 Mois \ 590325 1770505 Décamètre 0 0

61100068 ¡ESPERAZA i Pet de Lour Glissement Inconnue 589735 1770385 Décamètre ! D 0

61100064 j ESPERAZA La Tuilerie Chute de blocs 17/02/1982 Jour 590830 1770370 Décamètre 0 0

61100063 ¡ESPERAZA Carrayels ! Chute de blocs Inconnue 590465 1769430 Décamètre 0 0

1

\ 61100069 ESPERAZA , Mont Marot Chute de blocs Inconnue 590670 1770470 Décamètre . D 0

61100070 i ESPERAZA Musée - Berges de l'Aude rive gauche ! Erosion de berges \ 01/01/1980 Décennie ; 590050 1770130 Décamètre D 0

61100065 ¡ESPERAZA Mont Marot Coulée Inconnue ' 590700 1770705 Décamètre D 0

61100072 ! ESPERAZA La Tuilerie ! Glissement 01/09/1995 Mois 590910 1770305 Décamètre ' 0 D

61100066 ¡ESPERAZA D46 \ Coulée Inconnue i 590920 1768190 Décamètre n 0

61100067 ¡ESPERAZA , Pet de Lour Coulée Inconnue \ 589910 1770615 Décamètre D 0

61100201 lESPEZEL Montplaisir Effondrement Inconnue 574930 1761430 Décamètre D D

t

61100202 ¡ Prat d'en Peyre ¡ Effondrement Inconnue 574445 1759510 Hectomètre : " 0 i

! 61100204 ¡ ESPEZEL Effondrement Inconnue 574800 1759480 Décamètre \ D D

61100206 ¡ESPEZEL Segalasses ; Effondrement 01/01/2000 Décennie i 574410 1759075 Hectomètre ; D 0

61100207 ¡ESPEZEL Segalasses | i Effondrement Inconnue ¡ 574335 1758630 Décamètre D 0

1

; i 61100197 ESPEZEL D107 Chute de blocs 1 01/01/2001 Année 575015 1756270 Décamètre ; D 0 !

61100205 I ESPEZEL Effondrement i i Inconnue 574670 1759455 Décamètre . D 0 _i

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61100199 ESPEZEL D107 \ Glissement \ 01/01/1992 Année 575210 1756350 Décamètre i D 0 i

61100196 ; ESPEZEL RD29 \ Glissement Inconnue 574990 1757590 Décamètre 0 0 i

61100198 , ESPEZEL Can-efourD107/D20 i Chute de blocs 01/01/1945 Année 575045 1756250 Décamètre i D

61100200 ESPEZEL Montplaisir ' Effondrement Inconnue 575045 1761370 Décamètre D 0

61100208 ESPEZEL Station d'épuration : Effondrement Inconnue 574175 1758170 Décamètre D 0

61100203 ESPEZEL Prat d'en Peyre Effondrement Inconnue 574550 1759620 Décamètre 0

1 1

61100194 1 ESPEZEL Station d'épuration Effondrement 1 01/01/1990 Année 574155 1758130 Décamètre 0 0

61100193 ¡FA Les Sauzils Glissement i 01/01/2000 Récurrent 586270 1767655 Décamètre D 0

1 j

1 1

' 61100210 FONTANES-DE-SAULT RD29 1 Chute de blocs Inconnue 579360 1750260 Décamètre D 0

61100212 FONTANES-DE-SAULT RD29 Chute de blocs 01/01/1995 Année 579360 1750685 Décamètre 0 0

1 ;

61100211 i FONTANES-DE-SAULT RD118 ' Chute de blocs Inconnue 579660 1750810 Décamètre D 0

61100073 ! GARDIE Las Escoumos Glissement 01/01/1999 Année 597015 1786090 Décamètre 0 D

61100078 GARDIE Col de Gardie Glissement Inconnue 597200 1786565 Décamètre 0 0

61100074 GARDIE D151 Glissement i 01/01/1995 Année 596915 1786300 Décamètre 0 0

61100075 GARDIE Chemin de la Montagne Coulée ! 01/01/1995 Année 598020 1785000 Décamètre 0 D

61100077 GARDIE Route de Glissement i 01/01/1995 Année 597090 1785480 Décamètre " 0 D

61100076 GARDIE Route de Glissement 01/01/1995 Année 596705 1785840 Décamètre 0 0

; 61100195 1 Erosion de berges ¡ 01/01/1995 Décennie 599140 1751150 Décamètre ' 0 ' 0

61100213 GINOLES Falaise de Salayerde 1 Chute de blocs ' 01/01/1995 Année 584190 1761975 Hectomètre D 0 1 i

61100214 GINOLES Berges du Coulent - Village haut ' Erosion de berges ; 01/01/1999 Récurrent 585760 1762930 Décamètre 0

61100302 GFIANES Versant de Piquemil Glissement 01/01/2000 Récurrent 594220 1765000 Décamètre 0 D 1 :

61100105 ISSEL Issoule ' Erosion de berges 11/06/2000 Jour 571220 1817260 Décamètre D D

61100106 ; ISSEL Les Hieres Coulée Inconnue 571900 1818785 Hectomètre ; D D

61100108 ISSEL Chemin du Breil Glissement i Récurrent 571695 1819235 Décamètre ' D D

1

61100103 ISSEL Les Moulins Erosion de berges i 10/06/2000 Jour 572780 1818510 Décamètre 0 0

1 !

61100107 ISSEL Ruisseau de Ricoudens 1 Erosion de berges ¡ Inconnue 574190 1818020 Décamètre 0 D

61100222 Ruisseau d'Allis ¡ Glissement 01/04/2002 Mois 578210 1758650 Hectomètre : D D

1

1 61100221 JOUCOU RDI 07 Glissement 01/12/1996 Mois 579040 1758495 Décamètre 0 D

61100215 JOUCOU D107 Chute de blocs ' 01/02/1985 Mois 578885 1758810 Décamètre 0 0

i - 61100216 JOUCOU RDI 07 Chute de blocs 01/03/1979 Mois 578400 1759000 Hectomètre " "0 0

61100217 JOUCOU RDI 07 Chute de blocs 01/01/1975 Année 578080 1759080 Décamètre 0 ; ^

61100218 JOUCOU RDI 07 Chute de blocs 01/04/2000 Mois 578580 1758890 Hectomètre i 0 D

61100224 JOUCOU Village "Roc del Mouli" Chute de blocs 29/05/2003 Jour 579770 1758760 Décamètre : ' '0 D

61100225 JOUCOU RDI 07 1 Chute de blocs ! 01/01/1995 Année 577750 1759215 Hectomètre : D D

' 1

61100219 JOUCOU RD29 i Glissement > 01/01/1950 Décennie 578200 1757050 Décamètre 0

i ' 1

61100223 JOUCOU La Fontéte i Glissement ' 01/03/1987 Mois 578750 1758390 Hectomètre 0 D

61100220 JOUCOU Ruisseau des Pradels i Coulée 01/01/1600 Siècle 579800 1757500 Kilomètre 0 D

i ; 61100081 UV BEZOLE Mont Désir Glissement 01/04/1995 Mois 579950 1780570 Décamètre 0 D

! 1

61100083 Col de Mont Désir ' Chute de blocs 01/01/1990 Année 580150 1780700 Décamètre D

i 1

61100082 LA BEZOLE Chemin de Mont Désir ' Glissement 01/01/1950 Décennie 579890 1780570 Décamètre ; 0 D

61100079 LA BEZOLE La Grange Glissement Inconnue 580770 1781400 Hectomètre i 0 D

61100080 LA BEZOLE La Grange Chute de blocs Inconnue 580670 1781405 Décamètre o 0

61100228 Sortie sud du village Glissement 01/01/1996 Année 569515 1751725 Décamètre 0 0 i

61100229 LA FAJOLLE Pont de Rouby Glissement 01/01/1963 Année 569810 1751110 Décamètre ; D 0

61100227 LA F/UOLLE Madeille 1 Glissement ! Inconnue 569435 1750755 Hectomètre r ' d" 0

61100230 LA FAJOLLE RD107 ; Glissement 01/12/1996 Mois 568550 1749770 Hectomètre 0 ; ^

i 1

61100124 LA LOUVIERE-LAURAGAIS RD624 ! Glissement | Récurrent 551400 1806470 Décamètre ; 0 0

61100123 LA LOUVIERE-LAURAGAIS RD624 Glissement j Récurrent 551875 1806700 Hectomètre ' D D

61100122 LA LOUVIERE-LAURAGAIS RD624 Glissement Récurrent 552445 1806720 Décamètre 0 0

61100109 LA LOUVIERE-LAURAGAIS Teulet ; Glissement ¡ Inconnue 552240 1805320 Décamètre D D

1

www.bílmvt/irt Page 4 sur 8 Id-Mvt Commune Lieu-dit Type Date Précision Précision Dommage Image

1

61100110 I LA LOUVIERE-LAURAGAIS Teulet 1 Glissement j Inconnue 551680 1806390 Hectomètre ¡ D D

61100114 I LA LOUVIERE-LAURAGAIS Réservoir Glissement Inconnue 553045 1806635 Décamètre ; D D

; 61 1 001 1 3 I LA LOUVIERE-LAURAGAIS Saint Jean 1 Glissement ; Inconnue 552965 1806800 Décamètre D 0

61100117 ¡ LA LOUVIERE-LAURAGAIS Noyer I Glissement Inconnue .551635 1808390 Hectomètre 1 D D

1 ;

61100111 ! LA LOUVIERE-LAURAGAIS La Jasse Glissement Inconnue 552155 1807170 Décamètre ; D D

61100115 i LA LOUVIERE-LAURAGAIS Jean Nègre i Glissement Inconnue 551570 1607445 Hectomètre \ D D 1

¡

61 1001 16 ¡LA LOUVIERE-LAURAGAIS Jeanery i Glissement Inconnue 551190 1807405 Hectomètre D D

61100119 I LA LOUVIERE-LAURAGAIS Noyer i Glissement Inconnue 551880 1807420 Hectomètre , D D

61100112 I LA LOUVIERE-L^URAGAIS Village - D624 1 Glissement Inconnue 552640 1806950 Décamètre 0 0

61100087 i Le Riel Glissement 01/01/1998 Mois 586495 1773190 Décamètre ' 0 D

1

61100086 I LA SERPENT Saint Joulia - Le Riel ' Glissement Inconnue 586090 1773665 Décamètre D D

I

61100085 ¡LA SERPENT Le Couleil Glissement 01/10/1995 Mois 587380 1773390 Décamètre : D D

61100084 I LA SERPENT Pech d'Aragnon Glissement 01/01/1998 Année 588220 1773605 Décamètre i 0 D

61100088 i LA SERPENT Le Bac Glissement 01/12/1995 Mois 587250 1773470 Décamètre ! 0 0

61100100 j LABECEDE-LAURAGAIS Pesquier - Chemin de service Glissement 12/06/2000 Jour 572940 1821050 Hectomètre 0 D

61100102 ¡LABECEDE-LAURAGAIS VC n'1 Moulin du Tort Glissement 01/03/2003 Saison 573200 1821110 Décamètre ; 0 D

I 61100101 LABECEDE-LAURAGAIS Théron, chemin communal Glissement 01/01/2001 Année 573280 1820960 Hectomètre 0 D

61100096 LABECEDE-LAURAGAIS VC n'l Moulin du Tort ; Chute de blocs i 01/01/1998 Année 573205 1821160 Décamètre 0 0

61 1 00099 LABECEDE-LAURAGAIS Aygues Nègres ' Glissement 12/06/2000 Jour 576470 1821000 Décamètre ' 0 D

1

61100097 LABECEDE-LAURAGAIS VCn'1 Moulin du Tort 1 Glissement | 01/01/1994 Année 573220 1821190 Décamètre ' 0 0

61100098 ¡LABECEDE-LAURAGAIS VC n'1 Moulin du Tort Glissement , 12/06/2000 Jour 573270 1821210 Décamètre , 0 D

' 1

61100168 ¡ Route de Lagrasse à Caunettes, proche de Chute de blocs 01/05/1930 Mois 621204 1787406 Commune i 0 D l'Abbaye 1

61100160 ¡LAGRASSE Bemaourio, les Capucins Glissement 01/01/1950 Décennie 623400 1787455 Décamètre | 0 D j

61100161 ¡ LAGRASSE Chemin d'Argenties Glissement 01/12/1990 Décennie 623260 1790715 Hectomètre j 0 D

' 1

61100165 ¡LAGRASSE Berge de l'OrtDieu, rive gauche 1 Erosion de berges 1 01/01/1990 Décennie 621740 1786265 Décamètre ! 0 D

61100162 JLAGF5ASSE RD212 Nord village Chute de blocs 01/01/1990 Décennie 623015 1788110 Décamètre \ D D

61100163 ¡LAGRASSE Village Chute de blocs 01/01/1990 Décennie 623050 1787385 Hectomètre i D D

I

61100166 ¡LAGRASSE RD3 ; Chute de blocs 01/01/1990 Récurrent 622660 1787700 Décamètre ! D D

61100164 I LAGRASSE La Close ; Glissement Inconnue 622525 1787030 Décamètre ¡ 0 D !

61100167 I LAGRASSE Moulin de la Grave Erosion de berges Récurrent 622250 1787860 Décamètre ' D D

61100366 I LAROQUE-DE-FA Chute de blocs i 09/11/1962 Jour 617743 1770927 Commune D D

61100367 Gare de la Caunette Glissement 03/03/1930 Jour 603970 1813100 Hectomètre : 0 D

61100379 LASTOURS Tunnel sur RDI 01 Chute de blocs 23/04/1999 Jour 603775 1813930 Décamètre , 0 D

1

1 ;

i 61100226 Roc du Casteldos Chute de blocs Récurrent 584490 1748860 Hectomètre ; D 0

! 1 i 61100171 LE CLAT Rocher du Pas d'En Toulouse Chute de blocs 29/11/1996 Jour 585195 1753250 Hectomètre ! 0 0

61100172 \ ¡LE CLAT Rocher du Pas d'En Toulouse Chute de blocs 18/05/2002 Jour 585200 1753250 Hectomètre '. 0 0

61100159 ¡ LESILHES Ensemble de la commune Glissement i 01/03/1930 Mois 602741 1817270 Commune 0 D

61100158 I LESILHES La Durande Glissement Inconnue 603460 1817640 Kilomètre D D 1

61100381 i Leucate-Plage i Chute de blocs 01/01/1986 Année 658840 1767485 Hectomètre D D

61100382 ¡LEUCATE La FranquI , Chute de blocs 01/01/1986 Année 657070 1770080 Hectomètre D D

¡ i ' 61100093 LIMOUX Can-efour de Magne Chute de blocs Inconnue 590530 1782560 Décamètre ; 0 0

61100091 ¡ LIMOUX Marceille Coulée 01/01/1992 Récurrent 590895 1784770 Décamètre 0 D 1

61100090 ¡LIMOUX Gare SNCF Coulée 01/01/1992 Récurrent ; 590860 1784200 Décamètre 1 D D

, ! 61100092 ¡LIMOUX Usine hydroélectrique Chute de blocs Inconnue 589930 1784060 Décamètre , D 0

61100089 LIMOUX Carestrie i Coulée ¡ 01/01/1992 Année 589830 1784960 Hectomètre 0 D 1

' 1 61100094 LIMOUX Rue du Stade - Berges de l'Aude Erosion de berges i 01/01/1992 Année 590390 1784580 Décamètre D 0

61100095 ¡LIMOUX Station de pompage - berges de l'Aude i Erosion de berges | 01/01/1992 Année 591090 1782720 Décamètre | D 0

I 61100321 LUC-SUR-AUDE 1 | Chemin du Haut village Glissement 01/01/1940 Décennie 594165 1773000 Décamètre i 0 D

j 61100323 LUC-SUR-AUDE Chemin du Vieux Pont : Chute de blocs i 01/01/1992 Récurrent 594560 1772760 Décamètre i D 0

i 61100325 LUC-SUR-AUDE RDI 18 i Chute de blocs Inconnue ; 593825 1773860 Décamètre j D 0

www.bilmvl.net Pages sur 8 Id-Mvt Commune Lieu-dit Type Date Précision X Y Précision Dommage Image

61100320 LUC-SURAUDE Chemin du vieux pont Glissement ¡ Inconnue 594630 1772790 Décamètre 0 D

1

61100326 LUC-SUR-AUDE Pech de Luc - Rive droite de l'Aude Erosion de tjerges | 01/01/1992 Récurrent 593750 1773830 Décamètre 0 0

" 61100328 LUC-SUR-AUDE Toumière Chute de blocs | 01/01/1980 Décennie 593715 1774105 Décamètre D D

1

1 61100322 LUC-SUR-AUDE Chemin de St Denis Glissement ' 01/01/1999 Année 694470 1772765 Décamètre 0 D

61100327 LUC-SUR-AUDE Pech de Luc Glissement 01/01/1960 Décennie 593530 1773430 Décamètre D 0

61100324 LUC-SUR-AUDE Pech de Luc Glissement 01/12/1996 Mois 593690 1773365 Décamètre 0 0

1

61100234 MARSA Champ du Bois Glissement i Inconnue 580815 1757545 Hectomètre 0 D

i

61100235 MARSA Labeau Glissement \ 01/01/1996 Année 583400 1757525 Décamètre 0 0

61100233 MARSA RD107 Glissement ¡ 01/01/1998 Année 586455 1757835 Décamètre 0 0

61100231 MARSA Sortie village RDI 07 Chute de blocs Récun'ent 584770 1757755 Décamètre D n

61100236 MARSA Mats - Piste forestière Glissement 01/01/1996 Année 585390 1756650 Décamètre 0 D

61100232 MARSA Roc de Taffine Chute de blocs ; 01/01/1997 Année 580895 1758575 Décamètre D 0

61100237 RD20 Glissement , 01/01/1996 Année 575135 1756205 Décamètre D 0

61100242 MERIAL RDI 07 Chute de blocs 01/01/1987 Année 569960 1753110 Décamètre D 0

;

61100241 MERIAL Sortie nord du village Glissement 1 01/01/1960 Année 570770 1753960 Décamètre D 0

61100243 MERIAL RDI 07 Glissement ; Inconnue 569515 1752530 Décamètre D 0

;

61100238 MERIAL Moulin de Foues Glissement ! 01/01/2002 Mois 570910 1754100 Décamètre 0 0

1

61100239 ! MERIAL Moulin de Foues Glissement 01/01/2000 Année 570925 1754125 Décamètre D 0

61100240 MERIAL RD 107 - Moulin de Foues Glissement : Inconnue 570825 1754045 Décamètre D 0

61100368 MIRAVAL-CABARDES Autour du village Glissement 03/03/1930 Jour 600748 1820699 Commune D

61100246 MISSEGRE Nonj village RD54 Effondrement 01/01/1963 Année 602710 1778255 Décamètre 0 0

61100247 i MISSEGRE Sortie Nord du Village - RD54 Effondrement 01/01/1932 Année 602730 1778365 Décamètre 0 D

61100248 1 MISSEGRE Sortie nonj village - RD54 Effondrement ; 01/01/1985 Année 602715 1778310 Décamètre 0 1 ^

61100245 MISSEGRE Las Bourgados Effondrement | 01/01/1970 Décennie 602240 1777600 Hectomètre D D

1 1

61100244 MISSEGRE Sortie nord du village - RD54 Effondrement ' 12/04/2002 Jour 1 602735 1778130 Décamètre 0 0 :

61100249 MISSEGRE Sortie nord village - RD54 Effondrement ¡ 01/01/1986 Année ; 602810 1778435 Décamètre D D

61100120 ¡ MOLANDIER Haut Roudigou Glissement ¡ Inconnue 551190 1805265 Hectomètre D D

61100121 MOLANDIER Haut Roudigou Glissement Inconnue 551860 1805045 Hectomètre D D

61100118 MOLANDIER Jeanery Glissement Inconnue 550775 1807355 Hectomètre D D

61100125 MOLANDIER RD624 Glissement Récurrent 550835 1805810 Décamètre "0 D

;

61100251 MONTFORT-SUR-BOULZANE RD22 Glissement i 01/01/1995 Décennie 598390 1749960 Décamètre D 0

61100250 MONTFORT-SUR-BOULZANE Route forestière de Lagaste Glissement ! Inconnue , 599840 1749340 Kilomètre 0 D

61100255 NEBIAS Les Moullières Coulée 01/12/1996 Mois 580870 1764235 Décamètre i " "" D D

61100254 NEBIAS Chemin de la Tuilerie Glissement 01/12/1996 Mois ; 582375 1767290 Décamètre 0 D

61100253 NEBIAS Camp Sylvestre Coulée 01/12/1996 Mois ; 580270 1766080 Décamètre D D

61100257 NEBIAS Plateau de Nabezet Nord Glissement 01/01/2000 Récun'ent 580570 1765310 Hectomètre D 0 [

61100256 NEBIAS Falaise de Tury Chute de blocs | 01/12/1996 Récurrent 581390 1763975 Décamètre D D

61100259 NEBIAS La Vieille Chute de blocs Inconnue 581890 1766950 Hectomètre D D

61100252 NEBIAS Forêt de Tury - Piste forestière Glissement 01/12/1996 Mois 579765 1763650 Hectomètre 0 D

61100258 NEBIAS Camère ancienne - Falaise de Tury Chute de blocs Inconnue 579560 1764370 Hectomètre D 0

61100263 NIORT-DE-SAULT RD107 Chute de blocs Récurrent 573420 1755900 Hectomètre 0

61100261 NIORT-DE-SAULT RD107 Chute de blocs 01/01/1998 Année 572825 1755650 Hectomètre D D

61100264 NIORT-DE-SAULT RDI 07 Glissement 01/01/1997 Année 574460 1756155 Décamètre D 0

61100265 NIORT-DE-SAULT Bretelle de Niave Erosion de berges 01/01/1968 Année 572290 1755320 Hectomètre D D

61100260 NIORT-DE-SAULT Sortie sud du village Glissement Inconnue 572530 1755340 Décamètre D ' 0

61100262 NIORT-DE-SAULT Canal EDF Glissement 01/01/1968 Année 573290 1755830 Kilomètre D D

61100104 Le Claus Erosion de berges 11/06/2000 Jour 570700 1817050 Décamètre D D

61100331 PIEUSSE RD104 Glissement Inconnue 593435 1786890 Décamètre D 0

61100330 PIEUSSE Saint André - Aude rive droite Erosion de berges ¡ 01/01/1992 Récurrent 593270 1788540 Décamètre 0 D

61100329 PIEUSSE Les Gaffous - Rive droite de l'Aude Erosion de berges : 01/01/1992 Récurrent 591170 1785945 Décamètre D D

www.bílmv f.wrt Page 6 sur 8 Id-Mvt Commune Lieu-dit Type Date Précision Précision Dommage Image

1 1

61100271 ¡PUIVERT La Condomine - RDI 20 1 Glissement Inconnue 575640 1765270 Décamètre 1 D 0

t

1

61100270 I PUIVERT RD120 ¡ Glissement Inconnue ; 574315 1767180 Hectomètre ¡ D D i

i 61100269 ¡PUIVERT Les Roches Blanches jusque Camp Brion ; Glissement 01/03/1824 Mois ' 574410 1766880 Kilomètre ' '0 0

¡

; i 61100267 ¡ PUIVERT L'escale Glissement 01/12/1996 Année 575530 1764640 Décamètre 0 0

61100266 ¡PUIVERT L'escale ' Glissement 01/01/1950 Récurrent i 575750 1764900 Décamètre i 0 0

61100279 ¡PUIVERT Entre les rochers - RDI 6 1 Glissement 01/01/2000 Récurrent ¡ 576280 1769610 Décamètre ' D D

1

61100268 ¡PUIVERT Tunnel de l'Escale Chute de blocs 03/12/1996 Jour ! 575590 1764520 Décamètre ! 0 0 :

61100276 ¡PUIVERT RD16 Chute de blocs 01/01/1998 Année 1 576340 1769285 Décamètre ! 0 0

61100278 i PUIVERT La Roumenguière - RDI 6 Chute de blocs Récurrent i 575930 1770310 Décamètre . D D I

61100274 I PUIVERT Chemin du Moulin Glissement 01/01/2000 Décennie i 576775 1765100 Décamètre D 0

61100272 ¡PUIVERT L'escale , Effondrement 01/01/2000 Année 576180 1765000 Décamètre : D D

61100273 ¡PUIVERT Chemin du Moulin Glissement 01/01/2000 Décennie 576750 1765150 Décamètre ' D 0

61100275 ¡PUIVERT Chemin du Moulin Glissement 01/01/2000 Décennie ; 576780 1765270 Décamètre ; D 0

61100277 ¡ PUIVERT Traquet (proche RD 16) ; Glissement 01/01/2000 Décennie ! 576315 1770000 Hectomètre D 0

i

61100016 GUILLAN Canal d'amenée à Tusine électrique de Guillan Chute de blocs 01/12/1917 Mois ; 587920 1763000 Kilomètre 0 D

61100281 ¡QUILLAN D118 Glissement 01/01/2003 Année 1 588510 1767350 Décamètre D 0

;

61100280 ¡GUILLAN D118 Glissement 01/01/1975 Décennie j 588400 1767260 Décamètre D 0

61100334 ¡ RENNES-LE-CHATEAU Nord-est du village - RD52 Coulée Inconnue 594420 1769510 Décamètre 1 D 0

61100332 ! RENNES-LE-CHATEAU Soubirous ¡ Glissement 01/01/2000 Récurrent ¡ 593420 1767760 Hectomètre ¡ D D

61100337 ¡RENNES-LE-CHATEAU La Tour : Chute de blocs 01/01/2000 Récurrent 594070 1768750 Décamètre D 0

61100336 RENNES-LE-CHATEAU Nord Labadous Coulée 01/01/1999 Inconnue i 594590 1768990 Hectomètre 0 0

61100339 j RENNES-LE-CHATEAU Ruisseau des Couleurs - Captage AEP Chute de blocs 01/01/2000 Année i 594125 1768490 Décamètre i D 0

61100333 ¡RENNES-LE-CHATEAU Nord village - RD52 ¡ Glissement 01/01/2000 Récurrent 594180 1769725 Hectomètre ; D 0

61100338 ¡RENNES-LE-CHATEAU RD52 Glissement 01/01/1995 Décennie 594270 1769930 Décamètre D 0

I

61100335 ¡RENNES-LE-CHATEAU Village - RD52 Chute de blocs 01/01/2000 Décennie ¡ 594250 1769240 Décamètre D 0 i

61100291 ¡RENNES-LES-BAINS Stade - Salz rive droite et rive gauche 1 Erosion de tierges 01/06/2000 Mois ! 598575 1767970 Décamètre | D 0

61100284 i RENNES-LES-BAINS Salz : rive gauche à Roque Nègre { Erosion de berges 01/01/1986 Année i 598323 1769950 Kilomètre i D D 1 i

i 61100283 ¡RENNES-LES-BAINS Rive galuche de la Salz - Roque Nègre Glissement 01/12/1992 Mois 1 598150 1770250 Décamètre D 0 1 i

61100295 ¡RENNES-LES-BAINS Les Bains-Doux Glissement 01/01/1996 Année 598370 1768730 Décamètre ; 0 D

1 i i 61100290 ¡RENNES-LES-BAINS Le Cercle Glissement 01/01/1900 Siècle 598420 1768080 Hectomètre ; '" D 0

61100293 ¡RENNES-LES-BAINS RD14 Glissement 01/01/1988 Année 598560 1767410 Décamètre i 0 0

61100287 RENNES-LES-BAINS Centre village i Chute de blocs 14/01/2001 Jour ; 598620 1768565 Décamètre ; 0 0 t

61100286 ¡RENNES-LES-BAINS Village - Parcelles 26-27 Chute de blocs 01/01/1980 Décennie : 598700 1768710 Décamètre ' '0 0 !

1

61100285 ¡ RENNES-LES-BAINS Face à l'hôtel de France Chute de blocs 01/01/1980 Décennie 598645 1768613 Décamètre 0 0

i { 61100282 RENNES-LES-BAINS Le Pontet Chute de blocs 01/01/1986 Année ' 598185 1769280 Décamètre 1 0 0

i 61100292 RENNES-LES-BAINS Le Moulin - Salz rive gauche 1 Erosion de berges 01/12/1992 Mois 598540 1767520 Décamètre i D 0

1

! ¡ 61100288 RENNES-LES-BAINS Le Pontet - Rive droite de la Salz Chute de blocs 01/12/1996 Mois 1 598350 1769130 Hectomètre D 0

61100289 ¡RENNES-LES-BAINS Les Breiches - La Salz rive gauche ; Erosion de berges 01/12/1992 Mois i 598495 1768190 Décamètre D D ! j

I 61100294 RENNES-LES-BAINS Ancienne mine - Salz rive gauche : i i Erosion de berges 01/12/1992 Mois 598320 1767090 Décamètre , D 0

61100346 , ¡ Nord village - RD 120 1 Glissement Inconnue 572475 1771540 Décamètre ! 0 0

61100343 ¡RIVEL ; Les Marsals Glissement 01/01/2000 Récurrent : 573670 1767800 Décamètre i 0 0

j 61100342 RIVEL 1 ¡ Jardins de la Calmette : Glissement 01/01/1962 Décennie 572275 1769875 Décamètre ! 0 0

61100347 ¡RIVEL ! ' Sortie sud - Carrière : village Chute de blocs 01/01/1998 Année 572325 1770810 Décamètre i 0 D

i

61100345 ¡RIVEL La ! Calmette Glissement 01/01/1998 Année 572600 1770180 Décamètre ; D 0

1

61100344 ¡RIVEL La Calmette 1 Chute de blocs Inconnue ' 572380 1770165 Décamètre ' D ' D i 61100340 ¡RIVEL 17 Les Bordes -RD1 Glissement . 01/01/1987 Saison 571960 1767670 Hectomètre ' 0 0

61100341 ¡RIVEL ¡ | Les Bordes ! Glissement 01/01/1990 Décennie 572580 1767500 Décamètre 1 0 0 i

61100157 ¡ROQUEFERE ! Can-ayals - RD9 ¡ Glissement 16/01/1996 Jour 603910 1819230 Décamètre ! ' 0 0 ! j 1 1 1

t

61100209 I ROQUEFEUIL Segalasses ¡ Effondrement 01/01/1990 Décennie ¡ 573540 1758450 Hectomètre : 0 D

¡ 61100296 SAINTE-COLOMBE-SUR-GUETTE Carrière -RD17 1 Glissement Inconnue i 591630 1749975 Décamètre ; D 0

www.btlmvt.net Page? sur 8 Id-Mvt Commuitc Lieu-dit Type Date Précision X Précision Dommage Image

1 1

61100297 I SAINTE-COLOMBE-SUR-GUETTE RD17 i Glissement 01/04/2002 Mois 1 591220 1749390 Décamètre 0 0

i 1

i 61100352 ¡ SAINTE-COLOMBE-SUR-L'HERS Soulat de Leyroule ! Glissement ¡ 01/01/1950 Décennie 1 569600 1772560 Hectomètre 0 D

i 61100351 i SAINTE-COLOMBE-SUR-L'HERS RD620 ¡ Glissement i Inconnue 571300 1772283 Kilomètre D D

1 1

61100353 ¡ SAINTE-COLOMBE-SUR-L'HERS Les Bains ¡ Glissement i Inconnue i 569680 1771485 Hectomètre 1 D 0

! !

: 61100354 ¡ SAINTE-COLOMBE-SUR-L'HERS Les Bains ' Glissement ; 01/01/1995 Année ! 569490 1771650 Décamètre 0 0

! 1

i i ; 61100355 SAINT-FERRIOL La Prade 1 Glissement i Inconnue 591360 1767320 Décamètre ' D 0 i

¡ i 61100356 SAINT-FERRIOL La Prade ¡ Glissement Inconnue 591320 1767090 Décamètre D 0

[ 61100357 ¡ SAINT-FERRIOL La Prade j Glissement ! 01/01/2000 Décennie 1 591350 1766865 Décamètre D 0

1 i

61100369 : SAINT-JEAN-DE-PARACOL La Fajóle ¡ Glissement : 01/03/1994 Mois ' 581550 1770930 Décamètre ; D D

61100298 ¡ SAINT-JULIA-DE-BEC Moulin de Roc - D609 Glissement Inconnue i 593500 1762850 Kilomètre ' D D

¡ i 61100301 SAINT-JUST-ET-LE-BEZU Roc Falquette Chute de blocs 01/01/1950 Décennie ': 594465 1763490 Décamètre D D

1

61100300 I SAINT-JUST-ET-LE-BEZU Sen'e de Bec Chute de blocs 01/01/2000 Récusent 594160 1762940 Décamètre : D 0

1

61100303 ¡ SAINT-JUST-ET-LE-BEZU Le Bézu - RD 609 Glissement 01/01/2000 Récurrent '' 595530 1764540 Décamètre ¡ 0 D

61100299 I SAINT-JUST-ET-LE-BEZU Les Caplans - RD46 Glissement 01/01/1995 Année 594870 1762340 Décamètre : 0 D !

61100304 I SAINT-JUST-ET-LE-BEZU Le Poulit Glissement 01/01/1985 Décennie 1 596895 1765140 Décamètre i 0 D

61100306 SAINT-MARTIN-LYS Tunnel de Pierre-Lys Chute de blocs Inconnue i 589510 1758780 Décamètre ; D 0

61100310 I SAINT-MARTIN-LYS Gorges de Pierre-Lys Glissement Inconnue ¡ 590770 1758465 Décamètre : 0 0

1

61100305 I SAINT-MARTIN-LYS Gorges de Pien'e-Lys Chute de blocs ! 25/07/1987 Jour \ 590925 1757475 Décamètre ' 0 0

i 1

61100309 ¡ SAINT-MARTIN-LYS Nord village Glissement ; 01/01/1930 Décennie 1 591060 1758370 Décamètre j 0 0 i

61100308 ¡ SAINT-MARTIN-LYS Gorges de Pierre-Lys Chute de blocs 01/01/2000 Récurrent ; 590900 1758240 Décamètre ' 0 D

61100311 I SAINT-MARTIN-LYS Gorges de Pierre-Lys i Chute de blocs ' Inconnue 1 591140 1757080 Décamètre , D 0

1 1

61100312 i SAINT-MARTIN-LYS Proche du village : Chute de blocs 01/03/1895 Mois I 591985 1758102 Commune ¡ D D ! 1

[ 61100307 ; SAINT-MARTIN-LYS Gorges de Pien'e Lys 1 Chute de blocs ¡ 01/01/2001 Année 1 591300 1756780 Hectomètre D n

1

61100313 I Le Caunil ¡ Glissement Inconnue i 596210 1753100 Décamètre ' 0 0

61100314 ¡ SALVEZINES Caunil, aval de Coumeille i Glissement ! Inconnue '. 597070 1753130 Kilomètre D D

61100315 : SALVEZINES Les Cloutets - CD 322 i Chute de blocs 01/02/1999 Mois ! 596095 1753045 Décamètre 0 0

61100358 j SERRES La Mourette Glissement 01/01/2000 Décennie 1 598475 1771020 Décamètre ' D 0

1 !

61100349 : Entrée ouest du village Glissement 01/01/2002 Année : 601375 1766445 Décamètre 0 D

61100348 SOUGRAIGNE Centre village - RD 74 ; Glissement i 01/10/1993 Saison i 601490 1766395 Décamètre 0 D

1 !

61100350 I SOUGRAIGNE Pech de Rodes i Coulée ! 22/09/1992 Jour 601120 1765710 Hectomètre D D

1 '

1 1

61100130 ¡ RD112 Chute de blocs 01/01/1990 Décennie 609745 1815950 Décamètre D D

61100134 '. VILLENEUVE-MINERVOIS RD112 :' Chute de blocs 01/01/1990 Décennie i 609700 1814680 Décamètre : D D

1

61100132 I VILLENEUVE-MINERVOIS RD1 12 ; Glissement ' 01/01/2000 Saison 609690 1815060 Décamètre 0 D i

61100135 I VILLENEUVE-MINERVOIS RD1 12 1 Erosion de berges : 01/01/1990 Décennie , 609590 1813635 Décamètre ' 0 D

61100131 ¡ VILLENEUVE-MINERVOIS RD112 1 Erosion de berges : 01/01/1990 Décennie ' 609585 1815475 Décamètre ' 0 D

www.bdmvl.net Page 8 sur 8 Céosciences pour une Terre durable

Centre scientifique et technique Service géologique Languedoc-Roussillon 3, avenue Claude-Guillemin 1039, rue de Pinville BP 6009 - 45060 Orléans Cedex 2 - France 34000 Montpellier - France Tel. 02 38 64 34 34 Tel. 04 67 1 5 79 80