Dossier Déclaration STEP Mareuil-Sur-Arnon

Février 2019

Dossier de déclaration de la nouvelle station d’épuration de Mareuil- sur-Arnon

Direction 15-27 RUE DU PORT – 92022 NANTERRE CEDEX

Agence Centre Loire – Site d’Orléans 20 rue André Dessaux – 45400 Fleury-les-Aubrais

Version initiale

Maupaté Sophie

SAFEGE, CONCEPTEUR DE SOLUTIONS D'AMENAGEMENT DURABLE

CC FERCHER PAYS FLORENTAIS Dossier de déclaration de la nouvelle station d’épuration de Mareuil-sur-Arnon

Sommaire

1 Résumé non technique ...... 7

2 Dossier de déclaration ...... 8

2.1 Nom et adresse du petitionnaire ...... 8

2.2 Emplacement du projet ...... 8

2.3 Nature, volume et objet de la demande ...... 10

2.4 Objet de la demande ...... 10

2.5 Moyen de surveillance ou d’évaluation des prélèvements et déversements ...... 11

2.6 Calendrier de mise en œuvre ...... 11

2.7 Raisons pour lesquelles le projet a ete retenu parmi les alternatives 12

3 Notice d’incidence ...... 13

3.1 Présentation ...... 13

3.2 État initial du site et de son environnement ...... 14

3.2.1 Milieu physique ...... 14 3.2.2 Géologie ...... 15 3.2.3 Hydrogéologie ...... 17 3.2.4 Hydrographie ...... 19

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3.2.5 Qualité mesurée sur le milieu récepteur ...... 22 3.2.6 Risque naturel ...... 26 3.2.7 Milieu naturel ...... 31 3.2.8 SDAGE Loire Bretagne et SAGE Cher amont ...... 32 3.2.9 Milieu humain ...... 33

4 Presentation du projet ...... 35

4.1 Situation générale de l’ouvrage ...... 35

4.2 Etat actuel de l’assainissement ...... 35

4.2.1 Zonage d’assainissement ...... 35 4.2.2 Réseaux d’assainissement et zone de collecte ...... 35 4.2.3 Description de la station existante ...... 37 4.2.4 Résultats du diagnostic des ouvrages d’assainissement ...... 39

4.3 Travaux projetes sur les réseaux ...... 39

4.4 Travaux projetes sur la station d’épuration ...... 41

4.4.1 Charge de traitement nécessaire ...... 41 4.4.2 Conclusion : Charges organiques et débits de référence ..... 43 4.4.3 Qualite du rejet ...... 44 4.4.4 Choix de la filière de traitement et description des ouvrages44 4.4.5 Implantation de la station d’épuration...... 46

4.5 Planning des travaux ...... 49

5 Impact de l’ouvrage sur l’environnement et mesures correctives ...... 50

5.1 Impact sur le milieu naturel aquatique ...... 50

5.1.1 Impact du rejet sur le milieu naturel superficiel ...... 50 5.1.2 Impact sur les eaux souterraines ...... 51 5.1.3 Impact sur les eaux de ruissellement ...... 51 5.1.4 Impact sur le milieu terrestre ...... 51

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5.2 Impact sur les environnements humains ...... 52

5.2.1 Intégration dans le site ...... 52 5.2.2 Impacts sonores ...... 52 5.2.3 Impacts olfactifs ...... 52 5.2.4 Sécurité ...... 53

5.3 Devenir des sous-produits de traitement ...... 53

5.4 Effets temporaires en phase chantier ...... 53

6 Rappel sur l’arrêté du 21 juillet 2015 ...... 54

6.1 Régles spécifiques applicables – Article 7 ...... 54

6.2 Contrôle de qualité d’exécution -Article 10 ...... 55

6.3 Modalité de l’auto surveillance – Chapitre 3 ...... 56

6.3.1 Responsabilités des maitres d’ouvrage ...... 56 6.3.2 Cahier de vie ...... 56 6.3.3 Bilan de fonctionnement du système d'assainissement ...... 57 6.3.4 Périodicité des contrôles et paramètres à mesurer...... 58 6.3.5 Transmission des résultats d'autosurveillance des systèmes de collecte et des stations d'épuration ...... 58 6.3.6 Cas de dépassement des seuils fixés ...... 59

6.4 Fréquence de réalisation des diagnostics – Article 1259

7 Compatibilité du projet avec le SDAGE, le SAGE et le PGRI ...... 60

7.1 Compatibilité avec le SDAGE et le SAGE ...... 60

7.2 Compatibilité avec le PGRI ...... 60

8 Volet economique ...... 61

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8.1 Montant de la construction ...... 61

8.2 Coûts de fonctionnement ...... 61

8.3 Plan prévisionnel de financement ...... 62

8.4 Impact sur le prix de l’eau assainie ...... 62

9 Conclusion ...... 63

Table des annexes

Annexe 1 Formulaire d’évaluation simplifiée Natura 2000

Annexe 2 Plan du réseau

Annexe 3 Plan du projet

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1 RESUME NON TECHNIQUE

La Communauté de Communes FerCher Pays Florentais a décidé de réaliser un dossier de déclaration pour la nouvelle station d’épuration du bourg de Mareuil-sur- Arnon. Le présent document recense et analyse les impacts de la station sur le milieu naturel et précise les mesures correctives envisagées.

La filière de traitement est de type filtres plantés de roseaux. Les effluents traités sont rejetés dans l’Arnon.

Le niveau de rejet préconisé pour cette unité de traitement de 700 EH est le suivant :

Concentration Rendement Concentration Paramètres maximale (mg/l) minimal rédhibitoire (mg/l) DBO5 25 mg/l 92 % 70 mg/l DCO 90 mg/l 85 % 400 mg/l MES 30 mg/l 93 % 85 mg/l NTK 15 mg/l 80 % -

La station est déclarée conforme si, sur chacun des paramètres, l’une au moins des deux valeurs d’un échantillon moyen journalier (concentration au rejet ou rendement épuratoire) est respectée.

L’influence sur le milieu récepteur est limitée par le respect de normes de rejet. L’influence sur la qualité des eaux souterraines sera négligeable. Les nuisances sonores et olfactives sont limitées.

Ce dossier de déclaration présenté par la Communauté de Communes de FerCher Pays Florentais répond aux prescriptions du PGRI Loire-Bretagne, aux prescriptions du SAGE Cher Amont et aux objectifs du SDAGE Loire-Bretagne.

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2 DOSSIER DE DECLARATION

2.1 NOM ET ADRESSE DU PETITIONNAIRE

La demande est présentée par :

Communauté de Communes FerCher Pays Florentais

Place de la République

18 400 SAINT FLORENT SUR CHER

Tél. : 02 48 23 22 08

Fax : 02 48 55 26 78

SIRET : 241 800 457 000 79

2.2 EMPLACEMENT DU PROJET

Le présent dossier porte sur le remplacement de la station d’épuration de Mareuil- sur-Arnon.

La nouvelle station d’épuration sera implantée sur la parcelle attenante à l’actuelle station. Elle sera située à l’ouest du bourg, le long de la départementale D14, sur la parcelle cadastrale ZB40.

Les coordonnées géographiques de la station d’épuration et de son point de rejet sont définies ci-après.

Les coordonnées de la station d’épuration en Lambert 93 sont :

X = 634 580 ;

Y = 6 642 400.

Les coordonnées du rejet dans l’Arnon en Lambert 93 sont :

X =634 491 ;

Y = 6 642 335.

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Station d’épuration (actuelle et future)

Localisation de la future station d’épuration (Géoportail)

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2.3 NATURE, VOLUME ET OBJET DE LA DEMANDE

La Communauté de Communes FerCher Pays Florentais projette de créer une station d’épuration sur le territoire communal de Mareuil-sur-Arnon, en remplacement de l’ouvrage existant.

Le projet comprend notamment, suite aux conclusions de l’étude diagnostique finalisée en 2016 :

¢ la création d’une installation de traitement des eaux usées de filtres plantés de roseaux ; ¢ le rejet de l’effluent traité dans l’Arnon. La notice d’incidence recense et analyse les impacts du projet sur le milieu naturel et précise les mesures correctives envisagées.

2.4 OBJET DE LA DEMANDE

Le projet est soumis réglementairement au Code de l’Environnement (articles R214-1 et suivants).

L’article R214-1 établi une liste d’installations, ouvrages ou travaux qui nécessitent avant toute réalisation une procédure de déclaration ou d’autorisation au titre de la loi sur l’eau. La nomenclature et le régime auxquels est soumis le projet sont détaillées dans le tableau ci-dessous.

Tableau 2-1. Nomenclature et régime auxquels est soumis le projet (Article R214-1 du Code de l’environnement)

Nature des Critère Nomenclature Régime ouvrages Charge brute de pollution organique : supérieure à 12 Station d’épuration 2.1.1.0 Déclaration kg de DBO 5 mais inférieure à

600 kg de DBO 5

Le projet global est soumis à déclaration. La station d’épuration devra respecter les objectifs de qualité du milieu récepteur.

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2.5 MOYEN DE SURVEILLANCE OU D’EVALUATION DES PRELEVEMENTS ET DEVERSEMENTS

La station d’épuration sera dotée d’équipements permettant d’en contrôler le fonctionnement et les performances. Un débitmètre électromagnétique sera installé sur le refoulement de tête ainsi qu’un regard en sortie de station pour la réalisation des prélèvements sur les effluents traités.

Le trop-plein de l’ouvrage de rétention, situé en amont du poste de refoulement de tête sera équipé d’un système de mesure du volume surversé.

Les modalités d’autosurveillance pour une unité de traitement qui reçoit une charge brute de pollution organique supérieure ou égale à 30 kg DBO 5/j et inférieure à

60 kg DBO 5/j, par référence à l’annexe 2 de l’arrêté 21 juillet 2015, sont les suivantes :

¢ 1 contrôle par an sur les paramètres classiques : Température, débit, pH, DBO 5, DCO et MES ; ¢ 1 contrôle par an sur les paramètres N et P et boues.

Les analyses portent sur un échantillon moyen sur 24 heures. Les résultats seront transmis au service chargé de la Police de l’Eau et à l’Agence de l’Eau.

Le plan des réseaux d’assainissement et des branchements doit être tenu à jour. Le suivi de l’état des canalisations doit être réalisé par tous les moyens appropriés (inspections télévisées, campagnes de mesures pour la sectorisation des eaux claires parasites permanentes et météoriques, contrôle des branchements…). Le rapport de synthèse des actions entreprises doit être transmis annuellement au service de la Police de l’Eau et à l’Agence de l’Eau. 2.6 CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE

En application de l’article R.214-32 du Code de l’Environnement, le calendrier de mise en œuvre des travaux sur l’ouvrage de traitement est fourni ci-après. Il ne s’agit que d’hypothèses plausibles, à ce jour et compatibles avec les durées nécessaires pour mener à bien les différentes opérations et, notamment, celles liées au financement de l’opération.

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Le planning prévisionnel associé au projet est le suivant :

¢ Demandes et attribution des subventions : ò Envoi du dossier de demande de subvention à l’Agence de l’Eau Loire Bretagne : février 2019 ; ò Décision quant à l’attribution des subventions : juin 2019 ;

¢ Consultation des entreprises de travaux : février 2019 ; ò remise des offres des entreprises : avril 2019 ; ò analyse des offres, négociation et choix de l’attributaire : juin 2019 ;

¢ Notification des marchés : juillet 2019 après réception de l’accord de subvention ;

¢ Réalisation des travaux : septembre 2019 à mai 2020.

2.7 RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU PARMI LES ALTERNATIVES

La principale alternative au projet est la construction d’une station d’épuration dite « boues activées ». Cette solution a été étudiée dans le cadre de l’étude diagnostique mais n’a pas été retenue. En effet, la filière « filtres plantés de roseaux » présente les performances nécessaires au non déclassement du milieu récepteur et ce pour un investissement plus faible.

La réalisation des travaux prévus dans ce dossier permettra d’améliorer la qualité des effluents rejetés de façon satisfaisante.

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3 NOTICE D’INCIDENCE

3.1 PRESENTATION

La commune de Mareuil-sur-Arnon appartient à la Communauté de Communes FerCher-Pays-Florentais, qui possède la compétence eau potable et assainissement.

La commune de Mareuil-sur-Arnon dispose d’un réseau d’assainissement collectif mixte qui s’étend sur environ 5,5 km. Celui-ci aboutit à la station d’épuration actuelle, de type boues activées et de capacité 900 EH. Suite aux conclusions de l’étude diagnostique du système d’assainissement réalisée en 2016, la Communauté de Communes a décidé de réaliser des travaux d’amélioration sur le réseau de collecte et de renouveler la station d’épuration de Mareuil-sur-Arnon. La nouvelle station d’épuration aura une capacité de traitement 3 de 42 kg DBO 5/jour (soit 700 équivalents-habitants) et 140 m /h. La station envisagée est de type filtres plantés de roseaux.

Ce document constitue l’étude d’incidence relative à la station d’épuration de Mareuil-sur-Arnon.

L’étude a été réalisée conformément aux textes réglementaires en vigueur précédemment cités. Elle a pour objectifs :

¢ une analyse de l’état initial du site et de son environnement ;

¢ une présentation du projet envisagé ;

¢ une analyse des effets de l’ouvrage sur les milieux, directs ou indirects, temporaires ou permanents ;

¢ un inventaire des mesures envisagées pour supprimer, réduire ou compenser les conséquences de l’ouvrage dommageables à l’environnement.

L’étude d’incidence précède la consultation des constructeurs. Les caractéristiques des ouvrages de traitement ne sont donc pas connues de manière précise. Cette étude présente néanmoins l’ensemble des conséquences prévisibles, la sensibilité du site et les contraintes auxquelles devront satisfaire les solutions proposées par les constructeurs.

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3.2 ÉTAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT

3.2.1 MILIEU PHYSIQUE

3.2.1.1 Géographie

La commune de Mareuil-sur-Arnon est située dans le département du Cher, à environ 15 km au sud-est de la ville d’Issoudun et 30 km au sud-ouest de la ville de Bourges. Le territoire communal est traversé par trois routes départementales : la RD 14 de l’ouest au sud-est, la RD 18 du nord au sud et la RD 87 provenant de l’ouest.

La commune est constitué :

¢ d’un bourg implanté au bord de l’Arnon ; ¢ de plusieurs lieux-dits tels que Villiers et le Petit Malleray. La nouvelle station d’épuration sera implantée à l’ouest du bourg, le long de la route départementale n°14, sur la parcelle attenante à la station actuelle.

Station d’épuration (actuelle et future)

Figure 3-1 : Localisation de la commune et du projet (Géoportail)

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3.2.1.2 Climatologie

Le département du Cher connaît un climat de type océanique altéré.

La pluviométrie moyenne annuelle est de 733 mm. Les températures s’élèvent en moyenne à 25,5° en été (maximales) et s’abaissent en moyenne à 0,9° en hiver (minimales).

Les vents dominants sont d’origine sud/sud-ouest. La rose des vents enregistrée à la station de Bourges est présentée ci-après.

Rose des vents – Station de Bourges (1962-2003, Météo France)

Ces données sont extraites des fiches climatologiques de Météo-France, correspondant à la station de Bourges, période de 1971 à 2000.

3.2.2 GEOLOGIE

La carte des formations géologiques présentes sur le territoire communal est fournie ci-après. Les principales formations rencontrées, des plus récentes aux plus anciennes sont les suivantes :

¢ LP : Couverture éolienne limono-argileuse et sableuse ("Würm") ; ¢ LP1 : Fraction sableuse abondante dans la couverture éolienne limono-argileuse et sableuse ("Würm"). ¢ Fy-z : Alluvions anciennes, subactuelles et actuelles ;

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¢ Fx : Alluvions anciennes sableuses avec passées à éléments de grèzes calcaires ; ¢ FA : Formation d'Ardentes : argiles, sables, graviers et galets (Plio- Quaternaire) ; ¢ CFA : Complexe colluvionné : sable roux, argile de décalcification et limons éoliens ; ¢ Fv : Alluvions anciennes non différenciées : sable, chailles, graves et argiles ; ¢ j6 : Calcaires lités inférieurs (Oxfordien supérieur) ;

¢ J6-7a : formation indifférenciée : calcaire de Levroux (Oxfordien supérieur et Kimméridgien inférieur), calcaire de Mortierchaume (Oxfordien supérieur), calcaire à spongiaires de Von (Oxfordien sup), calcaire de la Martinerie (Oxfordien supérieur), calcaire à Spongiaires de Pruniers (Oxfordien supérieur) ;

Station d’épuration (actuelle et future)

Figure 3-2 : Carte géologique de Mareuil-sur-Arnon (Géoportail)

La nouvelle station d’épuration se situe sur la formation indifférenciée J 6-7a .

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La carte suivante indique les aléas de retrait-gonflement des argiles :

Station d’épuration (actuelle et future)

Figure 3-3 : Aléa de retrait-gonflement des argiles (Géoportail)

L’aléa de retrait-gonflement des argiles est classé en aléa a priori nul sur le lieu de l’implantation de la future station d’épuration.

D’après la banque de données du BRGM, il n’existe pas de cavités souterraines de type non minières abandonnées.

3.2.3 HYDROGEOLOGIE

3.2.3.1 Aquifères

La commune de Mareuil-sur-Arnon repose sur les aquifères suivants :

¢ Sables argileux d’Ardentes du Pliocène en Région Centre (code 104AA01) ; ¢ Calcaires affleurants du Kimméridgien et de l'Oxfordien (code 135AC03).

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D’après un rapport du BRGM concernant la vulnérabilité intrinsèque des aquifères du département du Cher, l’indice de vulnérabilité affectée à la commune de Mareuil- sur-Arnon par rapport à la nappe est « fortement vulnérable ».

3.2.3.2 Captage d’eau potable

La commune de Mareuil-sur-Arnon appartient à la Communauté de Communes FerCher Pays Florentais, qui possède la compétence eau potable et assainissement.

La Communauté de Communes est alimentée en eau potable par des achats d’eau à Bourges Plus et au SMIPERC ainsi que par l’exploitation des captages suivants sur son territoire :

¢ Champ captant St-Florent (8 puits) ; ¢ Captage de la Vergne Lunery (1 puit) ; ¢ Captage de la Preugne à Mareuil-sur-Arnon (1 puit). Le captage de la Preugne est situé au sud du bourg de la commune de Mareuil-sur- Arnon, au croisement des RD 14 et 18, non loin de l’Arnon. La future station d’épuration, située à plus d’1,5 km du captage, n’est pas dans le périmètre de protection rapprochée du captage. De plus, le captage étant situé en amont de la station d’épuration, le rejet de celle-ci n’aura aucun impact sur la protection du captage.

Le projet n’a aucun impact sur les périmètres de protection de captage.

3.2.3.3 Les autres captages Quatre forages sont situés non loin de la future station d’épuration. Leurs caractéristiques et leurs localisations figurant sur le site du BRGM sont présentées ci-après :

Référence BRGM Ancien code Type Localisation Profondeur Commentaires

BSS001LQZV 05458X0010/P Puit Nouan 11 m Non exploité

BSS001LQZW 05458X0011/P Puit Beauregard 16,3 m Non exploité

BSS001LQZZ 05458X0014/P Puit Les Bourbiers 3,8 m Non exploité

BSS001LQZX 05458X0012/P Puit Saint-Domain 9,4 m Non exploité

Tableau 3-1 : Caractéristiques des forages (BRGM)

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Station d’épuration (actuelle et future)

Figure 3-4 : Localisation des forages (BRGM)

La future station d’épuration et son rejet n’auront aucune incidence sur les forages et puits localisés aux environs du projet car ces derniers sont non exploités.

L’ouvrage situé à l’aval à 1 km du rejet (référence BSS001LQZV) est non exploité.

3.2.4 HYDROGRAPHIE

3.2.4.1 Présentation du bassin versant

Deux cours d’eau permanent traversent le territoire de Mareuil-sur-Arnon : ¢ L’Arnon du sud-est à l’ouest ;

¢ Le Nouzet à l’ouest qui conflue avec l’Arnon ;

Les eaux traitées de la station d’épuration se rejettent dans l’Arnon. L’Arnon se jette ensuite dans le Cher à l’ouest de Vierzon.

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Figure 3-5 : Carte du réseau hydrographique (Géoportail)

3.2.4.2 Hydrologie

Trois stations de jaugeage permettent de suivre les débits de la rivière de l’Arnon en amont et en aval de la commune :

Année de mise Surface du Station Référence en service bassin versant

L’Arnon à Loye sur Arnon K6022420 2007 268 km 2

L’Arnon à Mareuil-sur-Arnon K6102430 2014 884 km 2

L’Arnon à Méreau K6192420 1996 2164 km 2

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Station de Méreau

Station de Mareuil -sur -Arnon

Station de Loye -sur -Arnon

Tableau 3-2 : Localisation des stations de suivi hydrologique

Les résultats concernant les débits minimaux ayant une chance d’être atteints chaque année, ou QMNA 5, ainsi que les modules (débit moyen inter-annuel) pour l’Arnon au niveau des trois stations sont présentés dans le tableau 3-2.

Station Référence QMNA5 (m 3/s) Module (m 3/s)

L’Arnon à Loye-sur-Arnon K6022420 0.266 1.43

L’Arnon à Mareuil-sur-Arnon K6102430 / 4.85

L’Arnon à Méreau K6192420 2.040 13.02

Tableau 3-3 : QMNA 5 et modules des trois stations (hydro.eaufrance.fr)

La valeur du QMNA 5 n’est pas disponible pour la station de Mareuil-sur-Arnon car elle a été mise en service en 2014 et ne dispose donc pas de suffisamment de données.

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Cependant, l’IRSTEA a modélisé en 2012 les débits d’étiage (QMNA 5) des rivières sur l’ensemble du territoire. La valeur du QMNA 5 estimé pour la zone de rejet de la station dans l’Arnon est de 0,601 m 3/s.

3.2.5 QUALITE MESUREE SUR LE MILIEU RECEPTEUR

Dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive Cadre sur l’Eau Européenne, une liste de mesures nécessaires pour atteindre le « bon état écologique » des cours d’eau, ainsi que des objectifs de délai ont été retenus. Sur les cours d’eau concernés par l’étude, ces objectifs ont été reportés dans le SDAGE Loire-Bretagne, approuvé le 4 novembre 2015. La masse d’eau concernée est FRGR0334a « L’Arnon depuis la confluence de la Sinaise jusqu’à la confluence avec la Theols». L’objectif de bon état global est fixé à 2027.

3.2.5.1 Principe général

Pour obtenir un bon état, il est nécessaire d’obtenir un état écologique « très bon » ou « bon » et d’obtenir un état chimique « bon ». Le schéma suivant synthétise la notion de bon état pour les eaux de surface :

Figure 3-6 : Etablissement de l'état d'une masse d'eau de surface (www.eaufrance)

Afin d’évaluer l’état écologique d’un cours d’eau il convient de prendre en compte des éléments de qualité :

¢ biologique ; ¢ physico-chimique ;

¢ hydromorphologique.

Pour les éléments de qualité physico-chimique, des valeurs-seuils sont fixées pour chacune des classes de qualité. Ces seuils sont précisés dans le tableau suivant.

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Limites des classes d'état Paramètres par élément de qualité Très bon / Bon / Moyen / Médiocre / bon Moyen Médiocre Mauvais Bilan de l'oxygène -1 Oxygène dissous (mg O 2.l ) 8 6 4 3

Taux de saturation en O 2 dissous (%) 90 70 50 30 -1 DBO 5 (mg O 2.l ) 3 6 10 25 Carbone organique dissous (mg C.l -1 ) 5 7 10 15 Température Eaux salmonicoles 20 21.5 25 28 Eaux cyprinicoles 24 25.5 27 28 Nutriments 3- 3- -1 PO 4 (mg PO 4 .l ) 0.1 0.5 1 2 Phospore (mg P.l -1 ) 0.05 0.2 0.5 1 + + -1 NH 4 (mg NH 4 .l ) 0.1 0.5 2 5 - - -1 NO 2 (mg NO 2 .l ) 0.1 0.3 0.5 1 + + -1 NO 3 (mg NO 3 .l ) 10 50 * * Acidification 1 pH minimum 6.5 6 5.5 4.5 pH maximum 8.2 9 9.5 10 Salinité Conductivité * * * * Chlorures **** Sulfates **** 1 acidification : en d’autres termes, à titre d’exemple, pour la classe bon état, le pH min est compris entre 6,0 et 6,5 ; le pH max entre 9,0 et 8,2. * : les connaissances actuelles ne permettent pas de fixer des seuils fiables pour cette limite.

Tableau 3-4. Valeurs des limites des classes d'état pour les paramètres physico- chimiques généraux pour les cours d'eau (Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer, Mars 2016)

L’état chimique d’une masse d’eau est déterminé par rapport aux Normes de Qualité Environnementales (NQE) qui fixent des valeurs seuils. Au total, 41 substances sont contrôlées : 8 substances dites dangereuses et 33 substances prioritaires.

3.2.5.2 Qualité du milieu récepteur Le milieu récepteur des eaux traitées de la station d’épuration est l’Arnon.

L’état écologique de cette rivière a été évalué en 2013 sur des données de 2011, 2012 et 2013. Il est classé en « état écologique bon » par l’Agence de l’Eau Loire- Bretagne, avec un niveau de confiance faible.

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La carte ci-dessous permet d’identifier l’état écologique de l’Arnon dans le SAGE du Cher Amont :

L’Arnon

Figure 3-7. État écologique 2013 des eaux de surface (Agence de l’Eau Loire-Bretagne)

La station de mesure de la qualité de l’eau de Poisieux, se situe à environ 17 km à l’aval du rejet de la station de traitement des eaux usées de Mareuil-sur-Arnon. Cette station est liée à la masse d’eau FRGR0334a « L’Arnon depuis la confluence de la Sinaise jusqu’à la confluence avec la Theols » .

Les résultats des analyses physico-chimiques des trois dernières années de prélèvements disponibles sont présentés dans le tableau suivant 1.

La formule « 0.9 x nombre de valeurs +0.5 » a été utilisée pour établir le rang du percentile 90. Par exemple, pour 35 valeurs, le percentile 90 correspond à la 32 ème valeur la plus défavorable.

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Percentile Percentile Paramètre Unité 10 90 Minimum Moyenne Maximum Oxygène dissous mg(O2)/L 8.97 8.66 10.67 14.6 Taux de saturation en O2 % 95 89.7 100.74 120.5 DBO5 à 20°C mg(O2)/L 1.8 0.5 0.95 2.4 Carbone Organique mg(C)/L 6 1.2 3.83 7.9 Température de l'Eau °C 18.6 1.2 12.73 21.5 Orthophosphates mg(PO4)/L 0.15 0.02 0.08 0.17 Phosphore total mg(P)/L 0.07 0.01 0.04 0.16 Ammonium mg(NH4)/L 0.05 0.01 0.03 0.2 Nitrites mg(NO2)/L 0.08 0.03 0.05 0.11 Nitrates mg(NO3)/L 37.7 19.5 30.65 43.1 pH unité pH 7.8 8.06 7.7 7.91 8.28 Conductivité µS/cm 513 331 454.55 626 Chlorures mg(Cl)/L 16.7 14 15.28 16.7 Sulfates mg(SO4)/L 19.9 13.9 16.92 19.9

Très bon Moyen Mauvais Bon Médiocre Sans seuil Tableau 3-5 : Paramètres physico-chimiques - Prélèvements effectués entre le 10/01/2012 et le 14/12/2015 – Station 04067350 (Données : naiades.eaufrance)

D’après les paramètres mesurés, l’Arnon est en bon état physico-chimique à la station de mesure de Poisieux. Pour chaque paramètre physico-chimique, l’état du cours d’eau est classé comme étant bon ou très bon. Seule une mesure sur le carbone organique a connu 1 dépassement.

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La carte suivante permet de situer la station de mesure :

Station de mesure

Point de rejet

Figure 3-8 : Localisation de la station de mesure de Poisieux (Géoportail)

3.2.6 RISQUE NATUREL

3.2.6.1 Inondation La commune de Mareuil-sur-Arnon est concernée par le PPRI Inondation de l’Arnon approuvé par arrêté préfectoral le 13/10/2004.

Le PPRI définit deux zones, une zone A et une zone B, qui ne sont pas soumises aux mêmes contraintes urbaines. Ces zones sont sous-divisées en quatre aléas ; faible, moyen, fort et très fort ; notées de 1 à 4.

La carte du zonage et des aléas de la zone inondable sont présentées ci-après.

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Station d’épuration (actuelle et future)

Figure 3-9 : Zones d’aléas sur la commune de Mareuil-sur-Arnon

Le site de l’actuelle station d’épuration est partiellement situé sur la zone A2, aléa moyen.

La carte des limites des crues décennale et centennale relevés à Mareuil-sur-Arnon est présentée page suivante.

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Station d’épuration (actuelle et future)

Figure 3-10 : Carte des limites de crues sur la commune de Mareuil-sur-Arnon

Le profil en travers portant la cote de la crue centennale indique que le site de la station d’épuration est compris entre les hauteurs de référence 137,00 et 137,69 m NGF.

La relation à appliquer pour calculer la hauteur de référence sur le site de la station d’épuration est la suivante :

Dis tan ce projet × (cot e amont − cot e aval ) Hauteur de référence site = cot e amont − Dis tan ce de cot e amont à cot e aval

La distance entre la cote amont et la cote aval est de 500 m. La distance du projet par rapport au profil amont est de 200 m.

200 × 137( 69, −137 )00, Hauteur de référence site = 137 69, − 500

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Hauteur de référence site = 137 14, m NGF

La hauteur de référence sur le site de la station est de 137,41 m NGF. Par ailleurs, le relevé topographique du site de l’actuelle et de la future station a été réalisé dans le cadre du projet. Un extrait du relevé topographique avec le report de l’enveloppe zonage inondation secteur A2 du PPRI est présenté ci-après.

Figure 3-11 : Report de l'enveloppe du zonage A2 du PPRI sur le levé topographique de la station actuelle

Le relevé topographique indique que le niveau du site s’établit à plus de 138 m NGF sauf sur la partie sud-est de la parcelle qui s’établit au minimum à 137,21 m NGF.

Le règlement du PPRI autorise la construction des installations nécessaires au bon fonctionnement des services publics (station d’épuration, poste de refoulement) en secteur A2.

La filière de traitement de la station d’épuration sera implantée majoritairement hors zone inondable. Pour des raisons techniques et économiques, le poste de refoulement de tête et l’ouvrage de rétention seront implantés en zone inondable. Les éléments de justification de l’implantation de ces deux éléments en zone inondable sont présentés dans le chapitre « Implantation de la station d’épuration », page 46.

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3.2.6.2 Plan de gestion des risques d’inondation Le Plan des Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) 2016-2021 du bassin Loire- Bretagne a pour objectif d’assurer la sécurité des populations face aux risques liés aux inondations, à réduire les dommages individuels et les coûts collectifs et à permettre le redémarrage des territoires après un épisode d’inondation. Le PGRI a été adopté le 23 novembre 2015, ses objectifs sont les suivants :

¢ Objectif n°1 : Préserver les capacités d’écoulement des crues ainsi que les zones d’expansion des crues et les capacités de ralentissement des submersions marines ;

¢ Objectif n°2 : Planifier l’organisation et l’aménagement du territoire en tenant compte du risque ;

¢ Objectif n°3 : Réduire les dommages aux personnes et aux biens implantés en zone inondable ;

¢ Objectif n°4 : Intégrer les ouvrages de protection contre les inondations dans une approche globale ;

¢ Objectif n°5 : Améliorer la connaissance et la conscience du risque inondation ;

¢ Objectif n°6 : Se préparer à la crise et favoriser le retour à la normale. Le PGRI s’applique à l’ensemble du bassin de la Loire. Il doit être pris en compte dans les décisions administratives, les documents de planification urbaine, les Schémas de Cohérence Territoriale (SCO) et les Plans de Prévention des Risques (PPR).

Le PGRI comprend des dispositions applicables aux 22 territoires à risque d’inondation important (TRI).

La commune de Mareuil-sur-Arnon ne fait pas partie de la liste des territoires à risques d’inondation important.

3.2.6.3 Mouvements de terrain La commune de Mareuil-sur-Arnon n’est pas concernée par un plan de prévention des risques de mouvement de terrain.

3.2.6.4 Risques technologiques La commune de Mareuil-sur-Arnon n’est pas concernée par un plan de prévention des risques technologiques.

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3.2.7 MILIEU NATUREL La commune de Mareuil-sur-Arnon est concernée par les zones naturelles suivantes :

¢ Zone Naturelle d’Intérêt Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 1 : Prairie Humide du bois de Passa ;

¢ Zone Naturelle d’Intérêt Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 2 : Bois de Thoux ;

¢ Zone Natura 2000 : Basse vallée de l’Arnon, directive Habitats.

Figure 3-12 : Carte du milieu naturel

Les ZNIEFF n’entrainent aucune contrainte réglementaire. La zone Natura 2000 « Basse Vallée de l’Arnon » est situé à 3 km de distance du lieu de la station d’épuration. Le projet n’a pas d’incidence sur la zone Natura 2000.

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Par ailleurs, il n’existe pas de zone naturelle protégée sur la commune de Mareuil- sur-Arnon telles que : Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO), Réserve Naturelle, Arrêté de Protection de Biotope ou Parc Naturel Régional.

Ces zones sont situées hors du bourg.

3.2.8 SDAGE LOIRE BRETAGNE ET SAGE CHER AMONT Les propositions d’actions du SDAGE Loire-Bretagne, approuvé le 4 novembre 2015, visent, entre autres, à assurer la préservation des écosystèmes aquatiques, la protection contre toute pollution et la restauration de la qualité des eaux superficielles, de manière à satisfaire ou à concilier les exigences liées aux usages ou activités et, pour finir, la protection et la gestion de ressources en eaux souterraines.

Les orientations fondamentales du SDAGE peuvent se décliner en plusieurs thèmes :

¢ prévention et gestion des risques ;

¢ gestion et protection des milieux aquatiques ;

¢ gestion qualitative et quantitative de la ressource en eau ;

¢ alimentation en eau potable et santé publique ;

¢ organisation de la gestion concertée.

Le SAGE Cher Amont approuvé le 20 octobre 2015, déclinaison du SDAGE Loire Bretagne, est un outil de planification stratégique à l’échelle du bassin hydrographique du Cher Amont. Il a notamment pour objectifs d’améliorer le fonctionnement des systèmes d’assainissement.

Le projet de la Communauté de Communes de FerCher Pays Florentais pour la commune de Mareuil-sur-Arnon est soumis aux dispositions du SDAGE Loire- Bretagne et du SAGE Cher-Amont

Le règlement du SAGE Cher Amont n’impose pas d’autres mesures que celles prévues par la réglementation.

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3.2.9 MILIEU HUMAIN

3.2.9.1 Population et logement

Le recensement de 2012 a dénombré 550 habitants sur la commune Mareuil-sur- Arnon. Depuis 1968, la population de la commune décroit.

Tableau 3-6 : Données de recensement INSEE sur la population (étude diagnostique Audit Environnement 2016)

La structure du parc de logement est la suivante :

Tableau 3-7 : Données de recensement INSEE sur le logement (étude diagnostique Audit Environnement 2016

Le nombre d’habitants par logement, en considérant la population totale recensée et les résidences principales seulement, est de 2,08 habitants/logement.

3.2.9.2 Activités économiques D’après le diagnostic assainissement, les principaux établissements collectifs raccordés au réseau d’assainissement sont les administrations publiques (mairie, école), 1 salle des fêtes, 2 restaurants, 1 bar tabac, 1 garage, 1 camping et quelques commerces (boulangerie, coiffeur, supérette).

3.2.9.3 Urbanisme La commune de Mareuil-sur-Arnon dispose d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) validé en 2010. Le PLU projette un rythme d’urbanisation de 40 à 50 logements en 10 ans soit 4 à 5 logements par an.

Deux types de zonages d’urbanisation sont définis :

¢ AU1 : à dominante résidentielle dont l’urbanisation peut être immédiate

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¢ AU2 : à dominante résidentielle, dont l’urbanisation ne sera possible qu’après modification ou révision du PLU.

Figure 3-13 : Carte du zonage du PLU ((étude diagnostique Audit Environnement 2016)

3.2.9.4 Patrimoine

La commune de Mareuil-sur-Arnon ne présente aucun édifice classé Monument Historique.

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4 PRESENTATION DU PROJET

4.1 SITUATION GENERALE DE L’OUVRAGE

La commune de Mareuil-sur-Arnon dispose d’un réseau d’assainissement mixte, en grande majorité unitaire.

La station d’épuration objet du présent dossier est implantée à l’ouest du bourg de Mareuil-sur-Arnon. La zone de collecte correspond à l’ensemble du bourg.

La gestion du système d’assainissement des eaux usées est assurée en régie par la Communauté de Communes FerCher Pays Florentais. 4.2 ETAT ACTUEL DE L’ASSAINISSEMENT

4.2.1 ZONAGE D’ASSAINISSEMENT

Une étude préalable au choix du zonage d’assainissement a été initiée en 2014 avec l’entreprise Ceddec mais n’a pas été finalisée.

La démarche de réalisation du zonage d’assainissement communal est en cours. Elle sera finalisée en 2019.

Le zonage sera établi de la façon suivante : les zones desservies par le réseau d’assainissement collectif sont localisées dans le bourg ; le reste de la commune est classé en zone d’assainissement non collectif.

Les secteurs des rues de Charost, Emile Zola et Saint-Florent seront classées en zone d’assainissement collectif.

4.2.2 RESEAUX D’ASSAINISSEMENT ET ZONE DE COLLECTE

4.2.2.1 Récolement du réseau Le réseau de collecte existant sur la commune de Mareuil-sur-Arnon est de type mixte, il dessert 218 abonnés. Il est constitué de :

• 1,5 km de réseau séparatif ; • 3,0 km de réseau unitaire ;

Soit un total de 4,5 km de réseau. Le réseau d’eaux pluviales présente un linéaire de 1,02 km.

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Le réseau présente deux postes de refoulement (PR Vignes de la Forge et PR Step) et environ 15 m de canalisations de refoulement. Il dispose également d’un déversoir d’orage situé en tête de la station d’épuration

Le plan de récolement du réseau de collecte des eaux usées réalisée lors de l’étude diagnostique est disponible en annexe n°2.

4.2.2.2 Schéma de fonctionnement de la collecte. Le schéma suivant présente le fonctionnement du réseau de collecte actuelle.

Figure 4-1 : Schéma de fonctionnement de la collecte (étude diagnostique)

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4.2.2.3 Caractéristiques des postes de refoulement et du déversoir d’orage

Le PR Vignes de la Forge recueille les effluents de toute la partie Est du bourg, soit 130 branchements et un débit sanitaire de 17,6 m3/j d’après les données de l’étude diagnostique. Le PR Vignes de la Forge ne présente pas de trop-plein. Le PR de la STEP recueille la totalité des effluents du bourg soit 218 abonnés pour un débit sanitaire de 35,2 m 3/j d’après les données de l’étude diagnostique.

Les effluents arrivant sur ces deux postes sont donc ainsi caractérisés de la façon suivante (sur la base de 2,08 habitants/logements) :

Débit Poste de Nombre Nombre Flux collectés sanitaire Trop-plein refoulement d’abonnés d’EH (kg DBO5/jour) (m 3/j)

Vignes de la 130 17,6 270 16,2 Non Forge

STEP 218 35,2 453 27,2 Non

Figure 4-2 : Caractérisation des effluents arrivant à chacun des postes

Un déversoir d’orage est situé en amont du PR STEP. Il dispose d’une surverse dont l’exutoire est l’Arnon. Il présente une hauteur de seuil de 8 cm.

4.2.3 DESCRIPTION DE LA STATION EXISTANTE Les principales caractéristiques de la station d’épuration actuelle sont :

¢ mise en service : 1978 ;

¢ capacité nominale théorique : 900 EH ; ¢ type de traitement filière eau : boues activées ; ¢ type de traitement filière boues : réservoir de stockage + bâche souple de stockage ;

¢ charge organique maximale : 54 kg/j de DBO 5 ;

¢ charge hydraulique nominale constructeur : 115 m3/j ; ¢ milieu récepteur : l’Arnon ;

La figure suivante présente le synoptique de la station d’épuration de Mareuil-sur- Arnon.

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Figure 4-3. Synoptique de la station d'épuration de Mareuil-sur-Arnon

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4.2.4 RESULTATS DU DIAGNOSTIC DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT D’après les résultats de l’étude diagnostique, les débits arrivant à la station d’épuration sont très variables (entre 36 et 132 % de la capacité nominale). La charge organique reçue par la station d’épuration est faible avec 8 à 14 % de la capacité nominale de la station d’épuration. Le réseau partiellement unitaire induit des variations hydrauliques importantes.

Globalement le fonctionnement de la station d’épuration est satisfaisant en terme de rendement. Cependant, l’abattement sur le phosphore reste limité du fait de l’absence de traitement spécifique.

Par ailleurs, le génie civil de la station est vieillissant et sa conception ne permet pas d’atteindre les objectifs de traitement généralement imposé.

Concernant les réseaux, les investigations menées dans le cadre de l’étude diagnostique ont permis de déceler de nombreuses anomalies au niveau des réseaux de collecte et des défauts de raccordement des branchements. 4.3 TRAVAUX PROJETES SUR LES RESEAUX

Suite à l’établissement du diagnostic et en plus de la construction d’une nouvelle station d’épuration présentée dans ce dossier, la Communauté de Communes a décidé de réaliser un programme de travaux sur les réseaux, présenté page suivante.

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Objectif Travaux

Rue de l’Abreuvoir : chemisage de la conduite existante Réhabilitation DN 250 mm, remplacement de la portion problématique par des une conduite PVC DN 250 mm. canalisations Réseau le long du lac de l’Arnon : remplacement de la conduite existante par une conduite fonte DN 250 mm.

Rue de l’Eglise / Route de Saint Florent :

• Création d’un réseau d’eaux usées DN 200 mm et connexion sur la conduite d’eaux usées strictes existante au carrefour avec la Grande Rue ;

• Conversion de la conduite unitaire existante rue de Diminution des l’Eglise et Route de Saint-Florent en conduite d’eaux apports d’eaux pluviales météoriques • Création d’une conduite d’eaux pluviales pour la récupération de l’ancien réseau unitaire et connexion sur la conduite d’eaux pluviales existante au carrefour avec la Grande Rue

Travaux en domaine privé

Rue Emile Zola et Route de Saint Florent : Extension du réseau

d’eaux usées strictes en PVC DN 200 mm où des rejets d’eaux Amélioration usées sont observés dans le réseau d’eaux pluviales et extension Route de Charost : Extension du réseau d’eaux usées strictes de la collecte en PVC DN 200 mm

Travaux en domaine privé

Gestion des Construction d’un bassin tampon à la station d’épuration pour rejets de stocker la pluie mensuelle temps de pluie

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Les deux premières opérations auront pour effet la mise en séparatif de la totalité du bourg ancien.

La conduite principale d’évacuation des eaux usées du bourg traverse plusieurs propriétés privées le long du lac de l’Arnon. Ce tronçon est inaccessible pour l’exploitation. Suite à l’étude diagnostique, il a été décidé de réhabiliter la conduite en domaine privé mais en instaurant une servitude de passage. Un nouveau réseau fonte gravitaire avec des tampons verrouillés sera mis en place en parallèle de l’ancien qui sera abandonné. 4.4 TRAVAUX PROJETES SUR LA STATION D’EPURATION

Conformément aux résultats du diagnostic assainissement, la Communauté de communes FerCher Pays Florentais a décidé de réaliser une station d’épuration de type filtres plantés de roseaux en remplacement de la station d’épuration actuelle.

4.4.1 CHARGE DE TRAITEMENT NECESSAIRE

4.4.1.1 Effluents domestiques collectés

4.4.1.1.1 Approche théorique D’après les données issues de l’étude diagnostique, le nombre d’équivalent habitant actuellement raccordés à la station d’épuration est de 453 EH. A cela s’ajoute l’activité du camping municipal qui représente un nombre d’équivalent habitant de 55 EH pour un taux d’occupation de 100 %.

Le nombre d’équivalent habitant supplémentaire à prévoir à long terme est estimé de la façon suivante :

¢ Des perspectives d’évolution du zonage d’assainissement dans les rues suivantes :

ò Route de Charost : 9 abonnés soit 15 EH supplémentaires estimés ; ò Route de Saint-Florent, Emile Zola : 38 abonnés soit 63 EH supplémentaires estimés ; ¢ De la mise en œuvre d’un scénario cohérent et correspondant au contexte local concernant les parcelles urbanisables : une estimation d’une quarantaine de logements sera prise en compte, soit environ 85 EH supplémentaires à long terme.

Le nombre d’équivalent-habitant projeté à l’horizon 25 ans est d’environ 670 EH.

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4.4.1.1.2 Approche hydraulique D’après l’étude diagnostique, la consommation d’eau potable est de 15 129 m 3 en 2015 pour 218 abonnés soit 69 m3/an/abonné. Pour un taux d’occupation des logements de 2,08 cela équivaut à une dotation hydrique de 91 litres/jour/habitant. La capacité de traitement nécessaire est donc 500 EH.

Le nombre d’abonnés supplémentaire à prévoir à l’horizon 25 ans est de 87. En retenant un taux d’occupation de 2,08 et une dotation hydrique de 91 litres/jour/habitant, la capacité de traitement nécessaire projeté à 25 ans est de 700 EH.

4.4.1.1.3 Approche organique Le nombre d’équivalents habitants a également été estimé dans le diagnostic avec les mesures de pollutions réalisées en entrée de station d’épuration, dans le cadre de l’autosurveillance. La capacité de traitement nécessaire est la suivante :

Charge organique

Charge moyenne actuelle collectée, y compris le 455 EH camping municipal) Charge supplémentaire Route de Charost, Rue Emile 80 EH Zola et Route de Saint Florent Charge supplémentaire liée aux parcelles urbanisables 50 EH

Charge totale à l’horizon 25 ans 585 EH Tableau 4-1 : Evaluation de la charge organique reçue (extrait étude diagnostique)

La capacité de traitement nécessaire projeté à 25 ans est de 585 EH.

4.4.1.1.4 Conclusion La capacité de traitement nécessaire par l’approche hydraulique est du même ordre de grandeur que celle nécessaire par l’approche théorique. La capacité de traitement nécessaire par l’approche organique est plus faible.

Dans le cadre de la construction d’une nouvelle station d’épuration, l’approche la plus sécuritaire est retenue. Dans la suite du rapport, la capacité de traitement nécessaire à la station d’épuration sera donc prise égale à 700 EH.

4.4.1.2 Surcharge par temps de pluie D’après les données de l’étude diagnostique, la surface active du réseau unitaire du bourg est estimée à 13 000 m².

L’ouvrage de traitement sera conçu pour prendre en charge la pluie mensuelle sur la zone collectée en unitaire.

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Pour une pluie mensuelle de 5,6 mm et 1 h, le volume retenu avec un coefficient de sécurité pour les eaux claires météoriques arrivant à la station est donc de l’ordre de 75 m3/jour .

Ces eaux météoriques seront orientées vers un ouvrage cadre de rétention de 75 m3. L’arrivée des eaux météoriques dans la filière de traitement sera différée pour une restitution sur 24 heures.

4.4.1.3 Eaux claires parasites Les mesures réalisées lors de l’étude diagnostique ont montré que le réseau d’assainissement était peu intrusif aux eaux claires parasites permanentes.

Aucun apport supplémentaire lié aux eaux claires parasites ne sera pris en compte dans le projet.

4.4.2 CONCLUSION : CHARGES ORGANIQUES ET DEBITS DE REFERENCE

Afin de tenir compte des eaux météoriques, le volume d’eaux journalier arrivant à la station sera de 140 m3/j, sur la base de 200 litres/jour/habitant.

Le tableau suivant récapitule les charges et débit de référence de l’ouvrage compte- tenu des informations précédentes :

Effluents Total domestiques Equivalents-habitants raccordés 700 EH - Volume moyen journalier 140 m3/j 140 m3/j Débit moyen de temps sec 5.9 m3/h - Coefficient de pointe* 3.5 - Débit Débit de pointe de temps sec 21 m3/h 21 m3/h Débit maximal admis 21 m3/h 21 m3/h Ratio/EH Flux Concentration Flux MES 90 g/j/EH 63 kg/j 450 mg/l 63 kg/j DCO 120 g/j/EH 84 kg/j 600 mg/l 84 kg/j DBO5 60 g/j/EH 42 kg/j 300 mg/l 42 kg/j NTK 15 g/j/EH 10.5 kg/j 75 mg/l 10.5 kg/j Charges NGL 15 g/j/EH 10.5 kg/j 75 mg/l 10.5 kg/j Pt 3.0 g/j/EH 2.1 kg/j 15 mg/l 2.1 kg/j = + *coefficient de pointe obtenu par : C 5,1 /5,2 QEU l s)/(

Tableau 4-2 : Débits et charges de dimensionnement

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4.4.3 QUALITE DU REJET

Les stations d’épuration doivent respecter les prescriptions minimales fixées par l’arrêté du 21 juillet 2015 relatif aux systèmes d’assainissement collectif. Elles doivent également respecter les objectifs de qualité du milieu récepteur.

Ainsi, le niveau de rejet proposé sur cet ouvrage est :

Concentration Rendement Concentration Paramètres maximale (mg/l) minimal rédhibitoire (mg/l) DBO5 25 mg/l 92 % 70 mg/l DCO 90 mg/l 85 % 400 mg/l MES 30 mg/l 93 % 85 mg/l NTK 15 mg/l 80 % -

Remarque : ces niveaux de rejet sont conformes aux objectifs fixés par l’arrêté du 21 juillet 2015 qui, pour une station traitant une charge égale ou inférieure à

120 kg/jour de DBO 5, sont de :

¢ 35 mg/l pour la DBO5 avec un rendement d’au moins 60 %,

¢ rendement minimum de 60 % sur la DCO,

¢ rendement minimum de 50 % sur les MES.

4.4.4 CHOIX DE LA FILIERE DE TRAITEMENT ET DESCRIPTION DES OUVRAGES

Le traitement des eaux usées des petites collectivités rurales doit répondre à un certain nombre de critères tels que :

¢ adaptation aux objectifs de qualité du milieu récepteur,

¢ adaptation au site d’implantation,

¢ investissement réaliste par rapport au nombre d’abonnés,

¢ exploitation simple et peu onéreuse.

Ainsi, la filière envisagée est de type filtres plantés de roseaux. Elle est particulièrement adaptée au contexte puisqu’elle permet une très bonne intégration paysagère. Par ailleurs, elle ne génère ni odeur ni nuisance sonore.

Le mode de fonctionnement de la future station de Mareuil-sur-Arnon est détaillé dans les paragraphes suivants. Le plan masse du projet est fourni en annexe 3.

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4.4.4.1 Ouvrage de rétention La station est actuellement alimentée par une conduite gravitaire qui aboutit à un déversoir d’orage. Le déversoir d’orage sera supprimé et remplacé par un ouvrage cadre de rétention de volume 75 m 3 avec trop-plein vers le milieu naturel.

Les effluents transiteront via cet ouvrage avant de rejoindre le poste de refoulement en tête de station. Le volume de stockage de l’ouvrage cadre est de 75m 3 ; il correspond au sur-volume généré lors d’un événement pluvieux mensuel sur le secteur collecté en unitaire dans le bourg.

Cet ouvrage sera réalisé en béton et restituera les eaux sur une période de 24 heures vers le poste de refoulement de tête en période de stockage.

La surverse s’effectuera vers le milieu naturel par l’intermédiaire d’une canalisation de DN/OD 800 mm. Elle sera équipée d’une mesure de surverse permettant d’enregistrer les volumes surversés. L’ouvrage sera équipé d’un chenal d’écoulement préférentiel, de formes de pente au radier de 1 % permettant un nettoyage aisé (effluents unitaires).

4.4.4.2 Poste de refoulement de tête

Un poste de refoulement de tête sera nécessaire à l’extrémité de ce réseau pour le refoulement des effluents vers la nouvelle station d’épuration.

Les eaux usées brutes subiront un prétraitement par dégrillage, afin d’éliminer les résidus grossiers et d’éviter l’obstruction à l’écoulement. Un débitmètre sera installé sur la conduite de refoulement et relié à la télésurveillance.

4.4.4.3 Lits plantés de roseaux Le traitement est organisé en deux étages de filtration :

¢ le premier étage, composé de 3 casiers installés en parallèle et alimentés en alternance (3 à 4 jours d’alimentation, 1 semaine de repos), permet de retenir les matières en suspension et d’abattre une partie de la pollution carbonée et azotée ; ¢ le deuxième étage, composé de 2 casiers installés en parallèle et alimentés en alternance (1 semaine d’alimentation, 1 semaine de repos), assure quant à lui un traitement de finition et permet d’atteindre les performances requises sur l’azote. Le fonctionnement en alternance des casiers permet de minimiser le colmatage des filtres grâce à la minéralisation, pendant les phases de repos, de la matière organique accumulée. Le temps de repos nécessaire sur le premier étage est environ le double du temps de fonctionnement, ce qui conduit à trois filtres en

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parallèle. Pour le deuxième étage, les temps de repos et de fonctionnement sont égaux, ce qui implique deux filtres en parallèle.

La station de Mareuil-sur-Arnon recevra des eaux claires météoriques. Le débit d’eaux reçu par la station sera donc variable. Afin d’apporter de la souplesse dans l’exploitation de la station, les casiers du premier et du deuxième étage seront scindés en deux. Ainsi, le nombre de casiers en exploitation pourra être adapté facilement en fonction de la charge journalière reçue, ce qui permettra à la station de fonctionner de manière optimale.

4.4.4.4 Alimentation des lits Le dispositif d’alimentation des lits doit permettre la meilleure répartition de l’effluent sur le filtre. Dans ce but, un système d’alimentation par bâchées associé à un réseau de répartition et de diffuseurs ponctuels est employé.

4.4.4.5 Comptage

Un canal de mesure Venturi est installé sur la conduite de rejet des eaux traitées.

4.4.4.6 Rejet Le rejet des eaux traitées s’effectuera dans l’Arnon, via l’exutoire de l’actuelle station d’épuration.

4.4.4.7 Démolition de la station existante Après mise en service des nouveaux ouvrages, les équipements existants de l’actuelle station d’épuration qui ne seront plus utilisés seront détruits, y compris le déversoir d’orage.

4.4.5 IMPLANTATION DE LA STATION D’EPURATION

4.4.5.1 Rappel article 6 de l’arrêté du 21 juillet 2015 L’article 6 de l’arrêté du 21 juillet 2015 relatif aux systèmes d’assainissement collectif indique les règles d’implantation des stations de traitement des eaux usées.

Il prescrit notamment que les stations de traitement des eaux usées ne sont pas implantées dans des zones inondables et sur des zones humides. En cas d’impossibilité technique avérée ou de coûts excessifs et en cohérence avec les dispositions d’un éventuel plan de prévention des risques inondation, il est possible de déroger à cette disposition.

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Ces difficultés sont justifiées par le maître d’ouvrage, tout comme la compatibilité du projet avec le maintien de la qualité des eaux et sa conformité à la réglementation relative aux zones inondables, notamment en veillant à :

¢ Maintenir la station hors d’eau au minimum pour une crue de période de retour quinquennale ; ¢ Maintenir les installations électriques hors d’eau au minimum pour une crue de période de retour centennale ; ¢ Permettre son fonctionnement normal le plus rapidement possible après la décrue.

4.4.5.2 Etudes d’implantation Comme présenté au paragraphe « Inondation », page 26, le projet prévoit l’implantation du poste de refoulement de tête et l’ouvrage de rétention en zone inondable.

L’implantation de ces éléments en dehors de la zone inondable a été étudiée.

4.4.5.2.1 Cas 1 Actuellement, les effluents arrivent dans la station par la conduite DN 800 mm existante situé en domaine privé et en zone inondable (cf. plan annexe 2).

Les éléments de topographie (cotes des regards) présents sur le plan indiquent que la déviation de cette conduite le long de la voirie (pour rester sur le domaine public) n’est pas possible. Pour conserver le fonctionnement gravitaire de la surverse en restant en-dehors de la zone inondable, il faut donc intervenir en domaine privé, dans la parcelle au nord-est de la station existante, après le REU162.

Le fil d’eau est alors à 5 mètres de profondeur, ce qui oblige à terrasser à environ 7 mètres pour l’ouvrage de rétention (pour seulement 75 m 3 utiles) et le poste de refoulement de tête.

Cette solution implique l’acquisition de foncier, un volume de terrassement très importants vu la profondeur ainsi que le lestage du poste de refoulement et de l’ouvrage de rétention pour résister à la poussée d’Archimède pendant les épisodes de crues.

Cette solution est techniquement peu pertinente et présente des surcoûts excessifs d’investissement et d’exploitation pour la Communauté de Communes par rapport à l’implantation du poste de refoulement de tête et de l’ouvrage de rétention en zone inondable.

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4.4.5.2.2 Cas 2 L’autre solution consiste à implanter un déversoir d’orage et le poste de refoulement de tête à proximité de la départementale D14, là où le réseau d’amenée des effluents entre en domaine privé. Les effluents conservés sont refoulés le long de l’accotement vers la parcelle de traitement et l’actuel réseau d’amenée des effluents sert alors d’exutoire au débit déversé.

Dans ce cas, l’ouvrage de rétention peut être positionné soit à côté du déversoir d’orage, soit à l’exutoire du réseau, en zone inondable.

L’implantation de l’ouvrage de rétention à côté du déversoir d’orage, entraine l’acquisition de terrain mais aussi une problématique de sécurité pour l’exploitation (en bord de départementale) et de nuisances olfactives pour les habitations à proximité.

L’implantation de l’ouvrage de rétention à l’exutoire du réseau nécessite la mise en place d’un deuxième poste de refoulement pour refouler les eaux vers la station de traitement ; poste de refoulement qui serait situé en zone inondable.

4.4.5.3 Compatibilité du projet avec la réglementation

Le projet tel que prévu répond aux exigences de l’article 6 que sont : 1. Maintenir la station hors d’eau au minimum pour une crue de période de retour quinquennale : le poste de refoulement sera situé à la cote 138,34 m NGF. D’après le paragraphe «Inondation » page 26, la hauteur de référence de la crue centennale sur le site est de 137, 41 m NGF. Le poste de refoulement sera hors d’eau pour une crue de période de retour centennale et donc par conséquent pour la crue de période de retour quinquennale.

2. Maintenir les installations électriques hors d’eau au minimum pour une crue de période de retour centennale : le local d’exploitation avec les installations électriques sera implanté hors zone inondable.

3. Permettre son fonctionnement normal le plus rapidement possible après la décrue : la filière de traitement et les installations électriques sont hors d’eau, permettant ainsi un retour à la normale dès la décrue.

L’implantation du poste de refoulement de tête et de l’ouvrage de rétention en dehors de la zone inondable impliquent des couts excessifs (acquisition de foncier),

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des problématiques d’exploitation et des nuisances olfactives (proximité plus grande des habitations) en comparaison avec l’implantation en zone inondable (cf « Etudes d’implantation », page 47).

Par ailleurs, l’implantation en zone inondable est compatible avec le règlement du PPRI de l’Arnon qui autorise la construction des installations nécessaires au bon fonctionnement des services publics (station d’épuration, poste de refoulement) en secteur A2. Elle est également compatible avec le maintien de la qualité des eaux (cf « Impact sur le milieu naturel aquatique », page 50). 4.5 PLANNING DES TRAVAUX

Le planning prévisionnel du projet est le suivant :

¢ Consultation des entreprises de travaux : février 2019 ; ò remise des offres des entreprises : avril 2019 ; ò analyse des offres, négociation et choix de l’attributaire : juin 2019 ;

¢ Notification des marchés : juillet 2019 après réception de l’accord de subvention ;

¢ Réalisation des travaux :

ò Remplacement du réseau en domaine privé : septembre à octobre 2019

ò Extention du réseau d’eaux usées : novembre à décembre 2019

ò Réhabilitation du réseau d’eaux usées : septembre à novembre 2019

ò Construction de la nouvelle station d’épuration : septembre 2019 à mai 2020 avec mise en service de la station en janvier 2020

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5 IMPACT DE L’OUVRAGE SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES CORRECTIVES

5.1 IMPACT SUR LE MILIEU NATUREL AQUATIQUE

5.1.1 IMPACT DU REJET SUR LE MILIEU NATUREL SUPERFICIEL

Afin d’évaluer l’impact du rejet des effluents dans l’Arnon, les hypothèses suivantes ont été prises :

¢ pour les concentrations à l’amont du rejet : valeurs correspondantes au début de la limite du bon état écologique, le dernier état écologique vérifié de la masse d’eau de la station de Poisieux sur l’Arnon (à 17 km en aval de la station d’épuration) étant « bon » (cf. « Qualité du milieu récepteur » page 23) ;

¢ pour le débit du cours d’eau en amont du rejet :

ò valeur équivalente au QMNA 5 du cours d’eau, soit 601 l/s (cf. « Hydrographie », page 19) ; ¢ pour le débit de rejet de la station : 140 m3/j ;

¢ concentrations dans le rejet conformes aux normes proposées.

Evaluation de la qualité de l’Arnon

Rejet station Point rejet dans le cours d'eau Flux avant Flux après Concentration Concentration Flux en sortie Limite du bon état Paramètres rejet STEP rejet STEP après rejet (mg/l) de STEP (kg/j) écologique (mg/l) (1) (kg/j) (kg/j) STEP (mg/l) DCO 90 13 1039 1051 20 20 30

DBO 5 25.0 4 156 159 3.1 3 6

MES 30.0 4 1298 1302 25 25 50

15.0 2 52 NTK 54 1.0 1 2

1 Pour la Demande Chimique en Oxygène (DCO), les Matières En Suspension (MES) et l’Azote Kjedhal (NTK), les limites du bon état écologique sont issues de l’annexe 13 du Guide technique relatif à l’évaluation de l’état des eaux de surfaces continentales, Mars 2016, du Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer.

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Le rejet de la station dans l’Arnon est compatible avec le maintien du bon état de ce cours d’eau.

5.1.2 IMPACT SUR LES EAUX SOUTERRAINES

De par sa nature, l’ouvrage n’a aucun impact sur les eaux souterraines.

En outre, le site de la station d’épuration est en dehors de tout périmètre de protection de captage destiné à l’alimentation en eau potable.

5.1.3 IMPACT SUR LES EAUX DE RUISSELLEMENT

De par sa nature, le projet n’a aucun impact sur les eaux de ruissellement.

L’implantation du poste de refoulement de tête et de l’ouvrage cadre de rétention est prévu dans la partie inondable du site par l’Arnon.

Ces ouvrages seront enterrés ; ils seront sans impact sur le volume de la zone d’expansion de crue. Il est à noter également que ces ouvrages seront implantés à plus de 138 mNGF (cf. paragraphe « Implantation de la station d’épuration » page 46) soit au-dessus de la hauteur de référence de la crue centennale sur le site.

Etant donné que l’ancienne station d’épuration sera démolie, le volume soustrait par la construction du nouveau local d’exploitation sera largement compensé par le volume d’expansion de crue restitué par la démolition de l’actuelle station d’épuration.

Tous les déblais nécessaires à l’exécution des travaux seront évacués hors zone inondable.

5.1.4 IMPACT SUR LE MILIEU TERRESTRE

La construction de la station d’épuration n’aura pas d’impact sensible sur l’écosystème terrestre. En effet, aucune espèce protégée, ni espace naturel sensible ne se trouvent à proximité immédiate du site. De plus, la nouvelle station sera construite à côté de l’ancienne station.

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5.2 IMPACT SUR LES ENVIRONNEMENTS HUMAINS

5.2.1 INTEGRATION DANS LE SITE

La station d’épuration s’inscrit dans un environnement paysager de type rural, dans lequel elle s’intègre bien. Le site retenu est celui de la station actuelle, ce qui ne modifie donc pas la destination de la parcelle.

L’unité de traitement est fermée par une clôture. Elle est située à plus de 100 m des habitations voisines.

5.2.2 IMPACTS SONORES

L’installation susceptible d’être à l’origine de nuisances sonores est le poste de refoulement en tête de station. Ce poste existe déjà sur la station actuelle, la nuisance restera donc au même niveau qu’actuellement. La future station d’épuration aura un impact négligeable par rapport à la situation actuelle compte-tenu de l’éloignement des habitations les plus proches.

5.2.3 IMPACTS OLFACTIFS

Les sources potentielles d’odeurs sur des stations d’épuration classiques sont les suivantes :

¢ les effluents bruts, lorsqu’ils ont séjourné dans les canalisations ou ont été stockés un certain temps, en particulier en été ;

¢ les prétraitements : fermentation des refus de tamisage, lorsque ceux-ci ne sont pas évacués régulièrement ;

¢ le traitement et le stockage des boues : : dans le cadre du futur ouvrage, les boues seront stockées sur le premier étage de filtre ; cette filière n’est pas source d’odeurs. Les refus du prétraitement seront évacués régulièrement afin d’éviter leur fermentation. Les habitations voisines sont situées à plus de 100 m des installations.

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5.2.4 SECURITE

Les normes de sécurité sur le site seront respectées : barrières de protection autour des bassins et des ouvrages dangereux, fourniture d’équipements de sécurité, isolation des équipements électriques....

En ce qui concerne l’hygiène et la sécurité du personnel, les prescriptions du fascicule de la CRAM « Conception des usines d’épuration des eaux résiduaires » devront être appliquées.

Le stockage de produit chimique (chlorure ferrique) sera prévu dans une cuve double-peau permettant de recueillir la totalité du volume stocké en cas de fuite.

La clôture existante sera modifiée pour être étendue tout autour de l’enceinte de la station d’épuration, interdisant l’accès au public.

La station d’épuration est conçue de manière à pouvoir accueillir occasionnellement du public. Les visites devront se faire en présence d’un personnel compétent. 5.3 DEVENIR DES SOUS-PRODUITS DE TRAITEMENT

Les boues générées par la station seront stockées sur des lits plantées de roseaux puis épandues. La communauté de communes FerCher Pays Florentais établira un plan d’épandage réglementaire pour Mareuil-sur-Arnon.

5.4 EFFETS TEMPORAIRES EN PHASE CHANTIER

Les travaux sur le site de la station feront apparaître, temporairement, un certain nombre de nuisances inévitables. Ces nuisances concernent le bruit des matériels de chantier, la poussière et le trafic des camions. Elles pourront difficilement être réduites.

Il convient toutefois de les relativiser compte tenu de l’éloignement du chantier des zones d’habitations. Cependant, les mesures compensatoires pendant les travaux seront les suivantes :

¢ les horaires de travail respecteront les heures normales d’activité ; ¢ la circulation des camions se fera en période diurne, les jours ouvrables ; ¢ une signalisation routière adaptée sera mise en place pendant toute la durée des travaux, notamment pour l’accès au chantier depuis la route nationale ;

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¢ une signalisation de chantier adaptée sera mise en place pour prévenir les autres usagers du secteur.

L’entreprise devra proposer et mettre en œuvre toutes les dispositions nécessaires pour éviter tout déversement qui pourrait polluer la nappe et le milieu récepteur actuel :

¢ mise en place d’aires spécifiques destinées à l’entretien des engins, de zones de stockage des carburants ; ¢ utilisation de bacs de rétention pour le stockage de produits inflammables ; ¢ installation de WC chimiques ; ¢ évacuation des déblais excédentaires vers une décharge contrôlée.

6 RAPPEL SUR L’ARRETE DU 21 JUILLET 2015 6.1 REGLES SPECIFIQUES APPLICABLES – ARTICLE 7

Les stations de traitement des eaux usées sont conçues, dimensionnées, réalisées, exploitées, entretenues et réhabilitées conformément aux règles de l'art. Elles sont aménagées de façon à répondre aux obligations de surveillance visées au chapitre surveillance des systèmes d’assainissement.

Les stations sont dimensionnées de façon à :

¢ Traiter la charge brute de pollution organique de l'agglomération d'assainissement ou des immeubles raccordés à l'installation d'assainissement non collectif et respecter les performances minimales de traitement mentionnées à l'annexe 3, hors situations inhabituelles ; ¢ Traiter l'ensemble des eaux usées reçues et respecter les niveaux de rejet prévus à l'annexe 3, pour un volume journalier d'eaux usées reçues inférieur ou égal au débit de référence.

Le préfet peut renforcer ces exigences pour satisfaire aux objectifs environnementaux du schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux.

Dans ce cas, les niveaux de rejet des stations de traitement des eaux usées permettent de satisfaire aux objectifs environnementaux.

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L'ensemble des ouvrages de la station de traitement des eaux usées est délimité par une clôture, sauf dans le cas d'une installation enterrée dont les accès sont sécurisés, et leur accès interdit à toute personne non autorisée.

Avant leur mise en service, les stations de traitement des eaux usées de capacité nominale supérieure ou égale à 12 kg/j de DBO5 font l'objet d'une analyse des risques de défaillance, de leurs effets ainsi que des mesures prévues pour remédier aux pannes éventuelles.

Cette analyse est transmise au service en charge du contrôle et à l'agence de l'eau ou l'office de l'eau.

En fonction des résultats de cette analyse, le préfet peut imposer des prescriptions techniques supplémentaires.

Afin de protéger le réseau public d'eau potable de toute contamination par retour d'eau, sans préjudice des dispositions prévues par l'arrêté d'application de l'article R. 1321-57 du code de la santé publique, la canalisation d'arrivée d'eau potable à la station est équipée de manière à assurer un niveau de protection équivalent à celui du disconnecteur à zones de pression réduites contrôlables (type BA). Les équipements décrits aux deux alinéas ci-dessus sont mis en place pour les stations de traitement des eaux usées nouvelles ou à réhabiliter et vérifiés lors de l'analyse des risques de défaillance.

6.2 CONTROLE DE QUALITE D’EXECUTION - ARTICLE 10

Le maître d'ouvrage vérifie que les ouvrages du système d'assainissement ont été réalisés conformément aux prescriptions techniques du présent arrêté et aux règles de l'art. Le maître d'ouvrage vérifie plus particulièrement, dans les secteurs caractérisés par la présence d'eaux souterraines ou par des contraintes géotechniques liées à la nature du sous-sol, les mesures techniques mises en œuvre.

Les travaux réalisés sur les ouvrages font l'objet avant leur mise en service d'une procédure de réception prononcée par le maître d'ouvrage. Des essais visent à assurer la bonne exécution des travaux.

Concernant le système de collecte, les essais de réception sont menés sous accréditation, à l'exception des installations d'assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure à 12 kg/j de DBO 5 pour lesquelles ces essais peuvent être réalisés par l'entreprise sous contrôle du maître d'œuvre. Ils font l'objet d'un marché ou d'un contrat spécifique passé entre le

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maître d'ouvrage et un opérateur de contrôle accrédité indépendant de l'entreprise chargée des travaux et, le cas échéant, du maître d'œuvre et de l'assistant à maîtrise d'ouvrage.

Le procès-verbal de cette réception et les résultats de ces essais de réception sont tenus à la disposition, du service en charge du contrôle et de l'agence de l'eau ou l'office de l'eau dans les départements d'outre-mer concernés, par le maître d'ouvrage. 6.3 MODALITE DE L’AUTO SURVEILLANCE – CHAPITRE 3

Pour rappel, les modalités d’autosurveillance prescrite par l’arrêté du 21 juillet 2015 relatif aux systèmes d'assainissement collectif et aux installations d'assainissement non collectif, à l'exception des installations d'assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO 5, est présenté ci-après.

6.3.1 RESPONSABILITES DES MAITRES D’OUVRAGE

En application de l'article L. 214-8 du code de l'environnement et des articles R. 2224-15 et R. 2224-17 du code général des collectivités territoriales, les maîtres d'ouvrage mettent en place une surveillance des systèmes de collecte et des stations de traitement des eaux usées en vue d'en maintenir et d'en vérifier l'efficacité, ainsi que, dans le cas prévu à l'article 18-II ci-dessous, du milieu récepteur des rejets.

6.3.2 CAHIER DE VIE Le ou les maîtres d'ouvrage des systèmes de collecte et des stations de traitement concernés rédigent et tiennent à jour un cahier de vie.

Toutes les agglomérations concernées disposent d'un cahier de vie de leur système d'assainissement au plus tard deux ans après la publication du présent arrêté. Le cahier de vie, compartimenté en trois sections, comprend a minima les éléments suivants :

Pour la section « description, exploitation et gestion du système d'assainissement » :

¢ Un plan et une description du système d'assainissement, comprenant notamment la liste des raccordements non domestiques sur le système de collecte ; ¢ Un programme d'exploitation sur dix ans du système d'assainissement ;

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¢ L'organisation interne du ou des gestionnaires du système d'assainissement.

Pour la section « organisation de la surveillance du système d'assainissement » :

¢ Les modalités de mise en place de l'autosurveillance ; ¢ Les règles de transmission des données d'autosurveillance ; ¢ La liste des points équipés ou aménagés pour l'autosurveillance et le matériel utilisé ; ¢ Les méthodes utilisées pour le suivi ponctuel régulier ; ¢ L'organisation interne du ou des gestionnaires du système d'assainissement.

Pour la section « suivi du système d'assainissement » :

¢ L'ensemble des actes datés effectués sur le système d'assainissement ; ¢ Les informations et résultats d'autosurveillance obtenus en application des articles 15, 17 et 18 ci-dessus et des annexes 1 et 2 ; ¢ Les résultats des mesures d'autosurveillance reçues dans le cadre des autorisations de déversement d'eaux usées non domestiques dans le système de collecte, en application de l'avant-dernier alinéa de l'article 13 ci-dessus ; ¢ La liste des événements majeurs survenus sur le système d'assainissement (panne, situation exceptionnelle…) ; ¢ Une synthèse annuelle du fonctionnement du système d'assainissement ; ¢ Une synthèse des alertes dans le cadre du protocole prévu à l'article 19 ci- dessus ; ¢ Les documents justifiant de la destination des boues.

Le cahier de vie et ses éventuelles mises à jour sont transmis pour information à l'agence de l'eau ou à l'office de l'eau et au service en charge du contrôle.

6.3.3 BILAN DE FONCTIONNEMENT DU SYSTEME D'ASSAINISSEMENT

Le ou les maîtres d'ouvrage du système d'assainissement rédigent en début d'année le bilan annuel de fonctionnement du système d'assainissement durant l'année précédente (station ou système de collecte).

Il le transmet au service en charge du contrôle et à l'agence de l'eau ou l'office de l'eau avant le 1er mars de l'année en cours.

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6.3.4 PERIODICITE DES CONTROLES ET PARAMETRES A MESURER

La liste des paramètres à surveiller a minima et les fréquences minimales des mesures associées, en vue de s'assurer du bon fonctionnement des ouvrages de traitement, figurent dans l’arrêté. Le préfet peut adapter les paramètres à mesurer et les fréquences des mesures.

Dans le cas de la station d’épuration de Mareuil-sur-Arnon, les contrôles seront les suivants :

¢ 1 contrôle par an sur les paramètres classiques : débit, pH, DBO 5, DCO et MES ; ¢ 1 contrôle par an sur les paramètres N et P et boues Les analyses portent sur un échantillon moyen sur 24 heures. Les résultats seront transmis au service chargé de la Police de l’Eau et à l’Agence de l’Eau.

6.3.5 TRANSMISSION DES RESULTATS D'AUTOSURVEILLANCE DES SYSTEMES DE COLLECTE ET DES STATIONS D'EPURATION

Le ou les maîtres d'ouvrage du système d'assainissement transmettent les informations et résultats d'autosurveillance produits durant le mois N dans le courant du mois N + 1 au service en charge du contrôle et à l'agence de l'eau ou l'office de l'eau concernés. Cette transmission concerne :

¢ les informations et résultats d'autosurveillance obtenus en application des articles 15, 17 et 18 et des annexes 1 et 2 ;

¢ le cas échéant, les résultats des mesures d'autosurveillance dans le cadre des autorisations de déversement d'eaux usées non domestiques dans le système de collecte, en application de l'avant-dernier alinéa de l'article 13.

Dans le cas où plusieurs maîtres d'ouvrage interviennent sur le système d'assainissement, chaque maître d'ouvrage transmet les informations et résultats d'autosurveillance pour la partie du système d'assainissement (station et/ou système de collecte) dont il assure la maîtrise d'ouvrage.

La transmission régulière des données d'autosurveillance est effectuée par voie électronique, conformément au scénario d'échange des données d'autosurveillance des systèmes d'assainissement en vigueur, défini par le service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (SANDRE).

Dès la mise en service de l'application informatique VERSEAU, le maître d'ouvrage transmet ces données via cette application accessible à une adresse disponible

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auprès du service en charge du contrôle. Le maître d'ouvrage est alors réputé s'être conformé aux obligations prévues au premier alinéa du présent article.

6.3.6 CAS DE DEPASSEMENT DES SEUILS FIXES

En cas de dépassement des valeurs limites fixées par le présent arrêté ou par le préfet, l'information du service en charge du contrôle est immédiate et accompagnée de commentaires sur les causes des dépassements constatés ainsi que sur les actions correctives mises en œuvre ou envisagées.

En cas de rejets non conformes susceptibles d'avoir un impact sanitaire sur les usages sensibles situés à l'aval, le ou les maîtres d'ouvrage du système d'assainissement alerte immédiatement le responsable de ces usages, lorsqu'il existe, le service en charge du contrôle et l'agence régionale de santé concernée. Les modalités de transmission de ces informations sont définies, au cas par cas, entre le ou les maîtres d'ouvrage du système d'assainissement, les responsables concernés et l'agence régionale de santé dans un protocole qui prévoit notamment la définition de l'alerte, la période d'alerte, les mesures

6.4 FREQUENCE DE REALISATION DES DIAGNOSTICS – ARTICLE 12

En application de l'article R. 2224-15 du code général des collectivités territoriales, pour les agglomérations d'assainissement générant une charge brute de pollution organique inférieure à 600 kg/j de DBO5, le maître d'ouvrage établit, suivant une fréquence n'excédant pas dix ans, un diagnostic du système d'assainissement des eaux usées.

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7 COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE SDAGE, LE SAGE ET LE PGRI

7.1 COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE ET LE SAGE

Les propositions d’actions du SDAGE Loire-Bretagne, approuvé le 4 novembre 2015, visent, entre autres, à assurer la préservation des écosystèmes aquatiques, la protection contre toute pollution et la restauration de la qualité des eaux superficielles, de manière à satisfaire ou à concilier les exigences liées aux usages ou activités et, pour finir, la protection et la gestion de ressources en eaux souterraines.

Le projet de la Communauté de Communes FerCher Pays Florentais répond aux objectifs du SDAGE et au SAGE puisqu’il va dans le sens de poursuivre la réduction des rejets directs des polluants organiques et de renforcer l’autosurveillance des ouvrages d’épuration.

Il permet de réduire la pollution organique en améliorant le traitement de la station d’épuration. 7.2 COMPATIBILITE AVEC LE PGRI

Le Plan des Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) 2016-2021 du bassin Loire- Bretagne, adopté le 23 novembre 2015, a pour objectif d’assurer la sécurité des populations face aux risques liés aux inondations, à réduire les dommages individuels et les coûts collectifs et à permettre le redémarrage des territoires après un épisode d’inondation.

Le PGRI Loire-Bretagne comprend des dispositions applicables aux 22 territoires à risque d’inondation important (TRI).

La commune de Mareuil-sur-Arnon ne fait pas partie de la liste des territoires à risques d’inondation. Le projet de la Communauté de Communes FerCher Pays Florentais est compatible avec le PGRI Loire-Bretagne.

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8 VOLET ECONOMIQUE

8.1 MONTANT DE LA CONSTRUCTION

L’estimation du coût de construction de la nouvelle station d’épuration est présentée dans le tableau suivant : PRESTATIONS Dépenses Prix Généraux 35 000 €HT Terrassements 79 320 €HT Filtres d'épuration 225 929 €HT Ouvrages particuliers 155 220 €HT Voirie, cloture et local technique 99 395 €HT Mise en service 4 000 €HT Imprévus 30 136 €HT Total travaux station (€ HT) 629 000 €HT

8.2 COUTS DE FONCTIONNEMENT

Les coûts de fonctionnement sont estimés comme suit :

PRESTATIONS Dépenses Frais de personnel, y compris entretien espaces verts 7 000 €HT Analyses régulières 1 500 €HT Divers (téléphone, eau, électricité, déchets, …) 2 000 €HT Faucardage des roseaux 500 €HT Evacuation des boues (1 fois tous les 8 ans) 500 €HT Total coût de fonctionnement (€ HT) 11 500 €HT

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8.3 PLAN PREVISIONNEL DE FINANCEMENT

La Communauté de Communes FerCher Pays Florentais souhaite obtenir de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne une subvention pour la réalisation de ces travaux. La Préfecture du Cher a déjà donné son accord pour un financement dans le cadre de la DETR.

Le montant total d’aide espéré est de 80% sur le total de l’investissement.

Le complément aux demandes de subventions sera financé directement par le budget de la Communauté de Communes.

8.4 IMPACT SUR LE PRIX DE L’EAU ASSAINIE

L’incidence des coûts d’investissement et des coûts de fonctionnement correspondant au programme de travaux sur le prix de l’assainissement a été calculée. Les hypothèses retenues pour le calcul financier sont les suivantes :

¢ les montants restants après subvention à la charge de la Communauté de Communes sont financés par un emprunt bancaire contracté dans les conditions suivantes : montant correspondant à la part communale, taux 2,0 %, durée 25 ans ;

¢ consommation d’eau potable analogue à la consommation annuelle constatée sur la commune au moment du diagnostic soit environ 15 200 m3/an ;

¢ capacité d’autofinancement de la Communauté de Communes considérée comme nulle. Dans ces conditions, l’impact du projet sur le prix de l’eau assainie est de + 1,20 €/m 3.

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9 CONCLUSION

La Communauté de Communes FerCher Pays Florentais a décidé de réaliser un dossier de déclaration pour la future station d’épuration des eaux usées du bourg de Mareuil-sur-Arnon.

Le niveau de rejet préconisé pour cette unité de traitement de 700 EH est le suivant :

Concentration Rendement Concentration Paramètres maximale (mg/l) minimal rédhibitoire (mg/l) DBO5 25 mg/l 92 % 70 mg/l DCO 90 mg/l 85 % 400 mg/l MES 30 mg/l 93 % 85 mg/l NTK 15 mg/l 80 % -

La filière de traitement est de type filtres plantés de roseaux. Les effluents traités sont rejetés dans l’Arnon. L’impact sur le milieu récepteur est limité par le respect de normes de rejet.

L’influence sur la qualité des eaux souterraines sera négligeable. Les nuisances sonores et olfactives sont limitées.

Enfin, ce dossier de déclaration présenté par la Communauté de Communes FerCher Pays Florentais pour la station d’épuration de Mareuil-sur-Arnon répond aux objectifs du SDAGE Loire-Bretagne, du SAGE Cher Amont et du PGRI Loire- Bretagne.

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ANNEXE 1 FORMULAIRE D’EVALUATION SIMPLIFIEE NATURA 2000

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ANNEXE 2 PLAN DU RESEAU

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ANNEXE 3 PLAN DU PROJET

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