Iinnru DE RÉGNIER ET VBWTSB
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Ur.{rvERSrÉ DU MAn IE U.F.R. DE LETIRES IInNru DE RÉGNIER ET VBWTSB (volume 1) THssp pour obtenir le grade de DocrEuR DE L'UNrvsRsrrÉ ou Mmw D iscipline : Littérature français e présentée et soutenue publiquement par Adeline Leguy Le l"'juin 2002 Directeur de thèse : Monsieur Patrick Besnier JTJRY Mrne Sophie Basc[ professeur à I'Université de Mulhouse' M. Patrick Besnier, professeur à I'Université du Maine. M. Guy Ducrey, maîte de conférences à I'Université de Lille' M. Jean-Pierre Goldenstein orofesseur à I'Universié du Maine' BIBllolrlEouÉ ur{lvERSlTAlRE LE rUÀNS lllillililllilllillllilililililllilil MOO9766 ERRATA p. 30, lignes 1 et 2 : Lire : < Dans les "Camets vénitiens qui m'ont servi à composer L'Altano" se trouve une série des petits papiers bleus écrits hâtivement >. p. 41, Iigne l5 : Lire: < Enfin, et plus prosaTquement, la gondole, moyen de transport traditionnel de Venise, est comparee à un cheval et les gondoles amarrées toutes ensemble près du quai à une écurie >. p. 94,ligne 2 : Lire: < Henri de Régnier accepte en 1899 la proposition faite par Ferdinand Brunetière, président de I'Alliance française, de donner une serie de conférences [...] ]i. p. 107, ligne 9: Lire: < La foule moins bruyante bien que tout aussi dense que celle de Naples [...] >. p. 205, demière ligne , et p. 206,ligne 1 : Lire : < Cela explique qu'il tienne des propos plus nuanés que ses aînes qui virent détruire un patrimoine sans prix au nom de Ia commodité >. p. 243 (note n"4) : Lire: < Emmanuel Buenzod remarque lui aussi "que le nom de I'auteur des Esquisses vénitiennes (1920) est devenu inséparable de celui de la Reine de I'Adriatique" et souvent autant pal un "réflexe instantane" que par une réelle connaissance de l'æuvre. mais choisit pour sa part de ne oas "s'éverhrer à définir les raisons d'un choix auquel une comolexité native auait préside". E. Buenzod- or. ctl.. p. 209 et D. 213 >. p. 294,ligne 26 : Lire : < [...] une famille sicilienne v envoie son fils >. ), 7h1 floo976 P.,: ; L UNIVERSIE DU MAINE U.F.R. DE LËTrREs Hpr'ru oE RÉctttsR pr VPxtsP (volume l) Tursp pour obtenir le grade de DocrEUR DE L'UN'rvERsrrÉ DU MArNE Discipline : Littérature française présentée et soutenue pubiiquement par Adeline Leguy M Le l" juin 2002 Directeur de thèse : Monsieur Patrick Besnier JTIRY Mrne Sophie Basch, professeur à l'Université de Mulhouse. M. Patrick Besnier, professeur à I'Université du Maine. M. Guy Ducrey, maître de conférences à I'Université de Lille' M. Jean-Pierre Goidenstein, professeur à l'Universite du Maine. Remerciements Je tiens à remercier, en premier lieu, M. Patrick Besnier, de I'Université du Maine, mon directeur de thèse, pour ses conseils, son aide et son soutien. Puis, M. Pierre Masson, de I'Université de Nanles, qui m'a accueillie à son séminaire << Espace / Littérature >, M. Jean-Pierre Goldenstein, de I'Université du Maine, et Mrne Monique Gosselin, de I'Université de Paris X-Nanterre, qui dirigea mon mémoire de maîtrise sur < Paul Morand et le génie du lieu >. Je remercie également le personnel des bibliothèques que j'ai fréquentées, notamment celui de la Bibliothèque de I'Institut qui m'a toujous accueiliie chaleureusement et qui m'a guidée dans mes recherches, ainsi que la Fondation Giorgio cini de venise qui m'a offert, avec une bourse d'études au début de mon travail, ia possibilité de connaître mieux Venise et d'y effectuer des recherches en bibliothèque. eue soient aussi remerciés Solange et Gérard Gaussen pour leurs récits vénitiens passionnés, Roselyne Bussière, de la D.R.A.C. d'Ile de France, et le Dr. christian Pellenc pour les précieuses informations sur la < maison du souvenir > de Jouy-en-Josas, Debora et Alessandro szemere de la calcim. À cette liste, il convient d'ajouter les nombreuses personnes qui m'ont sourenue, encouragée ou aidee. à un moment ou un autfe de ce long travail. Sotu,ttr't nl Htnru ne RÉcunarr Vsmsn ANNEXE 1 : Les logis d'Henri de Régnier à Venise (carte).... -... " ""'357 AlrNËxE 2 : Les séjours d'Henri de Régnier à Venise...--.. .......... "'359 BrBLrocRAPr Es .........'376 Guvres d'Henri de Régmer.....-.. " " " ""'377 G,uvres vénitiennes d'Henri de Régnier. .. ' ' 401 Manuscrits consultés........... " '426 Critiques et études sur Henri de Régnier. ... .. " " 427 Ouwàges et articles consultés.... ... "" "" 436 Ouvrages et articles cités " " '439 INoex,............... " " '4M Indexdes lieux" """ " " " '445 Index des noms de personnes......................... """ 453 IndexdesceuvresdeRégmer.................... " '457 Introduction Décidëment je suis atteint de Jôlie vénitienne. J'analyserai, un iour, cer ëtrange sentimentl . En 19122, Henri de Régnier se rend par deux fois à Venise. Il semble, en effet, qu'il ne pursse plus se passer de la ville qui envahit sa vie et ses liwes. Venise bouleverse sa vie et son ceuvre et leur donne un sens. Il note dans son joumal cette emprise que Venise a sur lui alors que sa relation avec la ville est en fiain de se modifier. Après les séjous réÉtés des années précédant la première guerre mondiale, il va entrer dans une phase d'éloignement de Venise, puis de séparation. Sa Venise n'est plus alors qu'une ville du souvenir et il commence à analyser sa passion. Henri de Régnier visite Venise pour la première fois en 1899. 1l est reçu au palais Darios par Isabelle de la Baume-Pluvinel et Augustine Bulteau. Il a presque trente-cinq ans. sur le toit du palais trône une altanaa sur laquelle il se rend dès le premier soil poul. voir la ville étendue à ses pieds. I1 découvre sa première Venise, puis la contemple avec plus de recui que s'il n'eût été dans la foule pédestre. Il y remonte en rêve chaque fois qu'il peDse à Venise et, de là, il observe la vie vénitienne coûlme sa propre vie. Il n'a alors plus qu'à s'installer devant son écritoire laquée, à prendre son porte-plume rouge et à le tremper dans son encner vénitien pour écrire ses mémoires. ce premier voyage de septembre 1899 est bien tardif, | - Annales psychiques et oaiailes, Bibliothèque nationale de France, N.A.F. 14979,p. 60, [novembre 1912] t - Nous otrs tenté de définir I'emploi du ternps d'Henri de Régnier à Venise d'après son journal, sa correspondance"t et quelques ouwages biographiques. Cf. Annexe 2, p 359 3 - La carte précisant I'emplacement des lieux ou séjouma Henri de Régnier à Venise est donnée en annexq ainsi que la reconstiùrtion de son emploi du temps lors de ses différents sqiours. Cf. Amexe l, p. 357 t - Les définitions des mots italiens fréquemment utilises (en caradères gras, lors de leur première apparirion dans le texte) sont regroupées dans un glossaire, p. 351. Introduction | 6 puisque Venise est alors un lieu de villégiature à la mode et toujous un lieu de pèlerinage littéraire. Mais Henri de Régnier n'a encote que fi.ès peu voyagé et son premier "grand voyage" est ce voyage d'Italie. Curieusement, il vit ce voyage, mal$é son âge, comme un voyage initiatique. comme si, à I'heure de la maturité, il s'affirmait finalement. Il retoume, deux ans plus tard, au palais Dario où une congestion pulmonaire I'oblige à prolonger son séjour. Là a lieu la réelle révélation. Venise I'a emprisonné ou, plus prosaïquement, la maladie I'ayant force à rester jusqu'en novernbre, il a découvert la ville libérée des touristes parisiens de septembre. Dès lors, ses pas le ramènent à Venise. Toute occasion est bonne : un voyage à Rome proiongé de quelques jours en 1903, une croisière en Méditerranée se terminant à Venise en 1906. Hemi de Régnier choisit bien soigneusement, dès qu'il le peut, les dates : début mai ou octobre, avant les canicules estivales ou jusTe après les mondanités de septembre. Pendant ces mois, le climat est encole clément, mais le flot de visiteurs ne submerge plus la ville. Ce qui se passe entre Henri et Marie de Régnier, en ce début novembre 1907 alors qu,iis séjournent au palais Venier dei Leoni, reste bien mystérieux. Le palais Dario est en restauratiorL leurs amis sont repartis, Marie est soufkante et I'air de Venise a fraîchi. Les lignes de Régnier sur ce séjour d'écriture et de lectue sont empreintes d'une sérénité rare et il le remémore avec une douce nostalgie. Venise lui aurait-elle aussi offert ses meilleurs moments d'harmonie conjugale ? Deux ans plus tard, nous les reûouvons à Venise, dans la modeste casa Zuliani, qui deviendra bientôt la pension attitrée d'Henri de Régrrier et de ses amis. L'ambiance est toute différente et le séjour de 1909 ouvre une série de séjours enre amis. Ils ne logent plus chez leurs amies fornnées mais, avec peut-être un sentiment plus grand de liberté, dans la même pension que quelques amis parisiens. Amis ou connaissances se rencontrent à cinq hewes au cafe Florian ou pow dîner au Vapore , partagent la location d'une gondole; partent ensemble en excursion' mais chacun gère sa journée comme il I'entend. Les séjours suivants à la casa Zuliani ressemblent à celui-ci. Henri de Régmer y reEouve les frdèles amouteux de Venise, Jean-Louis Vaudoyer et Paul Alfassa, mais pas Claude Farrère à qui un seul séjour a sufÏi. De nouveaux venus s'assoient aux tables du Florian : Edmond Jaloux, Abel Bonnard, les frères ocbsé, constantin Photiabès eq plus tard, Émile Henriot. Henri et Madeleine Farge ne sont pas loin et Régnier commence à compter de nombreux amis vénitiens : Aldo Ravà Dino Bæozzi, Ugo Ojetti, Pompeo Motnenti ou la famille Forhmy... Il y a ici tous ceux qu'il aime.