PRIX DE LA LAICITE 2016 REMISE DES 11èmes PRIX DE LA LAÏCITÉ 2 NOVEMBRE 2016

La 11ème édition du prix de la Laïcité du Comité Laïcité République, vient de s’achever.

La cérémonie de remise des récompenses s’est tenue dans le grand Salon de l’Hôtel de Ville de , sur l’invitation de Mme Hidalgo, Maire de Paris et en présence de M. Valls, Premier ministre, qui a une nouvelle fois honoré cette manifestation d’un discours de clôture qui a donné toute sa place à la laïcité et au ressourcement de la politique aux principes républicains.

Après propositions et décisions d’un jury indépendant, présidé par M. Joseph Macé-Scaron, journaliste, essayiste et romancier, les prix ont été attribués* cette année à Mme Maryam Namazie, prix international, M. Malek Boutih, prix national et M. Étienne-Émile Baulieu, prix Sciences et Laïcité.

Dans cette période troublée, dans laquelle la laïcité, le plus beau des legs de la Révolution française et de la République, est si souvent attaquée, parfois par ceux-là mêmes dont on attendrait qu’ils la défendent, ces hommes et ces femmes, succédant à tant de combattants dont certains sont tombés sous les balles des intégristes et des obscurantistes, comme le regretté , nous honorent et nous donnent l’espoir d’une République fraternelle, libre et égalitaire.

*Voir la biographie des récipiendaires aux pages suivantes

Prix national de la Laïcité 2016 Malek Boutih

Malek Boutih est né en 1964. Il est issu d’une famille modeste originaire de Kabylie en Algérie. Ancien vice-président de SOS Racisme, il est membre du Haut Conseil à la Vie Associative. Il est député de l’Essonne depuis 2012.

Son parcours militant et associatif débute très tôt, en parallèle de ses études à la faculté de droit de Nanterre et à l’École Supérieure de Journalisme de Paris. Il entre à SOS Racisme en 1984, en devient vice- président de 1985 à 1992. L’antiracisme de Malek Boutih s’enracine profondément dans les principes de la République et refuse de céder aux sirènes du communautarisme et de la victimisation. Le plus haut fait d’arme de son mandat est la mise au point du testing (test de discrimination à l’embauche, au logement, à l’entrée en boîte de nuit…) et surtout la validation de sa pratique par la Cour de Cassation. Sentinelle inépuisable, il alerte dès 2002 sur la montée de l’antisémitisme en sous couvert d’antisionisme. Il est mû par la conviction profonde que l’éducation et le brassage des populations dans les quartiers sont la clef de la victoire sur le racisme et les discriminations. C’est dans cette même logique qu’il pourfend les fausses bonnes idées que sont la discrimination positive et toute autre forme d’approche communautariste de l’antiracisme : « En France, les minorités ça n’existe pas ! Nous ne sommes pas une espèce menacée. Et si on se met à parler l’arabe ou le mandingue, le breton ou le corse, on fera exploser la communauté nationale. La France, c’est la baguette, le vin, le fromage, et maintenant le couscous, plus « Liberté, égalité, fraternité ». Il y a deux cent ans, nous avons pris une longueur d’avance en fabriquant une identité nationale politique et non ethnique ».

Cette identité politique et non ethnique est selon lui la seule à pouvoir maintenir une et indivisible la République métissée d’aujourd’hui, le socle sur lequel l’immigration actuelle, à condition d’être contrôlée et organisée, pourra s’intégrer.

Malek Boutih refuse de cautionner la solution de facilité que constituerait la violence en tant que moyen de lutte contre la marginalisation. A l’instar de son parcours, il enjoint les jeunes générations à s’engager politiquement, socialement, syndicalement pour prendre part au débat collectif et faire entendre leur voix.

Le « politiquement correct » et sa langue de bois semblent tout aussi étrangers à la personnalité de Malek Boutih, pas avare en expressions provocatrices pourvu qu’elles favorisent la prise de conscience. L’homme goûte en effet peu la recherche du coup d’éclat pour le coup d’éclat. Il publie en 2001 aux éditions des Mille et Une Nuits La France aux Français ? Chiche !, à la fois charge anticommunautariste et cri en faveur d’une politique offensive, active qui doit modeler et préparer la société de demain et non pas être le passif scribe de ses changements. En 2006, il élabore un rapport favorable à un contrôle du marché du cannabis par la puissance publique afin d’assécher les ressources financières qui alimentent la ghettoïsation et la violence dans les quartiers.

Très récemment, Malek Boutih a appelé à une offensive « anti-racailles dans les banlieues ». La formule, empruntée, une fois n’est pas coutume, au champ lexical habituellement attribué à la droite, a fait le tour des médias. Le but ? Dénoncer la prise en otage de populations fragiles et l’impuissance de forces de l’ordre toujours plus démunies face à des groupes violents toujours plus organisés et équipés, sûrs de leur impunité, et persuadés de faire la loi dans les quartiers difficiles. L’autre problème de ces quartiers est celui du basculement vers l’extrémisme religieux. A ce sujet, Malek Boutih remet en juin 2015 au Premier Ministre un rapport intitulé « Génération Radicale » dont les conclusions sont les suivantes : « Nous n’avons plus le droit de douter, de pinailler, de calculer. L’heure est à l’action déterminée pour imposer le projet républicain... L’action publique en réponse au radicalisme doit s’inscrire dans une logique de contre-attaque, en rendant à la République toute sa force et tout son attrait. »

Loin de la recherche du consensus, Malek Boutih se révèle un lanceur d’alerte dont la boussole est la République laïque, seule à même de porter un récit collectif dans lequel chaque citoyen et chaque citoyenne peuvent se reconnaître, et faire Nation. Prix International de la Laïcité 2016 Maryam Namazie

Maryam Namazie est une femme politique iranienne féministe et communiste. Elle est la porte-parole de Iran Solidarity et One Law for All.

Elle est née en 1966 à Téhéran en Iran et quitte le pays en 1980 lorsque celui-ci bascule pour devenir une république islamique. Elle réside tour à tour en Inde, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis où elle suit ses études universitaires.

Son parcours militant très riche est marqué par la défense des droits de l’Homme et son engagement pour le féminisme, qui chez elle est avant tout un féminisme laïc. Ainsi, elle dénonce l’apartheid sexuel en Iran où elle est membre du comité central de l’Organisation pour la libération des Femmes. Elle porte son combat laïc également hors des frontières de son pays natal, menant des campagnes notamment au Canada et en Grande-Bretagne où elle réside actuellement. Ses cibles privilégiées sont le relativisme culturel (cultuel ?) et l’ politique. Elle reçoit pour ces dénonciations en 2005 le prix de la National Secular Society (Société Nationale Laïque) en Grande Bretagne.

En 2006, elle fait partie des douze signataires au côté notamment d’Ayaan Hirsi Ali, Chahla Chafiq, Caroline Fourest, Taslima Nasreen, Bernard-Henri Lévy, Salman Rushdie… du manifeste « Ensemble contre le nouveau totalitarisme ». Publié initialement par en mars 2006, il lance sans ambages : « Après avoir vaincu le fascisme, le nazisme, et le stalinisme, fait face à une nouvelle menace globale de type totalitaire : l’islamisme ».

En janvier 2007, elle contribue avec sa camarade Mina Ahadi à la création du Conseil Central des Ex- musulmans. Cette initiative leur vaut d’être distinguées en février 2008 par l’édition québécoise du magazine ELLE parmi les 45 femmes de l’année 2007. Entre temps, en juin 2007, elle fonde le Conseil des Ex-Musulmans de Grande-Bretagne (Council of Ex-Muslims of Britain). Pour provocatrice qu’elle soit, cette appellation est moins une attaque contre l’islam que contre son refus de reconnaître la liberté de conscience et l’apostasie. Cette prise de position lui vaut des menaces de mort régulières. Outre la Grande-Bretagne, le Conseil des Ex-Musulmans a également essaimé en France où il est présidé par Waleed Al Husseini (blogueur palestinien, auteur de Blasphémateur ! (2015) emprisonné dans son pays pour ses revendications athées. Il est aujourd’hui réfugié à Paris).

Dans cette droite ligne, Maryam Namazie lutte à travers son mouvement One Law for All (Une loi pour tous) contre l’Arbitration Act 1996 et sa légitimation des tribunaux islamiques en Grande- Bretagne, rendus compétents pour juger selon les préceptes de la charia les affaires familiales ou les différends commerciaux.

Présente sur tous les fronts, elle soutient le geste de la blogueuse égyptienne Alia Ehmahdy, qui pose nue pour défier les islamistes, et lance en 2012 un calendrier de photos de féministes nues.

Maryam Namazie incarne la laïcité dans sa dimension internationale, universaliste, et prouve dans son parcours que cette dernière est la condition nécessaire à l’émancipation des femmes. Il est vrai que dans les théocraties, les lois leur sont rarement favorables. Mais elles discriminent également d’autres minorités : les homosexuels, ceux qui croient différemment, ceux qui ne croient pas… Enfin, pour nous Français, elle fait présent d’un formidable contrargument à ceux qui par facilité, estiment que la laïcité est un anachronisme qui relève de l’exception culturelle à la française. Prix Science et Laïcité 2016 Pr Étienne-Émile Baulieu

Le professeur Etienne Emile Baulieu est né Etienne Blum le 12 décembre 1926. Il accole en 1944 à son prénom de naissance son nom de résistant, Emile Baulieu.

En 1955, il devient docteur en médecine puis docteur ès sciences en 1963. Il a été Directeur d’unité de recherche à l’INSERM et professeur de biochimie à l’université Paris XI. Il est professeur honoraire au Collège de France et a été président de l’Académie des sciences française en 2003 et 2004.

Le combat pour la laïcité, en tant que rempart contre les discriminations et socle pour l’égalité des droits, croise la route de celui pour les droits des femmes. Et le professeur Baulieu, à travers ses recherches en médecine, apporte une contribution décisive à cette cause.

Bien malgré lui, il déclenche une polémique lorsqu’en 1982 il met au point une pilule abortive, connue sous le nom de RU 486. Dans la droite ligne de la Loi Veil du 15.01.1975, cette pilule permet une interruption de grossesse médicamenteuse dans la discrétion car possible hors du milieu hospitalier. Elle permet ainsi aux femmes disposer de leur libre arbitre sereinement. Peut-être est-ce l’une des raisons pour lesquelles cette pilule fait tant de bruit. A n’en pas douter, elle a réveillé les démons qui avaient dû se mettre de bien mauvaise grâce en sommeil à la suite du vote de la loi Veil. RU 486 : un nom qui devait sonner comme la vengeance d’une bataille dont les « pro-vie » n’avaient jamais digéré l’issue. Peu importe que leurs prédictions apocalyptiques à la suite du vote de la Loi Veil n’aient trouvé aucun écho dans la réalité. Ces dernières allaient être ressuscitées avec une force décuplée, à travers des formules chocs et subtiles telles que « pesticide humain ». L’éminent professeur Lejeune, connu pour ses travaux sur la trisomie 21 intervient même à une heure de grande écoute télévisuelle pour oser cette formule : « ce produit tuera plus d’êtres humains qu’Hitler, Mao et Staline réunis. » Et peu importe la mort de toutes ces femmes à travers le monde des suites d’un avortement clandestin, faute d’accès aux moyens médicaux.

Harcèlement, insultes, menaces de mort, actions commandos violentes qui nécessitent la mise sous protection policière du Professeur Baulieu, les ennemis de la liberté des femmes ne reculent devant rien. Le laboratoire pharmaceutique pour lequel la molécule est développée est sur de renoncer face aux pressions politiques et religieuses. C’est l’intervention « providentielle » du ministre de la santé de l’époque qui met fin à cette guerre. Claude Evin affirme, à la surprise générale, que « le RU 486 est la propriété morale des femmes ». Le laboratoire assume dès lors l’exploitation du produit, et il sera exporté hors des frontières de l’hexagone, notamment aux États-Unis quelques années après.

Dans une interview donnée à L’Express datée du 13.08.2013, le professeur Baulieu revendique la modernité de ses vues, fût-elle au prix de la controverse, son regard dirigé vers l’avenir quand tant d’autres pensent que « c’était mieux avant ». C’est un homme inscrit dans son temps que les pro-vie et autres obscurantistes affrontent dans l’affaire du RU486, un homme pour qui « science et société vont ensemble. » Il souligne que son laboratoire est le seul à porter le nom de Gregory Pincus, l’inventeur de la pilule, oublié dans les limbes d’un inconscient collectif embourbé dans une morale culpabilisante. Aujourd’hui, il poursuit son combat sur le terrain de la bioéthique pour le progrès de la science, pour préserver cette dernière de la mainmise du religieux. Il s’inquiète : « Parfois, je me demande, en voyant un chercheur se tromper de voie, s'il est incapable techniquement d'aborder le "nouveau" ou bien s'il subit des blocages inconscients, parce qu'il ne veut pas avancer dans telle ou telle direction. »

Ses recherches actuelles sont axées sur le vieillissement du cerveau, notamment l’étude du mécanisme de la maladie d’Alzheimer. Pour ce faire, il fonde en 2008 L’institut Baulieu pour la recherche sur le vieillissement. Là encore, ses études ne sont pas sans provoquer des froncements de sourcil : ne contrediraient-elles pas une certaine vision de la Nature ? Le professeur Baulieu riposte en réaffirmant sans cesse sa foi en la sagesse humaine et sa volonté d’accompagner des avancées inéluctables : « L'avantage, pour celui qui œuvre dans la science, c'est qu'il est dans la marche de la société… »

Si son militantisme s’exprime principalement dans ses travaux scientifiques, il n’hésite pas à prendre position sur des questions sociétales, notamment en étant l'un des membres du Comité d’honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité.

La laïcité est aussi le combat pour les idées, l’encouragement du progrès, notamment scientifique. C’est un combat ancré dans le contemporain et tourné vers l’avenir. Et c’est de cette constante que le parcours riche et divers du professeur Baulieu n’a jamais dévié. La laïcité trouve ainsi en lui un combattant exceptionnel dans les principes qu’il a toujours défendus au mépris des risques, un combattant exceptionnel dans son humilité et sa discrétion, un combattant exceptionnel qui est toujours resté le résistant Emile Baulieu.

Le CLR a été créé en 1989

La laïcité, clef de voûte de l’édifice républicain, fondement institutionnel des libertés individuelles et de l’égalité des droits, ferment de l’intégration des citoyennes et des citoyens de toutes origines, constitue, aujourd’hui comme hier, l’assise indispensable de la paix civile et de l’unité de la nation.

L’actualité en France, en Europe et au-delà, montre combien s’impose d’urgence pour notre peuple, un authentique ressourcement aux principes fondamentaux de la République Laïque. Principes qui appellent à l’effort collectif pour l’émancipation de tous, qui s’opposent à toute référence religieuse ou dogmatique pour les lois et les institutions publiques, et rejettent tout cléricalisme, tout intégrisme, tout racisme dans la République. Le Comité Laïcité République organise, plusieurs fois dans l’année, des colloques autour de la laïcité ainsi que le prix annuel national et international de la laïcité Le CLR est membre du Collectif des Associations Laïques Comité fondateur de soutien Bureau du Maurice Agulhon, Louis Astre, Pierre Bergé, Henri Caillavet, Jean-Pierre Changeux, Comité Laïcité Fanny Cottençon, Régis Debray, Manuel de Dieguez, Clément Durand, Alain République Finkielkraut, Yves Galifret, Max Gallo, Gisèle Halimi, Catherine Kintzler, Albert Elu lors de Memmi, Sami Naïr, Claude Nicolet, Emile Papiernik, Jean-Claude Pecker, Yvette l’Assemblée générale Roudy, Claude Villers. du 23 mai 2016 Quelques  Président : Patrick Kessel [email protected]  Président délégué : Philippe Foussier comités locaux  Président Exécutif : Jean-Pierre Sakoun CLR Nantes – Pays de Loire [email protected] CLR Languedoc Roussillon  Premier Vice-président : Gilbert Abergel CLR Ile-de-France [email protected] CLR Lorraine  Vice-présidents : Marc Antoine, Daniel CLR Toulouse Benichou, Charles Coutel, Annick CLR Sud Touraine Drogou, André Henry, Catherine Kintzler, CLR Pays viennois Jacques Lafouge, Guy Lengagne, Alain CLR Limousin Morvan, Michel Paris, Nicole Raffin, CLR Hauts de France Alain Seksig, Guylain Chevrier, Claude Ruche. CLR

 Secrétaire générale : Florence Sautereau CLR Pays-de-la-Loire [email protected]  Trésorier : Gérard Durand [email protected] Le Prix de la Laïcité

Le CLR organise depuis 2003 le Prix de la Laïcité Ce prix annuel vise à récompenser des personnalités qui, par leurs engagements en faveur de la laïcité, ont contribué activement à la défense et à la promotion de ce principe universel. Lauréats (Prix national et Prix international) Présidents du jury 2015 Samuel Mayol et Fazil Say 2015 - 2014 Jean-Luc Petithuguenin et Shoukria Haïdar, 2014 - Jean Glavany Prix spéciaux : Catherine Kintzler, Henri Pena-Ruiz 2013 - Boualem Sansal 2012 - Charb 2013 et Jürgen Wertheimer 2011 - Odile Saugues 2012 Françoise Laborde et Djemila Benhabib 2010 - Jean-Pierre Changeux 2011 Natalia Baleato et Nadia El Fani 2009 - Jean-Pierre Changeux 2007 - Antoine Sfeir 2010 Isabelle Adjani et Giorgio Napolitano 2005 - Christian Bataille 2009 Guillaume Lecointre et Nadine Abou Zaki 2003 - Elisabeth Badinter 2007 La Mer à boire et Naser Khader 2005 Caroline Fourest, Fiammetta Venner et Maurizio Turco 2003 Fadela Amara et Chahdortt Djavann Colloques

Le Comité Laïcité République organise plusieurs colloques chaque années sur et autour de la laïcité. Ces colloques sont l’occasion d’entendre la voix d’experts de terrain, d’universitaires et de chercheurs, d’hommes et de femmes politiques.

Quelques exemples de colloques passés Place aux femmes ! – 18 juin 2016 à l’Assemblée Nationale Bibliothèques et laïcité – 19 mars 2016 à l’Assemblée Nationale

La République a besoin de la laïcité – Arras 2015

Laïcité et enseignement supérieur – 30 mai 2015 à l’Assemblée Nationale

Après Charlie – 14 mars 2015 à l’Assemblée Nationale

Laïcité et entreprises – 3 décembre 2014 à l’Assemblée Nationale Laïcité : la gauche, la droite pourquoi tant d’atermoiements ? - 8 février 2014 La laïcité en actes - 17 novembre 2012 Sciences raison et laïcité – 7 mai 2011 La République contre le Front National – Dîner républicain – 1998 Le site Internet

www.laicite-republique.org

Le site du CLR

laicite-republique.org

s’est construit progressivement comme l’une des sources les plus riches de la réflexion sur la laïcité. Il offre le verbatim et les prises de vue des colloques du CLR, des centaines de notes de lecture, des éditoriaux et des textes de réflexion sur les événements et les orientations générales de la société. Récemment rénové, il est à la fois simple d’usage et offre une grande abondance de ressources.