Lac-réservoir lac D’ORIENT

2 300 208 5,7 2 380 hectares millions de m3 km km2 Superficie totale Capacité Digues en terre Bassin versant de l’ouvrage de remplissage d’une hauteur contrôlé à la cote normale maximale de Impression : Escourbiac • Imprimé sur papier certifié d’exploitation 25 mètres Chiffres-clés

Tour de restitution 220 millions de m3 18 m3/s 35 m3/s Capacité de remplissage à la cote Débit moyen Capacité maximale maximale d’exploitation (protection de restitution en de restitution contre les crues) soutien d’étiage

180 m3/s 14 millions de kWh/an Capacité de prélèvement lors Production annuelle de l’usine de fortes crues (200 m3/s en prenant en hydroélectrique EDF de la Morge compte les apports intermédiaires propres au bassin versant du canal d’amenée)

LAC-RÉSERVOIR Pont-Ste-Marie

St-Parres- Champigny Géraudot PARC NATUREL RÉGIONAL aux-Tertres DE LA FORÊT D’ORIENT . Thennelières S.N.C.F Maison du Parc Baires Saint-Julien- CAN AL

les-Villas DE

Déversoirs Déversoir

Digue de Droits en “V” BAIRES Géraudot Menois LA MORGE Ouvrage LAC-RÉSERVOIR LA de Partage Digue de SAINT-JU LIE N Chavaudon L E A D N E A D C CANAL Usine EDF SEINE M Jet Creux Rouilly- O R Maison St-Loup G Digue de des Lacs Bréviandes S.N.C.F. E Beaumont D Tour de i g u Restitution LA CIV Lusigny- e Rouillerot Mesnil- de sur-Barse ANNE St-Père

la M or Digue de La Villeneuve- Vendeuvre- ge Champ- Mesnil-St-Père au-Chêne sur-Barse Daudes Pont sur CV02 sur-Barse Déversoir en “V” L

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N E S.N.C.F Fresnoy-le- D’AMENÉE Briel-sur- Château Barse . Le-Haut- Chauffour- Villeneuve lès-Bailly Siphon de la Boderonne Villy-en- LÉGENDE LA SEINE Trodes Marolles- lès-Bailly Ouvrages hydrauliques

Digues de clôture du réservoir et digue non submersible Déversoir de la Boderonne St-Parres- Chappes Base nautique lès- Poligny Fralignes

Ports de plaisance Fouchères Souterrain Vannage de Régulation Échelle : Virey- Vannage de Garde 0 1 2 3 4 5 km sous-Bar Prise d’Eau

LA SEINE L’ouvrage Déversoir d’extrémité Situé en Champagne humide, le lac- du canal réservoir Seine, lac d’Orient, a été mis en d’amenée Seine Chiffres-clés service en 1966. Ce lac artificiel a pour mission de renforcer le débit de la Seine en étiage et de limiter les risques d’inondations La cuvette du réservoir, au sol imperméable constitué d’une formation limoneuse à l’aval. Son action est déterminée par le superficielle, est fermée par 5 digues en matériaux argileux compactés, d’une hauteur rythme des saisons. variant de 4 à 25 mètres, qui complètent les variations naturelles du terrain.

En hiver et au printemps, les eaux sont prélevées dans la Seine pour constituer la production d’eau potable et l’amélioration une réserve pour l’étiage en suivant une de la qualité des milieux aquatiques. Cette De nombreuses activités de loisirs s’y courbe de remplissage. En période de crue, action se nomme « le soutien d’étiage ». sont développées : voile, baignade ainsi que la pratique de la pêche. L’exploitation des prélèvements supplémentaires sont À cet effet, un canal de restitution partant du touristique et sportive des plans d’eau et effectués pour limiter les risques d’inondation lac-réservoir, qui se divise en 2 bras à partir de leurs abords a été concédée au Conseil à l’aval. Pour cela, les eaux prélevées en aval de Ruvigny, redonne de l’eau à la Seine en général de l’Aube et au Syndicat mixte pour de Bar-sur-Seine s’écoulent gravitairement amont de Troyes par le canal Saint-Julien et, l’aménagement et la gestion du Parc naturel jusqu’au lac-réservoir par un canal d’amenée dans une moindre mesure, en aval de Troyes régional de la Forêt d’Orient. de 12,6 km. par le canal de Baires (longueur totale des Une piste cyclable longe en partie le canal de canaux de restitution : 24,6 km). restitution et emprunte les chemins de crêtes En été et en automne, l’eau précédemment L’ouvrage fonctionne donc comme un instru- des digues de Chavaudon et de Géraudot. La mise en service de l’ouvrage a nécessité stockée dans le lac-réservoir est restituée ment de pondération, le niveau du plan d’eau la construction de 26 ponts routiers, 2 ponts à l’aval pour éviter un débit trop faible et fluctuant selon les besoins de la régulation de SNCF, 2 passerelles pour piétons et de 10 km permettre notamment les prélèvements pour la Seine. de routes départementales.

Sa gestion

Le soutien des étiages, qui a lieu en principe de début Ce règlement définit les différents volumes d’eau que doit juillet à fin octobre, peut fournir une moyenne de18 m3/s contenir l’ouvrage, ainsi que le débit minimum à laisser dans supplémentaires de débit en Seine pour un débit naturel estival la Seine (débit réservé) et le débit objectif maximum à ne pas moyen de 6 m3/s à Bar-sur-Seine. Lors des crues, l’ouvrage dépasser dans la mesure du possible (débit de référence). peut dériver jusqu’à 180 m3/s en Seine, soit près de 50 % du Sur ces bases, le remplissage du lac, qui démarre en principe débit maximum connu, en limitant d’autant les inondations le 1er novembre, s’effectue suivant une courbe définissant des dans la vallée de la Seine jusqu’à l’agglomération parisienne. objectifs mensuels. Le remplissage s’achève fin juin. De juillet à octobre, le réservoir est progressivement vidé. Cette vidange L’exploitation du lac-réservoir est déterminée par un règlement peut se prolonger en novembre et décembre en cas de saison d’eau défini par arrêté préfectoral, établi après consultation des très sèche. Le début du remplissage ou du soutien d’étiage organismes de bassin et à l’issue d’une enquête publique. peut varier selon les nécessités dues aux aléas climatiques.

Gestion théorique des ouvrages Tranche morte : tranche d’eau qui n’est jamais vidangée hormis lors Volume des inspections décennales réglementaires ou travaux éventuels. Elle TRANCHE EXCEPTIONNELLE permet la survie de la faune piscicole. Remplissage progressif Tranche de réserve : cette tranche est réservée au soutien des débits Déstockage progressif d’étiage après le 31 octobre et jusqu’au 31 décembre lorsque la situation En hiver, le nécessite. un volume maximum TRANCHE D’EXPLOITATION est disponible Tranche d’exploitation : cette tranche sert à l’exploitation courante du pour stocker er les crues lac. Elle est remplie chaque année, en principe entre le 1 novembre et le 1er juillet, et vidée entre le 1er juillet et le 1er novembre. En été, le lac est rempli pour soutenir les débits faibles Tranche exceptionnelle : cette tranche ne peut être remplie qu’en cas exceptionnel, par exemple en cas de crues importantes ou de crues de printemps, et pour une durée réduite. Dès que possible, la tranche Prolongation exceptionnelle doit être vidée pour revenir, au niveau prévisionnel de du soutien d’étiage la tranche d’exploitation. TRANCHE DE RÉSERVE TRANCHE MORTE Un contrôle permanent Forêt Le lac-réservoir Seine fait l’objet de alluviale mesures de contrôle extrêmement strictes en conformité avec les règlements en vigueur. Des actions ambitieuses Ces mesures comprennent, en plus de préservation de la biodiversité d’une surveillance visuelle quotidienne, l’auscultation permanente de l’ouvrage au et de gestion de la ressource en eau moyen de dispositifs de mesure des pres- sions hydrauliques internes, des contraintes supportées par le matériau de remblai et des La mise en place de l’ouvrage hydraulique Cette richesse faunistique et floristique lui déplacements du corps de digue. Les canaux a profondément bouleversé le paysage. vaut une reconnaissance nationale (ZNIEFF, d’amenée et de restitution font également Depuis plusieurs décennies, la nature a repris réserve naturelle) et internationale (zone l’objet d’un suivi attentif (surveillance visuelle, ses droits en engendrant des nouveaux RAMSAR, Natura 2000). topographie, mesures de débit de drains). milieux de vie. Afin de protéger, maintenir et développer cet environnement exceptionnel, l’EPTB Seine Ces investigations font l’objet de rapports Ces milieux, associés au cycle saisonnier de Grands Lacs, en partenariat avec les acteurs périodiques annuels (visite technique la gestion hydraulique de basses eaux et locaux, développe un programme ambitieux approfondie et rapport de surveillance) et de hautes eaux, permettent d’accueillir des de préservation de la biodiversité et de bisannuels (rapport d’auscultation) soumis espèces devenues rares par ailleurs. Les vastes gestion de la ressource en eau. au contrôle de la Direction régionale de étendues d’eau et la quiétude du site servent Ce programme s’accompagne également de l’environnement, de l’aménagement et de halte migratoire pour des milliers d’oiseaux mesures d’amélioration des connaissances du logement Champagne-Ardenne. Ce en hiver, tandis que les rives favorisent la et de partage participant à l’évaluation des service de l’État effectue également une reproduction de nombreuses espèces. actions entreprises. visite annuelle de l’ouvrage avec pour mission de s’assurer que l’exploitant satisfait e e s l i Reims 'A O correctement à ses obligations. ' i l s La n Chateau-Thierry Ma e Une étude de danger de l’ouvrage qui permet Cergy rne Meaux le Peti de faire un bilan du niveau de sécurité Paris t Morin Chalons-en-Champagne l 'E Pour accomplir u l'Yvette le du barrage ainsi qu’une revue de sûreté qui re Gra l'Yerres nd M Saint-Dizier orin Lac-réservoir ses missions, l’Institution e L permet d’inspecter les parties immergées rg Melun ' L Marne l'O Nogent-sur-Seine L A l a gère 4 lacs-réservoirs ' u E a b B s S e l non accessibles en temps normal sont s e a o i d’une capacité cumulée i n s n e e n Montereau-Faut-Yonne 3 L également réalisées tous les 10 ans. e de 810 millions de m , ' Y Troyes Sens o n Chaumont n Lac-réservoir situés en dérivation e Aube le de la Seine, de la Marne, L Langres o Chatillon-sur-Seine i En outre, un dispositif d’alerte des autorités n Auxerre g de l’Aube et sur l’Yonne. et des populations, approuvé par le Préfet, l le 'A S r a été mis en place par l’EPTB Seine Grands e m Lac-réservoir r a Bassin versant Avallon e n Portant le statut in ç Seine l o Lacs dans la zone de proximité immédiate de la Seine a n Clamecy C d’Établissement public u (par sirènes) et il est envisagé d’étendre EPTB r e territorial de bassin (EPTB) Seine Grands Lacs cette zone plus en aval par appel automatique à l’échelle du bassin des populations. Les mesures d’organisation Ouvrages de l'EPTB Seine Grands Lacs Château-Chinon Lac-réservoir de la Seine, en amont de Pannecière des secours et les moyens susceptibles de la confluence avec l’Oise d’être mis en œuvre pour faire face au depuis 2011, elle se risque spécifique lié à cet ouvrage figurent L’EPTB Seine Grands Lacs dénomme désormais dans un Plan Particulier d’Intervention (PPI) EPTB Seine Grands Lacs. qui doit être arrêté par chaque Préfet des Ses missions s’élargissent départements situés en aval de l’ouvrage. Créée en 1969 pour écrêter les crues et soutenir les étiages sur le bassin versant de la Seine et de ses principaux affluents, l’Institution au service des territoires interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la en jouant un rôle Seine (IIBRBS), est un établissement public interdépartemental d’information, d’animation EPTB Seine Grands Lacs qui regroupe Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et et de coordination aux côtés 8 rue Villiot - 75 012 Paris le Val-de-Marne. des collectivités territoriales. Tél. : 01 44 75 29 29 - Fax : 01 43 46 03 31 E-mail : [email protected] Site web : www.seinegrandslacs.fr Impression : Escourbiac • Imprimé sur papier certifié 22 06 32 53 - 01 Conception : www.kazoar.fr Photos : EPTB Seine Grands Lacs • Juillet 2013 10-31-1393

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