Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et la Nièvre
Diagnostic des risques d’inondation Synthèse
Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre
Rapport de phase 1
Diagnostic des risques d’inondation
Synthèse
Tour Gamma D Parc Scientifique Tony Garnier 58, quai de la Rapée 6-8, espace Henry Vallée 75583 Paris cedex 12 69366 LYON CEDEX 07 ℡℡℡ : 01 40 04 64 02 ℡℡℡ 04 78 93 68 90 Réf : 016F270 01 43 42 24 39 04 78 94 11 98 Date : 3 juillet 2013
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SOMMAIRE
I. CONTEXTE DE L’ETUDE ET OBJET DU RAPPORT ______12 I.1 Contexte de l’étude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre______12 I.2 Périmètre de l’étude ______13 I.3 Enjeux et objectifs de l’étude______15 I.4 Objet du rapport ______15
Synthèse des risques à l 'échelle du territoire
II. SYNTHESE DES MECANISMES D’INONDATION SUR LE TERRITOIRE______17 II.1 Les mécanismes d’inondation ______17 II.2 Les scénarios de crue étudiés ______18 II.3 Synthèse aux échelles d’annonce de crue ______19 III. SYNTHESE DES ENJEUX EXPOSES SUR LE TERRITOIRE ______22 III.1 La population, l’habitat et la santé humaine ______22 III.1.1 Population exposée sur le territoire______22 III.1.2 Evaluation du coût des dommages à l’habitat______24 III.1.3 Etablissements et services de santé exposés ______24 III.2 Les enjeux environnementaux ______25 III.2.1 Exposition des sites naturels pour les différents scénarios de crue ______27 III.2.2 Les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement______29 III.2.3 Les axes de transports de matières dangereuses (TMD) ______31 III.3 Le patrimoine culturel ______33 III.4 L’activité économique ______35 III.4.1 Les entreprises exposées sur le territoire ______35 III.4.2 Les entreprises exposées par scénario de crue ______37 III.4.3 L’activité agricole______38 III.4.4 Les entreprises remarquables sur le territoire ______39 III.4.5 L’évaluation du coût des dommages à l’activité économique ______40 III.5 Les réseaux______42 III.5.1 Le réseau électrique ______42 III.5.2 Le réseau de gaz ______43 III.5.3 Le réseau de télécommunication______43 III.5.4 Le réseau d’alimentation en eau potable ______43 III.5.5 Le réseau d’assainissement ______46 III.5.6 Les principaux axes routiers et les franchissements de la Loire ______47 III.5.7 Les infrastructures ferroviaires______48 III.5.8 Les transports par bus ______48 III.6 Les enjeux spécifiques à la gestion de crise ______49 III.6.1 Les acteurs de la gestion de crise ______49 III.6.2 Les structures participant à la gestion post-crise ______51 III.6.3 Infrastructures conditionnant les actions de sauvegarde______52
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III.6.1 Les sites d’accueil communaux ______52 III.7 Les écoles et campings ______53 III.7.1 Les établissements scolaires et de formations ______53 III.7.2 Les campings ______54 III.8 Evaluation du coût des dommages aux équipements publics ______55
Synthèse des risques par secteur
IV. LA RIVE GAUCHE DU VAL DU BEC D’ALLIER ______56 IV.1 Synthèse des mécanismes d’inondation dans le val du Bec d’Allier ______56 IV.1.1 Description du secteur ______56 IV.1.2 Les mécanismes d’inondation ______56 IV.2 Synthèse de l’exposition des enjeux dans le val du Bec d’Allier______57 IV.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine ______57 IV.2.2 Les enjeux environnementaux ______58 IV.2.3 L’activité économique ______58 IV.2.4 Les réseaux ______59 IV.3 Synthèse des risques d’inondation dans le val du Bec d’Allier ______59 V. LA RIVE GAUCHE DU VAL DE COURS-LES-BARRES ______61 V.1 Synthèse des mécanismes d’inondation ______61 V.1.1 Description du secteur ______61 V.1.2 Les mécanismes d’inondation ______61 V.2 Synthèse de l’exposition des enjeux______62 V.2.1 La population et l’habitat ______62 V.2.2 Les enjeux environnementaux ______63 V.2.3 L’activité économique ______63 V.2.4 Les réseaux ______64 V.3 Synthèse des risques d’inondation ______65 VI. LE SECTEUR DE FOURCHAMBAULT ______67 VI.1 Synthèse des mécanismes d’inondation ______67 VI.1.1 Description du secteur ______67 VI.1.2 Les crues importantes______67 VI.1.3 Les crues fortes ______68 VI.1.4 Les crues très fortes ______68 VI.2 Synthèse de l’exposition des enjeux______68 VI.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine ______68 VI.2.2 Les enjeux environnementaux ______69 VI.2.3 L’activité économique ______70 VI.2.4 Les réseaux ______71 VI.2.5 Les établissements scolaires et campings ______72 VI.3 Synthèse des risques ______73 VII. LA RIVE GAUCHE DU VAL DE LA CHARITE AMONT ______74 VII.1 Synthèse des mécanismes d’inondation ______74 VII.1.1 Description du secteur ______74
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VII.1.2 Les mécanismes d’inondation ______74 VII.2 Synthèse de l’exposition des enjeux______76 VII.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine ______76 VII.2.2 Les enjeux environnementaux______77 VII.2.3 L’activité économique ______78 VII.2.4 Les réseaux ______79 VII.2.5 Les enjeux spécifiques à la gestion de crise ______80 VII.3 Synthèse des risques ______80 VIII. LE SECTEUR DE LA CHARITE-SUR-LOIRE ______82 VIII.1 Synthèse des mécanismes d’inondation______82 VIII.1.1 L’inondation de Germigny-sur-Loire______82 VIII.1.2 Inondation de La Marche ______83 VIII.1.3 Inondation de La Charité-sur-Loire______85 VIII.2 Synthèse de l’exposition des enjeux ______86 VIII.2.1 La population et l’habitat ______86 VIII.2.2 Les enjeux environnementaux______86 VIII.2.3 Le patrimoine culturel ______87 VIII.2.4 L’activité économique ______87 VIII.2.5 Les réseaux ______88 VIII.2.6 Les établissements scolaires et campings ______89 VIII.3 Synthèse des risques______89 IX. LA RIVE GAUCHE DU VAL DE LA CHARITE AVAL______90 IX.1 Synthèse des mécanismes d’inondation ______90 IX.1.1 Description du secteur ______90 IX.1.2 Les mécanismes d’inondation ______90 IX.2 Synthèse de l’exposition des enjeux______92 IX.2.1 La population et l’habitat ______92 IX.2.2 Les enjeux environnementaux ______92 IX.2.3 L’activité économique ______93 IX.2.4 Les réseaux ______93 IX.2.5 Les enjeux spécifiques à la gestion de crise ______94 IX.2.6 Les établissements scolaires ______95 IX.3 Synthèse des risques ______95 X. LA RIVE DROITE DU VAL DE LA CHARITE AVAL ______96 X.1 Synthèse des mécanismes d’inondation ______96 X.1.1 Inondation de Mesves-sur-Loire______96 X.1.2 Inondation de Pouilly-sur-Loire ______97 X.2 Synthèse de l’exposition des enjeux______98 X.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine ______98 X.2.2 Les enjeux environnementaux ______99 X.2.3 Le patrimoine culturel ______99 X.2.4 L’activité économique ______100 X.2.5 Les réseaux ______100 X.2.6 Les enjeux spécifiques à la gestion de crise ______101 X.2.7 Les campings ______101
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X.3 Synthèse des risques ______102 XI. LE SECTEUR DE SAINT SATUR ______103 XI.1 Synthèse des mécanismes d’inondation ______103 XI.1.1 L’inondation de Saint Satur ______103 XI.1.2 L’inondation de Thauvenay ______104 XI.1.3 L’inondation de Ménétréol-sous-Sancerre ______104 XI.1.4 L’inondation de la partie Sud de Cosne-Cours-sur-Loire ______104 XI.1.5 L’inondation de la partie Nord de Pouilly-sur-Loire ______105 XI.2 Synthèse de l’exposition des enjeux______105 XI.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine ______105 XI.2.2 Les enjeux environnementaux ______106 XI.2.3 Le patrimoine culturel ______107 XI.2.4 L’activité économique ______107 XI.2.5 Les réseaux ______108 XI.2.6 Les enjeux spécifiques à la gestion de crise ______109 XI.2.7 Les écoles et campings ______109 XI.3 Synthèse des risques ______110 XII. LA RIVE GAUCHE DU VAL DE LERE______111 XII.1 Synthèse des mécanismes d’inondation ______111 XII.1.1 Description du secteur ______111 XII.1.2 Les mécanismes d’inondation ______111 XII.1.3 La centrale de Belleville ______112 XII.1.4 L’inondation à l’ouest du canal latéral à la hauteur du val de Léré ______112 XII.2 Synthèse de l’exposition des enjeux______113 XII.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine ______113 XII.2.2 Les enjeux environnementaux______114 XII.2.3 Le patrimoine culturel ______115 XII.2.4 L’activité économique ______115 XII.2.5 Les réseaux ______115 XII.2.6 Les écoles et campings______118 XII.3 Synthèse des risques ______118 XIII. LA RIVE DROITE DU VAL DE LERE ______119 XIII.1 Synthèse des mécanismes d’inondation______119 XIII.1.1 Inondation de Cosne-Cours-sur-Loire ______119 XIII.1.2 Inondation de Myennes______121 XIII.1.3 Inondation de La Celle-sur-Loire______122 XIII.1.4 Inondation de Neuvy-sur-Loire ______123 XIII.2 Synthèse de l’exposition des enjeux ______124 XIII.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine ______124 XIII.2.2 Les enjeux environnementaux______126 XIII.2.3 Le patrimoine culturel ______126 XIII.2.4 L’activité économique ______127 XIII.2.5 Les réseaux ______128 XIII.2.6 Les enjeux spécifiques à la gestion de crise ______129 XIII.2.7 Les établissements scolaires et de formation ______130 XIII.3 Synthèse des risques______131
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Analyse et cartographie de synthèse des risques
XIV. ANALYSE ET CARTOGRAPHIE DE SYNTHESE DES RISQUES SUR LE TERRITOIRE ______133 XIV.1 Qualification de l’aléa hydraulique ______133 XIV.1.1 La hauteur de submersion ______133 XIV.1.2 La vitesse de survenance de l’inondation ______134 XIV.1.3 La durée de submersion ______134 XIV.2 Qualification et cartographie du risque d’inondation ______135 XIV.2.1 Caractérisation de l’importance du risque d’inondation______135 XIV.2.2 Approche de classification du risque d’inondation______136
Synthèse des risques par commune
XV. SYNTHESE AUX ECHELLES DE CRUE DES RISQUES PAR COMMUNE ______139 XV.1 Cuffy 140 XV.2 Marzy 141 XV.3 Cours-les-Barres______142 XV.4 Fourchambault______143 XV.5 Garchizy ______144 XV.6 Jouet-sur-l’Aubois ______145 XV.7 Germigny-sur-Loire ______146 XV.8 Marseilles-les-Aubigny______147 XV.9 Beffes 148 XV.10 Saint-Léger-le-Petit ______149 XV.11 Argenvières ______150 XV.12 La Marche______151 XV.13 La Chapelle-Montlinard ______152 XV.14 La Charité-sur-Loire ______153 XV.15 Herry______154 XV.16 Mesves-sur-Loire ______156 XV.17 Pouilly-sur-Loire ______157 XV.18 Saint-Bouize______158 XV.19 Couargues ______159 XV.20 Thauvenay ______160 XV.21 Ménétréol-sous-Sancerre ______161 XV.22 Tracy-sur-Loire ______162 XV.23 Sancerre______163 XV.24 Saint-Satur ______164 XV.25 Cosne-Cours-sur-Loire ______165 XV.26 Bannay ______167
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XV.27 Boulleret ______168 XV.28 Myennes ______169 XV.29 Léré ______170 XV.30 La Celle-sur-Loire ______171 XV.31 Sury-Près-Léré______172 XV.32 Belleville-sur-Loire ______173 XV.33 Neuvy-sur-Loire______174 XV.34 Beaulieu-sur-Loire______175
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Index des tableaux
Tableau 1 : Découpage en vals et secteurs retenu pour l’analyse des risques d’inondation ...... 16 Tableau 2 : Débits de pointe dans l’Allier et dans la Loire en amont de la confluence correspondant aux différents scénarios de crue modélisés ...... 18 Tableau 3 : Hauteurs aux différentes échelles de mesures de la zone d’étude pour les différents scénarios de crues ...... 19 Tableau 4 : Hauteurs aux différentes échelles de mesures de la zone d’étude pour un débit donné et les mécanismes d’inondation correspondants ...... 20 Tableau 5 : Principaux mécanismes d’inondation des vals ramenés à l’échelle d’annonce de crues de Givry ...... 21 Tableau 6 : Répartition des habitants exposés par commune et par val pour les différents scénarios de crue ...... 24 Tableau 7 : Evaluation du coût des dommages à l’habitat par secteur et par scénario de crue ...... 24 Tableau 8 : Etablissements de santé exposés sur le territoire d’étude ...... 25 Tableau 9 : Praticiens de santé exposés par commune et par crue sur le territoire d’étude ...... 25 Tableau 10 : Sites environnementaux inondés pour les différents scénarios de crue ...... 27 Tableau 11 : Synthèse des espaces naturels les plus vulnérables ...... 28 Tableau 12 : Surfaces inondées cumulées de sites naturels pour les différents scénarios de crues ...... 28 Tableau 13 : Etablissements ICPE exposés en zone inondable ...... 30 Tableau 14 : Communes dont la voie ferrée est exposée aux inondations et au risque TMD ...... 31 Tableau 15 : Axes routiers inondables empruntés par les TMD ...... 32 Tableau 16 : Musées exposés en zone inondable sur le territoire d’étude ...... 33 Tableau 17 : Les monuments historiques exposés en zone inondable sur le territoire ...... 33 Tableau 18 : Les enjeux culturels remarquables ...... 34 Tableau 19 : Les quinze types d’activités les plus représentés en nombre d’entreprises sur le territoire 35 Tableau 20 : Les quinze types d’activités les plus représentés en effectifs cumulés sur le territoire ..... 36 Tableau 21 : Répartition des entreprises exposées à la crue cinq-centennale modélisée ...... 36 Tableau 22 : Répartition par communes des entreprises exposées aux différents scénarios de crues ...... 37 Tableau 23 : Entreprises et effectifs exposés sur le territoire pour les différents scénarios de crue ...... 38 Tableau 24 : Surfaces agricoles exposées pour les différents scénarios de crue ...... 38 Tableau 25 : Nombre de sièges d'exploitation concernés par les différentes crues ...... 39 Tableau 26 : Activités économiques (hors agriculture) remarquables sur le territoire ...... 40 Tableau 27 : Evaluation du coût des dommages aux entreprises (hors activités agricoles) ...... 41 Tableau 28 : Evaluation du coût des dommages aux activités agricoles ...... 41 Tableau 29 : Principaux éléments du réseau électrique potentiellement impactés en cas d’inondation recensés sur le territoire ...... 43 Tableau 30 : Installations pour l’alimentation en eau potable (AEP) recensés sur le territoire d’étude .. 45 Tableau 31 : Eléments du réseau d’assainissement recensés en zone inondable sur le territoire d’étude 47 Tableau 32 : Cumul du trafic routier concerné à l’échelle du territoire d’étude ...... 47
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Tableau 33 : Franchissements routiers de la Loire en période de crue ...... 47 Tableau 34 : Transports en commun desservant les communes du territoire d’étude ...... 48 Tableau 35 : Répartition des services de secours recensés sur le territoire d’étude ...... 50 Tableau 36 : Etablissements intervenant dans la gestion de crise exposés sur le territoire ...... 50 Tableau 37 : Etablissements d’aide sociale recensés sur le territoire d’étude ...... 51 Tableau 38 : Entreprises du bâtiment potentiellement mobilisables selon les crues ...... 52 Tableau 39 : Etablissements du secteur financier et des assurances potentiellement mobilisables selon les crues ...... 52 Tableau 40 : Répartition et capacité des sites d’accueil recensés hors de la zone inondable sur le territoire ...... 53 Tableau 41 : Capacités d’accueil des établissements scolaires et de formation présents en zone inondable ...... 54 Tableau 42 : Campings exposés aux inondations ...... 54 Tableau 43 : Evaluation du coût des dommages aux équipements publics ...... 55 Tableau 44 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur du Bec d’Allier ...... 57 Tableau 45 : Répartition par commune des entreprises exposées aux inondations dans le val du Bec d’Allier ...... 58 Tableau 46 : Population exposée par commune et par crues dans le secteur de Cours-les-Barres ...... 63 Tableau 47 : Entreprises exposées aux inondations dans la rive gauche du val de Cours-les-Barres ...... 64 Tableau 48 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de Cours-les-Barres ...... 69 Tableau 49 : Répartition par communes des entreprises exposées aux inondations dans le val de Cours-les- Barres en rive droite ...... 70 Tableau 50 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de la Charité amont ...... 77 Tableau 51 : Répartition par communes des entreprises exposées aux inondations dans le val endigué de la Charité amont ...... 78 Tableau 52 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de la Charité amont ...... 86 Tableau 53 : Répartition par communes des entreprises exposées aux inondations dans le val de la Charité amont ...... 87 Tableau 54 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de la Charité aval ...... 92 Tableau 55 : Répartition par communes des entreprises exposées aux inondations dans le val de la Charité aval ...... 93 Tableau 56 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de la Charité aval rive droite98 Tableau 57 : Répartition par communes des entreprises exposées aux inondations dans le val de la Charité aval rive droite ...... 100 Tableau 58 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de Saint Satur ...... 106 Tableau 59 : Répartition par communes des entreprises exposées aux inondations dans le secteur de Saint-Satur ...... 107 Tableau 60 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de Léré ...... 114 Tableau 61 : Répartition par commune des entreprises exposées aux inondations dans le val de Léré ...115 Tableau 62 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de Léré rive droite ...... 125 Tableau 63 : Répartition par commune des entreprises exposées aux inondations dans le val de Léré ...128 Tableau 64 : Classement des niveaux de risque pour les différents types d’enjeux en fonction de l’aléa auxquels ils sont exposés ...... 138
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I. Contexte de l’étude et objet du rapport
I.1 Contexte de l’étude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre
L’étude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre, engagée le 1 er janvier 2011, s’inscrit dans le cadre du plan Loire 2007-2013, d’une part dans le grand projet « Ouvrages domaniaux de l’Etat et sécurité civile » du contrat de projets interrégional (CPIER) Loire dont les objectifs sont la préservation des vies humaines et la limitation des dégâts pouvant être occasionnés par une inondation majeure, et d’autre part dans l’axe 1 du Programme Opérationnel (PO) Loire dont l’objectif est de « renforcer la compétitivité ligérienne par la réduction de la vulnérabilité aux inondations des activités économiques du bassin de la Loire ».
En Loire moyenne, six « études de vals » sont programmées et portées conjointement par les services de l’Etat. Ces études de vals s’inscrivent dans le prolongement de l’Etude « Loire moyenne » conduite par l’Équipe Pluridisciplinaire du Plan Loire Grandeur Nature entre 1995 et 1999, qui a permis d’acquérir de nombreuses connaissances sur le comportement de la Loire en crue et sur les conséquences prévisibles des inondations sur ce territoire à très forts enjeux compris entre le bec d’Allier et le bec de Maine.
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Par courrier du 21 mai 2008, le Préfet de la région Centre, coordonnateur du bassin Loire-Bretagne, a proposé à l’Etablissement public Loire de porter une ou plusieurs des six études de vals de la Loire moyenne à réaliser dans le cadre du plan Loire 2007-2013.
L’Etablissement public Loire, par délibération du 5 octobre 2009, a ainsi prévu d’engager l’étude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre, portant sur l’ensemble du territoire susceptible d’être impacté en cas de forte crue de la Loire entre le bec d’Allier et les communes de Beaulieu-sur- Loire et Neuvy-sur-Loire.
L’étude intervient par ailleurs dans un contexte règlementaire en pleine évolution, avec notamment les textes suivants : - La directive « inondation » 2007/60/EC du 23 octobre 2007 relative à l’évaluation et la gestion des risques d’inondation et sa transposition française, qui vise à amener les Etats membres à réduire les conséquences négatives sur la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique liées aux inondations ; - Le décret n° 2007-1735 du 11 décembre 2007 relatif à la sécurité des ouvrages hydrauliques et au comité technique permanent des barrages et des ouvrages hydrauliques et modifiant le code de l’environnement ; - Le SDAGE Loire-Bretagne adopté par le comité de bassin le 15 octobre 2009, puis arrêté par le préfet coordonnateur du bassin Loire Bretagne le 18 novembre 2009 et dont un volet porte sur la réduction des risques d’inondation.
I.2 Périmètre de l’étude
Le périmètre d’étude comprend les 37 communes dont le territoire est potentiellement exposé à l’inondation en cas de forte crue de la Loire, en rives gauche et droite de la Loire, entre le Bec d’Allier et les communes de Beaulieu-sur-Loire 1 et Neuvy-sur-Loire. Les secteurs amont et aval de ce territoire pouvant être impactés par les dispositions étudiées dans le cadre de cette étude, sont également considérés.
1 En rive gauche dans le département du Cher : Cuffy, Cours-les-Barres, Jouet-sur-l’Aubois, Marseille-les-Aubigny, Beffes, Saint- Leger-le-Petit, Argenvières, la Chapelle-Montlinard, Herry, Saint-Bouize, Thauvenay, Ménétréol-sous-Sancerre, Sancerre, Saint-Satur, Bannay, Boulleret, Léré, Sury-près-Léré, Belleville-sur-Loire. En rive gauche, dans le département du Loiret : Beaulieu-sur-Loire. En rive droite, dans le département de la Nièvre : Gimouille, Marzy, Fourchambault, Garchizy, Germigny-sur-Loire, Tronsanges, la Marche, la Charité-sur-Loire, Mesves-sur-Loire, Pouilly-sur-Loire, Couargues, Tracy-sur-Loire, Cosne-Cours-sur-Loire, Saint-Père, Myennes, la Celle-sur-Loire, Neuvy-sur-Loire.
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Figure 1 : Périmètre d’étude
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I.3 Enjeux et objectifs de l’étude
L’enjeu de l’étude est d’améliorer la sécurité des territoires exposés à l’inondation de la Loire, par la mise en cohérence du système d’endiguement protégeant ces vals, par l’aménagement de ces derniers et par l’amélioration de la prévision, de l’alerte et de la gestion de crise afin de réduire la vulnérabilité des personnes et des biens aux inondations.
La finalité de l’étude est d’élaborer un ensemble d’actions concerté, cohérent et hiérarchisé visant à réduire le risque d’inondation de manière significative sur l’ensemble des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre .
Elle doit permettre de : - donner à l’Etat et aux collectivités territoriales (sans exclure d’autres parties prenantes, telles que les acteurs économiques et sociaux) des éléments permettant d’apprécier à sa juste valeur le risque de rupture de levées par surverse en cas de forte crue ; - rechercher, en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs de la décision publique, des solutions d’aménagement du système de protection permettant de réduire le risque de rupture par surverse ; - définir, en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs, des propositions d’actions concrètes pour réduire le risque lié à l’inondation des Vals et des communes riveraines dans les domaines de la prévision, l’alerte, la préparation à la gestion de crise, la réduction de la vulnérabilité, les protections localisées, etc. ; - évaluer les impacts de ces actions sur les enjeux exposés (personnes, biens, activités, équipements et réseaux) et les perspectives de développement des territoires, ainsi que sur l’amont et l’aval du territoire d’étude.
L’étude s’articule en deux phases : - Phase 1 : diagnostic du risque inondation en situation actuelle ; - Phase 2 : définition et étude de scénarios d’amélioration.
I.4 Objet du rapport
Le rapport a pour objet de présenter une synthèse des diagnostics hydrologique, hydraulique et socio- économique conduit dans le cadre de la première phase de la démarche, ainsi qu’une analyse des risques d’inondation dans les différents secteurs du territoire d’étude.
Il s’accompagne par ailleurs d’un ensemble de cartes qui présentent une synthèse des risques d’inondation. Cet ensemble de carte comporte, pour chacun des 7 scénarios de crue, 3 planches à l’échelle 1/60 000 ème au format A2.
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Dans la suite du rapport, les données sont présentées sur la base d’un découpage en vals et secteurs, suivant la répartition géographique ci-après :
Désignation du secteur Typologie Communes concernées La rive gauche du val du Bec Val endigué en rive gauche Cuffy d’Allier La rive gauche du val de Cours- Val endigué en rive gauche Cuffy, Cours-les-Barres, Jouet-sur- les-Barres L’Aubois Le Secteur de Fourchambault Communes riveraines en rive droite, Marzy, Fourchambault, Garchizy, face aux vals du Bec d’allier et de Germigny-sur-Loire Cours-les-Barres La rive gauche du val de la Val endigué en rive gauche, Marseilles-les-Aubigny, Beffes, St- Charité amont jusqu’au déversoir de Passy Léger-le-Petit, Argenvières, La Chapelle Montlinard Le secteur de la Charité-sur-Loire Communes riveraines en rive droite, La Marche, La Charité-sur-Loire, face au val de la Charité amont (Tronsanges) La rive gauche du val de la Val endigué en rive gauche, en aval Herry, Saint-Bouize, Couargues Charité aval du déversoir de Passy La rive droite du val de la Charité Communes riveraines en rive droite, Mesves-sur-Loire, Pouilly-sur-Loire aval face au val de la Charité aval Le secteur de Saint-Satur Communes riveraines de la Loire Thauvenay, Ménétréol-sous- entre les vals de la Charité et de Sancerre, Sancerre, Saint-Satur Léré La rive gauche du val de Léré Val endigué en rive gauche Bannay, Boulleret, Léré, Sury-Prés- Léré, Belleville-sur-Loire, Beaulieu- sur-Loire La rive droite du val de Léré Communes riveraines de la Loire en Cosne-Cours-sur-Loire, Saint-Père, rive droite, face au val de Léré Myennes, La-Celle-sur-Loire, Neuvy- sur-Loire Tableau 1 : Découpage en vals et secteurs retenu pour l’analyse des risques d’inondation
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II. Synthèse des mécanismes d’inondation sur le territoire
II.1 Les mécanismes d’inondation
Les crues et les inondations font partie du fonctionnement naturel d'un fleuve : les riverains et usagers doivent en tenir compte et se préparer à les voir survenir.
La Loire présente la spécificité d’un territoire fluvial avec deux structures distinctes : - La vallée sans digue : on retrouve le schéma classique d’une rivière ; - La vallée avec une grande digue pour protéger une zone géographique que l’on appelle val.
La situation en bord de Loire, ou dans un val derrière la protection d’une levée, est différente, et tous les vals ne sont pas égaux face aux crues. Certains vals sont inondés dès les premières crues modélisées : le Bec d’Allier, Léré aval, La Charité aval, via le remous de la Loire ou le fonctionnement de déversoirs.
D'autres vals sont inondés, lors de fortes crues, suite à l’ouverture de brèches dans la levée : ainsi l’ouverture de brèches suite à une surverse de la Loire sur les levées provoquerait l’inondation du val de la Charité amont dès une crue de temps de retour 70 ans et des vals de Cours les Barres et de Léré dès une crue centennale. Lorsque cela se produit, les territoires réputés protégés par la levée subissent une inondation soudaine et violente.
Les communes riveraines connaissent également des inondations dans des quartiers en prise directe avec la Loire, dont notamment Fourchambault, la Charité-sur-Loire, Cosne-Cours-sur-Loire, Neuvy-sur-Loire et Saint-Satur. Cette inondation peut toucher un nombre important d’enjeux dès une crue de type décembre 2003. L’inondation se faisant par débordement latéral de la Loire, le mécanisme s’avère plus prévisible, même si ces secteurs sont très vulnérables.
Les durées de submersions, en rives gauche et droite, sont très élevées en cas d’inondation, aggravant les conséquences sur les enjeux exposés.
Dans le cadre de la démarche, il a été ainsi étudié les mécanismes d’inondation suivants : - L’inondation par débordement latéral : cela concerne les communes riveraines de la Loire. La montée des eaux s’effectue au même rythme qu’en Loire, soit environ 10 cm/h. Les vitesses d’écoulement sont de l’ordre de 0.4 m/s, sauf en bords de Loire où elles peuvent être supérieures ; - L’inondation par remous : cela concerne les parties basses des vals. Le phénomène est relativement lent et progressif ; - L’inondation suite au fonctionnement d’un déversoir . Le val est inondé préventivement pour réduire le risque de brèche. Le chemin de l’eau en aval des déversoirs peut être le lieu de vitesses d’écoulement importantes, et la montée des eaux peut être relativement rapide ; - L’écoulement suite à une brèche déclenchée suite à une surverse des eaux de crue sur la levée : l’inondation est brutale et le flot qui pénètre dans le val peut être destructeur. La montée des eaux est très rapide, au rythme d’un mètre par heure.
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 17 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
Il est à noter que les mécanismes d’inondation suivants n’ont pas été étudiés dans le cadre de cette étude : - Les phénomènes de remontée de nappe ; - L’inondation par les affluents de la Loire ; - Dans le cadre de cette étude, il n’est considéré que le risque de brèche suite à une surverse de la Loire d’au moins vingt centimètres au-dessus de la crête du corps de digue. Les levées peuvent toutefois rompre pour des hauteurs d’eau inférieures et avant que l’eau n’atteigne le sommet de la digue, comme cela a été le cas au 19 ème siècle dans de nombreux secteurs. Les études de danger à venir, conduites par l’Etat, s’intéresseront plus spécifiquement à ce risque et caractériseront le niveau de sûreté des ouvrages.
II.2 Les scénarios de crue étudiés
Sept scénarios hydrologiques de crue sont étudiés dans le cadre de l’étude : un scénario réel récent (2003) et six scénarios théoriques synthétiques issus de l’étude Loire moyenne, dont les débits de pointe sont présentés ci-après.
La Loire à Nevers, L’Allier à Livry Crue écrêtée par Villerest (m3/s) (m3/s) Décembre 2003 2 120 1 580 50 ans 2 300 2 100 70 ans 2 600 2 500 100 ans 3 300 2 800 170 ans 3 500 3 100 200 ans 3 900 3 300 500 ans 4 500 4 100 Tableau 2 : Débits de pointe dans l’Allier et dans la Loire en amont de la confluence correspondant aux différents scénarios de crue modélisés
Les conditions d’écoulement de ces scénarios sur la zone d’étude sont modélisées à l’aide du modèle de calcul LM11-VA. L’analyse des résultats obtenus permet de mettre en évidence l’existence de quatre familles de crue : 1. les « crues ordinaires », qui engendrent des débordements localisés, dans des zones à faibles enjeux, ne générant pas de dommages conséquents (exemple, la crue de 2008); 2. les « crues importantes », qui provoquent une inondation des vals par remous ou suite au déclenchement des déversoirs. La ligne d’eau de ces crues reste en deçà du niveau de crête des digues, le risque de brèche par surverse est à priori faible et limité à certains secteurs très localisés. Les dommages résultant de l’inondation peuvent être relativement importants (cas de la crue de 2003 jusqu’au scénario de crue de temps de retour 50 ans écrêté par le barrage de Villerest) ; 3. les « crues fortes » pour lesquelles les lignes d’eau sont plus élevées et atteignent le sommet des digues ou s’appuient sur les banquettes. Le risque de brèche est alors élevé sur ces secteurs. Les vals sont déjà inondés par remous et suite au fonctionnement de l’ensemble des déversoirs (cas des scénarios de crue de temps de retour 50 ans à 100 ans, écrêtés par le barrage de Villerest) ; 4. les « crues catastrophiques », supérieures aux précédentes, qui provoquent un dépassement généralisé du système de protection. Le risque de brèche est particulièrement élevé et l’ensemble du lit majeur de la Loire est inondé. La rive droite est inondée de manière conséquente par débordement naturel ou remontée de la Loire dans les différents affluents (cas des scénarios de crue de temps de retour 100 à 500 ans, écrêtés par le barrage de Villerest).
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 18 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
Les modélisations hydrauliques ont permis de caractériser les mécanismes d’inondation sur le territoire, et notamment : - les hauteurs maximales de submersion ; - la vitesse de survenance de l’inondation ; - la durée de submersion ; - les cotes aux échelles d’annonces de crue de références correspondant à l’apparition ou au déclenchement des différents phénomènes.
Les résultats de cette analyse sont présentés dans le rapport « diagnostic hydrologique et hydraulique » et sur un ensemble de cartes à l’échelle 1/25 000 ème présentant les zones inondables et conditions d’inondation des vals pour les sept scénarios de crue étudiés.
II.3 Synthèse aux échelles d’annonce de crue
Les échelles de crue présentes tout au long de la Loire servent aux riverains de repères locaux pour évaluer l'importance des crues. Au cours des crues historiques, le relevé de ces échelles a permis de reconstituer l'évolution des lignes d'eau et a donc contribué à la mémoire et à la compréhension des événements hydrologiques. Les hauteurs indiquées dans le tableau suivant sont celles simulées par le modèle pour les sept crues étudiées dans le cadre de la démarche.
2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans simulée Guétin (Allier) Cote (m NGF) 173,07 173,74 174,23 174,67 174,92 175,10 175,86 Hauteur (m) 3,39 4,06 4,55 4,99 5,24 5,42 6,18
Z0=169.68 m IGN69 Débit (m3/s) 1 580 2 100 2 500 2 800 3 100 3 300 4 100 Nevers Débit (m3/s) 2 120 2 300 2 600 3 300 3 500 3 900 4 500 Confluence Débit (m3/s) 3 660 4 280 4 750 5 360 5 810 6 250 7 410 Givry Cote (m NGF) 169,33 169,83 170,3 170,59 170,71 170,68 171,01
Z0=164.53 m IGN69 Hauteur (m) 4,8 5,3 5,77 6,06 6,18 6,15 6,48 Débit (m3/s) 3 650 4 310 5 030 6 000 6 240 6 410 6 650 Poids de Fer Cote (m NGF) 166,09 166,63 166,88 167,56 167,62 167,84 168,47 Débit (m3/s) 3 620 4 250 4 950 6 520 6 670 7 050 8 530 La Charité Cote (m NGF) 159,64 160,12 160,31 160,68 160,74 160,94 161,52
Z0=155.45 m IGN69 Hauteur (m) 4,19 4,67 4,86 5,23 5,29 5,49 6,07 Débit (m3/s) 3 608 4 250 4 500 4 990 5 090 4 910 5 600 Pouilly Cote (m NGF) 153,09 153,57 153,97 154,5 154,76 154,98 155,56
Z0=149.48 m IGN69 Hauteur (m) 3,61 4,09 4,49 5,02 5,28 5,5 6,08 Débit (m3/s) 3 440 3 920 4 330 4 200 4 210 4 390 5 050 Saint-Satur Cote (m NGF) 148,49 148,91 149,3 149,8 150,06 150,29 150,84
Z0=144.32 m IGN69 Hauteur (m) 4,17 4,59 4,98 5,48 5,74 5,97 6,52 Débit (m3/s) 3 540 4 190 4 840 5 910 6 470 7 030 8 460 Cosne Cote (m NGF) 144,58 145,03 145,42 145,83 145,86 145,92 146,22
Z0=140.086 m IGN69 Hauteur (m) 4,49 4,94 5,33 5,74 5,77 5,83 6,13 Débit (m3/s) 3 540 4 180 4 840 5 720 5 780 6 160 7 060 Les Loups Cote (m NGF) 134,6 135,09 135,53 136,15 136,47 136,78 137,53 Débit (m3/s) 3 525 4 180 4 830 5 880 6 440 7 010 8 410
Tableau 3 : Hauteurs aux différentes échelles de mesures de la zone d’étude pour les différents scénarios de crues
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 19 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
Le tableau ci-après présente les débits en Loire et les hauteurs correspondantes aux échelles de crues associées à l’occurrence des principaux mécanismes d’inondation dans les vals. Les correspondances entre les débits en Loire et les hauteurs aux échelles de crues de Givry, La Charité et Cosne sont calculées par l’application des courbes de tarage de la DREAL Centre dans leur plage de validité et des courbes de tarages calculées par le modèle hydraulique pour des valeurs de débit plus fortes.
Les valeurs aux échelles de la Charité et de Cosne relatives au déclenchement des brèches par surverse sont à prendre avec précaution, car les lignes d’eau sont fortement influencées par l’ouverture de ces brèches.
Seuils de déclenchement indiqués par le modèle Hauteur à Hauteur à Hauteur à Débit en Secteur Mécanisme d’inondation l’échelle de l’échelle de l’échelle de Loire Givry La Charité Cosne
Remous aval - 4.70 m Val du Bec d’Allier Déversoir du Guétin 4 200 m 3/s 5.20 m
Surverse sur l’écluse de la 2 800 m 3/s 3.85 m Canche Inondation par remous Val de Cours-les- 3 150 m 3/s 4.60 m aval Barres Surverse sur la levée 5 000 m 3/s 5.72 m Brèche par surverse 5 400 m 3/s 5.95 m modélisée
Remous aval 2 800 m 3/s 4.20 m 3.55 m Déversoir de Passy 3 100 m 3/s 4.50 m 3.90 m Val de La Charité Surverse sur la levée 4 200 m 3/s 5.27 m 4.6 m Brèche par surverse 4 600 m 3/s 5.45 m 4.75 m modélisée
Remous aval 1 800 m 3/s 3.00 m 2.70 m Déversoir de la Madeleine 2 300 m 3/s 3.40 m 3.30 m Val de Léré Surverse modélisée 5 300 m 3/s 5.91 m 5.48 m Brèche par surverse 5 650 m 3/s 5.97 m 5.64 m Tableau 4 : Hauteurs aux différentes échelles de mesures de la zone d’étude pour un débit donné et les mécanismes d’inondation correspondants
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 20 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
L'échelle de Givry est une échelle d'annonce des crues, située en rive gauche de la Loire sur la commune de cours-les-Barres, sur la tête aval de l'écluse de Givry. L'échelle est graduée en mètres par rapport à un zéro de référence, à la cote 164,53 m IGN 69. Il est à noter qu’il existait jusqu’au milieu du 20ème siècle une échelle corrélée avec l’échelle de Givry, installée sous l’ancien pont de Fourchambault. Les cotes relevées lors des crues de 1846, 1856, 1866 à cette échelle s’avèrent sensiblement plus importantes. Différentes hypothèses pourraient justifier ces écarts, dont notamment l’ouverture d’une brèche en amont immédiat de l’échelle de Givry lors de certaines de ces crues qui peut avoir eu comme conséquence d’abaisser les niveaux d’eau dans la Loire au droit de cette échelle par rapport à l’échelle de Fourchambault. Les cotes des crues historiques présentées ci-après sont ainsi à prendre avec précaution.
Tableau 5 : Principaux mécanismes d’inondation des vals ramenés à l’échelle d’annonce de crues de Givry
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 21 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
III. Synthèse des enjeux exposés sur le territoire
La vulnérabilité du territoire est principalement liée à la présence humaine (personnes, habitations, activités économiques, infrastructures, etc.), ainsi qu’à la présence d’enjeux environnementaux sensibles. Les enjeux sont référencés suivant quatre grandes thématiques : la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique. En complément de ces quatre thématiques, il a été identifié des enjeux relatifs aux réseaux et à la gestion de crise.
L’analyse de l’exposition des différents enjeux sur le territoire résulte essentiellement du croisement : - d’éléments de connaissance identifiés dans le cadre de l’élaboration de l’état des lieux préalable des connaissances ; - de l’exploitation de bases de données (populations, activités économiques, etc.) ; - de données recueillies lors de visites de terrain, de rencontres et d’échanges avec les services de l’Etat et des collectivités, les élus locaux et les autres acteurs concernés (associations, gestionnaires de réseau, etc.).
Les méthodologies mises en œuvre, ainsi que les résultats approfondis de l’analyse de l’exposition des enjeux socio-économiques au risque inondation sur le territoire, synthétisés dans le présent chapitre, sont présentés dans le rapport « diagnostic des risques d’inondation – volet socio-économique » et sur un ensemble de cartes à l’échelle 1/25 000 ème présentant les enjeux exposés sur le territoire pour les sept scénarios de crue étudiés.
III.1 La population, l’habitat et la santé humaine
III.1.1 Population exposée sur le territoire
Selon les résultats de la mise en œuvre de la méthodologie décrite dans le volet socio-économique du diagnostic des risques d’inondation, près de 10 000 habitants seraient directement impactés par la crue cinq-centennale modélisée. Il apparaît également que la répartition des habitants sur les deux rives de la Loire est équivalente. En effet, près de 51 % des habitants exposés se trouvent sur la rive gauche de la Loire contre près de 49 % sur la rive nivernaise de la Loire.
Le tableau ci-après présente une synthèse de l’évaluation du nombre d’habitants exposés pour les différents scénarios de crue modélisés dans les différents secteurs du territoire d’étude.
SCENARIO DE CRUE COMMUNE 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans CUFFY 20 280 400 460 480 480 500 MARZY 0 10 10 10 10 10 20 Total rive gauche 20 280 400 460 480 480 500 Total rive droite 0 10 10 10 10 10 20 VAL DU BEC D’ALLIER 20 290 410 470 490 490 520
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 22 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
COURS-LES-BARRES 30 65 90 380 490 480 500 CUFFY 5 20 20 20 30 30 30 FOURCHAMBAULT 250 420 750 1 020 1 060 1 030 1 300 GARCHIZY 5 15 20 30 30 30 30 GERMIGNY-SUR-LOIRE 15 20 20 20 30 30 30 JOUET-SUR-L'AUBOIS 50 55 70 80 80 80 90 MARZY 15 35 60 70 70 70 70 Total rive gauche 90 150 190 490 610 600 630 Total rive droite 280 480 840 1 140 1 180 1 150 1 420 VAL DE COURS-LES-BARRES 370 632 1 030 1 630 1 790 1 750 2 050 ARGENVIERES 0 0 75 140 140 150 140 BEFFES 0 0 450 460 460 460 460 GERMIGNY-SUR-LOIRE 20 20 20 40 30 40 40 JOUET-SUR-L'AUBOIS 10 15 15 20 30 20 20 LA CHAPELLE-MONTLINARD 10 90 240 250 260 260 260 LA CHARITE-SUR-LOIRE 290 490 630 700 710 710 820 LA MARCHE 10 20 20 30 30 30 50 MARSEILLES-LES-AUBIGNY 80 115 140 170 170 180 190 SAINT-LEGER-LE-PETIT 0 0 10 30 30 30 40 Total rive gauche 100 220 930 1 070 1 080 1 100 1 120 Total rive droite 320 530 670 770 770 780 900 VAL DE LA CHARITE AMONT 420 750 1 600 1 840 1 850 1 880 2 020 COUARGUES 200 210 210 210 210 210 210 HERRY 80 170 240 250 250 260 280 LA CHAPELLE-MONTLINARD 30 80 100 100 100 100 100 MESVES-SUR-LOIRE 200 240 260 290 280 290 300 POUILLY-SUR-LOIRE 40 90 110 130 130 150 160 SAINT-BOUIZE 0 10 20 50 60 80 100 Total rive gauche 310 470 570 640 620 650 690 Total rive droite 240 330 370 420 410 440 460 VAL DE LA CHARITE AVAL 550 800 940 1 030 1 030 1 090 1 150 COSNE-COURS-SUR-LOIRE 5 15 20 45 50 50 70 COUARGUES 5 10 5 5 5 5 10 MENETREOL-SOUS-SANCERRE 15 160 160 175 180 180 180 POUILLY-SUR-LOIRE 0 5 30 35 50 110 120 SAINT-SATUR 110 230 305 385 435 455 490 SANCERRE 0 0 0 0 0 0 0 THAUVENAY 40 50 50 55 60 60 60 TRACY-SUR-LOIRE 5 5 10 10 10 20 30 Total rive gauche 170 450 520 620 680 700 740 Total rive droite 10 20 60 90 110 180 220 SECTEUR DE SAINT SATUR 180 470 580 710 790 880 960 BANNAY 5 5 5 80 80 90 100 BEAULIEU-SUR-LOIRE 50 40 60 80 100 110 140 BELLEVILLE-SUR-LOIRE 25 20 30 70 80 120 50 BOULLERET 10 10 10 410 420 440 450
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 23 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
COSNE-COURS-SUR-LOIRE 400 510 780 870 870 1 040 1 200 LA CELLE-SUR-LOIRE 20 20 20 20 20 25 30 LERE 140 220 290 380 400 390 450 MYENNES 0 10 20 30 30 30 50 NEUVY-SUR-LOIRE 160 250 290 390 470 490 560 SAINT-PERE 0 0 0 0 0 5 10 SURY-PRES-LERE 10 15 15 20 20 30 30 Total rive gauche 240 310 410 1 040 1 100 1 180 1 320 Total rive droite 580 790 1 110 1 310 1 390 1 590 1 850 VAL DE LERE 820 1 100 1 520 2 352 2 490 2 770 3 170
Tableau 6 : Répartition des habitants exposés par commune et par val pour les différents scénarios de crue
III.1.2 Evaluation du coût des dommages à l’habitat
D’après les ratios moyens du nombre d’habitants par logement dans le Cher et dans la Nièvre, indiqués par l’INSEE sur la base des recensements conduits en 2009, il y aurait près de 6 000 logements concernés. L’évaluation du coût des dommages à l’habitat sur le territoire s’élève à près de 400 millions d’euros pour une crue cinq-centennale, et plus de 200 millions d’euros pour une crue centennale (53 %).
DOMMAGES ESTIMES PAR SCENARIO DE CRUE (K€) SECTEUR 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans BEC D'ALLIER Rive gauche 30 1900 5200 10800 12400 13600 20600 Rive droite 2 7 25 52 54 62 130 COURS-LES-BARRES Rive gauche 740 2800 3900 20100 24700 23800 33200 Rive droite 1900 6600 12500 17400 19200 18500 27000 LA CHARITE AMONT Rive gauche 1000 3900 25100 43300 47900 55400 80500 Rive droite 2800 8800 11700 15500 15600 18600 32300 LA CHARITE AVAL Rive gauche 1500 5900 11900 20400 24200 31400 55100 Rive droite 2400 7800 12800 16700 16200 16700 21200 SAINT-SATUR Rive gauche 1100 7900 12400 20700 24200 28000 45100 Rive droite 27 160 450 1100 1600 2000 3600 LERE Rive gauche 2200 4500 6800 27800 31800 37200 54700 Rive droite 3900 12100 18500 27000 28900 33200 44700 TOTAL (M€) 18 62 121 220 247 278 418 Tableau 7 : Evaluation du coût des dommages à l’habitat par secteur et par scénario de crue
III.1.3 Etablissements et services de santé exposés
Il a été recensé 4 établissements de santé en zone inondable dans les secteurs les plus urbanisés du territoire d’étude, c'est-à-dire les secteurs de Saint-Satur et de Cosne-Cours-sur-Loire.
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 24 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
Capacité Secteur Rive Nom Première crue dommageable d’accueil Saint-Satur Gauche EHPAD Résidence Saint-Pierre 42 170 ans Hôpital de Cosne-Cours-sur-Loire 241 50 ans Léré Droite U.A.C.E. de Nevers-Magny-Cours 24 100 ans Association Sauvegarde Enfant 46 70 ans Adulte Arpège Tableau 8 : Etablissements de santé exposés sur le territoire d’étude
Il a été recensé 31 praticiens de santé installés en zone inondable sur le territoire d’étude, dont 18 dans l’enveloppe de la crue centennale. La rive droite du val de Léré concentre près de 80 % des médecins exposés. Le tableau suivant présente le nombre de praticiens de santé exposés en zone inondable dans les communes concernées pour les différents scénarios de crue modélisés.
SCENARIO DE CRUE COMMUNES 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans ARGENVIERES - - 1 1 1 1 1 BEFFES - - 2 2 2 2 2 LA CHAPELLE MONTLINARD 1 1 1 1 1 1 1 LERE - - 1 1 1 1 2 COSNE-COURS-SUR-LOIRE 3 3 6 8 7 10 17 FOURCHAMBAULT 1 1 1 1 1 1 1 NEUVY-SUR-LOIRE - 1 3 4 4 5 6 POUILLY-SUR-LOIRE - - - - - 1 1 TOTAL 5 6 15 18 17 22 31
Tableau 9 : Praticiens de santé exposés par commune et par crue sur le territoire d’étude
III.2 Les enjeux environnementaux
Le classement au patrimoine mondial de l’UNESCO d’une partie des vals de Loire en 2000 rappelle l’importance de la préservation des paysages et des espaces naturels, et d’anticiper d’éventuels désordres en cas de crue. Selon le rapport Caractérisation de l’impact environnemental de crues fortes et exceptionnelles en Loire moyenne 2 : « Les mesures de protection ou d’inventaires se superposent tant la valeur biologique est grande ». Dans cette optique, un travail de recensement des enjeux environnementaux a été conduit dans le but d’apprécier leur vulnérabilité aux inondations.
Les sites naturels suivants ont ainsi été recensés : - Zone Natura 2000 : Espace faisant partie d’un réseau de zones naturelles en Europe, visant à préserver la biodiversité de la faune et de la flore tout en prenant en compte le développement économique des territoires ;
2 Equipe pluridisciplinaire Plan Loire Grandeur Nature et Agence de l’eau Loire-Bretagne, 1999 . « Caractérisation de l’impact environnemental de crues fortes et exceptionnelles en Loire moyenne ».
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- Espace Naturel Sensible (ENS) : Définis sous la responsabilité des conseils généraux, les ENS sont des espaces bénéficiant d’actions de restauration et d’aménagement de milieux naturels menacés par l’activité humaine ; - Réserve Naturelle nationale (RNN) : Une R éserve Naturelle Nationale est un territoire pouvant s’étaler sur plusieurs communes et dont la conservation du milieu naturel est fortement contrôlée. En vue de préserver l’espace naturel, aucun développement économique ou urbain n’y est autorisé. - Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) : Périmètre ou espace naturel remarquable dans lequel un inventaire des espèces animales et végétales est effectué. Ce recensement a été conduit sur l’ensemble du territoire français afin de connaître au mieux le patrimoine naturel français ; - Site Classé : Site naturel protégé considéré d’importance nationale dont l’intérêt paysager, artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque est exceptionnel. Ce sont des espaces où la protection est forte. Aucun projet d’aménagement ne peut mettre en péril l’intégrité des sites classés. Seuls les projets de revalorisation et ou de remise en état sont acceptés (loi de 1930 abrogée et codifiée par l’ordonnance du 19 septembre 2000) ; - Arrêté de Protection de Biotope (APB) : Arrêté préfectoral visant à protéger un espace servant d’habitat à une espèce végétale ou animale protégée. Sont visées : les dunes, landes, ou encore les mares qui servent de lieux de vie et de reproduction à des espèces protégés ; - Zone Importance pour la Conservation des Oiseaux : Site d’intérêt hébergeant des espèces d’oiseaux sauvages jugées d’importance à l’échelle européenne.
En complément de l’inventaire des périmètres environnementaux, une attention toute particulière a été portée au recensement des installations susceptibles de générer une pollution en cas de crue. Sont ainsi mis en exergue les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) 3 et les Transports de Matières Dangereuses 4 qui représentent une aggravation potentielle des impacts sur l’environnement. En effet, outre les dysfonctionnements et les dégâts que peut entraîner une inondation sur ces infrastructures, le risque est de déclencher une cascade d’évènements dont la conjonction conduirait à un accident technologique aggravant les conséquences de l’inondation sur l’environnement et par extension sur les populations .
3 Les ICPE sont des exploitations industrielles ou agricoles susceptibles de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances. Conformément au Livre V, Titre I, art. L 511-1 du Code de l’environnement, elles comprennent l’ensemble des usines, ateliers, dépôts, chantiers et, d'une manière générale, toutes les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature, de l'environnement et des paysages, soit pour l'utilisation rationnelle de l'énergie, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique. 4 Le TMD concerne le transport de substances qui par leurs caractéristiques physico-chimiques, toxicologiques, ou bien par la nature des réactions qu'elles sont susceptibles de produire, peuvent présenter des risques pour l'homme, les biens et/ou l'environnement. Ces matières dangereuses sont acheminées par voie routière, ferroviaire, fluviale ou encore par canalisation. Les réglementations concernant les TMD sont gérées, pour la route et la voie d'eau, par la Commission économique pour l'Europe des Nations unies, et, pour le fer, par l'Organisation des transports internationaux ferroviaires. En ce qui concerne le transport routier, ce dernier est régi par l'accord européen ADR du 30 septembre 1957. Les annexes A et B concernant l'étiquetage, l'emballage, la construction et la circulation des véhicules, ont été régulièrement modifiées, la dernière version amendée étant en vigueur depuis le 1er janvier 2005. La retranscription de cet accord en droit français repose sur "l'arrêté ADR" du 1er juin 2001, modifié notamment dernièrement par l'arrêté du 8 juillet 2005.
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III.2.1 Exposition des sites naturels pour les différents scénarios de crue
Surface Pourcentage de surface touchée TYPE DE NOM totale PERIMETRE en km² 2003 T50 T70 T100 T170 T200 T500 RESERVE NATURELLE Val de Loire 14.55 98 99 99 100 100 100 100 NATIONALE Saulaie de l’île du Faubourg à La 0.01 12 84 92 100 100 100 100 SITES Charité CLASSES Bec d’Allier 39.42 46 51 53 56 57 57 58 Partie de l’île de Cosne 0.08 98 100 100 100 100 100 100 Vallée de la Loire : Orléanais 16.22 82 82 83 83 83 83 84 ZICO Vallée de la Loire : La Charité 9.73 91 92 93 94 94 94 95 Vallée de la Loire (aval) entre 5.57 99 100 100 100 100 100 100 Fourchambault et Neuvy-sur-Loire NATURA 2000 Vallée de la Loire (amont) entre 19.89 99 99 99 100 100 100 100 SIC Fourchambault et Neuvy-sur-Loire BOURGOGNE Bec d’Allier 10.70 85 87 89 90 90 90 90 Val d’Allier Bourguignon 9.51 0 1 1 1 1 1 1 Vallées de la Loire et de l’Allier 40.62 NATURA 2000 81 82 83 84 85 85 85 Vallée de la Loire de Tavers à ZSC CENTRE 71.10 10 10 10 10 10 10 10 Belleville-sur-Loire NATURA 2000 Vallées de la Loire et de l’Allier ZPS entre Mornay-sur-Allier et Neuvy- 137.93 65 67 68 69 70 70 71 BOURGOGNE sur-Loire CENTRE Vallée de la Loire du Loiret 75.18 14 14 14 14 14 14 14 Val des Rabuteloires et île d’Ousson 1.95 77 77 77 77 77 77 77 Grèves du pont de Belleville-sur- 0.29 99 100 100 100 100 100 100 Loire Grèves des vals de Beaulieu, Bonny- 0.98 100 100 100 100 100 100 100 sur-Loire et de l’île Bon Les coteaux de Clamour 0.18 33 36 37 40 40 41 43 La Saulaie de Germigny 3.72 98 98 99 100 100 100 100 ZNIEFF 1 Coteau de La Marche et Tronsanges 1.70 3 4 4 4 4 4 5 Les Brocs 2.79 99 99 99 100 100 100 100 Ile de Cosne 3.40 96 96 96 100 100 100 100 La Loire de Pouilly à La Marche 12.52 90 92 97 98 98 98 98 Ilots de Bois-Gibault, des Loges, Iles 5.71 98 99 100 100 100 100 100 de la Gargaude, Ile de Malaga Vallée de la Loire, Bec d’Allier, les 13.76 91 95 97 98 99 99 99 Saulaies Loire Berrichonne 70.31 74 77 81 83 83 83 84 Vaux de Nevers 43.15 0 0 0 0 0 0 0 ZNIEFF 2 Vallée du Mazou 5.21 0 1 2 3 2 3 3 Vallée de la Loire au Bec d’Allier 11.35 87 90 92 93 93 93 93 Vallée de la Loire de Neuvy à 43.37 78 79 80 81 81 81 82 Fourchambault Site des sternes naines et APB 2.11 10 10 10 10 10 10 10 pierregarin Tableau 10 : Sites environnementaux inondés pour les différents scénarios de crue
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Les sites protégés qui apparaissent les plus vulnérables sont présentés dans le tableau ci-après :
Nom Description Exposition et vulnérabilité 45 % de la surface est touchée à partir Site classé de la crue de décembre 2003. BEC D'ALLIER Grèves calcaires et prairies sèches de Espace typique caractérisant le sables paysage Ligérien. 98 % de la surface est touchée à partir Espace Naturel Sensible de la crue de décembre 2003. Prairies, pelouses acidophiles, forêts de bois tendre, pelouses à Fétuque, le peucédan des montagnes, le carex de la Loire (protégés en Bourgogne), des prairies à chiendents, des forêts de Espace typique caractérisant le LES BROCS saules, peupliers et érables (inscrits dans paysage Bourguignon. Lieu de la Directive Habitats). migration essentiel pour les poissons De nombreuses espèces d’oiseaux et les oiseaux. (œdicnème…) et de poissons (saumons d’Atlantique, lamproies marines et de rivières…) protégées en France et inscrites dans les différentes directives européennes. 98 % de la surface est touchée à partir RNN de la crue de décembre 2003. Importance capitale pour les RESERVE NATURELLE DU territoires ligériens et bourguignons. VAL DE LOIRE Fortes biodiversité: 620 espèces Véritable vitrine sur la Loire. Attire de végétales et 220 espèces d'oiseaux. nombreux touristes et participe fortement au développement de l'économie liée au tourisme. 90 % de la surface est touchée à partir ZICO de la crue de décembre 2003. Espace typique caractérisant le VALLEE DE LA LOIRE: LA paysage ligérien et plus Sternes naines ou pierregarins, Grands CHARITE SUR LOIRE particulièrement le paysage cormorans, Oies des moissons, Sarcelles caractéristique de la RNN. Zone d’hiver et des colverts. importante pour la reproduction des oiseaux. Tableau 11 : Synthèse des espaces naturels les plus vulnérables
Le tableau ci-après présente une synthèse des surfaces protégées inondées pour les différents scénarios de crue (ce calcul tient compte de la superposition géographique des zonages : une surface n’est comptée qu’une seule fois, quel que soit le nombre de zonages qui la concerne).
Surfaces décembre T50 T70 T100 T170 T200 T500 concernées 2003 Km² 113 119 124 127 128 128 130 Hectares 11 327 11 894 12 377 12 690 12 754 12 810 12 955
Tableau 12 : Surfaces inondées cumulées de sites naturels pour les différents scénarios de crues
Sur les 673 Km² de surface de protection cumulée recensée sur le territoire, 395 Km² (soit près de 60 %), représentant une superficie réelle de 130 Km² en ne considérant pas les doublons, sont compris dans l’enveloppe des zones inondables modélisées.
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Ces espaces accueillent des espèces faunistiques et floristiques protégées qui s’avèrent particulièrement vulnérables lors d’une modification du milieu dans lequel elles évoluent. Or, une crue génère nécessairement des modifications de leur territoire dans la mesure où la force exercée par l’eau peut notamment saper des berges, arracher certaines hautes herbes ou encore de jeunes arbres ou des arbustes. Aussi, les abris et lieux de nidification peuvent être partiellement ou totalement détruits ou inondés. En cela, c’est directement la perpétuation de certaines espèces qui peut se retrouver menacée telles que celle d’espèces recensées dans le cadre de la Directive Oiseaux (cigognes blanches, sternes, pics noirs, balbuzards pêcheurs…). De plus, la stagnation de l’eau, comme c’est le cas pour les crues de la Loire, est susceptible, d’une part de noyer les petits mammifères, les insectes et de manière plus générale tous les animaux ne pouvant s’abriter hors d’eau lors de la montée du fleuve, et d’autre part, de détruire les potentiels réserves de nourriture.
Par ailleurs, la vulnérabilité de ces milieux est relative aux saisons. En effet, hors des périodes de floraisons, de migration et de reproduction, nettement moins d’éléments sont exposés, bien que pendant cette période, soit à partir de la mi-automne jusqu’à la fin de l’hiver, certains animaux hibernent ou hivernent et peuvent se faire surprendre par de potentielles crues (petits mammifères, batraciens…) Si les inondations peuvent se révéler particulièrement néfastes pour les espèces qui ne sont pas adaptées à des milieux aquatiques, les milieux alluviaux, situés en bordures de Loire, sont, de manière générale, adaptés à la présence ponctuelle de l’eau et évoluent justement selon la dynamique du fleuve et se régénèrent, a priori, rapidement après une crue.
L’impact des crues les plus catastrophiques sur le milieu naturel est quant à lui sujet à discussion ; on peut supposer que comptes tenus de la forte anthropisation du lit et des risques de pollution du fait de la présence de nombreux ICPE, les milieux concernés seraient lourdement atteints avec un retour à l’équilibre relativement lent (plusieurs décennies).
III.2.2 Les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement
Sur le territoire d’étude il a été recensé en zone inondable 16 établissements susceptibles de générer une pollution en raison de leur activité et d’accentuer les effets de la crue sur l’environnement. Parmi ceux- ci, il y a un site dont les sols sont pollués et quinze installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).
1ère crue Secteur Commune Rive Etablissement Régime Commentaire dommageable
Carrière de calcaire, Cours-les- Agrégats du location de matériel Gauche Autorisation T100 barres Centre travaux publics, sables, graviers. Cours- Traitement et reconditionnement des les- Droite Regain Groupe Autorisation T70 barres déchets de type industriel inerte. Fourchambault Traitement et RIC reconditionnement des Droite Autorisation T170 environnement déchets de type industriel inerte.
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Transport routier par camion, stockage Gauche Chantelat SA Autorisation T70 d'hydrocarbures. Situé à Argenvières proximité de terres Charité agricoles. amont Sablière de Exploitation de quartz, Gauche Autorisation T70 l’ile au Page sables et graviers. Importante production Beffes Gauche Ciment Calcia Autorisation T500 de ciment. Exploitation de sables, Charité Sirot Couargues Gauche Autorisation 2003 graviers aval Couargues et granulats. Sablière les Exploitation de sables Droite Autorisation 2003 Pelus et graviers. Neuvy-sur- Casse automobile: Loire EURL Mahd- Droite Autorisation T170 stockage de carcasses Auto automobiles. Divers travaux publics : assainissement, Beaulieu-sur- Gauche Decherf Autorisation 2003 terrassement, Loire goudronnage, béton, etc. Stockage Station service d'hydrocarbures. Située Droite Declaration T100 Leader-price à proximité de terres Cosne-Cours- agricoles en aval. sur-Loire Stockage de produits Paragon chimiques et toxiques. Droite Autorisation T100 Transaction Situé à proximité de zones habitées en aval. Sciage du bois, stockage Léré de produits chimiques et toxiques. Situé à Myennes Droite Morin Parquets Autorisation T70 proximité de captages pour l’eau potable et d’une STEP. Nivernaise de Stockage de déchets Myennes Droite Autorisation T500 recyclage triés. Stockage Picoty AVIA d'hydrocarbures. Situé à (dépôt de proximité de zones Bannay Gauche carburant et Déclaration T200 agricoles et du captage Station pour l’eau potable du service) SIAEP Val de Loire/Pays Fort (9000 personnes). Stockage d'hydrocarbures. Située à proximité de zones Station service Boulleret Gauche Déclaration T100 agricoles et du captage AVIA pour l’eau potable du SIAEP de Cosne-Cours- sur-Loire.
Tableau 13 : Etablissements ICPE exposés en zone inondable
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III.2.3 Les axes de transports de matières dangereuses (TMD)
Selon le mode de déplacement, certains TMD seront plus vulnérable aux inondations. Effectivement, si les canalisations principalement enterrées sont moins susceptible de subir des endommagements, les transports par voie ferroviaire et surtout par route subissent plus facilement des dysfonctionnements lors de la submersion de leurs infrastructures. Néanmoins, il est important de noter que les défaillances touchent plus probablement l’enjeu économique que recouvrent les TMD (retard dans les acheminements de matières premières, de carburants…) plutôt que les enjeux environnementaux. En effet, dans la mesure où, en raison de la cinétique des évènements survenant sur la Loire, l’alerte est donnée très en amont, et dès lors que les voies sont inondées le trafic est dévié ou arrêté : Il n’y a alors que très peu de risque qu’un TMD ait un accident venant aggraver la situation et polluer l’environnement par des dépôts ou encore des nuages toxiques. Voici toutefois les communes et les axes empruntés par les Transports de Matières Dangereuses :
- Le TMD par canalisation . Dans notre secteur, seul le département de la Nièvre est concerné par le passage d’une canalisation de gaz. Cette dernière traverse les communes de la Charité-sur- Loire, de Cosne-Cours-sur-Loire, de la Marche et de Mesves-sur-Loire.
- Le TMD par voie ferroviaire . Une seule voie ferrée traverse la zone inondable sur les départements de la Nièvre et du Cher. Elle rallie Nevers, Cosne-Cours-sur-Loire et Paris. Toutes les communes par lesquelles elle transite sont exposées à ce risque ( voir tableau ci-après ). D’autre part, cette voie est également utilisée dans le cadre de l’exploitation de la Centrale Nucléaire de Belleville-sur-Loire dans le Cher. Aussi, en plus des matières dangereuses, les trains sont également susceptibles de transporter des combustibles irradiés ou de façon plus générale des matières radioactives 5.
Département Cher Nièvre Belleville-sur-Loire Cosne-Cours-sur-Loire Beffes Fourchambault Bannay Garchizy Jouet-sur-l’Aubois La Celle-sur-Loire Saint-Satur La Charité-sur-Loire La Marche Mesves-sur-Loire Myennes Tracy-sur-Loire Tronsanges Pouilly-sur-Loire Neuvy-sur-Loire Tableau 14 : Communes dont la voie ferrée est exposée aux inondations et au risque TMD
5 Préfecture du Cher. « Document Départemental sur les Risques Majeurs »
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- Le TMD par voie routière . Dans le territoire d’étude, des routes sont utilisées pour l’acheminement de matières dangereuses nécessaires aux technologies et à l’industrie ainsi que pour le ravitaillement en hydrocarbures sous forme gazeuse ou liquide.
Département Voies inondables empruntées par les TMD A 77 NIEVRE RD 40 RD 976 CHER RD 976 LOIRET A 77
Tableau 15 : Axes routiers inondables empruntés par les TMD
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III.3 Le patrimoine culturel
Le patrimoine recouvre un ensemble de biens matériels (bâtis, objets, parcs, etc.) ou immatériels (chants, costumes, etc.) auxquels ont été accordées des valeurs artistiques et historiques. Il participe à la constitution d’une culture et d’une identité et, en cela, il est entouré d’un dispositif de mesures protectrices en vue de la transmission de cet héritage aux générations futures. En raison de ces caractères, le patrimoine se doit d’être pris en considération dans une étude de risque et ce d’autant plus qu’il constitue un élément de valorisation et d’attractivité d’un territoire. Il existe plus de deux cents monuments historiques et musées sur les territoires de bords de Loire 6.
Quatre musées ont été recensés en zone inondable sur le territoire d’étude, dont trois sur la rive droite de la Loire. Ces musées sont tous exposés à l’inondation dès l’occurrence d’une crue de type décembre 2003.
FREQUENTATION (Annuelle) SECTEUR RIVE MUSEE COMMUNE NBR TOTAL Pavillon du Milieu de Charité aval Droite Pouilly-sur-Loire 5 500 5 500 Loire Gauche Maison de Loire Belleville-sur-Loire 5 400
Léré Droite Musée municipal Cosne-Cours-sur-Loire 6 100 11 500 Musée de la poste et du Droite Cosne-Cours-sur-Loire 1 100 facteur TOTAL 17 000 visiteurs par an
Tableau 16 : Musées exposés en zone inondable sur le territoire d’étude
Huit monuments historiques sont concernés par la crue cinq-centennale. Ils sont essentiellement localisés en rive droite de la Loire.
Secteur Rive Commune Edifice Crue impactante Maison 2003 Immeuble 50 ans Charité amont Droite LA CHARITE-SUR-LOIRE Maison 2003 Grand pont sur la Loire 2003 Charité aval Droite MESVES-SUR-LOIRE Bâtiment dit grange aux dîmes 7 100 ans Saint-Satur Gauche SAINT-SATUR Ancienne abbaye 170 ans Couvent des Augustins (ancien) 2003 Léré Droite COSNE-COURS-SUR-LOIRE Cinéma Eden 70 ans
Tableau 17 : Les monuments historiques exposés en zone inondable sur le territoire
6 Atelier d’architecte B.PENNERON et Equipe pluridisciplinaire du Plan Loire Grandeur Nature . « Monuments historiques et Patrimoine ligérien dans la vallée de la Loire moyenne ».
7 Selon nos traitements SIG, la grange aux Dîmes n’est pas touchée pour les crues de période de retour de 200 ans et de 170 ans
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Parmi ces monuments historiques et musées, les suivants apparaissent particulièrement vulnérables :
Critère de vulnérabilité Critère pour l'importance dans la Nom Commune intrinsèque vulnérabilité du territoire Première crue Elément architectural remarquable faisant dommageable : la relation entre différents éléments CHARITE- Grand pont sur la Loire Décembre 2003 classés (Ile du Faubourg et centre-ville de SUR-LOIRE Classement: Toute la la Charité sur Loire). Participe à structure l'attraction touristique de la ville. Véritable vitrine de la Réserve naturelle Première crue Nationale du Val de Loire. Participe à la Pavillon du Milieu de POUILLY- dommageable : promotion des paysages ligériens et à Loire SUR-LOIRE Décembre 2003 l'attraction touristique de la région. Visité par 5500 personnes par an Première crue Elément d'attraction pour le l'Ile de Saint- dommageable : T170 Abbaye de Saint- SAINT- Thibault. Participe à sa valeur Thibault SATUR Classement: Cours, patrimoniale et à l'attraction touristique jardin, site de la ville archéologique Première crue dommageable : Contient des objets de valeurs Décembre 2003 COSNE- importantes tant au point de vue financier Musée municipal (dans COURS- Contient des œuvres que patrimoniaux (Loire). Participe à couvent des Augustins) SUR-LOIRE d'art de maitres et des l'attractivité touristique de la commune. œuvres témoignant du Visités par 5000 personnes par an passé naturel et culturel ligérien Tableau 18 : Les enjeux culturels remarquables
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III.4 L’activité économique
III.4.1 Les entreprises exposées sur le territoire
Près de 260 entreprises sont exposées à une inondation de la Loire sur le territoire d’étude. Il s’agit d’activités du secteur tertiaire (56 %) et dans une moindre mesure d’activités du secteur secondaire (32 %) et du primaire (12 %, essentiellement en rive gauche). Les secteurs les plus touchés en nombre d’entreprises sont ceux des travaux de construction spécialisés, de la restauration et de l’hôtellerie, de l’élevage et du commerce de détail. D’autre part, 49 % des activités exposées sont situées en rive droite dont 68 % relèvent du secteur tertiaire. Cela s’explique par le fait que cette rive du fleuve est plus urbanisée et que certains centres- villes se retrouvent sous les eaux, comme ceux de Cosne-Cours-sur-Loire ou de Neuvy-sur-Loire.
NOMBRE TOTAL Types d'activités Rive gauche Rive droite D’ENTREPRISES Travaux de construction spécialisés 22 19 41 Restauration 15 22 37 Culture et production animale, chasse et services annexes 26 3 29 Hébergement 12 10 22 Commerce de détail, à l'exception des automobiles et des 8 11 19 motocycles Commerce et réparation d'automobiles et de motocycles 5 6 11 Industries alimentaires 7 3 10 Activités d'architecture et d'ingénierie ; activités de 2 5 7 contrôle et analyses techniques Activités des services financiers, hors assurance et caisses 3 4 7 de retraite Commerce de gros, à l'exception des automobiles et des 5 2 7 motocycles Enseignement 3 3 6 Activités de poste et de courrier - 5 5 Activités auxiliaires de services financiers et d'assurance 2 3 5 Collecte, traitement et élimination des déchets ; - 5 5 récupération Fabrication de meubles 3 2 5 Total général 132 127 259 Tableau 19 : Les quinze types d’activités les plus représentés en nombre d’entreprises sur le territoire
Certes représentatifs de la nature du tissu économique submergé lors d’une crue cinq-centennale, les données précédentes doivent être néanmoins relativisés car s’ils offrent de précieuses indications quant aux types d’activités les plus touchées, la vulnérabilité des entreprises est également relative à leur taille et importance. Pour cette raison, il est présenté ci-après les effectifs 8 des entreprises cumulés par type d’activité en zone inondable.
La présence en zone inondable de ces entreprises induit ainsi l’exposition de plus de 2 000 salariés, chefs d’entreprises et travailleurs indépendants . Les secteurs les plus exposés en termes d’effectifs sont
8 Par effectif, il est considéré les salariés mais également les commerçants et artisans indépendants ainsi que les chefs d’entreprise.
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l’imprimerie, le commerce de gros, le secteur de la construction, les gravières, les transports, la restauration et l’hôtellerie.
EFFECTIF Types d'activités Rive gauche Rive droite TOTAL Imprimerie et reproduction d'enregistrements - 350 350 Commerce de gros, à l'exception des automobiles et des 304 12 316 motocycles Travaux de construction spécialisés 94 67 161 Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 158 - 158 Transports terrestres et transport par conduites 36 75 111 Restauration 39 61 100 Hébergement 25 73 98 Collecte, traitement et élimination des déchets ; - 88 88 récupération Travail du bois et fabrication d'articles en bois et en liège, à l'exception des meubles ; fabrication d'articles en - 75 75 vannerie et sparterie Activités de poste et de courrier - 70 70 Commerce de détail, à l'exception des automobiles et des 28 22 50 motocycles Commerce et réparation d'automobiles et de motocycles 20 25 45 Culture et production animale, chasse et services annexes 30 6 36 Activités de location et location-bail - 35 35 Captage, traitement et distribution d'eau 35 - 35 Total général 905 1112 2017 Tableau 20 : Les quinze types d’activités les plus représentés en effectifs cumulés sur le territoire
Il apparaît que les commerces et services accueillent près de 40 % des effectifs exposés et que la rive droite, selon le critère du nombre de travailleurs exposés, semble être la plus vulnérable en accueillant plus de 55 % des effectifs recensés. D’autre part, l’imprimerie et le commerce de gros sont les activités qui regroupent le plus de personnes. Aussi, en cas de crue ces activités généreraient des impacts économiques conséquents, en termes de chômage technique, de pertes de production, de difficultés indirectes pour les client ou sous-traitants, ou encore d’un amoindrissement indirect de revenus pour la commune.
Ces entreprises ne sont pas réparties de façon homogène sur le territoire, le secteur le plus exposé étant la rive droite du secteur de Léré, et notamment la commune de Cosne-Cours-sur-Loire.
Rive gauche Rive droite TOTAL SECTEUR Entreprises Effectifs Entreprises Effectifs Entreprises Effectifs Bec d'Allier 7 13 - - 7 13 Cours-les-Barres 9 35 27 286 36 321 Charité amont 30 321 13 35 43 356 Charité aval 17 26 11 69 28 95 Saint-Satur 40 338 - - 40 338 Léré 29 172 76 722 105 894 TOTAL 132 905 127 1112 259 2017
Tableau 21 : Répartition des entreprises exposées à la crue cinq-centennale modélisée
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III.4.2 Les entreprises exposées par scénario de crue
2003 T50 T70 T100 T170 T200 T500 COMMUNES Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. CUFFY - - 4 7 7 13 7 13 7 13 7 13 7 13 TOTAL BEC D'ALLIER 0 0 4 7 7 13 7 13 7 13 7 13 7 13 COURS-LES-BARRES ------6 29 6 29 6 29 6 29 CUFFY (LES JOIGNEAUX) ------1 1 1 1 1 1 FOURCHAMBAULT 1 35 8 140 13 200 16 217 16 217 16 217 16 217 GARCHIZY ------3 31 GERMIGNY-SUR-LOIRE (SOULANGY) 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 JOUET-SUR-L'AUBOIS 3 6 3 6 3 6 3 6 3 6 3 6 3 6 MARZY 2 5 6 33 6 33 6 33 6 33 6 33 6 33 TOTAL COURS-LES-BARRES 7 50 18 183 23 243 32 289 33 290 33 290 36 321 ARGENVIERES - - - - 3 43 6 47 7 49 7 49 7 49 BEFFES - - - - 2 5 2 5 2 5 2 5 3 155 GERMIGNY-SUR-LOIRE 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 LA CHAPELLE-MONTLINARD 3 8 3 8 12 106 12 106 12 106 12 106 12 106 LA CHARITE-SUR-LOIRE 1 1 6 9 7 13 8 17 8 17 9 21 12 31 LA MARCHE - - - - 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 MARSEILLES-LES-AUBIGNY 1 1 2 3 4 6 5 8 5 8 5 8 6 9 SAINT-LEGER-LE-PETIT ------1 1 1 1 1 1 1 1 TOTAL CHARITE AMONT 6 11 12 21 30 178 36 189 37 191 38 195 43 356 COUARGUES 9 16 9 16 9 16 9 16 9 16 9 16 9 16 HERRY 2 2 4 5 5 6 5 6 5 6 5 6 6 7 MESVES-SUR-LOIRE - - 6 16 6 16 6 16 6 16 6 16 6 16 POUILLY-SUR-LOIRE 1 8 1 8 1 8 3 44 2 9 5 53 5 53 SAINT-BOUIZE - - 2 3 2 3 2 3 2 3 2 3 2 3 TOTAL CHARITE AVAL 12 26 22 48 23 49 25 85 24 50 27 94 28 95 MENETREOL-SOUS-SANCERRE 1 1 5 10 6 11 6 11 6 11 6 11 6 11 SAINT-SATUR 10 34 18 230 21 250 26 300 26 300 30 308 32 310 SANCERRE ------1 15 1 15 THAUVENAY 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 TOTAL SAINT SATUR 12 37 24 242 24 263 33 313 33 313 38 336 40 338 BANNAY 2 5 2 5 2 5 2 5 2 5 3 13 3 13 BEAULIEU-SUR-LOIRE 4 22 4 22 4 22 4 22 4 22 4 22 4 22 BELLEVILLE-SUR-LOIRE 3 4 3 4 3 4 5 6 6 8 6 8 6 8 BOULLERET ------8 25 8 25 8 25 8 25 COSNE-COURS-SUR-LOIRE 15 88 20 137 29 165 40 538 40 538 47 558 55 583 LERE 4 5 4 5 6 81 8 104 8 104 8 104 8 104 MYENNES - - - - 1 75 1 75 1 75 1 75 2 90 NEUVY-SUR-LOIRE 3 9 8 29 10 31 11 32 13 34 17 44 19 49 TOTAL LERE 31 133 41 202 55 383 79 807 82 811 94 849 105 894 TOTAL SUR LE TERRITOIRE 68 257 121 703 166 1129 212 1696 216 1668 237 1777 259 2017 Tableau 22 : Répartition par communes des entreprises exposées aux différents scénarios de crues
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Le tableau suivant présente une synthèse de l’exposition des entreprises pour les différents scénarios de crue modélisés :
Scénario de Rive gauche Rive droite TOTAL crue Entreprises Effectifs Entreprises Effectifs Entreprises Effectifs Décembre 2003 43 110 25 150 68 260 50 ans 64 325 57 375 121 700 70 ans 90 580 76 550 166 1 130 100 ans 118 720 94 980 212 1 700 170 ans 121 720 95 950 216 1 670 200 ans 127 750 110 1 030 237 1 780 500 ans 132 910 127 1 110 259 2 020
Tableau 23 : Entreprises et effectifs exposés sur le territoire pour les différents scénarios de crue
La crue centennale est une crue « seuil » sur le plan de la vulnérabilité des entreprises sur le territoire. Cette crue touche en effet plus de 80 % des entreprises et effectifs présents dans l’enveloppe de la crue cinq-centennale.
III.4.3 L’activité agricole
Environ 10 000 ha de surface agricole sont exposés en zone inondable. Les principales cultures présentes se répartissent ainsi : - blé tendre et orge : 30% ; - prairies – landes : 27% ; - maïs grain et ensilage : 25% ; - colza et autres cultures diverses : 9%.
Surfaces Surfaces Surfaces Surfaces Surfaces Surfaces Surfaces inondées inondées inondées inondées inondées inondées inondées CULTURE (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) 2003 Q50 Q70 Q100 Q170 Q200 Q500 AUTRES CEREALES 99 104 108 129 130 130 130 AUTRES GELS 241 263 285 335 339 341 345 BLE TENDRE/ORGE 1 837 2 098 2 773 3 348 3 423 3 435 3 477 COLZA/DIVERS 526 657 776 916 918 922 928 FOURRAGE 18 19 20 50 50 50 51 LEGUMES-FLEURS 0 4 6 6 6 6 6 MAIS GRAIN ET ENSILAGE 1 567 1 822 2 136 2 444 2 449 2 456 2 468 PRAIRIES/LANDES 1 858 2 027 2 169 2 524 2 549 2 563 2 606 SEMENCES 20 20 20 20 20 20 20 VIGNES 0 0 0 0 0 0 0 Total 6 168 7015 8 293 9 772 9 884 9 922 10 032
Tableau 24 : Surfaces agricoles exposées pour les différents scénarios de crue
Les centres d’élevage exposés en zone inondable sont peu nombreux sur le secteur d’étude, 2 centres d’élevage ayant été recensés sur l’ensemble du territoire d’étude). Ces enjeux, localisés sur les
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communes de Ménétréol-sous-Sancerre et de Germigny-sur-Loire, sont touchés dès une crue de type décembre 2003.
25 sièges d’exploitation ont été recensés dans l’enveloppe de la crue cinq-centennale, dont 23 en rive gauche et 2 en rive droite, touchés pour les crues modélisées les plus fortes.
Scénario de crue 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans Rive Rive Rive Rive Rive Rive Rive Rive Rive SECTEUR Total Total gauche gauche gauche gauche gauche gauche droite gauche droite Charité amont - - 5 5 5 5 - 5 5 0 5 Charité aval 3 5 8 10 10 10 - 10 10 1 11 Saint-Satur 1 2 2 3 3 3 - 3 3 - 3 Léré - - - 5 5 5 1 6 5 1 6 Total 4 7 15 23 23 23 1 24 23 2 25
Tableau 25 : Nombre de sièges d'exploitation concernés par les différentes crues
III.4.4 Les entreprises remarquables sur le territoire
Le tableau ci-après présente les activités remarquables sur le territoire, c’est-à-dire présentant un nombre de salariés ou un chiffre d’affaire important.
Description et exposition Chiffre d’affaire Nom Commune Secteur Première crue Domaine Commentaire Effectif de l’entreprise ou dommageable d’activité du groupe Société importante à Sciage et l'échelle du territoire ENTREPRISE MYENNES LERE 70 ans 75 10 050 000 € traitement du d'étude en raison des PARQUET MORIN bois emplois et de l’activité générée. Société importante à l'échelle régionale et pour Industrie agro le territoire pour le EPIS CENTRE LERE LERE 70 ans 75 400 000 000 € alimentaire commerce et le stockage des denrées alimentaires issues de l'agriculture. Société importante à l'échelle régionale et pour LA CHAPELLE- Industrie agro le territoire pour le EPIS CENTRE CHARITE 70 ans 75 400 000 000 € MONTLINARD alimentaire commerce et le stockage des denrées alimentaires issues de l'agriculture. Société importante à Commerce de l'échelle du territoire SOUFFLET VIGNES SAINT SATUR SAINT SATUR 50 ans 75 60 700 000 € produits d'étude en raison des chimiques emplois et de l’activité générés. Société importante à l'échelle régionale et pour Industrie agro le territoire pour le EPIS CENTRE SAINT SATUR SAINT SATUR 50 ans 75 400 000 000 € alimentaire commerce et le stockage des denrées alimentaires issues de l'agriculture. Société importante pour Transport l'échelle locale, participant COURS-LES- ferroviaire aux transports de bien SNCF FOURCHAMBAULT 50 ans 75 30 500 000 000 € BARRES interurbain de économiques et de voyageurs personnes, générant de nombreux emplois sur site.
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COSNE-COURS- Génère de très nombreux ICPE PARAGON LERE 100 ans 350 61 247 000 € Imprimerie SUR-LOIRE emplois. Société importante à l'échelle locale dans le COSNE-COURS- Activité de cadre de la circulation du BUREAU DE POSTE LERE 2003 35 20 939 000 000 € SUR-LOIRE poste courrier et de l’activité bancaire. Génère de nombreux emplois. Participe à la circulation COSNE-COURS- Activité de CTRE COURRIER LERE 50 ans 35 20 939 000 000 € du courrier. Génère de SUR-LOIRE poste nombreux emplois. Société importante à Traitement et l'échelle locale dans le COURS-LES- SONIRVA FOURCHAMBAULT 70 ans 35 5 985 000 € recyclage des cadre du traitement des BARRES déchets déchets. Génère de nombreux emplois. Société importante à Construction SAS ROBINEAU SAINT SATUR SAINT SATUR 100 ans 35 4 914 000 € l'échelle locale, qui génère de réseaux de nombreux emplois. Participe à la gestion de l’alimentation en eau Gestion de SAUR SAINT SATUR SAINT SATUR 50 ans 35 1 287 000 000 € potable et du traitement réseau des eaux usées. Génère de nombreux emplois. Génère de nombreux HOTEL emplois et participe à RESTAURANT LE POUILLY-SUR- l'économie touristique en CHARITE AVAL 100 ans 35 603 000 € Hôtel RELAIS DE LOIRE accueillant les personnes POUILLY venues découvrir la réserve naturelle Société importante à l'échelle locale dans le CHARITE CDV TRANSPORT ARGENVIERES 70 ans 35 5 451 000 € Transport cadre de la gestion des AMONT transports. Génère de nombreux emplois. Participe à la gestion du LES LAVANDIERES - COURS-LES- Gestion patrimoine immobilier. FOURCHAMBAULT 2003 35 67 700 000 € ELIS BOURGOGNE BARRES immobilier Génère de nombreux emplois. Génère de très nombreux emplois. Important pour CIMENTS CALCIA BEFFES CHARITE 500 ans 150 826 860 000 € Cimenterie les sociétés d'extraction de matériaux (gravières) présentes dans la région. Tableau 26 : Activités économiques (hors agriculture) remarquables sur le territoire
III.4.5 L’évaluation du coût des dommages à l’activité économique
L’évaluation des dommages liés aux activités économiques pour une crue cinq-centennale sur le territoire s’élève à près de 250 millions d’euros pour les entreprises (soit près la moitié des dommages liés à l’habitat) et 36 millions d’euros pour les activités agricoles.
Pour une crue centennale, les dommages évalués se portent à 196 millions d’euros pour les activités économiques hors agriculture et 27 millions d’euros pour le secteur agricole. Pour l’ensemble de l’activité économique, le montant des dommages pour une crue centennale représente ainsi près de 80 % des dommages de la crue cinq-centennale. Ce ratio est de 53 % pour les dommages à l’habitat.
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DOMMAGES EVALUES PAR SCENARIO DE CRUE (K€) SECTEUR 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans BEC D'ALLIER Rive gauche - 660 1 300 1 400 1 500 1 500 1 500 Rive droite ------COURS-LES-BARRES Rive gauche 380 380 500 4 200 4 300 4 300 4 400 Rive droite 2 400 23 200 30 500 32 600 32 600 32 600 36 000 LA CHARITE AMONT Rive gauche 850 850 23 800 26 000 26 400 26 400 55 000 Rive droite 230 960 1 800 2 200 2 200 2 500 3 100 LA CHARITE AVAL Rive gauche 1 800 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 2 200 Rive droite 330 1 700 1 800 3 400 3 900 3 900 3 900 SAINT-SATUR Rive gauche 1 800 37 600 40 400 45 400 49 000 51 100 51 700 Rive droite ------LERE Rive gauche 2 900 3 100 16 700 21 900 22 300 23 300 25 000 Rive droite 8 100 14 400 25 200 56 400 56 700 58 500 64 200 TOTAL (M€) 19 85 144 196 202 206 247 Tableau 27 : Evaluation du coût des dommages aux entreprises (hors activités agricoles)
DOMMAGES EVALUES PAR SCENARIO DE CRUE (K€) SECTEUR 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans BEC D'ALLIER Rive gauche 54 380 390 400 400 400 420 Rive droite 0 1 1 3 3 3 6 COURS-LES-BARRES Rive gauche 58 1 200 1 400 4 800 4 800 5 000 5 100 Rive droite 8 25 31 41 42 44 53 LA CHARITE AMONT Rive gauche 31 570 2 050 5 600 5 600 5 700 5 700 Rive droite 58 330 640 1 000 1 200 1200 1200 LA CHARITE AVAL Rive gauche 840 4 900 5 300 5 500 5 900 5 800 7 800 Rive droite 2 92 93 94 94 94 110 SAINT-SATUR Rive gauche 220 1 100 1 100 1 200 1 200 1 200 1 200 Rive droite 27 140 140 140 140 140 140 LERE Rive gauche 2 300 4 100 5 100 7 800 8 200 8 400 8 700 Rive droite 43 180 180 183 190 200 200 TOTAL (M€) 4 13 16 27 27 27 32 Tableau 28 : Evaluation du coût des dommages aux activités agricoles
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III.5 Les réseaux
Les réseaux désignent l’ensemble des infrastructures de transport, de canalisations et de câblage qui permettent de conduire l’énergie, les eaux propres et usées, les informations ainsi que les personnes et les marchandises. Indispensables au fonctionnement des territoires, ils garantissent la satisfaction des besoins des populations, activités et services qui en deviennent tributaires. Aussi, lors d’une défaillance dans le cadre d’une inondation, cela « peut contribuer fortement à aggraver les dommages […] et les conséquences peuvent être considérables » 9. Aussi, les réseaux revêtent une importance particulière dans la prévention du risque car ils ont la faculté d’exporter les conséquences d’une inondation bien au-delà de la zone submergée.
Dans le cadre de l’étude, il a été pris en considération les réseaux suivants : le réseau électrique, de gaz, de communication, d’alimentation en eau potable (AEP), d’assainissement des eaux usées, les infrastructures routières et ferroviaires.
III.5.1 Le réseau électrique
Sur le territoire d’étude plusieurs éléments jouant des rôles à différentes échelles ont pu être recensés, en premier lieu, la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire. Située au bord du cours d’eau, cette centrale possède un rôle déterminant en matière de production à l’échelle régionale. Selon EDF, près de 16 milliards de kWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de la région Centre, ont été produits en 2008. En cas de dysfonctionnement de la centrale ou de la détérioration des lignes haute tension partant de celle-ci, ce sont de nombreux enjeux dans et hors du territoire d’études qui peuvent être impactés. D’autre part, plusieurs lignes de transports à haute tension et postes de transformation susceptibles d’être dégradés 10 par l’action de l’eau ont été recensées à l’échelle du territoire. Néanmoins, les lignes de transport qui traversent la zone soumise à une crue cinq-centennale sont des éléments a priori peu vulnérables. En effet, les lignes sont hors d’eau à des hauteurs très importantes et les pylônes les soutenants sont conçus pour résister à des événements climatiques importants et pour résister à la charge d’éventuels éléments solides. Toutefois en cas de destruction ou d’endommagement d’un pylône c’est le transport sur toute la ligne qui peut être compromis et les conséquences peuvent être importantes pour les territoires desservis.
Près de quarante postes de transformation du réseau de distribution électrique potentiellement impactés en cas d’inondation ont été identifiés sur le territoire. En cas de crue, ce sont les enjeux, situés directement à proximité de ces postes qui sont concernés par une rupture d’alimentation (échelle communale). En cela, ce sont potentiellement des éléments très vulnérables du réseau. Néanmoins leur installation sur un espace surélevé est à même des les rendre résilients, mêmes s’ils ne seront plus alimentés par précaution en période d’inondation.
9 Ministère de l’écologie et du développement durable, 2005 . « Réduire la vulnérabilité des réseaux urbains aux inondations »
10 Répartissant l’énergie de 400 KV à 63 KV, données fournies par EDF
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Postes et Lignes à haute Lignes à très Secteur transformateurs tension haute tension stratégiques Bec d'Allier - - - Cours-les-Barres 24 X - Charité amont 2 X X Charité aval 4 X - Saint-Satur 3 - - Léré 8 X X TOTAL 41
Tableau 29 : Principaux éléments du réseau électrique potentiellement impactés en cas d’inondation recensés sur le territoire
III.5.2 Le réseau de gaz
Sur le territoire d’étude, aucun équipement significatif concernant les réseaux d’acheminement et de distribution de gaz n’a été recensé (il est nécessaire de rappeler que l’accès aux données est limité).
III.5.3 Le réseau de télécommunication
Sur le territoire de l’étude, près de vingt nœuds de raccordement téléphonique ont été recensés. En revanche, en raison de la valeur stratégique de ces éléments du réseau de télécommunication, il n’a pas été possible d’obtenir d’information sur leur localisation précise, en particulier sur leur localisation en zone inondable. Le travail de terrain et les entretiens avec les représentants communaux ont permis de localiser deux de ces nœuds de raccordement, à savoir le central téléphonique de la Chapelle-Montlinard (250 lignes téléphoniques) et le poste télécom de saint Bouize (1 000 lignes téléphoniques).
En outre, un élément du réseau de téléphonie mobile a été recensé dans la zone inondable. Il s’agit d’une antenne Bouygues Telecom, située dans la commune de Cosne-Cours-sur-Loire au sommet d’un bâtiment de la société Paragon (ICPE). Ce bâtiment est inondé par la crue centennale modélisée. L’antenne peut être mise hors service si le réseau électrique l’alimentant est défaillant. Elle peut alors être considérée comme un enjeu relativement vulnérable en raison de sa dépendance au réseau électrique et des problématiques d’information et d’alerte qui en découleraient faute d’alimentation.
III.5.4 Le réseau d’alimentation en eau potable
Il a été recensé plus de 50 stations et captages en zone inondable liés à l’alimentation en eau potable sur le territoire d’étude. Ces captages alimentent plus de 75 000 habitants : le nombre d’équivalent habitant n’ayant été identifié que pour 17 des 37 captages recensés, le nombre d’habitants concernés sur le territoire est donc très certainement bien supérieur.
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1ère crue Volume Secteur Commune Installation Usage impactante d'eau EH Val du Bec Captage Cuffy/Cours-les- CUFFY 50 ans AEP 2 226 d’Allier Barres Captage ADN 2003 AEP NC Captage ADN 2003 AEP NC GERMIGNY-SUR-LOIRE Captage ADN 2003 AEP NC Captage ADN 2003 AEP NC Captage ADN 2003 AEP NC Captage du Hameau de la 50 ans AEP NC Val de Cours- Chaume (Communale) JOUET-SUR-L'AUBOIS les-Barres Futur Futur Captage AEP 2003 captage 0 AEP Captage ADN 2003 AEP NC Captage ADN 2003 AEP NC MARZY Captage ADN 2003 AEP NC Captage ADN 2003 AEP NC Captage ADN 2003 AEP NC Captages sud de la 2003 AEP 614 Charité-sur-Loire LA CHARITE-SUR- Captages sud de la 2003 AEP 614 LOIRE Charité-sur-Loire Station de Pompage sud 200 ans AEP 0 Charité-sur-Loire Val de la Captage Chemin de la 70 ans AEP 682 Charité amont MARSEILLES-LES- Sorive (communale) AUBIGNY Station de Traitement 70 ans AEP 0 Chemin de la Sorive Captage AEP du Pays de 2003 AEP 5 775 Sancergues SAINT-LEGER-LE-PETIT Hors Captage Hors service 70 ans 0 service Captage des sables COUARGUES 50 ans AEP NC (Pouilly-sur-Loire) Captage de l Ile du Lac A 2003 AEP 19 733 (Bourges) Captage de l Ile du Lac B Hors 2003 0 (Bourges) service Captage de l Ile du Lac C 2003 AEP 19 732 (Bourges) HERRY Captage Les sables (Pays Val de la 2003 AEP 1 181 Charité aval de Sancergues) Station de pompage les sables (Pays de 2003 AEP 0 Sancergues) Station de traitement 70 ans AEP 0 ville de Bourges Captages nord de la 2003 AEP 614 Charité-sur-Loire MESVES-SUR-LOIRE Captages nord de la 2003 AEP 614 Charité-sur-Loire Secteur de MENETREOL-SOUS- Captage la Gargaude Saint Satur SANCERRE (SIAEP Ménétréol-sous- 2003 AEP 1 230 Sancerre) Captage l'Ile Boyard 2 2003 AEP 5 327
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(SMERSE) Station de pompage AEP 2003 AEP 0 (SMERSE) Captage l'ile Boyard 1 2003 AEP 5 326 (SMERSE) Station de relevage ((SIVOM Sancerre-Saint- 50 ans AEP 0 SAINT-SATUR Satur) Station traitement et distribution d'eau ((SIVOM 50 ans AEP 0 Sancerre-Saint-Satur) Captage AEP le bois vert SANCERRE (SIVOM Sancerre-Saint- 2003 AEP 3 501 Satur) Captage SIAEP de Pouilly 2003 AEP NC TRACY-SUR-LOIRE Station de Pompage AEP 50 ans AEP 0 Captage des Verdiaux 2003 AEP NC (SIAEP de Cosne-sur-Loire) Captages de l'île de Cosne 2003 AEP NC BANNAY (SIAEP de Cosne-sur-Loire) Captages de l'île de Cosne 2003 AEP NC (SIAEP de Cosne-sur-Loire) Captages de l'île de Cosne 2003 AEP NC (SIAEP de Cosne-sur-Loire) Captages de Beaulieu-sur- 2003 AEP NC Loire (communale) BEAULIEU-SUR-LOIRE Station de pompage de Beaulieu-sur-Loire 2003 AEP NC (communale) Captage privée du CNPE Usage BELLEVILLE-SUR-LOIRE Pas concerné 0 Belleville/Loire privé Captage le Pezeau 1 (SIAEP Val de Loire/Pays 100 ans AEP 3 058 Fort) Captage le Pezeau 2 Val de Léré BOULLERET (SIAEP Val de Loire/Pays 100 ans AEP 3 058 Fort) La Demi-Lune (SIAEP Val 100 ans AEP 3 058 de Loire/Pays Fort) Hors EAU-COLLECTIVE. HS 2003 0 COSNE-COURS-SUR- service LOIRE Hors EAU-COLLECTIVE. HS 2003 0 service Captage de Cosne-sur- Loire (SIAEP de Cosne-sur- 2003 AEP NC LA CELLE-SUR-LOIRE Loire) Station de pompage 2003 AEP 0 (SIAEP de Cosne-sur-Loire) EAU-COLLECTIVE. Non Non 2003 0 exploité exploité EAU-INDIVIDUELLE. Non Non LERE 2003 0 exploité exploité EAU-INDIVIDUELLE. Non Non 2003 0 exploité exploité
Tableau 30 : Installations pour l’alimentation en eau potable (AEP) recensés sur le territoire d’étude
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III.5.5 Le réseau d’assainissement
Sur le territoire de l’étude, une partie de l’assainissement est individuel. Toutefois, un certain nombre de stations de traitement des eaux usées de tailles importantes a été recensé. Un travail de qualification de la vulnérabilité de ces structures, grâce aux informations sur les stations de traitement des eaux usées mises à disposition par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement sur son portail d’information sur l’assainissement communal 11 , permet de mettre en avant les territoires les plus exposés en cas de crue.
Sur le territoire d’étude, 19 installations du réseau d’assainissement ont été recensés dans l’enveloppe de la crue cinq-centennale, dont 14 en rive gauche et 5 en rive droite. Ces stations traitent un volume d’eau correspondant à près de 62 000 équivalents habitant , dont 24 000 en rive gauche et 38 000 en rive droite. Les installations de la rive droite, moins nombreuses en zone inondable, collectent des territoires importants (Garchizy, La Charité-sur-Loire et Cosne-Cours-sur-Loire).
Première Volume d'eau Secteur Commune Nom crue (équivalent habitant) impactante
Val du Bec Cuffy STEP Bec d'Allier 1 000 70 ans d’Allier Cours-les- STEP Le long du canal 600 100 ans Val de Cours- Barres les-Barres STEP Intercommunale Garchizy 15 000 2003 ADN STEP MARSEILLE-LES- 500 2003 Marseilles-les- AUBIGNY Aubigny Val de la Puits de relevage - 2003 Charité amont Charité sur STEP Vauvrilly 8 500 50 ans Loire Beffes STEP l'Essent 850 70 ans Pouilly-sur- STEP Ville 2 500 2003 Loire Val de la La Chapelle Station filtration sable - 50 ans Charité aval Montlinard Passy STEP Route de la Herry 800 50 ans Charité Ménétréol- Station de relèvement - 50 ans Secteur de sous-Sancerre Saint Satur Saint-Satur STEP Le long du canal 5 830 2003
Val de Léré Myennes STEP Bourg 1 200 2003 Belleville-sur- STEP Route de Beaulieu 1 583 70 ans Loire
Beaulieu-sur- STEP Maimbray 300 2003 Loire STEP L'Etang 1 800 2003
11 http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr/ : Recensement National des stations de traitement des eaux usées .
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Cosne-Cours- STEP Ville 18 000 2003 sur-Loire Neuvy-sur- STEP Bourg 1 800 2003 Loire Sury-Près-Léré STEP Au bord du canal 1 700 500 ans
Tableau 31 : Eléments du réseau d’assainissement recensés en zone inondable sur le territoire d’étude
III.5.6 Les principaux axes routiers et les franchissements de la Loire
Les communes du territoire d’études sont traversées par un certain nombre d’axes routiers stratégiques, dont le trafic journalier peut être important. Le cumul de trafic journalier potentiellement impacté en cas de crue est évalué à près de 100 000 véhicules par jour .
Secteur Rive gauche Rive droite TOTAL Bec d'Allier 4 675 1 181 5 856 Cours-les-Barres - 10 909 10 909 Charité amont 5 680 3 575 9 255 Charité aval - 16 202 16 202 Saint-Satur 3 910 3 129 7 039 Léré 5 560 45 091 50 651 TOTAL 100 000 véhicules / jour
Tableau 32 : Cumul du trafic routier concerné à l’échelle du territoire d’étude
Le franchissement de la Loire est un enjeu particulièrement sensible sur le territoire. Il y a 8 ponts routiers permettant, en période normale, de relier les deux rives de la Loire entre Cuffy et Bonny-sur- Loire. Sur les 8 franchissements existants, seuls 2 sont encore disponibles dans la partie amont lors d’une crue de type décembre 2003, seuls le pont du Guétin restant accessible à partir d’une crue de temps de retour 50 ans. Il ne reste aucun franchissement disponible sur le territoire pour le scénario de crue cinq- centennale.
1ère crue pour laquelle Secteur Franchissement les accès sont coupés Val du Bec d’Allier Pont du Guétin 500 ans Val de Cours-les-Barres Pont de Fourchambault 50 ans Val de la Charité amont Pont de la Charité-sur-Loire Décembre 2003 Val de la Charité aval Pont de Pouilly-sur-Loire Novembre 2008 Secteur de Saint Satur Pont de Saint Satur Novembre 2008 Pont de Cosne-Cours-sur-Loire Novembre 2008 Val de Léré Pont de Neuvy-sur-Loire Novembre 2008 Pont de Beaulieu-sur-Loire Novembre 2008
Tableau 33 : Franchissements routiers de la Loire en période de crue
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III.5.7 Les infrastructures ferroviaires
Le territoire d’étude est traversé par deux lignes, coupées par une crue de type décembre 2003 : - la ligne TER Lyon / Nevers / Cosne-Cours-sur-Loire / Paris (35 trains par jour) ; - la ligne de bus Cosne-Cours-sur-Loire / Sancerre (6 bus par jour).
III.5.8 Les transports par bus
Le territoire d’étude est essentiellement desservi par des lignes de bus dépendant des départements de la Nièvre, du Cher et du Loiret. Ces réseaux disposent de lignes régulières (LR) ou d’un transport à la demande (TAD), ne circulant que suite à des réservations des usages et souvent dans des périmètres et selon certains jours et certaines plages horaires. Par ailleurs, certaines lignes régulières sont doublées par les ramassages scolaires (RS).
Autorité Lignes Nature Communes desservies Fréquence Organisatrice Argenvières St Léger-le-Petit Beffes Marseilles-les-Aubigny 1 aller-retour les mardis, 33 Beffes - Nevers TAD Jouet-sur-l’Aubois mercredis et samedis de Cours-les-Barres chaque semaine Givry Fourchambault Marzy Châteauneuf val de 1 aller-retour les Garchy 41 Bargis – la Charité-sur- TAD mercredis et samedis de La Charité-sur Loire Loire chaque semaine CG 58 1 aller-retour les Garchy – Cosne-Cours- Garchy 42 LR mercredis et samedis de sur-Loire Cosne-Cours-sur-Loire chaque semaine 1 aller-retour les mardis La charité-sur-Loire - 50 LR La Charité-sur-Loire et vendredis de chaque Nevers semaine Donzy – Cosne-Cours- Saint-Père 1 aller-retour le mercredi 53 LR sur-Loire Cosne-Cours-sur-Loire de chaque semaine Neuvy-sur-Loire 1 aller-retour les mardis, Entrains-sur-Nohant – La Celle-sur-Loire 68 LR mercredis et samedis de Cosne-Cours-sur-Loire Myennes chaque semaine Cosne-Cours-sur-Loire Argenvières La Charité-sur-Loire - LR Tous les jours sauf le 120 La Chapelle-Montlinard Bourges RS dimanche Herry Tous les jours sauf le 110 Saint-Satur - Bourges LR Saint-Satur CG 18 dimanche Sancerre – Cosne- Cours-sur-Loire Bannay 1 aller-retour tous les 300 LR (liaison vers gare Cosne-Cours-sur-Loire jours sauf le dimanche SNCF) Bonny-sur-Loire – Gien CG 45 3A LR Beaulieu-sur-Loire Tous les jours - Orléans Tableau 34 : Transports en commun desservant les communes du territoire d’étude 12
12 www.ulys-loiret.com , www.lignes18.fr et www.cg58.fr
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Des navettes sur demande peuvent être mises en place par les Conseils généraux des trois départements afin de rejoindre des villes ou villages de moindre importance. C’est notamment le cas à partir de Sancerre afin de rejoindre Couargues, Ménétréol-sous-Sancerre et Saint-Bouize ou encore pour rallier les hameaux de Garchy et de Tracy-sur-Loire.
D’autre part, certaines villes du territoire d’étude disposent de leur propre réseau de transport en commun. Si celui de Cosne/Cours-les-barres est une navette gratuite (le Papillon) et celui de la Charité- sur-Loire un service sur demande (Charibus), les communes appartenant à l’Agglomération de Nevers (ADN) sont couvertes par la ligne 7 du réseau TANEO qui correspond à une ligne régulière desservant Garchizy et Fourchambault. Par ailleurs, le réseau de l’ADN est également doublé par un service à la demande, les Tibus qui peuvent également desservir les deux communes précédemment citées.
Parmi toutes les lignes précédemment présentées, il faut souligner le fait que si toutes peuvent connaître des dysfonctionnements suite à d’éventuelles coupures de voies, elles ne présentent pas toutes la même vulnérabilité. En effet, les navettes communales gratuites ne représentent pas d’enjeux économiques particuliers bien que cela puissent gêner les usagers dans une certaine mesure. D’autre part, les lignes correspondant à un transport sur demande paraissent moins vulnérables que les lignes régulières qui sont d’une part structurantes pour le territoire et d’autre part dont les arrêts de fonction génèrent nécessairement un manque à gagner pour la société et l’autorité organisatrice des transports.
III.6 Les enjeux spécifiques à la gestion de crise
III.6.1 Les acteurs de la gestion de crise
Les principaux acteurs intervenant en matière de gestion de crise sont les Mairies, les Préfectures, les Services Départementaux d’Incendie et de Secours, et les services de maintien de l’ordre tels que la Gendarmerie et la Police Nationale.
Le maire est tenu de « prendre le soin de prévenir, par des précautions convenables, et de faire cesser, par la distribution des secours nécessaires, […] les inondations […] et de pourvoir d’urgence à toutes les mesures d’assistance et de secours et s’il y a lieu, de provoquer l’intervention de l’administration supérieure » (art L2212-2 du Code Général des Collectivités Territoriales). Le maire, en fonction des moyens financiers, techniques et humains dont sa il dispose, se doit donc de mettre en œuvre des mesures en vue de réduire les risques, en amont en sensibilisant sa population sur les risques encourus sur la commune (affichage, campagne d’information, réalisation d’un Document d’Information sur les Risques Majeurs), et en cas de crise en mettant en œuvre tous les moyens dont il dispose pour secourir et mettre en sûreté les personnes menacées. Les actions de secours et de mise en sûreté sont développées dans le Plan Communal de Sauvegarde (PCS).
En tant que représentant de l’Etat à l’échelle départementale, la préfecture est garante de la bonne application des lois et est dotée, à l’instar des maires, des pouvoirs de police générale. A ce titre, elle est responsable de la transmission de l’information aux communes en éditant le Document Départemental sur les Risques Majeurs et doit veiller à la prise en considération par les communes des contraintes contenues dans les Plans de Prévention des Risques. La préfecture contrôle par ailleurs la réalisation des PCS et, en cas de carence du maire ou de crise dépassant le cadre d’action communal, le préfet peut suppléer ou se substituer au maire et mettre en œuvre le dispositif ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) dont il est responsable. Ce document regroupe toutes les procédures et outils opérationnels utilisés lors de crises et permet d’offrir une réponse adaptée à l’urgence et l’ampleur de la crise.
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Les Services Départementaux d’Incendie et de Secours (SDIS) sont des acteurs de terrain intervenant pour le secours et la mise en sûreté des personnes. Le SDIS est composé de pompiers, de médecins et d’infirmiers. Ces acteurs travaillent quotidiennement au secours des populations et sont les premiers mobilisés en cas crise. Les services de l’ordre veillent et travaillent au maintien de la paix et à la protection des populations. En cas de crise, ils sont mobilisables afin de permettre une meilleure gestion et de meilleurs secours. Leur mise à disposition et leurs actions dépendent des Préfectures. Il a été recensé sur le territoire 58 établissements liés à la gestion de crise . On y retrouve les sièges des 37 communes concernées, une sous-préfecture et 18 services de secours :
REPARTITION DES ETABLISSEMENTS Services de Par secteur Par rive secours Cours-les Charité Charité Saint- Hors Léré Gauche Droite Barres Amont Aval Satur secteur gendarmerie 2 1 1 2 2 0 4 4 CRS 0 0 0 1 0 0 1 0 SDIS 0 1 2 1 4 1 5 4
Tableau 35 : Répartition des services de secours recensés sur le territoire d’étude
Parmi ces acteurs, 8 établissements sont localisés dans l’enveloppe de la crue cinq-centennale et leurs fonctions peuvent potentiellement être mises à mal contribuant ainsi à rendre le territoire qu’elles couvrent particulièrement vulnérable.
Première crue Etablissement Commentaire dommageable Communes d'intervention: POUILLY-SUR-LOIRE, SDIS de Pouilly-sur-Loire 100 ans TRACY-SUR-LOIRE, MESVES-SUR-LOIRE
Population communale : 467 Mairie d’Argenvières 100 ans Population communale à gérer pour la crue de temps de retour 100 ans : 140 soit 31 % de la population communale Population communale : 715 Mairie de Beffes 70 ans Population communale à gérer pour la crue de temps de retour 70 ans : 450 soit 63 % de la population communale Population communale : 509 Mairie de La Chapelle-Montlinard 70 ans Population communale à gérer pour la crue de temps de retour 70 ans : 343 soit 67 % de la population communale Population communale : 391 Mairie de Ménétréol-sous-Sancerre Décembre 2003 Population communale à gérer pour la décembre 2003: 14 soit 4 % de la population communale Population communale : 1 475 Mairie de Neuvy-sur-Loire 170 ans Population communale à gérer pour la crue de temps de retour 170 ans : 473 soit 32 % de la population communale Population communale : 215 Mairie de Couargues Décembre 2003 Population communale à gérer pour la décembre 2003 : 204 soit 94 % de la population communale Tableau 36 : Etablissements intervenant dans la gestion de crise exposés sur le territoire
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III.6.2 Les structures participant à la gestion post-crise
Aux gestionnaires de crises il faut associer des acteurs participant et aidant au retour à la normale : - les Centres Communaux d’Actions Sociales (CCAS). Un CCAS est un établissement public qui intervient dans les domaines de l’aide sociale à l’échelle d’une commune. Composé de médecins psychologues et/ou d’infirmières il peut être mis à contribution dans le soutien et les suivis des populations après la crise ; - les entreprises de BTP, les assurances et les banques qui participent à la reconstruction et à tout ce qui a trait aux indemnités des personnes et activités.
III.6.2.1 Les structures d’aide sociale
8 structures d’aide sociale ont été recensées en zone inondable sur le territoire d’étude. Majoritairement situés dans ou à proximité des centres-villes, ces établissements sont vulnérables en cas de crue. Toutefois si les bâtiments de ces établissements subissent des dommages et sont vulnérables à la crue entrainant une fermeture qui peut être longue, les missions d’aide et de soutien psychologique effectuées par les personnes y travaillant pourraient être menées pendant l’évènement à condition que la situation ait été anticipée. Les infirmières et psychologues peuvent faire appel aux moyens des collectivités, de l’Etat ou d’autres institutions privées afin d’obtenir du matériel (tente, chaise) pour soutenir les personnes dans le besoin.
Première SECTEUR Commune Etablissement crue impactante Val de la Charité amont Beffes Etablissement d’aide sociale 70 ans Ménétréol-sous-Sancerre CCAS de Ménétréol-sous-Sancerre 50 ans Secteur de Saint-Satur Saint-Satur CCAS de Saint Satur 2003 Planning familial de Cosne 2003 Cosne-Cours-sur-Loire Centre de la Croix-Rouge à Cosne 500 ans Val de Léré Centre médico-social de Cosne 50 ans Association d’aide sociale à Neuvy- 100 ans Neuvy-sur-Loire sur-Loire CCAS de Neuvy-sur-Loire 170 ans
Tableau 37 : Etablissements d’aide sociale recensés sur le territoire d’étude
III.6.2.2 Les entreprises pouvant contribuer au retour à la normale
A coté des activités économiques recensées en zone inondable, il existe plusieurs entreprises situées hors d’eau sur les communes du territoire d’étude pouvant potentiellement être mobilisées dans le cadre de la reconstruction et du retour à la normale. Il s’agit notamment d’entreprises de reconstruction et d’installation intervenant dans le bâtiment ainsi que des banques et des assurances.
Le tableau ci-après présente le nombre d’entreprises du territoire d’étude pouvant potentiellement servir à la reconstruction, qui seraient encore fonctionnelles selon les crues. Il est à noter que pour une crue centennale, seulement 15 entreprises seraient encore fonctionnelles sur les 44 encore disponibles pour une crue de type décembre 2003, et seulement 9 entreprises à partir d’une crue de temps de retour 170 ans.
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Déc-03 T50 T70 T100 T170 T200 T500 Secteur d'activité Rive Rive Rive Rive Rive Rive Rive Tt Tt Tt Tt Tt Tt Tt G D G D G D G D G D G D G D Fabrication d'autres produits minéraux non 2 1 3 2 1 3 2 1 3 1 1 2 1 1 2 1 1 2 - 1 1 métalliques Commerce de gros, à l'exception des - 1 1 ------automobiles et des motocycles Construction de - 3 3 - 3 3 - 3 3 - 3 3 - 3 3 - 3 3 - 3 3 bâtiments Génie civil 1 - 1 1 - 1 1 1 ------Travaux de construction 19 17 36 15 11 26 10 10 20 5 5 10 5 5 10 3 3 6 2 3 5 spécialisés TOTAL 22 22 44 18 15 33 13 14 27 6 9 15 6 9 15 4 7 11 2 7 9 Tableau 38 : Entreprises du bâtiment potentiellement mobilisables selon les crues
Le tableau ci-après présente le nombre d’établissements financiers ou d’assurances du territoire d’étude qui seraient encore fonctionnels selon les crues. Sur les 19 établissements épargnés pour une crue de type décembre 2003, seules 8 le seraient encore à partir d’une crue centennale.
Déc-03 T50 T70 T100 T170 T200 T500 Secteur d'activité Rive Rive Rive Rive Rive Rive Rive Tt Tt Tt Tt Tt Tt Tt G D G D G D G D G D G D G D Activités auxiliaires de services financiers et 2 7 9 1 6 7 1 5 6 0 5 5 0 5 5 0 5 5 0 5 5 d'assurance Activités des services financiers, hors assurance et 4 5 9 3 4 7 2 3 5 1 2 3 1 2 3 1 1 2 1 1 2 caisses de retraite Assurance 0 1 1 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 6 13 19 4 11 15 3 9 12 1 7 8 1 7 8 1 6 7 1 6 7
Tableau 39 : Etablissements du secteur financier et des assurances potentiellement mobilisables selon les crues
III.6.3 Infrastructures conditionnant les actions de sauvegarde
Les réseaux d’électricité et de communication, de même que les infrastructures de transport, sont primordiaux pour la gestion de la crise. En effet, l’électricité est la source d’énergie indispensable au bon fonctionnement des réseaux de communication sur lesquels s’appuient les secours pour échanger des informations ou recevoir des appels d’urgence. Les routes, quant à elles, sont les axes prioritairement utilisés pour le secours, l’évacuation et le ravitaillement. Or, lors d’une défaillance d’un de ces éléments, la réponse de sécurité civile en pâti et se retrouve potentiellement ralentie et dégradée.
III.6.1 Les sites d’accueil communaux
Les sites d’accueil potentiels pour les sinistrés situés hors de l’enveloppe des zones inondables ont été recensés sur le territoire. Il s’avère que les collectivités disposent d’un nombre important de structures
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pouvant servir de refuge en cas de crise majeure. Au regard du cumul de la capacité d’accueil de ces structures, la mise en sûreté de toutes les personnes à évacuer dans l’enveloppe de la crue cinq- centennale serait possible si elle est organisée à l’échelle du territoire d’étude.
Rive gauche Rive droite CUMUL des TOTAL Secteur Capacité Capacité capacités Nombre Nombre d’établissements d'accueil d'accueil d'accueil Bec d'Allier 2 300 1 906 3 1 206 Charité amont 5 867 2 1155 7 2 022 Charité aval 3 478 3 1590 6 2 068 Cours-les-Barres 1 280 3 1600 4 1 880 hors secteur 1 283 - - 1 283 Léré 5 2220 10 4331 15 6 551 Saint-Satur 4 1455 1 142 5 1 597 TOTAL 21 5883 20 9724 41 15 607
Tableau 40 : Répartition et capacité des sites d’accueil recensés hors de la zone inondable sur le territoire
III.7 Les écoles et campings
Les établissements présentant des problématiques particulières couvrent notamment les structures dépendant des secteurs de l’enseignement et de loisirs qui sont susceptibles d’accueillir des populations importantes qui peuvent être soit peu autonomes dans le cas de crèches ou d’écoles, soit étrangères comme c’est le cas pour les campings, et être donc potentiellement moins sensibilisées aux phénomènes de crues. Quelle que soit la situation, ces populations sont susceptibles de présenter des difficultés, notamment relatives à l’évacuation.
III.7.1 Les établissements scolaires et de formations
Sur le territoire d’étude, sept établissements scolaires et de formation ont été recensés en zone inondable . Ils se situent essentiellement en rive droite de la Loire, dans les centres urbains du territoire d’étude tels que Cosne-Cours-sur-Loire et Fourchambault. Ces établissements regroupent un total d’ au moins 977 enfants et adultes , qu’il faut prendre en considération lors d’éventuelles évacuation ou ravitaillement. 98 % de cette population sensible se trouve sur la rive nivernaise du fleuve dont 60 % sont localisés dans le secteur de Léré.
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CRUE CAPACITE D’ACCUEIL COMMUNE ETABLISSEMENTS TOTAL DOMMAGEABLE Rive gauche Rive droite Ecole primaire publique du Vieux Fourchambault T170 - 250 250 Moulin Saint Bouize Ecole maternelle publique T100 21 - 21 Tracy-sur-Loire Ecole primaire des Tilleuls T500 - 70 70 Ecole primaire Paul Doumer T50 - 197 Cosne-Cours-sur- Greta Nièvre Nord T200 - 390 > 600 Loire Formation pour adulte, le Jardin T100 - Non déterminé des Merlettes Neuvy-sur-Loire Ecole maternelle Prosper Bault T50 - 73 73 TOTAL 21 980 > 1000
Tableau 41 : Capacités d’accueil des établissements scolaires et de formation présents en zone inondable
Les deux écoles maternelles de Saint Bouize et de Neuvy-sur-Loire ainsi que l’école primaire Paul Doumer conjuguent deux facteurs de vulnérabilité : la vulnérabilité du public et la fréquence des crues impactantes.
III.7.2 Les campings
En raison du potentiel paysager, les six campings recensés sont situés à proximité immédiate de la Loire, voire cernées par la Loire pour le camping de l’Ile de Cosne et celui de la Saulaie. Ils accueillent, surtout en période estivale, une population importante et familiale d’origine nationale et internationale (essentiellement ouest européenne). Ces infrastructures offrent 532 emplacements , or, si on rapporte ce chiffre à la taille moyenne d’un foyer soit à 2,5 individus (INSEE), c’est donc une population d’environ 575 personnes en rive droite et 755 personnes en rive gauche qu’il convient de prendre en considération dans le cadre de la gestion de crise (évacuation, relogement, ravitaillement). D’autre part, on peut noter que le secteur de Léré semble être le plus vulnérable compte-tenu du nombre d’emplacements qu’il propose, à savoir plus de 40 % des emplacements exposés.
CRUE CAPACITE D’ACCUEIL SECTEUR ETABLISSEMENTS TOTAL DOMMAGEABLE Rive gauche Rive droite Cours-les-Barres Camping de la Loire - Marzy 50 ans - 175 175 Camping de la Saulaie – la Charité amont 200 ans - 250 250 Charité-sur-Loire Camping municipal – Pouilly- Charité aval Décembre 2003 - 150 150 sur-Loire Camping René Foltzer – Saint Saint-Satur 50 ans 213 - 213 Satur Camping de l’ile – canoë Décembre 2003 450 - évasion - Bannay Léré 543 Camping touristique du canal 50 ans 93 - – Beaulieu-sur-Loire TOTAL 756 575 1 331
Tableau 42 : Campings exposés aux inondations
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III.8 Evaluation du coût des dommages aux équipements publics
Pour chaque crue modélisée, le coût des dommages potentiels aux équipements publics recensés ont été évalués en appliquant un coût surfacique de 100 euros par m² d’emprise au sol suivant les recommandations du CEPRI dans le guide « Analyse coût bénéfice, annexes techniques », publié en décembre 2010 dans le cadre de la mise en œuvre des nouveaux Programmes d’Action de Prévention des Inondations (PAPI). Les coûts ainsi évalués sont bien moindres que ceux liés à l’habitat ou à l’activité économique.
DOMMAGES ESTIMES PAR SCENARIO DE CRUE (K€) SECTEUR 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans BEC D'ALLIER Rive gauche ------Rive droite ------COURS-LES-BARRES Rive gauche 4 4 128 152 152 152 152 Rive droite ------LA CHARITE AMONT Rive gauche 29 29 29 43 57 57 58 Rive droite 19 32 42 50 58 64 102 LA CHARITE AVAL Rive gauche ------Rive droite - - 1 1 5 5 10 SAINT-SATUR Rive gauche - - 9 19 19 22 35 Rive droite 400 557 724 1012 1054 1099 1243 LERE Rive gauche 55 76 76 76 76 76 76 Rive droite - 8 16 16 16 16 34 TOTAL (M€) 0,51 0,71 1,02 1,4 1,4 1,5 1,7 Tableau 43 : Evaluation du coût des dommages aux équipements publics
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 55 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
IV. La rive gauche du val du Bec d’Allier
Ce territoire, situé au droit de la confluence entre l’Allier et la Loire, est le moins étendu du territoire d’étude. Il concerne trois communes, cependant les espaces inondables de la commune de Gimouille ne sont pas habités.
IV.1 Synthèse des mécanismes d’inondation dans le val du Bec d’Allier
IV.1.1 Description du secteur
Le val endigué du Bec d’Allier est situé en rive gauche, à la confluence de la Loire et de l’Allier. Il est protégé par une levée qui n’est pas fermée en aval et est équipé d’un déversoir à seuil fixe. Le val est traversé par le canal latéral à la Loire, qui constitue un barrage aux écoulements des eaux de crues à l’exception d’un passage localisé par un ouvrage siphon.
Ouvrage siphon sous le canal latéral
IV.1.2 Les mécanismes d’inondation
IV.1.2.1 L’inondation du val par remous
Le val est d’abord inondé par remous de la Loire à partir de l’aval, à partir d’une hauteur de 4.70 m à l’échelle d’annonce de crue de Givry, comme cela a été le cas lors de la crue de décembre 2003.
IV.1.2.2 Le fonctionnement du déversoir du Guétin
Le déversoir du Guétin entre ensuite rapidement en fonctionnement pour une crue de 2 200 m 3/s sur l'Allier correspondant dans les crues types simulées à une crue tout juste inférieure à la crue cinquantennale au Bec d'Allier (hauteur de 5.20 m à l’échelle d’annonce de crue de Givry). L'inondation du val dépasse 1 m de hauteur moyenne pour ce niveau de crue et augmente régulièrement pour atteindre au maximum 4.5 m de hauteur pour la crue cinq-centennale.
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Le secteur du val endigué situé au sud du canal latéral est exposé à une inondation de la Loire sous le canal par l’ouvrage siphon, qui intervient suite au fonctionnement du déversoir.
IV.1.2.3 L’inondation des secteurs situés à l’ouest du canal latéral
Le secteur situé au sud de Cuffy, à l’ouest du canal latéral, ne présente aucun ouvrage traversant sous le canal d’alimentation. Les eaux accumulées à l’ouest du canal sont collectées dans un fossé qui longe le canal et le traverse plus au sud par l’aqueduc de Presles. Les digues du canal latéral sont potentiellement surversées par les eaux de crue de la Loire à partir d’une crue de temps de retour 70 ans sur le secteur de Presles, et le canal d’alimentation pour une crue de retour 100 ans sur le secteur de la Grenouille. Les eaux de crue de l’Allier surversent les digues du canal d’alimentation pour le scénario de crue de temps de retour 500 ans.
IV.1.2.4 La sollicitation des levées du val
La revanche moyenne sur la levée en amont du déversoir varie de 2 m pour la crue cinquantennale à 0,5 m pour la crue cinq-centennale, sauf immédiatement en amont du déversoir où la revanche est nulle pour la crue cinq-centennale. Pour la zone située au sud du val, dans le triangle formé par le canal d'alimentation, le canal latéral et la levée, le modèle ne prévoit pas de surverses. Toutefois, ce secteur est soumis à un risque de brèche suite à une défaillance de la levée, dont l’implantation est perpendiculaire au sens d’écoulement des eaux dans l'Allier. En cas de brèche accidentelle, ce secteur enclavé pourrait se remplir de 2 à 3 m d'eau en quelques minutes.
IV.2 Synthèse de l’exposition des enjeux dans le val du Bec d’Allier
IV.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine
Dans la commune de Cuffy, il a été recensé près de 500 habitants dans l’enveloppe de la crue cinq- centennale, soit 45 % de la population communale. Le val endigué est caractérisé par des groupements petits à moyens d’habitats anciens ou mixtes, répartis entre le canal et la levée, qui concentrent environ 450 habitants. En raison de la dispersion de l’habitat, cette zone est particulièrement vulnérable en cas de crue cinquantennale et de fonctionnement du déversoir du Guétin, car elle est susceptible de présenter une réelle problématique vis-à-vis de l’alerte et des secours aux populations. Au Nord de cette zone, la rue de la Chaume, nécessaire pour la venue des secours et l’évacuation, est rapidement submergée ce qui contribue à accroitre la vulnérabilité de ce secteur du val. Pour les habitants du Sud du val, l’évacuation reste a priori possible en empruntant la voirie communale vers les hauteurs de la commune à l’Ouest du canal.
SCENARIO DE CRUE COMMUNE 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans CUFFY 20 280 400 460 480 480 500
Tableau 44 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur du Bec d’Allier
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Dans ce secteur, le montant des dommages à l’habitat a été estimé à 1,9 M€ pour une crue cinquantennale et 20 M€ pour une crue cinq-centennale.
IV.2.2 Les enjeux environnementaux
Le secteur du Bec d’Allier présente notamment 9 sites environnementaux sensibles en zone inondable. Ceux-ci sont listés ci-après et sont décrits de façon détaillés dans le rapport de diagnostic socio- économique. Il comporte ainsi : - Le site classé du Bec d’Allier - 3 zones NATURA 2000 : o Le Bec d’Allier o La vallée de la Loire et de l’Allier o La vallée de la Loire entre Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur-Loire - 2 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Centre : o Iles et grèves de Marzy (I) o Loire Berrichonne (II) - 2 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Bourgogne : o Vallée de la Loire, Bec d’Allier, les saulaies Loire Berrichonne (I) o Vallée de la Loire de Neuvy-sur-Loire à Fourchambault (II) - L’Espace Naturel Sensible du Bec d’Allier
Ce secteur ne présente pas d’installations classées pour la protection de l’environnement en zone inondable.
IV.2.3 L’activité économique
Le secteur de Bec d’Allier, situé à la confluence de L’Allier et de la Loire, est un territoire remarquable en raison de son intérêt naturel et patrimonial. Cet espace est un site classé, aussi le développement urbain et l’activité économique y sont moins présents que sur le reste du territoire d’étude. Sous un angle économique c’est un secteur relativement peu vulnérable en cas de crue. Seuls sept établissements ont été dénombrés sur la commune de Cuffy et les entreprises concernées génèrent peu d’emplois. Ces entreprises sont toutefois exposées à des hauteurs d’eau importantes pour des crues à peine supérieures à la crue de décembre 2003 (fonctionnement du déversoir du Guétin).
2003 T50 T70 T100 T170 T200 T500 COMMUNES Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. CUFFY - - 4 7 7 13 7 13 7 13 7 13 7 13 Tableau 45 : Répartition par commune des entreprises exposées aux inondations dans le val du Bec d’Allier
Le montant des dommages aux entreprises a été estimé à 0,7 M€ pour une crue cinquantennale et 1,5 M€ pour une crue cinq-centennale. Le montant des dommages à l’activité agricole a été estimé à 0,38 M€ pour une crue cinquantennale et 0,42 M€ pour une crue cinq-centennale.
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IV.2.4 Les réseaux
IV.2.4.1 Le réseau d’alimentation en eau potable
Un seul élément du réseau d’alimentation en eau potable a été recensé, il s’agit d’un captage associé à une station de chloration situé rive gauche sur la commune de Cuffy. Implanté entre le canal latéral à la Loire et la levée, il est dans une zone soumise à d’importantes hauteurs d’eau dès la crue cinquantennale. En cas d’arrêt de l’activité cela peut impacter en partie les communes de Cuffy et de Cours-les-Barres qu’il alimente en temps normal. Cela correspondant à une population de près de 2 200 personnes.
IV.2.4.2 Le réseau d’assainissement
Une station de traitement des eaux, gérée par le syndicat de Cuffy / Cours-les-Barres, est exposée à une crue de temps de retour 70 ans sur la commune de Cuffy. Elle se situe derrière la levée du Bec d’allier, en aval du quartier du Moulin à Vent. Bien que cette installation soit surélevée, la proximité de la Loire et les hauteurs d’eau potentielles à cet endroit contribuent à rendre fortement probable une mise hors service suite à une submersion. En cas de défaillance, le traitement des eaux usées des habitations en rive gauche du secteur du Bec d’Allier pourrait ne plus fonctionner (équivalant aux rejets de 1 000 personnes), entrainant ainsi des risques sanitaires pour les populations concernées.
IV.2.4.3 Les axes routiers
La RD 976 relie Gimouille et Cuffy par le pont du Guétin . Cette voie connaît un trafic journalier de 4 675 véhicules. En cas de coupure de la voie, qui intervient en rive gauche pour la crue de temps de retour 500 ans, les communications entre le département de la Nièvre et du Cher sont compromises. En outre, dans ce secteur cette route est un axe crucial pour le transport des marchandises. En effet, près de 8 % du trafic est composé de poids lourds . Une coupure de cet axe aurait des impacts sur l’économie et les échanges entre les deux régions. Il est à noter que la RD 976 emprunte la digue du Guétin qui sera mise en charge en crue avec un risque de rupture potentiel.
IV.3 Synthèse des risques d’inondation dans le val du Bec d’Allier
Le val du Bec d’Allier est un secteur dans lequel la population (510 habitants) est très exposée au risque d’inondation, avec des hauteurs et des vitesses potentiellement importantes au niveau des zones habitées pour des crues intermédiaires entre la crue de décembre 2003 et la crue de temps de retour 50 ans. L’activité économique est relativement peu exposée dans ce secteur, avec sept entreprises recensées pour une quinzaine de salariés.
Un captage pour l’eau potable, alimentant plus de 2 000 personnes, et une station de traitement des eaux usées traitant les effluents de 1 000 équivalents habitants, dépendant tous les deux du syndicat de Cuffy / Cours-les-Barres, sont respectivement inondés par les crues de temps de retour 50 et 70 ans.
Il est important de noter que le franchissement de l’Allier reste a priori possible jusqu’à la crue de temps de retour 500 ans. Il s’agit de l’unique passage de l’Allier ou de la Loire restant accessible sur le territoire d’étude dès l’occurrence d’une crue de temps de retour 50 ans.
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 59 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
Dans le val, on retrouve trois secteurs exposés aux inondations de la Loire, et chacun inondé de façon particulière. Ils sont présentés ci-après.
Les hameaux situés derrière le déversoir du Guétin, dans la zone délimitée à l’Ouest et au Sud par le canal latéral à la Loire sont exposés à une inondation rapide et généralisée, avec des hauteurs et des délais de submersion importants, dès l’entrée en fonction du déversoir. La situation est d’autant plus préoccupante qu’il est difficile d’anticiper avec précision la nature et l’importance des crues dans ce secteur où elles se forment par addition des crues en provenance de la Loire en amont de Nevers et de l’Allier et qu’il faudra certainement agir dans une certaine urgence.
A l’intérieur même de ce secteur, certaines habitations sont plus exposées que d’autres : - Plusieurs habitations sont situées derrière le déversoir, dans l’axe de l’écoulement. En cas de crue forte et de fonctionnement du déversoir, les habitants restés dans le val, cernés par les eaux, ne pourront pas se réfugier sur le coteau ou sur la levée. Sans évacuation préalable, ils pourraient se retrouver isolés au milieu d’un flot rapide d’eau, les hauteurs de submersion pouvant dépasser 3 à 4 m et ce pendant trois à quatre jours. Dans ce secteur, il est indispensable d’évacuer avant l’arrivée du pic de crue si l’on prévoit que le déversoir va se mettre à débiter. - Pour les habitations situées le long de la levée ou le long du canal, l’inondation dépendra de l’altitude du terrain, et les vitesses d’écoulement resteront plus limitées. L’évacuation restera possible pour les personnes habitants en amont du déversoir, dans le hameau du Guétin. Ils pourront en effet regagner le coteau à pied, par la levée. De même, les personnes habitant le long du canal pourront évacuer plus facilement. Par contre, il deviendra très compliqué de procéder à l’évacuation des habitants du hameau du Bec d’Allier une fois que le déversoir fonctionnera car ils se retrouveront isolés du coteau.
La partie basse du hameau de Cuffy , située au Sud du canal latéral sera par passage des eaux de crues dans l’ouvrage siphon sous le canal, par remontée de nappes ou suite à une rupture liée à une défaillance de la levée de l’Allier. Dans ce cas, d’autant plus probable que la levée est perpendiculaire au sens d’écoulement de l’Allier et qu’elle n’a pas fait l’objet d’un renforcement, ce secteur enclavé pourrait se remplir de 2 à 3 m d’eau en quelques minutes. Seule une évacuation préalable des habitants de ce secteur assurerait leur sécurité en cas de crue forte à très forte.
Les hameaux situés à l’Ouest du canal latéral et du canal d’alimentation seront quant à eux inondés suite au remous des eaux de Loire dans l’aqueduc des Presles pour les crues importantes ou suite à la surverse des eaux de Loire sur les canaux pour les crues fortes et très fortes. Ces secteurs paraissent moins vulnérables en raison des hauteurs de submersion et des vitesses d’écoulements relativement réduites attendues. L’évacuation des habitations concernée reste moins problématique que dans le val car le coteau est accessible.
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V. La rive gauche du val de Cours-les- Barres
Ce territoire concerne, en rive gauche de la Loire, le Nord de la commune de Cuffy ainsi que les communes de Cours-les-Barres et de Jouet-sur-l’Aubois.
V.1 Synthèse des mécanismes d’inondation
V.1.1 Description du secteur
La partie endiguée du val de Cours-les-Barres est délimitée en rive gauche par le canal latéral et en rive droite par une levée continue, qui n’est pas ouverte à l’aval et qui n’est pas protégée par un déversoir de sécurité. La partie amont de la levée est équipée d'une banquette d’une hauteur moyenne de 60 cm jusqu'au pont de Fourchambault. En aval du pont, la levée ne possède pas de banquette.
Le ruisseau de la Canche s’écoule dans le val puis traverse la levée pour rejoindre la Loire à travers un ouvrage anti-retour en deux parties : un seuil déversant coté à un niveau destiné à empêcher une crue inférieure à la crue décennale de pénétrer dans le val, et le cours calibré de la Canche qui peut être obturé par une porte jusqu’à ce même niveau.
Le val est bordé à l’Ouest par le canal latéral et est traversé longitudinalement par le canal de jonction qui relie le canal latéral à la Loire au niveau de Givry. Le canal de jonction, surélevé par rapport au terrain naturel, est équipé d’un ouvrage pour le franchissement de la Canche.
V.1.2 Les mécanismes d’inondation
V.1.2.1 Les crues importantes
Les eaux de crues se déversent sur l’ouvrage anti-retour de la Canche à partir d’une crue de temps de retour estimé à 10 ans, soit pour toutes les crues simulées dans le cadre de l’étude. Elles provoquent l’inondation du val par remous. Celui-ci s’amplifie avec le niveau de crue et remonte jusqu’au sud de Cours-les-Barres pour la crue de temps de retour 70 ans.
La revanche moyenne entre le sommet du corps de la levée et la Loire est supérieure à 50 cm pour la crue cinquantennale, mais devient plus faible voire nulle pour la crue de temps de retour 70 ans. En effet, la Loire atteint tout juste le sommet de la levée au niveau du lieu dit de la Môle. Le risque d’ouverture de brèche suite à une défaillance de l’ouvrage est élevé.
V.1.2.2 Les crues fortes
Pour la crue centennale, la Loire dépasse le sommet de la levée en plusieurs endroits entre les lieux dits La Môle et Le Poids de Fer. Le modèle simule l’ouverture de premières brèches, ce qui induit l’inondation
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brutale et générale du val, à l’exception de la partie amont, non urbanisée. Les hauteurs maximales de l’inondation atteignent 3.5 à 4 m. L’eau qui s’accumule très rapidement dans le val provoque plusieurs ruptures de la levée vers la Loire, dans la partie aval du val.
V.1.2.3 Les crues très fortes
Pour les crues supérieures, la situation s'aggrave encore. En effet, la crue dépasse le sommet de la levée en amont du pont de Fourchambault, ce qui se traduit par l’ouverture de plusieurs brèches dans le modèle. L'inondation est alors généralisée dans le val et atteint des hauteurs maximales de l'ordre de 4.5 m. L’eau accumulée dans le val provoque plusieurs brèches de retour en direction de la Loire.
L’ouverture de toutes ces brèches a ainsi pour conséquence de limiter les niveaux en Loire entre le pont de Fourchambault et le secteur de retour des eaux du val dans la Loire : les hauteurs d’eau en Loire des crues de temps de retour 100, 170 et 200 ans sont alors proches les unes des autres. Le tablier du pont de Fourchambault est atteint, sans embâcle végétal, par la crue 170 ans. Toutes les crues plus fortes submergeront le pont et risquent de déstabiliser le tablier.
Pour la crue cinq-centennale, le val, totalement inondé suite à l’ouverture de brèches, est saturé. Les hauteurs d’eau maximales atteignent 5 m. La ligne d’eau en Loire de la crue cinq-centennale se trouve ainsi nettement supérieure aux autres. La crue submerge la levée de façon généralisée sur plus de six kilomètres et ce malgré l'ouverture de plusieurs brèches.
V.1.2.4 L’inondation derrière le canal latéral
Trois ouvrages siphon sont susceptibles de propager l’inondation de la Loire en rive gauche du canal latéral. Il s’agit des aqueducs de Gros Jean, du Pré Pasquet et du Domaine de Crille. Les digues du canal latéral sont surversées par les eaux de crue de la Loire dans la partie amont du val, à partir du scénario de crue de temps de retour 70 ans. Le canal de jonction est proche du niveau du terrain naturel sur la moitié Est de son linéaire et n’y constitue alors pas un obstacle aux écoulements dans le val. Il est submergé de façon généralisée en cas d’écoulement derrière une brèche en amont du pont de Fourchambault.
V.2 Synthèse de l’exposition des enjeux
V.2.1 La population et l’habitat
Les habitations exposées, de type ancien, se situent entre la digue et le canal latéral à la Loire, essentiellement sur les communes de Cours-les-Barres (500 personnes exposées) et de Jouet-sur-L’Aubois (90 personnes exposées). Ces dernières sont les communes les plus exposées de ce secteur et représentent respectivement 75 % et 14 % de la population exposée. En raison de l’étalement de l’habitat le long de la digue et de l’importance de la population menacée, les problématiques d’alerte, d’intervention et secours sont importantes à l’échelle communale. De plus, au Nord de cette zone d’habitation, la voirie devient rapidement impraticable en cas de crue. Aussi, la desserte des zones d’habitation des Grevées et de la Môle peut devenir délicate, induisant nécessairement un ralentissant du travail des secours et d’éventuelles évacuations des populations. Les seuls moyens d’accès avant submersion seraient les chemins agricoles à l’Ouest de ces zones d’habitation.
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Le Hameau du Poids de Fer est le principal enjeu de la commune de Jouet-sur-l’Aubois. La route sur la levée y est rapidement inaccessible en cas de montée des eaux. En revanche, les enjeux humains sont relativement moins vulnérables. En effet, la zone d’habitations se situant en limite de l’enveloppe de crue, la mise en sûreté peut se faire rapidement vers l’Est sur les territoires hors d’eau, voire de l’autre coté du canal.
SCENARIO DE CRUE COMMUNE 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans COURS-LES-BARRES 30 65 90 380 490 480 500 CUFFY 5 20 20 20 30 30 30 JOUET-SUR-L'AUBOIS 50 55 70 80 80 80 90 Tableau 46 : Population exposée par commune et par crues dans le secteur de Cours-les-Barres
Dans ce secteur, le montant des dommages à l’habitat a été estimé à 2,8 M€ pour une crue cinquantennale, 20 M€ pour une crue centennale et 33 M€ pour une crue cinq-centennale.
V.2.2 Les enjeux environnementaux
Le secteur de Cours-les-Barres présente notamment 11 sites environnementaux sensibles en zone inondable. Ceux-ci sont listés ci-après et sont décrits de façon détaillés dans le rapport de diagnostic socio-économique. Il comporte ainsi : - Le site classé du Bec d’Allier - 3 zones NATURA 2000 : o La vallée de la Loire entre Fourchambault et Neuvy-sur-Loire o La vallée de la Loire et de l’Allier o La vallée de la Loire entre Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur-Loire - 2 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Centre : o Iles et grèves de Marzy (I) o Loire Berrichonne (II) - 4 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Bourgogne : o Les coteaux de Clamour (I) o La Saulaie de Germigny (I) o Coteau de la Marche et de Tronsanges (I) o Vallée de la Loire de Neuvy-sur-Loire à Fourchambault (II) - L’Espace Naturel Sensible du Coteau de la Marche et de Tronsanges
Une installation classée pour la protection de l’environnement, les Agrégats du Centre, est exposé en zone inondable dès la crue centennale à Cours-les-Barres.
V.2.3 L’activité économique
10 entreprises sont exposées en zone inondable, dont 3 sont exposées dès la crue de décembre 2003 et 9 dès la crue centennale (ouverture des premières brèches). Le secteur de la restauration est le plus représenté en nombre d’entreprises. A cela il convient d’ajouter la présence d’une ferronnerie employant une quinzaine de personnes.
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Employant une dizaine de personnes, les « Agrégats du Centre Le Chamont » sont classés ICPE, et font partie d’une société organisée en holding. Les matériaux extraits sont traités par une autre société localisée sur la commune de Marzy et qui emploie une quinzaine de personnes. En cas d’arrêt d’activités ce sont alors deux entreprises et 25 personnes travaillant sur deux communes de part et d’autre de la Loire qui sont impactées. La société génère un chiffre d’affaire de près de cinq millions d’euros.
2003 T50 T70 T100 T170 T200 T500 COMMUNES Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. COURS-LES-BARRES ------6 29 6 29 6 29 6 29 CUFFY (LES JOIGNEAUX) ------1 1 1 1 1 1 JOUET-SUR-L'AUBOIS 3 6 3 6 3 6 3 6 3 6 3 6 3 6 Tableau 47 : Entreprises exposées aux inondations dans la rive gauche du val de Cours-les-Barres
Le montant des dommages aux entreprises a été estimé à 0,4 M€ pour une crue de type décembre 2003, 4,2 M€ pour une crue centennale et 4,4 M€ pour une crue cinq-centennale. Le montant des dommages à l’activité agricole a été estimé à 1,2 M€ pour une crue cinquantennale, 4,8 M€ pour une crue centennale et 5,1 M€ pour une crue cinq-centennale.
V.2.4 Les réseaux
V.2.4.1 Le réseau électrique
Ce secteur est traversé par de grandes lignes de transport d’électricité : - La ligne haute tension de 63 KV reliant les postes électriques de Beffes et Garchizy (postes hors zone inondables). Dans ce secteur, ce tronçon de lignes aériennes est peu vulnérable en raison des faibles hauteurs d’eau attendues, aussi le risque de dégradation des pylônes est peu probable ; - La ligne haute tension de 63 KV reliant les postes électriques de Garchizy et Nérondes (postes hors zone inondables et hors du territoire d’étude). Cette ligne aérienne traverse la Loire entre Garchizy et Cours-les-Barres. Les pylônes composant ces lignes sont à priori peu vulnérables à une montée des eaux.
D’autre part, il a été recensé 14 postes ou transformateurs électriques, qui revêtent un intérêt stratégique : - Cours-les-Barres : les 13 postes électriques exposés sont des postes de relais « moyenne à basse tension ». Sept de ces installations sont situées derrière la levée dans des secteurs où les hauteurs d’eau peuvent être importantes. La crue cinquantennale touche 3 postes, la crue centennale 10 postes et la crue cinq-centennale 13 postes. En cas de dysfonctionnement, les territoires impactés sont les zones d’habitation du Rondeau, de la Môle et les habitations situées le long de la route de Nevers ; - Jouet-sur-L’Aubois : un poste électrique est situé sur la digue au lieu-dit de « La Canche ». Le poste est exposé par toutes les crues modélisées, impactant directement les habitations du Hameau du Poids de Fer.
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V.2.4.2 Le réseau d’alimentation en eau potable
Un captage et sa station de traitement ont été recensés en zone inondable à Jouet-sur-L’Aubois. Ils sont exposés à une crue de temps de retour 50 ans. Le captage est érigé à proximité du canal latéral dans un secteur où les hauteurs d’eau attendues sont élevées. En cas de défaillance, c’est le Hameau de la Chaume du Poids de Fer, territoire hors zone inondable, qui n’est plus alimenté en eau potable.
V.2.4.3 Le réseau d’assainissement
Une station de traitement des eaux usées a été recensée en zone inondable sur la commune de Cours- les-Barres, elle est localisée dans le val à proximité du canal et dépend du syndicat de Cuffy/Cours-les- Barres. Cette station est dimensionnée pour traiter les eaux de 600 équivalents habitants. Surélevée et située en limite de l’enveloppe des crues, elle est a priori relativement peu vulnérable.
V.2.4.4 Les axes routiers
Le second, la RD 40 , est un axe stratégique de jonction entre les deux rives du fleuve. En effet près de 10 000 véhicules l’empruntent chaque jour . En cas de coupure à ce point, le trafic entre les centres urbains de la Nièvre (Nevers-Fourchambault) et du Cher (Bourges) serait ralenti. La RD 40 est inondée en rive droite dès la crue de temps de retour 50 ans au niveau du rond point du camping. La rive gauche est atteinte plus tardivement, à partir de la crue centennale, pour laquelle il y a déjà plus de 70 cm d’eau sur la route en rive droite.
V.3 Synthèse des risques d’inondation
Tant que la levée ne subit pas de brèche, le val de Cours-les-Barres subit des inondations par remous de la Loire dans la Canche. L’étendue inondée augmente avec le niveau de crue et concerne jusqu’à 190 personnes pour une crue de période de retour 70 ans. Les vitesses de montée des eaux et d’écoulement restent faibles et une évacuation sera possible en contournant l’inondation par le sud, via Givry.
A partir de la crue de temps de retour 70 ans, la Loire atteint le sommet de la levée dans le secteur de la Môme. La rupture de la levée, de plus en plus probable à mesure que le niveau d’eau se rapproche de la crête de la levée, intervient suite à la surverse de la Loire sur la levée pour la crue centennale. Le val est alors inondé de façon brutale et généralisée. Les hauteurs d’eau, vitesses d’écoulement et durées de submersion sont très importantes. Le danger pour les habitants restés dans le val est majeur et les conséquences sur les enjeux peuvent être irréversibles.
Les brèches doivent ainsi être anticipées par une évacuation préalable de l’ensemble des habitants résidants entre la levée et le canal latéral. Dans ce secteur, sont exposés près de 530 habitants et 10 entreprises employant près de 40 salariés, dont la carrière « Agrégats du Centre Le Chamont », classée ICPE. Le val abrite également d’importantes terres agricoles. La commune de cours-les-Barres et plus particulièrement la partie comprise dans le val sont également très vulnérable en raison de l’exposition de 13 postes de transformation moyenne/basse tension ainsi que d’une station d’épuration traitant les effluent de près de 600 équivalents habitants. Le franchissement de la Loire par le pont de Givry- Fourchambault devient impossible à partir d’une crue cinquantennale.
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Des ouvrages siphon et des surverses sur le canal latéral sont susceptibles de propager l’inondation à l’Ouest du canal latéral, mais celle-ci reste très localisée.
La commune de Jouet-sur-l’Aubois, située hors du val endigué, est également impactée par le débordement des eaux de la Loire. La montée des eaux est prévisible et progressive le long de la commune et l’évacuation est possible en direction du coteau. Les vitesses d’écoulement peuvent être élevées sur les quais car la commune est située dans l’extrados du méandre de la Loire. Ce secteur abrite en zone inondable 90 habitants, dont la moitié est touchée dès une crue de type décembre 2003, ainsi que 3 petites entreprises. Le hameau du Poids de Fer est très vulnérable car il est dépendant d’un poste électrique exposé au lieu-dit La Canche et d’un captage et d’une station de traitement pour l’eau potable exposés sur la commune de Jouet-sur-L’Aubois.
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VI. Le secteur de Fourchambault
Le secteur de Fourchambault comprend les communes riveraines de la Loire situées en rive droite des vals endigués du Bec d’Allier et de Cours-les-Barres. Il s’agit des communes de Marzy, Fourchambault, Garchizy et Germigny-sur-Loire.
VI.1 Synthèse des mécanismes d’inondation
VI.1.1 Description du secteur
La commune de Fourchambault s’étend principalement le long de la Loire entre le lit mineur et les voies SNCF. Elle est prolongée au Nord par les bâtiments du Génie sur la commune de Garchizy et au Sud par le quartier de la Folie sur la commune de Marzy. Un cours d’eau situé à 250 m au Nord de la Gare SNCF, Le Riot, vient scinder la ville de Fourchambault. A l’Est des voies SNCF, le bourg se prolonge le long du tracé du ruisseau Le Riot.
VI.1.2 Les crues importantes
Les quais de Fourchambault sont inondables par débordement latéral dès la crue de décembre 2003 . L'inondation s'étend par remous dans le ruisseau du Riot, inondant des quartiers de la ville, des deux côtés de la voie ferrée. (4) T50 – Fourchambault
Dès la crue cinquantennale , le (4) quartier de la Folie commence à être atteint avec des hauteurs d’eau de l’ordre de 0.5 mètre – 15 habitations (3) touchées . (1) (4) Le stade en pelouse ainsi que le terrain stabilisé sont inondés de 0.5 m. Le quartier (3) de la Brasserie commence à voir apparaitre des débordements de 0.1 - 0.5 m – 25 habitations touchées . (2) La Loire remonte par remous dans le cours d’eau du Riot et vient inonder les terres (2) intérieures à l’Est et à l’Ouest des lignes (2) SNCF avec des hauteurs d’eau de 0.1 à 0.5 m – 40 habitations touchées . (3) Le quartier de la Fonderie est inondé à hauteur de 0.5 - 1 m – 80 habitations (1) touchées . La situation pourrait être aggravée en cas de crue concomitante du Riot. (1)
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VI.1.3 Les crues fortes
T100 – Fourchambault
(4’)
(4’) (3’) (4’)
Pour la crue centennale, la hauteur d’eau atteint 0.5 - 1 m dans le quartier de la Folie – 25 habitations touchées. (1’) (2’) (2’) L’inondation continue dans le quartier de la Brasserie avec des hauteurs de 0.5 m – 50 habitations touchées. (2’) Le remous de la Loire dans le cours d’eau (1’) du Riot s’amplifie avec des hauteurs au droit des habitations de l’ordre de 0.1 à 1 m selon les quartiers – 100 bâtiments touchés. (3’) Le quartier de la Fonderie est submergé par 1 à 1.5 m d’eau – 90 habitations touchées . (1’)
VI.1.4 Les crues très fortes
Le tablier du pont de Fourchambault est atteint, sans embâcle végétal, par la crue 170 ans. Pour les crues de temps de retour 200 et 500 ans, l’inondation se propage et progresse à l’Est des voies SNCF.
VI.2 Synthèse de l’exposition des enjeux
VI.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine
VI.2.1.1 L’habitat
Sur la rive droite du val de Cours-les-Barres, les enjeux humains se concentrent principalement dans la zone urbaine de Fourchambault . Le secteur se compose essentiellement d’habitations mixtes et résidentielles avec un important groupement d’immeubles collectifs. La zone urbaine de Fourchambault concentre 92 % de la population exposée de la rive droite du val et 63 % des habitants de l’ensemble du val. Le reste des habitations de cette rive sont regroupées sur des petites zones en limite de la zone inondable et donc peu vulnérables dans la mesure où l’évacuation des personnes et la mise en sûreté peut de se faire rapidement vers les parties hautes et hors d’eau.
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Dans la commune de Marzy , seuls 20 habitants seraient directement impactés, soit moins de 1 % de la population communale totale. Les habitations localisées sur la côte de Conflans, le long de la Route Départementale 504, se situent en limite de l’enveloppe des crues. L’accès à ces habitations devient difficile en cas de crue car la route se retrouve sous les eaux. En revanche, les éventuelles interventions et mises en sûreté des personnes peuvent se faire grâce aux chemins communaux et agricoles situés derrière les habitations, hors d’eau.
Dans la commune de Germigny-sur-Loire , l’île de la Môle apparaît très vulnérable en cas de crue car elle peut potentiellement se retrouver submergée et complètement isolée. Près de dix personnes seraient concernées.
SCENARIO DE CRUE COMMUNE 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans FOURCHAMBAULT 250 420 750 1 020 1 060 1 030 1 300 GARCHIZY 5 15 20 30 30 30 30 GERMIGNY-SUR-LOIRE 15 20 20 20 30 30 30 MARZY 15 35 60 70 70 70 70 Tableau 48 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de Cours-les-Barres
VI.2.1.2 L’habitat
Dans ce secteur, le montant des dommages à l’habitat a été estimé à 1,9 M€ pour une crue de type décembre 2003, 17 M€ pour une crue centennale et 27 M€ pour une crue cinq-centennale.
VI.2.1.3 Les activités de santé
A Fourchambault, un praticien de santé est exposé aux inondations de la Loire, dès l’occurrence d’une crue de type décembre 2003.
VI.2.2 Les enjeux environnementaux
Les secteurs de Cours-les-Barres et du Bec d’Allier en rive droite présentent notamment 14 sites environnementaux sensibles en zone inondable. Ceux-ci sont listés ci-après et sont décrits de façon détaillés dans le rapport de diagnostic socio-économique. Ils comportent ainsi : - Le site classé du Bec d’Allier - 4 zones NATURA 2000 : o Le Bec d’Allier o La vallée de la Loire entre Fourchambault et Neuvy-sur-Loire o La vallée de la Loire et de l’Allier o La vallée de la Loire entre Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur-Loire - 2 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Centre : o Iles et grèves de Marzy (I) o Loire Berrichonne (II) - 5 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Bourgogne : o Vallée de la Loire, Bec d’Allier, les Saulaies (I) o Les coteaux de Clamour (I)
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o La Saulaie de Germigny (I) o Coteau de la Marche et de Tronsanges (I) o Vallée de la Loire de Neuvy-sur-Loire à Fourchambault (II) - Les Espaces Naturels Sensibles du Coteau de la Marche et de Tronsanges et du Bec d’Allier
Ce secteur présente 2 installations classées pour la protection de l’environnement en zone inondable sur la commune de Fourchambault : - Regain Groupe, exposé à une crue de temps de retour 70 ans ; - RIC environnement, exposé à une crue de temps de retour 170 ans.
VI.2.3 L’activité économique
Aucun établissement n’a été recensé en rive droite du val du Bec d’Allier.
En rive droite du secteur de Cours-les-Barres, la présence du pôle urbain de Fourchambault-Garchizy, faisant partie de l’agglomération de Nevers, lui donne un dynamisme économique important. Dans cette zone urbaine se concentrent près de 14 % des entreprises et 16 % des emplois recensés dans l’enveloppe de la crue cinq-centennale sur le territoire complet. Ce secteur accueille majoritairement des activités de commerces et de production. Un des secteurs d’activités le plus exposé et le plus vulnérable est le secteur de la collecte, du traitement et de l’élimination des déchets (ex : Groupe REGAIN). Les quatre sociétés de cette catégorie génèrent près de 73 emplois.
D’autre part, il est recensé dans ce secteur des établissements stratégiques tels que des antennes EDF ou encore le siège de la SNCF à Fourchambault : - Electricité De France possède deux antennes de gestion sur la commune de Garchizy. Elles génèrent peu d’emplois mais demeurent des éléments importants en matière de gestion et de contact avec les clients. En cas de crue, l’arrêt d’activité de ces entités pourrait causer des problèmes locaux de gestion ; - Le siège de la SNCF à Fourchambault est quant à lui localisé dans une partie basse de la ville, dans l’enveloppe de la crue de temps de retour 50 ans. Cet établissement est important pour le dynamisme économique du secteur. Près de 75 personnes y sont employées et il abrite une partie des centres de gestion de la SNCF. Par conséquent, la crue pourrait générer des dysfonctionnements en matière de transport ferroviaire pour une partie de la région Bourgogne.
2003 T50 T70 T100 T170 T200 T500 COMMUNES Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. FOURCHAMBAULT 1 35 8 140 13 200 16 217 16 217 16 217 16 217 GARCHIZY ------3 31 GERMIGNY-SUR-LOIRE (SOULANGY) 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 MARZY 2 5 6 33 6 33 6 33 6 33 6 33 6 33 Tableau 49 : Répartition par communes des entreprises exposées aux inondations dans le val de Cours-les- Barres en rive droite
Le montant des dommages aux entreprises a été estimé à 2,4 M€ pour une crue de type décembre 2003, 23,2 M€ pour une crue cinquantennale et 36 M€ pour une crue cinq-centennale. Le montant des dommages à l’activité agricole a quant à lui été estimé à près de 60 k€ pour une crue cinq-centennale.
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VI.2.4 Les réseaux
VI.2.4.1 Le réseau électrique
Il existe à Marzy une ligne du réseau de distribution enterrée sous la Route Départementale 504 qui est inondable en cas de crue. En effet, suite à la montée des eaux et à la déformation de la chaussée de la route, il est possible que cette ligne soit endommagée et coupée comme cela a été le cas lors de la crue de décembre 2003. Plusieurs habitations peuvent alors être privées d’électricité sur la commune, à savoir, une dizaine d’habitations au lieu-dit des Saulaies et toute la côte de Conflans.
Le secteur de Cours-les-Barres est traversé par de grandes lignes de transport d’électricité : - La ligne haute tension de 63 KV reliant les postes électriques de Beffes et Garchizy (postes hors zone inondables). Elle traverse en rive droite et en limite de la zone inondable de la crue cinq-centennale les communes de Garchizy et de Germigny-sur-Loire. Dans ce secteur, ce tronçon de lignes aériennes est peu vulnérable en raison des faibles hauteurs d’eau attendues, aussi le risque de dégradation des pylônes est peu probable. - La ligne haute tension de 63 KV reliant les postes électriques de Garchizy et Nérondes (postes hors zone inondables et hors du territoire d’étude). Cette ligne aérienne traverse la Loire entre Garchizy et Cours-les-Barres. En cas de crue cinq-centennale, les lignes électriques sont hors d’eau et ne sont donc pas vulnérables.
D’autre part, il a été recensé dix postes et transformateurs électriques en zone inondable. Parmi ces installations, certaines revêtent un intérêt stratégique : - Fourchambault : le poste le plus exposé est celui situé au nord de la commune le long de la Loire. C’est un enjeu stratégique au point de vue économique car il est alimente la zone industrielle. Même si les hauteurs d’eau sont peu importantes, sa mise hors service peut être rapide, impactant ainsi l’activité économique dans cette zone. Un second poste a également été recensé dans la zone d’activité ; - Garchizy : un poste électrique apparaît exposé et stratégique. Situé le long de la Loire, il est localisé à proximité d’une station de traitement des eaux usées. En cas de défaillance de cette installation, c’est le fonctionnement du réseau d’assainissement qui peut être compromis.
VI.2.4.2 Le réseau d’alimentation en eau potable
Deux groupements de captages appartenant aux communes de l’agglomération de Nevers sont concernés dans ce secteur, tous exposés à une crue de type décembre 2003 : - Le premier concentre cinq captages localisés en zone inondable au nord de la commune de Marzy . En cas d’arrêt de fonctionnement de ces captages, ce sont les communes de Fourchambault, Garchizy, et une partie de la commune de Nevers qui ne pourraient plus être alimentées ; - Le deuxième groupe de captages est implanté à Germigny-sur-Loire en limite de l’enveloppe de la crue cinq-centennale. En cas d’arrêt d’activité de ces captages c’est une partie des territoires de la communauté d’agglomération de Nevers qui risque de ne plus être alimentée.
VI.2.4.3 Le réseau d’assainissement
Une station de traitement des eaux usées a été recensée au Sud de la commune de Garchizy, dans l’enveloppe de la crue de décembre 2003. Cette installation apparaît très vulnérable : en cas d’arrêt de
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fonction suite à l’inondation d’une partie des installations (réseau électrique dans le site), le traitement des eaux usées de près de 15 000 équivalents habitants de l’agglomération de Nevers serait compromis entrainant d’importants risques sanitaires.
VI.2.4.4 Les axes routiers
La RD 976 relie Gimouille et Cuffy par le pont du Guétin . Cette voie connaît un trafic journalier de 4 675 véhicules. En cas de coupure de la voie, qui intervient en rive gauche pour la crue de temps de retour 500 ans, les communications entre le département de la Nièvre et du Cher sont compromises. En outre, dans ce secteur cette route est un axe crucial pour le transport des marchandises. En effet, près de 8 % du trafic est composé de poids lourds . Une coupure de cet axe aurait des impacts sur l’économie et les échanges entre les deux régions. Il est à noter que la RD 976 emprunte la digue du Guétin qui sera mise en charge en crue avec un risque de rupture potentiel.
Plus au nord, sur la commune de Marzy, 1181 véhicules empruntent quotidiennement la Route Départementale 504 qui relie le centre de Nevers à Fourchambault. Située en limite de crue elle demeure tout de même vulnérable. En cas de coupure de ce tronçon, les autres voies de circulation, telles que la RD 40 , reliant les communes de Nevers et de Fourchambault se retrouveraient ainsi surchargées causant des problèmes indirects tels que le ralentissement des flux et de personnes et de marchandises ainsi que l’augmentation du temps d’intervention des secours, augmentant indirectement la vulnérabilité des territoires sous les eaux.
La RD 131 se trouve en rive droite et a au moins un tronçon inondé pour toutes les crues modélisées. Traversant la commune de Marzy et reliant Nevers et Fourchambault, la RD 131 est empruntée par 910 véhicules par jour. C’est l’un des axes de l’agglomération les moins empruntés pour relier les deux villes. Toutefois, en cas de coupures de cette voie, le trafic pouvant s’additionner avec celui de la RD 504 au sud, qui elle-même serait coupée, viendrait surcharger les autres axes de transports entre Nevers et Fourchambault entrainant des troubles dans les transports des personnes ou des biens économiques et en matière de gestion de crise. Ceci augmenterait ainsi un peu plus la vulnérabilité de ces territoires.
Le second, la RD 40 , est un axe stratégique de jonction entre les deux rives du fleuve. En effet près de 10 000 véhicules l’empruntent chaque jour . En cas de coupure à ce point, le trafic entre les centres urbains de la Nièvre (Nevers-Fourchambault) et du Cher (Bourges) serait ralenti. La RD 40 est inondée en rive droite dès la crue de temps de retour 50 ans au niveau du rond point du camping. La rive gauche est atteinte plus tardivement, à partir de la crue centennale, pour laquelle il y a déjà plus de 70 cm d’eau sur la route en rive droite.
VI.2.5 Les établissements scolaires et campings
A Fourchambault, l’école primaire publique du Vieux Moulin est exposée à la crue de temps de retour 170 ans. Elle présente une capacité d’accueil de 250 élèves.
A Marzy, le camping de la Loire est exposé à la crue de temps de retour 50 ans. Situé à proximité de la Loire, il a une capacité d’accueil de 175 personnes.
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VI.3 Synthèse des risques
Les communes riveraines sont en partie exposées aux inondations par débordement de la Loire sur les quais, et dans le cas de Fourchambault par remous de la Loire à l’intérieur de la vallée du Riot. L’inondation intervient pour des crues relativement fréquentes et les vitesses d’écoulement sont importantes en bords de Loire. Toutefois, l’inondation est prévisible et la montée des eaux s’effectue progressivement, au même rythme qu’en Loire.
L’inondation de Fourchambault peut être aggravée par une crue simultanée du Riot. Les hauteurs d’inondation sont limitées à partir du moment où la crue ouvre des brèches sur la rive opposée dans le val de Cours les Barres, ce qui provoque un déchargement des eaux de la Loire en direction du val.
Ces communes sont très vulnérables aux inondations en raison de l’importance des populations, activités et enjeux stratégiques qu’elles abritent. Près de 1 400 habitants, 36 entreprises dont 2 sont classée ICPE, et 300 salariés, sont exposés en zone inondable.
Le territoire abrite également en zone inondable des enjeux stratégiques qui augmentent sa vulnérabilité. Il s’agit notamment du siège de la SNCF à Fourchambault, des deux antennes EDF à Garchizy, du groupe Regain spécialisé dans la collecte et le traitement des déchets, de la station d’épuration de Garchizy qui traite les eaux usées d’une partie de l’Agglomération de Nevers (15 000 équivalents habitants), de dix postes de transformation ou de relais électrique, ou encore de l’école primaire du Vieux Moulins à Fourchambault (250 élèves) et du camping de la Loire à Marzy (capacité d’accueil de 175 personnes).
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VII. La rive gauche du val de la Charité amont
Ce secteur comprend les communes exposées aux inondations dans la rive gauche du val de la Charité, jusqu’au déversoir de Passy, à savoir les communes de Marseilles-les-Aubigny, Beffes, St-Léger-le-Petit, Argenvières et La Chapelle Montlinard.
VII.1 Synthèse des mécanismes d’inondation
VII.1.1 Description du secteur
Le val de la Charité amont s’étend de Beffes jusqu’à la Chapelle-Montlinard. La levée est équipée en son aval d’un déversoir de grande longueur calé au terrain naturel, le déversoir de Passy. Le profil en long de la levée est très irrégulier et présente de nombreux points bas dont le plus marqué est localisé en amont de Beffes. La levée est équipée d'une banquette d'environ 70 cm de haut.
VII.1.2 Les mécanismes d’inondation
VII.1.2.1 Les crues importantes
Le déversoir de Passy, situé au terrain naturel, entre en fonctionnement pour des crues inférieures à la crue de décembre 2003. Ceci entraîne non seulement l’inondation du val de Passy-Couargues, situé en aval, mais aussi celle du val amont par remous. Ce remous inonde La Chapelle-Montlinard pour la crue cinquantennale. Les hauteurs d'eau maximales pour la crue cinquantennale sont inférieures à 1 m dans le val de La Charité amont.
La ligne de maisons située entre la Loire et le canal latéral à Marseille-les-Aubigny est inondée dès les premières crues simulées. Elle est soumise à de fortes vitesses d'écoulement. L'inondation s'étend par remous de la Loire dans l'Aubois, qui pourrait aggraver localement l'inondation s'il était aussi en crue et n'arrivait pas à déboucher correctement en Loire.
Le pont aqueduc de l’Aubois
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Pour la crue cinquantennale, la revanche moyenne entre le sommet de la levée et la Loire varie entre -3 cm et 1.5 m : la Loire atteint la cote de la crête du corps de digue en amont du val. Le risque de brèche suite à une défaillance de la levée est élevé.
VII.1.2.2 Les crues fortes
Pour la crue de période de retour 70 ans, bien que la revanche moyenne entre les eaux de la Loire et le sommet de la digue soit d’environ 50 cm, la Loire dépasse déjà le sommet de la levée en amont du val et une brèche est déclenchée par le modèle. Ceci induit l'inondation rapide et totale du val, jusqu'alors préservé des inondations dans sa partie amont, avec des hauteurs d'eau maximales de 1 à 3 m dans le val de Beffes-Argenvières.
VII.1.2.3 Les crues très fortes
Pour les crues de période de retour 100, 170 et 200 ans, la Loire atteint le sommet de la levée en de nombreux points. Cette situation entraîne un risque particulièrement élevé de formation de brèches. Les hauteurs d'eau atteignent 3 à 3.5 m dans le val.
Quant à la crue de période de retour 500 ans, le val étant saturé suite à la rupture de la levée en de nombreux points, le niveau en Loire s’avère élevé : la crue dépasse la levée sur la quasi-totalité de son linéaire.
Les débits qui entrent dans le val amont par les brèches sont très élevés : jusqu'à 2 000 m 3/s pour la crue centennale et 4 400 m 3/s pour la crue cinq-centennale d'après les résultats du modèle. Ces résultats sont à prendre avec précaution car ils correspondent à une géométrie de brèche type, définie lors de la modélisation en fonction des observations effectuées pendant les crues de 1856 et 1866 et qui ne correspondra pas forcément à la géométrie des brèches susceptibles de s'ouvrir dans la réalité.
VII.1.2.4 L’inondation à l’Ouest du canal latéral
Sept ouvrages sont susceptibles de propager l’inondation de la Loire en rive gauche du canal latéral, ce sont, de l’amont vers l’aval : - L’aqueduc du Château de Beffes ; - L’aqueduc des Thureaux ; - L’aqueduc du Plessis ; - L’aqueduc de la Charnaye ; - L’aqueduc du Pavillon ; - L’aqueduc de Nambault ; - L’aqueduc de Charreau (équipé d’un système hors-service de fermeture contre le refoulement des eaux de Loire).
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Aqueducs du Château de Beffes, du Plessis, et du Pavillon
Le canal latéral est surversé par la Loire à partir de la crue de temps de retour 70 ans.
VII.2 Synthèse de l’exposition des enjeux
VII.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine
VII.2.1.1 La Population
A Marseilles-les-Aubigny se trouve une zone d’habitation mixte, située le long de la Route Départementale 45 qui devient rapidement impraticable en cas de crue. L’évacuation des personnes vers des zones hors d’eau à l’Est est possible en empruntant la voirie communale qui longe le port de plaisance. En revanche, les zones d’habitations de la Sourive et des Châteaux d’Aubigny, même si peu d’enjeux humains s’y concentrent, peuvent se retrouver rapidement isolées. Aussi, la mise en sureté des personnes doit être anticipée. Quant aux autres parties de la commune, elles sont moins contraignantes à évacuer car elles sont situées à proximité des Routes Départementales 45 et 81 et également proches de zones hors d’eau.
Le centre ville de la commune de Beffes peut se retrouver sous des hauteurs d’eau importantes en quelques heures en cas d’ouverture d’une brèche dans la levée. Composé d’habitations mixtes, cet espace accueille une population de près de 460 personnes soit plus de 20 % de la population totale exposée sur les deux rives du val de la Charité amont. La mise en sûreté de cette population peut se faire par la traversée du canal latérale à la Loire, à condition d’avoir été anticipée.
Le centre-bourg d’ Argenvières , composé d’habitats mixtes, concentre près de 150 habitants. C’est un enjeu relativement vulnérable en matière de gestion de l’intervention des secours et de mise en sûreté, car la mairie se trouve en zone inondable. Une évacuation peut être effectuée vers l’Ouest en traversant le canal et en se dirigeant sur les parties hautes de la commune. Sur cette commune il existe, par ailleurs, d’autres zones d’habitation vulnérables en cas de crue. A l’Ouest du centre-bourg, les zones d’habitations du Gué du Roi et des Chaumes peuvent se retrouver isolées. Une partie de la voirie communale, en cas de crue, est rapidement submergée. Aussi, cela contribue à augmenter la vulnérabilité des 16 personnes qui en sont tributaires.
La commune de la Chapelle-Montlinard abrite de nombreux habitants vulnérables. Elle est composée de zones d’habitations dispersées s’étalant le long de la Route Nationale 151 ainsi que derrière la levée. 260 personnes sont menacées par la montée des eaux. Dans la mesure où la mairie, organisatrice des
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opérations de sauvegarde, se trouve en limite de la zone inondable (difficultés d’accès), la problématique de gestion de l’alerte et de l’évacuation peut être importante.
SCENARIO DE CRUE COMMUNE 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans ARGENVIERES - - 75 140 140 150 140 BEFFES - - 450 460 460 460 460 JOUET-SUR-L'AUBOIS 10 15 15 20 30 20 20 LA CHAPELLE-MONTLINARD 10 90 240 250 260 260 260 MARSEILLES-LES-AUBIGNY 80 115 140 170 170 180 190 SAINT-LEGER-LE-PETIT - - 10 30 30 30 40 Tableau 50 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de la Charité amont
VII.2.1.2 L’habitat
Dans ce secteur, le montant des dommages à l’habitat a été estimé à 1,3 M€ pour une crue de type décembre 2003, 25 M€ pour une crue de temps de retour 70 ans et 80 M€ pour une crue cinq-centennale.
VII.2.1.3 Les activités de santé
Il a été recensé 4 praticiens de santé en zone inondable : - 1 praticien de santé à Argenvières, exposé dès la crue de temps de retour 70 ans ; - 2 praticien de santé à Beffes, exposés dès la crue de temps de retour 70 ans ; - 1 praticien de santé à La Chapelle Montlinard, exposé dès la crue de décembre 2003.
VII.2.2 Les enjeux environnementaux
Le secteur de la Charité amont en rive gauche présente notamment 13 sites environnementaux sensibles en zone inondable. Ceux-ci sont listés ci-après et sont décrits de façon détaillés dans le rapport de diagnostic socio-économique. Il comporte ainsi : - 3 zones NATURA 2000 : o La vallée de la Loire entre Fourchambault et Neuvy-sur-Loire o La vallée de la Loire et de l’Allier o La vallée de la Loire entre Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur-Loire - Réserve Naturelle Nationale du Val de Loire - 2 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Centre : o Iles et grèves du Lac, de Passy et du Pont de la Batte (I) o Loire Berrichonne (II) - 5 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Bourgogne : o Les coteaux de Clamour (I) o La Saulaie de Germigny (I) o Coteau de la Marche et de Tronsanges (I) o La Loire de Pouilly à La Marche (I) o Vallée de la Loire de Neuvy-sur-Loire à Fourchambault (II) - L’Espace Naturel Sensible du Coteau de la Marche et de Tronsanges - La Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux de la Vallée de la Loire, la Charité-sur- Loire
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Trois installations classées pour la protection de l’environnement sont exposées en zone inondable. Il s’agit de : - Chantelat SA et la Sablière de l’île au Page à Argenvières, exposés la crue de temps de retour 70 ans ; - Ciment Calcia à Beffes, exposée à la crue de temps de retour 500 ans.
VII.2.3 L’activité économique
Contrairement aux vals du Bec d’Allier et de Cours-les-Barres, le val de la Charité amont accueille la majorité de ses activités économiques sur la rive gauche de la Loire. Cela notamment en raison de l’absence en rive droite de grands centres urbains susceptibles de concentrer un nombre important d’établissements économiques. Seule une partie de la ville de la Charité-sur-Loire est en effet concernée (l’île du faubourg et le secteur situé le long de la route départementale).
La rive gauche accueille ainsi les deux tiers des activités économiques du secteur. Les types d’activités les plus vulnérables sont ceux liés à la culture et à l’élevage ainsi que les entreprises de travaux de construction spécialisés. Par ailleurs, en limite de l’enveloppe de la crue cinq-centennale, trois établissements sont stratégiques compte-tenu de leur nature et de leurs caractéristiques. Les dysfonctionnements de l’une de ces entreprises suite à la survenue d’une crue est un facteur de déséquilibre économique pour le val : - l’entreprise Epis Centre à la Chapelle-Montlinard a un rayonnement régional et stocke des matières premières agricoles. Elle est inondable par la crue de temps de retour 70 ans. En raison de la présence d’eau sur les dessertes ou en cas de submersion partielle des locaux, c’est jusqu’à 75 personnes de la région qui peuvent se retrouver au chômage technique induisant des répercussions sur la production et par extension sur le chiffre d’affaire (400 millions d’euros de chiffre d’affaire annuel) ; - la société Ciment Calcia, qui est située sur la commune de Beffes, emploie près de 150 personnes et génère un chiffre d’affaire de plus 800 millions d’euros. Elle est inondable par une crue de la Loire de temps de retour 500 ans. C’est également un enjeu important pour le territoire en matière d’emplois et de dynamisme économique pour la commune ; - Argenvières accueille la société CDV Transport, entreprise spécialisée dans le transport en vrac (bennes) de matières revalorisables. Composée d’un parc de 35 camions, elle emploie près de 35 personnes. Générant un chiffre d’affaire d’environs 5 millions d’euros par an, il s’agit d’une entreprise stratégique pour la commune d’Argenvières et pour le secteur. Elle est inondable par la crue de temps de retour 70 ans.
2003 T50 T70 T100 T170 T200 T500 COMMUNES Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. ARGENVIERES - - - - 3 43 6 47 7 49 7 49 7 49 BEFFES - - - - 2 5 2 5 2 5 2 5 3 155 LA CHAPELLE-MONTLINARD 3 8 3 8 12 106 12 106 12 106 12 106 12 106 MARSEILLES-LES-AUBIGNY 1 1 2 3 4 6 5 8 5 8 5 8 6 9 SAINT-LEGER-LE-PETIT ------1 1 1 1 1 1 1 1 Tableau 51 : Répartition par communes des entreprises exposées aux inondations dans le val endigué de la Charité amont
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Le montant des dommages aux entreprises a été estimé à 0,85 M€ pour une crue de type décembre 2003, 24 M€ pour une crue cinquantennale, 26 M€ pour une crue bicentennale et 55 M€ pour une crue cinq- centennale. Le montant des dommages à l’activité agricole a été estimé à 0,6 M€ pour une crue cinquantennale, 5,6 M€ pour une crue centennale et 5,7 M€ pour une crue cinq-centennale.
VII.2.4 Les réseaux
VII.2.4.1 Le réseau électrique
Ce secteur est traversé par trois grandes lignes de transport d’électricité, dont une de transports à très haute tension : - La ligne « très haute tension » de 225 KV qui relie les installations de Garchizy à des installations dans le Loiret traverse la zone inondable sur les communes de Germigny-sur-Loire et de Saint-Léger-le-Petit ; - Deux lignes « haute tension » de 63 KV relient Beffes à Garchizy et les transformateurs de Beffes et de Germigny-sur-Loire (hors zones inondables).
Par ailleurs, un poste électrique a été recensé en zone inondable, sur la commune de la Chapelle- Montlinard. Situé le long de la route du canal, en limite de crue, ce transformateur est inondé à partir de la crue centennale.
VII.2.4.2 Le réseau de télécommunication
Le central téléphonique de la Chapelle-Montlinard est exposé aux inondations dès la crue de temps de retour 70 ans. Situé à proximité de la Loire, ce nœud de raccordement est un élément vulnérable du réseau de télécommunication.
VII.2.4.3 Le réseau d’alimentation en eau potable
Dans ce secteur trois installations de réseau d’alimentation en eau potable ont été recensées en zone inondable : - Sur la commune de Marseilles-les-Aubigny, un captage et une station de traitement sont situés derrière la levée, dans l’enveloppe de la crue de temps de retour 70 ans. Les hauteurs d’eau attendues à cet endroit sont importantes en cas de crue. En cas d’arrêt de fonctionnement, la commune ne serait plus alimentée en eau potable, soit près de 700 personnes ; - Sur la commune de Saint-Léger-le-Petit, on retrouve un captage appartenant au Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable (SIAEP) de la région de Sancergues. Celui-ci est exposé à une crue de type décembre 2003. En cas d’arrêt de fonctionnement de ces captages, une partie des communes de ce syndicat pourraient être privée d’eau potable. Cela concernerait près de 6 000 personnes.
VII.2.4.4 Le réseau d’assainissement
Trois installations du réseau d’assainissement ont été recensées en zone inondable : - Les installations de la commune de Marseille-les-Aubigny : à l’embouchure de l’Aubois, il existe deux puits de relevage des eaux usées servant à acheminer l’eau vers la station traitement de la
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commune, située dans l’enveloppe de la crue de décembre 2003 et qui traite les eaux usées de 500 équivalents habitants. En cas de crue ou de fortes pluies, ces deux puits sont bloqués ; - La station de traitement des eaux usées de l’Essent sur la commune de Beffes : en rive gauche, localisée à la sortie nord du centre bourg de la commune le long du canal, cette installation est exposée à la crue de temps de retour 70 ans. Elle est vulnérable en cas de crue et le traitement des eaux usées de la commune de Beffes peut être compromis. Cette station est dimensionnée pour traiter les eaux de 850 équivalents habitants.
VII.2.4.5 Les axes routiers
La RN 151 fait la jonction entre les deux rives du fleuve sur les communes de la Chapelle-Montlinard et de la Charité-sur-Loire pour s’orienter vers les territoires au Nord (en rejoignant l’autoroute de l’Arbre). C’est un axe important connaissant un trafic journalier de 5680 véhicules . En cas de crue c’est un des points d’échange entre les deux départements qui est compromis. Les échanges entre les grandes villes dans le Cher, telles la ville de Bourges, et les grandes villes du Nord du département de la Nièvre, comme Cosne-Cours-sur-Loire, sont compromis. L’inondation de la RN 151 se produit d’abord dans le val en rive gauche, suite au fonctionnement du déversoir de Passy. Pour la crue de 2003 simulée on relève 10 cm d'eau sur la chaussée. La rive droite est la moins vulnérable, la RN 151 n’étant atteinte que pour la crue centennale et l'accès par la ville toujours possible. Cependant, il faut signaler l'inondation de la route au centre de l'ile dès la crue de décembre 2003.
VII.2.5 Les enjeux spécifiques à la gestion de crise
Deux mairies sont exposées aux inondations dans le val de la Charité amont. Il s’agit de : - La mairie d’Argenvières , situé au centre de la commune entre la Loire et le canal, qui est inondée par la crue centennale ; - La mairie de la Chapelle-Montlinard , située le long de la route départementale 45 à l’Ouest du canal, qui est inondée par la crue de période de retour de 70 ans.
L’établissement d’aide sociale de Beffes est également exposé en zone inondable. La première crue impactant le bâtiment est de période de retour de 70 ans.
VII.3 Synthèse des risques
Le val de la Charité s’étend sur une longueur d’environ 36 km et est particulièrement étroit. La levée est équipée en son milieu d’un déversoir de grande longueur calé au terrain naturel : le déversoir de Passy. On entend par val de La Charité amont, le secteur du val qui s’étend de Beffes à La Chapelle-Montlinard. Le déversoir de Passy, situé au terrain naturel, entre en fonctionnement pour la crue de 2003. Ceci entraîne non seulement l’inondation du val de Passy-Couargues, situé en aval, mais aussi celle du val amont par remous dans le val. Le remous inonde la commune de La Chapelle-Montlinard pour la crue cinquantennale. Cette même crue atteint le sommet de la levée en amont du val. La levée présente alors un risque très élevé de rupture. La rupture intervient dans le modèle de simulation hydraulique de l’étude pour la crue de temps de retour 70 ans, qui dépasse le sommet de la levée de plusieurs dizaines de centimètres. Cette rupture engendre l’inondation brutale et généralisée du val.
Le secteur du val de la Charité amont est ainsi divisible en deux selon le type d’exposition aux crues :
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- L’aire d’influence du déversoir de Passy, d’Argenvières à La Chapelle-Montlinard. Au droit du déversoir de Passy, les habitants (environ 100 personnes) sont exposés dès que le déversoir fonctionne, pour des crues inférieures à la crue de décembre 2003. Pour les habitations de la zone, une crue forte signifie des hauteurs d’eau de plus de 2 m. En amont du déversoir de Passy, jusqu’aux environs d’Argenvières, les riverains sont situés dans le remous du déversoir et donc soumis à des inondations qui peuvent atteindre 1 m pour la crue cinquantennale. A la Chapelle- Montlinard, le long de la RN 151, 80 personnes et quelques entreprises sont ainsi exposées ;
- L’aire amont, atteinte par des brèches. En amont d’Argenvières, et en cas de crue forte, l’ouverture de brèches provoquerait l’inondation du val qui se remplirait alors de 1 à 3 m d’eau en quelques heures, notamment à Beffes où près de 460 personnes sont exposées. Les brèches sont des phénomènes imprévisibles qui engendrent une inondations très brutale, associée à des hauteurs d’eau et des vitesses trop importantes pour permettre aux secours d’intervenir et de procéder à l’évacuation d’éventuelles habitants restés dans le val. Dans la partie amont du val, il est indispensable d’anticiper l’ouverture d’une brèche et de procéder à l’évacuation préalable du val afin d’en protéger les résidents.
Dans le val endigué de la Charité amont sont exposés près de 900 habitants, 23 entreprises pour 300 salariés, ainsi que d’importantes terres agricoles. Parmi ces entreprises, trois sablières et cimenterie sont classées ICPE. La société EPIS Centre présente une antenne en zone inondable, qui assure le stockage de matières premières agricoles, emploi près de 75 salariés et présente un rayonnement géographique important. L’exposition du central téléphonique de La Chapelle-Montlinard, d’un captage à Saint Léger le Petit appartenant au Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable (SIAEP) et alimentant près de 6 000 personnes, des mairies d’Argenvières et de La Chapelle-Montlinard et de l’Etablissement d’aide Sociale de Beffes, contribue à augmenter la vulnérabilité du territoire aux inondations de la Loire.
Le Bourg de Marseilles-les-Aubigny est inondé suite à la traversée des eaux de la Loire sous le canal latéral, puis par l’expansion des eaux de crues dans l’Aubois, dont une crue concomitante aggraverait sensiblement la situation. 190 habitants, 6 petites entreprises, le captage et la station pour l’eau potable de la commune, et la station d’épuration de la commune, qui traite l’équivalent des rejets de 500 habitants, y sont exposés en zone inondable.
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VIII. Le secteur de la Charité-sur-Loire
Le secteur de La Charité-sur-Loire comprend les communes riveraines de la rive droite de Germigny-sur- Loire, Tronsanges, La Marche et La Charité-sur-Loire.
VIII.1 Synthèse des mécanismes d’inondation
VIII.1.1 L’inondation de Germigny-sur-Loire
La commune de Germigny est située en rive droite de la Loire à environ 10 km au Nord de Fourchambault. Les habitations sont implantées le long des deux départementales, D174 et D254. La zone habitée de la commune est bornée au Nord par le ruisseau du Moulin qui jouera un rôle important lors des inondations en Loire.
Pour la crue cinquantennale , l’eau arrive T50 – Germigny-sur-Loire au droit de certaines habitations situées à l’Ouest et au Nord-Ouest du cimetière de Germigny. Les hauteurs d’eau sont de l’ordre de 0.1 à 0.5 m – 4 habitations touchées. (1)
Des débordements sur les terrains habités près de l’embouchure du ruisseau du Moulin peuvent être relevés. Le remous (2) de la Loire dans le ruisseau entraine des hauteurs d’eau de 0.5 m au droit des (1) habitations – 10 habitations touchées. (2)
(2 )
(1)
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Pour la crue centennale , les T100 – Germigny-sur-Loire inondations au Nord-Ouest du cimetière de Germigny progressent. La hauteur d’eau au droit des habitations est de l’ordre de 0.5 à 1 m – 6 habitations touchées . (1’)
Le remous de la Loire dans le ruisseau du Moulin s’amplifie, les hauteurs d’eau atteignent 1 m – 13 habitations (2’) touchées. (2’)
(1’)
(1’)
(2’)
VIII.1.2 Inondation de La Marche
Implantée sur les coteaux de la Loire sur une longueur de 2 300 m, la zone habitée de La Marche se situe en hauteur par rapport aux niveaux de crue, à l'exception des terrains riverains des deux affluents de la Loire : le ruisseau du Mardelon et le ruisseau de la Douceline.
Les conditions d’inondation sont les suivantes : - débordements près des embouchures des deux ruisseaux dès la crue de 2003 ; - débordements en amont de l’ancienne RN7 (D907) ; - débordements de la Douceline en amont de la voie de chemin de fer pour la crue 500 ans.
L'inondation s'étendra par remous de la Loire dans le Mardelon (au sud) et la Douceline (au nord), qui pourraient aggraver localement l'inondation s'ils étaient aussi en crue et n'arrivaient pas à déboucher correctement en Loire.
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T50 – La Marche (4) Pour la crue cinquantennale , des (4) débordements sur des terrains non construits près des embouchures des deux ruisseaux peuvent être relevés – sans (1) atteinte aux habitations. (1) La zone pavillonnaire située entre le cimetière de la commune de la Marche et la Loire est sujette à une inondation (1) pouvant atteindre localement 1 m – 2 maisons atteintes. (2) Un début de débordement très local est à noter au droit de la route de la rue de la Loire avec des hauteurs de 0.5 m – 3 (1) maisons atteintes . (3) Plus en aval, quelques maisons des hameaux de Munot et du Voludray commencent à être touchées (hauteurs (1) comprises entre 0.1 et 1 m). – 1 maison atteinte à Munot (0.1m) – 2 habitations à (3) Voludray (0.5-1m). (4)
(2) (2)
T100 – La Marche Pour la crue centennale , les pavillons (5’) (5’) situés au Nord du cimetière de la Marche sont inondés (hauteur 1.5 m) – 3 habitations . (1’) (4’) La crue de la Loire continue de déborder et entraine une hauteur d’eau au droit des habitations de l’ordre de 0.5 m (2’) – 8 habitations . La Loire remonte par remous dans le (4’) ruisseau du Mardelon et franchit la route départementale D907. A l’Est immédiat de la départementale, une hauteur d’eau de 0.1 m arrive au droit des habitations – 1 habitation (3’). (3’) La Loire remonte également dans le ruisseau de la Douceline entrainant l’inondation de certaines maisons du (3’) hameau de Munot (de l’ordre de 0.5 m) – 3 habitations . (4’) Enfin, les habitations du hameau du (2’) Voludray se voient inondées d’une hauteur (2’) d’eau allant jusqu’à 1.5 m – 3 habitations. (5’) (1’)
(1’)
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VIII.1.3 Inondation de La Charité-sur-Loire
La partie inondable de La Charité est principalement constituée de la vieille ville, le long des quais Foch et Clémenceau de part et d'autre du pont sur la Loire, et de l'île desservie par ce même pont.
Pour la crue cinquantennale , la partie basse de T50 – La Charité-sur-Loire la vieille ville subit l’intrusion des eaux. Les quartiers compris au croissement du quai Clémenceau et de la rue de Neuville se voient inondés de 0.1 m – 7 habitations touchées . (1)
Les points bas de l’Ile de la Charité sont submergés.
Une grande partie de l’île est inondée. On relève près de 0.5 m d’eau au centre de l’ile – 55 bâtiments touchés. (2)
(2) (1)
(1)
(2)
Pour la crue centennale , l’inondation des T100 – La Charité-sur-Loire quartiers situés à l’amont du pont de la Charité et longeant le quai Clemenceau s’amplifie.
Les hauteurs d’eau atteignent 0.5 m et remontent à l’intérieur de la ville – 25 habitations touchées. (1’)
A l’exception des têtes de pont, toute l’ile de la Charité est inondée. Les hauteurs d’eau sont de l’ordre de 1 m – 60 habitations touchées. (2’)
(2) (1)
(1)
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VIII.2 Synthèse de l’exposition des enjeux
VIII.2.1 La population et l’habitat
La commune de La Charité-sur-Loire concentre un grand nombre d’habitants en zone inondable. La partie inondable de La Charité-sur-Loire est principalement constituée de la vieille ville, le long des quais Foch et Clémenceau de part et d’autre de l’accès au pont sur la Loire, et de l’île de La Charité-sur-Loire.
La population sur l’île de la Charité est estimée à plus de 200 personnes vivant dans des habitats mixtes. Cerné par la Loire, c’est un territoire très vulnérable en cas de crue dans la mesure où les hauteurs d’eau peuvent y être importantes. Le centre ville de La Charité-sur-Loire abrite quant à lui plus de 560 personnes en zone inondable.
Les autres zones habitées de cette rive se trouvent en limite de la crue cinq-centennale et regroupent peu d’habitants (la Marche et Germigny-sur-Loire regroupent environ 4 % de la population exposée). En cas d’inondation, l’évacuation des individus peut être conduite vers l’Est en empruntant les voiries communales.
SCENARIO DE CRUE COMMUNE 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans GERMIGNY-SUR-LOIRE 20 20 20 40 30 40 40 LA CHARITE-SUR-LOIRE 290 490 630 700 710 710 820 LA MARCHE 10 20 20 30 30 30 50 Tableau 52 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de la Charité amont
Dans ce secteur, le montant des dommages à l’habitat a été estimé à 3,8 M€ pour une crue de type décembre 2003, 17 M€ pour une crue centennale et 32 M€ pour une crue cinq-centennale.
VIII.2.2 Les enjeux environnementaux
Le secteur de la Charité amont en rive droite présente notamment 11 sites environnementaux sensibles en zone inondable. Ceux-ci sont listés ci-après et sont décrits de façon détaillés dans le rapport de diagnostic socio-économique. Il comporte ainsi : - 3 zones NATURA 2000 : o La vallée de la Loire entre Fourchambault et Neuvy-sur-Loire o La vallée de la Loire et de l’Allier o La vallée de la Loire entre Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur-Loire - Réserve Naturelle Nationale du Val de Loire - 5 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Bourgogne : o Les coteaux de Clamour (I) o La Saulaie de Germigny (I) o Coteau de la Marche et de Tronsanges (I) o La Loire de Pouilly à La Marche (I) o Vallée de la Loire de Neuvy-sur-Loire à Fourchambault (II) - L’Espace Naturel Sensible du Coteau de la Marche et de Tronsanges - La Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux de la Vallée de la Loire, la Charité-sur- Loire
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Ce secteur ne présente pas d’installations classées pour la protection de l’environnement en zone inondable.
VIII.2.3 Le patrimoine culturel
Quatre monuments historiques ont été recensés en zone inondable dans le secteur de La Charité-sur- Loire. Proche du fleuve, ces monuments historiques témoignent du passé historique de la commune :
- Le grand pont de la Loire. Faisant le lien entre l’île du Faubourg et le centre de la Charité-sur- Loire, c’est un élément remarquable du patrimoine Ligérien. Cet ouvrage est doublement vulnérable dans la mesure où il peut, d’une part être partiellement voire totalement détruit par une crue (embâcles) et d’autre part, il représente un axe stratégique en matière de transport des biens et des personnes entre les deux rives du fleuve. Il est exposé à une crue de type décembre 2003.
- Un Immeuble. Situé sur les quais de Loire, derrière la Route Départementale sur la commune de la Charité-sur-Loire, cet édifice comporte une porte ancienne remarquable et classée (présente dans le périmètre de classement du centre ancien de la ville de la Charité-sur-Loire) et très vulnérable en cas de crue. Même si l’édifice se situe en limite de la zone exposée, des hauteurs d’eau peu importantes peuvent endommager rapidement cet élément du patrimoine culturel en rez-de-chaussée. Il est exposé à une crue cinquantennale de la Loire.
- Deux Maisons . A proximité de l’immeuble précédemment présenté, sont recensées deux maisons dont les élévations et les toitures sont inscrites au patrimoine. Dans la mesure où elles se trouvent en limite de l’enveloppe de la crue et que les éléments remarquables sont principalement hors d’eau en cas de crue, elles sont peu vulnérables. Elles sont exposées à une crue du type décembre 2003.
VIII.2.4 L’activité économique
Les secteurs d’activité de la rive droite concernés par les crues regroupent des établissements générant relativement peu d’emplois. Ce sont essentiellement des commerces, des auto-entrepreneurs ou des restaurants.
2003 T50 T70 T100 T170 T200 T500 COMMUNES Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. GERMIGNY-SUR-LOIRE 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 LA CHARITE-SUR-LOIRE 1 1 6 9 7 13 8 17 8 17 9 21 12 31 LA MARCHE - - - - 1 4 1 4 1 4 1 4 1 4 Tableau 53 : Répartition par communes des entreprises exposées aux inondations dans le val de la Charité amont
Le montant des dommages aux entreprises a été estimé à 0,2 M€ pour une crue de type décembre 2003, 1 M€ pour une crue cinquantennale, 2,2 M€ pour une crue centennale et 3,1 M€ pour une crue cinq- centennale. Le montant des dommages à l’activité agricole a été estimé à 0,3 M€ pour une crue cinquantennale et 1,2 M€ pour une crue cinq-centennale.
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VIII.2.5 Les réseaux
VIII.2.5.1 Le réseau électrique
Ce secteur est traversé par trois grandes lignes de transport d’électricité, dont une ligne de transport à très haute tension : - La ligne « très haute tension » de 225 KV qui relie les installations de Garchizy à des installations dans le Loiret traverse la zone inondable sur les communes de Germigny-sur-Loire et de Saint-Léger-le-Petit. C’est un enjeu stratégique en matière de transports d’énergie à longue distance ; - Deux lignes « haute tension » de 63 KV relient Beffes à Garchizy et les transformateurs de Beffes et de Germigny-sur-Loire (hors zones inondables). Ils permettent l’alimentation en énergie sur des territoires importants ou accueillants des industries grandes consommatrices d’électricité comme la cimenterie de Beffes.
Un poste électrique, localisé sur l’île de la Charité, est inondé par la crue de décembre 2003. Il est important à l’échelle de ce site classé où se sont développées des activités liées au tourisme et où vivent près de 200 personnes. Un second poste électrique se trouve également sur l’île mais celui-ci est a priori hors d’eau, même s’il ne sera très probablement pas alimenté en période de hautes eaux.
VIII.2.5.2 Le réseau d’alimentation en eau potable
Les captages Sud ainsi que la station de pompage de la Charité-sur-Loire sont exposés aux inondations de la Loire. Les captages sont exposés à une crue de type décembre 2003 et la station de pompage à une crue de temps de retour 200 ans. En cas d’arrêt du fonctionnement de ces installations, les alimentations en eau d’une partie de la commune de La Charité-sur-Loire ainsi que celle de la commune de la Marche sont compromises.
VIII.2.5.3 Le réseau d’assainissement
La station de traitement des eaux usées de Vauvrilly sur la commune de La Charité-sur-Loire, située à proximité de la route nationale 151, est exposée à l’inondation dès la crue cinquantennale. En cas de dysfonctionnement, le traitement des eaux usées équivalant aux rejets de 8 500 personnes serait compromis pouvant entrainer des risques sanitaires importants sur la commune.
VIII.2.5.4 Les axes routiers
La RD 907 longe le bord de Loire sur la commune de la Charité-sur-Loire. Elle permet les échanges entre les communes d’aval en amont dans le département de la Nièvre. Elle rejoint la RN 151 à la Charité-sur- Loire et connaît un trafic journalier de 3 575 véhicules. La coupure de cet axe qui intervient pour une crue de type décembre 2003 n’a a priori pas d’impact significatif en matière de gestion de crise. Les territoires impactés le long de cette route restent en effet accessibles par l’Est grâce à la voirie communale. En revanche, le flux important de personnes doit être dérouté, surchargeant d’autre axes, tels que l’autoroute de l’Arbre qui s’oriente parallèlement dans un axe Nord-Sud.
La RN 151 fait la jonction entre les deux rives du fleuve sur les communes de la Chapelle-Montlinard et de la Charité-sur-Loire pour s’orienter vers les territoires au Nord (en rejoignant l’autoroute de l’Arbre). C’est un axe important connaissant un trafic journalier de 5680 véhicules . En cas de crue c’est un des
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points d’échange entre les deux départements qui est compromis. Les échanges entre les grandes villes dans le Cher, telles la ville de Bourges, et les grandes villes du Nord du département de la Nièvre, comme Cosne-Cours-sur-Loire, sont compromis. L’inondation de la RN 151 se produit d’abord dans le val en rive gauche, suite au fonctionnement du déversoir de Passy. Pour la crue de 2003 simulée on relève 10 cm d'eau sur la chaussée. La rive droite est la moins vulnérable, la RN 151 n’étant atteinte que pour la crue centennale et l'accès par la ville toujours possible. Cependant, il faut signaler l'inondation de la route au centre de l'ile dès la crue de décembre 2003.
Le secteur le plus vulnérable de l’autoroute A77 se situe sur la commune de Mesves-sur-Loire, au droit du lieu-dit Mouron. La bande d’arrêt d’urgence coté Loire commence à être inondée pour la crue de décembre 2003 modélisée, et les voies de circulation dans les sens Paris-Province et Province-Paris sont inondées dès la crue cinquantennale.
VIII.2.6 Les établissements scolaires et campings
VIII.2.6.1 Les campings
Le camping de la Saulaie, à La Charité-sur-Loire, est exposé en bordure de Loire à la crue de temps de retour 200 ans. En cas de crue, celui-ci est cerné par la Loire et sera donc plus vulnérable du fait de sa situation et des difficultés d’évacuation du public concerné. Le camping présente une capacité d’accueil de 250 personnes.
VIII.3 Synthèse des risques
L’inondation des communes riveraines de la Loire intervient par débordement de la Loire et remous dans les différents affluents qui traversent les communes. Cette inondation est prévisible et la montée des eaux est progressive, la montée des eaux s’effectuant au même rythme qu’en Loire. Les vitesses d’écoulement sont importantes en bords de Loire. L’inondation des communes riveraines serait sensiblement aggravée en cas de crue simultanée des affluents dans lesquels s’engouffre la Loire.
Ces communes abritent en zone inondable une population importante, avec près de 900 habitants exposés, ainsi que 14 entreprises pour près de 40 salariés. Elles sont vulnérables en raison de l’exposition d’enjeux stratégiques à l’échelle de la commune ou du val. Il s’agit notamment du poste électrique de l’île de La Charité, des captages Sud pour l’alimentation en eau potable de La Charité-sur-Loire et La Marche, de la station d’épuration de Vauvrilly qui traite les rejets de 8 500 équivalents habitants, ou encore du camping de la Saulaie, en bordure de Loire, qui peut accueillir 250 personnes.
La circulation sur le pont de la Charité est interrompue pour des crues de période de retour inférieures à 10 ans, les accès au pont par la RN 151 étant coupés. Les liaisons entre les deux rives sont considérablement perturbées voire impossibles en cas de crue importante ou forte. L’autoroute A77 est également inondée par la crue de temps de retour 50 ans.
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IX. La rive gauche du val de la Charité aval
Le val de La Charité aval, s’étend en rive gauche de la Loire entre le déversoir de Passy et Couargues. Il comprend les communes de La Chapelle Montlinard, Herry, Couargues et Saint Bouize.
IX.1 Synthèse des mécanismes d’inondation
IX.1.1 Description du secteur
Le val de La charité aval s’étend entre le déversoir au terrain naturel de Passy et Couargues en aval. Il est protégé par une levée au profil très irrégulier, et relativement basse en aval immédiat du déversoir. La levée est équipée d'une banquette d'environ 70 cm de hauteur.
IX.1.2 Les mécanismes d’inondation
IX.1.2.1 Les crues importantes
Les premières inondations ont lieu par remous dans le val, dans le secteur de Couargues pour une période de retour entre 10 et 20 ans.
Le déversoir de Passy, situé au terrain naturel entre en fonctionnement pour une crue inférieure à la crue de décembre 2003. Il fonctionne donc pour toutes les crues simulées et entraine l’inondation du val.
Les hauteurs d'eau maximales pour la crue cinquantennale sont inférieures à 1 m dans le val de La Charité amont et atteignent 2 m dans le val aval. La crue cinquantennale atteint le sommet de la levée sans déclencher l’ouverture de brèches dans le modèle. Le risque de brèche suite à une défaillance de la levée est cependant très élevé.
IX.1.2.2 Les crues fortes
La crue de temps de retour 70 ans atteint le sommet de la banquette et surverse en 1 point du val amont et 5 points du val aval. Ces surverses déclenchent l’ouverture de brèches dans le modèle et l’inondation de la totalité du val avec des hauteurs d’eau maximales de 1,5 à 3 m dans le val aval.
A partir de la crue de période de retour 70 ans, de nombreuses ruptures de levée sont simulées : on observe alors un resserrement des lignes d’eau en Loire. Toutefois, le val est déjà inondé par le déversoir de Passy, qui fonctionne avant la crue cinquantennale. La crue de temps de retour 70 ans au Bec d'Allier atteint le sommet de la banquette et surverse en 1 point du val amont et 5 points du val aval. Ces surverses déclenchent l'ouverture de brèches dans le modèle et l'inondation de la totalité du val avec des hauteurs d'eau maximales de 1 à 3 m dans le val de Beffes-Argenvières et 1,5 à 3 m dans le val de Passy-Couargues.
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D'après le modèle, la crue centennale ouvre trois brèches supplémentaires dans la levée amont. L’eau transitant dans le val retourne en Loire via le déversoir et surverse en un point, en amont immédiat du déversoir. En aval, deux nouvelles brèches apparaissent.
IX.1.2.3 Les crues très fortes
Pour la crue de période de retour 170 ans , l’écoulement dans les brèches dans la levée amont est tel que cela soulage la ligne d’eau en Loire et évite l’ouverture de brèches dans la levée aval.
La crue de période de retour 200 ans ouvre une brèche supplémentaire dans la levée du val amont, et deux dans le val aval. Une nouvelle liaison surverse en amont du déversoir permet à l’eau du val de retourner en Loire.
Les hauteurs d'eau atteignent 3 à 3.5 m dans le val amont et 3.5 m dans le val aval pour ces crues.
La crue cinq-centennale ouvre au total 15 brèches. La capacité d’écoulement du val étant atteinte, le niveau en Loire pour cette crue est bien au-dessus des lignes d’eau des autres crues. Comme pour les autres vals, la ligne d’eau de la crue cinq-centennale se trouve bien au-dessus des autres crues car le val de la Charité est saturé et ne décharge plus les eaux du lit endigué de la Loire.
IX.1.2.4 Inondation à l’Ouest du canal latéral dans le val de la Charité aval
Cinq ouvrages sont susceptibles de propager l’inondation de la Loire en rive gauche du canal latéral, ce sont, de l’amont vers l’aval : - L’aqueduc d’Herry ; - L’aqueduc des Ballands (équipé d’un système hors-service de fermeture contre le refoulement des eaux de Loire) ; - L’aqueduc des Usages ; - L’aqueduc du Moule ; - L’aqueduc de la Vauvise ;
Aqueducs des Ballands, du Moule, et de la Vauvise
Le canal est surversé par la Loire pour des crues de temps de retour 50 à 100 ans. Le premier site surversé se situe au niveau de la traversée du Moule.
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IX.2 Synthèse de l’exposition des enjeux
IX.2.1 La population et l’habitat
Dans la continuité du val de la Charité amont, la commune de la Chapelle-Montlinard voit une partie importante de sa population exposée en zone inondable. En effet, près de cent personnes résident dans le hameau de Passy et ses alentours soit près de 20 % de la population communale. Ces territoires sont très vulnérables en cas de crue : les habitations sont situées derrière le déversoir et sont desservies par des routes rapidement impraticables. La problématique de secours et d’évacuation y est donc importante.
Le reste du val abrite des zones d’habitation anciennes et mixtes qui se dispersent sur les terres agricoles entre le fleuve et le canal latéral à la Loire. A l’Ouest du canal latéral, seule la commune de Saint-Bouize voit une partie de son centre-bourg impacté, notamment au niveau du chemin du Bordelier. A l’échelle de chaque commune, les questions d’alerte, d’intervention et d’évacuation pour la mise en sûreté peuvent être importantes en raison de la dispersion de l’habitat. La problématique est plus importante sur la commune de Couargues dont la mairie est inondée au même titre que l’ensemble de ses habitants pour une crue de type décembre 2003.
SCENARIO DE CRUE COMMUNE 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans COUARGUES 200 210 210 210 210 210 210 HERRY 80 170 240 250 250 260 280 LA CHAPELLE-MONTLINARD 30 80 100 100 100 100 100 SAINT-BOUIZE 0 10 20 50 60 80 100 Tableau 54 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de la Charité aval
Dans ce secteur, le montant des dommages à l’habitat a été estimé à 1,6 M€ pour une crue de type décembre 2003, 20 M€ pour une crue centennale et 55 M€ pour une crue cinq-centennale.
IX.2.2 Les enjeux environnementaux
Le secteur de la Charité aval présente notamment 11 sites environnementaux sensibles en zone inondable. Ceux-ci sont listés ci-après et sont décrits de façon détaillés dans le rapport de diagnostic socio-économique. Il comporte ainsi : - 3 zones NATURA 2000 : o La vallée de la Loire entre Fourchambault et Neuvy-sur-Loire o La vallée de la Loire et de l’Allier o La vallée de la Loire entre Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur-Loire - Réserve Naturelle Nationale du Val de Loire - 3 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Centre : o Iles et Grèves du lac, de Passy et du Pont de la Batte (I) o Îlots de bois Gibault et des Loges, îles de la Garaude et de Malaga (I) o La Loire Berrichonne (II) - 3 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Bourgogne : o Ilots de bois Gibault, des Loges, îles de la Garaude et de Malaga (I) o La Loire de Pouilly à La Marche (I) o Vallée de la Loire de Neuvy-sur-Loire à Fourchambault (II)
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- La Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux de la Vallée de la Loire, la Charité-sur- Loire
Une installation classée pour la protection de l’environnement est exposée en zone inondable à Couargues. Il s’agit de l’établissement Sirot Couargues, inondé dès la crue de décembre 2003.
IX.2.3 L’activité économique
Peu d’entreprises ont été recensées en zone inondable en rive gauche du val de la Charité Aval. Cela s’explique par l’absence de grands pôles urbains exposés. L’un des secteurs d’activité les plus vulnérables est l’agriculture. Dans le prolongement du val de la Charité amont, le secteur abrite de grands espaces agricoles. Les autres établissements concernés sont majoritairement liés à des activités d’hébergement et de restauration. La présence de ces activités se justifie par la proximité de la réserve nationale du Val de Loire qui est susceptible d’attirer de nombreux visiteurs. Aussi, ces activités sont un facteur de valorisation et d’attractivité. Or, les endommagements que peuvent subir ces établissements lors d’une crue peuvent potentiellement amoindrir la qualité et l’offre en matière d’infrastructure d’accueil, ce qui aurait des répercussions sur le tourisme et l’économie de ce secteur.
2003 T50 T70 T100 T170 T200 T500 COMMUNES Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. COUARGUES 9 16 9 16 9 16 9 16 9 16 9 16 9 16 HERRY 2 2 4 5 5 6 5 6 5 6 5 6 6 7 SAINT-BOUIZE - - 2 3 2 3 2 3 2 3 2 3 2 3 Tableau 55 : Répartition par communes des entreprises exposées aux inondations dans le val de la Charité aval
Le montant des dommages aux entreprises a été estimé à 1,8 M€ pour une crue de type décembre 2003 et 2,2 M€ pour une crue cinq-centennale. Le montant des dommages à l’activité agricole a été estimé à 0,8 M€ pour une crue de type décembre 2003, 5,5 M€ pour une crue centennale et 7,8 M€ pour une crue cinq- centennale.
IX.2.4 Les réseaux
IX.2.4.1 Le réseau électrique
La ligne de transport « haute tension » de 63 KV reliant des postes de transformation de Sancerre et de la Charité-sur-Loire traverse la Loire et les zones inondables des communes de La Charité-sur-Loire, la Chapelle-Montlinard et de Herry.
Par ailleurs, deux installations du réseau électrique ont été recensées en zone inondable : - A Passy, sur la commune de la Chapelle-Montlinard et à proximité de la levée, se trouve un compteur électrique surélevé. Cette installation permet l’alimentation en électricité de Passy. Il est exposé à une crue de temps de retour 70 ans ; - A Saint-Bouize , une installation est cernée par les eaux mais apparaît hors d’eau en cas de crue cinq-centennale. Elle ne sera très probablement plus alimentée par précaution en cas de crue.
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IX.2.4.2 Le réseau d’alimentation en eau potable
La commune d’Herry abrite un captage du SIAEP de Sancergues et de sa région . Cette installation, exposée à une crue de temps de type décembre 2003, est localisée à proximité de la Loire dans un secteur où les hauteurs d’eau peuvent être très importantes. Si cette infrastructure arrête de fonctionner, une partie des territoires des communes de ce syndicat peut être privée d’eau potable. Cela correspond à l’alimentation de près de 1 200 personnes.
En aval de ces captages, toujours sur la commune de Herry, sont implantées des installations stratégiques à l’échelle départementale. Ce sont les captages de l’île du Lac ainsi que les stations de pompages de traitement associées. Ces installations servent à l’alimentation en eau potable des communes constituant l’agglomération de Bourges Plus . Ces captages sont exposés à une crue de type décembre 2003. En cas d’arrêt du fonctionnement de ces installations c’est l’alimentation en eau potable d’une partie de ce territoire qui peut alors être compromise. Ces captages alimentent près de 40 000 personnes.
Sur la commune de Couargues, il y a un captage d’alimentation en eau potable dont le maitre d’ouvrage est le SIAEP de Pouilly-sur-Loire , de l’autre coté du cours d’eau. Ce captage est exposé à une crue de temps de retour 50 ans, et est localisé à proximité de la Loire sur un site pouvant présenter des hauteurs d’eau importantes en cas de crue. S’il y a un dysfonctionnement au niveau de ces infrastructures, l’alimentation en eau potable des communes du SIAEP Pouilly-sur-Loire dont celle de Mesves-sur-Loire peut être compromise.
IX.2.4.3 Le réseau d’assainissement
Une station de filtration à sable sur la commune de la Chapelle-Montlinard est exposée à une crue cinquantennale de la Loire. Située à proximité de la Loire, cette station est un enjeu sensible dans la mesure où en cas d’arrêt ou de dysfonctionnement de cette installation près de 50 % du secteur de Passy est impacté.
La station d’épuration d’Herry située Route de la Charité est également exposée à une crue cinquantennale de la Loire. Elle traite les rejets de 800 équivalents habitants. Cette station est localisée entre le canal latéral à la Loire et la Route Départementale 7, qui marque la séparation entre le val et les parties hautes de la commune.
IX.2.4.4 Les axes routiers
La RD 28 permet le franchissement de la Loire par le pont de Pouilly-sur-Loire. Cette route est rapidement coupée en rive gauche dès la crue de novembre 2008. La route en rive droite n’est pas inondée par les crues modélisées.
IX.2.5 Les enjeux spécifiques à la gestion de crise
La mairie de Couargues, située dans le centre-bourg, est inondable par la crue de décembre 2003. En raison de la présence d’eau et des détériorations qui peuvent en résulter, cette mairie peut connaître de grandes difficultés à réaliser les missions de sauvegarde qui lui sont dévolues pendant et après la crue. Lors d’une inondation, le poste de gestion de crise se doit, par conséquent, d’être délocalisé, faute de
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quoi c’est tout le territoire communal inondé qui peut être impacté, les populations se retrouvant alors bien plus vulnérables.
IX.2.6 Les établissements scolaires
L’école maternelle publique de Saint Bouize est exposée à la crue de temps de retour 100 ans. Cette école a une capacité d’accueil de 21 élèves.
IX.3 Synthèse des risques
Les zones urbanisées dans le val des communes de La Chapelle-Montlinard et de Herry sont exposées dès que la Loire franchit le déversoir au terrain naturel de Passy. L’inondation qui en résulte est prévisible et progressive. Les vitesses de montée des eaux et d’écoulement dans le val sont relativement limitées mais certains secteurs peuvent se retrouver isolés dans la zone inondable, tous les accès au coteau étant impraticables. L’évacuation de ces secteurs doit donc intervenir avant le fonctionnement du déversoir.
La configuration topographie des levées et du val rend très probable le déclenchement de brèches dès l’apparition des premières surverses, pour la crue cinquantennale. Le val étant déjà en grande partie inondé, l’apparition de brèches à partir des crues fortes ne fait qu’aggraver la situation car elle induit des hauteurs d’inondation et des vitesses d’écoulement plus importantes. Il est probable que les habitants du val, déjà inondé par le fonctionnement du déversoir, aient déjà évacué le val. Cependant, s’ils sont restés dans leurs habitations ou se sont réfugiés en étage leur évacuation n’est plus possible à partir des crues fortes et le danger devient très important. Les durées de submersion atteignent 3 à 4 jours pour une crue forte, et peuvent atteindre 7 jours pour les crues catastrophiques.
Ces secteurs abritent en zone inondable une population de près de 380 habitants. D’importantes terres agricoles sont exposées, ainsi que 6 petites entreprises notamment liée à l’attractivité touristique des vals de Loire. La vulnérabilité du secteur est augmentée en raison de l’exposition d’enjeux stratégiques. L’alimentation en eau potable est un enjeu majeur dans ce secteur. En effet, le val abrite les captages du SIAEP de Sancergues (1 200 personnes) et les installations de l’île du Lac alimentant l’agglomération de Bourges Plus. Ces installations alimentent près de 40 000 personnes et sont inondables pour des crues du type décembre 2003. Deux stations de traitement des eaux usées sont également exposées aux inondations de la Loire. Le franchissement de la Loire n’est plus possible dans le val à partir d’une crue de type novembre 2008.
Les communes de Saint Bouize et de Couargues sont situées en aval du secteur endigué, et sont inondées suite au débordement de la Loire dans son lit majeur. La commune de Couargues est inondée en totalité dès l’occurrence d’une crue de type décembre 2003, dont la mairie qui ne pourra pas accueillir la cellule de gestion de crise en crue. Les enjeux de la commune de saint Bouize sont quant à eux principalement situés à l’Ouest du canal latéral. Ils sont inondés par la remontée des eaux de crue de la Loire sous le canal par les aqueducs du Moule et de la Vauvise. Ces communes abritent en zone inondable une population de près de 300 habitants, ainsi que 11 entreprises pour une vingtaine de salariés. Un captage du SIAEP de Pouilly-sur-Loire est localisé à Couargues, il alimente les communes de Pouilly-sur-Loire et Mesves-sur-Loire.
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X. La rive droite du val de la Charité aval
La rive droite du val de La Charité aval accueille les communes riveraines la Loire de Mesves-sur-Loire et de Pouilly-sur-Loire.
X.1 Synthèse des mécanismes d’inondation
X.1.1 Inondation de Mesves-sur-Loire
La commune de Mesves-sur-Loire s’étend le long du ruisseau le Mazou à l’Ouest du talus supportant les voies SNCF. Les constructions situées à la limite Ouest du bourg sont distantes de 600 m environ de la berge droite de la Loire.
T50 – Mesves-sur-Loire Dès la crue cinquantennale , la commune de Mesves- sur-Loire est submergée par remous de la Loire dans le ruisseau du Mazou. Près de 50 habitations sont (1) touchées avec des hauteurs d’eau variant entre 0.1 et 3.5 m. (1)
(1)
Pour la crue centennale , la remontée de la Loire dans le Mazou s’amplifie. T100 – Mesves-sur-Loire L’inondation se rapproche à quelques dizaines de mètres de la route nationale N7. (1’) Une grande partie du bourg est inondée avec des hauteurs d’eau allant de 0.1 m à 4 (1’) m – 70 habitations touchées . (2’) (2’)
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X.1.2 Inondation de Pouilly-sur-Loire
La commune de Pouilly-sur-Loire est située en bordure de Loire. Deux zones bien distinctes sont sujettes aux inondations dès la crue cinquantennale . A l’amont immédiat et au droit de l’île des Corbeaux, le hameau de Charenton est situé entre le lit mineur de la Loire et la RN 7 et est inondé par des hauteurs d’eau de 1 m – 24 bâtiments touchés (1). Plus à l’aval, à Pouilly-sur-Loire même, certaines rues bordant le lit mineur sont également submergées (Chemin des roches – Quai Jules Pabiot). Un débordement sur la route du chemin des roches entraine ainsi une hauteur d’eau au droit des habitations riveraines de 0.5 m – 3 habitations touchée (2) et un autre débordement au niveau de la route du Quai Jules Pabiot entraine des hauteurs d’eau de l’ordre de 0.5 m - 17 habitations touchées (3) .
T50 – Pouilly-sur-Loire (3)
(2) (3)
(1)
(2) (1)
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Pour la crue centennale , T100 – Pouilly-sur-Loire l’inondation du hameau de (3’) Charenton s’intensifie, la hauteur d’eau est alors de l’ordre de 0.5 à 2 m de part et d’autre de l’autoroute A77 – 29 (2’) bâtiments touchés. (1’)
(3’) L’autoroute est submergée par des hauteurs d’eau comprise (1’) entre 0.1 et 0.5 m. Une analyse détaillée est explicitée plus bas.
Les habitations situées au niveau du Chemin des Roches sont inondées d’une hauteur d’eau de 1 m – 8 habitations touchées. (2’) (1’) (2’) Enfin, le débordement au niveau de la route du Quai Jules Pabiot s’amplifie. Les hauteurs d’eau atteignent 1 m – 24 habitations touchées. (3’)
X.2 Synthèse de l’exposition des enjeux
X.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine
X.2.1.1 La population
Près de 300 habitants sont exposés sur la commune de Mesves-sur-Loire, dont 200 dès la crue de type décembre 2003. A Pouilly, 160 habitants sont exposés, dont 40 dès la crue de type décembre 2003. Si une évacuation était à réaliser, la mise en sûreté des personnes pourrait de se faire relativement aisément et rapidement en regagnant les coteaux et zones hors d’eau à proximité.
SCENARIO DE CRUE COMMUNE 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans MESVES-SUR-LOIRE 200 240 260 290 280 290 300 POUILLY-SUR-LOIRE 40 90 110 130 130 150 160 Tableau 56 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de la Charité aval rive droite
X.2.1.2 L’habitat
Dans ce secteur, le montant des dommages à l’habitat a été estimé à 4,4 M€ pour une crue de type décembre 2003, 17 M€ pour une crue centennale et 21 M€ pour une crue cinq-centennale.
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X.2.1.3 Les activités de santé
Il a été recensé un praticien de santé en zone inondable, à Pouilly-sur-Loire. Celui-ci est exposé à une crue de temps de retour 200 ans.
X.2.2 Les enjeux environnementaux
Le secteur de la Charité aval en rive droite présente notamment 8 sites environnementaux sensibles en zone inondable. Ceux-ci sont listés ci-après et sont décrits de façon détaillés dans le rapport de diagnostic socio-économique. Il comporte ainsi : - 3 zones NATURA 2000 : o La vallée de la Loire entre Fourchambault et Neuvy-sur-Loire o La vallée de la Loire et de l’Allier o La vallée de la Loire entre Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur-Loire - Réserve Naturelle Nationale du Val de Loire - 3 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Bourgogne : o Ilots de bois Gibault, des Loges, îles de la Garaude et de Malaga (I) o La Loire de Pouilly à La Marche (I) o Vallée de la Loire de Neuvy-sur-Loire à Fourchambault (II) - La Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux de la Vallée de la Loire, la Charité-sur- Loire
Ce secteur ne présente aucune installation classée pour la protection de l’environnement en zone inondable.
X.2.3 Le patrimoine culturel
Un musée et un monument historique ont été recensés en zone inondable, il s’agit du Pavillon du Milieu de Loire, exposé à une crue de type décembre 2003 et de la Grange aux dîmes, exposée à une crue centennale de la Loire.
Le Pavillon du Milieu de Loire, centre d’interprétation du fleuve Loire, fait la promotion des milieux naturels ligériens et plus précisément des milieux naturels de la réserve nationale des Vals de Loire. 5 500 visiteurs sont attendus en moyenne chaque année pour être informés et orientés afin de découvrir les atouts de la réserve naturelle. Il est exposé à une de type décembre 2003. Les biens s’y trouvant se composent de maquettes, photographies, vidéos mettant en avant le cours d’eau. La valeur de ces biens est relativement peu importante. En revanche, cet établissement et les enjeux s’y trouvant revêtent un aspect stratégique en matière de communication sur la réserve naturelle aux yeux du Conseil général de la Nièvre et des municipalités. L’endommagement de cette structure
Datant du XII ème siècle la Grange aux dîmes est un bâtiment inscrit comme monument historique depuis 1984. Il représente un élément remarquable de l’époque médiéval et est crucial d’un point de vue patrimonial pour Mesves-sur-Loire. Appartenant à une personne privée, il est fermé au public. Aussi, il apparait comme peu vulnérable du point de vue des enjeux humains, bien que la structure du bâti puisse pâtir d’une submersion prolongée.
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 99 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
X.2.4 L’activité économique
Il a été recensé dans ce secteur un regroupement d’établissements liés à l’hébergement et à la restauration. La présence de ces activités se justifie par la proximité de la réserve nationale du Val de Loire qui est susceptible d’attirer de nombreux visiteurs. Aussi, ces activités sont un facteur de valorisation et d’attractivité. Or, les endommagements qu’elles peuvent subir lors d’une crue peuvent potentiellement amoindrir la qualité et l’offre en matière d’infrastructure d’accueil, ce qui aurait des répercussions sur le tourisme et l’économie de ce secteur. Parmi les établissements remarquables, on note la présence de l’hôtel restaurant « Le relais de Pouilly » qui présente près de 35 salariés. Il est exposé à une crue centennale de la Loire.
2003 T50 T70 T100 T170 T200 T500 COMMUNES Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. MESVES-SUR-LOIRE - - 6 16 6 16 6 16 6 16 6 16 6 16 POUILLY-SUR-LOIRE 1 8 1 8 1 8 3 44 2 9 5 53 5 53 Tableau 57 : Répartition par communes des entreprises exposées aux inondations dans le val de la Charité aval rive droite
Le montant des dommages aux entreprises a été estimé à 0,3 M€ pour une crue de type décembre 2003, 3,4 M€ pour une crue centennale et 3,9 M€ pour une crue cinq-centennale. Le montant des dommages à l’activité agricole a quant à lui été estimé à 0,1 M€ pour une crue cinq-centennale.
X.2.5 Les réseaux
X.2.5.1 Le réseau électrique
La ligne de transport « haute tension » de 63 KV reliant des postes de transformation de Sancerre et de la Charité-sur-Loire traverse la Loire et les zones inondables des communes de la Charité-sur-Loire, la Chapelle-Montlinard et de Herry.
Par ailleurs, sur la commune de Pouilly-sur-Loire, trois postes électriques sont situés dans l’enveloppe des zones inondables de la crue de décembre 2003. L’un de ces postes alimente la station de traitement des eaux usées de la commune.
X.2.5.2 Le réseau d’alimentation en eau potable
Dans ce secteur, on retrouve la seconde unité de production de la commune de la Charité-sur-Loire soit deux captages sur la commune de Mesves-sur-Loire. Ces installations sont exposées à une crue du type décembre 2003 et sont localisées dans des zones où les hauteurs d’eau peuvent être importantes en cas de crue. En cas d’arrêt du fonctionnement de ces captages, une partie de la commune de la Charité-sur- Loire risque de ne plus être alimentée en eau potable. Toutes les unités de production de la Charité-sur- Loire bénéficient à environ 2 500 abonnés.
Sur la commune de Couargues, il y a un captage d’alimentation en eau potable dont le maitre d’ouvrage est le SIAEP de Pouilly-sur-Loire , de l’autre coté du cours d’eau. Ce captage est exposé à une crue de temps de retour 50 ans, et est localisé à proximité de la Loire sur un site pouvant présenter des hauteurs
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 100 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
d’eau importantes en cas de crue. S’il y a un dysfonctionnement au niveau de ces infrastructures, l’alimentation en eau potable des communes du SIAEP Pouilly-sur-Loire dont celle de Mesves-sur-Loire peut être compromise.
X.2.5.3 Le réseau d’assainissement
La station de traitement des eaux usées de la commune de Pouilly-sur-Loire est inondable par la crue de décembre 2003. Elle est située entre le cours d’eau et la Route Départementale 247. Cette station est dimensionnée pour traiter les eaux de 2 500 équivalents habitants. Bien qu’elle soit située en limite de crue cinq-centennale, elle est exposée à toutes les crues modélisées et les hauteurs d’eau à cet endroit peuvent être importantes. L’inondation de cette station peut provoquer des risques sanitaires dans la commune.
X.2.5.4 Les axes routiers
Sur les communes de Mesves-sur-Loire et de Pouilly-sur-Loire, une des bretelles de l’autoroute de l’Arbre est concernée par la montée des eaux. Les voies sont atteintes par la crue centennale modélisée au droit du hameau de Charenton. C’est un enjeu stratégique en matière d’échanges et flux de personnes et de marchandises. Effectivement, 13 676 véhicules passent sur ce tronçon d’autoroute chaque jour. En cas d’inondation, les échanges entre le nord et le sud du département sont ralentis. Les répercussions économiques peuvent être également importantes. En effet, les flux de poids lourds représentent près de 20 % du trafic autoroutier sur ce tronçon.
Sur la commune de Pouilly-sur-Loire, une partie de la RD 907 longeant l’autoroute est également concernée. Elle est inondée par toutes les crues étudiées. Environ 2 520 véhicules empruntent cet axe de transport. A l’échelle locale, c’est un axe stratégique permettant de relier les communes de Mesves- sur-Loire et de Pouilly-sur-Loire. En cas de coupure de ce tronçon, la communication entre ces deux communes devient difficile.
La RD 28 permet le franchissement de la Loire par le pont de Pouilly-sur-Loire. Cette route est rapidement coupée en rive gauche dès la crue de novembre 2008. La route en rive droite n’est pas inondée par les crues modélisées.
X.2.6 Les enjeux spécifiques à la gestion de crise
Le Service Départementale d’Incendie et de Secours de Pouilly-sur-Loire est exposé à la crue de temps de retour 200 ans. C’est un élément stratégique en matière de secours et de sauvegarde des personnes. En cas d’inondation, le matériel s’y trouvant pourrait être endommagé et rendu partiellement ou totalement inutilisable, limitant ses capacités d’intervention. En outre, en raison de ses missions de secours en-dehors des situations liées aux risque d’inondation, c’est tout le territoire qu’il couvre qui serait impacté.
X.2.7 Les campings
Le camping municipal de Pouilly-sur-Loire, situé en bord de Loire, est inondable par la crue de décembre 2003. Il présente une capacité d’accueil de 150 personnes.
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X.3 Synthèse des risques
L’inondation des communes de Pouilly-sur-Loire et Mesves-sur-Loire, riveraines à la Loire, intervient par débordement de la Loire sur les quais et par remous dans le Mazou dans le cas de Mesves-sur-Loire. L’inondation de la commune serait sensiblement aggravée en cas de crue simultanée du Mazou. Cette inondation est prévisible et la montée des eaux est progressive, la montée des eaux s’effectuant au même rythme qu’en Loire. Les vitesses d’écoulement peuvent être importantes en bords de Loire.
Ces communes abritent en zone inondable une population importante, avec près de 460 habitants exposés dont 240 dès l’occurrence d’une crue de type décembre 2003. Le SDIS de Pouilly-sur-Loire, stratégique en termes de secours et de sauvegarde des personnes, est exposé à une crue de temps de retour 200 ans.
11 entreprises sont également exposées, employant près de 70 salariés. L’hôtel restaurant « le relais de Pouilly » est notamment exposé à une crue centennale de la Loire. Le camping de municipal de Pouilly- sur-Loire est lui exposé à une crue de type décembre 2003, il peut accueillir 150 personnes.
Le patrimoine culturel est un enjeu important sur le secteur, notamment à cause de la présence dans la zone inondable de la crue de décembre 2003 du Pavillon du Milieu de la Loire. Celui-ci revêt un intérêt stratégique important en termes de communication sur la réserve naturelle.
Ce secteur abrite, dans l’enveloppe des crues de décembre 2003, des installations stratégiques liées au réseau électrique, à l’alimentation en eau potable et à l’assainissement, avec notamment l’inondation potentielle : - de la seconde unité de production d’eau potable de la Charité-sur-Loire (2 500 abonnés), sur la commune de Mesves-sur-Loire ; - de la station d’épuration de Pouilly-sur-Loire (2 500 équivalents habitants) ; - de trois postes de transformation électrique, dont celui qui alimente la station de traitement d’épuration.
Le réseau routier est également très vulnérable dans le secteur. En effet, la circulation sur le pont de la Charité est interrompue pour des crues de période de retour inférieures à 10 ans, les accès au pont par la RN 151 étant coupés, et l’autoroute de l’Arbre A77 est inondée par la crue centennale au niveau du hameau de Charenton.
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XI. Le secteur de Saint Satur
Le secteur de Saint-Satur comprend en rive gauche les communes riveraines de Ménétréol-sous-Sancerre, Saint-Satur, Couargues (partie Nord) et Thauvenay et en rive droite les communes de Pouilly-sur-Loire (partie Nord), Tracy-sur-Loire, et Cosne-Cours-sur-Loire (partie Sud).
XI.1 Synthèse des mécanismes d’inondation
Les communes concernées sont situées en bordure de Loire, et sont inondés par le débordement progressif des eaux de crue. Les vitesses d’écoulement sont fortes en bord de Loire mais s’atténuent rapidement à mesure que l’on s’éloigne du fleuve.
XI.1.1 L’inondation de Saint Satur
La commune de Saint-Satur présente deux secteurs urbanisés inondables, aux caractéristiques différentes.
Le quartier de St Thibault est situé entre le canal latéral et le lit mineur de la Loire. Ce T50 – St-Satur secteur est touché par les premières crues de la Loire et devient une île. La submersion se fait en se resserrant autour de l’église, inondant progressivement les habitations périphériques qui se retrouve isolées du reste de la Loire. Ainsi, pour les crues inférieures à la crue de temps de retour 70 ans, les zones périphériques (1) du quartier de St Thibault sont submergées : - à l’amont les premières maisons du bourg à proximité des terrains de sport, les quais et la tête de pont ; - à l’aval, la zone du terrain de camping, les (2) infrastructures de loisirs.
Les hauteurs d’eau varient de 0.5 m pour la partie Est du quartier à 1 m pour la partie Sud- (1) ouest, près du stade de Rugby – 90 habitations touchées. (1)
La partie basse de St-Satur placée derrière la digue du canal latéral à la Loire est potentiellement submergée à partir de la crue (2) cinquantennale par des hauteurs allant jusqu’à 0.5 m – 60 bâtiments touchés. (2)
Pour les crues suivantes, la submersion se fait en se resserrant autour de l’église, qui se retrouve isolée au milieu de la Loire. Le quartier est totalement inondé pour la crue cinq-centennale.
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Les bas quartiers de St Satur , sont situés derrière la digue du canal latéral à la Loire. Les ouvrages qui traversent le canal dans le secteur de Ménétréol-sous-Sancerre à Saint-Satur sont équipés d’ouvrages de fermeture permettant de protéger l’Ouest du canal en cas d’inondation de la Loire, à l’exception, plus au Sud, de l’aqueduc de l’Escariolle à Thauvenay (une canalisation traverse notamment l’ouvrage).
Aqueduc de l’Escariolle
L’analyse du profil topographique des digues du canal latéral indique la présence d’un secteur de surverse à partir du scénario de crue cinquantennale. A partir de cette crue, les quartiers situés à l’Ouest du canal commencent ainsi à être submergés.
XI.1.2 L’inondation de Thauvenay
La commune de Thauvenay présente relativement peu d’enjeux en zone inondable. Les débordements de la Loire inondent progressivement les lieux-dits les Noues, le Guénetin et Rousseau dès la crue de décembre 2003. Les eaux de crue franchissement le canal latéral à partir de la crue centennale et atteignent les lieux dits Le Moulin de Rousseau et l’Escariolle.
XI.1.3 L’inondation de Ménétréol-sous-Sancerre
La commune de Ménétréol-sous-Sancerre présente des zones urbanisées de part et d’autre du canal latéral. Celui-ci est traversé par deux ouvrages traversant, équipés de systèmes de fermeture contre les eaux de Loire en cas de crue. Ces ouvrages protège théoriquement les secteurs situés à l’Ouest du canal jusqu’à la crue de temps de retour 70 ans. L’inondation concerne alors que les lieux-dits Les Chamons et les Aubelles. A partir de la crue centennale, plusieurs surverses des eaux de Loire se forment sur les digues du canal et inondent partiellement le centre de la commune.
XI.1.4 L’inondation de la partie Sud de Cosne-Cours-sur-Loire
Au Sud de Cosne-Cours-sur-Loire, le hameau « les Vignes-Sainte-Brigitte » est inondé par débordement latéral de la Loire dès la crue de décembre 2003. Les premières habitations situées entre la Loire et la Route Nationale, entre « les Courlus » et « les Vignes-Sainte-Brigitte », sont également. Le lieu-dit « les Guérins » est inondé par remontée de la Loire dans un petit affluent.
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La crue cinquantennale inonde le lieu-dit « les Charmes » ainsi que les habitations situées au Nord du lieu- dit « les Guérins ». Lors de la crue centennale, les eaux touchent le lieu-dit « les Millots » par remontée de la Loire dans un petit affluent. Le lieu-dit « les Courlus » est inondé par débordement latéral. La montée des eaux s’amplifie pour les lieux-dits « les Courlus » et « les Vignes-Sainte-Brigitte », et pour les habitations comprises entre deux. Pour les crues de temps de retour 200 et 500 ans, le débordement latéral de la Loire et sa remontée dans les petits affluents aggravent encore la situation pour les lieux impactés.
XI.1.5 L’inondation de la partie Nord de Pouilly-sur-Loire
Le lieu-dit « Les Loges » au Nord de la commune de Pouilly-sur-Loire, est inondé suite au passage des eaux de crue sous la voie SNCF. L’inondation reste progressive et relativement localisée, même si elle touche de nombreuses habitations.
XI.2 Synthèse de l’exposition des enjeux
XI.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine
XI.2.1.1 La population
Dans le secteur de Saint-Satur, les populations exposées se concentrent majoritairement en rive gauche de la Loire dans les communes de Saint-Satur et Ménétréol-sous-Sancerre et en rive droite dans la partie Nord de la commune de Pouilly-sur-Loire et dans la partie Sud de la commune de Cosne-Cours-sur-Loire.
En rive gauche, les enjeux humains se concentrent sur les communes de Thauvenay, Ménétréol-sous- Sancerre et Saint-Satur qui représentent respectivement 6 %, 19 % et plus de 51 % de la population exposée dans le secteur. La commune de Thauvenay présente une urbanisation éclatée entre la Loire et le canal latéral, les habitations se retrouvent rapidement isolées en cas de montée des eaux.
Sur la commune de Ménétréol-sous-Sancerre, les eaux des crues fortes traversent le canal latéral et pénètrent une partie du centre-bourg, impactant de nombreux habitants. Même si ces enjeux se situent en limite de crue, ils demeurent relativement vulnérables dans la mesure où la Mairie, habituellement centre de la gestion de crise à l’échelle communale, est également inondé. La zone des Aubelles, située à l’Est du canal latéral, bien que peu d’enjeux humains s’y concentrent, est très vulnérable puisque l’unique chemin d’accès vers le canal est rapidement impraticable en cas de montée des eaux.
La zone la plus vulnérable en rive gauche du secteur correspond à la commune de Saint-Satur. Une partie du centre-ville, située en limite de l’enveloppe de crue, est touchée dès la crue cinquantennale. Cependant, les enjeux présents ne sont pas forcément les plus problématiques dans la mesure où l’évacuation potentielle des personnes peut se faire très rapidement vers l’Ouest par les routes communales. A l’inverse, l’île de Saint-Thibault apparaît comme un territoire très vulnérable. Près de 280 personnes sont concentrées dans des habitats de type ancien et se retrouvent rapidement isolées en cas de montée des eaux.
En rive droite, les quelques zones d’habitations présentes en zone inondable se trouvent toutes en limite de l’enveloppe des crues. Seule la ville de Pouilly-sur-Loire connait un espace d’habitations dense en zone
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inondable, exposant 100 personnes. Toutefois, malgré la forte concentration d’habitants, ces derniers sont a priori moins vulnérables en raison des hauteurs d’eau relativement limitées à cet endroit. La situation est identique pour les zones d’habitations situées au sud de la commune de Cosne-Cours-sur- Loire.
SCENARIO DE CRUE COMMUNE 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans COSNE-COURS-SUR-LOIRE 5 15 20 45 50 50 70 COUARGUES 5 10 5 5 5 5 10 MENETREOL-SOUS-SANCERRE 15 160 160 175 180 180 180 POUILLY-SUR-LOIRE 0 5 30 35 50 110 120 SAINT-SATUR 110 230 305 385 435 455 490 SANCERRE 0 0 0 0 0 0 0 THAUVENAY 40 50 50 55 60 60 60 TRACY-SUR-LOIRE 5 5 10 10 10 20 30 Tableau 58 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de Saint Satur
XI.2.1.2 L’habitat
Dans ce secteur, le montant des dommages à l’habitat a été estimé à 1,2 M€ pour une crue cinquantennale, 21 M€ pour une crue centennale et 45 M€ pour une crue cinq-centennale.
XI.2.1.3 Les activités de santé
Un établissement de santé a été recensé sur ce secteur, il s’agit de la Résidence Saint-Pierre , exposée à une crue de temps de retour 170 ans. Localisé sur la commune de Saint-Satur entre la Loire et le Canal, cet Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) peut accueillir 42 personnes. En raison de l’état de santé et de l’autonomie des personnes qui y vivent, cette maison de retraite est un enjeu particulièrement vulnérable en cas de crue de la Loire. Avant d’être touché directement, les voies d’accès à l’établissement sont submergées par les crues les plus fréquentes. L’évacuation de cette population sensible doit se faire par la sécurité civile et par les responsables de l’établissement de manière adaptée aux conditions physiques et mentales des occupants de ce lieu (ambulances, véhicules sanitaires légers, etc.). En outre, en matière de gestion de crise, l’accueil doit être pensé et prévu en amont afin d’apporter les moyens adaptés pour satisfaire la survie et les bonnes conditions de vie des personnes (lit, personnels, équipements spécialisés, etc.).
XI.2.2 Les enjeux environnementaux
Le secteur de Saint-Satur présente notamment 7 sites environnementaux sensibles en zone inondable. Ceux-ci sont listés ci-après et sont décrits de façon détaillés dans le rapport de diagnostic socio- économique. Il comporte ainsi : - 3 zones NATURA 2000 : o La vallée de la Loire entre Fourchambault et Neuvy-sur-Loire o La vallée de la Loire et de l’Allier o La vallée de la Loire entre Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur-Loire - 3 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Centre :
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 106 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
o Îlots de bois Gibault et des Loges, îles de la Garaude et de Malaga (I) o La Loire Berrichonne (II) - 3 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Bourgogne : o Ilots de bois Gibault, des Loges, îles de la Garaude et de Malaga (I) o Vallée de la Loire de Neuvy-sur-Loire à Fourchambault (II)
Ce secteur ne présente pas d’installations classées pour la protection de l’environnement en zone inondable.
XI.2.3 Le patrimoine culturel
L’Ancienne Abbaye de Saint Satur, monument historique, est exposée à des crues de temps de retour 170 ans. Datant du XI ème siècle, cet édifice a une partie de ses éléments classés depuis 1839 : la cour, les jardins et le site archéologique. Ces enjeux sont rapidement impactés en cas crue et sont très vulnérables. L’édifice perdrait ainsi de son intérêt et la commune de Saint-Satur perdrait une partie de son attrait touristique.
XI.2.4 L’activité économique
Aucune activité n’a été recensée en zone inondable en rive droite du secteur de Saint-Satur. En revanche, sur la rive gauche 41 entreprises sont exposées aux crues de la Loire. L’activité la plus vulnérable est celle liée au commerce de gros de céréales en raison du nombre d’emplois qu’elle génère. En effet, on retrouve deux entreprises importantes et stratégiques pour le territoire, à savoir EPIS Centre et Soufflet vignes. Ces entreprises sont toutes deux localisées sur la commune de Saint-Satur le long du canal latéral et cumulent près de 150 emplois. Les pertes économiques pour ces entreprises pourraient être importantes.
De plus, deux autres établissements, également localisés le long du canal sur la commune de Saint-Satur, apparaissent comme importants pour l’équilibre économique local : l’entreprise de BTP Robineau et un établissement faisant partie du Consortium SAUR. L’entreprise Robineau emploie près de 35 personnes et génère un chiffre d’affaire proche de 5 millions d’euros chaque année. En outre, il faut souligner, qu’en cas de forts endommagements de cette infrastructure et d’arrêt prolongé de son activité, elle ne pourra pas être pleinement opérationnelle dans le cadre d’une reconstruction post-évènement. En ce qui concerne l’établissement Saur, il emploie près de 35 personnes et il représente un enjeu stratégique en matière de gestion de réseau d’eau. En cas d’arrêt, même temporaire, de l’activité de cette structure, les conséquences peuvent être néfastes en matière de gestion et de remise en état des réseaux d’eau potable ou d’eaux usées dont il assure la gestion.
2003 T50 T70 T100 T170 T200 T500 COMMUNES Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. MENETREOL-SOUS-SANCERRE 1 1 5 10 6 11 6 11 6 11 6 11 6 11 SAINT-SATUR 10 34 18 230 21 250 26 300 26 300 30 308 32 310 SANCERRE ------1 15 1 15 THAUVENAY 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 Tableau 59 : Répartition par communes des entreprises exposées aux inondations dans le secteur de Saint- Satur
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Le montant des dommages aux entreprises a été estimé à 1,8 M€ pour une crue de type décembre 2003, 45 M€ pour une crue centennale et 52 M€ pour une crue cinq-centennale. Le montant des dommages à l’activité agricole a été estimé à 0,25 M€ pour une crue de type décembre 2003 et 1,2 à 1.3 M€ pour des crues de temps de retour 50 à 500 ans.
XI.2.5 Les réseaux
XI.2.5.1 Le réseau électrique
Dans ce secteur, aucune grande ligne de transport d’électricité ne traverse la zone inondable. En revanche trois installations ponctuelles du réseau électrique sont exposées en zones inondables. Toutes trois en rive gauche, elles se situent sur les communes de Ménétréol-sous-Sancerre et Saint-Satur. Les deux premières sont localisées le long du canal latéral à la Loire et sont concernés par la crue cinquantennale. La dernière est localisée à Saint-Thibault, entre la Loire et le canal latéral, et est concernés par toutes les crues modélisées. Il s’agit d’un enjeu important pour cette partie de la commune dans laquelle vivent plus de 280 personnes.
XI.2.5.2 Le réseau d’alimentation en eau potable
En rive droite, il a été recensé un captage et d’une station de pompage sur la commune de Tracy-sur- Loire, installations dont la maitrise d’ouvrage appartient au SIAEP de Pouilly-sur-Loire. Celles-ci sont respectivement exposées à des crues du type décembre 2003 et de temps de retour 50 ans. En cas d’arrêt du fonctionnement de ces installations, l’alimentation en eau potable des communes du SIAEP de Pouilly- sur-Loire peut être en partie impactée.
En rive gauche, sur la commune de Ménétréol-sous-Sancerre, il a été recensé un captage du SIAEP de Ménétréol-sous-Sancerre. Ce captage est localisé entre le canal latéral à la Loire et le fleuve et est inondé par une crue du type décembre 2003.
En aval de ce captage, on retrouve les installations d’alimentation en eau potable du Syndicat Mixte des Eaux des Régions Sud et Est de Bourges (SMERSE) et du SIVOM AEPA Sancerre-Saint-Satur. Réparties sur les communes de Ménétréol-sous-Sancerre, Sancerre et Saint-Satur, ces installations sont stratégiques à l’échelle départementale. En effet, le SMERSE distribue 2 300 000 m 3 d’eau par an et alimente 104 communes. Ces captages et stations de pompages sont localisés à des endroits où les hauteurs d’eau peuvent être importantes. Les captages sont tous inondés par une crue de type décembre 2003, alors que les stations de pompage ou de relevage sont exposées à des crues de période de retour 50 ans. Pour les installations du SMERSE, les captages de Ménétréol-sous-Sancerre et de Saint-Satur alimentent près de 11 000 personnes. L’installation du SIVOM AEPA Sancerre-Saint-Satur localisé sur Sancerre alimente 3 500 personnes.
XI.2.5.3 Le réseau d’assainissement
Deux installations ont été recensées en zone inondable, en rive gauche de la Loire : - La station de traitement des eaux usées de la commune de Ménétréol-sous-Sancerre se trouve hors des zones inondables. Toutefois, ses rejets passent par une station de relèvement, exposée dès la crue cinquantennale, avant de traverser le canal et rejoindre la Vauvise, rivière située en contrebas. Cette station de relèvement n’est pas surélevée. Par conséquent, en cas de crue c’est
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un enjeu vulnérable puisqu’il peut entrainer l’arrêt du fonctionnement de la station de traitement en amont par mesure de sécurité. En cas de crue prolongée, le traitement de l’ensemble des eaux usées des parties hautes de la commune serait compromis ; - La station de traitement des eaux usées de la commune de Saint-Satur est située dans l’enveloppe de la crue de décembre 2003. Elle est située en bordure Est du canal latéral à la Loire. Bien qu’une partie de ses installations soit surélevée, elle est englobée dans l’enveloppe de la crue. Aussi, elle apparaît comme très vulnérable dans la mesure où suite à une inondation d’une partie des installations (réseau électrique dans le site), le traitement des eaux usées de près de 6 000 équivalents habitants ne fonctionnerait pas, entrainant alors des risques sanitaires importants pour le territoire concerné.
XI.2.5.4 Les axes routiers
La RD 4 permet le passage entre les deux rives du fleuve par le pont de Saint-Satur . Reliant l’île de Saint- Thibault à la commune de Tracy-sur-Loire, il est enregistré le passage de 3 129 véhicules par jour . Par rapport aux autres axes de franchissement de la Loire le trafic demeure néanmoins moins important. Toutefois, en cas d’arrêt de circulation sur ce tronçon, les populations devant se rendre de part et d’autre du fleuve devraient faire plusieurs kilomètres en aval pour trouver un point de franchissement ouvert (les autres points de franchissement sont susceptibles d’être également fermés en cas de crue). La RD 4 est inondé en rive droite dès la crue de novembre 2008 et en rive gauche dès la crue de décembre 2003.
Dans le secteur de Saint-Satur, en rive gauche la RD 955 connaît une fréquentation importante de plus de 5 500 véhicules par jour dont 3,7 % de camions de marchandises. Provenant en partie de Bourges, les flux de véhicules se concentrent sur la commune de Saint-Satur et de Bannay pour emprunter ce point de passage reliant Bannay à Cosne-Cours-sur-Loire. Sur cet axe certains tronçons sont inondés dès la crue cinquantennale. En cas de coupure de ces tronçons de route c’est une partie des flux provenant du centre du département qui doit être détournée, surchargeant ainsi les autres axes routiers du département. Cela peut ainsi entrainer du retard et des troubles en matière de transport de personnes ou de bien et en matière de gestion de crise, augmentant ainsi la vulnérabilité des territoires sous les eaux.
XI.2.6 Les enjeux spécifiques à la gestion de crise
Les Centres Communaux d’Actions Sociales (CCAS) de Ménétréol-sous-Sancerre et de Saint-Satur sont exposés en zones inondables. Ils sont respectivement exposés à la crue de temps de retour 50 ans et à la crue de décembre 2003.
XI.2.7 Les écoles et campings
L’école primaire des Tilleuls à Tracy-sur-Loire est exposée aux crues de la Loire de temps de retour 500 ans. Elle a une capacité d’accueil de 70 élèves.
Le camping René Foltzer à Saint-Satur est exposé à une crue cinquantennale de la Loire. Il a une capacité d’accueil de 213 personnes.
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XI.3 Synthèse des risques
Le secteur de Saint-Satur, qui comprend les communes riveraines situées entre la fin du val de la Charité et le début du val de Léré, est exposé aux débordements de la Loire. Les enjeux du secteur sont principalement localisés sur la rive gauche du fleuve, répartis de part et d’autre du canal latéral à la Loire. Le canal est équipé d’ouvrages de fermeture contre les eaux de Loire, qui permettent de contenir les crues inférieures à la crue cinquantennale.
Les communes concernées abritent en zone inondable une population importante, avec près de 1 000 habitants exposés dont 180 dès l’occurrence d’une crue de type décembre 2003. Les populations les plus exposées, car isolées du reste du secteur en cas de crues importantes, résident : - dans le quartier de Saint Thibault, rapidement cerné par les eaux et isolé du reste du secteur en cas de crue importante. La résidence Saint-Pierre (EHPAD) accueille près de 40 personnes vulnérables et nécessitant une prise en charge particulière en cas de crue ; - entre le canal et la Loire à Thauvenay ; - la zone des Aubelles à Ménétréol-sous-Sancerre, située à l’Ouest du canal. Cette zone est d’autant plus vulnérable que la mairie de Ménétréol-sous-Sancerre, habituellement siège de la cellule de gestion de crise, est également inondable. L’école primaire des Tilleuls à Tracy-sur-Loire et le camping René Foltzer sont exposés aux inondations de la Loire, et concernent chacune un public spécifique. Les CCAS de Ménétréol-sous-Sancerre et de Saint- Satur sont exposés aux crues de temps de retour 20 à 50 ans. Ils ont un rôle important dans le cadre de la gestion du retour à la normale après la crue, aussi leur inondation pourrait pénaliser le territoire.
En rive gauche, 41 entreprises sont exposées aux crues de la Loire, employant près de 350 salariés. Parmi elles se trouvent plusieurs entreprises remarquables par leur taille ou les services qu’elles proposent : - les entreprises liées au commerce de gros de céréales EPIS centre et Soufflet Vignes ; - l’entreprise BTP Robineau et un établissement du groupe SAUR.
Par ailleurs, ce secteur abrite des installations stratégiques liées au réseau électrique, à l’alimentation en eau potable et à l’assainissement, avec notamment l’inondation potentielle : - de trois postes électriques sur les communes de Ménétréol-sous-Sancerre et de Saint Satur dont un qui aliment le quartier de Saint Thibault ; - d’installations et de captages à Tracy-sur-Loire et Ménétréol-sous-Sancerre dépendant des SIAEP de Pouilly-sur-Loire et de Ménétréol-sous-Sancerre ; - des installations pour l’alimentation en eau potable du Syndicat Mixte des Eaux des Régions Sud et Est de Bourges (SMERSE), alimentant près de 11 000 personnes, et pour l’alimentation du SIVOM AEPA Sancerre-St Satur alimentant près de 3 500 personnes ; - de la station de relèvement des eaux usées de la station d’épuration de Ménétréol-sous-Sancerre ; - de la station d’épuration de Saint Satur, qui traite les eaux usées équivalentes aux rejets de 6 000 personnes.
Le réseau routier est également très vulnérable dans le secteur. En effet, la circulation sur le pont de Saint Satur est interrompue pour des crues de type novembre 2008. A partir de ce niveau de crue, il est nécessaire de faire un détour très important pour franchir la Loire.
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XII. La rive gauche du val de Léré
Le val de Léré s’étend de Bannay jusqu’à Beaulieu-sur-Loire. Il s’étend sur les communes de Bannay, Boulleret, Sury-près-Léré, Léré et Belleville-sur-Loire dans le département du Cher, et de Beaulieu-sur- Loire dans le Loiret.
XII.1 Synthèse des mécanismes d’inondation
XII.1.1 Description du secteur
Le val de Léré, en rive gauche de la Loire, est protégé par une levée qui se termine par un déversoir dit « déversoir de la Madeleine », d’une longueur de 2,8 km entre le hameau des Grands Ormes et la centrale nucléaire de Belleville. Il est composé de deux parties : à l’amont, la levée est abaissée et possède un bourrelet fusible ; à l’aval, le déversoir est rabaissé au niveau du terrain naturel.
Le profil en long de la levée de Léré est assez irrégulier, avec de nombreux points bas. En amont du déversoir, la levée du val de Léré est équipée d'une banquette d’une hauteur moyenne d’environ 60 cm. Cette banquette présente de nombreuses interruptions.
En aval du déversoir, la levée ceinturant la centrale nucléaire est très haute et son sommet n'est atteint par aucune des crues simulées. La crue cinq-centennale passe à plus d’un mètre sous le sommet de la levée.
XII.1.2 Les mécanismes d’inondation
XII.1.2.1 Les crues importantes
Les premiers débordements apparaissent pour une crue de période de retour 3 à 5 ans à l’aval de la centrale nucléaire, où il n’y a pas de levée. Le déversoir au terrain naturel entre ensuite en fonctionnement au droit de la confluence avec la Judelle pour crue inférieure à la crue de novembre 2008. Pour la crue cinquantennale, le secteur situé entre Belleville-sur-Loire et la centrale nucléaire est inondé avec une hauteur moyenne de 2 m. Le remous remonte en amont de la commune de Léré, dans la rivière Judelle jusqu’au hameau de Grouzeau avec des hauteurs maximales moyennes de 1 m.
XII.1.2.2 Les crues fortes
La revanche moyenne entre le sommet de la levée et la Loire est de l’ordre de 0,5 à 1 m environ pour la crue cinquantennale et comprise en moyenne entre 0 et 0,5 m pour la crue de temps de retour 70 ans. Le risque de brèche suite à une défaillance des levées est très élevé pour cette crue.
A partir de la crue centennale, les surverses par-dessus la levée entraînent, dans le modèle, l'ouverture de brèches de part et d’autre du pont de Cosne-Cours-sur-Loire. L’inondation du val est alors généralisée avec des hauteurs d’eau maximales moyennes de 3 m.
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XII.1.2.3 Les crues très fortes
La situation s’aggrave avec l’importance de la crue. De plus en plus de brèches apparaissent dans la levée suite à des surverses. La crue cinq-centennale ouvre des brèches tout le long de la levée, et même à l’extrémité amont du val, soit 9 brèches au total. Les hauteurs maximales moyennes d'inondation du val vont de 2 m à 4.5 m.
Le pont Aubry et le pont de Neuvy ne sont jamais en charge et disposent d'un tirant d'air suffisant quelle que soit la crue simulée. Le pont de Cosne est partiellement mis en charge pour la crue deux-centennale.
XII.1.3 La centrale de Belleville
La centrale de Belleville est située en bordure de Loire en rive gauche. Elle est protégée de l’inondation par la Loire par des digues conséquentes empêchant la surverse et de l’inondation par le val par des digues qui ceinture la plate-forme de la centrale. Celle-ci est également dotée d’un dispositif permettant d’éviter l’inondation par remontée de nappe dans l’enceinte. L’installation apparait ainsi hors d’eau pour toutes les crues modélisées.
XII.1.4 L’inondation à l’ouest du canal latéral à la hauteur du val de Léré
Le canal latéral situé en rive gauche de la Loire protège en partie de l'inondation les secteurs situés à son Ouest. Il existe dans le secteur situé entre le coteau et le canal un risque d'inondation par les affluents de la Loire qui passent en siphon sous le canal pour rejoindre la Loire. L'inondation à l'Ouest du canal dépendra de l'ampleur des apports de ces affluents et de la capacité résiduelle d'évacuation des exutoires existants et des pompages de secours. Des inondations ont eu lieu dans ce secteur à deux reprises en 2001 (printemps et été) alors que la Loire n'était pas en crue. De telles inondations pourraient se reproduire dans des conditions similaires lors d'une crue de la Loire.
Les ouvrages traversant sous le canal latéral concernés dans le val de Léré sont au nombre de 14 : - L’aqueduc de Bussy ; - L’aqueduc des Fouchards ; - L’aqueduc du Gravereau ; - L’aqueduc des Mousserons ; - L’aqueduc de Ménétréau ; - L’aqueduc des Pelotins ; - L’aqueduc de la Paroisse ; - L’aqueduc de Léré (passage de la Judelle) ; - L’aqueduc du Rut ; - L’aqueduc du Bourdioux ; - L’aqueduc de Chènevières ; - L’aqueduc de Belleville ; - Le pont aqueduc de Maimbray ; - Le pont aqueduc de l’Etang.
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Aqueduc de Léré, du Rut et des Mousserons
Pont-aqueducs de Maimbray et de l’Etang
Le canal latéral dans ce secteur n’est surversé que par des crues de temps de retour relativement élevé, en moyenne compris entre 200 et 500 ans, mis à part au droit de l’aqueduc de Maimbray, où le canal est surversé par la crue centennale.
XII.2 Synthèse de l’exposition des enjeux
XII.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine
XII.2.1.1 La population
Les centres-bourgs de Bannay, Belleville-Sur-Loire, Léré et Sury-près-Léré sont en partie exposés aux inondations de la Loire. Ils s’étalent de part et d’autre du canal latéral à la Loire, sont composés d’habitations mixtes et concentrent un nombre important d’habitants. A l’Ouest du canal latéral, ces enjeux sont en général exposés à des hauteurs d’eau peu importantes et les populations sont à priori peu vulnérables car l’évacuation des populations peut aisément se faire vers l’Ouest en empruntant les routes communales. En revanche, certaines zones d’habitations, localisées entre la Loire et le canal latéral, apparaissent comme bien plus exposées, notamment dans les communes de Boulleret et de Léré. Ces secteurs sont composés de zones d’habitation dispersées voire isolées, et sont desservies par des voiries rapidement submergées, ce qui rend l’évacuation problématique.
SCENARIO DE CRUE COMMUNE 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans BANNAY 5 5 5 80 80 90 100 BEAULIEU-SUR-LOIRE 50 40 60 80 100 110 140
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BELLEVILLE-SUR-LOIRE 25 20 30 70 80 120 50 BOULLERET 10 10 10 410 420 440 450 LERE 140 220 290 380 400 390 450 SURY-PRES-LERE 10 15 15 20 20 30 30 Tableau 60 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de Léré
XII.2.1.2 L’habitat
Dans ce secteur, le montant des dommages à l’habitat a été estimé à 2,5 M€ pour une crue de type décembre 2003, 28 M€ pour une crue centennale et 55 M€ pour une crue cinq-centennale.
XII.2.1.3 Les activités de santé
Dans ce secteur, il a été recensé 2 praticiens de santé exposés en zone inondable, exerçant dans la commune de Léré. Ils sont respectivement exposés dès l’occurrence d’une crue de temps de retour 70 ans ou 500 ans.
XII.2.2 Les enjeux environnementaux
Le secteur de Léré présente notamment 15 sites environnementaux sensibles en zone inondable. Ceux-ci sont listés ci-après et sont décrits de façon détaillés dans le rapport de diagnostic socio-économique. Il comporte ainsi : - 5 zones NATURA 2000 : o La vallée de la Loire entre Fourchambault et Neuvy-sur-Loire o La vallée de la Loire et de l’Allier o La vallée de la Loire entre Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur-Loire o La Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire o La Vallée de la Loire du Loiret - 4 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Centre : o Grèves du pont de Belleville-sur-Loire (I) o Grèves des vals de Beaulieu, Bonny-sur-Loire et de l’île Bon (I) o Val des Rabuteloires et île d’Ousson (I) o La Loire Berrichonne (II) - 3 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Bourgogne : o Iles de Cosne (I) o Les Brocs (I) o Vallée de la Loire de Neuvy-sur-Loire à Fourchambault (II) - Arrêté de Protection du Biotope - Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux de la Vallée de la Loire, l’Orléanais - 1 Espace Naturel Sensible : o Les Brocs
Trois installations classées pour la protection de l’environnement sont exposées en zone inondable : - La société Decherf à Beaulieu-sur-Loire, inondé par la crue de décembre 2003 ; - La station service Picoty AVIA à Bannay, inondé par la crue de temps de retour 200 ans ; - La station service AVIA de Boulleret, inondée par la crue centennale.
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XII.2.3 Le patrimoine culturel
La Maison de Loire dans le Cher est située en zone inondable. Elle est inondée par une crue de type décembre 2003. Cet établissement fait la promotion des milieux naturels ligériens dans le département du Cher. 5 400 visiteurs sont attendus en moyenne chaque année pour être informés et orientés afin de découvrir les paysages de la Loire. Au regard des biens présents, cet établissement ne représente pas un enjeu particulièrement vulnérable. Toutefois, en raison de son rôle de communication et de sensibilisation sur les milieux naturels de la Loire, c’est un enjeu important à l’échelle départementale et régionale.
XII.2.4 L’activité économique
Une trentaine d’entreprises sont exposées aux inondations sur la rive gauche du val de Léré. Les secteurs d’activités générant le plus d’emplois sont ceux du commerce de gros et les activités liées aux travaux de construction spécialisées. Ce dernier secteur est particulièrement sensible et stratégique en raison de la problématique de mobilisation pour la reconstruction post-crise. D’autre part, un établissement EPIS Centre, exposé à la crue de temps de retour 70 ans, est remarquable en raison de son importance en matière d’emplois. C’est un enjeu augmentant la vulnérabilité du territoire en cas de mise en péril et/ou de fermeture de l’activité.
2003 T50 T70 T100 T170 T200 T500 COMMUNES Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. BANNAY 2 5 2 5 2 5 2 5 2 5 3 13 3 13 BEAULIEU-SUR-LOIRE 4 22 4 22 4 22 4 22 4 22 4 22 4 22 BELLEVILLE-SUR-LOIRE 3 4 3 4 3 4 5 6 6 8 6 8 6 8 BOULLERET ------8 25 8 25 8 25 8 25 LERE 4 5 4 5 6 81 8 104 8 104 8 104 8 104 Tableau 61 : Répartition par commune des entreprises exposées aux inondations dans le val de Léré
Le coût des dommages aux entreprises a été évalué à 2,9 M€ pour une crue de type décembre 2003, 16 M€ par une crue de temps de retour 70 ans, 22 M€ par une crue centennale et 25 M€ pour le scénario de crue cinq-centennale. La crue centennale constitue un pallier et atteint 90 % du potentiel de dommages. Le coût des dommages aux activités agricoles est estimé à 1,9 M€ pour une crue du type décembre 2003, 4,1 M€ pour une crue cinquantennale, 7,8 M€ pour une crue centennale et 8,7 M€ pour une crue cinq- centennale.
XII.2.5 Les réseaux
XII.2.5.1 Le réseau électrique
Le val de Léré, accueillant la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, est traversé par cinq grandes lignes de transport d’électricité.
Une ligne « haute tension » de 63 KV relie les postes de transformation de Cosne-Cours-sur-Loire et de Sancerre. Cette ligne traverse les territoires inondables des communes de Boulleret et de Cosne-Cours-
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sur-Loire. Cette ligne est stratégique pour le territoire d’étude car elle permet le transfert d’énergie entre les deux rives de la Loire.
Plus au nord, les installations électriques sont reliées à la centrale de Belleville-sur-Loire. Cette dernière est protégée des crues étudiées mais certaines installations situées à proximité de la centrale et où transite une partie de l’énergie produite, sont situés dans l’emprise des zones inondables modélisées : - Deux groupes de lignes de transport « très haute tension » 400 KV quittent la centrale. L’une se dirige vers le Nord et traverse la commune de Belleville. L’autre, se dirige vers le Sud, traverse les zones inondables de Belleville-sur-Loire et de la Celle-sur-Loire pour enfin se diriger vers l’Est. Ce sont des lignes stratégiques puisqu’elles ont la capacité de transporter de l’énergie sur de longues distances dans le pays ; - Un poste de transformation électrique « très haute tension/haute tension » est localisé au Sud de la centrale . Alimenté par des lignes provenant de la centrale nucléaire, cette installation permet la répartition de l’énergie de la centrale sur les lignes « haute tension ». D’après l’enquête de terrain conduite dans le cadre de l’étude, ce poste est surélevé au même titre que la centrale et ne serait pas inondable en deçà d’une crue de temps de retour 1000 ans ; - Les lignes « haute tension » de 63 KV partant du poste de transformation : l’une s’oriente vers l’Ouest. Les autres s’orientent et se divisent en direction de l’Est. D’autre part, trois postes électriques ont été recensés en zone inondable, dont deux sur la commune de Léré et un sur la commune de Beaulieu-sur-Loire. Le poste de Beaulieu-sur-Loire ainsi qu’un des postes de Léré sont inondé par la crue de décembre 2003. Le second poste de Léré est exposé à la crue cinquantennale de la Loire.
XII.2.5.2 Le réseau d’alimentation en eau potable
En raison du nombre de personnes tributaires, le secteur de Léré concentre en rive gauche un nombre important d’installations stratégiques.
Sur la commune de Bannay , les captages des Verdiaux et de l’île de Cosne, dont la maîtrise d’ouvrage appartient au SIAEP de Cosne-sur-Loire, sont situés dans l’enveloppe de la zone inondable de la crue de décembre 2003. Les installations des Verdiaux sont exposées à des hauteurs d’eau plus importantes que celles de l’île de Cosne. En cas d’arrêt du fonctionnement de ces installations, les communes de la Nièvre dépendantes du SIAEP de Cosne-sur-Loire se retrouveraient impactées.
En aval, sur la commune de Boulleret , il a été recensé des installations du SIAEP Val de Loire/Pays Fort dans l’enveloppe de la crue de décembre 2003. Ce syndicat alimente plus de 9 500 personnes sur une vingtaine de communes. Les installations sur la commune de Boulleret se situent à des endroits où les hauteurs d’eau sont moyennes, et sont exposés pour des crues centennales. Néanmoins, lors de dysfonctionnements de ces captages, c’est une partie très importante des territoires composant le SIAEP Val de Loire/Pays Fort qui n’est plus alimentée en eau potable. Cela correspond à l’alimentation de plus de 9 000 personnes.
Dans le département du Loiret, des installations appartenant à la commune de Beaulieu-sur-Loire sont présentes dans l’enveloppe de la crue de décembre 2003. Elles sont situées à Val Fleury dans une zone où les hauteurs d’eau peuvent être importantes. En cas de défaillance du captage et de la station de pompage, l’alimentation de la commune serait compromise.
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Par ailleurs, les installations localisées sur la commune de Léré sont hors service et ne sont pas utilisées pour l’alimentation en eau potable. Seul, le captage situé au Gravion fonctionne pour l’arrosage du stade municipal.
XII.2.5.3 Le réseau d’assainissement
Quatre stations de traitement des eaux usées ont été recensées en zone inondable sur la rive gauche du secteur de Léré.
La station de traitement des eaux usées de la commune de Sury-près-Léré est localisée à proximité de la Route Départementale 751 au croisement du canal et de la route de la Loire. Dimensionnée pour le retraitement des eaux usées équivalant aux rejets de 1 700 personnes , cette installation est exposée à une crue cinq-centennale de la Loire, et se trouve en limite de la zone inondable où les hauteurs d’eau sont peu élevées. Son fonctionnement peut être également compromis en cas d’atteinte d’une partie de ses installations électriques. En cas de dysfonctionnement, le traitement des eaux usées d’une majorité du Bourg est alors impossible pouvant entrainer des risques sanitaires pour les personnes concernées.
La station de traitement des eaux usées de la commune de Belleville-sur-Loire située entre le canal latéral de la Loire et la Route Départementale 951, est exposée à une crue de temps de retour 70 ans. Elle est dimensionnée pour le traitement des eaux usées équivalant aux rejets de 1 583 personnes . Cette installation, même si elle se trouve surélevée, reste vulnérable aux inondations. L’arrêt du fonctionnement de cette installation aurait un impact sur le traitement des eaux usées de la commune, pouvant entrainer des risques sanitaires pour les personnes y habitant soit plus de 1 000 personnes.
La station de traitement de Maimbray , implantée à proximité du canal latéral à la Loire, est une petite structure pouvant traiter les eaux usées équivalant aux rejets de 300 personnes. Elle est située dans l’enveloppe des zones inondables de la crue de décembre 2003. Lors d’une défaillance, le territoire impacté correspond au hameau de Maimbray et ses alentours.
La station de traitement de l’Etang , située en plein centre de la zone inondable, est inondée par la crue de décembre 2003. Il s’agit d’un enjeu important pour la commune de Beaulieu-sur-Loire. En effet, en cas de mise hors service, l’équivalent du rejet en eaux usées de 1 800 personnes ne pourrait être traité.
XII.2.5.4 Les axes routiers
La RD 955 traverse les communes de Boulleret et de Cosne-Cours-sur-Loire, elle est inondée dès la crue de novembre 2008 en rive gauche. Le passage entre les deux rives du fleuve est stratégique en termes de flux de véhicules. Cet axe concentre une partie des flux entre le centre du département berrichon, avec des flux provenant du nord du département nivernais, et au-delà (via l’autoroute de l’Arbre). Sur le territoire d’étude, c’est le deuxième point de passage sur le fleuve (après celui de Fourchambault/Cours- les-Barres). Près de 8 200 véhicules empruntent cet axe chaque jour . Suite à une inondation, la fermeture d’un tel axe aurait des conséquences importantes en matière de transport de personnes et de biens, les poids lourds représentant plus de 3 % du trafic.
L’accès au pont de Neuvy-sur-Loire est coupé en rive gauche dès la crue de novembre 2008. L’accès par la rive droite à la centrale nucléaire reste quant à lui possible pour toutes les crues modélisées.
Les accès rive gauche et rive droite au pont de Bonny-sur-Loire sont inondés dès la crue de novembre 2008, avec une hauteur d’eau de près de 60 cm.
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XII.2.6 Les écoles et campings
Le camping de l’île à Bannay (Canoë Evasion) est exposé par la crue de décembre 2003. Il présente une capacité d’accueil de 450 personnes.
Le camping touristique du canal à Beaulieu-sur-Loire est exposé à la crue de temps de retour 50 ans. Il est dimensionné pour accueillir 93 personnes.
XII.3 Synthèse des risques
La partie du val aux abords de la Centrale Nucléaire de Belleville est un des premiers secteurs inondés de la Loire moyenne, d’abord par débordement de la Loire, puis suite au fonctionnement du déversoir. Pour ces crues, l’inondation est progressive et prévisible, les vitesses de montée et d’écoulement des eaux sont modérées. Toutefois, de nombreuses habitations se retrouvent rapidement isolées et l’évacuation doit avoir été anticipée.
Le déversoir de Léré, positionné en partie basse du val, ne permet pas de réduire le risque de brèche dans les levées de la partie amont du val. Des brèches sont en effet susceptibles de se former dès la crue de temps de retour 70 ans, pour laquelle les niveaux d’eau atteignent le sommet des levées. L’inondation du val est rapide et brutale, reste imprévisible et s’accompagne de hauteurs d’eau et de vitesses d’écoulement très importantes. Une évacuation préalable de la partie amont du val est ainsi nécessaire dès lors que les niveaux d’eau prévus en Loire se rapprochent du niveau de sûreté des digues.
Les communes concernées abritent en zone inondable une population importante, avec près de 1 200 habitants exposés dont 240 dès l’occurrence d’une crue de type décembre 2003. Dans ce secteur, 29 entreprises sont exposées aux crues de la Loire, employant près de 170 salariés. Les secteurs d’activités générant le plus d’emplois sont ceux du commerce de gros et les activités liées aux travaux de construction spécialisées.
Par ailleurs, ce secteur abrite des installations stratégiques liées au réseau électrique, à l’alimentation en eau potable et à l’assainissement, avec notamment l’inondation potentielle : - de lignes ou postes électriques dont ceux de la commune de Léré ou de Beaulieu-sur-Loire ; - des captages pour l’eau potable de Bannay, gérés par le SIAEP de Cosne-Cours-sur-Loire ; - des installations à Boulleret pour l’alimentation en eau potable du SIAEP Val de Loire/Pays Fort, qui alimentent plus de 9 000 personnes ; - des installations pour l’alimentation en eau potable de la commune de Beaulieu-sur-Loire ; - des stations d’épuration de Sury-Près-Léré (1 700 équivalents habitants), de Belleville-sur-Loire (1 600 équivalents habitants), de Maimbray (300 équivalents habitants) et de l’Etang à Beaulieu- sur-Loire (1 800 équivalents habitants).
Le réseau routier est également très vulnérable dans le secteur. En effet, la circulation sur les ponts de Cosne-Cours-sur-Loire et de Beaulieu-sur-Loire est interrompue pour des crues de type novembre 2008. A partir de ce niveau de crue, il est nécessaire de faire un détour très important, jusqu’aux vals du Bec d’Allier ou de Cours-les-Barres pour franchir la Loire sur le territoire d’étude.
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XIII. La rive droite du val de Léré
Le secteur aval comprend les communes riveraines de la Loire de Cosne-Cours-sur-Loire, Myennes, La Celle-sur-Loire et Neuvy-sur-Loire.
XIII.1 Synthèse des mécanismes d’inondation
XIII.1.1 Inondation de Cosne-Cours-sur-Loire
La commune de Cosne-Cours-sur-Loire se développe dans une poche formée par l'espace entre la Loire et les voies SNCF, traversée par le Nohain, affluent de la Loire se jetant à l'amont immédiat du pont. A l'aval, entre les voies SNCF et la Loire, se trouvent des champs entourés de quelques constructions.
Les conditions d'inondation mises en évidence par le modèle sont les suivantes : - Inondations entre la Loire et la D955A dès la crue de décembre 2003 ; - Inondations le long du Nohain, en amont de la voie ferrée, pour la crue 70 ans ; - Atteinte de l'hôpital pour la crue 100 ans.
Dès la crue cinquantennale , une T50 – Cosne-sur-Loire partie du centre-ville de Cosne- Cours-sur-Loire est inondée par remous de la Loire dans le cours (3) d’eau du Nohain avec des (3) hauteurs d’eau de 1 m – 15 bâtiments touchés . (1)
L’eau pénètre également (2) immédiatement au Nord du pont de la D955. L’inondation touche plusieurs quartiers et se rapproche en sortie de Cosne- Cours-sur-Loire, de la D 955A (2) ainsi que des lignes SNCF. (2) et (3)
Les hauteurs d’eau varient de 0.1 à 1.5 m à l’aval du pont de la (1) D955, à 2 m pour le quartier faisant la jonction entre la rue du Noyer d’Amour et la rue du Maréchal Leclerc (D955A). Au total, pas loin de 100 bâtiments sont touchés.
(1)
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 119 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
Pour la crue centennale , T100 – Cosne-sur-Loire l’inondation par remous dans le Nohain s’amplifie. Le niveau (3’) (3’) d’eau augmente et inonde de nouveaux quartiers du centre- ville avec des hauteurs d’eau variant entre 0.1 et 2 m. L’inondation continue également dans les terres intérieures (2’) situées à l’Est des lignes SNCF – 50 bâtiments touchées. (1’)
(2’) L’inondation à l’aval immédiat du pont de la D955 avance peu. Plus au Nord, la montée des eaux est conséquente ; l’inondation franchit la rue du Maréchal Leclerc (D955A) et s’étend (1’) jusqu’à la zone hospitalière de Cosne.
Les hauteurs d’eau atteintes sont comprises entre 0.1 et 2 m selon les quartiers. (2’) et (3’)
Au droit de la jonction entre la D955 A et les lignes SNCF, les (1’) hauteurs d’eau atteignent 3 m. Au total, pas loin de 160 bâtiments sont touchés.
Nota : La confluence du Nohain et de la Loire est équipée d'un ouvrage anti-retour dont la présente étude n'avait pas pour objet d'étudier le fonctionnement. Il est actuellement difficile de dire précisément pour quelle crue la Loire pénètrera effectivement dans le Nohain, et quelles conséquences la Loire aura sur les inondations de Cosne-Cours-sur-Loire par le Nohain, surtout si celui-ci est lui-même en crue. Par contre, on connaît la cote que la Loire atteint au droit du Nohain pour toutes les crues simulées ce qui permet de définir une enveloppe de zones inondées.
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 120 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XIII.1.2 Inondation de Myennes
Le site de Myennes se trouve en rive droite de la Loire en aval de Cosne-sur-Loire, et face à la levée dite "Napoléon". Les enjeux sont en majorité des activités économiques. A l'extrémité aval du site, les bureaux d'une entreprise sont construits sur pilotis. Les quelques maisons d'habitation sont toutes construites avec un garage en rez-de-chaussée. La zone d'activité est en prise directe avec la Loire. Le Bourg est quant à lui séparé de la Loire par le remblai de la voie SNCF (Paris-Nevers).
Les conditions d'inondation sont les suivantes : - L'inondation se fait par débordement latéral de la Loire ; - Des relevés topographiques complémentaires réalisés courant 2003 par la mairie ont montré que la cote de la Loire en crue, pour les crues simulées, reste toujours plus basse que celle des terrains entourant l'église. La Loire ne pourrait donc pas parvenir par remous jusque-là. Mais une crue simultanée du ruisseau qui n'arriverait pas à déboucher en Loire peut aggraver la situation ; - Les entreprises dont l'inondation partielle est figurée sur les plans sont dans la réalité installées sur des remblais qui pourraient les soustraire partiellement ou totalement du débordement.
T50 – Myennes Dès la crue cinquantennale , une montée des eaux par remous de la Loire dans le cours d’eau de St-Loup entraine des hauteurs d’eau de 0.1 m au droit des habitations riveraines – 3 habitations touchées. (1)
Une partie de la zone d’activité de Myennes est inondée d’une hauteur d’eau comprise entre 0.5 et 1 m – 10 bâtiments touchés. (2)
(2) (2)
(1)
(1)
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 121 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
Pour la crue centennale , l’inondation T100 – Myennes par remous dans le St-Loup entraine une hauteur d’eau au droit des habitations de 0.5 m – 5 habitations touchées . (1’)
L’inondation dans la zone d’activité de Myennes continue. Les hauteurs d’eau varient entre 0.5 et 1.5 m – 20 bâtiments touchés. (2’)
(2’) (2’ )
(1’)
(1’)
XIII.1.3 Inondation de La Celle-sur-Loire T100 – La Celle -sur -Loire (2) Le site de La Celle se trouve en rive droite de la Loire, en aval de Myennes. (2) Située dans un val et accolée au talus SNCF, la commune de la Celle ne comporte que deux hameaux en zone (1) inondable : la Baubutaine et les Brocs.
Pour la crue cinquantennale , aucune inondation de bâtiments ou habitations n’est à noter sur la commune de La Celle-sur-Loire. Pour la crue centennale , l’inondation touche quelques habitations des lieux- dits « la Baubutaine » et « les Brocs » (1) avec des hauteurs d’eau ne dépassant pas quelques dizaines de centimètres.
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 122 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XIII.1.4 Inondation de Neuvy-sur-Loire
La commune de Neuvy-sur-Loire s'étend d'une part le long du lit de la Vrille à l'amont des talus contigus de la RN7 et des voies SNCF, d'autre part entre ces talus et le lit de la Loire dans une zone dense en habitations à l'aval immédiat du débouché de la Vrille, et dans une zone plus rurale à l'aval avec des constructions le long des talus SNCF et RN7.
Il existe trois passages inférieurs de voies et du passage de la Vrille dans les talus SNCF et RN7 dans la zone urbanisée de Neuvy-sur-Loire.
Les conditions d'inondation sont : - Débordement sur le quai de la Loire et dans les champs aval dès la crue 50 ans ; - Débordement de la Vrille à l'amont des talus dès la crue 50 ans ; - Inondation de tout le quartier du port et des champs aval jusqu'aux talus dès la crue 170 ans ; ainsi que d'une grande partie des quartiers habités à l'amont des talus.
T50 – Neuvy-sur -Loire
Pour la crue cinquantennale , une partie du lieu-dit « les Pelus » est inondé par des hauteurs d’eau variant entre 0.1 et 0.5 m – 2 habitations touchées. (1) (3)
La Loire remonte par remous dans le ruisseau de la Vrille provocant (2) (3) l’inondation des quartiers attenants avec des hauteurs comprises entre 0.1 et 0.5 m – 36 habitations touchées à l’Est de la ligne SNCF. (2)
A l’Ouest de la ligne SNCF, coincé entre la RN 7 et la Loire, le quartier (2) du « Port » est également inondé de (1) l’ordre de 0.5 m – 55 habitations touchées. (3)
(1)
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 123 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
Pour la crue centennale , T100 – Neuvy-sur -Loire l’inondation continue au lieu- dit « les Pelus » avec des hauteurs de 1 m d’eau au droit des bâtiments – 7 habitations touchées. (1’)
L’inondation due à la remontée de la Loire dans le ruisseau de la Vrille s’amplifie ; les (3’) hauteurs d’eau atteignent 1.5 m – 90 habitations touchées. (2’) (2’) (3’) A l’Ouest de la RN 7 l’inondation s’accentue également. Les hauteurs d’eau sont de l’ordre de 1 à 1.5 m – 65 habitations touchées. (3’)
(1’)
(2’)
(1’)
XIII.2 Synthèse de l’exposition des enjeux
XIII.2.1 La population, l’habitat et la santé humaine
XIII.2.1.1 La population
Le val de Léré est le secteur qui concentre le plus d’habitants en zone inondable sur le territoire d’étude, avec près de 3 200 habitants exposés sur les deux rives de la Loire.
En rive droite, une grande partie du centre-ville de Cosne-Cours-sur-Loire se trouve en zone inondable. Sur ce territoire, la population exposée, évaluée à près de 1 200 habitants, est vulnérable. En effet, les habitants se concentrent en grand nombre dans des habitations qui sont majoritairement exposées à des hauteurs d’eau importantes. Les problématiques d’évacuation et du relogement en cas d’inondation sont donc sensibles pour le gestionnaire de crise.
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 124 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
Une partie du centre de Neuvy-sur-Loire est localisée en limite de la zone inondable. Comme pour Cosne- Cours-sur-Loire, les populations se concentrent dans des habitations qui peuvent connaître des hauteurs d’eau importantes. La zone du port est plus particulièrement exposée. Composée d’habitations anciennes, elle est desservie par une voirie rapidement submergée en cas crue ce qui accroit sa vulnérabilité.
SCENARIO DE CRUE COMMUNE 2003 50 ans 70 ans 100 ans 170 ans 200 ans 500 ans COSNE-COURS-SUR-LOIRE 400 510 780 870 870 1 040 1 200 LA CELLE-SUR-LOIRE 20 20 20 20 20 25 30 MYENNES 0 10 20 30 30 30 50 NEUVY-SUR-LOIRE 160 250 290 390 470 490 560 SAINT-PERE 0 0 0 0 0 5 10 Tableau 62 : Population exposée par commune et par crue dans le secteur de Léré rive droite
XIII.2.1.2 L’habitat
Dans ce secteur, le montant des dommages à l’habitat a été estimé à 4,7 M€ pour une crue de type décembre 2003, 27 M€ pour une crue centennale et 45 M€ pour une crue cinq-centennale.
XIII.2.1.3 Les activités de santé
Trois établissements de santé ont été recensés à Cosne-Cours-sur-Loire :
- L’association ARPEGE : service d’accompagnement à la vie, cet établissement accueille des adultes handicapés en vue de leur apporter un soutien et des aides adaptées à leurs besoins dans la vie de tous les jours. Cet établissement spécialisé est un enjeu spécifique dans la mesure où, contrairement à la population valide, l’évacuation des résidents est nettement plus complexe. Elle se doit d’être encadrée par la sécurité civile et par les responsables de l’établissement tout en prenant en considération les conditions physiques et mentales des occupants. L’établissement est exposé à une crue de temps de retour 70 ans.
- Le centre hospitalier de Cosne-Cours-sur-Loire : d’une capacité de 241 lits, il est composé d’un hôpital pouvant accueillir 92 patients et d’un EHPAD d’une capacité de 149 places. Il s’agit d’un enjeu très vulnérable en raison du nombre important de personnes sensibles pouvant être impactées en cas de crue. Il est exposé à une crue de temps de retour 50 ans. L’évacuation doit être pensée et prévue en amont afin d’apporter les moyens adaptés pour satisfaire les bonnes conditions de vie des patients en fonction de leurs pathologies. En revanche, il faut relativiser la vulnérabilité de ce site dans la mesure où il est localisé en limite de l’enveloppe de la zone inondable, où les hauteurs d’eau sont a priori limitées. La mise en sécurité d’une partie des résidents peut donc se faire dans les étages supérieurs de l’établissement. Par ailleurs, il faut souligner, qu’un établissement hospitalier est dépendant des réseaux d’énergie et d’eau potable. Aussi, dans le cadre d’une crise, en cas de coupure d’alimentation électrique (réseau électrique et/ou groupes électrogène inondés et défaillants) l’évacuation de certaines personnes (sous respirateur par exemple) est nécessaire. C’est la même problématique pour les personnes dont les soins dépendent de l’acheminement d’une eau saine et potable ou encore pour les laboratoires d’analyses médicales. Le centre médico-pédagogique (sans hébergement) situé sur les quais de la Loire dépend du centre hospitalier et accueille en journée jusqu’à 91 enfants handicapés. Les problématiques
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 125 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
d’alerte et d’évacuation sont donc fortes. Les gestionnaires de ce site et la sécurité civile doivent apporter les réponses adaptées afin de mettre en sûreté cette population sensible.
- L’Union des Amis et Compagnons d’Emmaüs de Nevers-Magny-Cours (UACE) : situé sur la commune de Neuvy-sur-Loire, ce foyer d’hébergement peut accueillir jusqu’à 24 personnes ayant des difficultés pour s’héberger. Il abrite des individus moins vulnérables (car potentiellement mobiles) que dans un hôpital ou une maison de retraite. Il est exposé à une crue de temps de retour 100 ans. Situé en limite de crue le long de la Route Départementale 907, la mise hors d’eau des personnes peut à priori se faire rapidement.
Sur la rive droite du secteur de Léré, il a été recensé 23 praticiens de santé exerçant en zone inondable : - 17 praticiens à Cosne-Cours-sur-Loire, dont 3 exposés à une crue de type décembre 2003 et 8 à une crue centennale ; - 6 praticiens à Neuvy-sur-Loire, dont 1 exposé à une crue de temps de retour 50 ans et 4 exposés pour une crue centennale.
XIII.2.2 Les enjeux environnementaux
Le secteur de Léré en rive droite présente notamment 15 sites environnementaux sensibles en zone inondable. Ceux-ci sont listés ci-après et sont décrits de façon détaillés dans le rapport de diagnostic socio-économique. Il comporte ainsi : - 5 zones NATURA 2000 : o La vallée de la Loire entre Fourchambault et Neuvy-sur-Loire o La vallée de la Loire et de l’Allier o La vallée de la Loire entre Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur-Loire - 2 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Région Bourgogne : o Les Brocs (I) o Vallée de la Loire de Neuvy-sur-Loire à Fourchambault (II) - Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux de la Vallée de la Loire, l’Orléanais - 1 Espace Naturel Sensible : o Les Brocs
Six installations classées pour la protection de l’environnement sont exposées en zone inondable : - Morin Parquets à Myennes, inondé par la crue de temps de retour 70 ans ; - La société Nivernaise de recyclage à Myennes, inondée par la crue de temps de retour 500 ans ; - La station service Leader Price à Cosne-Cours-sur-Loire, inondée par la crue de temps de retour 200 ans ; - Paragon transaction à Cosne-Cours-sur-Loire, inondé par la crue de temps de retour 100 ans ; - La Sablière les Pelus à Neuvy-sur-Loire, inondée par la crue de décembre 2003 ; - La société EURL Mahd-Auto à Neuvy-sur-Loire, inondée par la crue de temps de retour 170 ans.
XIII.2.3 Le patrimoine culturel
Cosne-Cours-sur-Loire présente deux musées et deux monuments historiques en zone inondable. Le musée de la Loire, le musée de la Poste et du Facteur et l’ancien Couvent des Augustins sont inondables par une crue de type décembre 2003. Le Cinéma Eden est quant à lui inondable par une crue de temps de retour 70 ans.
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Le musée municipal de Cosne-Cours-sur-Loire « Le Musée de la Loire », situé dans un ancien couvent, accueille prés de 6 100 visiteurs chaque année. Il met en avant l’histoire culturelle des bords de Loire et de la région. C’est un enjeu stratégique pour l’attraction de la ville de Cosne-Cours-sur-Loire. En effet, les œuvres composant les biens de ce musée sont des paysages peints datant du XX° siècle retraçant l’histoire. Des faïences ou des objets ethnologiques complètent cette collection. A cela il faut ajouter la présence d’une collection composée d’œuvres de peintres importants du début du XX° siècle tels que Zingg, Vlaminck, Manguin, Urtillo, Dufy, Derain, Chagall, Epstein ou encore Krémègne. Ces œuvres possèdent une valeur culturelle et financière importante. Au point de vue patrimonial, cet établissement, en raison de la valeur des biens la composant, est très vulnérable en cas de crue. En effet, la perte des biens retraçant l’histoire de la Loire et des œuvres de peintres reconnus causerait une perte d’attractivité conséquente pour la ville ainsi des pertes financières importantes (pertes d’œuvre, diminution de la fréquentation).
Le musée de la Poste et du facteur , unique en son genre dans la région, accueille 1 100 visiteurs chaque année. S’étalant sur 142 m² les biens s’y trouvant sont composés d’objets retraçant l’histoire de la poste à l’échelle locale et nationale. La valeur des biens s’y trouvant peut être considérée comme moins importante que celle qu’on retrouve dans un musée classique (peinture ou sculpture) mais revêt un intérêt historique relativement important. De plus, les œuvres spécifiques sur un thème particulier ne génèrent pas une fréquentation importante. En revanche, en cas de crue cet enjeu est extrêmement vulnérable. Cela, en raison de l’importance de l’exposition de ces œuvres en cas de crue. En effet, le musée se trouve au rez-de-chaussée. En cas de crue importante, comme la crue cinq-centennale, ce sont toutes les œuvres qui risquent d’être dégradées ou détruites. La ville perdrait alors totalement ou à long terme un outil d’attraction sur son territoire.
L’ancien Couvent des Augustins , à proximité du centre ville, caractérise l’histoire de Cosne-Cours-sur- Loire et de la région. C’est un enjeu important pour l’image de la commune. En outre il abrite un musée où se concentrent des œuvres de valeurs significatives. En cas de crue de la Loire l’ancien couvent des Augustins est un enjeu extrêmement vulnérable. En effet, la dégradation de la structure et des biens s’y trouvant aurait des impacts d’ordre financier et en matière de rayonnement.
Le Cinéma Eden , situé en plein centre-ville de Cosne-Cours-sur-Loire, possède des grilles et des élévations classées comme éléments remarquables. Faisant partie intégrante du patrimoine architectural de la ville, ils sont des éléments visibles de tous. En cas de détérioration, cela pourrait nuire à l’attrait touristique de la ville.
XIII.2.4 L’activité économique
La rive droite du val de Léré est l’un des secteurs où se concentrent le plus grand nombre d’entreprises sur le territoire. Cela s’explique principalement par la présence en zone inondable de centres urbains importants tels que ceux de Cosne-Cours-sur-Loire et de Mesves-sur-Loire. S’y concentrent une grande variété de secteurs d’activités en réponse aux besoins de la population importante qui y réside.
L’activité principale concerne les petits commerces, l’imprimerie, les activités des services financiers ou encore la restauration. Le secteur de la construction et du BTP est très présent et apparaît comme particulièrement stratégique et vulnérable. Effectivement, en cas d’endommagements d’arrêt prolongé de l’activité de ces établissements, ce secteur ne pourra pas être rapidement opérationnel dans le cadre de la reconstruction et de la remise en état. Cela participe à augmenter la vulnérabilité des territoires alentours.
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Par ailleurs, l’imprimerie Paragon à Cosne-Cours-sur-Loire est classée au titre de la protection de l’environnement. L’établissement emploie près de 350 personnes et génère un chiffre d’affaire du plus de 61 millions d’euros. Au delà des conséquences socio-économiques qu’entraînent les dommages causés à cet établissement, il est susceptible d’aggraver la crise en raison des produits dangereux qu’il stocke, ce qui peut engendrer des pollutions ou encore des intoxications pour le voisinage.
2003 T50 T70 T100 T170 T200 T500 COMMUNES Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. Ent. Eff. COSNE-COURS-SUR-LOIRE 15 88 20 137 29 165 40 538 40 538 47 558 55 583 MYENNES - - - - 1 75 1 75 1 75 1 75 2 90 NEUVY-SUR-LOIRE 3 9 8 29 10 31 11 32 13 34 17 44 19 49 Tableau 63 : Répartition par commune des entreprises exposées aux inondations dans le val de Léré
Le montant des dommages aux entreprises a été estimé à 8 M€ pour une crue de type décembre 2003, 56 M€ pour une crue centennale et 64 M€ pour une crue cinq-centennale. Le montant des dommages à l’activité agricole a quant a lui été estimé à 0,2 M€ pour une crue cinq-centennale.
XIII.2.5 Les réseaux
XIII.2.5.1 Le réseau électrique
Le val de Léré, accueillant la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, est traversé par cinq grandes lignes de transport d’électricité.
Une ligne « haute tension » de 63 KV relie les postes de transformation de Cosne-Cours-sur-Loire et de Sancerre. Cette ligne traverse les territoires inondables des communes de Boulleret et de Cosne-Cours- sur-Loire. Cette ligne est stratégique pour le territoire d’étude car elle permet le transfert d’énergie entre les deux rives de la Loire.
Plus au nord, les installations électriques sont reliées à la centrale de Belleville-sur-Loire. Cette dernière est protégée des crues étudiées mais certaines installations situées à proximité de la centrale et où transite une partie de l’énergie produite, sont situés dans l’emprise des zones inondables modélisées : - Deux groupes de lignes de transport « très haute tension » 400 KV quittent la centrale. L’une se dirige vers le Nord et traverse la commune de Belleville. L’autre, se dirige vers le Sud, traverse les zones inondables de Belleville-sur-Loire et de la Celle-sur-Loire pour enfin se diriger vers l’Est. Ce sont des lignes stratégiques puisqu’elles ont la capacité de transporter de l’énergie sur de longues distances dans le pays ; - Un poste de transformation électrique « très haute tension/haute tension » est localisé au Sud de la centrale . Alimenté par des lignes provenant de la centrale nucléaire, cette installation permet la répartition de l’énergie de la centrale sur les lignes « haute tension ». D’après l’enquête de terrain conduite dans le cadre de l’étude, ce poste est surélevé au même titre que la centrale et ne serait pas inondable en deçà d’une crue de temps de retour 1000 ans ; - Les lignes « haute tension » de 63 KV partant du poste de transformation : l’une s’oriente vers l’Ouest. Les autres s’orientent et se divisent en direction de l’Est.
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D’autre part, cinq postes électriques ont été recensés en zone inondable, dont deux sur la commune de Cosne-Cours-sur-Loire et trois sur la commune de Neuvy-sur-Loire. Ces postes sont situés dans l’enveloppe des zones inondables de la crue de décembre 2003, à l’exception d’un transformateur sur la commune de Cosne-Cours-sur-Loire, exposé à une cure de temps de retour 50 ans.
XIII.2.5.2 Le réseau d’alimentation en eau potable
Sur la commune de la Celle-sur-Loire, se trouvent un captage et une station de pompage appartenant au SIAEP de Cosne-sur-Loire. Ces installations sont situées dans l’enveloppe de la crue de décembre 2003. Le captage se situe à un endroit où les hauteurs d’eau peuvent être importantes. En cas d’arrêt de fonctionnement, la distribution d’eau potable sur la commune de la Celle-sur-Loire serait perturbée.
XIII.2.5.3 Le réseau d’assainissement
Trois stations de traitement des eaux usées ont été recensées en zone inondable en rive droite du secteur de Léré. Elles sont inondables par une crue de type décembre 2003.
La station de traitement des eaux usées de Cosne-Cours-sur-Loire est située au Nord du centre urbanisé de la ville. Il s’agit de la station d’épuration la plus importante recensée en zone inondable et apparaît donc comme très vulnérable en cas de crue. En cas de mise hors service des installations, le traitement des eaux usées de près de 18 000 personnes serait perturbé.
La station de traitement des eaux usées de commune de Myennes est située entre la Loire et la Route Départementale 907. En limite de l’enveloppe de la crue cinq-centennale, c’est un enjeu vulnérable en cas d’inondation car les hauteurs d’eau apparaissent comme suffisamment importantes pour entrainer des dysfonctionnements dans la structure et mettre à mal son fonctionnement (inondation de son réseau électrique).
La station de traitement des eaux usées de la commune de Neuvy-sur-Loire est localisée en bord de Loire. C’est un enjeu très vulnérable aux inondations puisqu’elle est dimensionnée pour retraiter les rejets équivalant à 1 800 personnes. Seules les zones des Berthiers et des Pelus sont constituées de structures d’assainissement individuel.
XIII.2.6 Les enjeux spécifiques à la gestion de crise
XIII.2.6.1 Les acteurs de la gestion de crise
Deux établissements intervenant dans la gestion de crise ont été recensés en zone inondable : - La sous-préfecture de département de la Nièvre à Cosne-Cours-sur-Loire s’érige à proximité de la Loire et est inondée dès la crue de décembre 2003. En cas de crue, le bâtiment peut subir des dommages d’ordre structurel. Cependant, dans la mesure où il ne joue pas nécessairement un rôle déterminant en matière de gestion de crise, sa vulnérabilité est relative si l’évènement est anticipé, en effet, la direction et l’organisation des actions de sauvegarde et de lutte pourraient être menées à la préfecture du département à Nevers ou dans des locaux communaux hors d’eau investis en fonction des exigences de la situation ; - La mairie de Neuvy-sur-Loire est exposée aux inondations dès la crue de période de retour de 170 ans. Elle est située en limite de crue, où les hauteurs d’eau sont limitées. Néanmoins, la
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collectivité peut connaître certaines difficultés dans ses missions et doit par conséquent envisager une éventuelle délocalisation de ses locaux en vue d’une réactivité optimale.
XIII.2.6.2 Les Centres Communaux d’Actions Sociales et les structures de soutien
Cinq structures de soutien ont été recensées en zone inondable sur la rive droite du val de Léré : - le Planning Familial de Cosne-Cours-sur-Loire, exposé à la crue de décembre 2003 ; - le Centre de la Croix-Rouge de Cosne-Cours-sur-Loire, exposé à la crue cinq-centennale ; - le Centre Médico-social de Cosne, exposé à la crue cinquantennale ; - l’Association d’Aide Sociale de Neuvy-sur-Loire, exposé à la crue centennale ; - Le CCAS de Neuvy-sur-Loire, exposé à la crue de temps de retour 170 ans.
XIII.2.6.3 Les axes routiers
La RD 955 traverse les communes de Boulleret et de Cosne-Cours-sur-Loire, elle est inondée dès la crue de novembre 2008 en rive gauche. Le passage entre les deux rives du fleuve est stratégique en termes de flux de véhicules. Cet axe concentre une partie des flux entre le centre du département berrichon, avec des flux provenant du nord du département nivernais, et au-delà (via l’autoroute de l’Arbre). Sur le territoire d’étude, c’est le deuxième point de passage sur le fleuve (après celui de Fourchambault/Cours- les-Barres). Près de 8 200 véhicules empruntent cet axe chaque jour . Suite à une inondation, la fermeture d’un tel axe aurait des conséquences importantes en matière de transport de personnes et de biens, les poids lourds représentant plus de 3 % du trafic.
Lié directement à la RD 955, la RD 907 longe la limite de la zone inondable. Elle relie Cosne-Cours-sur- Loire à Neuvy-sur-Loire et canalise une partie de ce trafic. La RD907 sur la commune de Neuvy est coupée par toutes les crues sauf pour la crue de type décembre 2003 (seule la zone du port est alors concernée). La RD 907 à la sortie de Cosne-Cours-sur-Loire sur la Commune de Myennes a un tronçon concerné dès la crue de période de retour 70 ans. Avec un trafic de 7 258 véhicules par jour , elle est un axe majeur d’échange entre Cosne-Cours-sur-Loire et les territoires du nord. L’arrêt du trafic sur ce tronçon engendrerait l’afflux important de véhicules sur l’autoroute de l’Arbre causant ainsi des troubles en matière de sécurité et d’économie. En amont de Neuvy-sur-Loire, ce réseau routier apparaît être plus exposé. En effet, en cas de montée des eaux, ce tronçon de route au niveau de la zone portuaire et très rapidement ennoyé. Cela participe à couper très rapidement les échanges et les flux de personnes ou de biens dans cette zone.
L’accès au pont de Neuvy-sur-Loire est coupé en rive gauche dès la crue de novembre 2008. L’accès par la rive droite à la centrale nucléaire reste quant à lui possible pour toutes les crues modélisées.
Les accès rive gauche et rive droite au pont de Bonny-sur-Loire sont inondés dès la crue de novembre 2008, avec une hauteur d’eau de près de 60 cm.
XIII.2.7 Les établissements scolaires et de formation
Quatre établissements scolaires et de formation ont été recensés en zone inondable : - L’école primaire Paul Doumer à Cosne-Cours-sur-Loire est exposée à une crue de temps de retour 50 ans. Elle accueille près de 200 élèves ; - L’école maternelle Prosper Bault à Neuvy-sur-Loire est exposée à une crue de temps de retour 50 ans et accueille près de 70 élèves ;
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- Le Greta Nièvre Nord à Cosne-Cours-sur-Loire, est exposé à une crue de temps de retour 200 ans. Il accueille près de 390 élèves ; - Le Jardin des Merlettes, centre de formation pour adultes, est exposé à la crue centennale de la Loire à Cosne-Cours-sur-Loire.
XIII.3 Synthèse des risques
La rive droite comprend notamment les communes riveraines de Cosne-Cours-sur-Loire, Myennes, La Celle et Neuvy-sur-Loire. Ces communes sont inondables par débordement de la Loire ou remous de la Loire dans les affluents : - La commune de Cosne-Cours-sur-Loire est très exposée aux inondations soit par débordement direct de la Loire sur les quais, soit par remous dans le Nohain. Ce remous peut remonter jusqu’à la voie ferrée ; - La commune de Myennes est inondée par débordement latéral de la Loire ; - Située dans un val et accolée au talus SNCF, la commune de La-Celle-sur-Loire ne comporte que deux hameaux en zone inondable : la Baubutaine et les Brocs ; - Enfin, la commune de Neuvy-sur-Loire est particulièrement exposée, aussi bien au niveau du port que dans la partie du centre ville qui longe la Vrille. L’inondation des communes riveraines est prévisible et la montée des eaux est progressive, la montée des eaux s’effectuant au même rythme qu’en Loire. Les vitesses d’écoulement peuvent être importantes en bords de Loire. La montée des eaux s’effectue au même rythme qu’en Loire. A Cosne-Cours-sur-Loire, l’inondation peut être aggravée par une crue simultanée du Nohain, et à Neuvy-sur-Loire par celle de la Vrille.
Ces communes abritent en zone inondable une population importante, avec près de 1 850 habitants exposés dont 580 dès l’occurrence d’une crue de type décembre 2003. Sept établissements stratégiques en gestion de crise et post-crise sont exposés aux inondations dans ce secteur, augmentant la vulnérabilité des populations concernées. Il s’agit à Cosne-Cours-sur-Loire de la Sous-préfecture du département de la Nièvre, du Planning Familial, du Centre de la Croix-Rouge, du Centre médico-social et à Neuvy-sur-Loire de la mairie de Neuvy-sur-Loire et du CCAS. Les activités de santé sont également fortement impactées. En effet, le Centre hospitalier, l’association ARPEGE et l’Union des amis et compagnons d’Emmaüs sont exposés à Cosne-Cours-sur-Loire, ainsi que 23 praticiens de santé exerçant en zone inondable.
76 entreprises, dont 6 classées ICPE, sont également exposées, employant plus de 700 salariés. L’activité principale concerne les petits commerces, l’imprimerie, les activités des services financiers, la restauration ou encore le secteur de la construction et du BTP, très présent. Par ailleurs, l’imprimerie Paragon à Cosne-Cours-sur-Loire est exposée et classée au titre de la protection de l’environnement. L’établissement emploie près de 350 personnes et génère un chiffre d’affaire du plus de 61 millions d’euros. Au delà des conséquences socio-économiques qu’entraînent les dommages causés à cet établissement, il est susceptible d’aggraver la crise en raison des produits dangereux qu’il stocke, ce qui peut engendrer des pollutions ou encore des intoxications pour le voisinage.
Le patrimoine culturel est un enjeu important sur le secteur, notamment à cause de la présence dans la zone inondable de deux musées (le Musée de la Poste et du Facteur et le Musée de Loire de Cosne-Cours- sur-Loire) et de deux monuments historiques (l’ancien Couvent des Augustins et le Cinéma Eden), qui renforcent l’attrait touristique du secteur.
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Ce secteur abrite, dans l’enveloppe des crues de décembre 2003, des installations stratégiques liées au réseau électrique, à l’alimentation en eau potable et à l’assainissement, avec notamment l’inondation potentielle : - A la Celle-sur-Loire d’un captage et d’une station de pompage appartenant au SIEAP de Cosne- Cours-sur-Loire ; - des stations d’épuration de Cosne-Cours-sur-Loire (18 000 équivalents habitants), de Myennes et de Neuvy-sur-Loire (1 800 équivalents habitants).
Les accès à la rive gauche par les ponts de Cosne-Cours-sur-Loire ou de Bonny-sur-Loire sont coupés dès l’occurrence d’une crue de type novembre 2008.
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XIV. Analyse et cartographie de synthèse des risques sur le territoire
Ce chapitre a pour objet de présenter une approche de caractérisation du risque d’inondation sur le territoire, pour la réalisation d’une cartographie de synthèse des risques d’inondation. L’objectif est de permettre de synthétiser les connaissances acquises relatives à l’inondation des vals et aux enjeux potentiellement exposés, afin de présenter une vue d’ensemble du territoire localisant les différentes zones de dommages potentiels et caractérisant l’importance du risque.
Il est précisé que cette approche de la qualification des risques d’inondation particulière et spécifique à l’étude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre. Les notions d'aléa, d'enjeu, de vulnérabilité et au final de risque sont déclinées de manière différente à celle mise en œuvre dans le cadre de l’élaboration des plan de prévention des risques (PPR). Il s’agit, dans le cadre de notre démarche, d’élaborer des outils de compréhension du territoire et d’aide à la décision en vue de définir en concertation des actions de réduction du risque d’inondation.
XIV.1 Qualification de l’aléa hydraulique
L’aléa d’inondation peut être caractérisé par plusieurs paramètres. Pour un scénario de crue donné, il est retenu de considérer les paramètres hydrauliques suivants pour qualifier l’aléa d’inondation dans le champ d’inondation : - la hauteur de submersion maximale ; - la vitesse de survenance de l’inondation ; - la durée de submersion.
XIV.1.1 La hauteur de submersion
Le niveau de risque n’est pas directement proportionnel à la hauteur d’eau de manière linéaire, mais peut évoluer par seuils. Dans la perspective de caractériser les risques liés plus particulièrement aux personnes et au bâti, il a été retenu les classes de hauteurs suivantes :
- De 0 à 0.5m : Le bâtiment peut « résister » à l’inondation, en contenant les eaux hors du bâtiment ou en surélevant ou protégeant le mobilier. L’inondation peut toutefois provoquer des dommages importants aux bâtiments sans protection et dans les caves et sous-sols. Le déplacement des personnes est encore possible dans le cas de vitesses d’écoulement faibles, et très dangereuses à des vitesses moyennes à fortes pour les enfants et les adultes non-sportifs notamment.
- De 0.5m à 1m : L’inondation est susceptible de provoquer des dommages important sur le rez-de- chaussée du bâtiment, mais ces derniers peuvent être limités par une bonne anticipation de l’évènement. Les retours d’expérience sur les effets des crues passées montrent que dès que la hauteur de l’eau dépasse celle de l’allège, sauf mesure préventive particulière, 70 à 80% du potentiel d’endommagement du rez-de-chaussée est atteint.
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Pour des vitesses d’écoulement faibles, il est généralement considéré que seul un adulte sportif est en capacité de se déplacer. Dans le cas de vitesses moyennes à fortes, les déplacements sont très dangereux voire impossibles.
- De 1m à 2.5m : A partir de 1m, il est considéré qu’empêcher l’eau d’entrer dans le bâtiment peut s’avérer dangereux pour sa structure. La quasi-totalité du potentiel d’endommagement du rez-de- chaussée est atteinte. La sécurité des personnes résidant en rez-de-chaussée sans abris refuge est mise en cause. Le danger lié au déplacement de personnes dans la zone inondable est particulièrement élevé.
- Plus de 2.5m : S’il existe, l’étage supérieur d’un bâtiment est atteint. Dans le cas d’une habitation, cet étage n’offre plus de refuge à ses habitants. Ce seuil correspond à la hauteur retenue dans le guide « le bâtiment face à l’inondation – diagnostiquer et réduire sa vulnérabilité » du CEPRI.
XIV.1.2 La vitesse de survenance de l’inondation
Dans le cas du fonctionnement d’un déversoir ou de l’ouverture d’une brèche, l’inondation s’accompagne de fortes vitesses d’écoulement et de montée des eaux. Ces vitesses peuvent provoquer l’endommagement de la structure des bâtiments, aggraver les équilibres statiques sur les parois des ouvrages et bâtiments, éroder le sol et provoquer l’affouillement des fondations, ou encore provoquer des chocs de matériels ou de matériaux véhiculés par les flots.
En outre, l’inondation rapide est susceptible de désorganiser le territoire et de considérablement pénaliser le déroulement de la gestion de crise, et ainsi de mettre en cause la sécurité des personnes exposées.
Il a ainsi été retenu de caractériser l’inondation en distinguant deux phénomènes : - une inondation lente et progressive (exemple : zones d’inondation par remous) ; - une inondation rapide et brutale , (exemple : axe d’écoulement des eaux derrière une brèche).
Ce critère est identifié dans les vals endigués en rive gauche d’après les résultats des simulations par le modèle hydraulique et dans les secteurs exposés à de fortes vitesses d’écoulement en rive droite, à dire d’expert.
XIV.1.3 La durée de submersion
La durée de submersion est un facteur qui conditionne fortement les dommages au bâti. Plus une inondation est longue, plus elle favorise la diffusion de l’humidité dans les murs et la dégradation des matériaux par gonflement ou hydrolyse. Ce facteur peut également conditionner la sécurité des personnes notamment en termes de gestion des personnes non évacuées présente dans la zone inondée.
Il a été retenu le seuil de durée de submersion de 48 h préconisé par le CEPRI dans le guide « le bâtiment face à l’inondation – diagnostiquer et réduire sa vulnérabilité » pour caractériser un endommagement supplémentaire du bâti lié à la durée de submersion importante. Cette valeur correspondrait à la durée moyenne au-delà de laquelle l’eau finit par s’infiltrer dans le bâtiment et provoque des dommages supplémentaires.
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XIV.2 Qualification et cartographie du risque d’inondation
XIV.2.1 Caractérisation de l’importance du risque d’inondation
Le risque est la confrontation d’un aléa (phénomène naturel dangereux, l’inondation dans notre cas) et d’une zone géographique où existent des enjeux qui peuvent être humains, économiques ou patrimoniaux.
Il a été retenu de caractériser le risque d’inondation à l’échelle des zones d’enjeux homogènes définies dans le cadre du recensement des enjeux, à l’aide de 4 niveaux de risques. Dans le cadre de l’évaluation et du recensement des enjeux sur le territoire, il a en effet été défini des zones d’enjeux homogènes du point de vue de la typologie et de la répartition des enjeux contenus dans ces zones, et en particulier de la typologie du bâti.
Dans l’approche retenue, le niveau de risque affecté à une zone d’enjeux est la résultante de la qualification d’un niveau de risque pour différents types d’enjeux exposés considérés indépendamment, en retenant le niveau de risque le plus élevé rencontré parmi ces types d’enjeux. Les types d’enjeux pris en compte dans cette analyse sont les suivants : - Santé humaine (habitat, population, services de santé) ; - Activité économique ; - Environnement (ICPE) ; - Patrimoine culturel (musées, monuments historiques) ; - Enjeux particuliers (réseaux, service de gestion de crise et de secours, établissements scolaires ou de formation).
Le raisonnement tient compte de la typologie des enjeux présents dans chaque zone d’enjeux homogènes, sans tenir compte de la quantité d’enjeux, de façon à ne pas dévaluer les zones de petites superficies ne contenant que peu d’enjeux mais potentiellement exposés à un aléa très fort. La quantité d’enjeux exposés dans chaque zone est toutefois portée sur les cartographies afin de pouvoir compléter l’analyse.
Cette analyse conduit à l’identification d’un niveau de risque par zone d’enjeux homogènes (le niveau de risque le plus fort est retenu dans le cas où l’aléa n’est pas uniforme sur une même zone d’enjeux). Ces niveaux de risque seront représentés sur les cartes par une couleur : un dégradé allant du jaune au rouge suivant l’importance du risque.
Trois cartes de synthèse des risques d’inondation ont été élaborées pour chacun des sept scénarios de crue, au format A2. Elles présenteront respectivement les secteurs de Bec d’Allier / Cours-les-Barres, La Charité-sur-Loire et Léré / St Satur. Il est porté sur ces cartographies : - le fond de plan IGN 25 000 ; - l’étendue des zones inondables ; - les zones d’enjeux homogènes, caractérisées par : o le niveau de risque ; o le nombre d’habitants exposés ; o le nombre d’établissements relatifs à une activité économique ; o l’effectif cumulé de salariés de ces établissements.
Des zooms sont réalisés sur les zones d’enjeux denses, pour faciliter la lecture des cartes (exemple : La Charité sur Loire).
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XIV.2.2 Approche de classification du risque d’inondation
Les 4 niveaux de risque ont été définis comme suit :
Niveau 1 : Le risque est modéré, la sécurité des personnes n’est à priori pas mise en cause et les atteintes aux enjeux peuvent être limitées par des mesures appropriées.
Niveau 2 : Le risque est important sur les personnes non protégées et sur les enjeux. Premières atteintes à des enjeux stratégiques pour le territoire comme les activités économiques, les réseaux, les établissements scolaires, le patrimoine historique ou les musées.
Niveau 3 : Le risque est très important sur les personnes non protégées et sur les enjeux. Premières atteintes à des enjeux stratégiques tels que les services de santé, les services de gestion de crise, les services de secours, les installations ICPE.
Niveau 4 : Le risque est majeur sur les personnes et sur les enjeux. Le potentiel d’endommagement maximum des enjeux est globalement atteint.
Pour chaque type d’enjeux, le niveau de risque a été qualifié (selon un niveau de 1 à 4) par croisement avec l’aléa (classe de hauteur, type d’inondation, durée de submersion). Comme indiqué précédemment, il a été retenu comme niveau de risque de la zone d’enjeux homogènes le niveau de risque le plus fort résultant de l’analyse indépendante des différents types d’enjeux.
Les tableaux ci-après présentent l’approche retenue dans le cadre de l’étude de classement des niveaux de risque pour les différents types d’enjeux en fonction de l’aléa auxquels ils sont exposés. Pour chaque catégorie d’enjeu, cette classification repose notamment sur les éléments d’analyse suivants : - l’habitat : l’analyse tient compte des risques sur les biens mobiliers contenus dans l’habitation et des risques sur la structure interne et externe du bâtiment ; - les personnes résidant en habitation sans étage refuge : cette analyse est conduite sur les zones d’enjeux dans lesquelles les habitations sont majoritairement de plein pied, sans étage refuge, et tient également compte de la difficulté d’intervention des secours en cas d’inondation rapide et brutale ; - les services de santé : il est considéré que, dès le début de l’inondation du bâtiment, le service ne peut plus fonctionner correctement, et qu’un aléa plus fort augmente les dommages et les capacités de redémarrage du service de santé après la crise ; - les établissements relatifs à une activité économique : il est considéré que dès le début de l’inondation du bâtiment l’activité ne peut plus fonctionner, que la production est interrompue et que les biens matériels (outils, stocks, …) sont exposés. Un aléa plus fort augmente le potentiel de dommages et les capacités de redémarrage de l’activité après la crise ; - les installations ICPE : les ICPE (stations services, etc.) présentent un risque de pollution important dès le début de l’inondation ; - les musées et monuments historiques : ces établissements présentent un caractère et des biens souvent uniques et à fortes valeurs patrimoniales. Les dommages peuvent se produire dès la survenance de la crue, et la probabilité de dommages irréversibles augmente avec l’aléa dont en particulier la durée de submersion du bâtiment ;
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- les réseaux : il est considéré dans cette analyse que les réseaux ne sont plus en état de fonctionner dès le début de l’inondation de l’installation, et pénalisent le territoire. Un aléa plus fort augmente les risques de dommages et les capacités de redémarrage de l’installation ; - les services de la gestion de crise et les services de secours : les services de la gestion de crise et de secours ne peuvent à priori plus assurer leurs missions dès le début de l’inondation de leurs locaux. Un aléa plus fort augmente les risques de dommages et les capacités de redémarrage de ces services ; - les établissements scolaires et de formation : les établissements concernés seront fermés dès le début de l’inondation des locaux. L’enjeu principal se situe dans leurs capacités à redémarrer après la crise, pénalisées avec l’augmentation de l’aléa.
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Hauteur de submersion < 0,5 m 0,5 m à 1 m lente et lente et Type d’inondation progressive rapide et brutale progressive rapide et brutale Durée de submersion < 48 h > 48 h < 48 h > 48 h < 48 h > 48 h < 48 h > 48 h
Santé humaine Habitations 1 2 2 2 2 3 3 3 Personnes résidant en maison sans étage refuge 1 2 2 2 2 3 3 3 Services de santé 3 3 3 3 3 3 4 4
Activité économique Etablissements 2 2 2 2 2 3 3 3
Environnement ICPE 3 3 3 3 3 3 3 3
Patrimoine culturel Musées, monuments historiques 2 3 2 3 2 3 2 3
Enjeux particuliers Réseaux 2 2 2 2 2 2 3 3 Service de gestion de crise 3 3 3 3 3 3 3 3 Services de secours 3 3 3 3 3 3 3 3 Etablissements scolaires et de formation 2 3 2 3 2 3 3 3
Hauteur de submersion 1 m à 2,5 m > 2,5 m lente et lente et Type d’inondation progressive rapide et brutale progressive rapide et brutale Durée de submersion < 48 h > 48 h < 48 h > 48 h < 48 h > 48 h < 48 h > 48 h
Santé humaine Habitations 3 3 4 4 4 4 4 4 Personnes résidant en maison sans étage refuge 4 4 4 4 4 4 4 4 Services de santé 4 4 4 4 4 4 4 4
Activité économique Etablissements 3 3 4 4 4 4 4 4
Environnement ICPE 3 3 4 4 4 4 4 4
Patrimoine culturel Musées, monuments historiques 3 3 4 4 4 4 4 4
Enjeux particuliers Réseaux 3 3 4 4 4 4 4 4 Service de gestion de crise 3 3 4 4 4 4 4 4 Services de secours 3 3 4 4 4 4 4 4 Etablissements scolaires et de formation 3 3 4 4 4 4 4 4 Tableau 64 : Classement des niveaux de risque pour les différents types d’enjeux en fonction de l’aléa auxquels ils sont exposés
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XV. Synthèse aux échelles de crue des risques par commune
Ce chapitre présente une synthèse par commune des principaux mécanismes d’inondation et enjeux impactés, en lien avec les hauteurs à l’échelle d’annonce de crues de Givry complétées, le cas échéant, par les hauteurs à une échelle locale.
Il indique également les planches cartographiques relatives à la cartographie des zones inondables, des enjeux exposés et des risques correspondant à chaque commune.
Les communes sont présentées de l’amont vers l’aval du territoire d’étude.
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XV.1 Cuffy
Scénario de crue Echelle Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry L'eau surverse le canal latéral au L'accès au pont du Guétin en rive niveau du Guétin et le canal gauche est coupé. 500 ans 6,48 d’alimentation en amont du Bec 530 8 14 Le lieu-dit « La Presle » est d'Allier (sur l'Allier) et au lieu-dit entièrement inondé. "Les Colombiers".
200 ans 6,15 Lieu-dit « la Tuilerie ». 510 8 14
L'eau surverse le canal aux lieux- Les lieux-dits « les Barres », 100 ans 6,06 dits "Le Crot du Cheval" et "Les « les Cueillettes », « la 480 7 13 Cueillettes". Grenouille » (Ouest). Station d’épuration du SIAEP de L'eau surverse le canal au lieu- 70 ans 5,77 Cuffy/Cours-les-Barres (1 000 420 7 13 dit "La Presle". équivalents habitants). Captage pour l’eau potable du SIAEP de Cuffy/Cours-les-Barres (2 000 équivalents habitants). Le pont du Guétin est le dernier Le déversoir du Guétin entre en pont encore franchissable entre fonctionnement. Le val endigué le Bec d’Allier et Beaulieu-sur- 50 ans 5,3 est entièrement inondé. Loire. 300 4 7 L'eau passe sous le canal latéral Lieux-dits « le Pré Coulon », « le au niveau du lieu-dit "Le Guétin". Colombier », « la chaume Callot », « les Cintres », « les Linans », « la Grenouille » (Est), « le Guétin », « les Grandes Noues ». L'inondation se produit par remous de la Loire dans la partie Lieux-dits « la Presle », « la 2003 4,8 aval du val. 25 - - Chaume », « le Crot du cheval ». L'eau passe sous le canal au lieu- dit "la Presle".
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 1 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 1 - Cartographie des Enjeux : Planche 1
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XV.2 Marzy
Scénario de crue Echelle Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry Les hauteurs d’eau atteignent 500 ans 6,48 90 6 33 3.5 mètres de hauteur.
200 ans 6,15 80 6 33
100 ans 6,06 80 6 33 Les hauteurs d'eau augmentent. 70 ans 5,77 70 6 33
Camping de la Loire (175 50 ans 5,3 45 6 33 personnes). Cinq captages pour l’alimentation en eau potable de L'inondation se fait par l’Agglomération de Nevers. débordement latéral de la Loire Lieux-dits : « les saulaies », 2003 4,8 et par la remontée des eaux de « les Peupliers », « les 15 2 10 crue dans le ruisseau du Pont Chamonds », « la Folie », ainsi Corbet. que les abords « des Roués », de « la Vallée des Corcelles » et « des Chaponds ».
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 1 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 1 - Cartographie des Enjeux : Planche 1
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XV.3 Cours-les-Barres
Scénario de crue Echelle Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry Un transformateur électrique 500 ans 6,48 500 6 29 supplémentaire. Plusieurs brèches par surverses sont ouvertes par le modèle, dont une au lieu-dit "Les Lots". L'eau passe sous le canal et Deux transformateurs 200 ans 6,15 480 6 29 touche "Le Chalet" et "La électriques supplémentaires. Bergerie". Une surverse sur le canal latéral affecte "Les Terres Fortes". ICPE "Agrégats du Centre". Station d’épuration le long du canal (600 équivalents habitants). Le modèle ouvre une brèche par Six transformateurs électriques surverse au lieu dit "La Môle" et supplémentaires. 100 ans 6,06 380 6 29 des brèches de retour plus en Hameau de Givry, lieux-dits : aval. « le Parc », « le Crot de la Chatte », « le Rondeau », « Enclos des Mardelles », « les Rouesses », « les Couannons », « les Sables », « la Môle ». Les eaux de crues atteignent le Un transformateur électrique 70 ans 5,77 sommet de la levée au droit du 90 - - supplémentaire. lieu-dit « La Môle ». Trois transformateurs électriques. L'accès au pont est coupé. 50 ans 5,3 65 - - Lieux-dits : « le Petit Pont », « la Chaume Panil », « les Chagnats ». L'inondation arrive par remous aval dans le val de Cours-les- Barres suite à la surverse de la Loire sur l'écluse qui permet le 2003 4,8 passage de la Canche à travers la 30 - - levée. Les eaux qui passent sous le canal touchent le lieu-dit "Le Chamont".
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 1 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 2 - Cartographie des Enjeux : Planche 2
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XV.4 Fourchambault
Scénario de crue Echelle Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry Trois transformateurs électriques supplémentaires. 500 ans 6,48 1300 16 217 Lieux-dits « La Garenne » et « le Feuilloux ». Un transformateur électrique. L’inondation se propage à l'Est ICPE "RIC Environnement". 200 ans 6,15 1030 16 217 de la voie ferrée. Ecole primaire publique du Vieux Moulin (250 élèves). Un transformateur électrique 100 ans 6,06 1020 16 217 supplémentaire. ICPE "Regain Groupes". 70 ans 5,77 750 13 200 Entreprise SONIRVA (déchets). Centre SNCF de Fourchambault. Le stade, les quartiers de la Un transformateur électrique. Folie, de la Brasserie et de la L'accès au pont de la RD40 en Fonderie sont également 50 ans 5,3 rive droite est coupé (au rond- 420 8 140 inondés. Les terres intérieures, à point du camping). l'Est et à l'Ouest des lignes SNCF, Quartiers de « la Folie », de « la sont inondées par le Riot. Brasserie », de « la Fonderie ». Les quais de la Loire sont inondés par débordement Entreprise Les Lavandières - Elis latéral, les quartiers de la ville Bourgogne. 2003 4,8 250 1 35 des deux côtés de la voie ferrée Un praticien de santé. commencent à être inondés par remous dans le Riot.
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 1 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 2 - Cartographie des Enjeux : Planche 2
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XV.5 Garchizy
Scénario de crue Echelle Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry Un transformateur électrique 500 ans 6,48 supplémentaire. 30 3 31 Lieu-dit « le Génie ». Un transformateur électrique 200 ans 6,15 30 - - supplémentaire.
100 ans 6,06 30 - - L'inondation se produit par 70 ans 5,77 débordement de la Loire. 20 - -
Lieux-dits "Les Peupliers" et le 50 ans 5,3 15 - - "Château Soulangy". Station d’épuration intercommunale de 2003 4,8 l'Agglomération de Nevers 5 - - (15 000 équivalents habitants). Un transformateur électrique.
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 1 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 2 - Cartographie des Enjeux : Planche 2
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 144 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.6 Jouet-sur-l’Aubois
Scénario de crue Echelle Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry
500 ans 6,48 110 3 6
200 ans 6,15 100 3 6
Ouverture d’une brèche par surverse au niveau du lieu-dit "La 100 ans 6,06 Môle", puis des brèches de 100 3 6 retour dans le sens du val vers la Loire plus en aval. Le remous augmente et la Loire 70 ans 5,77 atteint le sommet de la levée au 85 3 6 lieu dit « La Môle ». Captage pour l’alimentation en eau potable du Hameau de la 50 ans 5,3 Le remous augmente. Chaume du Poids de Fer. 70 3 6 Lieux-dits : « la Canche » et « Port Conscience ». Les inondations se produisent par remous aval dans le val de Un futur captage pour l’eau Cours-les-Barres suite à la potable. surverse de la Loire sur l'écluse Un transformateur électrique. 2003 4,8 qui permet le passage de la 60 3 6 Lieux-dits: « le domaine du Canche à travers la levée. Les Pont », « le Poids de Fer », « la eaux qui passent sous le canal Châtellerie ». touchent le lieu-dit "Le Chamont".
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 1 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 2 - Cartographie des Enjeux : Planche 2
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 145 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.7 Germigny-sur-Loire
Scénario de crue Echelle Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry
500 ans 6,48 30 2 5
200 ans 6,15 30 2 5
L'inondation au Nord-Ouest du cimetière progresse et les 100 ans 6,06 30 2 5 inondations par remous dans le ruisseau s'amplifient.
70 ans 5,77 20 2 5
L'inondation arrive à l'Ouest et au Nord-Ouest du cimetière (habitations touchées). Le Un transformateur électrique 50 ans 5,3 débordement à l'embouchure du 20 2 5 supplémentaire. Ruisseau du Moulin et les remous de la Loire dans ce dernier amplifient l'inondation. 5 captages pour l’eau potable, alimentant l’Agglomération de Nevers. L'inondation se produit par Un transformateur électrique. 2003 4,8 15 2 5 débordement de la Loire. Lieux-dits : « Les Coteaux », « La Saulaie » et « Les Champs de Clamour », « Château Soulangy » et « La Grenetine ».
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 1 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 2 et 3 - Cartographie des Enjeux : Planche 2 et 3
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 146 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.8 Marseilles-les-Aubigny
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité 6,48 / 500 ans 190 6 9 6,07 6,15 / 200 ans 180 5 8 5,49 6,06 / Lieux-dits : « Port Lamireau » et 100 ans 170 5 8 5.23 « les Bâtis ». L'ouverture d'une brèche par surverse dans la levée au niveau Captage du Chemin de la Sorive du "Pré barreau" provoque pour l’alimentation en eau l’inondation de la zone entre la potable de la commune (680 5,77 / 70 ans levée et le canal. équivalents habitants). 140 4 6 4,86 Une surverse sur le canal latéral Lieux-dits : « Petit touche le "Petit Châteauvert" et Châteauvert », « le Domaine l'inondation s'étend jusqu'au Neuf », « Les Trois Rois ». "Cellier Rouge". 5,3 / 50 ans 115 2 3 4,67 Station de traitement de l’eau potable du Chemin de la Sorive. L'inondation par débordement Puits de relevage et station touche les maisons entre le Loire d’épuration des eaux usées (500 4,8 / et le canal latéral. Les remous 2003 équivalents habitants). 80 1 1 4.19 de la Loire dans l'Aubois Lieux-dits: « la Chassaigne », inondent la zone du "Cellier « Château d'Aubigny », du Rouge" aux "Forges d'Aubigny". « Cellier Rouge » à « la Forge d'Aubigny ».
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 1 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 3 - Cartographie des Enjeux : Planche 3
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 147 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.9 Beffes
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité L'inondation devient plus 6,48 / 500 ans importante au niveau des ICPE "Ciment Calcia". 460 3 155 6,07 "Colombiers". 6,15 / 200 ans 460 2 5 5,49 6,06 / 100 ans 450 2 5 5.23 L'ouverture d'une brèche par La Mairie, le CCAS. surverse inonde brutalement la Station d’épuration de l'Essent partie de la commune située (850 équivalents habitants). dans le val. 2 praticiens de santé. 5,77 / De plus, l'eau passe sous le canal 70 ans Lieux-dits : « les Rauches », 450 2 5 4,86 latéral au niveau des « les Branpins », « la Jarrerie », "Colombiers". Une surverse sur le « le Grand Essent », « l'Essent », canal vers le "Château Gaillard" « Chabrolles ». amplifie l'inondation des
secteurs Ouest. 5,3 / La Loire atteint le sommet de la 50 ans - - - 4,67 levée en amont de Beffes. 4,8 / 2003 - - - 4.19
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 1 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 3 - Cartographie des Enjeux : Planche 3
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 148 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.10 Saint-Léger-le-Petit
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité Des débordements par surverse 6,48 / sur le canal affectent la zone 500 ans 410 1 1 6,07 comprise entre le cimetière et Le Plessis. L'inondation continue avec une surverse sur le canal et inonde 6,15 / Lieux-dits : « Le Tureau », « Les 200 ans "Le Tureau". De plus, l'eau passe 30 1 1 5,49 Radis ». sous le canal au niveau du lieu- dit "Le Château de Saint-Léger". Plusieurs habitations touchées Des brèches par surverse en rive gauche du canal près du 6,06 / supplémentaires apparaissent lieu-dit "Les Radis" ainsi qu'au 100 ans 30 1 1 5.23 dans la levée au niveau de Saint- Nord de Saint-Léger, à la limite Léger-le-Petit. communale avec Argenvières, et au lieu-dit « le Plessis ». La zone entre la levée et le 5,77 / canal est inondée suite à 70 ans Lieu-dit "La Croix de Pierre". 10 - - 4,86 l’ouverture de brèches par surverse dans la levée. 5,3 / La Loire atteint le sommet de la 50 ans - - - 4,67 levée en amont de Beffes. Captage pour l’alimentation en 4,8 / eau potable du SIAEP du Pays de 2003 - - - 4.19 Sancergues (6 000 équivalents habitants).
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 1 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 3 - Cartographie des Enjeux : Planche 3
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 149 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.11 Argenvières
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité De nouvelles brèches par surverse apparaissent proches des "Avoineries" et de "La 6,48 / Prairie". Une brèche de retour se 500 ans Lieu-dit "Les Ouches". 140 7 49 6,07 crée au niveau du lieu-dit "Les Chaumes". Des débordements par surverse sur le canal affectent "Les Ouches". 6,15 / Les hauteurs d'eau dans le val 200 ans 150 7 49 5,49 augmentent. De nouvelles brèches par surverse se créent. L'eau passe La mairie. sous le canal vers "Brossereau" et Habitations en proximité de la au lieu-dit "Etang de la rive gauche du canal et toute la 6,06 / 100 ans Charnaye" où il y a également partie d'Argenvières en rive 140 6 47 5.23 une surverse sur le canal. La rive droite du canal. gauche du canal est inondée. Lieux-dits : « Le Plessis », « les Une surverse a lieu sur le canal Rousseaux », « les Comillons ». vers "Le Grand Pré". ICPE "Chantelat SA" et la "Sablière de l'ile au Page". Suite à la brèche qui se créée au Entreprise CDV Transport. 5,77 / 70 ans Nord de la levée, l'eau passe Un praticien de santé. 75 3 43 4,86 entre la levée et le canal. Centre d'Argenvières et lieux- dits « les Chaumes », « la Prairie ». 5,3 / Les remous en aval inondent 50 ans - - - 4,67 l'aval de la commune. 4,8 / 2003 Rive droite du canal à l'Ecluse. - - - 4.19
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 1 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 3 et 4 - Cartographie des Enjeux : Planche 3 et 4
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 150 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.12 La Marche
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité 6,48 / La Douceline déborde en amont 500 ans Le Domaine de Munot. 50 1 4 6,07 de la voie du chemin de fer. 6,15 / 200 ans 30 1 4 5,49 L'inondation franchit la D907 par remous de la Loire dans le Pavillons au nord du cimetière, 6,06 / Mardelon. La Loire remonte dans 100 ans hameaux de « Munot » et 30 1 4 5.23 la Douceline et les hameaux de « Voludray ». Munot et Voludray sont plus touchés. 5,77 / 70 ans 20 1 4 4,86 Les débordements aux embouchures s'intensifient: ils touchent des zones sans 5,3 / habitations mais aussi la zone Hameaux de « Munot » et du 50 ans 20 - - 4,67 pavillonnaire comprise entre le « Voludray ». cimetière et la Loire, la rue de la Loire et les hameaux de Munot et du Voludray. Des débordements près des 4,8 / embouchures du Mardelon et de Lieux-dits : « le Tumulus » et 2003 10 - - 4.19 la Douceline et en amont de « les Charnayes ». l'ancienne D907 s'effectuent.
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 1 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 3 et 4 - Cartographie des Enjeux : Planche 3 et 4
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 151 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.13 La Chapelle-Montlinard
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité Une deuxième surverse vers la 6,48 / 500 ans Loire se produit juste avant 260 12 106 6,07 l'échelle de la Charité. 6,15 / L'eau passe sous le canal vers 200 ans Lieu-dit « Charreau ». 260 12 106 5,49 "Nambault". Il y a surverse du val vers la Un transformateur électrique 6,06 / 100 ans Loire au niveau de la "Chaume supplémentaire. 250 12 106 5.23 Blanche". Lieu-dit « la Grotte ». Entreprise EPIS Centre. La mairie. Les eaux en provenance d’une Un transformateur électrique à brèche par surverse à Beffes Passy. 5,77 / inondent la commune. Centrale téléphonique (250 70 ans 240 12 106 4,86 L'eau déborde par surverse sur le lignes). canal vers "Le Pavillon": Le Bourg Lieux-dits : « La Fontaine », est inondé. « Château Gaillard », « le Champ Chatain », « les Grenouilles ». Station de filtration sur sable de L'eau passe sous le canal et Passy (traitement des eaux 5,3 / 50 ans touche la D45 entre le usées). 90 3 8 4,67 "Charreau" et "La Côte". Lieux-dits : « Le Bourg », « Les Patureaux » et « la Barque ». L'accès au pont est coupé. Le déversoir de Passy entre en 1 praticien de santé. fonctionnement et le val est 4,8 / Lieux-dits : « Passy », « Château 2003 inondé jusqu'au canal. Les eaux 10 3 8 4.19 Bernard », « la Chaume passent sous le canal au lieu-dit Blanche », « Vauvrette ». "Le Pavillon".
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 2 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 4 - Cartographie des Enjeux : Planche 4
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 152 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.14 La Charité-sur-Loire
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité 6,48 / 500 ans 820 12 31 6,07
Les hauteurs d'eau augmentent. Station de pompage Sud pour 6,15 / l’eau potable. 200 ans 710 9 21 5,49 Camping de la Saulaie (250 personnes). Les quartiers situés à l'amont du pont de la Charité et longeant le 6,06 / 100 ans quai Clémenceau sont inondés. 700 8 17 5.23 Toute l'ile est maintenant inondée. Entreprise EPIS Centre. 5,77 / 70 ans Lieux-dits: « le Saint Félix », 630 7 13 4,86 « les Riots ». La partie basse de la vieille ville Station d’épuration de Vauvrilly est inondée ainsi que les (8 500 équivalents habitants). quartiers au croisement du quai Un monument historique 5,3 / 50 ans Clémenceau et de la rue de (immeuble). 490 6 9 4,67 Neuville. Une grande partie de l'ile est déjà atteinte par la montée des eaux. L'île est en partie inondée. Captages Sud pour l’alimentation en eau potable de la Charité-sur- Loire (1 200 équivalents habitants). Deux transformateurs 4,8 / 2003 électriques sur l’île de La 290 1 1 4.19 Charité. Trois monuments historiques (maisons et grand pont de Loire). L'accès au pont est coupé.
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 2 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 4 - Cartographie des Enjeux : Planche 4
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 153 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.15 Herry
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité 6,48 / 500 ans 280 6 7 6,07 6,15 / 200 ans Lieu-dit « les Evêques ». 260 5 6 5,49 Deux nouvelles brèches par surverse se créent: une vers le « Bois renard » et une vers "les 6,06 / Lieu-dit « les Gravats » (rive 100 ans Butteaux". Deux surverses sur le 250 5 6 5.23 gauche du canal). canal inondent les abords de Champalay et les zones voisines du lieu-dit "Les Bourreaux". Des brèches par surverse apparaissent dans la levée: vers Station de traitement pour le centre d'Herry, au niveau du l’alimentation en eau potable de Bois des Plantons et du Bois de la ville de Bourges. 5,77 / 70 ans la Malveaux ; et en aval de la Lieux-dits : « les Rappins », « les 240 5 6 4,86 levée, vers "Les Coques Ballands », quelques maisons à Chapeautées". Au sud de la Chevalerie (rive gauche du Champalay, les eaux surversent canal). le canal. Station d’épuration de la Route de la Charité (800 équivalents 5,3 / L'eau passe sous le canal vers le habitants). 50 ans 170 4 5 4,67 Château d'Herry. Lieux-dits: « Champalay », « les Fauveaux », « la Bouchette », « le Carroux ». Captages de l'île au Lac pour l’alimentation en eau potable de Bourges (40 000 équivalents habitants). Captage et station de pompage Le déversoir entre en Les sables pour l’alimentation en fonctionnement et inonde la eau potable du SIAEP de 4,8 / zone comprise entre la levée et Sancergues (1 200 équivalents 2003 80 2 2 4.19 le canal (Prés de la Tuilerie). De habitants). chaque côté de Champalay, l'eau Lieux-dits : « Vauvrette », « les passe sous le canal. Réaux », « la Cafarderie », « le Lac », « la Bouchette », « la Cordille », « le Chêne », « le Crot de la Motte », « les Barreaux », « la Sucrerie », « la Prée », « le Pertuis du Bois ».
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 2 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 4 et 5
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 154 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
- Cartographie des Enjeux : Planche 4 et 5
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 155 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.16 Mesves-sur-Loire
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité 6,48 / 500 ans 300 6 16 6,07 6,15 / 200 ans 290 6 16 5,49 La remontée de la Loire dans le 6,06 / Monument historique (la Grange 100 ans Mazou s'amplifie: une grande 290 6 16 5.23 aux Dîmes). partie du bourg est inondée. 5,77 / 70 ans Lieu-dit « les Broussailles ». 260 6 16 4,86 La commune est submergée par 5,3 / Les voies de circulation de l'A77 50 ans remous de la Loire dans le 240 6 16 4,67 sont atteintes. ruisseau de Mazou. Captages Nord pour l’alimentation en eau potable de la Charité-sur-Loire (1 200 4,8 / équivalents habitants). 2003 200 - - 4.19 Les bandes d'arrêt d'urgences de l'A77, côté Loire, sont atteintes. Lieux-dits « l'Echo » et « Minot ».
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 2 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 4 et 5 - Cartographie des Enjeux : Planche 4 et 5
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 156 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.17 Pouilly-sur-Loire
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité 6,48 / 500 ans 280 5 53 6,07 Le SDIS de Pouilly-sur-Loire. Un praticien de santé. 6,15 / 200 ans Lieux-dits : « les Mouillères », 260 5 53 5,49 « les Tâches ».
L'inondation de Charenton Hôtel restaurant « Le Relais de 6,06 / s'intensifie. Les débordements 100 ans Pouilly ». 165 3 44 5.23 du chemin de la Roche et du Lieu-dit « les Loges ». quai Jules Pabiot s'amplifient. 5,77 / 70 ans L’A77 est coupée. 140 1 8 4,86 A l'amont immédiat et au droit de l'île des Corbeaux, le hameau de Charenton est inondé (entre 5,3 / Hameau de Charenton, captage 50 ans le lit mineur de la Loire et la 95 1 8 4,67 du SIAEP de Pouilly-sur-Loire. RN7). A Pouilly, le chemin des Roches et le quai Jules Pabiot sont submergés. La station d’épuration de Pouilly-sur-Loire. Trois transformateurs électriques. Le Pavillon du Milieu de Loire. 4,8 / L’inondation se produit par Camping municipal (150 2003 40 1 8 4.19 débordement latéral de la Loire. personnes). L'accès au pont est coupé. Le hameau de « Charenton » et les lieux-dits « le Vieux Framboisy » et « les Fourneaux ».
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 2 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 5 et 6 - Cartographie des Enjeux : Planche 5 et 6
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 157 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.18 Saint-Bouize
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité 6,48 / L'inondation se propage vers le 500 ans 100 2 3 6,07 centre-ville de Saint-Bouize. 6,15 / 200 ans 80 2 3 5,49 Un transformateur électrique. 6,06 / La route de Feux est totalement Ecole maternelle (20 élèves). 100 ans 50 2 3 5.23 inondée. Lieux-dits : « le Grand Champ », « les Croupions ». L'eau surverse le canal vers le centre de la commune. La 5,77 / remontée de la Loire dans le 70 ans La salle des fêtes. 20 2 3 4,86 Moule s'accentue: quelques habitations de la route de Feux sont touchées. L'eau passe sous le canal au Nord de Saint-Bouize (à la liaison 5,3 / Lieux-dits : « le Pré Bulot » et 50 ans entre le canal et le ruisseau le 10 2 3 4,67 « les Usages ». Boisseau). L'eau surverse le canal de chaque côté du Moule. La zone est inondée par remous en aval de la levée. L'eau passe sous le canal vers "Les Usages". Un poste Télécom (1 000 lignes 4,8 / 2003 La Loire remonte dans le raccordées). - - - 4.19 ruisseau du Moule et le sud de L'accès au pont est coupé. Saint-Bouize est inondé ("Terres Murailles").
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 2 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 6 - Cartographie des Enjeux : Planche 6
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 158 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.19 Couargues
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité Les hauteurs ne cessent 6,48 / d'augmenter: pour cette crue les 500 ans 220 9 16 6,07 hauteurs sont supérieures à 3,5 mètres. 6,15 / 200 ans 220 9 16 5,49 6,06 / 100 ans 220 9 16 5.23 5,77 / 70 ans 220 9 16 4,86 Le captage des Sables pour 5,3 / 50 ans l’alimentation en eau potable, 220 9 16 4,67 alimentant Pouilly-sur-Loire. 4,8 / La commune est inondée par La Mairie. 2003 220 9 16 4.19 débordement de la Loire. L’ICPE « Sirot Couargues ».
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 2 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 6 - Cartographie des Enjeux : Planche 6
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 159 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.20 Thauvenay
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité 6,48 / 500 ans 30 1 2 6,07 6,15 / 200 ans 20 1 2 5,49 6,06 / L'eau passe sous le canal au Lieux-dits : « le Moulin de 100 ans 10 1 2 5.23 niveau du lieu-dit "Le Guénétin". Rousseau », « l'Escariolles ». 5,77 / 70 ans 10 1 2 4,86 5,3 / 50 ans 5 1 2 4,67 Lieux-dits : « Champguillon », 4,8 / L'inondation arrive jusqu'au 2003 « les Noues », « le Guénétin » et 5 1 2 4.19 canal. « Rousseau ».
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 2 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 6 et 7 - Cartographie des Enjeux : Planche 6 et 7
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 160 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.21 Ménétréol-sous-Sancerre
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité 6,48 / 500 ans 180 5 10 6,07 6,15 / 200 ans 180 5 10 5,49 Trois surverses ont lieu sur le 6,06 / canal: de chaque côté des 100 ans 175 5 10 5.23 ouvrages batardables et entre eux deux. 5,77 / 70 ans 160 5 10 4,86 Station de relèvement des eaux 5,3 / La rive gauche immédiate du 50 ans usées. 160 5 10 4,67 canal est inondée. Lieu-dit « Sainte Marie ». La Mairie, le CCAS. Le captage de la Gargaude pour l’alimentation en eau potable du SIAEP de Ménétréol-sous- Sancerre (1 230 équivalents Mise en fonctionnement de deux habitants). 4,8 / 2003 ouvrages batardables à Le captage de l'île Boyard 2 et 15 1 1 4.19 Ménétréol-sous-Sancerre. une station de pompage pour l’alimentation en eau potable du SMERSE (5 330 équivalents habitants). Lieux-dits : « les Chamons », « les Aubelles ».
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 2 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 7 - Cartographie des Enjeux : Planche 7
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 161 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.22 Tracy-sur-Loire
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité 6,48 / L’école primaire des Tilleuls (70 500 ans 30 - - 6,07 élèves). 6,15 / 200 ans 20 - - 5,49 6,06 / 100 ans 10 - - 5.23 5,77 / 70 ans 10 - - 4,86 Station de pompage pour 5,3 / 50 ans l’alimentation en eau potable du 5 - - 4,67 SIAEP de Pouilly-sur-Loire. Captage pour l’alimentation en La Loire déborde au niveau des eau potable du SIAEP de Pouilly- 4,8 / îlots de Bois Gibault, franchit la sur-Loire. 2003 5 - - 4.19 voie SNCF pour atteindre Bois L'accès au pont est coupé. Gibault. Abords de « Bois Gibault » et du bourg.
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 3 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 6 et 7 - Cartographie des Enjeux : Planche 6 et 7
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 162 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.23 Sancerre
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité 6,48 / 500 ans - 1 15 6,07 6,15 / La Loire surverse le canal vers le 200 ans - 1 15 5,49 lieu-dit "Les Hauts de Creux". 6,06 / 100 ans - - - 5.23 5,77 / 70 ans - - - 4,86 5,3 / 50 ans - - - 4,67 Captage Le Bois Vert pour 4,8 / La Loire déborde dans son lit l’alimentation en eau potable du 2003 - - - 4.19 majeur. SIVOM de Sancerre-St Satur (3 500 équivalents habitants).
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 3 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 7 - Cartographie des Enjeux : Planche 7
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 163 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.24 Saint-Satur
Scénario de crue Echelles de Givry Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue / la Charité Le quartier de l'église est 6,48 / totalement inondé. Les eaux 500 ans 490 32 310 6,07 surversent le canal à proximité des terrains de sport. 6,15 / La Loire surverse le canal à EPHAD Résidence saint Pierre. 200 ans 455 30 308 5,49 proximité de la gare. Abbaye de Saint Thibault. 6,06 / 100 ans Entreprise SAS Robineau. 385 26 300 5.23 La submersion se resserre autour 5,77 / 70 ans de l'église. Elle se retrouve 305 21 250 4,86 isolée au milieu de la Loire. Entreprises EPIS Centre et Soufflet Vignes. Stations de relevage, de traitement et de distribution La Loire surverse le canal au d’eau potable du SIVOM de niveau de la gare. 3 ouvrages 5,3 / Sancerre St Satur). 50 ans batardables sont franchis par la 230 18 230 4,67 Un établissement du groupe Loire vers le centre de Saint- SAUR. Satur. Deux transformateurs électriques. Camping René Foltzer (210 personnes). Le CCAS de Saint Satur. Les zones périphériques du Le captage de l'île Boyard 1 pour quartier de Saint Thibault sont l’alimentation en eau potable du submergées : à l'amont les SMERSE (5 330 équivalents premières maisons du bourg sont habitants). 4,8 / touchées (à proximité des 2003 La station d’épuration le long du 110 5 24 4.19 terrains de sport, des quais et de canal (5 800 équivalents la tête de pont). A l'aval, la zone habitants). du terrain de camping et les Un transformateur électrique. infrastructures de loisirs sont Le pont de Saint-Thibault/Saint- inondées. Satur est coupé.
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 3 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 7 - Cartographie des Enjeux : Planche 7
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 164 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.25 Cosne-Cours-sur-Loire
Scénario de crue Echelles Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry / Cosne Centre de la Croix Rouge. 6,48 / 500 ans Sept praticiens de santé 1270 55 583 6,13 supplémentaires. Lycée Greta Nièvre Nord (390 6,15 / élèves). 200 ans 1090 47 558 5,83 Deux praticiens de santé supplémentaires. Poste télécom. ICPE Paragon Transaction (imprimerie) et station service (Leader Price). 6,06 / Centre de formation pour 100 ans 915 40 538 5.74 adultes : le Jardin des Merlettes. UACE de Nevers-Magny-Cours. Deux praticiens de santé supplémentaires. Lieu-dit « les Charmes ». L'inondation par remous dans le Le Cinéma EDEN (monument Nohain s'amplifie. Les niveaux historique). d'eau augmentent et inondent de Association Sauvegarde Enfant nouveaux quartiers du centre- adulte ARPEGE. ville. Les inondations continuent Hôtel de ville. aussi dans les terres agricoles à Trois praticiens de santé 5,77 / 70 ans l'Est des lignes SNCF. Au nord du supplémentaires. 800 29 165 4,33 pont de la D955A, une montée Lieu-dit « les Guérins ». des eaux conséquente induit le franchissement de la rue du Maréchal Leclerc par l'inondation qui s'étend jusqu'à la zone hospitalière. Centre Hospitalier, centre Une partie du centre-ville est médico-social. inondée par remous de la Loire Centre de courrier de la Poste. dans le Nohain. L'eau pénètre Ecole primaire Paul Doumer (200 5,3 / immédiatement au Nord du pont 50 ans élèves). 525 20 137 4,94 de la D955 et l'inondation touche Un transformateur électrique plusieurs quartiers et se supplémentaire. rapproche de la D955A ainsi que Lieu-dit : « Les Vignes-Sainte- des lignes SNCF. Brigitte ». Station d’épuration (18 000 équivalents habitants). Musée municipal, Musée de la 4,8 / La zone comprise entre la Loire Poste et du Facteur. 2003 405 15 88 4.49 et la D955A est inondée. Bureau de poste. Planning Familial. Sous-préfecture de la Nièvre. Le Couvent des Augustins
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 165 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
(monument historique). Un transformateur électrique. 3 praticiens de santé. L'accès au pont est coupé.
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 3 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 7 et 8 - Cartographie des Enjeux : Planche 7 et 8
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 166 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.26 Bannay
Scénario de crue Echelles Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry / Cosne 6,48 / 500 ans Les hauteurs d'eau augmentent. 100 3 13 6,13 L'eau passe sous le canal entre ICPE Picoty AVIA (dépôt de "Les Chigots" et Bussy et le carburant et station service). 6,15 / 200 ans surverse juste en amont des Lieux-dits : « les Chigots », « la 90 3 13 5,83 "Chigots". La rive gauche Catholinerie », « les immédiate du canal est inondée. Fouchards ». Une brèche par surverse se 6,06 / 100 ans forme en amont immédiat de Hameau de « Poisrond ». 80 2 5 5.74 l'échelle de Cosne. 5,77 / 70 ans 5 2 5 4,33 5,3 / 50 ans 5 2 5 4,94 Captage des Verdiaux et captages de l’île de Cosne, pour l’alimentation en eau potable du 4,8 / 2003 SIAEP de Cosne-Cours-sur-Loire. 5 2 5 4.49 Camping de l’île – canoë évasion (450 personnes). L'accès au pont est coupé.
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 3 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 7 et 8 - Cartographie des Enjeux : Planche 7 et 8
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 167 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.27 Boulleret
Scénario de crue Echelles Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry / Cosne Une deuxième brèche par surverse apparait aux abords de Rognon. Une autre brèche par surverse se créée dans la levée 6,48 / 500 ans plus en aval et une autre plus en Lieu-dit « La Garenne ». 440 8 25 6,13 aval encore, vers "Petit Sort". L'inondation continue de surverser le canal aux "Grivotes" et vers "les Viauves". Une brèche par surverse se produit vers Rognon. 6,15 / 200 ans Une deuxième surverse a lieu sur 440 8 25 5,83 le canal au niveau des "Fouchards". ICPE Station service (AVIA). Captages pour l’eau potable : le Pezeau 1 et 2 et la Demi-Lune, Une brèche se forme en aval de pour l’alimentation en eau l'échelle de Cosne. potable du SIAEP Val de L'eau passe sous le canal à Loire/Pays Fort (9 000 différents endroits: aux lieux- équivalents habitants). 6,06 / dits "Les Fouchards", "Le 100 ans Lieux-dits : « les Fouchards », 410 8 25 5.74 Gravereau", "Les Grands Champs" « Château du Pezeau », « le et vers le hameau de Ménétréau. Gravereau », « le Crot L'eau surverse le canal entre "Le Charron », « Champfleury », Gravereau" et "Les Grands « Rognon », « les Grands Champs". Champs », « les Grivotes », « Ménétréau », « Grand Sort », « Petit Sort et Sardat ». 5,77 / 70 ans 10 0 0 4,33 5,3 / 50 ans 10 0 0 4,94 4,8 / 2003 L'accès au pont est coupé. 10 0 0 4.49
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 3 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 8 et 9 - Cartographie des Enjeux : Planche 8 et 9
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 168 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.28 Myennes
Scénario de crue Echelles Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry / Cosne 6,48 / ICPE Nivernaise de recyclage 500 ans 50 2 90 6,13 (Dépôt de ferraille). 6,15 / 200 ans 30 1 75 5,83 6,06 / 100 ans La montée des eaux continue. 30 1 75 5.74 5,77 / 70 ans ICPE Morin Parquets (Scierie). 20 1 75 4,33 La montée des eaux par remous 5,3 / de la Loire dans le Saint-Loup 50 ans 10 0 0 4,94 inonde une partie de la zone d'activités de Myennes. 4,8 / Les inondations se propagent par Station d’épuration du Bourg 2003 0 0 0 4.49 débordement latéral de la Loire. (1 200 équivalents habitants).
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 3 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 8 et 9 - Cartographie des Enjeux : Planche 8 et 9
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 169 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.29 Léré
Scénario de crue Echelles Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry / Cosne L'eau surverse le canal en trois endroits différents correspondant aux lieux-dits "Le 6,48 / Un praticien de santé 500 ans Pâtis", "La Patrie" et "Les 450 8 104 6,13 supplémentaire. Pelotins". Une brèche de retour se créée aux abords du lieu-dit "Le Grand Sauloy". 6,15 / 200 ans 390 8 104 5,83 L'eau passe sous le canal à trois 6,06 / endroits différents, proche de Lieux-dits : « le Petit Sauloy », 100 ans 380 8 104 5.74 Léré: aux lieux-dits "Le Pâtis", « les Usages », « la Garenne ». "La Patrie" et "Les Pelotins". Un praticien de santé. 5,77 / Entreprise EPIS Centre. 70 ans 290 6 81 4,33 Lieux-dits : « le Grouzeau », « le Grand Sauloy ». Un transformateur électrique supplémentaire. 5,3 / 50 ans Lieux-dits : « les Buteaux », « la 220 4 5 4,94 Patrie », « le Bourgeonnois », « les Aulnes ». Un transformateur électrique. Lieux-dits : « les Grands Ormes », « la Bouelle », « le Crot Noir », « les Plaines », « la 4,8 / Le déversoir entre en Turlunerie », « le Gravion », « le 2003 140 4 5 4.49 fonctionnement. Pâtis », « les Saules », « le Bout de l'Allée », « les Pelotins », « le Champ Chevillon », « la Madeleine », « la Petite Madeleine », « le Crot à l'Oie ».
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 3 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 9 - Cartographie des Enjeux : Planche 9
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 170 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.30 La Celle-sur-Loire
Scénario de crue Echelles Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry / Cosne 6,48 / 500 ans 30 - - 6,13 6,15 / Lieux-dits : « les Pauchoirs » et 200 ans 25 - - 5,83 « les Brocs ». 6,06 / Lieux-dits : « La Baubutaine » et 100 ans 20 - - 5.74 « Les Brocs ». 5,77 / 70 ans 20 - - 4,33 5,3 / 50 ans 20 - - 4,94 Captage et station de pompage Les inondations se font par pour l’alimentation en eau débordement de la Loire. La 4,8 / potable du SIAEP de Cosne- 2003 commune étant bordée par le 20 - - 4.49 Cours-sur-Loire. talus SNCF, peu de zones sont Lieux-dits : « le Port » et inondables. « Cadoux ».
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 3 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 9 - Cartographie des Enjeux : Planche 9
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 171 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.31 Sury-Près-Léré
Scénario de crue Echelles Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry / Cosne 6,48 / Station d’épuration (1 700 500 ans 30 - - 6,13 équivalents habitants). La Loire monte dans le ruisseau 6,15 / de Balance et inonde quelques 200 ans 30 - - 5,83 habitations de Sury-Prés-Léré en rive gauche du canal. 6,06 / 100 ans 20 - - 5.74 5,77 / 70 ans 15 - - 4,33 5,3 / 50 ans 15 - - 4,94 Le déversoir entre en 4,8 / fonctionnement. Toute la zone Lieux-dits : « le Crot Lazare », 2003 10 - - 4.49 en rive droite du canal est « la Rue de Bretagne ». inondée.
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 3 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 9 - Cartographie des Enjeux : Planche 9
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 172 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.32 Belleville-sur-Loire
Scénario de crue Echelles Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry / Cosne 6,48 / 500 ans 150 6 8 6,13 L'eau surverse le canal à 6,15 / Belleville. Les quartiers en rive 200 ans 120 6 8 5,83 gauche immédiate du canal sont inondés. 6,06 / 100 ans 70 5 6 5.74 Station d’épuration de la Route 5,77 / 70 ans de Beaulieu (1 600 équivalents 30 3 4 4,33 habitants). 5,3 / 50 ans 25 3 4 4,94 Le déversoir entre en 4,8 / fonctionnement. L'eau passe 2003 La Maison de Loire du Cher. 25 3 4 4.49 alors sous le canal en trois endroits.
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 3 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 9 - Cartographie des Enjeux : Planche 9
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 173 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.33 Neuvy-sur-Loire
Scénario de crue Echelles Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry / Cosne 6,48 / L’inondation progresse dans le Un praticien de santé 500 ans 560 19 49 6,13 quartier Villeneuve. supplémentaire. Tout le quartier du port est La Mairie et le CCAS de Neuvy- inondé ainsi que les champs en sur-Loire. 6,15 / 200 ans aval jusqu'au lieu-dit « les L’ICPE EURL Mahd-Auto. 490 17 44 5,83 Talus ». Une grande partie des Un praticien de santé quartiers habités à l'amont de ce supplémentaire. lieu-dit sont inondés.
6,06 / L'inondation continue aux L’Association d’Aide Sociale. 100 ans 390 11 32 5.74 "Pelus". La remontée de la Loire Un praticien de santé dans la Vrille s'amplifie. supplémentaire. 5,77 / Deux praticiens de santé 70 ans 290 10 31 4,33 supplémentaires. Les débordements de la Loire L’école maternelle Prosper Bault par les quais et dans les champs (70 élèves). aval inondent une partie du lieu- Un praticien de santé. 5,3 / dit "Les Pelus". La Loire remonte Lieux-dits : « les Pelus » et « la 50 ans 250 8 29 4,94 par remous dans la Vrille (à Coquetterie ». l'amont des talus). A l'Ouest de la ligne SNCF, coincé entre la RN7 et la Loire, le quartier du port est inondé. L’ICPE « Sablière les Pelus ». Trois transformateurs électriques. 4,8 / 2003 La station d’épuration (1 800 160 3 9 4.49 équivalents habitants). L'accès au pont est coupé dès que le déversoir de Léré fonctionne.
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 3 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 9 et 10 - Cartographie des Enjeux : Planche 9 et 10
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 174 Août 2012 Etude des vals de Loire dans les départements du Cher et de la Nièvre Diagnostic des risque d’inondation - Synthèse
XV.34 Beaulieu-sur-Loire
Scénario de crue Echelles Mécanismes d’inondation Enjeux exposés Population Entreprises Salariés Crue de Givry / Cosne 6,48 / 500 ans 140 4 22 6,13 6,15 / 200 ans 110 4 22 5,83 L'eau surverse le canal au niveau 6,06 / 100 ans de la Venelle. Les hauteurs d'eau 80 4 22 5.74 augmentent derrière le canal. 5,77 / 70 ans 60 4 22 4,33 5,3 / Le camping du canal (90 50 ans 50 4 22 4,94 personnes). Stations d’épuration de L'étang (1 800 équivalents habitants) et de Maimbray (300 équivalents habitants). Le débordement de la Loire Captage et station de pompage inonde toutes les terres jusqu'au pour l’alimentation en eau 4,8 / canal. La Loire remonte dans le potable de la commune. 2003 50 4 22 4.49 ruisseau de la Venelle (sous le ICPE Decherf (carrière). canal) et dans le ruisseau le Un transformateur électrique. Bougenois (sous le canal). Le pont de Beaulieu-sur-Loire est infranchissable. Hameau de Maimbray, lieux- dits : « la Sablière », « la Ruelle d'en bas », « la Caillotte ».
Références cartographiques : - Cartographies des Risques : Planche 3 - Cartographies des Zones Inondables : Planche 10 - Cartographie des Enjeux : Planche 10
Groupement HYDRATEC - ASCONIT Consultants 175 Août 2012