Compte-rendu | R15-COTECHPADD

COMPTE-RENDU DE RÉUNION Comité de pilotage | Diagnostic Le 9 juillet 2019, à , de 9h30 à 12h00

OBJET DE LA RÉUNION Atelier projet urbain du PADD

PARTICIPANTS

CAVAILLE Jean-Marc FLAUJAC-POUJOLS COLON André CONQUET Claude CRAYSSAC Gyl CUBAYNES Christian CUZIN Jacqueline DEGLETAGNE Gérard CENEVIERES DEJEAN Geneviève GOURAUD Bertrand LACAM Martine LIMOGNE LACAN Gérard SAILLAC LONJOU Charles TISON Sylviane BELMONT-SAINTE-FOI VALETTE Patrick BACH VANDAMME Pierre

INDEX DE QUELQUES ACRONYMES EIE : Etat Initial de l’Environnement PNR : Parc Naturel Régional EnR : Energies Renouvelables PPA : Personnes Publiques Associées ERC : Eviter-Réduire-Compenser PUP : Projet Urbain Partenarial OAP : Orientation d’Aménagement et de RNU : Règlement National d’Urbanisme Programmation SCoT : Schéma de Cohérence Territoriale PLH : Programme Local de l’Habitat STECAL : Secteur de Taille Et Capacité d’Accueil PLUi : Plan Local d’Urbanisme intercommunal Limitée PADD : Projet d’Aménagement et de TVB : Trames Verte et Bleue Développement Durables

1 PLUi de la Communauté de Communes du Pays de Lalbenque-Limogne

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COMPTE-RENDU DES ÉCHANGES M CRAYSSAC introduit la séance en rappelant l’ordre du jour et aborde le sujet du calendrier PLUi de fin d’année sur lequel certains élus s’interrogent. Il constate un décrochement de certains élus à la démarche. Mme LACAM pose la question de la pertinence de débattre le PADD avant les élections. Un débat se créée sur les conséquences de la mise en application du PLUI. M PRUNET rappelle les pré-requis et notamment les objectifs et attendus traduits dans la délibération de prescription. M GOURAUD demande des précisions sur la capacité d’urbanisation en zone A et N. M PRUNET explique que les annexes et extensions sont possibles, avec des règles précises sur les conditions de ces annexes et extensions. La jurisprudence par exemple admet comme maximum de superficie pour une extension la valeur de 50%. Cela est mathématique et ne tient pas compte de la nature des projets et du fait que ce sont souvent les bâtiments les plus petits qui auraient besoin de grandes extensions. Les élus estiment qu’il sera difficile de faire face à toutes ces informations et tous ces arbitrages à faire. Mme DE CHAMPS présente les éléments des dynamiques territoriales. Mme TISON regrette que les données soient de 2015. Elle suggère de les actualiser. Mme DE CHAMPS répond que ce sont les dernières données disponibles communiquées par l’INSEE. M CRAYSSAC remarque que d’après la DDT, la démographie est en baisse et les projets urbains sur la communauté de communes sont trop ambitieux. Mme DE CHAMPS signale que des études existent confirmant l’influence de Toulouse sur l’installation des populations sur le territoire de la communauté de communes. Des questions sont posées sur le rôle des personnes publiques associées et de leur intervention. Comment sont émis leurs avis ? Mme DE CHAMPS pose les éléments de base du projet urbain : dynamiques démographiques et profils des populations, structure des logements et phénomènes induits : vacances, résidences secondaires. L’économie, l’agriculture et le tourisme sont aussi rapidement présentés. M CRAYSSAC demande comment a été défini le vieillissement des équipements touristiques. Mme DE CHAMPS répond que ce sont les campings et les équipements légers qui sont recensés par le service tourisme comme vieillissants. Mme TISON y ajoute les gîtes et chambres d’hôtes non chauffés, et souligne le manque de capacité pour les groupes importants. Les élus confirment que l’offre d’hôtellerie devrait être développée pour permettre l’accueil des grands groupes. M COLON fait remarquer qu’il y a beaucoup de gîtes mais qu’il n’y a plus de capacité de location pour les populations qui souhaitent un logement à l’année. M PRUNET fait remarquer qu’il faut préciser la nature des résidences secondaires. Une réunion avec les services du SCoT sera nécessaire à ce sujet. M GOURAUD fait remarquer qu’il semble manquer de petits logements à l’année, mais pas de logements pavillonnaires. Mme DE CAZENOVE signale que les outils du PLUi sur le logement peuvent être complétés par d’autres à partir d’autres démarches.

2 Élaboration du PLUi du Pays de Lalbenque-Limogne

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Mme LACAM estime que les logements de -Habitat sont très mal gérés. Les populations qui ont un fort besoin d’accompagnement sont en premier lieu les personnes âgées : il faut trouver des solutions pour les accompagner et aussi sur le logement locatif. M CRAYSSAC fait remarquer que les maisons quercynoises acquises par les personnes âgées sont peu adaptées à l’évolution des modes de vie l’âge avançant. Mme DE CHAMPS estime que le PLUi n’est pas forcément l’outil le plus adapté pour répondre à cette question de l’adaptation de l’habitat, mais qu’il est possible d’aborder l’évolution des habitations pour prolonger l’autonomie des personnes âgées. M LONJOU observe que les logements de Lalbenque sont adaptés à l’installation des personnes âgées (plain- pied). Mme TISON relève l’importance de la location qui répond au besoin des nouvelles générations et des personnes âgées. L’accession à la propriété n’est plus la tendance dominante. Mme DE CHAMPS expose l’enjeu des parcours résidentiels à enrichir car il y a 77 % de grands logements (T4- T5) qui sont peu mobilisables. M CRAYSSAC fait remarquer que de plus en plus d’habitats légers, parfois en regroupement, sont dénombrés : yourtes, cabanes, camions… Mme DE CHAMPS présente la façon dont le SCoT peut se décliner dans le PLUi en matière d’économie (commerce, artisanat). M GOURAUD pose la question de la reprise d’activité comme par exemple à Saint Martin-Labouval. Il faut permettre le développement des activités présentes. Débat des élus sur le rôle de la Zone d’Activité Economique (ZAE) de Sud et sur l’avenir de la zone de Limogne dont le développement n’est pas prévu par le SCoT après 2020. M LONJOU estime que le PLUi doit présenter une certaine souplesse pour pouvoir accueillir des porteurs de projets. Il redoute le renforcement des études environnementales. Mme DE CHAMPS fait remarquer qu’il y a 1,75 ha sur la ZAE, ainsi qu’une une extension de 2,47 ha. Les élus révèlent le dilemme de l’équilibre entre l’installation des artisans et des unités industrielles…. La question des infrastructures est cruciale. Mme DEJEAN demande si les entreprises existantes peuvent évoluer. M PRUNET répond que c’est possible, l’idéal étant que les entreprises ayant des projets d’extension le signalent avant que le PLUi ne soit arrêté pour que le zonage puisse éventuellement être pensé en fonction. M PRUNET pose la question des zones artisanales et de leur terminologie dans le SCoT ; il recense ainsi plusieurs possibilités de réglementer ces enjeux dans le PLUI : • Les ZAE identifiées dans le SCoT à vocation industrielle • Les éventuelles zones artisanales à identifier avec des possibilités mesurées d’extensions (compatibles avec le SCoT) • Des éventuelles STECAL sur les activités existantes pour permettre leur évolution • Des règles d’installation sur les zones U et AU permettant le développement de l’économie présentielle Mme DEJEAN signale l’existence sur AUJOLS d’entreprise en zone N ou A (carrières…) Concernant le développement touristique M CRAYSSAC signale deux projets touristiques sur Lugagnac. Mme DE CAZENOVE signale l’articulation du PADD pour permettre son ouverture, par exemple de dire « développer le tourisme en renforçant les lieux d’accueil » et ensuite on pourra avoir un objectif plus précis, plus tard dans la démarche, sur Lugagnac ou ailleurs.

3 Élaboration du PLUi du Pays de Lalbenque-Limogne

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Par rapport aux mesures du SCoT sur le commerce, M GOURAUD signale qu’il ne faut pas contraindre plus et que les surfaces proposées par le SCOT sont bien calculées. Pour favoriser l’installation il ne faut pas compliquer les règles, on peut orienter sans contraindre. M LONJOU signale qu’à Lalbenque l’ouverture du Carrefour Contact a beaucoup inquiété les commerçants du centre-bourg qui craignaient que cela tue leur activité, finalement tous les commerces sont encore là et se portent bien. Aujourd’hui Lalbenque compte deux centre-bourgs. Concernant l’enjeu sur l’habitat, les principes du SCoT sont rappelés (47% de la croissance démographique sur les deux pôles Lalbenque et Limogne). M CRAYSSAC rappelle les discussions sur le SCoT concernant ce sujet sensible qui a été reporté sur les communautés de communes, et qui doivent arbitrer sur la répartition à l’intérieur de leur périmètre. M CRAYSSAC signale que beaucoup d’autorisations d’urbanisme sont délivrées en ce moment. De plus comment se fait-il que l’on intègre les résidences secondaires dans le calcul des surfaces à urbaniser ? Mme DE CHAMPS explique que le SCoT donne un objectif de maintien de production de résidences secondaires. M GOURAUD suggère de différencier les granges dans les hameaux agricoles et les granges isolées dans l’arbitrage des changements de destination. Il pose ensuite la question de la pertinence du paramètre résidences secondaires. M PRUNET fait remarquer que les paramètres sont évolutifs car c’est un modèle en cours de construction. Il faut retenir le principe de travail. Ces variables d’ajustement sont à discuter, mais il est vrai que les résidences secondaires doivent être rediscutées. M GOURAUD estime que l’on limite trop, dans l’urbanisme actuel, la reprise des petits logements ou les maisons de bourgs, il faut donc assouplir les règles. M LACAN trouve que la démarche est très complexe alors que les élus souhaitent un PLUI avec des règles simples et souples. Mme VALETTE estime que beaucoup de paramètres sont à assimiler et que des convergences avec le SCoT existent, mais que la démarche d’élaboration du PLUi semble encore très abstraite. Mme DEJEAN confirme et estime qu’il est difficile d’adapter les règles à la réalité du terrain. M LACAN se demande à quelle échelle la compatibilité entre le PLUI et le SCoT va être déterminée. Il lui semble qu’en définitive, cette compatibilité ne pourra être appréhendée que de manière globale par le SCoT. M CRAYSSAC pense que le SCoT n’a pas la capacité à assurer un suivi ou un avis au dernier moment. C’est pour cela qu’il faut les solliciter régulièrement, ainsi que les autres PPA et éviter de les mettre devant le fait accompli à l’arrêt du projet. Il conclut la séance en remerciant les membres présents.

Rédigé le 12 juillet 2019, par Christophe PRUNET de CAIRN Territoires

4 Élaboration du PLUi du Pays de Lalbenque-Limogne