Plan Local d’Urbanisme - Version pour arrêt

Ville d’Yvetot

Rapport de Présentation 1.b Etat initial de l’environnement1

Arrêt Enquête publique Approbation

Vu pour être annexé Vu pour être annexé Vu pour être annexé à la délibération n°……… à la délibération n°……… à la délibération n°……… du……………………………………… du……………………………………… du………………………………………

SOMMAIRE

DES COMPOSANTES PHYSIQUES QUI FAÇONNENT LE TERRITOIRE . 4 LE PAYSAGE COMMUNAL, ENTRE BRIQUES ET CLOS-MASURES ... 46 1. Un socle géologique ancré dans le Pays de Caux ...... 5 1.Un tissu urbain composite au contact de témoins de la ceinture de clos 2. Un relief peu marqué, conséquence de l’absence de cours d’eau ...... 7 masures Yvetotaise ...... 47 3. Un climat maritime atténué ...... 9 2.Un patrimoine bâti qui témoigne de l’histoire normande ...... 57 4. Contexte physique : ce qu’il faut retenir ...... 10 3. Des entrées de ville et franges urbaines à valoriser ...... 60 UN PATRIMOINE NATUREL ACTEUR DE LA TRAME VERTE ET BLEUE 4. Le patrimoine archéologique recensé ...... 63 5. Le paysage communal, entre briques et clos masures : ce qu’il faut retenir67 ...... 11

1. Définition ...... 12 UNE GESTION DE L’EAU PROBLEMATIQUE A PERFECTIONNER ..... 69 2. Une fonctionnalité écologique… mais aussi sociale, paysagère, et 1. Contexte normatif et territorial ...... 70 économique…...... 12 2. Contexte local : la ressource en eau d’Yvetot ...... 71 3. Les documents cadrant la Trame verte et bleue d’Yvetot ...... 13 3. Un assainissement qui impacte les milieux naturels...... 72 4. Des espaces naturels remarquables ...... 21 4. De nouvelles sources d’eau potable à trouver ...... 74 5. La Trame Verte et Bleue d’Yvetot ...... 24 5. Des inondations pluviales à maîtriser ...... 77 6. Un patrimoine naturel acteur de la TVB : ce qu’il faut retenir ...... 38 6. Une gestion de l’eau problématique à perfectionner : ce qu’il faut retenir 80 UNE CONSOMMATION D’ESPACE RAISONNEE ...... 39 DES RISQUES ET DES NUISANCES QUI CONTRAIGNENT 1. Un territoire communal très artificialisé ...... 40 L’URBANISATION ...... 81 2. Une extension urbaine se traduisant par un mitage urbain ...... 42 1.Les risques naturels ...... 82 3. Un rythme d’artificialisation en adéquation avec l’évolution démographique 2.Les risques technologiques et nuisances ...... 88 ...... 42 3.Les sites et sols pollués ...... 90 4. Une consommation foncière au détriment des surfaces agricoles et 4.Des nuisances sonores liées aux infrastructures terrestres ...... 93 notamment des prairies naturelles ...... 44 5.Des risques et des nuisances qui contraignent l’urbanisation : ce qu’il faut 5. Un territoire peu doté en espaces naturels qui restent cependant protégés . retenir ...... 95 ...... 44 6. Une consommation d’espace raisonnée : ce qu’il faut retenir ...... 45

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UNE GESTION DES DECHETS EFFICACE ...... 96

1. L’organisation des collectes assurée par la CCRY ...... 97 2. Des déchets incinérés et valorisés énergétiquement ...... 98 3. Une production de déchets en diminution relative ...... 99 4. Une gestion des déchets efficace : ce qu’il faut retenir ...... 101

UNE PERFORMANCE AIR-ENERGIE QUI PEUT PROGRESSER ...... 102

1. Des besoins énergétiques importants engendrant une hausse des émissions de gaz à effet de serre ...... 103 2. Une qualité de l’air influencée par le profil de la commune ...... 104 3. Emissions de gaz à effet de serre ...... 107 4. La consommation énergétique en Haute-Normandie ...... 110 5. La réduction des productions énergétiques ...... 110 6. Le développement des énergies renouvelables ...... 112 7. Une performance Air-Energie qui peut progresser : ce qu’il faut retenir .. 116

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Des composantes physiques qui façonnent le territoire

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1. Un socle géologique ancré dans le Pays de Caux vents. Les plateaux se recouvrent alors d’une couche de limons éoliens et nivéo éoliens. Ces limons ou loess, de couleur jaune sont apportés par les Au cours de l’Ere Secondaire (entre -245 et -65 millions d’années) la vents d’ouest et ont pour origine les terrains détritiques de la mer du France connaît de nombreuses variations du niveau marin se traduisant nord. par l’apparition ou la disparition de mers recouvrant son territoire. Cette succession d’évènements a modelé le relief et a constitué le Chaque épisode marin se traduit par un dépôt de sédiments ; ceux-ci paysage d’aujourd’hui. La commune d’Yvetot se trouve donc aujourd’hui donneront naissance à des roches sédimentaires. sur un plateau à substrat crayeux recouvert par les formations résiduelles à silex et quelques lambeaux de terrains tertiaires. La craie n’apparait que Ainsi, en Haute-Normandie, de -97 à -70 millions d’années, apparaît une sur les versants ouest. En surface, le plateau est recouvert de limons qui mer peu profonde, dans laquelle se déposent des quantités importantes donnent une terre de bonne qualité. Le sol calcaire permet une de microorganismes calcaires. Leur accumulation donnera naissance à infiltration aisée des eaux, ce qui facilite la pollution des nappes mais une roche calcaire tendre et friable : la craie qui constitue aujourd’hui également la formation de cavités souterraines (bétoires…). Cependant, le l’ossature géologique de la Normandie. Dans cette mer vivaient renouvellement des nappes en est également favorisé. également des microorganismes siliceux dont les restes, par accumulation, sont à l’origine des rognons de silex. Au cours de l’Ere Tertiaire (-65 à -2 millions d’années), le phénomène dominant en Haute-Normandie est l’altération continentale : la craie tend à se dissoudre lorsqu’elle est traversée par les eaux de pluie, mais les silex et les argiles qu’elle contient restent sur place et forment un manteau d’altération brun ou rouge appelé argiles à silex pouvant dépasser 20 m d’épaisseur. On assiste de plus, à un enfoncement généralisé des cours d’eau ; les vallées se creusent et prennent un caractère spectaculaire. Le Quaternaire (les deux derniers millions d’années) est marqué par une alternance de phases glaciaires et interglaciaires. Lors des phases froides, la calotte glaciaire a pu descendre sur le nord de l’Europe jusqu’en Hollande. La Haute-Normandie connaît alors un climat périglaciaire avec une végétation de type steppe, permettant une forte action érosive des

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2. Un relief peu marqué, conséquence de l’absence de cours d’eau

La commune d’Yvetot est située dans la partie méridionale du plateau du pays de Caux. Sur le territoire, le plateau, légèrement incliné nord-ouest sud-est, culmine à 150 m. Les extrémités de la haute vallée de la Rançon et de la vallée sèche du Val au Cesne entaillent le plateau au sud-est d’Yvetot. Celles-ci, sinueuses et profondes, forment l’interface entre le cœur du Pays de Caux et la vallée de la Seine. Le relief d’Yvetot commence à descendre doucement de 145 à 130 m, depuis les limites du centre-ville jusqu’au bord des vallées. Ensuite, ces valleuses accusent un dénivelé de plus de 30 m, pour atteindre les 100 m d’altitude, avec des versants et sommets boisés. La commune n’accueille pas de réseau hydrographique structurant. La présence de l’eau se manifeste essentiellement par la présence de nombreuses mares principalement concentrées aux extrémités nord et sud du territoire, en zone péri-urbaine. Celles-ci sont caractéristiques et forment un motif paysager récurrent du territoire régional. Ces petites zones humides jouent de multiples fonctionnalités écologiques et constituent des relais importants dans le cadre des corridors écologiques des milieux humides et aquatiques.

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3. Un climat maritime atténué Les températures moyennes sont Les caractéristiques générales du climat de la commune d’Yvetot sont relativement fraîches et sous l’influence d’un climat maritime atténué, qui se manifeste surtout constantes, avec des Yvetot sur le pays de Caux et le nord-ouest de l’Eure. Ce climat doux et humide températures minimales se caractérise par des hivers modérément froids, avec une température moyennes de 6,6°C et des moyenne de 5°C et des étés tempérés par la brise marine, avec une températures maximales température moyenne de 17°C. moyennes de 14,4°C. Les écarts entre les minima Les histogrammes ci-dessous détaillent les données climatiques sur la et les maxima restent station de Rouen-Boos, aux caractéristiques similaires à celles d’Yvetot. Régime assez faibles : la Régime maritime atténué Régime maritime à emprunte continentale température descend Régime maritime à emprunte continentales + influences méridionales Influences méridionales rarement en dessous de Front de mer 10 °C et ne dépasse les 30

Carte des principales influences climatiques de °C que quelques jours par Haute-Normandie an. Les températures sont légèrement plus douces à Yvetot que dans la campagne

environnante, du fait de l'inertie causée par l'urbanisme. Le vent est aussi Histogramme présentant l’ensoleillement à Histogramme présentant les températures minoré du fait de la protection qu’offrent les maisons en ville. Rouen-Boos moyennes à Rouen-Boos (Source : Météofrance) (Source : Météofrance) Sur la commune d’Yvetot, les précipitations sont assez importantes. Le

temps dans la région est fortement influencé par la mer proche (40 km), surtout au niveau des précipitations avec une moyenne de 851,7mm/an

et 134 jours pluviaux par an. L’hiver est relativement plus pluvieux que le reste de l’année, pouvant aller jusqu’à 90mm pour le mois de décembre, contre une moyenne de 75mm pour le reste de l’année.

Histogramme présentant les précipitations à Rouen-Boos (Source : Météofrance)

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4. Contexte physique : ce qu’il faut retenir

 Un sol crayeux permettant une infiltration aisée des eaux et donc le renouvellement des ressources souterraines, mais également propice aux pollutions des nappes et à la formation de cavités

souterraines.

 Un relief peu marqué.

 Une hydrographie constituée par des mares, en l’absence de cours d’eau.

 Un climat maritime atténué : doux et humide.

Enjeux :

 Porter une attention particulière aux eaux infiltrées qui peuvent être la source de pollutions des ressources en eau souterraines.

 Mettre en œuvre des pratiques de gestion des espaces respectueuses de la ressource en eau (agriculture, jardinage…) afin de préserver la qualité des masses d’eau souterraines.

 Préserver et valoriser les mares du territoire, comme potentiels espaces de continuités écologiques relatifs aux milieux humides.

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Un patrimoine naturel acteur de la Trame verte et bleue

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physiques. Les déplacements de la faune sauvage permettent à 1. Définition l’animal de subvenir à la fois à ses besoins journaliers (nutrition), saisonniers (reproduction) ou annuels (migration). La Trame Verte et Bleue est un outil d’aménagement du territoire qui vise à constituer ou à reconstituer un réseau écologique cohérent, à l’échelle du territoire national, pour permettre aux espèces animales et végétales de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer et donc d’assurer leur survie et permettre aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services. L’élaboration de la Trame Verte et Bleue (TVB) est une obligation suite au Grenelle de l’Environnement afin d’intégrer un objectif de préservation et de restauration des continuités écologiques dans les documents d’urbanisme. Elle est guidée, pour le territoire du PLU, par le SRCE de Haute-Normandie, en cours d’élaboration. Schéma des éléments constitutifs de la Trame Verte et Bleue (source : EVEN Conseil) La Trame Verte et Bleue est constituée de : • réservoirs de biodiversité, zones nodales ou noyaux de biodiversité, 2. Une fonctionnalité écologique… mais aussi sociale, également appelés « cœurs de natures » : Il s’agit des milieux les plus paysagère, et économique… remarquables du point de vue de la biodiversité, ils abritent des espèces jugées prioritaires ou déterminantes localement ou Les espaces de la Trame Verte et Bleue n’ont pas vocation à être constituent un habitat propice à leur accueil. Les conditions vitales au sanctuarisés. Bien que les réservoirs de biodiversité nécessitent une maintien de la biodiversité et à son fonctionnement sont réunies (une protection stricte, dans un contexte urbain tel que celui d’Yvetot, les espèce peut y trouver les conditions favorables à son cycle biologique espaces verts rendent d’autres services à la collectivité, entre autres : : alimentation, reproduction, repos..) ; L’épuration des eaux et de l’air • corridors ou continuités écologiques : constitués de nature ordinaire (espaces agricoles, maillage de haies,…) ou de trames jardinées La végétation contribue à améliorer la qualité de l’air, en particulier en (trame verte en ville), ces espaces de transition permettent les filtrant les particules fines et en absorbant certaines particules polluantes. échanges entre les réservoirs de biodiversité. Ce sont des zones De la même manière, l’épuration naturelle de l’eau, fruit de la structurées d’éléments naturels ou subnaturels ou libres d’obstacles dégradation des substances qui y sont présentes, résulte de l’action d’une

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grande diversité de micro-organismes spécialisés (animaux ou végétaux), par les lois Grenelle I et II. Ce document cadre régional est co-élaboré par présents dans l’eau et les sols. Un milieu naturel riche en micro- l’Etat et le Conseil régional, en association avec un Comité Régional organismes et en plantes (qui absorbent les nutriments : phosphore, « Trames verte et bleue » et l’ensemble des partenaires régionaux nitrates…) favorise ce processus d’autoépuration. concernés par le schéma et sa mise en œuvre. La structuration des paysages et l’amélioration du cadre de vie  Contexte et avancement Les bosquets, prairies, petites friches, haies, fossés, alignements d’arbres, Ce schéma prend en compte les orientations nationales pour la etc. sont autant d’éléments qui structurent le paysage. Les espaces préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ainsi naturels sont très importants dans la structure géographique de la ville, que les éléments pertinents des schémas directeurs d'aménagement et en constituant une limite pour l’étalement urbain, en diversifiant le de gestion de l'eau. Il identifie la Trame verte et bleue, spatialise et territoire et son paysage, en créant des continuités... Certains éléments hiérarchise les enjeux de continuités écologiques à l'échelle régionale, et il peuvent également constituer des espaces d’activités de plein air : liaisons propose un cadre d'intervention. douces, aire de jeux, observation naturaliste, pêche, chasse. Le projet de SRCE sera ensuite soumis à consultation auprès des Les fonctions économiques groupements de collectivités de Haute-Normandie puis à enquête publique. Le SRCE de Haute-Normandie doit être cohérent avec ceux des Les espaces de trame verte et bleue peuvent présenter des fonctions de régions voisines et avec les orientations définies au niveau national par production, que ce soit au travers des activités agricoles et sylvicoles, par décret. la production de bois-énergie, etc… Par ailleurs, la Trame Verte et Bleue, de par son rôle dans la structuration des paysages, est également le Les collectivités ou groupement compétents en urbanisme ou support du développement d’une activité touristique. aménagement du territoire doivent « prendre en compte » le SRCE au moment de l’élaboration ou de la révision de leurs plans et documents 3. Les documents cadrant la Trame verte et bleue d’aménagement de l’espace ou d’urbanisme (lorsqu’ils existent) ou des projets d’infrastructures linéaires (routes, canaux, voies ferrées..), en d’Yvetot précisant les mesures prévues pour compenser les atteintes aux continuités écologiques que la mise en œuvre de ces documents de 3.1 Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) de planification, projets ou infrastructures linéaires sont susceptibles Haute-Normandie d’entraîner. Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) est le volet régional de la Trame Verte et Bleue dont l’élaboration à échéance 2012 est fixée

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Le SRCE de Haute-Normandie est actuellement en cours d’élaboration : identification de l’ensemble des composantes relatives à la Trame Verte et Bleue, identification des enjeux régionaux relatifs à la préservation et à la restauration des continuités écologiques et cartographie de la Trame Verte et Bleue à l’échelle de la Région. L’approbation du SRCE est prévue pour le mois de mars 2014 et le document sera révisé tous les 6 ans.

 Méthodologie

Définition de six sous-trames écologiques

Sur un territoire donné, une sous-trame représente l’ensemble des espaces constitués par un même type de milieu et le réseau que constituent ces espaces plus ou moins connectés. Ils sont composés de réservoirs de biodiversité, de corridors et d'autres espaces fréquentés régulièrement par les espèces typiques de la sous-trame considérée.

Six sous-trames ont été définies dans le cadre du SRCE de Haute- Normandie : . Sous-trame des milieux sylvo-arborés, . Sous-trame des milieux neutro-calcicoles, Définition des réservoirs écologiques . Sous-trame des milieux silicicoles, La définition des réservoirs de biodiversité en Haute-Normandie est basée sur trois approches : . Sous-trame des milieux humides,  l'analyse des espaces naturels identifiés par les Orientations . Sous-trame des milieux aquatiques, nationales2, notamment des espaces protégés ou identifiés pour . Sous-trame des milieux ouverts. leur intérêt écologique (Natura 2000, ZNIEFF, réserves naturelles...). Pour définir le réseau écologique, le SRCE se base sur les espèces indicatrices figurant dans le tableau ci-contre.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 14 La région d’Yvetot selon le SRCE Haute-Normandie :

Yvetot

 l'intégration de milieux naturels non fragmentés ou présentant un Définition des éléments fragmentants intérêt écologique particulier, Dans la constitution de la TVB Haute-Normandie, sont considérés comme  l'ajout de réservoirs complémentaires par les experts naturalistes éléments majeurs de fragmentation : locaux. - le réseau routier principal4, constitué des autoroutes et voies rapides Définition des continuités écologiques de la région, ainsi que des liaisons entre départements et entre les principales agglomérations de la région, Les méthodes utilisées pour identifier les corridors se sont construite par itération, en s'appuyant sur un groupe de travail d'experts composé - les voies ferrées d’au moins deux voies, d'acteurs locaux et de naturalistes. De manière générale, par sous-trame, - les zones urbanisées, deux méthodes ont été utilisées pour l'identification des corridors, selon l’intensité de déplacement des espèces (sauf la sous-trame aquatique) : - les grands cours d'eau (non fragmentant pour les sous-trames humide et aquatique). 1. Pour les espèces à faible déplacement, une méthode dite de dilatation-érosion La commune ne présente pas d’enjeu particulier de par son profil très urbain, dense et cernée par des infrastructures fragmentantes. Il s’agit Les surfaces de milieux supports sont d’abord dilatées de 250 m, ce qui donc davantage de préserver les espaces de trame verte et bleue présents permet de regrouper les milieux les plus proches. Dans un 2e temps, en marge des espaces urbanisés, et autant que faire se peut, de réduire l’érosion de ces zones sur 250 m permet de mettre en évidence les l’effet fragmentant de la ville. chemins permettant de connecter les milieux supports. Au sein de ces corridors potentiels ainsi identifiés, ont été ensuite supprimées toutes les Cependant, des espaces identifiés comme réservoirs de biodiversité ont surfaces correspondant à des occupations du sol fragmentant, pour ne été repérés à l’intérieur des limites de la commune. Il s’agit de réservoirs conserver que les surfaces permettant le déplacement des espèces. de biodiversité appartenant à la sous-trame des milieux sylvo-arborés et à la sous-trame des milieux humides. 2. Pour les espèces à fort déplacement, une méthode par calcul de coût-déplacement ou méthode de chemins de moindre coût. Cette méthode met en évidence les axes optimaux des corridors en intégrant en amont la connaissance de l'occupation du sol et des milieux supports. Par sous-trame, elle s’appuie sur l’analyse de la perméabilité moyenne des surfaces traversées par rapport au déplacement des espèces.

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. Préserver et restaurer les fonctionnalités écologiques définies dans la La Trame Verte et Bleue du Parc Naturel Régional des Boucles de trame verte et bleue ; la Seine Normande . Préserver et protéger les patrimoines naturels et culturels dans une Le Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande (PNRBS) approche globale et intégrée ; s’étend sur 89 700 ha, compte 103 067 habitants et comprend cinq . Contribuer à une gestion équilibrée et durable des ressources régions naturelles (Pays de Caux, Val de Seine, Roumois, Marais Vernier et naturelles ; basse Vallée de la Risle). . Organiser les pratiques de loisirs en milieu naturel et en particulier la Le Parc a été créé en 1974 afin de favoriser le maintien d’une coupure pratique des sports motorisés ; verte entre les deux grands pôles urbains et industriels que sont Rouen et Le Havre. . Prévenir les risques naturels et technologiques.  La charte 2013 – 2025 Ambition 2 : Coopérer pour un développement local, durable, innovant et solidaire Les Parcs naturels régionaux doivent régulièrement réviser leur charte. En effet, celle-ci présente une validité de 12 ans. Sa révision permet, au vu de . Développer les filières courtes innovantes et encourager la l'action du Parc, de redéfinir son projet et de reconduire son classement. consommation des produits du territoire ; Le Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande est . Répondre aux besoins des habitants en diversifiant les services de actuellement en période de révision de sa Charte. proximité ; Le projet de nouvelle charte du PNR, d’après le document destiné à . Favoriser l’initiative en milieu rural notamment en développant l’enquête publique de juillet 2012, s’articule autour de 3 grandes l’économie sociale et solidaire ; ambitions déclinées en objectifs stratégiques : . Garantir l’adéquation entre les activités et le territoire ; Ambition 1 : Etre garant des équilibres dans un territoire riche et . Valoriser le territoire et ses savoir-faire en développant un tourisme respectueux de ses paysages, de sa biodiversité et de ses patrimoines et des loisirs durables ; naturels et culturels . Limiter la consommation d'énergies fossiles et développer les . Limiter l’artificialisation des sols ; énergies alternatives. . Préserver et valoriser le paysage ; Ambition 3 : Tisser des liens entre les habitants et leur territoire en construisant un sentiment d’appartenance et une culture commune

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. Développer la connaissance du territoire et mieux la diffuser ; 11 sous-trames ont été définies à l’échelle du PNR comme le tableau ci- dessous l’indique. . Mieux faire comprendre le territoire et sa mémoire ; . Développer une dynamique de territoire par l’échange et l’ouverture ; . Initier et développer une culture de la coopération, du local à l’international. Dans le cadre de la révision de sa charte, le PNR des Boucles de la Seine Normande a défini sa trame verte et bleue. A l’issue du travail de construction de la trame verte et bleue, des fiches actions ont été construites de façon à définir les priorités en termes de restauration des connexions biologiques. Carte de la TVB du PNRBSE (Source : PNR Boucle de la Seine Normande)

Le Parc n’identifie que peu d’éléments de trame verte et bleue à Yvetot, ce qui s’explique une fois encore par la forte urbanité de la commune. Néanmoins, un réservoir de biodiversité « milieux bocager » et des espaces de continuité à préserver ont été localisés.

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• Les documents d’urbanisme devront prévoir des coupures Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du Pays Plateau de d’urbanisation, espaces de respiration paysagère et écologique en Caux Maritime particulier dans les vallées, incluant leurs coteaux boisés.

Le SCoT du Pays de Caux, récemment approuvé, a défini les éléments de • Maintenir et restaurer les connexions écologiques boisées à l’aide de Trame Verte et Bleue à l’échelle du Pays. Il est à noter que la TVB du PLU différents espaces qui auront vocation à être restaurés en d’Yvetot doit être compatible avec celle du SCoT. boisements ou vergers (les peupleraies seront évitées). Ces sites devront faire l’objet de mesures et partenariats avec les partenaires La carte suivante fait apparaitre les réservoirs de biodiversité et les publics et privés (sites de préemption, mesures agri- continuités à décliner localement. Cette représentation est cohérente environnementales, …). avec les documents cités précédemment puisqu’il fait clairement • Pérenniser la trame humide et aquatique du territoire. Les mares et apparaître que les espaces à préserver pour Yvetot se situent en marge points d’eau devront faire l’objet d’un recensement à l’échelle des zones urbanisées, notamment au sud (Val au Cesne) et au Nord communale et faire l’objet d’une protection dans les documents (espaces de clos masures à proximité du manoir du Fay). De plus, sur la d’urbanisme au titre de l’article L. 151-23 et pourront ainsi carte figure une continuité écologique à préserver au sud-ouest de la pérenniser la trame humide et aquatique du territoire. Un recul de commune. construction par rapport aux berges sera imposé. Le DOO édicte ainsi un certain nombre de règles visant à préserver, voire restaurer, le réseau écologique du Pays : • Les corridors écologiques fonctionnels identifiés lors de l’état initial doivent être préservés. • Préserver les espaces relais : il est préconisé de classer en Espace Boisé Classé les boisements, haies et bocage existants. • Pérenniser les continuités écologiques par des mesures strictes de prise en compte des corridors écologiques et l’insertion paysagère dans tout nouvel aménagement : respect des cônes de vue, milieux et typologie des espaces naturels environnants, adaptation aux espèces faunistiques et floristiques locales, …

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4. Des espaces naturels remarquables

Le territoire d’Yvetot, très urbanisé, comporte une surface assez retreinte d’espaces naturels préservés. Cependant, il est tout de même concerné par une ZNIEFF et un site inscrit.

5.1 Les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Floristique ou Faunistique La ZNIEFF est un secteur du territoire particulièrement intéressant sur le plan écologique, participant au maintien des grands équilibres naturels ou constituant le milieu de vie d’espèces animales et végétales rares, caractéristiques du patrimoine naturel régional. Il s’agit d’une zone dont le périmètre résulte de la réalisation d’inventaires scientifiques faunistiques et floristiques. Cet inventaire constitue l’outil principal de la connaissance scientifique du patrimoine naturel et sert de base à la définition de la politique de protection de la nature. Elle n’a pas de valeur juridique directe mais permet une meilleure prise en compte de la richesse patrimoniale dans l’élaboration des projets susceptibles d’avoir un impact sur le milieu naturel. Ainsi, l'absence de prise en compte d'une ZNIEFF est susceptible de faire l'objet d'un recours. On distingue 2 types de ZNIEFF : - Les ZNIEFF de type I, qui recensent les secteurs de très grande richesse patrimoniale ; - Les ZNIEFF de type II, qui définissent plus largement de grands ensembles naturels homogènes riches, peu modifiés par l’homme ou offrant des potentialités biologiques importantes.

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Le territoire d’Yvetot compte 1 ZNIEEF de type II : ZNIEFF 230009251 - LES VALLÉES ET LES BOISEMENTS DE LA SAINTE-GERTRUDE ET DE LA RANÇON, s’étendant sur environ 4350ha. Ce vaste ensemble est composé de milieux naturels variés qui lui confèrent un grand intérêt écologique. Il s'agit de groupements forestiers de nature variée, de prairies sèches et humides, de marais, de rivières (la Rançon, la Sainte-Gertrude, la Fontenelle) et de pelouses calcicoles.

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5.2 Les sites classés Les objectifs des sites classés sont la protection et la conservation d'un espace naturel ou bâti, dont l'intérêt paysager est exceptionnel. La procédure est menée par l'Etat qui réalise une étude pour définir un périmètre et justifier le classement. On répertorie 1 site classé sur le territoire d’Yvetot : Site classé 76 209 000 – LE VAL AU CESNE, dont le périmètre concerne 960 ha au total. Cet espace, situé au sein de la ZNIEFF II préalablement citée possède un caractère paysager remarquable et fait partie de l’ensemble biopaysager de la Vallée de la Seine. Il participe également au rôle fonctionnel et fondamental de la Vallée de la Rançon et constitue un élément de la diversité régionale. Ces espaces remarquables sont à prendre en compte dans la définition des espaces de la Trame Verte et Bleue locale.

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arvensis), la Tanaisie commune (Tanacetum vulgare), le Compagnon 5. La Trame Verte et Bleue d’Yvetot rouge (Silene dioica), le Millepertuis perforé (Hypericum perforatum), l’Achillée millefeuille (Achillea millefolium), le Séneçon commun Dans le cadre de l’élaboration de son PLU la commune a conduit une (Senecio vulgaris) ou encore l’Armoise commune (Artemisia vulgaris) étude écologique simple afin d’affiner la connaissance du territoire au et des espèces de graminées comme le Fromental (Arrhenatherum regard de cette thématique et dans le but d’aménager un réseau elatius), la Fléole des prés (Phleum pratense), l’Ivraie vivace (Lolium écologique cohérent et basé sur des observations réelles. perenne) ou encore le Dactyle aggloméré (Dactylis glomerata) ;

5.1 Espèces floristiques et habitats naturels inventoriés • -au niveau des prairies pâturées, des espèces comme la Renoncule rampante (Ranunculus repens), le Trèfle rampant (Trifolium repens), Espèces présentes au sein de la zone d’étude le Céraiste scarieux (Cerastium semidecandrum), la Berce commune Au total, ce sont 67 espèces végétales qui ont été recensées durant les (Heracleum sphondylium), le Pissenlit (Taraxacum psp.) ou encore la prospections floristiques. Aucune des espèces végétales recensées ne Renouée persicaire (Persicaria maculosa) dans les endroits humides présente d’intérêt patrimonial ou de protection régionale et/ou nationale. et des espèces de graminées comme l’Ivraie vivace (Lolium perenne), On retrouve notamment : le Pâturin commun (Poa trivialis) ou encore le Dactyle aggloméré (Dactylys glomerata), • -au sein des petits bois, alignements d’arbres et haies, des espèces • -au sein des terrains en friche, des espèces comme le Dactyle arborescentes comme le Charme commun (Carpinu sbetulus), le aggloméré (Dactylis glomerata), le Trèfle rampant (Trifolium repens), Chêne pédonculé (Quercus robur), le Hêtre (Fagus sylvatica), la Berce commune (Heracleum sphondylum), l’Ortie dioïque (Urtica l’Aubépine à un style (Crataegus monogyna), le Sureau noir dioica), la Renoncule rampante (Ranunculus repens), la Benoite (Sambucus nigra), le Noisetier (Corylus avellana), l’Orme champêtre commune (Geum urbanum) ou encore le Lierre terrestre (Glechoma (Ulmus campestris), le Merisier (Prunus avium) ou encore l’Érable hederacea), sycomore (Acer pseudoplatanus) ainsi que des espèces de bords de • -au sein des parcs urbains, la diversité floristique est appauvrie avec chemins ; des espèces telles que le Trèfle rampant (Trifolium repens), la • -au niveau des zones rudérales, des espèces de bords de chemins Renoncule rampante (Ranunculus repens), la Pâquerette vivace comme la Berce commune (Heracleum sphondylum), l’Ortie dioïque (Bellis perennis) ou encore le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata). (Urtica dioica), le Gaillet gratteron (Galium aparine), la Renoncule rampante (Ranunculus repens), le Trèfle rampant (Trifolium repens), Il est à noter que les résultats de l’étude font également apparaître la le Grand Plantain (Plantago major), le Liseron des champs (Convolvus présence d’une espèce exotique envahissante présentant des impacts avérés sur la santé humaine, à savoir la Berce du Caucase. La localisation

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des points de développement de cette espèce figure sur la carte suivante. Cette dernière illustre également la présence du Buddléia de David, espèce envahissante mais sans conséquence sanitaire. Des actions de lutte contre ces espèces seraient opportunes afin d’enrayer leur développement sur la commune. Erable sycomore 5.2 Les habitats présents au sein de la zone d’étude (droite) – Charme commun (gauche) Les habitats présents au sein de la commune ont été déterminés et classifiés selon la nomenclature Corine Biotope. Cette nomenclature Source : planfor.fr, wikipédia.fr permet également d’attribuer un code (dit code Corine) à chaque habitat recensé.

Il apparait au final qu’aucun habitat recensé sur la commune ne présente Millepertuis perforé d’intérêt patrimonial avéré. Néanmoins, de par leur raréfaction (gauche) – Compagnon constante, les milieux de type prairiaux, reliquats de haies, milieux boisés rouge (droite) et les mares doivent être au maximum préservés. Source : isaison.free.fr, Pour conclure, la zone d’étude présente une diversité floristique nature-en-image.org ordinaire, résultant d’une modification des techniques agricoles anciennes, pâturage et agriculture extensive, vers une agriculture intensive uniquement. Néanmoins, les secteurs boisés (haies, bosquets) et prairiaux continuent de constituer des zones refuges importantes pour la faune. Dactyle aggloméré (gauche) – Renouée persicaire (droite)

Source : wikipédia.fr, althis.fr

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urbain sont ubiquistes, c’est-à-dire présentes dans différents milieux, c’est 5.3 Espèces faunistiques inventoriées le cas du Merle noir (Turdus merula), de la Fauvette à tête noire (Sylvia La commune a été prospectée par secteur. En effet, le territoire atricapilla) et de l’Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) qui sont communal a été sectionné en 4 secteurs. Au total, 50 espèces généralement plutôt des espèces forestières. faunistiques ont été recensées. Concernant les rapaces nocturnes, une Avifaune espèce typiquement forestière a été entendue le 31 juillet 2013 lors des Au cours des prospections, 27 espèces prospections chiroptères, il s’agit de la ont pu être inventoriées sur le territoire Chouette hulotte (Strix aluco). communal. Il est à noter que la Fauvette grisette est Des espèces typiques des milieux une espèce considérée comme quasi- cultivés et prairiaux ont été Rougequeue noir menacée à l’échelle nationale. Source : oiseaux.net inventoriées, comme la Corneille noire (Corvus corone corone), la Fauvette Alouette des champs Chiroptérofaune grisette (Sylvia communis) et l’Alouette Source : oiseaux.net Durant les prospections nocturnes, 4 espèces ont été inventoriées sur le des champs (Alauda arvensis). territoire communal. La liste totale des espèces, ainsi que leurs statuts de Des espèces caractéristiques des milieux rareté, menace et protection, est disponible en annexe 4. Une carte des boisés ont pu également être observées contacts réalisés avec les différentes espèces est disponible en page 15. comme le Pouillot véloce (Phylloscopus Un descriptif succinct de l’écologie des différentes espèces recensées est collybita), le Pinson des arbres (Fringilla disponible ci-après : coelebs), la Mésange charbonnière • Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus) : (Parus major), la Fauvette à tête noire Mésange charbonnière (Sylvia atricapilla), et le Troglodyte Espèce anthropophile, on estime qu’au moins une colonie de cette espèce Source : oiseaux.net mignon (Troglodytes troglodytes). gîte dans chaque ville ou village. En été : maternité dans les toits des habitations, les faux plafonds ou les combles. En hiver : hibernation dans Des espèces typiques de milieux urbains ont été vues comme le Moineau les habitations, les granges et parfois dans les cavités souterraines. Chasse domestique (Passer domesticus), le Pigeon biset urbain (Columba livia dans les parcs, jardins, à proximité des haies et des lampadaires. En urbica), le Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) et l’Hirondelle Haute-Normandie cette espèce est commune et non menacée. rustique (Hirundo rustica). De plus, des espèces présentes dans le secteur

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• Sérotine commune (Eptesicus serotinus) : Espèce anthropophile (retrouvée dans les villes et villages) aimant les zones semi boisées. En été : mise bas dans les combles et les greniers. En hiver : hibernation dans les caves, les greniers…en général dans les bâtiments. Chasse d’un vol lent dès le crépuscule. L’espèce est considérée comme commune et non menacée en Haute-Normandie. • Murin à moustaches (Myotis mystacinus) : Pipistrelle commune Espèce anthropophile, fréquentant les milieux mixtes ouverts à semi- Source : naturepicture.info ouverts, zones boisées, villages, jardins, milieux forestiers humides, zone humides et bocages. En été : maternité dans des fissures et des disjointements, dans les granges, les ponts et les façades d’habitations. En hiver : hibernation dans les cavités souterraines, grottes, carrières, mines et petites caves. Cette espèce est considérée comme commune et non menacée en Haute-Normandie. • Oreillard indéterminé (Plecotus sp.) : Ces espèces affectionnent les milieux assez ouverts (bocages, lisières, parcs) et les forêts de feuillus peu denses. En été : maternité dans les Sérotine commune greniers et certains arbres creux. En hiver : hibernation dans les caves, Source : naturephoto-cz.com galeries ou carrières. Chasse d’un vol souple, rapide mais de faible altitude. En Haute-Normandie, l’Oreillard roux (Plecotus auritus) est considéré comme commun et non menacé alors que l’Oreillard gris (Plecotus austriacus) est Rare et Vulnérable.

Oreillard gris Source : naturephoto-cz.com

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Batrachofaune déclin au niveau national. Il est à noter que les statuts de menace et de rareté en Haute-Normandie ne sont pas encore définis. Les prospections ont été réalisées tardivement au cours de la période d’activité du cycle biologique des Amphibiens. De plus, peu de milieux • la Taupe d’Europe (Talpa europaea) : ce mammifère fouisseur est sont propices à la présence de la faune batrachologique et les points considéré souvent à tort comme nuisible par les agriculteurs et les d’eau recensés étaient de l’ordre du domaine privé. jardiniers. En effet, sa présence est bénéfique pour le drainage et la fertilisation des terres grâce aux galeries et aux taupinières qu’elle Aucune espèce du groupe des Amphibiens n’a donc été inventoriée sur la crée. commune. • le Chevreuil (Capreolus capreolus) Quelques espèces pourraient potentiellement présentes dans les mares : De nombreuses traces sont privées comme la Grenouille verte ou le Triton palmé. La présence de présentes dans tous les secteurs boisements, haies et jardins peuvent accueillir également la Grenouille hors de la ville. Cette espèce est rousse, le Crapaud commun et le Triton ponctué. inscrite en Annexe III de la Herpétofaune : Convention de Berne. • le Sanglier (Sus scrofa) : des Les prospections ont été réalisées tardivement dans la période d’activité empreintes ont été observées du cycle biologique des Reptiles. Lapin de Garenne durant les prospections sur tous Source : eurowild.fr Aucune espèce du groupe des Reptiles n’a été inventoriée sur le territoire les secteurs hors de la ville. communal. • le Lapin de Garenne Toutefois, les secteurs à boisement ombragé frais peuvent accueillir (Oryctolagus cuniculus) : ce potentiellement le Lézard vivipare. La présence de prairies et bords de lagomorphe, quasi-menacé en haies sont des milieux propices à la présence du Lézard des murailles ou France du fait de son déclin, est de l’Orvet fragile. présent sur la commune au niveau du secteur 2. Mammifère autre que Chiroptères : • le Renard roux (Vulpes vulpes) : Au total, 5 espèces ont été inventoriées sur la commune durant les ce Canidé est présent sur tous Renard roux prospections. les secteurs hors de la ville. Source : aube-nature.com Une espèce est quasi menacée en France et une espèce est inscrite en Les secteurs en boisements peuvent potentiellement accueillir l’Ecureuil Annexe III de la Convention de Berne, il s’agit du Lapin de Garennes, en roux. Le rat surmulot, espèce répandue, peut également être présent sur

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la commune. Les boisements et cultures sont des milieux favorables à la • le Paon du jour (Inachis io) : présence du Blaireau d’Europe. Les secteurs prairiaux et cultivés peuvent espèce affectionnant les friches, potentiellement accueillir le Lièvre d’Europe. Les micromammifères tels prairies et lisières forestières. que les campagnols, mulots et musaraignes n’ont pas fait l’objet • le Robert-le-diable (Polygonia c- d’inventaires mais peuvent être présentent au sein de la commune. album) : c’est une espèce de clairières et lisières forestières Entomofaune • la Sylvaine (Ochlodes sylvanus) : Lépidoptère rhopalocère (Papillons diurnes) espèce des lisières et clairières des Paon du jour bois, haies et landes arbustives Ce sont au total 12 espèces ont été observées durant les prospections sur Source : la-photo-nature.com la commune. La liste totale des espèces, ainsi que leurs statuts de rareté, • l’Azuré des nerpruns (Celastrina menace et protection, est disponible en annexe 6. Il est à noter que les argiolus) : espèce présente dans les clairières et lisières de forêt, statuts de menace et de rareté en Haute-Normandie ne sont pas encore landes arbustives et jardins. définis. • Le Tristan (Aphantopus hyperantus) : espèce des lisières et clairières herbeuses des bois, landes et haies. • la Piéride de la rave (Pieris rapae) : • L’Amaryllis (Pyronia tithonus) : espèce de landes arbustives, lisières, affectionne les jardins, prairies et prairies et haies. autres habitats ouverts fleuris. • la Piéride du navet (Pieris napi) : Orthoptère très commune à l’échelle régionale. Les prospections réalisées ont permis de recenser 6 espèces sur la Elle affectionne particulièrement les commune. Il est à noter que les statuts de menace et de rareté en Haute- lisières et clairières de forêts et les Normandie ne sont pas encore définis. prairies. Pieride de la rave Parmi ces espèces, la Decticelle • le Tircis (Pararge aegeria), espèce Source : lepinet.fr cendrée (Pholidoptera griseoaptera) a présente dans les bois, vergers, clairières et le long des lisières. été entendue lors des prospections • la Petite tortue (Aglais urticae) : espèce qui affectionne les milieux nocturnes sur tous les secteurs hors du ouverts (friches et prairies) centre-ville. D’autres espèces comme • le Vulcain (Vanessa atalanta) : très répandue en France et en le Criquet mélodieux (Chorthippus Europe. Le Vulcain est présent sur divers habitats, avec une biguttulus), le Criquet des pâtures préférence pour les lisières et clairières des bois et les vergers. Decticelle Bariolée (Chortippus parallelus) contacté sur les Source : inpn.mnhn.fr

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secteurs 2 et 3, le Conocéphale bigarré (Conocephalus fuscus), la de pâtures mésophiles. Le secteur 3, à l’est de la ville, est composé en Decticelle bariolée (Metrioptera roeselii) et la Méconème tambourinaire partie de pâtures mésophiles, de boisements (autres bois caducifoliés) et (Meconema thalassinum). de milieux urbanisés. Le secteur 4, correspondant au milieu urbanisé de la commune possède peu d’habitats favorables comme de rares zones de Par ailleurs, la présence de jardins, boisements et haies sont des milieux pâtures mésophiles et quelques parcs. propices à la présence de la Grande sauterelle verte. Il est à noter que le secteur 2, d’un intérêt non négligeable de par la Odonates (Libellules) diversité d’habitats, est menacé par la présence de plantes exotiques Peu de milieux propices à la présence d’Odonates ont été localisés sur envahissantes telles que la Berce du Caucase et le Buddleia de David. Ces repérage cartographique et de terrain. Les points d’eau recensés espèces peuvent menacer l’équilibre écologique du milieu, ainsi qu’avoir relevaient du domaine privé et le CPIE Vallée de Somme a souhaité le des impacts sur la santé des troupeaux (Berce du Caucase) et des usagers respecter en ne prospectant pas ces milieux. Par ailleurs, des troupeaux du chemin de randonnée (Berce du Caucase). de bovins étaient présents dans les prairies où étaient situées les mares. Le tableau ci-dessous récapitule les habitats et les espèces présents par Pour des raisons de sécurité, le CPIE Vallée de Somme n’a pas souhaité secteur. pénétrer au sein de ces prairies. Enfin, au regard de la présence de chiroptères dans la commune, les Aucune espèce du groupe des Odonates n’a été inventoriée sur le éléments de patrimoine bâti ancien ainsi que les vieux arbres présentent territoire communal. un intérêt non négligeable car ils peuvent constituer un habitat, un refuge Toutefois, des espèces communes peuvent potentiellement être pour ces espèces, ou d’autres encore (chouettes par exemple). présentes près des points d’eau. C’est le cas de l’Agrion élégant, de l’Anax Densité d’espèces faunistiques empereur, de l’Agrion à larges pattes, de la Libellule déprimée… La densité d’espèces par secteurs au sein de la commune est représentée 5.4 Caractérisation des secteurs d’intérêts floristiques et sur la carte 6 page 19. Les secteurs 1, situé au nord-ouest et 2, au sud, faunistiques possèdent la plus grande densité d’espèce. En effet, le secteur 1 compte 33 espèces tous groupes faunistiques confondus. Le secteur 2, quant à lui, Densité d’habitats totalise 36 espèces, ce qui en fait apparemment le secteur Le secteur 2, au sud de la commune, possède la plus grande diversité écologiquement le plus riche. Le secteur 3, situé à l’est de la commune, d’habitats. Principalement composé de pâtures mésophiles, boisements présente 24 espèces au total. Le secteur 4, milieu urbanisé, est celui qui a (hêtraies, petit bois) et vergers. Le secteur 1, au nord-ouest de la la plus faible densité d’espèces avec seulement 17 espèces faunistiques. commune est composé surtout de grandes cultures et quelques secteurs

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Rappelons cependant que les relevés réalisés sur la commune sont loin d’être exhaustifs et que les résultats présentés ici ne font qu’esquisser les potentialités écologiques des différents secteurs. En conclusion, les secteurs possédant le plus de diversité d’habitats semble posséder la plus grande diversité d’espèce. C’est le cas des secteurs 1, de par la présence de pâtures mésophiles et de haies qui accueillent un bon nombre d’espèces, et 2, de par la présence de boisements et pâtures mésophiles. En revanche, le secteur 4, milieu urbanisé, présentant peu d’habitats naturels conservés, possède la plus faible densité d’espèces. Seuls les parcs et jardins y sont susceptibles d’abriter quelques espèces ubiquistes.

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De cette analyse découle l’identification de trois secteurs se dégageant sans surprise, et correspondant aux zones présentant des habitats attractifs pour la faune et la flore, à savoir des secteurs de prairies, de haies, de boisements et de vergers. Notons également le recensement d’une espèce potentiellement patrimoniale sous la forme d’une chauve-souris, un Oreillard, dans la partie est de la commune, non loin de vallées boisées attractives. L’enjeu chiroptère est bien réel sur Yvetot et doit être pris en compte dans l’élaboration du PLU.

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Détermination de secteurs d’intérêt pour la faune

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L’ensemble de ces données nous permet de définir les espaces de trame verte et bleue d’Yvetot (réservoirs de biodiversité, espaces relais supports de continuité…).

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6. Un patrimoine naturel acteur de la TVB : ce qu’il faut  Préserver les espaces naturels et semi-naturels du territoire de retenir façon à rendre la commune plus perméable et à préserver les corridors écologiques.  Une Trame Verte et Bleue guidée par les travaux du SRCE, de la  Profiter de chaque nouveau projet urbain pour y intégrer les TVB du PNR et du SCoT. enjeux relatifs à la préservation et à la restauration du réseau écologique (création de nouveaux espaces verts, développement  Des espaces naturels remarquables constituant de potentiels de la nature en ville…) réservoirs de biodiversité locaux : ZNIEFF 2 (Vallée Sainte Gertrude et Rançon) et site classé (Val au Cesne).  Enrayer le développement des espèces invasives, notamment lorsqu’elles entraînent un risque pour la santé.  Une biodiversité relativement ordinaire.  Valoriser de manière écologique les mares du territoire afin de les  Des secteurs de milieux boisés, clos masures, prairiaux et de intégrer dans le réseau écologique locale, et de les faire participer vergers en marge de la zone urbaine qui représentent des à la sous-trame humide. secteurs d’intérêt, notamment pour la faune (zone de refuge importante).  Réduire l’effet fragmentant des infrastructures de transport qui traversent la commune.  Des espèces invasives potentiellement dangereuses pour la santé humaine localisées.  Rechercher la multifonctionnalité des espaces de trame verte et bleue (écologique, paysager, gestion des eaux pluviales, liaisons  Une zone urbaine relativement dense et cernée par des douces…). infrastructures de transport donc très fragmentante.

Enjeux :

 Protéger et restaurer les réservoirs de biodiversité du territoire, espaces d’intérêt écologique localisés notamment aux pointes nord, sud et est de la commune.

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Une consommation d’espace raisonnée

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L’analyse de la consommation foncière qui suit s’appuie sur les données M.O.S (Mode d’occupation du sol) du PNR des Boucles de la Seine Répartition de l'occupation du sol à Yvetot en Normande pour les années 1999 et 2009. Ces données, à distinguer du 2009 zonage des documents d’urbanisme, sont réalisées à partir d’une photo- interprétation croisée à des données cartographiques et hiérarchisées selon la nomenclature Corine Land Cover. Elles traduisent l’occupation territoires réelle du sol et non la vocation des différentes zones d’un territoire. 33% artificialisés

forets et milieux 1. Un territoire communal très artificialisé 64% semi-naturels L’occupation du sol de la commune d’Yvetot est ainsi répartie : 3% territoires agricoles  Espaces urbains : 476,27 hectares, soit 64% du territoire;  Espaces agricoles : 246,89 hectares, soit 33% du territoire ;

 Espaces naturels et semi-naturels : 24,28 hectares, soit 3% du territoire.

Dans la classification utilisée ici, les espaces naturels regroupent les forêts et milieux semi-naturels (milieux à végétation herbacée haute, landes et broussailles). Les espaces agricoles regroupent les terres arables, les prairies et les cultures permanentes. Les espaces urbains regroupent l'ensemble des espaces artificialisés (tissu bâti, routes, chemins de fer...).

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3. Un rythme d’artificialisation en adéquation avec 2. Une extension urbaine se traduisant par un mitage l’évolution démographique urbain Si l’on met en perspective l’artificialisation du territoire avec sa croissance Entre 1999 et 2009, 46,15ha ont été urbanisés sur la commune, soit une démographique, la commune d’Yvetot a gagné 25 habitants pour 1 augmentation de l’espace urbanisé de l’ordre de 6,2% de la totalité du hectare urbanisé entre 1999 et 2009. Ce constat nuance le rythme de territoire de la commune. Pour comparaison, cela correspond à consommation foncière de la commune. Il traduit une bonne adaptation l’équivalent de 65 terrains de football. L’évolution annuelle de la de l’offre de logements par rapport aux besoins et illustre une certaine consommation de l’espace sur cette période correspond à 4,6 hectares optimisation de l’espace (formes urbaines denses permettant un apport par an. de population plus important) tout en assurant la qualité du cadre de vie Parmi les espaces artificialisés entre 1999 et 2009, l’habitat représente (espaces de loisirs, services, emplois, activités). 69,7% de la consommation de l’espace (soit 32,2ha), l’activité En effet, si d’un point de vue morphologique l’extension urbaine s’est économique, 15,9% (soit 6,96ha) et les infrastructures et autres traduit par un développement du mitage, les zones déjà urbanisées ont équipements (voirie, cimetière…) représentent 15,1% de l’espace été densifiées. Les constructions de logements collectifs ont été plus urbanisé entre ces 2 dates. importantes que celles de logements individuels ces 10 dernières années. Ce constat s’explique notamment par la construction de 1 060 logements La commune, aujourd’hui très urbanisée et ayant consommé la quasi- durant cette période afin d’accueillir les 1 159 nouveaux habitants arrivés totalité de ses réserves foncières, doit poursuivre ses efforts de entre 1999 et 2009. Les constructions de logements ont été réalisées au densification du tissu urbain en limitant au maximum l’artificialisation nord-est de la commune, au niveau du Grand Fay et Petit Fay, et dans une d’un territoire où persiste une part relativement faible d’espaces agricoles moindre mesure, au sud-est de la commune. Les nouvelles surfaces ou naturels. affectées à l’activité économique sont principalement liées au Le secteur de la Plaine aujourd’hui maîtrisé foncièrement par la commune développement de la zone commerciale E. Leclerc, au sud-est de la ville. constitue ainsi le dernier grand secteur urbanisable de la commune, hors La construction du nouveau centre E’CauxBulles explique majoritairement secteur naturel d’intérêt patrimonial et paysager. le gain de la surface communale en équipements. Cette zone en mutation représente donc un enjeu majeur pour la Cette extension urbaine s’est beaucoup effectuée en mitage dans la commune, et aura des conséquences sur le long terme sur les espaces campagne, au nord-est et au sud-est de la commune, le long des axes naturels, la qualité du cadre de vie des yvetotais, les équipements, les routiers. infrastructures…

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5. Un territoire peu doté en espaces naturels qui restent 4. Une consommation foncière au détriment des cependant protégés surfaces agricoles et notamment des prairies naturelles Le territoire d’Yvetot est un secteur très peu doté en milieux naturels, avec un taux de couverture en espaces naturels de 3%, soit 24,28 46,15 hectares de surfaces agricoles ont été consommés entre 1999 et hectares. Cependant, on constate que la couverture en espaces naturels 2009, soit une diminution de 6% de la part de l’occupation du sol et n’a pas évolué entre 1999 et 2009. Elle reste principalement occupée par l’équivalent de 4,6 hectares par an, correspondant à plus de 6 stades de des forêts et très peu en espaces naturels (1,09 hectares). Il demeure football. La surface des milieux naturels et semi-naturels s’étant fondamental de préserver ces espaces de l’artificialisation ou de leur stabilisée, on peut en conclure que l’ensemble des mutations des espaces transformation en espaces agricoles, notamment dans un objectif agricoles est imputable au développement urbain. écologique mais également paysager.

Evolution de la part de l'occupation du sol à Yvetot entre 1999 et 2009 350 300 250 200 150 100 50 0 Zones Infrastructures Zones Surfaces Milieux semi- Forêts, bois et urbanisées et et équipements commerciales etagricoles naturels bosquets bâties industrielles

1999 2009

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 Prendre en compte les contraintes à l’urbanisation (risques…) qui 6. Une consommation d’espace raisonnée : ce qu’il faut peuvent réduire ce potentiel de développement retenir  Préserver les espaces naturels et agricoles restants en optant pour des formes urbaines plus compactes et pour une urbanisation à  Un profil très urbain (64% de la commune était urbanisé en 2009) l’intérieur de l’enveloppe urbaine existante  6,2% du territoire urbanisé entre 1999 et 2009, soit 4,6 ha par an  Poursuivre les efforts de densification du tissu existant  Une urbanisation au bénéfice de la production de logements (70%)

 Un mitage des espaces agricoles et naturels situés en marge de la zone urbaine

 Un gain de 25 habitants par nouvel hectare urbanisé

 Une densification déjà enclenchée dans la commune

 Une raréfaction des réserves foncières

 Une urbanisation qui s’est opérée exclusivement à partir des espaces agricoles (stabilisation des surfaces d’espaces naturels)

Enjeux :

 Permettre la réalisation des ambitions de développement de la commune en gérant de manière optimale les dernières réserves foncières de la commune

 Repérer les dents creuses et les potentiels de renouvellement urbain comme autant d’opportunité de développement urbain

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Le paysage communal, entre briques et clos-masures

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1. Un tissu urbain composite au contact de témoins de la ceinture de clos masures Yvetotaise

1.1. Un paysage majoritairement urbain, dominé par le développement pavillonnaire des années 80-90 La commune d’Yvetot est un ancien bourg rural qui s’est développé rapidement depuis les années 1970. De nombreuses zones ont été ouvertes à l’urbanisation pour répondre à un besoin croissant en logements sur la commune. Ces secteurs se caractérisent par de constructions de type pavillonnaire (habitat individuel). Le choix de ce type de forme urbaine a conduit à une consommation excessive de l’espace : aujourd’hui 64 % du territoire est urbanisé.

Source : PLU 2006

Centre-ville et ses alignements Enjeux Limite de l’ancien centre bourg Limiter l’étalement urbain et privilégier la reconstruction de la Urbanisation des 70s ville sur elle-même en profitant des opportunités foncières Etalement urbain et mitage de la campagne Lancer une véritable réflexion sur les projets à venir, occupant les dernières réserves de la commune d’Yvetot. Projets d’urbanisation Urbanisation des communes voisines

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1.2. Des entités paysagères contrastées Aux premiers abords, la lecture de la ville est très difficile : - Des axes représentent d'importantes coupures dans le paysage (RD 6015 et voie ferrée notamment). La RD 6015, lieu de passage, nous fait traverser la commune sans envie de s’y arrêter, sans sentir l’attractivité de la ville. Seul le tissu urbain ancien se prolonge de part et d’autre de la RD 6015. - Le centre et les différents pôles n’apparaissent pas de suite…. Seuls, quelques repères tel que le campanile de l’église St-Pierre permettent de deviner ce centre qui participe grandement à la valorisation du territoire en définissant des ambiances à caractère « villageoises » très intéressantes. Ce patrimoine, de grande facture, intimement lié à l’histoire de la commune, représente un capital très valorisant notamment pour l’image de la commune. Source : PLU 2006 - L’étalement, lié à la prolifération des lotissements, fait apparaître un paysage uniforme, sans repères particuliers qui permettent de s’orienter. Seul le campanile se dresse fièrement et crée un appel par sa couleur rose contrastant dans le ciel d’Yvetot. Différentes entités distinctes, plus ou moins importantes, peuvent cependant être distinguées. Elles affichent des caractéristiques architecturales et urbanistiques indépendantes. Cependant, la composition urbaine dans son aspect actuel et malgré sa richesse, met en évidence un réel manque de liens et de continuités paysagères et urbaines, à la fois entre les entités urbaines elles-mêmes et entre les unités architecturales constituant ce patrimoine.

Source : PLU 2006

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Des entités urbaines Le centre-ville Le centre-ville se compose de divers types architecturaux suite à la reconstruction de l’hyper centre, qui forment un ensemble cohérent. • Des fonctions urbaines mixtes qui se côtoient Le centre-ville a conservé une forme et des usages de véritable centre- ville avec de nombreux commerces et services. • Des alignements bâtis anciens ou datant de la reconstruction qui affirment le caractère urbain du centre-ville Le centre-ville se définit par ses alignements bâtis récents ou anciens (vieilles bâtisses en brique), qui structurent l’espace public. L’hyper centre reconstruit est très homogène architecturalement. Le rez-de-chaussée est occupé par des commerces et les étages jusqu’à R+3 sont réservés à l’habitation. Les toits en tuile se distinguent des toitures ardoise des anciennes battisses du centre-ville. En effet, le centre-ville se prolonge le long des rues du calvaire, rue de l’étang, rue du couvent, avec les alignements d’anciennes maisons bourgeoises en brique. • Le campanile de l’église St-Pierre, point de repère du paysage Le campanile de l’Eglise-Saint-Pierre, abritant les cloches, est haut de 47 mètres. Il s’agit d’un repère emblématique du paysage, annonciateur du centre-ville.

Le centre-ville

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• Une succession de places et d’espaces verts qui permet de leur traversée (le Clos d'Yvetot au sud, ...). La vie de quartier est souvent s'approprier l'espace public, et de prendre du recul par rapport au inexistante. paysage urbain Certains quartiers pavillonnaires récents ont été implantés en périphérie La configuration actuelle de la commune d’Yvetot laisse apparaître du tissu urbain et contrastent fortement avec le cadre paysager de type différents espaces verts, places et aérations urbaines parsemées. clos-masure. Cependant, certains espaces ont plutôt une fonction d’ornement et Les logements collectifs ont été concentrés en retrait du centre-ville dans nécessiteraient un réaménagement, afin de permettre leur appropriation les quartiers de Fort Rouge et la Briqueterie. Leur architecture, peu par les habitants, les passants empruntant le GR, rue Niatel notamment… valorisante, est typique des cités des années 1970 : haute tour de R+3 à R+8 (54 appartements dans une tour), un bâti renfermé sur lui-même. Néanmoins, des espaces qualitatifs occupent les lieux stratégiques : les Elles ne possèdent pas de véritables espaces publics partagés. Les abords de la piscine municipale ont bénéficiés de réels aménagements, parkings, en pieds d’immeubles ont envahi les espaces communs. Il existe qui accompagnent les cheminements doux. peu de connexions de ces quartiers avec le cœur de ville. Le projet de La commune possède de plus, une couverture végétale notable sur ses l’ANRU du quartier Briqueterie Rétimare, et notamment le parc urbain, espaces publics avec les nouvelles plantations du mail, les plantations de devrait permettre la revalorisation des espaces publics et le la place des Belges, les alignements ponctuels...La végétation participe désenclavement de ce quartier. ainsi à la structuration des espaces publics et la lisibilité des espaces. • Des cœurs d’ilot végétalisés participant à l’ambiance « verte » de Le tissu urbain mixte à dominante résidentielle la commune On constate dans cette entité urbaine une organisation urbaine peu Les jardins privatifs participent grandement au ressenti végétal de la lisible du fait d'un tissu hétérogène qui mêle quartiers pavillonnaires et commune. Les habitants d’Yvetot, ont conservé au sein de leur parcelle, la collectifs et friches industrielles. Certains témoins de la reconstruction végétation existante. Ainsi, des arbres de haute tige (cyprès, aulnes, …) sont parfois difficilement intégrés. marquent le paysage et l’horizon. Les jardins ouvriers participent • Des quartiers pavillonnaires et collectifs parfois refermés sur eux- également à l’aération de la ville et la qualité de vie des yvetotais mêmes • Le quartier de la gare et ses ambiances de village Certains quartiers pavillonnaires et collectifs ont une organisation Le quartier Nord apparaît comme un quartier à part dans Yvetot, en autocentrée, et ne s’organisent pas en lien avec l’espace public. Les rupture avec l’animation du centre-ville. En effet, la RD 6015 crée une quartiers pavillonnaires forment de grandes entités isolées dans le véritable coupure entre les quartiers : le secteur au Nord semble figé et territoire, avec de nombreuses organisations en impasse qui empêchent conserve une ambiance de village, de proximité. Les nombreuses

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demeures bourgeoises de brique ou à colombages du XIXe, la végétation omniprésente et les étroites ruelles participent à l’intimité des lieux. Le passage de la voie ferrée a également participé à la création de ce quartier, isolé dans la ville. La gare, coupée de son centre-ville, est le point de convergence du quartier. Entouré de vastes parkings relais, des services et petits commerces se sont installés à proximité : ANPE, CPAM, brasserie, agence immobilière, boulangerie... Les zones d’activités et grands équipements Les quartiers collectifs et pavillonnaires (Even Conseil) Plusieurs secteurs de grands équipements et d'activités sont présents dans la ville. Ils se sont développés principalement dans les secteurs "vitrines" de la ville, mais ils présentent une qualité urbaine et architecturale inégale. • Une zone commerciale bien intégrée en entrée sud est, en provenance de la rocade La zone commerciale bénéficie d’une très bonne accessibilité en bord de rocade, elle marque l’entrée de ville d’Yvetot. La sécurité est assurée par de grands ronds-points qui permettent d’orienter les personnes vers les Jardin ouvrier (Even Conseil) Demeure en brique du quartier nord (Even Conseil) différents commerces et services. La zone commerciale est aujourd’hui constituée d’un supermarché Leclerc, d’une surface commerciale Leclerc à vocation automobile et station-service, d’un restaurant Mac Donald et d’une surface de vente d’équipement de la personne Intersport, puis un second site tourné vers différentes activités commerciales. La zone commerciale permet une offre Nouvelle zone pavillonnaire et clos-masures en commerces et services, voire de loisirs. Ainsi, cette zone risque d’attirer un nombre croissant de clients. Il est alors nécessaire d’organiser son accessibilité : diversité des modes de déplacement, offre en stationnement… Zone commerciale sud est

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Située entre les zones pavillonnaires du sud-ouest de la commune et le secteur de la plaine, elle doit constituer une continuité avec les quartiers riverains et être reliée au centre-ville. Par ailleurs, la qualité architecturale des commerces les plus récents (Mac Donald et Leclerc) permet une réelle valorisation de la zone. Rappelons que l’hypermarché possède un fort pouvoir d’attractivité (36000 personnes hors yvetotais), ainsi, cette zone commerciale en entrée de ville, participe fortement à la construction de l’image de qualité de la commune. Il est alors primordial de maintenir la qualité architecturale des nouveaux commerces et dans la mesure du possible, créer des espaces interstitiels de qualité, qui ne soient pas des délaissés. • La frange d’activités longeant la RD 6015, un secteur peu qualitatif Coupant la commune d’est en ouest, la RD 6015 possède un profil très hétérogène (services, commerces, équipements sportifs, habitat La RD 6015 (Even Conseil) ancien/récent, individuel/collectif). En continuité avec Saint Marie des Champs, elle est ponctuée d’activités liées à un trafic routier intense : stations essence, garage, concessionnaires, hôtellerie, restauration brasserie et à une bonne accessibilité : supermarché, professions libérales …Ces activités très peu qualitatives sont aujourd’hui en déclin (fermeture des stations-service et concessionnaires) et représentent alors un enjeu pour la valorisation des entrées de ville et de l’image de l’ensemble de la commune. En effet, la RD 6015 est aujourd’hui une voie traversante majeure qui constitue la vitrine d’Yvetot. Il est alors primordial de reconstituer une Frange d’activités le long de la RD6015 (Even Conseil) façade mixte commerces/habitat de qualité, en relation avec le centre-

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ville et le pôle multimodal. Néanmoins, le préalable est la requalification Des entités naturelles et agricoles de cette voie en véritable axe urbain structurant. Au nord-ouest et au sud-est, la commune change de décor et passe d’un • Une frange d’activités longeant la voie ferrée, qui présente un fort paysage urbain à des paysages plus naturels. Yvetot dévoile des paysages potentiel de réhabilitation et de renouvellement urbain (bâtiments ruraux de qualité. en brique de qualité : la Moutardière, etc.) Le paysage agricole ouvert Les activités en place le long de la voie ferrée sont majoritairement En limite de la ville et des clos-masures, le plateau est occupé par des artisanales : carrelages, électricité, tissus, matériaux de construction, cultures intensives en grandes parcelles rectangulaires. Ces vastes terres imprimerie, garage. Les services techniques et le centre courrier de la de champs ouverts offrent de larges perspectives visuelles, en contraste poste ont également élu domicile dans cette zone. fort avec les lignes d’arbres des clos-masures et boisements. Les plateaux En limite communale, la zone industrielle de Sainte Marie des Champs, du Pays de Caux, ainsi mis à nu, offrent de lointains horizons. héberge toutefois des activités plus lourdes : chaudronnerie industrielle, Le paysage de type clos masure stations techniques de carburation et allumage, fabrication de lubrifiants Le reste du territoire nord et sud d’Yvetot offre un paysage de grande et huiles industrielles. qualité marqué par les clos-masures, vergers, allées d’ormes, sentes de Néanmoins, le déclin industriel d’Yvetot a laissé des friches industrielles randonnées… Il s’agit d’espaces verdoyants aux paysages confidentiels. dans ce secteur. Leurs bâtiments en brique ont une qualité architecturale Témoignages du passé agraire de la commune, les clos masures modèlent notable qui pourrait permettre une réhabilitation. Le long de la gare par le paysage d’Yvetot et lui donne un caractère authentique dans une exemple, l’ancienne moutardière a été investie par une pépinière région alentour où les grandes plaines cultivées sont dominantes. d’entreprise récente. Il reste cependant de vastes terrains abandonnés. Élément caractéristique du pays de Caux, le clos-masure s’organise autour En façade de la voie ferrée, ces terrains représentent un potentiel de de fossés cauchois (talus surmontés d’arbres de haut-jet) et abrite du vent reconversion notable. La proximité de la gare est un atout majeur dans le les prairies, fermes, mares ou vergers. Des quartiers pavillonnaires contexte actuel de recherche de mobilité. récents se sont implantés au sein des espaces de clos masures et mettent • Des équipements de loisirs de plein air qui constituent des espaces en péril ces espaces de grande qualité. tampons paysagers qualitatifs entre la zone urbanisée et l'espace Le Val au Cesne agricole (entrée est, entrée ouest) Le talweg du Val au Cesne, préfigurant aux vallées affluentes de la Seine, On notera notamment la présence d’un terrain de basket en entrée sud. entaille profondément le plateau au sud de la commune.

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Perceptible grâce aux boisements qui s’accrochent à ses coteaux, ceux-ci permettent d’entretenir une ambiance champêtre, très verdoyante. L’alternance avec des secteurs de campagnes découvertes induit des ambiances changeantes.

La topographie accidentée rend les espaces naturels boisés très présents et cela malgré la faible superficie qu’ils occupent à l’échelle du territoire Paysage agricole sur lequel se détachent les Clos masure : des espaces verdoyants communal. Ils marquent le paysage depuis la rocade et en entrée de ville. clos masures à l’horizon aux paysages confidentiels

Le Val au Cesne

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ornementales et des clôtures, laissant à découvert des fronts bâtis qui 1.3. Des transitions entre les paysages urbains et n’ont plus rien en commun avec le bâti traditionnel (forme, matériaux, agricoles/naturels parfois franches logique d’implantation….). On distingue, au sein des entités paysagères identifiées, des paysages urbains (centre-ville, tissu urbain mixte à dominante résidentielle, zones d’activités ou de grands équipements) et des paysages agricoles et/ou naturels (Val au Cesne, Paysage agricole ouvert, Paysage de type clos- masure). Les transitions entre les paysages urbains et les paysages agricoles et/ou naturels constituent les « franges » de la ville. La perception de ces espaces de transition doit être positive. Ainsi, des massifs boisés, haies, talus plantés doivent accompagner le bâti afin de lui donner un cadre et d’assurer une transition douce avec l’espace agricole. A Yvetot, on observe historiquement « une ceinture verte » de clos- masures, talus-plantés et haies qui encadre la ville et permet de réaliser des transitions douces entre les espaces bâtis et les espaces agricoles et naturels. Cependant, de nouvelles extensions urbaines s’implantent généralement au détriment de ces haies, talus plantés et massifs boisés originels encadrant la ville. Il en résulte des franges brutes présentant parfois des reliquats de haies ou talus plantés, mais ces linéaires sont peu à peu remplacés par des haies ornementales, voire des clôtures, entraînant des modifications des vues depuis la ville et sur la ville. Depuis l’intérieur de la ville, les vues ne sont plus refermées mais perméables sur les plaines environnantes. Depuis l’extérieur, les contours de la ville sont plus brutaux, amputés d’une partie de leur écrin végétal. Aux lignes floues des haies se sont substituées les lignes tendues des haies

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2. Un patrimoine bâti qui témoigne de l’histoire reconnus (1 000 m²). Le campanile n’a été construit que quelques années normande plus tard : il s’élève à 45 mètres. Il s’agit d’un repère identitaire du territoire.

Le bâti ancien est présent en grand nombre dans le territoire d’Yvetot, et • Le manoir du Fay se concentre sur trois secteurs différents : en centre-ville et ses environs, ainsi que dans la zone nord de la commune. L’ensemble du site est protégé : Le logis: classement par arrêté du 12 décembre 1996. 2.1. Un potentiel touristique autour du patrimoine historique Les bâtiments agricoles, les murs et le talus planté (clos-masure) font classé / inscrit l’objet d’une inscription par arrêté du 26 octobre 1994. Un monument historique est un statut juridique attribué à un monument Construit entre 1613 et 1617, il a conservé toutes les caractéristiques du (ou une partie du monument) ou à un objet présentant du point de vue style de cette époque : six grandes fenêtres en façade du corps principal, historique, artistique et/ou architectural un intérêt public suffisant pour en avec des volets forts anciens et la pierre en harpe qui les encadre. rendre désirable la préservation. Il existe deux niveaux de protection : L’alternance particulièrement heureuse de la pierre et de la brique ainsi l'inscription et le classement. que ses pans de murs enrichis par des croisillons de briques noires vernissées l’inscrivent dans la lignée des plus beaux manoirs cauchois. Le Il existe deux monuments historiques dans le territoire d’Yvetot : passage du GR211c aux abords du site permet d’offrir aux promeneurs des vues remarquables sur ce patrimoine bâti. • L’église paroissiale Saint-Pierre Cet ensemble patrimonial est intégré au projet « clos-masure » UNESCO L'église en totalité est protégée : inscription au titre des monuments qui projette un classement de plusieurs sites remarquables de clos- historiques par arrêté du 8 octobre 2001. masures du département au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’église Saint-Pierre originelle, faite de briques rouges, est détruite lors des bombardements de juin 1940. Les travaux de l’église actuelle s’engagent en 1951 et s’achèvent en 1963. Ils closent la construction d’un édifice singulier, rose, pour trancher avec la couleur des immeubles de la reconstruction et rond afin de symboliser « l’unité de la communauté ». L’église s’organise autour d’un plan circulaire de 40 m de diamètre et de 20 m de haut. Elle dispose d’un ensemble de vitraux contemporains

Le Manoir du Fay L’église paroissiale Saint-Pierre Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 57

2.2. Un patrimoine ordinaire hautement qualitatif • Un patrimoine diversifié, localisé principalement dans le centre- ville Ce patrimoine architectural diversifié et de grande qualité se compose d’un habitat vernaculaire de maisons de ville en brique, en silex ou en pierre, à colombages et de quelques maisons normandes de valeur, de Tribunal d’Instance Hôtel de ville corps de ferme et de grandes maisons de maîtres, à l’image du Manoir de Fay, la « maison des notaires » (avenue Georges Clemenceau). Un patrimoine industriel est également présent dans la commune, représenté principalement par la Moutardière. Ces architectures sont implantées sur des parcelles de tailles plus ou moins grandes et occupent un tissu urbain ancien d’origine villageoise. Ce type d’implantation trouve son explication dans l’histoire du Ecole communale des Filles, actuel groupe scolaire Cahan Lhermitte développement de la commune. • Des bâtiments publics anciens remarquables

En plus de ce patrimoine privé, d’autres bâtiments publics situés en centre-ville présentent une qualité architecturale intéressante dont l’Hotel de ville, le tribunal d’instance, le musée municipal des Ivoires, les Corps de ferme – centre équestre sud Yvetot – limite Mézerville locaux d’Yvetot Accueil Animation, l’espace Claudie-André Deshays, etc.

La Moutardière

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3. Des entrées de ville et franges urbaines à valoriser Les espaces publics sont peu qualitatifs et laissent une grande place à l'automobile (absence de liaisons douces, stationnement automobile en entrée de ville, publicités, ...). 3.1. Des entrées de ville peu lisibles, à qualifier Un imposant alignement boisé dans l'espace privé et un patrimoine bâti • Entrée RD6015 est caractéristiques (maisons de ville brique) soulignent néanmoins l'entrée Cette entrée ne fait l’objet d’aucune transition paysagère (type coupure progressive dans la ville. verte, végétalisation...) entre Sainte-Marie des Champs et Yvetot. La commune forme une continuité urbaine avec Ste Marie des Champs 3.2. Des entrées de ville peu marquées : des seuils urbains à (activités, architecture semblables). Cette continuité de l'urbanisation ne révéler permet pas de se repérer en entrant à Yvetot. • Entrée de ville RD131 sud : On observe également peu de cohérence d'ensemble : des stationnements de commerces, des espaces de stockage des activités, de Après la traversée de l’espace agricole où il n’est permis que peu de vues l’habitat à l'alignement ou en retrait, etc. La végétalisation se limite au du fait de sa situation en hauteur par rapport à la route, quelques fleurissement du terre-plein central. Des affichages publicitaires qui maisons apparaissent et marquent le seuil du tissu urbain. Ces habitations ponctuent l'entrée progressive dans la ville. appartiennent à la commune voisine d’Auzebosc, ce qui induit une difficulté de lisibilité : seul le panneau d’entrée de ville permet d’indiquer Enfin, il y a peu de place dédiée aux déplacements alternatifs. l’arrivée à Yvetot. Cette entrée reste qualitative car elle donne à voir la • Entrée RD6015 ouest présence d’un patrimoine bâti qualitatif peu après l’arrivée sur la ville. Cette entrée ne fait l’objet d’aucune transition paysagère (type coupure • Entrée de ville RD37 sud : verte, végétalisation...) entre Valliquerville et Yvetot. Cette continuité de Cette entrée est située au cœur du Val au Cesne, d’importantes masses l'urbanisation ne permet pas de se repérer en entrant à Yvetot. boisées cadrent l’arrivée et qualifient cette entrée sur la ville. Il n’y a cependant pas de mise en valeur de l’entrée par des aménagements. Ces derniers seraient à envisager (traitement de la voirie et de ses abords).

Entrée RD131 sud Entrée RD37 sud Entrée RD6015 est Entrée RD6015 ouest Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 60

3.3. Des entrées qualitatives, à valoriser Entrée RD5 sud

Il s’agit d’une entrée confidentielle et plantée qui aboutit sur le centre commercial. La signalétique de qualité, la présence d’aménagements attractifs pour les piétons / cycles, et d’aménagements paysagers des espaces publics et privés, en font une entrée de ville de qualité. Le lien avec le centre-ville et les quartiers environnants sont cependant peu lisibles. Entrée RD5 sud Entrée RD5/RD487 – RD131 nord

Il s’agit d’une entrée assez confidentielle, symbolisée par une signalétique de qualité. La présence forte du végétal (haies, boisements, prairie) qualifient cette entrée. Entrée de ville RD37 nord : Jonction RD5– RD131

Cette entrée de ville est marquée par des massifs fleuris et des aménagements de voirie de qualité. Entrée de ville piétonne depuis la gare :

Entrée RD487 Entrée RD131 Cette entrée de ville pour les voyageurs est très qualitative. Elle présente un traitement de l’espace de qualité : massifs fleuris, alignements d’arbres, mobilier urbain de qualité, etc.

Entrée de ville par la Gare Entrée RD37 nord

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4. Le patrimoine archéologique recensé Maison 18e s. Le Service Régional de l’Archéologie a recensé à ce jour sur le territoire communal, le patrimoine archéologique suivant : Maison 19e s. Château Fort, Château 12e s. 16e s. Maisons, Fermes 18e s. 19e s. Collégiale Saint Jean 14e s. Manoir 17e s. 19e s. Couvent de Bernardines Saint-Hyacinthe, Notre- 17e s. 18e s. Manoir 17e s. ; 18e s. Dame Manoir 17e s. Couvent de Dames Blanches 19e s. Manoir du Fay 17e s.;19e s. Eglise Paroissiale Saint Pierre 18e s. 19e s. 20e s. Séminaire 18e s. ; 19e s. Eglise paroissiale Saint-Pierre 20e s. Minoterie Charles Héricher puis Jean Pierre 19e s. Ferme 18e s. Usine de produits agro-alimentaires 20e s. Ferme 18e s. 19e s. (margarinerie) J. Motte et cie, Astra ; puis usine de moutarde Bocquet Halle

Halle 18e s. Par ailleurs il faut noter diverses mentions de pièces mobilières isolées Hospice 19e s. trouvées dans la commune : outillage lithique acheuléen et moustérien, Maison 19e s. bracelet en or de l’âge de Bronze. Maison 19e s. La protection des Monuments Historiques concerne les sites suivants : Maison 18e s. • L’église Saint Pierre Maison 19e s. L’église a été inscrite par décret depuis le 8/10/2001 dans sa totalité. Maison 18e s. Maison 18e s.

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- Le Manoir du Fay Les sites sensibles sur le plan archéologique sont : Le logis est classé Monument historique depuis le 12/12/1996. - la cour du Château, ancien château seigneurial du 16e siècle (emplacement à l’emplacement d’une motte du 12e siècle ?) Les bâtiments agricoles, les parcelles 125 à 131, le talus planté et les murs détruit en 1793 sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le26/10/1994 - l’église Saint Pierre, attestée du 13e siècle, elle fut détruite et reconstruite de 1766 à 1771, partiellement en 1875, et en 1956 - Les abords de la Chapelle du Fay (état actuel) Située sur la commune de Sainte Marie des Champs, cette chapelle est - la collégiale Saint Jean, fondée en 1351, supprimée en 1790 classée Monument Historique depuis le 9/05/1928. (détruite), non localisée Toutefois, ces informations ne représentent en aucun cas un inventaire - Rue du couvent, couvent des Bernadines édifié en 1957, exhaustif du patrimoine archéologique de la commune. La bibliothèque reconstruit de 1690 à 1711, supprimé en 1780. ancienne concernant la commune d’Yvetot rapporte plusieurs découvertes fortuites. L’imprécision de l’information ne permet pas de - le Manoir du Fay, construit en 1617 proposer une cartographie des secteurs sensibles. Des découvertes - l’ancien champ de courses, occupation du néolithique moyen fortuites sont donc toujours possibles. Ces découvertes fortuites sont (Cayeux, 1958) protégées par les articles L.531-14, L.531-15 et L.531-16 du Code du Patrimoine. Conformément à la loi validée le 27/09/1941, le Service - la route de Cany / Pont de chemin de fer, occupation du Régional de l’Archéologie devra être averti de toutes découvertes néolithique moyen (Cayeux, 1948) fortuites sur la commune. - petit habitat chalcolithique (Cayeux, 1950) Par ailleurs, le décret n°86.192 du 5/02/1986 a institué une procédure de - présence de 5 halles disparues lors de l’incendie du bourg en 1688 consultation préalable au Service Régional de l’Archéologie lorsque des Dans les zones d’intérêt historique, la présence à peu près certaines de travaux prévus dans un site archéologiques peuvent compromettre la vestiges archéologiques provoquera lors de terrassements des conservation ou mise en valeur de ce site. Un permis de construire qui découvertes entraînant l’application de la loi validée du 27/09/1941 serait instruit sans cette consultation préalable serait entaché d’illégalité. portant sur la réglementation des fouilles archéologiques et de la loi du 15/07/1980 relative à la protection des collectivités publiques contre les actes de malveillance. Afin d’éviter les difficultés liées à une intervention tardive du Service Régional de l’Architecture à un moment où les

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chantiers sont déjà en cours (risque d’arrêt des travaux…), il est recommandé aux maîtres d’ouvrage de soumettre leurs projets d’urbanisme à ce service dès que les esquisses de plan de construction sont arrêtées. De plus, tous les projets de lotissement et de zones d’aménagement concerté affectant une superficie supérieure à 3 hectares, tous les aménagements précédés d’une étude d’impact, tous les travaux soumis à déclaration préalable, tous les travaux sur les immeubles classés au titre des Monuments Historiques devront être transmis pour avis à la Direction Régionale des Affaires Culturelles (Service Régional de l’Archéologie). Ils pourront le cas échéant faire l’objet de prescriptions archéologiques.

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5. Le paysage communal, entre briques et clos masures : Enjeux : ce qu’il faut retenir  Adoucir les transitions entre les quartiers, redonner une unité au  Un paysage majoritairement urbain, une grande partie du tissu tissu bâti et créer des liens entre les quartiers (cheminements urbain composé de quartiers pavillonnaires doux)

 Une lecture de la ville difficile : des axes urbains et ferroviaires qui  Valoriser les grands axes (RD6015) afin d’atténuer l’effet représentent d'importantes coupures dans le paysage, et un de « coupure urbaine » (franchissement, traitements des abords, centre-ville peu visible (hormis par le repère qu’est le campanile). ouvertures visuelles…) et de réunifier le Nord et le Sud  Qualifier l’interface entre le centre-ville et la zone d’activités sud-  Différentes entités distinctes peuvent cependant être est distinguées, affichant des caractéristiques architecturales et urbanistiques indépendantes : le centre-ville, le tissu urbain mixte  Requalifier la zone d’activités au nord-est à dominante résidentielle, les zones d’activités et grands  Préserver la trame végétale, paysagère, présente au cœur de la équipements ; et des entités agricoles et naturelles : le paysage ville. agricole ouvert, le paysage de type clos masure, le Val au Cesne.  Préserver les éléments de végétation habillant les paysages  Un patrimoine bâti remarquable, qui témoigne de l’histoire agricoles ouverts (haies, arbres ponctuels, etc.) normande et qui comprend des éléments reconnus (monuments  Préserver les clos-masures et les coteaux du Val au Cesne de historiques) l’urbanisation et valoriser ces espaces paysagers par la mise en place de liaisons douces  Des entrées de ville et franges urbaines globalement qualitatives  Réaliser un inventaire du patrimoine bâti « ordinaire » et en mais à requalifier par endroits préserver les lignes majeures dans le règlement du PLU ?  Un patrimoine archéologique à prendre en compte (L.123.1.5-7 du Code de l’Urbanisme)  Préserver un environnement urbain et paysager hautement qualitatif aux alentours des Monuments classés / inscrits

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 Inscrire le Manoir du Fay dans une logique de valorisation touristique globale des clos masure UNESCO  Permettre la lecture de l’identité de la ville dès ses différentes entrées.  Un marquage du seuil urbain à mettre en place pour une meilleure lisibilité (alignements d’arbres, etc.)  Une valorisation de l’espace public à mettre en place dans un objectif « d’effet vitrine » (aménagement des abords de la voirie, etc.)  Un marquage du seuil urbain à mettre en place pour une meilleure lisibilité (alignements d’arbres, etc.)  Faire de ces seuils d’entrée de véritables « vitrines » de la commune afin de renvoyer une image positive

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Une gestion de l’eau problématique à perfectionner

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• Prendre en compte le changement climatique 1. Contexte normatif et territorial • Intégrer le littoral

La gestion concertée de l’eau sur le territoire repose sur l’existence de • Diminuer les pollutions ponctuelles par les polluants classiques plusieurs documents de référence aux échelles européenne, nationale et • Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques locale. • Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les substances La Directive Cadre Européenne pour une politique communautaire dans dangereuses le domaine de l’eau (DCE 2000/60/CE) : Adoptée le 23 octobre 2000. Elle fixe pour 2015 des objectifs de bonne qualité des masses d’eau ayant • Réduire les pollutions microbiologiques des milieux pour principal but l’obtention d’un bon état écologique des masses d’eaux • Protéger les captages d’eau pour l’alimentation en eau potable superficielles, souterraines, naturelles, modifiées ou artificielles. actuelle et future • Protéger et restaurer les milieux aquatiques humides 1.1. Le SDAGE Seine Normandie • Gérer la rareté de la ressource en eau Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) • Limiter et prévenir le risque inondation Seine-Normandie, approuvé le 20 novembre 2009 et opérationnel depuis le 17 décembre 2009. Il fixe, pour une période de 6 ans, les orientations • Levier 1 : Acquérir et partager les connaissances fondamentales en faveur d'une gestion équilibrée de la ressource en eau • Levier 2 : Développer la gouvernance et l’analyse économique et des objectifs de qualité et de quantité des eaux, à l’échelle du grand bassin hydrographique de la Seine. 1.2. Le programme de mesures Seine-Aval du SDAGE Seine- En cohérence avec les premiers engagements du Grenelle de Normandie l'environnement, le SDAGE du bassin Seine Normandie a fixé comme ambition d'obtenir en 2015 le "bon état écologique" sur 2/3 des masses Le secteur Seine Aval a mené des travaux concernant l’état des lieux, les d'eau, de non détériorer les eaux de surface et les eaux souterraines, de pressions et les enjeux impliqués sur ses unités hydrographiques qui ont réduire ou supprimer les rejets toxiques ainsi que de respecter les normes permis de proposer des listes de mesures (actions nécessaires à l’atteinte et objectifs nationaux et européens. des objectifs fixés par la DCE) et des objectifs à l’horizon 2015. Le SDAGE fixe ainsi 10 défis à relever sur son territoire et 2 leviers Les objectifs assignés aux masses d’eau du territoire sont définis dans le importants: SDAGE et les mesures à prendre pour atteindre ces objectifs sont

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identifiées dans les Programmes de mesures (PdM) qui accompagnent le qualitatif vis-à-vis des pollutions superficielles et de l'occupation des SDAGE. sols. Le programme de mesures présente une liste non-exhaustive des mesures En terme quantitatif, le niveau supérieur de la nappe fluctue dans le nécessaires à mettre en œuvre au cours de la période 2010-2015, sur le temps, essentiellement en fonction de son niveau de remplissage par les bassin Seine-Normandie, pour atteindre le bon état des eaux. pluies hivernales. On y retrouve toutes les nuances de comportement crayeux normand : nappe de plateau avec battements modérés La commune d’Yvetot se situe sur l’unité hydrographique « Rançon-Sainte correspondant à ceux des cycles saisonniers marqués, nappe de plaine Gertrude», pour laquelle des mesures sont à instaurer dans divers aux variations piézométriques lentes. Les nuances sont apportées par le secteurs d’activités. divers degré de karstification. Ainsi, on retrouve des cycles saisonniers plus ou moins marqués. Il n'a cependant pas été mis en évidence 2. Contexte local : la ressource en eau d’Yvetot d'exemple de captage pour lequel une sécheresse prolongée ait conduit à son arrêt en raison d'une baisse importante du niveau de la nappe ou La commune ne présente pas de cours d’eau au sein de ses limites. C’est d'une diminution des débits à la pompe. Les débits obtenus dans la craie pourquoi, seule la ressource en eau souterraine sera traitée dans cette sont variables, de 5 à 10 m3/h sous les plateaux pour des puits de 80 à partie. 100 m de profondeur à plus de 1000 m3/h sous les alluvions de la Seine La commune d’Yvetot est concernée par la masse d’eau souterraine de la pour des forages de 40 à 50 m. craie altérée de l’estuaire de la Seine (n°3202). Les études relatives à la qualité de la ressource démontrent que la masse Cette masse d’eau, d’une superficie totale de 2 588 km², est délimitée par d’eau souterraine de la craie alterée de l’estuaire de la Seine est les crêtes piézométriques de la Seine rive droite et rive gauche, par fortement contaminée par les nitrates. Elle est également en déséquilibre l’Oison et l’Andelle. L'alimentation de cette nappe s'effectue quantitatif et doit faire l’objet de mesures spécifiques pour une meilleure principalement par percolation lente des précipitations à travers les gestion de la ressource. formations superficielles du sol et du sous-sol. Toutefois, sur les plateaux La préservation de la ressource en eau souterraine en quantité et en et parfois en vallée, il est fréquent que les eaux s’engouffrent qualité est un enjeu fort pour la sécurisation de l’alimentation en eau rapidement dans des bétoires, des marnières ou dans des zones potable de la région. d’absorption diffuses. La nappe de la craie est alors directement alimentée par les eaux des écoulements superficiels. Cette caractéristique explique la fragilité de cette ressource en eau en terme

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Tableau présentant l’état global de la masse d’eau souterraine 3202 station et un autre sur le poste de Ste Marie des Champs, en provenance

Etat Objectif Objectif de la Commune de Valliquerville. Masse d’eau Etat chimique initial quantitatif d'état d'état L’ensemble des débits collectés est amené à la station d’épuration, au sud initial chimique quantitatif de la ville. L’exutoire des eaux traitées à la station est un fossé, situé au Tendance à la Craie hausse des Val au Cesne. La station d’épuration, récemment construite, est altérée de Bon état Bon état Mauvais concentrations Mauvais composée d’un dessableur/dégraisseur, permet un traitement biologique l’estuaire de 2027 2015 en nitrates à Seine des boues et des odeurs. inverser (source : SDAGE Seine-Normandie 2009-2015) La station d’épuration d’Yvetot présente une capacité nominale de 22 000 EH (équivalent habitant). Elle présente une marge entrante de 15 000 EH en prenant en compte les projets de raccordement de communes

3. Un assainissement qui impacte les milieux naturels voisines. Cette marge capacitaire de près de 7 000 EH permet donc d’envisager le développement futur de la commune dans de bonnes Le syndicat mixte d’Eau et d’Assainissement du Caux Central a conditions et sans impacts sur les milieux humides et aquatiques. compétence pour la gestion de la totalité du système de collecte, de transport et d’épuration des eaux usées, ainsi que pour l’élimination des Les performances de traitement de la station sont très satisfaisantes boues. Il est à noter que la commune dispose d’un Schéma Directeur puisqu’elles atteignent presque 100%. Cela garantit donc la préservation d’Assainissement établissant les règles qui guident la gestion de des milieux et de la ressource en eau. l’assainissement. Cependant, il est à noter que le réseau d’eaux usées est sensible aux eaux parasites, notamment deux sous-bassins versants de la commune. Ces 3.1 Un assainissement collectif à perfectionner eaux claires sont d’origine météorique pour la majeure partie, et liées à Le réseau d’eaux usées de la ville assainit une population d’environ 12 000 de mauvais raccordements des dispositifs d’eaux pluviales sur le réseau habitants. Ce réseau de type séparatif en canalisations en grès, béton ou des eaux usées au niveau des parcelles privées. Une moindre partie des PVC d’une longueur de 51,5 km nécessite 8 postes de relèvement : les eaux claires est imputable aux infiltrations d’eau provenant de la nappe. postes du Vieux Ste Marie, de la Rocade, du Pont de Cany, de Varencelle, Ces infiltrations sont problématiques car elles sont à l’origine de de Niatel, de la zone industrielle, du Quartier du Fay et de la Corderie. surcharges occasionnelles de la station lors d’épisodes pluvieux intenses, Sur ce réseau, on dénombre 4443 branchements de particuliers, dont un donnant lieu à des rejets directs de l’effluent non traité au milieu naturel raccordement provenant de la commune d’Auzebosc, à hauteur de la qui induisent une forte pression sur les milieux et la qualité de l’eau. Ce cas a été relevé en moyenne une fois par an.

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46% des installations ne présentent pas d’impacts sur l’environnement, 3.2 Un assainissement autonome source de pressions sur les mais au moins 44% d’entre elles sont identifiées comme non conformes milieux avec un risque de pollution (17%) ou un risque sanitaire (27%). L’assainissement non collectif est marginal dans la commune. En effet, Actuellement, aucune action de réhabilitation des dispositifs non seules 48 installations ont été recensées. conformes n’a été menée. Toutefois, la récente création du Syndicat du Ces installations ont été contrôlées en deux temps : une première fois en Caux Central disposant de cette compétence laisse envisager la mise en 2003 et une seconde en 2007. œuvre de mesures en ce sens. Les résultats des contrôles sont les suivants: 4. De nouvelles sources d’eau potable à trouver

La fourniture d’eau potable est concédée à Véolia Eau. Le système se compose en 3 parties avec les unités de production, adduction et distribution. La production de l’eau est assurée par le Syndicat mixte d’Eau et d’Assainissement du Caux Central via le captage situé à Héricourt en Caux (3 pompes de 87 m3/h dont 1 de secours). L’eau de la source est captée par deux puits constitués de cuves de béton. Les puits comportent une surverse qui rejoint La Durdent. En cas de défection de cette ressource, le puit de Rocquefort, qui alimente Fauville et le Syndicat d’Yvetot Nord, est mis à contribution. Le captage est protégé par une DUP datant de 1997. Il est également concerné par un Bassin d’Alimentation de Captage prioritaire Grenelle. Un programme d’actions est donc mis en œuvre afin de préserver de façon optimale la ressource en eau. Source : Rapport d’activité 2007 – Véolia Les eaux traitées arrivent au réservoir d’Autretot (HTM 130 m) du local de pompage par refoulement, et par une conduite de 350mm (fonte) et de 4450 m de long. Le réservoir d’Autretot alimente de façon gravitaire le

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réservoir d’Yvetot par une conduite de 300 mm (fonte) et de 2400 m de Le rapport du cabinet Merlin faisait état d’un certain nombre de long. Le réservoir d’Yvetot de 1500 m3, surélevé au niveau trop plein de réparations à faire sur le réseau en 1998. Le programme eau 174.80 m NGF, alimente le réseau d’eau potable d’Yvetot. assainissement en cours cible principalement le centre-ville. Il permet la réfection de certains réseaux vétustes sur les rues du Château, P L’ossature définie ci avant permet de desservir la ville à l’exception des Corneille, St Pierre, Mont Joly (partie habitée), le mail, P et M Curie et E écarts du petit Fay et grand Fay, de la partie Zone industrielle Nord, le Labbé. Rue du Mont Joly. quartier le Mont Asselin et la rue des Arpents. Ces zones sont alimentées par le réseau des communes avoisinantes grâce à un réseau surpressé Une étude de sécurisation de la production en eau a été menée afin depuis le réservoir d’Autretot et la bâche surpressée de Ste Marie des d’anticiper les besoins nécessaires au développement du territoire. Cette Champs. étude a été conduite à l’échelle de plusieurs syndicats compétents pour l’alimentation en eau potable : Syndicat Mixte d’Eau et d’Assainissement Le réseau dessert également la zone industrielle (Etablissement FOX) de du Caux Central (comprenant l’ancien SMPE Yvetot), Héricourt Nord et Sainte Marie des Champs, la rue du Verger de Sainte Claire sur les Monts, Ourville en Caux. le lycée agricole d’Auzebosc ainsi qu’Ecart Sydney à Valliquerville. Cette étude faisait apparaître un bilan besoins/ressources déficitaire. 2 L’usine de traitement physico-chimique située à Héricourt en Caux hypothèses ont été définies : La prise en compte de l’ensemble du comporte une filière de traitement des eaux et une filière de traitement 3 territoire, ou l’exclusion de Doudeville et Fauville Est. Les résultats sont des boues (4 groupes de 85 m /h dont 1 de secours). illustrés dans les tableaux suivants. Cependant, malgré ce traitement des problèmes d’eau turbide et des traces de pesticides ont été détectées. Ces problématiques se retrouvent souvent dans les régions présentant des cavités souterraines nombreuses mettant en lien direct la nappe souterraine et les activités de surface. Pour résoudre ce problème, le captage d’Héricourt dont dépend en partie la commune est en dérogation pour la mise en place du traitement des pesticides. Des actions de protection de la ressource, notamment de lutte contre les pollutions diffuses, sont donc nécessaires pour réduire les besoins de traitement qui peuvent s’avérer très couteux et sécuriser l’approvisionnement en eau potable de la région.

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Un forage d’essai à Héricourt a donc été réalisé, bénéficiant d’un avis favorable de l’hydrogéologue agréé pour 100m3/h, soit 2000 m3/j. Il est également proposé de solliciter une augmentation des prélèvements autorisés à Envronville : la DUP n’autorise que 400m3/j alors que le prélèvement moyen s’établirait à 1100 m3/j. L’ensemble de ces mesures permettrait de satisfaire l’ensemble des besoins d’alimentation en eau potable de la région d’Yvetot.

5. Des inondations pluviales à maîtriser

Le réseau d’assainissement est de type séparatif à Yvetot. Cela permet La gestion des eaux pluviales est à l’origine de nombreux d’appliquer une gestion et un traitement adapté à ces effluents et de ne dysfonctionnements sur la commune, notamment des inondations pas surcharger la station d’épuration de la commune. pluviales. Les canalisations du réseau, en béton en majeure partie, sont de La commune a, en effet, fait l’objet d’arrêtés de catastrophes naturelles composition très ancienne dans certains secteurs de la commune, relatives à des inondations, en juin 1993, juin 1997 et mai 2000. Ce risque notamment en centre-ville. d’inondation est essentiellement lié au ruissellement urbain lors d’orages Les exutoires du réseau d’eaux pluviales sont des bassins d’infiltrations, exceptionnels. des fossés ou des bétoires. Type de Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du Cette dernière pratique est à l’origine de fortes pressions sur la ressource catastrophe en eau puisqu’elle implique le rejet direct d’eaux pluviales 09/06/1993 14/06/1993 20/08/1993 03/09/1993 Inondations potentiellement polluées dans la nappe souterraine. et coulées 16/06/1997 17/06/1997 01/07/1997 08/07/1997 La Ville a aménagé plusieurs bassins de rétention des eaux pluviales afin de boue 07/05/2000 11/05/2000 14/06/2000 21/06/2000 de maîtriser le ruissellement urbain et d’éviter les phénomènes d’inondation pluviales.

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Pour lutter contre ces inondations, des mesures ont été prises à l’échelle Le schéma directeur définit également des débits de fuite à respecter : de la commune : - Entre 1 et 5 l/s/ha pour une pluie centennale dans les zones de - Aménagement d’une retenue des eaux de ruissellement sous forme débordements ; de prairie inondable ; - Entre 2 et 10l/s/ha dans les autres secteurs. - Aménagement de fossés, trottoirs avec caniveaux, bordures afin de Ces débits de fuite limités permettent de ne pas mettre en charge les canaliser les eaux pluviales ; réseaux et d’éviter leur saturation. Ces objectifs favorisent dans le même temps la mise en œuvre de techniques alternatives de gestion des eaux - Amélioration du réseau d’eau pluvial ; pluviales, conformément aux orientations du SDAGE. Un Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) « Rançon et

Fontenelle», a été prescrit le 23 mai 2001 et est en cours d’élaboration. La commune d’Yvetot est intégrée dans le périmètre de ce PPRI. Sur l’initiative du préfet, un syndicat mixte d’études, d’aménagement, et d’entretien du Bassin Versant de la Rançon et de la Fontenelle a été créé le 5 février 2001 afin d’entreprendre des travaux de prévention à plus grande échelle. Une étude globale et intégrée sur le Bassin Versant de la Rançon et de la Fontenelle a été réalisée en 2002 par le syndicat Mixte du Bassin Versant. Par ailleurs, conscient de l’enjeu fort que constitue la suppression des inondations pluviales dans la commune, la Ville a menée des études de définition et de gestion du risque d’inondation par ruissellement, notamment en zone urbaine. Ainsi, une première étude a été conduite dans le cadre de l’élaboration du Schéma Directeur d’Assainissement, renforcée par une étude complémentaire. Ces études ont permis de localiser les zones inondables lors de forts épisodes pluvieux et de définir les actions nécessaires pour la résolution de ces problématiques (redimensionnement des réseaux, aménagement de prairie inondable…).

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 Un schéma directeur d’assainissement à mettre en œuvre pour 6. Une gestion de l’eau problématique à perfectionner : améliorer la gestion de l’eau à Yvetot ce qu’il faut retenir Enjeux :

 Une ressource en eau souterraine fragilisée par son exposition  Préserver la ressource en eau souterraine en soutenant des directe aux pollutions diffuses (nitrates notamment) et en pratiques respectueuses et en supprimant les rejets directs d’eaux déséquilibre quantitatif pluviales dans les bétoires

 Une majeure partie de la commune raccordée à la station  Mettre en place des mesures permettant de résorber d’épuration d’Yvetot, dispositif récent, performant et présentant progressivement les eaux claires parasites une marge capacitaire confortable  Réduire les pollutions dues aux dispositifs d’assainissement  Un réseau d’assainissement sensible aux eaux claires parasites à autonomes l’origine de mises en charge de la station et de rejets polluants  Anticiper les besoins en eau potable à venir par la recherche de  Des dispositifs autonomes à l’origine de pressions sur les milieux nouvelles sources afin d’éviter tout problème dans récepteurs (44% des ANC non conformes) l’approvisionnement du territoire

 Un captage d’eau potable prioritaire Grenelle protégé par une  Préserver la ressource en eau en mettant en engageant la DUP et faisant l’objet de mesures de préservation à l’échelle du commune dans une véritable politique d’économie d’eau Bassin d’Alimentation  Limiter autant que possible les impacts du développement urbain  Un bilan ressources/besoins en eau potable déficitaire à l’horizon sur les inondations pluviales (imperméabilisation, gestion 2028 et nécessitant la recherche de nouvelles ressources alternative…)

 Une gestion des eaux pluviales à l’origine d’inondations  Permettre la réalisation d’aménagements visant la gestion récurrentes et de pollutions de la nappe (rejets directs dans les alternative des eaux pluviales et donc la réduction des saturations bétoires…) de réseaux

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Des risques et des nuisances qui contraignent l’urbanisation

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La majeure partie du territoire d’Yvetot se situe sur ce bassin versant. A 1. Les risques naturels l’échelle communale, il est limité au Nord par un secteur urbanisé le long de la RD 131 Route de Cany-Rue des Champs et la RD37 Route de 1.1. Un risque d’inondation par ruissellement Doudeville-Rue de Mermoz, et couvre l’ensemble du territoire centre et Sud de la commune.  Fonctionnement des deux bassins versants sur le territoire communal Ce bassin versant est subdivisé en deux sous bassins versants : La commune d’Yvetot se situe en tête de 2 bassins versants : - Un sous bassin au Sud Est de la commune drainant les eaux vers Varenchel. Ce sous bassin est parcouru du Nord au Sud par deux - Le bassin versant de la Durdent qui s’écoule vers la mer, une très axes de ruissellement principaux. Un des axes prend origine sur faible partie du territoire de la commune se trouve sur ce bassin les terres agricoles. L’autre axe prend origine sur les équipements versant. communaux (terrain de rugby, piste d’athlétisme,…) mise à 3 axes de ruissellement principaux, et un secondaire, traversent ce bassin disposition du collège Albert Camus. versant : - Un sous bassin au Sud de la commune drainant les eaux vers la o Un 1er axe (principal), situé le plus au nord, ne traversant que rue du Mont Joly. Ce sous bassin est parcouru du Nord au Sud par des espaces agricoles et naturels. trois axes de ruissellement principaux, un de ces axes se subdivisant en deux axes à l’approche de la rue du Mont Joly. o Un 2ème axe (principal), commençant sur un espace naturel, et se prolongeant ensuite vers une poche d’habitat. Ces axes de ruissellement principaux sont essentiellement situés sur des secteurs agricoles ou naturels situés au Sud de la commune. Ils sont o Un 3ème axe (principal), traversant une poche d’habitat. alimentés par des axes de ruissellements secondaires, traversant la ème o Un 4 axe (secondaire), correspondant au ruissellement des commune du Nord au Sud, et drainant les eaux des secteurs urbanisés. eaux le long de la route de Doudeville. Ces axes secondaires correspondent à certaines rues de la commune L’ensemble de ces axes de ruissellement se prolonge sur la commune d’Yvetot (Rue du Cornet et Rue Cauchoise - Rue de Cordier - Rue Niatel et voisine de Sainte-Marie-des-Champs et aboutissent dans des mares. Rue de Bailly se raccordant à la Rue des Fonds - Rue Rétimare, Rue de l’étang et Rue d’Arques se raccordant à la Rue du Mont Joly). - Le bassin versant de la Rançon-Fontenelle qui s’écoule vers la Seine. La très grande majorité du territoire se trouve sur ce bassin Les axes de ruissellement drainés par ces 2 sous bassins rejoignent un versant. cours d’eau, au Sud de la commune de Saint-Clair-sur-les-Monts, en direction de la commune de la Folletière et de la Seine.

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Le risque d’inondation par ruissellement est principalement lié au documents d’urbanisme à partir des années 2000. Ces principes sont ruissellement urbain tel que précisé dans la partie précédente. basés essentiellement sur une étude statistique réalisée sur le canton Néanmoins, au vu de la présence de zones habitées à proximité de ces d’Yvetot en 1997 par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières axes, il semble opportun d’anticiper ce risque dans les futures opérations (BRGM). Cette analyse a montré que 98% des marnières étudiées d’urbanisme qui peuvent y avoir lieu. présentaient un rayon maximal de 55 m. Une étude réalisée en 2001 par le Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement (CETE) a confirmé ce 1.2. Le risque mouvement de terrain lié à un nombre très chiffre. important de cavités souterraines A partir de cette étude, des règles locales ont été mises en place afin de Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal du sol prendre en compte au mieux le principe de précaution lors de la ou du sous-sol. Il peut entrainer des dégâts importants sur les délivrance d’autorisations d’urbanisme. Elles se basent principalement sur constructions. l’application de périmètres de risque de rayon variable selon le type d’indice de cavités souterraines : Il se manifeste de différentes manières : - 60 m de rayon pour les marnières et indices indéterminés  Par des glissements, éboulements ou affaissements de terrain par (affaissement, effondrement, arbre isolé, etc...) ; gravité, dans des versants instables ou des cavités souterraines ; - 35 m de rayon pour les argilières, sablières, cailloutières : ces  Par un phénomène de retrait et gonflement des argiles. Selon les exploitations moins profondes et moins stables que les marnières conditions météorologiques, les argiles s’assèchent et se sont en effet généralement de plus faible envergure ; rétractent en temps chaud et sec puis, se remplissent d’eau et - 35 m de rayon pour les indices karstiques. gonflent lors de périodes pluvieuses. Ce phénomène est lent mais peut provoquer des dégâts importants sur les habitations. A l’intérieur de ces périmètres de risque, l’urbanisation est fortement limitée. Il n’y a pas de PPRMT (Plan de prévention des risques de mouvement de terrain) dans le territoire, mais le risque lié à la présence de nombreuses Les tableaux suivants synthétisent les aménagements autorisés et cavités souterraines (bétoires, marnières…) est bien identifié. interdits dans les zones de risque. La Direction Départementale des Territoires et de la Mer de la Seine- Maritime a défini des principes de gestion du risque lié aux cavités souterraines dans le département suite aux effondrements apparus durant l’hiver 1995. Ces principes ont été formalisés et traduits dans les

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Dans le cadre du travail d’élaboration du Plan Local d’Urbanisme, conformément aux textes du Code de l’Urbanisme et du Code de l’Environnement, les services de la Préfecture ont demandé à ce que le recensement des cavités existant de 2000 soit mis à jour par la réalisation d’un Recensement des Indices de Cavités Souterraines. Celui-ci a été édité en juin 2013 et se compose d’un tableau récapitulatif de l’état des données bibliographiques, de 310 fiches récapitulatives des indices recensés et de planches cartographiques de l’inventaire des vides et indices de vides sur le territoire communal. De très nombreuses cavités souterraines ont été recensées sur le territoire communal : anciennes sablières, cailloutières, marnières, bétoires, puits. Elles sont souvent localisées en zone urbaine.

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Recensement d’Indices de Cavités Souterraines dans la zone nord de la Recensement d’Indices de Cavités Souterraines dans la zone est de la commune d’Yvetot – 23 juin 2013 commune d’Yvetot – 23 juin 2013 (source : INGETEC – ville d’Yvetot) (source : INGETEC – ville d’Yvetot)

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Recensement d’Indices de Cavités Souterraines dans la zone centrale de la commune d’Yvetot – 23 juin 2013 (source : INGETEC – ville d’Yvetot) Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 87

quantités totales de marchandises dangereuses transportées, il constitue 2. Les risques technologiques et nuisances un risque diffus, présent en tous points du territoire départemental. Le territoire d’Yvetot est également traversé par des canalisations 2.1 Le risque de transport de matières dangereuses souterraines de transport de matières dangereuses. Il s’agit de Une matière dangereuse est une substance qui, par ses propriétés canalisations de gaz de GDF. physiques ou chimiques, ou bien par la nature des réactions qu'elle est Enfin, la commune est traversée par des lignes électriques à Haute susceptible de mettre en œuvre, peut présenter un danger grave pour Tension. A ce sujet, l’Instruction du 15 avril 2013 relative à l’urbanisme à l'homme, les biens ou l'environnement. Elle peut être inflammable, proximité des lignes de transport d’électricité recommande aux toxique, explosive, corrosive ou radioactive. collectivités territoriales et aux autorités en charge de la délivrance des Le risque de transport de matières dangereuses est consécutif à un permis de construire, d’éviter, dans la mesure du possible, de décider ou accident se produisant lors du transport, par voie routière, aérienne ou d’autoriser l’implantation de nouveaux établissements sensibles par canalisation, de matières dangereuses. Il peut entraîner des (hôpitaux, maternités, établissements accueillant des enfants tels que conséquences graves pour la population, les biens et l’environnement. crèches, maternelles, écoles primaires etc.) dans les zones qui, situées à La forte industrialisation du département conduit à une présence proximité d’ouvrages THT, HT, lignes aériennes, câbles souterrains et nécessaire particulièrement dense des différents vecteurs de transports postes de transformation ou jeux de barres, sont exposées à un champ et des risques associés. magnétique de plus de 1 μT, cette valeur, appliquée en bordure de zone de prudence, apparaissant globalement compatible avec la valeur A Yvetot, le risque de transport de matières dangereuses concerne les d’exposition permanente des occupants de bâtiments sensibles de 0,4μ T principaux axes routiers (RD 6015, RD 131E, RD 34 et RD 5) et l’axe proposée par l’avis de l’ANSES. ferroviaire Paris-Le Havre.

A l’échelle régionale les principales matières transportées concernent les liquides inflammables à plus de 55 % et les gaz avec plus de 35%. Le transport routier des matières dangereuses est très largement utilisé par tous les secteurs d'activité. En effet, sa souplesse d'utilisation lui permet d'assurer un trafic et un service de "porte à porte" pour les approvisionnements et les expéditions industrielles, mais également pour la distribution des carburants, ainsi que pour les livraisons en milieu domestique. Même s'il ne représente qu'un faible pourcentage des

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2.2 Un risque industriel faible Classe ICPE Réglementation Une Installation Classée pour la Protection de l'Environnement (ICPE), Non Classé (NC) Toutes les activités de l’établissement sont en dessous des réglementées par la loi du 19 juillet 1976, est une installation qui peut seuils de classement de la nomenclature. L’établissement présenter des dangers ou des inconvénients pour la commodité des n’est pas une installation classée et relève de la police du riverains, la santé, la sécurité, la salubrité publique, l’agriculture, la maire. protection de la nature et de l’environnement, la conservation des sites et Déclaration (D) L’installation classée doit faire l’objet d’une déclaration au des monuments. préfet avant sa mise en service. On considère alors que le risque est acceptable moyennant des prescriptions Les ICPE sont classées selon 5 catégories selon l’importance des risques standards au niveau national appelées « arrêtés types » encourus. Déclaration L’installation classée doit faire l’objet d’une déclaration au contrôlée (DC) préfet avant sa mise en service et fait l’objet de contrôles périodiques effectués par un organisme agréé par le Ministère de l’environnement.

Enregistrement L’installation classée doit faire l’objet d’un enregistrement (E) avant sa mise en service. Régime allégé de l’autorisation, un arrêté d’enregistrement est édicté par le préfet sur la base d’un arrêté ministériel.

Autorisation (A) L’installation classée doit préalablement à sa mise en service faire une demande d’autorisation et démontrer l’acceptabilité des risques encourus et des mesures prise

pour les limiter. Le préfet autorise ou refuse le fonctionnement de l’établissement au cas par cas. Autorisation avec Ces installations présentent des risques technologiques servitudes (AS ou majeurs, la démarche est la même que pour une autorisation SEVESO) mais des servitudes d’utilité publique sont mise en place pour maîtriser l’implantation des tiers à proximité.

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La commune compte 2 ICPE soumises à autorisation : Avant toute utilisation de ces sites, et en cas de pollution avérée, il conviendra d’en vérifier le niveau et de le rendre compatible avec l’usage Nom de Activité principale Etat d’activité Localisation l’établissement prévu.

Etablissement Commerce et En 13 rue de la BASOL est une base de données qui recense, quant à elle, les sites et sols Sillard Eric (ERIC réparation fonctionnement Corderie pollués ou potentiellement pollués, appelant une action des pouvoirs AUTOS) automobile et publics. motocycle D’après cette base de données, un site est potentiellement pollué dans le GARDET ET DE Collecte, gestion En 3 route de territoire : L’Agence de la Direction Transport de Gaz de France. BENEZAC déchets; fonctionnement Grémonville ENVIRONNEMENT récupération Ce site est traité et libre de toute restriction. D’une superficie totale de 2775 m2, il a accueilli de 1866 à 1939 une usine fabriquant du gaz à partir Les risques technologiques sur le territoire sont donc connus et maitrisés. de la distillation de la houille. Depuis 1985, il est occupé par une Agence de la Direction de Transport Gaz (bâtiments administratifs et techniques, 3. Les sites et sols pollués locaux d’activité, postes de transformation). Il n'existe pas de ressource d'eaux superficielle à proximité du site. La En France, un site considéré comme pollué est « un site qui, du fait première nappe rencontrée dans les sols est la nappe de la craie située à d’anciens dépôts de déchets ou d’infiltration de substances polluantes, une profondeur de 30m. Celle-ci est protégée par des limons et argiles présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou un jusqu'à 13 m. risque pérenne pour les personnes ou l’environnement ». L’origine de ces Un diagnostic du site a mis en évidence : pollutions peut être attribuée à des épandages fortuits ou accidentels, à des retombées au sol de polluants atmosphériques ou à d’anciennes - L’existence de plusieurs structures enterrées constitué par trois pratiques d’élimination des déchets. cuves à goudrons et deux caniveaux contenant des sous-produits gaziers. BASIAS est une base de données qui fait état de la mémoire des « anciens sites industriels et activités de service » (sites abandonnés ou non), - La présence de pollution par des goudrons au fond d'un des deux susceptibles d'avoir laissé des installations ou des sols pollués. gazomètres. D’après la base de données BASIAS, 47 sites industriels sont susceptibles - La présence de ferro-cyanures dans certains remblais. d’avoir laissé des installations ou des sols pollués dans le territoire. Il peut s’agir de stations-services, de teintureries, de garages automobiles…

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 90

Gaz de France a entrepris la neutralisation des structures souterraines en septembre 1999 (élimination de 24 tonnes de matériaux souillés). Le reste des surfaces impactées a fait l'objet d'opérations de recouvrement. Cependant, des pollutions résiduelles demeurent sur le site (HAP, BTEX, ferrocyanures). De plus, il a été noté la présence de structures enterrées contenant du goudron (gazomètre). Il conviendra donc de pérenniser les contraintes d'usage par le biais d'une servitude d'utilité publique.

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Le classement des infrastructures bruyantes 4. Des nuisances sonores liées aux infrastructures Les infrastructures de transport ont été classées afin de protéger les terrestres habitants contre le bruit émis par celles-ci. Des prescriptions en matière d’isolation des constructions ont été réglementées par le décret n°95-21 4.1 La loi Barnier pour la protection de l’environnement du 9 janvier 1995 et l’arrêté interministériel du 30 mai 1996. Ces textes précisent, à partir du niveau acoustique de la voie, le périmètre concerné Les infrastructures de transport à fort trafic constituent les principales et les modalités d’isolation associées. sources de nuisances sonores du territoire. Les infrastructures de transport terrestres sont classées en 5 catégories Sur la commune d’Yvetot, les dispositions de la loi Barnier s’appliquent à selon le niveau de nuisance sonore qu’elles génèrent, la catégorie 1 étant la RD 6015 et de la RD 131E qui sont classées axe à grande circulation. la plus bruyante. Des zones affectées par le bruit sont délimitées de part Ainsi, en dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions et d’autre de ces infrastructures, leur largeur maximale dépendant de la ou installations sont interdites dans une bande de 75 mètres de part et catégorie (Cf. tableau). Les secteurs affectés par le bruit, dont l’isolation d’autre de ces voies. acoustique de façade constitue une règle de construction, sont reportés Cela ne s'applique pas : dans les documents d’urbanisme et mentionnés dans les certificats d’urbanisme (CU). • aux constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières ; Niveau sonore de • aux services publics exigeant la proximité immédiate des Niveau sonore de référence diurne Largeur maximale des infrastructures routières ; référence nocturne secteurs affectés par le LAeq Catégorie • aux bâtiments d'exploitation agricole ; LAeq bruit de part et d’autre (6 h – 22 h) en • aux réseaux d'intérêt public. (22 h – 6 h) en DB(A) de l’infrastructure DB(A) Cette interdiction ne s'applique pas non plus à l'adaptation, au changement de destination, à la réfection ou à l'extension de L>81 L>76 1 300 m constructions existantes. 76

60

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 93

Sur la commune, sont identifiées en catégorie 1 la voie ferrée de la ligne Paris-Le Havre, et en catégorie 2 la RD 6015. De plus, le tableau ci-contre donne pour chacun des tronçons d'infrastructures mentionnés ci-après, le classement dans une des 5 catégories définies dans l'arrêté du 30 mai 1996 susvisé et la largeur des secteurs affectés par le bruit.

Rue Tronçon débutant Tronçon finissant Catégorie Le Mail Rue du calvaire Rue E. Labbé 4 PL Joffre 3 Rue des Victoires Av Foch Le Mail 4 Rue F. Lechevallier Le Mail Rue du Cornet 3 Rue F. Lechevallier Rue du Cornet Lim commune 4 Rue du Calvaire M 15 Le Mail 3

Classement sonore des infrastructures de transports à Yvetot (source : DDTM Seine-Maritime)

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 94

 Maîtriser l’exposition aux nuisances sonores de la population en 5. Des risques et des nuisances qui contraignent isolant convenablement les constructions et en limitant la l’urbanisation : ce qu’il faut retenir création de nouvelles zones de nuisances

 Une commune soumise au risque d’inondation par ruissellement, notamment urbain

 Un nombre important de cavités souterraines (bétoires, marnières…) qui induit un risque important de mouvement de terrain et contraint le développement de la commune

 Des risques technologiques relativement faibles

 1 seul site potentiellement pollué, traité et libre de toute restriction

 De nombreux habitants exposés aux nuisances sonores générées par les infrastructures de transport

Enjeux :

 Supprimer les phénomènes d’inondation pluviale en ville

 Prendre en considération les contraintes d’urbanisation liées aux cavités souterraines dans le développement de la commune

 Etudier la possible réhabilitation du site pollué afin de l’inscrire dans la réceptivité du territoire

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Une gestion des déchets efficace

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 96

Pour les habitats collectifs le volume des bacs est fonction du nombre de 1. L’organisation des collectes assurée par la CCRY logements et il est ajusté à la production de déchet de l’immeuble. Pour les commerçants, les artisans et les administrations, le volume des bacs 1.1. La collecte des déchets en porte à porte est adapté au cas par cas en fonction de la quantité de déchets. La compétence collecte et traitement des déchets ménagers et assimilés a Sur le territoire de la CCRY, la production de déchets ménagers assimilés été transférée à la Communauté de Communes de la Région d’Yvetot est importante notamment en lien avec la présence de nombreux (CCRY). commerçants, artisans, administrations, cantines, établissements scolaires, établissements hospitaliers… Les seuls déchets collectés en porte à porte sont les ordures ménagères, assimilées et recyclables (autres que le verre).  Le tri sélectif Afin d’optimiser sa collecte, la CCRY a décidé de modifier progressivement Depuis 2003, la CCRY pratique une collecte sélective multi-matériaux en la fréquence des collectes. Ainsi, la fréquence de collecte varie en porte à porte. Les déchets acceptés sont les bouteilles et flacons fonction de la densité des quartiers. Les déchets des commerçants, plastiques, les boîtes et emballages en carton, les briques alimentaires, les artisans, administrations et logements collectifs d’Yvetot sont ramassés journaux, prospectus et magazines, les boîtes de conserve et de boisson, deux fois par semaine, tandis que les quartiers essentiellement composés les barquettes aluminium ainsi que les bidons alimentaires et les aérosols. d’habitats individuels ne le sont qu’une fois par semaine. La CCRY a mis en place deux modes de collecte pour les matériaux  La collecte des ordures ménagères et assimilées recyclables : Les déchets assimilés sont les déchets qui ne sont pas produits par les - Les habitats pavillonnaires, les commerçants, les artisans et les ménages mais qui sont, par leur nature et leur mode d’élimination, administrations sont dotés en sacs plastiques jaunes de 50 Litres. assimilables à des déchets ménagers. - Les habitats collectifs disposent de bacs à couvercle jaune. Les Un bac est mis à disposition de chaque foyer gratuitement par la CCRY, producteurs générant beaucoup d’emballages recyclables sont selon une règle de dotation en fonction de la fréquence de collecte et du également dotés en bac de collecte sélective. nombre de personnes composant le foyer. Pour les activités La collecte sélective a lieu pour tous les habitants une seule fois par professionnelles, un ou plusieurs bacs sont mis à disposition en fonction semaine. de leur production de déchets ménagers assimilés. Pour les habitats La CCRY possède des autocollants « erreur de tri » permettant de pavillonnaires, le volume du bac est proportionnel au nombre de sensibiliser la population à la collecte sélective. Lorsqu’une anomalie est personnes composant le foyer ainsi qu’à la fréquence de collecte. détectée par le collecteur, le sac recyclable est laissé sur place avec un

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autocollant d’erreur. Un numéro de téléphone est alors disponible pour Le service de collecte est assuré en apport volontaire sur l’ensemble du contacter la CCRY afin de répondre à toutes les questions relatives au tri territoire par la mise à disposition de la population de conteneurs des déchets. spécifiques pour les déchets recyclables en verre. 35 colonnes sont réparties sur la ville d’Yvetot. Répartition de la collecte sélective de la CCRY  Déchetterie La déchetterie de la CCRY est située à Touffreville la Corbeline. Il s’agit d’un espace clos avec un quai de déchargement surélevé. La déchetterie accepte les déchets ne pouvant être collectés en porte à porte par les bennes ou mélangés aux ordures ménagères. Depuis le 1er juillet 2007, sont séparés les encombrants des incinérables (inférieur à 1 mètre), les bois des encombrants, les gravats nobles (béton, briques…) des non nobles (terre) et les Déchets d’Equipements Electriques Electroniques (D3E : réfrigérateur, TV, four…). Depuis le mois d’octobre 2011, la CCRY pratique le tri des déchets textiles. Sont refusés à la déchetterie les Ordures Ménagères, les Déchets d’Activité de Soins, les médicaments, l’amiante, les déchets industriels, les pneus et les pièces de véhicules.

Afin de permettre à tous d’apporter des déchets sans que l’encombrement des bennes soit trop rapide, les dépôts sont limités à 3 1.2. La collecte en apport volontaire m3 par semaine pour tous les déchets sauf pour les gravats à 3 m3 par La collecte en apport volontaire est un mode d’organisation de la collecte mois. dans lequel le contenant est mis librement à la disposition du public. La collectivité met à disposition des usagers un réseau de points d’apport 2. Des déchets incinérés et valorisés énergétiquement comprenant un ou plusieurs contenants, répartis sur le territoire à desservir, accessibles à l’ensemble de la population. Après collecte, les bennes à ordures ménagères sont vidées au quai de  Conteneurs pour les déchets recyclables en verre transfert situé sur la commune de Touffreville-la-Corbeline. Chaque arrivage est pesé puis compacté. Ce compactage permet de limiter les

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coûts de transport. Dès qu’une benne du quai de transfert est pleine, elle Répartition du tonnage de déchets est acheminée vers la filière d’élimination. Le Syndicat d’Elimination et de dans la CCRY Valorisation Energétique des Déchets de l’Estuaire (SEVEDE) assure le transport depuis Yvetot et le traitement des ordures ménagères. Les déchets ménagers sont ensuite incinérés avec valorisation énergétique à l’usine d’incinération du SEVEDE de Saint Jean de Folleville qui respecte les dernières normes de rejets.

Les matériaux recyclables issus de la collecte en porte à porte suivent le même parcours que les ordures ménagères vers le quai de transfert, à la différence qu’ils ne sont pas compactés. Une fois regroupée, la collecte sélective est envoyée au centre de tri du Havre afin d’extraire les différents produits : plastiques, papiers, cartons et métaux. Les erreurs de tri sont également séparées afin d’être renvoyées à l’usine d’incinération Sur l’ensemble de la communauté de communes, la collecte des seules avec les ordures ménagères. ordures ménagères pour l’année 2011 a été de 5 751 tonnes soit en moyenne 267 kg par habitant et par an. Malgré une légère augmentation entre 2010 et 2011, celui-ci est globalement en diminution relative. 3. Une production de déchets en diminution relative

L’analyse suivante se base sur le rapport d’activité de la CCRY pour l’année 2011.

Les services de la CCRY ont effectué en 2011 la collecte et le traitement de 16 684 tonnes de déchets ménagers et assimilés soit environ 773 kg/an/habitant. Le tonnage est en augmentation de 9% par rapport à 2010 s’expliquant essentiellement par la forte hausse des apports de déchets verts.

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De même, les La baisse récente du tonnage de la collecte sélective associée à la baisse collectes du tonnage d’ordures ménagères peut laisser envisager une réduction sélectives brutes globale de la production de déchets. et nettes ont

diminué entre 2010 et 2011 avec une baisse d’environ 9%. Cependant, si l’on compare ces chiffres sur une échelle de temps plus large, on constate une progression positive de la collecte sélective, traduisant un changement de comportement des habitants vis-à-vis du tri. Toutefois cela est à nuancer avec l’augmentation constante du refus de tri, depuis 2003. Cependant, en 2011 le taux de refus de tri s’élevait à 21%, soit juste au-dessous de la moyenne nationale (23%). La Collecte Sélective nette pour 2011 était de 684 tonnes soit environ 32 kg/an/habitant. Concernant les déchets collectés en déchetteries, toutes les catégories de déchets ont augmenté entre 2009 et 2011. Cette progression est particulièrement marquée pour les déchets verts avec une augmentation d’environ 26% et les déchets bois avec une hausse de 35%. Concernant le verre, le tonnage total collecté sur l’année 2011 représente 851 tonnes soit une diminution d’environ 2,6% par rapport à 2010. En moyenne, en 2011, la collecte de verre était de 39 kg par an et par habitant.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 100

4. Une gestion des déchets efficace : ce qu’il faut retenir  Prévoir les modalités nécessaires pour faciliter la gestion des  Une compétence détenue par la CCRY déchets par les habitants et le bon déroulement de la collecte sélective  Une collecte sélective en porte à porte

 Une déchetterie intercommunale disponible sur une commune voisine

 Des ordures ménagères traitées par incinération avec une valorisation énergétique

 Une production de déchets globalement en diminution au cours des dernières années

 Un taux de refus de tri plus bas que la moyenne nationale mais en hausse

Enjeux :

 Poursuivre la réduction de la production de déchets à la source en soutenant les opérations de collecte spécifiques (textiles…) et en facilitant le recours au compostage

 Développer l’adhésion au tri sélectif et son efficacité, notamment par le soutien aux opérations d’information, de prévention et de sensibilisation

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 101

Une performance Air-Energie qui peut progresser

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 102

. L’article R.221-1 du code de l’environnement fixe des objectifs 1. Des besoins énergétiques importants engendrant une réglementaires et de respect durable des valeurs limites de qualité de l’air. hausse des émissions de gaz à effet de serre

6.2 Le schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie de la

6.1 Des orientations nationales et internationales Haute-Normandie (SRCAE) Les modifications climatiques observées ces dernières années ont pour Le cadre du Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie a été origine l'augmentation des quantités de gaz à effet de serre (GES) défini par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour d'origine anthropique dans l'atmosphère. l’environnement. Le SRCAE fait l'objet d'une élaboration sous la double Face à ces constats, la plupart des pays du globe, dont la France, se sont autorité du Préfet de région et du Président du Conseil régional. engagés dans la lutte contre la menace climatique. Le schéma est un document d'orientations régionales à l'horizon 2020 et Ainsi, plusieurs accords internationaux ont vu le jour. 2050 qui doit concourir à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'adaptation au changement climatique, l'amélioration de la qualité . Le protocole de Kyoto (2005) : signé et ratifié par la France, il de l'air, la maîtrise de la demande d'énergie et le développement des s’agit de réduire les émissions de GES au niveau mondial pour énergies renouvelables. atteindre un niveau inférieur aux émissions de 1990 ; A court terme, les priorités du SRCAE doivent intégrer les objectifs . Le Facteur 4 (loi de juillet 2005) : traduction française du européens du paquet énergie-climat, dits «3x20», qui visent : protocole de Kyoto, un objectif de réduction par 4 des émissions de GES d’ici 2050 ;  Une réduction de 20 % des consommations d’énergie par rapport à la valeur tendancielle en 2020, . Le paquet énergie-climat : accord européen de 2008 qui fixe l’objectif des 3 fois 20 % pour 2020 (efficacité énergétique,  Une diminution de 20 % des émissions de gaz à effet de serre par réduction des GES, énergies renouvelables). rapport à 2005, Ces accords internationaux ont été repris et traduits dans la législation  Une production d’énergie renouvelable équivalente à 23% de la française : consommation finale en 2020. . Les lois « Grenelle » de l’Environnement reprennent les objectifs Le SRCAE de la Haute-Normandie a des objectifs spécifiques pour la du paquet énergie-climat avec une volonté d’une réduction de région propres à chaque secteur d’activités pour atteindre les 3 priorités 20% de GES d’ici 2020, précédentes.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 103

La démarche a été lancée en Basse Normandie le 28 juin 2011. Le projet de SRCAE a été arrêté le 21 mars 2013 par le Préfet de la région Haute- Emissions de SO2 de la CCRY Normandie, suite à l’approbation du Conseil Régional le 18 mars 2013.

2. Une qualité de l’air influencée par le profil de la 16% 16% INDUSTRIE RESIDENTIEL commune 6% TERTIAIRE Les données concernant les principaux polluants de la commune d’Yvetot, 10% TRANSPORTS apportées ci-dessous, ont été fournies par l’Observatoire climat-énergie AGRICULTURE Haute-Normandie, créé en 2010 par l'Etat, la Région Haute-Normandie, 52% ESPACE NATUREL les Départements de l'Eure et de Seine-Maritime, l'ADEME et Air Normand. Celui-ci a pour mission de suivre l'évolution des facteurs énergétiques et climatiques, de lancer une dynamique partenariale territoriale et d’accompagner les politiques régionales et locales. Les données ont été éditées à l’échelle de la Communauté de communes. Emissions de SO2 du département SO2 – Le dioxyde de soufre : Il est émis lors de la combustion de 0% 1% combustibles fossiles (charbon, fioul), principalement dans l’industrie et le 1% 8% résidentiel/tertiaire. INDUSTRIE Sur le territoire, 52% du SO2 est émis par le résidentiel, 16% par l’industrie, et 16% par l’agriculture. Cela reflète bien le profil du territoire RESIDENTIEL qui compte une part importante du secteur résidentiel. Il se différencie TERTIAIRE ainsi des résultats à l’échelle du département qui sont fortement TRANSPORTS influencés par les émissions du secteur industriel, liées notamment au AGRICULTURE pôle très important du Havre. 90% ESPACE NATUREL

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 104

NOx – Les oxydes d’azote : Ils sont émis lors du phénomène de combustion (transport routier, industrie et résidentiel/tertiaire). Le monoxyde d’azote (NO) est oxydé par l’ozone (O3), polluant photochimique majeur en dioxyde d’azote (NO2). Sur le territoire, 36% du NOx est émis par le secteur industriel et 45% l’est par le secteur des transports. Les transports ont plus de poids qu’à l’échelle du département. Cela s’explique par la proportion plus faible de la part de l’industrie dans ces mesures et par le profil périurbain du territoire (place plus importante des déplacements).

Emissions de NOx de la CCRY Emissions de NOx du département 0% 0% 6% INDUSTRIE 11% INDUSTRIE RESIDENTIEL 36% RESIDENTIEL TERTIAIRE TERTIAIRE 38% 51% TRANSPORTS TRANSPORTS

AGRICULTURE 45% AGRICULTURE 6% ESPACE NATUREL ESPACE NATUREL

2% 1% 4%

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 105

PM – Les particules en suspension : Elles sont émises par l’agriculture, le transport routier, les combustions industrielles, le chauffage domestique Emissions de PM10 de la CCRY et l’incinération des déchets. Certaines particules dites secondaires se forment à partir d'autres polluants. Leur taille et leur composition est variable. INDUSTRIE Sur le territoire, 34% du polluant atmosphérique PM10 est émis par le 29% 34% RESIDENTIEL secteur industriel, suivi de l’agriculture et du résidentiel (29% et 22%). Le TERTIAIRE profil de la communauté de communes n’est ici que très peu différent de TRANSPORTS celui du département. 15% AGRICULTURE Ainsi, si l’on compare les données de la communauté de communes 22% ESPACE NATUREL d’Yvetot à celles du département, on constate une différence des facteurs d’émissions de polluants de l’air. La région étant très industrielle, ce 0% secteur représente la principale source d’oxydes d’azote et de dioxyde de soufre. En revanche, l’origine des polluants à Yvetot est majoritairement résidentielle et liée au secteur des transports. Ceci s’explique par le Emissions de PM10 du caractère industriel moins marqué de la ville et par un parc de logement consommateur d’énergie. département

INDUSTRIE 29% 27% RESIDENTIEL

TERTIAIRE

TRANSPORTS AGRICULTURE 19% 25% ESPACE NATUREL

0%

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 106

3. Emissions de gaz à effet de serre

5.1 Définition : Les Gaz à Effet de Serre (GES) sont des gaz qui absorbent une partie des rayons solaires en les redistribuant sous la forme de radiations au sein de l'atmosphère terrestre, phénomène appelé effet de serre.

Source : developpement-durable.gouv.fr

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 107

CO2 - Le dioxyde de carbone représente près de 70% des émissions de N2O - Le protoxyde d’azote représente 16% des émissions. Il provient des gaz à effet de serre d’origine anthropique. Il est principalement issu de la activités agricoles, de la combustion de la biomasse et des produits combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon) et de la biomasse. chimiques comme l’acide nitrique.

Emissions de CO2 de la CCRY

1% INDUSTRIE 3% 11% RESIDENTIEL 8% TERTIAIRE TRANSPORTS

77% AGRICULTURE ESPACE NATUREL

Emissions de CO2 du département

1%

3% 11% INDUSTRIE RESIDENTIEL 7% TERTIAIRE TRANSPORTS AGRICULTURE 78% ESPACE NATUREL

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 108

CH4 - Le méthane représente 13% des émissions. Il est essentiellement HFC, PFC, SF6 - Les gaz fluorés représentent 2% des émissions. Ces gaz généré par l’agriculture (rizières, élevages). Une partie des émissions sont utilisés dans les systèmes de réfrigération et employés dans les provient de la production et de la distribution de gaz et de pétrole, de aérosols et les mousses isolantes. Les PFC et le SF6 sont utilisés dans l’extraction du charbon, de leur combustion et des décharges. l’industrie des semi-conducteurs. Les gaz fluorés ont un pouvoir de réchauffement 1 300 à 24 000 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone et une très longue durée de vie. C’est pourquoi ils représentent un réel danger malgré la modeste part qu’ils représentent dans les émissions totales de GES. O3 - L’ozone troposphérique est formé par une réaction chimique impliquant le dioxyde d'azote avec l'oxygène de l'air. Or, pour former du dioxyde d’azote (NO2), il faut du monoxyde d’azote (NO) directement rejeté par les automobiles, combiné à des composés organiques volatils (COV) provenant principalement des industries. On l'appelle donc polluant secondaire parce qu'il est produit lorsque deux polluants primaires réagissent au soleil et à l'air stagnant. Ces deux polluants

primaires sont les oxydes d'azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV). L'ozone troposphérique contribue à l'effet de serre et aux Emissions de CH4 du département pluies acides (altération des végétaux et des forêts). Les émissions de gaz à effet de serre proviennent majoritairement de INDUSTRIE l’utilisation des énergies fossiles et elles sont une des cibles des 16% 19% 3% programmes de rénovation de la gestion de l’énergie française du fait de RESIDENTIEL 0% leur impact sur le climat et la santé. TERTIAIRE Les graphiques précédents illustrent une fois encore les particularités du 0% TRANSPORTS territoire par rapport aux données départementales. Ainsi, si les AGRICULTURE émissions de CO2 sont relativement similaires aux deux échelles de 62% ESPACE NATUREL territoire, la présence plus importante de l’agriculture et plus faible de l’industrie dans la communauté de communes d’Yvetot est remarquable au niveau des émissions de NO2 et CH4.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 109

4. La consommation énergétique en Haute-Normandie le soutien aux modes de transports collectifs pour les voyageurs et alternatifs à la route pour les marchandises. En 2002, la consommation finale d’énergie en Haute-Normandie s’est Avec le développement des activités humaines et l'accroissement de la élevée à 5,6 Mtep soit 3,59 % de la consommation des régions françaises. population, la consommation énergétique régionale ne cesse La Haute-Normandie était ainsi la 11ème région française consommatrice d'augmenter. Si elles continuent de progresser au rythme actuel, elles en valeur absolue. seront multipliées par 2,7 en 2050. La région Haute-Normandie se caractérise par une production régionale d’énergie (13 769 ktep) excédentaire par rapport à sa consommation (5 640 ktep). Elle est d’ailleurs classée parmi les toutes premières régions

françaises productrices d’énergie. En 2002, la production était donc deux fois supérieure à la consommation. Cette production concerne essentiellement l’électricité nucléaire (97 %) avec la présence de deux sites d'importance, la centrale de Paluel (près de Saint-Valéry-en-Caux) et

la centrale de Penly (près de Dieppe). Consommation d’énergie en Haute-Normandie – statistiques de 2002- (source : Observatoire de l'énergie - janvier 2006) La part des énergies renouvelables représente quant à elle 3 % de la production régionale. Dans la région, ces énergies renouvelables concernent essentiellement les énergies thermiques (bois, panneaux Alors que pour l'ensemble de la France, l'industrie (dont le secteur des solaires) et les éoliennes (la Haute-Normandie possède l’un des plus forts énergies) représente environ un quart de la consommation, la Haute- potentiels éoliens français). Normandie fait partie, avec la Lorraine, l’Alsace, le Nord-Pas de Calais, la Picardie et Provence-Alpes Côte d’Azur, des régions où l’industrie consomme plus de 35% de l’énergie finale. 5. La réduction des productions énergétiques L’industrie régionale représentait ainsi en 2002 plus de 40 % de la Rappelons que l’industrie représentait en 2002 plus de 40 % de la consommation, devant le résidentiel tertiaire (32,6 %) et les transports consommation énergétique régionale, devant le résidentiel tertiaire (32,6 (23,8 %). Les transports représentent toutefois 60 % de la consommation %) et les transports (23,8 %). Toutefois, le territoire d’Yvetot n’est pas tant de produits pétroliers, confirmant les efforts à réaliser notamment dans industrialisé. l’amélioration des motorisations et la diversification des carburants, dans

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 110

Au vu de la difficulté d’action sur le secteur industriel, les réductions de  Réduction de la consommation énergétique résidentielle consommation d’énergie pourront cibler prioritairement le résidentiel, le tertiaire et les transports. Type de logements à Yvetot

32% Maisons Appartements 68%

Source : INSEE 2009

Modes de chauffage des logements à Yvetot

17% Chauffage central collectif 33% Chauffage central individuel 50% Chauffage individuel "tout électrique"

Après un diagnostic du parc de logement d’Yvetot, celui-ci peut être caractérisé de relativement énergivore : • Le parc de logements du Pays se compose à 68% de logements individuels et 32% de logements collectifs. La demande en énergie du parc résidentiel est donc plus forte. En effet, un logement individuel consomme 20 à 30% de plus qu’un logement collectif.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 111

• Le chauffage central individuel est le système de chauffage 6. Le développement des énergies renouvelables prédominant sur la commune d’Yvetot, utilisé pour 50% des habitations. Le chauffage central collectif est utilisé à 17%. 33% des Les énergies renouvelables sont aujourd’hui une composante logements ont des systèmes de chauffage entièrement électriques fondamentale de la politique énergétique française : (chauffage par effet Joule). Ces logements sont soumis au plus fort • Au nom de la diversification du bouquet énergétique national et de la coût d’utilisation du chauffage et sont en grande partie « captifs » du réduction de la dépendance énergétique (tant en terme de sécurité chauffage électrique car non-pourvus de circuits d’eau. des approvisionnements que de dépendance technologique à l’égard • 62.8% des résidences principales construites avant 2006, ont été du thermique nucléaire et classique) ; construites avant 1974, date de la première Règlementation • Au nom de la préservation de l’environnement (les énergies Thermique. De ce fait, on peut estimer que le parc de logement renouvelables constituent avec le nucléaire la seule source de yvetotais est relativement énergivore. production électrique non émettrice de CO2 ou de pollution  Un territoire dépendant des déplacements en voiture atmosphérique, elles ne génèrent de plus pas ou peu de déchets). Dans le territoire, 83,4% des ménages disposent d’au moins une voiture Elles représentent, comme les actions de maîtrise de la demande en et un tiers (34,2%) en possède au moins 2. énergie, un enjeu important en termes de développement économique et Le profil rural centralisé autour du pôle d’Yvetot favorise les d'emplois. Au niveau local, elles peuvent apporter des ressources déplacements quotidiens en voiture et limite les possibilités de supplémentaires aux collectivités et être créatrices d’emplois. développement des transports en commun. 6.1 Une filière bois-énergie à structurer En effet, les habitants effectuent des trajets quotidiens importants. 52% des habitants travaillent en dehors de la commune. Cela est à l’origine de La production de bois-énergie haut-normand provient à 70% de déplacements domicile-travail importants en nombre, mais parfois l’industrie du bois. Concernant la ressource bois en forêt, le gisement également en distance (Rouen, Le Havre…). actuellement mobilisé ne concerne que le bois de bûche. La ressource théorique disponible est importante si l’on s’attache à valoriser l’entretien des bois et des haies (taille de haies, élagages L’ensemble de ces facteurs influencent la performance énergétique du urbains…) : 400 000 tonnes représentant 100 000 Tep. Cependant seule territoire et ses émissions de gaz à effet de serre. une très faible fraction serait économiquement mobilisable : 10% à 20 % et peu de chaudières collectives, ou de réseau de chaleur au bois ont été

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 112

subventionnés malgré de fortes incitations, le réseau 10m² à 30m². Ce procédé produit environ 25% à 60% des besoins annuels d’approvisionnement étant considéré comme peu fiable. moyen en électricité d’une famille de 4 personnes. A titre d’exemple, les économies d’énergie pour une maison de 110m² sont de l’ordre de La filière n’étant pas structurée, cette solution est difficile à envisager 4 500 kWh à 6 500 kWh par an selon les régions climatiques (de 235 à aujourd’hui. Il semble pourtant intéressant d’étudier son développement 340€ d’économie). au vu de la ressource potentiellement disponible à proximité (boisements, haies…). Le solaire photovoltaïque : Il s'agit ici de produire de l'électricité en utilisant l'impact des ondes des rayons du soleil sur de grands panneaux. 6.2 Un territoire peu propice à l’accueil d’éoliennes Cette énergie peut être stockée. Les panneaux nécessaires sont encore coûteux, mais leur implantation est aidée par des fonds publics. Le schéma régional éolien de Haute-Normandie indique ainsi les secteurs géographiques qui paraissent les mieux adaptés à l’implantation Le territoire de la commune d’Yvetot se caractérise par un gisement d’installations. Le territoire d’Yvetot, situé sur le PNR des Boucles de la solaire moyen compris entre 1 220 et 1 350KWh/m²/an qui présente un Seine Normande, est peu propice à l’accueil d’éoliennes. De plus, le intérêt certain pour l’exploitation de l’énergie solaire à étudier plus caractère très urbain de la commune ne laisse pas envisager finement dans le cadre de projets futurs. d’implantations dans les limites communales. Il est à noter que des dispositifs d’exploitation de l’énergie solaire ont été installés sur la commune : salle des Vieux Moulins, au niveau du cimetière 6.3 Une énergie solaire inépuisable, à exploiter et de nombreux dispositifs particuliers. Chaque année, le soleil fait parvenir sur Terre 10 000 fois la consommation actuelle mondiale en énergie. C’est une ressource inépuisable utilisée pour l’énergie par 2 types d’installations : • les panneaux photovoltaïques qui créent de l’électricité, • les panneaux solaires thermiques utilisés pour chauffer l’eau sanitaire. Le solaire thermique : L'énergie est récupérée par des capteurs thermiques (ou « moquette solaire ») lors des périodes d’ensoleillement et est restituée pour chauffer le bâtiment. Un dispositif de stockage et le couplage avec d’autres énergies d’appoint sont nécessaires. En moyenne, la surface nécessaire pour un système solaire thermique combiné varie de

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 113

On distingue généralement :

 La géothermie très basse énergie (température inférieure à 30°C) ayant recours aux pompes à chaleur  La géothermie basse énergie (température entre 30 et 90°C)  La géothermie haute énergie (température supérieure à 150°C)

A l’échelle de la Haute-Normandie, le potentiel de la géothermie très basse énergie reste largement sous-exploité au vu de la disponibilité de la ressource. Le potentiel régional est important au niveau de la ressource, tant pour l’utilisation sur aquifère que pour l’utilisation de sondes géothermiques verticales, mais la filière géothermique manque de structuration et les maîtres d’ouvrages manquent de connaissance sur le sujet. Toutefois, il est à noter que dans un contexte géologique tel que celui d’Yvetot (bétoires, problèmes karstiques…), la géothermie n’apparaît pas comme la solution la plus pertinente. Gisement solaire moyen en France (source : Ademe) 6.5 Un climat favorable au bioclimatisme

Il convient, avant d’appréhender un quelconque mode de chauffage, de 6.4 Un potentiel géothermique peu adapté travailler sur la limitation des déperditions thermiques et sur les apports solaires passifs. La géothermie couvre l’ensemble des applications permettant de récupérer la chaleur contenue dans le sous-sol ou dans les nappes d’eau La démarche bioclimatique (se protéger des aléas climatiques et profiter souterraines. En fonction de l’application, les calories ainsi récupérées des bienfaits du climat) doit prévaloir à toute conception architecturale servent à la production de chaleur et/ou de froid, ou à la production dans la mesure où elle est emprunte de bon sens et permet la réalisation d’électricité. d’économies substantielles sur le long terme. Le découpage parcellaire des quartiers doit favoriser dans la mesure du possible un ensoleillement

optimum des constructions (selon leurs usages) en facilitant l’ouverture

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 114

au sud et en évitant les effets de masque (ombre portée d’un bâtiment ou d’un arbre) ou les vis-à-vis.

Source : qctop.com

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 115

7. Une performance Air-Energie qui peut progresser : ce  Développer le recours aux énergies renouvelables qu’il faut retenir

 Des émissions atmosphériques et des consommations d’énergies surtout liées aux secteurs des transports et résidentiel

 Une prédominance des logements individuels et antérieurs à la premières Règlementation Thermique qui influence la demande en énergie du territoire et laisse supposer des possibilités d’économies

 Des habitants fortement dépendants des déplacements motorisés

 Un territoire peu propice au développement de l’éolien mais disposant d’autres sources d’énergies renouvelables (solaire, bois…)

Enjeux :

 Améliorer la performance énergétique du parc de logement et autres constructions existantes

 Rechercher une performance énergétique optimale dans les nouveaux projets

 Créer les conditions nécessaires à la mise en œuvre d’une mobilité plus durable et à la réduction des besoins de déplacement des habitants

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation – b.Etat initial de l’environnement - Arrêt 116 Plan Local d’Urbanisme – Version pour arrêt

Ville d’Yvetot

Rapport de Présentation 1.c Justifications1

Arrêt Enquête publique Approbation

Vu pour être annexé Vu pour être annexé Vu pour être annexé à la délibération n°……… à la délibération n°……… à la délibération n°……… du……………………………………… du……………………………………… du………………………………………

1. PREAMBULE ...... 4

1. Le contenu du rapport de présentation ...... 5 2. Les objectifs de l’élaboration du PLU d’Yvetot...... 5

2. SCENARIO DE DEVELOPPEMENT RETENU ...... 6

1. Rappels des scénarios ...... 7 2. Choix du scénario retenu ...... 7 3. Confrontation du scénario avec la réceptivité du territoire ...... 8

3. JUSTIFICATION DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD ...... 10

1. AXE 1 : Affirmer un positionnement stratégique au cœur du développement de l’Axe Seine ...... 12 2. AXE 2 : Observer un urbanisme responsable pour un cadre de vie de qualité et attractif ...... 13 3. AXE 3 : Assurer un développement urbain exemplaire ...... 15

4. JUSTIFICATION DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LES OAP ...... 18

1. OAP n°1 : Secteur du pôle multimodal de la gare ...... 20 2. OAP n°2 : Secteur de la Plaine ...... 22 3. OAP n°3 : Boulevard urbain ...... 25 4. OAP n°4 : Secteur de l’ancienne distillerie ...... 27

5. JUSTIFICATION DES REGLES ET DES ZONES DU PLU ...... 30

1. Les grands principes d’élaboration du zonage ...... 31 2. Tableaux des superficies des zones ...... 31 3. Les zones urbaines ...... 32 4. Les zones à urbaniser ...... 37 5. Les zones naturelles ...... 38 6. Les zones agricoles ...... 40 7. Justification des règles associées aux prescriptions graphiques ...... 41 8. Grands principes d’élaboration du règlement ...... 45 9. La complémentarité des OAP et du zonage / règlement ...... 58

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 2

6. EXPOSE DES MOTIFS DE CHANGEMENTS APPORTES AUX REGLES D’URBANISME ANTERIEURE ...... 62

1. Une nouvelle donne réglementaire ...... 63 2. Une volonté d’adapter le territoire à de nouveaux besoins et projets ...... 64 3. Synthèse des changements ...... 64

7. ARTICULATION AVEC LES DOCUMENTS SUPRA COMMUNAUX ...... 74

8. INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 84

1. Consommation d’espace ...... 85 2. Trame verte et bleue ...... 87 3. Patrimoine et paysage bâti ...... 89 4. Performance environnementale : gestion de l’eau et des déchets ...... 92 5. Les risques naturels, industriels, technologiques et nuisances sonores ...... 94 6. Air et climat : transports en commun, mobilité, et qualité de l’air ...... 97 7. Air et climat : demande énergétique du territoire ...... 98

9. INDICATEURS DE SUIVI ...... 100

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 3

1. Préambule

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 4

1. Le contenu du rapport de présentation janvier 2012 portant clarification et simplification des procédures d’élaboration, de modification et de révision des documents d’urbanisme Les articles R.151-1 à R.151-5 explicitent le contenu du rapport de ainsi que la loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR) présentation. En plus du diagnostic et de l’état initial de l’environnement promulguée le 26 mars 2014, imposent de prendre en compte de (documents 1.a et 1.b du présent PLU), il comporte des justifications nouveaux enjeux et outils dans les documents d’urbanisme, notamment permettant de montrer : ceux liés à l’environnement et au développement durable.  la cohérence entre les orientations d’aménagement et de Afin de prendre en compte l’évolution du contexte législatif et des programmation (OAP) et le projet d’aménagement et de documents supra-communaux, d’intégrer les actions déjà engagées et de développement durables (PADD), déterminer de nouveaux axes pour l’aménagement du territoire, la ville  la traduction dans le zonage et le règlement des objectifs du d’Yvetot a décidé de l’élaboration d’un PLU par délibération en date du PADD, 21 février 2005.  la complémentarité du zonage et du règlement avec les OAP, L’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (PLU) a démarré en 2006,  les choix de délimitation des zones et secteurs retenus, s’inscrivant dans le cadre juridique antérieur à l’entrée en vigueur de la  l’intérêt de toute autre disposition pour laquelle une obligation loi portant Engagement National pour l’Environnement (dite Grenelle II). de justification particulière est exigée. Dans le cadre de l’élaboration du document, la ville d’Yvetot a souhaité Par ailleurs, le rapport de présentation identifie les indicateurs reprendre la procédure d’élaboration du PLU afin de tenir compte des nécessaires à l’analyse des résultats de l’application du PLU et est évolutions législatives et placer ainsi au cœur du projet l’exigence de complété par l’exposé des motifs des changements apportés. qualité urbaine et environnementale.

2. Les objectifs de l’élaboration du PLU d’Yvetot

La ville d’Yvetot disposait d’un Plan d’Occupation des Sols (POS) approuvé le 14 février 1978. Ce document avait fait l’objet de deux révisions (dont la dernière a été approuvée le 26 juin 2000) et d’une révision simplifiée en décembre 2004. Depuis l’approbation de ce document d’urbanisme, le contexte législatif et réglementaire a évolué. La loi Solidarité et renouvellement urbains (SRU) du 13 décembre 2000, la loi portant Engagement National pour l’Environnement (dite Grenelle II) du 12 juillet 2010, l’ordonnance du 5 Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 5

2. Scénario de développement retenu

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 6

1. Rappels des scénarios  Scénario 3 tendanciel 10 ans : Poursuite de la tendance des 10 dernières années (soit 0,84 % de croissance annuelle). L’élaboration du projet de Ville, principalement guidé par le Projet Ce scénario propose une évolution similaire à celle observée de d’Aménagement et de Développement Durables (PADD), repose sur une 2000 à 2010. Il constitue l’hypothèse de croissance anticipation et une réponse à des besoins de développement, issus de démographique la plus ambitieuse. l’analyse du diagnostic territorial. Pour imaginer le futur visage d’Yvetot, Dans ce scénario, la population Yvetotaise augmente de qui comptait 11 816 habitants en 2010 et 5 946 logements, trois 1 584 habitants par rapport à son niveau de 2010 et scénarios de développement ont été étudiés dans le diagnostic 83 logements neufs sont produits par an. En 2025, la population (document 1.a du présent PLU), à horizon 2025: atteint 13 400 habitants et le nombre de logements 7 192.

 Scénario tendanciel 20 ans : Poursuite de la tendance des 20 dernières années (soit 0,45 % de croissance annuelle) 2. Choix du scénario retenu Ce scénario propose une évolution similaire à celle observée de 1990 à 2010. Le choix du scénario détermine le développement voulu par les élus pour Dans ce scénario, la population Yvetotaise augmente de 834 leur territoire à l’horizon 2025. habitants par rapport à son niveau de 2010 et 57 logements Dans le respect des documents supra communaux, la ville d’Yvetot a neufs sont produits par an. En 2025, la population atteint ainsi 1 choisi une évolution de la population raisonnée pour atteindre un 12 650 habitants et le nombre de logements 6 794. objectif de 12 661 habitants en 2025, soit une évolution de 0,57% par an,

à l’image des objectifs du SCoT Pays Plateaux de Caux Maritime.  Scénario intermédiaire : Atteinte des objectifs du SCoT : 12 661 habitants en 2025 (soit 0,57 % de croissance annuelle). Le choix de ce scénario intermédiaire permet d’assurer un Ce scénario intermédiaire reprend les prévisions élaborées dans développement raisonné, soutenable et durable. le cadre du SCoT Pays Plateau de Caux Maritime. 2.1. Impact sur la production de logements Dans ce scénario, la population Yvetotaise augmente de 936 habitants par rapport à son niveau de 2010 et 63 logements Afin de répondre aux besoins de production de 942 logements pour neufs sont produits par an. En 2025, la population atteint 12 661 accueillir cette population nouvelle, les besoins théoriques en termes de habitants et le nombre de logements 6 888. foncier sont évalués à 24 hectares pour une densité de 40 logements à l’hectare, qui correspondrait à de l’habitat collectif.

1 Le calcul pour ce scénario a été mis à jour avec les données Insee 2011 (11 725 habitants) pour correspondre au mieux à l’objectif du SCoT.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 7

Compte tenu du peu d’espace foncier libre encore disponible, la  Le ratio de la population dans la tranche d’âge considérée (0-3 problématique du renouvellement urbain constitue un des enjeux ans, 3-5 ans, 5-10 ans). majeurs de ce PLU. Aujourd’hui 18 % des 0-3 ans sont accueillis en crèche. Dans l’hypothèse La stratégie à mettre en place consiste notamment à mettre des volontaire où 20 % seront accueillis en crèche en 2025, il faudrait obligations en termes de densité pour limiter la consommation de créer entre 12 et 17 places si la part des 0-3 ans reste stable l’espace. Ces obligations concernent les secteurs de projet pour lesquels (0,032/ménage). une orientation d’aménagement et de programmation s’applique. Concernant les écoles maternelles et primaires, aucune augmentation de leur capacité n’est nécessaire si la proportion des 3-5 ans et 5-10 ans 2.2. Impact sur l’emploi reste stable. L’estimation du nombre d’emplois à Yvetot s’effectue en deux étapes : elle découle de la population estimée à la période considérée multipliée 3. Confrontation du scénario avec la réceptivité du par le taux d’emploi estimé à la même période. territoire L’hypothèse de développement économique retenue suit une évolution tendancielle basée sur un taux d’emploi stable d’une valeur de 0,52 Afin de s’assurer que le scénario retenu pouvait être mis en œuvre sur le (valeur observée en 2010). territoire communal, l’évaluation du potentiel d’accueil théorique dans Compte tenu du scénario démographique et de la tendance de les espaces déjà urbanisés de la ville a été réalisé en phase diagnostic, développement économique retenus, la commune pourrait gagner en prenant en compte la réglementation du POS. 606 emplois d’ici 2025. Ainsi ont été comptabilisé : Sur la base d’une densité moyenne de 35 emplois à l’hectare (moyenne - 67,9 ha de potentiel de densification pour le logement, représentant observée sur des activités type commerce ou industrie), les besoins en 1551 logements dont 346 sont en cours de construction. En considérant foncier peuvent être estimés à 17,3 hectares. que nous privilégions les secteurs U et NA en priorité pour accueillir de nouvelles constructions, le potentiel serait de 1471 logements. Si on 2.3. Impact sur les équipements publics applique un taux de rétention foncière théorique de 50% sur les parcelles qui ne sont pas encore en construction, le potentiel de réceptivité est Selon l’hypothèse d’un maintien de la structure actuelle de la population, alors à 1082 logements. Cette prévision permet de répondre au l’estimation des besoins en termes d’équipements scolaires (maternelle scénario d’évolution envisagé, qui est de 942 logements à construire et primaire) et de structures d’accueil de la petite enfance se basent sur sur la période 2011-2025. deux données : - 6 ha de potentiel de densification pour de l'activité  Le nombre d’habitants estimés à la période considérée,

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 8

- 5,1 ha de potentiel de densification pour les équipements Le total est donc de l’ordre de 77,7 ha tel que précisé dans l’objectif 1 de l’axe 3 du PADD.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 9

3. Justification des Choix retenus pour établir le PADD

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 10

Les enjeux issus du diagnostic et de l’état initial de l’environnement ont  Créer les conditions nécessaires à la mise en œuvre d’une conduit la commune d’Yvetot à faire le choix d’un développement mobilité plus durable et à la réduction des besoins de raisonnée, soutenable et durable, garant de la préservation de la qualité déplacements des habitants. du cadre de vie. Le PADD se décline en trois axes : Néanmoins, l’augmentation de la population prévue dans le scénario de développement ainsi que le desserrement des ménages impliquent de  AXE 1 : Affirmer un positionnement stratégique au cœur du nouveaux besoins. Pour y répondre, la ville d’Yvetot doit relever un développement de l’Axe Seine certain nombre de défis :  AXE 2 : Observer un urbanisme responsable pour un cadre de vie de qualité et attractif  Diversifier l’offre de logements afin d’attirer des populations  AXE 3 : Assurer un développement urbain exemplaire nouvelles (jeunes couples, familles avec enfants, étudiants, primo-accédants…),  Optimiser les espaces disponibles au sein du tissu bâti de la Comme le précise le préambule du PADD, le PLU fixe des grandes commune et les espaces de potentiel de renouvellement urbain orientations en termes d’attractivité du territoire, du maintien du cadre afin de dégager du foncier capable de participer au de vie et d’un développement durable respectueux de l’environnement, développement de la commune, tout en tenant compte de la pour les 15 à 20 ans à venir. présence des risques naturels (inondation et cavités Pour ce faire, il est précisé que « Certaines orientations dépassent ainsi le souterraines) et de la nécessité de préserver la trame verte, cadre des limites de la ville et relèvent parfois d’autorités administratives  Valoriser les espaces à fort potentiel de développement, tout intercommunales. Ainsi, les mesures prises en termes de développement particulièrement à proximité de la gare, économique et de gestion des déchets seront menées en collaboration  Maintenir le niveau de qualité des services, quel que soit avec les services de la Communauté de Communes de la Région d’Yvetot. l’évolution démographique, Par ailleurs, les orientations en faveur de la préservation de  Protéger et restaurer les réservoirs de biodiversité du territoire, l’environnement, notamment de la Trame Verte et Bleue, et de la espaces d’intérêt écologique localisés notamment aux pointes valorisation du paysage s’inscrivent dans le cadre des démarches menées nord, sud et est de la commune, en collaboration avec le Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine  Profiter de chaque nouveau projet urbain pour y intégrer les Normande. Enfin, les ambitions de préservation de la ressource en eau, enjeux relatifs à la préservation et à la restauration du réseau au travers d’une gestion satisfaisante de l’alimentation en eau potable et écologique, de l’assainissement, se concrétiseront en accord avec les actions menées  Valoriser l’axe de la RD 6015 afin d’atténuer l’effet de « coupure par le Syndicat Mixte d’Eau et d’Assainissement de Caux Central. » urbaine » et de réunifier le nord et le sud,

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 11

1. AXE 1 : Affirmer un positionnement stratégique mise en valeur et du nombre d’exploitations, le PADD rappelle la au cœur du développement de l’Axe Seine nécessité de limiter la consommation des terres agricoles et d’assurer aux exploitations des conditions de travail et de développement Située 167 kilomètres de Paris, au centre d’un triptyque Rouen, Dieppe, pérennes. le Havre, desservie par une gare SNCF et par les autoroutes A150 et A29, Enfin, le PADD rappelle qu’il s’agit de permettre le développement la ville d’Yvetot bénéficie d’un positionnement stratégique. numérique sur l’ensemble du territoire, tout particulièrement pour Chef-lieu de canton et capitale du pays de Caux, Yvetot constitue un pôle permettre l’implantation d’entreprises tertiaires. urbain attractif et dynamique au sein d’un environnement rural, agricole et naturel. 1.2. Objectif 2 : Répondre aux besoins des habitants 1.1. Objectif 1 : Affirmer le rôle de pôle économique de actuels et futurs, en matière d’habitat la ville d’Yvetot, ville-centre d’un bassin de vie En cohérence avec le scénario de développement choisi, qui affiche un Afin d’affirmer le rôle de pôle économique de la ville d’Yvetot, le PADD objectif de 12 661 habitants en 2025, conformément aux projections du affiche la volonté de la commune de faciliter l’implantation de nouvelles SCoT du Pays Plateau de Caux Maritime, le PADD décline les orientations activités sur l’ensemble du territoire mais également de soutenir le à tenir afin de pouvoir répondre aux besoins des habitants actuels et développement des zones d’activités dédiées, notamment en valorisant futurs en matière d’habitat. Il s’agit de favoriser un rythme de celles existantes : la zone d’activités artisanales « la Moutardière » et la construction soutenu permettant une diversification de l’offre. zone d’activités commerciales rue Jean Moulin et avenue M. Ostermeyer. Ce rythme de construction doit pouvoir être tenu par l’optimisation du Le PADD met en avant l’opportunité de valoriser les abords de la gare en foncier disponible, en densifiant le tissu urbain existant et en urbanisant accompagnant la reconversion des sites en friche et en incitant à le secteur de la Plaine, projet mixte à dominante résidentielle. l’implantation de nouvelles entreprises tertiaires pour lesquelles la desserte par la gare constitue un atout.

Il affiche le souhait de conforter le tissu commercial, tout 1.3. Objectif 3 : Adapter l’offre de services et assurer les particulièrement en centre-ville, afin de préserver son caractère conditions du vivre ensemble dynamique et attractif et de renforcer l’offre de proximité.

Même si la présence économique de l’activité agricole s’affaiblit sur le Afin de limiter les déplacements, dans l’optique de réduire l’impact des territoire d’Yvetot, notamment en raison de la baisse de la surface totale transports sur l’environnement, le PADD affiche la volonté de la

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 12 municipalité de tendre vers une ville des courtes distances. Il est ainsi 2. AXE 2 : Observer un urbanisme responsable pour rappelé la nécessité de conforter les centralités de proximité, qu’elles un cadre de vie de qualité et attractif soient constituées d’une offre commerciale, de services ou d’équipements publics. 2.1. Objectif 1 : Faire de la prévention des risques et des Par ailleurs, dans le but d’assurer les conditions du vivre ensemble, le nuisances l’un des éléments fondateurs du PADD inscrit des orientations en termes de mixité sociale, à maintenir sur l’ensemble du territoire communale et à favoriser dans le cadre des développement de la ville opérations nouvelles. La commune d’Yvetot est concernée par le risque de mouvement de Pour limiter les déplacements motorisés, assurer la qualité du cadre de terrain lié à la présence de cavités souterraine et par le risque vie et facilité les échanges entre les quartiers, le PADD affiche l’ambition d’inondation pluviale par ruissellement, liée au débordement des de créer des cheminements doux et des percées visuelles. réseaux. Afin d’assurer un développement urbain responsable, le PADD rappelle qu’il est impératif de prendre des mesures pour préserver des risques, qu’ils soient naturels ou technologiques. Il est ainsi inscrit que les parcelles concernées par le risque de mouvement de terrain ne sont pas comptabilisées dans le potentiel de développement de la commune et qu’il s’agit de trouver une valorisation alternative de ces espaces. Concernant le risque d’inondation, le PADD affiche la volonté communale de limiter l’imperméabilisation des sols dans les secteurs concernés et les extensions urbaines le long des axes de ruissellement, afin de ne pas augmenter le niveau de saturation des réseaux. Il est aussi inscrit la nécessité de poursuivre les travaux d’amélioration des réseaux et de favoriser les techniques de gestion alternative des eaux pluviales. Le PADD prend également en compte la limitation du risque industriel en privilégiant le développement des zones d’activités dédiées, ainsi que les nuisances sonores, en affichant le souhait de veiller à localiser les projets d’habitat en dehors des zones concernées. Carte de l’axe 1 du PADD

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 13

2.2. Objectif 2 : Valoriser le paysage et le patrimoine 2.3. Objectif 3 : Conforter l’écrin de verdure dans lequel d’Yvetot, levier d’un cadre de vie attractif s’inscrit Yvetot et y faire écho dans la ville par des

La commune d’Yvetot est dotée de milieux boisés, clos masures, prairies espaces de respiration retrouvés et vergers en marge de la zone urbaine qui représentent des secteurs La commune d’Yvetot est concernée par les Trames Verte et Bleue d’intérêt, notamment pour la faune (zone de refuge importante). réalisées dans le cadre du SRCE, du PNR et du SCoT. Son territoire Le PADD rappelle la nécessité de préserver les grandes caractéristiques comprend des espaces naturels remarquables constituant des potentiels paysagères constitutives de l’identité communale et insiste plus de réservoirs de biodiversité locaux : ZNIEFF 2 (Vallée Sainte Gertrude et particulièrement sur les paysages de clos-masures typiques de la région Rançon) et site classé (Val au Cesne). et sur les éléments de végétalisation habillant les espaces agricoles. Le PADD affirme la nécessité de protéger de l’urbanisation les espaces La zone urbaine étant relativement dense et cernée par des naturels, notamment les espaces bocagers du nord et le Val au Cesne au infrastructures de transport fragmentantes, le PADD affirme la volonté sud, afin de sauvegarder les réservoirs de biodiversité locaux, participant de conserver la trame verte au cœur du tissu urbain dense, de renforcer aux continuités écologiques communales. l’harmonie du paysage urbain et de retrouver une unité urbaine en Afin de préserver la trame bleue, le PADD précise qu’il s’agit de protéger réduisant la « coupure » que constitue la RD 6015. les mares, constitutives du réseau écologique local. Le paysage communal est majoritairement urbain et comprend un La PADD affiche la volonté de la commune de préserver aussi les espaces patrimoine bâti remarquable, qui témoigne de l’histoire normande et qui de nature en ville pour valoriser les continuités écologiques sur comprend des éléments reconnus (monuments historiques). Une des l’ensemble du territoire. Dans cette même optique, il est inscrit que orientations du PADD affirme la volonté de protéger et mettre en valeur chaque nouveau projet urbain soit l’occasion de développer la trame ce patrimoine en encadrant fortement les possibilités d’évolutions de ces verte urbaine. Afin d’optimiser les espaces libres de la trame verte, dans entités. Il affiche également l’ambition d’inscrire le Manoir du Fay au un contexte foncier tendu, il est précisé qu’il s’agit de développer la classement de l’UNESCO pour assurer sa préservation et sa mise en multifonctionnalité de ces espaces (liaisons douces, gestion alternative valeur. des eaux pluviales…). Afin d’assurer pleinement la valorisation paysagère de l’ensemble du territoire communal, le PADD rappelle qu’il s’agira de porter une attention particulièrement à l’intégration des zones d’activités dans leur environnement immédiat et à la qualification des entrées de ville, vitrines de l’identité communale.

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2.4. Objectif 4 : Réduire les impacts du développement 3. AXE 3 : Assurer un développement urbain urbain de la commune sur son environnement exemplaire

Afin d’assurer un développement urbain pérenne, le PADD engage la 3.1. Objectif 1 : Optimiser les potentialités du territoire commune à tenir des objectifs en termes de gestion de la ressource en yvetotais en répondant de façon équilibrée aux eau et des déchets. besoins et en privilégiant le renouvellement urbain Le PADD rappelle que ces objectifs sont à tenir en partenariat avec le Syndicat Mixte d’Eau et d’Assainissement du Caux Central et avec le La commune d’Yvetot présente un profil très urbain (64% de la commune service Déchets de la Communauté de Communes de la Région d’Yvetot. était urbanisé en 2009). L’urbanisation récente a consommée 6,2% du territoire urbanisé entre 1999 et 2009, soit 4,6 ha par an. Cette urbanisation s’est faite majoritairement au bénéfice de la production de logements et a contribué au mitage des espaces agricoles et naturels situés en marge de la zone urbaine. Les enjeux de lutte de la consommation d’espace combinés au processus de raréfaction des réserves foncières font de la densification un enjeu majeur du développement urbain de la commune d’Yvetot. Il s’agit pour la municipalité de permettre la réalisation des ambitions de développement en gérant de manière optimale les dernières réserves foncières. Pour ce faire, le PADD précise qu’il s’agit de s’inscrire résolument dans une logique de lutte contre l’étalement urbain et de faible consommation des espaces naturels et agricoles. Le PADD affiche des objectifs précis de consommation de l’espace : diviser par 10 la consommation d’espace observée sur les dix dernières

années (46 ha consommés entre 1999 et 2009). Il précise que le tissu Carte de l’axe 2 du PADD urbain constitué présente un potentiel de densification de 77 hectares qui permet d’absorber les besoins de constructions en termes de logements, d’activités et d’équipements.

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Afin d’assurer la mobilisation optimale du foncier, le PADD précise qu’il 3.3. Objectif 3 : Assurer la cohérence urbaine et s’agit de fixer des densités minimales dans les secteurs à enjeux et de l’intégration des projets futurs au sein de favoriser la reconversion des friches et des sites cessant leur activité. Cette orientation s’appuie sur le travail de repérage des dents creuses et l’environnement existant des potentiels de renouvellement urbain réalisé dans le cadre du diagnostic. La lecture du paysage urbain d’Yvetot est parfois confuse, morcelée par des axes urbains et ferroviaires qui représentent d'importantes coupures Afin d’optimiser les équipements existants, le PADD marque la nécessité et complexifiée par un centre-ville peu visible depuis les entrées de ville, de localiser les futurs projets prioritairement en continuité des secteurs routières ou ferroviaire. Néanmoins, différentes entités peuvent être équipés, desservis par les réseaux et les transports en commun. distinguées, affichant des caractéristiques architecturales et urbanistiques indépendantes : le centre-ville, le tissu urbain mixte à dominante résidentielle, les zones d’activités et grands équipements ; et 3.2. Objectif 2 : Articuler extension et renouvellement des entités agricoles et naturelles : le paysage agricole ouvert, le paysage urbain avec le développement et l'amélioration des de type clos masure, le Val au Cesne. Afin d’adoucir les transitions entre ces diverses entités, le PADD affiche la transports collectifs nécessité de redonner une unité au tissu bâti (front bâti cohérent, Afin d’assurer la qualité de vie des habitants en limitant leur traitement homogène des façades…) et de créer des liens entre les déplacement et en réduisant les impacts de ces derniers sur quartiers (cheminements doux, espaces publics…). l’environnement, le PADD affiche plusieurs orientation en faveur du Il exprime le besoin d’atténuer les effets de « coupures urbaines » (RD développement des transports collectifs, développement à articuler 6015 et voie ferrée) et de valoriser les secteurs d’équipements comme nécessairement avec les projets urbains, qu’ils soient en extension ou en espaces tampons, notamment en franges urbaines. renouvellement. Enfin, le PADD propose un focus sur l’aménagement du secteur de la Le PADD précise qu’il s’agit d’inciter la densification du tissu aux abords Plaine pour lequel une attention particulière devra être portée sur la de la gare et d’offrir des alternatives à la voiture en développant les création de liens avec le centre-ville et les quartiers environnants. modes doux et les transports collectifs.

La problématique du stationnement est également traitée en suivant des objectifs de rationalisation et de mutualisation, aussi bien pour les véhicules motorisés que pour les vélos.

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3.4. Objectif 4 : Œuvrer pour une rationalisation de l’énergie

Les lois du Grenelle de l’Environnement ont fixé des objectifs ambitieux en matière de réduction des besoins énergétiques, comme par exemple l’atteinte du facteur 4 à l’horizon 2030, (réduction par 4 des émissions de GES d’ici 2050, traduction française du protocole de Kyoto). Afin de traduire à l’échelle locale ces objectifs, le PADD de la ville d’Yvetot se devait d’inscrire des objectifs en faveur de la rationalisation de l’énergie. Les émissions atmosphériques et les consommations d’énergies étant surtout liées au secteur des transports et au secteur résidentiel sur la commune, les élus ont souhaité afficher des objectifs de réduction des besoins de déplacements en véhicule motorisé, dans un territoire où les habitants sont fortement dépendants de ce mode de déplacement, et de Carte de l’axe 3 du PADD respect de principes bioclimatique dans la construction (constructions économes en énergie, forme urbaine compacte, optimisation de l’exposition, recours aux énergies et aux matériaux renouvelables…). Ces orientations doivent permettre d’améliorer la performance énergétique du parc de logements et de créer les conditions nécessaires à la mise en œuvre d’une mobilité plus durable.

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4. Justification des choix retenus pour établir les OAP

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Régies par les articles L.151-6, L.151-7 et R151-6, R151-7, R151-8 du Code  OAP n°4 : Secteur de l’ancienne distillerie de l’urbanisme, les orientations d’aménagement et de programmation Les OAP sont opposables aux autorisations d’urbanisme ; les opérations (OAP) doivent être cohérentes avec le projet d’aménagement et de de constructions et d’aménagements réalisées dans ces secteurs devront développement durables (PADD). Elles constituent l’un des instruments être compatibles avec leurs principes. permettant sa mise en œuvre et comprennent des dispositions portant sur l’aménagement, l’habitat, les transports et les déplacements. Elles peuvent : « 1° Définir les actions et orientations nécessaires pour mettre en valeur l’environnement, notamment les continuités écologiques, les paysages, les entrées de ville et le patrimoine, lutter contre l’insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement de la commune ; 2° Favoriser la mixité fonctionnelle en prévoyant qu’en cas de réalisation d’opérations d’aménagement, de construction ou de réhabilitation un pourcentage de ces opérations est destiné à la réalisation de commerces ; 3° Comporter un échéancier prévisionnel de l’ouverture à l’urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants ; 4° Porter sur des quartiers ou des secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager ; 5° Prendre la forme de schémas d’aménagement et préciser les principales caractéristiques des voies et espaces publics ; (…) » A Yvetot, 4 OAP ont été définies :

 OAP n°1 : Secteur du pôle multimodal de la gare  OAP n°2 : Secteur de la Plaine  OAP n°3 : Boulevard urbain

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1. OAP n°1 : Secteur du pôle multimodal de la gare  les déplacements : • Articuler l’évolution urbaine avec la desserte en transports 1.1. Le périmètre de l’OAP et les enjeux collectifs, en incitant à la densification du bâti tout particulièrement à proximité du pôle gare ; AXE3 : objectif 2 Le secteur de l’OAP comprend le pôle de la gare élargit aux • Privilégier une ville des courtes distances en organisant le abords de la voie ferrée. développement urbain autour de centralités accueillant des services, commerces et moyens de transports ; AXE1 : objectif 3 Il s’étend au nord afin d’inclure un secteur potentiellement • Tisser des liens entre les quartiers, par la création de mutable, auparavant dédié aux cheminements et de percées visuelles et physiques ; AXE1 : activités artisanales, situé dans objectif 3 un périmètre compris entre la • Offrir une alternative à l’automobile, dans le but de réduire les voie ferrée, la rue des Champs émissions de gaz à effet de serre, les consommations d’énergie et la résidence Caroline. associées et les nuisances sonores, en facilitant les déplacements Le périmètre de l’OAP s’étend également vers le sud, en direction du urbains en lien avec les modes doux ; permettre une fluidité des centre-ville, entre les rues de la République et Clovis Cappon. Ce secteur a déplacements au sein de la commune et avec les territoires été intégré afin de permettre la densification du foncier comprenant de limitrophes ; AXE3 : objectif 2 larges dents creuses et de travailler la liaison vers le centre-ville. • Assurer les conditions de circulation apaisée à l’intérieur de la Il s’agit d’un secteur stratégique, en entrée de ville de par la présence de ville, notamment pour les usagers des modes doux en la gare, à proximité immédiate du centre-ville, du secteur de loisirs du développant les pistes cyclables et les cheminements piétons; Manoir du Fay et d’équipements phares tel que l’hôpital. AXE3 : objectif 2 L’OAP s’inscrit en cohérence avec le PADD qui affiche la volonté de • Organiser la gestion du stationnement, à la fois pour les voitures valoriser le secteur de la gare. et les vélos, en lien avec le développement et les besoins spécifiques des différents projets urbains et économiques sur le

territoire : AXE3 : objectif 2 1.2. Les principes d’aménagement • Réduire les besoins de déplacements en véhicule motorisé des usagers de la ville ; AXE3 : objectif 4 L’OAP permet de décliner les orientations suivantes du PADD concernant :

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 la trame verte et bleue :  le développement urbain : • Valoriser le paysage urbain et les ambiances de la ville en conservant la trame végétale, paysagère, présente en son cœur ;  Accompagner la reconversion des sites en friche, tout AXE2 : objectif 2 particulièrement à proximité de la gare, et anticiper la mutation de certains secteurs ; AXE1 : objectif 1  la densité minimale nette :  Favoriser le développement économique aux abords de la gare tout particulièrement pour les entreprises du secteur tertiaire ; L’application d’une densité minimale nette permet de répondre à AXE1 : objectif 1 l’objectif 1 de l’axe 3 du PADD qui affiche la volonté de « S’inscrire résolument dans une logique de lutte contre l’étalement urbain et de  Favoriser un rythme de construction soutenu pour atteindre faible consommation des espaces naturels et agricoles en […] fixant des l’objectif de 12 661 habitants d’ici 2025 et proposer une offre de densités minimales dans les secteurs à enjeux, en incitant à la réalisation logements attractive et diversifiée ; AXE1 : objectif 2 de formes urbaines peu consommatrices d’espace : maisons de ville,  Qualifier les entrées de ville d’Yvetot pour une visibilité et une petits immeubles collectifs, … ; » attractivité renforcée : AXE2 : objectif 2 Elle permet également de mettre en œuvre « les objectifs relatifs aux o améliorer la lisibilité de la commune en permettant la consommations foncières en faveur de l’habitat » inscrit dans le lecture de l’identité de la ville dès ses entrées et en Document d’Orientations et d’Objectifs (page 15) du SCoT Pays Plateau de marquant réellement le seuil urbain (alignements Caux Maritime qui vise à réduire de moitié l’emprise foncière nette par d’arbres…) ; logement par : o développer l’effet « vitrine » en valorisant l’espace public, « • Une augmentation relative de la part des typologies d’habitat notamment les abords de voiries. favorisant la densité (collectifs et individuels groupés et lotissements) au détriment de l’individuel pur (logement construit sur une parcelle  S’inscrire résolument dans une logique de lutte contre l’étalement urbain et de faible consommation des espaces naturelles et hors lotissement) ; agricoles en favorisant la mutation des friches et la reconversion • Une augmentation des densités moyennes par typologie de de sites et des équipements cessant leurs activités (équipements logements. » publics, industrie, …) ; AXE3 : objectif 1 Afin de mettre en application ces deux orientations, l’OAP relative au pôle gare préconise la réalisation de formes urbaines compactes en précisant

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qu’il s’agira de réaliser de l’habitat collectif ou intermédiaire et de 2. OAP n°2 : Secteur de la Plaine respecter des densités minimales nettes2. Ces dernières sont conformes à celles inscrites dans le SCoT pour le groupe 1, dont fait partie la commune 2.1. Le périmètre de l’OAP et les enjeux d’Yvetot soit : - 45 logements/ha pour l’habitat collectif Le secteur de l’OAP - 25 logements/ha pour l’habitat intermédiaire correspond à un secteur à urbaniser situé en périphérie Soit une moyenne de 35 logements/ha, supérieure à la densité nette du tissu urbain entre moyenne de 30,7 logements/ha imposée par le SCoT. l’avenue Micheline Même s’il est difficile d’estimer le nombre de logements à venir sur ce Ostermeyer et le pôle secteur, l’ensemble du périmètre de l’OAP se situant en renouvellement d’équipements de la rue urbain spontané, cette orientation, et plus particulièrement l’application Rétimare (collège, stades, de densités minimales, devraient permettre de participer à la réponse aux piscine…). Il s’agit d’un besoins en logements tout en préservant les espaces agricoles et naturels secteur vitrine devant de la commune. accueillir un nouveau quartier durable à vocation mixte, à dominante d’habitat.

2.2. Les principes d’aménagement

L’OAP permet de décliner les orientations suivantes du PADD concernant :  les déplacements :

 Accompagner l’aménagement du secteur de la Plaine : o tisser les liens visuels et pratiques du quartier en interférence avec le centre-ville, notamment en portant une attention particulière à la place des espaces publics;

2 La densité nette correspond au nombre de logements compris ou prévus sur un hectare o insérer le projet dans la trame du centre-ville, en de terrain à bâtir affecté spécifiquement à l'habitation, excluant toute voie publique ou l’inscrivant en continuité des infrastructures existantes ; privée ou emprise affectée à un usage public.

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o permettre l’aménagement d’espaces publics ouverts sur o poursuivant les travaux d’amélioration des réseaux les quartiers adjacents, offrant des connexions avec les existants pour s’adapter aux besoins réels ; quartiers environnants o développant les techniques de gestion alternative  Assurer les conditions de circulation apaisée à l’intérieur de la favorisant la rétention des flux pour une restitution ville, notamment pour les usagers des modes doux en strictement limitée au réseau. développant les pistes cyclables et les cheminements piétons;  Permettre l’optimisation de l’exposition du bâti ; AXE3 : objectif 4  Tisser des liens entre les quartiers, par la création de cheminements et de percées visuelles et physiques ; AXE1 : objectif 3  la trame verte et bleue :  Envisager chaque nouveau projet urbain comme une opportunité de développer la trame verte urbaine et de renforcer les  le développement urbain : continuités du territoire (création de nouveaux espaces verts,  Soutenir le projet du secteur de la Plaine, projet mixte à végétalisation des espaces publics…) ; AXE2 : objectif 3 dominante résidentielle, de façon à accueillir de nouveaux  Valoriser le paysage urbain et les ambiances de la ville en habitants sur le territoire, et notamment les jeunes ménages avec conservant la trame végétale, paysagère, présente en son cœur ; enfants ; AXE1 : objectif 2 AXE2 : objectif 2  S’inscrire résolument dans une logique de lutte contre l’étalement  Renforcer l’harmonie du paysage urbain en adoucissant les urbain et de faible consommation des espaces naturelles et transitions entre les quartiers et en redonnant une unité au tissu agricoles en : développant les nouveaux quartiers prioritairement bâti ; AXE2 : objectif 2 en continuité des secteurs équipés et desservis par les réseaux (eau, électricité, numérique et voirie) et les transports collectifs ;  Retrouver une unité de la ville en créant des liens entre les AXE3 : objectif 1 différents quartiers d’Yvetot, notamment par le développement de cheminements doux ; AXE2 : objectif 2  Favoriser un rythme de construction soutenu pour atteindre l’objectif de 12 661 habitants d’ici 2025 et proposer une offre de logements attractive et diversifiée ; AXE1 : objectif 2  la densité minimale nette :  Lutter contre les inondations pluviales en ville en : AXE2 : L’application d’une densité minimale nette permet de répondre à objectif 1 l’objectif 1 de l’axe 3 du PADD qui affiche la volonté de « S’inscrire

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résolument dans une logique de lutte contre l’étalement urbain et de Soit une moyenne de 35 logements/ha, supérieure à la densité nette faible consommation des espaces naturels et agricoles en […] fixant des moyenne de 30,7 logements/ha imposée par le SCoT. densités minimales dans les secteurs à enjeux, en incitant à la réalisation de formes urbaines peu consommatrices d’espace : maisons de ville, Le périmètre de l’OAP concerne une surface de l’ordre de 7,4 ha. Afin de petits immeubles collectifs, … ; » raisonner sur une densité nette, seul 5,248 ha peuvent être valorisés pour Elle permet également de mettre en œuvre « les objectifs relatifs aux l’habitat (20% minimum étant destiné nécessairement aux emprises de consommations foncières en faveur de l’habitat » inscrit dans le voirie et espaces publics et 0,84ha étant concerné par l’emplacement Document d’Orientations et d’Objectifs (page 15) du SCoT Pays Plateau de réservé n°2). Caux Maritime qui vise à réduire de moitié l’emprise foncière nette par La ZAC de la Plaine prévoit d’ores-et-déjà la réalisation de 150 logements, logement par : selon des gabarits de forme compacte allant de R+1 à R+3, comprenant de l’habitat individuel groupé, de l’habitat intermédiaire et des collectifs. « • Une augmentation relative de la part des typologies d’habitat Ces 150 logements constituent un minimum à réaliser, rappelé au sein de favorisant la densité (collectifs et individuels groupés et lotissements) l’OAP, qui porterait la densité à 28 logements/ha (150 logements sur au détriment de l’individuel pur (logement construit sur une parcelle 5,248ha). hors lotissement) ; Cette densité, légèrement inférieure à la densité moyenne imposée par le • Une augmentation des densités moyennes par typologie de SCoT, est compensée par les exigences sur les trois autres secteurs d’OAP, logements. » dont les densités minimales sont supérieures à celles fixées par le SCoT. Afin de mettre en application ces deux orientations, l’OAP relative au secteur de le Plaine préconise la réalisation de formes urbaines compactes en précisant qu’il s’agira de réaliser de l’habitat collectif, intermédiaire ou de l’individuel groupé et de respecter des densités minimales nettes3. Ces dernières sont conformes à celles inscrites dans le SCoT pour le groupe 1, dont fait partie la commune d’Yvetot soit : - 45 logements/ha pour l’habitat collectif - 25 logements/ha pour l’habitat intermédiaire individuel groupé

3 La densité nette correspond au nombre de logements compris ou prévus sur un hectare de terrain à bâtir affecté spécifiquement à l'habitation, excluant toute voie publique ou privée ou emprise affectée à un usage public.

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3. OAP n°3 : Boulevard urbain  le développement urbain : 3.1. Le périmètre de l’OAP et les enjeux  Valoriser les grands axes afin d’atténuer l’effet « coupure Le secteur de l’OAP s’étend sur urbaine » (franchissement, traitements des abords, ouvertures toute la longueur de la RD visuelles) ; AXE3 : objectif 3 6015 traversant la commune  Adoucir les transitions entre les quartiers : AXE3 : objectif 3 d’Yvetot dans son tissu urbanisé. Il comprend les deux o redonner une unité au tissu bâti (traitement qualitatif et entrées de ville limitrophes homogène des façades, front bâti cohérent par rapport des communes de au tissu urbain existant et structurant au sein des zones à Valliquerville et Sainte-Marie- urbaniser, …); des-Champs. o créer des liens entre les quartiers (pistes cyclables, L’axe de la RD 6015 est une cheminements doux, réseau d’espaces publics…) ; voie de transit importante qui  Qualifier les entrées de ville d’Yvetot pour une visibilité et une comptabilise 11 à 13 000 véhicules/jours. Il traverse la commune d’Est en attractivité renforcée : AXE2 : objectif 2 ouest, permet de rejoindre la gare et le centre-ville. Il constitue une o améliorer la lisibilité de la commune en permettant la coupure importante du tissu urbain et déconnecte le pôle gare du centre- lecture de l’identité de la ville dès ses entrées et en ville. marquant réellement le seuil urbain (alignements 3.2. Les principes d’aménagement d’arbres…) ; o développer l’effet « vitrine » en valorisant l’espace public, L’OAP permet de décliner les orientations suivantes du PADD concernant : notamment les abords de voiries.  les déplacements :  Permettre l’évolution de l’habitat existant afin d’œuvrer en faveur  Assurer les conditions de circulation apaisée à l’intérieur de la de la densification urbaine. AXE1 : objectif 2 ville, notamment pour les usagers des modes doux en  S’inscrire résolument dans une logique de lutte contre l’étalement développant les pistes cyclables et les cheminements piétons; urbain et de faible consommation des espaces naturelles et AXE3 : objectif 2 agricoles en permettant l’évolution du tissu urbain et

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l’optimisation du foncier disponible au sein du tissu bâti existant Elle permet également de mettre en œuvre « les objectifs relatifs aux (dents creuses, extensions et surélévation du bâti existant, etc.) ; consommations foncières en faveur de l’habitat » inscrit dans le tout en préservant les identités de quartiers et les entités bâties Document d’Orientations et d’Objectifs (page 15) du SCoT Pays Plateau de remarquables. AXE3 : objectif 1 Caux Maritime qui vise à réduire de moitié l’emprise foncière nette par logement par :  Favoriser un rythme de construction soutenu pour atteindre l’objectif de 12 661 habitants d’ici 2025 et proposer une offre de « • Une augmentation relative de la part des typologies d’habitat logements attractive et diversifiée ; AXE1 : objectif 2 favorisant la densité (collectifs et individuels groupés et lotissements) au détriment de l’individuel pur (logement construit sur une parcelle  Concevoir les espaces d’équipements et de services comme de hors lotissement) ; véritables lieux de convivialité et d’échanges (qualité des espaces publics, partage des usages, etc.). AXE1 : objectif 3 • Une augmentation des densités moyennes par typologie de logements. »

Afin de mettre en application ces deux orientations, l’OAP « Boulevard  la trame verte et bleue : urbain » préconise la réalisation de formes urbaines compactes en  Valoriser le paysage urbain et les ambiances de la ville en différenciant une séquence urbaine plus dense, au cœur de l’axe, entre le conservant la trame végétale, paysagère, présente en son cœur ; centre-ville et le pôle de la gare, du reste du périmètre de l’OAP. Des AXE1 : objectif 2 densités minimales nettes4 sont fixées, conformément à celles inscrites dans le SCoT pour le groupe 1 dont fait partie la commune d’Yvetot.

 la densité minimale nette : Les exigences de densité sont plus fortes dans la séquence urbaine située L’application d’une densité minimale nette permet de répondre à entre le centre-ville et le pôle gare, à proximité des transports en l’objectif 1 de l’axe 3 du PADD qui affiche la volonté de « S’inscrire commun, des services, commerces et équipements, au sein d’un tissu bâti résolument dans une logique de lutte contre l’étalement urbain et de relativement dense. Dans cette séquence, les densités doivent être plus faible consommation des espaces naturels et agricoles en […] fixant des marquées sur le front de l’axe afin d’œuvrer en faveur de la densités minimales dans les secteurs à enjeux, en incitant à la réalisation requalification d’un boulevard urbain au front bâti marqué ainsi qu’au sud de formes urbaines peu consommatrices d’espace : maisons de ville, de l’axe, aux abords immédiat du tissu bâti du centre-ville issu de la petits immeubles collectifs, … ; » 4 La densité nette correspond au nombre de logements compris ou prévus sur un hectare de terrain à bâtir affecté spécifiquement à l'habitation, excluant toute voie publique ou privée ou emprise affectée à un usage public.

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reconstruction. Au nord du périmètre de cette séquence urbaine, les 4. OAP n°4 : Secteur de l’ancienne distillerie densités demandées passent de 45 à 30 logements/ha afin d’assurer une transition morphologique douce avec le tissu résidentiel limitrophe. 4.1. Le périmètre de l’OAP et les enjeux

Dans le reste du périmètre de l’OAP, la densité minimale fixée, de l’ordre Situé entre la rue Sainte- de 30 logements/ha doit permettre d’assurer une insertion optimale des Marie, la route de futures opérations au sein du tissu urbain existant, notamment en entrée Doudeville et la rue de de ville où les densités observées sont moins importantes qu’au cœur de Grémonville, ce secteur l’axe. présente un potentiel foncier disponible ou Même s’il est difficile d’estimer le nombre de logements à venir sur ce mutable à valoriser pour secteur, l’ensemble du périmètre de l’OAP se situant en renouvellement la réalisation d’un projet urbain spontané, cette orientation, et plus particulièrement l’application urbain mixte. de densités minimales, devraient permettre de participer à la réponse aux Sa situation en entrée de besoins en logements tout en préservant les espaces agricoles et naturels ville, à proximité de la de la commune. gare et des espaces naturels et récréatifs du manoir du Fay est optimale pour engager la construction de nouveaux logements et permettre l’aménagement d’un espace tampon entre la zone d’activités et les espaces résidentiels situés au nord.

4.2. Les principes d’aménagement

L’OAP permet de décliner les orientations suivantes du PADD concernant :  les déplacements :

 Tisser des liens entre les quartiers, par la création de cheminements et de percées visuelles et physiques ; AXE1 : objectif 3

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 27

 Assurer les conditions de circulation apaisée à l’intérieur de la 0.57% par an en favorisant un rythme de construction soutenu et ville, notamment pour les usagers des modes doux en proposer une offre de logements attractive et diversifiée ; AXE1 : développant les pistes cyclables et les cheminements piétons; objectif 2 AXE3 : objectif 2  Concevoir les espaces d’équipements et de services comme de véritables lieux de convivialité et d’échanges (qualité des espaces  le développement urbain : publics, partage des usages, etc.) AXE1 : objectif 3  Accompagner la reconversion des sites en friche, tout  Etudier le potentiel de renouvellement urbain offert par les particulièrement à proximité de la gare, et anticiper la mutation anciennes friches industrielles ; AXE2 : objectif 1 de certains secteurs ; AXE1 : objectif 1  Qualifier les entrées de ville d’Yvetot pour une visibilité et une  Renforcer l’harmonie du paysage urbain en adoucissant les attractivité renforcée : AXE2 : objectif 2 transitions entre les quartiers et en redonnant une unité au tissu o améliorer la lisibilité de la commune en permettant la bâti ; AXE2 : objectif 2 lecture de l’identité de la ville dès ses entrées et en  Favoriser le développement économique aux abords de la gare marquant réellement le seuil urbain (alignements tout particulièrement pour les entreprises du secteur tertiaire ; d’arbres…) ; AXE1 : objectif 1 o développer l’effet « vitrine » en valorisant l’espace public,  S’inscrire résolument dans une logique de lutte contre l’étalement notamment les abords de voiries. urbain et de faible consommation des espaces naturelles et  Adoucir les transitions entre les quartiers : AXE3 : objectif 3 agricoles en permettant l’évolution du tissu urbain et l’optimisation du foncier disponible au sein du tissu bâti existant o redonner une unité au tissu bâti (traitement qualitatif et (dents creuses, extensions et surélévation du bâti existant, etc.) ; homogène des façades, front bâti cohérent par rapport tout en préservant les identités de quartiers et les entités bâties au tissu urbain existant et structurant au sein des zones à remarquables. AXE3 : objectif 1 urbaniser, …);

 Faciliter l’implantation de nouvelles activités sur l’ensemble du o créer des liens entre les quartiers (pistes cyclables, territoire AXE1 : objectif 1 cheminements doux, réseau d’espaces publics…) ;

 Atteindre l’objectif de 12 661 habitants d’ici 2025 avec l’accueil de  Permettre l’optimisation de l’exposition du bâti ; AXE3 : objectif 4 936 habitants supplémentaires soit une croissance définie de

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 28

 la trame verte et bleue : Afin de mettre en application ces deux orientations, l’OAP relative au secteur de l’Ancienne distillerie préconise la réalisation de formes  Appuyer l’intégration paysagère des zones d’activité, notamment urbaines compactes en précisant qu’il s’agira de réaliser de l’habitat les zones sud-est (D5) et nord-est (D6015), et la transition entre collectif, intermédiaire ou de l’individuel groupé et de respecter des ces espaces et le reste de la ville en prévoyant leur requalification densités minimales nettes5. Ces dernières sont conformes à celles (traitement des espaces publics, prescriptions architecturales…) ; inscrites dans le SCoT pour le groupe 1, dont fait partie la commune AXE2 : objectif 2 d’Yvetot soit : - 45 logements/ha pour l’habitat collectif  la densité minimale nette : - 25 logements/ha pour l’habitat intermédiaire individuel groupé L’application d’une densité minimale nette permet de répondre à Soit une moyenne de 35 logements/ha, supérieure à la densité nette l’objectif 1 de l’axe 3 du PADD qui affiche la volonté de « S’inscrire moyenne de 30,7 logements/ha imposée par le SCoT. résolument dans une logique de lutte contre l’étalement urbain et de faible consommation des espaces naturelles et agricoles en […] fixant des Le périmètre de l’OAP concerne une surface de l’ordre de 5,8 ha. Afin de densités minimales dans les secteurs à enjeux, en incitant à la réalisation raisonner sur une densité nette, seul 4,64 ha peuvent être valorisés pour de formes urbaines peu consommatrices d’espace : maisons de ville, l’habitat (20% minimum étant destiné nécessairement aux emprises de petits immeubles collectifs, … ; » voirie et espaces publics). Elle permet également de mettre en œuvre « les objectifs relatifs aux L’OAP impose la réalisation d’un minimum de 150 logements, qui consommations foncières en faveur de l’habitat » inscrit dans le porterait la densité à 32 logements/ha (150 logements sur 4,64ha). Document d’Orientations et d’Objectifs (page 15) du SCoT Pays Plateau de Caux Maritime qui vise à réduire de moitié l’emprise foncière nette par logement par :

« • Une augmentation relative de la part des typologies d’habitat favorisant la densité (collectifs et individuels groupés et lotissements) au détriment de l’individuel pur (logement construit sur une parcelle hors lotissement) ;

• Une augmentation des densités moyennes par typologie de 5 La densité nette correspond au nombre de logements compris ou prévus sur un hectare logements. » de terrain à bâtir affecté spécifiquement à l'habitation, excluant toute voie publique ou privée ou emprise affectée à un usage public.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 29

5. Justification des règles et des zones du plu

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 30

Pour traduire le PADD, l’élaboration du règlement du PLU s’est orientée L’objet de la présente partie est donc de justifier les choix qui ont été vers la mise en place d’un zonage de projet. La révision du PLU a conduit établis lors de la définition du zonage, de façon à préciser les enjeux et les à : objectifs à poursuivre lors de la réalisation.

 une simplification du zonage,  l’adaptation des outils existants tels que les emplacements réservés et les espaces boisés classés, 2. Tableaux des superficies des zones  la mise en œuvre d’outils complémentaires pour la protection du patrimoine naturel et du patrimoine bâti, ainsi que pour le maintien Zones et secteurs Surfaces (en ha) du dynamisme commercial,  l’adaptation des dispositions règlementaires traduisant les objectifs UA (hors secteurs) 55,8 63,2 poursuivis dans chaque secteur de la commune.

UAa 7,4 1. Les grands principes d’élaboration du zonage UM 69,6 69,6 Le PLU peut découper le territoire communal en quatre types de zones distinctes : UP 233,2 233,2  les zones urbaines (U),  les zones à urbaniser (AU), UPA 55,5 55,5  les zones agricoles (A),  les zones naturelles (N). UE 25,6 25,6 Au sein de ces zones, les spécificités des quartiers de la commune sont restituées par la déclinaison de ces catégories en différentes zones : zones UB 54,9 54,9 urbaines UA, UM, UP… et en secteurs : UAa, Ne, Nj… 1AUM 13,3 13,3 Se superpose aux zones et secteurs un certain nombre de mesures complémentaires permettant d’assurer, par exemple, la préservation de N (hors secteurs) 32,7 la trame verte ou du patrimoine bâti. Le zonage et le règlement sont conçus comme un dispositif de pilotage de Nj 4,2 47,4 l’évolution urbaine et un outil de mise en œuvre du PADD.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 31

Ne 2,1

Nl 7,8

Nv 0,6

A 184,8 184,8

TOTAL 747,6 747,6

3. Les zones urbaines

3.1. La zone UA Comparaison avec le POS Caractéristiques générales La zone UA du présent PLU correspondait à la zone UB du POS. Il s’agissait La zone UA recouvre le centre-ville d’Yvetot, organisé autour de l’hyper déjà de la zone centrale de la commune, au tissu urbain dense et à centre. Elle s’étend au nord de la RD.6015 afin d’englober le secteur de la vocation mixte (habitat, services, commerces, équipements publics et gare. activités économiques). Cette zone à dominante d’habitat se caractérise par une mixité des Néanmoins, les limites de la zone ont été élargies vers l’Est, afin d’intégrer fonctions (habitat, équipements, activités). la zone INAf, située entre la rue de la Briqueterie et la rue du Calvaire, Elle comprend un sous-secteur UAa correspondant au cœur de ville, désormais urbanisée. Vers le nord, les limites ont été étendues pour composé essentiellement d’un tissu bâti issu de la Reconstruction. englober le secteur de la gare. Cette nouvelle configuration permet d’intégrer le cœur de l’axe de la RD.6015 à requalifier et de créer une

règlementation unique et cohérente sur le centre-ville et le pôle gare.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 32

Par ailleurs, un découpage en secteur, UAa, a été introduit afin d’établir Ce tissu marque la transition entre les espaces de centre-ville et les des règles spécifiques pour préserver le tissu bâti de l’hyper centre issu de secteurs pavillonnaires. la période de Reconstruction. Cette zone à dominante d’habitat se caractérise par une mixité des Objectif de la zone UA dans le cadre du présent PLU fonctions (habitat, équipements, activités). La zone UA répond aux objectifs du PADD qui affiche la volonté de :

 « Conforter le tissu commercial et l’animation du centre-ville » (axe 1, objectif 1) (axe 1, objectif 1)  « Accompagner la reconversion des sites en friche, tout particulièrement à proximité de la gare »  « Privilégier une ville des courtes distances en organisant le développement urbain autour des centralités accueillant des services, commerces et moyens de transports » (axe1, objectif 3)  « Retrouver une unité de la ville en réduisant la ‘coupure urbaine’ que représente la RD 6015 […] et en créant des liens entre les différents quartiers d’Yvetot » (axe 2, objectif 2)  « Valoriser les grands axes afin d’atténuer la ‘coupure urbaine’ » (axe 3, objectif 3) Par ailleurs, le secteur UAa répond à la volonté de « protéger et mettre en valeur le patrimoine bâti de la commune » notamment celui de la Reconstruction (axe 2, objectif 2). Comparaison avec le POS La zone UM du présent PLU correspond aux zones UC et UD du POS, située à l’Est du centre-ville. La zone UC correspondait à la zone urbaine 3.2. La zone UM dense discontinue, en périphérie du centre-ville tandis que la zone UD comprenait le tissu moyennement dense. Caractéristiques générales Elle intègre également une zone IINAf du POS située au nord de la voie La zone UM correspond à une zone urbaine mixte, aux tissus de densité ferrée, qui dispose des réseaux et se trouve englobée au sein du tissu intermédiaire, organisés à l’Est du centre-ville. urbain.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 33

Objectif de la zone UM dans le cadre du présent PLU La zone UM répond aux objectifs du PADD qui affiche la volonté de :

 « Permettre l’évolution de l’habitat existant afin d’œuvrer en faveur de la densification » (axe 1, objectif 2)  « Optimiser les potentialités du territoire yvetotais en répondant de façon équilibrée aux besoins et en privilégiant le renouvellement urbain » (Axe 3, objectif1)  « Valoriser les grands axes afin d’atténuer la ‘coupure urbaine’ » (Axe 3, objectif 3)

3.3. La zone UP

Caractéristiques générales La zone UP correspond aux secteurs pavillonnaires, tissu composite d’Yvetot. Objectif de la zone UP dans le cadre du présent PLU Cette zone à dominante d’habitat individuel et petits collectifs se La zone UP répond aux objectifs du PADD qui affiche la volonté de : caractérise par une mixité des fonctions (habitat, équipements,  « Permettre l’évolution de l’habitat existant afin d’œuvrer en commerce). faveur de la densification » (Axe 1, objectif 2) Comparaison avec le POS  « Faire évoluer le tissu urbain actuel de la ville tout en veillant au maintien de l’harmonie du cadre de vie, de l’identité des quartiers La zone UP correspond aux zones du POS UE et UF et au secteur de la et de la spécificité yvetotaise » (Axe 3, objectif 1) zone UD situé à l’ouest du centre-ville. La zone UE correspondait déjà au tissu pavillonnaire composé de lotissements organisés et d’opérations structurées tandis que la zone UF couvrait les zones d’habitat individuel dispersé, au nord de la ville. La zone UP intègre également les zones à urbaniser INA, INAe, INAf qui sont aujourd’hui urbanisées.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 34

3.4. La zone UPA constructions avaient déjà été édifiées et où quelques constructions diffuses pouvaient encore être accueillies. Caractéristiques générales Les limites de la zone UPA ont été élargies afin d’englober, au nord, une La zone UPA correspond aux secteurs pavillonnaires faiblement urbanisés, partie de la zone 1NAf constituée aujourd’hui d’habitat individuel diffus, qui regroupe d’anciens hameaux en limite ou en dehors de l’enveloppe au sud-est, une partie de la zone 1NAe, correspondant à de l’habitat situé urbaine. en limite de l’enveloppe urbaine et du territoire communal. Cette zone est à dominante de logements individuels et présente une La zone UPA comprend également un secteur d’habitat localisé au sud-est qualité patrimoniale et paysagère remarquable qu’il s’agit de préserver. du territoire et classé en zone agricole NC au POS. Cette intégration permet de tenir compte des nouvelles dispositions législatives. Objectif de la zone UPA dans le cadre du présent PLU La zone UPA répond aux objectifs du PADD qui affiche la volonté de :

 « Préserver les grandes caractéristiques paysagères, tant urbaines que naturelles » (Axe2, objectif 2)  « Préserver les paysages de clos-masures ceinturant la ville » (Axe2, objectif 2)  « Protéger et mettre en valeur le patrimoine bâti de la commune […] en encadrant fortement les possibilités d’évolution de ces entités » (Axe2, objectif 2)

3.5. La zone UE

Caractéristiques générales Comparaison avec le POS La zone UE correspond aux secteurs de grands équipements du territoire La zone UPA du présent PLU correspond à la zone NB du POS. Cette (hôpital, Institut médico-éducatif, lycée Raymond Queneau, collège Albert dernière était définie comme partiellement desservie par des Camus et gymnase Rétimare, piscine E’Caux bulles,…). équipements qu’il n’était pas prévu de renforcer, dans laquelle des

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 35

3.6. La zone UB

Caractéristiques générales La zone UB correspond aux secteurs de grandes zones d’activités. Elle se situe en extrémité de l’enveloppe urbaine. Cette zone présente une mixité de fonctions à dominante d’activité économique, regroupant des commerces, de l’artisanat, des industries, etc.

Comparaison avec le POS La zone UE en tant que secteur de grands équipements n’existait pas au POS. Les équipements étaient intégrés aux zones urbaines immédiatement limitrophes. La création d’une zone spécifiquement dédiée aux équipements permet de répondre aux besoins et d’afficher clairement les objectifs de préservation des services existants. Objectif de la zone UE dans le cadre du présent PLU

La zone UE répond aux objectifs du PADD qui affiche la volonté de : Comparaison avec le POS  « Pérenniser et développer les services, assurant tout le confort nécessaire à la population présente et à venir notamment en La zone UB du présent PLU correspond à la zone UY du POS. Cette matière de services de santé et d’accueil de la petite enfance. » dernière était une zone dite industrielle située de part et d’autre de la (Axe1, objectif 3) voie ferrée et destinée à accueillir des activités économiques.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 36

Les limites de la zone ont été redessinées, tout particulièrement au nord- 4. Les zones à urbaniser est de la voie ferrée où une partie du tissu bâti a été inséré au sein de la zone urbaine mixte UM et dans la zone à urbaniser mixte 1AUM afin de La zone 1AUM favoriser une requalification des friches industrielles et d’optimiser le potentiel foncier situé à proximité de la gare. Dans ce secteur, seule la Caractéristiques générales zone d’activités artisanales « la Moutardière » a été préservée au sein du La zone 1AUM est destinée à accueillir des projets d’urbanisation nouvelle zonage spécifique UB. à vocation dominante d’habitat, pouvant intégrer des équipements de Les deux secteurs UY situés au nord-ouest de l’enveloppe urbaine ont été proximité, commerces et activités, et localisés dans une logique de maintenus en zone d’activités et ainsi reclassés en zone UB. Néanmoins, complément de l’enveloppe urbaine. les limites ont été redessinées afin de restituer à la zone agricole une parcelle cultivée. En entrée ville, au sud-ouest de la RD.6015, une zone d’activés UB a été créée afin de tenir compte de l’occupation existante (garage). La zone UB comprend également le secteur d’activités commerciales situé au sud-est du territoire communal, rue Jean Moulin et avenue Micheline Ostermeyer. Ce nouveau zonage permet d’assurer la cohérence réglementaire sur l’ensemble du secteur qui faisait l’objet d’un découpage complexe au POS, en zones UD, UE, INA, INAr, INAe, IINA et NB. Objectif de la zone UB dans le cadre du présent PLU La zone UB répond aux objectifs du PADD qui affiche la volonté de :

 « d’affirmer le rôle de pôle économique de la ville d’Yvetot, ville- centre d’un bassin de vie ».

La zone UB doit permettre de :

 « Soutenir et organiser le développement des zones d’activités »  « Valoriser les zones d’activités existantes »

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 37

Comparaison avec le POS point de vue esthétique, historique et écologique, soit de l’existence d’une exploitation forestière, soit de leur caractère d’espaces naturels. La zone 1AUM intègre : La zone N définit de manière générale les espaces naturels à préserver.  le secteur la Plaine qu’il reste à urbaniser, classé en zone à Elle comprend plusieurs secteurs : urbaniser INAe au POS,  le secteur de l’ancienne distillerie à reconvertir, classé en zone - Le secteur Nj correspondant aux jardins familiaux au sein desquels le d’activités UY au POS. caractère paysager et/ou cultivé doit être valorisé et préservé, - Le secteur Ne au sein duquel sont autorisées les constructions et Objectif de la zone 1AUM dans le cadre du présent PLU installations liées aux équipements (service public d’assainissement et La zone 1AUM répond aux objectifs du PADD qui affiche la volonté de : de gestion des déchets), - Le secteur Nl correspondant au pôle historique et touristique du  « Accompagner la reconversion des sites en friche, tout Manoir du Fay. Ce secteur, faiblement urbanisé, est à préserver tout particulièrement à proximité de la gare » (Axe 1, objectif 1) en permettant un développement et une valorisation touristique du  « Soutenir et accompagner l’aménagement du secteur de la site, notamment pour la structure bocagère, les secteurs boisés et la Plaine » (Axe 1, objectif 2 et Axe 3, objectif 3) faible densité bâtie,  « Atteindre l’objectif de 12 661 habitants d’ici 2025 » (Axe 1, - Le secteur Nv au sein duquel sont autorisées les aires d’accueil des gens du voyage. objectif 2)  « Favoriser un rythme de constructions soutenu et proposer une offre de logements attractive et diversifiée » (Axe 1, objectif 2)

5. Les zones naturelles

La zone N

Caractéristiques générales La zone N est une zone naturelle et forestière qui est constituée d’espaces, équipés ou non, à protéger en raison, soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 38

Comparaison avec le PLU précédent existantes (30% de la surface de plancher existante) ainsi que la création d’annexes. Le POS précédent comprenait une zone ND, elle correspond à la zone N du projet de PLU. Celle-ci a été étendue au Sud sur une ancienne zone NA. Le secteur Nj, vise la préservation des jardins familiaux et prévoit seulement la possibilité de création d’abris de jardins dans une limite de Des secteurs NDr : relatifs aux cavités (avec des périmètres 20m² d’emprise au sol. d’inconstructibilité de 35m ou 60m) ; les protections graphiques se superpose au zonage dans le projet de PLU. Les secteurs Ne et Nv, correspondent à des zones d’équipements publics isolées et partiellement bâties et minéralisées, abritant la station Le secteur NDa : relatif à la station d’épuration, il s’agit de la même d’épuration et l’aire d’accueil intégrée au sein d’une zone naturelle. délimitation que le secteur Ne du projet de PLU. L’objectif est de préserver les espaces naturels tout en permettant le bon Le secteur NDb : Aire d’accueil des gens du voyage, correspondant au fonctionnement et l’évolution des équipements publics existants. La secteur Nv du projet de PLU. délibération du 21 février 2005 précisait par ailleurs qu’il s’agissait de Le secteur NDc : Occupation culturelle de loisirs et d’accueil. Cette zone «Prévoir suffisamment d’espaces constructibles pour les activités ne comprend plus que le manoir du Fay dans le projet de PLU. économiques et d’intérêt général ainsi que pour les besoins présents et futurs en matière d’habitat notamment pour l’accueil des gens du

voyage ». Objectif de la zone N dans le cadre du présent PLU Dans le secteur Nl, l’objectif est de préserver au maximum cet espace et La zone N permet de répondre à diverses orientations du PADD. Elle de permettre seulement quelques évolutions dans le cadre de la garantit la préservation des principaux espaces naturels, notamment les le restauration et valorisation du Manoir du Fay (les extensions et Val au Cesne au sud ainsi que la nature en ville en protégeant les espaces constructions nouvelles autorisées y compris les annexes sont autorisées de jardins familiaux (secteurs Nj). Elle permet aussi de mettre en valeur dans une limite de 20% supplémentaire d’emprise au sol créée). les atouts paysagers typiques (secteur Nl du clos masure du Manoir du

Fay). Elle accueille des équipements publics majeurs intégrés en contexte naturel (STEP et l’aire d’accueil des gens du voyage). La zone N interdit toutes constructions nouvelles (sauf CINASPIC). Elle permet les aménagements, ouvrages et installations directement nécessaires à la gestion de l’espace naturel et à la fréquentation du public et permet seulement l’évolution limitée des constructions d’habitations

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 39

6. Les zones agricoles

La zone A

Caractéristiques générales La zone A correspond à des secteurs, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économiques des terres. Seules peuvent être admises dans ces zones les constructions et installations nécessaires à l’exercice de l’activité agricole et celles nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. Au sein de la zone A, les bâtiments d'habitation existants peuvent faire l'objet d'extensions ou d'annexes, dès lors que ces extensions ou annexes ne compromettent pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site.

Le code de l’Urbanisme autorise le changement de destination des bâtiments à certaines conditions. Comparaison avec le PLU précédent Le POS précédent comprenait une zone NC, elle correspond à la zone A du Projet de PLU. Cette zone a été étendue au Nord –Ouest « La Corderie », elle intègre l’ancienne zone INAf du POS. Objectif de la zone A dans le cadre du présent PLU Cette zone vise à préserver les espaces dédiés à l’activité agricole et à préserver certains espaces de la trame verte et bleue identifié pour la valeur du bocage et des secteurs d’intérêt pour la faune notamment au Nord et au Sud du territoire.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 40

7. Justification des règles associées aux prescriptions Ils visent les objectifs suivants : graphiques  création d’un troisième cimetière (ER n°1),  création d’un équipement lié à l’aménagement du quartier de la Plaine Outre les limites des différentes zones, les documents graphiques du PLU (ER n°2). comportent un certain nombre d’inscriptions graphiques instaurées en application de différents articles du Code de l’Urbanisme. Ces inscriptions graphiques, récapitulées ci-après, se traduisent par des règles spécifiques.

7.1. Emplacements réservés (au titre de l’article L.151-41 du code de l’Urbanisme)

Par rapport au PLU précédent, la liste des emplacements réservés a été mise à jour en fonction des acquisitions déjà effectuées et des nouveaux besoins identifiés. ER n°1, à l’angle des rues des Champs ER n°2, rue Rétimare Les emplacements réservés sont repérables sur le document graphique et du Grand Fay par une trame quadrillée rouge et le numéro affecté à chacun d’eux renvoie à la liste qui figure dans le tableau, en légende du zonage, indiquant la localisation de l’emplacement réservé, l’entité bénéficiaire de 7.2. Linéaires commerciaux (au titre de l’article L.151-16 du la réserve, sa destination et la surface concernée. code de l’Urbanisme) L’inscription d’un emplacement réservé rend inconstructibles les terrains concernés pour toute autre utilisation que celle prévue dans la liste. En Des axes commerciaux ont été repérés sur le document graphique contrepartie, le propriétaire d’un terrain réservé peut mettre la général. collectivité bénéficiaire de la réserve en demeure d’acquérir son bien. Afin de préserver ou développer le dynamisme commercial dans le 2 emplacements réservés sont inscrits au plan de zonage du présent PLU. centre-ville en cohérence avec l’objectif 1 de l’axe 1 du PADD, qui précise Ils permettent de mettre en œuvre l’objectif 3 de l’axe 1 du PADD visant à qu’il s’agit de « conforter le tissu commercial et l’animation du centre-ville, « Pérenniser et développer les services, assurant tout le confort nécessaire en favorisant le maintien du commerce existant et en encourageant les à la population présente et à venir ».

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 41

nouveaux commerçants à s’installer », des règles spécifiques ont été 7.3. Implantation des constructions (au titre de l’article L.151- introduites dans la zone UA : 17 du code de l’Urbanisme)  Le changement de destination des locaux commerciaux, ou des locaux artisanaux, situés en rez-de-chaussée, le long des voies classées comme Afin de tenir compte de l’implantation du bâti existant en zone UA, des « linéaire commercial » est interdit. règles ont été inscrites sur le document graphique. Elles permettent de  Dans le cas d’une démolition d’un bâtiment accueillant un local préciser qu’elles sont les voies concernées par une implantation des commercial ou un local artisanal, un local d’une des deux destinations constructions à l’alignement ou en recul par rapport à l’alignement. devra être prévu dans la nouvelle construction. Le secteur UAa n’est pas concerné car soumis dans son ensemble à une implantation à l’alignement afin de préserver le patrimoine issu de la Reconstruction.

7.4. Espaces Boisés Classés (EBC), au titre des articles L.113-2 et L.421-4 du Code de l’urbanisme

Le classement en espace boisé classé interdit tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. Y sont notamment interdits, les recouvrements du sol par tous matériaux

Linéaires commerciaux en zone UA imperméables, ciment, bitume ainsi que les remblais. Les coupes et abattages d'arbres sont soumis à déclaration préalable. Distance couverte par les linéaires commerciaux : 2 856 m Les espaces boisés ont été entièrement conservés dans le cadre de la révision du PLU. Ils correspondent notamment aux secteurs de coteaux boisés, constitutifs des corridors écologiques identifiés dans le cadre de la trame verte et bleue d’Yvetot.

Superficie couverte par les EBC : 20,5 ha

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 42

7.5. Alignements d’arbres et talus boisés intéressants d’un 7.7. Les mares et bassins d’eaux pluviales, au titre de l’article point de vue écologique, paysager et hydraulique au titre L.151-23 du Code de l’urbanisme

de l’article L.151-23 du Code de l’urbanisme Dans le souci de préservation des éléments de la trame bleue, sont identifiés au plan : les mares et bassins permettant la gestion des eaux L’objectif est ici de préserver à long terme le caractère arboré et bocager pluviales. Pour les entités identifiées, le règlement interdit tout typique de la région et qui permet une meilleure intégration des lisières comblement, exhaussement, affouillement de sol ainsi que toute de la ville et une transition avec les espaces agricoles et naturel. Le construction dans un rayon de 10m autour de l’entité. Cette disposition maillage bocager est également constitutif des corridors écologiques de la permet de protéger la végétation humide des bords de mares, propices trame verte et bleue. aux amphibiens. Les talus doivent être au maximum conservés ou restaurés pour leur rôle de préservation des sols et la gestion hydraulique. Ils font également Superficie couverte par les mares et bassins : 0,6 ha l’objet de recul des constructions pour assurer leur conservation.

Distance couverte par les alignements d’arbres : 4 441 m 7.8. Patrimoine bâti à protéger, au titre de l’article L.151-19 Distance couverte par les talus boisés : 8 186 m du Code de l’urbanisme

Le PLU identifie

7.6. Espaces paysagers à préserver, au titre de l’article L.151- - des ensembles paysagers et patrimoniaux : les clos masures 23 du Code de l’urbanisme - des éléments de patrimoine isolés Ces éléments ne figuraient pas dans le POS. L’objectif pour les différents espaces identifiés est la conservation de la Le règlement rappelle l’obligation d’une déclaration préalable pour tous dominante de leur aspect naturel et végétal des parcs et jardins publics les travaux ayant pour effet de modifier un élément de patrimoine bâti notamment. Il est imposé le maintien en espaces libres sur 80% de repéré au document graphique et prévoit également la possibilité de faire l’espace tramé car ils constituent des îlots « refuges » au sein de la trame évoluer le bâti tout en préservant ces caractéristiques architecturales. Il verte urbaine. s’agira dans tous les cas de respecter ou restaurer.

Superficie couverte par les espaces paysagers : 2,20 ha

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 43

pluvieux et de définir les actions nécessaires pour la résolution de ces Nombre de bâtiments remarquables : 9 problématiques. Superficie couverte par les clos-masures : 14,5 ha En complément des mesures et aménagements effectués, le PLU fait figurer au document graphique :  Des axes de ruissellement 7.9. Le changement de destination des bâtiments situés en  Des zones d’expansion du ruissellement (bande de 20m zone agricole. inconstructible en dehors des zones urbaines)  Des secteurs de débordements sur trottoirs pour une pluie Il s’agit de permettre l’évolution et la restauration de ces bâtiments centennale, pouvant présenter un risque d’inondation des particulièrement remarquables (silex, briques, …) sans affecter la habitations. fonctionnalité des exploitations existantes. Les critères de sélection se sont appuyés sur une grille d’analyse : pas de bâtiment et/ou installations Pour chacun des éléments identifiés s’appliquent des prescriptions agricoles en activité à moins de 100m, valeur architecturale et réglementaires particulières, visant à limiter les risques pour les patrimoniale, potentiel du bâti à transformer (hauteur, emprise au sol), personnes et les biens dans un principe de précaution. Elles diffèrent desserte par les réseaux (assainissement, accessibilité routière). selon que l’on se situe en zones urbaines ou non, et, au niveau de l’axe de ruissellement ou en éloignement de celui-ci. Les dispositions sont une Nombre de bâtiments agricoles : 11 déclinaison de la doctrine départementale.

7.11. Les risques liés aux cavités souterraines

7.10. Les risques liés aux inondations Il existe à Yvetot, un nombre important de cavités souterraines (bétoires, marnières…) qui induit un risque important de mouvement de terrain et Le risque d’inondation est principalement lié au ruissellement urbain à contraint le développement de la commune. Yvetot. Un Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) « Rançon et Fontenelle», a été prescrit le 23 mai 2001 et est en cours d’élaboration. L’entreprise INGETEC a réalisé pour le compte de la Ville d’Yvetot un Une première étude a été conduite dans le cadre de l’élaboration du Recensement des Indices de Cavités Souterraines. Celui-ci figure en Schéma Directeur d’Assainissement, renforcée par une étude annexe. complémentaire sur les hauteurs de débordements sur trottoir en cas de Les périmètres de sécurité appliqués ou non respectent les modalités pluie centennale et prenant en compte les futures zones à urbaniser. Ces d’application au Département de la Seine Maritime de la prise en compte études ont permis de localiser les zones inondables lors de forts épisodes

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des risques : cavités souterraines rédigées par la DDTM 76, version avril 8. Grands principes d’élaboration du règlement 2011. Ces Périmètres de sécurité s’appliquent selon la nature déclarée comme La plupart des zones du règlement sont des zones mixtes ayant une suit : dominante résidentielle. Zone de sécurité, rayon 60 m : Dans l’esprit du PLU en vigueur et de la loi SRU de 2000, renforcée par les lois Grenelles et ALUR, la logique de ces zones est d’accueillir un grand  Marnière, nombre d’occupations différentes, dans la limite des conflits d’usages et

 Indice indéterminé, de fonctionnement (en particulier entre la fonction résidentielle et les  Puisards avec déclaration de chambre, activités économiques).  Parcelle Napoléonienne, Zone de sécurité rayon 35 m : Articles 1 et 2 : Occupations interdites et soumises à autorisations

 Cailloutières, particulière  Sablières,  Argilières, Zones urbaines mixtes (UA, UM, UP, UPA)  Bétoires, Dans les zones urbaines mixtes (UA, UM, UP et UPA), les dispositions  Parcelle Napoléonienne, relatives aux occupations interdites ou soumises à autorisation, visent à Pas de périmètre appliqué : permettre aux habitants de bénéficier d’un certain niveau de services, d’équipements et d’un cadre de vie de qualité, tout en les protégeant des  Puisards sans chambre déclarée,  Les extractions à ciel ouvert, sauf si une étude ne le dédit, risques et des nuisances. Des zones à puisard sont représentées sur les planches cartographiques, La règle générale consiste à autoriser une diversité de fonctions urbaines. en bleue, elles correspondent aux zones où il y a des déclarations de Cependant, certaines utilisations du sol considérées comme puisards sans chambres, trop imprécises pour être situées. incompatibles dans un milieu urbain constitué et à la vocation résidentielle forte sont interdites : constructions incompatibles avec la sécurité ou la salubrité publique, entrepôts, camping, dépôts de véhicules, décharges,… D’autres types de travaux ou installations sont encadrés, comme les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), les affouillements et exhaussements de sols …

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En outre, afin de préserver les habitants des risques et des nuisances, Dans la zone UB, l’objectif est de maintenir la présence des activités certaines dispositions spécifiques sont précisées pour les zones soumises existantes et d’en accueillir de nouvelles. Certaines occupations à inondations ou à ruissellement, pour les secteurs concernés par la incompatibles avec cette ambition (entrepôts, campings, dépôts de présence de cavités souterraines et pour les terrains situés à proximité véhicules, décharges, activités économiques…) sont interdites et des types immédiate de la route départementale 6015 ou de la voie ferrée Paris-Le de travaux et installations sont encadrés, comme dans les zones urbaines Havre. mixtes (installations classées pour la protection de l’environnement, affouillements et exhaussements de sols par exemple). Par ailleurs, afin de préserver le cadre de vie, paysager et architectural du centre-historique, le secteur UAa fait l’objet de dispositions particulières Afin d’assurer la vocation spécifique des zones UB et UE, les constructions comme l’interdiction d’implanter des activités industrielles. d’habitation uniquement pour répondre à des besoins de gardiennage ou de direction. Pour les mêmes raisons, les extensions des constructions Afin de favoriser l’implantation des commerces de proximité, une d’habitation existantes sont soumises à condition. règlementation spécifique se décline sur chacune des zones urbaines mixtes. Une surface maximale de plancher a été définie pour les Zones à urbaniser (1AUM) constructions à destination artisanales et pour celles à vocation Dans la zone à urbaniser mixte 1AUM, dans la même logique que dans les commerciale. Les surfaces les plus importantes sont autorisées en zone zones urbaines mixtes, les dispositions relatives aux interdictions et UM, zone de transition entre le centre-ville et le secteur pavillonnaire. Les installations de certains usages et affectations des sols, constructions et surfaces les plus faibles sont situées dans les zones pavillonnaires (UP et activités, visent à permettre aux habitants de bénéficier d’un certain UPA) afin de préserver la tranquillité des quartiers résidentiels tout en niveau de services, d’équipements et d’un cadre de vie de qualité, tout en permettant l’implantation de commerces de proximité, répondant aux les protégeant des risques et des nuisances. besoins de la population yvetotaise. Zone naturelle (N) Zones urbaines spécifiques (UE, UB) Dans la zone N, l’ensemble des occupations et utilisations du sol sont Dans la zone UE, la vocation d’équipements est affirmée. Certaines soumises à conditions : occupations incompatibles avec cette ambition (entrepôts, campings, dépôts de véhicules, décharges, activités économiques…) sont interdites  les affouillements et exhaussements de sol, et des types de travaux et installations sont encadrés, comme dans les  les constructions, installations, aménagements et travaux à vocation zones urbaines mixtes (installations classées pour la protection de d’équipements collectifs ou d’intérêt public nécessaires à la gestion de la voirie et des réseaux, sous réserve d’un traitement paysager l’environnement, affouillements et exhaussements de sols par exemple). particulier,

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 les aménagements, ouvrages et installations directement nécessaires Dans le secteur Nj, les constructions liées au fonctionnement des jardins à la gestion de l’espace naturel et de la fréquentation du public, à ouvriers sont autorisées afin que puisse perdurer cette activité favorable condition que leur localisation et leur aspect ne dénaturent pas le au maintien de la biodiversité dans le tissu urbain et au développement caractère des sites, ne compromettent pas leur qualité architecturale de l’agriculture urbaine. et paysagère et ne portent pas atteinte à la préservation des milieux. Zone agricole (A) L’extension et la rénovation des constructions existantes régulièrement L’ensemble des occupations et utilisations du sol sont soumises à édifiées ainsi que la construction d’annexes sont introduites en zone N conditions. L’objectif principal de la zone est la préservation du socle pour répondre aux modifications du code de l’Urbanisme depuis la loi agronomique ainsi que le maintien et l’accueil des activités agricoles sous ALUR et la suppression du pastillage en zone N et A. Néanmoins, afin de réserve du principe de réciprocité agricole (règlement sanitaire préserver la qualité des sites, la constructibilité est limitée notamment en départementale et ICPE). mètres carrés ou par un pourcentage de surface de plancher. Par ailleurs, les constructions d’espaces de vente et ou agrotouristique Par ailleurs, le changement de destination est autorisé sous condition sont autorisées sous réserve de constituer un complément de revenu lié à pour les bâtiments agricoles existants identifiés sur le document l’activité agricole principale ainsi que les nouveaux logements de fonction graphique en raison de leur intérêt architectural et patrimonial uniquement s’ils sont nécessaires à la présence permanente sur le lieu conformément à l’article L.151-11 du code de l’Urbanisme. d’activité (dans le cadre d’une réhabilitation de bâtis existant ou dans un rayon de 100 m des bâtiments agricoles existants). Dans le secteur Nl, les constructions nécessaires aux activités touristiques et de loisirs sont autorisées afin de répondre à l’objectif de valorisation L’extension et la rénovation des constructions existantes régulièrement touristique du site du manoir du Fay. édifiées ainsi que la construction d’annexes sont introduites en zone N pour répondre aux modifications du code de l’Urbanisme depuis la loi Dans le secteur Nv, les constructions nécessaires au fonctionnement et à ALUR et la suppression du pastillage en zone N et A. Néanmoins, afin de l’aménagement de l’aire d’accueil des gens du voyage sont autorisées afin préserver la qualité des sites, la constructibilité est limitée notamment en de répondre à la vocation de la zone et aux objectifs de mixité sociale mètres carrés ou par un pourcentage de surface de plancher. inscrit dans le Schéma Départemental d’Accueil des Gens du Voyage.

Dans le secteur Ne, les constructions nécessaires au fonctionnement du service public d’assainissement et de gestion des déchets sont autorisées afin de répondre à la vocation de la zone et aux besoins des habitants.

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Articles 3: Accès et voirie En matière d’eaux usées, le raccordement au réseau d’assainissement est obligatoire et doit respecter l’ensemble des conditions du règlement. Les règles de l’article 3 sont définies en prenant en compte les principes Ce réseau recueille les eaux usées domestiques ainsi que non domestique. relatifs aux exigences de sécurité publique, de défense contre l’incendie Le raccordement des établissements déversant des eaux usées non et de protection civile. Globalement, cet article subordonne la domestiques au réseau public d’assainissement collectif est autorisé à constructibilité d’un terrain à son accessibilité selon les exigences de déverser leurs eaux usées au réseau public, dans la mesure où ces sécurité et de services publics, pour les usagers des accès et pour les déversements sont compatibles avec les conditions d’admissibilité des usagers des voies sur lesquelles les accès débouchent. Toutes les zones eaux usées non domestiques précisément définies dans le règlement sont concernées par ces mêmes règles. d’assainissement collectif communautaire. La commune d’Yvetot a choisi plusieurs outils pour le respect de ces En matière d’eaux pluviales, les aménagements doivent limiter le volume principes. Des conditions d’accès aux voies d’une largeur minimale de 4m d’eau pluviale rejeté dans le réseau de la ville. Pour ce faire la commune a sont imposées afin de créer des conditions de confort et de sécurité pour défini dans l’article 13, une part d’espace vert pour limiter les riverains comme pour les personnes circulant sur l’espace public. l’imperméabilisation du sol et le ruissellement et permettre au maximum En outre, les zones urbaines comprennent des règles en faveur de l’infiltration des eaux pluviales à la parcelle. l’intégration au maillage viaire environnant et au développement des Toutefois, lorsque la gestion totale de ces eaux à la parcelle n’est pas modes doux. possible, le propriétaire peut solliciter l’autorisation de raccorder ses eaux de ruissellement au réseau public d’assainissement à la condition que ses installations soient conformes au règlement d’assainissement collectif Article 4 : Conditions de desserte des terrains par les réseaux intercommunal et notamment aux prescriptions suivantes : le débit de fuite généré par une construction neuve ou une reconstruction ne doit publics d’eau, d’électricité et d’assainissement pas excéder pour une pluie de retour décennal 2L/s. Dans l’ensemble des zones, le raccordement au réseau d’alimentation en Par ailleurs, afin de limiter les risques d’effondrement de terrain et de eau potable est obligatoire. pollution, le rejet dans les sablières, bétoires est interdit. De manière générale, les installations d’assainissement doivent être réalisées dans le respect des prescriptions en vigueur et de l’ensemble des caractéristiques du réseau prévues dans le règlement d’assainissement collectif communautaire.

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Article 5 : Superficie minimale des terrains constructibles Zones Implantation Implantation Justifications par rapport par rapport Conformément aux dispositions de la loi Solidarité et Renouvellement aux voies et aux limites Urbain (qui ne permet plus de fixer une taille minimale de terrain sauf emprises séparatives pour des raisons paysagères et particulières) et dans un objectif publiques d’optimisation du foncier, ainsi qu’à la loi Accès au Logement et à un Urbanisme Rénové qui supprime cette règle, l’article 5 n’est pas UA Suivant les En limites ou La zone UA correspond au réglementé dans le PLU. (hors indications selon un centre-ville élargi, comprenant secteur) graphiques retrait notamment le quartier de la Article 6 et 7 : Implantation des constructions par rapport aux minimal égal gare, au nord de la RD.6015. emprises publiques, aux voies et aux limites séparatives à ½ hauteur L’enjeu est de permettre la avec un densification du tissu et de L'implantation des constructions par rapport aux emprises publiques, aux minimum de préserver les spécificités de voies et aux limites séparatives participe très largement à la définition de 3m certains alignements existants. la forme urbaine et détermine : UAa A En limites Le secteur UAa correspond au  la perception des espaces accessibles (perspectives, places…) ; l’alignement centre-ville composé du tissu  la lisibilité des espaces non accessibles (jardins privés le long des vues, bâti issu de la reconstruction. Il passage sous porche, espaces entre les constructions…) ; s’agit de préserver la forme  la perception des espaces non visibles (boisement en fond de morphologique particulière de parcelle, aération de cœur d'îlots…). ce quartier. Dans les zones urbaines et à urbaniser, l’implantation des constructions UM A En limites ou La zone UM correspond aux par rapport aux voies et emprises publiques ou privées a été définie de l’alignement selon un tissus de densité intermédiaire, façon à assurer une harmonie du tissu bâti en tenant compte de la ou selon un retrait en transition avec le centre-ville morphologie des tissus existants. retrait minimal égal et les secteurs pavillonnaires. Pour tenir compte de la diversité des formes urbaines, des dispositions minimal de à ½ hauteur Les règles permettent une spécifiques ont été élaborées pour chacune des zones : 5m. avec un densification du tissu tout en minimum de assurant la permanence de la 3 à 5m qualité de vie de ces secteurs

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fonction de principalement résidentiels. la présence préserver. Les retraits imposés la présence ou non de sont donc plus importants que ou non de baie pour les dans les autres zones urbaines. baie pour les opérations opérations collectives collectives UE Selon un En limites ou Les règles permettent UP Selon un En limites ou La zone UP correspond aux retrait selon un d’optimiser l’espace dédié aux retrait selon un secteurs pavillonnaires. Les minimal de retrait équipements publics tout en minimal de retrait reculs imposés permettent de 5m. minimal égal assurant des reculs permettant 5m. minimal égal maintenir la morphologie du bâti à ½ hauteur d’assurer la qualité paysagère à ½ hauteur existantes et d’assurer le avec un des aménagements futurs. avec un maintien du cadre de vie minimum de minimum de paysager et résidentiel. 5m. 3 à 5m UB Selon un En limites ou La zone UB est dédiée à l’activité fonction de retrait selon un économique. Les retraits la présence minimal de retrait imposés permettent de garantir ou non de 10m. minimal égal la sécurité et de limiter les baie pour les à ½ hauteur nuisances éventuelles. La opérations avec un possibilité de s’implanter en collectives minimum de limites séparatives permet UPA Selon un Selon un La zone UPA correspond aux 5m. toutefois d’optimiser le foncier retrait retrait secteurs pavillonnaires disponible et de permettre des minimal de minimal égal faiblement urbanisés, qui extensions afin de maintenir et 10m. à ½ hauteur regroupe d’ancien hameau en développer les activités avec un limite ou en dehors de existantes. l’enveloppe urbaine. Ces minimum de 1AUM Selon un En limites ou La zone 1AUM ayant vocation à secteurs présentent un intérêt 3 à 5m retrait selon un accueillir essentiellement de paysager et patrimonial à fonction de minimal de retrait l’habitat, les règles permettent

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5m. minimal égal de garantir la qualité du cadre de rapport à la à ½ hauteur vie tout en favorisant une RD.131E avec un certaine densification (possibilité A Selon un Soit en Comme pour la zone N, les minimum de de s’implanter en limites retrait limites soit règles de recul permettent de 3 à 5m séparatives). Elles doivent inciter minimal de selon un préserver la qualité des paysages fonction de à la réalisation de formes 10m (porté à retrait au sein des vastes étendues et la présence d’habitat intermédiaire. 25m par minimal égal ce notamment depuis les axes ou non de rapport aux à ½ hauteur routiers. baie pour les RD et 75m avec un Les reculs par rapport aux limites opérations par rapport à minimum de séparatives permettent collectives la RD.131E) 10m. notamment de préserver les N et Selon un Soit en Les règles de recul permettent terrains voisins de l’ombre Nl retrait limites soit de préserver la qualité des portée des bâtiments. minimal de en retrait. paysages au sein des vastes 10m (porté à étendues et ce notamment 25m par depuis les axes routiers. Par ailleurs, des souplesses ont été introduites afin d’autoriser des saillies rapport aux L’implantation en limites ou des retraits différents dans un souci de prise en compte de RD et 75m séparatives est autorisée afin de l’implantation du bâti existant et de la configuration des terrains. par rapport à répondre à l’ensemble des L’harmonie des fronts urbains est ainsi recherchée mais ne doit pas pour situations particulières. Par la RD.131E) autant se traduire par une linéarité monotone. ailleurs, les reculs doivent permettre les circulations et les Des dispositions spécifiques ont également été introduites afin d’assurer aménagements paysagers la visibilité au niveau des carrefours routiers et la préservation des talus autour des bâtiments. plantés et EBC. Ne Selon un Afin de répondre aux vocations

Nv retrait spécifiques, le recul par rapport minimal de aux voies est moindre dans les Nj 5m secteurs Ne, Nv et Nj. et 75m par

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Article 8 : Implantation des constructions les unes par rapport aux compte tenu du bon niveau de services : accès aux transports en commun, autres sur une même propriété commerces, équipements… L’article 8 est réglementé pour les constructions non contiguës afin de UM 50% L’emprise au sol définie permet de permettre l’ensoleillement de chacune des constructions et de limiter les répondre aux besoins d’évolutions des vues trop prononcées entre les logements pouvant poser des problèmes, constructions existantes mais aussi d’en par la suite, lors de la division du terrain. Les reculs minimums sont fixés accueillir de nouvelles. La zone UM est en fonction de la morphologie du tissu bâti existant et des volontés de susceptible de recevoir une densification, densification. dans la mesure où les terrains se situent à proximité immédiate des services du centre-ville et de la gare, tout en Article 9 : Emprise au sol maximale des constructions ménageant les espaces libres et verts qui fondent l’identité du tissu yvetotais et L’article 9 qui règlemente l’emprise au sol maximale des constructions rend acceptable son intensification. joue un rôle important dans la densité du tissu urbain. Aussi, a-t-il été UP 50% La zone UP correspond aux secteurs règlementé de manière à optimiser le foncier, tout en permettant le pavillonnaires. L’emprise au sol définie maintien des espaces de respirations au sein du tissu urbain. permet une densification du bâti existant Dans l’ensemble des zones, les constructions destinées aux équipements tout en assurant le maintien du cadre de d’intérêt collectif et service public peuvent faire l’objet d’une emprise au vie paysager et résidentiel. sol différente afin de permettre la mise en œuvre des projets d’intérêt UPA 30% La zone UPA se caractérise par sa commun. vocation résidentielle, et sa dimension périphérique, éloignée des points d’accès Zones Emprises au sol Justifications aux transports en commun, des maximum commerces et des services. autorisées En cohérence, l’emprise au sol définie UA Sans objet. La zone UA correspond au centre-ville permet de répondre aux besoins élargi de la commune. Une d’évolutions des constructions existantes constructibilité renforcée est autorisée, tout en encadrant fortement

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l’urbanisation future afin que soit Nj Abris de jardin : Pour faciliter la gestion des jardins préservés ces secteurs d’intérêt paysager 20 m² familiaux et préserver un maximum la et patrimonial. pleine terre sur ces espaces, seuls les abris de jardin de faible dimensions sont UE 60% Les règles permettent d’optimiser autorisés. l’espace dédié aux équipements publics Nl Evolution et Le Manoir du Fay est à préserver au tout en assurant la création d’espaces de extension, y maximum du fait du caractère respirations paysagers. compris patrimonial du lieu (clos masure). Des évolutions et annexes sont toutefois UB 60% L’emprise au sol définie permet de annexes : 20% autorisées pour permettre la valorisation de l’emprise au répondre aux besoins des constructions du site. dédiées aux activités économiques et sol commerciales, aux occupations du sol A Evolution des Les règles correspondent à une volonté importantes. constructions de mise en cohérence des limitations 1AUM 50% La zone 1AUM abrite des espaces libres, d’habitation : d’emprises au sol autorisées pour constituant des potentiels fonciers à 30% de la SP l’évolution des habitations et annexes en optimiser, à proximité des points de Annexes : 50m² zones A et N. transports en commun et / ou des commerces et équipements. L’emprise au sol maximale autorisée est similaire à Article 10 : Hauteur maximale des constructions celle des zones UM et UP, afin d’assurer une cohérence du tissu urbain. La hauteur maximale des constructions est, au même titre que les articles, N Evolution des La nature variée des occupations dans la 6, 7 et 9, un article à forts enjeux au regard du profil urbain futur de la constructions zone N, rend difficile la mise en œuvre ville et des formes urbaines amenées à se développer dans le tissu urbain d’habitation : d’une emprise au sol maximum. existant mais aussi dans les projets d’extension. 30% de la SP Néanmoins, l’évolution des habitations et annexes est encadrée strictement afin En fonction de la morphologie existante, de la densité recherchée et de la Annexes : 50m² d’assurer la préservation des espaces destination de la zone, la réglementation des hauteurs varie. naturels.

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Dans l’ensemble des zones, la hauteur des constructions destinées aux l’immeuble équipements d’intérêt collectif et service public n’est pas réglementée voisin afin de permettre la mise en œuvre des projets d’intérêt commun. UPA 6m au faîtage La hauteur correspond au gabarit des La définition de la hauteur en fonction du faîtage, de l’acrotère, de l’égout Possibilité de constructions existantes soit R+C. Dans ce ou hors tout permet de tenir compte des besoins spécifiques des s’élever jusqu’à secteur d’intérêt paysager et patrimonial, constructions autorisées dans chacune des zones. la hauteur de il s’agit de limiter l’impact visuel des l’immeuble constructions. Zones Hauteur Justifications voisin maximale UE 15m de hauteur La hauteur permet de répondre aux UA 9m à l’acrotère La hauteur correspond au gabarit des totale besoins pour les équipements. 12m au faîtage constructions existantes soit R+2+C UB 15m de hauteur La hauteur définie permet de répondre maximum. La hauteur est moins totale aux besoins des constructions dédiées aux importante en cas de toiture terrasse afin activités économiques et commerciales, de limiter l’impact visuel des gabarits de aux occupations du sol importantes. constructions qui comporteraient ce type 1AUM 12m de hauteur La hauteur fixée permet de réaliser des de toiture. totale constructions en R+2+C ou R+3 en cas de UAa 12m au faîtage La hauteur correspond au gabarit des Possibilité de toitures terrasses. Il s’agit de favoriser la constructions existantes soit R+2+C. s’élever jusqu’à réalisation d’habitat de type UM 9m à l’acrotère Le choix de la hauteur répond à une la hauteur de intermédiaires ou de petits collectifs afin 12m au faîtage volonté d’harmonisation des secteurs UA l’immeuble d’optimiser le foncier disponible. et UM. Il doit permettre de densifier le voisin tissu urbain de la zone UM. N 6m à l’égout du La hauteur définie doit permettre des UP 8m à l’acrotère La hauteur correspond au gabarit des toit évolutions modérées des constructions 9m au faîtage constructions existantes soit R+1+C. existantes tout en assurant la préservation du paysage. Possibilité de Nv 6m au faîtage La hauteur répond aux besoins de l’aire s’élever jusqu’à d’accueil des gens du voyage. la hauteur de

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Ne et Nl 15m au faîtage La hauteur répond aux besoins du service L’article 11 du règlement est uniforme sur l’ensemble des zones pour une d’assainissement et de gestion des unité architecturale globale. déchets et à ceux du pôle historique et Les règles définies quant au choix des gabarits, des matériaux et couleurs, touristique du manoir du Fay. c’est-à-dire l’aspect extérieur, favorisent l’homogénéité des constructions Nj 3m hors tout La hauteur correspond à celle d’un abri de avec leur contexte d’implantation. Elles visent à éviter les contrastes avec jardin. les paysages environnants ou les constructions existantes. A Habitation : 6m à Les hauteurs définies doivent permettre l’égout du toit de répondre aux besoins de l’activité D’une manière générale, une souplesse quant à l’aspect extérieur est Autres agricole et de limiter l’impact des recherchée, mais le règlement porte une attention particulière à plusieurs constructions : constructions d’habitation dans le points : 15m au faîtage paysage.  L’aspect qualitatif des matériaux,  L’harmonie dans la composition de la construction,  La bonne insertion des éléments techniques dans le bâtiment et Article 11 : Aspect extérieur des constructions et aménagement de leur éventuelle invisibilité depuis la rue. leurs abords Les matériaux

L’article R.123-9 11° du code de l’Urbanisme dispose que le règlement de Ce premier point traduit l’ambition de la Ville d’assurer une insertion PLU peut prévoir des prescriptions relatives à « l'aspect extérieur des harmonieuse des constructions et travaux dans le milieu environnant. Ce constructions et l'aménagement de leurs abords ainsi que, milieu est constitué des constructions voisines déjà existantes, des éventuellement, les prescriptions de nature à assurer la protection des caractères propres du site et de son paysage. Ainsi toute utilisation de éléments de paysage, des quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, matériaux susceptible de donner un aspect provisoire est interdite. monuments, sites et secteurs à protéger mentionnés au i de l'article R. Les façades 123-11». Tout comme le choix des matériaux, la réglementation des façades traduit La règlementation de l’article 11 n’a pas de caractère obligatoire. l’ambition de la Ville d’assurer une insertion harmonieuse des Cependant, la Ville d’Yvetot a décidé d’accorder une attention particulière constructions et travaux dans le milieu environnant. à l’aspect extérieur des constructions par le biais de prescriptions visant Ce sont les éléments des constructions qui sont les plus visibles depuis la les implantations nouvelles et les travaux réalisés sur des constructions rue. Les façades font donc l’objet de prescriptions précises concernant existantes. leur harmonie (entre construction principale, annexe, clôture,

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construction voisine…), leur séquençage et l’intégration des dispositifs Constructions ou bâtiments agricoles, identifiés sur le document graphique techniques. en raison de leur intérêt architectural ou patrimonial Les toitures Des dispositions particulières s’appliquent dans le traitement de patrimoines remarquables identifiés au sein du règlement graphique, la Les toitures sont des éléments de construction particulièrement visibles justification de ces éléments et leurs prescriptions règlementaires sont depuis l’espace public. Elles font donc l’objet de prescriptions précises relatées au sein du chapitre relatif aux prescriptions graphiques. concernant leur aspect et leur pente ainsi que pour les dispositifs techniques qu’elles reçoivent. Aménagement des devantures et commerces Article 12 : Stationnement Dans les secteurs susceptibles de recevoir des commerces (zones UA, UM, UB et 1AUM), les devantures sont réglementés afin d’assurer l’harmonie Afin de favoriser la qualité des espaces publics, il est prévu que les aires visuel du front bâti. Sont introduites des règles de proportion, de de stationnement et leurs zones de manœuvre, y compris pour les deux- préservation des éléments de modénature et d’harmonie visuelle. Afin de roues motorisés, soient réalisées en dehors des voies publiques ouvertes lutter contre la vacance des logements situés au-dessus des locaux à la circulation, sur le terrain d’assiette du projet. commerciaux, l’accès aux étages doit être maintenu. Les normes de stationnement automobile sont définies en fonction de Les clôtures leur destination, d’une surface de plancher et de la taille des logements. Ces règles permettent d’adapter le stationnement aux usages. Des Sur ce point, l’objectif d’insertion harmonieuse fait l’objet de normes de stationnement concernant les vélos ont également été prescriptions spécifiques et restrictives. Un élément de hauteur s’ajoute définies afin d’encourager la pratique des modes doux. ici de façon à rendre visible les constructions de l’extérieur et en particulier depuis la rue. Le règlement impose ainsi que les parties pleines des clôtures ne doivent pas excéder une hauteur de 0,60m. Cette règle permet de conserver un aspect d’ouverture mutuelle entre l’espace public Article 13 : Espaces libres et plantations et l’espace privé. Les règles des zones UPA, N et A favorisent la réalisation Des dispositions générales ont été adoptées de manière à assurer une de clôtures végétales afin de faciliter leur insertion dans l’environnement attention à la qualité paysagère des espaces libres de construction, voies paysager, naturel et agricole et permettre la circulation de la petite faune. de desserte et aires de stationnement en favorisant notamment les plantations arborées. Le traitement paysager est adapté à chacune des zones en fonction du contexte et de la forme urbaine et parcellaire.

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Les règles édictées visent, en complément des obligations faites en Article 14 : Possibilité maximales d’occupation du sol matière de retraits et d’emprise au sol, à préserver au maximum les espaces verts favorables au maintien de la biodiversité en ville et assurant Suite à l’application de la loi Accès au Logement et à un Urbanisme une infiltration des eaux à la parcelle. Rénové et afin de mener sur le territoire communal une politique d’aménagement global, basée sur la réglementation des formes urbaines

et des gabarits, le Coefficient d’Occupation des Sols n’est pas règlementé dans le PLU. Zones % d’espaces verts

UA 20% UM 40% Article 15 : Les obligations imposées aux constructions, travaux, UP 50% installations et aménagements en matière de performances énergétiques et environnementales UPA 60% Cet article, intégré par le Grenelle 2, offre la possibilité d’imposer des UE 20% règles visant à améliorer les performances énergétiques et UB 10% environnementales. 1AUM 40% Dans toutes les zones urbaines ou à urbaniser, en plus du rappel des N Constructibilité limitée dans le enjeux de conception bioclimatique pour les projets de constructions, cadre des art. 1 et 2 l’accent est mis sur la réhabilitation thermique et le recours aux énergies A Constructibilité limitée dans le renouvelables possibles. cadre des art. 1 et 2 Afin d’encourager les initiatives d’exploitation des énergies renouvelables

à petite échelle, un dépassement est autorisé sous réserve d’intégration En fonction des zones sont également édictées des règles en matière de dans une limite de 1,5m par rapport à la hauteur maximale autorisée dans plantation d’arbres pour s’assurer du traitement paysager global et la zone. encourager la préservation des espaces verts. Des objectifs de performance globale sont aussi pris pour la gestion de Par ailleurs le règlement prévoit des dispositions complémentaires au sein l’eau, des énergies renouvelables, etc. de la trame verte graphique, identifiée sur le plan de zonage, qui prévoit la protection des espaces boisés classés, alignements d’arbres, espaces paysagers...

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Article 16 : Les obligations imposées aux constructions, travaux, 9. La complémentarité des OAP et du zonage / installations et aménagements en matière d’infrastructures et règlement réseaux de communications électroniques Cet article offre la possibilité de règlementer les obligations en matière Le PLU d’Yvetot comporte 4 OAP. Leurs dispositions sont d’infrastructures et de réseaux électroniques. Ainsi toute nouvelle complémentaires avec le plan de zonage et le règlement selon trois types construction devra mettre en place des canalisations et câbles reliant le de lien : domaine public pour prévoir un raccordement aux réseaux de  les OAP précisent les dispositions du zonage et du règlement par une communications électroniques Très Haut Débit (fibre optique). localisation ou une règle plus détaillée, L’ensemble des logements devront également être équipés pour un  les OAP réglementent en apportant une prescription qui ne relève pas raccordement futur. du zonage et du règlement,  les OAP reprennent strictement les règles du zonage et du règlement.

9.1. OAP n°1 : Secteur du pôle multimodal de la gare

Traduction Rapport de Dispositions des OAP dans le zonage complémentarité et le règlement

Développer un pôle multimodal accessible / L’OAP règlemente et attractif

Conforter les circuits de transport / L’OAP réglemente collectifs et urbains en lien avec les horaires des trains

Favoriser les liens entre les quartiers du / L’OAP règlemente Fay et le centre-ville, à travers la création de liaisons douces

Favoriser le partage modal de l’espace / L’OAP règlemente public : création de bandes cyclables et de

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 58

parcours sécurisés et de qualité pour les 9.2. OAP n°2 : Secteur de la Plaine piétons Traduction Encourager les déplacements cyclables Article 12 L’OAP précise dans le zonage Rapport de Dispositions des OAP et le complémentarité Insuffler une nouvelle image au quartier / L’OAP règlemente en requalifiant les espaces publics et le règlement tissu urbain Conforter la desserte en transports / L’OAP réglemente Permettre l’aménagement de zones mixtes Articles 1 et 2 L’OAP reprend collectifs pour une meilleure accessibilité précisément les du site dispositions du zonage et du règlement Favoriser les liens vers le centre-ville, à / L’OAP réglemente travers la création de liaisons douces Profiter des opportunités foncières en / L’OAP règlemente participant à la construction de logements Permettre la perméabilité du site / L’OAP réglemente attractifs et diversifiés Faciliter l’accès au site à travers / L’OAP réglemente Marquer la place de la gare par une Article 6 et zonage L’OAP reprend l’aménagement de connexions pour tout implantation des constructions nouvelles précisément les type d’usagers en alignement par rapport à la voirie dispositions du zonage et du règlement Favoriser le partage modal de l’espace / L’OAP réglemente public et pacifier les axes routiers à Profiter des friches industrielles offrant / L’OAP règlemente proximité des opportunités foncières pour l’implantation d’activité tertiaires Encourager les déplacements cyclables Article 12 L’OAP précise

Privilégier l’implantation d’activité tertiaire Règles des articles L’OAP précise Permettre l’aménagement de zones mixtes Articles 1 et 2 L’OAP reprend le long de la voie ferrée 1 et 2 de la zone précisément les UA dispositions du zonage et du règlement Des densités minimales nettes / L’OAP réglemente réglementées Faciliter l’implantation d’une opération de / L’OAP réglemente 150 nouveaux logements

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 59

Développer des gabarits en cohérence Article 10 L’OAP précise Favoriser les liens entre le quartier de la / L’OAP réglemente avec l’environnement (habitat individuel gare et le reste de la commune ou collectif de forme compact, de R+1 à R+3) Favoriser le partage modal de l’espace / L’OAP réglemente public Permettre le développement d’espaces / L’OAP réglemente publics de qualité Pacifier l’ensemble de l’axe de circulation, Articles 3 et 12 L’OAP précise notamment aux abords des carrefours et Valoriser la qualité architecturale Article 11 L’OAP précise encourager les déplacements cyclables

Créer un ensemble urbain prônant la Article 13 et L’OAP précise Valoriser et marquer les entrées de ville / L’OAP réglemente qualité paysagère et le développement de dispositions la TVB graphiques Requalifier les espaces publics et le tissu / L’OAP réglemente urbain Maintenir des percées visuelles vers les / L’OAP réglemente espaces naturels Favoriser une implantation des bâtiments Article 6 et L’OAP précise à l’alignement le long du boulevard dispositions Concevoir des aménagements en faveur Article 15 L’OAP précise graphiques d’une ville durable Mettre en place des séquences Zonage et règles L’OAP précise Des densités minimales nettes / L’OAP réglemente associées des art. réglementées 6 et 10

Faciliter l’implantation d’activités tertiaires Art 1 et 2 L’OAP précise 9.3. OAP n°3 : Boulevard urbain Valoriser l’appareil commercial Art 1 et L’OAP précise Traduction dispositions dans le Rapport de graphiques Dispositions des OAP zonage et le complémentarité Permettre l’ouverture du centre-ville vers Zonage L’OAP précise règlement cet axe de transit

Permettre l’aménagement d’un boulevard Zonage L’OAP précise Renforcer la trame verte structurante Art 13 et L’OAP précise urbain, connecté avec le centre-ville dispositions

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 60

graphiques Faciliter l’implantation d’une opération de / L’OAP réglemente 150 nouveaux logements Valoriser la qualité paysagère et Art 11 L’OAP précise architecturale Développer des gabarits en cohérence Art 10 L’OAP précise avec l’environnement Des densités minimales nettes / L’OAP réglemente réglementées Permettre le développement d’une zone / L’OAP réglemente tampon à proximité directe de la zone d’activité industrielle où sera privilégié l’implantation d’activité économique et de 9.4. OAP n°4 : Secteur de l’ancienne distillerie commerces ou services

Traduction Valoriser la qualité architecturale Art 11 L’OAP précise dans le Rapport de Dispositions des OAP Dispositions L’OAP précise zonage et le complémentarité Valoriser le patrimoine historique de la commune (Ancienne distillerie) graphiques et règlement règles associées (dispositions Développer la desserte en transports / L’OAP réglemente générales et collectifs art.11)

Favoriser les liens vers le centre-ville et la / L’OAP réglemente Créer un ensemble urbain prônant la Art 13 et L’OAP précise gare qualité paysagère et le développement de dispositions la TVB graphiques Permettre la perméabilité du site Art 3 L’OAP précise Concevoir des aménagements en faveur Art 15 L’OAP précise Faciliter l’accès au site Art 3 L’OAP précise d’une ville durable

Favoriser le partage modal de l’espace / L’OAP réglemente Des densités minimales nettes / L’OAP réglemente public et pacifier les axes routiers à réglementées proximité

/ L’OAP réglemente Encourager les déplacements cyclables

Permettre l’aménagement de zones mixtes Art 1 et 2 L’OAP précise

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 61

6. Exposé des motifs de changements apportés aux règles d’urbanisme antérieures

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 62

La commune d’Yvetot a décidé de réviser son Plan d’Occupation des  l’obligation de réaliser une analyse rétrospective sur 10 Sols pour élaborer un Plan Local d’Urbanisme, par délibération du années de la consommation des espaces par Conseil Municipal le 21 février 2005. l’urbanisation et la nécessité de définir des objectifs Les changements apportés aux règles antérieures par ce PLU sont chiffrés de modération de la consommation de induits par plusieurs types de motifs : l’espace ;  une analyse de la capacité de densification et de mutation des espaces bâtis (diagnostic foncier) ; 1. Une nouvelle donne réglementaire  un inventaire des capacités de stationnement pour tous Le contexte législatif et règlementaire qui régit les documents les modes de locomotion ; d’urbanisme a été largement modifié depuis l’approbation du POS. Par conséquent, les règles du présent PLU ont apporté des changements  l’identification des principaux éléments constitutifs de par rapport au document antérieur pour pouvoir mettre en œuvre la Trame verte et bleue ; plusieurs lois.  une évaluation de la place des espaces végétalisés La loi Grenelle II du 12 juillet 2010 portant engagement national pour présent dans les zones urbaines ; l’environnement a permis de recentrer les considérations environnementales au cœur des projets de territoire, en incitant tout  la suppression du coefficient d’occupation du sol et de particulièrement à la mise en œuvre d’une consommation raisonnée du la taille minimale des parcelles dans le règlement. sol. Les évolutions apportées par rapport au document d’urbanisme La loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR) du antérieur ont également pour fondement la mise en compatibilité avec 24 mars 2014 vient renforcer les objectifs de limitation de la le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) Pays Plateau de Caux consommation de l’espace dans la continuité de la loi Grenelle, tout en Maritime, approuvé le 24 septembre 2014, qui tient notamment incitant à la production de logements dans les secteurs d’enjeux afin de compte de la charte révisée du Parc Naturel régional des boucles de la répondre aux besoins sans cesse croissants. Seine normande, approuvée le 24 juin 2013. Les évolutions principales concernant le PLU, en application des lois Grenelle et ALUR, portent notamment sur :

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 63

2. Une volonté d’adapter le territoire à de nouveaux 3. Synthèse des changements besoins et projets 3.1. Les zones et secteurs Les changements apportés aux règles sont également induits par la nécessité d’adapter le territoire à de nouveaux besoins, exigences et POS de 2000 Présent PLU projets, rappelés dans la délibération de prescription de l’élaboration du PLU en date du 21 février 2015 : Zone UB : zone urbaine dense Zone UA : centre-ville composé  Prévoir les actions et opérations d’aménagement à mettre en continue essentiellement d’un bâti issu de œuvre, notamment en ce qui concerne les entrées de ville, les la reconstruction et élargie au paysages, l’environnement, la lutte contre l’insalubrité, la nord jusqu’à la gare sauvegarde de la diversité commerciale des quartiers, le Secteur UAa : hyper-centre au renouvellement urbain ; tissu bâti issu de la reconstruction  Prévoir suffisamment d’espaces constructibles pour les activités Zone UC : zone urbaine dense Zone UM : tissu mixte, aux économiques et d’intérêt général ainsi que pour les besoins discontinue densités moyennes, situé à l’Est présents et futurs en matière d’habitat notamment pour Zone UD : zone urbaine du centre-ville l’accueil des gens du voyage ; moyennement dense discontinue  Définir les règles concernant la nature et la destination des Zone UE : Zone urbaine Zone UP : tissu pavillonnaire et constructions autorisées ; pavillonnaire organisée composite  Délimiter les zones dans lesquelles la reconstruction ou Zone UF : Zone urbaine l’aménagement des bâtiments existants pourrait être autorisé, pavillonnaire diffuse celles qui peuvent comporter l’interdiction de construire ;  Préciser le tracé et les caractéristiques des voies de circulation à Zone NB : zone de hameaux où Zone UPA : secteurs conserver, modifier ou créer, y compris les voies piétonnes et les les lotissements sont interdits pavillonnaires faiblement itinéraires cyclables ; urbanisés, en limite ou en dehors de l’enveloppe urbaine  Fixer les emplacements réservés aux ouvrages publics, aux installations d’intérêt général et aux espaces verts ; Zone UY : Zone urbaine Zone UB : grandes zones  délimiter les zones à doter d’équipements d’assainissement et industrielle d’activités, située en extrémité de de collecte des eaux pluviales.

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 64

POS de 2000 Présent PLU Zones POS de 2000 Présent PLU l’enveloppe urbaine Zones urbaines 387,52 502,0 Aucune zone spécifiquement Zone UE : secteurs de grands dédiée aux équipements équipements Zones à urbaniser 84,2 13,30 n’existait au POS 6 Zones naturelles 75,67 47,50 Zone INA : destinée à Zone 1AUM : zone d’urbanisation l’urbanisation à court terme future Zones agricoles 200,95 184,8 Zone IINA : destinée à Aucune zone 2AU n’a été défini 748,34 747,6 l’urbanisation à long terme dans le cadre du présent PLU Total Zone ND : zone protégée pour sa Zone N : zone naturelle à qualité et son caractère naturel protéger en raison de la qualité du site et du paysage - Nl : secteur à vocation de loisirs et tourisme - Ne : secteur accueillant des équipements - Nv : secteur à vocation d’accueil des gens du voyage - Nj : secteur à vocation de jardins familiaux Zone NC : où la priorité est faite Zone A : zone présentant un pour l’agriculture intérêt agricole, affecté à la culture ou l’élevage

6 Les zones naturelles du POS intégraient 36,68 ha de zone NB dans lesquelles des constructions avaient déjà été édifiées.

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3.2. Les prescriptions graphiques POS de 2000 Présent PLU

Voie bruyante Au sein des annexes du PLU L’évolution des prescriptions graphiques démontre la volonté de la commune de préserver la Trame Verte et Bleue dans toute sa diversité, Marnière Cavité anthropique de maintenir la présence des commerces de proximité et de prévenir au Sabilère Puits à eau, puisard, bétoire mieux des risques, tant concernant l’inondation que l’effondrement de Cailloutière aménagée terrain en raison de la présence de cavités souterraine. Anomalie de surface Indice indéterminé indéterminée vue sur le terrain Indice traité Bétoire Bétoire supposée POS de 2000 Présent PLU Puits Carrière à ciel ouvert remblayée Espace boisé classé Espace boisé classé ou non Indice indéterminée Alignement d’arbres à protéger Alignement d’arbres à préserver Parcelle Napoléonienne avec déclaration d’exploitation Plantation d’alignement à réaliser - Aire limitée - Talus boisés Zone à puisards Parcelle avec déclaration à ciel - Clos-masure à préserver ouvert

- Espace paysager à préserver Indice linéaire d’origine anthropique - Mare / bassin à préserver Indice linéaire Périmètre de sécurité Emplacement réservé Emplacement réservé - Linéaire commercial à protéger Limite de droit de préemption Au sein des annexes du PLU urbain - Implantation des constructions

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 66

POS de 2000 Présent PLU

- Axe de ruissellement

- Bâtiment agricole

- Bâtiment remarquable

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3.3. Le règlement

Zones du PLU / (Zones Principales caractéristiques Principales caractéristiques Articles Principales évolutions du POS) du POS de 2000 du présent PLU

Collectif ou activités : R+4+C et UA : - 9m à l’acrotère Modification de la hauteur afin d’assurer l’insertion des 15,50m à l’égout - 12m au faîtage constructions dans leur environnement et la Hauteur UAa : 12 m au faîtage préservation du patrimoine bâti, notamment celui issu de la Reconstruction Implantation par Selon le plan d’alignement ou UA : suivant les indications Pas de modification rapport aux voies et l’alignement de fait graphiques UA centre-ville et emprises publiques UAa : à l’alignement UAa hyper-centre En limites ou selon un retrait UA : en limites ou selon un Pas de modification en UA issu de la Implantation par minimal égal à ½ hauteur avec retrait minimal égal à ½ Introduction d’une obligation d’implantation en limites Reconstruction / rapport aux limites un minimum de 3m hauteur avec un minimum de séparatives dans le secteur UAa afin d’assurer la (UB) séparatives 3m préservation de la morphologie du bâti issu de la UAa : en limites Reconstruction Emprise au sol Sans objet Sans objet Pas de modification Pas de pourcentage d’espaces 20% Renforcement de la règle pour assurer un équilibre verts entre densification et espaces de respiration en Espaces verts conservant la trame végétale et paysagère présente au cœur de la ville (Axe 2, objectif 3 du PADD) UC : R+3+C et 12,5m à l’égout 9m à l’acrotère Modification des hauteurs pour harmoniser la règle sur UD : R+2+C et 9m à l’égout UM / (UC et UD) Hauteur 12m au faîtage l’ensemble de la zone UM en tenant compte de la morphologie du bâti existant Tissu mixte, aux Implantation par UC : Selon le plan d’alignement A l’alignement ou selon un Pas de modification densités moyennes rapport aux voies et ou l’alignement de fait retrait minimal de 5m emprises publiques UD : Selon le plan

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 68

d’alignement ou l’alignement de fait. Dans les autres cas, selon un recul minimal de 5m En limites ou selon un retrait En limites ou selon un retrait Introduction d’un recul plus grand en cas de présence Implantation par minimal égal à ½ hauteur avec minimal égal à ½ hauteur avec d’une baie afin d’assurer l’éclairement des pièces et rapport aux limites un minimum de 3 un minimum de 3 à 5m réduire les risques de nuisance entre voisinage (vis-à-vis, séparatives fonction de la présence ou non nuisance sonore…) de baie Introduction d’une emprise au sol afin de compenser la suppression des superficies minimales constructibles et Emprise au sol Sans objet 50% du coefficient d’occupation des sols qui existaient dans les zones UC et UD du POS Pas de pourcentage d’espaces 40% Renforcement de la règle pour assurer un équilibre verts entre densification et espaces de respiration en Espaces verts conservant la trame végétale et paysagère présente au cœur de la ville (Axe 2, objectif 3 du PADD) UE : R+2+C et 9m à l’égout 8m à l’acrotère Harmonisation des hauteurs sur l’ensemble de la zone UF : R+1+C et 6m à l’égout 9m au faîtage afin d’assurer une cohérence du paysage urbain tout en Hauteur Possibilité de s’élever jusqu’à permettant une densification mesurée du tissu existant la hauteur de l’immeuble voisin UP / (UE et UF) Selon le plan d’alignement ou Selon un retrait minimal de 5m Pas de modification Implantation par l’alignement de fait. Tissu pavillonnaire rapport aux voies et Dans les autres cas, selon un et composite emprises publiques recul minimal de 5m En limites ou selon un retrait En limites ou selon un retrait Introduction d’un recul plus grand en cas de présence Implantation par minimal égal à ½ hauteur avec minimal égal à ½ hauteur avec d’une baie afin d’assurer l’éclairement des pièces et rapport aux limites un minimum de 3 un minimum de 3 à 5m réduire les risques de nuisance entre voisinage (vis-à-vis, séparatives fonction de la présence ou non nuisance sonore…) de baie

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 69

40% 50% Augmentation de l’emprise au sol (et abandon des superficies minimales et des Coefficient d’Occupation Emprise au sol des Sols) afin de permettre une densification mesurée du bâti existant Pas de pourcentage d’espaces 50% Renforcement de la règle pour assurer un équilibre verts entre densification et espaces de respiration en Espaces verts conservant la trame végétale et paysagère caractéristique du tissu pavillonnaire R+1+C et 6m à l’égout 6m au faîtage Réduction de la hauteur totale (sans modification du Possibilité de s’élever jusqu’à nombre d’étage) afin de limiter l’impact des Hauteur la hauteur de l’immeuble constructions dans le paysage voisin Implantation par Selon un retrait minimal de Selon un retrait minimal de Pas de modification rapport aux voies et 10m 10m emprises publiques Soit en limite, soit selon un Selon un retrait minimal égal à Suppression de la possibilité de s’implanter en limite UPA / (NB) retrait minimal égal à 1/2 1/2 hauteur avec un minimum séparative afin de maîtriser le phénomène de Secteurs Implantation par hauteur avec un minimum de de 3 à 5m fonction de la densification dans un secteur paysager remarquable rapport aux limites 3 présence ou non de baie pavillonnaires Introduction d’un recul plus grand en cas de présence séparatives d’une baie afin d’assurer l’éclairement des pièces et faiblement réduire les risques de nuisance entre voisinage (vis-à-vis, urbanisés nuisance sonore…) 25% 30% Augmentation de l’emprise au sol (et abandon des superficies minimales et des Coefficient d’Occupation Emprise au sol des Sols) afin de permettre l’évolution des constructions existantes et une densification relative du tissu déjà urbanisé Pas de pourcentage d’espaces 60% Introduction d’un pourcentage d’espaces verts afin Espaces verts verts d’assurer la préservation du cadre naturel et patrimonial de la zone UPA

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 70

= distance séparant la 15m de hauteur totale Simplification de l’écriture de la règle tenant compte des construction de l’alignement besoins permettant de maintenir et développer la Hauteur avec un maximum de 10m présence d’activités économiques sur le territoire hors tout Implantation par Selon un retrait minimal de Selon un retrait minimal de Modification de l’écriture de la règle afin de faciliter son rapport aux voies et 15m de l’axe des voies 10m application UB / (UY) emprises publiques Grandes zones Implantation par En limites ou selon un retrait En limites ou selon un retrait Pas de modification d’activités rapport aux limites minimal égal à ½ hauteur avec minimal égal à ½ hauteur avec séparatives un minimum de 5m un minimum de 5m Sans objet 60% Introduction d’une emprise au sol afin d’assurer la préservation d’espace de respiration, nécessaire tant Emprise au sol d’un point de vue paysager que pour assurer le recueil des eaux pluviales à la parcelle Espaces verts 10% 10% Pas de modification 15m de hauteur totale Introduction de règles nouvelles afin de répondre aux Hauteur - besoins en matière d’équipements et de services Implantation par Selon un retrait minimal de 5m rapport aux voies et - UE / - emprises publiques Secteurs de grands Implantation par En limites ou selon un retrait équipements rapport aux limites - minimal égal à ½ hauteur avec séparatives un minimum de 5m Emprise au sol - 60% Espaces verts - 20% R+2+C et 9m à l’égout 12m de hauteur totale Modification de l’écriture de la règle afin de tenir 1AUM / (UY et Possibilité de s’élever jusqu’à compte des constructions aux toitures terrasses INAe) Hauteur la hauteur de l’immeuble Zone voisin d’urbanisation Implantation par Selon un retrait minimal de Selon un retrait minimal de 5m Pas de modification

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 71

future rapport aux voies et 5m (=> les règles de la zone emprises publiques UY n’ont pas été En limites ou selon un retrait En limites ou selon un retrait Introduction d’un recul plus grand en cas de présence maintenues, l’objectif Implantation par minimal égal à 1/2 hauteur minimal égal à 1/2 hauteur d’une baie afin d’assurer l’éclairement des pièces et étant de développer rapport aux limites avec un minimum de 3 avec un minimum de 3 à 5m réduire les risques de nuisance entre voisinage (vis-à-vis, des zones mixtes et non séparatives fonction de la présence ou non nuisance sonore…) des zones de baie spécifiquement dédiées 40% 50% Augmentation de l’emprise au sol afin de favoriser la à l’activité) densification et respecter ainsi tant les objectifs de lutte Emprise au sol contre l’étalement urbain affirmés dans le PADD que les objectifs de constructions de logements définis dans le scénario retenu, en compatibilité avec le SCoT Pas de pourcentage d’espaces 40% Introduction d’un pourcentage d’espace vert afin verts d’assurer la préservation d’espace de respiration, Espaces verts nécessaire tant d’un point de vue paysager que pour assurer le recueil des eaux pluviales à la parcelle R+1+C et 6m à l’égout N : 6m à l’égout du toit La règle générale n’a pas été modifiée. Elle a par contre Nv : 6m au faîtage été adaptée dans chacun des secteurs en considérant les Hauteur N et secteur Ne et Nl : 15m au faîtage besoins spécifiques et la nécessité de préserver le caractère paysager et naturel de la zone Nl (loisirs et Nj : 3m hors tout tourisme), Selon un retrait minimal de N et Nl : Selon un retrait La règle générale n’a pas été modifiée. Elle a par contre Ne (équipements), 10m (25m par rapport aux RD minimal de 10m (25m par été adaptée dans les secteurs Ne, Nv et Nj en et routes à grande circulation) Nv (accueil des Implantation par rapport aux RD) considérant les besoins spécifiques et la nécessité de préserver le caractère paysager et naturel de la zone gens du voyage), rapport aux voies et Ne, Nv et Nj : Selon un retrait minimal de 5m Nj (jardins emprises publiques N et secteurs : 75m par familiaux) / (ND) rapport à la RD.131E Zone naturelle Implantation par Soit en limites, soit selon un Soit en limites, soit en retrait La règle a été modifiée afin de répondre aux besoins rapport aux limites retrait minimal égal à 1/2 dans les secteurs spécifiques. séparatives hauteur avec un minimum de

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 72

3 15% Evolution des constructions Modification pour tenir compte des évolutions d’habitation : 30% de la SP législatives Annexes 50m² Emprise au sol Secteur Nj : abris de jardin de 20m² maximum Secteur Nl : 20% de l’emprise au sol existante Pas de pourcentage d’espaces Constructibilité limitée dans Pas de modification Espaces verts verts les articles 1 et 2 R+1+C et 6m à l’égout Habitation : 6m à l’égout du Pas de modification pour les constructions d’habitation Construction agricole : 12m toit Augmentation de la hauteur pour les constructions Hauteur Autres constructions : 15m au agricoles afin de répondre aux besoins de l’activité faîtage

Implantation par Selon un retrait minimal de Selon un retrait minimal de Pas de modification A / (NC) rapport aux voies et 10m (25m par rapport aux RD 10m (25m par rapport aux RD) Zone présentant emprises publiques et routes à grande circulation) 75m par rapport à la RD.131E un intérêt agricole, Soit en limites, soit selon un Soit en limites, soit selon un Augmentation du recul minimum en cas de retrait afin Implantation par affecté à la culture retrait minimal égal à 1/2 retrait minimal égal à ½ de faciliter l’entretien des espaces paysagers autour des rapport aux limites ou l’élevage hauteur avec un minimum de hauteur avec un minimum de constructions et d’assurer ainsi la sécurité séparatives 3 10m

Sans objet Evolution des constructions Modification pour tenir compte des évolutions Emprise au sol d’habitation : 30% de la SP législatives Annexes 50m² Pas de pourcentage d’espaces Pas de pourcentage d’espaces Pas de modification Espaces verts verts verts

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 73

7. Articulation avec les documents supra communaux

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 74

Le Plan Local d’Urbanisme s’inscrit dans un cadre règlementaire global et doit être compatible avec des documents de rang supérieur. Le PLU d’Yvetot est concerné dans un rapport de compatibilité par le Schéma de Cohérence Territorial Pays Plateau de Caux Maritime, document de référence unique depuis la loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR), promulguée le 26 mars 2014.

Extrait du SCoT Pays Plateau de Caux Maritime

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 75

Orientations Objectifs Déclinaison au sein du PLU d’Yvetot

Structurer un UNE ARMATURE URBAINE STRUCTURÉE POUR ACCUEILLIR ENVIRON 71 000 HABITANTS EN PADD : Axe1, Obj2 : territoire 2025 Atteindre 12 661 habitants d’ici 2025 équilibré, Les communes du Groupe 1 ont vocation à concentrer environ 42 % de la croissance correspondant au scénario du SCoT attractif et démographique prévue à l’horizon 2025, (DOO, p.9) dans le respect du tableau ci-dessous solidaire qui (DOO, p.8) : repose sur une croissance interne maîtrisée

Le groupe 1 permettra le développement d’une offre en équipements complète : pôle santé, PADD : Axe1, Obj3 : enseignement : écoles maternelles, primaire, collèges et lycées et formation professionnelle, Pérenniser et développer les services tourisme (notamment Saint-Valery-en-Caux), culture, sports et loisirs… (DOO, p.9) Doc. graphique : Création de la zone UE spécifiquement dédiée aux équipements Création de 2 ER pour un cimetière et l’aménagement du secteur de la Plaine

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 76

Orientations Objectifs Déclinaison au sein du PLU d’Yvetot

Il convient de restaurer à l’horizon 2025 un taux de locatif social d’au moins 19% des La commune d’Yvetot dispose déjà de résidences principales, ce qui représente environ 80 logements locatifs sociaux à réaliser 31% de logements locatifs sociaux en annuellement (hors structures d’hébergement spécifique). Ce volume pourra être affiné et 2010. décliné territorialement dans le cadre des Programmes Locaux de l’Habitat. Afin d’assurer une réelle diversité de l’habitat, toutes les communes de ces groupes 1, 2 et 3 devront disposer en 2025 d’au moins 10% de logements locatifs sociaux. (DOO, p.14)

Il appartiendra aux PLU et cartes communales de n’autoriser la construction en extension Diagnostic : urbaine qu’après identification des espaces disponibles à la construction en milieux déjà Analyse de la réceptivité (p.66) urbanisés mais tout en prenant en compte la rétention foncière. PADD : Axe3, obj1 : Ces objectifs de limitation des consommations foncières sont déclinés ci-dessous par groupes de communes et non pour chaque commune. (DOO, p.15) S’inscrire dans une logique de lutte contre l’étalement urbain et de faible consommation des espaces naturels et agricoles. Zonage : Pas de zone 2AU 1 zone 1AUM en renouvellement urbain, sur l’ancienne distillerie 1 zone 1AUM comprise au sein de l’enveloppe urbaine (ZAC de la Plaine) OAP : Densités minimales respectant les objectifs du SCoT dans chacune des

OAP Les futurs secteurs constructibles devront respecter au mieux les conditions suivantes :  Etre situés en zone urbanisée ou à proximité ;

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 77

Orientations Objectifs Déclinaison au sein du PLU d’Yvetot  Etre au plus près des équipements, services et commerces ;  Etre facilement raccordables aux différents réseaux (assainissement, eau potable, électricité, réseaux de communications électroniques…). De plus, lors de l’élaboration des PLU, une étude de densification des zones déjà urbanisées doit être engagée par les communes.

Les Plans Locaux d’Urbanisme devront identifier les éléments de patrimoine intéressants mais PADD : (Axe2, obj2) : sous-utilisés et mal entretenus qui pourraient faire l’objet d’opérations d’amélioration ou de Protéger et mettre en valeur la transformation d’usage : anciens presbytères, fermes et granges, usines désaffectées. (DOO, patrimoine bâti p.16) Zonage :

Manoir du Fay classé en zone Nl

Identification des éléments de patrimoine bâti et des bâtiments agricoles pouvant faire l’objet d’un changement de destination

S’INSCRIRE DANS UNE DEMARCHE D’ORGANISATION DURABLE DE LA MOBILITE (DOO, p.16) PADD : Axe3, obj2 : Réaffirmer la gare d’Yvetot comme pôle multimodal structurant (DOO, p.16) Articuler extension et renouvellement urbain avec le développement et

l’amélioration des transports collectifs Zonage : Zones les plus denses près de la gare et en centre-ville à proximité des commerces et services

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 78

Orientations Objectifs Déclinaison au sein du PLU d’Yvetot Règlement : Stationnement vélos réglementé

Protéger et PROTEGER ET METTRE EN VALEUR LES ESPACES NATURELS ET LEURS FONCTIONALITES PADD : Axe2, obj3 valoriser les Ces espaces présentent un intérêt écologique majeur et doivent être strictement protégés Conforter l’écrin de verdure dans espaces et dans les documents d’urbanismes communaux (EBC, zone N) voire restaurés lorsque cela est lequel s’inscrit Yvetot sites du pays possible. L’urbanisation existante ne pourra pas être étendue dans ces zonages, seules des plateau de Zonage : modifications visant à augmenter les performances énergétiques, paysagères, ou Caux environnementales seront permises. (DOO, p.27) Zone N et A Maritime pour Les documents d’urbanisme devront prévoir des coupures d’urbanisation, espaces de Trame verte et bleue (EBC, talus, clos- conforter respiration paysagère et écologique en particulier dans les vallées, incluant leurs coteaux masure, mare…) l’identité boisés. (DOO, p.28) PADD : Axe3, obj4 rurale et la Une attention particulière est à porter sur les réseaux de mares et de prairies de la zone qualité du Œuvrer en faveur de la rationalisation d’Yvetot, notamment pour la qualité et la quantité de ces espaces, par ailleurs soumis à de de l’énergie cadre de vie fortes pressions et perturbations. (DOO, p.29) Règlement : Il est à noter que les clos masure sont identifiés par le SRCE comme corridors écologiques, ils peuvent donc faire l’objet d’un classement de type EBC ou d’une protection par l’article 130-1 Règlementation de l’art.15 du code de l’urbanisme, en particulier pour les communes appartenant au Parc Naturel Régional. (DOO, p.29)

PROTÉGER LES SOLS ET LA RESSOURCE EN EAU PADD : Axe 2, obj4 Fixer dans les PLU les principes et les conformément au SAGE et au SDAGE. S’engager pour la préservation de la ressource en eau

Règlement : Règlementation de l’article 4

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 79

Orientations Objectifs Déclinaison au sein du PLU d’Yvetot

SE DONNER LES MOYENS DE LA RÉDUCTION DES EMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE ET DE PADD : Axe 3, obj4 LA MAÎTRISE D’ENERGIE Œuvrer pour une rationalisation de L’ouverture de nouvelles zones à l’urbanisation est subordonnée à l’obligation pour les l’énergie constructions, travaux, installations et aménagements de respecter des performances Règlement : énergétiques et environnementales renforcées (notamment la RT 2012…). Les documents d’urbanismes devront prévoir des règles favorisant la performance énergétique. (DOO, p.34) Règlementation de l’article 4

PRÉSERVER LES PAYSAGES NATURELS ET URBAINS PADD : Axe2, obj3 De la même façon, l’ensemble des haies, bosquets, arbres têtards devront faire l’objet d’une Conforter l’écrin de verdure dans protection spécifique pour pérenniser ces atouts paysagers et écologiques qu’ils lequel s’inscrit Yvetot représentent. (DOO, p35) Zonage :

Zone N et A

Trame verte et bleue (EBC, talus, clos- masure, mare…)

PRENDRE EN COMPTE ET RÉDUIRE LES RISQUES PADD : Axe2, obj1 Compléter les inventaires existants des zones à risques en poursuivant le recensement Prévenir les risques naturels et systématique des cavités souterraines dans les communes (DOO, p.37) technologiques par un urbanisme responsable Préserver les zones d'écoulement préférentiel et limiter le ruissellement. (DOO, p.37) Zonage : Ne pas augmenter les rejets dans le milieu naturel en favorisant les initiatives de rétention sur la parcelle. Favoriser les solutions de gestion alternative des eaux pluviales. (DOO, p.37) Identification des axes de ruissellement

Identification des cavités potentielles et des secteurs de risques Règlement : Règlementation associée aux axes de

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 80

Orientations Objectifs Déclinaison au sein du PLU d’Yvetot ruissellement et aux cavités, identifiés sur le document graphique Règlementation de l’art.4 concernant les eaux pluviales Règlementation de l’art.13 (% d’espaces verts favorisant le recueil à la parcelle des eaux pluviales)

Promouvoir LE DÉVELOPPEMENT D’UNE OFFRE EN ZONES D’ACTIVITÉS DIVERSIFIÉE ET HIERARCHISÉE PADD : une stratégie La commune d’Yvetot n’est pas concernée par les zones d'activités d'importance Soutenir et organiser le partagée du communautaire prévues au DOO. (DOO, p.46) développement des zones d’activités développeme dans une logique de complémentarité nt des communale activités

économiques Zonage : sur le Les zones d’activités identifiées en territoire zone UB sont des zones existantes

LES ORIENTATIONS RELATIVES À L’ÉQUIPEMENT COMMERCIAL ET ARTISANAL PADD : Axe1, obj1 : Pour le groupe A, la création ou l’extension de grandes surfaces commerciales, allant de Conforter le tissu commercial l’hypermarché au commerce de détail, sera privilégié sur ces pôles ; y sont autorisés : Zonage :  Les hypermarchés avec surface de vente supérieure à 2 500 m² ; Identification des linéaires  Les supermarchés avec surface de vente comprise entre 501 et 2 500 m² ; commerciaux à préserver dans le  Les supérettes avec surface de vente comprises entre 200 et 500 m² ;  Les épiceries et commerces avec surface de ventes inférieures à 200 m². secteur de centralité identifié par le SCoT

Secteur d’implantation périphérique identifié dans le SCoT classé en zone

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 81

Orientations Objectifs Déclinaison au sein du PLU d’Yvetot UB Règlement : Art.2, règlementation associée aux linéaires commerciaux Afin d’assurer la diversité commercial, les commerces sont autorisés en fonction de leur surface de plancher à l’art.2

LES CONDITIONS DE PRÉSERVATION ET DE VALORISATION DES PRATIQUES AGRICOLES PADD : DURABLES Assurer aux exploitations agricoles la Les PLU à l’échelle des communes devront respecter les objectifs ci-dessous et définir préservation de leurs conditions de précisément les espaces agricoles à protéger. Cette volonté de préservation et de protection travail et de développement, en des espaces agricoles passent par différents objectifs : limitant la consommation des espaces et en permettant la  Intégrer l’agriculture dans les réflexions d’urbanisme diversification de l’activité  Gérer l’espace de manière économe  Préserver l’activité et les espaces agricoles OAP :  Concilier agriculture et urbanisation Densités minimales sur chacune des OAP

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 82

Orientations Objectifs Déclinaison au sein du PLU d’Yvetot Zonage : Zone A de préservation de l’activité et des terres agricoles Zone AU dans l’enveloppe urbaine (secteur de la Plaine) et en renouvellement (ancienne distillerie) Règlement : Règlement de la zone A favorisant la préservation des terres agricoles et offrant la possibilité de diversifier l’activité afin de la pérenniser

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 83

8. Incidences sur l’environnement

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 84

En application du 3° de l’article R151-1 du Code de l’Urbanisme, le pour les équipements. Il est à noter une densification déjà enclenchée rapport de présentation « analyse l’état initial de l'environnement, dans la commune et une raréfaction des réserves foncières. expose la manière dont le plan prend en compte le souci de la préservation et de la mise en valeur de l'environnement ainsi que les 1.2. Incidences négatives effets et incidences attendus de sa mise en œuvre sur celui-ci. » Les besoins de construction et le possible manque d’espaces libres au Cette évaluation vise à garantir le respect des exigences de sein du tissu bâti existant (dents creuses, friches) déjà très dense, préservation de l’environnement, dans le cadre d’un développement peuvent entraîner des besoins d’extensions urbaines entraînant la durable qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la consommation d’espaces naturels et/ou agricoles et de nouvelles capacité des générations futures à répondre aux leurs. artificialisations.

1.3. Incidences positives 1. Consommation d’espace PADD 1.1. Rappel de l’état initial A travers l’élaboration du PLU, la Ville souhaite s’engager dans un développement urbain exemplaire qui répond aux exigences en Le profil d’occupation des sols est très urbain à Yvetot (64% de la matière de lutte contre l’étalement urbain et donc de limitation de la commune était urbanisé en 2009). Concernant le rythme de consommation d’espaces naturels ou agricoles. consommation d’espace, celui-ci est de 4,6 ha par an, soit 6,2% du territoire urbanisé entre 1999 et 2009, pour un gain de 25 habitants par La ville d’Yvetot a choisi une évolution de la population raisonnée pour nouvel hectare urbanisé. Cette consommation a eu lieu principalement atteindre un objectif de 12 661 habitants en 2025, soit une évolution de au bénéfice de la production de logements (70%). Cette consommation 0,57% par an. Afin de répondre aux besoins de production de 942 s’est opérée exclusivement à partir des espaces agricoles (stabilisation logements pour accueillir cette population nouvelle, les besoins des surfaces d’espaces naturels). Il est également noté une théoriques en termes de foncier sont évalués à 24 hectares pour une urbanisation sous forme plus dispersée en marge de la zone urbaine densité de 40 logements à l’hectare, qui correspondrait à de l’habitat (anciennes zone NB du POS). collectif. Le tissu urbain constitué présente un potentiel de densification de 77 Le PADD fixe ainsi comme objectif stratégique d’« optimiser les hectares dont 67,9 ha pour le logement, 6 ha pour l’activité et 5,1 ha potentialités du territoire yvetotais en répondant de façon équilibrée aux besoins et en privilégiant le renouvellement urbain ». Le PLU

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 85

prévoit ainsi de diviser par 10 la consommation d’espace observée sur Gens du voyage 0.05 ha 0.6 ha les 10 dernières années et de développer les nouveaux quartiers NDb/Nv prioritairement en continuité des secteurs équipés et desservis par les réseaux et les transports collectifs. Les projets favoriseront, d’autre Manoir du Fay NDc/ 9.5 ha 7.8 ha part, la mutation des friches et la reconversion des sites et des Nl équipements cessant leurs activités, l’évolution du tissu urbain et Zone agricole NC / A 200.95 ha 184.8 ha l’optimisation du foncier disponible au sein du tissu bâti. Il est également prévu de fixer des densités minimales dans les Total des zones secteurs à enjeux, en incitant à la réalisation de formes urbaines peu agricoles et 239.94 ha 228 ha naturelles consommatrices d’espaces (maisons de ville, petits immeubles collectifs, etc.). Ces dispositions permettront de limiter au maximum la consommation OAP d’espaces naturels ou agricoles en privilégiant la densification du tissu Les densités minimales fixées dans les OAP sont les suivantes : bâti existant. OAP n°1 : Secteur du pôle Zone mixte - l’habitat collectif : 45 Règlement et zonage multimodal de la gare logements/ha et l’habitat intermédiaire : 25 logements/ha Les zones à urbaniser (1AUm) du territoire couvrent une superficie de 13,3 ha. Ces 2 zones correspondent au secteur de la Plaine et au OAP n°2 : Secteur de la Sur l’ensemble de l’opération, la densité secteur de l’ancienne distillerie. Seule le secteur de la plaine peut être Plaine nette minimale recherchée sera de l’ordre de 30 logements/ha. considéré en extension de l’enveloppe urbaine, sa superficie couvre 7,15 ha. Env. 150 nouveaux logements (habitat individuel ou collectif de forme compact, Par ailleurs les zones agricoles et naturelles sont préservées. de R+1 à R+3)

Ancien POS Projet de PLU OAP n°3 : Boulevard urbain Mise en place d’une séquence urbaine plus dense au cœur de l’axe, entre le Zone naturelle ND / N 27.54 ha 32.7 ha centre-ville et le pôle de la gare : - En front de l’axe de la RD6015, et au STEP NDa / Ne 1.90 ha 2.1 ha sud de l’axe de la RD 6015 : la densité nette minimale recherchée

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 86

sera de l’ordre de 45 logs/ha. typiques de la région. Ces derniers comprennent des espaces prairiaux - Au nord de l’axe de la RD6015, en et des vergers en marge de la zone urbaine qui représentent des dehors du front de rue donnant sur secteurs d’intérêt, notamment pour la faune (zone de refuge le RD6015 la densité nette minimale recherchée sera de l’ordre de 30 importante). logs/ha. Par ailleurs, la zone urbaine est relativement dense et cernée par des Sur le reste de l’OAP : une densité nette infrastructures de transport donc très fragmentant. Ainsi les espaces de l’ordre de 30 logts/ha d’intérêts sont cloisonnés au Nord et au Sud. OAP n°4 : Secteur de Sur l’ensemble de l’opération, la densité l’ancienne distillerie nette minimale recherchée sera de 2.2. Incidences négatives l’ordre de 30 logements/ha. Bien que le développement urbain de la ville soit orienté vers du

renouvellement urbain, les besoins de construction peuvent entraîner, 1.4. Conclusion à terme, de nouvelles imperméabilisations sur des espaces naturels ou agricoles intégrés à la Trame Verte et Bleue. Le réseau bocager localisé Les priorités du développement se réalisent en renouvellement urbain. sur les franges de la commune pourra notamment être fragilisé par le Seuls 7,15 ha sont consommés en extension de l’enveloppe urbaine. développement urbain. Par ailleurs, selon leur conception, les projets qui aboutiront à une densification urbaine peuvent augmenter le phénomène de 2. Trame verte et bleue fragmentation de la Trame Verte et Bleue que peut engendrer un tissu urbain très dense. C’est potentiellement le cas dans le secteur 2.1. Rappel de l’état initial d’influence de la gare d’Yvetot concerné par un projet de La définition de la Trame Verte et Bleue communale a été guidée par développement intégrant la reconversion des sites en friche et la les travaux du SRCE, de la TVB du PNR et du SCoT. Les principaux densification du bâti. La reconversion des friches en partie recolonisées espaces naturels remarquables constituant des potentiels réservoirs de par la végétation peut donc s’accompagner de la disparition d’espaces biodiversité locaux, sont les ZNIEFF 2 (Vallée Sainte Gertrude et intéressants pour la biodiversité. Rançon) et site classé (Val au Cesne). Par ailleurs, la commune De plus, en phase chantier, les travaux peuvent engendrer des comprend une biodiversité dite « ordinaire », liée à des secteurs de perturbations sur la faune alentour. milieux boisés, au bocage et la présence de clos masures ensembles

Yvetot - Plan Local d’Urbanisme - 1.Rapport de Présentation - c. Justifications - Arrêt 87

2.3. Incidences positives énoncé dans le PADD, chaque nouveau projet doit en effet permettre de renforcer les continuités écologiques du territoire. PADD Enfin, il est également important de noter que le projet de Le PADD témoigne d’un engagement de la Ville en faveur de développement de la commune n’entraînera aucune incidence négative l’aménagement d’une Trame Verte et Bleue communale de qualité, éventuelle sur des sites d’intérêt écologique majeur situés en dehors de continue et cohérente basée sur : la commune. En effet, le site Natura 2000 le plus proche est situé à une • La protection des espaces naturels (dont certains classés ZNIEFF) vingtaine de kilomètres, soit une distance assez importante pour que le ceinturant la ville (les espaces bocagers du nord et le Val au Cesne projet de la ville n’engendre pas de perturbations. au sud) ; Règlement et zonage • La protection et la valorisation des mares présentes sur le Le zonage recense plusieurs éléments de trame verte en vue de leur territoire, ainsi que leur intégration au réseau écologique local ; protection. Ainsi, au-delà des espaces boisés classés, des espaces • La préservation des éléments de végétation accompagnant les paysagers à protéger, des alignements d’arbres et talus, les mares et espaces agricoles ouverts (haies, arbres ponctuels, etc.) ; bassins sont préservés au titre du L151-23 du CU. Des dispositions réglementaires spécifiques à chaque espace sont déclinées. • La préservation des espaces de nature en ville, dont les jardins partagés, jouant un rôle de continuité écologique ; De plus, les secteurs naturels d’intérêt majeurs sont classés en zonage N ou A cela participe donc à protéger les grands réservoirs de • Le développement de la multifonctionnalité des espaces libres biodiversité du territoire. De plus, on retrouve le secteur lié au Manoir participant à la Trame Verte et Bleue (intégration des enjeux du Fay en secteur (Nl) et les jardins familiaux en secteur (Nj). écologiques dans la conception des aménagements paysagers, appui sur le maillage de liaisons douces pour développer la Trame De plus, au sein du règlement, plusieurs règles sont édictées à l’article Verte et Bleue, intégration des dispositifs de gestion des eaux 13 sur le traitement environnemental et paysager des espaces non pluviales au réseau écologique) ; bâtis et des abords de construction. En fonction des zones sont également édictées des règles en matière de plantation d’arbres pour D’autre part, le large recours au renouvellement urbain permet de s’assurer du traitement paysager global et encourager la préservation préserver les éléments de Trame Verte et Bleue existant dans le de la pleine terre. territoire, notamment les espaces de nature en ville. Il crée également des opportunités pour renforcer l’offre d’espaces verts locale. Comme

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OAP années 80-90. Différentes entités peuvent être distinguées : le centre- ville, le tissu urbain mixte à dominante résidentielle, les zones Les OAP sectorielles inscrivent des principes de préservation des d’activités et grands équipements. Les entités agricoles ouvertes et coulées vertes, de plantation d’alignements d’arbres et de naturelles se composent notamment du talweg du Val au Cesne qui verdissement des axes qui sont de nature préserver et développe les entaille profondément le plateau au sud- ouest de la commune et les espaces verts et pérenniser voire renforcer la Trame Verte et Bleue secteurs de clos masure au sein du maillage bocager et arboré au nord dans la ville. Les OAP gare et Boulevard urbain, visent notamment la et au sud de la commune qui créent « une ceinture verte ». Les grands valorisation du paysage urbain et la création de lieux de convivialité, axes urbains (RD6015) et ferroviaires génèrent d'importantes coupures apportant de la qualité au cadre de vie. L’OAP de la Plaine, prévoit la dans le paysage. Le centre-ville est peu visible. Les transitions sont conservation de la trame végétale ainsi que la création de nouveaux notamment à traiter entre le centre-ville et la zone d’activités sud-est, espaces verts au sein de l’opération afin de renforcer les continuités ainsi qu’avec les espaces agricoles ouverts au Sud de la commune. écologiques. Le patrimoine bâti témoigne de l’histoire normande et qui comprend 2.4. Conclusion des éléments reconnus (2 monuments historiques : L’église paroissiale Saint-Pierre et Le manoir du Fay). D’autres éléments bâtis ponctuels de Malgré les impacts négatifs de l’urbanisation des secteurs de projets et maisons de ville en brique, en silex ou en pierre, à colombages et de de la densification du tissu urbain sur le patrimoine naturel communal, quelques maisons normandes de valeur, des corps de ferme et des ceux-ci sont en partie limités et maîtrisés par les orientations et grandes maisons de maîtres, ainsi que des bâtiments publics mesures du projet communal. Ce dernier protège en effet les grands remarquables ont également recensés par le PNR. espaces naturels majeurs et encadre les évolutions des espaces inscrits au cœur du tissu urbain de manière à préserver une Trame Verte et 3.2. Les incidences négatives Bleue communale support de biodiversité. Le PADD fixe un objectif de développement économique qui suppose l’accueil de nouvelles entreprises, et ainsi de nouveaux bâtiments 3. Patrimoine et paysage bâti d’activité, dont l’insertion paysagère est généralement difficile. L’implantation des nouvelles constructions peut, par ailleurs, induire la 3.1. Rappel de l’état initial fermeture de certaines perspectives visuelles et la suppression de points de vue remarquables. De même, elle peut être néfaste vis-à-vis • Le paysage d’Yvetot est majoritairement urbain, une grande de la valorisation du patrimoine bâti. C’est particulièrement le cas dans partie du tissu urbain est composé de quartiers pavillonnaires des

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le secteur de la gare d’Yvetot qui concentre de nombreux éléments • La valorisation des paysages par la mise en place de liaisons patrimoniaux. douces invitant à la découverte des richesses paysagères et patrimoniales locales. D’autre part, la conduite d’opérations de production de logement à grande échelle (de type lotissement) peut aboutir à une banalisation • La protection et la mise en valeur du patrimoine bâti ; des formes architecturales et donc du paysage urbain d’Yvetot. • La valorisation des Monuments Historiques classés/inscrits ; 3.3. Les incidences positives • La qualification des entrées de ville et des axes « vitrine », notamment par l’intermédiaire de la requalification de la RD6015. PADD Ces dispositions assureront la préservation du paysage, notamment des Le PADD retient un objectif visant à « valoriser le paysage et le éléments identitaires tels que les clos-masures et le bocage, mais aussi patrimoine d’Yvetot, levier d’un cadre de vie attractif ». Les la valorisation et la découverte du patrimoine bâti. La protection des orientations définies concernent ainsi : éléments de Trame Verte et Bleue participera, en outre, à • Le renforcement de l’harmonie du paysage urbain en adoucissant l’accompagnement du bâti par le végétal et au maintien des les transitions entre les quartiers et en redonnant une unité au caractéristiques naturelles du grand paysage communal. tissu bâti ; La recherche de cohérence urbaine constitue également un objectif à • La préservation des grandes caractéristiques paysagères, tant part entière du PADD, qui repose sur l’atténuation des « coupures urbaines que naturelles ; urbaines » par l’aménagement de franchissements au niveau de la RD6015, le traitement homogène des façades, l’aménagement de • La préservation des paysages de clos-masures ceinturant la ville et liaisons douces support de lien, etc. La RD6015 fera ainsi l’objet d’une l’inscription du Manoir du Fay dans une logique de valorisation attention particulière en vue de sa valorisation. globale des clos-masures dans le cadre des dynamiques de classement potentiel à l’UNESCO ; Le PADD prévoit également une orientation assurant l’intégration paysagère des zones d’activités qui auraient été susceptibles de porter • La préservation des éléments de végétation habillant les paysages préjudice à la qualité paysagère du territoire. agricoles ouverts (haies, arbres, etc.) ; Enfin, consciente de l’importance des entrées de ville sur l’image de la • La valorisation du paysage urbain et des ambiances de la ville en commune qu’elles véhiculent, la Ville prévoit la requalification des conservant la trame végétale, paysagère, présente en son cœur ; entrées de villes et des axes « vitrine », dont la RD6015. Ce projet

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permettra également d’adoucir la coupure urbaine que cet axe développement des liaisons douces à proximité du centre-ville au Sud constitue dans la ville. et du quartier du Fay au Nord. Règlement et zonage L’OAP du secteur de la Plaine intègre des orientations pour assurer l’insertion paysagère du nouveau quartier. Des liens visuels et pratiques De par la définition d’un ensemble de règles relatives à l’implantation seront créés en interface avec le centre-ville. De plus, des espaces des constructions, à l’emprise au sol, à la hauteur maximale des publics de qualité et ouverts sur les quartiers adjacents seront constructions, etc. le PLU assure une harmonie des formes urbaines au aménagés. regard du contexte urbain limitrophe. Ces règles participent donc à la préservation de la qualité du cadre urbain et de l’identité de la L’OAP Boulevard Urbain, vise en cohérence avec la requalification de la commune. voie par le département à structurer le front urbain, en fonction des différentes séquences, valoriser et marquer les entrées de ville, par un D’autre part, l’article 11 du règlement qui traite de la qualité urbaine, traitement qualitatif du bâti et la végétalisation des abords. architecturale, environnementale et paysagère décline des prescriptions pour les façades, les toitures, les clôtures… Ces différentes L’OAP du secteur de l’ancienne distillerie prévoit un traitement végétal mesures permettent ainsi d’assurer une meilleure intégration au sud avec la zone d’activité ainsi que la création d’espaces verts au paysagère des constructions dans leur environnement. sein du futur quartier. Enfin, 9 éléments bâtis sont préservés au titre du L151-19 du Code de Conclusion l’Urbanisme et sont repérés au document graphique du PLU. Les clos Grâce aux différentes règles édictées par le règlement et aux outils de masure sont également identifiés au document graphique ils couvrent protection mis en place pour préserver les éléments de patrimoine 14.5 ha. Des dispositions réglementaires particulières encadrent bâtis ou naturels, les paysages et le patrimoine de Chennevières-sur- l’évolution de ces constructions et du cadre paysager associé. Marne sera relativement préservés des impacts négatifs du Il faut ajouter que la préservation des éléments de la trame verte et développement urbain et de l’urbanisation. Le projet prévoit aussi des bleue (alignements d’arbres) permettra aussi d’assurer la qualité dispositions dans les secteurs de développement pour assurer un paysagère globale. meilleur cadre de vie paysager lors des aménagements. OAP L’OAP du secteur multimodal de la gare, vise la valorisation de cette entrée de ville par le train (espace public à revaloriser), par le

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4. Performance environnementale : gestion de l’eau Gestion des déchets et des déchets Une compétence détenue par la Communauté de Communes de la Région d’Yvetot (CCRY). La collecte des seules ordures ménagères pour 4.1. Rappel de l’état initial l’année 2011 a été de 5 751 tonnes soit en moyenne 267 kg par habitant et par an. La production de déchets est globalement en Gestion de l’eau diminution au cours des dernières années. Une déchetterie est La ressource en eau souterraine est fragilisée par son exposition directe disponible sur la commune voisine de Touffreville la Corbeline. aux pollutions diffuses (nitrates notamment) et en déséquilibre quantitatif ce qui nécessite la recherche de nouvelles ressources. Le captage d’eau potable prioritaire Grenelle est protégé par une DUP et 4.2. Les incidences négatives fait l’objet de mesures de préservation à l’échelle du Bassin d’Alimentation. Le projet de développement de la commune prévoit une augmentation du nombre d’habitants et d’usagers du territoire ainsi que l’accueil de Une majeure partie de la commune raccordée à la station d’épuration nouvelles activités économiques et de nouveaux équipements qui d’Yvetot, sa capacité nominale est de 22 000 EH. Sa marge capacitaire entraînera un accroissement de la consommation d’eau potable, ainsi d’env. 7000 EH est suffisante. Le réseau d’assainissement reste sensible que de la production d’eaux usées sur la commune. aux eaux claires parasites à l’origine de mises en charge de la station et de rejets polluants. Des dispositifs autonomes sont également à Par ailleurs, il est à noter que les projets de la commune s’inscrivent l’origine de pressions sur les milieux récepteurs (44% des ANC non dans une logique de densification urbaine et donc contribueront à conformes). l’augmentation des surfaces imperméabilisées et donc des volumes d’eaux pluviales à gérer afin d’éviter toute inondation. Ce constat est La gestion des eaux pluviales est particulièrement prioritaire sur Yvetot particulièrement valable en ce qui concerne le secteur d’influence de la car à l’origine d’inondations récurrentes et de pollutions de la nappe gare ainsi que le secteur de la Plaine qui fera l’objet d’un projet (rejets directs dans les bétoires…). A cet effet, un schéma directeur d’aménagement structurant sur un espace actuellement non d’assainissement a été mis en œuvre. Il fixe des débits de fuite imperméabilisé. maximum à respecter en fonction des différents bassins versants de la commune. Une étude complémentaire a été réalisée permettant Il en est de même pour la production de déchets, qui augmentera d’identifier les débordements sur trottoir en cas de crue centennale. proportionnellement au développement démographique et

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économique. Enfin, la mise en œuvre des projets engendrera une urbain. Il est ainsi prévu de limiter l’imperméabilisation des sols, ce qui production de déchets de chantiers qui seront à gérer. favorisera l’infiltration des eaux pluviales et permettra de réduire la saturation des réseaux. La poursuite des travaux d’amélioration des

réseaux d’eaux pluviales, telle qu’énoncée dans le PADD, permettra 4.3. Les incidences positives également d’augmenter la capacité de ces derniers. Enfin, le développement des techniques alternatives de gestion des eaux PADD pluviales (noues, bassins de rétention…) complètera le dispositif en favorisant la rétention des flux. La Ville s’engage, à travers l’objectif du PADD visant à « réduire les impacts du développement urbain de la commune sur son Enfin, un engagement est exprimé en faveur d’une amélioration de la environnement », à assurer un approvisionnement en eau potable gestion des déchets et de la réduction de la production de déchets : suffisant au regard des objectifs démographiques (936 habitants • en soutenant les actions visant l’optimisation de la valorisation des supplémentaires en 2025), en recherchant notamment de nouvelles déchets (collecte des textiles, compostage de bio-déchets…) ; sources pour compléter les capacités de distribution actuelle. Le PADD • en intégrant des dispositifs nécessaires à la gestion des déchets prévoit également d’intégrer dans les projets de la ville des objectifs dès la conception des projets. d’économie d’eau (réduction des consommations des bâtiments, aménagements nécessitant peu d’arrosage…) qui permettront de OAP limiter la pression sur la ressource. L’OAP de la Plaine prévoit l’aménagement d’un bassin de rétention des D’autre part, le PLU s’engage pour la préservation de la ressource en eaux pluviales. En lien avec les espaces verts du futur quartier. Il est eau en prévoyant le traitement des eaux pluviales avant leur rejet dans préconisé des aménagements de gestion alternative des eaux pluviales, les milieux récepteurs, en supprimant tout rejet direct dans les en lien avec les enjeux de trame verte et bleue : noues, bassin, espaces bétoires, en réduisant les eaux claires parasites qui peuvent être à enherbés… l’origine de dysfonctionnements de la station d’épuration et de rejets Règlement et zonage polluants, ainsi qu’en promouvant la réhabilitation des dispositifs A l’article 4, le règlement développe plusieurs dispositions sur d’assainissement autonomes. l’assainissement et la gestion des eaux pluviales. Dans le cadre de l’objectif de maîtrise des risques d’inondations Ainsi les dispositifs d’assainissement doivent respecter le règlement de pluviales affiché dans le PADD, diverses mesures sont retenues afin service de la structure compétente (Syndicat Mixte d’Assainissement du d’optimiser la gestion des eaux pluviales et de maîtriser le ruissellement Caux Central). Ainsi tout rejet dans le milieu naturel est interdit. Les

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rejets des eaux pluviales sont interdits dans des cailloutières, des 4.4. Conclusion sablières, des bétoires ou les puits d’infiltration. Le règlement vise à limiter les rejets des eaux pluviales dans les réseaux en favorisant la Des pressions sur la ressource en eau et des contraintes sur sa bonne rétention et la temporisation des eaux pluviale. Un débit de fuite de gestion seront nécessairement induites par le développement urbain, 2l/s est fixé sur toutes les zones. En cohérence avec cet objectif, le démographique et économique, projeté sur la commune. Toutefois, le règlement favorise les dispositifs permettant le ralentissement du PLU affiche des orientations claires et diverses règles qui permettront ruissellement de surface (toitures terrasses…), les stockages ponctuels de maîtriser ces différents impacts négatifs. (bassin, noues…) le développement de toitures terrasses fonctionnelles permettant une gestion alternative des eaux pluviales. 5. Les risques naturels, industriels, technologiques et Concernant l’adduction en eau potable, celle-ci est obligatoire pour tous les projets. Au titre de la performance environnementale, nuisances sonores l’installation d’appareils hydro-économes permettant de limiter la 5.1. Rappel de l’état initial pression ou le débit des points d’eau est recommandée pour les constructions neuves. Cela permet ainsi de préserver la ressource en Le risque d’inondation est principalement lié au ruissellement urbain à quantité. Yvetot. Un Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) A l’article 13, le PLU fixe des % d’espaces verts minimum, visant à « Rançon et Fontenelle», a été prescrit le 23 mai 2001 et est en cours limiter l’imperméabilisation des sols et à limiter le ruissellement urbain, d’élaboration. Une première étude a été conduite dans le cadre de notamment dans les zones d’urbanisation future (40 % minimum en l’élaboration du Schéma Directeur d’Assainissement, renforcée par une espaces verts). étude complémentaire sur les hauteurs de débordements sur trottoir en cas de pluie centennale et prenant en compte les futures zones à Les mares et bassins figurent au document graphique et doivent être urbaniser. Ces études ont permis de localiser les zones inondables lors protégés (interdiction d’affouillement/comblement et retrait de 10m de forts épisodes pluvieux et de définir les actions nécessaires pour la par rapport au haut de la berge). résolution de ces problématiques. Enfin, de manière générale, les diverses règles visant la préservation de De très nombreuses cavités souterraines ont été recensées sur le la trame verte et bleue sur le territoire concourent à préserver la territoire communal : anciennes sablières, cailloutières, marnières, ressource en eau et à assurer sa bonne gestion sur le territoire. bétoires, puits. Elles sont souvent localisées en zone urbaine. En annexe du PLU figure également le schéma directeur d’assainissement.

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L’entreprise INGETEC a réalisé pour le compte de la Ville d’Yvetot un En outre, les nouvelles populations et activités engendreront des flux Recensement des Indices de Cavités Souterraines. Celui-ci a été édité de déplacements qui peuvent participer à l’augmentation des nuisances en juin 2013 et se compose d’un tableau récapitulatif de l’état des sonores liées au trafic routier. données bibliographiques, de 310 fiches récapitulatives des indices recensés et de planches cartographiques de l’inventaire des vides et 5.3. Les incidences positives indices de vides sur le territoire communal. PADD Les risques technologiques sont relativement faibles. Sont recensés 2 La prévention des risques naturels et technologiques constitue un ICPE et 1 seul site potentiellement pollué, traité et libre de toute objectif décliné dans le PADD. Plusieurs orientations permettent ainsi restriction est recensé sur le territoire (source BASOL). d’assurer la prise en compte des contraintes liées aux risques et aux De nombreux habitants exposés aux nuisances sonores générées par les nuisances sonores dans les projets d’aménagement. infrastructures de transport (sont identifiées en catégorie 1 la voie L’une de ces orientations vise à assurer la prise en compte du risque de ferrée de la ligne Paris-Le Havre, et en catégorie 2 la RD 6015). mouvement de terrain lié aux cavités souterraines en excluant les 5.2. Les incidences négatives parcelles concernées du potentiel de développement de la commune et en favorisant une valorisation alternative de ces espaces (jardins, Les objectifs de développement définis dans le PADD peuvent entrainer espaces de respiration, zones de rétention des eaux pluviales…). l’exposition d’un nombre plus élevé de personnes et de biens aux La lutte contre les inondations pluviales en ville fait également l’objet risques et nuisances auxquels est soumise la commune. de plusieurs mesures telles que la limitation de l’imperméabilisation Les éventuelles nouvelles imperméabilisations conduiront à des sols dans les secteurs concernés, l’amélioration des réseaux d’eaux l’augmentation du ruissellement urbain et du risque d’inondations qui y pluviales, le développement des techniques de gestion alternative des sont liés. eaux de pluies et l’évitement de toute extension urbaine au sein des emprises des axes de ruissellement. De plus, les objectifs de développement économique peuvent se traduire par une augmentation des risques technologiques (risque La maîtrise du risque industriel est assurée via la restriction de industriel et risque lié au transport de matières dangereuses) dans la l’implantation d’activités potentiellement dangereuses ou sources de commune. nuisances au sein du tissu accueillant de l’habitat. Les nuisances sonores sont également prises en considération. Le développement de la commune est prévu en priorité en dehors des

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zones de nuisances sonores, notamment pour les projets d’habitat. De Les dispositions générales communes à toutes les zones prévoient des plus, le PADD affiche la volonté de réduire les nuisances sonores à la dispositions spécifiques pour les ruissellements urbains visant à limiter source par des aménagements et mesures spécifiques au niveau des les inondations. Sont identifiés au PLU : axes générant des nuisances (écran végétal, revêtement adapté,  Des axes de ruissellement réduction de la vitesse). Il est également prévu d’organiser un report  Des zones d’expansion du ruissellement (bande de 20m des déplacements sur la RD131 afin de décharger le centre-ville, ce qui inconstructible en dehors des zones urbaines) contribuera à réduire les nuisances sonores dans le centre-ville. Par  Des secteurs de débordements sur trottoirs pour une pluie ailleurs, le projet de requalification de la RD6015 est une opportunité centennale, pouvant présenter un risque d’inondation des supplémentaire de maîtriser les nuisances sonores générées par le habitations. trafic qu’elle supporte. Les objectifs globaux de renforcement de l’offre Pour chacun des éléments identifiés s’appliquent des prescriptions alternative à la voiture et de réduction des besoins de déplacements réglementaires particulières, visant à limiter les risques pour les participeront aussi à la limitation des nuisances sonores liées au trafic personnes et les biens dans un principe de précaution. Elles diffèrent routier. selon que l’on se situe en zones urbaines ou non, et, au niveau de l’axe Enfin, dans les secteurs particulièrement exposés aux risques et aux de ruissellement ou en éloignement de celui-ci. Les dispositions sont nuisances (dont la pollution des sols), soit les friches industrielles, le une déclinaison de la doctrine départementale. potentiel de renouvellement urbain sera étudié en prenant en Pour le risque concernant les cavités souterraines, l’entreprise INGETEC considération les critères risques et nuisances. a réalisé pour le compte de la Ville d’Yvetot un Recensement des OAP Indices de Cavités Souterraines. Celui-ci figure en annexe du PLU. Les OAP précisent les enjeux d’aménagement durable, notamment la Les périmètres de sécurité appliqué ou non respectent les modalités pris en compte des aménagements pour une bonne gestion des eaux d’application au Département de la Seine Maritime de la prise en pluviales. Il est prévu des zones tampon avec les secteurs d’activité. compte des risques : cavités souterraines rédigées par la DDTM 76, version avril 2011. Règlement et zonage A travers le règlement, la commune se dote de nombreux moyens pour 5.4. Conclusion réduire l’exposition des habitants et des biens aux principaux risques plus particulièrement : inondations par ruissellement et cavités. La prise en compte des risques est assurée dans le PLU par les différentes règles et orientations qu’il édicte. Ces règles assurent la

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limitation de l’exposition de la population face aux risques naturels et l’attractivité des modes doux. Le tissu commercial et l’animation du technologiques. centre-ville est ainsi conforté à travers le PLU qui favorise le maintien des commerces existants.

D’autre part, le PLU prévoit des mesures en faveur de la mobilité 6. Air et climat : transports en commun, mobilité, et alternative à la voiture, dans le but de réduire les émissions de gaz à qualité de l’air effet de serre et les consommations d’énergie associées. Il est ainsi prévu de : 6.1. Les incidences négatives  soutenir les différents projets de développement des transports L’augmentation du nombre d’habitants et d’usagers du territoire, collectifs de l’agglomération ; comme attendu dans le PLU, entraînera une augmentation des flux de  articuler l’évolution urbaine avec la desserte en transports collectifs, en incitant à la densification du bâti tout particulièrement à proximité déplacement, dont des déplacements motorisés, qui augmenteront les du pôle gare ; émissions atmosphériques liées au trafic (polluants et gaz à effet de  faciliter les déplacements urbains en lien avec les modes doux, en serre). développant notamment les liaisons douces ; Les projets affichés constitueront de nouveaux pôles générateurs de  permettre une fluidité des déplacements au sein de la commune et déplacements, ou renforceront l’attractivité des pôles existants, et avec les territoires limitrophes ; contribueront donc à l’intensification du trafic.  assurer les conditions de circulation apaisée à l’intérieur de la ville, notamment pour les usagers des modes doux en développant les 6.2. Les incidences positives pistes cyclables et les cheminements piétons ;  mutualiser et rationaliser l’offre de stationnement en fonction du PADD type d’habitat et de la desserte en transports, et organiser sa gestion, à la fois pour les voitures et les vélos, en lien avec le développement Le PADD privilégie une ville des courtes distances en organisant le et les besoins spécifiques des différents projets. développement urbain autour de centralités accueillant des services, Règlement commerces et moyens de transports, ce qui réduit les déplacements, motorisés notamment. L’article 12 sur le stationnement édicte des règles concernant le stationnement vélo lors des nouvelles opérations. Cela permet ainsi de Des orientations en faveur de la multifonctionnalité ont également été favoriser une mobilité alternative à la voiture individuelle pour les retenues et permettent de réduire les besoins en déplacements, en déplacements. favorisant les services et commerces de proximité, et d’augmenter

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L’article 13 sur le traitement environnemental et paysager des espaces énergivore avec 59% du parc de logements construits avant la non bâtis, permet par le maintien d’un % minimum d’espaces verts réglementation thermique de 1975. d’assurer du stockage carbone. Toutefois, des initiatives ont été engagées pour améliorer le bilan OAP carbone et énergétique du bâti : PCET, thermographie aérienne, rénovation urbaine dans le cadre des projets ANRU… La commune est L’OAP du pôle multimodal de la gare intègre des objectifs de également desservie par un réseau de chaleur alimenté par l’énergie renforcement de l’accessibilité, de l’intermodalité (par la création de géothermique à hauteur de 75%. parkings relais notamment). Il concoure également aux objectifs d’amélioration de l’articulation entre urbanisation et desserte en Le territoire dispose également d’autres sources d’énergie transports structurants. renouvelables à valoriser et des projets sont en cours : projet photovoltaïque sur la centrale géothermique, réhabilitation du 6.3. Conclusion deuxième puits géothermique…

Le développement du territoire aura pour conséquence une 7.2. Les incidences négatives augmentation des flux de déplacements, notamment motorisés, et donc une dégradation de la qualité de l’air. Toutefois, le PLU affiche des Les nouvelles constructions, bien que répondant aux objectifs de la RT objectifs en termes de développement de l’offre de mobilité qui 2012, participeront à l’augmentation de la demande en énergie du devraient permettre de faire évoluer les habitudes de déplacement territoire. vers une mobilité plus durable favorisant les modes actifs et l’usage des D’autre part, le PADD affiche une volonté d’accueillir de nouveaux transports en commun (notamment le pole gare). équipements et de nouvelles entreprises, qui s’avèrent être, à priori, d’importants consommateurs d’énergie.

7. Air et climat : demande énergétique du territoire 7.3. Les incidences positives

7.1. Rappel de l’état initial PADD

Les émissions de Gaz à Effet de Serre sont principalement dues aux Dans le cadre de l’objectif de densification urbaine, le PLU œuvre en secteurs des transports et au secteur bâti. En effet, les déplacements faveur de l’amélioration de la demande énergétique du bâti yvetotais. effectués principalement en véhicule particulier sont particulièrement Le PADD prévoit ainsi de « privilégier les constructions économes en consommateurs d’énergie fossile. D’autre part, le bâti est ancien et énergie, en incitant à la réalisation de formes urbaines compactes,

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simples et mitoyennes ». Cela suppose donc la construction d’un Enfin, il faut noter que le règlement favorise aussi le recours aux habitat présentant, du fait de sa typologie, des déperditions matériaux biosourcés et locaux, ce qui contribue à limiter les énergétiques moindres. consommations d’énergie pour la production et la mise en œuvre de ces derniers lors des projets de construction. D’autre part, les projets de renouvellement urbain entraîneront nécessairement une amélioration de la demande en énergie du OAP territoire : des bâtiments anciens, potentiellement énergivores, L’urbanisation des secteurs de projet (1AUm), en accord avec les laisseront place à des bâtiments neufs moins consommateurs car densités minimum prévues, implique la réalisation de bâtiments denses soumis à une Règlementation Thermique plus stricte. Le PADD plus favorables à la compacité des formes urbaines et moins encourage d’ailleurs les initiatives innovantes d’isolation des consommateurs en consommation d’énergie. constructions. Par ailleurs, les OAP encouragent l’application des principes du Le PADD soutient, d’autre part, la rénovation du bâti existant en bioclimatisme dans la conception urbaine des futurs projets. intégrant des dispositifs d’économie d’énergie. Le recours aux énergies renouvelables et à la conception bioclimatique, 7.4. Conclusion constituent également des orientations clairement affichées dans le L’augmentation de la demande en énergie du territoire consécutive au PADD. Ces engagements participeront à réduire les émissions de gaz à développement d’Yvetot sera maitrisée par l’engagement de la effet de serre du territoire et à réduire le risque de précarité commune dans l’amélioration des performances énergétiques de son énergétique des ménages. parc bâti et la recherche d’une optimisation énergétique des nouvelles Règlement et zonage constructions. Le règlement dispose de plusieurs mesures permettant des Par ailleurs, le PLU incite au développement des énergies performances énergétiques et environnementales accrues en son renouvelables, ce qui favorisera l’indépendance énergétique du article 15. Ainsi, il édicte des règles favorisant une bonne réhabilitation territoire et réduira la dépendance aux énergies fossiles. du bâti existant et autorise des dispositifs d’isolation extérieure dans les marges de recul. Il développe également des principes bioclimatiques pour les nouvelles constructions et favorise l’utilisation des énergies renouvelables. Les aménagements favorisant leur exploitation sont ainsi autorisés en dépassement de hauteur et sur les toitures terrasses.

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9. Indicateurs de suivi

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Conformément aux dispositions de l’article L.153-27 du code de l’Urbanisme, le PLU fera l’objet d’une analyse des résultats de son application, au plus tard à l’expiration d’un délai de 9 ans à compter de son approbation. A l’issue de cette analyse, un débat sera organisé au sein de l’organe délibérant sur l’opportunité d’envisager une évolution du PLU. Dans cette perspective, le rapport de présentation identifie les indicateurs nécessaires à cette analyse (article R.123-2-5 du code de l’Urbanisme), en s’appuyant sur les orientations définies dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durables. Le dispositif de suivi est constitué d’un nombre restreint d’indicateurs qui devront être mis en place, au fur et à mesure, par la collectivité. Pour chacun d’entre eux, sont précisés :

 la source : organisme ou la structure auprès desquels la donnée est disponible,  la périodicité de mise à jour possible, au regard de la fréquence d’actualisation de la donnée par l’organisme source, à la date d’approbation du PLU, sachant que l’obligation d’évaluation est applicable tous les 9 ans à compter de l’approbation du PLU,  l’état 0 : donnée fournie si elle est disponible à la date d’approbation du PLU ; dans certains cas, l’état 0 n’est pas disponible lors de l’approbation du PLU mais pourra être renseigné ultérieurement.

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PADD Indicateurs Source Périodicité Etat O

Axe 1. Affirmer un positionnement stratégique au cœur du développement de l’Axe Seine

Objectif 1. Affirmer le rôle de pôle économique de la Taux d’emploi (nombre d’actifs / INSEE, INSEE CLAP, Annuelle et 9 ans Taux d’emploi : 0,523 en 2010 ville d’Yvetot, ville-centre d’un bassin de vie nombre d’emplois) Ville Yvetot concentre 28% des Concentration des emplois du SCoT emplois du SCOT

Déplacements domicile/travail 42% des actifs d’Yvetot travaillent à Yvetot Suivi des projets dans les zones UB A créer Nombre de cellules commerciales, notamment sur les linéaires A créer commerciaux identifiés au document graphique

Objectif 2. Répondre aux besoins des habitants Evolution de la population INSEE Annuelle / 9 ans / Horizon 12 328 habitants en 2010 / actuels et futurs, en matière d’habitat 2025 Objectif de 2025 habitants Nombre de logements livrés neufs par Ville type et par an (logements individuels, A créer résidences, logements collectifs) 13,3 hectares de zones à Ouverture à l’urbanisation des zones urbaniser 1AUM

Objectif 3. Adapter l’offre de services et assurer les Accès en transports en commun et Ville Annuelle A créer conditions du vivre ensemble liaisons douces des équipements

Nombre d’équipements

Suivi des projets en zone UE, 1AUM et sur les emplacements réservés

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PADD Indicateurs Source Périodicité Etat O

Axe 2. Observer un urbanisme responsable pour un cadre de vie de qualité et attractif

Objectif 1. Faire de la prévention des risques et des Nombre d’arrêtés de catastrophe Prim.net 9 ans 6 depuis 1993 nuisances l’un des éléments fondateurs du naturelle développement de la ville Nombre d’ICPE Préfecture 9 ans 2 ICPE

Evolution des axes de ruissellement Ville 9 ans A créer

Objectif 2 : Valoriser le paysage et le patrimoine Nombre de monuments historiques Base Mérimée 9 ans 2 MH en 2016 d’Yvetot, levier d’un cadre de vie attractif Surface des zones naturelles Ville 9 ans et annuelle 47,5 ha de zones naturelles

Surfaces des zones agricoles 184,8 ha de zones agricoles Objectif 3. Conforter l’écrin de verdure dans lequel Surface en espaces boisés classés 20,5 ha d’EBC s’inscrit Yvetot et y faire écho dans la ville par des espaces de respiration retrouvés Linéaire d’alignements d’arbres 4 441 m d’alignements d’arbres

Linéaire de talus boisé 8 186 m de talus boisé

Nombre de clos-masure 14,5 ha de clos-masure Surface d’espace paysager 2,2 ha d’espaces paysagers

Surface de mare / bassin 0,6 ha de mare / bassin

Nombre d’éléments bâtis 9 éléments bâtis remarquables remarquables

Nombre de bâtiments agricoles 11 bâtiments agricoles

Objectif 4. Réduire les impacts du développement Qualité de l’eau distribuée ARS Annuelle urbain de la commune sur son environnement Volumes d’eau potable consommés CCRY Quantité de déchets ménagers par habitants et assimilés : 798 kg/an/habitant (tous types de Déchets ménagers et assimilés déchets confondus : OMR, CS, produits/hab déchetterie, déchets verts…)

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PADD Indicateurs Source Périodicité Etat O

Taux de refus de tri Taux de refus des déchets recyclables collecté en porte à porte : 18% Axe 3. Assurer un développement urbain exemplaire

Objectif 1. Optimiser les potentialités du territoire Ouverture à l’urbanisation de la zone Ville 9 ans A créer yvetotais en répondant de façon équilibrée aux 1AUM besoins et en privilégiant le renouvellement urbain Superficie consommée dans les zones urbaine

Nature des autorisations d’urbanisme dans les zones naturelles

Nature des autorisations d’urbanisme dans les zones agricoles

Objectif 2. Articuler extension et renouvellement Evolution du réseau de bus Ville 9 ans A créer urbain avec le développement et l'amélioration des Nombre de places de stationnement Zone bleue et ses abords : 1 000 transports collectifs places en 2006

Domaine privé ouvert au public : 1 720 places en 2006

Objectif 3. Assurer la cohérence urbaine et Linéaire de voirie requalifié sur les Ville 9 ans A créer l’intégration des projets futurs au sein de axes majeurs l’environnement existant Linéaire de cheminements doux créé, notamment dans le secteur de la Plaine

Surface d’espace public créé, notamment dans le secteur de la Plaine

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PADD Indicateurs Source Périodicité Etat O

Insee Objectif 4. Œuvrer pour une rationalisation de Evolution du taux de motorisation des 9 ans et annuelle Taux de motorisation stable 2012 l’énergie ménages mais une augmentation des ménages avec 2 voitures -2012 : 77.5 (2007 : 77.5) -1 voiture : 52.7 - 2 voitures : 24.8

Evolution du mix énergétique Insee 9 ans et annuelle Mix énergétique (Insee RP communal pour les besoins en 2012) :

chauffage Par mode de chauffage des résidences principales : - Chauffage central collectif : 27% - Chauffage central individuel avec une chaudière : 38% - Chauffage tout électrique : 30 - Autre moyen de chauffage : 5%

Par combustible principal (Insee RP 2010) : - Chauffage urbain : 2% - Gaz de ville ou de réseau : 48% - Fioul (mazout) : 12% - Electricité : 35% - Gaz en bouteilles ou en citerne : 1% - Autre : 3%

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Plan Local d’Urbanisme – Version pour arrêt

Ville d’Yvetot

1. Rapport de présentation 1

Arrêt Enquête publique Approbation

Vu pour être annexé Vu pour être annexé Vu pour être annexé à la délibération n°……… à la délibération n°……… à la délibération n°……… du…………………………………… du……………………………………… du……………………………………… …