MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET SCIENTIFIQUE

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45 Orléans (02) - Tél.: (38) 66.06.60

ÉVALUATION DES RESSOURCES HYDRAULIQUES DU TERRITOIRE COMPRIS SUR LA FEUILLE TOPOGRAPHIQUE A 1/50 000 DE GRENADE-SUR-GARONNE (Haute-Garonne)

État des connaissances

par

J.C. SOULE

Service géologique régional MIDI — PYRÉNÉES avenue du Complexe aérospatial, 31 (04) - Tél.: (61) 52.12.14

72 SGN 131 MPY Mars 1972 RESUME

La présente étude a été effectuée dans le cadre de l'évaluation des ressources hydrauliques entreprise par le Service géologique régional Midi- Pyrénées du Bureau de recherches géologiques et minières, grâce à un finance- ment provenant du Ministère du Développement Industriel et Scientifique.

La synthèse des connaissances met en évidence les possibilités d'ex- ploitation, en artésianisme jaillissant dans la vallée de la Garonne, de la nappe profonde infra-molassique. Cette nappe se situe à une profondeur qui passe du Sud au Nord de 1300 m à 400 m. Cette nappe est la seule nappe capti- ve continue et de grande étendue, elle reste jusqu'à présent peu sollicitée.

L'exploitation des eaux des nappes phréatiques est par contre très poussée, et les captages se multiplient activement. Les possibilités de ces nappes sont liées à l'âge des dépôts fluviátiles. Les alluvions actuelles et modernes de la Garonne et du Tarn permettent des captages très productifs 3 (les débits peuvent dépasser 100 m /h). Les alluvions de la basse terrasse 3 fournissent encore des possibilités intéressantes (20 m /h, par puits), tan- dis que les caractéristiques hydrodynamiques de la moyenne terrasse en font un aquifère médiocre. Les autres formations (hautes-terrasses, formations mo- lassiques, alluvions des rivières secondaires) n'offrent pratiquement pas de ressources en eau suffisantes. Les retenues collinaires peuvent parfois per- mettre la satisfaction des besoins agricoles saisonniers. L'étude qualitative des eaux a pu, par dosage des nitrites et des nitrates, mettre en évidence une pollution des terrasses dont l'origine est vraisemblablement agricole. Ces connaissances sont synthétisées dans le présent rapport et ont permis l'établissement de la coupure de Grenade-sur-Garonne de la carte hydro- géologique de au 1/50 000. GRENADE - sur - GARONNE

TABLE des MATIERES

INTRODUCTION

1 - Généralités 1.1 - Localisation géographique 1.2 - Géologie

1.2.1 - Les alluvions 1.2.2 - Les formations molassiques 1.2.3 - Les formations infra-molassiques

1.3 - Climatologie 1.4 - Géographie humaine

1.4.1 - Population 1.4.2 - Agriculture 1.4.3 - Industries

2 - Evaluation des consommations et des besoins en eau : 2.1 - L'alimentation en eau potable

2.1.1 - Syndicats d'adduction d'eau potable situés dans le départe- ment de Tarn-et-Garonne. 2.1.2 - Syndicats d'adduct-ion d'eau potable situés dans le départe- ment de la Haute-Garonne.

2.2 - Les besoins en eau potable

2.3 - Les besoins et les consommations en eau d'irrigation

3 - Hydrologie de surface

3.1 - La Garonne et le Tarn 3.2 - Les affluents

3.2.1 - Les affluents de la Garonne

3.2.2 - Les affluents du Tarn

4 - Hydrologie souterraine

4.1 - Les nappes des terrasses alluviales 4.1.1 - Les alluvions du lit majeur et de la basse plaine de la Garonne 4.1.2 - Les alluvions anciennes des basses terrasses de la Garonne et du Tarn 4.1.3 - Les alluvions anciennes des moyennes terrasses 4.1.4 - Les alluvions anciennes des hautes terrasses 4.1.5 - Les nappes alluviales des rivières secondaires 4.2 - Les nappes intra-molassiques 4.3 - La nappe infra-molassique

5 -,Hydrogéochimie - Pollution

5.1 - Répartition des résistivités 5.2 - Répartition des PH 5.3 - Répartition des chlorures 5.4 - Répartition des nitrites et nitrates 5.5 - Remarques générales sur la chimie des eaux et la pollution chimique.

6 - Conclusions. TABLE des PLANCHES

1 - Etat d'avancement et situation des études d'évaluation des ressources hydrauliques.

2 - Coupe géologique du forage profond d'eau chaude de .

3 - Coupe géologique du forage pétrolier, Castelsarrasin 102.

4 - Carte des stations climatologiques et hydrométriques.

5 - Moyennes mensuelles pluviométriques et diagrammes ombrothermiques.

6 - Syndicats intercommunaux pour la distribution des eaux potables.

7 - Débits classés de la Garonne à Portet-sur-Garonne.

8 - Situation et identification des points d'eau inventoriés..

9 - Histogrammes de dispersion des résistivités.

10 - Histogrammes de dispersion des PH.

11 - Histogrammes de dispersion des chlorures.

12 - Histogrammes de dispersion des nitrites et des nitrates.

TABLE des ANNEXES

1 - Liste des communes avec population et superficie.

2 - Carte hydrogéologique de la France au 1/50 000. Feuille de Grenade-suri-Garonne. - 1 -

INTRODUCTION

Ce rapport, a pour but de présenter une synthèse des connaissances hydrogéologiques se rapportant à la feuille de Grenade-sur-Garonne, de la carte topographique de la France au 1/50 000. Cette .étude s'intègre dans le cadre des évaluations des ressources hydrauliques et fait suite à une série de rapports de synthèse, qui ont tous pour objet l'étude de la vallée de la Garonne.

Le programme d'étude a été défini en accord avec Monsieur l'Ingé- nieur en Chef des Mines chargé de l'Arrondissement minéralogique de Toulouse. Le financement a été assuré grâce à des crédits provenants du Ministère du Développement Industriel et Scientifique. Cette étude contribuera à complé- ter nos connaissances sur la moyenne vallée de la Garonne. Les problèmes se- ront abordés sous le double aspect : qualité et quantité de la ressource en eau. - 2 -

1 - GENERALITES

1.1 - Localisation géographique

Le territoire étudié, délimité par la feuille de Grenade-sur-Garon- ne de la carte topographique de France au 1/50 000 est situé pour la moitié Sud-Est dans le département de la Haute-Garonne et pour la moitié Nord-Ouest dans le département de Tarn-et-Garonne (cf. pi. 1).

La Garonne traverse le territoire du Sud au Nord en passant prati- quement par le centre de la feuille de Grenade-sur-Garonne. Le Tarn n'appa- raît que dans, l'angle nord-est.

C'est donc essentiellement la vallée de la Garonne et la rive gau- che du Tarn qui sont représentées. Cette région naturelle est divisée en plu- sieurs régions agricoles' :

- Les vallées : qui représentent la plaine de la Garonne et qui cons- tituent la région axiale d'orientation SE-NW,

- Le Lauragais : qui est formé par le Tarn, sa vallée et ses terras- ses. Cette région occupe le quart nord-est de la feuille et est séparée de la vallée de la Garonne par un coteau qui domine la basse plaine de ce fleu- ve,

- Les Coteaux du Gers : ils sont représentés par les coteaux et les hautes terrasses de la Garonne et occupent le tiers ouest de la coupure.

L'ensemble de la région présente malgré tout une grande unité géo- graphique :

La vallée de la Garonne est dissymétrique, en rive gauche les ter- rasses s'étagent de la plaine inondable (altitude moyenne 100 m) aux hautes terrasses à l'Ouest (altitude moyenne 210 m), en rive droite les alluvions ont une faible extension, un coteau molassique abrupt se dresse .à moins de quatre kilomètres du fleuve. Ce coteau qui présente une altitude moyenne de l'ordre de 200 m est recouvert par les alluvions anciennes du Tarn, qui des- cendent graduellement jusqu'au fleuve qui coule au Nord à une altitude de 90 m environ.

Dans l'angle sud-ouest de la feuille une petite butte formée par un lambeau de haute terrasse forme à 274 m d'altitude le point culminant de la feuille (commune de , coordonnées : X = 499,65 Y = 164,32). - 3 -

1.2 - Géologie

La description géologique d'ensemble du bassin aquitain a déjà été esquissée dans un rapport antérieur (B.R.G.M. - D.S.G.R. 65 A 10 - Jan- vier 1965) aussi ne sera effectuée ici que la description du cadre géologi- que local.

La géologie de la région est dans son ensemble relativement simple :• les alluvions de la Garonne et du Tarn reposent sur les formations molassi- ques oligo-miocènes.

1.2.1 - Les_alluvions

- Alluvions actuelles du lit majeur de la Garonne (Fz 3). Le sol est sableux, parfois caillouteux, avec quelques éléments fins. Ce territoire est recouvert par les crues moyennes de la Garonne.

- Alluvions modernes des basses plaines (Fz 2). Ces formations se trouvent à la fois dans la plaine de la Garonne et dans celle du Tarn. Elles sont constituées par des graviers (4 à 6 m) surmontés par des limons (3 à 5 m).

- Alluvions anciennes de la Garonne et du Tarn : trois niveaux de ter- rasses ont été individualisés pour ces deux rivières : les basses terrasses (notées Fy), les terrasses moyennes (notées Fx), les hautes terrasses (notées Fw). Mais ces trois niveaux présentent la même succession lithologique des dépôts limoneux en surface puis des dépôts argilo-graveleux et à la base re- posant sur la molasse, une couche de 3 à 5 mètres de sables et de graviers. La puissance moyenne de ces formations est de 8 à 9 m pour la Garonne, et de 6 à 7 m pour le Tarn. Lorsqu'on passe des basses terrasses aux moyennes, puis aux hautes terrasses, on rencontre des dépôts de plus en plus anciens et par suite contenant des éléments de plus en plus altérés, ce qui se traduit par des terrains à teneur croissante en éléments argileux.

- Alluvions modernes et anciennes des rivières secondaires (notées respectivement Fz et Fu). Ces alluvions sont en général formées d'éléments fins (sables et limons).

- Alluvions anciennes solifluées ou éboulis (Fs). Ces dépôts éboulés ou soliflués sont constitués par des éléments provenant des terrasses ou des formations molassiques.

Toutes ces terrasses sont étagées, elles reposent directement sur la molasse qui le plus souvent est visible en affleurement au pied des talus de séparation des terrasses. Parfois ces affleurements sont masqués par les solifluxions et éboulis. - 4 -

1.2.2 - Les_formations_molassiques (notées m-g)

Ces formations comprennent des marnes dans lesquelles s'intercalent des sables plus ou moins argileux et des bancs calcaires. Les molasses d'âge miocène affleurentes, constituent les coteaux de l'angle sud-ouest de la feuil- le, annonçant déjà les coteaux du Gers.

Ailleurs affleure le complexe molassique de l'Agenais (Stampien - Aquitanien) qui forme les coteaux séparant les bassins de la Garonne et du Tarn.

Ces formations molassiques ont une puissance de 1100 mètres environ au Sud, et 500 mètres au Nord, quelques accidents tectoniques d'orientation E-W créent des variations brutales de puissance. Les coupes du forage d'eau de Blagnac (cf. pi. 2) et du sondage pétrolier de Castelsarrasin 102 (cf. pi. 3) bien que situés en dehors des limites de la feuille, fournissent des indica- tions lithologiques sur ces formations.

1.2.3 - Les formations infra-molassiques

A la base des formations tertiaires continentales précédentes, on rencontre des dépôts détritiques plus ou moins grossiers, sur une épaisseur de quelques dizaines de mètres. Ces formations appelées infra-molassiques re- posent sur un substratum constitué par les calcaires liasiques.

1.3 - Climatologie

Le climat de cette région qui est parfois appelé climat aquitain, est caractérisé par la dualité des influences océaniques et continentales. L'influence océanique est en effet très nette., et les vents d'Ouest et de Nord-Ouest apportent les perturbations atlantiques. Mais cette influence est souvent anihilée par l'air méditerranéen qui pénètre jusque là avec le vent d'autan.

La résultante de ces deux composantes se traduit par un printemps très arrosé (maximum en Juin) suivi d'une sécheresse en été (minimum en Juil- let) ainsi que par une irrégularité des précipitations d'une année sur l'autre.

Quatorze postes d'observations ont été recensés (cf. pi. 4), mais quatre d'entre eux seulement ont été utilisés pour établir les moyennes men- suelles (1963 - 1970) (cf. pi. 5). - 5 -

Les caractéristiques de ces quatre postes sont les suivantes : Périod e depui s 196 2 depui s 194 6 1950-195 3 depui s 196 4 d'observatio n e t depui s 1-95 6 e n m . 10 0 15 1 10 8 20 0 Altitud e Organism e centralisateu r nationale • national e Météorologi e national e Météorologi e national e Météorologi e Météorologi e Organism e gestionnair e national e Pont s e t chaussée s Pont s e t chaussée s Pont s e t Météorologi e chaussée s

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Les moyennes pluviométriques mensuelles ont donc été calculées pour la période 1963 à 1970, pour les stations de Villemur, , St Loup-Cammas et Toulouse-Blagnac. Ces stations ne sont pas toutes sur la feuille de Grena- de, mais malgré leur éloignement elles constituent des ensembles très homogè- nes (cf. pi. 5). Les écarts entre les moyennes mensuelles sont faibles, et pour les pluies d'hiver du mois de décembre, on retrouve les mêmes valeurs sur toutes les stations. Seule la courbe pluviométrique de Toulouse-Blagnac s'écarte un peu des autres et en particulier, elle indique des pluies moins' abondantes en automne.

Des diagrammes ombrothermiques ont été tracés pour les stations de Villemur, Ondes et Toulouse-Blagnac (cf. pi. 5). Ces diagrammes construits en portant les précipitations en millimètre et la température en degré celsius avec une échelle double de celle utilisée pour la pluie, mettent en évidence une des caractéristiques principales du climat aquitain, à savoir une séche- resse marquée au mois de Juillet. Cette sécheresse correspond sur le diagram- me ombrothermique à la période durant laquelle la courbe des températures pas- se au-dessus de la courbe des précipitations. L'aire ainsi délimitée a une superficie proportionnelle à l'importance de la sécheresse. Dans la zone étu- diée cette sécheresse traduit l'influence de la méditerranée sur le climat aquitain. On retrouve également sur les courbes de précipitations le pic qui correspond aux pluies de printemps et qui constitue une autre caractéristi- que de ce climat.

1.4 - Géographie humaine

1.4.1 - Population

Le secteur couvert par la feuille topographique de Grenade-sur-Garon- ne au 1/50 000 (cf. pi. 6 et annexe 1), est une région essentiellement agrico- le, l'industrie n'est représentée que par quelques usines situées dans la plai- ne de la Garonne.

La population active représente environ 35 % de la population totale, laquelle peut-être évaluée à 23 000 habitants dont 13 000 agglomérés. Cette po- pulation active est représentée en majorité par le secteur primaire. Ce dernier regroupe globalement plus de 50 % de la population active, et pour quelques com- munes ce taux s'élève à 75 %. C'est seulement pour les communes de la plaine de la Garonne que les secteurs secondaires et tertiaires sont représentés de façon notable.

L'agglomération toulousaine exerce son attraction sur cette région tant du point de vue de l'emploi que du commerce. Montauban a une influence plus restreinte qui se limite à la partie nord de la carte. Il faut noter - 7 -

également pour l'emploi, l'influence des industries de Villemur-sur-Tarn qui exerce son attraction sur la bordure nord-est.

1.4.2 Agriculture

La région est pratiquement entièrement vouée à l'agriculture. Là su- perficie des bois et des landes ne dépasse jamais 50 % de la superficie totale . , , Superficie des terres labourables par commune, et le rapport : y _ g Superficie des prairies naturelles dans la région agricole des vallées.

La production agricole est dominée par les cultures céréalières et par l'arbo- riculture fruitière.

La collecte des céréales se répartit ainsi : - Blé : culture généralisée, 5 000 à 20 000 q/commune. - Mais : culture généralisée mais production plus faible, 100 à 20 000 q/commune. . - Orge : culture généralisée mais en faible quantité, 100 à 5 000 q/commune. - Sorgho : cette culture n'intéresse que quelques communes qui produisent moins de 5 000 q.

Les cultures légumières et maraîchères sont moyennement développées dans la vallée de la Garonne.

L'arboriculture fruitière est par contre une activité très importan- te, très bien implantée, c'est elle qui fournit le plus gros revenu cadastral.

La culture du tabac fait son apparition dans la partie nord du sec- teur, et le colza connaît actuellement une expansion rapide.

Enfin le vignoble fournit des vins de consommation courante, la ré- gion de Fronton en est le producteur essentiel.

1.4.3.- Industrie

Nous avons déjà vu que la zone est peu industrialisée, et cette in- dustrie lorsqu'elle existe est concentrée dans la plaine de Garonne, qui est l'axe de communication essentiel de la région (routes nationales 20 et 113), voie ferrée, canal latéral à la Garonne).

Les deux principaux centres industriels de la région sont Grenade et Grisolles. - 8 -

Grenade possède une industrie de grosse mécanique, et des industries agricoles et alimentaires.

Grisolles possède des industries textiles et d'habillement, et une fabrique halieutique.

Les usines ne dépassent cependant jamais plus de 100 salariés.

On peut noter également la présence d'autres centres industriels :

- bois et ameublement à Verdun-sur-Garonne, Monbéqui, Dieupentale et Finhan. - textiles et habillement à Bessens. - verres et matériaux de construction à Bessens et Dieupentale. - grosse mécanique à Mas-Grenier.

2 - EVALUATION DES CONSOMMATIONS ET DES BESOINS EN EAU

2.1 - Alimentation en eau potable

La plupart des communes sont groupées en syndicat pour leur alimen- tation en eau potable (cf. pi. 6).

Les autres ont leur propre captage et leur propre réseau d'alimenta- tion en eau potable.

Ainsi dans le Tarn-et-Garonne la commune de Finhan dispose de son propre captage (956-2-16), il en est de même pour les communes de Montech et de Reyniès.

Dans le département de Haute-Garonne, la commune de Fronton est ali- mentée par deux captages situés dans des secteurs différents (956-4-3 et 956- 8-103). La commune d'Ondes est également alimentée par son propre captage (956-7-225), il en de même de celle de .

6.1.1 - Syndicats d'adduction_d'eau_potable situés_dans_le_départe- ment_du_Tarn-et-Garonne

- Syndicat intercommunal des eaux d'Aucamville-Savenès :

Le siège est à la mairie d'Aucamville et il dessert les communes d'Au- 3 camville et de Savenès. La consommation annuelle est de 59 000 m pour une po- pulation de 1144 habitants dont 332 agglomérés. Cette eau est fournie par le captage n° 956-7-223, situé sur la commune d'Aucamville. - Syndicat intercommunal des eaux de Beaumont-de-Lomagne :

Ce syndicat est composé de 9 communes, une seule, Garies est située sur la feuille de Grenade. - 9 -

- Syndicat intercommunal de Grisolles :

Son siège est à Grisolles, et son exploitation est confiée en gé- rance à la Compagnie Générale des Eaux. Une seule commune de ce syndicat est située hors de la feuille (Bressols), les autres au nombre de douze, sont :

Bessens, Campsas, Canals, Dieupentale, Fabas, Grisolles, Labastide- St-Pierre, Monbéqui, Montbartier, Nohic, Orgueil, Pompignan, une partie des écarts de Fronton est alimentée par ce syndicat. 3 La consommation annuelle d'eau est de 200 000 m pour une population de 8 500 personnes. Deux puits (956-3-2 et 956-3-3) situés sur la commune de Grisolles fournissent cette eau.

- Syndicat intercommunal des eaux de Mas-Grenier :

Le siège est à la mairie de Mas-Grenier, l'exploitation est faite 3 en régie. La consommation annuelle est de 185 000 m pour une population to- tale de 2 500 habitants. Cette eau est prélevée au captage n° 956-2-6, situé sur la commune, de Mas-Grenier. Les communes desservies sont*: Mas-Grenier, Saint-Sardos, Comberouger, Belbèse, Vigueron et trois communes situées hors de la feuille : Bourret, Cordes-Tolosane, Montain.

- Syndicat intercommunal des eaux de Verdun-sur-Garonne :

Le captage 956-2-117 est situé sur la commune de Verdun-sur-Garonne, dont la mairie abrite le siège'. Trois communes sont desservies : Beaupuy, Bouillac et Verdun-sur-Garonne. L'ensemble représente 3030 habitants et une 3 consommation annuelle de 152 000 m .

2.1.2 - Syndicats d'adduction_d^eau potable situés_dans_le départe- ment de la Haute-Garonne

- Syndicat intercommunal des eaux de la région de Saint-Jory et de Castelnau-d'Estretefonds :

Le siège du syndicat est à la mairie de Saint-Jory. La consommation 3 annuelle d'eau est de 317 000 m , pour une population de 8900 habitants répar- tis sur les communes suivantes : Bouloc, Bruguières, Castelnau-d'Estretefonds, Cepet, Grenade (écart rive droite de la Garonne), Saint-Jory, Saint-Rustice, Saint-Sauveur et Vil- leneuve-les-Bouloc. Le captage (956-7-253) est situé sur la rive droite de la Garonne, dans la commune de Grenade. - 10 -

- Syndicat intercommunal des eaux de la vallée de la Save et des coteaux de

Le siège est à la mairie de Mondonville, et les captages (956-7-222 et 956-7-5) sur le territoire de la commune de Grenade. Ce syndicat, exploité en régie, dessert 35 communes dont 9 sont situées sur la feuille de Grenade- sur-Garonne : Belleserre, Drudas, Lagraulet-St-Nicolas, Larra, , Le Burgaud, Merville, , Puyssegur.et Saint-Cezert.

La quantité totale d'eau consommée est pour l'ensemble du Syndicat 3 de 280 300 m /an, ce qui au prorata de la population desservie, représente 3 pour les 9 communes citées ci-dessus, une consommation de 113 740 m pour 2420 habitants.

2.2 - Les besoins en eau potable

Les besoins en eau potable sont dans l'ensemble satisfaits, la res- source est quantitativement suffisante. La population pour l'ensemble de la feuille est de 35 000 habitants, ce qui représente une densité de 60 habitants au km2.

D'autre part, les agglomérations les plus importantes sont situées dans la basse plaine de la Garonne où la ressource est largement suffisante. Sur les hautes terrasses l'habitat est très dispersé e.t les besoins sont donc très faibles. La consommation annuelle totale en eau potable peut être éva- luée à un million de mètres cubes pour l'ensemble de la feuille.

2.3 - Les besoins et les consommations en eau d'irrigation

Ces besoins sont étroitement liés à la nature des cultures. Le dé- veloppement de la culture du mais et des vergers, ont entrainés une consom- mation importante en eau d'irrigation.

Les prélèvements annuels pour irrigation peuvent-être évalués à deux millions de mètres cubes, dont un million et demi de mètres cubes pour les dix principaux agriculteurs utilisateurs. Cette quantité d'eau est supé- rieure à la consommation en eau potable, et elle est prélevée essentiellement pendant l'été. Il faut également remarquer que cette eau est consommée à 70 ou 80 % par évapotranspiration.

La compagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne,, a mis en place un réseau d'irrigation à Verdun-sur-Garonne, qui actuellement permet l'arrosa- 3 s ge de 1 350 ha, ce qui nécessite le prélèvement de 500 000 m d'eau par an en Garonne. - 11 -

2.4 - Les besoins et les consommations en eau industrielle

Les besoins industriels peuvent être estimés à un million et de- mi à deux millions de mètres cubes par an. Mais cette eau n'est en général pas consommée au sens propre du terme, elle est prélevée puis rejetée dans sa quasi totalité. Dans la majorité des cas, le prélèvement et le rejet sont effectués en rivière, ainsi c'est l'aspect qualitatif et non pas quantitatif du problème qui risque d'être préoccupant.

3 - HYDROLOGIE DE SURFACE

3.1 - La Garonne et le Tarn

Le territoire de la feuille de Grenade-sur-Garonne est partagé entre la Garonne et ses terrasses qui occupent deux tiers de sa superficie, et le Tarn et ses terrasses le tiers nord-est.

Le débit de la Garonne est mesuré à Portet-sur-Garonne à l'aval de la confluence avec l'Ariège, le débit à Grenade-sur-Garonne sera donc lé- gèrement supérieur aux chiffres ci-dessous :

Débits moyens journaliers classés (1918-1969) (cf. pi. 7)

3 débit atteint et dépassé 355 jours/an 20 m /s 3 débit atteint et dépassé 180 jours/an 150 m /s 3 débit atteint et dépassé 30 jours/an 375 m /s 3 débit atteint et dépassé 10 jours/an 550 m /s 3 crue décennale = 1 700 m /s. ,

Le débit du Tarn est mesuré à la station de Verdier près de Mon- tauban. Les jaugeages effectués permettent d'évaluer le débit moyen annuel 3 à 160 m /s. Ces chiffres représentent un débit légèrement supérieur à celui du Tarn passant à Labastide-St-Pierre.

3.2 - Les affluents

Tous les affluents de la rive gauche de la Garonne ou de la ri- ve gauche du Tarn ont une direction d'écoulement perpendiculaire au fleuve, et par conséquent, ils drainent successivement toutes les terrasses des plus anciennes aux plus récentes.

3.2.1 - Les affluents_de_la_Garonne

- En rive gauche, la Save dont le bassin versant étroit s'allon- ge sur 85 km, en direction sud-ouest. - 12 -

3 Le débit mesuré moyen annuel de la Save est de l'ordre de 4,5 m /s. Mais ce débit comprend en réalité le débit naturel de la Save auquel vient s'ajouter le débit du canal de la Neste. Le débit moyen naturel de la Save 3 serait inférieur' à 4 m /s. Le débit atteint et dépassé 355 jours par an est 3 3 de l'ordre de 1 m /s. Le débit de la crue annuelle est de l'ordre de 30 m /s.

- en rive droite : l'Hers (85 km de long) et le Girou (55 km de long) dont les cours inférieurs sont canalisés et confluent à Saint-Jory pour se jeter dans la Garonne à la latitude de Grenade, par un bief commun de 3 km de long.

En plus de ces rivières, on note la présence de trois ruisseaux qui drainent les terrasses en rive gauche, il s'agit du Sud au Nord de :

La Marqueste, la Nadesse et le Lambón, ces trois ruisseaux sont orientés SW - NE et leurs longueurs sont identiques (20 km).

3.2.2 - Les affluents_du Tarn

Seule la rive gauche du Tarn est représentée sur la feuille de Grenade.

Les ruisseaux de rive gauche ont dans le secteur une orientation SW - NE, et des longueurs voisines :

Ruisseau de Fronton : 15 km de long, Ruisseau de Fabas : 10 km de long, Ruisseau de Rieu Tort : 12 km de long.

4 - HYDROLOGIE SOUTERRAINE

La synthèse des connaissances hydrogéologiques a donné lieu à l'é- tablissement de la feuille de Grenade-sur-Garonne au 1/50 000 de la carte hy- drogéologique de la France.

Nous avons déjà vu précédemment que la géologie régionale présen- tait schématiquement les formations suivantes :

. en surface les formations alluviales sur quelques mètres d'épais- seur, . en dessous les formations molassiques dont la puissance peut dé- passer 1000 m, . à la base de ces formations continentales tertiaires une couche de dépôts détritiques ayant quelques dizaines de mètres d'é- paisseur et reposant sur les calcaires, - 13 -

Nous allons examiner l'aspect hydrogéologique de chacun de ces trois faciès.

4.1 - Les nappes des terrasses alluviales

Les nappes des terrasses alluviales de la Garonne sont le plus souvent des nappes perchées. L'écoulement de l'eau d'une terrasse vers celle située immédiatement en contre-bas se fait le plus souvent de façon diffuse par les éboulis de pente, ou bien par les ruisseaux secondaires qui traver- sent ces terrasses. Il n'y a pratiquement pas de source en bordure de terras- se. L'étude hydrogéologique des nappes alluviales a été menée à par- tir d'enquêtes sur le terrain et de relevés de points d'eau . Les observations de terrain ont été effectuées en été, chaque point d'observation a donné lieu à l'établissement d'un dossier normalisé. Plus de 1000 dossiers ont été ain- si instruits, ils sont archivés et mis à la disposition du public, ils peu- vent être consultés dans les locaux du B.R.G.M. au Service géologique régional Midi-Pyrénées, (cf. pi. 8).

4.1.1 - Les alluvions _du_lit_majeur_et de_la basse_plaine de la Garonne

Les alluvions actuelles du lit majeur (Fz 3) et les alluvions modernes de la basse plaine (Fz 2), constituent un seul aquifère. Ces forma- tions s'étendent sur une largeur de 3 km environ en rive droite tandis que la rive gauche se réduit aux dépôts actuels à l'intérieur des méandres. Les alluvions modernes de rive droite constituent une nappe libre qui alimente la Garonne ainsi que le montrent les courbes hydro-isohypses. Mais lorsque la Garonne ou le Tarn sont en crue, une réalimentation peut se produire à par- tir du cours d'eau.

Les alluvions du lit moyen de la Garonne (Fz3) constituent un réservoir aquifère de très bonne qualité, les captages implantés dans ces formations fournissent des débits allant de 40 à 130 m /h. La perméabilité a été évaluée à partir de pompages d'essai, elle est de l'ordre de 1.10 m/s. Les parties de nappe comprises à l'intérieur des méandres de la Garonne sont susceptibles de recevoir de cette dernière une recharge importante, qui est conditionnée par la perméabilité des berges et par la cote du substratum mar- neux.

Les alluvions modernes,offrent des qualités hydrogéologiques sem- blables à celles des dépôts actuels, avec toutefois une probabilité moindre, 3 d'avoir des débits supérieurs à 100 m /h. - 14 -

Nota : Les alluvions modernes de la Vallée du Tarn, présentent des qualités hydrodynamiques comparables à celles de la Garonne.

4.1.2 - Les àlluvions_anciennes_des basses_terrasses_de_la Garon- ne et du_Tarn

Ces dépôts notés Fy sur la carte géologique forment en rive gau- che de la Garonne une terrasse de 3 km de largeur environ, sans solution de continuité. En rive droite cette terrasse n'apparaît qu'au nord de Grisolles.

Pour le Tarn, seule la rive gauche est représentée sur la. feuil- le de Grenade, mais la basse terrasse y est très développée, sa largeur moyen- ne est de 12 km.

Cette terrasse est séparée de la basse plaine par un talus molas- sique, ses caractéristiques hydrodynamiques sont moyennes, les captages par 3 puits fournissent des débits de l'ordre de 20 m /h en moyenne, mais les va- " riations latérales de faciès et les variations d'épaisseur de cet aquifère 3 font que les débits obtenus varient entre 5 et 60 m /h.

4.1.3 - Les alluvions_anciennes_des moyennes_terrasses

Ces terrasses séparées des précédentes par un talus ou la mo- lasse est subaffleurante, n'existent pas pour la rive droite de la Garonne. En rive gauche de la Garonne et en rive gauche du Tarn, ces dépôts occupent une largeur moyenne de 4 km, les alluvions sont altérées et la perméabilité y est plutôt médiocre. La productivité des puits est en général de l'ordre de quelques mètres cubes par heure. Mais il est possible de rencontrer loca- lement des faciès permettant d'obtenir des débits dépassant 10 m /h et pou- 3 vant atteindre parfois 20 à 25 m /h.

4.1.4 - Les alluvions_anciennes_des hautes terrasses

Ces formations ont été en grande partie éboulées ou solifluées, les dépôts en place ne constituant plus que des lambeaux plus ou moins éten- dus. Le degré d'altération élevé des éléments constitutifs de ces alluvions en font un très mauvais aquifère. La productivité des puits est extrêmement mauvaise, et les puits existants se comportent d'avantage comme des puits citernes.

4.1.5 - Les_nappes_alluviales_des_rivières_secondaires

Qu'il s'agisse d'alluvions anciennes ou modernes, ces dépôts sont formés de limons argileux provenant de l'érosion des hautes terrasses et des formations molassiques affleurantes. Les rivières secondaires qui entaillent - 15 - profondément les terrasses de la Garonne, contribuent efficacement au draina- ge de ces dernières. Mais l'eau ainsi drainée ne transite pratiquement pas par les dépôts des rivières secondaires, elle s'écoule directement et super- ficiellement dans ces rivières et ruisseaux, et participe à l'alimentation de la nappe de la basse plaine.

4.2 - Les nappes intra-molassiques |

La partie supérieure et superficielle des formations molassiques a parfois été lessivée, ce qui donne naissance à une frange d'altération, à l'intérieur de laquelle une circulation d'eau est possible, mais il serait abusif de définir ce contexte comme un réservoir aquifère, car les caracté- ristiques hydrodynamiques en font une ressource difficilement exploitable.

A l'intérieur des formations molassiques, et ceci sur toute leur épaisseur, sans qu'il soit possible de les localiser par avance, il existe des lentilles ou de petits bancs calcaires, qui constituent autant de petits réservoirs aquifères. Ces nappes captives peuvent fournir par forage une eau artésienne, mais leur faible étendue s'alliant à la faible perméabilité des terrains encaissants, en font le plus souvent des réservoirs aux ressources très limitées.

4.3 - La nappe infra-molassique

La nappe infra-molassique a été atteinte par plusieurs forages, les deux plus proches sont le forage pétrolier de Castelsarrasin (Cs 102) au Nord et le forage d'eau de Blagnac au Sud. (cf. pi. 2 et 3).

A Castelsarrasin 1'aquifère détritique continental infra-molas- sique a été atteint à une profondeur de 674 m (cote NGF :-521,80 m), sa puissance est de 76 m.

A Blagnac les mêmes formations détritiques continentales infra- molassiques ont été rencontrées à 1449 m, (cote NGF :-1319 m) leur puissance 3 est de 24 m. Ce forage fournit un débit naturel artésien de 30 m /h, le ni-* veau statique est à environ 26 m au-dessus du sol, l'eau jaillit à la tempé- rature de 55° C, sa composition chimique la fait classer dans les eaux bi- carbonatées sodiques.

L'artésianisme de cette nappe en facilite l'exploitation. Les limites d'artésianisme jaillissant qui figurent sur la carte hydrogéologique, montrent que la quasi totalité de la basse vallée de la Garonne se situe à l'intérieur de cette limite. Ceci est d'autant plus intéressant à noter que cette nappe est encore peu exploitée et que cette vallée qui correspond à la zone regroupant toutes les activités industrielles est appelée à connaître un certain développement. - 16 -

5 "

L'étude chimique des eaux a été faite à partir de la mesure de la résistivité, du pH, du dosage des chlorures, de l'azote des nitrites et des nitrates. Au total 350 échantillons d'eau ont été analysés.

Afin de pouvoir interpréter le résultat de ces analyses, nous avons construit des histogrammes de dispersion pour chacune des terrasses fluviátiles. Puis la sommation de ces histogrammes, pour avoir une réparti- tion globale sur l'ensemble de la feuille, a permis d'établir des cartes de zonalité (cf. carte hydrogéologique et pi. 9, 10, 11 et 12).

5.1 - Répartition des résistivités

Seule la basse vallée de la Garonne (alluvions actuelles et mo- dernes), présente une répartition homogène de la valeur des résistivités, avec une fréquence nettement plus importante pour les valeurs comprises en- tre 1000 et 1500 ohm.cm.

On peut noter cependant une anomalie, en aval de Grisolles où la résistivité est inférieure à 1 000 ohm.cm, et qui traduirait une pollution, confirmée d'ailleurs par la forte teneur en chlorures dans cette même zone.

Sur les moyennes et les hautes terrasses, les valeurs sont très dispersées on peut toutefois remarquer que les zones à faible résistivité se situent plutôt sur les hautes et les moyennes terrasses.

5.2 - Répartition des pH

Les pH ont pour l'ensemble de la feuille une répartition statis- tique gaussienne avec un mode pour pH = 7,0 à 7,2. Les valeurs extrêmes ren- contrées sont pH = 6,0 et pH = 8,0.

La carte de zonalité fait apparaître une prédominance des valeurs acides pour les nappes des basses terrasses (Fy) et une partie des nappes des moyennes terrasses (Fx).

Les alluvions actuelles et modernes de la vallée de la Garonne ont un pH compris entre 7,0 et 7,4, seul le secteur de Grenade présente un pH franchement basique.

5.3 - Répartition des chlorures

La courbe de répartition des chlorures est asymétrique, le mode est représenté par la classe 40 à 60 mg/1, et on rencontre des valeurs supé- rieures à 400 mg/1 (indice de pollution). La courbe générale ne présente qu'un seul pic, qui se retrouve très nettement pour les eaux des alluvions Fz3, Fz2 - 17 - et Fy, alors qu'on observe un étalement sans pic marqué pour la terrasse moyen- ne et pour les autres formations. Comme les cartes précédentes la carte de zo- nalité des chlorures met en évidence l'homogénéité de la qualité des eaux de la vallée de la Garonne, pour laquelle les chlorures ont des valeurs comprises entre 40 et 120 mg/1. Les teneurs en chlorures sont dans l'ensemble fortes sur les moyennes et les hautes terrasses ( 120 mg/1).et faibles dans, les vallées des rivières secondaires (vallée du Girou par exemple).

5.4 - Répartition des nitrites et des nitrates

Les courbes de fréquence comportent toutes deux pics. Il y a donc superposition de deux phénomènes. Le premier pic apparaissant pour la première classe, ne correspond pas à une courbe unitaire mais plutôt au fait que cette première classe comprend des valeurs allant de 0 à 2 mg/1. Les va- leurs nulles ou celles qui sont voisines de zéro, traduisent donc une absen- ce de pollution par les nitrites et les nitrates. Cette classe formant un pic, on peut affirmer que toute la zone n'a pas été contaminée.

Si l'on retire les puits qui n'ont pas été contaminés, la répar- tition de ceux qui le sont se traduit par une courbe asymétrique, dont le mo- de et la médiane sont représentés par la classe 9 à 10 mg/1. La teneur maxi- male tolérée dans les normes françaises de potabilité des eaux est de 0,1 mg/1 (en N) pour les nitrites et 10 mg/1 (en N) pour les nitrates. Les dosages que nous avons effectués fournissent le total, nitrites plus nitrates. Nous pou- vons donc constater que la moitié des puits dépassent les teneurs maximales souhaitables pour une eau potable. La. carte de zonalité qui a été dressée comprend trois zones :

de 0 à 10 mg/1, teneur admissible pour une eau potable' de 10 à 20 mg/1, teneur dépassant le maximum souhaitable de 20 mg/1, forte teneur en nitrites et nitrates.

Comme pour les cartes précédentes, la zonalité met en évidence l'homogénéité des eaux de la basse vallée de la Garonne dont les teneurs en azote des nitrites et des nitrates sont inférieures à 10 mg/1, avec toute- fois une zone plus chargée à l'aval de Grenade.

La pollution apparaît par contre sur les terrasses et principa- lement sur les moyennes terrasses ; elle est vraisemblablement d'origine agri- cole.

5.5 - Remarques générales sur la chimie des eaux et la pollution chimique

La cartographie de la répartition des pH, des chlorures, des ni- trites et nitrates et de la résistivité, appelle certaines réserves. Contrai- - 18 - rement à ce qu'on aurait pu attendre, ce n'est pas dans la vallée de la Ga- ronne qu'on a rencontré les eaux les plus chargées, mais sur les hautes ter- rasses et les coteaux molassiques qui ne supportent qu'une faible population, et des activités réduites.

Ceci peut s'expliquer cependant. Dans la vallée de la Garonne la population est plus concentrée. Les activités agricoles et industrielles sont développées et les prélèvements d'échantillons d'eau ont été effectués dans la plupart des cas sur des puits en exploitation, aussi nous pouvons dire que l'étude a été faite dans de bonnes conditions et que les analyses et la cartographie représentent la réalité de la nappe des alluvions actuelles et modernes.

Il n'en est pas de même pour les terrasses et les coteaux molas- siques. En effet, les aquifères y sont de qualité médiocre où mauvaise, et de plus, les puits sont souvent abandonnés, soit parce que l'habitation a été entièrement délaissée, soit parce que vu les faibles ressources de ces ouvrages, les habitants préfèrent les raccordements aux réseaux de distribu- tion d'eau communale. Quel que soit le motif de l'abandon, le résultat en est une altération de l'eau du puits qui n'est plus alors représentatif que de lui-même et non pas de la nappe. Cependant, nous ne pouvons pour autant pré- tendre qu'il n'y a aucun danger à utiliser les puits fermiers comme récepta- cle à ordures, ou à eaux usées domestiques ou plus simplement comme fosse d'aisance. Il s'agit là malheureusement de faits observés et il semblerait que ces pratiques aient tendance à se généraliser au fur et à mesure que les habitations sont raccordées aux réseaux d'adduction d'eau potable.

A cette pollution domestique qui s'intensifie, vient s'ajouter la pollution agricole, qui par la quantité de produits déversés (engrais, pes- ticides) constitue un apport polluant considérable. En effet, bien que. les déversements aient lieu en surface et non pas dans les puits (c'est le cas le plus général), les substances déversées qui sont non-dégradables pénètrent peu à peu dans le sol et finissent par atteindre les nappes.

Quant à la pollution industrielle, elle revêt un caractère parti- culier, par la nature des produits rejetés et son étude ne pourrait être abordée que de façon ponctuelle en suivant la propagation des éléments toxi- ques rejetés.

Il apparaît à présent urgent de pouvoir contrôler la qualité des eaux surtout en ce qui concerne les eaux de la Garonne et de sa basse plaine, car ses eaux sont captées pour l'alimentation en eau potable. - 19 -

6 - CONCLUSIONS

L'économie de la région comprise sur la feuille de Grenade-sur- Garonne est essentiellement agricole, seul l'axe formé par la basse vallée de la Garonne connaît un développement industriel. L'agriculture se dévelop- pe sur la basse terrasse, ailleurs elle périclite.

Les activités humaines ont donc une tendance de plus en plus mar- quée à se regrouper dans la vallée de la Garonne et à abandonner les coteaux. En somme les migrations de population se font vers les territoires où la res- source en eau est importante, et les zones où l'eau est en faible quantité sont délaissées.

La ressource en eau la plus abondante est formée par la Garonne elle-même, et sa basse plaine. Ce phénomène de concentration dans la vallée s'observe mais à un degré moindre pour le Tarn.

La gestion de cette ressource ne pose pas à ce jour de problè- me aigu, cependant il deviendra rapidement nécessaire de mettre en place un système de gestion afin de préserver la quantité, mais aussi et surtout la qualité de ces eaux. La présente étude a permis de mettre en évidence une pol- lution d'origine agricole, mais le problème de la pollution des nappes par les effluents industriels n'a pas,été abordé. Cette pollution industrielle est le plus souvent concentrée dans la vallée de la Garonne où les eaux sou- terraines sont très vulnérables, les substances rejetées sont en général très toxiques. Une étude de la propagation de ces substances dans le sol est au- jourd'hui possible grâce à l'évolution des techniques de mesure.

La zone étudiée dispose d'une ressource en eau profonde qui jus- qu'à ce jour reste peu utilisée. Les isobathes de cette nappe infra-molassi- que et sa limite d'artésianisme jaillissant, qui figurent sur la carte hydro- géologique, montrent qu'il peut être intéressant d'effectuer des forages pro- fonds dans cette région. Nous pouvons noter également que cette nappe est actuellement de par sa profondeur à l'abri de tout danger de pollution. - 20 -

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Carte géologique de la France au 1/50 000, feuille de Grenade-sur-Garonne (XX-42) par A. Cavail- lé - 1958 -.

Carte géologique de la France au 1/80 000, feuille de Montauban (218) B. Gèze.

Carte géologique de la France au 1/80 000, feuille de Lectoure (217) par 1'abbé Crouzel.

Carte des substances utiles au 1/50 000, feuille de Grenade-sur-Garonne par J. M. Collin et J. Galharague (1969). 956 Pl.l EVALUATION DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

Etat d avancement et situation des études

Tableau d'assemblage des cartes au i/5O OOO

avec numérotation B.R.G.M.

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Diagrammes ombro^hermigues de Gaussen "~

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B.R.GiM.- S.G.R. Midj-Pqrênée.s. 72 SGN131MPY

956 PI. 7

Débit en 600

500 - COURBE DES DEBITS CLASSES DE LA GARONNE à PORTET (1918-1969)

Bassin versan I1-. 9980 km2 liQO -

500 -

200 -

100 -

T 10 M 30 160 270 355

Bft.û.M- S u.R. Midi-Pyrénées 72 SGN131 MPY

956 PL 9 HISTOGRAMMES DE DISPERSION DÈS MESURES PE RESISTIVITE DES EAUX

• .'";".. exprimées en ohm.çm â 10° : ——

>'. •. . '.

Alluvions ac/ue/les et móclerneá

' (Fzr - Fzz) .;'./• ;

i—T—i—; Cl. cm.

ñlluvions anoi&nnes . bass&s /-errassée ( Fy ) '

n: cm.

Alluvions, anciennes des sas ; moyennes (Fx) Qj

i—r—i n.cm.

Alluvions onci&nnes c/es houf'&s ferrasses , êhoùh's er äolifluxions, alluvions, modernes et anciennes ctes rivières secondaires, forma- tions molat (Fw, Fa, Fz, Fu,

i—i—|—i Cl. cm.

•i». \ ••'•'•.-iip i

••6

Ensemble d& "la feuille.

Cl. cm. •• . .1500 . .2000 2500 3000 3100 et) 3100 • B.R.G.M, S.G.1R. 72 SGN 131 MPY 956 PI. 10 HISTOGRAMMES DE DISPERSION DU pH

actuelles st

Alluvions arícttO feo-Síes Aerrosses

Alluvions

«*>

Alluvions anaennes

Soti fluxions , e.' ono'ennes oes for !iques m- g _)

pH

pH 72 5GN131 MPY B.R.G.M- s.û-R. Midi-Pyrénèw 956 PL 11 HISTOGRAMMES DE DISPERSION DES CHLORURES

exprimes en m g/1 de Cl

ZO

15 «% Alluvion* ac/i-js//es cf modernes

tQ

5 0 mg/l

des ¿>oi«es ¿errasses

Alluvions anciennes de&

/err-osseS , Sol-g

mg/

Ensemble de. la

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B.Ö.G-M. S.O.P. Midi-Pyrénéen 72SGN131 MPY 956 PI. 12 HISTOGRAMMES DE DISPERSION DE L/AZOTE DES NITRITES ET DES NITRATES

exprimes en mg/l de N

Alluvions ocfija//e&

AUuvioní anoi&nnes des bosses /-errasses

Alluvions anciennes des f-&rrast

Soli fluxions f alluvions modernes ef anciennes, des r/vièiss seconda'ras , for motions niolassiQues , Fz , Fu , m-g )

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8.R.G.M. S.U.R 72 5GN131MPY ANNEXE 1

RENSEIGNEMENTS SUR LES COMMUNES COMPRISES SUR LA CARTE AU 1/50 000

DE GRENADE-SUR-GARONNE

Département de la Haute-Garonne

COMMUNES ENTIEREMENT COMPRISES SUR LA FEUILLE

Population Superficie (recensement 1968) Commune en Ha Totale Agglomérée

BELLESSERRE 335,00 40 -

CASTELNAU-D'ESTRETEFONDS 2 867,50 1 432 478

LE BURGAUD 2 455,00 419 140

ONDES 657,50 750 285

SAINT-CEZERT 912,50 221 -

SAINT-RUSTICE 240,00 230 191 COMMUNES PARTIELLEMENT COMPRISES SUR LA FEUILLE

Population Superficie (recensement 1968) Commune en Ha Totale Agglomérée

BOULOC 1 562,50 770 • 245

BRUGUIERES 75,00 1 169 862

CEPET 283,75 514 337

DRUDAS 1 110,00 153 68

FRONTON 4 508,75 2 200

GRENADE 3 850,00 4 108 3 322

LAGRAULET-SAINT-NICOLAS 736,25 209 -

LAUNAC 1 762,50 516 181

LARRA 480,00 325

MERVILLE 227,50 1 053 355

PELLEPORT 591,25 176 64

PUYSSEGUR 47,50 52 -

SAINT-JORY 942,50 2 151 933

SAINT-SAUVEUR 672,50 590 258

VILLAUDRIC 650,00 537 510

VILLENEUVE-lès-BOULOC 835,00 429 201

VILLEMUR-SUR-TARN 33,75 4 738 Département du Tarn-et-Garonne

COMMUNES ENTIEREMENT COMPRISES Í3UR LA FEUILLE

Population (recensement 1968) Commune Superficie en Ha Totale Agglomérée

AUCAMVlLLE 2 280,00 669 235

BEAUPUY 1 198,75 148 -

- BESSENS 1 022,50 444 359

CAMPSAS 1 532,50 485 152

CANALS 746,25 325 132

DIEUPENTALE 612,50 584 480

FABAS 656,25 230 195

GRISOLLES 1 756,25 2 126 1 826

MONBEQUI 495,00 313 293

POMPIGNAN 1218,75 509 391

SAVENES 2 237,50 475 97

VERDUN-SUR-GARONNE 4 007,50 2 370 1 475 Département du Tarn-et-Garonne

COMMUNES PARTIELLEMENT COMPRISES. SUR LA FEUILLE

Population Superficie (recensement 1968) Commune en Ha Totale Agglomérée

BELBESE 101,25 76 -

BOUILLAC 2 730,00 504 112

COMBEROUGER 1 036,25 185 65

FINHAN 871,25 980 950

GARIES 30,00 151 -

LABASTIDE-SAINT-PIERRE 1 185,00 1 310 757

LARRAZET 233,75 454 233

MAS-GRENIER 1 356,25 925 507

'MONTBARTIER 1 206,25 511 265

MONTECH 58,75 2 538 1 702

NOHIC 581,25 666 235

ORGUEIL 1 401,25 474 353

REYNIES 325,00 766:: 277

SERIGNAC 28,75 502 97

SAINT-SARDOS 2 308,75 576 186

VIGUERON 13,75 136 -

VILLEBRUMIER 40,00 534 382 ANNEXE 2

Carte hydrogéologique

Grenade^sur-Garonne

au 1/50 000

Cette carte est éditée séparément.