Peindre Pour Le Cinéma Une Histoire Du Matte Painting Réjane Hamus-Vallée
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PU DU SEPTENTRION VIENT DE PARAITRE Peindre pour le cinéma Une histoire du Matte Painting Réjane Hamus-Vallée Présent depuis les débuts du cinématographe et traversant toute l’histoire du cinéma, le Matte Painting permet de combiner en un même plan large un décor réel et son prolongement sous forme d’une peinture, qu’elle soit réalisée avec des pinceaux sur du verre ou créée numériquement. Son agencement avec d’autres plans est si parfait que le spectateur en est rarement conscient. L’illusion est ainsi Peindre pour le cinéma complète pour le serment du Jeu de paume de Napoléon d’Abel Gance (1927), Une histoire du la façade de l’Inquirer de Citizen Kane d’Orson Welles (1940), la visite d’un Matte Painting musée est-berlinois du Rideau déchiré d’Alfred Hitchcock (1965), la forêt du Retour du Jedi (Richard Marquand, 1983) ou celle d’Avatar (James Cameron, Réjane Hamus- Vallée 2008)… Arts du spectacle — Images et sons Cet ouvrage propose une histoire de cette technique, de ses ancêtres directs à ses différentes technologies cinématographiques. Il analyse la façon dont les matte painters ont cherché et cherchent toujours à introduire ce décor truqué Collection en harmonie avec l’esthétique de la mise en scène. Ainsi, par l’étude du Matte Arts du spectacle - Images et sons Painting, c’est le rôle des effets spéciaux au cinéma qui est questionné, au moment où le numérique renouvelle les enjeux même de l’illusion cinématographique. Caractéristiques L'auteur ISBN 978-2-7574-1381-4 Réjane Hamus-Vallée est maîtresse de conférences, habilitée à diriger des Format 16x24 recherches au sein du département Sociologie de l’Université d’Évry Val Nb pages 300 d’Essonne, où elle dirige le Master Image et société. Membre du Centre Pierre Prix 32,00 € Naville, elle travaille sur les effets spéciaux, les métiers du cinéma et la sociologie visuelle et filmique. Dans la même collection A Commander Peindre pour le cinéma La Grande Illusion Noir Le Musée imaginaire de Lumière et théâtralité Jean Renoir Véronique Perruchon Luc Vancheri sur le site des Presses Universitaires du Septentrion Arts du spectacle — Images et sons Arts du spectacle — Images et sons www.septentrion.com paiement par CB, chèque, facture proforma. Cet ouvrage est également disponible en librairie. Cinémas libertaires Théâtre et Au service des forces de intermédialité transgression et de révolte Nicole Brenez • Isabelle Marinone (dir.) Jean-Marc Larrue (dir.) Arts du spectacle — Images et sons Arts du spectacle — Images et sons Nous contacter : Presses Universitaires du Septentrion Tél. 03 20 41 66 80 – Fax 03 20 41 66 90 rue du Barreau BP 30199 www.septentrion.com – 59654 Villeneuve d’Ascq cedex [email protected] DIFFUSION GEODIF | DISTRIBUTION SODIS Table des matières Remerciements ...............................................................................................7 Introduction ..................................................................................................13 Partie 1. Un siècle (et plus) de Matte Painting. De la mission californienne à la mission pandorienne Chapitre 1. Une archéologie du Matte Painting ........................................... 25 Le trompe-l’œil, un cousin proche ou lointain ? ..................................................... 25 Le décor peint, de la convention au naturalisme ......................................................31 La retouche photographique, Matte Painting avant l’heure ................................36 Chapitre 2. Les pionniers : des débuts difficiles (1907-1919) ........................43 Les essais de Norman O. Dawn ..................................................................................45 Le décor post-Première Guerre mondiale : faire « vrai » (trop vrai)… .............50 Ne rien dire, mais faire : la culture du secret ............................................................54 Chapitre 3. L’essor international de la technique, les années 1920 .............. 57 Walter Percy Day, un peintre anglais en France ....................................................... 58 Réduire ou augmenter ? Vers une banalisation de la technique. .......................... 63 La guerre des brevets .....................................................................................................65 Chapitre 4. La généralisation des années 1930, premier âge d’or de la technique ..................................................................69 L’ère du chef, une standardisation des pratiques ..................................................... 71 Une explosion des techniques de compositing ........................................................74 La concurrence des miniatures suspendues, Day vs. Wilcke et Minine ..............78 9 1677_Hamus_int.indb 9 31/08/2016 09:08:53 Chapitre 5. Les mutations technologiques de 1940 à la fin des années 1950 .................................................................... 85 La couleur : on change tout, on ne change rien ....................................................... 85 De plus en plus de mouvements, les systèmes de « motion control » ...............89 La quête de l’espace et du temps : le péplum en Cinémascope ............................ 91 Chapitre 6. La crise des années 1960 à 1970 : la fin d’une génération ..........95 Le tournage en extérieur, un choix économique, technique et esthétique .........96 L’exception Disney ........................................................................................................98 Du film catastrophe à la science-fiction, la notion de genre ................................101 Chapitre 7. Le renouveau des années 1980, un deuxième âge d’or ............. 105 Le « modèle » Star Wars ...........................................................................................106 La génération ILM : naissance du « film à effets spéciaux » ? ...........................110 En France aussi, une timide (re)naissance .............................................................. 114 Chapitre 8. Le numérique, renaissance ou achèvement ? ............................119 Un changement radical : la décennie 1990 ..............................................................121 À nouvelle technique, nouveau métier ? Le DMP (Digital Matte Painter) .... 126 Studio et caméra virtuels .............................................................................................132 Partie 2. Transformer la peinture en film : le cadre juste, le détail juste, le mouvement juste Chapitre 1. L’indétectable détecté ou le détectable indétecté ................... 141 Photogénie, ou le faux plus le faux donne le vrai .................................................. 141 L’effet sans la cause, effet spécial ou effet banal ? ................................................. 144 L’exception : quand la peinture est faite pour montrer la peinture ...................147 Chapitre 2. Cadrer, éclairer : révéler le décor ..............................................155 Gros plan ou plan d’ensemble, la « juste » distance .............................................157 Citizen Kane, la lumière capturée ..............................................................................161 L’impressionnisme de Whitlock, peindre avec la lumière ..................................168 Chapitre 3. La question du détail, trop ou pas assez ? .................................175 Diriger le regard du spectateur ..................................................................................176 Le détail authentifiant, des « gags » de Whitlock aux oiseaux migrateurs .....182 Trop de détails (numériques) tue le détail ? L’empire contre-attaque de 1980 vs. L’empire contre-attaque de 1997 ................186 Chapitre 4. Du refus du mouvement à une esthétique du mouvement .......195 Le mouvement de caméra, un tour de force technico-esthétique ......................196 Le zoom arrière, de l’infiniment petit à l’infiniment grand ..............................200 La caméra virtuelle, caméra mouche ? ....................................................................204 1677_Hamus_int.indb 10 31/08/2016 09:08:53 Partie 3. Pour une esthétique de la rencontre : entre l’homme et la peinture, entre les images, entre le son et l’image, entre l’image et le texte Chapitre 1. La rencontre de l’homme et de la peinture, la frontière ou la contagion .........................................................................211 Cacher la ligne de cache ..............................................................................................212 L’homme, centre du Matte Painting ? ..................................................................... 217 Les hommes avalés par la peinture : la figuration ..................................................222 Chapitre 2. Le montage, ni trop ni trop peu : la règle des 5 secondes ........ 227 Quand Koulechov rencontre Bazin .........................................................................229 Voir/percevoir, Hitchcock et les effets imperceptibles .........................................233 Ne jamais monter deux peintures à la suite ............................................................ 238 Chapitre 3. Le son fait la peinture ..............................................................243 Le bruit fait la peinture..............................................................................................244 La musique fait la peinture ....................................................................................... 248 La voix ne fait pas la peinture ....................................................................................254