Une commune et Une commune et sa mémoire sa mémoire

À découvrir et à partager Les nouveaux arrivants pourront découvrir les antécédents de leur village d’adoption, les anciens retrouveront quelques détails qu’ils avaient oubliés.

Saint Laurent de Mure

Fascicule réalisé par le Groupe d’Études Historiques de la Contrée de Meyzieu G.E.H.C.M.

avec le concours de la mairie,

la participation financière des Aéroports de et du député Philippe MEUNIER

2 édito

ouveaux arrivants sur Saint Laurent de Mure, anciens Laurentinois, je Nvous invite à découvrir, voire à redécouvrir le patrimoine de notre commune et à parcourir son histoire à travers ce petit guide.

J’espère que sa lecture vous donnera envie de flâner le long des rues de notre village et que vous apprécierez la richesse de son passé lié à celui du Pays de Velin.

Merci au Groupe d’Études Historiques de la Contrée de Meyzieu à l’initiative de cette publication.

Christiane GUICHERD Maire de Saint Laurent de Mure 2e Vice-présidente de la CCEL 2e Vice-présidente du Conseil Départemental du Rhône

3 Sommaire Présentation générale page 6

Un peu de géologie page 7

Le Pays de Velin page 10

Histoire pages 11 et 12

Lieux et monuments pages 13 à 21 • Bâtisse du Bois du Baron • Église • Château delphinal • Maison-forte Garnier • Relais de poste • Puits du Billon • Poulieu

Personnalités liées à la commune pages 22 à 25 • Louis Vincent Cartier • Jean-Baptiste Poncet • Justin Gauthier • Claude Cerf

Les maires page 26

Rappels page 27

4 Saint Laurent de Mure, commune vivante et en perpétuelle évolution, se transforme et s’adapte aux besoins de la vie et des habitants de notre XXIe s. Des racines solides qui ont une richesse et une force pour construire une commune accueillante, dynamique, comme l’était hier le village.

D’où vient le nom de Saint Laurent de Mure ? Ce serait en 984 qu’apparaît la mention de Saint Laurent de Mure sur le cartulaire lyonnais dénombrant les possessions de l’église métropolitaine de Lyon. Pendant très longtemps, la paroisse dépend de la puissante abbaye bénédictine d’Ainay.

Laurent de Rome serait né vers 210 ou 220 à Huesca, en Aragon, Espagne. Il est mort martyr sur un gril, en 258 à Rome. Il est célébré le 10 août.

5 Présentation générale Présentation générale

Située dans le département du Rhône depuis le 1er janvier 1968, Saint Laurent de Mure appartenait au département de l’Isère autrefois. - Appartient au canton de depuis le nouveau découpage électoral de 2015. - Fait partie de la Communauté de Communes de l’Est Lyonnais (CCEL). - Son altitude : minimum 227 m maximum 313 m mairie à 248 m. - Sa population : en 1866 1 265 habitants en 1975 2 498 habitants en 2013 5 361 habitants. - Superficie : 1 863 ha. - Densité : 288 hab./m2. - Le Maire : Christiane GUICHERD a été élue en 2014. - 57 associations recensées dont 24 intercommunales. - Marché : le samedi matin.

6 Un peuUn peu de géologie de géologie

L’ancien village de Saint Laurent de Mure est construit sur une moraine glaciaire qui s’étend de Grenay à Saint-Priest. On appelle “moraine” une accumulation de pierres entraînées et déposées par un glacier. Quand un glacier recule ou disparaît, il abandonne ses moraines, nouvel élément du relief sur une terrasse plus ancienne dite “préglaciaire”. Saint Laurent de Mure est bâtie sur les lambeaux d’un socle datant du Miocène (3ème période de l’ère tertiaire). Au cours de l’ère quaternaire, la période des grandes glaciations précède l’époque paléolithique d’évolution humaine. Le filon houiller de la Vallée du Gier, passant par , plonge profondément dans notre sous- sol, où il se perd à des cotes de 430 à 900m de profondeur. Une nappe d’eau souterraine s’écoule vers le Rhône et alimente Saint Laurent ainsi que d’autres communes en eau potable.

7 Église

Château delphinal

Bâtisse du Bois du Baron

8 Salle de la Concorde

Mairie

Puits du Billon

9 Pays de Velin Pays de Velin Le Velin est un très ancien territoire dont l’origine remonte à l’époque celte. Il est délimité par le Rhône à l’ouest, la Bourbre à l’est et la petite rivière d’Ozon au sud. Sous la domination lyonnaise pendant la période gallo-romaine, le Velin est entré progressivement, dès l’aube de la féodalité, dans le domaine des sires de Chandieu, seigneurs qui rendaient la justice à l’entrée du pont de la Guillotière au XIIIe s.

10 Histoire Histoire

Fondée au début de l’ère chrétienne, la paroisse porte tout d’abord le nom de Saint-Laurent-d’Outre- Rhône qui subsiste jusqu'aux environs de 1176.

Au temps de la féodalité, Saint-Laurent-en-Velin est inclus dans un “petit royaume” appartenant aux sires de Chandieu, qui est vendu au comte Amédée de Savoie en 1310 par Catherine de Miolans, au nom de son fils Jean de Chandieu.

Le dauphin Jean II d’Albon le reprend aux Savoyards. Il fait construire en 1314 le Château Delphinal dont il reste des vestiges. Les habitants deviennent dauphinois dans une commune dénommée Saint-Laurent-en- Viennois jusqu’au traité de Paris, le 5 janvier 1355. Ce dernier englobe alors la commune dans le royaume de .

Grand sceau e À partir du XV s., on voit apparaître Saint-Laurent- de Jean II de-Mures, appellation confirmée au XVIe s. et transmise jusqu’à nos jours. Mures était un hospice des Chevaliers de Saint-Jean- de-Jérusalem (mairie actuelle de Saint-Bonnet-de- Mure) : hôpital ou hôtellerie tout à la fois, 1ère étape au sortir de Lyon en direction de l’Italie. L’hospice était propriétaire des sources alimentant

11 Histoire l’unique point d’eau courante, fontaine du Plâtre de Mures.

Sous la Révolution, Saint Laurent de Mure devient la commune de Mures-la-Fontaine, chef-lieu d’un éphémère canton créé en 1790 et supprimé en 1801, dans le district de Vienne.

En 1901, la commune acquiert son nom définitif en perdant le “s” de Mures.

Actuellement, l'usage abandonne les traits d'union mais Saint Laurent de Mure comme tous les noms composés de villes devrait les conserver et s'écrire Saint-Laurent-de-Mure.

Armoiries de l’Ordre de Saint-Jean-de- Pas d’accent Jérusalem circonflexe sur le “u” de Mure !

Mures provient de la locution “ad muros” dans le sens de muraille.

Le château de Mures conserve en effet des murs de plus de 2m d’épaisseur. Histoire 12 Histoire BâtisseBâtisse du Bois du Baron du Bois du Baron

La Bâtisse du Bois du Baron est construite au début du XIXe s. au lieu-dit “le Clos de la foire”. Cette appellation vient sûrement du fait que se tenait en ce lieu une foire. Claude Bied, notaire royal, châtelain de Saint Laurent, achète en 1777, le patrimoine des Garnier, domaine s’étendant sur une grande partie de la commune. Claude Bied est le 1er maire républicain de Saint Laurent, en 1799. À l’origine, une balustrade conférait une certaine élégance à la demeure. La terrasse présentant quelques faiblesses devant les intempéries (fissures difficiles à maîtriser), une toiture est aménagée, c’est celle qui existe encore aujourd’hui. Vers le milieu du XXe s., le Baron de Jerphanion occupe les lieux. Il lui laissera cet éponyme. Après sa rénovation en 2007, la bâtisse devient un espace culturel avec auditorium, salles d’exposition, de réception, de réunion et des bureaux accueillent le service de la culture et du pôle éducatif.

13 Église Église Reconstruite en 1855 dans un style néo- gothique, elle renferme de belles boiseries, une pierre tombale paléochrétienne du Ve s., une vitrine forte où sont exposés divers objets religieux, reliques et tableaux dont un du XVIIIe s. racontant sous forme de bande dessinée, la vie de saint François de Paule. On peut admirer également “Jésus apparaissant à Marie-Madeleine”, un tableau du peintre Jean-Baptiste Poncet, natif de la commune.

Les cloches La plus ancienne remonte à 1828, mesure 99 cm de diamètre et donne le “sol”. Son parrain a été Alphonse Coche, maire, la marraine Sophie Reyre son épouse. Une deuxième, en 1848, donne le “fa”. La troisième, offerte par la veuve de Louis Vincent Cartier en 1851, mesure 83 cm et donne le “la”. La quatrième, “Claire-Louise”, complète l’accord campanaire en 1879. Elle est ornée d’une inscription tirée du psaume 150. Louis-Vincent Coche a été son parrain et Jeanne-Claire Rozier, son épouse, la marraine.

14 ChâteauChâteau delphinal delphinal Construit en 1314 par Jean d’Albon, le château est détruit vers 1590 au moment des guerres de religion. Un mur d’enceinte dont subsistent des vestiges à différents endroits est appelé vingtain. Il était intégré aux maisons dont les fenêtres donnaient toutes sur l’intérieur du bourg. Il était édifié et entretenu par la communauté villageoise, moyennant un impôt correspondant au vingtième des récoltes d’où le nom de vingtain. Au XVe s., suite au pillage de leurs habitations par Rodrigue de Villandrando, au quartier de Saint-Romain, la marquise de Saluces autorise la construction de petites maisons en pisé à l’intérieur du vingtain du château, ce qui donne naissance à un nouveau quartier encore appelé de nos jours “la ville” et dont le plan n’a guère changé au cours des siècles.

Plan d’après le cadastre actuel

Plan d’après le 1er cadastre napoléonien

15 La maison-forte de la famille Garnier de Saint-Laurent La maison-forte À l’intérieur de l’enceinte fortifiée du château delphinal, une maison-forte est construite vers 1475 par Henri de Garnier. Ce gentilhomme originaire de Genas, écuyer, se fixe à Saint Laurent en épousant Ginette de Bourrellon, fille du seigneur de Mures (Saint-Bonnet-de-Mure). Le dernier représentant du nom de Garnier-Saint Laurent est Gabriel, chevalier des maisons-fortes de Saint-Laurent et Pont-Évêque. Trois filles se partagent sa succession: Marie-Frédérique de Loras, Pétronille de Boissac et Catherine de Mont-d’Or. Alliés aux plus grands noms de la région, les Garnier n’avaient aucun droit de juridiction sur le village. Le titre de Seigneurs de Saint Laurent n’était qu’honorifique. Le blason de la commune rappelle par ses deux étoiles le blason des Garnier. Il se lit : d’azur à la ville (le quartier près du château qui porte ce nom) d’argent close de murs à quatre tourelles, portillée de sable, sommée de deux étoiles d’or, au chef chargé d’un dauphin (prestige historique du château) Gueules : rouge Azur : bleu vif d’azur crêté, oreillé Portillé de et barbelé de gueules. sable : noir Sommée : surmontée

16 RelaisRelais de poste de poste Rue de la Croix Blanche, deux blasons sculptés sont visibles sur les linteaux d’une porte : les fleurs de lys du roi et le huchet, emblème de la poste (petit cor de chasse), utilisé par les cavaliers pour annoncer leur arrivée. Divers documents attestent l’existence d’un relais de poste à Saint Laurent de Mure dès 1587.

17 La posteLa royale poste royale Louis XI crée la poste aux chevaux, système de transport par relais uniquement réservé aux besoins de l’État. Cette innovation, après des transformations, aboutit au début du XVIIIe s. à la création de la poste aux lettres pour particuliers. François 1er, pour des besoins militaires, crée la route postale de Lyon à Turin. C’est à cette époque que le relais de poste est installé à Saint Laurent de Mure sur cette voie vers l’Italie. Une carte “des postes qui traversent la France” dressée en 1632 fait mention du relais de “Saint-Laurens”.

18 Puits du Billon Puits du Billon

Ce puits dit “puits à guérite” date du XVIIe/XVIIIe s. Ce puits de quartier permettait à une douzaine de maisons de venir s’alimenter en eau. Sa restauration a permis, à la commune, d’obtenir le prix du patrimoine du conseil départemental en 1990.

19 Poulieu Poulieu Poulieu-Paoleu-Poliaco est une fondation de l’abbaye bénédictine d’Ainay, en l’an 930. Cette puissante abbaye était installée dans une île, au milieu des eaux tumultueuses du Rhône. (Subsiste l’église Saint-Martin d’Ainay reconstruite au XIIe s. après les ravages d’une invasion de Hongrois.) Les nécessités de survie dans une île motivent la recherche d’un lieu rural pour obtenir farine, bois, laitages, volailles… Le choix de Paoleu à travers les nombreuses paroisses fondées par l’abbaye explique la construction d’une maison-forte pour abriter un prieuré habité par quelques moines sous la direction d’un prieur, dans la paroisse de Saint-Laurent-en-Velin. Au XV e s., les pillages de récoltes et l’insécurité imposent le renfort des murailles du prieuré. En subsiste une énorme tour ronde ! L’abbé d’Ainay, Théodore du Terrail, avait beaucoup d’affection pour l’un de ses neveux,

20 Les Anges musiciens du XVIIe s dans la chapelle Notre-Dame-des- Anges.

Pierre du Terrail, né au château de Bayard en Grésivaudan, en 1476. Avant de devenir le chevalier “sans peur et sans reproches”, Pierre du Terrail avait été un des “pages” de son oncle, ce qui explique ses fréquents séjours à Paoleu.

Le linteau de l’ancienne chapelle de Paoleu, réutilisé dans l’actuelle chapelle Notre-Dame-des-Anges, montre les armoiries de la famille du Terrail. Au XVIe s., le prieuré et la chapelle sont incendiés au cours des guerres de religion. En 1696, l’abbé d’Ainay, Camille de Neuville, fait remettre en état Paoleu. Les abbés sont progressivement dépouillés de leurs terres. En 1713, la maison-forte est vendue. En 1750, elle appartient à la famille Lavareille qui y reste jusqu’en 1840. La chapelle dont ne subsiste qu’une muraille au côté sud de l’actuel cimetière, a subi un incendie au XIXe s. Une nouvelle chapelle est érigée entre 1866 et 1868 sous le vocable Notre-Dame-des-Anges. En 1855, la chapelle de Poulieu bénéficie d’une remise en état pour abriter provisoirement les offices de la paroisse, pendant les travaux de construction de l’église paroissiale. 21 Les personnalitésLes personnalités liées à la commune

Louis Vincent Cartier (1765-1839) Chirurgien Il naît le 25 septembre 1765 à Saint Laurent de Mure et décède à Lyon le 23 janvier 1835. Issu d’une famille de chirurgiens, il est interne des hôpitaux en 1788, aide-major en 1794. Dans l’intervalle, il est chirurgien de l’Armée des Alpes pour échapper au tribunal de la Terreur. Il est tout autant médecin que chirurgien. Consultant écouté, profondément instruit, il a été le maître de Marie François Xavier Bichat pendant son séjour à Lyon. Il est l’auteur de plusieurs opuscules relatifs à sa profession : - “Précis des observations de chirurgie faites à Gravure éditée l’Hôtel-Dieu de Lyon”, chez Nicolas en 1803. de Larmessin - “De la médecine interne XVIIe s. / Paris Bibliothèque appliquée aux maladies des Arts chirurgicales”, en 1811. décoratifs - “Éloge de Marc-Antoine Petit, chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu de Lyon”, en 1811. - “Remarques sur le traitement des fièvres muqueuses à caractères ataxiques”, en 1822. Il est membre de l’Académie, de la Société de Médecine, du Conseil de salubrité et du dispensaire de Lyon. 22 Jean-Baptiste Poncet (1827-1901) Peintre lithographe et graveur à l’eau-forte Il naît à Saint Laurent de Mure, quartier du Plâtre, le 3 février 1827. Ecolier très doué auquel le curé de Saint Laurent avait appris “un peu de latin”, Jean-Baptiste affirme ses dispositions pour le dessin. C’est pourquoi, à 15 ans, en 1842, il entre à l’École des Beaux-arts de Lyon, où il est repéré par Hippolyte Flandrin, un disciple d’Ingres. Jean-Baptiste a travaillé avec lui aux fresques de l’église d’Ainay en 1855 à Lyon, ainsi qu’à Paris en l’église Saint-Germain-des-Prés. Il expose quelques tableaux dans les salons parisiens en 1857, suite à son succès à Lyon en 1853. Il décède le 6 janvier 1901 à Lyon et est enterré au cimetière de Saint Laurent de Mure.

Orphée et Eurydice Musée de Vienne

23 Justin Gauthier (1868-1918) Agriculteur À 14 ans, Justin Gauthier est inscrit parmi les élèves de la ferme-école ouverte à Saint Laurent de Mure en 1882. Il se signale en participant aux champs d’expérience d’Estressin et s’instruit auprès du professeur Caille. Il publie un article sur la “chèvre laitière” et “l’amélioration de l’espèce caprine”. Il constate que la médecine utilise de plus en plus de lait de chèvre pour traiter les maladies. Justin a 25 ans quand il publie en 1893 son “Traité de l’Alimentation végétale, de la connaissance des engrais...” d’après les recherches du cultivateur et du chimiste. La première partie détermine les besoins du sol. La deuxième partie précise la qualité des engrais et leur utilisation contrôlée. Le troisième chapitre donne des conseils pour l’achat et l’utilisation des engrais usuels et chimiques. La quatrième explique l’adaptation des engrais aux différentes cultures « depuis le blé, le seigle, l’avoine, la luzerne, en passant par le colza, le chanvre ou le tabac... et toutes les cultures potagères, sans oublier, bien sûr, la vigne et les arbres fruitiers ». Le cinquième et dernier chapitre donne des conseils pour la manipulation, le dosage et la conservation des engrais.

Les personnalitésLes personnalités liées à la commune 24 Claude Cerf (1840-1897) Soldat au 95e de ligne Cultivateur (à son mariage), veloutier (à son décès), il participe au corps expéditionnaire envoyé au Mexique par Napoléon III. En août 1862, il s’embarque avec le 95e Régiment Impérial de Ligne et va connaître les pires aventures. Dans le golfe du Mexique, une violente tempête faillit provoquer la perte du grand voilier qui l’emporte vers ces terres étrangères. Après son débarquement à Veracruz, mi-octobre, avec son régiment, il suit le général Douay pour préparer la route sud Veracruz-Puebla. Il raconte le début de sa guerre du Mexique dans une lettre adressée à sa famille, le 21 février 1863. Le lendemain, commence le siège de Puebla qui sera mené du 16 mars au 17 mai. En 1864, dans les faubourgs de Mexico conquise, il rend les hommages à l’archiduc Maximilien d’Autriche qui devient empereur du Mexique. En 1867, il regagne son village natal où il épouse, en décembre 1869, Angélique Charroin. Il recevra la médaille commémorative de l’Expédition Française du Mexique.

25 Les maires Les maires Avant la Révolution, il n’existe pas réellement de structure comparable à la commune. Le plus petit niveau d’administration est la paroisse. Le 20 septembre 1792, avec la création de la première République, le registre des 1800 - 1815 Claude BIED naissances, mariages et décès, 1815 - 1840 Alphonse COCHE qui était tenu jusqu’alors par le 1840 - 1843 Antoine CHAPUY curé de la paroisse, est mis sous 1843 - 1848 Jean BUISSON la responsabilité du maire. 1848 - 1857 Alphonse COCHE 1858 - 1861 Claude DULAQUAIS Les premiers officiers publics 1862 - 1865 Alphonse COCHE sont le curé, Simon Laurent 1865 - 1870 Claude DULAQUAIS Richard, puis Antoine Cerf et 1870 - 1877 Jean DESCHAMPS Joseph Bernard. 1877 - 1878 Thomas BUISSON 1878 - 1881 Antoine DANON Lors de la création du canton 1881 - 1895 Antoine RIPERT de Mures-la-Fontaine, 1896 - 1904 Jean-Pierre MAX Jean-François Ligonnet est maire, 1904 - 1910 Marius DULAQUAIS secondé par Jean-Baptiste Allois 1910 - 1912 François CUMIN secrétaire-greffier et Antoine 1912 - 1919 Alexandre Roche-Lavareille, assesseur ROUSSILLON de justice. 1919 - 1925 Joannès REVERDET 1925 - 1943 Louis FENOUD 1943 - 1953 Marcel BACONNIER 1953 - 1970 Victor BROIZAT 1970 - 1971 Robert BONNET 1971 - 1989 Roger REVELLIN 1989 - 2007 Didier SONDAZ 2007 - Christiane GUICHERD

26 Rappels Chevaliers Saint-Jean-de-Jérusalem : l’origine de l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, devenu à partir de 1530 l’ordre de Malte, remonte au début du XIIe s. Royaume de Chandieu : les Seigneurs de Chandieu jouent un rôle important dans l’histoire de la Savoie et du Dauphiné aux XIIe et XIIIe siècles. Jean II d’Albon (1280-1318) est Dauphin du Viennois de 1306 à 1318. Rodrigue de Villandandro (1386-1457), originaire de Castille, il exerce une action de premier plan dans la stratégie militaire du roi Charles VII pendant la guerre de Cent ans. Il participe et remporte la bataille d’Anthon (sur la commune de Janneyrias) aux côtés de l’armée dauphinoise face aux Bourguignons alliés aux Savoyards. La comtesse de Saluces, Béatrix de Genève, fille de Hugues de Genève Seigneur d’Anthon, épouse de Frédéric II. Elle accueille à l’intérieur du vingtain les habitants du quartier Saint-Romain ravagé et mis à sac. C’était à l’époque de la Guerre de Cent ans où de grandes compagnies terrifiaient nos villages. Expédition du Mexique (1861-1867) : Napoléon III souhaite établir en Amérique latine un empire latin et catholique pour barrer l’expansion des États-Unis anglo-saxons et protestants. Il entreprend la conquête du Mexique et offre à l’archiduc Maximilien d’Autriche le titre d’empereur avec l’aide des conservateurs mexicains.

27 Réalisé en 2017

Sources Archives d’Henri CHARLIN Archives privées Archives municipales de Saint Laurent de Mure

Remerciements à toutes les personnes et particulièrement aux Laurentinois qui ont répondu à nos sollicitations pour la réalisation de ce fascicule.

Réalisation Micro 5 Lyon 04 37 85 11 22