REVUE DE PRESSE

DU 2 AU 8 JANVIER 2012 Céline Bousseyroux RECORD BATTU POUR LOÏCK PEYRON ET SON ÉQUIPAGE

Vendredi 6 janvier, Loïck Peyron et son équipage ont battu le record détenu par Franck Camas. Ils remportent le trophée Jules-Verne à bord de leur maxi trimaran Banque Populaire.

Loïck Peyron et les treize équipiers du maxi trimaran Banque Populaire V sont les nouveaux détenteurs du trophée Jules-Verne, le tour du monde en équipage et sans escale. Vendredi à 23h14, ils ont franchi la ligne d'arrivée virtuelle avec un temps de 45 jours 13 heures 42 minutes et 53 secondes, battant ainsi le record de Franck Cammas et Groupama III réalisé en 2010 (48 jours 7 heures 44 minutes 52 secondes). Soit 2 jours 18 heures 1 minute et 59 secondes de mieux. Banque Populaire V a parcouru les 29 002 milles du parcours à la vitesse de 26,517 milles de moyenne.

Une première tentative réussie

Pour Loïck Peyron, il s'agit d'une première tentative fructueuse. Il a réussi là où Pascal Bidégorry avait échoué, sur le même bateau en février 2011. Le trophée revient entre guillemets dans la famille puisque son frère Bruno Peyron avait enlevé le Jules-Verne à trois reprises. La dernière fois, il l'a détenu pendant cinq ans avant que Franck Cammas ne le lui prenne. Au sein de l'équipage de Banque Populaire V, Frédéric Le Peutrec est pour la deuxième fois associé à la conquête du Jules-Verne : il était à bord de Groupama III.

Les autres membres de Banque Pop' sont : les Français Ronan Lucas, Jean-Baptiste Le Vaillant, Kévin Escoffier, Xavier Revil, Thierry Chabagny, Emmanuel Le Borgne, Yvan Ravussin, Thierry Duprey du Vorsent, Florent Chastel, Pierre-Yves Moreau, l'Espagnol Juan Vila et l'Anglais Brian Thomson, sans oublier le Hollandais Marcel Van Triest, le routeur météo, resté à terre pendant le trophée.

Source : Lequipe.fr TSONGA REMPORTE LE TOURNOI DE DOHA

Le Manceau, N.6 mondial, a confirmé sa très convaincante fin d'année 2011 en entamant 2012 par un succès, au tournoi de Doha au Qatar. Il s'impose en finale face à son compatriote Gaël Monfils en deux sets (7-5, 6-4) et remporte le 8ème titre de sa carrière.

"J'ai bien joué au début du match mais il (Monfils) était partout. Après je suis mieux rentré dans le court", a déclaré le numéro un français après sa victoire. Les deux joueurs s'affrontaient pour la quatrième fois, la première à l'occasion d'une finale. Tsonga s'était imposé à deux reprises, en 2008 et 2009, mais leur dernier match, en 2010 à Montpellier, s'était terminée sur une victoire de Monfils. Après seulement quelques minutes de jeu et alors que Monfils venait de prendre d'entrée le service de Tsonga, les deux joueurs ont jugé le court glissant et dangereux en raison de la forte humidité règnant à Doha.

Tsonga se réveille, Monfils craque

La surface séchée après une demi-heure d'interruption, le jeu a pu reprendre, avec un Monfils toujours alerte qui s'est détaché 2-0 puis 5-3. C'est le moment que choisit Tsonga pour accélérer les échanges, aligner quatre jeux de suite et virer en tête à la fin du premier set (7-5). Le Manceau enchaîne sur un jeu blanc à l'entame de la deuxième manche, tandis que Monfils connait un trou d'air et rate plusieurs balles faciles à la volée. Sur un lob de Monfils, Tsonga chute sans gravité mais son adversaire recolle au score (2-2), avant lui aussi de glisser en allant chercher un coup droit croisé de Tsonga. Ce dernier parvient à faire le break à 4-2 sur un coup droit de Monfils largement dehors. Le numéro un français, maître du court, maintient cet avantage jusqu'au bout et Monfils doit s'incliner sur une dernière accélération en coup droit décroisé de son rival et néanmoins ami.

Sources : RTL et Sports.fr LA PREMIÈRE LISTE DE SAINT- ANDRÉ

Le nouvel entraîneur du XV de Philippe Saint-André a convoqué 22 joueurs ayant participé au Mondial-2011 dans une liste de trente joueurs en vue du premier match Tournoi des six nations contre l'Italie le 4 février au .

Première surprise dans cette liste : deux joueurs parmi les huit n'ayant pas pris par au Mondial ne comptent aucune sélection: le 2e ligne toulousain (23 ans) et le centre ou ailier clermontois Wesley Fofana (23 ans). Philippe Saint-André a également rappelé six internationaux absents du Mondial-2011 en Nouvelle-Zélande: le pilier clermontois (30 ans, 1 sélection), le 3e ligne toulousain (28 ans, 25 sélections), absent depuis 2007 l'ouvreur (26 ans, 15 sélections), l'ailier clermontois Julien Malzieu (28 ans, 16 sélections), le centre toulousain Yann David (23 ans, 4 sélections) et l'arrière Clément Poitrenaud (29 ans, 44 sélections) Neuf des 31 joueurs ayant participé au Mondial, achevé sur une défaite (8-7) en finale face à la Nouvelle-Zélande le 23 octobre à Auckland, sont absents: le talonneur , le 2e ligne , le 3e ligne Raphaël Lakafia, l'ouvreur , l'ouvreur ou demi de mêlée Jean-Marc Doussain, les centres , et et l'arrière-ailier Cédric Heymans.

Pour sa première liste de trente joueurs, Saint-André, qui a succédé le 1er décembre à Marc Lièvremont, n'a pas retenu le demi de mêlée du Stade Français Julien Dupuy ni les centres de Toulon et de Toulouse, Florian Fritz. Désormais, les trente joueurs se retrouveront pour un stage du 23 au 25 janvier au centre national du rugby à Marcoussis (région parisienne). Les 23 joueurs appelés à défier l'Italie seront connus à l'issue du stage, le 26 janvier, et rassemblés à Marcoussis le 29 janvier.

Sources : AFP et Rugbyrama.fr BECKAM, UN EMBALLEMENT MÉDIATIQUE

Pour "Le Parisien" et "L'Equipe" David Beckham à , c'était fait. La presse sportive, puis l’ensemble de la presse, a mis la charrue avant les bœufs. Pourquoi un tel emballement médiatique ? Arnaud Hermant, reporter auprès du PSG pour "Le Parisien", explique la position de son titre.

"Donner sa parole n'a pas la force juridique et morale d'une signature en bas d'un contrat. Quelques jours avant Noël, David Beckham, pisté par le PSG depuis septembre, avait dit 'oui' aux dirigeants parisiens. La star anglaise était d'accord pour rejoindre le club de la capitale en janvier pour une durée de contrat d'un an et demi. Mais voilà qu'hier la direction parisienne a annoncé que Beckham ne viendrait finalement pas pour des raisons de choix de vie familiale. Après l'annonce dans "Le Parisien" le 21 décembre selon laquelle l'Anglais avait 'dit oui', un emballement médiatique rarement vu s'est produit.

A noter que cet emballement n'est pas de notre fait mais de celui des médias qui nous reprennent sans vérifier et qui en font leurs unes ou leur premier sujet de JT (cf radios et télés d'info en continue). Cela dit, "Le Parisien" s'est-il trompé ? Les derniers éléments du dossier lui ont donné tort mais la vérité est plus complexe que cette analyse simpliste. En pointe sur le transfert Beckham depuis l'annonce de l'intérêt parisien par Leonardo à la BBC, le quotidien a délivré une information le 21 décembre en précisant que le joueur n'avait pas signé son contrat. Trois, quatre mots noyés dans une double page mais qui avaient leur importance a posteriori quand on connait la fin de l'histoire. Surtout en matière de transferts, où les exemples de revirements de dernière minute et inattendus sont légions.

Fallait-il alors faire 'le fait du jour' alors que ce n'était pas signé officiellement ? Oui. Beckham au PSG, c'était une révolution pour le club parisien mais aussi pour tout le foot français. Il fallait donc lui consacrer de la place et ouvrir le débat sur toutes les questions que son arrivée posait." Source : Le Nouvel Observateur L’ANNÉE 2011 DU MARKETING SPORTIF

En 2011, nous avons assisté au lancement de la nouvelle signature et du nouveau positionnement d’Adidas, « All In », en mélangeant pour la première fois ses univers performance et lifestyle. Une vraie réussite pour la marque aux 3 bandes. Nous avons également pu apprécier la poésie de Vive le Football Libre avec Nike France, l’Esprit d’équipe de la Société Générale ou encore la campagne The Promise Keeper, signée Reebok. Cette dernière est aussi l’exemple de la volonté des annonceurs de faire partie de la vie et du quotidien de leur public, le meilleur moyen au final pour travailler la préférence de marque et à terme l’intention d’achat, comme l’a fait à sa manière Asics lors du dernier marathon de New York grâce aux puces RFID, permettant aux coureurs de vivre différemment la course.

Les médias sociaux plus que présents

La guerre entre Nike et Adidas, les deux géants du marketing sportif, s’est déportée sur ce nouveau terrain fertile à coup de campagnes et dispositifs d’envergure comme All Event d’Adidas, avec un grand gagnant, le « fan », qui se voit être mis au coeur de ces nouveaux dispositifs de marque, Twitter est devenu un média de prédilection pour se différencier (Mercedes Tweet Essence ou encore la diffusion des tweets sur écran géant par Manchester City) ou tout simplement un espace de conversations entre des marques et son public . FourSquare est devenu de plus en plus présent sur les événements sportifs et est devenu partenaire de l’Open Sony Ericsson, signe que les services liés à la géolocalisation ont un avenir, à condition de réunir les bons éléments. La dernière tendance est l’avènement du « deuxième écran » : la simultanéité est en plein boom et certaines marques commencent à la développer, tel que Heineken avec son application Star Player. Source : Sportsmarketing.fr