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UN FILM DE UNE PRODUCTION WHERE THE TRUTH LIES

PROJECTION PRESSE Réalisé par VENDREDI 13 MAI - 8H30 (AUDITORIUM LUMIÈRE) Atom Egoyan

PROJECTION OFFICIELLE Produit par VENDREDI 13 MAI - 19H00 (AUDITORIUM LUMIÈRE) Robert Lantos

Avec Atom Egoyan,Robert Lantos, Kevin Bacon, Colin Firth et Rachel Alison Lohman Blanchard sont à Cannes du 12 au 15 Mai. Rachel Blanchard

Scénario de Atom Egoyan

DISTRIBUTION PRESSE D’après le roman TFM DISTRIBUTION BOSSA NOVA - MICHEL BURSTEIN Where The Truth Lies de Rupert Holmes Immeuble Central Park 32, Boulevard Saint Germain - 75005 Paris 9 rue Maurice Mallet Tél. : 01 43 26 26 26 92130 Issy les Moulineaux www.bossa-nova.info Tél. : 01 41 41 35 88 Festival de Cannes DURÉE : 1H47 Festival de Cannes Hôtel Majestic / DDA Office Salon La Baule Plage «3.14» TF1 / TPS (Face Carlton) [email protected] Tél. : 04 93 39 47 73 Tél. : 04 93 68 26 94 / Fax : 04 97 06 85 86 SORTIE NATIONALE LE 30 NOVEMBRE 2005 1959. Lanny Morris et Vince Collins sont les comiques les plus célèbres des États-Unis. Ils forment un tandem traditionnel - Lanny le dépressif obsessionnel et Vince le type raisonnable et plein de sang-froid - mais à eux deux, ils savent aussi bien faire hurler de rire le public que l’émouvoir aux larmes lors d’un de leurs mémorables Téléthons. Riches, puissants, extraordinairement populaires, ils sont à l’apogée de leur carrière, quand un événement terrible vient tout remettre en question.

Un jour, une femme est mystérieusement trouvée morte dans leur suite. Leur réputation est ternie, mais tous deux fournissent un alibi en béton qui les blanchit. Cependant, cet événement marque aussi la fin de leur collaboration. Lanny et Vince réussissent à poursuivre une carrière solo, mais n’évoquent plus jamais la mort de cette femme, ni entre eux ni, du reste, avec quiconque d’autre. La vraie raison de la séparation de Morris et Collins devient l’un des plus grands mystères du show business.

Quinze ans plus tard, dans les années 70, une journaliste prometteuse, Karen O’Connor, décide de remettre cette affaire sur le devant de la scène. Elle négocie un contrat mirifique pour découvrir de nouvelles informations sur Morris et Collins et commence à déterrer les faits qui se cachent derrière une séparation élevée au rang de mythe. Peu à peu, son enquête lui fait pénétrer l’intimité sexuelle et affective de chacun des deux hommes. Mais plus Karen se penche sur ces personnages et leur histoire, plus elle éprouve de difficultés à accepter ses révélations sur eux, mais aussi sur elle-même. SYNOPSIS Trahison, amour, désir, secrets enfouis et confiance bafouée ponctuent son enquête...

2. WHERE THE TRUTH LIES 3. WHERE THE TRUTH LIES Egoyan a donné vie à une intrigue aux multiples facettes où personne n’est vraiment ce qu’il a l’air d’être, alors qu’on se met à douter de la nature même de la vérité et de notre capacité à la connaître jamais…

NOTES DE PRODUCTION

Polar étonnant et plein de suspens, moyens et une femme qui, elle, est bien must durant les années 50, et qui jusqu’à ce que l’une de ces femmes soit WHERE THE TRUTH LIES de Atom Egoyan décidée à la révéler, Egoyan a donné vie à connaissent un succès phénoménal. Vince retrouvée morte et dévêtue dans la explore et dynamite la machine à rêves une intrigue aux multiples facettes où campe l’homme élancé, jovial, hétéro, baignoire de leur chambre d’hôtel. Aucun hollywoodienne. Kevin Bacon et Colin Firth personne n’est vraiment ce qu’il a l’air toujours représenté un verre de whisky à la des deux hommes n’est accusé de quoi interprètent un duo légendaire du show d’être, alors qu’on se met à douter de la main et une femme dans l’autre. Lanny, lui, que ce soit, mais le lien qui existait entre business des années 50 qui se sépare après nature même de la vérité et de notre incarne son complice dégingandé, un peu eux est irrémédiablement rompu. Les un scandale retentissant. Quinze ans plus capacité à la connaître jamais. fou, prêt à dire et à faire n’importe quoi années passent sans qu’ils n’évoquent tard, une journaliste s’apprête à écrire un pour s’amuser. Ensemble, ils tiennent la jamais à nouveau entre eux, ou avec livre à sensation qui prétend tout révéler sur Adaptation du best-seller de Rupert vedette dans des films qui connaissent tous quiconque d’autre, la mort mystérieuse de leur séparation, et menace de détruire le Holmes, WHERE THE TRUTH LIES est un les succès, alors qu’ils sont demandés cette femme. peu qu’il reste de leurs réputations déjà spectacle plein de rebondissements et de partout pour leur spectacle, de Los mises à mal. L’autre objectif du livre consiste coups de théâtre, sorte de mise en abîme Angeles à Las Vegas et de Miami à Karen O’Connor (Lohman), journaliste à lancer la carrière de son jeune et des rebondissements et des coups de Manhattan. Ils sont même partie prenante ambitieuse qui vient de décrocher un séduisant auteur, interprété par Alison théâtre propres à l’industrie du spectacle. du nouveau medium, la télévision, pour contrat pour écrire la «véritable» histoire Lohman, qui use de son charme et de ses Au cœur de l’intrigue trône un trio de laquelle ils sont les présentateurs annuels de la rupture entre Collins et Morris, est au neurones sur les deux hommes pour ranimer personnages attirants, ambitieux, mais du Téléthon. Parmi tout ce que leur centre de ce trio. Nous sommes au début leur histoire trop longtemps enfouie. En aussi ambigus : Vince Collins (Firth) et apporte leur statut de star, Vince et Lanny des années 70, et le prestige et la gloire mettant face-à-face deux personnages Lanny Morris (Bacon) forment un duo n’apprécient rien tant que le nombre de l’Age d’Or d’Hollywood se sont envolés. déterminés à cacher la vérité par tous les comique, jouant sur leurs contrastes, un illimité de femmes qui sont à leurs pieds - Disparus aussi, le code tacite du silence et

4. WHERE THE TRUTH LIES 5. WHERE THE TRUTH LIES de la discrétion qui a de tout temps protégé mythologie publique et une histoire privée», à la fois les stars et leurs fans de la vérité. À mais cette description pourrait être une époque où prospèrent les tabloïds, les pertinente pour n’importe lequel de ses films fans curieux veulent en savoir plus à propos les plus personnels. Bien qu’il soit plus enclin de leurs idoles, et rien n’est plus sacré que à travailler à partir de ses propres scénarios lorsqu’il s’agit de parler des vies privées des originaux, les quelques adaptations d’œuvres célébrités. Karen, l’une des plus brillantes littéraires signées par Egoyan - Russel Banks professionnelles de cette toute nouvelle géné- pour le troublant DE BEAUX LENDEMAINS ration de journalistes, se voit confier la et William Trevor pour le dérangeant mission de transformer une vieille affaire sur VOYAGE DE FELICIA - sont très proches des deux stars déchues des années 50 en un histoires qu’il a lui-même écrites directement livre à sensations. Quand elle était petite, pour le cinéma. Comme WHERE THE Karen était une fervente admiratrice de TRUTH LIES, ces films ont de multiples Collins et Morris : lorsqu’elle les rencontre, facettes et une structure fragmentée, son objectivité devient sujette à caution. adoptent des perspectives et des points de Elle éprouve peu à peu des sentiments vue chronologiques divers, révèlent des pour eux, ses méthodes sont de plus en personnages complexes et moralement plus discutables, et elle finit par entretenir une ambigus, et de noirs secrets dissimulés liaison avec eux. Au bout derrière une apparence trompeuse et du compte, pour cho- désarmante. quante que soit la décou- «…récit d’un conflit verte que fait Karen sur Ce sont les qualités du livre de Holmes, un entre une mythologie Vince et Lanny, ce qu’elle premier roman, qui ont convaincu Egoyan à publique et une découvre sur elle-même l’adapter. Couronné de succès pour son histoire privée…» s’avère tout aussi désta- activité de musicien (il est chanteur, bilisant. compositeur, et producteur), Holmes fit montre d’une polyvalence étonnante comme WHERE THE TRUTH LIES librettiste et compositeur d’une comédie nous offre une visite musicale qui obtint un Tony, Le mystère guidée de l’usine à rêves d’Edwin Drood. Adapté d’un livre méconnu hollywoodienne, où les illusions naissent de Charles Dickens, ce succès à Broadway, aussi vite qu’elles meurent. À certains à l’affiche depuis très longtemps, révéla égards, Atom Egoyan, cinéaste plusieurs également son intérêt pour le genre du fois récompensé pour des films très polar, ce qu’il exploita à nouveau pour applaudis comme EXOTICA, DE BEAUX WHERE THE TRUTH LIES. En outre, grâce à LENDEMAINS et ARARAT, signe d’une ce livre, Holmes approfondit sa certaine manière un tournant dans son connaissance du show business. «Les œuvre. Bien qu’il se distingue en apparence chroniques de Rupert montrent qu’il connaît de ses autres films, WHERE THE TRUTH LIES ce milieu comme sa poche, et, de fait, il fait partie intégrante de son œuvre - dix brosse un tableau très ressemblant du longs métrages qui ont tous abordé, d’une monde du spectacle des années 50. Ça manière ou d’une autre, la nature trompeuse regorge de détails, et pour qu’une histoire de la sexualité, les différences entre fonctionne, il est essentiel que l’on sente l’apparence et la réalité, et la subjectivité de qu’elle est racontée par quelqu’un qui y a la vérité. Egoyan décrit son nouveau film vraiment participé. Je pense que l’un des comme «le récit d’un conflit entre une aspects les plus séduisants du roman est

6. WHERE THE TRUTH LIES 7. WHERE THE TRUTH LIES qu’on a l’impression d’avoir accès à faisant, elle ouvre la boîte de Pandore, et représenter cet Anglais essayant de mater plus accessible que leurs précédentes colla- quelque chose qui, en d’autres occasions, est obligée de les percevoir autrement, et et de contrôler cet Américain impulsif et borations. Pour autant, les thèmes du scéna- est très confidentiel.» par là-même, de revoir aussi son jugement incontrôlable», se souvient Egoyan. Nous rio, la quête de la vérité, dissimulée sous l’hy- sur elle-même». avons assez d’exemples d’acteurs pocrisie et les mensonges, comme la volonté C’est cet aperçu privilégié de l’industrie du britanniques comme Peter Lawford, David de révéler la vérité la plus enfouie, en font divertissement qui rend WHERE THE Atom Egoyan aurait pu se contenter de Niven, Rex Harrison, Laurence Harvey ou, immanquablement un film pour Egoyan. TRUTH LIES si captivant d’un point de vue s’appuyer sur la construction savante et avant eux, Noel Coward, qui montrèrent «Ma mission», conclut Lantos, «fut de préser- dramatique. Egoyan connaît bien la élaborée de l’intrigue, mais pour en faire un comment les Britanniques eurent une ver ce qui est absolument unique et original nature paradoxale du show business, à la film, il était attentif à ce que ces personnages influence sur la culture américaine à dans la mise en scène d’Atom, et de la mett- fois livré aux regards et évoluant en vase soient crédibles d’un point de vue l’époque.» Lawford, en particulier, qui fut re au service d’un film qui serait accessible à clos, mélange d’une extrême beauté et psychologique et affectif. C’est pour cela un des fondateurs historiques du «Rat un public moins élitiste.» d’une laideur tout aussi démesurée. que Rupert Holmes fut ravi quand il sut Pack», et incarne peut-être l’inspiration la L’ironie de l’histoire, c’est que c’est cette qu’Egoyan avait pris une option pour plus évidente du personnage de Vince Pour mener à bien cette mission, Lantos dualité même qui attire le public, qui se adapter le roman. «J’adore son travail, (Colin Firth), représente devait prévoir un budget bien plus rue dans les salles pour voir à l’écran des déclare l’auteur, et j’ai compris qu’il serait le «Moi» face au «Ça» conséquent et des moyens techniques plus êtres au physique parfait, avant de un des rares réalisateurs capable de se de Lanny Morris (Kevin importants que ce qu’Atom Egoyan avait dévorer des magazines où ils se repaissent concentrer à la fois sur les personnages et «J’adore son travail, Bacon). prévu au départ. Tourné pendant dix de toutes les horreurs commises par ces sur le mystère de cette histoire.» Holmes déclare Rupert semaines à Los Angeles en décors réels, et personnalités. C’est, en quelques mots, avait beaucoup aimé les précédents films Holmes, et j’ai Après avoir mis au point dans des studios à Londres et à Toronto, toute la problématique du personnage de d’Egoyan, et il était tout à fait ouvert aux la première version de WHERE THE TRUTH LIES fut monté grâce à Karen O’Connor. Elle passe la moitié du suggestions de changement dont le compris qu’il serait son scénario, Egoyan l’a des moyens adaptés à son double sujet, le film à vouer un véritable culte à Lanny réalisateur avait besoin pour son un des rares fait lire à son fidèle pro- mythique Hollywood et son ère de gloire, Morris, un homme pour lequel elle a eu un adaptation. «Il savait que le livre constituait réalisateurs capable ducteur, Robert Lantos, à mais aussi, par la suite, le Hollywood des faible pendant la majeure partie de sa vie, une œuvre en soi, et que le film devait être de se concentrer à qui l’on doit, outre les années 70. Le scénario nécessitait différents et l’autre moitié du film à essayer de une nouvelle création», dit Egoyan. Le films d’Egoyan, BEING éléments de décor tels qu’un studio de prouver qu’il est un meurtrier. En changement le plus notable fut la description la fois sur les JULIA, SUNSHINE et télévision, une boîte de nuit bondée, un l’occurrence, Lanny ne correspond ni au des personnages de Lanny et de Vince. Le personnages et sur BLACK ROBE. À propos casino fastueux tenu par la Mafia, et la suite personnage mythique, ni au monstre, mais livre de Holmes était presque un «roman à le mystère de cette du scénario, Lantos se présidentielle d’un hôtel de luxe, mais Karen préférerait qu’il fût l’un ou l’autre clefs», Collins et Morris ayant été inspirés souvient : «Je l’ai adoré, exigeait également que les nombreux plutôt que d’accepter qu’il ne soit qu’un d’un véritable duo comique dont la rupture histoire.» j’ai pensé que c’était acteurs soient habillés selon la mode du homme comme les autres. mystérieuse avait pesé lourd sur la l’idéal, une nouvelle milieu des années 50, parfaitement coiffés et mythologie hollywoodienne. Egoyan voulait étape à franchir pour tirés à quatre épingles. Pour Egoyan et son «Ce qui me fascine dans l’industrie du que son film ne suscite aucune spéculation Atom et pour moi, un équipe de tournage, le chef décorateur divertissement», souligne Egoyan, «c’est déplacée, et c’est pourquoi Lanny et Vince , ce qui permet- Philip Barker, le chef opérateur , qu’elle implique qu’on se construise un sont d’authentiques personnages de fiction, trait de faire connaître son travail à un la chef costumière Beth Pasternak, tous personnage, autrement dit, qu’elle tend à alors que dans le livre ils sont assez fidèles à public plus large, mais un film qui porterait collaborateurs de longue date, ce projet représenter quelqu’un d’autre que soi. Et la réalité. Le cinéaste modifia également la toujours sa marque. J’ai été cloué à mon était une entreprise très ambitieuse. C’était c’est parce que cela est si bien fait que les vraie nature de leur acte, par rapport au livre. fauteuil par les retournements du scénario, aussi d’un point de vue cinématographique gens ont envie d’y croire. C’est ce qui est j’ai été séduit par la sensualité et le une fête, qui permit à Egoyan d’avoir le au cœur de cette histoire : Qui sont Un des plus grands changements consista suspens qui l’en imprègnent. C’est un film beurre et l’argent du beurre, en réalisant un vraiment ces gens ? Qui sont Lanny et Vince ? à faire de Vince un Anglais au lieu d’un sur les relations humaines et le délitement film dans le style d’Hollywood, à l’échelle Ils ont été des icônes populaires, et ils Américain, ce qui permettait à Egoyan des amitiés. Cela décrit aussi ce qui arrive des productions hollywoodiennes, mais qui veulent le demeurer. D’une certaine d’utiliser comme base de leur numéro quand quelqu’un est amoureux en secret reste, au fond, plus que critique envers manière, Karen veut les laver de tout comique les clichés bien connus à propos d’une célébrité et finit par découvrir qui elle l’industrie du spectacle. soupçon et éclaircir le mystère qui les des différences entre l’Angleterre et les est vraiment.» Lantos a aussi tâché de trou- Pour préparer cette production et trouver de entoure car elle les adore. Mais, ce États-Unis. «Il me paraissait crédible de ver ce qui rendrait le film plus commercial et l’inspiration, Egoyan visionna beaucoup de

8. WHERE THE TRUTH LIES 9. WHERE THE TRUTH LIES «Ce qui me fascine dans l’industrie du divertissement», souligne Egoyan, «c’est qu’elle implique qu’on se construise un personnage, autrement dit, qu’elle tend à représenter quelqu’un d’autre que soi. (…)»

10. WHERE THE TRUTH LIES 11. WHERE THE TRUTH LIES films d’époque, des classiques mais aussi des cinéma. C’est un style qui se concentre sur films noirs plus modernes. Il s’est également l’apparence, pas sur la matière. Voilà de penché sur les films qui utilisent la voix-off - quoi parle le film, de toute l’industrie du une marque de fabrique du film noir - pour divertissement et de l’aspect factice qui décider comment employer cette technique caractérise Hollywood.» À propos de ces très particulière. Grâce à ses différents points scènes, Barker les définit comme de vue, ses narrateurs en conflit, et ses «flamboyantes, sensationnelles, gaies. Ces témoignages contradictoires, le film utilise la décors ne jouent pas sur la symétrie ou sur voix-off de façon inhabituelle, à la manière la ligne droite, c’est donc un cadre joyeux, d’un outil cinématographique. Bien qu’il ait idéal pour accueillir les événements terribles trouvé cette recherche très utile, Egoyan qui vont s’y dérouler.» souligne cependant qu’«on peut regarder tous ces films, et les trouver passionnants, En travaillant sur le projet avec son chef mais VOTRE film, au bout du compte, doit opérateur, Paul Sarossy, Egoyan a cherché à être quelque chose qui vient de vous.» retrouver les noirs et blancs brillants du cinéma classique, comme dans GILDA. Les Étant donné qu’une grande part du film deux hommes étaient particulièrement porte sur les apparences, et sur la différence intéressés par la manière dont «la diffusion entre ces apparences et la réalité, la contri- des couleurs, tout en contrastes, était utilisée bution au film de Phillip Barker, qui élabora dans le film noir classique, ce qui est les décors pour deux périodes distinctes, fut vraiment caractéristique du style des polars déterminante. Barker s’inspira de nombreu- des années 40», rappelle Sarossy. «Mais ces ses sources, comme par exemple le travail images avaient aussi un côté très doux, de l’architecte Morris Lapidus, qui donna romantique, séduisant. Paradoxalement, naissance à des créations célèbres des nous avons préféré utiliser cette lumière pour musique dans la tête quand je préparais le spectateur se demande ce qui s’est années 50 telles que l’Hôtel Fontainebleau les séquences plus contemporaines qui se WHERE THE TRUTH LIES. J’étais très inspiré vraiment déroulé, à la fois dans le passé et ou l’Eden Roc à Miami. C’est aux studios déroulent dans les années 70. Ces scènes, par l’utilisation brillante que fait Wagner de dans le présent, et qui a réellement fait Shepperton de Londres que Barker bâtit de après tout, sont celles de la recherche du la répétition des motifs dans la partie quoi. Dans la plus pure tradition toutes pièces la délirante Suite Présidentielle mystère.» Ainsi que Sarossy l’explique, orchestrale, et je voulais que le film sonne de d’Hollywood, on assiste à une scène de Versailles, où Vince et Lenny sont logés pen- Egoyan et lui-même ont voulu aller à rebours manière très symphonique.» Egoyan, et son dénouement au cours de laquelle toutes les dant le Téléthon, celle-là même où leur aven- des traditions hollywoodiennes, en compositeur de longue date Mychael intrigues isolées trouvent une logique, et ture d’une nuit avec une beauté conciliante renversant les attentes, en «utilisant le Danna, ont écouté des enregistrements de l’on voit s’opérer le rapprochement entre mais fourbe vire à la catastrophe. Ce décor vocabulaire visuel des années 70 dans notre Bernard Herrman, lui-même influencé par la fille, «méchante», puis «gentille», et le extrêmement pompeux, dans des tons de décor des années 50, et en recourant aux Wagner de manière évidente, ainsi que les gars, «gentil» puis «méchant». Pour beige immaculé, tranche avec la nature sor- contrastes les plus noirs pour les scènes des musiques d’Elmer Bernstein pour LE GRAND couronner le tout, Egoyan a tourné cette dide et choquante des événements qui vont années 70. CHANTAGE et de Duke Ellington pour scène en studio. Plutôt que d’appliquer les s’y dérouler. Pour ce décor, Barker s’est servi D’une certaine manière, nous avons AUTOPSIE D’UN MEURTRE. La bande conventions hollywoodiennes ou d’observer du style connu sous le nom de «Mi-Mo», ou inversé le lexique traditionnel des couleurs originale très riche de WHERE THE TRUTH à la loupe l’amoralité du milieu du spectacle Miami Modern, que Lapidus avait inventé. de ces deux périodes.» LIES mélange ainsi ces orchestrations et de le dénoncer, Atom Egoyan expose savantes avec des influences des années 70 magistralement le mystère de la vie, et Barker fait remarquer que «Lapidus a Egoyan débuta la pré-production du film inspirées de musiciens tels que «Roxy renvoie tout aussi brillamment la vie vers son commencé dans la décoration pour des immédiatement après la première de sa Music», «Santana», «Funkadelic» et «The mystère. magasins et des théâtres, et j’ai pensé que production de «La walkyrie», la première Mahavishnu Orchestra». son style serait particulièrement adapté au partie de «L’Anneau du Nibelung» de film. Il avait compris comment faire vivre un Wagner avec la Compagnie de l’Opéra Jusqu’à la toute fin du film, WHERE THE Américain moyen comme une star de Canadien. «J’avais encore beaucoup de TRUTH LIES maintient le suspens pour que

12. WHERE THE TRUTH LIES 13. WHERE THE TRUTH LIES FILMOGRAPHIE

1978 _AMERICAN COLLEGE

1983 _DINER DEVANT

1984 _FOOTLOOSE 1987 KEVIN BACON _UN TICKET POUR DEUX LA CAMERA

1988 _LA LOI CRIMINELLE

1989 _THE BIG PICTURE _LA VIE EN PLUS _TREMORS

1990 _L’EXPÉRIENCE INTERDITE

1991 _HE SAID SHE SAID _JFK Kevin Bacon (Lanny Morris) a interprété Acteur de la Broadcast Critics Association, En 1996, Kevin Bacon signa son premier Lanford Wilson, «Lemon Sky», dans «The

1992 aussi bien des premiers rôles que de et fut nommé Meilleur Second Rôle par la long métrage comme réalisateur, LOSING Gift» et aussi dans le téléfilm pour le câble, _DES HOMMES D’HONNEUR magistraux seconds rôles, ce qui lui a donné Screen Actors Guid et le London Film Critics CHASE, avec , «Enormous Changes at the Last Minute».

1994 la possibilité d’explorer des personnages Circle, ainsi que dans LA RIVIÈRE et Helen Mirren. Produit pour Showtime, _LA RIVIÈRE SAUVAGE très divers, souvent applaudis par la critique. SAUVAGE, rôle pour lequel il fut cité au LOSING CHASE fut nommé trois fois aux Avec son frère aîné, Michael, Bacon a 1995 Golden Globe, et tourna aussi pour Jane Golden Globes, notamment pour le Meilleur monté le groupe The Bacon Brothers, qui a _MEURTRE À ALCATRAZ _APOLLO 13 Avec le soutien de ses parents, Bacon quitte Campion dans IN THE CUT. Téléfilm. Le film commença par être diffusé rencontré les faveurs du public grâce à un Philadelphie, où il est né, pour devenir le sur Showtime, mais fut aussi projeté au style qu’il décrit sous le nom de Forosoco 1996 _SLEEPERS plus jeune étudiant du Circle In The Square Bacon inscrivit aussi son nom au générique Festival de Sundance et au Festival du Film (Folk, Rock, Soul et Country), acronyme qui _BALTO CHIEN-LOUP Theater de New York, où il suit des cours de MYSTIC RIVER de Clint Eastwood, qui a de Toronto en 1996. est du reste le titre de leur premier album.

1997 jusqu’à son premier rôle au cinéma dans été cité à l’Oscar et au Golden Globe du Déjà très appréciés des professionnels, ils _SEX CRIMES AMERICAN COLLEGE. Il est ensuite choisi Meilleur Film en 2003. Bacon monta aussi un one-man-show à ont enregistré trois CD et viennent de sortir _TELLING LIES IN AMERICA _PICTURE PERFECT pour DINER et FOOTLOOSE, lequel fit de lui Broadway, An Almost Holy Picture, un double album live et un DVD de leur

1998 une star. On a pu le voir récemment dans THE production de la Roundabout Theatre concert. _DIGGING TO CHINA Parmi les films interprétés par Kevin Bacon, WOODSMAN, un drame fascinant qui Company écrite par Heather MacDonald.

1999 citons MAUVAIS PIÈGE, LA VIE EN PLUS de reçut un formidable accueil à Sundance et Au théâtre, il participa également à des En janvier 2000, la Film Society du Lincoln _HYPNOSE John Hugues, LA LOI CRIMINELLE, mais au Festival de Cannes en 2004. Il partage productions Off-Broadway, comme Album, Spencer lui a rendu un hommage spécial 2000 aussi THE BIG PICTURE, TREMORS, BALTO, actuellement l’affiche avec Queen Latifah Poor Little Lambs, et Getting Out. Il fit ses pour sa carrière extraordinaire. Kevin _L’HOMME SANS OMBRE CHIEN LOUP, HÉROS DES NEIGES, dans BEAUTY SHOP, comédie produite premiers pas sur les planches à Broadway Bacon vit à New York avec sa femme et _MON CHIEN SKIP L’HOMME SANS OMBRE, HYPNOSE, par la MGM. en 1983 aux côtés de Sean Penn dans Slab ses deux enfants. 2003 _MYSTIC RIVER MON CHIEN SKIP, SEXCRIMES, DIGGING Boys, et tint aussi le premier rôle de Loot en _MAUVAIS PIÈGE TO CHINA, TELLING LIES IN AMERICA, Bacon a récemment réalisé son deuxième 1986, une production de Joe Orton qui _IN THE CUT PICTURE PERFECT, JFK d’Oliver Stone, et long métrage, LOVERBOY, d’après le connut un grand succès. Il joua aussi en 2004 DES HOMMES D’HONNEUR de Rob célèbre roman de Victoria Redel qu’il a aussi vedette dans la comédie de Theresa Rebeck, _THE WOODSMAN _BEAUTY SHOP Reiner. Il a aussi tenu un premier rôle dans produit et interprété. Il y partage l’affiche Spike Heels, aux côtés de Tony Goldwyn et

COMME RÉALISATEUR SLEEPERS de Barry Levinson, avec Brad Pitt avec Kyra Sedgwick, Campbell Scott, Matt Saundra Santiago. et Robert de Niro, dans APOLLO 13 de Ron Dillon, Marisa Tomei et Oliver Platt. Le film a 1996 _LOSING CHASE (TV) Howard, et dans MEURTRE À ALCATRAZ, été projeté en avant-première cette année au À la télévision, il joua notamment dans la interprétation qui lui valut le Prix du Meilleur Festival de Sundance. version American Playhouse de la pièce de

14. WHERE THE TRUTH LIES 15. WHERE THE TRUTH LIES Plutôt que d’appliquer les conventions hollywoodiennes ou d’observer à la loupe l’amoralité du milieu du spectacle et de le dénoncer, Atom Egoyan expose magistralement le mystère de la vie, et renvoie tout aussi brillamment la vie vers son mystère.

16. WHERE THE TRUTH LIES 17. WHERE THE TRUTH LIES COLIN FIRTH FILMOGRAPHIE

1988 _APARTMENT ZERO

1989 _VALMONT

1994 _QUATRE MARIAGES _ET UN ENTERREMENT _PLAYMAKER

1995 _LE CERCLE DES AMIES

1996 _LE PATIENT ANGLAIS

1997 _SECRETS

1998 _SHAKESPEARE IN LOVE

1999 _COUP DE FOUDRE _À NOTHING HILL _MY LIFE SO FAR _THE SECRET LAUGHER _OF WOMEN Colin Firth (Vince Collins) a reçu une for- veuf d’une tribu d’enfants indisciplinés qui ACTUALLY, produit par Universal, écrit et dans SHAKESPEARE IN LOVE, où il inter-

2000 mation théâtrale classique en Angleterre et sont ensorcelés par une gouvernante dotée réalisé par Richard Curtis (QUATRE prétait Lord Wessex, le méchant mari de _RELATIVE VALUES a campé de nombreux rôles à la télévision de pouvoirs magiques (Thompson). Ce film MARIAGES ET UN ENTERREMENT, COUP Violet de Lesseps, interprétée par Gwyneth 2001 et au cinéma. Firth tint notamment la vedet- sortira le 21 octobre 2005. DE FOUDRE À NOTTING HILL). Colin par- Paltrow. En 1996, il fit une apparition aux _LE JOURNAL _DE BRIDGET JONES te dans la récente production à succès En 2004, on a aussi pu voir Colin Firth tageait l’affiche avec Hugh Grant, Emma côtés de Kristin Scott Thomas et de Ralph _HOPE SPRINGS Universal et Working Title, BRIDGET dans un film produit par Lions Gate, LA Thompson, Liam Neeson, Laura Linney et Fiennes dans LE PATIENT ANGLAIS. Citons

2002 JONES, L’ÂGE DE RAISON. Firth y reprit JEUNE FILLE À LA PERLE, tiré du best-seller Keira Knightley. LOVE ACTUALLY battit des encore CE DONT RÊVENT LES FILLES, _LA JEUNE FILLE À LA PERLE son personnage fringant de Mark Darcy de Tracy Chevalier, Firth y incarne l’artiste records au box-office. C’est en 2001 que HOPE SPRINGS, RELATIVE VALUES, _LOVE ACTUALLY ème _L’IMPORTANCE aux côtés de Renée Zelleweger et de Hugh du XVII siècle Johannes Vermeer, aux Firth séduisit le public américain en jouant, SECRETS, avec Michelle Pfeiffer et Jessica _D’ÊTRE CONSTANT Grant, inspiré du best-seller d’Helen côtés de Scarlett Johansson et Tom aux côtés de Renée Zellweger, dans l’énor- Lange, APARTMENT ZERO, MY LIFE SO _CE DONT RÊVENT LES FILLES Fielding. Le film a battu de nombreux Wilkinson, prestation qui lui valut une cita- me succès, LE JOURNAL DE BRIDGET FAR, THE SECRET LAUGHTER OF 2004 _BRIDGET JONES : records au box-office dans le monde tion aux European Film Awards. JONES. Son personnage lui valut une WOMEN, FEVER PITCH, LE CERCLE DES _L’ÂGE DE RAISON entier, et a généré plus de 250 millions de nomination aux BAFTA. AMIES, PLAYMAKER, ainsi que VALMONT _NANNY MCPHEE _TRAUMA dollars de recettes. Il tint aussi la vedette en 2004 du film de de Milos Forman où il tenait le rôle titre Firth interprétera le prochain film pour Marc Evans, TRAUMA, avec Mena Suvari, En 2002, Firth inscrivit son nom au géné- aux côtés d’Annette Benning. 2005 _FEVER PITCH enfants de Working Title et Universal, projeté en avant-première au Festival du rique du film Miramax L’IMPORTANCE Colin Firth vit à Londres avec sa femme et NANNY MACPHEE, avec Emma Film de Sundance en janvier 2004. D’ÊTRE CONSTANT, en compagnie de leurs deux enfants. Thompson, qui en assure aussi la réalisa- Rupert Everett et de Reese Witherspoon. tion. Il y tient le rôle de Mr Brown, père En octobre 2003, Firth joua dans LOVE En 1998, il avait tenu un rôle principal

18. WHERE THE TRUTH LIES 19. WHERE THE TRUTH LIES «J’avais encore beaucoup de musique dans la tête quand je préparais WHERE THE TRUTH LIES. J’étais très inspiré par l’utilisation brillante que fait Wagner de la répétition des motifs dans la partie orchestrale, et je voulais que le film sonne de manière très symphonique.»

20. WHERE THE TRUTH LIES 21. WHERE THE TRUTH LIES ALISON LOHMAN FILMOGRAPHIE

2000 _SHARING THE SECRET (TV)

2001 _LAURIER BLANC

2002 _FLICKA _LES ASSOCIÉS

2003 _BIG FISH

2004 _THE BIG WHITE

Née à Palm Springs, en Californie, Alison Récemment, Alison a partagé l’affiche Lohman s’est tout d’abord distinguée dans avec Nicolas Cage et Sam Rockwell dans le rôle d’Astrid dans LAURIER BLANC, où le film de Ridley Scott, LES ASSOCIÉS, elle joue aux côtés de Michelle Pfeiffer, puis avec Ewan MacGregor dans le film Renée Zellweger et Robin Wright Penn. de Tim Burton, BIG FISH. Alison vient de Avant LAURIER BLANC, elle avait joué aux terminer THE BIG WHITE avec Giovanni côtés de Mare Winningham dans le télé- Ribisi et est en train de tourner FLICKA, film «Sharing The Secret». sous la direction de Michael Mayer.

22. WHERE THE TRUTH LIES 23. WHERE THE TRUTH LIES RACHEL BLANCHARD FILMOGRAPHIE

1999 _CARRIE 2 : LA HAINE

2000 _ROAD TRIP

2001 _CHASING HOLDEN

2001 _NAILED

2001 _SUGAR & SPICE

2002 _THE WILD DOGS

2004 _JUSQU’AU COU

2006 _COMEBACK SEASON

Rachel Blanchard (Maureen) interprète la côtés de Mena Suvari. Elle tenait le rôle de jeune femme qui est trouvée mystérieusement Tiffany Henderson dans le long métrage morte. On a pu la voir récemment dans le ROAD TRIP avec Tom Green, et celui de rôle de Fleur, dans le road-movie comique Monica Jones dans CARRIE 2 : LA HAINE. de Steven Brill, JUSQU’AU COU, et a été choisie pour jouer aux côtés de Ray Liotta Sur le petit écran, elle a notamment inter- dans COMEBACK. Parmi les films qu’elle prété Roxanne Richardson pendant deux a interprétés, citons WILD DOGS, CHA- saisons de «Sept à la maison», et Cher SING HOLDEN, NAILED avec Harvey Horowitz dans la série «Clueless». Keitel, ainsi que SUGAR AND SPICE aux

24. WHERE THE TRUTH LIES 25. WHERE THE TRUTH LIES «J’ai été cloué à mon fauteuil par les retournements du scénario, j’ai été séduit par la sensualité et le suspens qui l’en imprègnent. C’est un film sur les relations humaines et le délitement des amitiés…» se souvient Lantos.

26. WHERE THE TRUTH LIES 27. WHERE THE TRUTH LIES FILMOGRAPHIE

1984 _NEXT OF KIN

1987 _FAMILY VIEWING DERRIÈRE

1989 _SPEAKING PARTS 1991 ATOM EGOYAN _THE ADJUSTER LA CAMERA

1993 _CALENDAR Réalisateur 1994 _EXOTICA

1997 _DE BEAUX LENDEMAINS

1999 Atom Egoyan (réalisateur et scénariste) Oscars au Canada), et fut projeté dans le Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, et fut Meilleur Film de la Critique Internationale. _LE VOYAGE DE FELICIA grandit à Victoria, en Colombie Britannique, monde entier. récompensé par le Prix Spécial du Jury du Ses nombreuses sélections dans des festivals 2000 et partit à l’âge de 18 ans pour Festival International du Film de Moscou, internationaux lui valurent d’être distribué _KRAPP’S LAST TAPE l’université de Toronto étudier les relations (1987) reçut le Prix puis ensuite par le Prix du Meilleur Film dans une très large combinaison de salles 2002 internationales et la guitare classique. International de la Critique du Festival de Canadien au Festival International du Film dans le monde entier, et particulièrement _ARARAT C’est là qu’il commença à se pencher Locarno, et fut nommé pour huit Génie, de Toronto. En 1993, CALENDAR, tourné en aux États-Unis, où Miramax le sortit dans sérieusement sur le moyen de communication dont celui du Meilleur Film. La réputation Arménie, lui valut le Prix du Meilleur Film du 500 salles. Au Canada, EXOTICA, distribué que représente le cinéma, et se mit à du film s’accrut encore lorsque Wim Forum du nouveau cinéma au Festival par Alliance, resta à l’écran pendant plus de tourner ses premiers films qui reflétaient de Wenders refusa le Prix du Jury au Festival International du Film de Berlin, ainsi que de six mois. Pas moins de huit Génie furent plus en plus ses propres obsessions. Il du Film de Montréal pour son film LES nombreuses nominations aux Génie, notam- décernés au film, dont celui de Meilleur Film explore ainsi les thématiques de l’intimité, AILES DU DÉSIR, et le tendit à Egoyan, son ment au titre du Meilleur Réalisateur et du et de Meilleur Réalisateur. du mal-être, et de l’influence des nouvelles «collègue canadien». Son film suivant, Meilleur Scénario. DE BEAUX LENDEMAINS (1997) fut projeté technologies et des médias sur le mode de (1989) lui permit d’être pour la première fois en compétition officielle vie contemporain. sélectionné pour la première fois à Egoyan toucha un public encore un peu plus du Cinquantième Festival de Cannes, où il Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs, large avec le sombre et intrigant EXOTICA, fut l’un des films les plus salués du festival, Son premier long métrage, NEXT OF KIN et fut extrêmement salué par la critique. en 1994. Premier film canadien à être sélec- remportant le Grand Prix du Jury ainsi que le (1984) lui valut une citation au Génie du tionné en compétition officielle à Cannes en Prix de la Critique Internationale et le Prix Meilleur Réalisateur (équivalent des (1991) fit l’ouverture de la près de 10 ans, EXOTICA reçut le Prix du Œcuménique. Il fit ensuite l’ouverture du

28. WHERE THE TRUTH LIES 29. WHERE THE TRUTH LIES Festival du Film de Toronto, où il reçut le Prix Venise et au Fresnoy en France). Se tour- de La Critique Internationale ainsi que le Prix nant vers sa passion de longue date pour du Meilleur Film Canadien. Une fois encore, la musique classique, Egoyan a fait ses Egoyan remporta avec ce film pas moins de débuts de metteur en scène d’opéra en huit Génie, dont celui de Meilleur Film et de 1996 avec la production de Salomé par la Meilleur Réalisateur. Canadian Opera Company. Cette produc- tion fut par la suite présentée à Houston et Il trouva dans la littérature irlandaise à Vancouver, avant d’être remontée en l’inspiration pour ses deux films suivants. 2002, où elle fut jouée à guichets fermés. En 1999, Egoyan tourna LE VOYAGE DE Il écrivit aussi un opéra original, FELICIA en Irlande et en Angleterre d’a- Elsewhereless, dont la musique fut compo- près le roman de William Trevor. Bob sée par Rodney Sharman. Monté à Toronto Hoskins y partage l’affiche avec Elaine en 1998, il fut remonté par la suite à Cassidy et Arsinée Khanjian. Le film fut Vancouver. Plus récemment, il mit aussi en sélectionné pour le Festival de Cannes, scène Doctor Ox’s Experiment de Gavin avant de faire l’ouverture du Festival de Bryars pour l’Opéra National de Londres. Toronto et d’être sélec- Au nombre de ses projets, on peut aussi tionné pour clore le compter des installations telles que «…Egoyan explore Festival du Film de New Steenbeckett pour le dixième anniversaire York. Produit par Icon de l’Artangel de Londres, ainsi que Hors ainsi les thématiques Entertainment, ce film d’Usage pour le Musée d’art contempo- de l’intimité, du mal- reçut quatre Génie. rain de Montréal à l’automne 2002. être, et de l’influence KRAPP’S LAST TAPE avec des nouvelles John Hurt, est une adap- L’œuvre d’Egoyan a été distinguée par plu- tation de la pièce de sieurs rétrospectives dans le monde entier. technologies et des Samuel Beckett, qui fut De nombreux livres ont été écrits à son sujet, médias sur le mode présenté en avant-pre- et il co-édita une collection d’essais, Subtitles de vie mière à la Mostra de on the foreignness of film, publié par les Venise. presses du MIT en 2004. Il fut président du contemporain. …» jury au Festival de Berlin de 2003, et a été ARARAT, son dernier film, membre de jurys prestigieux, tels que fut distribué dans plus de Cannes, Sundance ou Toronto. Il fut élevé au 30 pays, après avoir été projeté pour la pre- rang de Chevalier des Arts et Lettres par le mière fois au Festival de Cannes en 2002. Il gouvernement français, et fut admis à a reçu de nombreuses récompenses, dont l’Ordre du Canada. celle du Meilleur Film sur les droits de l’hom- me par la Société du Film Politique de Egoyan a dernièrement mis en scène Hollywood, le Prix de la Liberté d’Expression La Walkyrie de Richard Wagner pour la du National Board of Review de New York, Canadian Opera Company. Cette produc- et le Génie du Meilleur Film. tion, couronnée de succès, sera remontée Parmi ses autres réalisations, citons de l’été prochain. nombreux courts métrages, des téléfilms originaux pour la télévision, ainsi que des installations artistiques dans le monde entier (par exemple, au Musée d’Art Moderne d’Oxford, à la Biennale de

30. WHERE THE TRUTH LIES 31. WHERE THE TRUTH LIES La première production de Robert Lantos fut cielle au Festival de Toronto ; 3 Prix aux Né en Angleterre et élevé aux États-Unis, du spectacle. En tant qu’auteur et composi- L’ANGE ET LA FEMME, en 1976, réalisé European Film Awards ; 3 Génie dont celui Rupert Holmes a reçu par deux fois la teur réputé, il a joué dans des lieux aussi par Gilles Carle avec Carole Laure et Lewis du Meilleur Film et 3 citations au Golden récompense suprême couronnant un meilleur divers que Le Buddokan à Tokyo, des jazz Furey (Prix International de la Critique au Globe dont celui du Meilleur Film) ; polar, l’Edgar. Il est aussi la première person- clubs new yorkais, des grandes salles de Las Festival du Film d’Avoriaz). Tout en produi- LE VOYAGE DE FELICIA d’Atom Egoyan ne à avoir reçu plusieurs Tony Awards pour Vegas, de Miami ou bien encore de Toronto. sant des films, il fonda l’entreprise Alliance avec Bob Hoskins et Elaine Cassidy (en com- la Meilleure Comédie Musicale de Rares sont ceux qui n’ont pas enregistré une Communications Corporation, connue pour pétition officielle au Festival de Cannes ; 4 Broadway, les plus belles Paroles et de ses chansons, comme Barbra Streisand, ses productions pour le cinéma et pour la Génie), EXISTENZ de David Cronenberg Musiques, et le Prix du Meilleur Livre pour Le ou Britney Spears, et qu’on a pu entendre télévision, dont il fut président et directeur avec Jude Law, Jennifer Jason Leigh et Mystère d’Edwin Drood. En 2003, il fut par exemple dans SHREK, HOW STELLA général. En 1998, il vendit ses parts majori- Willem Dafoe (Lauréat de l’Ours d’Argent nommé pour le Tony de la Meilleure Pièce GOT HER GROOVE BACK, et AMERICAN taires dans Alliance pour se consacrer entiè- au Festival du film de Berlin ; 1 Génie) ; pour son succès à Broadway, Goodnight, SPLENDOR, ou encore à la télévision dans rement à la phase de création. Il produit dés- DE BEAUX LENDEMAINS d’Atom Egoyan Gracie, qui reçut aussi le Prix de la Meilleure «Will and Grace», «Six Feet Under», «The ormais des films pour une plus petite structu- avec Sir Ian Holm et Sarah Polley (2 citations Pièce de Broadway de la League of Simpsons», ou «The Shield». Newsweek le re, Serendipity Point Films, et est récemment à l’Oscar ; Grand Prix du Jury et Prix de la Producers and Theatres. Au théâtre, il colla- définit comme un «Homme de la devenu actionnaire de la société de distribu- Critique Internationale au Festival de bore actuellement avec des légendes vivan- Renaissance», et le LA Times comme «un tré- tion américaine Thinkfilm. Cannes ; 8 Génie dont celui du Meilleur tes, telles que Michel Legrand, Marilyn et sor de l’Amérique». Quoi qu’il fasse, il reste- Citons au nombre de ses productions BEING Film) ; CRASH de David Cronenberg avec Alan Bergman (Yentl), John Kander ra toujours célèbre aux yeux du public pour JULIA d’Istvan Szabo avec Annette Bening et James Spader, Holly Hunter et Deborah Kara (Chicago, Cabaret) et Charles Strouse avoir écrit et chanté Escape. Jeremy Irons (1 citation à l’Oscar ; 1 Golden Unger (Prix Spécial du Jury au Festival de (Annie). Holmes a aussi écrit la très célèbre Globe), CRIME CONTRE L’HUMANITÉ de Cannes ; 6 Génie) ; JOHNNY MNEMONIC série «Remember Wenn», couronnée par Norman Jewison, sur un scénario de Ronald de Robert Longo avec Keanu Reeves ; plusieurs Emmy Awards, et composa à la Harwood avec Michael Caine, Tilda WHALE MUSIC de Richard Lewis avec fois les paroles et la musique de la bande Swinton, Jeremy Northam ; ARARAT écrit et et Cyndy Preston (4 Génie) ; originale du film UNE ÉTOILE EST NÉE, qui réalisé par Atom Egoyan avec Marie-Josée BLACK ROBE de Bruce Beresford avec remporta un Grammy Award. Croze, Arsinée Khanjian, Charles Lothaire Bluteau et Sandrine Holt (7 Génie Aznavour, Elias Koteas, David Alpay et dont celui du Meilleur Film) ; JOSHUA THEN Where The Truth Lies, son premier roman, fut Christopher Plummer (en sélection officielle AND NOW de Ted Kotcheff avec James considéré en 2004 comme un des dix aux Festivals de Cannes et de Toronto ; 5 Woods et Alan Arkin (en compétition officielle meilleurs polars de l’année. Son second Génie dont celui du Meilleur Film) ; MEN au Festival de Cannes ; 5 Génie) ; et IN ouvrage, Swing, sorti en mars 2005, figure WITH BROOMS de Paul Gross avec Paul PRAISE OF OLDER WOMEN de George déjà sur la liste des dix meilleurs livres du Gross et Molly Parker ; STARDOM de Denys Kaczender avec Tom Berenger et Karen San Francisco Chronicle, et a suscité l’admi- Arcand avec Jessica Paré et Dan Aykroyd Black (4 Génie). Robert Lantos est membre ration de James Maslin, le critique littéraire (en sélection officielle aux Festivals de de l’Ordre du Canada, du Festival du New York Times. Cannes et de Toronto, un Génie) ; SUNSHINE International du Film de Toronto, et de Indigo d’Istvan Szabo avec Ralph Fiennes, Jennifer Books and Music. Il est docteur ès lettres de Dans Where The Truth Lies, Holmes montre Ehle et Rosemary Harris (en sélection offi- l’Université Mac Gill. à quel point il connaît de l’intérieur le milieu

ROBERT LANTOS Producteur RUPERT HOLMES Auteur

32. WHERE THE TRUTH LIES 33. WHERE THE TRUTH LIES WHERE THE TRUTH LIES est le dernier ava- Denys Arcand, mais aussi de WHITE WHERE THE TRUTH LIES marque la DAY’S JOURNEY INTO NIGHT, pour tar d’une longue collaboration entre le réali- ROOM de Patricia Rozema. Sarossy tra- sixième collaboration de , lequel elle fut nommée au Génie du sateur Atom Egoyan et le célèbre chef opé- vaille aussi pour la télévision : citons notam- monteuse déjà récompensée aux Génie, et Meilleur Montage, WHEN NIGHT IS rateur Paul Sarossy. Les deux hommes ont ment «The incredible Mrs Ritchie» avec Atom Egoyan. Ils ont travaillé ensemble sur FALLING MESMER et OH, WHAT A travaillé ensemble sur ARARAT, LE VOYAGE Gena Rowlands, maintes fois récompensé, ARARAT, LE VOYAGE DE FELICIA, DE NIGHT. En 1993, elle fut nommée deux DE FELICIA, DE BEAUX LENDEMAINS, mais aussi pour «Martha, Inc. : The Story Of BEAUX LENDEMAINS, pour lequel elle fois dans la même année pour le Génie du EXOTICA, THE ADJUSTER, ET SPEAKING Martha Stewart» avec Cybill Sheperd, ou reçut le Génie du Meilleur Montage, sur Meilleur Montage, pour son travail sur THE PARTS, mais aussi sur le téléfilm «Krapp’s encore «A Soldier’s Story», nommé pour les EXOTICA, pour lequel elle fut nommée à LOTUS EATERS et I LOVE A MAN IN Last Tape». Golden Globes. Il a ainsi reçu de très nom- ce même Génie, mais aussi sur THE UNIFORM. breuses distinctions, dont cinq Génie (pour ADJUSTER et EN PASSANT, film Sarossy a aussi collaboré à d’autres films NOUS ÉTIONS LIBRES, PERFECT PIE, qu’Egoyan avait réalisé pour l’anthologie Shipton a aussi écrit, produit et réalisé un tels que THE RIVER KING, avec Edward LE VOYAGE DE FELICIA, DE BEAUX LENDE- Montréal Vu Par. court métrage, HINDSIGHT, inspiré de la Burns, NOUS ÉTIONS LIBRES, avec MAINS, EXOTICA) et plusieurs prix de la pièce de Dennis Foon du même nom, qui Charlize Theron et Penelope Cruz, PERFECT Société Cinématographique Canadienne. Il Shipton a en outre reçu en 2001 un Génie fut sélectionné dans de nombreux festivals PIE ou ON THE NOSE AND PAID IN FULL. vient de faire ses débuts à la réalisation avec pour son travail de montage sur le film de internationaux, dont le Festival du Film de Il signa aussi la lumière de DUETS de Bruce le film MR. IN BETWEEN, et a remporté le Robert LePage, POSSIBLE WORLDS. Parmi Montréal de 2000, le Festival du Film Paltrow, de TOM ET JERRY, LE FILM de Saul Prix du Meilleur Film indépendant en ses nombreuses autres participations à des International de Toronto et Le Festival Rubinek, d’AFFLICTION de Paul Schrader, Angleterre (Raindance), le Prix Sang Neuf films, citons A COOL DRY PLACE, avec International du court métrage de Los nommé pour les Oscars, ou encore de DE (Cognac), et le Prix du Meilleur Acteur Vince Vaughn, AMOUR ET MORT A Angeles. L’AMOUR ET DES RESTES HUMAINS de (Tokyo). LONG ISLAND, TURNING APRIL, LONG

PAUL SAROSSY Directeur de la photo SUSAN SHIPTON Monteuse

34. WHERE THE TRUTH LIES 35. WHERE THE TRUTH LIES On peut citer parmi les travaux récents de à un certain minimalisme orchestral aussi Parmi les nombreuses collaborations de le ballet multimédia Still pour la danseuse et sa participation à VANITY bien qu’électronique. Ce compositeur réputé Phillip Barker, citons THE RIVER KING avec chorégraphe Susanna Hood. FAIR de Mira Nair avec Reese Witherspoon, a travaillé avec des réalisateurs tels que Ed Burns et Jennifer Ehle, CAVEDWELLER de mais aussi BEING JULIA d’Istvan Szabo, avec Atom Egoyan, Scott Hicks, Gillies Mac Lisa Cholodenkho, ARARAT de Atom Egoyan, Barker a d’autre part signé comme réalisateur Annette Bening et Jeremy Irons, ainsi que la Kinnon, James Mangold, Mira Nair, et Joel pour lequel il a été nommé pour le Génie et des films couronnés par plusieurs prix. Son première réalisation de C. E. Burke, AURORA Schumacher. C’est à l’Université de Toronto reçut une récompense de la Director’s Guild plus récent court métrage, SOUL CAGES, a BOREALIS, avec Donald Sutherland, Juliette qu’il étudia la composition musicale, rem- of Canada, DE BEAUX LENDEMAINS, pour remporté le Prix du Meilleur Court Métrage Lewis et Josh Jackson. Mychael travaille en ce portant la Bourse Glenn Gould en 1985. lequel il fut nommé aux Oscars en compagnie au Local Heroes Film Festival, le Prix de la moment sur WATER de Deepa Mehtas, et sur Mychael a aussi été compositeur invité par de Patricia Cuccia, THE LINE et INSPIRED BY Meilleure Photo de la Canadian Society of TIDELAND de Terry Gilliam. le Planetarium Mac Laughlin de Toronto BACH : CELLO SUITE # 4, PRELUDE de Cinematographers, et a en outre été cité pour (1987-1992). Il a aussi créé des œuvres ori- Michael Snow, MY OWN COUNTRY de le Génie du Meilleur Court Métrage d’Action, Mychael est l’auteur de bandes originales ginales pour le ballet, comme la musique de Mira Nair, et LOOKING FOR EILEEN de avec sa productrice Simone Urdl. de films depuis qu’il a composé la partition Dead Souls en 1996 (Compagnie Carbone Rudolf Van Den Berg. de FAMILY VIEWING, de Atom Egoyan, ce 14, dirigée par Gilles Maheu), ou celle de Barker a par ailleurs conçu des installations qui lui valut une des onze citations aux Gita Govinda pour le Ballet Royal de Pour le théâtre, Barker a en outre participé à artistiques qui ont été présentées au Canada, Génie du film. Mychael est connu pour avoir Winnipeg en 2001, inspirée du célèbre la mise en scène de Atom Egoyan de en Pays-Bas, et en Espagne, dont une été un des premiers à mêler dans ses parti- poème érotique Indien, chorégraphié par «Salomé», pour la Canadian Opera installation vidéo pour le Pavillon Canadien tions des sources musicales non occidentales Nina Menon. Company, ainsi que Elsewherless. Il a conçu de l’Exposition Universelle de 1992 à Séville.

MYCHAEL DANNA Compositeur PHILLIP BARKER Décorateur

36. WHERE THE TRUTH LIES 37. WHERE THE TRUTH LIES Beth Pasternak a travaillé sur LA MAISON ainsi que CURTIS’S CHARM, DANCE ME DU BOUT DU MONDE avec Colin Farrell OUTSIDE de Bruce Mac Donald, ou et Robin Wright Penn, KNOCKARAOUND encore I LOVE A MAN IN UNIFORM de avec Vin Diesel, ARARAT de Atom David Wellington. Egoyan, pour lequel elle a reçu le Génie du Meilleur Costume, ainsi que DE BEAUX Récemment, Beth Pasternak a été LENDEMAINS, pour lequel elle fut aussi distinguée par l’Académie du Cinéma et nommée aux Génie. des Sciences qui a souhaité exposer les costumes qu’elle a créés pour ARARAT Parmi ses autres collaborations, citons dans le cadre de l’exposition 50 COMMITED, THE NEW JERSEY Designers/50 Costumes : Concept to TURNPIKE, SAINT JUDE de John L’Ecuyer, Character.

BETH PASTERNAK Costumière

38. WHERE THE TRUTH LIES 39. WHERE THE TRUTH LIES LISTES ARTISTIQUE & TECHNIQUE

LANNY KEVIN BACON VINCE COLIN FIRTH KAREN ALISON LOHMAN MAUREEN RACHEL BLANCHARD REUBEN DAVID HAYMAN SALLY SANMARCO MAURY CHAYKIN ALICE KRISTIN ADAMS BONNIE SONJA BENNETT MRS. O’FLAHERTY DEBORAH GROVER JACK SCAGLIA BEAU STARR

RÉALISÉ PAR ATOM EGOYAN PRODUIT PAR ROBERT LANTOS D’APRÈS LE ROMAN DE RUPERT HOLMES SCÉNARIO ATOM EGOYAN DIRECTEUR DE LA PHOTO PAUL SAROSSY MONTAGE SUSAN SHIPTON MUSIQUE MYCHAEL DANNA DÉCORS PHILLIP BARKER COSTUMES BETH PASTERNAK COORDINATION MUSICALE LIZ GALLACHER PRODUCTEURS ASSOCIÉS MARK MUSSELMAN ET JULIA ROSENBERG CASTING MALI FINN C.S.A., JOHN BUCHAN C.S.A. ET LEO DAVIS SON STEVEN MUNRO PRODUCTEURS EXÉCUTIFS ATOM EGOYAN, COLIN LEVENTHAL, DANIEL J.B. TAYLOR ET DONALD A. STARR CO-PRODUCTEURS CHRIS CHRISAFIS ET SANDRA CUNNINGHAM

40. WHERE THE TRUTH LIES Document non contractuel

Dossier et photos téléchargeables sur www.tfmdistribution.fr/pro