Le Tennis du TPB Val d’Europe Pays Créçois

Vice champion de France interclubs féminin 2014

Revivez le parcours historique en 1ére division de l’équipe première féminine jusqu’à sa finale perdue contre le Tennis Club de Paris

Revue des articles du Parisien (du 15 novembre au 8 décembre 2014) Le Parisien 15 novembre 2014

Sybille Bammer en renfort

Pour la 3e année consécutive, Saint-Germain-sur-Morin retrouve la crème du tennis féminin national. Demain (13 heures), David Pigeon et ses joueuses entament leur nouvelle campagne contre La Roche-sur-Yon, le promu de la poule : « Je suis confiant et serein, confie le coach. Il n'y a plus les erreurs de débutants que nous avons pu faire au début. Notre objectif est encore une fois le maintien au meilleur niveau. Moi, je vois comme à chaque fois au jour le jour, je ne fais pas de plan sur la comète. C'est ma philosophie depuis que je suis entraîneur ici, lorsque l'équipe était en Nationale 4. Et puis notre équipe n'a pas non plus beaucoup changé et est tout aussi forte que l'an passé. »

Elle a été 19 e mondiale en 2007

Il faudra donc une nouvelle fois compter sur le trio ukrainien composé de Yuliya Beygelzimer (assimilée n° 8), (n° 11) et Véronika Kapshay (n° 19), avec Marine Beugre-Guyot (- 4/6) en n° 4. La nouveauté, et pas des moindres, est l'arrivée de l'Autrichienne Sybille Bammer dans les rangs seine-et-marnais. A 34 ans, cette gauchère tout en longueur (1,74 m) a atteint le 19 e rang mondial en 2007, joué un quart de finale à l'US Open (2008) avant de mettre un terme à sa carrière en 2011 après quatorze années en professionnelle. « Avoir une ancienne très bonne joueuse est un atout de plus, explique Pigeon. De par son expérience, Sybille devrait beaucoup nous apporter. Je vais la découvrir ce samedi, et je suis déjà curieux de la voir jouer en double. Je sais qu'elle va donner son maximum. »

Après La Roche-sur-Yon, Saint-Germain recevra mercredi Metz (l'un des favoris), sera exempt le week-end prochain, puis jouera à Grenoble (le 26) et au Lagardère Paris Racing (le 29). En cas de qualification, la finale se jouera à Sarcelles, le 7 décembre. Le Parisien 17 novembre 2014 Saint-Germain leader !

Superbe entrée en matière hier pour les filles de Saint-Germain-sur-Morin, qui attaquaient leur 3 e Championnat de France D 1. Face à la Roche-sur-Yon, le promu, les protégées de David Pigeon s'imposent sans trembler (4-2), prenant ainsi la tête du classement après le nul (3-3) entre Grenoble et le Lagardère Paris -Racing (Metz était exempt) : « On ne pouvait pas espérer mieux, sourit le capitaine sangermanois. En gagnant face à un concurrent direct pour le maintien, nous prenons une bonne option pour rester en D 1. »

Sybille Bammer, la recrue autrichienne (n°19 mondiale en 2007), qui n'avait plus joué de match officiel depuis le mois de mai, a montré toute sa puissance, comme Olga Savchuk, qui est pourtant arrivée à 5 heures du matin en provenance de Dubai ! Déception en revanche pour Véronika Kapshay, rentrée la veille d'Australie où elle a été éliminée quatre fois au 1 er tour : « J'espère qu'elle sera rétablie pour Metz mercredi, car son capital confiance est bien entamé », conclut David Pigeon, son capitaine.

SAINT-GERMAIN-S/MORIN - LA ROCHE-S/YON : 4-2. Simples. Beygelzimer (SG, n° 8) bat Collombon (R, n° 35) 6-0, 6-2 ; Savchuk (SG) b. Kalyuzhnaya (R, n° 36) 6-2, 7-6 ; Harmsen (R) b. Kapshay (SG) 6-2, 6-4 ; Bammer (SG, - 15) b. Boonstra (R, n° 55) 6-1, 6-3. Doubles : Beygelzimer/Savchuk b. Collombon/Harmsen 6-3, 6-2 ; Kalyuzhnaya/Boonstra b. Kapshay/Bammer 6-4, 7-5. Le Parisien 19 novembre 2014 Elles jouent malgré la guerre

Saint-Germain-sur-Morin, dimanche. Grâce au tennis, Veronika Kapshay, Yuliya Beygelzimer, et Tetyana Kovalchuk (de g. à dr.) oublient un peu la terrible situation dans leur pays, l’Ukraine. (LP/Céline Juste.)

« C'est dur de jouer au tennis quand tu sais que ton père dort actuellement sous les bombes. » A l'instar de ses trois coéquipières ukrainiennes, Olga Savchuk (27 ans) subit de plein fouet la situation dans son pays. Avec Yuliya Beygelzimer et Tetyana Kovalchuk, elles prennent régulièrement des nouvelles de leur famille et de leurs amis vivant à . Cette grande ville industrielle de l'est de l'Ukraine est le théâtre de violents affrontements entre les séparatistes prorusses et les militaires ukrainiens. Ces derniers jours, des bombardements et des tirs d'artillerie ont retenti dans plusieurs quartiers de ce bastion des séparatistes.

Depuis novembre 2013 et le renversement du président prorusse Viktor Ianoukovitch, le pays est tiraillé dans un bras de fer entre Vladimir Poutine, le président russe, et le nouveau gouvernement ukrainien. La Crimée s'est détachée du pays. Et le conflit a éclaté vers l'Est, en avril dernier. Plus de 4 100 personnes ont péri. « C'est une vraie guerre, constate froidement Tetyana Kovalchuk (35 ans). Quand on voit tous les conflits dans le monde, on ne s'imagine pas que ça puisse arriver chez nous. Et pourtant on est dedans. C'est choquant. » « Il est très difficile de comprendre, enchaîne Yuliya Beygelzimer (31 ans). Il y a deux côtés. Mais il y a surtout des civils au milieu. L'ambiance est très spéciale. J'ai beaucoup de membres de ma famille là-bas. Ils sont souvent obligés de rester chez eux car il y a des tirs dehors. Ça change la vision de la vie. »

Leur sport est une bouffée d'oxygène

Originaire de Lviv, à l'ouest du pays, Veronika Kapshay (27 ans) vit la situation autrement. « C'est beaucoup plus calme chez moi, explique-t-elle. Mais je vois beaucoup de jeunes partir pour le combat. J'en connais certains. Un ancien coach de tennis a été touché par balles à une main et à une jambe. Et il veut y retourner pour protéger le pays. » « C'est dévastateur, reprend Tetyana Kovalchuk. C'est vraiment très triste. Il y a tant de personnes qui perdent leur maison, leur vie... A Donetsk, beaucoup quittent la région. C'est difficile de penser à ça. » Et pour cause, le dernier rapport de l'ONU montre que plus de 930 000 personnes ont fui leurs foyers dans les régions de Donetsk et de Louhansk. Les joueuses de Saint-Germain-sur-Morin savent qu'elles ont la chance de pouvoir voyager dans le monde. Mais elles ne peuvent pas s'empêcher de regretter la situation de leur patrie. « Notre sport nous permet de voyager, explique Olga Savchuk qui était à Dubaï il y a peu. Mais nous tâchons de prendre des nouvelles auprès de nos proches. »

Vivant ensemble à Montévrain pendant les Championnats de France , les quatre Ukrainiennes avouent rarement effleurer le sujet. Bouleversées par ces événements, elles préfèrent parler de choses plus positives. Après leur première victoire contre La Roche-sur-Yon (4-2), dimanche, elles ont retrouvé le sourire. Dans ces moments-là, le tennis est une bouffée d'oxygène. Le Parisien 20 novembre 2014 La place de leader leur va si bien

Erreur! Signet non défini. Olga Savchuk a remporté ses deux matchs. En simple contre Alizé Lim et en double avec sa coéquipière Yuliya Beygelzimer. (LP/Céline Juste.) Surprenantes leaders après la première journée, les filles de David Pigeon ont décidément toujours faim. Face à Metz, le finaliste du dernier Championnat de France , Saint-Germain-sur- Morin, a gagné hier son deuxième match en trois jours. Un succès acquis dès la fin des simples, après un carton plein des Seine-et-Marnaises.

« Avec cette victoire, nous sommes assurés de nous maintenir, se réjouit le capitaine de l'équipe, David Pigeon. Les filles ont fait un match formidable. » Mieux, après un tel départ, les protégées de Jean-Robert Jacquemard, le nouveau président, peuvent peut-être espérer mieux. « L'objectif n'est pas de se qualifier pour la finale, résume le nouveau président de Saint-Germain depuis quinze jours. Mais l'appétit vient en mangeant... » Exempt dimanche, Saint-Germain regardera la 3e journée se disputer sans pression. Mercredi prochain, les coéquipières de Yuliya Beygelzimer se déplaceront à Grenoble puis iront, quatre jours plus tard, à Lagardère Paris -Racing pour ce qui pourrait être la finale de la poule. « Nous n'en sommes pas là, atténue David Pigeon. Grenoble est une grosse équipe, qui vient d'accrocher Lagardère. Ne brûlons pas les étapes... » SAINT-GERMAIN-SUR-MORIN - METZ : 5-1. Les simples : Yuliya Beygelzimer (n° 8) bat Irina Begu (n° 3) 6-2, 6-2 ; Olga Savchuk (n° 11) bat Alizé Lim (n° 7) 6-7 (3-7), 6-1, 6-0 ; Veronika Kapshay (n° 19) bat Alexandra Cadantu (n° 10) 6-3, 3-6, 6-2 ; Sybille Bammer (- 15) bat Constance Sibille (n° 17) 6-4, 6-2. Les doubles : Beygelzimer-Savchuk - Cadantu-Begu 2-6, 7-6 (7-3), 10-6 ; Kapshay-Bammer - Sibille-Lim 6-2, 4-6, 5-10. LA 2 e JOURNÉE : LP Racing - La Roche-sur-Yon 6-0. Exempt : Grenoble. LE CLASSEMENT : 1. Saint-Germain-sur-Morin 6 ; 2. LP Racing 5 ; 3. Grenoble (- 1) 2 ; 4. La Roche-sur-Yon 2 ; 5. Metz (- 1) 1. Le Parisien 25 novembre 2014 Objectif finale

Sybille Bammer (LP/Céline Juste.) Véritable surprise de ce début de compétition, Saint-Germain-sur-Morin s'apprête à défier demain l'un des gros morceaux de la poule, Grenoble.

Après un match nul costaud contre le Lagardère Paris Racing (3-3) et une large victoire sur La Roche-sur-Yon (6-0), les Grenobloises attendent le match de pied ferme. En terre iséroise, David Pigeon, le capitaine, pourra heureusement de nouveau compter sur son armada ukrainienne. «Grenoble est un rival très fort, prévient le coach. Mais ça reste ouvert. On s'attend à ce qu'il fasse un peu froid là-bas. Mais les filles sont motivées. Tout est possible. »

Victorieuses de La Roche-sur-Yon (4-2) et de Metz (5-1), les joueuses de Saint-Germain pourraient être la surprise de ces championnats de France : « Nous y allons pour l'emporter, prévient Veronika Kapshay. Ensuite, nous verrons bien... » En cas de succès, Saint-Germain-sur- Morin jouera sa place en finale contre le LPR, dimanche.

« Le fait d'avoir obtenu le maintien rapidement montre que nous montons en puissance, constate David Pigeon. L'objectif n'est pas de s'en contenter, mais d'aller jouer cette finale. Ça passe par une victoire à Grenoble. » À confirmer dès demain.

GRENOBLE (3 e) - SAINT-GERMAIN-SUR-MORIN (2 e) , demain (13 heures).

Grenoble : Mitu (Rou., n° 6), Krajicek (P-B, n°11), Ana Vrljic (Cro., n° 13), Desperrier (n° 22), Shamayko (Rus., n°24), Jurikova (Svq., n° 30), Sadikovic (Sui., n°32), Haring (-2/6). Saint-Germain : Beygelzimer (Ukr., n° 8), Savchuk (Ukr.,n°11), Kapshay (Ukr.,n° 19), Bammer (Aut., -15), Beugre Guyot (-4/6), Kovalshuk (Ukr., -2/6).

L'autre rencontre oppose La Roche-sur-Yon à Metz. Le Parisien 26 novembre 2014 TENNIS : Saint-Germain-sur-Morin garde son destin entre les mains Championnats de France Interclubs 1ère Division : Grenoble - Saint-Germain-sur-Morin : 3-3

Elles ne sont pas passées loin d'un troisième succès en autant de rencontres! Les filles de Saint- Germain-sur-Morin ont décroché les deux points du nul à Grenoble (3-3) après avoir mené 3-1 à l'issue des simples. Les Seine-et-Marnaises reprennent la première place de la poule B. Un nul contre le Lagardère Paris Racing, dimanche, pourrait suffire à les envoyer en finale des Championnats de France , le 7 décembre à Sarcelles.

GRENOBLE - SAINT-GERMAIN-SUR-MORIN : 3-3 Les matches. Simples : Mitu (n°6) - Beygelzimer (n°8) : 2-6, 6-2, 5-7; Vrljic (n°13) - Savchuk (n°11) : 6-2, 2-6, 6-7; Desperrier (n°22) - Kapshay (n°19) : 6-2, 6-3; Lenka (n°30) - Bammer (n°15) : 0-6, 6-7. Doubles : Mitu-Delperrier - Beygelzimer-Savchuk : 6-3, 6-4; Vrljic-Lenka - Kapshay-Bammer : 6-3, 6-1. Le Parisien 28 novembre 2014 Les filles veulent aller au bout » David Pigeon, capitaine de Saint-Germain-sur-Morin Propos recueillis par Anthony Poix | 28 Nov. 2014, 07h00 | MAJ : 28 Nov. 2014, 05h09

David Pigeon et Saint-Germain-sur-Morin visent dimanche la qualification pour la finale du Championnat de France. (LP/Céline Juste.)

David Pigeon est un entraîneur heureux. Alors que son équipe visait, comme chaque année, le maintien, elle disputera un match décisif pour se qualifier en finale des Championnats de France . Un match nul contre Lagardère Paris Racing pourrait suffire dimanche à Saint-Germain-sur- Morin.

Que pensez-vous des belles prestations de votre équipe ? DAVID PIGEON. Je suis satisfait. L'objectif initial était le maintien. Après notre succès contre La Roche-sur-Yon (4-2), c'était bien parti. Après notre belle victoire à Metz (5-1), nous nous sommes dits « pourquoi pas ? ». Et après notre nul à Grenoble (3-3) mercredi, nous croyons en notre chance. Si, avant la compétition, on m'avait dit qu'on pourrait jouer la finale, je n'y aurais pas cru. Saint-Germain a-t-il les moyens de battre le Lagardère PR ? Tout est possible. La particularité est que nous allons jouer ce match sur terre battue. Les filles étaient surprises quand elles l'ont appris. C'est la première fois que je vais les voir jouer sur cette surface. En face, ils vont sortir leur grosse équipe avec et Claire Feuerstein. Nous n'avons rien à perdre.

Comment expliquez-vous la progression de votre équipe ? Les joueuses se connaissent bien. Elles sont meilleures que la saison dernière. Notre numéro un, Yuliya Beygelzimer, qui fait une belle saison. Veronika Kapshay a bien progressé. Tout comme Olga Savchuk. Quant à Sybille Bammer , elle nous apporte beaucoup. Il y a un bel esprit. Elles ne se contentent pas de bien jouer. Elles veulent aller au bout. Saint-Germain est arrivé au niveau des grosses cylindrées. Le Parisien 29 novembre 2014 La grande finale leur tend les bras Christophe Lacaze-Eslous | 29 Nov. 2014, 07h00 | MAJ : 29 Nov. 2014, 06h23

Avant le début des Championnats de France , personne n'aurait misé une petite pièce sur Saint-Germain-sur-Morin. Trop jeune, pas assez d'expérience, et des joueuses inconnues ne faisant pas partie des habituées. C'est pourtant une place en finale qui tend les bras à l'équipe dirigée par David Pigeon, à la veille de disputer la dernière journée au Lagardère Paris -Racing (13 heures), titré il y a deux ans. Selon le résultat des quatre simples et des deux doubles, plusieurs cas de figure se présentent.

Si Saint-Germain l'emporte, c'est la qualification assurée pour la finale, le 7 décembre à Sarcelles, contre Denain ou, plus probablement, le TC Paris . Une première, alors que le club n'est que depuis trois ans au meilleur niveau. « On y va pour gagner, assure Pigeon. C'est le meilleur moyen de ne pas calculer. » A Rueil, là où jouent les Parisiennes, la surface utilisée est la terre battue, le jardin de Kristina Mladenovic, l'ancienne Pontelloise, victorieuse de Roland- Garros juniors en 2009. « Mes joueuses ont commencé hier leur entraînement sur terre, avec les balles utilisées demain, confie le capitaine de Saint-Germain. Aujourd'hui, elles seront à Rueil pour s'imprégner des lieux. Quels que soient leurs adversaires demain, elles seront surmotivées. » Si Saint-Germain et le LPR font nul (3-3), le club seine-et-marnais est toujours devant avec un point d'avance sur son adversaire. Il peut pourtant être dépassé par Grenoble, qui passerait devant en cas de large succès à Metz (6-0, voire 5-1) : « J'espère que les Messines vont jouer le coup à fond », prévient David Pigeon. Difficile à dire, puisque les Lorraines sont assurées de finir avant- dernières, donc maintenues. Enfin, en cas de défaite, Saint-Germain aura juste la satisfaction de rester une année de plus en D 1... En attendant mieux.

LPR (2 e) - SAINT-GERMAIN (1 er ), demain (13 heures), TC de la Châtaigneraie à Rueil- Malmaison.

LPR : Mladenovic (n° 1), Feuerstein (n° 1), Hesse (n° 9), Paquet (n° 27), Fedossova (n° 30).

Saint-Germain : Beygelzimer (n° 8), Savchuk (n° 11), Kapshay (n° 19), Bammer (n° 15). Le Parisien 1er décembre 2014 Une finale francilienne

Rueil-Malmaison(Hauts-de-Seine), hier. La joie de Veronika Kapshay, qui jouera la finale avec Saint-Germain contre le TC Paris. (LP/Jean-Yves Lhors.) TC Paris -Saint-Germain-sur-Morin, voilà la finale des Championnats de France de 1 re Division féminine qui se disputera dimanche prochain à Sarcelles (Val-d'Oise). Quasiment assurées de terminer en tête de la poule A avant la dernière journée, et dans le match au sommet, les filles du TC Paris emmenées par Pauline Parmentier n'ont pas fait de détail du côté de Denain, qui enregistrait pourtant le retour d'Alizé Cornet, revenue d'Inde.

Les Nordistes, tenantes du titre, qui devaient absolument l'emporter 6-0 pour espérer le doublé, se sont inclinées sur leurs courts (1-5). Devant après les simples grâce aux succès de la Suissesse Stefanie Voegele, de l'Italienne Alberta Brianti et de Stéphanie Foretz, les Parisiennes ont tranquillement assuré les deux doubles.

La poule B a été beaucoup plus tendue. Menacé par Grenoble, qui avait encore un coup à jouer du côté de Metz, le Lagardère Paris Racing et Saint-Germain-sur-Morin, respectivement 2 e et 1 er avant l'ultime confrontation, se sont rendu coup pour coup. A égalité après les simples, celui qui pouvait ensuite remporter les deux doubles assurait son ticket. Plus solides, les Seine-et- Marnaises ont réussi à créer une nouvelle fois la surprise (4-2), pour s'offrir la 1 re finale de l'histoire du club : « C'était inespéré avant de commencer, maintenant ce n'est que du bonus, rigole David Pigeon, le capitaine. C'était aussi serré tout au long de cette dernière journée. » Après les garçons (trois clubs sur quatre en phase finale avec Sarcelles, le TC Paris et le LP Racing), le tennis francilien et en pleine forme. Le Parisien 1er décembre 2014 Elles l'ont fait ! Christophe Lacaze-Eslous | 01 Déc. 2014, 07h00 | MAJ : 01 Déc. 2014, 07h03

réagir Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), hier après-midi. Véronika Kapshay et les filles de Saint-Germain-sur-Morin ont réalisé l’exploit de s’imposer au LP Racing (4-2) et ainsi se qualifier pour leur première finale du Championnat de France. (LP/Jean-Yves Lhors.) L'une des plus belles pages de l'histoire du tennis seine-et- marnais est peut-être en train de s'écrire. Et ce sont les filles de Saint-Germain-sur-Morin qui tiennent le stylo, ou plutôt la raquette pourrait-on dire. Victorieuses hier (4-2) sur les installations du LP Racing (vainqueur en 2012), elles se qualifient pour la grande finale face au TC Paris qui aura lieu dimanche prochain à Sarcelles (Val-d'Oise). Pour la première fois depuis 2000, année où les garçons de Melun avaient atteint le même stade de la compétition, un club du département se voit offrir la chance d'inscrire son nom au palmarès : « C'était inespéré avant de commencer, maintenant ce n'est que du bonus, rigole David Pigeon, le capitaine. C'était aussi serré tout au long de cette dernière journée. Pourtant, nous n'avons ressenti aucune tension au sein de l'équipe. »

Une histoire de copines à dominante ukrainienne

A égalité (2-2) après les simples, Saint-Germain doit alors encore trouver les ressources pour gagner au moins un double, en espérant que Grenoble ne mette pas de son côté une leçon à Metz. C'est chose faite avec la paire Beygelzimer-Savchuk, qui assure la qualification pour Sarcelles : « Nous avons pris l'option de ne pas changer nos équipes de double habituelles, même si Sybille (Bammer, l'Autrichienne ex-n°19 mondiale) n'était pas au mieux après son simple perdu, explique Pigeon. Elle a un cœur qui bat très doucement, et elle a du mal à se mettre en rythme quand il fait froid. Elle a donc été courir pendant la pause, et je lui ai préparé une bouteille d'eau bouillante pour qu'elle se réchauffe les mains. Elle gagne finalement le dernier point avec Véronika (Kapshay), alors que cela fait des années que nous ne gagnons jamais le deuxième double ! »

Saint-Germain en finale, c'est d'abord l'histoire d'une petite commune de 3 605 habitants qui a donc rivalisé avec des métropoles comme Paris (2 000 000 habitants), Grenoble (150 000 habitants) ou Metz (110 000 habitants). C'est aussi une histoire de copines à dominante ukrainienne, qui jouent au club depuis deux, trois, voire dix ans pour Tetyana Kovalchuk, la vice-capitaine. « On y arrive ensemble, explique Yulia Beygelzimer, la chef de file. Encore une fois, on a vécu une journée difficile. Ce qui compte, c'était de tout donner, car rien n'était écrit à l'avance. » C'est aussi la conséquence de plusieurs années de travail effectuées par une équipe de dirigeants têtus mais pas impatients. Ancien président du club, élu maire en mars dernier, Joël Klempouz savoure le chemin parcouru : « J'ai beaucoup d'émotions qui passent... C'est l'accomplissement de plein de choses et la récompense du pays créçois. Cette année, nous étions partis pour jouer le maintien, cela ne fait que trois ans que Saint-Germain est au meilleur niveau ! Après les deux premiers succès (La Roche-sur-Yon 4-2 et Metz 5-1), tout le monde ici a commencé à y croire. Ces filles, c'est comme si on les connaissait depuis toujours. Elles font partie de la famille. Elles se sont souvenu qu'il y a deux ans, le LP Racing était venu et leur avait collé un 6-0. » Bien sûr, il manquait hier Kristina Mladenovic (n° 67 mondiale) dans les rangs du LP Racing. Le résultat aurait-il été différent avec l'ancienne joueuse de Pontault en face ? « C'est possible, reconnaît David Pigeon. Mais on ne le saura jamais... » Le Parisien 6 décembre 2014 Prêtes pour le grand défi C. L.-E. | 06 Déc. 2014, 07h00 | MAJ : 06 Déc. 2014, 05h38

Rueil-Malmaison, dimanche. Un grand défi attend Olga Savchuk et ses camarades, demain. (LP/Jean-Yves Lhors.) Demain, à 11 heures, les filles de Saint-Germain-sur-Morin auront l'occasion d'écrire l'une des plus belles pages de l'histoire du tennis seine-et-marnais. Qualifiées dimanche dernier pour la finale des Championnats de France par équipes de Division 1, elles doivent pour cela venir à bout du TC Paris , sur les installations de Sarcelles (Val-d'Oise).

Invité surprise à ce niveau de la compétition, Saint-Germain ne fait pas figure de favori : « Ce n'est que notre troisième participation à la D 1, personne ne s'attendait à ce que nous soyons en finale, même pas nous, souligne David Pigeon, le capitaine. Nous n'aurons donc rien à perdre, et tout à gagner. Les filles sont toutes ultra-motivées. » Avant le grand jour, il va d'abord falloir se préparer dès aujourd'hui. Reparties au pays cette semaine, les trois Ukrainiennes (Yuliya Beygelzimer, Olga Savchuk, Veronika Kapshay), qui ont particulièrement brillé en matchs de poule (3 victoires et 1 nul), arrivent à Roissy-Charles-de- Gaulle ce midi. Elles iront directement à Sarcelles où elles pourront s'entraîner sur le greenset (la surface) dès 17 heures... si les demi-finales masculines (qui se jouent aujourd'hui) le permettent : « C'est une bonne nouvelle, continue Pigeon. Ce n'était pas acquis d'avance mais le juge-arbitre me l'a confirmé. »

Sinon, il aurait fallu débuter demain à 9 heures. Après la séance d'entraînement, l'équipe et le staff participeront au dîner prévu par l'organisation avant de loger sur place.

Quant à l'adversaire, qui aligne des joueuses mieux classées, le capitaine ne s'en soucie pas plus que cela : « Je ne m'y suis pas intéressé. De toute manière, cela ne changera pas la composition de notre équipe. » On ne change pas une équipe qui gagne. Le Parisien 7 décembre 2014 Un conte de fées... ukrainiennes Christophe Lacaze-Eslous | 07 Déc. 2014, 07h00 | MAJ : 07 Déc. 2014, 06h16

Veronika Kapshay.

(LP/Jean-Yves Lhors.) Tout à l'heure, une petite ville seine-et-marnaise de 3 605 habitants va peut-être devenir grande. Pour la première fois de son histoire, Saint-Germain-sur-Morin est en finale des Championnats de France par équipes. A Sarcelles, le TC Paris est favori. Sauf que David n'a absolument pas peur de Goliath.

Commune du canton de Crécy-la-Chapelle, Saint-Germain est tout proche du Val-d'Europe et de Disneyland Paris . Le club, qui vit un merveilleux conte de fées, est également le Petit Poucet de la compétition, comparé à des villes comme Metz, Grenoble, Orléans et bien entendu Paris. Un gros challenge face à Pauline Parmentier

Son budget (35 000 €, soit le tiers des grosses structures), le classe en bas de l'échelle. Sorti du niveau régional en 2002, le club (fondé en 1986, soit 90 ans après le TCP) a gravi chaque palier pour arriver au plus haut niveau dix ans après. Difficilement maintenu les deux premières années, il est aujourd'hui l'invité surprise. Sa place en finale, Saint-Germain la doit à ses dirigeants opiniâtres et à ses entraîneurs fidèles. « L'idée de départ était de regrouper l'ensemble des clubs du secteur du Pays créçois pour bâtir une grande structure, explique Joël Klempouz, l'ancien président devenu maire en mars. Chez nous, on a l'habitude de dire que c'est la ville à la campagne ! Nous avions réussi à fédérer dix clubs en 1999 au sein du Tennis en Pays briard (TPB). Très vite, nous ne nous sommes retrouvés qu'à deux. » Pas abattus, les dirigeants se sont obstinés. Mais cette place en finale, Saint-Germain-sur-Morin la doit également à ses joueuses, toutes ukrainiennes. L'histoire d'amitié entre les deux pays débute par un drame. Fin 2001, deux enseignants du club disparaissent tragiquement en Savoie dans un accident de voiture. En leur mémoire, un tournoi international jeunes est organisé quelques mois plus tard. Huit pays sont invités, dont l'Ukraine : « Nous avons noué de belles relations avec leurs dirigeants, dont Tetyana Kovalchuk, leur capitaine (NDLR : aujourd'hui vice-capitaine du TPB ). Quand notre équipe femmes a accédé à la Nationale, nous nous sommes tournés vers les joueuses ukrainiennes. Nous avons su les accueillir. Cette histoire d'amitié dure depuis douze ans déjà. Nous en sommes fiers. » Tandis que les anciennes restent, de nouvelles arrivent, convaincues par le challenge. Et il sera gros, aujourd'hui, face à Pauline Parmentier (n° 81 mondiale) et ses copines. Mais si Saint- Germain déjoue une nouvelle fois les pronostics, tout le monde là-bas aura une pensée pour les victimes de la route de 2001, dont l'espace tennis porte les prénoms. Magali et Frédéric. Les filles du TC Paris, vingt-quatre ans après... Th. r. | 08 Déc. 2014, 07h00 | MAJ : 08 Déc. 2014, 04h59

L'an passé, les hommes du TC Paris avaient mis fin à une attente de vingt-sept ans. Leurs homologues féminines ont hier rompu un bail de vingt-quatre ans pour inscrire pour la quatrième fois leur nom au palmarès, après le triplé 1988- 1989-1990.

Sur les courts de Sarcelles, les Parisiennes ont imposé leur domination aux Seine-et-Marnaises de Saint-Germain-sur-Morin. Une victoire nette (4-0), sans perdre le moindre set. « Cette victoire nous fait plaisir, savoure Pauline Parmentier, n o 81 mondiale. Mais nous sommes surtout contentes d'apporter ce titre au club qui nous soutient avec sérieux. »

TC PARIS - SAINT-GERMAIN TPBV : 4-0. (TCP) b. Marine Beugre Guyot (SGTPBV), 6-1, 6-4 ; Pauline Parmentier (TCP) b. Olga Savchuk (SGTPBV), 6-3, 6-3 ; Stéphanie Foretz (TCP) b. Véronika Kapshay (SGTPBV), 6-0, 6-4 ; Stefanie Voegele (TCP) b. Yuliya Beygelmizer (SGTPBV), 6-1, 6-2.