UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

DEPARTEMENT BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme Licence ès science Technique en Bâtiment et Travaux Publics

Présente par : RAKOTONOMENJANAHARY Safidy

Sous la direction de : Monsieur RANDRIATSIMBAZAFY Andrianirina

Promotion 2009

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

DEPARTEMENT BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme Licence ès science Technique en Bâtiment et Travaux Publics

Présente par :

RAKOTONOMENJANAHARY Safidy

Présidente : Monsieur RABENATOANDRO Martin

Rapporteur : Monsieur RANDRIATSIMBAZAFY Andrianirina

Examinateurs : Monsieur RALAIARISON Moïse

Monsieur RAHELISON Landy Harivony

Date de soutenance : 28 Novembre 2009 Promotion 2009 MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

SOMMAIRE

SOMMAIRE ...... ii REMERCIEMENT ...... viii LISTE DES ABREVIATIONS ...... x LISTE DES NOTATIONS ...... xii LISTE DES TABLEAUX ...... vii LISTE DES FIGURES ...... ix LISTE DE PHOTOS ...... x INTRODUCTION ...... 1 PARTIE1:GENERALITES ...... 3 CHAP.I:PRESENTATION GENERALE DU PROJET ...... 3 I-1: OBJECTIF DU PROJET : ...... 3 I-2: HISTORIQUE : ...... 3 I-3: LOCALISATION DU PROJET : ...... 3 I-4: BUT DU PROJET : ...... 5 CHAP.II:PRESENTATION DE LA REGION SOFIA ...... 6 II-1: LOCALISATION DE LA REGION : ...... 6 II-2: ADMINISTRATION REGIONALE : ...... 7 II-3: TYPOLOGIE SOUS REGIONAL : ...... 10 CHAP.III:ETUDE MONOGRAPHIQUE DES ZONES D’INFLUENCE ...... 12 III-1: CARACTERISTIQUES PHTISIQUES : ...... 12 III-1-1: RELIEF ET PAYSAGE : ...... 12 III-1-2: CLIMAT : ...... 12 III-1-3: SOLS : ...... 13 III-1-4: HYDROLOGIE : ...... 14 III-2: POPULATION ET DEMOGRAPHIE : ...... 15 III-2-1: EFFECTIF : ...... 15 III-2-2: CARACTERISTIQUE DE LA POPULATION : ...... 15 III-2-3: COMPOSITION ETHNIQUE : ...... 15 III-3: SECTEURS SOCIAUX : ...... 16 III-3-1: EDUCATION NATIONALE : ...... 16 III-3-2: SANTE : ...... 19 III-3-3: SECURITE PUBLIQUE : ...... 20 III-3-4: LE RESEAU TELEPHONIQUE : ...... 21 Etude de Réhabilitation de la RNS 32 du PK23+000 au PK76+000[Texte] Page ii

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

III-3-5: LES FORMATIONS AUDIOVISUELLES : ...... 22 III-4: SECTEURS ECONOMIQUES : ...... 22 III-4-1: AGRICULTURE : ...... 22 III-4-2: ELEVAGE : ...... 25 III-4-3: PECHE : ...... 26 III-4-4: TOURISME : ...... 27 III-4-5: MINE : ...... 27 III-4-6: FORET : ...... 28 Conclusion partielle ...... 29 PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES ...... 30 CHAP.I:DIAGNOSTIQUE DE LA CHAUSSEE ET DE SES DEPENDANCES ...... 30 I-1: INTRODUCTION : ...... 30 I-1-1: AUSCULTATION VISUELLE ...... 30 I-1-2: AUSCULTATION DEFLECTOMETRIQUE : ...... 30 I-2: LA CHAUSSEE : ...... 31 I-2-1: AUSCULTATION VISUELLE : ...... 31 I-2-2: AUSCULTATION DEFLECTOMETRIQUE : ...... 32 I-2-3: RELEVE DE DEGRADATION ET LES SOLUTIONS PROPOSEES ...... 34 I-3: LES OUVRAGES : ...... 35 I-3-1: LES PONTS : ...... 35 I-3-2: LES FOSSES : ...... 36 I-3-3: LES DALOTS ET BUSES : ...... 36 I-4: TYPES DE DEGRADATIONS APERÇUES : ...... 37 I-4-1: DEGRADATION DE LA CHAUSSEE : ...... 37 I-4-2: DEGRADATION DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT : ...... 42 I-4-3: DEGRADATION DES TALUS ! ...... 44 CHAP.II:ETUDE DU TRAFIC ...... 46 II-1: INTRODUCTION : ...... 46 II-2: DEFINITION : ...... 46 II-3: BUT : ...... 46 II-4: COMPTAGE PROPREMENT DIT : ...... 46 II-4-1: COMPTAGE MANUEL : ...... 46 II-4-2: COMPACTAGE AUTOMATIQUE : ...... 47 II-5: CLASSIFICATION DES VEHICULES : ...... 47 II-6: EXPLOITATION DES RESULTATS : ...... 47 II-6-1: TAUX DE CROISSANCE DU TRAFIC (U) : ...... 48 II-6-2: TRAFIC FUTUR : ...... 48

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

II-6-3: NOMBRE DE POIDS LOURDS SELON LA METHODE LNTPB : ...... 49 CHAP.III:ETUDE DE DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE ...... 51 III-1: INTRODUCTION : ...... 51 III-2: ROLES DE LA DIFFERENTS COUCHES DE LA CHAUSSEE : ...... 51 III-2-1: COUCHE DE FONDATION : ...... 51 III-2-2: COUCHE DE BASE : ...... 51 III-2-3: COUCHE DE ROULEMENT : ...... 52 III-3: CALCULS DES DIMENSIONNEMENTS : ...... 52 III-3-1: RECHARGEMENT : ...... 52 III-3-2: RENFORCEMENT : ...... 54 III-3-3: RECONSTRUCTION : ...... 59 CHAP.IV:ETUDE ET CHOIX DES MATERIAUX ...... 65 IV-1: LES ESSAIS AUX MECANIQUES DES SOLS : ...... 65 IV-1-1: LES ESSAIS SUR LES MATERIAUX MEUBLES : ...... 65 IV-1-2: ESSAIS SUR LES MATERIAUX ROCHEUX ...... 66 IV-2: QUALITES DES MATERIAUX : ...... 66 IV-2-1: MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION : ...... 67 IV-2-2: MATERIAUX POUR COUCHE DE BASE : ...... 68 IV-2-3: MATERIAUX POUR COUCHE DE ROULEMENT : ...... 69 IV-3: INVENTAIRE ET CHOIX DES GISEMENT A EXPLOITER : ...... 70 IV-3-1: CARRIERES ...... 71 IV-3-2: GITES ET EMPRUNTS : ...... 72 IV-4: SYSTEME D’APPROVISIONNEMENT DES MATERIAUX PAR SECTION : 73 IV-4-1: APPROVISIONNEMENT DES MATERIAUX MEUBLE : ...... 73 IV-4-2: APPROVISIONNEMENT DES MATERIAUX ROCHEUX : ...... 73 CHAP.V:ETUDE HYDRAULIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE ...... 74 V-1: ETUDE HYDROLOGIQUE : ...... 74 V-1-1: GENERALITES : ...... 74 V-1-2: DONNEES HYDROLOGIQUE : ...... 74 V-1-3: PERIODE DE RETOUR : ...... 75 V-1-4: RESEAU HYDROGRAPHIE : ...... 75 V-2: ETUDE HYDRAULIQUE : ...... 75 V-2-1: METHODE DE DETERMINATION DES DEBITS D'UN BASSIN VERSANT DE L'OUVRAGE : ...... 75 V-2-2: DÏMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE D'UN FOSSE DE PIED ...... 76 V-2-3: DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE D'UN DALOT ...... 78

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

CONCLUSION PARTIELLE : ...... 80 PARTIE III : TECHNOLOGIE DE MISE EN ŒUVRE ...... 81 CHAP.I:TRAVAUX DE LA CHAUSSEE ...... 81 I-1: TECHNOLOGIE DE REPARATION DES DEGRADATIONS ...... 81 I-1-1: COLMATAGE DES FISSURES : ...... 81 I-1-2: REFECTION LOCALISEE : ...... 81 I-2: COUCHE DE FONDATION EN MATERIAU SELECTIONNE ...... 82 I-2-1: MISE EN ŒUVRE ...... 83 I-2-2: CONTROLE ...... 83 I-3: COUCHE DE BASE EN GCNT 0/315 ...... 84 I-3-1: MISE EN ŒUVRE ...... 85 I-3-2: COMPACTAGE ...... 85 I-3-3: CONTROLE INTERIEUR ...... 86 I-4: COUCHE D'IMPREGNATION EN ECM 60 ...... 87 I-4-1: PRECAUTIONS A PRENDRE ...... 87 I-4-2: MISE EN ŒUVRE ...... 87 I-4-3: CONTROLE : ...... 88 I-5: CLOUTAGE DE L'IMPREGNATION ...... 88 I-6: COUCHE D'ACCROCHAGE ...... 89 I-7: ENDUIT SUPERFICIEL BICOUCHE A LA FRANÇAISE ...... 89 I-7-1: MISE EN ŒUVRE ...... 89 I-7-2: CONTROLE INTERIEUR ...... 90 CHAP.II:CONSTRUCTION DES OUVRAGES ...... 92 II-1: OUVRAGE D'ASSAINISSEMENT II. 1.1. FOSSE DE PIED ...... 92 II-1-1: FOSSE DE PIED ...... 92 II-1-2: LES OUVRAGES DE DECHARGES ...... 93 II-2: OUVRAGE DE PROTECTION ...... 94 II-2-1: GABION ...... 94 II-2-2: LES ENROCHEMENTS ...... 95 Conclusion partielle : ...... 95 PARTIE IV : EVALUATION FINANCIERE ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX .... 96 CHAP.I:DESCRIPTION DES PRIX ...... 96 I-1: INSTALLATION ET REPLIS DE CHANTIER ...... 96 I-2: PRIX 200 : ASSAINISSEMENT : ...... 96 I-2-1: DEMOLITION DES OUVRAGES MAÇONNES OU BETONNES 96 I-2-2: PRIX 202 : CURAGE DES BUSES OU DALOTS ...... 96

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

I-2-3: PRIX 203 : GABIONS ...... 97 I-2-4: PRIX 204 : ENROCHEMENT ...... 97 I-2-5: PRIX 205 : FOSSE MAÇONNE ...... 97 I-2-6: PRIX 206 : FOSSE EN TERRAIN ORDINAIRE ...... 98 I-2-7: PRIX 207 : FOSSE BETONNE ...... 98 I-2-8: PRIX 208 : CURAGE DE FOSSE » EN TERRE OU RESIDU ...... 98 I-2-9: PRIX 209 : BETON DOSE A 250 KG/M 3 ...... 99 I-2-10: PRIX 210 BETON DOSE A 350KG/M3 ...... 99 I-2-11: PRIX 211 -ACIER POUR BETON ARME ...... 100 I-3: PRIX 300 : CHAUSSEE ...... 100 I-3-1: PRIX 301 : DEMOLITION DE LA CHAUSSEE ...... 101 I-3-2: PRIX 302 : SCARIFICATION ...... 101 I-3-3: PRIX 303 : BOUCHAGE DES NIDS DE POULES ...... 101 I-3-4: PRIX 304 : DELAÇAGE ...... 102 I-3-5: PRIX 305 : SCELLEMENT DE FISSURE ...... 102 I-3-6: PRIX 306 : REFECTION LOCALISEE : ...... 102 I-3-7: PRIX 307 : COUCHE DE FONDATION ...... 102 I-3-8: PRIX 308 : COUCHE DE BASE EN GCNT 0/31,5 ...... 103 I-3-9: PRIX 309 : IMPREGNATION EN ECM 60 ...... 103 I-3-10: PRIX 310 : GRAVILLONS POUR ENDUIT SUPERFICIEL ...... 104 I-3-11: PRIX 311 : EMULSION CATIONIQUE POUR ES ET ACCROCHAGE ECR 69 105 I-4: PRIX 400 : DIVERS EQUIPEMENT« ...... 105 I-4-1: PRIX 401 : DEBROUSSAILLAGE ...... 105 I-4-2: PRIX 402 : BALISE A L'ENTREE DES PONTS ...... 106 CHAP.II:DEVIS QUANTITATIF ...... 107 CHAP.III:BORDEREAUX DE DETAILS ESTIMATIFS (B.D.E) ...... 113 III-1: SOUS DETAILS DE PRIX : ...... 113 III-2: BORDEREAU DE DETAIL ESTIMATIF : ...... 113 CHAP.IV:IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ...... 116 IV-1: LES IMPACTS POSITIFS DU PROJET : ...... 116 LES FONCTIONS DES RESEAUX ROUTIERS ...... 116 a. Les effets directs ...... 116 b. Les effets indirects ...... 116 IV-2: LES IMPACTS NEGATIFS DU PROJETS : ...... 117 IV-2-1: IMPACTS SUR L'ENVIRONNEMENT NATUREL :...... 117 a. Pollution sonore : ...... 117

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

b. Effets sur la qualité de l'air : * ...... 117 c. -c. Effets sur les sols et les eaux ...... 118 IV-2-2: IMPACTS SUR L'ENVIRONHEMENT HUMAIN ET SOCIAL ...... 118 a. Effet sur la santé, la sécurité ...... 118 b. Effet sur la circulation automobile ...... 118 Conclusion partielle : ...... 118 CONCLUSION GENERALE ...... 119 BIBLIOGRAPHIES ...... I ANNEXES ...... 2 ANNEXES1 : MATRICULE ROUTIERE ...... II ANNEXES 2:DEVIS QUANTITATIF DES MATERIAUX POUR CHAUSSEE ...... IX ANNEXES 3:ABAQUE DE DIMENSIONNEMENT ...... XII ANNEXES 4 :2SOUS DETAILS DE PRIX ...... XVII TABLE DE MATIERE ...... XXIII

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

REMERCIEMENT

Louons Dieu, TOUT Puissant et Miséricordieux de nous avoir accordé sa bonté dans l’accomplissement de ce mémoire.

Je voudrais d'abord adresser mes remerciements à l’endroit de:

Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Directeur de l'Ecole Supérieure Polytechnique d'Antananarivo, vous m'avez accepté avec bienveillance comme apprenant dans votre établissement, soyez rassuré de mes profonds respects et de toute ma reconnaissance ;

Monsieur RABENATOANDRO Martin, Chef de Département Bâtiment et Travaux Publics, par vos conseils illuminés ce mémoire a pu être mené à terme, veuillez croire à mes profonds respects et toute ma gratitude ;

Monsieur RANDRIATSIMBAZAFY Andrianirina, Maître de conférence et professeur titulaire à l'Ecole Supérieure Polytechnique, grâce à vos précieux conseils, vous avez su mettre la lumière dans mes idées les plus obscures, soyez rassuré de mes profonds respects et de toute ma gratitude ;

Monsieur le Directeur Général de l'Autorité Routière (ARM) et collaborateurs, pour tous les soutiens techniques et moraux que vous m'avez accordés, vous m'avez inspiré le thème de ces travaux, en témoignage de ma reconnaissance et de mes profonds respects

Toute l'équipe du BUREAU D'ETUDE BCEOM, pour votre franche collaboration et votre précieux appui technique, veuillez recevoir tous mes vifs et chaleureux remerciements ;

Messieurs les membres de Jury, de faire l'honneur de siéger parmi les jury, et d'avoir consacré votre temps précieux pour examiner avec clémence les résultats de ces travaux, je me soumets entièrement à votre sage décision.

A tous les Enseignants et les responsables administratifs de l'Eole Supérieure Polytechnique d'Antananarivo ; toute l'honneur vous revient, en souvenir de toutes ces belles années que nous avons passées ensemble ;

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

A toute ma famille, à tous mes amis, et à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce mémoire, ce travail est aussi le vôtre, je vous en remercie infiniment ;

Enfin, je dédie ce premier ouvrage, à mon père, et à ma mère, qui m'ont toujours soutenu moralement et matériellement tout au long de mes études, en témoignage de mon affection et de mes profonds respects.

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

LISTE DES ABREVIATIONS

ECB Ancienne Couche de Base ECF Ancienne Couche de Fondation ARM Autorité Routière de CBR Californian Bearing Ratio CSB1 CSB 1-2 Centre de Santé de Base de niveau 1 et 2 CEBTP Centre Expérimental de recherches et d'Etudes des Bâtiments et CHD1 Centre Hospitalier de District niveau 1 COLAS Cold Asphalte (bitume froide) CR COMMUNES RURALES CU COMMUNES URBAINES DRE DRN Direction Régionale de l'Education Nationale ECR Emulsion Cationique Rapide ESB Enduit Superficiel Bicouche ECF EnrobéeCouléè'à Froid^ ES Equivalence de Sable FKT Fokotany UNIC EF Fonds des Nations Unies pour l'enfance FM Frequance modulaire GB Grave Butim^ GCN GCNT Grave Concassée Non Traitée GNT Grave Non Traitée GTE Guide de Travaux Entretien IST Infections sexuellement transmissibles JIRAMA Jiro sy Rano Malagasy LCPC Laboratoire Central de Points et Chaussées MS ~ Matériaux Sélectionnés Mpa Mega-Pascal MDÈ Micro-Deval-en presence d'Eau MJA Moyen Journalier Annuel NFP Norme Française NCR Nouveaux Couche de Roulement NCB Nouvelle Couche de Base NCF Nouvelle couche de Fondation OMP Optimum Proctor ModifiéPL PTC Poids Total en Charge PT Point à Temps PK POINT KILOMETRIQUE PIB Produit Intérieur Brut RN ROUTE NATIONALE SDSP f- Service de District de Sante et du Planning Familial S Surface

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

SIDA Syndromes d'Immunodéficience Acquise TELMA Télécom Malagasy TVM Télévision Malagasy T Tonnes TVC Tout Venant de concassage TMJA Trafic Moyen Journalier Annuel LNTPB Laboratoire National de Travaux Publics et de Bâtiments

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

LISTE DES NOTATIONS

K Coefficient de rugosité

ar ab, af Coefficient d'équivalence de matériaux de la couche de roulement B Coeffient de correction sur N Q* débit évacuable -abaque DM La déflection moyenne eb épaisseur de la couche de base er épaisseur de la couche de roulement Eéq épaisseur équivalente D La plus grande dimension des grains de l'échantillion 6 L'écart type N' Nombre total des poids lourds corrigé N Nombre total des poids lourds journaliers dans le deux sens no Nombres des années passées entre To et Tn lcr Pente critique I Pente de l'ouvrage Tn Trafic de l'année 2006 To Trafic de l'année de référence 2001 Vaff Vitesse d'affouillement Vens Vitesse d'ensablement

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Répartition des districts de la région Sofia ...... 7

Tableau 2 : Répartition des communes dans les districts de la Région Sofia ...... 8

Tableau 3 : Nombre d’établissements scolaire Publics de la région Sofia pour l’AS : 2007- 2008 ...... 17

Tableau 4 : Effectif de l’élevé de l’établissement scolaire Public de la région Sofia pour l’AS : 2007-2008 ...... 17

Tableau 5 : Nombre d’établissement scolaire Public, privés de la région Sofia pour l’AS : 2007-2008 ...... 18

Tableau 6 : Effectif de l’élevé de l’établissement scolaire privés Publics de la région Sofia pour l’AS : 2007-2008 ...... 18

Tableau 7 : Répartition des surfaces cultivées selon les produits ...... 24

Tableau 8:Superficie pour Districts de la Région Sofia des formations Forestières ...... 28

Tableau 9: déflexions caractéristiques et CBR du projet ...... 33

Tableau 10 : Etat de lieux et solution de réhabilitations proposées ...... 35

Tableau 11 : distinction de niveau de dégradation de type A ...... 41

Tableau 12 : distinction de niveau de dégradation de type B ...... 42

Tableau 13: trafic en 2001et 2006 de la RNS 32 ...... 48

Tableau 14: valeur du coefficient correcteur ά selon le taux de croissance ...... 49

Tableau 15:valeur du coefficient correcteur β selon la dure de vie estimé de la chaussée ..... 50

Tableau 16 : Tableaux des épaisseur minimum pour le couche de roulement ...... 53

Tableau 17:valeur des coefficients d’équivalant ...... 55

Tableau 18 : classification de trafique selon la méthode CEBTP ...... 62

Tableau 19 : épaisseurs des différentes couches ...... 62

Tableau 20:choix des couches de roulement ...... 63

Tableau 21 : spécification des matériaux grenus pour la couche de fondation ...... 67

Tableau 22: spécification des matériaux fins pour couche de fondation ...... 68

Tableau 23:spécification des matériaux pour couche de base ...... 69

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

Tableau 24:spécification des matériaux grenus pour couche de roulement ...... 70

Tableau 25 Carrière bordant la RNS32 ...... 71

Tableau 26 : gisement meuble de la RNS32 ...... 72

Tableau 27:pluviométrie maximal de la région Sofia ...... 74

Tableau 28 : valeur de C ...... 77

Tableau 29 : contrôle de la couche de fondation ...... 84

Tableau 30 : contrôle MO/ Imprégnation ECM 60 ...... 88

Tableau 31 : contrôle MO/ enduit superficiel ...... 91

Tableau 32 : devis quantitatif des Travaux ...... 108

Tableau 33:Dordereaux de détails Estimatif...... 114

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Composition ethnique dans la région Sofia ...... 16

Figure 2:Ancien structure ...... 31

Figure 3 : Mesure de gravité d’un affaissement ou autre déformation ...... 37

Figure 4 : nouvelle structure de la chaussée renforcée ...... 53

Figure 5 : résultat de la méthode réduction de la déflection ...... 56

Figure 6 : résultat de la méthode LNTPB ...... 58

Figure 7: variante retenue de renforcement ...... 59

Figure 8 : résultat de la méthode LNTPB ...... 61

Figure 9 : résultat de la méthode CEBTP ...... 63

Figure 10 : variante retenue pour la reconstruction ...... 64

Etude de Réhabilitation de la RNS 32 du PK23+000 au PK76+000[Texte] Page ix

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

LISTE DE PHOTOS

Photo 1: Carte de localisation du projet...... 4

Photo 2 : Carte administrative de répartition des régions de Madagascar ...... 6

Photo 3 : Carte de localisation de la région Sofia ...... 10

Photo 4:Partie de la section 1 au PK35+000 et40+000 ...... 32

Photo 5: partie de la section 2 PK40+000 ET PK43+000 ...... 32

Photo 6: Pont en bon état au PK 35+800 ...... 36

Photo 7 : fossé maçonné récemment entretenu au PK 70+000 ...... 36

Photo 8 : Fissure longitudinal de gravité 2 au PK 70+000 ...... 38

Photo 9: Nid de poule au PK47+500 ...... 39

Photo 10 : Epaufrure de rive au PK56+000 ...... 40

Photo 11: fossés congestionnés au PK45+000 ...... 43

Photo 12: fossé envahis par des végétations au PK:40+480 ...... 43

Photo 13: Affouillement de l'enrochement au PK60+000 ...... 44

Photo 14: buse bouché au PK 60+900 ...... 44

Photo 15: glissement de terrain au PK 38+200 ...... 45

Photo 16 : chaussée à renforcer au pk68+400 ...... 52

Photo 17 : chaussée a recharger au PK 56+000 ...... 54

Photo 18 : chaussée à reconstruire au PK24+000 ...... 59

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INTRODUCTION

INTRODUCTION

Les réseaux routiers, de par leurs états et leurs natures, reflètent le degré de développement socio-économique d'un pays. Ils constituent un organe vital de liaison et de communication entre les différentes régions de l'île et les fins fonds de brousse. A Madagascar, la politique de désenclavement des zones potentiellement économiques, éloignées, exige avant tout la mise en état des routes existantes, sinon l'extension ou l'ouverture d'autres réseaux routiers. Mais comme nous avons pu constater lors de notre stage à , qu'en dehors du problème de retard de financement du projet de la réhabilitation de la RN32, il existe d'autres problématiques notamment liés à la sécurité routière, l'environnement et les comportements irresponsables de la population, qui concourent à diminuer la durée de vie de la route, tels que :

 La vaste étendue de surface érodée par les feux de brousse et les conditions géo climatiques difficiles, entraînant l'usure prématurée des routes par l'érosion et les eaux de ruissellement ;  L'aggravation continuelle au fil des années des dégradations routières, les altérations des réseaux d'assainissement et des ouvrages de franchissement qui demeurent moins efficaces et peu opérationnels ;  Le manque de confort et de sécurité dû au mauvais état de la route et qui expose les usagers aux risques éventuels d'accidents de circulation, très fréquents ces derniers temps à cause des surcharges et des sur effectifs habituels des passagers, pour un service de taxi- brousse complètement limité et débordé. Quoi qu'il en soit toutes ces contraintes relèvent d'un problème central: « La dégradation avancée de la route », devenue la source d'inspiration qui nous a dicté le choix de ce thème intitulé : « Etudes de Réhabilitation de la RNS32 du PK23+000 au PK76+000 ».Il convient de souligner que ces Travaux, en principe, devraient être totalement achevés au cours du premier semestre 2009.  Le but de notre étude consiste à : « Remettre en état l'ancienne route dégradée de la RNS du PK23+000 au PK76+000 afin de rehausser le niveau de service de la route en terme de trafic et d'impacts socio-économiques à partir de l'année 2010 ». Et pour atteindre ce but, nous avons fixé les objectifs de: Etablir le diagnostic de dégradation ; Proposer les remèdes et solutions appropriés ;

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INTRODUCTION

Réactualiser les devis quantitatifs et les devis estimatifs y afférents. Ainsi notre plan de travail comprend quatre parties : Première partie : Généralités sur le projet ; Deuxième partie : Etudes techniques ; Troisième partie : Technologie de mise en œuvre ; Quatrième partie : Evaluation de coût de projet et impact environnemental.

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GENERALITES

CHAP.I: PRESENTATION GENERALE DU PROJET

I-1: OBJECTIF DU PROJET :

Le projet consiste à effectuer l'étude de la réhabilitation du tronçon de la RNS32 du PK23+000 au PK76+000.

I-2: HISTORIQUE :

La Route Nationale Secondaire 32 a été construite en 1967, pendant la première République de Madagascar, sous la présidence de Monsieur Philibert TSIRANA. Depuis ce temps, ce tronçon n'a jamais fait l'objet d'une Réhabilitation, ni d'Entretien périodique. Toutefois, des petits Travaux d'Entretien Courant comme les débroussaillages des accotements ou les reconstructions des fossés, sont actuellement en cours d'exécution par l'Entreprise Fanilo de Mahajanga.

I-3: LOCALISATION DU PROJET :

La RNS32 relie la ville d'Antsohihy, qui est le Chef-lieu de la Région de Sofia à la ville de , autrement dit c'est une route d'intérêt stratégique car elle offre une opportunité d'ouverture et d'échange entre la zone de haut plateau à l'Est et la zone littorale à l'Ouest.

Cette route traverse la ville de Befandriana Nord situé au PK 76+000.En fait la RNS 32 prend son origine au Pk O + OOO en se détachant de la RN6 dans le Fonkotany d'Andilabe qui se trouve à 10 Km au nord d'Antsohihy pour continuer son trajet vers l'Est sur un parcours de 186 Km, et aboutir à Mandritsara.

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GENERALITES

Photo 1: Carte de localisation du projet.

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GENERALITES

I-4: BUT DU PROJET :

Ce projet routier vise à : remettre en état de la Route Nationale Secondaire 32, à fin de rehausser le niveau de service de la route. Pour atteindre ce but, nous avons fixé comme objectif de réactualiser les devis quantitatifs et estimatifs y afférents.

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GENERALITES

CHAP.II: PRESENTATION DE LA REGION SOFIA

II-1: LOCALISATION DE LA REGION :

La Région de la Sofia se trouve sur la côte Nord-ouest de Madagascar, d'après ses coordonnées géographiques qui permettent de la situer avec précision entre: 14° et 17° de latitude Sud et 47° et 49° de longitude Est. Elle est limitée administrativement au Nord par la Région de Diana, au sud par la Région de Betsiboka, à l'Est par celle d'Analanjirofo, au Nord- est par la Région de Sava, au Sud-est par la Région d'Antsinanana, et au Sud- Ouest par celle de Boeny ; le canal de Mozambique marque à l'ouest la délimitation de la zone littorale.

Photo 2 : Carte administrative de répartition des régions de Madagascar

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GENERALITES

II-2: ADMINISTRATION REGIONALE :

La Région Sofia constitue un vaste territoire couvrant une superficie de 52.504 km2. Elle occupe environ 8,5% de la superficie de la Grande Ile, soit 33,4% de celle de l'ex- Faritany de Mahajanga. La Région se subdivise en 7 Districts : Antsohihy, , , , Port-Bergé, Befandriana, Mandritsara, et dispose comme Chef-lieu de Région la ville d'Antsohihy qui se trouve au pk 280+000 sur la RN6 reliant Ambondromamy à Antsiranana.

Tableau 1 : Répartition des districts de la région Sofia DISTRICTS SUPE RFICIE, NOMB RE DE COMMUNES % EN REPARTITION KM2 Antsohihy 4.787 12 9.11

Analalava 10.07 12 19.18

Mampikony 1 10 9.99

Bealanana/ 5.2486 18 11.86 Port-berger 5.230 16 14.17

BefandrianaNord 7.443 12 17.37 Mandritsara 9.121 28 18.29

Ensemble Région 52.50 4 108 100 .00

Source : Etude Région et Développement (Dirasset 1990) Au total la Région de la Sofia comprend 108 communes dont 5 urbaines (5 chefs- lieux des Districts) et 103 rurales. Le District de Mandritsara, avec ses 28 communes, est le plus grand de la Région, et la plus petite est celle de Mampikony, avec seulement 10 communes.

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GENERALITES

Tableau 2 : Répartition des communes dans les districts de la Région Sofia Districts Communes

Mampikony I (CU), Mampikony II (CR), , ,

Bekoratsaka, ,Malakialina, Betaramahamay, Ankiririky, Mampikony Ambodihazoambo(CR).

Port-Berger I (CU), Port-Berger II (CR), (CR),

Tsaratanàna I (CR), (CR), (CR),

Mahevaranohely (CR), Marovato (CR), (CR), Port-Berger (CR), (CR), (CR),

Andranomeva (CR), (CR), (CR), Andrimbavontsona

(CR).

Antsohihy-ville CU, Anjiamangirana (CR), (CR), (CR), (CR), (CR), Antsohihy Ambodimadiro(CR), (CR), Ambohimandresy(CR), Ampandriankilandy I(CR), (CR), (CR). Analalava(CR), Ambolobozo(CR), (CR), (CR), (CR), (CR), sud(CR), Angoaka Analalava sud(CR), Befotaka Nord(CR), (CR), Ankaramy(CR), Maromania(CR). Bealanana (CU), (CR), (CR), (CR), Marotolona(CR), (CR), Ambodiadabo(CR), Mangindrano(CR), EST(CR), Ambovonomby(CR), Bealanana (CR), (CR) Ankazotokana(CR), Antananivo- Haut(CR), /SOFLA, Ambodiampana(CR), Anjozoromadosy(CR), Ambararatabe Nord(CR). Befandriana Nord (CU), Ambararata (CR), (CR),

Antsakanalabe(CR), (CR), Ambodimotso-Atsimo(CR), Befandriana-Nord Maromolona(CR), Morafeno(CR), Ambolidibe Est(CR),

aAntsakabary(CR), Matsondakana(CR), (CR).12

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GENERALITES

Communes Districts Mandritsara (CU), Kaiandy (CR), Ankiabe-Salohy(CR), (CR), (CR), (CR), (CR), Ambodiadabo(CR), (CR), (CR), Antanambao- Amberina(CR), (CR), (CR), Mandritsara Manampaneva(CR), Antanandava(CR), Antsoha(CR), Antsirabe- afovoany(CR), Tsaratanàna(CR), Ambilobe(CR), (CR), (CR), Tsarajomoka(CR), Ambodiamontana/kianga(CR), Antsiatsiaka(CR), Andratamarina(CR), Ankiabe-fenoko(CR), Antsatramidola(CR), Pont- SOFlA(CR).28

TOTAL 108 Communes

Source: Recueil des textes officiels sur la structure, le fonctionnement et les attributions des Collectivités CU : Communes Urbaines CR : Communes Rurales

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GENERALITES

Photo 3 : Carte de localisation de la région Sofia

II-3: TYPOLOGIE SOUS REGIONAL :

Les paramètres physiques et agro-écologiques font état de deux sous- ensembles régionaux : la zone des Hauts Plateaux du Nord et la zone basse du Nord-Ouest.

Quatre Districts (Antsohihy, Port-Bergé, Analalava, Mampikony) appartiennent à la zone agro-écologique du Nord-Ouest, et 3 (Mandritsara, Befandriana Nord et Bealanana) constituent les Hauts-Plateaux du Nord. La zone haute, à plus de 1000 m d'altitude domine le Nord-Est et l'Est. Il s'agit d'une zone fortement dégradée, parcourue fréquentent par les feux de brousse. Les hauts plateaux du pays de l'Androna correspondent à une zone de riziculture irriguée traditionnelle soutenue par l'élevage bovin. Les cultures sur brûlis et les cultures de rente y sont très

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GENERALITES développées dans les sols ferralitiques lessivés. La partie septentrionale (moitié Nord d'Analalava) constitue une sous zone de production de cultures pérennes largement représentées par le café, le poivre et le cacao. La partie centrale (moitié Sud d'Analalava et tout le District d'Antsohihy) est un secteur quasi exclusif des cultures vivrières avec prédominance de la riziculture traditionnelle. Le secteur Sud, Districts de Port-Bergé et de Mampikony, constitue le domaine des cultures industrielles sur baiboho avec association des cultures vivrières et maraîchères sur près de 65 % de la superficie de la zone. La zone basse ou « baiboho » inclut la partie Ouest et Nord-Ouest où se trouvent alternés plaines, collines et lambeaux de plateaux résiduels. Les zones de production y sont concentrées dans les dépressions (Ankaizina), lacs et baiboho et des vallées (la Loza, la Sofia et surtout la Bemarivo). Les sols, enrichis par des apports fluviátiles sont favorables aux cultures vivrières diversifiées (riz, manioc, maïs, bananiers, canne à sucre, oignons...) et industrielles (tabac, coton).

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GENERALITES

CHAP.III: ETUDE MONOGRAPHIQUE DES ZONES D’INFLUENCE

III-1: CARACTERISTIQUES PHTISIQUES : III-1-1: RELIEF ET PAYSAGE :

Située au pied des hautes terres et ouverte sur le canal de Mozambique, la Région de la SOFIA met en évidence trois ensembles bien distincts : les Plateaux, la plaine et le littoral.

III-1-1-1: Les plateaux : Il s'agit de plateaux gréseux et basaltiques, très disséqués par l'érosion et à vallées digitées portant une forêt sèche sur des sols ferrugineux lessivés ou des dalles basaltiques peu aptes aux cultures.

III-1-1-2: La plaine : La zone basse, inférieure à 1 000 m d'altitude se trouve au pied du massif de Tsaratanàna. A l'est, s'étend un couloir dépressionnaire, constitué d'une mosaïque de cuvettes, de lacs et de baiboho, fortement alimentés en eau et alluvionnés périodiquement par les deux grands fleuves la Loza et la Sofia. Au Sud, prédominent les baiboho qui s'étendent vers l'ouest sur le plateau de Bongolava.

III-1-1-3: Le littoral : Le littoral est formé par des plaines côtières qui se trouvent parsemées de formes volcaniques boisées. Les apports continentaux des fleuves ainsi que le niveau des marées y ont développé des vases salées, colonisées par la mangrove favorable au développement de la pêche.

III-1-2: CLIMAT :

La Région SOFIA dispose de deux stations météorologiques localisées à Antsohihy et Analalava.

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GENERALITES

Le climat est de type sub-semi-humide caractérisé par deux saisons bien distinctes, sèche de Mai à Octobre, humide de Novembre à Avril. Il varie suivant l'altitude, les plateaux Nord étant moins arrosés et plus frais que les zones littorales. Il fait plus chaud sur les côtes que sur les plateaux (Bealanana - Mandritsara).

III-1-2-1: Température : La température varie suivant le climat et l'altitude. Elle est nettement élevée sur les zones côtières, où la température annuelle moyenne atteint 26°C, en saison sèche. Elle descend jusqu'à 13,7°C à Bealanana qui se trouve à 1 125 m d'altitude. Elle est de 12,7°C à Mangindrano, au pied du massif Tsaratanana. La température moyenne mensuelle la plus élevée est observée à Mampikony avec 33,6 °C.

III-1-2-2: Pluviométrie : La pluviométrie est caractérisée par une forte irrégularité. La saison humide commence en général au mois de décembre. Les pluies se concentrent sur 4 mois de l'année (décembre à avril). On peut assister à des précipitations violentes de quelques heures pendant la journée. Dans l'ensemble, la variation des pluies est moins nette et la pluviométrie annuelle se situe entre 1.100 à 1.900 mm. Malgré le nombre élevé de mois secs, la pluviosité est favorable à la riziculture et aux cultures sur tanety.

III-1-3: SOLS : On observe différents types de sols dans la Région de la Sofia Un complexe sol ferrugineux, qui forme les plateaux de Bealanana et Befandriana, Un complexe lithosol et sols calcimorphes dans la presqu'île d'Ampasindava, Un complexe lithosol, sols calcimorphes et sols hydromorphes, dans les Districts d'Antsohihy et Port-Bergé, Un complexe lithosol et sols peu évolués à Mandritsara et à Befandriana, Une association sols ferralitiques jaune/rouge et rouge à Analalava, etBealanana, Une association sols ferralitiques rouge et jaune/rouge dans les Districts de Bealanana, Befandriana, un peu à Analalava et à Mandritsara, Des sols peu évolués dans le District de Port-Bergé en bordure de la Sofia, Des sols salés et de mangrove aux embouchures des fleuves, Des sols ferrugineux tropicaux dominant les Districts de Mampikony, Port-Bergé, Antsohihy et Analalava, des sols ferralitiques jaune/rouge formant les hauts plateaux de Mandritsara,

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GENERALITES

Des sols hydromorphes formant les plaines de Bealanana, Befandriana et un peu à Mandritsara, Des sols calcimorphes dans le District d'Antsohihy, Des sols sableux sur les côtes d'Analalava, Des sols ferralitiques rouges dans le District de Befandriana.

III-1-4: HYDROLOGIE :

III-1-4-1: Les fleuves : Le Nord-Ouest de la Région dispose de vastes bassins hydrologiques favorisant l'écoulement et le déversement des grands fleuves dans le Canal de Mozambique. La Région est traversée par le fleuve de la Sofia qui prend sa source dans le District de Tsaratanana. Ce fleuve possède deux affluents : l'Anjobony et la Bemarivo et se jette à la mer dans la baie de Mahajamba. La Région connaît un régime hydrologique caractérisée par des crues bien alimentées en saison de pluies de Décembre à Mars et d'étiage faible de Juillet en Octobre. Les crues sont très abondants en saison de pluies, les fleuves débordent et inondent une grande partie des plaines et des baiboho. Les dépôts d'alluvions sont très importants, surtout sur les bordures de la Sofia et de Mahajamba rendant tout rouge les bassins versants. Quelques cours d'eau alimentent les rivières notamment : la Maevarano qui traverse les Districts de Bealanana et Analalava, là où elle est grossie par la Sandrakota, et se jette dans la mer par la Loza; la Tsinjomorona, grossie par la Doroa, coule dans le District d'Antsohihy; l'Andranomalaza irrigue le District d'Analalava.

III-1-4-2: Les lacs : La Région possède de nombreux lacs. On peut citer : dans le District de Port-Bergé : Lac Tseny, Lac Amparihy, Lac Bemakamba, Lac Marovariho ; à Bealanana : Lac Sofia ; à Antsohihy : Lac Andrampongy, Lac Matsaboribe, Lac Mangilihilia, et le Lac Maroankoay.

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GENERALITES

III-2: POPULATION ET DEMOGRAPHIE : III-2-1: EFFECTIF :

La Région Sofía, en 2009, avec un taux de croissance moyenne de 2.8%, abrite une population de 1 434 458 habitants, dont les deux tiers sont âgés de moins de 30 ans.

La densité moyenne de la population est de 27,32 habitants au Km2. Cette population est inégalement répartie dans l'ensemble de la Région. La plus forte concentration se trouve à Antsohihy (capitale Régionale) avec 21,2 habitants au km2 et la plus faible se trouve à Analalava : 8,4 habitants au km2.

III-2-2: CARACTERISTIQUE DE LA POPULATION :

La population de la Région SOFIA est caractérisée par une population très jeune, car plus de 45 % de la population ont moins de 15 ans. Ce qui traduit une réelle expansion démographique qui est due essentiellement à la forte fécondité que connaît la zone. La charge familiale est assez pesante : 7,2 personnes par ménage en moyenne.

III-2-3: COMPOSITION ETHNIQUE :

Sofia est une Région pluriethnique. Toutes les ethnies y sont présentes avec une forte domination des Tsimihety. Presque 70% de la population sont constitués de Tsimihety, sauf à Analalava où la majorité des habitants est constituée plutôt par des pêcheurs SakalavaLes originaires du Sud-Est et du Sud sont beaucoup plus nombreux dans les Districts producteurs de cultures industrielles tels que Mampikony et Port-Bergé. Les gens venant des Hautes Terres, à part ceux qui s'occupent des petits commerces, préfèrent les zones de basses plaines favorables à la riziculture et aux cultures maraîchères. Enfin les 25% de la population de Bealanana sont formées de Sihanaka, de Merina et de Betsileo. Répartition graphique selon les ethnies est donnée dans la figure suivante :

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GENERALITES

Figure 1 : Composition ethnique dans la région Sofia

III-3: SECTEURS SOCIAUX :

III-3-1: EDUCATION NATIONALE :

III-3-1-1: Enseignement primaire et secondaire :

a. Enseignement public : L'infrastructure éducative du secteur public épouse la politique de l'administration : une école primaire publique (EPP) au niveau des Fokontany ; un collège d'enseignement général (CEG) au niveau des communes ; un lycée au niveau des Districts ;

Les tableaux suivants montrent les infrastructures éducatives et le nombre des élèves du secteur public dans la Région de la SOFIA.

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GENERALITES

Tableau 3 : Nombre d’établissements scolaire Publics de la région Sofia pour l’AS : 2007- 2008

primaire public collège public lycée public Districts Eexistant Fonction el Existant Fonctionnel Existant Fonction nel

Analalava 239 227 12 11 1 1 Antsohihy 176 175 14 14 1 1

Bealanana 210 205 11 11 1 1

Befandriana 336 335 11 11 1 1 avaratra 212 207 7 7 1 1

Mampikony 128 126 4 4 1 1

Mandritsara 432 420 20 20 1 1

Grand Sum 1733 1695 79 78 7 7

Source: MDG Annuaire statistique DREN sofia 2008 Tableau 4 : Effectif de l’élevé de l’établissement scolaire Public de la région Sofia pour l’AS : 2007-2008

Districts Primaires Collège Lycée

Analalava 30241 2783 22 Antsohihy 30159 5126 116

Bealanana 32271 4484 92

Befandriana 8086 7172 88 Avaratra Boriziny 35416 3601 173

Mampikony 24415 3177 66

Mandritsara 61298 8157 173

Grand Sum 271886 34500 730

Source: MDG Annuaire statistique DREN sofia 2008

b. Enseignement privé : Loin de satisfaire les demandes (surtout en qualité) en service d'enseignement, les infrastructures publiques sont renforcées par celles du secteur privé. En effet, il est

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GENERALITES constaté qu'aucun établissement privé n'est fermé, les infrastructures y sont mieux entretenues et sont mieux équipées en matériels didactiques, logistiques et matériels techniques. Les tableaux suivants montrent les infrastructures éducatives et le nombre des élèves du secteur privé dans la Région de la SOFIA.

Tableau 5 : Nombre d’établissement scolaire Public, privés de la région Sofia pour l’AS : 2007-2008

Primaire privé Collège privé Lycée privé

Districts Eexistant Fonctionnel Eexistant Fonctionnel Eexistant Fonctionnel Analalava 22 22 4 3 0 0 Antsohihy 12 12 5 5 3 3

Bealanana 29 29 9 9 1 1

Befandriana Avaratra 13 13 5 4 1 1 Boriziny 8 8 2 2 1 1

Mampikony 11 11 3 3 0 0

Mandritsara 22 21 8 8 3 3

Grand Sum 117 116 36 34 9 9 Source: MDG Annuaire statistique DREN sofia 2008

Tableau 6 : Effectif de l’élevé de l’établissement scolaire privés Publics de la région Sofia pour l’AS : 2007-2008

District Primaires Collège Lycée Analalava 3 054 58 0 Antsohihy 2 881 179 854

Bealanana 5 622 274 78

Befandriana Avaratra 3 305 239 298 Boriziny 1 872 209 145

Mampikony 2 007 86 0

Mandritsara 3 264 319 846

Grand Sum 22 005 1 364 2 221

Source: MDG Annuaire statistique DREN sofia 2008 Etude de Réhabilitation de la RNS 32 du PK23+000 au PK76+000 Page 18

GENERALITES

c. Enseignement spécialisé : Le Lycée Agricole de Mampikony sous tutelle du Ministère de l'Agriculture ne fonctionne plus actuellement. Quelques écoles ménagères tenues par la Mission Catholique se trouvent à Antsohihy, Analalava, Befandriana et Mandritsara.

III-3-1-2: Taux de scolarisation : En 2008, un taux de scolarisation élevé de plus de 80 % est constaté dans l'ensemble de la Région pour les élèves de moins de 10 ans. Au-delà de cet âge, une baisse significative du nombre d'enfants scolarisés est observée. Ceci confirme le désintéressement des parents en milieu rural vis-à-vis de l'enseignement. Il en résulte une augmentation du nombre d'enfants travaillant aux champs.

III-3-2: SANTE :

Bien que la couverture sanitaire de la Région SOFIA soit relativement faible (8%) au niveau des Fokontany, elle est plutôt rassurante et atteint presque 100 % pour les Communes.

III-3-2-1: Infrastructures sanitaires : La Direction Régionale de Santé et du Planning Familial, qui constitue le niveau intermédiaire du système national de santé, trouve son siège à Antsohihy. Elle comprend : le Centre Hospitalier de Référence Régionale de Sofia, et le niveau périphérique, qui sont les S.D.S.P.F. implantés dans chaque chef-lieu de District, lesquels comportent : 6 CHD1 publics et 2 CHD2 pourvus d'antenne chirurgicale ; et 106 CSB2 dont 99 publics et 7 privés, 97 CSB1 dont 88 publics et 9 privés inéquitablement répartis dans les communes et fonkotany. En général, chaque Commune est dotée d'au moins d'un Centre de Sanité de Base niveau 2, et chaque District d'un Centre Hospitalier de District niveau 1, dépourvu de service chirurgical. Cependant plus de 60% des bâtiments hospitaliers sont vétustés ou en mauvais état et nécessitent parfois des réhabilitations lourdes. L'ensemble de la Région compte 194 formations sanitaires publiques dont 88 CSB 1, 99 CSB2, 6 CHD 1, et 18 formations sanitaires privées dont 2 CHD2 (dotés d'antenne chirurgicale), 7 CSB2 et 9 CSB1.

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GENERALITES

III-3-2-2: Charge démographique par personnel : Le tableau de situation du personnel soignant au cours de l'année 2009 montre au total, 69 médecins et 139 paramédicaux, dont 13 sages-femmes et 126 infirmiers qui assurent la couverture sanitaire dans toute la Région.

La charge démographique moyenne pour un médecin est de 20 789 habitants. En ce qui concerne les paramédicaux, le ratio s'estime à 1 infirmier pour 10 319 habitants, et une sage-femme pour 26 482 (1434458*24%/13) de femmes enceintes. Ces chiffres dépassent largement les normes internationales témoignant d'une pénurie chronique en personnel, et par conséquent une mauvaise prestation de service par surcharge de travail des agents de santé. Un recrutement des jeunes médecins et paramédicaux serait vivement souhaité pour renforcer l'effectif.

III-3-2-3: Eau potable : Le taux de disponibilité en eau potable devrait être de 8,8 % en milieu urbain et de 5,57 % en milieu rural (dans l'ex- Faritany de Mahajanga). Pour la Région SOFIA ce taux de disponibilité en eau potable est estimé à 0,23%.

En général, les chefs-lieux des Districts sont desservis par les installations d'eau potable gérées par la JIRAMA.

En milieu rural, les infrastructures d'approvisionnement en eau potable sont constituées par des adductions d'eau qui sont en majorité gravitaires, mais il existe également des adductions d'eau par pompage, des puits (à l'eau potable), et des forages. Le taux d'accès de la population est de 5,5 %. Les autres points d'eau (sources, rivières, etc.) en milieu rural ne sont pas inventoriés.

III-3-2-4: Morbidité : Les trois principales causes de morbidité sont, pour l'ensemble de la Région, le paludisme, l'Infection Respiratoire Aiguë (IRA) et les maladies diarrhéiques. D'autres maladies endémiques ont été également répertoriées, telles que la tuberculose, la bilharziose, la lèpre et les Infections Sexuellement Transmissibles (IST/SIDA).

III-3-3: SECURITE PUBLIQUE :

Le problème de la sécurité reste préoccupant surtout dans les zones rurales. En effet une hausse de la criminalité s'observe au cours de ces dernières années dans les

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GENERALITES campagnes, contrastant avec une baisse notoire de la criminalité dans les villes, malgré les efforts déployés par la gendarmerie nationale.

III-3-3-1: Police : Dans l'ensemble de la Région, plus de 100 agents de la Police assurent la sécurité en ville. Il existe 5 postes de police localisés à : Antsohihy Port-Bergé Mandritsara Befandriana-Nord Analalava

Néanmoins, aucun des postes existants n'est doté de moyen de déplacement.

Ailleurs 2.126 quartiers mobiles recensés assurent le service de sécurité dans toute la Région, à raison de deux quartiers mobiles par Fokontany (FKT).

III-3-3-1: Gendarmerie : La gendarmerie comprend l'Etat-major et la Compagnie. L'Etat-Major est un Groupement dont le siège se trouve à Antsohihy et coiffe l'étendue de la Région Sofia. Il est composé de 2 compagnies et de 2 pelotons mobiles siégeant à Antsohihy et à Mandritsara. La Compagnie d'Antsohihy comporte 11 brigades tandis que celle de Mandritsara est constituée de 4 brigades, dont un poste avancé à Marotandrano. En ce qui concerne les moyens humains, le taux de couverture est de 1 ZP pour 1800 habitants.

III-3-4: LE RESEAU TELEPHONIQUE :

Les 6 Districts de la Région de Sofia, sauf Mampikony, sont dotés de centres téléphoniques et de Cabines téléphoniques avec la technologie IMMARSAT &/ou GULFSAT. Outre le prix exorbitant exigé pour leur accès, leur fonctionnement laisse à désirer.

Actuellement, les réseaux Orange, zain, Telma couvrent presque tous les Districts de la Région. La population peut accéder au net facilement. Seulement les prix dans les cybercafés privés sont encore inaccessibles au public, la fourchette de prix varie entre 100

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GENERALITES

à 200 Ariary la minute. D'après les responsables de TELMA, en un an seulement, les investissements engagés ont été totalement récupérés.

III-3-5: LES FORMATIONS AUDIOVISUELLES : Tous les Districts ont accès uniquement à la Radio nationale par onde courte ou onde moyenne. Au dernier recensement 2005, il existe au moins une chaîne de radio privée à FM (modulation de Fréquence) dans chaque District de la Région SOFIA. On peut citer: ANTSOHIHY: Radio MBS (Malagasy Broadcasting System); PORT BERGE : Radio Feon'i Boriziny; MAMPIKONY : Radio Feon'i Bemarivo; ANALALAVA : Radio Feon'i Narindra; BEALANANA : Radio Ala Voly; MANDRITSARA : Radio Feon'i Androna; Seul le District de Befandriana n'est pas équipé de station radio FM. Par contre tous les Districts ont chacun une station de rediffusion de la Télévision Nationale, qui ne touche qu'une minorité de la population, car le niveau d'équipement TV des ménages est encore très bas (moins de 10%) - Source Etude UNICEF.

III-4: SECTEURS ECONOMIQUES :

L'économie de la Région est basée principalement sur le secteur agricole : la riziculture, les cultures industrielles, les ressources halieutiques, l'élevage de zébus et les richesses minières. S'il existe d'autres perspectives qui pourraient donner plus de souffle à l'économie régionale, ce seraient l'agro-industrie, l'agro-alimentaire et le Tourisme et éco- tourisme.

III-4-1: AGRICULTURE :

La grande diversité de ses ressources naturelles, l'ampleur de l'étendue de ses plaines/baiboho et les avantages climatiques font de la Région SOFIA une grande potentialité agronomique.

III-4-1-1: Culture vivrière : La Région SOFIA révèle une très forte prépondérance des activités vivrières assez diversifiées.

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GENERALITES

a Diversité :

a-1: Le riz La riziculture de bas-fond et des plaines, est le système le plus répandu dans la Région et concerne environ 68 % des superficies. A Mandritsara ce système concerne plus de 93 % des superficies rizicoles. La riziculture de tanety n'est cependant pas négligeable, elle occupe près de 25 % des superficies dans l'ensemble de la zone. Ce système est très développé à Port-bergé (70 %) et Mampikony (58,6 %) où la production annuelle est environ de 75 763 tonnes.

a-2: Haricot : La culture du haricot se pratique essentiellement sur les Baiboho hauts. C'est une activité marginale dans la Région. C'est essentiellement dans la Région de Bealanana, de Befandriana et de Mandritsara que cette activité est la plus développée.

a-3: Maïs : La culture de maïs occupe la deuxième place après le riz, en terme de superficie, en effet la surface cultivée en maïs représente environ 14 070 hectares dans l'ensemble de la Région, soit 10 % des superficies en culture vivrières et 9 % de l'ensemble des superficies cultivées totales. Le maïs peut-être cultivé en deux saisons bien distinctes dans la Région. Par contre la production est asses faible car l'on ne produit qu'une tonne à l'hectare.

a-4: Manioc : La culture de manioc est très adaptée sur la Région tout entière. La production est environ de 6 tonnes par hectare.

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GENERALITES

b Surface cultivée : Elle est présentée par le tableau suivant selon les produits: Tableau 7 : Répartition des surfaces cultivées selon les produits

B C D F Districts en ha En ha En, ha En,ha en ha en ha en ha en ha % Antsohihy 16390 14610 89,38 435 2,66 1 240 7,6 20 0,1 Analalava 13325 12450 93,3 670 5,02 140 1,0 0 0 Bealanana 19 05 14320 73,34 1 300 6,7 2 730 14,0 910 4,6 Befandriana 28030 23910 86,1 1 065 3,8 2410 8,68 270 1 Mampikony 12980 11380 88,0 560 4,3 875 6,8 50 0,4 Mandritsara 26620 18220 68,8 3 800 14,4 3 925 14,8 130 0,5 Port Bergé 24130 20490 85,1 730 3,0 2 750 11,4 40 0,17 Ensemble 14 1580 2,1 560 7,0 14070 10,0 1420 1 420 Région 0584 Source : Annuaire Statistique Agricole_2001 Légende: A : Surface vivrière totale, B : Surface riz, C : Surface manioc, D : Surface maïs, F : Surface haricot

III-4-1-2: Culture industrielle :

a Couton : Il s'agit d'une culture de décrue qui est parfaitement adaptée aux caractéristiques hydrologiques et agro pédologiques des" Baiboho. Le coton figure parmi les cultures industrielles la plus pratiquée dans la Région. La taille moyenne d'une exploitation est de 1,5 hectare par planteur dans la Région et le rendement moyen est de 1,6 t/ha (1,4 t/ha en paysannat).

b Tabac : Une culture de décrue également adaptée aux baiboho limoneux, le tabac figure parmi les plus anciennes cultures industrielles de la Région. C'est une spéculation sensiblement en déclin.

c Arachide : La culture d'arachide est une activité en déclin. En effet, la superficie couverte par la culture arachidière n'est que de 1 230 hectares soit 0,8 % seulement des superficies totales cultivées et une production de 880 tonnes. Les Districts de Port-Bergé, Mandritsara et Befandriana sont les principaux producteurs avec 86 % environ de la production de la Région.

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GENERALITES

d Canne à sucre : La canne à sucre est un des produits cultivés dans la Région. Surtout dans le District de Mandritsara et Mampikomy où le rendement annuel est de 30T/ha.

e Cocotier : La Sofia est une importante Région productrice de noix de coco. Les plantations qui couvrent environ 550 hectares sont concentrées dans le District d'Analalava et fournissent 1 850 tonnes de noix par an.

f Raphia :

La cueillette de raphia a été également une source de revenu d'appoint non négligeable pour les paysans riverains des zones forestières, plus particulièrement à Mandritsara. Seulement à cause du manque de débouchés stables, l'activité est en nette régression.

III-4-1-3: Culture d’exportation : Vue la difficulté de la recherche de débouché due aux mauvais états des voies de communication, la culture de rente : poivre, girofle et vanille, reste des activités marginales dans la Région de la SOFIA, et les rendements restent très faibles : 550 Kilo à l'hectare pour le poivre ; 330 Kilo à l'hectare pour le girofle ; 300 Kilo à l'hectare pour la vanille.

III-4-2: ELEVAGE :

En faveur du vaste étendu de ses prairies, de sa position topographique et de son climat sub-semi-humide, la Région SOFIA possède une vocation agropastorale importante où l'élevage bovin occupe une place prépondérante, dans l'économie Régionale, voire même nationale.

III-4-2-1: Elevage de bovin : L'élevage bovin tient une place importante dans l'économie de la Région, mais il reste toujours au stade traditionnel. En général, on distingue trois systèmes d'élevage bovin dans la Région : L’élevage type extensif, où les animaux sont laissés en liberté totale ; Le gardiennage : les bœufs sont conduits aux pâturages la journée et le bouvier les fait rentrer au parc le soir. Ce système est adopté pour lutter contre les vols de bétail ;

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GENERALITES

le système de transhumance pendant la saison pluvieuse.

III-4-2-2: Elevage de porcin : L'élevage porcin, avec un cheptel de 16 000 têtes pour l'ensemble de la Région, reste encore une activité marginale avec 2 porcs pour 100 habitants. Les coutumes et la tradition empêchent le développement de cette filière. Car la majorité de la population Tsimihety ou Sakalava s'interdit de toucher à cet animal : c'est « Fady ». Notons que le cheptel de la Région représente 33 % du cheptel total de l'ex- Faritany de Mahajanga.

III-4-2-3: Aviculture : L'élevage de volaille demeure une activité traditionnelle familiale. L'ONG SAF/FJKM et quelques éleveurs commencent l'introduction des races pondeuses.

III-4-2-4: Apiculture : L'apiculture est une activité en plein essor dans la Région SOFIA. Celle-ci possède une grande potentialité économique en apiculture et possède toute une gamme de plantes melliferes : Nenditra, Sitraka, Vahitsivory, Mokinazy dont la floraison se situe en Mars et Avril ; Danga, pamba, palissandre en Mai-Juin ; Manga, rotra vers décembre, et Kininina pendant toute l'année. La vulgarisation est prise en charge par le Centre de traitement des Produits Apicoles à Befandriana. Récemment, plus de 2 000 à 3 000 ruches améliorées ont été introduites auprès des apiculteurs traditionnels. L'axe Antsohihy-Befandriana-Mandritsara est approprié pour le développement de cette filière. Un effort plus conséquent serait nécessaire pour la développer davantage.

III-4-3: PECHE : La Région de la SOFIA, avec ses quelques 450 kilomètres de Côtes, ses plans d'eau intérieurs (rivières et lacs) recèle un riche potentiel en ressources halieutiques tant maritimes que continentales.

III-4-3-1: Pêche traditionnelle : Largement tributaire des ressources locales, cette activité mobilise près de 1 500 pêcheurs permanents dans toute la zone. Cette activité qui procure des revenus assez substantiels, approvisionne essentiellement les marchés locaux. Les poissons, traités par fumage, sont évacués principalement vers Antananarivo, notamment les " maimbokely " pour la fabrication de provende.

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III-4-3-1: Pêche continentale : La pêche en eau douce occupe une place de choix dans le District de Port- Bergé dont elle assure les 35 % des produits. Avec Mampikony, ces deux Districts renferment près de 70 % des plans d'eau intérieurs permanents et fournissent environ 65 % de la production de poissons d'eau douce de toute la zone.

III-4-3-2: Pêche industrielle : Les crevettes en provenance de cette Région, constituent l'un des produits les plus prisés par le marché international, qu'elles soient sauvages ou non. La société « UNIMA », leader dans ce secteur, qui pêche dans le canal de Mozambique, et sur la rive de la SOFIA, possède aussi une encloserie de crevettes dans le District d'Analalava. Les conditions climatiques classent cette Région Ouest de Madagascar parmi les zones les plus appropriées pour cette filière dans le monde. On peut citer entre autres : les encloseries de Mahajamba, et de Majunga.

III-4-4: TOURISME :

La présence du soleil pendant toute l'année, l'étendue de plus de 150 km2 de plages, l'existence d'îles paradisiaques, la présence de sites éco-touristiques, la proximité de Nosi-be font de la Région une destination à forte potentialité touristique et éco-touristique, même si actuellement, on peut dire que le secteur est encore vierge. L'existence de nombreux sites forestiers et marins non encore exploités et d'une forêt tropicale abritant plusieurs espèces endémiques (faunes et flores) où la majorité de ces sites est érigée en Aires Protégées ne sont plus à démontrer. Ces dernières constituent, par excellence, ce que l'on définit par ressources écologiques et environnementales qui pourraient promouvoir efficacement le développement des filières touristiques et surtout éco-touristiques.

III-4-5: MINE : La Région SOFIA recèle dans son sous-sol beaucoup de richesses minières qui sont composées de pierres précieuses ou gemmes, de béryl en particulier, des pierres semi- précieuses (jaspe), des pierres industrielles et des minerais (chromite, gypse ...). L'or, le jaspe, le béryl, le gypse... y sont également extraits. Elles n'intéressent que peu d'habitants en raison du problème d'exploitation et de débouchés. La majorité des extractions est informelle, et se pratique avec des méthodes artisanales. Des recherches empiriques ont annoncé l'existence des gîtes pétrolifères dans la Région, mais aucune confirmation n'a été reçue sur ce propos de la part du service de Géologie.

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GENERALITES

L'extraction de chromite était à l'époque une des activités importantes dans la Région. Implantée dans le centre du District de Befandriana, son extraction est assurée par la Société d'Etat KJRAOMA. D'autres minerais ont fait aussi la renommée de la Région : le jaspe d'Analalava et le Gypse de Mampikony, mais la potentialité n'est pas encore déterminée.

III-4-6: FORET :

Couverture forestière de la région : La végétation de la Région de la SOFIA est constituée de forêts denses ombrophiles de savoka, de savanes herbeuses, de forêts denses caducifiées, des savanes arbustives et de mangroves aux embouchures des fleuves. La couverture forestière totale de la Région est évaluée à 2 046 500 hectares, soit une couverture forestière de 39 % de la superficie totale de la Région, elle constitue 47 % environ des formations forestières totales de l'ensemble de l'ex-Faritany de Mahajanga.

Domaine forestière de la région : Ces formations forestières de la Région se divisent en Forêts naturelles représentant 72 % de la couverture forestière totale, 9 domaines forestiers classés (16 %), 5 Réserves spéciales (12 %) et 2 réserves forestières (4 %). Tableau 8:Superficie pour Districts de la Région Sofia des formations Forestières

Districts Superficie Forêts Réserves Réserves Forêts classées totale en naturelles Spéciales en Forestières en En ha km² ha En ha % En ha % En ha % En ha % Antsohihy 4 787 115 000 24,02 4 730 0,98 15 620 3,26 19 400 4,05 Analalava 10 071 487 556 48,41 32 250 3,20 - - 39 000 3,87 Bealanana 6 230 238 122 38 ,22 68 500 10,99 48 622 7,80 71 000 11,3 (encour) Befandriana 9 121 134 300 14,72 42 200 4,62 - - 48 800 5,35 Mampikony 5 248 68 000 12,95 - - - - 34 000 6,47 Mandritsara 9 604 127 700 13,29 32 000 3,33 - - - - Port-Bergé 7 443 305 000 40,97 - - 25 400 3,31 Source : Annuaire Statistique Agricole_2001 Cette formation forestière est riche en faune et flore endémiques.

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GENERALITES

Conclusion partielle

Grâce aux conditions géo-climatiques favorables et ses ressources naturelles, la Région Sofia dispose d'un atout majeur pour lancer son propre développement économique. En outre la Région possède un potentiel Agro-pastoral et Agro-industriel inestimable, malgré quelques lacunes constatées à propos du secteur social qu'il faudrait à tout prix améliorer.

La Région de Sofia jouit à la fois de deux paramètres physiques : la zone de haut plateau grand producteur de céréales et la plaine littorale de l'Ouest grand fournisseurdes produits de la pêche maritime ou d'eau douce. La RNS32 joue un rôle essentiel pour faciliter la communication et les échanges commerciales et culturelles entre les deux zones à reliefs différents. En bref, c'est une Région à potentiel économique immense, qui mérite d'être exploité.

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ETUDES TECHNIQUES

CHAP.I: DIAGNOSTIQUE DE LA CHAUSSEE ET DE SES DEPENDANCES

I-1: INTRODUCTION :

Le diagnostic de la chaussée consiste à identifier les causes et la nature des dégradations routières et de ses dépendances, en vue de proposer les remèdes et les solutions adéquates à chaque situation donnée. L'établissement du diagnostic repose sur les techniques d'auscultation visuelle et déflectométrique.

I-1-1: AUSCULTATION VISUELLE

L'auscultation visuelle consiste à effectuer une inspection de visu du tronçon, dans le but de détecter et relever les déformations de la surface de roulement et les accessoires de la chaussée (accotement, talus de déblai, talus de remblai, ouvrages d'assainissement et de franchissement, ainsi que les murs de soutènement.).

I-1-2: AUSCULTATION DEFLECTOMETRIQUE : Cette technique consiste à mesurer la valeur de la déflection de la chaussée préexistante à l'aide d'un appareil appelé déflectomètre ou poutre de Benkelman.

I-1-2-1: Définition : On appelle déflection, la déformation verticale d'une couche compactée. Elle a comme symbole « D suivi d'indice », et dont l'unité de mesure est le millimètre, en pratique elle s'écrit en centaine de millimètres. Si l'on prend comme exemple « D%= (150 /100) mm » D90 signifie que les 90% de la valeur des déflections mesurées, est inférieure à la déflection admissible recommandée, tandis que 150/100 signifie que la valeur de la déflection est égale à 1,5mm. Un déflectomètre est un appareil de mesure des déflections d'une couche compactée ou d'une chaussée. Elle est composée d'une poutre basculant par rapport à un axe horizontale et un compteur de déflection.

I-1-2-2: Mode de mesure de déflection : On mesure la déflection tous les 25m et sur trois points différents de la chaussée : un sur le côté droit, un sur l'axe et un sur le côté gauche. On utilise une poutre de

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Benkelman, un camion à essieux arrière de lût, et des fournitures de bureau (Bloc-notes et crayon) pour enregistrer les données.

I-2: LA CHAUSSEE :

La chaussée constitue l'ensemble des couches superposées sur le sol, allant du support du terrain naturel jusqu' à la surface d'une route. Elle occupe la partie centrale de l'emprise, destinée à la circulation des véhicules, car elle est conçue spécialement à recevoir les forces dynamiques et frottements durant le passage d'un matériel roulant.

Dans le cadre de notre étude : pour une distance de 53 Km de long, sur 5,5 m de large, allant du PK23+000 jusqu'au PK76+000, la RNS32 est revêtue uniformément, et se présente sous la structure suivante : Figure 2:Ancien structure

I-2-1: AUSCULTATION VISUELLE : Suivant l'homogénéité des dégradations, On peut diviser l'itinéraire en deux sections :

Section 1 : du PK23+000 au PK45+480 : Cette section mesure 22,48km de long avec une chaussée de 5,5 m de large en moyenne. Elle est caractérisée par des profils différents mais les dégradations sont presque les mêmes par ses fréquences et ses gravités. Elle comporte de dégradations à très haute gravité, que l'on peut classer de gravité trois (3), conduisant à un arrachement presque total du corps de la chaussée. En moyenne 80% environ de l'ancienne chaussée sont arrachées, et parfois même on se heurte souvent à de véritables problèmes de bourbiers.

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Photo 4:Partie de la section 1 au PK35+000 et40+000

Section 1 : du PK45+480 au PK76+000 Sur cette section longue de 30,52km sur une largeur moyenne de 5,5m, la chaussée parait encore en assez bon état. On n'y rencontre que de petites dégradations éventuelles comme les nids de poule, les fissures longitudinales ou transversales, l'épaufrure de rive, les flaches et ornières, et enfin l'usure de frottement. Elles sont toutes de gravités un (1), ou deux (2) au maximum. Rarement on y trouve des points noirs où il y a un arrachement de plus de 60% du corps de la chaussée.

Photo 5: partie de la section 2 PK40+000 ET PK43+000

I-2-2: AUSCULTATION DEFLECTOMETRIQUE :

Les résultats de la dernière campagne de levé de déflection sur la RN32 sont donnés par le tableau suivant :

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Tableau 9: déflexions caractéristiques et CBR du projet

RNS 32 déflexion Écart-type Déflexion CBR à 4 jours

Antsohiy- moyenne D90 caractéristique Befandriana 21.1-23.3 Dégradé 10 23.3-24.3 Dégradé 6 24.3 -24.6 149 6.92 171 13 24.6-25.0 Dégradé 6 25.0-27.8 133 20.77 160 27.8-28.1 Dégradé 10 28.1 -28.5 129 27.69 165 12 28.5-28.8 Dégradé 6 28.8-29.0 153 18.46 177 4 29.0-32.5 Dégradé 6 32.5-44.2 89 25.38 122 8 à 13 44.2-45.0 137 25.38 170 45.0-45.5 77 10.77 91 45.5 -45.8 Dégradé 5 45.8-47.5 78 26.92 113 10 47.5 -48.4 142 28.46 179 48.4-51.6 118 23.85 149 25 51.6-54.1 86 21.54 114 10-16 54.1-54.8 130 22.31 159 54.8 - 59.9 90 24.62 122 4-9 59.9 - 62.2 105 27.69 141 4 62.2-65.8 73 26.15 107 65.8-66.4 122 26.92 157 66.4-67.7 74 21.54 102 67.7 - 68.2 127 26.92 162 68.2-70.3 71 20 97 70.3 - 76 115 29.23 153 15 Source : ARM Année 2006

Dans ce tableau, les tronçons dont on a marqué « «dégradé » sont les parties où toutes les couches de la chaussée sont arrachées.

a Déflection caractéristique Comme déflection caractéristique le D90 c'est-à-dire que : 90% des valeurs mesurées inférieures à la déflection admissible recommandée par le Cahier de Charge du

Ministère. Elle est calculée à partir de la formule : D90= Dm + 1.3t.

Où Dm : la déflection moyenne t : L'écart-type

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Exemple : Au PK24+300-24+600, on a : Dm= 149 0/00

t =16.92 Donc : D90= 149+1.3*16.92=170.99 soit D90=171 b b- Comme seuil de déflection : Première seuil : D<150/100e Deuxième seuil : 150

I-2-3: RELEVE DE DEGRADATION ET LES SOLUTIONS PROPOSEES

Pour résoudre les problèmes des dégradations observées sur le tronçon on a dressé le tableau suivant en se référant aux seuils de déflection ci-dessus.

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Tableau 10 : Etat de lieux et solution de réhabilitations proposées

Désignation (PK) Etat des lieux Importance de la Solution proposée déflection 23+700 23+880 24+060 24+270 24+630 24+780 Chaussé e arrachée à 90% 24+900 25+020 et détruit jusqu' J(n couche Scarification 27+780 28+110 de Très forte de la chaussée restant, 28+470 28+740 fondation ; des nids de déflection au reprofilages du sol 28+980 29+760 poules voisinage de250 à support et e 30+270 30+450 et épaufrures de 300/100 mm. reconstruction de la 30+720 32+370 rives de dégrées chaussée. 40+050 44+160 3. 45+480 47+520

23+000 23+700 23+880 24+060 24+270 24+630 Orniérage 24+780 24+900 de grand 25+020 27+780 rayon, nid de poule, Scarification 28+110 28+470 épaufrure D>150/100em de la couche de 28+740 28+980 et fissuration de m roulement et

29+760 30+270 degrés 2 - renforcement de 30+450 30+720 (destruction de la couche chaussée. 32+370 40+050 de 44+160 45+030 roulement). 47+520 48+390 74+250 76+000

45+030 45+480 Début de déformation de D<150/100em m Opération de point à 48+390 74+250 type orniérage, des petit temps et rechargement fissure et nid de poule de la chaussée I-3: LES OUVRAGES : Les ouvrages de drainage recensés entre le PK0+000 au PK76+000 se résument en neuf (9) ponts et trois cent vingt-cinq (325) ouvrages hydrauliques (buses ou dalots), soit en moyenne un ouvrage tous les 230 mètres.

I-3-1: LES PONTS :

Du PK 23+000 au PK76+000 les ponts sont en bon état structurel, mais ils nécessitent cependant une intervention d'Entretien surtout à l'entrée et à la sortie;

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Photo 6: Pont en bon état au PK 35+800

I-3-2: LES FOSSES :

Actuellement entre ANKOBAKOBAKA (PK37+000) et Befandriana Nord (76+000) l'Entreprise Fanilo (siège Mahajanga) effectue des travaux d'aménagement et d'Entretien des fossés. Mais la partie qui se trouve entre PK23 + 000 (ANJALAZALA) et PK37+000 (ANKOBAKOBAKA) reste toujours en très piteux état, délaissée et dégradée.

Photo 7 : fossé maçonné récemment entretenu au PK 70+000

I-3-3: LES DALOTS ET BUSES :

En général, les ouvrages de décharge sur la RN32 sont faits de buses. Actuellement, très peu reste en assez bon état, mais nécessite tout de même de petits entretiens comme l'enrochement. La plupart demeure en mauvais état, et nécessite des remplacements, tandis que d'autres sont entièrement enfouies sous les débris de terre d'éboulement.

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I-4: TYPES DE DEGRADATIONS APERÇUES : I-4-1: DEGRADATION DE LA CHAUSSEE :

I-4-1-1: Dégradation de type A : Elles caractérisent un état structurel de la chaussée, soit lié à l'ensemble des couches et du sol, soit seulement lié à la couche de surface. Ce sont les dégradations issues d'une insuffisance de capacité structurelle de la chaussée qui interviennent dans la recherche de la solution en association avec d'autres critères et notamment la portance caractérisée par la déflexion statique. Ces dégradations de type A concernent: la déformation, l'orniérage, la fissuration (de fatigue) et le faïençage.

a) Déformation et affaissement : Elles comprennent les ornières et flaches : ces types de dégradation sont observés sous les traces des roues pour les orniérages et au proche des ouvrages pour les flaches. Leur degré de gravité est apprécié, par la profondeur h mesurée sur une règle rigide de 1,5m de longueur posée transversalement à la chaussée. Figure 3 : Mesure de gravité d’un affaissement ou autre déformation

Gravité faible<2cm Gravité moyenne 2cm4cm  Causes : les affaissements sont causés par l'insuffisance du compactage du sol support ou par l'insuffisance de l'épaisseur du corps de la chaussée vis-à-vis des trafics.  Solution : les remèdes apportés dépendent de leur gravité : les affaissements peu profonds sont remédiés par le déflachage ; les affaissements profonds sont remédiés par la réfection localisée des corps de la chaussée.  Leur évolution sans entretien peut conduire à l'approfondissement des affaissements et à la rupture des chaussées.

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b) Les fissurations Elles peuvent intéresser la chaussée toute entière ou juste les couches de roulement. Leurs gravités dépendent de l'apparition de la fissure ; c'est-à-dire :

Gravité 1 : fissure unique ou bien séparée ;

Gravité 2 : fissure très ramifiée ou franchement ouverte,

Gravité 3 : fissure très ouverte avec départ des matériaux.

Photo 8 : Fissure longitudinal de gravité 2 au PK 70+000

b-1: Les fissures des surfaces Elles peuvent se présenter isolées ou groupées, et transversale ou longitudinale.  causes : évolution d'un affaissement.  solution : on peut résoudre le problème de fissuration par les Travaux de colmatage ou par la réfection du revêtement.  sans entretien, elle peut conduire à des arrachements du revêtement ou à des affaissements.

b-2: Les fissures des corps de la chaussée C'est une fissure très profonde atteignant les différentes couches de la chaussée.  causes : l'âge de la chaussée et évolution d'une fissure peu profond.  solution : le remède apporté est la réfection du corps de la chaussée.

I-4-1-2: Les dégradations de type B Ces dégradations engendrent des réparations qui généralement ne sont pas liées à la capacité structurelle de la chaussée. Leur origine est soit un défaut de mise en œuvre, soit une condition locale particulière que le trafic peut accentuer bien évidemment.

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Dans les dégradations de types B, on distingue : La fissuration hors fissure de fatigue, c'est-à-dire, les fissures longitudinales des joints, les fissures transversales, ou longitudinales des retraits ; le nid de poule, les arrachements (pelade, plumage, désenrobage, épaufrure de rive, et mouvements des matériaux)

a Nid de poule : C'est une cavité de forme arrondie, ou de formes quelconques, à bords francs, créée à la surface de la chaussée par enlèvement des matériaux. Les trois (3) niveaux de dégradation se réfèrent à la nature des travaux : gravité 1 : nid de poule en nombre réduit que l'on peut boucher par une opération de point à temps classique ; gravité 2 : nombre importante de nids de poule de surface ; gravité 3 : nid de poule très profond et très large.  cause : Evolution d'une flache ; Défaut localisé de la couche de surface ou de base ; Défaut de portance ; Mauvais accrochage; Mauvaise mise en œuvre des matériaux.  conséquence : le remède est la réfection localisée  évolution sans entretien : Arrachement du corps de la chaussée ; et Ruine localisée du corps de la chaussée.

Photo 9: Nid de poule au PK47+500

b Épaufrure de rive : Il se présente comme un effritement de la bordure de la chaussée, de degré de gravité variable :

gravité 1 : annonce de F épaufrure de rive ;

gravité 2 : épaufrure entaillant la chaussée sur plus de 0.5 m ;

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gravité 3 : érosion extrême aboutissant à la disparition de la chaussée.

 Causes : Largeur insuffisante de la chaussée ; Compactage insuffisant des rives; Absence des réseaux d'assainissements ; et Dégradation des accotements.

 conséquence : Réfection localisée du corps de chaussée.

 évolution sans entretien : Arrachement petit à petit du corps de la chaussée.

Photo 10 : Epaufrure de rive au PK56+000

c Arrachement : Il est caractérisé par une zone plus ou moins localisée où la couche de roulement s'est totalement écollée du reste de la chaussée. Selon le degré de gravité, on distingue : gravité 1 : arrachement discontinu ou ponctuel ; gravité 2 : arrachement continu ; gravité 3 : peignage généralisé et très marqué.  Causes : Non-respect de la température minimum de la mise en œuvre ; Epaisseur trop faible de la couche de roulement ; et Mauvais accrochage de la couche de roulement sur la couche de base.  conséquence : Réfection localisée de la partie concernée.  Évolution sans entretien : Augmentation des plaques de pelade en nombre et en étendue.

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ETUDES TECHNIQUES

I-4-1-3: Tableau récapitulatif de niveau de dégradation :

a- Niveau de dégradation de type A Tableau 11 : distinction de niveau de dégradation de type A

Gravité 1 2 3 Dégradation

Sensible à l'usager Graves déformation, Déformation affectant mais peu importante affaissements localisés gravement la sécurité Déformation orniérage f>2em ou orniérage 24cm Fissures fines dans les Fissures franchement Fissures très ramifiées Fissuration traces de roues ou ouvertes et (ou) et (ou) très ouvertes ; dans l'axe souvent ramifiés lèvres parfois dégradés Faïençage fin sans Faïençage plus serré Faïençage très ouvert, départ de matériaux (<50cm), avec parfois découpage en pavés large (>50cm) départ de matériaux, (<20cm), avec parfois Faïençage arrachement et nid de départ de matériaux poule en formation

Soit réfection de tout Interventions des Soit réfection de tout ou partie du corps de surfaces liées à des ou partie du corps de chaussée défauts de type A chaussée

Réparation Soit intervention de Tenue satisfaisante de Soit intervention de surface liée à des la réparation surface liée à des défauts de type B défauts de type B

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b- Niveau de dégradation de type B Tableau 12 : distinction de niveau de dégradation de type B

Gravité 1 2 3 Dégradation

Déformation Graves affectant gravement déformation, Fissure la sécurité ou le longitudinale de joint Fine et unique affaissements localisés temps de parcours ou orniérage 24cm

Quantité <5 5 à 10 >10 ou Taille : 30max 3 0à 100 >100 Nid-de-poule

Pour 100m de chaussée

Continues ou Ponctuels Continus ponctuels avec sans apparition de la avec apparition de apparition de la couche de base la couche de base Arrachement: • couche de base  des- enrobage  plumage  pelade,  Et Mouvements Continus sur Continus sur des matériaux, ex : une bande de une bande de ressuage Ponctuels roulement et « très roulement marqués »

I-4-2: DEGRADATION DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT :

Comme ouvrage d'assainissement, on peut citer : les fossés de pied ou de crête, les exutoires, les descentes d'eau, les saignées, les dalots ou buses d'assainissement ou de franchissement, et les drains. Néanmoins, l'objet de notre étude va se limiter uniquement aux ouvrages dégradés recensés lors de notre visite sur terrain de l'itinéraire au mois de septembre 2009.

Etude de Réhabilitation de la RNS32 du PK23+000 au PK76+000 Page 42

ETUDES TECHNIQUES

I-4-2-1: Dégradation des fossés :

a Fossés congestionnés : Les fossés sont obstrués par des débris végétaux et des débris d'éboulement.  cause : éboulement des talus de déblais ;  solution : curage. Photo 11: fossés congestionnés au PK45+000

b Fossés envahis par des végétations : Les végétations poussent dans les fossés et gênent l'écoulement des eaux  cause : manque d'entretien ;  solution : débroussaillage et désherbage. Photo 12: fossé envahis par des végétations au PK:40+480

c Fossés érodés et affouillés : Il existe des cavités provoquées par l'écoulement des eaux dans les fossés.  cause : vitesse critique d'affouillement et d'érosion, manque d'ouvrage de décharge ;  solution : mise en œuvre des fascines et revêtement des fossés.

I-4-2-2: Dégradation des buses

a Affouillement des protections avales : Les fossés sont obstrués par des débris végétaux et des débris d'éboulement.  cause : éboulement des talus de déblais ;

Etude de Réhabilitation de la RNS32 du PK23+000 au PK76+000 Page 43

ETUDES TECHNIQUES

 solution : curage. Photo 13: Affouillement de l'enrochement au PK60+000

b Buses bouchés : Elles sont obstruées par des débris d'éboulement ou des végétations.  cause : manque d'entretien ;  solution : débroussaillage et curage.

Photo 14: buse bouché au PK 60+900

c Ensablement des buses Les sables emportés par l'eau de ruissellement sont stagnés dans la buse.

 cause : vitesse d'écoulement inférieure à la vitesse d'ensablement ;

 solution : curage.

I-4-3: DEGRADATION DES TALUS !

Ces dégradations sont souvent apparues sur les talus de déblai. En général, elles sont provoquées par les agents atmosphériques (ruissellement des eaux de surface, alterné d'humidité et de sécheresse) surtout la pluie. La visite sur terrain de l'itinéraire nous a permis

Etude de Réhabilitation de la RNS32 du PK23+000 au PK76+000 Page 44

ETUDES TECHNIQUES d'identifier deux types de dégradation de talus existant sur la RN32 : ce sont des éboulements des talus de déblai et des glissements de terrain.

I-4-3-1: Eboulement des talus de remblai Quand les matériaux constitutifs des talus de remblai sont de mauvaise qualité, on constate souvent des éboulements surtout en période de pluie, même si on lui a déjà donné l'inclinaison capable de le retenir naturellement.

Pour résoudre ce problème de dégradation, on peut :

 collecter les eaux de ruissellement par un fossé de crête et les évacuer hors de l'emprise ;

 stabiliser les talus par des plantations ou des clayonnages ;

 revêtir les talus par des maçonneries de moellon ou de gabion.

I-4-3-2: Glissement déterrai : Un glissement de terrain est un phénomène géologique où une masse de terre descend une pente de glissement plus ou moins continue plane, ou incurvée. Facteurs déterminants : une diminution de résistance des sols : le plus fréquent est la diminution de l'angle de frottement interne des argiles sous l'effet de l'eau ; Une augmentation des charges en amont ; Une diminution des appuis en pied de pente, comme un terrassement mal étudié ou trop raide. Photo 15: glissement de terrain au PK 38+200

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CHAP.II: ETUDE DU TRAFIC

II-1: INTRODUCTION :

Le comptage du trafic de la RN32 se fait au PK O+OOO et au PK76+000 (Befandriana Nord) qui sont considérés comme postes de comptage ; la dernière campagne a duré 7 jours de 24h/24 en juillet 2006. L'étude de trafic a pour objet d'estimer le nombre total de véhicule (toute catégories) par jour des années futures durant la durée de vie de la route.

II-2: DEFINITION : Le TRAFIC est le nombre de passage des véhicules dans une période donnée pour un poste donné d'une route.

II-3: BUT :

L'étude de trafic permet de :

 Déterminer la structure de la chaussée (revêtement ou route en terre) par le seuil du bitumage ;  Déterminer le nombre de voie de la chaussée ;  Déterminer l'épaisseur des différentes couches de la chaussée ;  Fixer les matériaux de la couche de roulement ;  Déterminer si la route est à forte proportion de poids lourd de vue son agressivité ou à répartition normale.

II-4: COMPTAGE PROPREMENT DIT :

Il existe deux (2) méthodes de comptage :

 Comptage manuel  Comptage automatique

II-4-1: COMPTAGE MANUEL :

Matériels de comptage

Papillon de deux couleurs différentes Deux carnets de comptage avec fiche de catégorisation de véhicule ; Pèse essieux mobile. Personnel

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4- Agents de comptage ; Agents de police ou de gendarmerie. Mode de comptage ; Arrêter les véhicules de toutes catégories ; Mettre des papillons ou vérifier si les véhicules portent des papillons ou non ; Pour les poids lourds, voir si les camions sont chargés ou non ainsi que la lecture de leur charge utile ; Peser les différents essieux des camions et camionnettes s'il existe un pèse essieux mobile ; Cocher la case correspondant à la catégorie des véhicules avec mentions de poids des essieux et marquer si les véhicules portent ou non des papillons.

II-4-2: COMPACTAGE AUTOMATIQUE :

Le comptage électronique s'effectue à l'aide des appareils appropriés comme le compteur électronique à tuyau traversant la route. L'appareil peut fonctionner pendant de longue durée, mais son/utilisation exige une couche de roulement revêtue et un personnel adéquat.

II-5: CLASSIFICATION DES VEHICULES :

Les véhicules sont classées en six (6) catégories par le MTPM dont :  Catégorie A : voiture particulière ; Catégorie B : familiale, minibus, fourgonnette avec PT<3T ;  Catégorie C : camion et autocar possédant un PTC entre 3T et 10T ;  Catégorie D : camion et autocar de PTC entre 10T et 16T ;  Catégorie E : camion et autocar où le PTC est supérieur^ à 16T ;  Catégorie F : train double et articulé

II-6: EXPLOITATION DES RESULTATS :

Le résultat du trafic est donné dans le tableau suivant tel que pour le trafic passé, on prend le résultat en 2004 et pour celui du présent, on prend le résultat en juillet 20Ö6 (campagne de sept (7) jours) :

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Tableau 13: trafic en 2001et 2006 de la RNS 32

2001 2006

TMJA (u) 70 120

PL(u) 21 40

% DE PL (%) 16 33

Source : ARM TMJ : Trafic Moyenne Journalier PL : Poids Lourds

II-6-1: TAUX DE CROISSANCE DU TRAFIC (U) : Le taux de croissance du trafic se calcule par la formule : U=100(n0 (TO/ Tn )-l) Avec : no : nombre des années passées entre To et Tn telle que no=5 TO : trafic de l'année de référence (2001), avecT0= 70 Tn : trafic de l'année 2006, avec Tn=120 AN : 11=100(5(70/120)-1 )=192 On prend u=2% Or d'après le taux de croissance de la PIB de Madagascar u doit avoir une valeur maximale de 7% et une valeur minimale de 3%. Donc U=3%

II-6-2: TRAFIC FUTUR :

C'est la projection du trafic de l'année de mise en service dans la durée de mise en service de la route.  calcul du nombre des essieux standard équivalents NE : Par définition : on a NE=TC*CAM L'exploitation des résultats de pesées d'essieux simples, tandem ou triples lors de la campagne de pesage qui a duré 7 jours en juillet 2006, et concernant 151 camions, a permis d'estimer le coefficient d'agressivité moyen du trafic de la RN32 à CAM=0.61. (Source : ARM) Tc : trafic cumulé des poids lourd  calcul de Tc : Tc est obtenue par la formule : Tc=MJA*C Avec : MJA : moyenne journalière annuelle des poids lourds, qui est égale à 40

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C : le facteur cumule  calcul de C La formule de cumule est le premier terme de la suite géométrique : C=365[((l+U)p-1)/Uj On considère le taux de croissement (u) comme constant ; on a U=3% c : facteur de cumul qui est fonction de la durée de vie et du taux d'accroissement P : durée de vie de la chaussée. De vue la donnée des trafics ci-dessus on prend P=10 ans C’est qui veut dire qu'on va utiliser l'enduit superficielle bicouche comme couche de roulement. AN: C=365* ((( 1+3) 10-1 )/3)= 4745 On a alors : Tc=40*4745=l 89800 D'où, NE=189800*0,61=115778.

II-6-3: NOMBRE DE POIDS LOURDS SELON LA METHODE LNTPB :

Cette méthode considère les véhicules de poids Total en Charge supérieure à trente tonnes, comme des poids lourds, et il consiste de corriger le nombre de poids lourd (N) si le taux de croissance annuel (u) est différent de dix pour cent (10%) par le facteur de correction b, et si la durée de vie de la chaussée est différent de quinze ans (15 ans) par le coefficient de correction de durée de vie C par la formule : N' =b.C.N

On a un taux de croissance égale à trois pour cent (3%) et une durée de vie de chaussée de dix ans (10 ans), donc on devrait corriger le nombre de poids lourd par jour. Les valeurs de b et C sont données respectivement par les tableaux suivants : Tableau 14: valeur du coefficient correcteur ά selon le taux de croissance

U [%] 6 8 10 12 15

b 0.73 0.85 1.00 1.17 1.50

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Tableau 15:valeur du coefficient correcteur β selon la dure de vie estimé de la chaussée

COEFFICIENT DUREE DE VIE [ANS] CORRECTEUR C

8 0.36

10 0.5

15 1.00

20 1.8

AN: N=0.73 *0.5*40=14.5 Soit N= 15 On alors un trafic à répartition normale.

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CHAP.III: ETUDE DE DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE

III-1: INTRODUCTION :

Le dimensionnement de la chaussée consiste à déterminer l'épaisseur des couches constituant la chaussée. Il existe plusieurs méthodes de dimensionnement comme : les méthodes LCPC, LNTPB, CEBTP, et la réduction de déflection.

Notre sujet consiste à réhabiliter un tronçon de 53 Km de la RN32. De vue la variation de la nature des sols support sur ce long tronçon, les dégradations n'y sont pas les mêmes, il y a des parties très dégradées, alors que certains tronçons sont peu dégradés, et d'autres presque intacts comme indique le tableau N° 9 de la chapitre N°1 montrant les déflections et les CBR des sols supports. On aura donc intérêt à calculer les épaisseurs des couches existant aux solutions de Réhabilitation appropriées à chaque situation en tenant compte de la déflection, que ce soit Rechargement, renforcement ou reconstruction. Les méthodes de calcul utilisées seront les méthodes qui exigent des données disponibles.

III-2: ROLES DE LA DIFFERENTS COUCHES DE LA CHAUSSEE :

Avant d'entrer dans les calculs proprement dits, il est nécessaire de connaître les rôles des différentes couches que nous allons dimensionner dans une chaussée classique.

III-2-1: COUCHE DE FONDATION :

La couche de fondation est celle qui se trouve en dessous de la couche de base et en contact direct avec le sol support. Elle a pour rôle d'absorber une partie de la force verticale transmis par la couche de base et de transmettre l'autre partie vers le sol support.

III-2-2: COUCHE DE BASE :

La couche de base est celle qui se trouve au-dessus de la couche de fondation et au-dessous de la couche de roulement. Elle a pour rôle d'encaisser une partie de la force verticale qu'elle reçoit et de transmettre l'autre partie vers les couches inférieures.

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III-2-3: COUCHE DE ROULEMENT :

C'est la couche qui est en contact direct avec les roues des véhicules qui y circulent. Elle a pour rôles d'imperméabiliser la structure de la chaussée et de résister à la force tangentielle provoquée par les roues.

III-3: CALCULS DES DIMENSIONNEMENTS :

Les épaisseurs des couches varient essentiellement en fonction de la capacité portance des sols support, l'intensité des trafics, et de la valeur de la déflection caractéristique des couches existantes. De vue les multi-variétés de ces paramètres, pour le calcul, on prendra un exemple pour chaque solution de Réhabilitation.

III-3-1: RECHARGEMENT :

Il consiste à une mise en œuvre de nouvelle couche de roulement. D'après le seuil, il concerne les chaussées qui ont de déflection inférieure à 150/100e de mm. Prenons le cas du Pk48+390 au Pk74+250. Photo 16 : chaussée à renforcer au pk68+400

Choix des matériaux :

Il tient compte de l'intensité du trafic, du budget du Maître d'Ouvrage, l'actualité routière, et de la nature des sols supports.

Épaisseur :

Elle tient compte de l'épaisseur minimale de mise en œuvre, en prenant comme référence le tableau des épaisseurs minimales RRL 66.

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Tableau 16 : Tableaux des épaisseur minimum pour le couche de roulement

Trafic N' CBR4 j de la Epaisseur Couche couche de minimale en observation TN TL fondation [cm]

Enduit 10 1 monocouche

Enduit roulement 20-100 10à20 2 bicouche

>200 >50 3 BB

Comme couche de roulement, on a l'Enduit superficiel monocouche, l'Enduit superficiel bicouche, et le béton bitumineux

De vue l'intensité du trafic et pour des raisons économiques, on a choisit l'enduit superficiel bicouche comme nouveau couche de roulement et dont l'épaisseur est de 4Cm.

Structure de la chaussée :

Figure 4 : nouvelle structure de la chaussée renforcée

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III-3-2: RENFORCEMENT :

Il consiste à renforcer la chaussée par une nouvelle couche de roulement, et une nouvelle couche de base, en ce qui concerne la chaussée possédant une déflection comprise entre 150 et 200/100e.

Pour le dimensionnement on prendra l'exemple du PK28+800 au PK29+000 où la couche de roulement est arrachée à 70% et on utilisera les méthodes de réduction de déflection et la méthode LNTPB pour pouvoir comparer les résultats avant de choisir la variante retenue. Photo 17 : chaussée a recharger au PK 56+000

Méthode de réduction de déflection :

Hypothèse de calcul

Première seuil de déflection= 150/100e ;

D90= 190 ;

tableau des coefficients d'équivalent :

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Tableau 17:valeur des coefficients d’équivalant

Module Coefficient Matériaux CBR Utilisation (MPa) d'équivalent

Enduit 1

superficiel

Revêtement Enrobé mince 2500 1

Enrobé épais 2 Sol 1.5 Couche 500 à ciment de base Sol chaux 1500 1.5 Sol Couche de 1,2 bitume fondation TVC CBR>60 Couche 300 à 1

MS CBR>30 De fondation 500 1

GCNT Couche 1 ou GNT de base 2 , GB ou EME 15

calcul de l'épaisseur équivalence de renforcement (Eeq) K D log 0 D D Par définition on a Eeq= 0 1 Avec : K : coefficient caractéristique de matériau DO : déflection caractéristique (D90) Di : Déflection souhaitée après renforcement (première seuil de déflection) AN K= 1600 si le couche de base est en GCNT et couche de roulement en enduit ou BB Di= 190/100e Do= 150/100e 1600 1.9 Eeq  log 12cm 1.9 1.5 Eeq = 12Cm

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calcul de l'épaisseur de chaque couche Pour le calcul des épaisseurs de chaque couche, on a la formule : Eeq=arhr+abhb Où ar= coefficient d'équivalence du matériaux la couche de roulement hr=épaisseur de la couche de roulement ab coefficient d'équivalence du matériau de la couche de base hb= épaisseur de la couche de base couche de roulement On a choisi l'Enduit superficiel bicouche pour une raison économique, ce revêtement en enduit soit à la française pour une bonne accrochage, et d'épaisseur hr= 2cm. On a alors ar=l (voir tableau de coefficient d'équivalent) couche de base Elle sera constituée par des GCNT 0/315 d'épaisseur hb à calculer. On alors ab=l (voir tableau de coefficient d'équivalent) La formule d’Eeq permet d'avoir la formule

Eeq  ab hb hb  ab

AN : hb=(12-(1*2))/1=10 Structure Figure 5 : résultat de la méthode réduction de la déflection

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Méthode LNTPB hypothèse de calcul :

CBR4j=4; N'= 15 PL/J/2sens (d'après le chapitre précédant) ; abaque utilisée : abaque LNTPB TN ; structure de l'ancienne chaussée :2 Esb, et 20 GCNT. Mais avec un arrachement de 70% de la couche de roulement on va enlever l'épaisseur de ce dernier. calcul de l'épaisseur de la couche équivalente de renforcement (Eeqreforcement)

Par définition : Eeqrenforcement=EeqLNTPB-Eres

calcul de l'épaisseur résiduelle de la chaussée existant (Eres) Par définition : Eres= arhr +abhb Avec : ar= coefficient d'équivalence des matériaux de la couche de roulement hr= épaisseur de la couche de roulement ab coefficient d'équivalence des matériaux de la couche de base hb= épaisseur de la couche de base

AN: On : ar*hr= 0 d'l'hypothèse ab= 1 car c'est en GCNT 0/315 hb= 15cm Eres =1*15= 15 cm 4-

Calcul de l'épaisseur Equivalente LNTPB (Eeq lntpb) A partir de l'abaque LNTPB pour TN, on trouve

Eeq LNTPB= 30cm D'où : Eeqreforcement= 30-15= 15cm calcul des épaisseurs de chaque couche Pour le calcul des épaisseurs de chaque couche on a la formule : Eeq=arhr+abhb

couche de roulement On a choisi l'enduit superficiel bicouche pour une raison économique, ce revêtement en enduit soit à l'anglaise pour une bonne étanchéité, et d'épaisseur hr= 2cm. On a alors ar=l (voir tableau de coefficient d'équivalent)

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couche de base Elle sera constituée par des GCNT 0/315 d'épaisseur hb à calculer. On alors ab=l(voir tableau de coefficient d'équivalent) La formule d’Eeq permet de calculer l'épaisseur de la couche de base : Eeq  a h hb  b b ab AN hb=(15-l*2)/l=13cm hb=l 1cm

Schéma de la nouvelle structure

Figure 6 : résultat de la méthode LNTPB

Choix des variantes : Les deux méthodes nous ont permis d'avoir deux chaussées de même structure mais des couches d'épaisseur très différente. En raison de la sécurité et vis-à-vis de la capacité portance du sol support (CBR=4), on a choisi le résultat à grande épaisseur c'est-à-dire le résultat de la méthode LNTPB. Donc on a une structure finale comme suit :

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Figure 7: variante retenue de renforcement

III-3-3: RECONSTRUCTION :

Elle consiste à construire une chaussée neuve, en ce qui concerne les parties de l'itinéraire où la chaussée est presque arrachée.

Pour le calcul de dimensionnement, on prendra l'exemple du PK45+500 au PK45+800 et les méthodes utilisées seront la méthode LNTPB et la méthode CEBTP. Photo 18 : chaussée à reconstruire au PK24+000

III-3-3-1: Méthode LNTPB hypothèse de calcul

CBR à 4 jour= 5

N'=15PL/J/2SENS

abaque utilisée : abaque LNTPB TN calcul de l'épaisseur de la couche équivalente(Eeq) D'après l'abaque TN, on a Eeq=28Cm calcul des épaisseurs de chaque couche Par définition on a : Eeq=arhr+abhb+ajhf Etude de Réhabilitation de la RNS32 du PK23+000 au PK76+000 Page 59

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Avec : ar= coefficient d'équivalence des matériaux de la couche de roulement hr= épaisseur de la couche de roulement ab=coefficient d'équivalence des matériaux de la couche de base hb= épaisseur de la couche de base af = coefficient d'équivalence des matériaux de la couche de fondation hf= épaisseur de la couche de fondation

couche de roulement On a choisi l'enduit superficiel bicouche pour une raison économique, ce revêtement en enduit soit à la française pour un bon accrochage avec la couche inférieure, et d'épaisseur hr= 2cm. On a alors ar=l (voir tableau de coefficient d'équivalent)

couche de base Elle sera constituée par des GCNT 0/315 d'épaisseur hb= 15cm. on alors ab=l (voir tableau de coefficient d'équivalent)

couche de fondation Elle sera en matériaux sélectionnés de CBR>30, donc on a af= 0.7 (voir tableau de coefficient d'équivalent), son épaisseur hf est déterminée comme suit : On a Eeq=arhr+abhb+afhf ce qui permet d'en déduire : hf=(Eeq-arhr-abhb)/af AN hf=(28-l*2-l*15)/0.7=15.71cm Soit hf=16cm schéma de la structure de la chaussée

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Figure 8 : résultat de la méthode LNTPB

III-3-3-2: Méthode CEBTP : étude des hypothèses de calcul portance du sol La méthode CEBTP classe la portance des sols supports comme suit : SI : CBR<5 S2 : 530 On a un plateforme de capacité portante égale à 5, donc on a un sol classé S2. Trafic Il est classé en fonction du nombre totale de véhicule par jour de manière suivant:

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Tableau 18 : classification de trafique selon la méthode CEBTP

Nombre total de Classe de trafic véhicule par jour T1 <300

T2 300 à 1000

T3 1000 à 3000

T4 3000 à 6000

T5 6000 à 12000

D'après ce tableau, on un trafic T1 car on a un nombre total de véhicule égale à 120 Détermination des épaisseurs des couches de la chaussée Les épaisseurs de chaque couche de la chaussée varient en fonction de la classe du trafic et de la portance du sol support. Tableau 19 : épaisseurs des différentes couches

Trafic T1 T2 T3 T4 CB R de la Fondation Base Fondation Base Fondation Base Fondation Base plate forme (Cm) (Cm) (Cm) (Cm) (Cm) (Cm) (Cm) (Cm) 5-10 20 5 25 5 25 0 30 20 10-15 15 5 20 5 20 0 25 20 15-30 10 50 15 5 15 0 20 20 30-80 0 0 5 0 0 20 >80 0 0 0 0 0 Revêtement TYPE I TYPE II TYPE III TYPE IV (épaisseur (2Cm) (3 Cm) (4Cm) (5Cm) moyenne)

On a un trafic TIII et un CBR =5, d'où : Hfondation= 20Cm Gbase = 15 Cm Hjoulement- TYPE I

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Tableau 20:choix des couches de roulement

Type de revêtement Formules recommandées Variante

TYPE I Monocouche sablé puis 3 cm de Sand asphalt 2.5 cm monocouche d'entretien d'enrobé dense

TYPE II Bicouche sablé puis 3.5 cm de sand asphalt 3 cm monocouche d'entretien d'enrobé dense

TYPE ni Bicouche sablé puis 2.5 cm 4Cm d'enrobé dense d'enrobé dense

TYPE IV Bicouche sablé puis3 cm 5 Cm d'enrobé dense d'enrobé d'entretien

D' après ce tableau on une couche de roulement de 2.5 Cm d'enrobé dense. Schéma de la nouvelle structure de chaussée

Figure 9 : résultat de la méthode CEBTP

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Choix des variantes :

En se référant sur les résultats obtenus par le méthode LNTPB et la méthode CEBTP, on a eu deux (2) structures de chaussée très différentes. Mais de vue la capacité portante du sol support (CBR=5) et l'intensité du trafic (N=40) on a retenu le résultat obtenu à partir de la méthode LNTPB avec une couche de roulement en enduit superficiel bicouche à la française. Donc on a une structure comme suit :

Figure 10 : variante retenue pour la reconstruction

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ETUDES TECHNIQUES

CHAP.IV: ETUDE ET CHOIX DES MATERIAUX

IV-1: LES ESSAIS AUX MECANIQUES DES SOLS : IV-1-1: LES ESSAIS SUR LES MATERIAUX MEUBLES :

IV-1-1-1: Les essais d’identification des sols :

a Analyse granulométrie : Le sol désigne la partie meuble de l'écorce terrestre. Il est constitué de particules de dimension très variée. C'est pourquoi on étudie l'analyse granulométrique qui se fait par deux façon différent soit par sédimentation pour les éléments de dimension d<80^m, soit par tamisage de ceux qui ont une dimension supérieure à ce dernier. Comme but, elle détermine la proportion de ces différentes particules suivant leurs tailles.

b Plasticité d’un sol : Le comportement d'un sol est divisé en trois états fondamentaux : état solide, état liquide, et état plastique. Les limites de liquidité WL et de plasticité Wp que l'on appelle limite d'Atterberg sont des constantes physiques conventionnelles qui marquent les seuils entre des différents états d'un sol. Elles sont mesurées par la fraction des sols qui passe par le tamis d'ouverture 0,40mm. L'essai consiste à faire varier la teneur en eau de l'élément en observant sa consistance.

c Equivalent des sables : Cet essai permet d'évaluer la propreté des sables particulièrement utilisés dans la composition du béton. L'essai consiste à séparer les sables particules fines contenues dans le sol des éléments sableux plus grossiers. L'essai est effectué sur la fraction 0/5mm des matériaux à étudier. Le tamisage se fait par voie Humide afin de ne pas reprendre d'élément fin.

IV-1-1-2: Les essais de compactage :

a Essai Proctor : L'essai à pour but de déterminer la teneur en eau optimale WQPT d'un sol permettant d'atteindre la valeur maximale de sa densité sèche ou son poids volumique sec maximum. Il consiste à préparer 5 à ébéchantion de teneur en eau différente l'une des autres de 2 à 3 %. Chaque échantillon est compacté par le mouton avec ure énergie mécanique

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bien définie. Pour chaque essai, on détermine la densité sèche et la teneur en eau correspondant. On distingue : les essais proctors normale utilisé en g générale pour les digues et barrages ; le Proctor modifier pour les Travaux Routières.

b Essai CBR (Californian Bearing Ratio) : Cet essai est très important à l'étude et contrôle de la géotechnique routière. Elle a pour but d'évaluer la résistance des sols au poinçonnement. Cet un essai Force- déformation réalisé sur des échantillons moulés et compactés suivant la procédure de l'essai Proctor normal. L'échantillon moulé est poinçonné après imbibition de 96 heures à une vitesse de déformation l.27mm/minute. On trace en suite la courbe effort-déformation qui sert à déterminer ce que l'on appelle Indice CBR.

IV-1-2: ESSAIS SUR LES MATERIAUX ROCHEUX

IV-1-2-1: Essai los Angeles (LA) : Cet essai permet de caractériser la résistance au choc ou à la fragmentation de la roche constituant le granulai L'essai consiste à Soumettre un granulat de classe granulaire donné aux chocs des boulets suivant une procédure normalisée.

Essai micro deval en présence d’eau (MDE) : Cet essai permet de mesurer la résistance à l'usure de la roche consistant de granulat selon un procédé normalisé. La MDE repose sur le même principe que l'essai LA, seulement à la place des chutes des boulets dans les tambours, il y a frottement des billes au granulat ce qui produit des fins.

IV-2: QUALITES DES MATERIAUX : Une mauvaise qualité des matériaux peut provoquer une destruction prématurée des chaussées. Dans ce cas les matériaux de construction doivent faire l'objet de contrôle très sévère de qualité avant leur arrivée sur le chantier. Ils doivent disposer les caractéristiques physiques et géotechniques exigés, selon les normes pour chaque couche.

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IV-2-1: MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION :

Des matériaux pour couche de fondation sont nécessaires du PK23+000 jusqu'au Pk 47+000, car il s'agit d'un tronçon à reconstruire de l'itinéraire. D'après les choix sur la structure de la chaussée, développée au chapitre précédent, on a donc besoin d'une couche de fondation en matériaux sélectionnés.

En outre pour éviter la destruction ou autre dégradation prématurée que peut provoquer une mauvaise qualité des matériaux, le Ministère de Travaux Publics et de la Météorologie a adopté pour les matériaux sélectionnés, les normes basées sur des critères géotechniques suivantes :

IV-2-1-1: Spécification des matériaux grenus : Tableau 21 : spécification des matériaux grenus pour la couche de fondation

CRITERE D'ACCEPTABILITE SPECIFICATION

Indice portante CBR 95% OPM, à 4 jours >30 d'immersion

Densité sèche à l'OPM /(d) >2

Indice de plasticité (IP) <12

Pourcentage des fines après compactage (F) <30

Teneur en matériau organique (MO%) 0.5

Gonflement linéaire (%) <0.5

D max (mm) 50

% passant à 10 mm après compactage (<10) 58-100

% passant à mm après compactage (<5) 40-78

% passant à 2 mm après compactage (<2) 28-65

FR (Fragmentabilité selon la norme NFP 94.066) <7 <5 DG (Dégradabilité selon la norme NFP 94.067) Source : ARM

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IV-2-1-2: Spécification des matériaux fins : Tableau 22: spécification des matériaux fins pour couche de fondation

TYPE DE SOL TYPE DE TRAITEMENT NATURE D max % Passant IP

mm 80Μ 2mm

Limon ≤50 35 <12 Chaux + ciment ou

ciment seul

≤50 35 12

Sable ≤50 35 ≥70 30 limoneux Ciment +chaux Sable ≤50 35 ≤70 >12 argileux Source : ARM En revanche, il revient au titulaire de déterminer par une étude de laboratoire le choix des traitements, ainsi que le dosage nécessaire pour atteindre la performance escomptée.

IV-2-2: MATERIAUX POUR COUCHE DE BASE :

Des matériaux pour couche de base sont nécessaires, pour la réhabilitation du PK23+000 au PK 48+390 et du PK74+250 au PK76+000, lesquelles comportent des tronçons à renforcer et à reconstruire de l'itinéraire. L'exercice sur les choix de la structure de la chaussée, traité au chapitre précédent, met en évidence que l'on a besoin d'une couche de base en GCNT 0/315 venant des concasseurs.

A titre préventive : pour éviter la destruction prématurée ou autre dégradation que peut provoquer une mauvaise qualité des matériaux, le Ministère de Travaux Publics et de la Météorologie a adopté les critères géotechniques suivant pour les GCNT de la couche de base :

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Tableau 23:spécification des matériaux pour couche de base

CRITAIRE D'ACCEPTABILITE SPECIFICATION

Caractéristiques intrinsèques : - > Coefficient Los Angeles mesuré sur la fragmentation 10/25 <30 > Coefficient Micro Deval Humide <25 Caractéristique de fabrication : Fuseau de référence % passant au tamis (mm) de 315 85-100 20 62-90 10 35-62 6.3 25-50 4 19-43 2 14-34 0.5 5-20 0.2 3-14 0.08 2-10 Equivalence de sable à 10 % de fines Coefficient d'aplatissement >50 G/E>1.58 <30 Source : ARM A la sortie des concasseurs une marge de plus ou moins Cinq (5) des valeurs de MDE et de la LA est admissible mais sans mélange des matériaux tendres ou altérables.

IV-2-3: MATERIAUX POUR COUCHE DE ROULEMENT :

Mais qu'il s'agit de reconstruction, de renforcement ou de rechargement, la mise en œuvre d'une nouvelle couche de roulement homogène, en enduit superficiel bicouche à la française serait obligatoire, tout le long de l'itinéraire.

Les gravillons pour enduit sont exclusivement obtenus par concassage et crible des roches massives provenant des carrières agréées par les experts. Ils seront choisis en fonction de leur dimension dans les gammes suivant : 4/6 ,6/10, et 6/10. Les contrôles de qualité des gravillons seront effectués selon les normes françaises suivant : NF P 18-586 exige que les gravillons doivent être exempts, libérés des terres végétales et des débris organiques, NF P 18-304 ET NF P 18-320 exigent les normes récapitulées dans les tableaux suivants:

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Tableau 24:spécification des matériaux grenus pour couche de roulement

DISIGNATION DES CONTROLES ET ESSAIS VALEUR MAXIMALE ADMISSIBLE POUR LES MATERIAUX Dimensions :  Proposition en poids retenue sur le tamis D 15%  Proposition en poids retenue au tamis d 15%  Totale des deux propositions précédentes 20%  Proposition en poids retenue sur le tamis 0.63d 3  Proposition en poids retenue sur le tamis 1.25D 3  Proposition en poids retenue sur le tamis (D+d)/2 1/3 à 2/3 Forme : Proposition maximum en poids de grains de forme défectueuse définie par : G/E> 1.58. 15% Homogénéité Proposition en poids de grain faible ou altéré 5%

Propreté Proposition en poids d'élément< à 0.5 mm et 0.5% impureté, définie en voix humide Resistance à l'abrasion  Los Angeles <35  Micro Deval Humide <25

OU: D et d : les tapis extrême G : grosseur de la pierre (mesuré par tamis à maille carrée) E : épaisseur de la pierre (mesuré par tamis en fente) Source : ARM Le titulaire est tenu d'étudier l'affinité liant-granulats, afin de déterminer s'il est nécessaire d'utiliser un dobe d'adhésivité. Les essais suivant sont recommandés : Essai de plaque pour la mesure d'adhésion globale et d'adhésion active ; Essai de tenue d'un filler de liant en présence d'eau passive.

IV-3: INVENTAIRE ET CHOIX DES GISEMENT A EXPLOITER :

La Route Nationale 32 traverse des vallées bondées de gisements des matériaux de construction routière, en particulier des matériaux rocheux relativement accessibles à l'exploitation.

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IV-3-1: CARRIERES

La Carrière est un lieu d'extraction des matériaux rocheux ; elle ne doit pas être exploitée qu'après une étude approfondie par le Maître d'Ouvrage Chargé de l'étude de l'itinéraire.

L'exploitation de la carrière doit comporter une étude pétrographique précise mettant en évidence l'homogénéité de la roche concernée par le projet et incluant principalement l'absence des matériaux tendres (mica, feldspath) ou chimiquement altérable.

IV-3-1-1: Les carrières approximatives de la RNS 32: Dans le cadre d'étude de l'année 1965, on a recensé une dizaine de nombre de carrières le long de la RN32. Les résultats des essais de qualité durant ces études sont récapitulés dans le tableau suivant: Tableau 25 Carrière bordant la RNS32

Numéraux localisation LA MDE

1 Au PK 0+350 (Ancien carriere CITROA) 48 34

2 Au PK7+900 (Andongona) 30 18

3 Au PKI 5+300 (Analabe) 35 26

4 Au PK20+400 (Ankariera-be) 60 48

5 Au PK22+100 (Ankotika) 70 58

6 Au PK37+000 (Ankobokobaka) 48 25

7 Au PK90+000 52 43

8 AuPK104+000 (Ambodiamontana) 73 65

9 Au PKI 23+000 60 46

10 AUPK180+000 25 15 Source : ARM

IV-3-1-2: Choix des carrières à exploiter : Le choix de carrière se pose principalement à la qualité géotechnique exigée à sa destination, à l'économie optimale du coût de transport du produit, et aux moyens d'accès pour l'exploitation.

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Vis-à-vis des qualités des produits, les carrières : du PK7+900(ANDONGONA), PK 15+300 (ANALABE), PK 37+000 (Ancienne carrière GTE), et PK 180+800 (Ancienne carrière COLAS), paraissent exploitables. Mais beaucoup d'entre elles se trouvent très éloignées du tronçon d'étude, ce qui engendrerait une énorme plus-value de transport. Il serait donc recommandable d'exploiter les carrières au PK 15+300 (ANALABE), et au PK 37+000 (Ancienne carrière GTE), en raison de l'accessibilité et du coût de transport.

IV-3-2: GITES ET EMPRUNTS :

Les gîtes et emprunts sont des lieux d'extraction des matériaux meubles, mais c'est la qualité géotechnique des matériaux à extraire, qui en fait la différence, en d'autres termes :

Les gîtes : lieux d'extraction des matériaux dont le CBR est supérieur à 30 ; Les emprunts : lieu d'extraction des matériaux dont le CBR est compris entre 10 et 30

IV-3-2-1: Inventaire des gisements meubles: Grâce à la richesse typologique des sols de la Région Sofia, le problème de carence en matériaux meubles sur le lieu est presque résolu. Cependant, en tenant compte de la rentabilité du coût de la mise en œuvre des travaux de Réhabilitation, très peu de nombre de gisement reste exploitable économiquement. Le tableau suivant nous montre le nombre de gisements recensés sur le lieu : Tableau 26 : gisement meuble de la RNS32

PK Mélange W% in Passant à Indice de Indice portant Classification Situ plasticité CBR (25coups) 2mm 80μ O jour 4 jours 0+150 Sable limoneux 4,8 7 5 12 6 31 SA rouge + 25% 2 Isalo 5+160 Limon argilo 5,6 5 0 14 49 14 SA sableux rouge + 40% Isalo

124+200 Limon argilo- 11,3 95 20 10 53 31 SL sableux jaune + 40% SOFIA Source : ARM

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IV-3-2-2: Choix de gisement meuble à exploiter :

Le choix de gisement dépend de plusieurs facteurs tels que : les qualités géotechniques des matériaux, la puissance, la localisation et les moyens d'accès pour l'exploitation. Il en résulte que ce sont les gîtes du PK0+150, et du PK 5+160 qui semblent bien remplir les conditions techniques nécessaires. Ces deux gîtes sont intéressantes et méritent donc d'être exploitées.

IV-4: SYSTEME D’APPROVISIONNEMENT DES MATERIAUX PAR SECTION :

L'approvisionnement doit être bien organisé afín d'éviter l'arrêt de chantier qui peut provoquer un retard d'exécution des Travaux, et pour la rentabilité du transport des produits. Il faut alors utiliser de préférence le gisement situé à proximité de chaque section du tronçon à réhabiliter suivant un circuit d'approvisionnement préétabli, tout en tenant compte du coût de transport.

IV-4-1: APPROVISIONNEMENT DES MATERIAUX MEUBLE :

Les matériaux meubles sont utilisés comme couche de fondation pour les chaussées à reconstruire. Ils sont indispensables pour la reconstruction duPK23+000 au PK 45+810. Comme la gîte du PK5+160 est la plus proche de ce tronçon, ce gisement serait exploité en priorité et l'on fera seulement appel à l'autre gisement que si la quantité exploitable s'avère insuffisante.

IV-4-2: APPROVISIONNEMENT DES MATERIAUX ROCHEUX :

On a besoin des matériaux rocheux tout au long de notre tronçon d'étude. Suivant la localisation des carrières exploitables, l'approvisionnement doit se faire selon le circuit suivant:

Le PK23+000 au PK33+850 sera approvisionné par la carrière au PK 15+000; Le PK33+850 au PK76+000 sera approvisionné par la carrière au PK76+000.

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CHAP.V: ETUDE HYDRAULIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE

V-1: ETUDE HYDROLOGIQUE : V-1-1: GENERALITES :

L'hydrologie est la science qui étudie la répartition et l'équilibre de l'eau dans la nature et l'évolution de celui-ci dans la surface de la terre, dans le sol sous ses 3 étapes : solide, liquide, gazeux. Pratiquement, on utilise les3 termes suivants : L'hydrologie qui traite les eaux de surface ; L'hydrogéologie qui traite les eaux souterraines ; L'hydrométéologie qui étudie les pluies, neiges et les glaces. Cette étude consiste à recueillir les données hydrologiques en vue de conserver la conception des ouvrages d'assainissement aux caractéristiques du débit, et de la collecte des données hydrauliques en vue de maintenir en bon état la conception de l'ouvrage aux caractéristiques de l'écoulement. En effet, il est indispensable d'évaluer le débit que l'ouvrage devrait évacuer sans causer des dommages à l'ensemble de l'ouvrage.

V-1-2: DONNEES HYDROLOGIQUE :

Le tableau ci-après nous indique les données pluviométriques obtenues pour la Région Sofia

Tableau 27:pluviométrie maximal de la région Sofia

Période de Pluviomètres maximales (mm) retour (années) Sur 20 jrs 31 jrs 24 heures 2 360 456 90 5 441 575 105,4 10 494 653 120,4 25 599 752 140 50 660 825 170,4 100 721 898 190,3 Source : ARM

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V-1-3: PERIODE DE RETOUR :

On considère les périodes de retour suivant pour les différents types d'ouvrage hydrauliques :

Fossés : 2 ans Buses et dalots : 10 ans Ponts : 25 aux 50 ans (selon la longueur du pont) Pour notre projet, la période de retour prise pour le calcul de la côte PHE est égale à 10 ans.

V-1-4: RESEAU HYDROGRAPHIE :

La route franchit la rivière Sofia au niveau du PK 110 et croise les deux principaux affluents de la Rivière Mangarahara, en l'occurrence la rivière Salohy et la rivière Sandrangita aux PK 133.2 et PK 160.2 respectivement. Mais sur notre tronçon d'étude c'est-à- dire du PK 23+000 AU PK76+000, la RNS 32 ne franchit aucune rivière à lits temporaires, elle ne franchit qu'à des petites ou grandes quantités d'eau de ruissellement passagère en période de pluie (rano-trambo).

V-2: ETUDE HYDRAULIQUE :

La conception et le dimensionnement des ouvrages d'assainissement sont très importants pour les infrastructures routières.

V-2-1: METHODE DE DETERMINATION DES DEBITS D'UN BASSIN VERSANT DE L'OUVRAGE :

V-2-1-1: Notion de bassin versant Un bassin versant est un site naturel délimité par des lignes de partage des eaux de ruissellement c'est une surface close, c'est-à-dire qu'aucun écoulement n'y pénètre de l'extérieure et que tous les excédents de précipitations s'écoulent sur une seul section d'exutoire. Il transforme la pluie en débit. Un bassin versant est caractérisé par : Sa surface (s) Sa pente (I) Son coefficient de ruissellement © Sa forme (K) La longueur de thalweg ppal (L) ;

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ETUDES TECHNIQUES

Son périmètre (P)

V-2-2: DÏMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE D'UN FOSSE DE PIED Les Fossés de pieds sont des dispositifs creusés le long d'une route pour recueillir et évacuer les eaux de ruissellement venant de la plateforme et des talus hors de l'emprise de la chaussée. Le dimensionnement consiste à déterminer les paramètres suivant : la section, la pente et sa protection éventuelle.

V-2-2-1: Calcul du débit de crue Le débit de crue d'un bassin versant est la quantité d'eau nécessaire à faire sortir à l'exutoire de ce bassin en une unité de temps. Il est exprimé en m3/s. Ainsi, le débit de crue dépend de plusieurs facteurs tels que le climat, la géologie, la topographie du milieu, la couverture du terrain. Beaucoup sont les méthodes pour déterminer le débit mais dans notre projet, on a choisi la méthode rationnelle. On a: Qp = 0,278 S C I (tc, P) (m3/s) S= Surface du Bassin versant [km2] C: Coefficient de ruissellement I(tc, P) : Intensité de pluie de période P pendant le temps de concentration te calculée à partir de la formule suivante : Calcul de tc -Formule de Ventura :  S  tc  7.62 0.5  I  S=(2.25+0.70+100)120*10-6 I= 5% AN : Tc=7.62*(0.012354/0.05)=3.8 On prend donc tc = 3,8 mn Calcul de c On a un Bassin versant formé de deux bassins de couvertures différents, donc

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CiSi c   Si  S1 : est formé par le talus en amont de déblai servi par le fossé. Lors de la descente sur terrai on lui a estimé à 1200àm2 avec une pente moyenne de 5%. le terrain est une brousse dense donc Cl =0,85 S2formés par le plateforme de la chaussée, S2= 2,25* 120=270 C2+ 0,95 D ou : C=((0.85*12000)+(0.95*0.270))/(12000+270 C=0.85 Le coefficient de ruissellement C, est déterminé à partir du tableau ci-après.

Tableau 28 : valeur de C

Nature de la couverture Pente moyenne de Thalweg principal (%) <5 5-10 10-30 >30 Plate-forme de chaussée 0,70 0,70 0,70 0, 70 Terrain dénudé 0,80 0,85 0,90 0,95 Brousse claire-semée 0,75 0,80 0,85 0,90 Prairie et brousse 0,70 0,75 0,80 0,85 dense Foret ordinaire 0,30 0,50 0,60 0,70 Forêt dense 0,20 0,28 0,30 0.40

Calcul de I (tc ,P) I(tc, P) = 28 (tc + 18)-°,763 I (lh,P) Où I (lh, p) = 0,22H (24h, P) + 56 I (lh, p): Intensité horaire de pluie de période P D'après les données hydrologiques, on obtient H(24h, 2 ans) = 90mm P : Période de retour : 10 ans pour notre projet. Alors I (lh, 2Ans) = 0, 22 x 90 + 56 = 75,8mm I(lh, 2 ans) = 75,8mm D'où I (3,8,2ans) = 28 (3,8 + 18)-0,763 x 75,8 I (3,8, 2ans) = 202mm

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Le débit sera: Q =0,278 x 0,85 x 202 x 12354 .10"6= 0,59m3/s Q2ans = 0,59 m3/s

V-2-2-2: Calcul de débit à évacuer dans la section considérée On considère un fossé de pied bétonné de section rectangulaire avec: b= 0,60m; h=0,70m. ω=b*h=0,42m Y=b+2h=2,00m R=co/Y =0,210 V=K*R2/3*if°5 Avec If= 4,4 0/00 Et K=67 D'où V=1,57m/s Qmax=V*co =0,66m3/s

V-2-2-3: Vérification Vens=0,5m/s ; Vaff=3m/s On a V=1.57m/s est inférieure à Vaff et supérieure à Vens QmaxQ0 *100  7  5 le fossé est surdimensionné Qmax Soit h=65 Qmax =0,61 Q max Q0 D'où: *100  3  5 Q max D'où b=60cm et h=65cm

V-2-3: DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE D'UN DALOT

Il consiste à déterminer l'ouverture d'un dalot et de vérifier le problème d'affouillement et d'ensablement.

V-2-3-1: Principe On se donne B • On calcule Q* On détermine I*cr sur l'abaque

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On déduit Icr = gI*cr/K2B 1/3 K = 67 Dalot en maçonneries de moellons jointoyées.

V-2-3-2: CaIcuI Pour l'ouvrage de décharge du fossé dimensionné ci-dessus. On prend B = 1m

a. Calcul de lcr Q0 Q*  gB5 Calcul de Qo : Un dalot est prévu pour 10 ans, en reprenant le méthode de calcul précédent, on arrive au résultat : Tc=3,8 C-0,85 I(lh,P)=84,6mm 1(3,8 ; 10)=226 Q10ans=0,66m3s"1 D'où 0.66 Q*  9.8115 Q*=0.21 m3/s Icr*=1.9 selon l’abaque Icr * g 1.9*9.81 Icr  1  1 K²B 3 67²13 Icr=4.1 10-3 Or I=1.20*4.1*10-3 I=4.9210-3

b. Calcul de V On a: Q0 Q*  8 KI 0.5 B 3 Q* = 0, 14 V* = 0,465 Alors :

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V= V* k I0 5 B2/3 = 0,465 x 67 x (0, 005)°'sx 12/3 V= 2,20 m/s Comme V = 2,20m/s est inférieur à Vmax = 3m/s donc, l'ouvrage arrive à évacuer l'eau et nous pouvons retenir la section (1,50 x 7,50m).

CONCLUSION PARTIELLE :

La gravité, et la diversité des dégradations sur la chaussée et ses dépendances prouvent que la RN 32 n'a pas bénéficié des travaux de réparation depuis belle lurette. Etant donné que l'état des routes se dégrade d'une façon exponentielle, il est évident queles dégradations vont s'aggraver davantage. Et si l'on n'intervient pas dans l'immédiat, le coût des travaux de Réhabilitation nécessiterait un énorme investissement.

Avec une TMJA de 120 V/J/2Sens à 33 % de poids lourd, même si le taux de croissance est un peu faible, on peut classer le trafic de la RN32 en un trafic lourd et instense. Ce qui nécessite une bonne attention au dimensionnement et au choix des couches de la chaussée. Les variantes retenues des épaisseurs et des matériaux de chaque couche doivent s'adapter au sol et au climat. Pour les calculs des autres dimensionnements non prisen exemple, on peut généraliser la méthode LNTPB, car on a remarqué à partir des analyses des résultats ci -dessus que c'est la méthode la plus adaptée sur la RN32.

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TECHNOLOGIE DE MISE EN ŒUVRE

CHAP.I: TRAVAUX DE LA CHAUSSEE

I-1: TECHNOLOGIE DE REPARATION DES DEGRADATIONS I-1-1: COLMATAGE DES FISSURES :

I-1-1-1: Colmatage des fissures groupées : Ces travaux consistent à : Nettoyer la zone fissurée avec du balai .La surface doit être propre et sèche ; Délimiter la zone à réparer avec de la peinture, préparer les coulis bitumineux ; Répandre le coulis en une couche mince de 5mm sur les surfaces délimitées. NB: coulis bitumineux=201 de sable de carrière + 61 d'ECR65 ou cut- back 400/600.

I-1-1-2: Colmatage des fissures isolées : Ces travaux consistent à : Nettoyer la zone fissurée avec du balai .La surface doit être propre et sèche ; Répandre le liant qui est du eut- back 400/600 ou de TECR65 au dosage de 0.50 kg/m2 en suivant la fissure; Répandre du sable de carrière sur la surface à colmater.

I-1-2: REFECTION LOCALISEE :

I-1-2-1: Réfection des revêtements : L'opération consiste : Enlever la totalité du revêtement fissuré ; Badigeonner la surface enlevée avec du cut- back 400/600 ou d'ECR65 pour accrochage en raison de 0.6kg/m2; Mettre en œuvre une couche uniforme d'enrobé à froid avec une surépaisseur pour tenir compte de l'affaissement au compactage; Compacter à l'aide des compacteurs vibrants à jante lisse.

I-1-2-2: Réfection du corps de la chaussée : Si la profondeur de l'excavation est inférieure à 15cm : r L'opération consiste à : Délimiter et marquer les zones à réparer ;

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Excaver et enlever tous les matériaux instables et affectés, jusqu'à l'obtention d'une assise uniforme ; Donner à l'excavation une forme à bord vif et à paroi verticale et rendre les fonds de l'excavation plate et horizontale, puis les compacter ; Remplir l'excavation avec de la GCNT 0/315 légèrement humide jusqu'au 5cm au- dessous du corps de chaussée par couche de 10cm au maximum ; Imprégner avec de PECM60 en raison de l,2kg/m2 ; Badigeonner la surface imprégnée avec couche d'accrochage de cut-back400/600 ou ECR65 ; Mettre en œuvre une couche d'enrobé à froid avec une surépaisseur de 1.5cm pour tenir compte des tassements au compactage ; Compacter avec un compacteur vibrant à jante lisse jusqu'à ce que la surface ne se déforme plus. Si la profondeur de l'excavation est supérieure à 15cm : L'opération consiste à : Délimiter et marquer les zones à réparer ; Excaver et enlever tous les matériaux instables et affectés jusqu'à l'obtention d'une assise uniforme ; Donner à l'excavation une forme à bord vif et à paroi verticale et rendre les fonds de l'excavation plate et horizontale, puis les compacter ; Remplir l'excavation avec : grave-émulsion (0/20); grave-bitume (0/20); grave-ciment (0/20). Compacter jusqu'à ce que la surface ne se déforme plus. NB: Enrobé à froid=bitume chauffé + agrégats froids

I-2: COUCHE DE FONDATION EN MATERIAU SELECTIONNE

C'est la couche qui vient après la couche de forme. Elle est réalisée avec un matériau sélectionné présentant les caractéristiques indiquées dans les spécifications des matériaux des couches de fondations.

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I-2-1: MISE EN ŒUVRE

La mise en œuvre de la couche de fondation nécessite des contrôles rigoureux notamment au niveau des épaisseurs et des compactages.

La mise en œuvre consiste à : Répandre les matériaux en cordons successifs sur la plate forme avec des niveleuses ; Arroser la couche répandue jusqu'à sa teneur en eau optimum à l'aide d'un camion arrosoir ; Malaxer ; Régler l'épaisseur de la couche convenable à la côte du projet en tenant compte du coefficient foisonnement ; Compacter jusqu'à 95% de l'OPM ; L'engin recommandé pour le compactage est le compacteur pneumatique de charge minimale de 3 tonnes ou par de compacteur vibrant à jante lisse. Le compactage des bords de la couche doit être particulièrement soigné.

I-2-2: CONTROLE

Le contrôle quotidien sur chantier se fait en grande partie en vérifiant que le titulaire emploie son atelier de compactage conformément à la modalité arrêtée lors de la réalisation de la planche d'essai. Chaque engin destiné au compactage est obligatoirement muni d'un compteur relevé chaque jour à la fin de chantier, de façon à contrôler globalement le nombre de passes effectuées.

Ce compteur doit être maintenu en parfait état de marche. Les essais de contrôles extérieurs au gamma densitomètre ou de densitomètre en membrane sont destinés à vérifier le bien-fondé du contrôle quotidien. Le contrôle des épaisseurs est effectué par comparaison des réceptions topographiques et vérifié à l'aide d'un sondage dont l'emplacement et le nombre sont définis par l'ingénieur en fonction des résultats des réceptions géométriques. La couche fait l'objet d'une réception du contrôle intérieur. Ceci consiste à : Le relevé des disques des engins de compactages ; Une mesure de compacité in-situ ; Un essai Proctor modifié ; Un essai CBR à 4 jours d'immersions à 95% de l'OPM ;

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Un contrôle du réglage par niveau : tolérance plus de 1cm et moins de 2cm en tout point ; Un contrôle de largeur ; Un contrôle d'épaisseur de la couche totale tolérée à plus de 2 cm et à moins de demi- centimètre par rapport à l'épaisseur modifiée. Voici un tableau montrant le contrôle de la couche de fondation Tableau 29 : contrôle de la couche de fondation

Contrôle et Essai Références Résultat exigés Fréquences minimum Densité en place et Densitomètre à 95% de L'OPM (pour Une mesure teneur en eau membrane 95% des mesures, avec NFP 94-050 un minimum de 92%) couche de fondation

Proctor modifié NFP 94-093 Un essai Portance CBR à 95% de NFP 94-078 Conforme à la Un essai l'OPM et à 4 jours disposition du fascicule d'immersions ou du Cahier de Charge Plaque Suisse 700 cm2 Module > 80 MPA un essai tous les 50m de (matériaux crus) route Module > 100 Dosage en Bâche et pesson Plus ou mois 10% du Un mesure tous les ciment dosage thermique 150m2 au moins Réglage Nivellement de précision

Surfaçage Règle de 3m

Largeur Chaine

Epaisseur Réglet

Dévers Gabarit

:

I-3: COUCHE DE BASE EN GCNT 0/315

C'est la couche qui vient après la couche de fondation.

Elle est réalisée avec de la Grave Concassée Non Traitée 0/315 répondant aux spécifications des matériaux pour couche de base.

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I-3-1: MISE EN ŒUVRE

Cette grave est mis en œuvre en une seule couche d'une épaisseur après compactage de 20 cm.

Les modalités d'obtention d'une teneur en eau précise et homogène sont définies lors de la planche d'essai. Le déversement en tas distincts est dans tous les cas interdit afin d'éviter toute ségrégation. Le titulaire peut également choisir de déverser les matériaux en cordon et de mettre en œuvre à l'aide de niveleuses en respectant les conditions suivantes : Soit de respecter une utilisation correcte des engins d'épandage lorsqu'ils comportent une lame de réglage : Lame de l'engin travaillant à pleine charge et disposée le plus perpendiculairement possible par rapport à la direction de progression de l'engin, Limitation du nombre de passes d'engin. Et de répandre toujours des granulats convenablement humidifiés dans la masse. Dans ce cas, le contrôle de la planéité à là règle de trois mètres sera systématiquement fait au moins à chaque profil et de part et d'autre de l'axe. On évitera l'ajout d'eau pendant le réglage car cette technique ne permet généralement pas d'obtenir une teneur en eau homogène. Néanmoins, si nécessaire, le Titulaire doit maintenir sur le chantier en permanence le matériel nécessaire à l'arrosage ou à la scarification de la grave afin de garantir avant compactage une teneur en eau égale à l'OPM, à plus ou moins 1% près. La citerne à eau doit alors être équipée d'une rampe permettant un arrosage homogène et constant des matériaux. La mise en œuvre des Graves Concassés par temps de pluie continue est interdite. En cas de pluie survenant pendant la mise en œuvre, les matériaux répandus dont le compactage n'est pas achevé sont maintenus en place en attendant qu'ils sèchent; le compactage est repris dès que les matériaux ont retrouvé une teneur en eau correcte (± 1% par rapport à la teneur en eau OPM).

I-3-2: COMPACTAGE

C'est l'opération la plus importante qui détermine les caractéristiques de l'assise future. Elle devra être d'autant plus poussée que les granulats sont anguleux et leurs granulométries plus creuses.

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L'emploi de cylindres à jantes est interdit. Le compactage est réalisé à l'aide des compacteurs vibrants lourds (engin de classe V3 minimum et utilisation de la vibration maximale) et des compacteurs à pneus lourds (engin de classe P3 minimum) dont la pression de gonflage est supérieure à 0,5 MPa et le poids par roue d'au moins 5 tonnes, en parfait état de marche. Le compactage des bords de couche est particulièrement soigné. Après achèvement du compactage, tout réglage fin est interdit. Les compacités obtenues sur chantier doivent vérifier sévèrement les deux conditions exprimées ci-dessous : La compacité est de 95% de la densité sèche à l'OPM, avec un minimum absolu de 92%, la compacité est mesurée à partir de la référence Proctor établi selon les dispositions de la norme (avec correction en fonction de la fraction supérieure à 20mm et du poids spécifique); La densité sèche en place est supérieure ou égale à 85% du poids spécifique de la roche. Une fois les conditions d'emploi arrêtées lors de la planche d'essai (nombre de passes de chaque engin, ordre de passage entre les engins vibrants et les compacteurs à pneumatiques), le contrôle quotidien sur le chantier se fait en grande partie par la vérification de la conformité de l'utilisation par le Titulaire de son atelier par rapport aux modalités arrêtées lors de la planche d'essais. Chaque engin vibrant ou compacteur est muni d'un compteur, en parfait état de marche, relevé chaque jour en fin de chantier, de façon à contrôler globalement le nombre de passes effectuées dans la journée. Ce contrôle s'ajoute normalement au contrôle de compacité in situ. Il peut, le cas échéant, conduire à diminuer les cadences des contrôles de compacité si les résultats sont satisfaisants. A tout moment, l'atelier de compactage doit être constitué d'engins automoteurs en nombre suffisant pour obtenir la compacité exigée et la cadence optimale.

I-3-3: CONTROLE INTERIEUR

Le contrôle intérieur de la couche avant réception consiste à faire :

La vérification des disques des engins de compactage ; Une mesure de compacité in situ et de teneur en eau ; Un essai Proctor modifié ;

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Un contrôle du nivellement à chaque profil en travers (3 points minimums), tolérance+1 cm et 0 cm ; Un contrôle longitudinal et transversal du surface : flèche maximum 1cm sous une règle de 3m, au droit de chaque profil en travers ; Un contrôle de la largeur : tolérance - Ocm (par rapport à l'épaisseur théorique ; Un contrôle du dévers : tolérance ± 0,5 ; Un essai de plaque (0 30cm) tous les 50m : module > à 120 MPa ou à toute valeur agréée par l'Ingénieur ; Une mesure de déflexions à la poutre de Benkelman tous les 100m en quinconce : D90< 75 ou à toute valeur agréée par l'Ingénieur.

I-4: COUCHE D'IMPREGNATION EN ECM 60

Une couche d'imprégnation doit être appliquée sur une couche de base réalisée en matériaux non traités avec du liant hydrocarboné. Le but est d'imbiber le 2,5cm de la couche de base avec du liant hydrocarboné, au cas où il y aura une destruction de la couche de roulement, la couche imbibée da la couche de base pourrait la remplacer.

Elle est réalisée à l'aide d'une Emulsion ECM60 dosé à l,2kg/m2. Ce dosage peut être modifié après exécution de planches d'essai. Cette imprégnation est cloutée avec des gravillons 6/10 dans les conditions indiquées ci-dessous.

I-4-1: PRECAUTIONS A PRENDRE

Elle est mise en œuvre à la rampe sauf pour les petites surfaces ou les interventions localisées où la mise en œuvre à la lance sera autorisée.

Elle devra être réalisée au maximum, dans les 24 heures suivant la réception de la couche de base. Elle ne peut être éloignée de plus de 2km de la couche de base.

I-4-2: MISE EN ŒUVRE

I-4-2-1: Nettoyage de la chaussée Un balayage énergique est effectué sur la couche de base avec une balayeuse mécanique, avant mise en œuvre de la couche d'imprégnation, de façon à éliminer tout matériau roulant et toute fine nossive. Si nécessaire un balayage manuel élimine les autres saletés (bouses de zébus par exemple).

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Puis on effectue un léger arrosage préalable.

I-4-2-2: Epandage du liant L'épandage du liant ne peut avoir lieu que si les conditions atmosphériques le permettent (pas de pluie, pas d'orage imminent). Les épandeuses ont des roues à pneumatique de nombre et de dimensions tels que leur passage sur la couche de base ne détériore pas celle-ci. Ils sont munis de dispositifs permettant de couvrir uniformément (souvent, on utilise la règle de trois tiers), à l'aide de liant bitumineux à température égale, une bande de largeur réglable. Ils comportent une pompe doseuse permettant l'épandage à une pression uniforme ajustée à la vitesse de déplacement. Pendant l'utilisation des épandeuses, la présence d'un agent à l'arrière de celles-ci pour contrôler l'épandage est obligatoire. L'épandage est conduit de manière à ne laisser ni manque ni excès de liant au raccordement après un arrêt d'épandage ou entre deux bandes voisines ou sur les bords des accotements. Les reprises d'épandage doivent être alternées. Le processus suivant est à respecter : Épandage mécanique de l'imprégnation à l'émulsion de bitume cationique ECM 60 et dosée de façon à avoir 770g/m2 de bitume résiduel. Toute circulation de chantier sur la couche d'imprégnation cloutée est interdite qu'après un sablage effectué après 6h de l'épandage de liant.

I-4-3: CONTROLE :

Tableau 30 : contrôle MO/ Imprégnation ECM 60

Contrôle/ Essais Référence Résultats exigés Fréquence minimum

Dosage du liant Posée des plaquettes ±0,1 kg/m2 par rapport 1 essai NF 98- 275-1 au dosage ordonné Source : ARM I-5: CLOUTAGE DE L'IMPREGNATION

Le Cloutage de l'imprégnation est réalisé par des gravillons, sur la couche de base sur une largeur de 6.00m (chaussée). Le dosage en gravillon est de 5 litres/m2.

Ce dosage peut être augmenté ou diminué au vu des résultats des planches d'essais.

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On peut accepter l'utilisation des gravillons 6/10 pour la réalisation de ce cloutage.

I-6: COUCHE D'ACCROCHAGE

Douze heures au minimum après l'imprégnation de la couche de base, on répand la couche d'accrochage après balayage de la route.

La couche d'accrochage est en ECR69 dosé à 0.6kg/m2. Sa mise en œuvre et le contrôle interne sont les mêmes que pour la couche d'imprégnation mais elle est plus visqueuse.

I-7: ENDUIT SUPERFICIEL BICOUCHE A LA FRANÇAISE

L'enduit bicouches discontinues est réalisé sur les voies, routes et aires des Travaux Connexes.

Les dosages en liant résiduel et gravillons sont : Première couche :

Liant : 0,8 kg/m2 (=1,1 kg/m2 d'émulsion ECR 69) ; Gravillons 10/14 : 10 litres/m2 Deuxième couche :

Liant : 12 kg/m2 (= 1,7 kg/m2 d'émulsion ECR 69) ; Gravillons 4/6 : 8 litres/m2

I-7-1: MISE EN ŒUVRE

Dans un délai maximum de 4 jours après l'imprégnation et après balayage, la couche de liant est appliquée à l'aide d'une répandeuse, suivie aussitôt par l'épandage de la couche de gravillons secs (délai maximum entre le gravillonnage et l'épandage du liant : lmn). Une fois le gravillon répandu, la surface est immédiatement roulée au rouleau à pneus lisses dont la pression de gonflage est comprise entre 0,5 et 0,8 MPa, jusqu'à ce que les gravillons soient bien en place (minimum 5 passes). La vitesse instantanée des engins de compactage est limitée à 8km/h (NF P98-160).

Les joints transversaux sont réalisés sans excès, ni manque de liant. En attendant qu'un débit homogène des jets soit atteint, l'ouverture des vannes de liant se fait sur une bande de papier kraft recouvrant l'extrémité précédemment enduite.

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Pour assurer l'uniformité du dosage en liant dans le sens transversal, deux bandes jointives doivent se recouvrir d'une valeur à déterminer sur chaque matériel, en fonction du type de la rampe et des jets. Avant d'exécuter la deuxième bande, les granulats de rejet au bord de la bande précédente sont retroussés par balayage. Le liant ne doit pas remonter à la surface. Les surfaces présentant un ressuage sont traitées immédiatement par un sablage 2/4. En cas de sous-dosage en liant, il convient de faire une nouvelle couche avec le dosage prescrit après sablage de la couche sous-dosée. La vitesse de circulation sur une section fraîchement enduite est militée à 50 km/h pendant 4 jours au minimum.

I-7-2: CONTROLE INTERIEUR

Les contrôles intérieurs et extérieurs des enduits superficiels ont lieu en même temps. Ils consistent en :

Un contrôle visuel quotidien de l'état de propreté des tuyauteries, filtres, gicleurs, etc. Une mesure du dosage en liant, pour chaque couche, tolérance ± 0,1 kg/m2 ; Une mesure de la régularité transversale du répandage du liant au début des Travaux : R= (D-d)/(D+d)= 0,15 avec D= dosage maximal et d= dosage minimal, D et d étant mesurés sur un même profil ; Un contrôle régulier de la température du liant lors du répandage ; Une mesure du dosage en granulats, pour chaque couche, tolérance ± 10% (mini ll/m2); Une mesure de la régularité transversale du répandage des granulats au début des Travaux ; les dosages mesurés (20 mesures) ne doivent pas s'écarter de plus de 10% de la valeur moyenne sur un même profil.

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Tableau 31 : contrôle MO/ enduit superficiel

Contrôle/ Référence Résultats exigés Fréquence minimum Essais Vérification du Inspection Propreté des tuyauteries, A la demande de l'Ingénieur matériel visuelle filtres, gicleurs, gravillonneurs, etc Dosage du liant Pesée de ± 0,lkg/m2 par rapport au 1 essai par bande répandue plaquettes dosage ordonné

Régularité NF P 98-275- R=0,15 A la demande de l'Ingénieur transversale du liant 1

Tempéra ture du Thermomètre 125 à150°C A la demande de l'Ingénieur liant

Dosage des Pesée de ±10% 1 essai par bande répandue granulats plaques

Régularité é NF P 98-276- ±10% de la valeur moyenne 20 mesures au début de la mise transversale des 1 sur un même profil en œuvre de chaque couche de granulats granulats Rejet Inférieur à 5% 1 contrôle par section de 5km, 15 jours après la réalisation Source : ARM

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CHAP.II: CONSTRUCTION DES OUVRAGES

II-1: OUVRAGE D'ASSAINISSEMENT II. 1.1. FOSSE DE PIED II-1-1: FOSSE DE PIED

I-1-1-1: Fossé en terre Il doit être réalisé simultanément avec l'achèvement des terrassements de façon à assurer l'assainissement de l'ensemble de la plate-forme, de l'emprise et de l'environnement. Le fossé en terre est exécuté soit manuellement soit mécaniquement avec la lame d'une niveleuse selon la circonstance. Il peut être soit triangulaire soit trapézoïdale. L'opération à effectuer consiste à : Implanter l'ouvrage ; Creuser la fouille ; Mettre en place les gabarits avec du bois pour mieux respecter la section transversale recherchée. Il est préférable de réaliser les fossés en terre si la pente du terrain naturel n'excède pas 8% et que si le sol du terrain environnant le permet.

I-1-1-2: Fossé maçonné Il peut prendre diverses formes telles que trapézoïdales, triangulaires, et rectangulaires. Les moellons doivent être mouillés avant leur mise en œuvre, les joints sont d'une épaisseur moyenne de 15 mm. Le mortier est dosé à 300Kg/m3 . Les opérations consistent à : Implanter l'ouvrage ; Creuser les fouilles ; Mettre en place les gabarits ; Poser le lit de sable de 5 cm d'épaisseur ; Construire l'ouvrage selon les dimensions par les calculs ; Jointoyer les parements ; Engazonner si nécessaire les abords.

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II-1-2: LES OUVRAGES DE DECHARGES

I-1-1-1: Buse La mise en place des buses consiste à faire : L'implantation de l'ouvrage ; L'exécution d'une fouille par une pelle mécanique ; La confection d'un lit de pose de sable et coulage d'un béton de propreté ; La mise en place des buses ; Le jointoiement des buses avec un coulis de ciment et renforcer par un enrobage de mortier de ciment dosé à 300 kg/m3 sur la face externe de la buse ; Le remblaiement et compactage avec une dame sauteuse ; La protection des ouvrages des têtes amont et aval avec des perrés maçonnés. Si les circonstances s'y prêtent, au lieu d'utiliser des buses de grand diamètre, il vaut mieux poser deux ou plusieurs rangées de buses de dimension plus petite pour éviter des problèmes de transport et de pose par des grues. L'espace entre les rangées doit être au moins égal au diamètre.

I-1-1-2: Dalot La mise en œuvre d'un dalot consiste à faire : L'implantation de l'axe de la route en plaçant des piquets tous les 5-10 m de chaque côté de l'emplacement prévu pour l'ouvrage ; Construction d'une ligne perpendiculaire (axe du dalot) à l'emplacement prévu ; là où c'est possible ; Construction d'une déviation autour de l'emplacement ; Fouille : excavation de l'emplacement du dalot (en procédant par moitié) ; Mise en place des gabarits ; Une fois le niveau de fouille atteint, nivellement et compactage du fond (couche mince de sable) ; Maçonnerie : radier plus piédroits, comme pour les fossés maçonnés ; Pose des dalles préfabriquées ou coulage sur place de la dalle supérieure ; Construction du puisard amont et de l'avaloir y compris les murs en aile et les murs de tête ;

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Remblai dûment compacté autour et au-dessus de l'ouvrage jusqu'à la côte du projet ; Nettoyage/ finition

I-1-1-3: .Curages des dalots et des buses Les ouvrages de décharge collectent les eaux des fossés et permettent leur passage sous la route pour rejoindre les bas-fonds. Ils sont nettoyés au moyen d'une barre d'acier, d'une pelle et d'une bêche (angady). Les produits retirés seront étalés là où ils ne gênent pas l'écoulement de l'eau.

II-2: OUVRAGE DE PROTECTION II-2-1: GABION

Les gabions doivent être remplis suivant les règles de l'art, de manière à assurer un remplissage homogène et à limiter au maximum la déformation des cages.

Le gabion, au moment de son utilisation est déplié sur une surface plane et dure, de façon à ce que toutes ces faces reposent à plat sur le sol. Les marques de pliage sont aplanies. Les quatre faces latérales sont relevées pour former une caisse dont le couvercle reste ouvert ; on procède alors à la ligature des arêtes verticales et des diaphragmes. Si ce gabion doit être juxtaposé à d'autre déjà en place, ses faces en contact avec ces derniers sont parfaitement appliquées contre les gabions voisins ; on utilise à cet effet un maillet de bois. On ligature les gabions entre eux en utilisant la même technique que lors de l'assemblage d'un gabion seul. On les place face à face et dos à dos de façon à ce que les couvercles se faisant face puissent être ligaturés d'un seul et même lit. Les coutures des arêtes des gabions en cours de montage se font autant que possible en englobant les arêtes des gabions déjà en place. Pour obtenir un bon alignement des faces verticales vues, on les rigidifie pendant le remplissage à l'aide de piquets et de planches. Les faces sont appareillées de préférence manuellement. Les pierres de remplissage doivent laisser un minimum de vide. Si c'est possible, on laisse le dernier gabion vide afin de faciliter les ligatures avec le suivant. Afin de limiter les déformations de la structure, il est nécessaire, au cours du remplissage de disposer des tirants horizontaux reliant la paroi vue à celle opposée en reprenant deux mailes de chaque côté. Pour faciliter l'attache des tirants, on aligne les niveaux de remplissage sur le haut d'une maille.

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Puisque le gabion est perméable, un ouvrage en gabions peut donc remplir une fonction de drainage. Il peut recueillir et évacuer des eaux d'infiltration. Toutefois, si l'on veut lui faire jouer ce rôle, il faut que la règle de filtre soit vérifiée vis-à-vis des matériaux entourant le gabion, afin d'éviter la fuite et la percolation des fines au travers de la structure, d'où la pose du géotextile du type Bidim ou similaire qui est prévue à l'arrière des gabions contre les terres.

II-2-2: LES ENROCHEMENTS

Des enrochements de protection envers les affouillements et les érosions seront posés dans les lits à la sortie des buses et dalots aux débouchés des fossés et sur les talus en remblai soumis à une forte érosion d'eau de ruissellement selon les instructions données.

Conclusion partielle :

Les ouvrages d'assainissements jouent un rôle important dans les collectes des eaux de pluie et des ruissellements, par conséquent maintiennent l'imperméabilité de la chaussée. Le respect des normes techniques et les mesures de précautions influe directement sur la durée de vie de la route.

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CHAP.I: DESCRIPTION DES PRIX

I-1: INSTALLATION ET REPLIS DE CHANTIER

Ce prix rémunère forfaitairement l'installation et l'aménagement des bases du Titulaire, concernant toutes les dispositions de mise en place en vue de l'exécution des Travaux et des organisations de chantier. Il inclut aussi l'installation de tous les matériels nécessaires : centrale de bétonnage, centrale de concassage, centrale d'enrobage et des laboratoires. Le repli concerne le rapatriement des matériels, l'enlèvement de tous les produits non utilisés issus de l'installation de chantier et de l'exécution des Travaux, la remise en état de tous les lieux d'intervention.

I-2: PRIX 200 : ASSAINISSEMENT :

I-2-1: DEMOLITION DES OUVRAGES MAÇONNES OU BETONNES

Ce prix s'applique au mètre cube (m3) de démolition totale ou partielle de murs existant de toute nature : (tête d'ouvrage, puisards et mur de soutènement) . Il comprend : La démolition proprement dite, complète ou en partie de l'ouvrage ; Tous terrassements utiles y compris les fouilles ; Le chargement, le transport sur toute distance, le déchargement et la mise en dépôt des gravois et matériaux extraits ; Le remblaiement des fouilles avec des matériaux définis ; Le compactage de remblai.

I-2-2: PRIX 202 : CURAGE DES BUSES OU DALOTS

Ce prix s'applique au mètre linéaire (ml) de curage de buses et dalots existant, quel que soit l'ouverture, y compris les puisards hors métrés. Il comprend : L'extraction des matériaux existant à l'intérieur de l'ouvrage ; Leur chargement, et transport vers l'exutoire ; Leur déchargement à l'exutoire ;

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EVALUATION FINANCIERE ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

Toute sujétion de nettoyage, notamment l'envoi de jet d'eau sous pression à l'intérieur de l'ouvrage. Les quantités à prendre compte sont : les longueurs des ouvrages réellement bouchés et les résultats d'attachements contradictoires.

I-2-3: PRIX 203 : GABIONS

Ce prix s'applique au mètre cube (m ) de gabionnage pour la protection des talus des déblais, quelque soit les dimensions des caisses métalliques utilisées. Il comprend : Les fournitures et leur transport sur toute distance ; Tous les terrassements (déblais, remblais) nécessaires à la pose y compris les fouilles ; La mise en place des caissons et leurs remplissages, y compris les fournitures des ligatures et éventuellement la fourniture et la mise en œuvre des lignes de pieux ; L'apport éventuel de remblai complémentaire avec damage et compactage pour la mise en état des abords ; La mise en place des gabions.

I-2-4: PRIX 204 : ENROCHEMENT

Ce prix s'applique au mètre cube (m3) d'enrochement destiné à la protection des ouvrages contre l'érosion. Il inclut : Les fournitures et transport sur toute distance ; Les terrassements, y compris les fouilles de toutes natures ; La mise en œuvre.

I-2-5: PRIX 205 : FOSSE MAÇONNE

Ce prix s'applique au mètre linéaire (ml) de fossé maçonné, exécuté conformément au plan type. Il concerne : Les fournitures et transport sur toutes distances ; Les terrassements, y compris les fouilles de toutes natures ; Le chargement, le transport sur toute distance, le déchargement et le réglage des terres en excès et des gravillons issus des fouilles ; La fourniture et le transport à pieds d'œuvre de tous les matériaux requis ; La réalisation des maçonneries du fond et des parements.

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EVALUATION FINANCIERE ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

I-2-6: PRIX 206 : FOSSE EN TERRAIN ORDINAIRE

Ce prix rémunère au mètre linéaire (ml) la création, le réglage et la finition des fossés en terre ordinaire conformément au plan-type. Il comprend : L'extraction des terres ; La mise en cordon ou évacuation de terres extraites de la fouille sur toutes distances et leurs régalages et toutes sujétions d'accès ; Le réglage, le reprofilage, le dressage des parois, le talutage et toute finition. L'apport et le compactage des terres éventuellement manquant et toutes sujétions. Les quantités à prendre en compte seront les longueurs de fossé réellement traité, et résultant d'attachement contradictoire.

I-2-7: PRIX 207 : FOSSE BETONNE

Ce prix rémunère au mètre linéaire (ml) de fossé bétonné, exécuté conformément au plan type. Il englobe : Les fournitures et transports sur toutes distances ; Les terrassements y compris les fouilles de toutes natures ; La fabrication des bétons dosés à 350 Kg /m ; Le remblaiement, le compactage, et la mise en état des bords ; La mise en œuvre du béton.

I-2-8: PRIX 208 : CURAGE DE FOSSE » EN TERRE OU RESIDU

Ce prix s'applique au mètre linéaire (ml) de curage de fossé en terre, maçonné ou bétonné, caniveaux non couverts existants. Il comprend : L'extraction des matériaux existant dans les fossés ; Le chargement ainsi que les transports sur toutes distances ; Le déchargement et le régalage aux lieux de dépôts agréés ; Toutes sujétions de nettoyages.

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I-2-9: PRIX 209 : BETON DOSE A 250 KG/M 3

Ce prix rémunère au mètre cube (m3), la confection et mise en œuvre de béton de qualité BO dosé au minimum à 150 kg de ciment par mètre cube pour semelle de propreté Ce prix comprend : La préparation de la surface ; La fourniture et le transport sur toute distance au lieu d'emploi, de tous les matériaux nécessaires à la fabrication du béton ; Le stockage dans de bonnes conditions de ces matériaux ; Le lavage et le criblage des agrégats si nécessaire ; La fabrication par malaxage mécanique, la mise en œuvre, la vibration, le lissage et le réglage du béton ; La fourniture, la mise en place et l'arrimage des éléments de coffrage qu'ils soient perdus ou non ; Le décoffrage Ce prix s'applique aux volumes de béton, définis aux plans d'exécution approuvés ou résultant d'attachements contradictoires.

I-2-10: PRIX 210 BETON DOSE A 350KG/M3

Ce prix rémunère au mètre cube (m3),. la confection et la mise en œuvre de béton de qualité dosé au minimum à 350 kg de ciment par mètre cube pour ouvrages divers en béton armé, tels que : semelles, radiers, murs de soutènement, murets, couronnement de murettes d'accotement, d'appuis en élévation, dalle de couverture de fossé et caniveaux, fossé standard, fossé profond, passages pour piétons et véhicules, regard d'ouvrage d'assainissement, tampons de regards ou de puisards, plots et massifs divers, etc. Il s'applique quelles que soient les dimensions des ouvrages et notamment aux aménagements de faible volume. Ce prix englobe : La fourniture et le transport sur le lieu d'emploi de tous les matériaux nécessaires à la fabrication du béton y compris les adjuvants ; Le stockage dans de bonnes conditions de ces matériaux ; Le lavage et le criblage des agrégats si nécessaire ; La fabrication par malaxage mécanique, la mise en œuvre, la vibration, le lissage et le réglage du béton ;

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L'exécution des joints et des éventuelles barbacanes ; Les coffrages perdus ou non, les échafaudages ; Le décoffrage, la cure du béton ; Tous les Travaux de reprises utiles, tels que : piquages, brossages à vif, lavages, ragréages; La remise en état des abords ; Et d'une manière générale toutes les tâches et sujétions pour réaliser des bétons. Ce prix s'applique aux volumes de béton, définis aux plans d'exécution approuvés, ou résultant d'attachements contradictoires.

I-2-11: PRIX 211 -ACIER POUR BETON ARME

Ce prix s'applique au kilogramme (kg) d'acier type « Fe E-24 » ou « Fe E-40» pour béton armé de tous ouvrages d'assainissements divers et de reprises d'ouvrages existants, exception faite des buses en béton et des caniveaux couverts. Ce prix comprend : La fourniture, l'amenée à pied d'œuvre des aciers nécessaires à la confection des armatures, et leur stockage sur des plates-formes à l'abri des intempéries ; L'éventuel nettoyage et brossage ; Le façonnage des armatures suivant les dispositions des projets et plans types ; Les chutes et pertes ; La mise en place des armatures façonnées ;

I-3: PRIX 300 : CHAUSSEE

Tous les prix des matériaux constitutifs du corps de chaussée s'appliquent au mètre cube en place, après mise en œuvre, compactage et cylindrage. Ces prix comprennent : les frais de recherche de gisement et carrière ; le plus valu des transports des matériaux ; les sujétions d'exploitation (protection de l'environnement, perte due au stockage, protection pour éviter la ségrégation, etc ) ; les explosifs et toutes les fournitures liées à l'installation de chaussée ; les aménagements (fossé, levées de terre) à faire à l'abandon des gisements, des carrières pour empêcher l'arrivée des eaux de ruissellement sur la chaussée, ou dans les ouvrages d'assainissement ;

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l'extraction, le chargement et le déchargement des matériaux des gisements et carrières; la mise en œuvre, le régalage, le réglage, le compactage, le cylindrage, etc…………;

I-3-1: PRIX 301 : DEMOLITION DE LA CHAUSSEE

Ce prix s'applique au mètre cube (m3) de démolition de chaussée existant, selon l'épaisseur intéressée, et suivant les décisions de l'Autorité Chargée de contrôle.

Il comprend : la démolition et l'extraction de tous les matériaux d'apport successif pour la construction d'ancienne chaussée ; le chargement et le transport des matériaux surtout si l'exutoire est très loin ; la mise en forme et le compactage adéquat de la couche résiduelle. Les quantités à prendre compte sont celles résultant du projet d'exécution ou d'attachement contradictoire.

I-3-2: PRIX 302 : SCARIFICATION

Ce prix s'applique au mètre carré (m ) de scarification de chaussée revêtue. Il comprend : Le piochage de la chaussée existante sur une épaisseur définie ; La réduction de la dimension des produits de la scarification ; Toutes les sujétions d'amélioration des matériaux nouveaux pour lui donner des qualités correspondant aux exigences requises. Les quantités à prendre en compte sont celles de la chaussée revêtue existante. Elles résultent du projet d'exécution ou d'attachement contradictoire.

I-3-3: PRIX 303 : BOUCHAGE DES NIDS DE POULES

Ce prix s'applique au mètre carré (m2) de surface de chaussée reconstituée. Il concerne : Toutes les fournitures et leur transport sur toutes distances, y compris la GCNT 0 / 315, l'imprégnation, l'enrobé à froid ; l'émulsion de scellement et le sable ; les fouilles, le compactage des bords et le nettoyage des cavités ainsi que l'extraction des gravillons à des lieux de dépôt agréés, quelque soit la distance ; la mise en œuvre des matériaux quelque soit les nombres des couches.

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I-3-4: PRIX 304 : DELAÇAGE

Ce prix s'applique à la tonne (t) d'enrobé à froid, de Grave Bitume ou de Grave Emulsion misent en œuvre. Il comporte : Toutes les fournitures, y compris l'incorporation des dopes et fillers utiles ; le transport sur toute distance ; Les couches de fondation ou de buses requises ; les couches de stabilisation ou d'accrochages éventuelles ; L'émulsion de scellement et sablage ; Tous les frais et sujétions de fabrication et de mise en œuvre, même en faible largeur et étendue.

I-3-5: PRIX 305 : SCELLEMENT DE FISSURE

Ce prix rémunère au mètre linéaire (ml), le scellement d'une fissure simple, à l'aide d'un coulis bitumineux. Il comprend : Toutes les fournitures et leur transport sur toute distance au lieu d'application ; Le nettoyage soigné des fissures à l'air comprimé et par brossage des surfaces adjacentes : L'évasement des lèvres de la fissure ; La mise en œuvre du coulis au moyen d'un dispositif agréé ; Le sablage et le cylindrage de la surface traitée.

I-3-6: PRIX 306 : REFECTION LOCALISEE :

Ce prix s'applique au mètre carré (m ) de surface rapiécée. Il comprend : Toutes les fournitures et leurs transports sur toute distance, y compris la GCNT 0/315 ; La réparation de la surface, incluant le balayage, le nettoyage, la mise en place d'une couche d'égalisation, la pulvérisation uniforme du bitume sur la surface préparée ; La mise en œuvre des matériaux.

I-3-7: PRIX 307 : COUCHE DE FONDATION

Ce prix s'applique au mètre cube (m3) de matériaux répondant aux exigences de mise en œuvre pour la couche de fondation ou pour la reconstitution des accotements. Il comprend :

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La fourniture des matériaux au lieu des mises en œuvre, incluant le transport sur une distance maximale de 5Km et toutes sujétions ; La mise en œuvre. Il est à noter qu'au vu des matériaux issus de la démolition de la chaussée existante, l'Autorité Chargée de Contrôle pourra éventuellement ordonner par ordre de service leur réutilisation en couche de forme ou de fondation.

I-3-8: PRIX 308 : COUCHE DE BASE EN GCNT 0/31,5

Ce prix rémunère au mètre cube (m3) les opérations relatives à la production et à la mise en œuvre de grave concassé pour couche de base et aménagements divers, tels que : remblais de substitution, accès, placettes, parkings, trottoirs, etc. Il s'applique quelles que soient les zones d'utilisation, l'épaisseur et la surface des couches mises en œuvre. Ce prix comprend : L'humidification de la grave au moyen d'une centrale mécanique de malaxage ; Le transport sur toutes distances ; Le déchargement sur le lieu d'emploi ; Le cas échéant les frais pour stockage et reprise intermédiaire ; La mise en œuvre ; Toutes les sujétions de pilotage et de réglage de cet engin pour obtenir une surface répondant aux tolérances géométriques et altimétriques contractuelles ; L'alignement des bords de la couche pour les rendre parallèle à l'axe du tracé ; L'arrosage nécessaire à l'humidification optimum des matériaux pour leur compactage ; Le compactage ainsi que le talutage ; Et toutes sujétions (dont la réalisation des planches d'essai et tous les frais relatifs aux mesures de déflexion) ; Les quantités à prendre en compte seront celles résultant du projet d'exécution approuvé et d'attachements contradictoires.

I-3-9: PRIX 309 : IMPREGNATION EN ECM 60

Ce prix rémunère à la tonne (t) de bitume résiduel d'ECM 60 pour imprégnation de grave concassée. Il s'applique quelle que soit l'importance de la surface, grande (rampe) ou petite (lance) sur couche de base, réparation de chaussée, accotement, trottoirs, etc. Il comprend :

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La préparation de la surface par balayage, soufflage, arrosage ; Le déflachage éventuel ; La fourniture du bitume fluidifié ; Son transport sur toutes distances ; Les dispositions à prendre (masques, sable, etc.) pour protéger des éclaboussures, les ouvrages adjacents (bordures, poteaux, constructions, etc.) ; Le réchauffage et le répandage du bitume fluidifié (à la rampe ou à la lance) ; Le dope éventuel ; Le sablage des zones circulées ; Les surlargeurs d'exécution et les pertes diverses ; Et toutes sujétions. Les quantités à prendre en compte résulteront de l'application aux surfaces traitées, des dosages, éventuellement affectées des différentes sanctions prévues et d'attachements contradictoires.

I-3-10: PRIX 310 : GRAVILLONS POUR ENDUIT SUPERFICIEL

Ce prix rémunère au mètre cube (m3), la fabrication et la mise en œuvre de gravillons de toutes dimensions, pour enduit superficiel. Il s'applique quelles que soient la zone d'application (réparations, imperméabilisation et revêtement de chaussée, trottoirs, etc.), l'importance de la surface à revêtir, grande ou petite, la classe granulaire d/D. Il comprend : La préparation des carrières ; Le concassage, le criblage, le dépoussiérage ; Le lavage des gravillons ; Toutes les sujétions pouvant apparaître pour produire des matériaux conformes aux spécifications techniques ; Le transport sur toutes distances ; Les frais de stockage intermédiaire ; La préparation de la surface par balayage, soufflage et reprises éventuelles ; Le répandage mécanique à l'auto gravillonneur ou le répandage manuel des gravillons ; Les surlargeurs d'exécution et les pertes diverses ; Le cylindrage, le balayage de chaque couche ; Le contrôle et l'élimination du rejet ; Et toutes autres sujétions d'exécution.

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Les quantités à prendre en compte résulteront de l'application aux surfaces traitées, des dosages, éventuellement affectées des différentes sanctions prévues.

I-3-11: PRIX 311 : EMULSION CATIONIQUE POUR ES ET ACCROCHAGE ECR 69

Ce prix rémunère à la tonne (t) de bitume résiduel, de la fourniture et la mise en œuvre d'une émulsion de bitume cationique ECR 69 pour la réalisation de couche d'accrochage et d'enduit superficiel. Il s'applique quelle que soit l'importance de la surface à traiter ; grande (rampe) ou petite (lance), sur couches de chaussée, réparations de chaussée, accotements, accotements, trottoirs, parking etc. Il comprend : La préparation de la surface par balayage, soufflage, arrosage ; La réparation et le déflachage par une méthode agréée, et juste avant la mise en œuvre, des zones ponctuellement dégradées ; La préparation et la fourniture de l'émulsion ; Le transport sur toutes distances ; Le réchauffage et le répandage de l'émulsion (à la rampe ou à la lance) ; Le dope éventuel ; Les surlageurs d'exécution et les pertes diverses ; Et toutes sujétions. Les quantités à prendre en compte résulteront de l'application aux surfaces traitées, des dosages, éventuellement affectées des différentes sanctions prévues.

I-4: PRIX 400 : DIVERS EQUIPEMENT«

I-4-1: PRIX 401 : DEBROUSSAILLAGE

Ce prix rémunère au mètre carré (m2) la réalisation du débroussaillage, et la maitrise de la végétation sur l'emprise de la route.

Il s'applique une fois durant le chantier, à toutes les opérations rémunérées ci- après et qui seront, à exécuter à plusieurs fois en cours de chantier. Il comprend pour toutes les surfaces concernées par des Travaux (accotement, fossés, talus ...) : Toutes sujétions d'accès ;

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Le débroussaillage, dessouchage des arbres existants d'une circonférence inférieure ou égale à zéro mètre soixante, mesurées à un mètre au dessus du sol ; La dépose des balises de virage, des panneaux de signalisation, des supports et poteaux divers, des clôtures de toutes natures situées dans l'emprise de la route ; Le chargement de tous les transports de tous les matériaux quelle que soit la distance ; Leur mise en dépôt, leur régalage et toutes sujétions liées à l'aménagement définitif de ce dépôt. Les surfaces à considérer seront définies et arrêtées suivant le projet d'exécution approuvé correspondant, ou constaté contradictoirement.

I-4-2: PRIX 402 : BALISE A L'ENTREE DES PONTS

Ce prix s'applique à l'unité, ou au nombre des balises à mettre en place.

Il comprend : La fabrication et le transport en toutes distances des produits ; L'implantation ; Toutes sujétions.

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CHAP.II: DEVIS QUANTITATIF

Avant d'aborder ce chapitre, il convient de souligner que l'estimation du devis quantitatif est sujette à de marge d'erreur, étant donné l'inaccessibilité de certains tronçons à cause de l'insécurité. Nous nous sommes donc contenté d'utiliser les données de matricule routière 2007 de l'ARM (Annexe I) pour les Travaux de point à temps. Tendis que les autres résultats sont obtenus, soit par mensuration sur place: surface à débroussailler, surface à engazonner, les longueurs des canaux ; soit par comptage : nombre des ouvrages hydrauliques à reconstruire; soit par calcul : quantité de matériaux pour le corps de la chaussée (Annexe II) :

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EVALUATION FINANCIERE ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

Tableau 32 : devis quantitatif des Travaux TERRASSEMENT CHAUSSEE ASSAINISSEMENT Debr ENG Scar Imp Ms Esb ACC EF GCNT CB FM RCL DA ER FB ST section localisation Amét m² m² m3 kg m3 m² kg m3 m3 l l l U m3 l m3 PKD PKF 23+000 30+000 Debr 100 Scar 1001 IMP 62292 MS 4713,7 GCNT 5563,9 Ebs 68500 ACC 73100 ER 80 CB 200 RCL 1200 DA 8 ST 1000 FB 1000 FM 100 30+000 40+000 Debr 1000 RCL 900 ER 76 FM 550 Debr IMP 62621,4 MS 4339,3 GCNT 9173,6 Etude de Réhabilitation de la RNS32 du PK23+000 au PK76+000 Page 108

EVALUATION FINANCIERE ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

TERRASSEMENT CHAUSSEE ASSAINISSEMENT

Debr ENG Scar Imp Ms Esb ACC EF GCNT CB FM RCL DA ER FB ST

section localisation Amét m² m² m3 kg m3 m² kg m3 m3 l l l U m3 l m3 PKD PKF Scar 2559 ACC 21084 Esb 35000 CB 300 DA 4 EF 1090 FB 1000 ST 1500 40+000 45+480 IPM 57378 Scar 861 CB 400 ACC Esb 50140 GCNT 3268,1 MS 4939,3 EF 1190 ER 50 FM 350 DA 3 RC 2000

FB 1000 Etude de Réhabilitation de la RNS32 du PK23+000 au PK76+000 Page 109

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TERRASSEMENT CHAUSSEE ASSAINISSEMENT

Debr ENG Scar Imp Ms Esb ACC EF GCNT CB FM RCL DA ER FB ST

section localisation Amét m² m² m3 kg m3 m² kg m3 m3 l l l U m3 l m3 PKD PKF ST 500 45+480 50+000 ER 50 IMP 94006 Scar 3772 CB GCNT 17155 EF 1180 ACC 14916 Esb 14860 ST 500 FM 100 RCL 550 EF 1290 DA MS 11957,7 DA 2 FB 2200 CB 300 50+000 60+000 Scar 871

ACC 23000

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EVALUATION FINANCIERE ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

TERRASSEMENT CHAUSSEE ASSAINISSEMENT

Debr ENG Scar Imp Ms Esb ACC EF GCNT CB FM RCL DA ER FB ST

section localisation Amét m² m² m3 kg m3 m² kg m3 m3 l l l U m3 l m3 PKD PKF GCNT 1634,1 Esb 55000 EF 1190 DA 23 CB 700 RCL 100 FB 880 FM 150 60+000 70+000 Scar 941 ENG 348 GCNT 1634,1 ACC 23000 CB 2700 FM 150 Ebs 35000 FB 1400 DA 5 70+000 76+000 GCNT 4251,3 IMP 57550,6

ACC 19800

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EVALUATION FINANCIERE ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

TERRASSEMENT CHAUSSEE ASSAINISSEMENT Debr ENG Scar Imp Ms Esb ACC EF GCNT CB FM RCL DA ER FB ST section localisation Amét m² m² m3 kg m3 m² kg m3 m3 l l l U m3 l m3 PKD PKF RCL 250 DA 15 EF 1240 CB 3000 FM 400 FB 1000 Ebs 33000 TOTAL 1100 348 10005 333848 25950 291500 174900 7180 39412 25700 1750 5000 70 206 8080 3500

Légende : -DF : dalot de CF : couche de forme EZ :engazonne ment- -RCL : reprofilage canal ESb :enduit superficiel franchissement -DA : dalot -FT : fossé en terre CB : Coulis Bitumineux ER : enrochement EF : enrobé à froid d'assainissement -MS: matériaux SG Saignée -ST : mur de soutènement -RF1 : réfection localisée ACC: accrochage sélectionné -Débr. : débroussaillage -FM : fossé maçonné -scar : Scarification GCNT : grave concassé non traité IMP : imprégnation (0/315)

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CONCLUSION GENERALE

CHAP.III: BORDEREAUX DE DETAILS ESTIMATIFS (B.D.E)

III-1: SOUS DETAILS DE PRIX :

L'établissement des sous détails de prix permet d'avoir les prix unitaire de chaque composante de prix. (Voir annexes).

III-2: BORDEREAU DE DETAIL ESTIMATIF :

L'estimation du coût de projet est obtenue par application des prix unitaire aux paramètres de quantités des travaux à faire (installation de chantier, assainissement, chaussée, divers).

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CONCLUSION GENERALE

Tableau 33:Dordereaux de détails Estimatif.

N° Désignation des trvaux unité Quantité Prix unitaire (Ar) Montant (Ar) 100 INSTALLATION ET REPLI DE CHANTIER 101 Installationde chantier ftt 1 513 000 000,00 513 000 000,00 ripli de chantier ftt 1 257 000 000,00 257 000 000,00 SOUS TOTAL 100 770 000 000,00 200 ASSAINISSEMENT 201 Reprofilage des canals l 5000 3 000,00 15 000 000,00 mur de soutènement 202 (gabion) l 3500 8 000,00 28 000 000,00 203 Enrochement m3 206 6 984,00 1 438 704,00 204 Dalot d'assainissement m3 70 4 000 000,00 280 000 000,00 205 Fossé bétonné l 8080 40 000,00 323 200 000,00 206 fossé maçonné l 1750 16 000,00 28 000 000,00 SOUS TOTAL 200 675 638 704,00 300 CHAUSSEE 301 Scarification m3 10005 5 150,00 51 525 750,00 302 Couce de fondation m3 25960 20 000,00 519 200 000,00 Couche de base GCNT 303 0/315 m3 39412 45 943,00 1 810 705 516,00 304 couche d'imprégnation kg 333848 4 156,00 1 387 472 288,00 305 Couche d'accrochage kg 174900 5 980,00 1 045 902 000,00 306 Esb de 2cm d'épaiseur m3 291500 12 547,00 3 657 450 500,00 307 Réfection localisée m3 7180 140 000,00 1 005 200 000,00 308 Colmatage des fissures l 25700 28 000,00 719 600 000,00 SOUS TOTAL 300 10 197 056 054,00 400 DIVERS EQUIPEMENTS 401 Débroussaillage m² 1100 6 198,00 6 817 800,00 Balise à l'entré des 402 ponts U 8 46 000,00 368 000,00 403 Engazonnement m² 1348 160 000,00 215 680 000,00 SOUS TOTAL 400 222 865 800,00

TOTAL 11 865 560 558,00

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CONCLUSION GENERALE

RECAPITULATION N° DESIGNATIONS MONTAN TOTAL, AR 001 INSTALLATION DE CHANTIER 770 000 000,00 002 ASSAINISSEMENT 675 638 704,00 003 CHAUSSEE 10 197 056 054,00 004 DIVERS EQUIPEMENTS 222 865 800,00 TOTAL HTVA 11 865 560 558,00 TVA 20% 2 373 112 111,60 TOTAL TTC 14 238 672 669,60

Arrêté le présent devis estimatif à la somme de QUATORZE MILLIARD DEUX CENT TRENTE HUITE MILLION SIX CENT SOIXANTE DOUZE MILLE SIX CENT SOIXANTE NEUF ARIARY SOIXANTE. OU DEUX CENT ONZE MILLION HUIT-CENT QUATRE-VINGT MILLE CENT ARIARY PAR KILOMETRE.

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CONCLUSION GENERALE

CHAP.IV: IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

IV-1: LES IMPACTS POSITIFS DU PROJET :

LES FONCTIONS DES RESEAUX ROUTIERS

La route est la voie de communication la plus utilisée à Madagascar, du fait de sa grande accessibilité aux publics. Elle assure trois fonctions principales :

Elle joue un rôle de collecte et de diffusion des nouvelles administratives territoriales ; Elle joue une fonction de collecte et de diffusion des produits agricoles et industrielles ; Elle permet la communication humanitaire et les échanges commerciales. Il existe deux types d'effet de réseaux routiers :

a. Les effets directs

Cet effet concerne les avantages attribués aux anciens usagers de la route :

Diminution du coût de transport ; Des gains de temps ; Amélioration du confort et de la sécurité routière durant l'exploitation de la route.

b. Les effets indirects

Ce sont des effets plus ou moins indirects dus aux modifications des conditions de transports. Elle s'applique en général aux habitants de la zone d'influence de la route et de la nation.

Pour les habitants de la zone d'influence, on peut citer : Le bénéfice de la diminution du coût de transport des producteurs et des consommateurs (réduction de l'inflation) ; Augmentation des productions et de la consommation par la loi de l'offre et de la demande (une bonne circulation des échanges commerciales) ; Etude de Réhabilitation de la RNS32 du PK23+000 au PK76+000 Page 116

CONCLUSION GENERALE

Les transformations de l'économie de subsistance en une économie d'échange; La tendance vers une plus grande spécialisation de l'activité humaine ; Création d'emploi pour les habitants situés le long de la route. Pour la nation, les avantages apportés sont : L'orientation de l'économie vers l'extérieur ; Les développements du tourisme ; Les développements de la nation.

IV-2: LES IMPACTS NEGATIFS DU PROJETS :

Un réseau routier ne présente aucun effet négatif que lors de son exécution.

Les impacts négatifs sont en général liés à l'environnement naturel et humain.

IV-2-1: IMPACTS SUR L'ENVIRONNEMENT NATUREL : a. Pollution sonore :

Durant L'exécution des Travaux et l'exploitation des carrières, le trafic s'alourdit par les différents engins de construction, et des camions de ravitaillement de chantier qui provoquent des énormes bruits très ennuyant et perturbant.

L'émission sonore dépend du débit du trafic, de la composition du trafic, de la vitesse de véhicules, de l'allure des véhicules en fonction des conditions de circulation et du profil en long, du comportement du conducteur, du type de revêtement de la chaussée, et de l'état de surface de revêtement. Les principales causes de nuisance des riverains sont en général le bruit de moteur et le bruit de roulement.

b. Effets sur la qualité de l'air : *

Le gaz d'échappement des engins et de particules nocifs provenant de la combustion des hydrocarbures provoque des changements des qualités de l'air pour les habitants proches du chantier et du campement^ l'air pollué surtout en dioxyde de carbone engendrera une acidité des pluies qui sera très nuisible aux cultures de toutes sortes.

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CONCLUSION GENERALE

c. -c. Effets sur les sols et les eaux

L'existence des chantiers provoque des pollutions provenant du rejet volontaire ou non des déchets solides, de gaz d'échappement, de l'exercice des chaussées et des pièces des véhicules et surtout les liquides polluants (hydrocarbures, huile de vidange...) qui vont aboutir à la pollution des sols, des eaux de surface et des nappes souterraines :

IV-2-2: IMPACTS SUR L'ENVIRONHEMENT HUMAIN ET SOCIAL a. Effet sur la santé, la sécurité

Les problèmes de santé liés à la pollution atmosphérique sont : Les problèmes respiratoires; Les problèmes ophtalmologiques; Les problèmes cardiovasculaires. Les problèmes liés au comportement humain comme l'IST/SIDA L'inconfort lié au bruit générateur de stress et de troubles nerveux passagers. Les problèmes de l'insécurité sociale :

b. Effet sur la circulation automobile

La présence de chantier entraînera des ralentissements de la circulation et des embouteillages. Ce qui affecte fortement le train de vie de la population et provoque un retard imprévisible quant aux voyageurs pressés à accomplir des missions urgentes.

Conclusion partielle :

Il s'agit d'une Réhabilitation à moindre coût par rapport au prix unitaire par kilomètre, de Réhabilitation ; car le gros des Travaux dans le cas de la RNS32 se concentre sur le Rechargement de la chaussée.

Ailleurs La mise n’œuvre du projet, routier peut induire des impacts négatifs influant sur l'environnement et l'état de santé des habitants.

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CONCLUSION GENERALE

CONCLUSION GENERALE

Au terme de cette étude, nous sommes fiers d'atteindre notre but et nos objectifs, après une démarche scientifique laborieuse et méthodique, qui associe « savoir » et « savoir-faire », à laquelle nos Professeurs nous ont initiés, dans l'art de bâtir et de construire.

Nous avons: Etabli le diagnostic e dégradation ; Proposé les remèdes et les solutions appropriées ; Réactualisation des devis quantitatifs et estimatifs de la réhabilitation de la RNS32 du PK23+000 au PK76+000. L'atteinte du but découlera systématiquement de la disponibilité et du déblocage du financement, lors de la mise en œuvre proprement dit, après Appel d'Offre, suivant les procédures administratives et les réglementations de la gestion des Marchés Publics. Il importe que notre contribution à la réalisation du présent mémoire nous offre l'occasion d'affermir les connaissances théoriques acquises, certes, mais aussi de nous familiariser avec le monde professionnel, et de lier de nouvelles relations de travail avec des experts en la matière. Comme leçon à tirer de cette expérience, concernant la mise en œuvre du projet routier, il faut toujours prévenir les impacts socio-économiques néfastes à l'environnement et qui nuisent au bien être de l'humanité. Enfin, pour terminer ce travail, nous voudrions formuler à l'endroit des Partenaires et des Décideurs Nationaux, la suggestion suivante : il faudrait retenir parmi les priorités de l'ETAT les Travaux d'Entretiens des RNP, et en particulier les RNS 32 ;

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BIBLIOGRAPHIES

BIBLIOGRAPHIES

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ANNEXES

ANNEXES

ANNEXES1 : MATRICULE ROUTIERE

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ANNEXES 2: DEVIS QUANTITATIF DES MATERIAUX POUR CHAUSSEE

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ANNEXES

MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION Section Longueur largeur épaissuer volume S1 23+000-30+000 4990 5,5 0,16 4391,2 30+000-40+000 360 5,5 0,16 316,8 40+000-45+480 4111 5,5 0,16 3617,68

S2 45+480-50+000 20040 5,5 0,16 17635,2 50+000-60+000 pas de reconstruction 60+000-70+000 70+000-76+000 VOLUME TOTAL 25960,88

MATERIAU POUR COUCHE DE BASE Section L L' l e e' volume S1 23+000-30+000 4990 2024 5,5 0,15 0,13 5564,6 30+000-40+000 360 8219 5,5 0,15 0,13 6173,6 40+000-45+480 4111 8220 5,5 0,15 0,13 9268,6

S2 45+480-50+000 20040 870 5,5 0,15 0,13 17155,1 50+000-60+000 5,5 0,15 0,13 0,10725 60+000-70+000 5,5 0,15 0,13 0,10725 70+000-76+000 1750 5,5 0,15 0,13 1251,3 VOLUME TOTAL 39413

MATERIAUX POUR COUCHE DE ROULEMENT Section Longueur largeur épaissuer Surface S1 23+000-30+000 7000 5,5 0,02 38500 30+000-40+000 10000 5,5 0,02 55000 40+000-45+480 5480 5,5 0,02 30140

S2 45+480-50+000 4520 5,5 0,02 24860 50+000-60+000 10000 5,5 0,02 55000 60+000-70+000 10000 5,5 0,02 55000 70+000-76+000 6000 5,5 0,02 33000 VOLUME TOTAL 291500

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ANNEXES

MATERIAUX POUR COUCHE D'IMPREGNATION Section L L' I g poids S1 23+000-30+000 4990 2024 5,5 1,2 46292,4 30+000-40+000 360 8219 5,5 1,2 56621,4 40+000-45+480 4111 8220 5,5 1,2 81378

S2 45+480-50+000 20040 870 5,5 1,2 138006 50+000-60+000 5,5 1,2 60+000-70+000 5,5 1,2 70+000-76+000 1750 5,5 1,2 11550 VOLUME TOTAL 333848

Matériaux pour couche d'accrochage Section Longueur largeur dosage surface S1 23+000-30+000 7000 5,5 0,6 23100 30+000-40+000 10000 5,5 0,6 33000 40+000-45+480 5480 5,5 0,6 18084

S2 45+480-50+000 4520 5,5 0,6 14916 50+000-60+000 10000 5,5 0,6 33000 60+000-70+000 10000 5,5 0,6 33000 70+000-76+000 6000 5,5 0,6 19800 VOLUME TOTAL 174900

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ANNEXES

ANNEXES 3: ABAQUE DE DIMENSIONNEMENT

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ANNEXES

ANNEXES 4 : SOUS DETAILS DE PRIX

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ANNEXES

Maçonnerie de moellon Désignation Rendement=20m3/j k=1,6 Composante des prix Couts direct Dépenses directes Total Désignation Unité Quantité Unité Quantité Prix unitaire Matériel Main d'œuvre Matériaux Matériel Lot de petit matériaux ftt 1 ftt 1 45 000,00 45 000,00 45 000,00 Main d'œuvre chef de chantier hj 1 hj 1 4 000,00 4 000,00 conducteur de travaux hj 1 hj 2 4 500,00 9 000,00 chef d'équipe hj 1 hj 8 3 000,00 24 000,00 OS hj 2 hj 8 1 800,00 28 800,00 MO hj 18 hj 8 800,00 115 200,00 181 000,00 Matériaux Moellon U 88 U 1760 300,00 528 000,00 ciment kg 90 kg 1800 500,00 900 000,00 sable M3 0,3 M3 6 10 000,00 60 000,00 1 488 000,00 total de déboursés 1 714 000,00 PU=K*D/R 137 120,00

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ANNEXES

Désignation Coffrage Rendement=20m²/j k=1,6 Composante des prix Couts direct Dépenses directes Total Désignation Unité Quantité Unité Quantité Prix unitaire Matériel Main d'œuvre Matériaux Matériel Lot de petit matériaux ftt 1 ftt 1 10 000,00 10 000,00 10 000,00 Main d'œuvre chef de chantier hj 1 hj 1 4 000,00 4 000,00 conducteur de travaux hj 1 hj 1 4 500,00 4 500,00 chef d'équipe hj 1 hj 2 3 000,00 6 000,00 OS hj 1 hj 8 1 800,00 14 400,00 MO hj 2 hj 8 500,00 8 000,00 36 900,00 Matériaux planche U 2 U 40 2 000,00 80 000,00 80 000,00 total de déboursés 126 900,00 PU=K*D/R 10 152,00

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ANNEXES

Désignation Armature Rendement=120kgm²/j k=1,6 Composante des prix Couts direct Dépenses directes Total Désignation Unité Quantité Unité Quantité Prix unitaire Matériel Main d'œuvre matériaux Matériel Lot de petits matériaux ftt 1 ftt 1 65 000,00 65 000,00 65 000,00 Main d'œuvre chef de chantier hj 1 hj 1 4 000,00 4 000,00 conducteur de travaux hj 1 hj 1 4 500,00 4 500,00 chef d'équipe hj 1 hj 2 3 000,00 6 000,00 OS hj 2 hj 2 1 800,00 7 200,00 MO hj 4 hj 8 800,00 25 600,00 47 300,00 Matériaux fer HA U 1 U 200 1 200,00 240 000,00 240 000,00 total de déboursés 352 300,00 PU=K*D/R 4 697,33

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ANNEXES

Désignation fossé maçonné Rendement=15ml/j k=1,6 Composante des prix Couts direct Dépenses directes Total Désignation Unité Quantité Unité Quantité Prix unitaire Matériel Main d'œuvre matériaux Matériel Lot de petits matériaux ftt 2 ftt 1 2 500,00 5 000,00 5 000,00 Main d'œuvre chef d'équipe hj 1 hj 8 800,00 6 400,00 OS hj 4 hj 8 600,00 19 200,00 MO hj 8 hj 8 400,00 25 600,00 51 200,00 Matériaux Moellon U 30 U 450 150,00 67 500,00 ciment kg 300 kg 20 600,00 12 000,00 sable M3 0,07 M3 1,1 14 000,00 15 400,00 94 900,00 total de déboursés 151 100,00 PU=K*D/R 16 117,33

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ANNEXES

Désignation Béton Q350 Rendement=12m3/j k=1,6 Composante des prix Couts direct Dépenses directes Total Désignation Unité Quantité Unité Quantité Prix unitaire Matériel Main d'œuvre matériaux Matériel Bétonnière U 1 1 80 000,00 80 000,00 pervibrateur U 1 1 50 000,00 50 000,00 lot de petit matériaux ftt 1 ftt 1 1 000,00 1 000,00 131 000,00 Main d'œuvre chef de chantier hj 1 hj 1 4 000,00 4 000,00 conducteur de travaux hj 1 hj 1 4 500,00 4 500,00 chef d'équipe hj 1 hj 8 3 000,00 24 000,00 OS hj 2 hj 8 1 800,00 28 800,00 MO hj 4 hj 8 800,00 25 600,00 86 900,00 Matériaux gravillon M3 0,85 U 10,2 60 000,00 612 000,00 ciment kg 158 kg 1896 500,00 948 000,00 sable M3 0,45 M3 5,4 10 000,00 54 000,00 1 614 000,00 total de déboursés 1 831 900,00 PU=K*D/R 244 253,33

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TABLE DE MATIERE

TABLE DE MATIERE SOMMAIRE ...... ii REMERCIEMENT ...... viii LISTE DES ABREVIATIONS ...... x LISTE DES NOTATIONS ...... xii LISTE DES TABLEAUX ...... vii LISTE DES FIGURES ...... ix LISTE DE PHOTOS ...... x INTRODUCTION ...... 1 PARTIE I : GENERALITES ...... 3 CHAP.I:PRESENTATION GENERALE DU PROJET ...... 3 I-1: OBJECTIF DU PROJET : ...... 3 I-2: HISTORIQUE : ...... 3 I-3: LOCALISATION DU PROJET : ...... 3 I-4: BUT DU PROJET : ...... 5 CHAP.II:PRESENTATION DE LA REGION SOFIA ...... 6 II-1: LOCALISATION DE LA REGION : ...... 6 II-2: ADMINISTRATION REGIONALE : ...... 7 II-3: TYPOLOGIE SOUS REGIONAL : ...... 10 CHAP.III:ETUDE MONOGRAPHIQUE DES ZONES D’INFLUENCE ...... 12 III-1: CARACTERISTIQUES PHTISIQUES : ...... 12 III-1-1: RELIEF ET PAYSAGE : ...... 12 III-1-1-1: Les plateaux : ...... 12 III-1-1-2: La plaine : ...... 12 III-1-1-3: Le littoral : ...... 12 III-1-2: CLIMAT : ...... 12 III-1-2-1: Température : ...... 13 III-1-2-2: Pluviométrie : ...... 13 III-1-3: SOLS : ...... 13 III-1-4: HYDROLOGIE : ...... 14 III-1-4-1: Les fleuves : ...... 14 III-1-4-2: Les lacs : ...... 14 III-2: POPULATION ET DEMOGRAPHIE : ...... 15 III-2-1: EFFECTIF : ...... 15 III-2-2: CARACTERISTIQUE DE LA POPULATION : ...... 15 III-2-3: COMPOSITION ETHNIQUE : ...... 15

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TABLE DE MATIERE

III-3: SECTEURS SOCIAUX : ...... 16 III-3-1: EDUCATION NATIONALE : ...... 16 III-3-1-1: Enseignement primaire et secondaire : ...... 16 a. Enseignement public : ...... 16 b. Enseignement privé : ...... 17 c. Enseignement spécialisé : ...... 19 III-3-1-2: Taux de scolarisation : ...... 19 III-3-2: SANTE : ...... 19 III-3-2-1: Infrastructures sanitaires : ...... 19 III-3-2-2: Charge démographique par personnel : ...... 20 III-3-2-3: Eau potable : ...... 20 III-3-2-4: Morbidité : ...... 20 III-3-3: SECURITE PUBLIQUE : ...... 20 III-3-3-1: Police : ...... 21 III-3-3-1: Gendarmerie : ...... 21 III-3-4: LE RESEAU TELEPHONIQUE : ...... 21 III-3-5: LES FORMATIONS AUDIOVISUELLES : ...... 22 III-4: SECTEURS ECONOMIQUES : ...... 22 III-4-1: AGRICULTURE : ...... 22 III-4-1-1: Culture vivrière : ...... 22 a Diversité : ...... 23 b Surface cultivée : ...... 24 III-4-1-2: Culture industrielle : ...... 24 a Couton : ...... 24 b Tabac : ...... 24 c Arachide : ...... 24 d Canne à sucre : ...... 25 e Cocotier : ...... 25 f Raphia : ...... 25 III-4-1-3: Culture d’exportation : ...... 25 III-4-2: ELEVAGE : ...... 25 III-4-2-1: Elevage de bovin : ...... 25 III-4-2-2: Elevage de porcin : ...... 26 III-4-2-3: Aviculture : ...... 26 III-4-2-4: Apiculture : ...... 26 III-4-3: PECHE : ...... 26 III-4-3-1: Pêche traditionnelle : ...... 26

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TABLE DE MATIERE

III-4-3-1: Pêche continentale : ...... 27 III-4-3-2: Pêche industrielle : ...... 27 III-4-4: TOURISME : ...... 27 III-4-5: MINE : ...... 27 III-4-6: FORET : ...... 28 I-1-1-1: Couverture forestière de la région :...... 28 I-1-1-2: Domaine forestière de la région : ...... 28 Conclusion partielle ...... 29 PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES ...... 30 CHAP.I:DIAGNOSTIQUE DE LA CHAUSSEE ET DE SES DEPENDANCES ...... 30 I-1: INTRODUCTION : ...... 30 I-1-1: AUSCULTATION VISUELLE ...... 30 I-1-2: AUSCULTATION DEFLECTOMETRIQUE : ...... 30 I-1-2-1: Définition : ...... 30 I-1-2-2: Mode de mesure de déflection : ...... 30 I-2: LA CHAUSSEE : ...... 31 I-2-1: AUSCULTATION VISUELLE : ...... 31 I-1-1-3: Section 1 : du PK23+000 au PK45+480 : ...... 31 I-1-1-4: Section 1 : du PK45+480 au PK76+000 ...... 32 I-2-2: AUSCULTATION DEFLECTOMETRIQUE : ...... 32 a Déflection caractéristique ...... 33 b b- Comme seuil de déflection : ...... 34 I-2-3: RELEVE DE DEGRADATION ET LES SOLUTIONS PROPOSEES ...... 34 I-3: LES OUVRAGES : ...... 35 I-3-1: LES PONTS : ...... 35 I-3-2: LES FOSSES : ...... 36 I-3-3: LES DALOTS ET BUSES : ...... 36 I-4: TYPES DE DEGRADATIONS APERÇUES : ...... 37 I-4-1: DEGRADATION DE LA CHAUSSEE : ...... 37 I-4-1-1: Dégradation de type A : ...... 37 a) Déformation et affaissement : ...... 37 b) Les fissurations ...... 38 I-4-1-2: Les dégradations de type B ...... 38 a Nid de poule : ...... 39 b Épaufrure de rive : ...... 39 c Arrachement : ...... 40 I-4-1-3: Tableau récapitulatif de niveau de dégradation : ...... 41

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TABLE DE MATIERE

a- Niveau de dégradation de type A ...... 41 b- Niveau de dégradation de type B ...... 42 I-4-2: DEGRADATION DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT : ...... 42 I-4-2-1: Dégradation des fossés : ...... 43 a Fossés congestionnés : ...... 43 b Fossés envahis par des végétations : ...... 43 c Fossés érodés et affouillés : ...... 43 I-4-2-2: Dégradation des buses ...... 43 a Affouillement des protections avales : ...... 43 b Buses bouchés : ...... 44 c Ensablement des buses ...... 44 I-4-3: DEGRADATION DES TALUS ! ...... 44 I-4-3-1: Eboulement des talus de remblai ...... 45 I-4-3-2: Glissement déterrai : ...... 45 CHAP.II:ETUDE DU TRAFIC ...... 46 II-1: INTRODUCTION : ...... 46 II-2: DEFINITION : ...... 46 II-3: BUT : ...... 46 II-4: COMPTAGE PROPREMENT DIT : ...... 46 II-4-1: COMPTAGE MANUEL : ...... 46 II-4-2: COMPACTAGE AUTOMATIQUE : ...... 47 II-5: CLASSIFICATION DES VEHICULES : ...... 47 II-6: EXPLOITATION DES RESULTATS : ...... 47 II-6-1: TAUX DE CROISSANCE DU TRAFIC (U) : ...... 48 II-6-2: TRAFIC FUTUR : ...... 48 II-6-3: NOMBRE DE POIDS LOURDS SELON LA METHODE LNTPB : ...... 49 CHAP.III:ETUDE DE DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE ...... 51 III-1: INTRODUCTION : ...... 51 III-2: ROLES DE LA DIFFERENTS COUCHES DE LA CHAUSSEE : ...... 51 III-2-1: COUCHE DE FONDATION : ...... 51 III-2-2: COUCHE DE BASE : ...... 51 III-2-3: COUCHE DE ROULEMENT : ...... 52 III-3: CALCULS DES DIMENSIONNEMENTS : ...... 52 III-3-1: RECHARGEMENT : ...... 52 I-1-1-5: Choix des matériaux : ...... 52 I-1-1-6: Épaisseur : ...... 52

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TABLE DE MATIERE

I-1-1-7: Structure de la chaussée : ...... 53 III-3-2: RENFORCEMENT : ...... 54 I-1-1-8: Méthode de réduction de déflection : ...... 54 I-1-1-9: Méthode LNTPB ...... 57 III-3-3: RECONSTRUCTION : ...... 59 III-3-3-1: Méthode LNTPB ...... 59 III-3-3-2: Méthode CEBTP : ...... 61 CHAP.IV:ETUDE ET CHOIX DES MATERIAUX ...... 65 IV-1: LES ESSAIS AUX MECANIQUES DES SOLS : ...... 65 IV-1-1: LES ESSAIS SUR LES MATERIAUX MEUBLES : ...... 65 IV-1-1-1: Les essais d’identification des sols : ...... 65 a Analyse granulométrie : ...... 65 b Plasticité d’un sol : ...... 65 c Equivalent des sables : ...... 65 IV-1-1-2: Les essais de compactage : ...... 65 a Essai Proctor : ...... 65 b Essai CBR (Californian Bearing Ratio) : ...... 66 IV-1-2: ESSAIS SUR LES MATERIAUX ROCHEUX ...... 66 IV-1-2-1: Essai los Angeles (LA) : ...... 66 I-1-1-10: Essai micro deval en présence d’eau (MDE) : ...... 66 IV-2: QUALITES DES MATERIAUX : ...... 66 IV-2-1: MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION : ...... 67 IV-2-1-1: Spécification des matériaux grenus : ...... 67 IV-2-1-2: Spécification des matériaux fins : ...... 68 IV-2-2: MATERIAUX POUR COUCHE DE BASE : ...... 68 IV-2-3: MATERIAUX POUR COUCHE DE ROULEMENT : ...... 69 IV-3: INVENTAIRE ET CHOIX DES GISEMENT A EXPLOITER : ...... 70 IV-3-1: CARRIERES ...... 71 IV-3-1-1: Les carrières approximatives de la RNS 32: ...... 71 IV-3-1-2: Choix des carrières à exploiter : ...... 71 IV-3-2: GITES ET EMPRUNTS : ...... 72 IV-3-2-1: Inventaire des gisements meubles: ...... 72 IV-3-2-2: Choix de gisement meuble à exploiter : ...... 73 IV-4: SYSTEME D’APPROVISIONNEMENT DES MATERIAUX PAR SECTION : 73 IV-4-1: APPROVISIONNEMENT DES MATERIAUX MEUBLE : ...... 73 IV-4-2: APPROVISIONNEMENT DES MATERIAUX ROCHEUX : ...... 73

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TABLE DE MATIERE

CHAP.V:ETUDE HYDRAULIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE ...... 74 V-1: ETUDE HYDROLOGIQUE : ...... 74 V-1-1: GENERALITES : ...... 74 V-1-2: DONNEES HYDROLOGIQUE : ...... 74 V-1-3: PERIODE DE RETOUR : ...... 75 V-1-4: RESEAU HYDROGRAPHIE : ...... 75 V-2: ETUDE HYDRAULIQUE : ...... 75 V-2-1: METHODE DE DETERMINATION DES DEBITS D'UN BASSIN VERSANT DE L'OUVRAGE : ...... 75 I-1-1-11: Notion de bassin versant ...... 75 V-2-2: DÏMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE D'UN FOSSE DE PIED ...... 76 V-2-2-1: Calcul du débit de crue ...... 76 V-2-2-2: Calcul de débit à évacuer dans la section considérée ...... 78 V-2-2-3: Vérification ...... 78 V-2-3: DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE D'UN DALOT ...... 78 I-1-1-12: Principe ...... 78 V-2-3-1: CaIcuI ...... 79 a. Calcul de lcr ...... 79 b. Calcul de V ...... 79 CONCLUSION PARTIELLE : ...... 80 PARTIE III : TECHNOLOGIE DE MISE EN ŒUVRE ...... 81 CHAP.I:TRAVAUX DE LA CHAUSSEE ...... 81 I-1: TECHNOLOGIE DE REPARATION DES DEGRADATIONS ...... 81 I-1-1: COLMATAGE DES FISSURES : ...... 81 I-1-1-1: Colmatage des fissures groupées : ...... 81 I-1-1-2: Colmatage des fissures isolées : ...... 81 I-1-2: REFECTION LOCALISEE : ...... 81 I-1-2-1: Réfection des revêtements : ...... 81 I-1-2-2: Réfection du corps de la chaussée : ...... 81 I-2: COUCHE DE FONDATION EN MATERIAU SELECTIONNE ...... 82 I-2-1: MISE EN ŒUVRE ...... 83 I-2-2: CONTROLE ...... 83 I-3: COUCHE DE BASE EN GCNT 0/315 ...... 84 I-3-1: MISE EN ŒUVRE ...... 85 I-3-2: COMPACTAGE ...... 85 I-3-3: CONTROLE INTERIEUR ...... 86 I-4: COUCHE D'IMPREGNATION EN ECM 60 ...... 87

Etude de Réhabilitation de la RNS32 du PK23+000 au PK76+000 Page XXVIII

TABLE DE MATIERE

I-4-1: PRECAUTIONS A PRENDRE ...... 87 I-4-2: MISE EN ŒUVRE ...... 87 I-4-2-1: Nettoyage de la chaussée ...... 87 I-4-2-2: Epandage du liant ...... 88 I-4-3: CONTROLE : ...... 88 I-5: CLOUTAGE DE L'IMPREGNATION ...... 88 I-6: COUCHE D'ACCROCHAGE ...... 89 I-7: ENDUIT SUPERFICIEL BICOUCHE A LA FRANÇAISE ...... 89 I-7-1: MISE EN ŒUVRE ...... 89 I-7-2: CONTROLE INTERIEUR ...... 90 CHAP.II:CONSTRUCTION DES OUVRAGES ...... 92 II-1: OUVRAGE D'ASSAINISSEMENT II. 1.1. FOSSE DE PIED ...... 92 II-1-1: FOSSE DE PIED ...... 92 I-1-1-1: Fossé en terre ...... 92 I-1-1-2: Fossé maçonné ...... 92 II-1-2: LES OUVRAGES DE DECHARGES ...... 93 I-1-1-1: Buse ...... 93 I-1-1-2: Dalot ...... 93 I-1-1-3: .Curages des dalots et des buses...... 94 II-2: OUVRAGE DE PROTECTION ...... 94 II-2-1: GABION ...... 94 II-2-2: LES ENROCHEMENTS ...... 95 Conclusion partielle : ...... 95 PARTIE IV : EVALUATION FINANCIERE ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX .... 96 CHAP.I:DESCRIPTION DES PRIX ...... 96 I-1: INSTALLATION ET REPLIS DE CHANTIER ...... 96 I-2: PRIX 200 : ASSAINISSEMENT : ...... 96 I-2-1: DEMOLITION DES OUVRAGES MAÇONNES OU BETONNES 96 I-2-2: PRIX 202 : CURAGE DES BUSES OU DALOTS ...... 96 I-2-3: PRIX 203 : GABIONS ...... 97 I-2-4: PRIX 204 : ENROCHEMENT ...... 97 I-2-5: PRIX 205 : FOSSE MAÇONNE ...... 97 I-2-6: PRIX 206 : FOSSE EN TERRAIN ORDINAIRE ...... 98 I-2-7: PRIX 207 : FOSSE BETONNE ...... 98 I-2-8: PRIX 208 : CURAGE DE FOSSE » EN TERRE OU RESIDU ...... 98 I-2-9: PRIX 209 : BETON DOSE A 250 KG/M 3 ...... 99

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TABLE DE MATIERE

I-2-10: PRIX 210 BETON DOSE A 350KG/M3 ...... 99 I-2-11: PRIX 211 -ACIER POUR BETON ARME ...... 100 I-3: PRIX 300 : CHAUSSEE ...... 100 I-3-1: PRIX 301 : DEMOLITION DE LA CHAUSSEE ...... 101 I-3-2: PRIX 302 : SCARIFICATION ...... 101 I-3-3: PRIX 303 : BOUCHAGE DES NIDS DE POULES ...... 101 I-3-4: PRIX 304 : DELAÇAGE ...... 102 I-3-5: PRIX 305 : SCELLEMENT DE FISSURE ...... 102 I-3-6: PRIX 306 : REFECTION LOCALISEE : ...... 102 I-3-7: PRIX 307 : COUCHE DE FONDATION ...... 102 I-3-8: PRIX 308 : COUCHE DE BASE EN GCNT 0/31,5 ...... 103 I-3-9: PRIX 309 : IMPREGNATION EN ECM 60 ...... 103 I-3-10: PRIX 310 : GRAVILLONS POUR ENDUIT SUPERFICIEL ...... 104 I-3-11: PRIX 311 : EMULSION CATIONIQUE POUR ES ET ACCROCHAGE ECR 69 105 I-4: PRIX 400 : DIVERS EQUIPEMENT« ...... 105 I-4-1: PRIX 401 : DEBROUSSAILLAGE ...... 105 I-4-2: PRIX 402 : BALISE A L'ENTREE DES PONTS ...... 106 CHAP.II:DEVIS QUANTITATIF ...... 107 CHAP.III:BORDEREAUX DE DETAILS ESTIMATIFS (B.D.E) ...... 113 III-1: SOUS DETAILS DE PRIX : ...... 113 III-2: BORDEREAU DE DETAIL ESTIMATIF : ...... 113 CHAP.IV:IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ...... 116 IV-1: LES IMPACTS POSITIFS DU PROJET : ...... 116 LES FONCTIONS DES RESEAUX ROUTIERS ...... 116 a. Les effets directs ...... 116 b. Les effets indirects ...... 116 IV-2: LES IMPACTS NEGATIFS DU PROJETS : ...... 117 IV-2-1: IMPACTS SUR L'ENVIRONNEMENT NATUREL :...... 117 a. Pollution sonore : ...... 117 b. Effets sur la qualité de l'air : * ...... 117 c. -c. Effets sur les sols et les eaux ...... 118 IV-2-2: IMPACTS SUR L'ENVIRONHEMENT HUMAIN ET SOCIAL ...... 118 a. Effet sur la santé, la sécurité ...... 118 b. Effet sur la circulation automobile ...... 118 Conclusion partielle : ...... 118 CONCLUSION GENERALE ...... 119

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TABLE DE MATIERE

BIBLIOGRAPHIES ...... I ANNEXES ...... 2 ANNEXES1 : MATRICULE ROUTIERE ...... II ANNEXES 2:DEVIS QUANTITATIF DES MATERIAUX POUR CHAUSSEE ...... IX ANNEXES 3:ABAQUE DE DIMENSIONNEMENT ...... XII ANNEXES 4 :2SOUS DETAILS DE PRIX ...... XVII TABLE DE MATIERE ...... XXIII

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 Nom : RAKOTONOMENJANAHARY  Prénom : Safidy  Contact : 033 62 806 11

TITRE :

ETUDE DE REHABILITATION DE LA RNS 32 RELIANT ANTSOHIHY- MANDRITSARA DU PK23+000 AU PK76+000

Nombre de page : 115 Nombre de Tableaux : 33 Nombre de photos : 18 Nombre de figures : 10

Résumé : Cet ouvrage résume la démarche à suivre pour la collecte et le traitement des données en vue d’évaluer le cout et l’impact du projet de Réhabilitation de la RNS 32 du

PK23+000 au PK76+000. Apres tout, c’est un exercice très passionnant et plein d’astuces, auquel un technicien des Travaux Publics doit se familiariser durant l’apprentissage et tout au long de sa vie professionnelle.

Mots clés : Devis, Données, Réhabilitation, Impacts, financement.

Encadreur : RANDRIANTSIMBAZAFY Andrianirina

Promotion 2009