Communauté de communes les Cheires

Programme Local de l’Habitat

Diagnostic

Juillet 2005 FS Conseil - JM Freydefont SYCOMORE

FS C ONSEIL – L E DEVELOPPEMENT TOUT TERRAIN

62, Av.E.Michelin 63100 Clermont-Fd - 04 73 91 27 45 – Fax 04 73 91 25 44 – www.fs-conseil.com - [email protected]

SOMMAIRE

Introduction...... 3

Le contexte : une prise en compte de la problematique de l’habitat des l’origine de l’intercommunalité ...... 3 Le programme local de l’habitat : un document cadre pour une politique de l’habitat au service d’un projet de developpement global...... 4 Méthodologie ...... 5

I - Présentation du territoire ...... 6 1-1) Les caractéristiques démographiques...... 7 1-2 Les caractéristiques du parc de logements et ses évolutions...... 16 1-3) La production de l’offre nouvelle...... 32 1-4) L’analyse des stocks disponibles ...... 36

II - Estimation quantitative et qualitative des besoins en logement ...... 42 2-1) Les besoins identifiés au travers de la demande ...... 42 2-2) Les besoins en logements internes au territoire :...... 45 2-3) Les besoins lies a l’activite economique sur le territoire...... 51 2-4) Les besoins liés à l’activité touristique...... 51

III - Capacités du territoire a accueillir de nouvelles populations...... 52 3-1.) L’accueil et La connaissance des nouveaux arrivants ...... 52 3-2) Les politiques d’équipement mises en œuvre sur le territoire pour faire face aux nouveaux besoins des residents et a l’afflux de nouvelles populations...... 54 3-3) L’activité commerciale et les services marchands...... 58 3-4) La vie associative et culturelle...... 59

IV - La question de la mobilite ...... 60

V -Conclusion ...... 64 5-1) Le marché du foncier habitat ...... 64 5-2) La perception des evolutions du territoire par les habitants ...... 66 5-3) PLH et Politique d’urbanisme ...... 67 5-4) Les opportunités et enjeux en matière de Zone Pilote d’Habitat ...... 69

Annexes...... 71 Compétences de la communaute de communes...... 72 Les contraintes et les leviers d’un développement de l’habitat...... 74

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 2 FS Conseil - SYCOMORE

IIINNTTRROODDUUCCTTIIIOONN

LE CONTEXTE : UNE PRISE EN COMPTE DE LA PROBLEMATIQUE DE L’HABITAT DES L’ORIGINE DE L’INTERCOMMUNALITE

La communauté de communes les Cheires est composée de 11 communes :

Aydat Le Vernet-Sainte-Marguerite Saint-Saturnin Saulzet-Le-Froid Saint-Amant- Tallende Saint-Sandoux

Créée en 2000, elle s’est dotée statutairement de compétences en matière de politique du logement et du cadre de vie : ™ Politique du logement social en faveur du logement des personnes défavorisées : ¾ Compétence en matière de logement social pour initier, réaliser ou faire réaliser des opérations de logement social. Les logements existants restent de la compétence communale. ™ Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat, ™ Programme Local de l’Habitat, ™ Bourse aux Logements,

Avant de se constituer en Communauté de Communes, 9 communes du territoire (, Chanonat, Cournols, Olloix, Saint-Amant, Saint-Sandoux, Saint-Saturnin, Saulzet-le-Froid) s’étaient regroupées en Syndicat Intercommunal du lac d’Aydat des Puys et Vallées et avaient engagé une réflexion sur l’habitat ; plusieurs études avaient alors été réalisées : ™ Une étude habitat dans le cadre du projet de développement du territoire réalisée par Parcourir Toulouse, décembre 1996, sur 8 communes, ™ La Charte Architecturale et paysagère du Syndicat d’Aydat, des Puys et des Vallées, volet architecture (DDE 63) et volet paysager (décembre 1997, E. Auberger, Sycomore). A la suite de la constitution de la communauté de communes qui accueille trois nouvelles communes, la Charte a été complétée sur Le Crest et Tallende, (septembre 2004, E. Auberger). ™ Une étude pré opérationnelle d’OPAH en 1997-1998 par la MSA et C. de Rancourt. La phase opérationnelle débuta en 1999 et fut reprise par la communauté de communes.

ª L’Opération Programmée à l’Amélioration de l’Habitat, sur trois années, devait se terminer en 2001 ; elle a été poursuivie sur l’année 2002 avec la prise en compte des logements créés dans des bâtiments vacants non affectés à cet usage (granges) et situés en centre bourg. Les communes du Vernet Sainte-Marguerite, Tallende et Le Crest, en même temps que leur intégration à la communauté de communes, ont été associées à cette procédure. Le bilan sur les 4 années est positif : ™ 118 dossiers de propriétaires occupants alors que l’objectif était de 72 opérations, ™ 93 dossiers de propriétaires bailleurs pour un objectif de 80 (avec 25 logements conventionnés (objectif de 28). ™ 73 maisons vacances remises sur le marché dont 59 logements sur le marché locatif. ª Suite à l’OPAH, une campagne communautaire de ravalement de façade a été lancée en 2003 qui doit se poursuivre jusqu’à fin 2007. Elle est inscrite au Contrat Local de Développement.

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 3 FS Conseil - SYCOMORE

™ Au dernier bilan, entre mai 2003 et février 2004 : 96 contacts avaient été établis mais seulement 9 dossiers avaient abouti, en raison du long délai nécessaire aux propriétaires pour prendre une décision. ª Une Bourse aux logements a été mise en place par la communauté de communes en 2000 en collaboration avec celles qui existent sur les communautés de communes de Rochefort-Montagne et de Sancy-Artense. ™ La Bourse aux logements a pour mission de recenser l’offre, la demande en logements, terrains, en vente ou à la location. Les mairies du territoire reçoivent en général les demandeurs et les renvoient vers le service. Un dossier est créé par personne. La Bourse fait passer régulièrement la liste des offres à chacune des personnes inscrite et les interroge au bout de six mois pour savoir si elles ont trouvé le produit recherché. ª Une étude de Schéma de Secteur vient de démarrer. Elle a pour but de préciser les réflexions menées dans le cadre du SCOT du Grand Clermont à l’échelle du territoire et de mettre en évidence les orientations stratégiques de la communauté de communes en matière d’aménagement : espaces économiques, habitat, équipements, déplacement urbains, espaces naturels remarquables du territoire….

LE PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT : UN DOCUMENT CADRE POUR UNE POLITIQUE DE L’HABITAT AU SERVICE D’UN PROJET DE DEVELOPPEMENT GLOBAL

La communauté de communes les Cheires a décidé, pour acter sa politique locale de l’habitat, de se doter d’un véritable document cadre le Programme Local de l’Habitat, et ainsi s’engager dans une programmation pluriannuelle puisqu’il est possible de contractualiser avec l’Etat les financements nécessaires à sa mise en œuvre. ™ Le PLH définit pour une durée au moins égale à 6 ans les objectifs et les principes d’une politique visant à répondre aux besoins en logements et en hébergement et à favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale en assurant entre les communes et entre les quartiers d’une même commune une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre de logements. ™ Il doit être compatible avec le SCOT : les PLU doivent être compatibles avec les orientations du PLH, c’est une condition de leur légalité.

L’élaboration du Programme Local de l’Habitat de la Communauté de Communes Les Cheires est à positionner en tenant compte : ™ De la dynamique résidentielle liée d’une part à l’engouement pour un habitat rural de qualité facile d’accès et d’autre part à la vocation rurale et touristique de ce territoire qui engendre des besoins d’habitat spécifiques, ™ Des équipements et infrastructures réalisés et leur adaptation au vu des mutations, ™ De la population relativement jeune et donc de la nécessité de proposer une offre en logement pour un parcours résidentiel complet, ™ Des publics qui, aujourd’hui, ont des difficultés pour trouver une solution de logement sur ce territoire.

ª Les objectifs de cette étude sont de : ™ Réaliser le diagnostic du PLH qui vise à : ¾ mieux connaître le fonctionnement des marchés du logement : l’offre, la demande et leur adéquation, ¾ apprécier les futurs besoins en logement ™ Fixer les orientations stratégiques donnant les bases d’un programme d’actions concrètes et établir ce programme avec des objectifs précis quantitatifs ciblés dans le temps et spatialisés. Des scénarios d’intervention seront proposés,

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 4 FS Conseil - SYCOMORE

™ Elaborer le programme d’actions à l’échelle du territoire communautaire et par secteurs géographiques selon leurs spécificités. ¾ Définir les conditions de mise en place d’un dispositif d’observation de l’habitat, • Définir les moyens à mettre en œuvre pour satisfaire les besoins en logements et places d’hébergement dans le respect de la mixité sociale et en assurant une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre en logements en précisant : • Les objectifs d’une offre nouvelle • Les actions à mener en vue de l’amélioration et de la réhabilitation du parc existant qu’il soit public ou privé • Les réponses apportées aux besoins particuliers des personnes mal logées, défavorisées ou présentant des difficultés particulières.

Elle se déroule en trois phases :

™ Phase 1 Diagnostic. ™ Phase 2 : Définition des objectifs, principes et scénarios d’intervention. ™ Phase 3 : Elaboration d’un programme d’actions. ª

Le présent document propose les résultats de la Phase 1. Il se compose de xxx parties

METHODOLOGIE

Le diagnostic a été réalisé en deux étapes :

ª La première basée sur la synthèse des études existantes, la rencontre des maires ou leurs représentants, des représentants de Clermont Métropole, du Conseil Général, des différents services de la Direction Départementale de l’Equipement et les responsables de la subdivision d’Equipement, de l’Architecte des Bâtiments de . Elle a permis de préciser les problématiques et ainsi de proposer un plan de travail pour la réalisation du diagnostic. ª La seconde basée sur : ™ l’analyse des données statistiques et des documents d’urbanisme, ™ un travail de terrain, ™ la rencontre des travailleurs sociaux du Conseil Général, des entretiens avec les deux agences immobilières, un notaire, les bailleurs sociaux, les responsables de l’EHPAD, des établissements spécialisés du Ceyran et du Marand, ™ un entretien avec les agents de développement des communautés de communes de Gergovie Val d’Allier et de Puys et Couzes, ™ un travail avec les services de la communauté de communes et notamment la bourse aux logements, ™ Par ailleurs, trois tables rondes « habitants » ont été organisées, une à Aydat, une à Saint- Saturnin et une à Tallende qui ont réuni 29 personnes.

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 5 FS Conseil - SYCOMORE

III -- PPRREESSEENNTTAATTIIIOONN DDUU TTEERRRRIIITTOOIIIRREE

Le territoire de la communauté de communes les Cheires est inclus dans le périmètre du Grand Clermont. Il se situe en quasi-totalité dans la couronne périurbaine de Clermont-ferrand1 mais conserve un espace à dominante rurale.

Il est composé, sur le plan géographique, de trois secteurs distincts :

ª Les communes de plaine et de coteaux qui bordent la Limagne Tallende, Saint-Amant-Tallende et Saint-Saturnin sur la vallée de la , Saint-Sandoux, Chanonat, Le Crest :

™ Ces communes sont, avec Aydat, celles qui ont la plus forte dynamique : elles concentrent le taux de constructions neuves le plus important de l’agglomération ; elles sont les plus peuplées des Cheires (entre 750 et 1580 habitants selon les estimations 2004). Elles se sont développées en périphérie ce qui a eu pour conséquence de délaisser un peu leurs centres anciens médiévaux qui concentrent la vacance. ™ Saint-Amant-Tallende, pôle de services intermédiaire, est le centre du bassin de vie. ™ Elles regroupent les trois communes les plus jeunes du territoire, celles où les familles sont les plus grandes et où les ménages ont les plus forts revenus : Chanonat, le Crest, Tallende. Ce sont les communes les plus proches de Clermont.

ª Les contreforts de la chaîne des Puys. Cournols, Olloix, Aydat. Ce sont des communes qui ont un parc de résidences secondaires important (plus de 30% de leur parc de logement) mais qui présentent des caractéristiques distinctes : ¾ Aydat a connu une très forte évolution de sa population, c’est une des communes qui a le plus construit du territoire. Elle est également dans la courbe isochrone des communes de 20 à 30 mn de Clermont-Ferrand ¾ Cournols et Olloix, plus difficiles d’accès, ont une évolution mesurée et ont préservé leur caractère rural.

ª Les Monts Dore : Saulzet-le-Froid et Le Vernet-Sainte-Marguerite. Elles appartiennent également au Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne et ont une vocation agricole et touristique. Ce sont les communes les plus âgées du territoire.

1Soit 40% ou plus des actifs résidents vont travailler sur l’aire urbaine de Clermont. Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 6 FS Conseil - SYCOMORE

1-1)- LES CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES Chapitre réalisé à l’aide des données INSEE et d’entretiens.

1 - UNE POPULATION EN CONSTANTE AUGMENTATION DEPUIS 1975 GRACE AU SOLDE MIGRATOIRE POSITIF. ELLE EST DE 9 582 HABITANTS EN 1999 ET EST EVALUEE A 10 700 EN 2004.

ª La population de la communauté de communes les Cheires a augmenté de 22% entre 75 et 82, + 14% entre 82 et 90 et de + 17% entre 1990 et 1999. Dans les 6 dernières années, elle aurait progressé de 11,7%

ª Elle a enregistré une forte augmentation entre les deux derniers recensements (1990 et 1999) soit + 1 394 habitants supplémentaires. Cette évolution est plus importante, en valeur absolue, que celle de la période précédente (1982/90) où le gain de population s’éleva à + 1 023 habitants.

™ Cette augmentation est due principalement (entre 1990 et 1999) au solde migratoire + 1 260 habitants, même si le solde naturel, jusqu’à lors négatif, s’améliore et participe à la relative « bonne santé démographique » du territoire.

ª L’augmentation de population est massive, soit + 17% entre 1990 et 1999. L’aire urbaine de Clermont-Ferrand et le département du Puy de Dôme connaissent la même situation, mais dans des proportions beaucoup plus limitées, avec respectivement + 3% et + 1%. Les Cheires Aire urbaine Clermont Puy de Dôme Population en 1999 9 582 409 558 604 266 Solde naturel 90/99 134 9 299 2 237 Solde migratoire 90/99 1 260 3 564 3 816

ª Une estimation de la population en 2004 a été faite à partir des entretiens avec les maires de la communauté de communes dont le résultat porterait le nombre d’habitants à environ 10 700, soit une augmentation de

1990 1999 90/99 Estimation 2004 Aydat 1 322 1 647 19,7% 1 907 (recensement partiel en 2005) Chanonat 1 238 1 426 13,2% 1 530 Cournols 230 240 4,2% 250 Le Crest 937 1 128 16,9% 1 200 Le Vernet-Ste- 271 266 -1,8% 275 Marguerite Olloix 191 227 15,9% 260 St-Amant-Tallende 1 505 1 700 11,5% 1 780 St-Sandoux 508 603 15,8% 750 Saint-Saturnin 788 964 18,3% 1 060 Saulzet-Le-Froid 228 231 1,3% 250 Tallende 970 1 150 15,7% 1 440 Les Cheires 8 188 9 582 14,5% 10 700

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2 - LES COMMUNES DE PLAINE ET DE COTEAUX EN BORDURE DE LA LIMAGNE (CHANONAT, LE CREST, TALLENDE, SAINT-SANDOUX, SAINT-AMANT-TALLENDE ET SAINT-SATURNIN) CONCENTRENT 73% DE LA POPULATION

ª Cinq communes sont peuplées de + de 1 000 habitants (Chanonat, Le Crest, Tallende, Aydat, Saint- Amant-Tallende). Les autres étant comprises entre 200 et 1 000 habitants. Saint-Amant-Tallende, chef-lieu de canton (1 700 ha) représente à elle seule 18% de la population du territoire intercommunal.

ª Les évolutions observées au cours des dernières années sont largement positives pour les communes « de plaines et de coteaux », en progression pour les communes des « contreforts de la Chaîne des Puys » et faiblement, voire négatives dans les « Monts Dore ». ª ™ Seule Le Vernet-Sainte-Marguerite perd des habitants entre 1990 et 1999. Toutes les autres communes progressent entre 0 et 2% et certaines au-delà (Aydat, Le Crest et Saint-Saturnin).

Evolution positive entre 1990 et 1999 Dont solde migratoire 90/99 + 325 habitants à Aydat + 311 ha + 195 habitants à Saint-Amant Tallende + 255 ha + 191 habitants au Crest + 140 ha + 188 habitants à Chanonat + 131 ha + 180 habitants à Tallende + 113 ha + 176 habitants à Saint-Saturnin + 141 ha + 95 habitants à Saint-Sandoux + 79 ha + 36 habitants à Olloix + 35 ha + 10 habitants à Cournols + 12 ha + 3 habitants à Saulzet le Froid + 14 ha

Evolution négative entre 1990 et 1999 Dont solde migratoire 90/99 - 5 habitants au Vernet-Sainte-Marguerite + 29 ha

3 - UN TERRITOIRE QUI VIEILLIT MAIS QUI RESTE PLUS JEUNE QUE L’AGGLOMERATION

ª Comparée à l’aire urbaine de Clermont-Ferrand, la % évol communauté de communes est beaucoup plus 1990 1999 jeune que l’aire urbaine (25% de moins de 19 ans 1999 90/99 contre 23% dans l’aire urbaine) et inclue moins de 0 – 19 ans 2193 2398 25,0% 9% 60 ans et + (18,8% contre 20% pour l’aire urbaine). 20 – 39 ans 2350 2459 25,7% 5% ™ Cependant la communauté de communes 40 - 59 ans 2029 2928 30,5% 44% connaît un très léger vieillissement de sa 60 – 75 ans 1060 1189 12,4% 12% population entre 1990 et 1999, + de 75 ans 557 612 6,4% 10% ¾ les moins de 19 ans progressent seulement de 9% alors que les plus de 60 ans connaissent une augmentation de 11%. ¾ En 1990 les personnes âgées entre 20 et 39 ans étaient les plus représentées. En 1999 ce sont les personnes âgées entre 40 et 59 ans qui sont majoritaires et représentent environ 30% de la population totale de la communauté de communes. Cette tranche d’âge a le plus augmenté avec 44% de hausse (passant de 2029 en 1990 à 2928 en 1999).

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 9 FS Conseil - SYCOMORE

% de - de 20 ans ª En 1999, les communes « les plus jeunes » sont à l’Est : 1990 1999 Tallende, Chanonat et Le Crest (+ de 25% de moins de 20 ans Aydat 26% 24,9% en 1999). Chanonat 29,9% 26,3% ™ L’indice de jeunesse2 de ces communes corrobore cette Cournols 30% 21,3% situation : Chanonat 2,17 ; Tallende 1,92 ; Le Crest 1,71. Le Crest 28,4% 25,2% Olloix 28,8% 21,2% ™ Seule : Saint-Amant-Tallende connaît une progression de St-Amant 23,4% 24,2% ses moins de 20 ans. Toutes les autres connaissent un St-Sandoux 24,8% 21,9% recul de cette tranche d’âge dans la population totale. St-Saturnin 26,1% 25,8% Saulzet 23,2% 22,1% Tallende 31,3% 29,6% Le Vernet 19,9% 17,2%

ª Les communes « les plus âgées », à l’Ouest, sont : Le Vernet- Sainte-Marguerite, Saulzet-le-Froid et Cournols (+ de 25% de % de + de 60 ans plus de 60 ans en 1999). 1990 1999 ™ L’indice de jeunesse de ces communes est donc peu Aydat 21,7% 19,2% élevé : Le Vernet-Ste-Marguerite 0,45 ; Saulzet-le-Froid Chanonat 12,4% 12,2% 0,76 ; Cournols 0,80. Cournols 22,5% 25,8% Le Crest 14,1% 14,7% Olloix 26,2% 21,2% ™ Cournols, Le Crest, Saint-Amant-Tallende, Tallende connaissent une croissance de la tranche d’âge des plus St-Amant 23,3% 23,9% de 60 ans entre 1990 et 1999. St-Sandoux 22,3% 19,6% St-Saturnin 21,3% 17,9% ¾ Il ne faut pas oublier que Saint-Amant-Tallende accueille une EPAHD avec plus de 90 pensionnaires. Saulzet 30,7% 29% Tallende 15,1% 15,4% Le Vernet 37,6% 36,7% 4 - LA TAILLE DES MENAGES AVEC 2,6 PERSONNES PAR FOYER EST TRES SUPERIEURE A CELLE DE L’AIRE URBAINE DE CLERMONT-FERRAND 2,27

ª Le nombre de personnes par ménage était de 2,6 en 1999, plus élevé que celui relevé sur le département du Puy de Dôme (2,3) et sur l’aire urbaine de Clermont-Ferrand (2,27). La réduction de la taille des ménages, phénomène reconnu sur le territoire national, est moins sensible sur la communauté de communes.

1990 Part en % 1999 Part en % Total 2962 100% 3652 100% 1 personne 286 19,80% 823 22,50% 2 personnes 864 29,20% 1156 31,70% 3 personnes 625 21,10% 732 20% 4 personnes 654 22,10% 698 19,10% 5 personnes 190 6,40% 205 5,60% 6 personnes ou 43 1,50% 38 1% plus

2 Rapport entre les moins de 20 ans et les plus de 60 ans. Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 10 FS Conseil - SYCOMORE

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Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 11 FS Conseil - SYCOMORE

Les petits ménages (constitués de 1 ou 2 personnes) représentaient, en 1999, 54,2% de l’ensemble des ménages, soit 1979 sur 3652. Dans le même temps, ils composent 65% de l’ensemble des ménages de l’aire urbaine de Clermont-Ferrand et du département.

Aydat Chanon at Cournol s Le Crest Olloix St- Amant Tallende St- Sandoux St- Saturnin Saulzet le Froid Tallende Vernet Ste- Margueri 1 pers 163 95 16 69 27 167 51 108 28 63 36 2 pers 221 149 21 146 26 224 73 106 29 121 40 3 pers 127 134 10 94 19 107 46 75 15 87 18 4 pers 113 120 19 92 12 110 43 66 16 95 12 5 pers 31 23 7 22 7 38 8 24 6 33 6 6 pers ou + 96 0 115251 5 3 Total 664 527 73 42492 651 223 384 95 404 115 % de petits ménages 58% 46% 51% 51% 58% 60% 56% 56% 60% 46% 66%

ª Les communes sont composées, pour neuf d’entre elles, en majorité de ménages de petites tailles. Celles qui ont un taux égal ou supérieur à 60% sont Saint-Amant-Tallende (60%) et les communes des Monts Dore ; Saulzet-le-Froid (60%) et Le Vernet Sainte-Marguerite (66%). Ce sont les communes les plus âgées. ª Seules Chanonat et Tallende (46% de petits ménages) comportent une plus grande part de ménages supérieurs à 2 personnes.

5 - UNE GRANDE DISPARITE DU REVENU MOYEN PAR FOYER FISCAL AVEC UNE POPULATION PLUTOT AISEE CONCENTREE SUR 3 COMMUNES : CHANONAT, LE CREST ET TALLENDE

ª En 2000, le revenu net moyen par foyer fiscal était de 15 724 €, 17 385 € pour l’aire urbaine de Clermont-Ferrand. ¾ En 1999 il était de 15 229€ pour 5 006 foyers fiscaux dénombrés sur le territoire intercommunal. Il a augmenté de 27% entre 1990 et 1999 et dépasse celui de l’ensemble du département (14 527€) ainsi que celui de l’Auvergne (13 609€).

ª En 1990 il atteignait seulement 12 012€ pour 3 915 foyers.

Revenu moyen par foyer fiscal 1990 1999 Evol 90/99 Aydat 12 039€ 14 706€ 22% Chanonat 15 608€ 20 071€ 29% Cournols 6 324€ 9 231€ 46% Le Crest 15 022€ 18 855€ 26% Olloix 9 574€ 11 194€ 17% St-Amant-Tallende 10 733€ 12 832€ 20% St-Sandoux 9 877€ 11 708€ 19% St-Saturnin 12 511€ 15 645€ 25% Saulzet le Froid 6 549€ 10 824€ 65% Tallende 13 039€ 17 054€ 31% Le Vernet Ste- 6 213€ 9 220€ 48% Marguerite

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 12 FS Conseil - SYCOMORE

™ Chanonat est la commune où le revenu moyen par foyer fiscal est le plus élevé avec 20 071€ en 1999. Suivent Le Crest et Tallende avec respectivement 18 855€ et 17 054€, les revenus moyens des autres communes sont plus éloignés. ™ Cournols et Le Vernet Sainte-Marguerite sont les communes où le revenu moyen par foyer fiscal est le plus bas, il n’atteint pas plus de 9 231 € et 9 220€.

™ Les communes qui connaissent les plus fortes hausses du revenu moyen par foyer fiscal sont Saulzet le Froid, Le Vernet Sainte-Marguerite et Cournols (entre +46 et +65% d’augmentation). Mais ce sont les communes qui disposaient, à l’origine des revenus les moins élevés. Ce sont également les communes qui comportent le plus de personnes âgées de plus de 60 ans.

3 6 - LES CHEIRES ONT ACCUEILLI 38,7% DE NOUVEAUX ARRIVANTS SOIT 3 400 PERSONNES ENTRE 1990 ET 1999

ª Ce taux de renouvellement de la population de 38,7% est plutôt moyen au regard des 41% sur l’aire urbaine de Clermont-Ferrand et de 38% sur le Puy-de-Dôme. On peut penser que depuis 1999 ce taux a fortement augmenté avec la dynamique de la construction. ª Sur les 9 586 habitants que compte la communauté de communes en 1999 : ™ 3 389 personnes sont arrivées entre 1990 et 1999 dont 10% ont 55 ans ou plus ™ 1 896 personnes sont parties des Cheires entre 1990 et 1999 dont 10% ont 55 ans ou plus. ¾ Soit un solde des entrées-sorties avec l’agglomération de 1 493 habitants dont 147 ont plus de 55 ans. ™ 5 875 personnes sont restées sur leur commune de résidence (61% de la population). ™ 252 habitants ont changé de commune tout en restant sur Les Cheires (soit 3% de la population 1999).

ª Le territoire attire principalement des jeunes (personnes de – de 39 ans) issus de catégories socio- professionnelles « moyennes » : employés, professions intermédiaires, ouvriers.

Ste- Froid Froid Aydat Aydat Olloix Le Crest Le Crest Tallende Tallende Tallende Cournols St-Amant Chanonat Le Vernet Saulzet le Saulzet Marguerite St-Saturnin

St-Sandoux 0 - 14 ans 24% 26% 26% 31% 23% 26% 22% 29% 21% 32% 17% 15 - 24 ans 8% 11% 11% 8% 12% 7% 8% 10% 12% 6% 13% 25 - 29 ans 7% 8% 7% 5% 9% 8% 11% 4% 11% 5% 6% 30 à 39 ans 24% 27% 34% 27% 34% 25% 33% 30% 21% 32% 43% 40 à 59 ans 30% 24% 16% 26% 16% 19% 23% 22% 25% 21% 17% 60 à 74 ans 6% 2% 6% 2% 5% 8% 3% 4% 8% 3% 2% 75 ans ou + 1% 2% 0 1% 1% 7% 0 1% 2% 1% 2% Total 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

™ Les nouveaux arrivants sont en très large majorité (de 63% pour Aydat à 79% pour Le Vernet- Sainte-Marguerite) des personnes de moins de 39 ans.

3 Population qui n’habitait pas la même commune au recensement précédent. Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 13 FS Conseil - SYCOMORE

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+ De 40à 45% De 30 De 17 à 30% pulation totale en 1999 : en 1999 totale pulation Part des nouveaux arrivants dans la dans arrivants nouveaux Part des po dans la communauté . 5 0 0 t 2 e ill SEE (RGP) u J l N Source : IN Source : FS Consei FS e communes les Cheires en 1999. d Les nouveaux arrivants

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 14 FS Conseil - SYCOMORE

¾ Ceux de la tranche d’âge des 30-39 ans sont les plus présents sur le territoire intercommunal. Ils forment la classe principale dans les communes de : Chanonat, Cournols, Olloix, Saint- Sandoux, Saint-Saturnin, Tallende et Le Vernet-Sainte-Marguerite. Ceci explique l’importance des enfants âgés entre 0 et 14 ans. ™ Parmi les actifs, nouveaux arrivants, les employés et les professions intermédiaires représentent la catégorie socioprofessionnelle majoritaire sur 4 communes : Aydat, Chanonat, le Crest et Saint-Saturnin). ¾ Les communes de Saint-Amant-Tallende et Tallende accueillent des catégories socioprofessionnelles très diversifiées, même si sur Tallende, ce sont les employés en forte proportion et sur St-Amant ce sont les professions intermédiaires.

Olloix Aydat Aydat Le Crest Le Crest Tallende Tallende Tallende Cournols Cournols St-Amant St-Amant Chanonat Chanonat Marguerite Marguerite St-Saturnin St-Saturnin St-Sandoux St-Sandoux Le Vernet Ste- Le Vernet

Froid le Saulzet Agriculteurs 4 0 0 1 4 4 0 0 4 0 0 Artisans, commerçants 16 16 0 17 0 24 4 8 0 8 4 Cadres, prof. intellectuelles. 56 48 0 46 4 80 12 52 8 28 4 Professions intermédiaires 116 96 4 86 4 152 20 84 12 44 4 Employés 124 128 0 67 12 88 52 80 0 80 8 Ouvriers 72 44 8 28 16 92 36 28 4 40 0 Retraités 52 36 8 13 0 40 4 20 4 16 0 Autres inactifs 268 264 44 203 36 440 168 168 20 156 20 Total 708 632 64 461 76 920 296 440 52 372 40

Nouveaux pop totale part en arrivants 99 % en 99 entre 1990 et 1999 Aydat 673 1647 41% Chanonat 530 1426 37% Cournols 62 24026% Le Crest 453 1128 40% Olloix 92 22741% St-Amant Tallende 771 1700 45% St-Sandoux 223 60337% St-Saturnin 387 96440% Saulzet le Froid 61 231 26% Tallende 412 1150 36% Le Vernet Ste Marguerite 47 26618%

ª Il est intéressant de noter que : ™ 5 communes ont plus de 40% de renouvelle de population entre 90 et 99 ¾ Saint-Amant-Tallende : 45% ¾ Aydat, Olloix : 41% ¾ Le Crest et Saint-Saturnin : 40% ™ Trois communes ont entre 20 et 30% de renouvellement : ¾ Chanonat, Saint-Sandoux : 37% et Tallende : 36% ¾ Saulzet-le-Froid et Cournols : 26% ™ Une commune a moins de 20% de renouvellement : Le Vernet Sainte-Marguerite à 18% Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 15 FS Conseil - SYCOMORE

1-2 – LES CARACTERISTIQUES DU PARC DE LOGEMENTS ET SES EVOLUTIONS Ce chapitre a été réalisé à partir des données INSEE, DRE, de l’analyse des études et des entretiens.

1 - UN PARC DE 4 741 LOGEMENTS EN 1999, ESTIME A 5 700 EN 2004 QUI A PROGRESSE DE 13,4% ENTRE 1990 ET 1999 ET DE 20% CES 6 DERNIERES ANNEES

ª En 1990, le territoire des Cheires comptait 4 180 logements, il en compte 4 741 en 1999, soit au total 561 logements en plus en 1999. L’estimation pour 2004 est de 5 700 logements environ, soit une augmentation qui s’intensifie 20% en plus en 6 Résid Logements années. secondaires vacants ™ Le parc de logements total se répartissait en ou Logements 6% occasionnels 1999 entre : 17% ¾ 3 652 résidences principales (77%) ¾ 790 résidences secondaires (17%) Rés id ¾ 299 logements vacants (6%) principales ª 77% ª Evolution du parc de logements Les Cheires Parc de logements ª Le parc de logements se caractérise par : 5 000 4 000 Résidences ™ Une progression significative et continue des résidences principales 3 000 principales (+23,3%) Résid. 2 000 secondaires ™ Un taux de résidences secondaires stable -16,6% du dont logts occas. parc) 1 000 Logements vacants 0 ™ Une faible part de logements vacants (6,5% du parc 1975 1982 1990 1999 contre 8,2% au niveau départemental)

ª Il a progressé principalement dans 1990 1999 Evol.% les communes à proximité de l’A75 90/99 Aydat 989 1 095 13,80% ™ Deux communes ont augmenté leur parc de logements total de Chanonat 524 610 16,40% plus de 20%, entre 1990 et Cournols 99 109 10,10% 1999. Ce sont les commune les plus proches de l’accès n°5 à Le Crest 371 493 32,90% l’A75 : Le Vernet-Ste-Marguerite 189 181 -4,20% ¾ Le Crest : 32,9% ¾ Tallende : 21,1% Olloix 168 161 -4,20% ™ Ensuite 5 communes l’ont St-Amant-Tallende 640 718 12,20% augmenté de 10 à 20% : St-Sandoux 269 289 7,40% ¾ Chanonat : 16,4% ¾ Saulzet-le-Froid : 15,3% Saint-Saturnin 412 433 5,10% avec une forte augmentation Saulzet-Le-Froid 157 181 15,30% des résidences secondaires ¾ Aydat : 13,8% Tallende 389 471 21,10% ¾ St-Amant-Tallende : 12,2% Les Cheires 4 180 4 741 13,40% ¾ Cournols : 10,1%

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 16 FS Conseil - SYCOMORE

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Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 17 FS Conseil - SYCOMORE

Deux communes l’ont augmenté de moins de 10% ¾ Saint-Sandoux : 7,4% ¾ Saint-Saturnin : 5,1% ™ Deux ont baissé leur nombre de logements total : ¾ Le Vernet-Sainte-Marguerite et Olloix : moins 4,2%. ª La commune d’Aydat totalise le plus de logements en raison de son grand nombre de résidences secondaires. Elle a plus de logements que Saint-Amant qui a plus de population.

Au regard des résultats de la construction neuve4, les tendances entre 1999 et 2005 confirment une forte augmentation du parc de logements sur la commune de Tallende (plus de 30%), et de façon plus modérée sur le Crest (+18%). Quatre communes verraient leur parc croître de façon importante depuis 1999 : Saint-Sandoux (+30%), Chanonat (+ 22%), Saint-Saturnin (+ 19%) et Aydat (+16%). Les communes de Cournols, Saint-Amant-Tallende semblent poursuivre les mêmes tendances (évolution +12%). Olloix et Le Vernet Sainte-Marguerite verraient leur tendance s’inverser avec quelques nouvelles constructions. Quant à Saulzet-le Froid, elle enregistrerait un ralentissement de l’augmentation de son parc avec une évolution de +7%. ª 2 - DES RESIDENCES PRINCIPALES COMPOSEES A 94% DE MAISONS INDIVIDUELLES AVEC UN TAUX DE PROPRIETAIRES DE PLUS DE 80%

ª Le recensement INSEE de 1999 recensait 3 652 résidences principales, soit une augmentation de 690 résidences depuis 1990.

Type de logement ª Le parc de résidences principales est constitué pour 93,7% de maisons individuelles (+743 maisons 5% 2% mais on individuelles entre 1990 et 1999). individuelle ™ Seulement 4,8% sont des logements dans des log. Dans imm. immeubles collectifs, (moins 4 logements entre Coll. 1990 et 1999) autre cas ™ 1,5% logements autres (chambre d’hôtel, construction provisoire, pièce indépendante louée ou autre). 93%

ª La répartition de l’évolution des résidences principales montre trois zones distinctes qui correspondent à une facilité de l’accessibilité : ™ Six communes ont vu une augmentation de leurs résidences principales de plus de 20%. Ce sont les communes les plus facilement accessibles tant par l’A75 que par la RN 89 et considérées comme les plus attractives : ¾ Aydat 32% ¾ Le Crest 32% ¾ Saint-Satunin 28,1% ¾ Saint-Amant 23,4% ¾ Chanonat 23,1% ¾ Tallende 22,8%

4. Taux calculés sur la base des données DRE Sitadel « logements commencés 99-2004. ».

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 18 FS Conseil - SYCOMORE

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Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 19 FS Conseil - SYCOMORE

™ Trois communes ont vu une évolution entre 10% et 20 % de leurs résidences principales. Elles sont plus difficiles d’accès : ¾ Olloix : 19,2% ¾ Cournols : 15,6% ¾ Saint-Sandoux : 12,6%. Au regard des chiffres de la construction neuve entre 1999 et 2004, Saint-Sandoux fait partie aujourd’hui de la première zone. ™ Une commune a une évolution de ses résidences principales de moins de 10% et une n’a aucune évolution. Elles sont plus éloignées et situées sur les communes les plus proches des Monts Dores : ¾ Saulzet le Froid : 6,7% ¾ Le Vernet-Sainte-Marguerite 0%.

ª Un parc ancien qui se renouvelle depuis 1990 sur les communes où l’altitude est la plus basse et sur Aydat : ™ 36,7% des résidences principales de la communauté de communes ont été construites Age des résidences principales avant 1949 (34,5% pour le Puy-de-Dôme), et 16% 16,3% depuis 1990 (9,9% pour le Puy-de-Dôme) 29% av 1915 ¾ Le parc de résidences le plus ancien, 1915-1948 construit avant 1949, se trouve : 1949-1967 16% • au Vernet-Sainte-Marguerite : 60,8% des 1968-1974 résidences principales 1975-1981 8% • Saint-Sandoux : 56,9% 1982-1989 • Saint-Saturnin : 50% 15% 8% 1990 ou plus 8% ™ Le parc le plus récent construit depuis 1990 se trouve : ¾ Au Crest : 22,6% (qui a vu son nombre de résidences principales augmenter de 41% depuis 1982) ¾ A Tallende : 20,5% (qui a vu son nombre de résidences principales augmenter de 52,7% depuis 1982) ¾ A Chanonat et Saint-Amant : 16,7% ¾ A Aydat et Saint-Saturnin : 15,1%.

ª 77% des résidences principales ont 4 pièces et plus (62,5% pour le Puy-de-Dôme). Tailles des résidences principales

™ Les grands logements se trouvent à Tallende 1% - 1 5% - 2 (85,2%), Le Crest (85,1%), Saint-Sandoux (82,1%) 19% - 6 pièce pièces et Chanonat (79,9%), communes où le parc récent pièces et est important + 17% - 3 pièces ™ La part des petits logements est donc de 23% (37,4% pour le Puy-de-Dôme) avec seulement 1% de logements de 1 pièces, 5,4% de 2 pièces et 27% - 5 17,3% de 3 pièces. pièces ¾ Ils se trouvent à Saint-Saturnin (31,2%), Saint- 31% - 4 pièces Amant-Tallende (29,7% de 1 à 3 pièces), Saulzet-le-Froid (29,5%), Aydat (27,8%), Cournols et le Vernet-Sainte-Marguerite (26,1%).

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 20 FS Conseil - SYCOMORE

™ La moyenne des pièces par résidence principale est de 4,3 sur la communauté de communes en 1999 avec 2,57 personnes par logement. Les tendances 2004 vont modifier ces données : ¾ d’une part, les nouveaux résidents occupent des maisons plus petites. 45,8% de l’ensemble des résidences principales sont de plus de 5 pièces contre 38,7% pour les nouveaux arrivants, ¾ le nombre de personnes par ménages est de 2,57, moyenne largement supérieure à celle du département du Puy-de-Dôme qui est de 2,3. Même si la population est plutôt jeune, cette moyenne devrait s’abaisser.

ª Il y a eu entre 1990 et 1999 une baisse du nombre de logements confortables : il y en avait 96,3% en 1990 et 95,2% en 1999, ils sont de 94,9% pour le Puy-de-Dôme à la même période. 4,8% des logements étaient sans confort en 1999. Le lancement de l’OPAH en 1999 par la communauté de communes a permis de corriger cette évolution.

ª En 1999, 79% des résidences principales étaient occupées par leur propriétaire : ™ 16% des résidences principales sont occupées par un locataire (dont 12% sont louées vides, 3% sont des HLM et 1% sont des meublés ou chambres d’hôtels), Statut d'occupation 5% ™ 5% des locataires sont logés gratuitement. propriétaire 1% 3% locataire parc ª 7 communes réparties sur tout le territoire voient une privé très forte représentation de plus de 80% des 12% propriétaires occupants : locataire parc public ¾ Tallende : 90,1% ¾ Le Crest : 88,2%- Meublé et chambres ¾ Olloix : 85,9 79% d'hôtel ¾ Le Vernet-Sainte-Marguerite : 83,5% logé ¾ Saulzet-le-Froid : 83,2% gratuitement ¾ Chanonat : 81,6% ¾ Saint-Sandoux : 81,2%

3 - UN PARC LOCATIF ESSENTIELLEMENT PRIVE QUI S’ACCROIT MAIS QUI NE REPRESENTE QU’UNE PART TRES FAIBLE DU PARC TOTAL DE RESIDENCES PRINCIPALES

ª Les 567 logements du parc de logements locatifs de la Répartition du parc locatif communauté de communes 35% Locatif total Les Cheires représentent 30% 15,5% des résidences 25% Par c pr iv é principales en 1999 (il est de 20% 36,6% sur le Puy-de-Dôme). Il 15% HLM a augmenté depuis 1990 de 10% 139 logements, il représentait 5% Meublés et chambres alors 14,4% du parc de 0% d'hôtel

logement total. On peut e n d at at d ux i de n gte lloix roi yd r en rn estimer que leur nombre est, A no Crest O tu -F len all ando e al CournolsLe T S T en 2004, supérieur à 640. Cha te-Ma t- t- t-Sa t-L S S lze man ernet-S t-A Sau S e V L

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 21 FS Conseil - SYCOMORE

ª 30% des locataires en 1999 habitent à St-Amant-Tallende qui propose le plus grand nombre de logements locatifs privés et publics. ¾ 18% à Saint-Saturnin ¾ 15% à Aydat ¾ 14% à Saint-Sandoux • ces trois communes accueillent le plus fort pourcentage de logements locatifs sociaux. ¾ 14% à Chanonat. ª Ce parc locatif est composé pour 59,5% de logements 3-4 pièces, ¾ 22,9% de 5 pièces et plus ¾ 18,7% de 1 et 2 pièces. ¾ 45,6% des logements locatifs ont été construits avant 1949, ils accueillent 46,8% des locataires. ¾ 10,6% des logements locatifs ont été construits depuis 1990 qui accueillent 10,1% des locataires du territoire.

A) 427 LOGEMENTS LOCATIFS DANS LE PARC PRIVE EN 1999, ET PLUS DE 500 ESTIMES EN 2004

ª Le parc locatif privé représentait, en 1999, 11,7% des Parc locatif résidences principales et 75,3% du parc locatif en 1999. 1 999 privé ™ Il s’est accru de 97 logements depuis 1990 mais a baissé Aydat 9,30% en proportion car alors il représentait 77% du parc locatif Chanonat 13,70% total ; le parc public diminuait de 0,4% sur cette même Cournols 11% période : Le Crest 7,50% ¾ Ce sont les meublés et chambres d’hôtels qui ont le Le Vernet-Ste- plus augmenté en passant de 2,8% à 4,9% du parc Marguerite 2,60% locatif total. Olloix 9,80% ™ Il a encore un peu progressé depuis 1999, l’OPAH ayant St-Amant-Tallende 17,40% permis de mettre une soixantaine de logements locatifs St-Sandoux 13,90% sur le marché auxquels s’ajoutent les logements mis à la St-Saturnin 15,40% location par des investisseurs ou suite à un départ Saulzet-Le-Froid 8,40% (mutation..). Il peut être estimé aujourd’hui à 500. Tallende 7,40% ª Le locatif privé était plus présent sur Saint-Amant-Tallende où il totalisait 17,4% des résidences principales (194 logements), puis sur Saint-Saturnin (15,4% soit 59 logements), Saint-Sandoux (13,9%soit 31 logements) et Chanonat (13,7% soit 72 logements). ™ Ce sont les communes de Tallende (7,4%) et du Vernet-Sainte-Marguerite (2,6%) qui proposent le moins de locatif privé. ª Le parc locatif privé se composait pour 53% de grands Taille des logements locatifs privés logements (4-5 pièces et +) et, pour 16%, de 1 et 2 pièces. 2% 15% ª L’observatoire de l’habitat du Grand Clermont remarque 26% T1-T1bis que, sur la périphérie Sud Ouest, les locataires du parc T2

privé sont souvent des ménages qui ont choisi ce territoire T3

résidentiel et qui souhaitent accéder à la propriété. Ils T4 s’installent dans l’attente de trouver une maison à vendre 30% ou le temps de la construction de leur maison. Ce sont, à T5 et + 35%, des familles aisées et mobiles et « 25 à 30% de 27% quadras plutôt fragiles » sur le plan économique5.

5 - Portrait, itinéraire des locataires du parc privé, Observatoire de l’habitat du Grand Clermont, dossier n°5 avril 2005 Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 22 FS Conseil - SYCOMORE

B) EN 2004, UNE VINGTAINE DE LOGEMENTS LOCATIFS COMMUNAUX SONT REPARTIS SUR L’ENSEMBLE DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES.

Nombre de logements Aydat 4 ª Quelques projets des logements communaux Chanonat 2 logements sociaux sont en cours de réflexion à Saint-Sandoux Le Crest 2 dont 1 logement social pour deux logements et au Crest. 1 Olloix 1 St-Amant-Tallende 1 C) UN PARC DE LOGEMENTS SOCIAUX Saint-Sandoux 3 TRES FAIBLE Saint-Saturnin 1 Saulzet-Le-Froid 1 Tallende 5 dont un pour une ª En 2005, 142 logements sociaux sont activité professionnelle recensés dont seulement 25 logements dans Total Les Cheires 20 le parc privé qui ont été conventionnés entre 1999 et 2002. Il était de 86 logements en 90 (2,9% des résidences principales) et de 109 logements en 1999, soit 3 % des résidences principales.

C-1) Un parc locatif social privé très récent mais de seulement 25 logements ª Lors de l’étude pré-opérationnelle de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat, un objectif de 28 logements conventionnés avait été annoncé sur les 4 années 1999-2002. Devant la faible mobilisation des propriétaires privés, le montant des aides accordées par la communauté de communes Les Cheires aux propriétaires bailleurs pour la réhabilitation de logements locatifs conventionnés a doublé en 2002. Le bilan fait apparaître la création de 25 logements conventionnés. ™ Aydat : 4 ™ Chanonat : 1 ™ Cournols : 2 ™ Olloix : 1 ™ Saint-Amant-Tallende : 4 ™ Saint-Sandoux : 7 ™ Saint-Saturnin : 6

ª Cependant il est à retenir que ces logements ne sont conventionnés que pendant 9 ans. Si la demande locative se poursuit au rythme actuel, les propriétaires qui auront restauré et/ou mis sur le marché des logements à l’aide de fortes subventions auront la tentation de passer sur le marché du logement privé non conventionné, avec des loyers plus élevés.

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 23 FS Conseil - SYCOMORE

C-2) Un parc locatif social public très faible (117), relativement ancien avec une prédominance de logements collectifs

ª En 1999 le parc locatif social public représente 3,1% des résidences principales (soit 109 logements). Il était de 2,9% en 1990 (86 logements). Le taux est largement supérieur dans le Puy-de-Dôme (11,4%). En 2005, 117 logements sociaux publics sont recensés répartis sur 5 communes entre 3 bailleurs (auxquels il faut ajouter 3 logements communaux conventionnés).

Données bailleurs Bailleurs Répartition des logements sociaux 3 à St- 5 à Aydat OPAC 18 lgts Saturnin Tallende DOMOCENTRE 9 lgts 27 à Aydat Le Crest Gestion Auvergne Habitat 3 OPAC 4

St-Amant- OPAC 75 lgts 7 au

Tallende Crest 75 à St St-Saturnin Logidôme 3 Amant Tallende Auvergne Habitat 5 Total 117

™ Le parc de logements sociaux est réparti entre 36 logements individuels (30,8%) : pavillons et maisons de bourg situés à Saint-Amant-Tallende (18), Le Crest (4), Aydat (9) et Tallende (5). ¾ et 81 logements collectifs (69,2%).

Age du parc locatif social ª Un parc de logements locatifs sociaux ancien : Ap. 99 84,4% de logements construits avant 1989 7% ™ Les premiers logements locatifs sociaux ont été 90-99 créés à Saint-Amant-Tallende en 1962 avec 22 15% logements, un deuxième programme a permis de 48-74 mettre sur le marché 29 logements 43% supplémentaires (soit 51 logements sur cette 82-89 décennie : 43,6% du parc locatif social). 20% ™ Par la suite à partir de 1978, les programmes se sont succédés entre Aydat et Saint-Amant- 75-81 Tallende qui regroupent aujourd’hui la quasi- 15% totalité (87%) des logements sociaux de la communauté de communes.

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 24 FS Conseil - SYCOMORE

™ Depuis 1990, seule Saint-Amant a poursuivi sa programmation et d’autres communes ont accueilli des logements locatifs sociaux : 7 logements collectifs au Crest, dans le bourg, 5 individuels à Tallende en 2001 et 3 collectifs à Saint-Saturnin en 2004.

Total 48-74 75-81 82-89 90-99 Av 48 Av 48 Ap. 99 99 Ap.

Aydat 18 9 27 Le Crest 7 7 Saint-Amant-Tallende 51 14 10 75 Saint-Saturnin 3 3 Tallende 5 5 Total Les Cheires - 51 18 23 17 8 117 % - 4 3,6% 15,4% 19,7% 14,5% 6,8% 100%

ª Le parc locatif social augmente très peu et baisse en proportion au regard de l’évolution des résidences principales. La communauté de communes a pris la compétence logement social. Les projets sont peu nombreux, ils devraient représenter une quinzaine de logements dans les 3 ans à venir. ™ Tallende : 9 logements dans une maison de bourg. ™ Saint-Saturnin : deux petits logements pour 2006, rue des Farges et 5 à 6 autres projets à l’étude. ™ Le Crest : un logement dans une maison de bourg. ™ Le Vernet-Sainte-Marguerite : projet des logements sociaux ou création d’un gîte dans l’ancienne cure.

ª Le territoire se caractérise par une forte proportion de T3/T4 qui est le cœur de cibles des communes qui souhaitent accueillir des familles avec enfants.

™ Il y a par contre peu de petits logements qui ne représentent que

17,1%. Ils sont répartis sur Saint- T2 T3 T4 Total Total T5 et + et T5

Amant et Aydat. T1-T1bis ™ 6% de T5 et plus qui sont sur Saint- Aydat 6 6 12 3 27 Amant et Aydat. Le Crest 1 6 7 ™ Une vingtaine de logements T4 et 3 St-Amant-Tallende 3 11 29 29 3 75 T5 sont en sous occupation dans le parc social, essentiellement à Saint- St-Saturnin 2 1 3 Amant. Ils sont occupés depuis de Tallende 1 31 5 nombreuses années souvent par Total Les Cheires 3 17 39 51 7 117 des personnes âgées qui ont vu % 2,6% 14,5% 33,3% 43,6% 6% 100% leurs enfants partir et n’ont pas demandé à changer pour un logement plus petit. Par ailleurs 5 T4 sont en sur–occupation.

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 25 FS Conseil - SYCOMORE

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ª Le parc est occupé par : ¾ 43% de couples dont 25% sont des couples avec enfants ¾ 32% de personnes isolées ¾ 25% de familles monoparentales (26 femmes chefs de famille) ™ Ce sont, pour environ la moitié, des personnes âgées de 40 à 64 ans, puis un tiers de 25-39 ans, 15% de + de 75 ans (principalement dans le parc de l’OPAC qui propose des petits logements à Saint-Amant-Tallende.

ª Sur le territoire des Cheires, 59% des locataires du parc social sont bénéficiaires des Allocations Pour le Logement sur l’ensemble du parc (59,8% sur le parc OPAC). Sur les communes avec peu de parc social, la majorité des locataires touchent des APL, ce sont des familles avec enfants (couples ou familles monoparentales pour l’essentiel). ™ 8 dépassements de loyers sur les 75 logements de Saint Amand (près de 11 %) ce sont en général des gens présents depuis de nombreuses années dans leur logement.

4 - UN FORTE BAISSE DU NOMBRE DE LOGEMENTS VACANTS DEPUIS 90 (-26%)

ª Le parc de logements vacants a diminué légèrement entre 1975 et 1990 de 10,8% à 10,1% ; C’est entre 1990 et 1999, qu’il tombe à 6,3% du total des logements (alors qu’à la même période il est de 8,2% dans le Puy-de-Dôme). 5 000 4 000 Parc de logements 1975 1982 1990 1999 3 000 Parc de 3 106 3 848 4 180 4 741 logements 2 000 Logements vacants Logements 335 407 424 299 1 000 vacants Taux de 10,8 10,6 10,1 6,3 0 vacance % 1975 1982 1990 1999

™ La vacance se concentre sur des logements de 4 pièces et plus et, logiquement, sur des logements construits avant 1948 (62,8%) ; toutefois, 12,6% des logements vacants ont été réalisés depuis 90.

™ Les centres bourgs, dont plusieurs sont d’origine médiévale, sont constitués de Taille des logements vacants 1999 ruelles étroites, mal éclairées avec un parc ancien qui a été délaissé pendant de 13% - T6 4% - T1 nombreuses années, au profit de pavillons et + 11% - T2 neufs construits sur des terrains en périphérie.

™ Depuis quelques années, ce parc ancien 19% - T3 trouve un regain d’intérêt pour de nouveaux 26% - T5 résidents. Ce phénomène a été conforté par l’OPAH conduite entre 1999 et 2002 par la communauté de communes qui a permis de 27% - T4 remettre 73 logements vacants. Aujourd’hui il existe une vraie demande pour ce type de produit.

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 27 FS Conseil - SYCOMORE

™ Les communes constatent aujourd’hui que la vacance devient résiduelle. Elle est constituée de quelques poches très vétustes, voire insalubres dans les centres bourgs, de très petits bâtiments ou très mal éclairés, avec beaucoup de travaux et/ou ne correspondant plus au mode d’habiter actuels et de maisons qui appartiennent à des propriétaires qu’il sera difficile de convaincre (soit ils refusent de se dessaisir de leur bien, soit ils sont vieillissants et sont en maison de retraite ou en indivis…).

ª Trois entités se dégagent sur la cartographie de la vacance : ™ La commune la plus à l’ouest, Saulzet a la plus forte vacance (16,6%) mais c’est aussi la plus éloignée des centres, lieux d’emplois… Elle voit d’ailleurs son taux de vacance augmenter entre les deux derniers recensements. ™ Ensuite ce sont 4 communes, les plus accessibles et les plus proches de l’agglomération clermontoise, à l’est et au nord-est, qui ont vu un grand nombre de constructions neuves hors des bourgs anciens qui se sont vidés, et qui ont vu leurs maisons fermer : entre 9,7 et 8,7%. Trois de ces commune ont cependant vu ce taux baisser (Chanonat, Le Crest, Saint-Sandoux mais il a augmenté à Tallende) : ¾ Le Crest 9,7% ¾ Saint-Sandoux 9,3% ¾ Tallende 9,1% ¾ Chanonat 8,7% ™ Les 6 autres communes, au centre du territoire sont à moins de 6,5% de vacances et ont toutes vu baisser ce chiffre, ou stagner pour Cournols qui ne recense que 2 maisons vacantes : ¾ Le Vernet 6,1% ¾ Olloix 5% ¾ Saint-Amant-Tallende 4,2% ¾ Aydat 3,1% ¾ Saint-Saturnin 3% ¾ Cournols 1,8%

¾ Le bourg de Saint Amant-Tallende, chef lieu de canton avec de nombreux équipements, est resté habité, entre 1990 et 1999 la vacance a baissé de 52%.

5 - UNE STAGNATION DES RESIDENCES SECONDAIRES ET LOGEMENTS OCCASIONNELS : MEUBLES ET CHAMBRES D’HOTELS DE FAIBLE QUALITE

ª Le territoire des Cheires, en partie sur le Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, bénéficie d’une forte attractivité tant pour les habitants de l’agglomération clermontoise que pour un tourisme national. Il est situé entre la chaîne des Puys et les monts du Sancy, et dispose de sites permettant un tourisme de loisirs d’hiver (Pessade), de loisirs d’été ou culturel (Aydat, Saint- Saturnin…). Le tourisme est de compétence intercommunale et un office de Tourisme intercommunal (LAVE) en assure la promotion et l’organisation (deux points d’accueil Aydat et Saint- Saturnin). ™ La communauté est éligible à un Pôle Touristique d’Auvergne6 qui indique, dans son diagnostic « une faiblesse qualitative et quantitative de la capacité d’accueil en lits touristiques marchands et l’inorganisation et la faiblesse qualitative des activités de loisirs de pleine nature et culturelle qui pénalisent le développement de l’économie touristique ».

6 Pôle touristique d’Auvergne, Communauté de communes des Cheires – Programme d’action – Octobre 2004 Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 28 FS Conseil - SYCOMORE

Il préconise notamment le suivi des porteurs de projets et le renforcement de l’activité par : ¾ L’aménagement de la station de Pessade afin qu’elle fonctionne été comme hiver : création d’un restaurant, d’une salle d’accueil, d’un logement pour le gérant du site. ¾ L’aménagement de la base nautique d’Aydat, du tour du lac, requalification de la plage et des abords du lac, pôle d’activité de pleine nature ¾ L’aménagement de la maison Moulin à Saint-Saturnin pour créer un lieu d’information et d’accueil touristique. ¾ Le développement des activités sportives et de loisirs sur toute la communauté de communes : vol libre à Saint-Sandoux, course d’orientation, pèche, randonnée…

ª La capacité d’accueil touristique du territoire de la Communauté de Communes les Cheires est de plus de 6 500 lits. Elle se répartit entre :

™ 790 résidences secondaires (3 950 lits) en 1999, soit un taux élevé de 16,6% (10,6 sur le Puy- de-Dôme) qui est en légère baisse (-1,1% entre 1990-1999). ¾ Ce sont, logiquement, les 5 communes les plus à l’ouest et les plus éloignées de l’A75 et de l’agglomération qui ont le plus de résidences secondaires : entre 30% et 37,3%. Toutes ces communes sont sur le territoire du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne.

% en 1999 Evolutions 90 - 99 Olloix 37,3% -3,2% Aydat 36,3% +3,4% Saulzet-le-Froid : 30,9% +21,7% Le Vernet-Sainte-Marguerite 30,4% +5,8 Cournols 30,3% -5,7%

• Il semblerait qu’à Cournols et Olloix la baisse constatée entre 1990 et 1999 se fasse au profit de résidences principales. • Saulzet le Froid voit augmenter sont taux de résidences secondaires entre 1990 et 99. La commune accueille le domaine de ski de fond de Pessade, et le village continue d’attirer les résidents secondaires.

¾ Saint-Sandoux a 14% de résidences secondaires soit une hausse de 18,2% entre 1990- 1999. ¾ Les 5 autres, plus faciles d’accès et plus proches de l’agglomération ont moins de 10% de résidences secondaires ; seule Le Crest voit une légère augmentation ce qui correspond à un logement en plus ! :

% en 1999 évolutions 90 - 99 Saint Saturnin : 8,5% -38,3% Saint-Amant-Tallende : 5,8% -25% Tallende : 5,1% 0% Chanonat : 4,8% -14,7% Le Crest : 4,3% +3,4%

¾ Les propriétaires des résidences secondaires sur le territoire sont traditionnellement d’anciennes familles locales parties sur l’agglomération clermontoise ou hors d’Auvergne. Ces communes sont aussi recherchées par les habitants de l’agglomération clermontoise, notamment Aydat, depuis les années 50. Les plus à l’ouest accueillent des habitants d’autres régions attirés par les paysages et l’environnement.

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 29 FS Conseil - SYCOMORE

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 30 FS Conseil - SYCOMORE

™ Une capacité d’accueil touristique marchand de 2 561 lits en 1999. ¾ Les adhérents à l’Office de Tourisme de la communauté de communes représentent 1 350 lits7 marchands en 2004 avec une forte majorité de lits sur Aydat qui « présente toutes les caractéristiques d’une station touristique. La commune peut accueillir 2,5 fois sa population. »8, puis Saint-Saturnin, Le Vernet-Sainte-Marguerite et Olloix. ¾ Une faible capacité hôtelière concentrée sur Aydat et Olloix : 31 chambres (7 seulement sont labellisées 1 étoile) pour une capacité de 80 personnes. • Cinq campings pour 260 emplacements, soit une capacité de 780 personnes : - 4 campings 2 étoiles à Aydat (dont un de 85 emplacements réservés aux fonctionnaires) soit 225 emplacements - 1 camping 1 étoile à Saint-Saturnin de 35 emplacements. • 22 chambres d’hôtes, 6 propriétaires répartis sur 3 communes : Aydat (12 chambres), Saint Saturnin (5 chambres) et Le Vernet Sainte Marguerite (5 chambres). Soit une capacité d’accueil d’une petite cinquantaine de personnes mais une majorité de qualité 3 épis : (13 labellisées 3 épis , 4 labellisées 2 épis, 5 sans labellisation), • 3 hébergements de groupes pour une capacité de 140 personnes : un à Olloix (labellisé gîte de séjour gîte de France 2 épis), les deux autres sont dans écoles ou collèges et donc ouverts seulement pendant les vacances scolaires et les week-ends au Vernet- Sainte-Marguerite et Saint-Saturnin (qui propose la plus grosse capacité 70 personnes) • 66 meublés/gîtes pour une capacité de 304 personnes, 40 meublés / gîtes sont recensés sur Aydat. - 17 hébergements, soit un quart sans label – concentrés essentiellement sur Aydat- 9 labellisés 1 étoile/épis, 15 labellisés 2 étoiles/épis et 24 labellisés 3 étoiles/ épis : 39 soit 59% de 2/3 étoiles / épis. - Ce sont parfois des hébergements touristiques vétustes que les propriétaires ne louent que pendant la période estivale, parfois à des locataires fidèles. Certains de ces propriétaires ne souhaitent pas faire de travaux de mise aux normes et obtenir un label. ¾ Une majorité des hébergements ont une capacité d’accueil entre 3 et 5 personnes : 22 hébergements d’une capacité de 5 personnes, 18 d’une capacité de 4 personnes, 8 d’une capacité de 3 personnes. Peu de grandes capacité : 4 seulement peuvent accueillir entre 7 et 10 personnes ¾ Plusieurs projets d’hébergements touristiques sont répertoriés, inscrits au Contrat Régional de Développement Durable de la Communauté de Communes, en plus des projets privés moins connus. Ils représentent plus de 500 lits essentiellement à Aydat. • 4 à 5 nouveaux chalets devraient être créés aux « Chalets du Lac » à Aydat avec un centre de remise en forme. En effet, de nombreux séminaires sont d’ores et déjà accueillis dans cette structure privée. • Le village de vacance de la Ville de Paris à Aydat, fermé depuis 2002 pour cause de vétusté, doit être requalifié : 48 chalets doivent être reconstruits, une résidence hôtelière doit être créée avec 30 chambres, un bâtiment de loisirs rénové. Les études sont réalisées. • Requalification du village de vacances de la Fondation Jean Moulin (œuvres sociales du ministère de l’intérieur) qui souhaite diversifier son offre en aménageant un village de vacances pour handicapés, requalifier son camping et créer un centre équestre. • Création d’une structure d’hébergement et d’activités adaptée aux clientèles handicapées dans le cadre familial. C’est un projet porté par l’association Terre d’Equilibre. Une étude de faisabilité est encours. Le projet comprend 30 chalets indépendants un lieu de restauration, des lieux d’activité et de détente. • Création d’un gîte communal au Vernet-Sainte-Marguerite.

7 Analyse du document Hébergements de l’Office Intercommunal de Tourisme LAVE 2004-2005. 8. Communauté de communes les Cheires - Pôle Touristique d’Auvergne – 1e partie Diagnostic – Janvier 2004 – varenne Consultant Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 31 FS Conseil - SYCOMORE

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Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 32 FS Conseil - SYCOMORE

1-3) - LA PRODUCTION DE L’OFFRE NOUVELLE Ce chapitre a été réalisé à partir des données INSEE et DRE-Sitadel, de l’analyse des études et des entretiens.

1. LA COMMUNAUTE DE COMMUNES LES CHEIRES CONNAIT LE PLUS FORT TAUX DE CONSTRUCTION DU GRAND CLERMONT AVEC UNE EVOLUTION DE LA CONSTRUCTION NEUVE QUI S’EST ACCENTUEE A PARTIR DE 1998

ª Le rythme de production de construction neuve varie d’une année sur l’autre avec un niveau moyennement élevé en 1994 (46 logements), une progression jusqu’en 2000 avec un pic de 126 logements, puis une légère baisse et une reprise en 2003 avec une centaine de logements construits en 2003 et 2004. Le rythme annuel de la construction est de 83 logements en 10 ans et de plus de 95 pour les cinq dernières années.

ª Ainsi, la communauté de communes a l’un des plus forts taux de construction neuve du Puy- de-Dôme. Le parc se renouvelle depuis 1999 entre 1,58 et 2,8 % par an. ™ A titre d’exemple, en 2002 qui est une année faible pour les Cheires puisque 75 logements ont été autorisés (entre 1999 et 2003 il y a plus de 100 logements autorisés par an), le taux de construction9 est de 1,58 pour Les Cheires, 1,22 pour Clermont Communauté, 1,33 sur le Grand Clermont et 1,12 pour le Puy-de-Dôme. ¾ Le taux de logements commencés est de 1,34 pour les Cheires, 0,63 sur Clermont Communauté, 0,85 sur les Grand Clermont et de 0,81 sur le département du Puy-de-Dôme

ª Entre 1994 et 2004 le territoire a enregistré 909 nouveaux logements commencés, soit une moyenne de 82,6 logements commencés par an. Evolution de la construction 1994-2004 ™ 870 logements (95,7%) sont en individuel pur,

™ 18 logements (2%) sont en individuels 140 126 106 groupés : 5 à Aydat, 5 à Chanonat, 1 à Saint- 120 98 101 97 Amant, 7 à Tallende, 100 88 66 80 57 60 64 ™ 16 logements sont collectifs (1,8%) : 6 à 60 46 Aydat, 5 au Crest, 2 à Saint-Sandoux, 3 à 40 Saint-Saturnin, 20 ™ Pour un total de 904 logements ordinaires, 0 8 3 plus 5 logements en résidence (logements 97 02 touristiques : 4 à Aydat, 1 à Saulzet). 1994 1995 1996 19 199 1999 2000 2001 20 200 2004 Source DRE SITADEL Répartition de la construction 1994-2004 Tallende ª Il y a une forte disparité spatiale de la construction Aydat 20% 20% sur les Cheires : Saulzet Le Fd ™ La répartition spatiale montre que Tallende et 1% Aydat concentrent chacune 20% (soit 180 St Saturnin Chanonat logements commencés) des constructions 9% 15% neuves du territoire entre 1994 et 2004, Cournols St Sandoux 1% 10% Le Crest St Amand Source DRE SITADEL Le Vernet- 10% 10% Ste Olloix Marguerite 2% 2%

9 Rapport du nombre de logements autorisés/sur le parc total de logement en 1999 Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 33 FS Conseil - SYCOMORE

™ Viennent ensuite Chanonat (15%) puis le Crest, Saint-Amant et Saint-Sandoux avec 10%. ™ Ce sont les communes en frange nord et est qui ont accueilli le plus de constructions neuves sur cette période et les communes plus centrales.

2. LES PRETS A TAUX ZERO ONT ETE UN LEVIER DE LA CONSTRUCTION NEUVE. ILS ONT PERMIS LE FINANCEMENT DE PLUS DE LA MOITIE DE LA PRODUCTION NOUVELLE PRINCIPALEMENT SUR LES COMMUNES DE TALLENDE, SAINT-AMANT ET SAINT- SANDOUX,

ª Sur le territoire d’études, 374 prêts à taux Zéro ont été accordés entre 1997 et 2003 : ¾ 372 ont été accordés pour un logement individuel et 2 pour un logement collectif, ¾ 53 pour un logement ancien et 321 pour un logement neuf. ™ Sur les 697 logements ordinaires (individuels et collectifs) autorisés à la construction entre 1997 et 2003, 372 sont financés par un Prêt à Taux Zéro, soit 53,7%. ¾ 662 logements autorisés sont individuels, 321 ont été financés par un PTZ (48,5%). ¾ 27 sont collectifs dont 2 financés par un PTZ (7,4%) ™ « Compte tenu des coûts du foncier dans l’agglomération, le choix des ménages se porte plus facilement sur un logement neuf situé dans des secteurs où les coûts sont moins élevés. »

ª La répartition spatiale des 321 constructions neuves financées à l’aide un Prêt à Taux Zéro entre 1997 et 2003 montre que : ™ Trois communes ont plus de 50% de nouveaux propriétaires qui ont été aidées par un PTZ : ¾ Saint-Sandoux, 61,5% des logements autorisés ¾ Saint-Amant-Tallende 55,2% des logements autorisés ¾ Tallende 52,9% des logements autorisés ™ Six communes ont entre 26% et 50% de leurs nouvelles constructions qui ont été financées avec un PTZ : ¾ Le Crest : 43,8% des logements autorisés ¾ Saint-Saturnin : 41,8% des logements autorisés ¾ Aydat : 41,4% des logements autorisés. ¾ Chanonat : 36,1% des logements autorisés ¾ Olloix : 35,7% des logements autorisés ¾ Cournols : 33,3% des logements autorisés ™ Et deux communes ont moins de 25% de leurs nouvelles constructions financées par un PTZ. Ce sont les communes les plus éloignées : ¾ Saulzet-le-Froid : 23,1% des logements autorisés ¾ Le Vernet-Sainte-Marguerite : 22,2% des logements autorisés.

ª 55% des PTZ (soit 127 logements) se situent à moins de 20 minutes du centre de Clermont- Ferrand. ™ Globalement, sur l’aire d’influence de Clermont-Ferrand : « la moitié des logements ayant bénéficié d’un PTZ est située en zone intermédiaire c'est-à-dire entre 16 et 30 mn du centre de Clermont entre 1998 et 2001 », le reste des logements autorisés se répartit pour moitié entre la zone centrale (moins de 15 mn) et la zone la plus reculée du territoire (entre 31 et 5 mn) »10.

10 - La construction neuve, le rythme entre 1985 et 2001, Observatoire de l’Habitat du Grand Clermont, dossier n°3, juin 2003. Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 34 FS Conseil - SYCOMORE

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Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 35 FS Conseil - SYCOMORE

% de logts neufs financés Logts autor. 97-03 PTZ 97-2003 par un PTZ Aydat 133 55 41,4% Chanonat 97 35 36,1% Cournols 9 3 33,3% Le Crest 64 28 43,8% Le Vernet 9 2 22,2% Olloix 14 5 35,7% St-Amant 58 32 55,6% St-Sandoux 78 48 61% St-Saturnin 67 28 41,8% Saulzet-le-Froid 13 3 23,1% Tallende 155 82 52,9% Total 697 321

™ A moins de 20 minutes du centre de Clermont-Ferrand : Saint-Amant, Tallende, Le Crest et Chanonat : 177 logements PTZ sur les 321 (55%) ™ A 20 / 30 mn : Aydat, Cournols, Olloix Saint-Sandoux, Saint-Saturnin : 139 logements financés par PTZ (43%) ™ A 31 / 45 mn : Saulzet-le-Froid et Le Vernet-Sainte-Marguerite. 5 logements financés par PTZ (2%)

1-4) –L’ANALYSE DES STOCKS DISPONIBLES Chapitre réalisé à partir des entretiens, de la lecture des journaux immobiliers, des données de l’observatoire du grand Clermont et des documents d’urbanisme des communes.

1. L’OFFRE FONCIERE

ª Le bilan des zones NA inscrites aux documents d’urbanisme fait apparaître une superficie disponible de l’ordre de 59 Ha, en zone NA court et moyen terme auxquels s’ajoutent 54 Ha en zone NA long terme. ™ L’ensemble de ces zones représente un potentiel de 560 logements sur la base de la norme réglementaire de parcelles, appliquée jusqu’à aujourd’hui sur bon nombre de communes, de 1000 M² par maison. ¾ Ce chiffre n’intègre pas le potentiel des enclos et de la zone NA de Vocan sur Saint-Saturnin ni celui des sites classés en U et dans la ZAC à Tallende, ni celui d’une grande partie de la zone NA du Colombier au Crest dont l’urbanisation est complexe. ¾ Si on inclut ces sites, il est possible de réaliser environ 250 logements supplémentaires.

ª Ce potentiel est diversement réparti : ™ L’essentiel du potentiel est situé sur les 3 communes qui constituent le pôle de vie, Saint-Amand- Tallende, Saint Saturnin, Tallende. Il représente 1/3 du disponible en NA court et moyen terme et 56 % des zones NA long terme avec de fortes disparités entre communes. Sur 20 ha de zones NA court et moyen terme, 13 sont sur la commune de Tallende, qui par contre ne dispose que de 2 Ha de zone long terme. Saint-Saturnin possède les 2/3 des réserves à long terme, mais la zone de Vocan est en suspens dans l’attente de la transformation du POS en PLU. Cette zone est inscrite en zone à conserver dans le projet de ZPPAUP. Saint Amand n’a quasiment plus de

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 36 FS Conseil - SYCOMORE

disponibilités à court et moyen terme. Elle possède de petites réserves en zone NA long terme, mais difficilement exploitables. ™ Avec 22 Ha de zones NA à court et moyen terme, la commune d’Aydat est celle qui possède le plus fort potentiel d’accueil immédiat. Ce dispositif correspond, en fait, à un mode de gestion des extensions de villages. Très dispersé, il semble néanmoins être facilement raccordable aux réseaux d’eau et d’assainissement collectif pour la plupart des zones. ™ La commune du Crest vient ensuite avec le plus fort potentiel en zone NA après Saint-Saturnin. Mais sur les 17,5 Ha recensés, 5,5 sont sur la zone NA du Colombier dont l’ouverture à l’urbanisation n’est ni souhaitable, ni souhaitée par la commune.

ª Ce potentiel est en partie théorique, puisqu’un certain nombre de zones NA peuvent être remises en question dans le futur, ou nécessite la mise en place de procédure d’aménagement d’ensemble avec des investissements lourds. (exemple Périgonde au Crest, ou le Suzot à Saint Amand). ™ Les communes de Saint-Sandoux et Chanonat ne disposent plus de réserves et ne souhaitent pas modifier leur périmètre constructible.

ª Le potentiel est faible sur les autres communes à vocation rurale et à forte sensibilité environnementale et paysagère.

ª Les disponibilités se sont raréfiées en zones U. Les capacités d’accueil de constructions sont de plus en plus limitées. Il semble que l’on soit parvenu à une étape charnière du développement de l’urbanisation qui implique un changement de mode d’urbanisation et de priorités.

ª La mise en valeur du potentiel des zones NA repose sur la mise en œuvre de procédure d’aménagement global dans un contexte où le foncier reste en grande partie privé.

Disponibilité totale A court terme en ha A long terme en ha Nombre de en ha logements estimés Aydat 27,00 ha 22,00 ha 5,00 ha 250 Chanonat 4,00 ha 4,00 ha 0,00 ha 30 à 40 Cournols / / / / Le Crest 25,50 ha 8,00 ha 17,50 ha 150 Le Vernet / / / / Olloix / / / 30 11,30 ha 1,80 ha 8,50 ha 120 à 150 + 1,00 ha en zone St-Amant UG St-Sandoux 5,90 ha 5,00 ha 0,90 ha 50 St-Saturnin / / / / 25,00 ha 5,00 ha 20,00 ha 40 + Saulzet-le-Froid 200 en zone NA Tallende 15,00 ha 13,00 ha 2,00 ha 150 TOTAL 113,70 ha 59,80 ha 53,90 ha 1 020 à 1 060 logements

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 37 FS Conseil - SYCOMORE

ª Sur les Cheires, d’après les entretiens, les prix sont très variables selon la situation : ™ A l’est les communes les plus accessibles, à environ 15-20 mn du centre de Clermont- Ferrand avec des prix entre 60 et 95€/m²: ¾ Chanonat : 45/50 €/m²à Varenne, 70€/m² au bourg et 95€/m² à Jussat ¾ Tallende : entre 70 et 75€/m² ¾ Le Crest : entre 60 et 75€/m² ¾ Saint-Amant : entre 60 et 75€/m² ¾ Saint-Saturnin : environ 60 €/m² ™ Au centre : ¾ Aydat : les prix des terrains varient selon la proximité du lac entre 20 € à 40€/m² et 60€/m² en bordure du lac. ¾ Saint-Sandoux : 40-45 €/m² ¾ Cournols : 15 à 22€/m² ¾ Olloix : 15 à 22€/m² ™ A l’ouest : les deux communes les plus rurales et éloignées : ¾ Saulzet : 7 à 15 €/m² ¾ Le Vernet-Sainte-Marguerite : > 5 €/m²

2. UNE OFFRE IMMOBILIERE PRESQUE EXCLUSIVEMENT A LA VENTE

A) UNE OFFRE IMMOBILIERE A LA VENTE CONSEQUENTE EN RAISON D’UNE ROTATION IMPORTANTE

ª Sur 4 mois d’observation, plus de 80 produits ont été recensés, principalement sur les communes d’Aydat, Saint-Amant-Tallende, Tallende, le Crest, Chanonat puis Saint-Sandoux. Aucune offre n’a été enregistrée sur Saulzet-le-Froid.

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 38 FS Conseil - SYCOMORE

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 39 FS Conseil - SYCOMORE

ª Les offres sur les Cheires ont été examinées sur 2 périodes (fin année 2004 et juin juillet 2005). Elles comprennent : ™ des produits anciens ¾ maisons de bourg : Le Crest, Olloix, Saint-Amant, Saint-Sandoux où le marché est très tourné vers l’ancien sur ces deux périodes, Tallende, Le Vernet. Les prix varient, selon l’état et la taille de 65 000 à 170 000 € ¾ maisons de ville avec terrain : autour de 200 000 € ¾ granges à restaurer : Aydat, Cournols, Saint-Amant, Le Vernet : de 50 000 € à 70 000 € ¾ granges ou fermes restaurées à Aydat, au Vernet et Saulzet-le-Froid : de 150 000 € à 170 000 € ¾ propriétés de caractère : Saint-Saturnin, Vernet : 250 000 € à 440 000 € ™ des grandes maisons de standing avec grands terrains, parfois avec piscine (1 000 m² et plus) principalement sur le Crest, Chanonat, Saint-Amant et Tallende : 250 000 € à 400 000 € ™ des maisons, villas, pavillons sur toutes les communes autour de 200 000 € ™ des chalets sur Aydat (4 sur ces deux périodes) : entre 145 000 € et 200 000 € ™ quelques bâtiments agricoles réhabilités comportant une partie pouvant être louée : 230 000 € (avec 3 locations) à 245 000 € (ferme restaurée + 2 gîtes)

ª La vente se fait très souvent de particulier à particulier (via journaux, affiches dans les commerces, bouche à oreille…), le secteur étant toujours très recherché. Deux agents immobiliers sont présents sur le territoire mais les agences clermontoises travaillent également sur ce secteur. La Bourse aux logements de la communauté de communes n’enregistre, quant à elle, que très peu d’offres : 8 en 2003, 12 en 2004 et 7 en 2005.

ª Les maisons se vendent, lorsqu’elles sont « au bon prix » dans les deux mois qui suivent la mise à la vente.

B) UNE OFFRE A LA LOCATION PEU IMPORTANTE,

ª Le nombre de logements locatifs est faible, évalué à plus de 640 en 2004. ™ Dans le parc privé, les logements de qualité voient une bonne stabilité de leurs locataires. Il semble qu’il y ait toutefois une certaine rotation due principalement à deux phénomènes : ¾ Des nouveaux arrivants louent le temps d’accéder à la propriété, ¾ La faiblesse de la qualité de certains logements. ™ Dans le parc social public (117 logements) : ¾ la vacance de plus de trois mois sur tout le parc social est quasi inexistante. ¾ Le taux de rotation est très faible : 6,7 % sur Les Cheires, beaucoup moins élevé que sur le grand Clermont (12,4%). Il était de 17,9% lors de l’enquête HLM de 1999. Tous les bailleurs ont constaté l’effondrement de ce taux de mobilité depuis quelques années sur le Puy-de- Dôme. Ceux qui partent sont des couples pour un logement plus grand, pour une accession ou une construction. ¾ Il y a eu 9 mouvements sur les 117 logements en 2004 : 5 sur Saint Amand, 2 à Aydat, 1 à Tallende et 1 au Crest.

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 40 FS Conseil - SYCOMORE

ª Le loyer moyen, en 2004, sur la périphérie Sud-Ouest l(Communauté de Communes Les Cheires, une partie de celle de Gergovie Val d’Allier, et de celle de Couze Val d’Allier) est relativement élevé pour le parc public : ™ dans le parc privé, de 5€/m² pour une surface moyenne de 90m² (méthode d’échantillonnage)11. Ce loyer moyen est moins élevé que celui du Grand Clermont : 6,1 €/m² mais il est le plus élevé des périphéries sud, la périphérie sud-est ayant un loyer moyen de 4,7 €/m². Il est légèrement en-dessous du bassin riomois (5,1€/m²). ¾ Le loyer du marché (loyer hors charges des locataires installés dans leur logement depuis un an au moins) est de 5,6 €/m² pour une surface moyenne de 89 m². ™ dans le parc public de 4,3 €/m2 pour une surface moyenne de 76m²12, soit 327,2€ d’après une enquête auprès des 5 bailleurs principaux (données exhaustives et moyennes exactes). Il est plus élevé que sur le Grand Clermont et sur le Puy-de-Dôme

Secteurs Loyer moyen Loyer moyen €/m² Grand Clermont 259,5€ 3,9€/m² Puy-de-Dôme 257,9€ 3,8€/m² Périphérie Sud Ouest 327,2 € 4,3€/m² Source : bailleurs sociaux – AAUSH © 2004 Périphérie Sud-Ouest Grand Clermont Puy-de-Dôme Loyer Loyer moyen Loyer Loyer moyen Loyer Loyer moyen moyen €/m² moyen €/m² moyen €/m² T1 NS NS 166,3 5,1 164,0 5,0 T2 239,6 4,6 212,7 4,4 211,0 4,3 T3 298,3 4,4 249,9 3,9 247,0 3,9 T4 351,9 4,3 277,6 3,7 276,6 3,6 T5 412,3 4,3 343,8 3,7 340,9 3,7 Source : bailleurs sociaux – AAUSH © 2004 ™ La différence entre les prix des loyers du parc social et du parc privé ne semble pas suffisamment importante pour penser qu’il y ait une place pour un loyer intermédiaire. ª L’offre de location pour les privés se fait très souvent directement par les particuliers : bouche à oreille, annonces dans les commerces, journaux. La Bourse aux logements de la communauté de communes les Cheires en enregistre quelques unes : 1 en 2003, 6 en 2004, 7 en 2005 sur les 6 premiers mois. Elle se fait peu à peu connaître et devient un contact privilégié pour les propriétaires privés.

11 Source : Observatoire de l’Habitat du Grand Clermont 12 Source : bailleurs sociaux – AAUSH © 2004 Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 41 FS Conseil - SYCOMORE

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2-1)- LES BESOINS IDENTIFIES AU TRAVERS DE LA DEMANDE Chapitre réalisé à partir des entretiens avec les agents immobiliers, notaires, bailleurs sociaux, les données de la bourse aux logements 1 - ETAT DES LIEUX DE LA DEMANDE EN ACCESSION OU POUR UN TERRAIN ª Le nombre de demandeurs est difficile à quantifier, car comme indiqué ci-avant, beaucoup de transactions se passent de particulier à particulier. Seulement 50 demandes ont été enregistrées en 2003 et 2004 par la Bourse aux Logements mais les agences immobilières témoignent d’une forte activité et les produits à la vente trouvent preneurs rapidement. ª Le profil des demandeurs est différent selon la commune recherchée : ™ Des familles jeunes avec ou sans jeunes enfants, ouvriers, employés, cadre moyens, professions intermédiaires : ¾ qui partent de l’agglomération où ils ne peuvent acheter le produit qui leur convient : Aydat, Saint-Sandoux, Tallende ¾ qui cherchent une qualité de vie : Aydat, Olloix, Cournols, Le Vernet, Saulzet-le-Froid ¾ avec peu de moyens, qui étaient en location et préfèrent construire ou acheter un produit à réhabiliter même si c’est loin de leur lieu de travail : Cournols, Le Vernet, Saulzet ™ Des familles moins jeunes, la quarantaine, cadres, professions intellectuelles avec des enfants en âge d’aller au collège et au lycée. Ils en sont souvent à leur deuxième achat : Chanonat, Le Crest, Saint-Saturnin, Saint-Amant, Tallende ™ Des pré-retraités ou des retraités qui cherchent une maison pour leur retraite, ils vendent leur appartement pour venir s’installer à la campagne : Aydat, Saulzet, Saint-Amant. Ou des personnes seules qui veulent se rapprocher des enfants qui résident sur le territoire et cherchent un appartement avec terrasse, jardin… ™ Des ménages qui cherchent une résidence secondaire ª La provenance : ™ De l’agglomération clermontoise essentiellement, ™ Du territoire, ménages en location qui cherchent à acheter un terrain ou une maison ou qui cherchent un logement plus grand, avec parfois peu de moyens, ™ D’autres départements : ¾ Ménages qui sont mutés ou qui ont trouvé un travail sur le département, ¾ Familles qui viennent d’une grande agglomération et cherchent une qualité de vie ¾ Personnes qui souhaitent créer une activité en lien avec le tourisme sur les communes les plus hautes. ™ Quelques étrangers (berges, suisses) qui cherchent de belles propriétés ou de belles maisons. ª Les produits : terrain à la construction ou tous types de produits, à la location ou à la vente. ª Les prix : ™ La demande classique est d’environ 115 000€ pour une maison de bourg et 150-200 000 € pour une maison individuelle de 110-120 m² habitables avec 700-800 m² de terrain minimum. ™ Les catégories les moins aisées cherchent un logement individuel (pavillon avec un peu de terrain autour) ou maison de bourg avec cour –garage pour un montant maximum de 115 000 €. ™ Certaines personnes recherchent des produits moins chers à rénover. ™ Beaucoup souhaitent construire en raison des taux d’intérêt très incitatifs.

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2 - ETAT DES LIEUX POUR LA DEMANDE EN LOCATION ª La demande en location est forte surtout sur le parc privé. 74 demandes enregistrées entre 2003 et 2004 par la Bourse aux logements. Elle est jugée raisonnable sur le parc social par l’OPAC (97 logements, 87% du parc locatif social) qui enregistre, en 2004, 45 demandes dont 33 (73,3%) pour Saint-Amant-Tallende. ª Le profil des demandeurs : ™ Beaucoup de jeunes cherchent des locations à l’année sur toutes les communes du territoire : ¾ jeunes locaux qui décohabitent, ¾ jeunes qui s’installent en couple, ¾ jeunes ménages qui veulent s’installer sur le secteur afin de trouver par la suite une maison ou un terrain constructible en vente. ™ Quelques cadres supérieurs qui doivent être mobiles et quitteront la région. ™ Des résidents du parc social de l’agglomération et qui font des demandes de pavillon en location sur le secteur. ™ Des personnes qui décohabitent à l’occasion d’une rupture familiale qui doivent trouver des solutions de relogement à proximité de leur lieu de vie habituel : scolarité des enfants… ™ Des personnes mal logées. ™ Les bailleurs sociaux remarquent une recrudescence de demandes provenant de familles monoparentales, de personnes isolées. On peut estimer à 200 familles monoparentales sur le territoire (179 en 1999 et 15 personnes bénéficiant de l’Allocation Parent Isolé).

ª La provenance : ™ Du territoire (1/3 de la demande dans le parc social public) ou des territoires voisins ™ De l’agglomération notamment dans le parc social, ménages qui cherchent à s’éloigner de la ville. ™ Du département ou de départements extérieurs, familles ayant trouvé un emploi proche ou sur l’agglomération. ª Les produits ™ Quelques maisons de standing pour les cadres supérieurs, ™ Des pavillons avec jardin ou cour et garage de type T3-T4 de 80-90m², notamment les familles qui sont déjà dans le parc social de l’agglomération. Les communes du bas sont recherchées car proches de la sortie d’autoroute. ¾ Plus de 73% de la demande reçue par l’OPAC concerne des T3 (21) et des T4 (12) ce qui correspond à l’offre en logement du bailleur. ¾ Le prix recherché est entre 400 et 450€ de loyer par mois. Au dessus ils préfèreraient faire construire ou acheter. ™ La demande auprès de l’OPAC en 2004 se répartit ainsi

La demande OPAC 2004 T2 T3 T4 Total Total T5 et + T5 et + T1-T1bis Demande totale OPAC 5 6 21 12 1 45 Capacité du parc social 3 17 39 52 6 117 total Les Cheires

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 43 FS Conseil - SYCOMORE

ª La Bourse aux Logements de la communauté de communes a recensé 234 demandes entre 2003 et la première moitié de 2005. L’analyse fait état, de

¾ 119 personnes du Puy-de-Dôme, hors de la communauté de communes : 51 % (une grande part en provenance de l’agglomération clermontoise) ¾ 83 demandes provenant d’habitants de la communauté de communes : 35% ¾ 32 personnes hors du département du Puy-de-Dôme : 14%

¾ Beaucoup de décohabitation, mutations professionnelles et de rapprochement familiale ¾ Age moyen 45-60ans ¾ Ce sont surtout des employés, ¾ Ils sont en moyenne 4 personnes à loger.

3 - ADEQUATION ENTRE L’OFFRE ET LA DEMANDE

ª L’offre foncière disponible immédiatement se restreint, il ne reste qu’une quarantaine de lots en lotissements directement disponibles (auxquels s’ajoutent, bien entendu, les lots libres vendus par les propriétaires privés mais qui sont moins facilement mobilisables. ¾ Le rythme était de 82,6 constructions par an sur les 10 dernières années, une centaine les deux dernières années. ¾ Cette offre restreinte limite, dans l’immédiat, l’activité des investisseurs qui pourtant prospectent notamment à Saint-Sandoux et à Tallende.

™ Cependant, à moyen et long terme, le potentiel de construction est très important, plus de 1000 logements. ¾ L’hypothèse d’une poursuite de la consommation foncière d’une centaine de logements annuels laisse des perspectives d’accueil au même rythme pendant plus d’une dizaine d’années, d’autant que l’engouement pour la maison individuelle avec terrain est toujours fort, les taux de prêts bancaires sont bas et ne semblent pas remis en cause, ni les aides à la construction. Par ailleurs, l’ouverture du tunnel sous le rond-point de Pérignat va fluidifier les échanges avec l’agglomération et inciter à poursuivre l’étalement urbain vers le sud. La demande intéresse toujours de grands espaces (+ de 1000 m²) pour « se sentir à la campagne, éloigné des voisins » mais semble s’orienter désormais vers d’autres types de produits : plus petits, plus proches des centres de vie… ¾ Cette hypothèse de développement ne répond en rien à l’attente des élus ni à celle des résidents. Il s’agira maintenant de définir des règles du jeu pour maîtriser la pression qui va se poursuivre et adapter l’urbanisation future aux populations que l’on souhaite accueillir : quelle densification, quels nouveaux produits, quelle organisation…

ª La demande en acquisition de logements est forte. La rotation actuelle du parc pourrait permettre de répondre à une assez large palette : maisons de bourgs, maisons de caractère (même si ces dernières sont plus rares), villas avec terrain. Cependant, les prix sont très élevés et ne semblent pas, pour l’instant, se stabiliser. Les produits les plus fréquents sont des maisons de standing de 200 000 € à plus de 300 000 €, prix élevés au regard de la demande qui est plutôt autour de 150 000 €. Ils sont souvent acquis par des ménages en seconde accession, donc plus âgés (plus de 40 ans). ™ Les produits qui manquent sont donc ceux destinés à la première accession c’est-à-dire aux jeunes ménages : ¾ de petits pavillons, à proximité du bourg, de 80 à 100m², de type T3 - T4 à 115 000 € maximum. ¾ Des programmes à accession sociale qui permettent à des ménages peu aisés ou fragiles d’accéder à la propriété dans un cadre précis et d’éviter ainsi un endettement démesuré. ª Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 44 FS Conseil - SYCOMORE

ª C’est en logement locatif et en locatif social que les distorsions entre offre et demande sont la plus forte : ™ De préférence des pavillons T3, T4 et également des T5 pour les familles les plus grandes. ™ Du logement en centre bourg, qui peut être collectif, à proximité des services pour des publics spécifiques qui sont sur le territoire et qui souhaitent y rester : jeunes adultes, personnes âgées, célibataires, familles monoparentales…

2-2) - LES BESOINS EN LOGEMENTS INTERNES AU TERRITOIRE :

1 - LA DECOHABITATION : 300 LOGEMENTS POUR MAINTENIR LE MEME NIVEAU DE POPULATION ™ On peut penser que le taux de personnes par ménage (2,6) va diminuer dans la prochaine décennie et se rapprocher de celui de l’aire urbaine de Clermont-Ferrand (2,27). Les chiffres de population par âge montrent que la tranche des 40 – 59 en 1999 est prépondérante, donc celle des familles. D’ici 5 ans à 10 ans, les enfants vont partir. Pour maintenir le même niveau de population, avec un taux raisonnable de 2,45 personnes par ménage, il faudrait mathématiquement créer plus de 300 logements.

2 - L’EVOLUTION DES PARCOURS RESIDENTIELS ™ L’analyse des données montre que les besoins en parcours résidentiels, concernent principalement deux types de population : ¾ les jeunes qui souhaitent décohabiter, ¾ les personnes vieillissantes.

A) LES JEUNES : UN BESOIN EN LOCATIF SOCIAL T1 – T2 EN PETIT COLLECTIF ESTIME A UNE QUARANTAINE DE LOGEMENTS D’ICI 2010

™ Tous les jeunes qui veulent quitter le domicile des parents et rester sur le territoire de la Communauté de Communes les Cheires ont des difficultés pour trouver un logement13 ™ Ce sont : ¾ Des jeunes demandeurs d’emploi, peu formés, sans moyens de locomotion. ¾ Des jeunes non stabilisés, les parents préférant leur voir prendre un appartement près de chez eux pour suivre le premier accès à un logement autonome. ¾ Des jeunes qui travaillent sur l’agglomération, ont une vie sociale active sur le territoire et souhaite préserver cette qualité de vie. ™ Les solutions actuelles : ¾ Ils se réfugient dans le parc privé locatif mais l’offre est peu importante et parfois très vétuste et chère. ¾ Sur les communes les plus rurales, s’ils ne partent pas vers des communes plus importantes (comme Saint-Amant-Tallende notamment) ou vers l’agglomération, les jeunes ont parfois la possibilité de décohabiter en restant dans un logement appartenant au patrimoine familiale qui le leur loue, le leur vend, ou le leur donne… ce qui est une explication du nombre de personnes logées gratuitement sur le Vernet, ……

13 Le nombre de jeunes de 18 à 25 ans est estimé à 900 en 2004 sur la communauté de communes Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 45 FS Conseil - SYCOMORE

¾ Le plus souvent ils se dirigent vers l’agglomération clermontoise où ils auront plus de possibilité de trouver un logement, du travail et/ou de se former, et où le manque de moyen de locomotion propre est moins problématique. ™ Ils ont besoin d’un petit logement à la location, pas trop cher mais de qualité. Lorsqu’ils se mettent en ménage ils recherchent souvent, ensuite, un terrain à construire. ™ L’offre locative et locative sociale en petit logement est faible et concentrée sur Saint-Saturnin, Chanonat, Saint-Amant-Tallende et Tallende (entre 20% et 22% du parc de résidences principales en 1999). ¾ Le nombre de T1 et T2 était de 90 en 1999, l’offre a été confortée depuis par quelques programmes privés, ce qui peut permettre de l’estimer à une centaine de logements. Cependant, sur ce créneau, d’autres publics sont intéressés : célibataires de plus de 25 ans, personnes âgées… ¾ Aucun logement du parc public n’est loué à des 18-25 ans et il y a très peu de rotation sur les petits logements HLM. ª Le besoin est estimé à une quarantaine de logements, la clientèle de jeunes, par nature instable, fait que, la rotation, sur ce type de logement est assez importante.

B) LA POPULATION AGEE : UN BESOIN EN T2 ET T3 ADAPTES, PROCHES DES BOURGS CENTRES ESTIMES A UNE TRENTAINE DE LOGEMENTS D’ICI 2010

b-1) Etat des lieux ª Le territoire voit un certain rajeunissement de la population qui est plus marqué sur la partie Est de la communauté de communes. Les plus de 60 ans ont diminué passant de 19,7% en 1990 à 18,8% en 1999 pour les plus de 60 ans, celle des 75 ans et + étant passée de 6,8% à 6,4% sur la même période. Les communes de l’Ouest notamment : Cournols, Olloix, Saint-Sandoux, Saulzet et le Vernet ont un taux de + 75 ans plus élevé que la moyenne du territoire et le Vernet a vu sa population des plus de 75 ans augmenter entre 1990 et 1999. ™ Entre 1990 et 1999, le solde migratoire des 55 ans et + est positif sur les Cheires de 149 personnes (dont 147 personnes venant de la métropole) : +339 personnes sont arrivées et 190 personnes de 55 ans et + sont parties. Il est avéré que « lorsqu’ils ne désirent pas passer leur retraite dans la commune où ils ont vécu la fin de leur vie active, les Auvergnats privilégient les espaces peu urbanisés. Ainsi les départs des pôles urbains sont plus nombreux que les arrivées dans le département du Puy-De-Dôme.14 ». Ceci est confirmé par l’arrivée récente de personnes à la retraite : ¾ qui s’installent à l’année dans leur résidence secondaire qui devient alors leur résidence principale ou une grande partie de l’année (dans une logique de double résidence). ¾ qui acquièrent une résidence principale. ™ Dans le Schéma Gérontologique du département du Puy-de-Dôme 2004-2008, les projections de population de l’INSEE prévoient une augmentation des + de 75 ans sur le pôle gérontologique de Clermont-Ferrand de 8,34% en 2010 ¾ Soit une augmentation, pour la communauté de communes les Cheires d’une cinquantaine de personnes de plus de 75 ans. ¾ Avec l’avancée de l’âge et la perte d’autonomie, la plupart des personnes souhaitent rester chez elles le plus longtemps possible, souvent avec l’aide de leur famille. Elles ont souvent adapté leur logement : construction de plain pied ou fermeture de l’étage supérieur pour vivre au rez-de-chaussée. La taille du logement n’est pas un problème pour elles car elles

14 Schéma gérontologique du département du Puy-de-Dôme, 2004-2008, p. 14. Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 46 FS Conseil - SYCOMORE

reçoivent des amis, leurs enfants qui n’hésitent pas à venir au regard des qualités touristiques du territoire. ¾ D’autres personnes veulent rester sur le territoire mais se rapprocher du pôle de services et donc trouver un logement adapté (plain pied, équipé ou adaptable au handicap…) à Saint- Amant-Tallende notamment, ¾ Quelques personnes partent vers des centres mieux équipés (agglomération clermontoise par exemple) ou auprès des enfants. ¾ D’autres, peu nombreuses, ont pris la décision d’aller dans un hébergement collectif spécialisé.

ª La communauté de communes a conduit un politique forte en matière de maintien à domicile. Pour les personnes âgées qui cherchent une place dans un hébergement collectif, il existe une EPHAD de 92 lits médicalisés à Saint-Amant-Tallende : ¾ La moyenne d’âge des 22 dernières personnes entrées en 2004 est de 84 ans, elle était de 82 ans en 2003. ¾ La provenance des personnes est plutôt locale et clermontoise. ¾ Une liste d’attente de 144 personnes en 2004 : il n’y a eu que 22 libérées qui ont permis d’accueillir les 22 dernières personnes qui avaient fait une demande ¾ Le restaurant peut accueillir 3-4 personnes en provenance de l’extérieur.

b-2) Les besoins : ª Des logements adaptés pour les personnes âgées qui souhaitent quitter leur maison trop grande, trop éloignée des services ou inadaptées estimés à une trentaine d’ici 2010 : ™ des logements locatifs ou en accession de qualité de type T2 ou T3, de plain pied ou avec ascenseur, avec une terrasse ou tout petit espace pour jardiner et équipé pour le vieillissement. ™ Des logements adaptés (T2 ou T3) ou adaptables au handicap dans le parc social. En effet il faut signaler qu’une dizaine de logements sont occupés par des locataires de plus de 65 ans sur les 117 logements sociaux de la communauté de communes (soit 8,5% des logements sociaux), répartis sur Aydat (3 logements) et Saint-Amant-Tallende. Mais il y a peu de logements de plain pied ou d’immeubles équipés d’ascenseur. Certaines occupent des T4 alors qu’elles restent seules ou en couples. ™ Des services communs ou en relation avec l’EHPAD peuvent être envisagés. ª Un programme d’aide à l’adaptation des logements pour les personnes âgées qui souhaitent rester chez elles. ™ Quelques places d’accueil temporaire ou saisonnier. Les quelques personnes qui le demandent auprès de l’EHPAD sont dirigées vers l’agglomération. Ce besoin existe mais il n’est que de quelques places dans un premier temps en raison, d’une part, de la bonne couverture des services de soins à domicile et d’une bonne solidarité sur les territoires, notamment dans les communes les plus rurales. Pour 2006-2007, le Conseil d’Administration de l’EHPAD a demandé au Conseil Général des places d’accueil temporaires : deux chambres de l’établissement ne sont pas utilisées et le permettraient. ™ Pour ce qui est de l’accueil médicalisé, le schéma gérontologique départemental 2004-2008 fait état d’un besoin de 700 places sur le Puy-de-Dôme notamment sur la zone de Clermont. Des projets sont en cours sur des territoires avoisinants (projets d’EHPAD sur le territoire de Gergovie Val d’Allier notamment) qui laissent à penser qu’il n’y a pas de besoin de nouvel établissement. En revanche, il est nécessaire de prévoir une extension de l’EHPAD de Saint-Amant-Tallende pour certaines pathologies qui nécessitent des aménagements et un encadrement particulier telles la maladie d’Alzheimer. L’EHPAD fait la demande de la création d’un accueil de jour (Alzheimer et personnes isolées).

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3 - LES POPULATIONS SPECIFIQUES

A) DES MENAGES FRAGILISES : DES BESOINS DE QUELQUES LOGEMENTS TRES SOCIAUX

a-1) Etat des lieux ª Les problématiques sociales, sur le territoire, sont globalement peu aigues. Elles ne semblent pas évoluer en nombre. Néanmoins, il est signalé : ™ 400 demandeurs d’emplois environ (381en 2003 - 21% de moins de 25 ans et 50% de femmes) et 76 personnes bénéficiaires du RMI en janvier 2005 : souvent des hommes seuls, avec des problèmes d’alcoolisme, quelques familles du voyage sédentarisées ou rattachées aux communes du territoire notamment à Tallende et Saint-Amant-Tallende. La communauté de communes a mis en place un service emploi-formation avec des permanences dans chaque mairie et chantier d’insertion pour les publics les plus en retrait de l’emploi. ¾ Les ménages qui ont un besoin en logement sont ceux qui souhaitent décohabiter car logés par la famille, amis… Les loyers étant chers, ils ne peuvent accéder au logement locatif. Par ailleurs, peu mobiles, ils souhaitent rester sur le territoire où ils bénéficient de réseaux de solidarité. ™ Quelques familles arrivent sur le territoire, en provenance de grandes agglomérations, parce qu’elles pensent que la vie sera plus facile « à la campagne. Elles louent des gîtes d’octobre à juin, puis un emplacement de camping pour l’été ; ces familles se contentent de cette situation qui leur convient au regard de leurs revenus et ne sont pas spécialement à la recherche d’un logement. ™ Quelques problèmes liés au surendettement, même s’ils sont peu nombreux. Les demandes d’aides aux accédants en difficultés enregistrés par les services sociaux sont en diminution. Cette tendance est à mettre en parallèle au fait que les prix des terrains ne permettent pas aujourd’hui, à toute une catégorie de familles modestes d’accéder à la propriété sur ce territoire, malgré des taux d’emprunts faibles et des durées d’emprunt qui peuvent aller jusqu’à trente ans. Elles s’éloignent davantage de Clermont et se retrouvent notamment sur le territoire de la communauté de communes Puys et Couzes. ™ Quelques locataires, qui ont des difficultés d’accès ou de maintien dans le logement : ¾ Des problèmes de relogement de familles nombreuses, 7T5 dans le parc social public. ¾ En 2004, 6 enquêtes pour expulsion dont 4 à Aydat ont été conduites. Sur les 11 communes, ont été instruits : ¾ 16 dossiers pour le Fonds Social au Logement sur le territoire d’étude, ¾ 11 dossiers de Fonds Social Energie.

ª Lorsqu’une personne en difficulté cherche un logement, 6 mois sont nécessaires aux travailleurs sociaux pour trouver une solution.

a-2) Les besoins ª Quelques logements accessibles aux personnes les plus démunies, avec, pour certains, un accompagnement social au logement : un ou deux grands logements (T6 ou plus) et des petits, à proximité des services.

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B) LES PERSONNES HANDICAPEES : UN BESOIN EN LOGEMENTS AUTONOMES ADAPTES POUR LES ADULTES QUI TRAVAILLENT SUR LE TERRITOIRE ET QUI SONT EN ATTENTE D’UNE OFFRE OU POUR LEURS FAMILLES : UNE QUINZAINE DE LOGEMENTS D’ICI 2010 + 30 PLACES POUR LES PERSONNES VIEILLISSANTES

ª 118 personnes percevant l’Allocation Adultes Handicapés sont recensées sur le territoire. Elles ne manifestent pas de besoins particuliers en matière de logement. ª Deux établissements accueillent des personnes handicapées ayant un retard mental profond et profond sévère, gérés par l’association Centre d’Adaptation Professionnelle par l’Artisanat. ™ Le Marand à Saint-Amant-Tallende est le siège : ¾ d’un centre de réadaptation professionnelle (70 personnes en rééducation suite à un accident en provenance de toute la France et logées sur place) ¾ d’un CAT qui accueille 91 adultes handicapés mentaux représentant 84 Equivalents Temps Plein. Ces personnes ne sont pas logées sur place : • 6 sont de Saint Amant : 2 sont logés en HLM, 2 sont propriétaire de leur maison, et 2 habitent chez leurs parents • Un couple a acheté un logement à Chanonat. • 2-3 habitent . • La grosse majorité réside à Clermont dans des logements privés ou sociaux. Un grand nombre habite dans deux foyers d’hébergement de l’association CAPPA ( dont la capacité d’accueil est de 43 personnes et rue Bansac/Delarbre avec 82 lits).

™ Le Foyer de Ceyran à Saint-Sandoux existe depuis 1995, dans des locaux de la commune. Il regroupe 2 structures : ¾ un foyer occupationnel avec 62 salariés pour 75 adultes handicapés avec de grandes difficultés psychologiques, intellectuelles..., qui ne peuvent travailler et logent sur place. ¾ le CAT avec 44 personnes handicapées qui assurent de la prestation de services : 12 activités professionnelles différentes sont proposées avec un gros service de restauration qui traite entre 900/1000 repas par jour. Ces personnes logent : • pour 20 d’entre eux au foyer d’hébergement de l’association CAPPA de la rue Bansac à Clermont-Fd • une quinzaine habite de façon indépendante. Un est à Saint Amand chez un propriétaire privé, un à , les autres sur Clermont. Un à Pont-du-Château et vient en bus jusqu’à la gare routière de Clermont puis prend le bus du CAPPA. • les autres sont dans leur famille dans la grande couronne de Clermont.

™ Les besoins en logement recensés sont multiples : Des problématiques communes apparaissent sur les deux établissements : ¾ Un besoin en logements adaptés évalué à une quinzaine de logements d’ici 2010 • Pour les salariés handicapés, de type T1 au T3 pour les couples, de préférence à Saint- Amant-Tallende sur le passage du bus de l’association qui va au Marand, et à proximité des services. Leur demande est étayée par le fait qu’ils souhaitent se rapprocher de leur lieu de travail ce qui leur éviterait de faire de longs trajets quotidiens et/ou qu’ils préféreraient vivre « à la campagne ». • Pour les parents qui souhaitent se rapprocher de leurs enfants handicapés, notamment à Saint-Sandoux. ¾ Un besoin d’accueil des personnes handicapées vieillissantes de 30 places environ. L’association CAPPA a pour répondre à ce problème un projet de création de maison de retraite sur le site du Ceyrant à Saint-Sandoux, ce qui permettrait de laisser en contact les personnes avec leur lieu de vie. Ce projet a été présenté dans le cadre de la révision du Schéma Départementale des Personnes Adultes Handicapées dont les conclusions doivent être rendues pour fin 2005.

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Afin de vérifier ces hypothèses, les directeurs des deux établissements proposent de faire un sondage auprès des familles et des salariés sur la problématique du logement. Ils doivent produire un projet d’établissement qui peut proposer une alternative au mode de logement pour que certaines personnes puissent avoir un peu d’autonomie : des logements à Saint-Sandoux par exemple ?

C) L’ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE : QUELQUES SOLUTIONS A TROUVER POUR LES FAMILLES VIEILLISSANTES ET POUR CELLES INSTALLEES SUR LES ZONES NON CONSTRUCTIBLES ª Le Schéma Départemental des Gens du Voyage, adopté en mars 2002 ne prévoit aucune action sur le territoire des Cheires. Les aires les plus proches sont prévues aux Martres-de-Veyres et à Issoire. Cependant : ™ Il y a quelques familles de gens du voyage sur les Cheires. Si la plupart sont implantées de longue date, sédentarisées (un peu plus d’une quinzaine) et s’intègrent dans les communes, quelques unes, en voie de sédentarisation vivent sur des terrains familiaux (Saint-Saturnin et Saint-Amant-Tallende). Cependant, certains sont dans des caravanes sur des terrains non constructibles, sans eau ni électricité, à Tallende notamment. ™ Par ailleurs un petit groupe s’installe, de temps en temps, en court séjour sur un espace en face du cimetière de Saint-Saturnin qui n’est pas aménagé (pas d’électricité, pas d’eau qu’ils vont chercher au cimetière). ª Ces quelques cas nécessitent de trouver des solutions à court terme : ™ Viabilisation ou échanges de terrains car les familles sont implantées de longue date, vieillissantes et en cours de sédentarisation. ™ Organisation du suivi des familles repérées. ™ Un travail avec les familles de passage, mais qui reviennent régulièrement et formulation de propositions.

4 - LES BESOINS LIES A LA RESORPTION DE L’INSALUBRITE.

ª Pas de logements insalubres repérés, en dehors de poches vacantes dans les ilôts très vetustes des centres bourgs. ™ La Communauté de Communes les Cheires n’est pas repérée pour l’insalubrité de ses logements ; en revanche, il existe des logements indignes. Les services sociaux signalent, malgré la remise à niveau de certains logements dans le cadre de l’OPAH et des opérations de résorption des quartiers insalubres conduites par les communes, la grande vétusté de certains logements, qu’ils soient occupés par les propriétaires occupants ou par des locataires. Ils sont concentrés sur les bourgs centres médiévaux et ruraux ; quelques fermes sont également concernées. ™ Les problématiques principales soulevées sont l’isolation thermique, la question du chauffage, les problèmes d’humidité, le manque de lumière auxquels s’ajoutent encore quelques logements (évalués à une vingtaine) qui ne disposent pas des éléments de confort minimum : ni douche ou baignoire, ni WC à l’intérieur du logement. ™ Ces problématiques sont à traiter dans le cadre des opérations urbaines. On peut penser que le manque de confort des maisons plus isolées se résorbera de lui-même par le jeu des mutations.

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5 – LES BESOINS EN LOGEMENTS D’URGENCE

ª Il n’existe aucun hébergement d’urgence sur le territoire. Les services sociaux ne notent pas de besoin particulier. Des réseaux de solidarité existent et ils trouvent des solutions sur place avec la famille ou des amis. ª Il faut toutefois vérifier avec les différents acteurs, si un ou deux logements d’urgence et/ou d’accueil temporaire permettant de loger une personne seule avec un ou deux enfants ne seraient pas nécessaires à l’horizon 2010.

2-3) - LES BESOINS LIES A L’ACTIVITE ECONOMIQUE SUR LE TERRITOIRE

ª Deux types de besoins ont été repérés : ™ Une demande de logements des nouveaux salariés des établissements spécialisés. Il y a environ 80 salariés sur les deux sites du Ceyran et du Marand. ¾ Une cinquantaine vivent sur le territoire de la communauté de communes (une vingtaine sur Saint-Sandoux), les autres sont sur Clermont-Ferrand, , Cournon... ¾ Beaucoup sont salariés depuis de nombreuses années sur les deux établissements. Le problème se pose plus spécialement pour les nouveaux salariés qui ont du mal à trouver un logement locatif ou en accession qui leur conviennent et soit dans leurs prix. ™ Quelques logements pour stagiaires ou apprentis au plus proche des lieux d’activités. ™ Quelques logements pour les saisonniers à Aydat notamment. ª 2-4) LES BESOINS LIES A L’ACTIVITE TOURISTIQUE

ª La situation n’est pas encore conflictuelle entre habitat résidentiel et hébergement touristique, mais le nombre de résidences secondaires stagne et de nouveaux projets privés ont du mal a sortir.

™ Sur les communes les plus à l’ouest : Olloix, Cournols, Aydat, le Vernet Sainte-Marguerite, l’attraction touristique et l’attraction résidentielle se conjuguent et parfois se confrontent : il n’est pas rare de voir des résidences secondaires occupées une grande partie de l’année dans un système de double résidence pratiqué de plus en plus par les personnes à la retraite, ou reprises en résidences principales et les meublés touristiques transformés en locations à l’année.

™ Pourtant, la vocation touristique de la Communauté de Communes les Cheires, confortée par les projets d’accueil et d’équipements structurants rendent le territoire attractif et des porteurs de projets cherchent des bâtiments de caractère pour réaliser des gîtes ou des chambres d’hôtes, produit relativement rare. L’activité touristique est considérée comme un vrai apport de richesses qui permet de maintenir des activités et services sur les communes les plus rurales. ™ En terme d’évolution, les propriétaires de gîtes, meublés et hôtels peu qualifiées qui n’ont pas senti la nécessité de réaliser des travaux, voient déjà la fréquentation de leurs hébergements chuter avec la création récente d’hébergements plus qualifiés et les nouveaux projets d’hébergement recensés. Cela aura pour conséquence de libérer, à moyen terme des m². ™ Pour les 5 prochaines années, il est nécessaire de prévoir la possibilité de reprendre un ou deux équipements hôteliers pour une offre diversifiée de 2 ou 3 étoiles et d’accueillir des projets de chambres d’hôtes ou gîtes sur les communes les plus à l’ouest du territoire : 5-6 peuvent être prévus d’ici 2010.

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IIIIIIIII -- CCAAPPAACCIIITTEESS DDUU TTEERRRRIIITTOOIIIRREE AA AACCCCUUEEIIILLLLIIIRR DDEE NNOOUUVVEELLLLEESS PPOOPPUULLAATTIIIOONNSS

3-1.) - L’ACCUEIL ET LA CONNAISSANCE DES NOUVEAUX ARRIVANTS

ª L’accueil des nouvelles populations sur la communauté de communes les Cheires passe par la mise en place de la Bourse aux Logements qui permet un accompagnement et un suivi des demandes de logements. Il n’y a pas de manifestation particulière organisée à l’échelle du territoire pour rencontrer les nouveaux arrivants ni d’observatoire pour suivre l’évolution des demandes. ª Le résultat des 3 stables rondes organisées sur les Cheires donne quelques indications sur les facilités/difficultés d’intégration sur le territoire, les pratiques et les attentes des résidents. ™ Parmi les 29 personnes qui se sont rendues aux tables rondes, la moitié (soit 14) était installée sur le territoire depuis moins de 10 ans.

Effectif 4

3

2

1

0 1 an 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 7 ans

ª Ce sont, pour la majeure partie, des personnes 12 de 20 ans à 39 ans de moins de quarante ans, des ouvriers, des 10 employés (36%) ou, en moindre proportion, des 8 de 40 ans à 59 cadres (29%). 6 ans 4 de 60 ans à 74 2 ans 0 Effectif plus de 75 ans

™ L’ensemble des participants se répartissant ainsi :

12 de 20 ans à 39 10 ans

8 de 40 ans à 59 ans 6 4 de 60 ans à 74 ans 2 0 plus de 75 ans Effectif

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 52 FS Conseil - SYCOMORE

ª Comme pour l’ensemble des participants aux tables rondes, les nouveaux habitants résidaient auparavant en grande majorité à Clermont-Ferrand même, parfois dans les communes de la première couronne péri-urbaine, notamment. Trois viennent de départements extérieurs. Ils étaient à 70% locataires. Les nouveaux arrivants sont des primo-accédants qui quittent leur statut de locataire et leur logement en habitat collectif ou en lotissement (78%) pour obtenir une maison individuelle plus isolée.

ª Leur mode d’habitat est, comme pour l’ensemble des participants : ™ Une maison individuelle hors lotissement, ensuite à égale proportion soit une maison individuelle dans un lotissement ou maison de bourg. Plus marginalement un habitat collectif. ™ Ce sont presque tous des propriétaires.

ª Une seule personne a un projet de déménagement mais pour rester sur le territoire de la communauté de communes les Cheires.

ª Le cadre de vie est l’argument principal de l’installation sur le territoire. ™ Que l’on soit nouvel arrivant ou pas, le cadre de vie, c’est-à-dire la campagne, le calme, le paysage sont des éléments majeurs du choix de résidence. Ce choix est valorisé par l’appartenance ou l’immédiate proximité du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne. ™ Ensuite, ceux qui sont sur le territoire depuis moins de 10 ans, évoquent des raisons très différentes pour expliquer leur choix de résidence. Sont indiquées, deux fois chacune, la convivialité (entente avec les autres habitants) et l’opportunité foncière. Contrairement à l’ensemble des participants qui cite, juste après le cadre de vie, et à égalité, les attaches familiales et la proximité du lieu de travail. ™ Enfin, beaucoup témoignent du fait qu’ils ont axé leur recherche sur une commune du sud de Clermont-Ferrand et que la facilité d’accès à l’agglomération a été également décisive.

ª Les principales difficultés à l’installation ont été : ™ La difficulté de trouver un terrain ou une maison. Il faut du temps et de la persévérance surtout si on cherche un terrain ou un bâti ancien à rénover. Leur nombre est restreint et les coûts élevés. ™ Les difficultés liées au dépôt de permis et à l’incohérence des avis des différents interlocuteurs qui se contredisent : CAUE, ADEME, ABF, architecte du Parc Naturel Régional….

ª L’attraction clermontoise, en matière commerciale est évidente et la quasi-totalité de la population fait ses courses sur l’agglomération, particulièrement dans les zones commerciales du Sud. Près de 2/3 des personnes interrogées disent faire leurs courses sur le territoire : courses alimentaires de proximité, et produits de santé principalement. Le marché de est cité par les deux personnes retraitées originaires du territoire.

ª Pour leurs activités sportives, culturelles et de loisirs, les ménages profitent pleinement de leur localisation à la fois à la campagne et à proximité immédiate d’une grande ville. 70% aiment à se promener sur le territoire, leurs enfants sont adhérents des clubs sportifs ou font de la musique sur la communauté de communes. Près de 60% disent fréquenter l’agglomération clermontoise pour la piscine, le cinéma, les spectacles, quelques adultes y pratiquent des activités de loisirs régulières. Très rarement ils emmènent leurs enfants dans des clubs sur Clermont.

ª Le principal atout du territoire, pour les nouveaux arrivants, comme pour les autres est la présence d’un pôle de vie et/ou la proximité immédiate des zones commerciales de l’agglomération.

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™ Ceux qui habitent les bourgs centres citent unanimement la présence de services de proximité, les commerces en particulier, mais aussi l’école, l’activité associative comme les principaux points forts du territoire…. Les personnes qui sont installées depuis plus de 10 ans évoquent également les services de santé (médecins, pharmacie…). ™ La « bonne surprise » lors de l’installation souvent évoquée lors des tables rondes est, en règle générale, le bon contact avec les habitants, les voisins, une certaine convivialité même si quelques uns déplorent que leur environnement est plutôt « dortoir » avec des personnes qui partent le matin, rentrent le soir et s’enferment chez eux le week-end.

ª Les principaux manques sont pour les nouveaux arrivants : ™ Des activités culturelles (citées 3 fois), ™ Des équipements de transport en commun (cités 3 fois) qui arrive en premier lieu pour ceux qui sont installés depuis plus de 10 ans, ™ Des moyens de garde collectifs pour leurs jeunes enfants (cités 2 fois).

3-2) - LES POLITIQUES D’EQUIPEMENT MISES EN ŒUVRE SUR LE TERRITOIRE POUR FAIRE FACE AUX NOUVEAUX BESOINS DES RESIDENTS ET A L’AFFLUX DE NOUVELLES POPULATIONS

L’accueil de nouveaux habitants a obligé les communes à investir dans les infrastructures et les équipements et l’on peut enregistrer encore de nombreux projets lourds d’investissements : travaux d’assainissement à poursuivre, construction d’écoles, équipements sportifs, culturels, salles polyvalentes….. Même si la communauté de communes a pris de nombreuses compétences liées aux services à la personne, aux loisirs, à la culture se pose la question : ¾ de la gestion de ces équipements communaux dans le temps et des besoins en fonctionnement et de la mutualisation des moyens, ¾ de l’articulation entre ces projets communaux et les politiques d’accueil, éducatives, qui sont d’échelle communautaire, ¾ d’une meilleure structuration des services mis en place à l’échelle communautaire, au regard des disparités géographiques du territoire.

A) TOUTES LES COMMUNES ONT TRAVAILLE SUR L’EMBELLISSEMENT DE LEURS BOURGS

™ 6 ont réalisé les projets : Chanonat, Cournols, Olloix, Saint-Sandoux, Saint Saturnin, Tallende, ™ 1 commune est en cours d’étude : Le Crest, ™ 4 communes ont des aménagements encours de réalisation : Aydat, Le Crest, Le Vernet-Sainte Marguerite, Saint-Amant-Tallende.

B) L’ASSAINISSEMENT : DES TRAVAUX A REALISER ª La gestion des eaux usées est assurée par deux syndicats : ¾ Sur la vallée de la Veyre, une seule station d’épuration, située au Martres-de-Veyre a été réalisée, et collecte les communes d’Aydat, Saint Saturnin, Saint-Amant-Tallende, Tallende, un versant du Crest, Veyre et un peu ¾ Le Crest et Chanonat ont leur assainissement géré par le Syndicat Intercommunal du Val d’Auzon, la station est à Cournon. • La particularité du Crest, positionné sur deux versants est d’appartenir aux deux Syndicats de la Vallée de la Veyre et de la Vallée de l’Auzon. ¾ Les autres communes assurent leur assainissement de façon autonome. Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 54 FS Conseil - SYCOMORE

ª Les communes ont avancé différemment : ¾ 4 sont totalement équipées ou en voie de l’être : Chanonat, le Crest, Tallende et Olloix. ¾ Les études sont terminées sur Aydat et les travaux sont en cours. ¾ 2 ont terminé les études mais n’ont pas démarré les travaux Cournols, Le Vernet-Sainte- Marguerite, ¾ Les 4 autres sont équipées et réalisent des études complémentaires : mise à niveau de leur système ou raccordement de nouveaux quartiers. ª Dans l’hypothèse de la poursuite d’un développement de l’habitat, les infrastructures sont en place. Il reste, sur certaines parcelles des travaux de viabilisation, mais en règle générale les parcelles peuvent être raccordées facilement. Cependant, les habitants notent, sur certaines communes un manque d’anticipation sur ces questions notamment au sein des villages et parfois dans les projets d’extension.

C) RELATIVE SATISFACTION DU SERVICE D’ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES ª Le service d’enlèvement des ordures ménagères est une compétence de la communauté de communes Les Cheires ; il est assuré par le SICTOM des Couzes et satisfait les usagers. ™ Ces derniers souhaiteraient la mise en place du tri sélectif. Le SICTOM devrait l’instaurer rapidement avec une collecte à la porte (et 2 poubelles distinctes) sur Saint-Amant-Tallende dans un premier temps. ™ Les usagers constatent le défaut de propreté et de gestion des « points propres » en règle général et l’accès à la déchetterie de Veyre-Monton qui est jugée mal organisée. ™ Certaines communes (Olloix par exemple) organisent la collecte des déchets verts.

D) LA DESSERTE EN GAZ : LES COMMUNES LES PLUS PEUPLEES SONT DESSERVIES SAUF AYDAT ™ L’extension du réseau de gaz est prévue sur Aydat.

E) LES TELECOMMUNICATIONS : UNE ATTENTE DES USAGERS D’UNE COUVERTURE EN TELEPHONIE MOBILE ET EN ADSL SUR TOUT LE TERRITOIRE

F) LA SCOLARITE : 5 PROJETS ª L’évolution des effectifs scolaires a été l’un des phénomènes les plus « perturbants » pour les communes qui on du s’adapter et doivent encore s’adapter à l’ouverture de nouvelles classes. ™ L’état des lieux est le suivant : 8 communes ont une école dont Le Vernet-Saint-Marguerite qui n’accueille qu’une école privée (maternelle et élémentaire). ™ 5 communes ont le projet ou sont en cours d’agrandissement ou de construction de leur école : ¾ Chanonat construit une maternelle plus moderne, ¾ Le Crest construit une nouvelle école pour la rentrée 2005, ¾ Aydat cherche un terrain pour regrouper les classes et cantines réparties sur trois villages, et créer une salle de sports. La commune accueille les enfants de Saulzet-le-Froid qui n’a plus d’école. ¾ Saint-Sandoux construit un nouveau groupe scolaire avec 2 classes maternelles, deux classes primaires et une salle polyvalente. Elle sera ouverte pour la rentrée 2005 ¾ Saint-Saturnin doit créer deux classes supplémentaires, agrandir la cantine et les salles pour le CLSH. ™ Les communes d’Olloix et de Cournols n’ont plus école et dirigent leurs enfants de façon privilégiée à Saint-Saturnin mais, il n’existe pas de transport scolaire. Ainsi, en fonction des effectifs sur Saint-Saturnin dont l’école est désormais trop petite pour accueillir toutes les demandes, de leur lieu d’habitation, les enfants sont répartis sur plusieurs écoles entre Saint- Amant-Tallende, Saint-Saturnin, Champeix… Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 55 FS Conseil - SYCOMORE

¾ Il existe une réflexion entre Cournols, Olloix, Saint-Amant-Tallende et Saint-Saturnin pour une meilleure gestion des effectifs scolaires. • L’Inspection Académique propose un RPI Saint Amant/Saint-Saturnin/Tallende avec un très bon niveau de services : remplaçants, RASED. Saint-Amant-Tallende qui avait prévu l’évolution de ses effectifs et construit deux écoles ne souhaite pas cette réorganisation. • Un syndicat à vocation unique est en cours de réflexion entre Saint-Saturnin, Cournols et Olloix avec pour but la réalisation des projets d’agrandissement de l’école. ™ Ces nouveaux équipements permettent d’accueillir désormais de façon satisfaisante l’ensemble des élèves du territoire et peuvent faire face aux évolutions des effectifs s’il y a lieu (prévues notamment sur Chanonat, Saint-Sandoux). Il est cependant nécessaire de résoudre le problème de l’accueil des enfants de Cournols et d’Olloix.

ª Le territoire n’a pas de collège public. Il ne dispose que d’un collège privé à Saint-Saturnin. Les parents se mobilisent régulièrement pour demander une création afin d’améliorer la qualité de vie des élèves qui sont obligés de faire des déplacement parfois longs et en raison de la forte saturation du collège des Martres de Veyre (3 services de restauration à midi). • Les enfants de Saulzet-Le-Froid, d’Aydat et de Chanonat vont au collège de . • Ceux de Cournols et d’Olloix vont à Champeix • Les élèves du Vernet-Sainte-Marguerite vont sur Besse-Saint-Anastaise • Ceux de Saint-Saturnin, Le Crest, Tallende, Saint-Sandoux, Saint-Amant-Tallende vont au collège des Martres-de-Veyre. ¾ Le Conseil Général de Puy-de-Dôme n’a pas pu répondre favorablement à la demande, les prévisions d’effectifs du collège des Martres de Veyre devant, à moyen terme, enregistrer une forte baisse. Par ailleurs, le collège de Champeix a des effectifs relativement faibles.

ª Les élèves sont répartis entre trois lycées d’enseignement général : Cournon, Clermont-Ferrand, Issoire. Les problèmes de transport vers ces lycées sont récurrents : pas de desserte du territoire vers la gare des Martres-de-Veyre pour les élèves qui vont à Clermont par le train, obligation de changer de bus pour les élèves qui habitent Aydat, Chanonat, Saulzet-le-Froid et qui vont à Clermont-Ferrand, chaque année ; les parents d’élèves du lycée de Cournon sont obligés de faire une demande chaque année pour avoir un transport supplémentaire à 16h afin de permettre aux lycéens de rentrer plus tôt….

G) LES SERVICES AUX PERSONNES ª La petite enfance ™ L’accueil petite enfance est plutôt bien organisé sur le territoire avec ¾ 84 assistantes maternelles répertoriées en octobre 2004 sur la communauté de communes réparties sur les communes les plus peuplées • Aydat : 13 • Chanonat : 7 • Le Crest : 7 dont une à titre permanent • Le Vernet-Sainte Marguerite : 1 • Olloix : 1 • Saint Amand Tallende : 13 • Saint Sandoux : 7 • Saint Saturnin : 12 • Tallende : 23

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¾ Une halte garderie communale de 15 places à Saint-Amant-Tallende qui a été transférée à la communauté de communes les Cheires. Un Contrat Petite Enfance a été signé avec la CAF pour : • la création d’un Relais d’Assistantes Maternelles qui réunit l’ensemble des assistantes maternelles et qui propose une permanence et des ateliers d’éveil à saint-Amant- Tallende. Une « antenne » est en cours de réflexion qui serait placée à Aydat. • l’évolution de la halte garderie en un lieu multi accueil avec 10 places de crèche et 15 places pour l’accueil temporaire. Son ouverture est prévue pour septembre 2005. La participation des parents est modulée en fonction de leurs revenus. ¾ Le RAM des Martres-de-Veyre qui accueille également la consultation des nourrissons de la PMI est ouvert aux assistantes maternelles du Crest et de Tallende. • Les deux projets de RAM et de lieu multi-accueil visent la qualification des services et répondent à une vraie demande des familles, notamment celles situées à proximité ou sur l’axe de Saint-Amant Tallende.

ª Le Périscolaire et les activités extra-scolaires ™ Des services garderie et cantine ont été créés sur toutes les communes, mais ne sont pas organisés en centres de loisirs. ils répondent à un vrai besoin des familles qui travaillent à l’extérieur du territoire. ™ L’organisation des centres de loisirs sur le territoire est un peu complexe. ¾ Un centre de loisirs dont l’AROEVEN est le prestataire. Il se trouve à Aydat (à côté de l’école) en juillet août (depuis 7-8 ans) et à Tallende pendant les petites vacances scolaires. Il propose 35 places dont 8 pour des enfants de moins de 6 ans. Le nombre d’enfants est en progression depuis 2 ans. Il accueille environ 15-18 enfants pendant les petites vacances. ¾ Saint Saturnin et Saint-Amant ont un CLSH communal avec une gestion associative et un personnel rémunéré par les communes. ¾ Les enfants de Tallende et du Crest ont la possibilité d’aller au centre aéré de l’UFOVAL sur le canton des Martres-de-Veyre par bus. ™ Le Contrat Temps Libre avec la CAF est en cours de renouvellement. L’accueil des enfants en centre de loisirs répond notamment aux attentes des familles qui travaillent pour les plus jeunes. Cependant, les centres de loisirs intéressent de moins en moins les préadolescents (10-12 ans). Par ailleurs, la politique enfance jeunesse ne prend pas aujourd’hui en compte les adolescents (que l’on peut évaluer à plus de 900 les jeunes de 12-18 sur le territoire). Les élus, comme les habitants, constatent de plus en plus des regroupements de jeunes parfois bruyants (mobylettes, petites incivilités…).

ª Les personnes âgées ™ le territoire est bien pourvu en services pour leur maintien à domicile des personnes âgées qui souhaitent rester chez elle et des personnes ont un problème temporaire : ¾ un Service de Soins Infirmiers à Domicile avec 61 places. Il dépend de l’EPHAD. 119 personnes ont été prises en charge en 2003 sur une trentaine de communes autour de Saint- Amant-Tallende. ¾ un Service d’Aides Ménagères à Domicile organisé par la communauté de communes avec 30 salariées. Plus de 100 personnes bénéficient d’une aide. Le service a dispensé 7 000 heures en 2001 et 18 000 heures en 2004 en grande partie grâce à l’Allocation Personnes Agées. Le personnel peut encore assurer une montée en charge en nombre d’heure. ¾ le portage de repas à domicile organisé par la communauté de communes. Le foyer de Ceyran (à Saint-Sandoux) prépare les repas et le service de la Communauté de communes va les chercher et assure la distribution. Il y a environ personnes 50 inscrites. Le service distribue 13 000 repas par an, en progression, car il y a de plus en plus de maintien à domicile et le bouche à oreille permet de faire connaître le service.

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™ Les deux services de la communauté de communes remarquent que les demandes sont plus importantes sur les communes de l’est, où la population a des habitudes plus urbaines. Sur les communes en altitude, les services ne sont pas toujours connus, les solidarités familiales plus fortes, et les personnes âgées ont moins d’habitudes de se faire aider.

ª Les familles les plus fragiles ™ Même si le territoire ne se caractérise pas par une forte proportion de familles en difficulté, les CCAS enregistrent de plus en plus de demandes d’aides (paiement de la cantine notamment). Ils réfléchissent avec la Communauté de Communes les Cheires à la création d’un Centre Intercommunal d’Action Sociale. Les demandes d’urgence sont traitées en collaboration avec les travailleurs sociaux et les associations caritatives (Resto du Coeur, Croix Rouge et Secours Populaire). La communauté de communes les Cheires prévoit, dans ce sens, de faciliter leur action en les regroupant dans un local plus adapté.

3-3) L’ACTIVITE COMMERCIALE ET LES SERVICES MARCHANDS

A) UNE ACTIVITE COMMERCIALE ORGANISEE AUTOUR D’UN POLE DE SERVICES INTERMEDIAIRES ET 4 POLES DE SERVICES DE PROXIMITE

Commerce Restauration Supermarché Prof. Pharmacie Poste Banque de proximité médicale Aydat x x x x x Chanonat Cournols Le Crest x x Le Vernet- x Ste- Marguerite Olloix x St-Amant- x x x Tallende St-Sandoux x Saint- x x Saturnin Saulzet-Le- x Froid Tallende x x

ª L’offre se concentre pour l’essentiel sur Saint-Amant, chef lieu de canton, qui dispose d’une offre importante de commerces alimentaires et de services de santé notamment, plus un marché hebdomadaire en été. ™ Saint-Amant-Tallende est qualifié de pôle de services intermédiaire en 1999. Son aire d’influence porte sur 6 communes de la communauté de communes : Cournols, Le Crest, Saint-Amant- Tallende, Saint-Sandoux, Saint-Saturnin et Tallende soit 5 785 habitants au RGA 1999. (plus maintenant). ™ Olloix est tourné vers le pôle de services intermédiaire de Champeix, Le Vernet-Sainte- Marguerite vers et Saulzet-le-Froid, Chanonat et Aydat vers l’agglomération urbaine de Clermont-Ferrand. ™ Par ailleurs 3 pôles de services de proximité sont recensés au RGA de 1999 qui proposent des d’équipements commerciaux de base : ¾ Aydat qui attire Aydat et Saulzet-le-Froid, et qui accueille un marché l’été ¾ La Roche Blanche qui attire Chanonat, ¾ Murol attire Le Vernet-Sainte-Marguerite.

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™ Quelques commerces de proximité sont présents à Chanonat, au Crest, et un boucher part en retraite à la fin de l’été au Vernet Sainte-Marguerite. Cette commune a le projet de créer un multiple rural. ™ Le territoire est desservi par des tournées. ª Saint-Amant-Tallende avec Tallende et Saint-Saturnin qui disposent chacune de commerces (la moyenne surface alimentaire du territoire est sur Tallende) forment un « Pôle de Vie »15 tricéphale reconnu dans le projet du grand Clermont. ª La communauté de communes mène des actions d’aide au développement économique comme une campagne d’aide au ravalement des devantures commerciales et enseignes et a plusieurs projets : ™ Développement des marchés à Saint-Saturnin, Aydat et Saint-Amant ™ L’extension de la ZAE actuelle de Tallende, la requalification de la zone d’activité intercommunale de Saint-Saturnin. Elle réfléchit à l’ouverture de nouveaux espaces d’accueil d’activités notamment avec la Communauté de Communes Gergovie Val d’Allier pour conforter l’emploi dans le secteur Sud de Clermont.

B) DES SERVICES DE SANTE DIVERSIFIES, FORT APPRECIES DES HABITANTS ª Actuellement le pôle de Saint-Amant propose les services de trois médecins, infirmiers, dentistes, kinésithérapeutes, radiologue.... Deux autres communes accueillent les services d’un médecin, Le Crest et Aydat ™ Les pharmacies sont également réparties entre Aydat et Saint-Amant. ª Les communes les plus à l’ouest sont aussi tournées vers des services à l’extérieur des Cheires : Saint-Sandoux vers , Le Vernet-Sainte-Marguerite vers Murol et Saint-Nectaire, Saulzet-le- Froid vers Rochefort-Montagne. ª La commune de Saint-Amant-Tallende a un projet de création d’une maison médicale qui devrait ouvrir ses portes en 2007 : elle regrouperait 3 médecins généralistes, deux kinésithérapeutes, deux dentistes, un ou deux équipes d’infirmiers…

3-4) LA VIE ASSOCIATIVE ET CULTURELLE ª La vie associative est relativement dense et les habitants reconnaissent que c’est un moyen d’intégration certain, de nombreuses associations étant animées par les nouveaux habitants. Les enfants peuvent pratiquer un grand nombre d’activités sportives et culturelles. ª Cependant, les équipements des communes ne sont pas toujours adaptés aux besoins et de nouveaux équipements sont programmés (salle de sport à Aydat, agrandissement du CSLH à Saint- Saturnin et création d’une maison d’habitants, salle polyvalente à Saint-Sandoux, zone de loisirs et salle de spectacle à Tallende, etc.….). de plus, la communauté de communes les Cheires met en place un réseau des bibliothèques/médiathèques du territoire.

15 Les Pôle de vie selon le projet du Grand Clermont constituent des territoires de projets en matière d’habitat, de transports collectifs interurbains, d’équipements culturels secondaires, d’espaces naturels, de services et commerces de proximité, de développement économique communautaire et de tourisme (patrimoine bâti…). Les pôles de vie correspondent à des bourgs- centres dotés d’un nombre minimum de commerces et de services à la population qui s’inscrivent dans un maillage et disposent d’une capacité de rayonnement local. Ils fonctionnent en réseau entre eux et avec l’espace urbain métropolitain.

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IIIVV -- LLAA QQUUEESSTTIIIOONN DDEE LLAA MMOOBBIIILLIIITTEE

Ce territoire étant particulièrement accessible, il favorise les échanges quotidiens avec les pôles d’emploi et l’agglomération clermontoise qui présente tous les services de niveau supérieur.

1 - LES RELATIONS DOMICILE-TRAVAIL – 3 000 HABITANTS VONT TRAVAILENT HORS DU TERRITOIRE

ª En 1999, 4 290 actifs ayant un emploi résident sur la communauté de communes. ™ 1 053 actifs ayant un emploi habitant sur le territoire des Cheires travaillent sur ce territoire (soit un taux de stabilité de 24,5%) qui propose 1 717 emplois dont 31,7% sur Saint-Amant-Tallende. 863 résident et travaillent sur la même commune et 190 sur une autre commune de l’EPCI. ™ 3 237 habitants travaillent à l’extérieur (soit 75,5% des actifs ayant un emploi) dont 3 127 sur le reste du département et 106 un autre département, ª 664 personnes habitant à l’extérieur travaillent sur la communauté de communes (soit 15,5%) dont 645 viennent du reste du département et 19 d’un autre département. ª Le solde des entrées et des sorties est donc de - 2 573 personnes.

2 - UN RESEAU ROUTIER INTERNE QUI DOIT S’ADAPTER AU TRAFFIC ª Deux axes majeurs bordent le territoire des Cheires et le rendent facilement accessible : ™ L’A 75 à l’est, sur l’axe Nord-Sud, permet de rejoindre l’agglomération clermontoise en 20 minutes. L’amélioration de l’entrée de cette agglomération par la création du tunnel au rond-point de Pérignat-les-Sarlièves facilitera encore la rapidité des échanges, aujourd’hui cette entrée étant saturée aux heures de pointe ¾ L’échangeur n°5 permet de desservir Les Cheires qui est irrigué par la RD 213 et qui remonte jusqu’au col de la Ventouse pour rejoindre la RN.89. Il existe un projet de mise à deux fois deux voies de cet axe (accès privilégié à Vulcania dans le sens Sud-Nord) avec le risque de voir son rôle de desserte locale perturbé par une augmentation du flux de transit. ™ La RN89, au Nord Ouest irrigue Chanonat, Aydat, Saulzet et Le Vernet par le relais de la RD5 (col de la Ventouse / Besse-Saint Anastaise). La R 89 est toutefois jugée dangereuse, avec des difficultés d’accès aux intersections de la Cassière et Varennes. ª Les liaisons internes sont assurées par des voies principales de qualité qui permettent des échanges entre les communes. Seule la commune d’Olloix est un peu plus difficile d’accès. ª Les liaisons routières sont améliorées régulièrement à la vue de l’augmentation du trafic. ™ La route entre Saint-Sandoux et Saint-Amant a été élargie. ™ Le bourg de Saint-Sandoux aux rues peu larges a été dévié pour améliorer la circulation et la qualité de vie des habitants. ™ Une réflexion est en cours pour la déviation du bourg de Chanonat sur la RD3. ™ Un projet d’aménagement de la traversée des communes de Saint-Saturnin, Saint-Amant et Tallende par la RD8 est en cours d’étude. En effet, malgré la déviation par la RD 213, la circulation de transit reste importante et est jugée particulièrement dangereuse par les habitants. ™ Il existe une réflexion sur la création d’une liaison entre la RD 8 et la RD 795. La traversée Nord- Sud de Tallende, utilisée par les habitants de Saint-Sandoux quotidiennement pour aller chercher l’autoroute, est compliquée car elle travers le bourg aux rues très étroites.

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3 - LE TOUT VOITURE ET PEU D’ALTERNATIVE, QUELQUES PROJETS

A) LES PRATIQUES ª L’augmentation du traffic va sans doute se poursuivre. Les personnes interrogées lors des tables rondes ont montré qu’elles utilisent leur voiture pour tout type de déplacement, la question du covoiturage étant particulièrement marginale et elles n’envisagent en aucune façon le transport en commun : ™ Parmi les 29 personnes présentes lors des tables rondes organisées sur le territoire de la communauté de communes, seul un ménage ne possède pas de véhicule. Plus des ¾ ont 2 ou 3 véhicules. Tous les foyers des nouveaux arrivants ont au moins un véhicule, ceux qui n’en ont qu’un, n’ont qu’un adulte au foyer. ™ Le covoiturage est très marginal pour se rendre sur son lieu de travail. A ce sujet, le parking face à la station service de la Jonchère toujours saturé et où stationnent parfois les gens du voyage « ne donne pas envie de laisser sa voiture ». ™ Les enfants, eux, pour aller à l’école se déplacent : ¾ En voiture, accompagnés par leurs parents dans 1/3 des cas, beaucoup plus fréquemment pour les nouveaux arrivants. ¾ En bus (cité 5 fois). Il est à signaler la grande satisfaction de l’organisation du transport scolaire dans les communes. ¾ A pied (cité 4 fois). ¾ Plus marginalement à bicyclette, à vélomoteur ou par le train. ™ La voiture personnelle est logiquement utilisée pour se rendre à des activités de loisirs (52%), de façon plus importante chez les nouveaux arrivants (68%), ensuite c’est à pied que l’on se déplace. Le deux roues ou le covoiturage est très rarement cité. ™ Tous les participants sont unanimes sur le fait qu’une voiture par adulte est absolument nécessaire pour vivre sur ce territoire. C’est un sujet de préoccupation pour les personnes vieillissantes. La question du coût lié à l’utilisation de la voiture n’est jamais évoquée.

B) LES ALTERNATIVES : BUS, TRAIN, CO-VOITURAGE

ª le réseau départemental de bus TransDôme ™ 4 lignes de transports irriguent le territoire. ¾ Les habitants d’Aydat, le Crest, Chanonat, Jussat, Saint-Saturnin, Sant-Amant-Tallende, Saint-Sandoux, Tallende peuvent aller travailler, aux horaires habituels de bureau à Clermont. ¾ Ils sont peu pratiques pour irriguer le territoire : accès aux commerces et services. ¾ Les quatre communes les plus éloignées ne sont pas desservies : Saulzet-le-Froid, Le Vernet-Sainte-Marguerite, Olloix et Cournols. ™ Etat des lieux ¾ Ligne 21 : Aydat-Clermont : 2 allers en tout début et fin de matinée et un retour en fin d’après midi tous les jours pendant les périodes scolaires, plus de retour pendant les vacances scolaires : 3 arrêts sur la commune d’Aydat : au bourg puis à Rouillas-Bas et La Cassière puis 1 à Varenne (Chanonat). ¾ Ligne 33 : Saint-Saturnin – Le Crest – Clermont-Ferrand : 1 seul aller à partir de Saint- Saturnin à 12h55 (dessert Saint-Saturnin, Saint-Amant-Tallende et Tallende avant Le Crest) tous les jours de l’année sauf le samedi, et 3 à partir du Crest (entre 6h50 et 13h10) presque tous les jours de la semaine qui dessert Chanonat et Jussat (Chanonat). Quatre retours entre 12h05 et 18h10 qui recouvrent tous les jours de la semaine en période scolaire (2 le samedi et le mercredi). Temps de parcours Saint-Saturnin - Le Crest : 15 mn, Le Crest - Clermont- Ferrand : 40-45 mn.

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¾ Ligne 43 : • Champeix – Saint-Sandoux – Saint-Saturnin – Clermont-Ferrand : un car vers Clermont- Ferrand tous les matins à 6h45 toute l’année et un à 14h45. Il y a un retour toute l’année à 10 heures et/ou 12h15, un à 17h30 et un à 18h13. Temps de parcours : entre 40 et 50 mn entre Clermont et Saint-Sandoux. • Saint-Sandoux - Cournon (Lycée Descartes) : 1 aller à 7 h du matin à partir de Saint- Sandoux et un retour à 18h au départ de Cournon tous les jours de la semaine sauf le mercredi le retour est à 13 heures et le samedi à 12h. Temps de parcours : 40 mn. ¾ Ligne 52 : – Clermont-Ferrand : cette ligne passe par Varenne (Chanonat) à 9h55 tous les mercredis de l’année et à 13h37 tous les jours de l’année sauf mercredis et samedis. Pour le retour : un le matin les lundi à 7h50, un le samedi à 13h et un entre 17h30 et 18h25 au départ de Clermont selon les jours de l’année. Temps de parcours : 15 mn.

ª Le bus des Montagnes, service de transport géré par la communauté de communes en coordination avec le Conseil Général. Prend, à la demande, le relais de TransDôme sur les communes les plus isolées et sur les liaisons transversales en direction de Saint-Amant. Mais il est peu utilisé sur la plupart des communes.

ª Le train ™ Deux gares desservent le territoire sur la ligne Clermont-Issoire : celle des Martres-de-Veyre et celle du Cendre pour les habitants du Crest essentiellement. Elles sont à une dizaine de minutes des communes les plus proches de l’autoroute. La fréquence des trains est importante, essentiellement assurée par des TER : toutes les 10 minutes aux heures de pointe, il faut attendre de 30-40 minutes à une heure le reste du temps. Le premier train entre les Martres et Clermont est à 5h36 et le dernier à 20h 49. Il y a une trentaine de trains sur une journée. Entre Clermont et Les Martres le premier train est à 5h16 e le dernier à 22h13 avec plus de 35 trains sur la journée. ™ Il n’y a pas de transports en commun entre les Cheires et les Martres de Veyre.

ª Le co-voiturage : ™ Il s’est développé spontanément, même si c’est un moyen de transport plutôt marginal avec un transfert sur le parking en face la station service à la sortie n°5 de l’A75. ™ La communauté de communes a lancé une étude d’aménagement de l’aire située entre le futur giratoire et la station service avec comme objet: • La réorganisation du co-voiturage et la requalification de l’aire de co-voiturage actuelle, • L’organisation d’un espace d’accueil et d’information touristique, • La création d’un arrêt de bus pour le ramassage scolaire (éventuellement à terme de la mise en place d’un transport en commun reliant le territoire aux transports en communs de l’agglomération clermontoise) ¾ Le Conseil Général financerait la sécurisation des abords et la création d’un giratoire.

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ª Les projets, les propositions

™ La question du transport en commun est complexe d’autant qu’elle nécessite des modifications importantes dans les comportements des usagers potentiels. Les résidents du territoire n’ont jamais, pour la plupart, utilisé de transports en commun. Cependant, les problèmes accrus de circulation et de stationnement dans Clermont-Ferrand créent quelques attentes qui concernent les relations avec l’agglomération clermontoise ¾ Des parkings à l’entrée de l’agglomération pour prendre le tramway, ¾ La desserte par le transport urbain de Clermont du futur parking de la Jonchère, ¾ Un bus pour faire la liaison entre le territoire (notamment le pôle de vie) et la gare des Martres de Veyre pour que les lycéens et étudiants notamment puissent prendre le train. ¾ Une réflexion sur la question des transports pour les adolescents du territoire qui puissent rejoindre des lieux de rencontre : cinéma, piscine… ™ Le territoire doit également trouver des solutions pour les populations captives qui ont besoin de se déplacer au sein du territoire : les personnes âgées qui ne peuvent plus conduire, les demandeurs d’emploi sans véhicule, les enfants pour qu’ils puissent accéder aux activités de loisirs : amélioration du fonctionnement du bus des Montagnes ou solution alternative.

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VV --CCOONNCCLLUUSSIIIOONN

5-1) LE MARCHE DU FONCIER HABITAT

ª Le marché de l’habitat a fait l’objet d’une étude16 qui présente les principales dynamiques sur le territoire du Grand Clermont avec une déclinaison sur les Cheires. Quatre types de marché ont été répertoriés :

™ « Le Marché de repli » sur Tallende, Saint-Sandoux Ces communes accueillent des populations qui « se replient » sur des territoires proposant notamment un coût du foncier moins élevé qu’en première couronne : environ 40/75€/m² en 2005. Elles se caractérisent par : • La création de nombreux lotissements à l’urbanisation depuis une vingtaine d’année qui a conduit à une raréfaction des lots disponibles à Saint-Sandoux. • Des demandeurs qui recherchent un produit maison + terrain de préférence à partir de150 000€. • L’offre se compose de maisons de bourg entre 80 000 et 170 000€ et de villas avec terrain, mais désormais beaucoup plus chères. ¾ Plus de 50% des ménages ont recours au prêt aidé PTZ, accordé aux primo-accédants aux revenus moyens, afin de boucler leur montage financier. Ils ont été attirés par des produits « clef en main » proposés par les promoteurs-lotisseurs. ¾ Le marché de la revente est régulier (18 produits, maisons de bourg, pavillons avec terrain de différentes qualités sur 4 mois d’observations décembre-janvier 2004 et juin-juillet 2005).

¾ La demande émane de : • ménages primo-accédants aux revenus moyens et intermédiaires avec de jeunes enfants, • couples d’une quarantaine d’années, employés, ouvriers ou profession intermédiaire avec des enfants un peu plus grands. • jeunes actifs à la recherche d’une maison à la location, • ménages qui peuvent être fragilisés lors de ruptures familiales et professionnelles, • promoteurs-lotisseurs pour faire des produits clé en main.

Tallende se rapproche actuellement des caractéristiques du marché en mutation : • la commune, bien que disposant encore des terrains à urbaniser, souhaite mettre un frein à l’urbanisation, • les prix sont de plus en plus proches de ce marché.

™ « Le Marché en mutation (profil aisé) » sur Saint-Amant-Tallende, Saint-Saturnin, Chanonat et le Crest. ¾ Ces communes ont connu un développement notamment lors de la dernière décennie et souhaitent aujourd’hui marquer une pause. En effet : • Elles disposent d’un foncier plus difficilement mobilisable et voient une hausse des prix des terrains qui sont mis à la vente aujourd’hui entre 60 et 95 €/m². • Elles ont la volonté de préserver leur environnement en contenant l’urbanisation et en diminuant les surfaces constructibles (1 000 m² maximum).

16. Zones Pilote d’Habitat, Agence d’Urbanisme et de Développement de Clermont Métropole, juin 2004. Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 64 FS Conseil - SYCOMORE

¾ Le marché est orienté vers la maison de grande surface sur une parcelle assez conséquente (1 000 à 2 500 m²) avec une inflation des prix à la revente (l’offre est plus qualitative sur Chanonat et Le Crest) et vers la maison de bourg. Les prix des maisons avec terrain varient entre 200 000 € et 300 000 €. • Le marché de la revente est assez conséquent avec 32 produits sur les deux périodes d’observation sur les 4 communes, dont 13 sur Saint-Amant. ¾ De 1997 et 2003, 36% à 55% des projets ont été financés à l’aide d’un Prêt à Taux Zéro. ¾ Les ménages se sont installés depuis 10/15 ans et se sont fixés sur le territoire. Cependant certaines familles avec de jeunes adolescents sont tentées de repartir pour se rapprocher des services de l’agglomération clermontoise.

¾ La demande provient de : • Familles en seconde accession qui souhaitent un logement plus grand répondant à leur parcours résidentiel. • Jeunes décohabitants à la recherche d’un logement locatif. • Familles cherchant des bâtiments de caractère. • Familles locales qui cherchent à sortir du parc locatif. • Personnes âgées qui souhaitent se rapprocher des services.

Les communes Saint-Amant-Tallende, Saint-Saturnin et Tallende partagent les mêmes volontés de freiner l’urbanisation et se recentrent sur une qualité d’équipements, de services qui renforce la centralité, donc le pôle de vie. Le Crest et Chanonat, communes avec un taux d’équipement faible, se positionnent davantage comme des communes à vocation résidentielle. Elles sont en concurrence les communes proches de la communauté de communes de Gergovie Val d’Allier qui ont ouvert du foncier à l’urbanisation massivement.

™ « Marché en forte croissance » sur la plus grande commune des Cheires : Aydat ¾ Aydat profite d’un accès facilité par la RN 89 et d’une offre foncière conséquente. ¾ Le stock de maisons récentes assure une bonne rotation du marché de la revente (20 produits sur les 4 mois d’observation). Les taux de construction sont élevés et la pression constante. Entre1990 et 1999, 40% de la population s’est renouvelée. ¾ Les prix sont élevés compte tenu d’une offre tournée vers la maison de bon standing disposant d’un grand terrain, il faut compter de 230 000€ à 310 000 €. Le marché s’oriente vers la vente de terrain à bâtir (20€ à 60 €/m²). Cependant l’offre est composée également de maison ancienne (fermes, granges réhabilitées, maisons de pierre) et de chalets, produit original. ¾ 41% des ménages ont recours au PTZ

¾ La demande explose notamment sur le pavillon individuel : • Familles de 30-40 ans avec de jeunes enfants aux revenus intermédiaires. • Seniors à la recherche d’un logement plus petit et mieux adapté à leurs besoins (villa de plain-pied). • Jeunes décohabitants qui souhaitent rester proches de leur environnement familial. • Familles qui recherchent une résidence secondaire.

™ « Marché spécialisé sur la résidence secondaire : Olloix, Cournols, le Vernet-Sainte- Marguerite et Saulzet-le-Froid. ¾ Ce secteur rural est caractérisé par une très faible représentation des jeunes ménages. Le parc de logements est ancien mais les taux de vacance sont bas, voire inexistants (sauf sur Saulzet-le-Froid avec 16%). ¾ Cournols et Olloix plus facilement accessibles et avec une politique d’accueil maîtrisée, se démarquent légèrement des deux autres communes. Elles ont intégré l’aire urbaine de Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 65 FS Conseil - SYCOMORE

Clermont-Ferrand entre 1982 et 1990 alors que Saulzet et le Vernet font partie de l’espace à dominante rurale auvergnat. ¾ Le marché est tourné vers la résidence secondaire mais une évolution se fait sentir avec une mutation de ces dernières en résidence principale notamment sur Cournols et Olloix. Ce phénomène est moins perceptible, même si, elles aussi, ont accueilli de nouveaux arrivants. ¾ L’offre est composée de bâtiments anciens (fermes, corps de ferme, granges…) : 10 produits sont en vente sur les 4 mois d’observation, les prix variant de 130 000€ à 250 000€. ¾ Les terrains à bâtir sont peu nombreux, de plus les communes d’Olloix et Cournols tentent de maîtriser leur développement. Les prix des terrains sont de l’ordre de 15 à 22 € sur Olloix et Cournols, de 7 à 15 €/m² à Saulzet et de moins de 5€ au Vernet-Sainte-Marguerite. Les communes enregistrent toutefois de nouvelles constructions : 3 par an depuis 2000 sur Olloix et 1 à 2 sur les autres communes ; seulement 20 et 35% des projets sont financés à l’aide d’un Prêt à Taux Zéro. ¾ La demande provient de : • Familles à la recherche de résidences secondaires dans un bâti de caractère et un environnement préservé ; • Familles jeunes qui souhaitent développer une activité en lien avec le tourisme ou l’agriculture ; • Familles avec enfants (profession intermédiaire, ouvriers) recherchant la valeur paysagère et environnementale, le calme et l’espace ; • Familles locales qui souhaitent s’installer soit en construisant soit dans un bâti ancien à réhabiliter.

5-2) LA PERCEPTION DES EVOLUTIONS DU TERRITOIRE PAR LES HABITANTS

L’évolution générale du territoire est plutôt bien perçue par les personnes originaires de la communauté de communes qui trouvent normal qu’il y ait un renouvellement de la population et voient plutôt d’un bon œil les villages qui se sont réhabilités et embellis, surtout ceux qui ont été plutôt préservés : Olloix, Cournols.

ª Les craintes portent sur les communes qui ont grossi trop vite : ™ Les ménages ont acheté à la campagne et ont vu peu à peu l’habitat et les activités envahir leur espace naturel. Ils se sentent « rattrapés » par la ville avec, pour les zones les plus denses, l’arrivée de phénomènes urbains qu’ils ont fuis : groupes de jeunes, mobylettes, quelques incivilités (problème de propreté des espaces publics, équipements sportifs…). ™ Ils ont peur d’une continuité urbaine avec Clermont le long de « l’autoroute de l’urbanisation ».

La problématique qui est posée par tous est celle du manque d’anticipation des communes quant à l’évolution de l’habitat ce qui a des conséquences en matière : ™ D’infrastructures : réseaux non adaptés, voiries étroites, suppression des sentiers et chemins où l’on pouvait se promener à pied ou à bicyclette au profit des routes goudronnées… ™ D’équipements qui sont devenus trop étroits ce qui oblige à de nouvelles constructions : locaux scolaires, salles associatives… et ce qui pose la question du financement de ces équipements. Faut-il développer les zones d’activités ? ™ De préservation du cadre naturel. Les nouvelles constructions sont jugées « incohérentes ». et pas « à la hauteur », d’autant quand la commune est située dans le parc naturel régional des Volcans d’Auvergne. ™ De vie sociale. Les villages ne doivent pas devenir des cités « sans âme ».

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 66 FS Conseil - SYCOMORE

Une autre question que posent les habitants est celle de la préservation d’un territoire à vocation touristique ce qui nécessite : ™ le développement d’une offre d’hébergements touristiques marchands, gage d’un véritable territoire touristique, ™ Une attention à la question de la propreté : propreté des sites touristiques, décharges sauvages… ™ le maintien d’un réseau de chemins, ™ l’entretien des espaces non occupés par l’agriculture et notamment les forêts qui peuvent être utilisées dans le cadre d’activités touristiques : promenades avec des ânes….

Les habitants sont conscients qu’il n’est pas possible d’arrêter toute urbanisation et qu’il est difficile d’empêcher la dynamique de développement. Plusieurs raisons à cela : ™ L’engouement pour la maison individuelle à la campagne est toujours présent. ™ Cela entraînerait une inflation des prix, donc une sélection par l’argent.

Les préconisations des habitants : ™ Préserver l’identité des bourgs et des villages ce qui passe par un développement organisé, quand l’extension est autorisée, en veillant à maintenir des lieux de vie, de rencontre qui favoriseront la continuité du lien social et de la vie associative. ™ Travailler sur les questions croisées du qualitatif et du quantitatif. Un développement harmonieux exige une ligne de conduite stricte dans l’ouverture à l’urbanisation et dans la qualité de la construction. ™ Imaginer un nouveau type de développement qui corresponde mieux aux moyens des ménages qui souhaitent toutefois accéder à la propriété à la campagne : un habitat intermédiaire, moins onéreux, où il fait bon vivre. ™ Mieux prendre en compte la question du développement durable, « main dans la main » avec le Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne. ™ Sur certaines communes ne plus construire ou se limiter à quelques maisons par an car elles n’ont plus les capacités d’accueil en infrastructures. Pour d’autres, autoriser le développement pour faire vivre et maintenir les services présents à un niveau satisfaisant. ™ Privilégier la réhabilitation en centre bourg pour du locatif qui permet de ramener de la vie dans les centres. ™ Valoriser le tourisme, garder ces espaces avec une vocation touristique.

Si ces questions ne sont pas prises en compte, certains habitants n’hésiteraient pas à déménager et à se déplacer plus avant dans l’espace rural.

5-3) PLH ET POLITIQUE D’URBANISME

ª La démarche engagée oblige à considérer qu’il y a un lien étroit entre politique d’habitat et choix d’urbanisation, particulièrement sensible sur ce secteur compte tenu des modes d’urbanisation récents et d’un seuil atteint dans le développement. Cette approche doit être conduite en prenant en compte les différentes échelles de temps et d’espace. Les évolutions constatées sur la communauté de communes des Cheires s’inscrivent dans une dynamique plus globale qui voit, notamment, une amplification de l’étalement urbain dans les 10 dernières années. Cette dynamique se développe dans un contexte où il n’existe pas réellement de vision concrète de la forme de l’agglomération à promouvoir, dans l’attente du SCOT. Les réflexions conduites dans le cadre du projet du Grand Clermont ont permis, entre autres choses, de poser des jalons en évoquant une configuration multipolaire. Cette approche reste encore trop générale pour répondre à la question de la forme

Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 67 FS Conseil - SYCOMORE

urbaine à l’échelon local. L’analyse de l’évolution de l’urbanisation depuis 69 met en évidence des configurations de pôles reliés par des filaments, laissant à l’intérieur des espaces libres. Au vu de certains documents d’urbanisme, ce processus pourrait se poursuivre à long terme. C’est le cas notamment de la Roche Blanche, le Crest et Tallende. Comment s’opposer à ces tendances lourdes sur le long terme.

ª Deux autres échelles sont à mentionner. ™ On voit se constituer au fil du temps des territoires intermédiaires qui suivent souvent des logiques de vallée avec une agglomération de bourgs. C’est le cas ici avec les 3 communes qui composent le pôle de vie. Cette évolution oblige à réfléchir aux effets, non seulement en terme de programmation, mais aussi de forme urbaine et de paysage. ™ Au niveau de quelques communes, on a clairement affaire à un processus d’urbanisation qui opère un passage du village ou du bourg à la ville, ou tout au moins à une sorte d’entre deux, pas tout à fait ville au sens classique du terme, mais déjà plus campagne. Il semble que sur le pôle de vie la question se pose avec une certaine actualité et acuité. Cette question, les communes de la première couronne ont été amenées à se la poser avec des stratégies à la clef. Elle met en jeu des choix sur le parti d’urbanisation à tenir, les modalités de mise en relation des extensions récentes et des noyaux anciens, les types d’habitat à promouvoir, les polarités à constituer, la place de la nature dans la ville. ™ Dans d’autres communes comme Saint Sandoux, Chanonat, le Crest, l’expansion du pavillonnaire a opéré un changement de modèle. Peut on encore parler de communes rurales et de village ? Comment intégrer ces nouvelles formes d’habitat et leurs habitants ? on touche là des phénomènes de représentations.

ª La dimension temps est importante. Il faut bien considérer que nous ne sommes qu’à une étape d’un processus qui pourra s’infléchir ou se poursuivre. Ce processus n’est pas linéaire. Il passe par des phases d’urbanisation qui connaissent des intensités et des formes variables. Les variations tiennent au modèle d’habitat prégnant, aux financements, à la situation foncière, aux politiques d’urbanisme locales. Mais il reste nécessaire de lire les tendances lourdes sur la longue durée. Si chaque commune possède des particularités, on peut relever des constats et des problématiques communes. ™ Une des plus marquantes est la faible diversité des types (et produits) d’habitat avec une monoculture du pavillonnaire, présents sous toutes ses formes ( diffus, division simple, petite lotissement) avec une dominante diffuse marquée (le modèle du pavillon au milieu de sa parcelle), le groupe d’habitation étant très marginal et le collectif extrêmement rare. C’est un phénomène persistant. Ce mode d’habitat a des incidences multiples, sociales, foncières, environnementales, paysagères. ™ Une augmentation de la consommation foncière qui est liée à la reprise de l’activité mais aussi à l’augmentation des surfaces. Les lots en ZAC ont une superficie de 500 à 600 M², les lots des lotissements plus récents passent à 700 ou 800 m², voire 1000 M² dans certaines communes où il s’agit d’une norme des POS. Les parcelles en diffus font généralement de 500 à 2000 M², voire plus. ™ Ce processus conduit à une saturation progressive des zones U des POS et une diminution des disponibilités en NA, variable selon les communes. Plus de la moitié des réserves à court et moyen terme sont sur la commune d’Aydat. Les 2/3 des zones NA long terme pourraient être remises en cause dans le cadre de révision de PLU. Il semble que le « bon pain » ait été mobilisé. Les zones de développement (hors Aydat) nécessitent la mise en place de procédures d’aménagement global et la programmation de travaux importants. Il est à noter que les réserves foncières communales sont quasi nulles. ™ Il semble que les POS soient en fin de vie. Dans ce contexte de tension, les communes souhaitent opérer une pause, pour mettre en œuvre les équipements rendus nécessaires par l’accroissement de la population. Elles ne peuvent, de ce fait, prendre des initiatives en matière d’aménagement. Elles n’envisagent en aucun cas une extension du périmètre d’urbanisation. La Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 68 FS Conseil - SYCOMORE

grande crainte exprimée, légitime, est de ne pas pouvoir résister à la pression foncière et à celle des propriétaires.

ª Les collectivités, plus sensibilisées par le traitement correctif de dysfonctionnements induits par les tendances du marché, souhaitent redéfinir leur politique d’urbanisme et revoir leur PLU : ™ pour lutter contre les effets de ségrégation provoqués par l’absence d’offres sur certains produits et la flambée des coûts fonciers, en constituant pour certaines d’entre elles des réserves foncières ou en valorisant du parc ancien, ™ combler le décalage en matière d’équipements d’infrastructure (assainissement) ou de superstructures (écoles, équipements sportifs ou culturels), en garantissant la pérennité de ces investissements. ™ Anticiper les évolutions des centres anciens en prévenant le risque de déqualification et d’abandon de certains immeubles aujourd’hui encore occupés. ™ Conforter les polarités en constituant des lieux de vie pour faciliter l’intégration des populations et nouveaux quartiers. ™ Favoriser, pour certaines, la densification des zones bâties.

5-4) LES OPPORTUNITES ET ENJEUX EN MATIERE DE ZONE PILOTE D’HABITAT

ª LE CREST

™ Deux problématiques majeures sont posées par le Crest. Il semble que le mode d’urbanisation appliqué jusqu’à maintenant soit révolu. Il convient dés lors d’imaginer ce que peut être un mode de développement alternatif, plus diversifié dans ses contenus et plus économe en espace. ™ Deux petites zones NA présentent un intérêt pour réaliser une opération expérimentale. Mais elles ne sont pas libérables à court terme. ™ La zone NA de Périgonde suscite bien des interrogations. Elle peut être appréhendée commune une réserve stratégique pour contrecarrer des tendances néfastes pour les grands équilibres communaux ou comme une nouvelle étape de l’étalement urbain qui conduirait à un continuum de l’urbanisation dans la vallée.

ª SAINT-AMANT-TALLENDE

™ Il existe indéniablement une communauté d’intérêt et de problématiques entre les communes du pôle de vie de la vallée : diversification de l’habitat, valorisation du parc ancien, gestion raisonnée des ressources foncières, recherche de nouvelles typologies d’habitat individuel sont des thèmes communs. ™ La commune de Saint Amand n’est pas en mesure de proposer dans l’immédiat une action opérationnelle sur des sites identifiés et maîtrisés. Il convient néanmoins évoquer la perspective offerte par l’aménagement du secteur du petit Suzot où une opération d’habitat mixte pourrait être montée en liaison avec une réhabilitation des locatifs existants.

ª SAINT-SANDOUX

™ Il n’y a pas d’opérations identifiées.

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ª SAINT-SATURNIN

™ Saint Saturnin est un autre lieu d’expérimentation majeure de politiques alternatives en matière d’urbanisation et d’habitat. L’axe plus spécifique à développer sur Saint Saturnin, au vu des orientations communales, traite des problématiques de recomposition morphologique et d’adaptation du bâti ancien, conjuguées à celles de la constitution de lieux de vie.

ª TALLENDE

™ La démarche des ZPH arrive à point nommé pour Tallende, confrontée à la nécessité de redéfinir sous la pression, ses modes d’urbanisation. C’est sans nul doute un des champs d’expérimentation le plus complet avec la conjonction de plusieurs problématiques caractéristiques du pôle de vie : diversification de l’habitat, consolidation des équipements et des pôles de vie, amélioration du cadre de vie et des services aux habitants, gestion économe de l’espace, réduction des incidences de l’urbanisation sur l’environnement (eaux pluviales, déplacements, risques). ™ L’intérêt de Tallende est d’offrir un lieu à enjeu urbain fort à long terme avec des sorties opérationnelles à court terme. Il paraît essentiel de relier les différents projets et opportunités présentes et à venir pour définir un projet urbain global à 15 ans, base d’un futur PLU.

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AANNNNEEXXEESS

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COMPETENCES DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES

Compétences obligatoires :

ª Aménagement de l’espace communautaire : ™ Elaboration et suivi du Schéma de Cohérence Territorial. Elaboration d’un Schéma de Secteur. ™ Mis en place de la politique de pays dans le cadre du Pays du Grand Clermont. ™ Application de la Charte Architecturale et Paysagère des Cheires. ™ Opérations Groupées d’Aménagement Foncier, Natura 2000, projet pomme et verger conservatoire. ™ Zone d’Aménagement Concertée « La Tourtelle » à Saint-Saturnin. ™ Opération de soutien à l’intégration paysagère de bâtiments d’exploitation agricole.

ª Actions de développement local économique intéressant l’ensemble de la communauté : ™ Zones d’activités économiques de Tallende et de Saint Saturnin. ™ Actions de développement économique et touristique : ¾ L’animation, l’accueil, la promotion, l’information touristique via l’Office de Tourisme Intercommunal, ¾ L’élaboration et la mise en œuvre de la politique du tourisme au plan local et des programmes locaux de développement touristique, notamment dans les domaines de l’élaboration des services touristiques, de l’exploitation d’installations touristiques et de loisirs, de la commercialisation de prestations touristiques et des études. ¾ La création ou l’aménagement des locaux nécessaires à l’exercice de ces activités ¾ La création et la gestion d’équipements touristiques d’intérêt communautaire suivants : la Maison de la à Olloix, la base nautique d’Aydat, le Domaine nordique et de loisirs de Saulzet-le-Froid, la course d’orientation d’Aydat, le site de vol libre de Saint-Sandoux. ¾ L’aménagement du lac d’Aydat et de ses abords (plage, stationnement, tour du lac, quai) et la réalisation des équipements et la gestion des activités qui en découlent (nautisme, baignade, pêche…). ¾ La réflexion et la mise en place d’un pôle de tourisme culturel à Saint-Saturnin. ¾ La signalétique, dont jalonnement de bourg et Relais Information Services.

Compétences optionnelles

ª Politique du logement et du cadre de vie • Politique du logement social en faveur du logement des personnes défavorisées : ¾ Compétence en matière de logement social pour initier, réaliser ou faire réaliser des opérations de logement social. Les logements existants restent de la compétence communale • Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat • Programme Local de l’Habitat • Bourse aux Logements

ª Protection et mise en valeur des milieux ™ Elimination et valorisation des déchets ménagers et assimilés. Collecte et traitement ™ Gestion des milieux aquatiques ™ Aménagement et gestion des gorges de la Monne et du plateau de la Serre.

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ª Construction, entretien et fonctionnement d’équipements culturels et sportifs et d’équipements de l’enseignement préélémentaire et élémentaire : ™ Equipements : Piste de skate à Tallende.

Compétences complémentaires

ª Action sociale et services à la population ™ Maintient des personnes âgées à domicile : service de portage de repas à domicile, service d’aides ménagères, service de transport « Bus des Montagnes » en coordination avec le conseil Général. ™ Insertion des personnes en difficulté : chantier d’insertion dans le cadre du Programme Départemental d’Insertion (PDI) ¾ Politique petite enfance / jeunesse : ¾ Création et gestion d’une structure multi accueil pour la petite enfance. ¾ Centre de Loisirs Sans Hébergement pendant les vacances scolaires. Mise en œuvre des procédures Contrat Temps Libre et Contrat Petite Enfance ou d’un Contrat Educatif Local. ™ Réseau des médiathèques : acquisition et gestion de matériels nécessaires au fonctionnement du réseau des médiathèques. Animation du réseau. ™ Permanence emploi-formation ™ Centre intercommunal d’action sociale : réflexion et mise en place d’un CIAS sur des objectifs sociaux communautaires complémentaires aux actions sociales des CCAS.

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LES CONTRAINTES ET LES LEVIERS D’UN DEVELOPPEMENT DE L’HABITAT ª Les monuments historiques ™ 32 monuments Classés (cl MH) ou Inscrits à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (Inv MH) : 12 monuments sont classés et 20 sont inscrits d’après la base Mérimée.

Monument Classification Date AYDAT Croix du cimetière de Fohet Cl MH 1910 Croix de la place de Fohet Cl MH 1910 Eglise Cl MH 1970 Fontaine –calvaire de Ponteix Inv MH 1990 CHANONAT Château de la Bâtisse et parc Cl MH 1990-1997 Commanderie des Chevaliers de Inv MH 1965 Malte Croix de chemin Inv MH 1926 Domaine de Varvasse et parc Inv MH 1995 Eglise Inv MH 1986 Prieuré des Templiers Cl MH 1926 COURNOLS Allée couverte de la Grotte Cl MH 1889 LE CREST Borne armoriée Inv MH 1964 Château (ancien) Inv MH 1926 Eglise ND de l’Assomption Cl MH 1907 Maison des Moines Inv MH 2004 Remparts Inv MH 1926 Tour de l’horloge Inv MH 1926 OLLOIX SAINT-AMANT- Château de Murol Inv MH 1999 TALLENDE ou de la Tour Fondue Couvent des Récollets (ancien) Inv MH 1974 Maison du 15e s Inv Mh 1988 Pont sur la Monne Inv MH 1999 SAINT-SANDOUX Château de Travers et parc et jardin Inv MH 2004 SAINT-SATURNIN Chapelle Sainte-Madeleine Cl MH 1929 Château (ancien) Cl MH et Inv MH 1889/1892 6 colombiers Inv MH 1978 Croix de chemin Cl MH 1910 Eglise Notre-Dame Cl MH 1862 Fontaine Cl MH 1889 Logis (ancien) Inv MH 1972 Maison Inv MH 1988 Porte des Boucheries Inv MH 1988

La communauté de communes aide les communes pour la mise en valeur du petit patrimoine bâti remarquable ou bien localisé (travaux de restauration et de signalétique) dans le but de sauvegarder son patrimoine et de créer des circuits de découverte dans le cadre d’une valorisation touristique (25 ou 30 édifices par an).

ª Les leviers ™ Les documents d’urbanisme sur les 11 communes des Cheires : ¾ 2 communes ont un PLU en cours : Cournols, Aydat transforme sont POS en PLU (dossier en cours de dépôt). ¾ 7 disposent d’un POS : Chanonat, Le Crest, Olloix, Saint-Amant-Tallende, Saint-Sandoux, Saint-Saturnin, Tallende. ¾ 2 communes suivent le Règlement National d’Urbanisme : Le Vernet-La-Varenne, Saulzet-le- Froid. Programme Local de l’Habitat - Diagnostic – Communauté de Communes Les Cheires – Juillet 2005 74 FS Conseil - SYCOMORE