YEARBOOK of the INTERNATIONAL LAW COMMISSION 1952 Volume II Documents of the Fourth Session Including the Report of the Commission to the General Assembly
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YEARBOOK OF THE INTERNATIONAL LAW COMMISSION 1952 Volume II Documents of the fourth session including the report of the Commission to the General Assembly UN.TED NATIONS^ YEARBOOK OF THE INTERNATIONAL LAW COMMISSION 1952 Volume II Documents of the fourth session including the report of the Commission to the General Assembly UNITED NATIONS New York, 1958 NOTE TO THE READER In accordance with General Assembly resolution 987 (X) of 3 December 1955, the documents reproduced in the present volume are printed in their original languages; translations of the same documents are available only in mimeographed form. However, the Report of the Commission is also issued as a Supplement to the Official Records of the General Assembly in the five official languages of the Organization. A/CN.4/SER.A/1952/Add.l UNITED NATIONS PUBLICATION Sales No.: 58. V. 5, Vol. II Price : $U.S. 0.70 ; 5/- stg.; 3.00 Sw. fr. (or equivalent in other currencies) TABLE OF CONTENTS Page ARBITRAL PROCEDURE Document A/CN.4/57 : Note complementaire par M. Georges Scelle, rapporteur special 1 NATIONALITY, INCLUDING STATELESSNESS Document A/CN.4/50: Report by Mr. Manley O. Hudson, Special Rapporteur 3 REGIME OF THE TERRITORIAL SEA Document A/CN.4/53 : Rapport de M. J. P. A. Franc,ois, rapporteur special 25 REGIME OF THE HIGH SEAS Document A/CN.4/51: Rapport de M. J. P. A. Francois, rapporteur special 44 LAW OF TREATIES Document AJCN.4/54 : Report by Mr. J. L. Brierly, Special Rapporteur. 50 REPORT OF THE INTERNATIONAL LAW COMMISSION TO THE GENERAL ASSEMBLY Document A/2163: Report of the International Law Commission covering the work of its fourth session, 4 June - 8 August 1952 57 LIST OF OTHER DOCUMENTS RELATING TO THE WORK OF THE FOURTH SESSION OF THE COMMISSION NOT REPRODUCED IN THIS VOLUME 71 ill ARBITRAL PROCEDURE DOCUMENT A/CN.4/57 Note complémentaire du deuxième rapport par Georges Scelle, rapporteur spécial [Texte original en français] [6 juin 1952] 1. En résumé, les propositions du rapporteur tendent (On voudra bien consulter, en annexe, les articles 5, à modifier la procédure traditionnelle du « compromis » 6, 7, 9, 10, XI, 12, 15 et 16 du règlement ci-dessus cité.) général portant sur Vensemble des stipulations sur 7. Cet argument d'analogie n'empêche pas le rappor- lesquelles les parties devaient se mettre d'accord pour teur de comprendre qu'il peut y avoir une différence que le litige qui les divise fût définitivement réglé de traitement entre des particuliers et des gouverne- — par l'adoption de trois stades successifs dans la ments; aussi ses propositions sont-elles moins sévères procédure arbitrale — en cas de désaccord entre les que les dispositions adoptées par la CCI. Mais il estime parties. qu'une obligation juridique a la même force entre gou- 2. Le premier stade comporterait une décision sur vernements qu'entre particuliers. l'existence de l'engagement arbitral des parties et le carac- tère d'arbitrabilité du différend. Cette décision serait 8. Les propositions du rapporteur sont basées, en prise par la plus haute autorité juridictionnelle, la Cour outre, d'abord sur cette constatation juridique que internationale de Justice (CIJ), qui aurait compétence l'arbitrage est un acte de juridiction proprement dit; pour prescrire les mesures conservatoires nécessaires. en second lieu que l'obligation de se soumettre à l'arbi- trage est une obligation juridique qui naît de la clause 3. Le deuxième stade comporterait la constitution compromissoire originaire, c'est-à-dire de l'engagement d'un Tribunal arbitral, soit de l'accord des parties, réciproque des deux parties de s'y soumettre, et non soit, à défaut, conformément à l'article 28 de l'Acte pas du « compromis » classique de la procédure arbitrale ; général d'arbitrage. Le caractère d'immutabilité de ce en troisième lieu du fait que la jurisprudence arbitrale tribunal arbitral doit être soustrait à la mauvaise constituant une des sources les plus importantes du volonté éventuelle de l'une quelconque des parties et droit international doit être sauvegardée contre la notamment à la révocation ou aux efforts des arbitres mauvaise foi éventuelle d'un plaideur et contre le dits nationaux. discrédit que le refus, trop fréquent, de faire honneur à 4. Le troisième stade consisterait dans les débats ses engagements par un gouvernement récalcitrant peut et la sentence du Tribunal. entraîner dans l'opinion publique et même dans celle des juristes en ce qui concerne l'utilité de l'arbitrage. 9. Le rapporteur ajoute que les modifications pro- cédurales proposées ne portent aucune atteinte à la 5. Le rapporteur s'excuse d'avoir négligé de pré- liberté d'action des gouvernements intéressés puisque, senter à la Commission, dans ses précédents rapports, lorsqu'ils sont de bonne foi, il leur est toujours loisible un argument d'analogie qui lui paraît avoir une grande d'éviter les interventions proposées et que, d'autre valeur. C'est que, les mêmes difficultés s'étant présentées part, ces interventions ne résulteront éventuellement en matière d'arbitrage privé devant la Chambre de que d'un engagement conventionnel analogue à la commerce internationale, des solutions identiques à clause optionnelle prévue à l'Article 36, paragraphe 2, celles qu'il propose ont été données par le « Règlement du Statut de la CIJ. de conciliation et d'arbitrage » de ladite Chambre de 10. Enfin, le rapporteur estime que le rôle de la commerce internationale (CCI), règlement actuellement er Commission consiste non pas seulement à enregistrer en vigueur depuis le 1 juillet 1947. des pratiques qui, dans bien des cas, se sont révélées 6. La CCI distingue aussi les trois phases ci-dessus insuffisantes et vicieuses, sous prétexte qu'elle est un décrites. Dans une première phase, une « Cour d'arbi- organisme de codification, mais aussi et surtout — et trage » préconstituée, saisie par le demandeur, examine toujours — de promouvoir le progrès nécessaire des le point de savoir si l'engagement originaire de recourir relations internationales en proposant aux gouverne- à l'arbitrage existe juridiquement et, en ce cas, notifie ments, qui restent maîtres de leurs décisions, ce qu'elle au défendeur qu'il est tenu d'y satisfaire; dans une considère comme nécessaire à ce progrès du droit. seconde phase, le Tribunal est constitué en dépit, si En un mot, la Commission a le choix entre la consécra- nécessaire, de l'obstruction du défendeur; dans une tion implicite d'une inflation redoutable des clauses troisième, le jugement arbitral intervient, au besoin compromissoires et l'avenir d'une institution juridic- par défaut. tionnelle réellement effective. Yearbook of the International Law Commission, Vol. II ANNEXE A LA NOTE COMPLÉMENTAIRE 3° Dans le cas où les Parties sont en désaccord sur la question de savoir si elles sont liées par une clause d'arbi- Règlement de conciliation et d'arbitrage trage, c'est la Cour d'arbitrage qui décide... de la Chambre de commerce internationale Article 11 (1er juillet 1947) Lorsque les Parties sont liées par la clause d'arbitrage... ARBITRAGE en cas d'urgence, à la demande des Parties ou de l'une d'elles, le Président de la Cour pourra, à tout moment, Article 5 avant l'entrée en fonction de l'arbitre, et ce dernier pourra, II existe auprès de la Chambre de commerce internatio- après son entrée en fonction, désigner un expert et au nale un Organisme international d'arbitrage dont les mem- besoin plusieurs experts pour faire toutes constatations, bres sont nommés par le Conseil de la Chambre de commerce prendre toutes mesures provisoires ou conservatoires. .., etc. internationale et qui, sous le nom de Cour d'arbitrage, a pour mission de procurer de la façon indiquée ci-après la Article 12 solution arbitrale des différends d'ordre commercial ayant (Choix des arbitres) un caractère international. 1° Les Parties peuvent convenir que le différend sera tranché par un arbitre unique ou éventuellement par trois Article 6 arbitres. Si trois arbitres ont été prévus, chacune des Toute Partie désirant avoir recours à l'arbitrage de la Parties, sauf stipulation contraire, désigne un arbitre et la CCI adresse sa demande à celle-ci par l'entremise de son Cour d'arbitrage choisit le troisième arbitre... Si l'une des Comité national... Parties s'abstient de désigner son arbitre, dans le délai qui La demande contient notamment les mentions sui- lui est imparti par la Cour, la Cour le désigne d'office... vantes : ... 3° En cas de récusation d'un arbitre par une Partie, 6) Exposé des prétentions du demandeur. la Cour statue sans recours, les motifs étant laissés à sa c) Conventions intervenues, correspondance échangée seule appréciation. entre les Parties... et tous autres documents ou renseigne- ments de nature à établir clairement les circonstances de Article 15 l'affaire. (Compromis) Article 7 En temps opportun, la Cour d'arbitrage rédige le texte 1° Si la Cour d'arbitrage estime que le cas peut être d'un compromis, convention qui contient les mentions soumis à l'arbitrage, conformément au présent règlement, suivantes : elle notifie sans délai les éléments essentiels de la demande à la Partie défenderesse et prie celle-ci de vouloir bien lui c) Exposé sommaire des prétentions des Parties. fournir, dès que possible, l'exposé de ses prétentions, ainsi que toutes pièces et renseignements..., etc. d) Objet de l'arbitrage... Détermination des points litigieux... 2° Un délai d'un mois, à dater de cette notification, lui g) Détermination des pouvoirs des arbitres (notamment est imparti pour fournir ces divers documents... s'ils auront les pouvoirs d'amiables compositeurs ou s'ils seront tenus de suivre les règles du droit). Article 9 h) Engagement par les Parties de tenir la sentence à (Cas où l'arbitrage ne peut avoir lieu) intervenir pour définitive, de renoncer à toutes les voies de recours..