SCHÉMA DÉPARTEMENTAL EAU POTABLE

applicable au 1er mai 2010

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Sommaire

ETAT DES LIEUX ...... 4 1- LES PRELEVEMENTS ET LA CONSOMMATION D’EAU ...... 5 2 – L’ORGANISATION DES STRUCTURES ...... 6 3 – LE PRIX DE L’EAU POTABLE ...... 12 4 - LES RESSOURCES EN EAU ...... 15 5 – LA GESTION QUANTITATIVE DE LA RESSOURCE ...... 17 LES PRINCIPALES PROBLEMATIQUES ...... 19 1- LA QUANTITE ...... 20 2- LA QUALITE ...... 21 3-LA PROTECTION ...... 25 4- LA GESTION PATRIMONIALE ...... 28 ETAT D’AVANCEMENT DES PRIORITES D’ACTION DEFINIES EN 2000 ...... 29 1 –RAPPEL DES PRIORITES DU SCHEMA DEPARTEMENTAL ...... 30 2- ETAT D’AVANCEMENT POUR CHAQUE PRIORITE ...... 30 LES NOUVEAUX ENJEUX ...... 35 1 – ACHEVER LA SECURISATION DE L’ADDUCTION D’EAU DU DEPARTEMENT ...... 36 2 – INTENSIFIER LA PROTECTION DES RESSOURCES EN EAU...... 36 3 – AUGMENTER LES RENDEMENTS DE RESEAU ...... 39 4 – OPTIMISER LA GESTION DU SERVICE PUBLIC ...... 40 BILAN PAR SECTEUR ...... 41 1-HISTORIQUE DES ETUDES MENEES ...... 42 2-SECTEURS DE PRODUCTION ...... 42 A - SECTEUR NORD SMAEDS ...... 44 B - SECTEUR -OIRON ...... 49 C --SECTEUR CENTRE OUEST ...... 53 D - SECTEUR SERTAD ...... 58 E - SECTEUR COURANCE ...... 63 F - SECTEUR ...... 67 G - SECTEUR 4B- ...... 71 LES ACTIONS PRIORITAIRES ...... 78 1. FINALISER LES OPERATIONS PRIORITAIRES DE SECURISATION ...... 79 2. PROTEGER LES RESSOURCES ...... 79 3. AUGMENTER LES RENDEMENTS DE RESEAU ...... 80 4. OPTIMISER LA GESTION DU SERVICE PUBLIC ...... 80 5. SYNTHESE DES ACTIONS PRIORITAIRES ...... 81

Préambule

La révision de notre Schéma Départemental d'Alimentation en Eau Potable (SDAEP) a été menée à l’initiative du Conseil général, en partenariat avec les Agences de l’Eau Loire- Bretagne et Adour Garonne et les services de l’Etat. Elaboré en 2000, le SDAEP doit maintenant être évalué pour intégrer de nombreux changements : Directive Cadre Européenne sur l'eau (DCE), loi sur l'eau, évolution de la nature et de la qualité de la ressource, changement des comportements et des besoins. Elle a été rendue nécessaire pour assurer durablement à la population la satisfaction de ses besoins en eau tant en qualité qu'en quantité. Le SDAEP révisé est le document de référence qui fixe des priorités partagées d'intervention. S'il ne constitue pas un document juridiquement opposable, il est principalement destiné à structurer les interventions publiques dans les prochaines années.

Ainsi, au regard de la situation actuelle, les grands enjeux sont principalement :

1. De reconquérir la qualité de l’eau à la source, en priorité sur les ressources stratégiques du département. 2. D'améliorer les rendements des réseaux pour préserver quantitativement la ressource. 3. D'achever la sécurisation qualitative et quantitative de l’ensemble des secteurs de production. 4. D'améliorer l’organisation des services de production et de distribution pour optimiser leur gestion.

Ce document s'appuie sur l’ensemble des études menées par les partenaires, en concertation avec les responsables publics de la production d’eau dans le département.

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ETAT DES LIEUX

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1- LES PRELEVEMENTS ET LA CONSOMMATION D’EAU

Les principales statistiques de l'eau potable qui permettent de situer son importance dans le département sont, en année normale, les suivantes (source enquête DDEA) :

ANNEE 2007 Nombre d’abonnés 178 518

Production totale en AEP (hors eaux de process) 29 929 810 m3 Volumes produits en Deux Sèvres 28 001 782 m3 Achat aux départements voisins 1 928 028 m3 Vente aux départements voisins 0 m3 Volumes consommés en 2007 23 015 968 m3 Dont volumes industriels 1 740 828 m3

Rendement moyen annuel 76% (Rdt= vol consommé/vol sortie production eaux de process déduits) Consommation moyenne par habitant par an 57,2 m3 / an par habitant par jour 157 l / h / jour (hors vente en gros et vente aux industriels)

Les achats extérieurs au département se font en provenance : - du Maine et Loire (Mauges Gâtine) pour 1 000 000 m³ environ - de Vendée (Mervent) pour 900 000 m³ environ - de Charente-Maritime et Vienne pour 30 000 m³ environ.

Evolution des consommations :

Volume de production d’AEP

Ce schéma fait apparaître la baisse importante de 2005, due à la sécheresse subie par le département cette année là. Cette baisse cumule les efforts de diminution de la consommation et l’amélioration du rendement des réseaux, (surtout celui de la ville de Niort). La continuité de cette baisse depuis 2005 semble confirmer le changement d’attitude des

consommateurs.

Diagnostic : Les consommations d’eau par habitant en 2007 correspondent aux valeurs moyennes françaises des départements ruraux. La baisse de la production d’eau depuis 7 ans résulte et des efforts des collectivités pour réduire leurs pertes d’eau sur leurs réseaux et d’un changement d’attitude des usagers depuis les périodes de sècheresse.

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2 – L’ORGANISATION DES STRUCTURES

A. LES STRUCTURES DE PRODUCTION

La compétence production d’eau en Deux-Sèvres s’organise en 2009 autour : • d'un syndicat ayant une compétence unique en production (SMAEDS). • de sept syndicats à compétence de production et de distribution d’eau

Des regroupements se sont opérés depuis 2000 sur le secteur sud du département (secteurs Niort, SERTAD et Boutonne) et tous les syndicats de production, hormis le SMAEDS, ont pris la compétence optionnelle distribution.

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Néanmoins, certaines collectivités au sein de ces structures, du fait de forages existants au moment de la création de ces regroupements, gèrent encore une production d’eau. Il s’agit des collectivités suivantes (hors achats d’eau) :

Sur le secteur SMAEDS : - la communauté de communes de - le Syndicat de Seneuil - le Syndicat de Gâtine () Sur le secteur Centre Ouest :- le Syndicat d’Echiré - Ardin Sur le secteur SERTAD : - le Syndicat de la Région de Saint Maixent - Celles sur Belle - Saint Vincent la Châtre - Le Syndicat du Lambon 7

Mode d’exploitation des structures :

La gestion de ces structures est réalisée de la façon suivante :

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B. LES STRUCTURES DE DISTRIBUTION

En 2009, 56 collectivités de distribution d’eau couvrent le département : • 26 structures intercommunales • 29 communes rurales • 1 commune urbaine (Thouars)

La baisse du nombre de collectivités, déjà enregistrée entre 1995 et 2000 se poursuit ; le nombre de communes isolées passe de 42 en 2000 à 30 en 2009. L’éclatement des structures reste néanmoins toujours très important dans le sud du département sur la compétence distribution

Mode d’exploitation des structures :

La gestion de ces structures est réalisée de la façon suivante :

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En nombre d’abonnés En volume produit

L’importance de ces collectivités par rapport aux ventes annuelles est la suivante (année 2007) :

VOLUME VENDU % NOMBRE NOMBRE DE COLLECTIVITES AUX ABONNES DU VOLUME D'ABONNES (m³/AN) GLOBAL Plus de 900 000m³/an 1 ‐ Syndicat Val de Loire 36 000 4 740 000 20,54% 2 ‐ Syndicat Sources du Vivier 30 400 4 000 000 17,33% 3 ‐ Syndicat de Gâtine 15 700 1 690 000 7,32% 4 ‐ Syndicat du Lambon 10 200 1 390 000 6,02% 5 ‐ Ville de Thouars 5 800 1 260 000 5,46% 6 ‐ Syndicat de St Maixent 7 440 1 040 000 4,50% 7 ‐ Syndicat de Seneuil 5 650 1 200 000 5,20% 8 ‐ SIADE de Thouars 8 600 900 000 3,90% 9 ‐ Communauté de communes de Parthenay 8 350 920 000 3,99% Total 128 140 17 140 000 74,26% De 200 000 à 900 000 m³/an 10 collectivités 29 310 3 554 000 15,40% De 50 000 à 200 000 m³/an 17 collectivités 15 900 1 810 000 7,84% Inférieur à 50 000 m³/an 22 collectivités 5 132 574 000 2,48% Total 58 collectivités 178 482 23 078 000 100%

La répartition des ventes annuelles moyennes suivant la taille de la collectivité fait apparaître : • que 9 collectivités assurent 74% de la vente d’eau annuelle sur le département mais ne représentent que 15% du nombre de collectivités • que 22 petites collectivités n’assurent que 2,5% des ventes alors qu’elles représentent 38% du nombre des structures.

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Diagnostic : Si le regroupement sur la production d’eau a fortement évolué depuis plus de 10 ans créant ainsi des structures dont le territoire est cohérent vis-à-vis des zones de production d’eau, il reste encore, essentiellement dans le sud du département, de nombreuses communes indépendantes ne gérant que la distribution d’eau à l’usager. Si la réduction du nombre d’entité n’est pas une fin en soi, on peut noter que les petites structures sont plus fragiles, avec des limites en terme de gestion technique et financière (problématique entre autre de renouvellement des infrastructures).

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3 – LE PRIX DE L’EAU POTABLE

En 2008, les prix de l’eau potable (hors assainissement), hors taxes et redevances pour 120 m3 consommés par an, étaient les suivants (source DDEA) :

prix moyen : 1.58€/m3 prix mini : 0.80€/m3 prix maxi : 2.36€/m3

L’écart entre le prix minimum et maximum est d’un facteur 3, il était de 4 il y a 10 ans. Il reste néanmoins encore important et constitue un frein à l’intercommunalité.

Pour mémoire le prix moyen de l’eau potable au niveau national est de l’ordre de 1.32€HT/m3.

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L’évolution du prix de l’eau

L’évolution des prix HT depuis 1997 indique une augmentation de 39% sur 12 ans, à comparer avec l’évolution du coût de la vie (indice INSEE) qui a été de 23%.

Prix de vente moyen hors taxes et redevances pour 120m3/an en % de la population

Une grande majorité de la population Deux-Sèvrienne est concernée par un tarif se situant entre 1,4 et 1,8 €, hors toutes taxes (agence de l’eau et TVA).

Prix et type de structures

Les communes rurales sont celles qui Structures ont les prix les plus bas, l’écart sur le communes interco prix minimum étant significatif et sans Prix moyen 1.72 1.045 doute en lien avec l’insuffisance de gestion prospective du service par ces Prix mini 1.13 0.8 petites communes. Prix maxi 2.36 2.14

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Prix et mode de gestion

gestion Les différences sont également sensibles privée En régie entre les structures déléguées au secteur Prix moyen 1.89 1.40 privé et celles en régie, mais, comme Prix mini 1.53 0.80 indiqué ci-dessus, ces différences ne sont Prix maxi 2.36 1.84 pas toujours à service équivalent

Diagnostic : Le prix de l’eau potable en Deux Sèvres est supérieur à la moyenne française. Ceci s’explique principalement par des infrastructures de distribution plus lourdes (longueur de réseau par habitant) qui caractérisent les départements ruraux, et par des équipements de traitement importants du fait d’une qualité d’eau brute dégradée. Cette dégradation pourrait expliquer l’augmentation du prix de l’eau depuis 1997, car c’est depuis cette date que tous les principaux sites de traitement se sont s’équiper pour le traitement des nitrates et des pesticide.

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4 - LES RESSOURCES EN EAU

Du fait de sa géologie particulière, le département se caractérise d’un point de vue de ses ressources par : • une zone sur socle schisteux et granitique (moitié nord du département) où la ressource en eau souterraine est quasiment absente. L’alimentation en eau potable est essentiellement constituée d’écoulements superficiels (barrage du Cébron) • une zone constituée de roches sédimentaires (nord est et moitié sud) où les aquifères sont abondants en distinguant : - une partie nord et centre où les ressources sont peu profondes et donc vulnérables. - une partie sud où l’aquifère de l’infra Toarcien, en nappe profonde, constitue une ressource majeure, identifiée dans le SDAGE Adour- Garonne comme devant préférentiellement être utilisée pour l’eau potable.

En 2008, 79 ressources sont utilisées sur le département représentant un débit total de 9 337 m³/h, soit une capacité de production de l’ordre de 190 000 m³/j.

En 8 ans et malgré 9 nouvelles ressources, la capacité de production a sensiblement diminué (10 047 m³/h en 2000). Vingt et un points d’eau ont en effet été abandonnés depuis 2000 en raison de la mauvaise qualité de l’eau et de la vulnérabilité importante. Le plus important est le prélèvement dans le Thouet, qui alimentait la station de la Boutrochère pour la desserte de Parthenay. 15

Répartition des ressources :

La répartition par type de ressource s’établit de la façon suivante en 2008 :

Elle reste sensiblement identique à celle de 2000, seul le pourcentage de production en provenance de forages en nappe captive a augmenté significativement (de 8 à 13 %), car toutes les nouvelles ressources captent ce type de nappe.

La répartition de la capacité de production a évolué depuis 2000 :

Huit ouvrages représentent à eux seuls plus de 50% de la production départementale. L’évolution depuis les années 2000 de la répartition de la capacité de production révèle : • une baisse très significative des forages peu productifs (32% en 2000, 20% en 2008) liée à l’abandon de captages médiocres et difficilement protégeables. • une augmentation du nombre de forages de 50 à 150 m³/h essentiellement dans la nappe de l’Infra Toarcien.

Diagnostic : Si le potentiel global de production reste supérieur aux besoins, l’essentiel de la production est assuré avec seulement 8 ouvrages. La répartition des ouvrages est déséquilibrée entre le nord et le sud et de nombreux points d’eau sont vulnérables, ce qui fragilise la production, en particulier en période difficile (étiage, sécheresse). 16

5 – LA GESTION QUANTITATIVE DE LA RESSOURCE

Répartition des volumes prélevés en étiage

Les volumes nécessaires pour les besoins de l’alimentation en eau potable sont équivalents à ceux prélevés pour l’irrigation agricole. On a donc concurrence entre ces deux usages, d’autant plus forte que la majeure partie des prélèvements pour l’irrigation se fait en période d’étiage (de mai à septembre). A contrario, les prélèvements pour le secteur industriel représentent moins de 2% des prélèvements totaux.

Cette pression sur les ressources a conduit au classement de certaines parties du département en zones particulières qui impliquent des dispositions spécifiques en termes de gestion :

• le bassin amont de la Sèvre niortaise à Niort fait l’objet depuis le 26/10/2005 d’un plan gouvernemental pour la gestion de la rareté de la ressource avec un double objectif : - réduire durablement la vulnérabilité de l’AEP à la sécheresse, - concilier les différents usages de l’eau tout en préservant la qualité des milieux aquatiques. Ce plan définit un certain nombre d’orientations destinées à restaurer l’équilibre entre l’offre et la demande en eau.

• l’agence de l’eau Loire Bretagne a délimité des zones sur le thème de la gestion quantitative de la ressource. Jusqu’en 2006, les nappes intensément exploitées (NIE), correspondant aux aquifères où l’équilibre entre ressources et

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prélèvements n’est pas assuré, bénéficiaient d’une majoration des redevances et des aides pour les actions d’économie de la ressource.

• Les zones de répartition des eaux (ZRE) : le code de l’environnement fait de la répartition des eaux un des objets de la gestion équilibrée de la ressource en eau. Les nappes d’eaux souterraines et les bassins versants en eaux superficielles sont classés en ZRE en cas de déséquilibre entre la ressource et les besoins. Ce classement induit dans ces zones un renforcement des dispositions législatives et réglementaires afin de faciliter le retour à l’équilibre. La totalité du département, à l’exception du bassin de la Sèvre nantaise pourrait être classée en ZRE (arrêté du Préfet de bassin à venir).

• Le SDAGE Adour Garonne, dès 1996, a inscrit la nappe de l’Infra-Toarcien sur le bassin de la Boutonne comme nappe à réserver dans le futur à l’alimentation en eau potable.

• Le projet de SDAGE Loire Bretagne prévoit également de réserver le lias captif (sous Dogger) de l’est et sud des Deux Sèvres à l’alimentation en eau potable.

Diagnostic : Le département subit une pression importante sur les prélèvements d’eau en général avec des ressources surexploitées dans la mesure où les prélèvements peuvent être supérieurs aux volumes prélevables. Ceci peut se traduire dans certains cas par une « concurrence » entre l’AEP et les autres usages. Les contextes hydrographique et géologique et les tensions sur les prélèvements peuvent donc fragiliser la production d’eau potable, notamment lors d’épisodes particuliers de sècheresse.

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LES PRINCIPALES PROBLEMATIQUES

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1- LA QUANTITE

Une analyse a été faite sur l’ensemble du département pour comparer les capacités globales en période dite « d’étiage normal » aux besoins du secteur à horizon 2015 et pour apprécier le niveau de sécurité de chaque structure. Cette analyse a montré que les ressources sont à même de répondre aux besoins de la population en période normale, à l’exception cependant du secteur Boutonne, où les travaux de restructuration ne sont pas terminés ; ils devront permettre à terme d’assurer les besoins. L'étude a également montré une sécurité d’alimentation fragile sur le secteur de Niort du fait d’une trop faible capacité de stockage, et l’absence de sécurité d’alimentation du Cébron tant que l’opération prioritaire prévue au schéma n’est pas réalisée : la liaison avec la Touche Poupard. De plus, les conflits d’usage de l’eau en période d’étiage, la surexploitation des ressources en eau dans certains secteurs fragilisent l'alimentation en eau potable qui doit cependant être assurée même lors d’épisodes de sécheresse comme celui de 2005.

Diagnostic : Sur le plan quantitatif, les ressources actuelles seraient de nature à répondre aux besoins à l'horizon 2015 ; a priori, il n'est donc pas indispensable de rechercher de nouvelles ressources. Cependant la sécurité quantitative n’est pas au même niveau partout. Des épisodes de sécheresse et des surexploitations saisonnières fragilisent incontestablement la production. Pour assurer la sécurité quantitative, il y a lieu : - D’achever les opérations structurantes prévues au schéma départemental, qui doivent permettre de sécuriser toutes les structures d’adduction en eau potable, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. - De disposer de ressources de secours en nombre et qualité suffisants (voir chapitre qualité). - De favoriser le maintien d’un maximum de points d’eau ; la réflexion faisant suite à la sécheresse a amené à classer l’ensemble des ressources par usage (voir chapitre protection ressource). - De mettre en place des opérations d’économie, plus particulièrement en améliorant les rendements des réseaux.

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2- LA QUALITE

Deux procédures réglementaires particulières, actuellement en cours, sont significatives du problème de qualité que connaissent encore les ressources du département : • un plan de gestion sur la ressource de La Corbelière à St Maixent pour des dépassements en eau brute des valeurs réglementaires en nitrates. • une menace de condamnation européenne pour non respect des valeurs limites de qualité en nitrates et pesticides.

La qualité, essentiellement pour l'eau brute , reste le problème majeur des Deux- Sèvres. A la distribution, cette qualité s’est nettement améliorée depuis 1995, grâce à différentes actions, prévues au schéma départemental initial et réalisées à ce jour.

Face à ce constat de dégradation des eaux brutes par les pollutions diffuses, les SDAGE ont défini une liste de captages prioritaires concernés principalement par ces pollutions où des actions correctives et préventives seront prioritairement ciblées.

Pour le Département, ces captages identifiés préalablement comme stratégiques dans le dernier schéma départemental de l’eau sont d’ores et déjà intégrés à cette liste. Ils constituent plus de 70% de la production d’eau des Deux Sèvres et leurs périmètres de protection couvrent 30% du territoire du département.

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2-1 Résultats en nitrates sur l’eau brute (contrôle sanitaire 2007) :

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Le pourcentage d’ouvrages concernés par des teneurs élevées en nitrates est encore en hausse par rapport aux années précédentes, malgré la fermeture de points d’eau dégradés et l’ouverture de ressources à faible teneur en nitrates.

NB : il convient de rappeler que l’année 2007 a été particulièrement pluvieuse. NO3 >50

2-2 Résultats en pesticides sur l’eau brute (contrôle sanitaire 2007) :

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Les ressources superficielles, mal protégées naturellement, sont les plus vulnérables aux pollutions par les pesticides. Elles représentent 34% de la production d’eau du département.

2-3 Résultats eau distribuée en 2007 :

Phytosanitaire NO3 Nombre de % Nombre de % population dépassement population dépassement concernée concernée Pesticides 0 0 % Valeur 0 0 % totaux moyenne Pesticides 0 0 % Valeur maxi 5 1 % par molécule

Seules 3 communes, situées toutes dans le secteur du syndicat 4B, ont été concernées par des dépassements en nitrates. C'est le seul où les travaux de restructuration inscrits au précédent schéma n’ont pas encore été mis en œuvre. Ces derniers devant permettre de maîtriser la qualité de l’eau en distribution.

A noter cependant que de tels résultats n'ont été possibles que grâce aux installations de traitements mises en place sur 20% des points d’eau pour 70% de la production totale.

Les équipements de dénitrification et d’élimination des pesticides concernent : - le Cébron : traitement pesticides - La Touche Poupard : traitement pesticides - La Corbelière : traitement pesticides - Le Vivier et Gachets : traitement NO3 + pesticides - Le champ captant du SIADE : traitement NO3 + pesticides - Le champ captant du Centre Ouest : traitement NO3 + pesticides

Diagnostic : La ressource en eau brute est très fragile et fortement dégradée par les pollutions diffuses qui affectent plus de 80% de la production totale. Ceci a nécessité la mise en place depuis 12 ans de filières de traitement des NO3 et des pesticides sur la quasi-totalité des ressources stratégiques, qui représente plus de 70% de la production d’eau du département. Cela induit des coûts d’investissements importants, des surcoûts en fonctionnement et donc des augmentations du prix de l'eau. Grâce à ces équipements, la qualité des eaux distribuées est aujourd’hui satisfaisante,

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3-LA PROTECTION

Pour faire face à la médiocre qualité de l'eau brute, deux démarches de protection ont été mises en place et se complètent sur le département : 1 - la protection réglementaire « PPC » (périmètre de protection de captage) qui a pour objet de lutter essentiellement contre les pollutions accidentelles 2 - Le programme Re-Sources qui s’intéresse plus particulièrement aux pollutions diffuses émises sur l’ensemble du bassin d’alimentation, opération non réglementaire mais basée sur le volontariat et la contractualisation d’actions visant à réduire ces pollutions.

3-1 La protection réglementaire

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Si la mise en place des PPC est largement avancée sur les ressources départementales (86% fin 2008), des actions restent à mener pour la protection réglementaire ; il s'agit de :

- finaliser les démarches là où la ressource sera conservée - faire le point de la mise en place réelle des servitudes sur chaque ressource - réviser de certains périmètres, là où cela apparaitra nécessaire pour améliorer la protection contre les pollutions accidentelles

3-2 Le programme Re-Source

Cette démarche, beaucoup plus ambitieuse qu’une simple protection réglementaire, est engagée uniquement sur les ressources classées stratégiques. En effet, du fait de leur importance, elles sont indispensables à l’alimentation des Deux Sèvres.

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A une exception près, toutes les ressources stratégiques du Département font l’objet d’un programme Re-Sources ou d’un contrat de nappe (SIADE).

L’ensemble des points d’eau déjà concernés par ce type de démarche représente 73 % de la production d’eau totale du département

La surface cumulée des bassins d’alimentation, soit 1915 Km² représente 30% du territoire départemental.

Sur ces points d’eau stratégiques, l’état d’avancement est variable selon la collectivité, mais toutes ont lancé ces opérations en 2008.

Structures Ressources Etat d’avancement stratégiques Conseil général Cébron Contrat signé – année 2 SERTAD Touche Poupard Contrat signé – année 2 SERTAD La Corbelière Contrat signé – année 2 Syndicat de Seneuil Contrat signé – année 2 SIADE/SMAEDS Les Luthineaux 8ème année de contrat de nappe (démarche Pas de Jeu identique à ReSource mais sur les périmètres) Ligaine Syndicat du Centre Champ captant Etude diagnostic en cours Ouest St Maxire Syndicat des Sources Le Vivier Etude diagnostic en cours du Vivier Syndicat de la vallée Le Marais, Etude diagnostic en cours de la Courance Chateaudet Bassée Syndicat 4B Démarche non lancée mais animateur en cours de recrute- ment

Il convient donc de mener à terme tous ces programmes, et de les suivre attentivement afin de mettre à profit les expériences acquises et les résultats obtenus sur chaque territoire.

Diagnostic : La protection des captages est essentielle et déjà bien engagée dans le département, qu’il s’agisse de la protection contre les pollutions ponctuelles (PPC) ou les pollutions diffuses (Re-Sources). On peut souligner le fort engagement des responsables de la production, sensibilisés à cette problématique de la qualité, et la synergie créée par un programme régional rassemblant tous les partenaires autour de cette cause. Cependant, face à l’ampleur de la tâche et compte tenu des surfaces de bassin d’alimentation affectées par les pollutions diffuses, il faut non seulement poursuivre l’effort mais aussi déployer de nouvelles initiatives qui permettront d’assurer l’amélioration significative de la qualité des eaux brutes.

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4- LA GESTION PATRIMONIALE

Les rendements de réseau (76% en moyenne en 2007) témoignent d’un patrimoine de distribution vieillissant. Les conséquences sont la fragilité des ouvrages, des pertes d’eau de plus en plus importantes et des augmentations du prix de l’eau à prévoir pour faire face aux travaux de réhabilitation - renouvellement. Rappelons à cet égard les objectifs du SDAGE de rendements de réseau : 75% en zone rurale et 85 % en zone urbaine. L’enquête menée en 2006 par les services de la DDAF auprès des collectivités a révélé le niveau très médiocre de gestion d’un certain nombre de collectivités. Les principaux résultats en étaient les suivants : - 70% des collectivités n’ont pas de programme de renouvellement de leur réseau - Seules 3 collectivités ont réalisé une analyse patrimoniale complète avec mise en place d’un programme pluriannuel de travaux - 40% des collectivités estiment que leur prix actuel de l’eau ne leur permet pas d’engager le renouvellement de leur réseau - 50% d’entre elles n’ont jamais réalisé d’expertise de leur réseau - 20 % des collectivités ne respectent pas l’obligation réglementaire de nettoyage annuel des châteaux d’eau. - 50% d’entre elles ne réalisent pas d’autosurveillance analytique de l‘eau qu’elles distribuent.

Diagnostic : Face à ce constat, le regroupement autour de collectivités ayant la capacité financière et technique de faire face aux contraintes d'une bonne gestion du service public de l'eau est souhaitable. Le mouvement est engagé puisque depuis 1995 le nombre de structures de distribution est passé de 81 à 56.

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ETAT D’AVANCEMENT DES PRIORITES D’ACTION DEFINIES EN 2000

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1 –RAPPEL DES PRIORITES DU SCHEMA DEPARTEMENTAL

Définies en 1995 et actualisées en 2000 ces priorités étaient les suivantes : - Assurer durablement une alimentation en eau potable de qualité et en quantité suffisante, en réalisant un certain nombre de travaux prioritaires. - Engager la lutte contre les pollutions à la source pour améliorer la qualité des eaux brutes. - Economiser l’eau en améliorant les rendements des réseaux. - Regrouper les collectivités pour une gestion optimale du service public.

2- ETAT D’AVANCEMENT POUR CHAQUE PRIORITE

1- Les travaux prioritaires

Objectif : 18 opérations Réalisés : 14

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Dix huit opérations avaient été prévues pour régler les problèmes de qualité, de quantité et de sécurité. Fin 2009, 4 opérations restent à réaliser sur 2 secteurs : - Secteur Nord SMAEDS : o Le secours de l’alimentation en eau potable à partir du Cébron o La sécurisation du traitement des pesticides à l’usine du Cébron - Secteur 4B-Lezay : o La récupération de forages agricoles pour l’alimentation en eau potable o La restructuration du réseau

2- Améliorer la qualité à la source

2-1 Protection règlementaire

Objectif : 100% des points d’eau Réalisé : 86%

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L’objectif du PSE (plan santé environnement) du ministère préconisait 80% des ressources avec une DUP (déclaration d’utilité publique) en 2008. Cet objectif a été atteint.

Il ne reste que 5 ressources qui ne disposent pas de DUP et d’arrêté préfectoral portant création de périmètre de protection.

2-2 Programme de protection Re-Sources

Objectif : Programme Re-Sources sur 9 secteurs Réalisé : sur 7 secteurs

Le SIADE qui a été le premier à s’engager dans ce type de démarche doit l’étendre au bassin d’alimentation de ses ressources.

Le syndicat 4B doit également engager cette démarche pour protéger durablement ses ressources.

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3- Economiser l’eau

Objectif : rendement moyen : 80% Réalisé : rendement moyen en 2008 : 76%

C’est particulièrement le sud du département où de nombreuses petites communes rurales gèrent seules leur réseau d’eau, qui est concerné par des rendements faibles.

NB : L’incidence d’une fuite pendant quelques jours est évidemment plus importante en pourcentage pour une petite commune qui vend des faibles volumes, que pour un syndicat important.

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4- Inciter au regroupement

4-1 En production

En 1995 : 8 structures de production rassemblaient 72% des communes du département. En 2009 : 8 structures de production rassemblent maintenant 98% des communes du département.

4-2 En distribution

En 1995, 81 collectivités avaient une compétence distribution dans le département. En 2009, elles ne sont plus que 56 à assurer la distribution. C’est surtout pour la distribution distribution que le regroupement apparaît nécessaire et doit se poursuivre. La quasi-totalité des structures de production ont à ce jour pris une compétence distribution et peuvent donc constituer la structure d’accueil la plus pertinente En résumé, si les travaux qui avaient été prévus au schéma départemental ont permis de résoudre le problème de qualité en distribution, il reste maintenant à poursuivre l’évolution de l’adduction d’eau vers : • une meilleure qualité à la source • une meilleure gestion du service public • une économie de la ressource • une sécurité d’alimentation sur toutes les structures.

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LES NOUVEAUX ENJEUX

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L'état des lieux et le diagnostic que nous venons de faire met en évidence un certain nombre de questions pour lesquelles des actions nouvelles ou à poursuivre doivent être engagées.

Les nouveaux enjeux sont les suivants :

1 – ACHEVER LA SECURISATION DE L’ADDUCTION D’EAU DU DEPARTEMENT

L’achèvement des deux opérations, l’une relative au secours de l’alimentation en eau potable à partir du Cébron, la seconde relative à la restructuration complète du syndicat 4B, permettra d’avoir une sécurité quantitative et qualitative de l’approvisionnement en eau sur la totalité du département. Néanmoins, sur 3 secteurs cette sécurité apparaît fragile à terme et il doit être envisagé dès à présent d’étudier les solutions à mettre en place : - le secteur du Centre Ouest où le bilan besoin-ressource est très fragile. - le secteur de Lezay où une recherche en eau est en cours pour augmenter les disponibilités de production et plus particulièrement la partie Est du syndicat 4B. - le secteur de Niort où la capacité de stockage de l’eau est trop faible et ne permet pas de garantir totalement la continuité de la desserte en eau si un dysfonctionnement sérieux intervenait.

2 – INTENSIFIER LA PROTECTION DES RESSOURCES EN EAU.

Améliorer la qualité à la source reste l’enjeu majeur en Deux-Sèvres, et doit permettre à long terme : - De pérenniser voire d’augmenter les volumes d’eau mobilisables pour l’adduction d’eau. - De limiter les traitements donc les coûts. et ainsi répondre aux enjeux du bon état écologique de la ressource en eau prévu par la DCE (directive cadre sur l’eau).

La politique départementale s'attachera donc : • à promouvoir et inciter à la conservation d’un maximum de ressources dans la perspective d’une reconquête de la qualité des eaux, ceci en accord avec les objectifs de bon état définis par la Directive Cadre Européenne et affichés dans les SDAGE • à renforcer la lutte contre les pollutions diffuses. •

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2-1 Protection réglementaire :

L’objectif est de faire en sorte que 100% des ressources en eau potable en usage aient un périmètre de protection arrêté. Cet objectif nécessite néanmoins au préalable que la collectivité décide du devenir de ses ressources.

La typologie des points d’eau sur chaque secteur rend compte de la réflexion des partenaires sur l’usage de chaque ressource. Ce classement a pour objet, suite aux différents bilans besoin-ressources sur chaque secteur, de clarifier l’importance et l’usage du point d’eau, et de définir le devenir et les modalités de maintien de ces points d’eau. Il a été réalisé en considérant les points suivants : - l’importance de la ressource pour l’alimentation en eau du département - l’utilisation de la ressource - l’existence ou non d’un périmètre de protection - la capacité de production - la qualité de l’eau brute.

Il en résulte 10 classes :

Les ressources des classes 1, indispensables dans l’organisation actuelle de l’alimentation en eau du département, elles sont dites stratégiques et doivent suffire en période normale à alimenter quantitativement la population. Les ressources de classe 2 indispensables en secours en cas de défaillance accidentelle d’une ressource de classe 1 et utilisées quotidiennement par le producteur d’eau Les ressources de classe 3 indispensables en secours dans les situations d’important déficit quantitatif (sècheresse prolongée). Ces points d’eau ne sont pas utilisés en période normale et suivent une procédure de mise en veille (arrêt de l’utilisation quotidienne mais conservation d’un fonctionnement minimum hebdomadaire des pompes permettant une utilisation rapide en cas de besoin). Les ressources des classes 4 à 7 ne sont pas des ressources indispensables dans l’organisation actuelle de l’adduction d’eau mais il est considéré et affirmé le principe qu’il faut conserver et entretenir le maximum de capacité de production dans le département. Les ressources des classes 8 et 9 constituent les ressources à ce jour arrêtées ou fermées mais qui présentent un débit significatif et pourraient à long terme être réutilisées une fois l’amélioration de la qualité de l’eau des nappes constatée.

Ce classement induirait le niveau d’action suivant :

Classe 1 : - programme Re-sources au cas par cas en fonction d’une part de la qualité actuelle de la ressource, et d’autre part de son évolution dans le temps pour assurer un maintien de la qualité. - révision des périmètres si les servitudes actuelles s’avèrent insuffisantes pour protéger la ressource contre les risques de pollutions ponctuelles.

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Classe 2 : Même préconisation que pour la classe 1 mais sans programme Resources, avec rappel de la nécessité de veille voire d’actions sur l’ensemble du bassin d’alimentation.

Classe 3 : - périmètre de protection obligatoire mais non prioritaire pour ces ressources utilisées uniquement en secours - procédure de mise en veille possible. - Révision des périmètres de protection non prioritaire.

Classe 4 : Révision des périmètres de protection non nécessaire (qualité actuelle correcte).

Classe 5 : Mise en place des périmètres de protection (inexistants fin 2009).

Classe 6 : - Soit révision des périmètres si les servitudes actuelles s’avèrent insuffisantes pour protéger la ressource contre les risques de pollutions ponctuelles. - Soit décision de ne plus utiliser la ressource : transfert en classe 8.

Classe 7 : - Soit mise en place des périmètres (inexistants fin 2009) - Soit décision de ne plus utiliser la ressource, cette ressource sera fermée (classe 9 en fonction du débit).

Classe 8 : Ressource non utilisée mais non fermée administrativement pour conservation des servitudes de protection et éventuelle réutilisation à plus long terme.

Classe 9 : Ressource fermée administrativement ou sans PPC à potentiel de débit intéressant.

La préservation de la ressource passera donc par une décision de la collectivité relative au classement de ses ressources, la mise en place éventuelle de périmètres et des actions de protection qui en découleront.

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2-2 Protection Re-Sources

Pratiquement toutes les collectivités ont engagé cette démarche, il s’agit maintenant :

- D’intégrer le syndicat 4B dans la démarche, ce qui nécessitera de définir pour cette structure, qui couvre une surface très importante et qui possède de multiples points d’eau, les territoires sur lesquels des actions Re-Sources doivent être engagées. - D’accompagner les démarches déjà engagées, d’initier de nouvelles actions et de suivre les évolutions pour mutualiser l’information et faire bénéficier chaque structure des actions les plus intéressantes. - D’inciter la profession agricole à engager des démarches plus respectueuses de l’environnement (agriculture biologique, certification qualité..) - D’inciter les communes à réduire voire supprimer l’utilisation de produits phytosanitaires

3 – AUGMENTER LES RENDEMENTS DE RESEAU

L’objectif de 80% de rendement de réseau pour les collectivités rurales et de 85% pour les collectivités urbaines est un point important dans le sens où : - L’ensemble des bilans besoins-ressources sur chaque secteur identifié dans ce schéma est issu du préalable que toutes les collectivités atteignent au moins 80% de rendement de réseau. - Il est nécessaire d’économiser la ressource qui n’est pas abondante dans certains secteurs de ce département. - Toute fuite d’eau potable constitue un coût voire un surcoût.

Il est donc indispensable que les collectivités concernées par des rendements faibles réalisent très rapidement des études de diagnostic de leur réseau, et engagent des travaux de réhabilitation pour atteindre les objectifs indiqués ci-dessus.

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4 – OPTIMISER LA GESTION DU SERVICE PUBLIC

Pour faire face aux obligations de qualité et pour une gestion durable des ouvrages appartenant aux services d’eau, mais aussi pour répondre aux contraintes réglementaires de plus en plus exigeantes, le regroupement des collectivités autour de structures ayant des moyens suffisants, tant du point de vue technique et humain que financier, est nécessaire.

Pour inciter les collectivités à ce regroupement, deux démarches peuvent concourir à cet objectif :

- Une démarche réglementaire par l’information et l’obligation de respecter les textes relatifs à la gestion du service, - Une démarche d’étude prospective sur la connaissance de l’état du patrimoine de la structure permettant d’établir la programmation de son renouvellement.

De telles études, doivent mettre en exergue les moyens humains et financiers à déployer pour faire face aux enjeux de l’eau potable. Elles devraient permettre de faire prendre conscience à chaque collectivité de l'ampleur de ces problèmes et de la nécessité de ces regroupements.

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BILAN PAR SECTEUR

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1-HISTORIQUE DES ETUDES MENEES

Le schéma départemental, initié en 1995 par le Conseil général en partenariat avec les Agences de l’eau et l’Etat a connu plusieurs étapes : - 1995 : bilan de situation sur l’état de l’adduction d’eau potable en Deux-Sèvres, approche globale qualité-quantité - 2002 : approche sécurité qualité de l’approvisionnement en eau - 2005 : approche sécurité quantitative suite à la sécheresse 2005. L’ensemble de ces problématiques a été réuni dans ce document.

2-SECTEURS DE PRODUCTION

L’ensemble de cette réflexion a été mené par secteur de production, sept secteurs étant identifiés:

Secteurs de productions

Ces 7 secteurs sont les suivants : • Secteur THOUARS-OIRON • Secteur SMAEDS • Secteur CENTRE OUEST • Secteur SERTAD (incluant l’ancien secteur Fontegrive) • Secteur NIORT • Secteur COURANCE • Secteur 4B-LEZAY (incluant l’ancien secteur Lezay)

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Un bilan de l’ensemble des points étudiés dans le cadre des différentes étapes du schéma est retracé par secteur, à savoir :

• Le bilan besoin ressources à l’horizon 2015 dans les trois situations suivantes : 1. étiage normal, 2. accidents ponctuels (sécurité qualitative) 3. étiage très prononcé (sécurité quantitative) Ce bilan est réalisé en ne comptabilisant que les ressources stratégiques, celles-ci devant à elles seules avoir la capacité d’équilibrer le bilan entre la production et les besoins au moins en période d’étiage normal. • Le patrimoine sur les aspects rendement réseau et branchement plomb (partie publique) • La qualité en distribution et production • La protection des points d’eau et le classement des ressources

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A - SECTEUR NORD SMAEDS

A1-Descriptif

Secteur fortement organisé autour de la ressource du Cébron, elle regroupe 5 structures de distribution dont 1 commune et se caractérise par des achats à l’extérieur du département.

production (m3/j)

35000 30000 25000 20000 15000 10000 5000 0 ressources ressources stratégiques non stratégiques

A2-Bilan besoin-ressource

Le bilan dans les différentes situations (étiage normal, problème qualitatif et problème quantitatif est le suivant, sachant que la situation en 2015 intègre une augmentation des achats d’eau par rapport à 2004 du fait de travaux réalisés ou prévus par le syndicat du Val de Loire et le syndicat de Gâtine.

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production volume excédent ou ressources besoins solutions achat déficit stratégiques

étiage normal 2004 45144 17880 43440 + 19604

étiage normal 2015 45144 29300 45130 + 29314

sécurité qualitative 2015 3480 29300 45130 ‐12350 (Cébron et Chillou=0) interconnexion des 2 barrages en lien avec

l'excédent disponible sécurité quantitative 2015 6250 29300 45130 ‐9580 sur le secteur CENTRE (Cébron=0 et Chillou=2500) solution non opérationnelle en 2008

Le déficit peut être comblé par un secours en eau traitée à partir du pôle de production SERTAD-SMPAEP de la Région de St Maixent l’Ecole. Il reste à définir la capacité effective de ce transfert, cette capacité pouvant varier selon le niveau de sécurité attendu.

A3-Le patrimoine (rendement réseau, branchement plomb)

La situation de ce secteur est la suivante :

Rendement global Etude diagnostic Reliquat branchements engagé plomb

Collectivité 1997 2004 2007

MENIGOUTE 65% 81% 73% NON

VASLES 82% 79% 89%

C.C PARTHENAY 63% 74% 71% NON 1000

SYNDICAT DE GÂTINE 78% 77% 76% NON 180

SYNDICAT DU VAL DE LOIRE 86% 88% 88% NON 120 ()

SYNDICAT DES SOURCES DE SENEUIL 83% 72% 74% NON 350

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Les rendements de réseau des collectivités de ce secteur s’ils sont tous supérieurs à 70 %, n’atteignent pas les 80% hormis régulièrement le syndicat du Val de Loire. Le rendement de la CC de Parthenay, puisque desservant essentiellement une zone urbaine, est faible car devrait atteindre 85%. Un effort reste donc à accomplir sur ces collectivités pour encore améliorer ces rendements et les consolider dans le temps, ceci plus spécifiquement sur la Communauté de communes de Parthenay dont le réseau est essentiellement urbain. Une étude patrimoniale reste à mener sur toutes ces collectivités pour appréhender le nécessaire renouvellement de leur réseau.

A4-Qualité de l’eau distribuée en 2007

Structures Respect des valeurs réglementaires UDI Nombre de dépassement à risque Syndicat Val de Loire 0 non Syndicat de Gâtine 0 non CoCo Parthenay 0 N03 – Phyto Syndicat Seneuil 0 non Vasles 0 non Ménigoute 0 non

Le syndicat des Sources de Seneuil, du fait de teneurs proches de 50 mg/l en N03 et de la vulnérabilité de sa ressources pour les phytosanitaires, est placé en structure à risque. Un suivi analytique poussé est en cours pour apprécier le niveau réel de risque et les moyens à mettre en place pour éviter tout dépassement.

A5-Qualité de l’eau brute - protection

(2) Nitrates eau brute (1) Pesticides Périmètre Programme Débit (mg/l) (µg/l) (3) règlementaire ReSources moyen Collectivité Ressource Moyenne Maximum Maximum Total (m3/jour) Jardin des Vasles Agneaux 1 1 0 0 Oui 100 CoCo Parthenay La Cadorie 32 41,6 0.05 0.05 Oui 500 Oui-mais contrat Sat de Seneuil Seneuil 47 61,9 0,05 0,05 (révision) année 2 2 600 SMAEDS Ligaine 1 54 80 0.14 0.14 Oui contrat de 900 nappe SMAEDS Ligaine 2 53 82 0 0 Oui année 8 1 500 Oui-mais contrat CG Le Cébron 7 35 0,61 1.05 (révision) année 2 20 000 (1)et (2)Données 2006-2007)

La poursuite des démarches de protection s’impose à toutes les ressources stratégiques pour limiter les pollutions diffuses par les N03 et les phytosanitaires. De plus la ressource du Cébron, confrontée à des dépassements en COT devra dans le cadre de sa révision de périmètre de protection solliciter une dérogation. Le traitement des pesticides devra être modernisé pour être totalement sécurisé.

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A6-Devenir des ressources

Le classement des ressources de ce secteur, faisant suite aux réflexions relatives à la sécurité d’alimentation, est le suivant sur ce secteur :

Typologie des ressources en eau potable du secteur " SMAEDS "

ressources ressources utilisées de débit significatif non utilisées

ressources ressources non stratégiques stratégiques

autres indispensable ressources ressources ressources en secours à l'arrêt fermées en service

utilisation utilisation qualité qualité quotidienne ponctuelle correcte dégradée

PPC sans PPC sans existant PPC existant PPC

CLASSE 4 CLASSE 1 CLASSE 9 ‐ jardin des CLASSE 5 CLASSE 6 CLASSE 7 CLASSE 8 ‐LaCadorie CLASSE 2 CLASSE 3 ‐ La Morinière Agneaux ‐ Le Chillou ‐ La Boutrochère ‐ Ligaine 1 ‐ Ligaine 2 ‐ LE Cébron

Ce classement n’appelle pas de remarques particulières, les ressources stratégiques faisant déjà l’objet de programme ReSources.

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A7-Synthèse

SECTEUR SMAEDS Thèmes Actions à prévoir 1. Equilibre des - en situation normale -RAS ressources/besoins - en situation de sècheresse - Interconnexion des 2 barrages - en situation de problème qualitatif et finalisation des renforcements achat Loire 2. Qualité de l’eau - Eau distribuée - RAS

- Eau brute -Suivi analytique phyto renforcé pour le Sat de Seneuil pour apprécier la réelle vulnérabilité et les suites à donner - Modernisation du traitement des pesticides à l’usine du Cébron 3. Protection - Périmètres règlementaires - Révision des périmètres à finaliser et demande de dérogation sur la MO pour le Cébron - Révision des périmètres à finaliser pour le,Chillou

- Programme ReSources. - Programme Re-Source à poursuivre sur tous les points d’eau stratégiques hors La Cadorie - Elargissement de la protection de Ligaine au bassin d’alimentation

4. Patrimoine - Rendement des réseaux -Etude diagnostic réseau à lancer sur la CoCo Parthenay -Etude patrimoniale à lancer sur toutes les collectivités - Branchements Plomb -Réhabilitation des branchements Plomb à finaliser sur la CoCo Parthenay, Sat Val de Loire et Sat de Seneuil -Gestion -Encourager la création d’une structure unique sur la production

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B - SECTEUR THOUARS-OIRON

B1-Descriptif

Ce secteur est composé de 3 collectivités dont la commune de Marnes, totalement alimentée par le syndicat du Bas Loudunais dans le département de la Vienne. Le SIADE possède la totalité des ressources qui alimentent ce secteur et vend donc son eau à la commune de Thouars.

production (m3/j)

16000 14000 12000 10000 8000 6000 4000 2000 0 Ressources ressources stratégiques non stratégiques

B2-Bilan besoin-ressource

Le bilan dans les différentes situations (étiage normal, problème qualitatif et problème quantitatif est le suivant :

production volume excédent ressources besoins solutions achat ou déficit stratégiques

étiage normal 2004 15552 0 13880 + 1672

étiage normal 2015 15552 0 14020 + 1532

sécurité qualitative 2015 achat au syndicat de Seneuil 11448 3600 14020 +1028 (Luthineaux F2ouF4=0) et au SMVL (Ligaine) sécurité quantitative 2015 15552 0 14020 +1532

Ce secteur reste excédentaire dans tous les cas. 49

B3-Le patrimoine (rendement réseau, branchement plomb)

Rendement global Etude diagnostic Reliquat engagé branchements plomb Collectivité 1997 2004 2007 MARNES 69% 81%78% 0 THOUARS 82% 95%65%* 1230

SIADE 67% 59% 76% prévue 0 * Rdt 2007 sans la vente d’eau à Thouars

Aucune collectivité n’atteint les 80% de rendement sur ce secteur. La ville de Thouars est particulièrement concerné puisqu’en secteur urbain. Aucune n’a non plus réalisé un diagnostic complet de son patrimoine pour une programmation dans le temps de son renouvellement. A noter également une réflexion engagée par le SIADE et la commune de Thouars pour un rapprochement de ces 2 collectivités sur les compétences eau et assainissement.

B4-Qualité de l’eau distribuée en 2007

Structures Respect des valeurs réglementaires UDI Nombre de dépassement à risque SIADE 0 non Thouars 0 non Marnes 0 non

Aucun problème de qualité d’eau en distribution sur ce secteur depuis la mise en place de l’usine de potabilisation du SIADE.

B5-Qualité de l’eau brute - protection

(2) Nitrates eau brute (1) Pesticides (mg/l) (µg/l) Périmètre Programme Collectivité Ressource Moyenne Maximum Maximum Total réglementaire ReSources Les Grands Contrat de SIADE Champs F2 62 64 0 0 Oui nappe Les Grands Contrat de SIADE Champs F3 56,3 59 0 0 Oui nappe Les Grands Contrat de SIADE Champs F5 75 79,1 0,11 0,11 Oui nappe Les Contrat de SIADE Luthineaux F1 65,6 69 0 0 Oui nappe Les Contrat de SIADE Luthineaux F3 60,6 66 1,4 1,4 Oui nappe Les Contrat de SIADE Luthineaux F4 60 67 4,9 4,9 Oui nappe SIADE L'Isle C 0 0 0 0 Oui SIADE Rivet H 0,3 1 0 0 Oui SIADE Bandouille K 0 0 0 0 Oui Données 2006

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Les valeurs NO3 sont encore élevées sur tous les forages, le contrat de nappe, initié depuis 2000, doit se poursuivre et s’élargir au bassin d’alimentation des ressources pour une plus grande efficacité. Les valeurs de pesticides trouvées sur les ressources des Luthineaux ont été ponctuelles en 2006 et n’ont pas été retrouvées depuis.

B6-Devenir des ressources

Le classement des ressources de ce secteur, faisant suite aux réflexions relatives à la sécurité d’alimentation, est le suivant sur ce secteur :

Typologie des ressources en eau potable du secteur " THOUARS-OIRON "

ressources ressources utilisées de débit significatif non utilisées

ressources ressources non stratégiques stratégiques

autres indispensable ressources ressources ressources en secours à l'arrêt fermées en service

utilisation utilisation qualité qualité quotidienne ponctuelle correcte dégradée

PPC sans PPC sans existant PPC existant PPC

CLASSE 3 CLASSE 4 CLASSE 1 CLASSE 2 CLASSE 5 CLASSE 6 CLASSE 7 CLASSE 8 CLASSE 9 ‐grands champs F2 ‐Génetais F4 ‐L'isle C ‐grands Champs F3 ‐Génetais F5 ‐Rivet H ‐grands Champs F5 ‐Génetais F74 ‐Bandouille K ‐Luthineau F1 ‐Luthineau F3 ‐Luthineau F4

Le SIADE a choisi de conserver en secours les ressources des Genetais, aujourd’hui inutilisées, mais qui pourront être ainsi disponibles en cas de besoin particulier, celles-ci étant excentrées par rapport aux sites de production actuelle.

Ce classement n’appelle pas de remarques particulières, hormis celles relatives à l’élargissement des programmes de protection à l’ensemble des bassins d’alimentation pour les ressources stratégiques .

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B7-Synthèse

SECTEUR SIADE Thèmes Actions à prévoir 1. Equilibre des - en situation normale RAS ressources/besoins - en situation de sècheresse RAS - en situation de problème qualitatif RAS 2. Qualité de l’eau - Eau distribuée - RAS - Eau brute -poursuivre les démarches de protection 3. Protection - Périmètres règlementaires - RAS - Programme ReSources. - Elargissement de la démarche de protection au bassin d’alimentation des ressources 4. Patrimoine - Rendement des réseaux -étude diagnostic à lancer au SIADE et à Thouars - Branchements Plomb - Réhabilitation des branchements Plomb à finaliser sur la ville de Thouars - Encourager le rapprochement du - Gestion SIADE et de Thouars

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C --SECTEUR CENTRE OUEST

C1-Descriptif

7 collectivités dont 3 communes composent ce secteur qui est alimenté essentiellement par le champ captant de Saint Maxire du Syndicat de production du Centre Ouest.

Exports 3 640

Champ captant, hors exports 5 600

Production "non stratégiques" 2 140

Production m3/j

10000 8000 6000

4000

2000 0 Ressopurces Ressources stratégiques non stratégiques

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C2-Bilan besoin-ressource

Le bilan dans les différentes situations (étiage normal, problème qualitatif et problème quantitatif est le suivant :

production volume volume besoins excédent ressources solutions vente achat secteur ou déficit stratégiques

étiage normal 2004 11800 3580 0 7740 + 420

Réduction vente au syndicat de Gâtine ou étiage normal 2015 11800 3780 0 8140 ‐120 transfert eau forage La couture au site de traitement sécurité qualitative 2015 réduction vente syndicat 9916 3780 0 8140 ‐2004 (F28 = 0) Gâtine (2200m3/j) et Syndicat

Lambon(1580m3/j) et sécurité quantitative doublement pompages 2015 11390 5320 0 8140 ‐8570 sur F24 et F28 (80m3/h par pompe)

Si les solutions existent en cas de crise quantitative ou qualitative, le bilan besoin ressource à horizon 2015 reste extrêmement serré du fait de l’importance des ventes sur ce secteur. Une étude prospective des solutions à apporter est à engager par le Syndicat du Centre Ouest pour avoir une marge de sécurité plus importante en étiage normal sachant que la réduction des ventes d’eau au Syndicat de Gâtine est une solution possible.

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C3-Le patrimoine (rendement réseau, branchement plomb)

Etude Reliquat Rendement global diagnostic branchement plomb Collectivité 1997 2004 2007

ARDIN 61% 63% 55% NON 4

COULONGES/AUTIZE 76% 63% 53% NON 8

GERMOND-ROUVRE(Sat CO en 2008) 87% 79% NON Quelques ST POMPAIN (Sat CO en 2008) 79% 93% NON branchements

ST REMY (Sat CO en 2008) 80% 83% NON

SCIECQ (Sat Echiré en 2007) 60% 47% NON

VILLIERS EN PLAINE 56% 75% 74% NON 0

SYNDICAT DE BECELEUF- 60% 79% 67% NON

SYNDICAT DE - ST-CHRISTOPHE (Sat CO en 2008) 72% 80% NON

SYNDICAT DE ECHIRE-ST- GELAIS 86% 82% 66% NON 0

SYNDICAT DE ST MAXIRE 64% 84% NON 0 SYNDICAT DU CENTRE OUEST 84% NON

Les collectivités de Coulonges sur l’Autize, Ardin et le syndicat de Béceleuf Xaintray ont des rendements très inférieurs à 80% et doivent au plus tôt engager une étude de recherche de fuites. De plus aucune de ces collectivités n’a engagé une étude patrimoniale pour le renouvellement de ces ouvrages.

C4-Qualité de l’eau distribuée en 2007

Structures Respect des valeurs UDI réglementaires à risque Nombre de dépassement Ardin 0 non Coulonges sur l’Autize 0 non Villiers en plaine 0 non Sat Béceleuf Xaintray 0 non Sat Echire 0 NO3 et phyto Sat Saint Maxire 0 non Sat du Centre Ouest 0 non

Aucun problème de qualité d’eau en distribution n’est intervenu en 2007 sur ce secteur, néanmoins le Syndicat d’Echiré a présenté des teneurs en NO3 et phytosanitaires très proches de la limite admise. L’eau des ressources des Chailloteries et de la Couture sont en effet distribuées sans passer par l’usine du Centre Ouest. 55

Pour sécuriser la qualité de l’alimentation en eau, il pourrait être : - d’une part mis en sommeil le captage des Chailloteries avec réalisation d’une étude pour s’assurer que ce secteur peut être approvisionné sans cette ressource. - d’autre part renforcer la surveillance analytique en NO3 et Phytosanitaires sur le captage de la Couture pour apprécier la réelle vulnérabilité de celui-ci.

C5-Qualité de l’eau brute - protection

Pesticides (2) Nitrates eau brute (1) (mg/l) (µg/l) Débit moyen (3) Programme Commune Ressource Moyen Maxi Maxi Total (m3/jour) PPC ReSources

Ardin La Marbrière 22,7 29,4 0,05 0,05 250 Oui

Les Chailloteries Echiré Echiré 36,9 49,2 0,1 0,.26 350 Oui

Echiré La Couture 73.3 99 0,16 0,2 400 Oui

Echiré Echiré - F28 75,3 87,9 0,21 0,27 320 Oui

St Maxire St Maxire - F12 37,7 51 0.21 0.21 80 Oui

St Maxire St Maxire - F14 56 71 0,12 0,12 1 150 Oui

St Maxire St Maxire - F15 48 62 0,18 0,23 1 550 Oui

St Maxire St Maxire - F16 13 16 0.8 0.8 600 Oui

St Maxire St Maxire - F17 34 39 0,1 0,1 800 Oui Ressources du champ captant Etude préalable au St Maxire St Maxire - F18 30 52 0,13 0,13 180 Oui contrat en cours

St Maxire St Maxire - F20 42 60 0,08 0,08 170 Oui

St Maxire St Maxire - F21 13 20 0,06 0,06 200 Oui

St Maxire St Maxire - F24 58 83 0,11 0,11 710 Oui

St Maxire St Maxire - F25 46 56 0,12 0,12 1 120 Oui

St Maxire St Maxire - F27 34 46 0.06 0.06 480 Oui

La plupart des ressources de ce secteur ont des qualités très médiocres, hormis ceux qui captent une nappe profonde. Le lancement d’un programme ReSources sur le champ captant est en cours pour lutter contre cette pollution diffuse.

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C6-Devenir des ressources

Le classement des ressources de ce secteur, faisant suite aux réflexions relatives à la sécurité d’alimentation, est le suivant sur ce secteur : Typologie des ressources en eau potable du secteur " Centre Ouest "

ressources ressources utilisées de débit significatif non utilisées

ressources ressources non stratégiques stratégiques

autres indispensable ressources ressources ressources en secours à l'arrêt fermées en service

utilisation utilisation qualité qualité quotidienne ponctuelle correcte dégradée

CLASSE 1 PPC sans PPC sans ‐St Maxire F12 existant PPC existant PPC ‐St Maxire F14 ‐St Maxire F15 ‐St Maxire F16 CLASSE 3 CLASSE 6 ‐St Maxire F17 CLASSE 2 CLASSE 7 ‐Chailloterie CLASSE 4 CLASSE 5 ‐plan d'eau CLASSE 8 CLASSE 9 ‐St Maxire F18 ‐Couture ‐La Martinière ‐St Maxire F20 Echiré Cherveux ‐St Maxire F21 ‐St Maxire F24 ‐St Maxire F25 ‐St Maxire F27 ‐St Maxire F28

Le classement préconise la mise en veille de la ressource des Chailloteries pour une utilisation en secours lors de période de crise. La ressource de la Couture pouvant quant à elle être utilisée comme actuellement quotidiennement.

C7-Synthèse

SECTEUR CENTRE OUEST Thèmes Actions à prévoir 1. Equilibre des - en situation normale - Déficitaire en 2015 : étude à engager pour ressources/besoins lever ce déficit - en situation de sècheresse - solutions existantes - en situation de problème qualitatif -solutions existantes 2. Qualité de l’eau - Eau distribuée -Suivi analytique phyto renforcé pour la - Eau brute ressource de la Couture et mise en veille de celle des Chailloteries pour secours 3. Protection - Périmètres règlementaires -RAS

- Programme ReSources. - Programme Re-Source à poursuivre sur le champ captant 4. Patrimoine - Rendement des réseaux - étude diagnostic à mener sur Coulonges sur l’Autize et Ardin en priorité - étude patrimoniale nécessaire sur toutes les collectivités - Branchements Plomb -Réhabilitation des branchements Plomb à finaliser sur Saint Pompain

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D - SECTEUR SERTAD

D1-Descriptif

5 syndicats et 2 communes composent ce secteur qui est alimenté majoritairement par les 2 ressources stratégiques de la Touche Poupard et de la Corbelière.

ACHATS 2 120

PRODUCTION 23 540

Production m3/j

20000

15000

10000

5000

0 Ressources Ressources stratégiques non

stratégiques

58

59

D2-Bilan besoin-ressource

Le bilan dans les différentes situations (étiage normal, problème qualitatif et problème quantitatif est le suivant :

production volume excédent ressources besoins solutions achat ou déficit stratégiques

étiage normal 2004 32760 4600 25660 + 11700

étiage normal 2015 32760 4600 25840 + 11520

sécurité qualitative ‐report desserte Sat Lambon par 2015 St Maixent ‐ report vente Melle par Sat 4B 15288 4600 25840 ‐5952 (2000m3/j) ‐ secours eau traitée par la (Touche Poupard=0) Corbelière de 4000m3/j sécurité quantitative 32760 4600 25840 +11520 2015

En période d’étiage sévère, ce secteur dispose d’un excédent important de 11 520 m3/j sans inclure les ressources non stratégiques.

D3-Le patrimoine (rendement réseau, branchement plomb)

Etude Reliquat diagnosti branchement Rendement global c plomb Collectivité 1997 2004 2007

CELLES SUR BELLE 99% 93% NON 70

SAINT VINCENT LA CHATRE 79% 80% NON 100

SYNDICAT DU LAMBON 78% 76% NON 650

SMAEP SAINT MAIXENT 68% 71% NON 1 300

SYNDICAT DE THORIGNE 66% 76% En cours

SERTAD (DISTRIBUTION) 68% 84% NON

59

60

Les rendements sont insuffisants sur le SMAEP Saint Maixent et le syndicat de Thorigné tandis que les améliorations constatées sur les autres collectivités sont à confirmer. Aucune de ces collectivités n’a engagé une étude patrimoniale pour le renouvellement de ces ouvrages.

D4-Qualité de l’eau distribuée en 2007

Structures Respect des valeurs UDI réglementaires à risque Nombre de dépassement Celles sur Belle 0 oui Saint Vincent la Châtre 0 oui Syndicat du Lambon 0 SMAEP Saint Maixent 0 Syndicat de Thorigné 0 SERTAD 0 oui (Melle)

Aucun problème de qualité d’eau en distribution n’est intervenu en 2007 sur ce secteur, néanmoins 3 Unités de Distribution, du fait de mélange d’eau, restent à risque.

D5-Qualité de l’eau brute - protection

Nitratess eaux brutes – mg/l) Pesticides (µg/l) Débit moyen Périmètre m3/jour) Moyenne Maximum Maximum Total Celles sur Belle Les Ouches 1 44.5 55 0.29 0.51 480 Oui Celles sur Belle Les Ouches 2 25 46 0 0 15 Non Celles sur Belle Le Moine 31 37 0,07 0,12 240 Non Celles sur Source de la Belle Belle 37 45 0,08 0,13 10 Non

SERTAD La Chancelée 49.8 59.7 0,14 0,21 850 Oui La Roche Ruffin SERTAD Infra 0 0 0 0 100 Oui St Vincent la Châtre La Pinaudière 45.4 50,1 0.15 0.15 110 Oui

Les Chailloteries Sat du Lambon Supra 34.4 49.5 0,14 0,14 250 Oui

Sat du Lambon Fiée des Lois 0,3 1 0 0 200 Oui SMAEP Sat Oui révision en Maixent La Corbelière 37.7 53 1.1 1.2 5 500 cours Verrines la SERTAD Doua 47,8 61 0 0 70 Oui Sat de Thorigné Le Sourdan 26 34,5 0 0 400 Oui La Touche SERTAD Poupard 10 22,2 0,9 0,96 7 000 Oui

60

61

Un nombre important de ressources de ce secteur est confronté à des valeurs élevés en NO3 et (ou) Pesticides. Trois ressources n’ont pas de périmètre de protection sur Celles sur Belle, cette collectivité doit les mettre en place. La révision des périmètres de protection de la Corbelière doit intégrer la mise en place d’un plan de gestion pour le dépassement des valeurs de NO3 en eau brute.

D6-Devenir des ressources

Le classement des ressources de ce secteur, faisant suite aux réflexions relatives à la sécurité d’alimentation, est le suivant sur ce secteur :

Typologie des ressources en eau potable du secteur " SERTAD "

ressources ressources utilisées de débit significatif non utilisées

ressources ressources non stratégiques stratégiques

autres indispensable ressources ressources ressources en secours à l'arrêt fermées en service

utilisation utilisation qualité qualité quotidienne ponctuelle correcte dégradée

PPC sans PPC sans existant PPC existant PPC

CLASSE 5 CLASSE 4 CLASSE 6 CLASSE 7 CLASSE 8 CLASSE 9 CLASSE 2 CLASSE 3 ‐Ouches2 CLASSE 1 ‐Roche Ruffin ‐Ouche 1 ‐ ‐La Crèche S ‐source de la ‐Corbière ‐Chancelée ‐Roche‐Ruffin S ‐Touche‐Poupard ‐Pinaudière ‐Fontegrive ‐Moine ‐Chailloteries ‐ ‐Doua

61

62

D7-Synthèse

SECTEUR SERTAD Thèmes Actions à prévoir 1. Equilibre des - en situation normale ressources/besoins - en situation de sècheresse - en situation de problème qualitatif 2. Qualité de l’eau - Eau distribuée -UDI à risque - Eau brute 3. Protection - Périmètres règlementaires -Finaliser les études de périmètre de protection sur les ressources de Celles sur Belle - Révision des périmètres et plan de gestion sur La Corbelière - Programme ReSources. - Programme Re-Source à poursuivre 4. Patrimoine - Rendement des réseaux - étude diagnostic à mener sur les collectivités nouvellement adhérentes au SERTAD, le SMAEP St Maixent et le syndicat de Thorigné - étude patrimoniale nécessaire sur toutes - Branchements Plomb les collectivités -Réhabilitation des branchements Plomb à finaliser sur le SMAEP Saint Maixent

62

63

E - SECTEUR COURANCE

E1-Descriptif

La caractéristique de ce secteur est l’éclatement de la compétence distribution avec 3 syndicats et 11 communes pour les 19 communes de ce territoire. Il est alimenté, hors la commune de Priaires dépendant du département voisin, par les ressources du Syndicat de production de la Courance.

production m3/j

4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 0 Ressources Re s s our ce s stratégiques non stratégique

63

E2-Bilan besoin-ressource

Le bilan dans les différentes situations (étiage normal, problème qualitatif et problème quantitatif est le suivant :

production volume excédent ressources besoins solutions achat ou déficit stratégiques

étiage normal 2006 4440 4000 5130 + 3310

étiage normal 2015 4440 4000 5170 + 3270

sécurité qualitative 2015 4440 0 5170 ‐730 (achat Sat Vivier=0) doublement pompage à Chateaudet et sécurité quantitative 2015 (480+720m3/j) 4440 0 5170 ‐730 (achat Sat Vivier=0)

E3-Le patrimoine (rendement réseau, branchement plomb)

Reliquat Rendement Etude branchement global diagnostic plomb Collectivité 1997 2004 2007

EPANNES 85% 85% NON

LA FOTE MONJAULT 74% 74% NON 60

FRONTENAY ROHAN 68% ROHAN 80% prévue 380

MAUZE SUR LE MIGNON 60% 85% NON

PRIAIRES 81% 42% NON

SANSAIS 84% 68% OUI

SAINT HILAIRE LA PALUD 63% 83% prévue

THORIGNY SUR LE MIGNON 81% 100% NON

USSEAU 93% 83% NON

VALLANS 86% 80% NON

SYNDICAT DE LA COURANCE 80% 82% NON 80

SYNDICAT DE LA GORRE LE PONT 81% 92% NON 25

SYNDICAT DES SOURCES DU PERRAULT 83% 81% NON

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Si certaines collectivités maintiennent de bon rendement de réseau, certaines doivent consolider leurs résultats, comme la commune de Priaires dont le rendement a gravement chuté en 2007. FRR devra de plus programmer la réhabilitation des branchements plomb pour respecter les teneurs prévus en 2013. Aucune de ces collectivités n’a engagé une étude patrimoniale pour le renouvellement de ces ouvrages.

E4-Qualité de l’eau distribuée en 2007

Structures Respect des valeurs UDI réglementaires à risque Nombre de dépassement Epannes 0 Non FRR 0 Non La Foye Monjault 0 Non Mauzé sur le Mignon 0 Non Prin Deyrançon 0 Non 0 Non Saint Hilaire la Palud 0 Non Thorigné sur le Mignon 0 Non Usseau 0 Non Vallans 0 Non Syndicat de la Courance 0 Non

Aucun problème de qualité d’eau en distribution n’est intervenu en 2007 sur ce secteur depuis la restructuration de l’approvisionnement en eau mise en place par le syndicat de production de la Courance en 2006. Ceci a permis de lever l’ensemble des dérogations à la limite de qualité d’eau qui étaient en cours sur ce secteur.

E5-Qualité de l’eau brute - protection

Nitrates eau Programme brute (1) Débit Péri- ReSources Commune Ressource (mg/l) 2004-2006 Pesticides (2) (µg/l) moyen (3) mètre (3) Moyenne Maximum Maximum Total (m3/j) Frontenay Rohan oui Rohan Bassée 45,9 50,1 0 0 1 000 Oui Frontenay Rohan oui Rohan Chateaudet 28,7 34 0 0 750 Oui

Vallans La Grève 0 0 0 0 0 Oui Mauzé/Mignon Chercoute 36,6 42 0 0 750 Oui Amuré Le Marais 37,3 42 0 0 650 Oui oui

Seules les valeurs en NO3 sont proches de 50 mg/l, aucun pesticide n’est retrouvé dans ces captages qui ont tous un périmètre de protection. De plus, les ressources stratégiques font toutes l’objet d’un programme ReSources qui démarre en 2008 pour améliorer la qualité de cette eau à la source.

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E6-Devenir des ressources

Le classement des ressources de ce secteur, faisant suite aux réflexions relatives à la sécurité d’alimentation, est le suivant sur ce secteur :

Typologie des ressources en eau potable du secteur " Courance "

ressources ressources utilisées de débit significatif non utilisées

ressources ressources non stratégiques stratégiques

autres indispensable ressources ressources ressources en secours à l'arrêt fermées en service

utilisation utilisation qualité qualité quotidienne ponctuelle correcte dégradée

PPC sans PPC sans existant PPC existant PPC

CLASSE 9 CLASSE 1 CLASSE 2 CLASSE 8 CLASSE 3 CLASSE 4 CLASSE 5 CLASSE 6 CLASSE 7 ‐Ussolière ‐Bassée ‐Chercoute ‐La Jeannerie ‐Châteaudet ‐Le Perrault ‐La Grève ‐Richebonne ‐Marais

La ressource de Chercoute, aujourd’hui utilisée quotidiennement, a été placée comme ressource de secours car utile pour sécuriser ce secteur en cas de difficulté.

E7-Synthèse

SECTEUR COURANCE Thèmes Actions à prévoir 1. Equilibre des - en situation normale ressources/besoins - en situation de sècheresse -solutions existantes - en situation de problème qualitatif 2. Qualité de l’eau - Eau distribuée - Eau brute 3. Protection - Périmètres règlementaires

- Programme ReSources. - Programme Re-Source à poursuivre

4. Patrimoine - Rendement des réseaux - étude diagnostic à mener sur Priaires en priorité - étude patrimoniale nécessaire sur toutes les - Branchements Plomb collectivités -Réhabilitation des branchements Plomb à programmer sur FRR

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F - SECTEUR NIORT

F1-Descriptif

Une seule collectivité sur ce secteur : le syndicat des Eaux du Vivier depuis l’adhésion le 01.01.2009 de la commune d’.

production m3/j

30000

25000

20000

15000

10000

5000

0 Re s s our ce s Ressources stratégique non stratégique

F2-Bilan besoin-ressource

Le bilan dans les différentes situations (étiage normal, problème qualitatif et problème quantitatif est le suivant :

production volume volume excédent ressources besoins solutions vente achat ou déficit stratégiques

étiage normal 2004 24350 0 2400 20000 + 6750

étiage normal 2015 24350 1500 7400 20000 + 10250 sécurité qualitative 2015 ‐réduction export Aiffres 0 1500 7400 27420 ‐21520 ( Vivier et Gachets = 0) (1200m3/j) ‐arrêt vente Courance

(1500m3/j) sécurité quantitative 2015 ‐secours SERTAD au maxi 9640 1500 7400 20000* ‐4460 (+2000m3/j) (Vivier et Gachets réduit) ‐secours Chat et Chey Pendu (15500m3/j) . besoin réduit

67

Les solutions prévues en cas de problème qualitatif (crise la plus critique) permettront de couvrir 94% des besoins de pointe et nécessiteront sans doute une sensibilisation des usagers pour réduire leur consommation d’eau pendant cette période

F3-Le patrimoine (rendement réseau, branchement plomb)

Reliquat Rendement Etude diagnostic branchements global plomb UGE Collectivité 2007 1997 2004

2 AIFFRES 84% 91% 90% NON 0

SYNDICAT DES EAUX DU 71 65% 59% 73% NON 9000 VIVIER

Amélioration notable du rendement de réseau sur Niort depuis 2005, il reste un programme important de réhabilitation de branchements plomb à réaliser avant 2013. La programmation du renouvellement du réseau reste à faire.

F4-Qualité de l’eau distribuée en 2007

Structures Respect des valeurs UDI réglementaires à risque Nombre de dépassement Aiffres 0 Non Sat des Eaux du Vivier 0 Non

Aucun problème de qualité d’eau en distribution n’est intervenu en 2007 sur ce secteur.

68

F5-Qualité de l’eau brute - protection

Pesticides (2) Nitrates eau brute (1) Programme (mg/l) (µg/l) ReSources Maximum/ Total/ Débit moyen Commune Ressource Moyenne Maximum molécule molécule (3) (m3/jour) Périmètre (3)

Aiffres Saint lambin 14 17 0.17 0.17 140 Oui Niort Gachet 1 52 68 0.17 0.22 1 370 En cours

Niort Gachet 3 43 68 0.10 0,16 7 870 En cours Etude préalable en cours Niort Le Vivier 54 86 0.22 0.35 9 800 En cours

Niort Chat Pendu 22 24 <0.05 <0.05 150 En cours

Niort Chey En cours

La contamination par les pesticides concerne toutes les ressources. Celle de Saint Lambin bien que ressource captant une nappe captive présente elle aussi des teneurs anormales. Une étude pour revoir la protection est nécessaire. Le Syndicat du Vivier finalise ses études de protection pour l’ensemble de ses points d’eau et engage également une étude diagnostic dans le cadre du programme ReSource pour lutter contre les pollutions diffuses qui affectent la qualité de l’eau du Vivier et des Gachet.

F6-Devenir des ressources

Le classement des ressources de ce secteur, faisant suite aux réflexions relatives à la sécurité d’alimentation, est le suivant sur ce secteur :

69

Typologie des ressources en eau potable du secteur " Niort "

ressources ressources utilisées de débit significatif non utilisées

ressources ressources non stratégiques stratégiques

autres indispensable ressources ressources ressources en secours à l'arrêt fermées en service

utilisation utilisation qualité qualité quotidienne ponctuelle correcte dégradée

PPC sans PPC sans existant PPC existant PPC

CLASSE 3 CLASSE 4 CLASSE 9 CLASSE 2 ‐Chey CLASSE 5 CLASSE 6 CLASSE 7 CLASSE 8 CLASSE 1 ‐St Lambin ‐Mante ‐Chat Pendu ‐Gachet 1 ‐Pré Robert ‐Gachet 2 ‐Moulin d'âne ‐Vivier ‐Sèvre

Les ressources de Chey et Chat Pendu qui font actuellement l’objet de mise en place de périmètre de protection seront utilisés en cas de besoin par le Syndicat des Eaux du Vivier et font parties du dispositif de sécurisation de ce secteur.

F8-Synthèse

SECTEUR NIORT Thèmes Actions à prévoir 1. Equilibre des - en situation normale ressources/besoins - en situation de sècheresse - en situation de problème qualitatif -solutions actées 2. Qualité de l’eau - Eau distribuée - Eau brute 3. Protection - Périmètres règlementaires - à finaliser sur les ressources du Syndicat des Eaux du Vivier -Etude de révision des périmètres de Saint Lambin à lancer

- Programme ReSources. - Programme Re-Source à poursuivre

4. Patrimoine - Rendement des réseaux - étude diagnostic - étude patrimoniale nécessaire

- Branchements Plomb -Réhabilitation des branchements Plomb à finaliser sur Niort

70

G - SECTEUR 4B-LEZAY

G1-Descriptif

La caractéristique de ce secteur est l’éclatement de la compétence distribution avec 8 syndicats et 12 communes. La production est quant à elle fédérée autour du syndicat 4B qui réunit 67 communes sur les 73 de ce territoire, les 6 restantes faisant partie du Syndicat de Lezay.

Ce secteur est situé sur une zone de formations sédimentaires (Toarcien) et la ressource est abondante : 32 ressources sont aujourd’hui sollicitées pour l’adduction d’eau mais de nombreux prélèvements pour l’irrigation existent.

Production m3/j

14000 12000 10000 8000 6000 4000 2000 0 Ressources ressources stratégiques non stratégique

71

G2-Bilan besoin-ressource

Le bilan dans les différentes situations (étiage normal, problème qualitatif et problème quantitatif est le suivant :

1-Sous secteur -Alleuds

production volume volume excédent ressources besoins solutions achat vente ou déficit stratégiques

ressources non 0 0 80 3190 ‐3270 étiage normal 2004 stratégiques

étiage normal 2015 0 0 500 3410 ‐3910 ‐Transfert sous secteur boutonne (3800m3/j) sécurité qualitative 2015 0 0 500 3410 ‐3910 ‐ Réduction vente sat Lambon

sécurité quantitative 2015 0 0 500 3410 ‐3910

solution non opérationnelle en 2008

2-Sous secteur Boutonne

production volume volume excédent ressources besoins solutions vente achat ou déficit stratégiques

ressources non 5208 90 0 6990 ‐1872 étiage normal 2004 stratégiques

étiage normal 2015 8448 1700 0 6870 ‐122 ‐ Nouvelle production sécurité qualitative 2015 (9960m3/j) 6288 1700 0 6870 ‐2282 ‐ Transfert Fosses (‐ (Boulassier = 0) 3800m3/j) ‐ Transfert Bouleure (‐ sécurité quantitative 2015 8208 1700 0 6870 ‐362 2100m3/j)

solution non opérationnelle en 2008 72

3-Sous secteur Rom Bouleure

production volume volume excédent ressources besoins solutions vente achat ou déficit stratégiques

ressources non 0 0 400 3970 ‐3750 étiage normal 2004 stratégiques

étiage normal 2015 0 0 1300 4350 ‐3050

‐ nouvel import Boutonne sécurité qualitative 2015 0 0 1300 4350 ‐3050 (2100m3/j) ‐ nouvel import Lezay (700m3/j) sécurité quantitative 0 0 1300 4350 ‐3050 2015 solution non opérationnelle en 2008

4-Sous secteur Lezay

production volume volume excédent ressources besoins solutions vente achat ou déficit stratégiques

étiage normal 2006 4440 900 0 3430 +110

étiage normal 2015 6580 1600 0 3600 +1380 sécurité qualitative 2015 recherche en eau 4180 1600 0 3600 ‐1020 (Croix Rivet = 0) complémentaire

sécurité quantitative 2015 6580 1600 0 3600 ‐1380

solution non opérationnelle à ce jour

Les travaux prévus sur l’ensemble du syndicat 4B regroupant les sous secteurs de Fosses, de la Boutonne et de Rom Bouleure permettront à terme de sécuriser ces derniers.

73

Le syndicat de Lezay, par la nouvelle vente au sous secteur Bouleure va se trouver fragilisé en cas de problème qualitatif. Une recherche en eau sur ce secteur est prévue pour remédier à cette situation.

G3-Le patrimoine (rendement réseau, branchement plomb)

Reliquat Volume mis en Volume facturé sur Etude branchement distribution sur le Rendement global le territoire (m3/an) diagnostic plomb Collectivité territoire (m3/an)

1997 2004 1997 2004 1997 2004 2007 Non ALLEUDS (LES) 32 886 28 226 27 447 21 681 83% 77% renseigné ARDILLEUX 15 020 27 933 19 670 15 167 131% 54% 88% BEAUVOIR S/NIORT 174 062 163 127 85 310 106 984 49% 66% 45% 30 CHEF-BOUTONNE 279 137 181 704 157 751 141 072 57% 78% 71% 30 COUTURE D'ARGENSON 39 170 49 238 24 117 26 995 62% 55% 48% GOURNAY LOIZE 75 504 103 181 59 865 61 523 79% 60% 47% MAISONNAIS 22 707 19 485 18 763 16 276 83% 84% 79% PAIZAY LE CHAPT 31 822 48 119 22 987 25 560 72% 53% 58% PRISSE-LA-CHARRIERE 88 015 52 927 42 496 38 866 48% 73% 64% 3 TILLOU 44 511 81 095 24 816 24 872 56% 31% 44% VERT (LE) 11 671 24 607 10 195 8 779 87% 36% 58% SYNDICAT DE BELLE ET 67% Oui + étude 210 587 068 574 689 439 238 444 352 75% 77% BOUTONNE patrimoniale SYNDICAT DE FONTENILLE- 66% 108 856 249 333 109 512 80 364 101% 32% ST-MARTIN SYNDICAT DE LES FOSSES 74% 65 507 775 409 244 291 785 328 838 57% 80% BETH et BELLEFOND SYNDICAT DE LEZAY 802 000 813 742 360 000 441 916 45% 54% 66% SYNDICAT DE MARCILLE 311 290 298 037 210 563 210 843 68% 71% 73% 45 SYNDICAT DE LOUBIGNE 124 700 88 844 73 989 88 845 59% 100% 85% SYNDICAT DE ROM- 76% Oui + étude 160 970 035 830 675 594 740 643 875 61% 78% BOULEURE patrimoniale SYNDICAT DE ST ETIENNE 78% 53 260 41 030 34 468 32 973 65% 80% LA CIGOGNE

De nombreuses collectivités ont des rendements très faibles sur ce secteur, avec des variations très importantes qui témoignent de la gestion au coup par coup des problèmes de fuites. Deux collectivités ont néanmoins lancé une étude patrimoniale pour programmer les interventions sur leur réseau.

74

G4-Qualité de l’eau distribuée en 2007

Respect des valeurs UDI concerné par une dérogation UDI à risque Collectivité réglementaires en 2008 Nombre de dépassement ALLEUDS (LES) ARDILLEUX BEAUVOIR S/NIORT CHEF-BOUTONNE 1 (NO3) UDI Loubigné, UDI Lorigné COUTURE D'ARGENSON GOURNAY LOIZE MAISONNAIS PAIZAY LE CHAPT PRISSE-LA-CHARRIERE TILLOU VERT (LE) SYNDICAT DE BELLE ET BOUTONNE SYNDICAT DE FONTENILLE-ST- 1(NO3) Non car la ressource des Devants a MARTIN été arrêtée SYNDICAT DE LES FOSSES UDI Availles sur Chizé BETH et BELLEFOND UDI Les Fosses SYNDICAT DE LEZAY SYNDICAT DE MARCILLE UDI Pouffonds, UDI Paizay le Tord SYNDICAT DE LOUBIGNE SYNDICAT DE ROM-BOULEURE 3(NO3) UDI Clussais, UDI SYNDICAT DE ST ETIENNE LA CIGOGNE

Ce secteur (hormis Lezay) est encore très fragile sur le plan qualitatif. L’amélioration ne peut intervenir qu’après la mise en place des travaux de restructuration dont une première phase est en cours en 2008 et permettra de lever les dérogations existantes.

G5-Qualité de l’eau brute - protection

(1) (2) Nitrates eau brute Pesticides Débit PPC ReSources Structure Ressource (mg/l) (µg/l) moyen (3) Moyenne Maximum Maximum Total (m3/jour) Chef Boutonne Coupeaume 57,2 60 0,18 0,18 150 oui Tillou Route de Luche 0 0 0 0 110 En cours Syndicat de Belle et Le Grand Bois Battu oui 59,1 62,9 0,09 0,09 500 Boutonne Supra Syndicat de Fontenille oui Les Devants 42,2 55 0,07 0,07 200 St Martin SMAEP Boutonne La Scierie Lias 21,5 34 0 0 450 oui SMAEP Boutonne La Scierie Jurassique 49,1 55,4 0,06 0,06 250 oui SMAEP Boutonne Les Inchauds 25,3 31 0 0 400 oui SMAEP Boutonne Pont de Gaterat Lias 0 0 0,06 0,06 180 oui Pont de Gaterat oui SMAEP Boutonne 29,4 41 0,07 0,07 730 Jurassique SMAEP Boutonne Les Outres 42,8 62 0 0 620 oui SMAEP Boutonne La Somptueuse 0 0 0 0 180 oui Syndicat de Marcillé Marcillé 53,5 58,5 0,11 0,11 480 oui 75

Syndicat de Loubigné Le Guibou 40 42 0,14 0,14 240 oui Prissé la Charrière La Fricaudière 34,3 46 0,06 0,06 120 non Pré de la Rivière En cours 36,3 46 0,09 0,09 550 Syndicat des Fosses ancien Pré de la Rivière En cours 40,3 48,8 0,06 0,06 600 Syndicat des Fosses nouveau Syndicat des Fosses Le Beth 29,5 41 0,11 0,11 20 non Vallée des Alleuds Les Alleuds 17,8 23 0 0 250 oui Syndicat de la Le Jardin aux oui 46 48,9 0 0 400 Bouleure Prêtres Syndicat de la oui La Foncaltrie 36,8 43 0 0 800 Bouleure Syndicat de la oui Mortier 48,7 52 0,06 0,06 300 Bouleure Syndicat de Lezay Chaboussant 50,8 53 0,1 0,16 0 oui Syndicat de Lezay Chaboussant Lias 19,3 20 0 0 100 non Syndicat de Lezay Jinjouanne 43,7 49 0,09 0,09 40 oui Syndicat de Lezay Fontaine Bruneau 51,6 60,7 0,08 0,08 630 oui Fontaine Bruneau oui Syndicat de Lezay 0 0 0 0 150 F2 Syndicat de Lezay Croix Rivet 4,1 4,6 0 0 1 450 oui La Bouleure oui Syndicat de Rom 39,5 46 0,08 0,08 100 Caunay

Les ressources stratégiques du Sat 4B ne font pas l’objet d’un programme ReSources actuellement. Une étude préalable devra définir au préalable le territoire qui pourrait être concerné par ce programme de protection (ressources nombreuses dont certaines en nappe profonde, territoire très vaste).

G6-Devenir des ressources

Le classement des ressources de ce secteur, faisant suite aux réflexions relatives à la sécurité d’alimentation, est le suivant sur ce secteur.

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Typologie des ressources en eau potable du secteur " 4B-Lezay "

ressources ressources utilisées de débit significatif non utilisées

ressources ressources non stratégiques stratégiques

autres indispensable ressources ressources ressources en secours à l'arrêt fermées en service

CLASSE 1 ‐Vallée Caillaud utilisation utilisation qualité ‐Cantine F1 qualité dégradée ‐Cantine F2 quotidienne ponctuelle correcte ‐Coupeaume 3 ‐les Outres ‐La Scierie Lias ‐Les Inchauds ‐La Somptueuse PPC sans PPC sans ‐Pont Gaterat L existant PPC existant PPC ‐Pont Gaterat J ‐Route de Luché CLASSE 9 ‐Croix Rivet ‐Fontaine Bruneau ‐Chaboussant L CLASSE 4 CLASSE 7 ‐Jinjouanne ‐Fontaine Bruneau F2 CLASSE 2 CLASSE 6 CLASSE 3 ‐Les Alleuds CLASSE 5 ‐Le Beth CLASSE 8 ‐Bois Brejeuilles ‐La Garenne ‐Caunay ‐jardin aux Prêtres Forages nouveaux : ‐les Renfermis ‐Scierie Jur ‐Fricaudière ‐Foncaltrie ‐Marcillé ‐La Touche ‐Montier ‐Pré Rivière ‐Coupeaume ‐Boulassier ‐Chaboussant S ancien ‐Grands Bois Bat ‐Pigeon P ‐Les Vaux ‐Pré rivière ‐La Fricaudières ‐Champ Drapeau ‐Coupeaume 1 ‐Pellevoisin nouveau ‐Le Guibou ‐Chauvinière ‐Le Logis ‐Le Chinon ‐Bataillé ‐Le Sabton ‐Pouffonds ‐La Vallée Chebrou

G7-Synthèse

SECTEUR 4B-LEZAY Thèmes Actions à prévoir 1. Equilibre des - en situation normale -Travaux de restructuration à lancer sur le ressources/besoins - en situation de sècheresse syndicat 4B - en situation de problème qualitatif -étude de recherche en eau sur le Sat de Lezay

2. Qualité de l’eau - Eau distribuée -Travaux de restructuration à lancer sur le syndicat 4B - Eau brute 3. Protection - Périmètres règlementaires - 2 ressources concernées - Programme ReSources. - Programme Re-Source à lancer en débutant par une étude préalable définissant le territoire concerné 4. Patrimoine - Rendement des réseaux - étude diagnostic à lancer sur toutes les collectivités à rendement faible - étude patrimoniale nécessaire partout hormis Sat Bouleure et Sat Belle et Boutonne - Branchements Plomb -Réhabilitation des branchements Plomb à finaliser sur au moins Beauvoir, Chef Boutonne, Sat des Fosses, Sat Marcillé, Sat Bouleure

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LES ACTIONS PRIORITAIRES

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Les actions prioritaires proposées sont compatibles avec les orientations des SDAGE et les obligations inscrites dans les SAGE. Ces actions sont décrites ci-après.

1. FINALISER LES OPERATIONS PRIORITAIRES DE SECURISATION

L’achèvement des deux opérations l’une relative à l’interconnexion des deux barrages, la seconde relative à la restructuration complète du syndicat 4B permettra d’avoir une sécurité quantitative et qualitative de l’approvisionnement en eau sur la totalité du département. Néanmoins, sur 2 secteurs cette sécurité apparaît fragile à terme et il doit être envisagé dès à présent d’étudier les solutions à mettre en place : - le secteur du Centre Ouest où le bilan besoin-ressource est faiblement excédentaire. - le secteur de Lezay où une recherche en eau est en cours pour augmenter les disponibilités de production pour ce syndicat et pour la partie Est du syndicat 4B.

2. PROTEGER LES RESSOURCES

Améliorer la qualité à la source reste l’enjeu majeur en Deux-Sèvres qui doit permettre à long terme : - De pérenniser voire d’augmenter les volumes d’eau mobilisables pour l’adduction d’eau - De limiter les traitements donc les coûts

La politique départementale consiste donc • à promouvoir et inciter à la conservation d’un maximum de ressources dans la perspective d’une reconquête de la qualité des eaux, ceci en accord avec les objectifs de bon état définis par la Directive Cadre Européenne et affiché dans les SDAGE • à renforcer la lutte contre les pollutions diffuses

2-1 Protection Re-Sources

Pratiquement toutes les collectivités ont engagé un programme Re-Sources, il s’agit maintenant :

- D’intégrer le syndicat 4B dans cette démarche qui nécessitera de définir pour cette structure, qui couvre une surface très importante et qui possède de multiples points d’eau, les territoires sur lesquels des actions Re-Sources doivent être engagées. - D’accompagner les démarches déjà engagées, d’initier de nouvelles actions et de suivre les évolutions pour mutualiser l’information et faire bénéficier chaque structure des actions les plus intéressantes. - D’inciter la profession agricole à engager des démarches plus respectueuses de l’environnement (agriculture biologique, certification qualité). - D’inciter les communes à réduire voire supprimer l’utilisation de produits phytosanitaires. 79

2-2 Protection réglementaire :

L’objectif est d’aboutir à ce que 100 % des ressources en eau potable aient un périmètre de protection. Il nécessite néanmoins au préalable que la collectivité décide du devenir de ses ressources. La typologie des points d’eau sur chaque secteur constitue la réflexion des partenaires sur l’usage de chaque ressource. Elle engage la collectivité dans des actions spécifiques de protection (mise en place des servitudes de protection, mises en veille du point d’eau, arrêt de l’utilisation du point d’eau ou fermeture).

3. AUGMENTER LES RENDEMENTS DE RESEAU

L’objectif de 80 % de rendement de réseau pour les collectivités rurales et de 85% pour les collectivités urbaines est un point important dans le sens où :

- L’ensemble des bilans besoins-ressources sur chaque secteur identifié dans ce schéma est issu du préalable que toutes les collectivités atteignent au moins 80% de rendement de réseau. - Il est nécessaire d’économiser la ressource qui n’est pas abondante dans certains secteurs de ce département. - Toute fuite d’eau potabilisée constitue également un coût.

Il est donc indispensable que les collectivités concernées par des rendements faibles réalisent très rapidement des études de diagnostic de leur réseau et engagent des travaux de réhabilitation.

4. OPTIMISER LA GESTION DU SERVICE PUBLIC

Pour faire face aux obligations de qualité pour une gestion durable des ouvrages appartenant aux services d’eau, pour répondre aux contraintes réglementaires de plus en plus pointues, le regroupement des collectivités autour de structures ayant les moyens suffisants tant du point de vue technique que financier, est nécessaire.

Pour inciter les collectivités à ce regroupement, deux démarches peuvent concourir à cet objectif :

- Une démarche réglementaire par l’information et l’obligation de respecter les textes relatifs à la gestion du service, - Une démarche d’étude prospective sur la connaissance de l’état du patrimoine de la structure et la nécessité de financer à terme son renouvellement.

De telles études, de par le constat sur les moyens humains et financiers à développer pour répondre aux enjeux de l’eau potable, devraient permettre de faire prendre conscience à chaque collectivité de la nécessité de ces regroupements

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5. SYNTHESE DES ACTIONS PRIORITAIRES

THEME OPERATION COLLECTIVITE

-interconnexion des 2 barrages Conseil Général

-restructuration du syndicat 4B Syndicat 4B

Finaliser les -étude sécurité quantitative Syndicat du Centre Ouest opérations prioritaires de -augmenter les capacités de stockage au SEV Syndicat d’Eau du Vivier sécurisation. -étude de recherche en eau sur le Syndicat de Lezay Conseil Général

-mise en place d’une nouvelle production sur le syndicat Syndicat de Lezay de Lezay

Protéger les ressources -étendre la protection au bassin d’alimentation SIADE

-ReSources -lancer la démarche ReSources Syndicat 4B

-mise en place des PPC Syndicat 4B -Périmètre Celles sur Belle réglementaire -mise en œuvre des servitudes Toutes les structures de production, suite au bilan de la DDASS Liste à définir au sein du comité de pilotage du schéma -révision des périmètres

Augmenter les Toutes collectivités dont les rendements sont < 80% ou 85% rendements de -étude diagnostic réseau à lancer et travaux à engager (urbaines) réseau

-étude de connaissance et de gestion du patrimoine de Toutes les collectivités hormis le Syndicat Belle et Boutonne et Optimiser la gestion chaque structure syndicat Rom Bouleure du service public de l’eau - étude de vulnérabilité Toutes les structures

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[email protected] deux-sevres.fr Tél. :05 4906 79 79 NIORT79028 Cedex 58880 CS Mail Lucie Aubrac DépartementMaison du l’environnement de et l’aménagement de Direction rural DES DEUX-SÈVRES DES DÉPARTEMENT S’ADRESSER ? OÙ OÙ

Serv. Com. Dep. 79