sept – déc 2013

Dans l’épaisseur exposition du monde bal lab bal

LE BAL présente cet automne la première exposition majeure en

Europe du photographe américain Mark Cohen. cinéma

Mark Cohen est né en 1943 à Wilkes-Barre, petite ville minière de Pennsyl- vanie. Au début des années soixante-dix, tout en s’inscrivant dans la droite ligne de la « Street photography », il invente une écriture singulière marquée par un agencement fulgurant des lignes et une saisie instinctive de la qualité organique, sculpturale, des formes. Dans son atelier se font face deux photographies : l’une d’Henri Cartier-Bresson et l’autre d’Aaron Siskind. On retrouve la géométrie élégante de l’un et la plénitude aride de l’autre dans l’œuvre de Mark Cohen. Séduit, John Szarkowski lui consacre une

exposition monographique au MoMA dès 1973. regard du fabrique

Arpentant inlassablement depuis quarante ans les rues de sa ville natale et de ses environs, Mark Cohen capture, ou plutôt prélève, des fragments de gestes, postures ou corps. Dans ses images, de nombreux torses

sans visage, des enfants souriants, complices, mais aussi effroyablement édition vulnérables, des jambes aux lignes furtives, des manteaux comme des armures. En coupant et sculptant ainsi dans l’épaisseur du monde, la photographie de Mark Cohen distille une vision kafkaïenne, impitoyable et poétique, d’un territoire auquel il appartient.

Le déclin de la petite ville est bien là, mais l’œuvre de Mark Cohen est books bal dénuée d’intention documentaire. Répétitif jusqu’à l’obsession, il ne sait ni ce qu’il cherche ni pourquoi il est venu, mu par la beauté d’une rencontre fortuite, par les tourments ou délices qu’il devine dans la substance de l’autre. Il y a dans la brutalité de son œil, une âpreté, une équivoque et une grâce qui font de sa photographie l’expression d’une révélation. résidence On retrouve cette énergie brute dans le livre Mark Cohen - Dark Knees, conçu avec Xavier Barral à l’occasion de l’exposition et dans la program- mation par Lightcone de films expérimentaux : deux séances en octobre et novembre au Cinéma des Cinéastes. En écho au trouble provoqué par les images de Mark Cohen, la collection les Carnets du BAL reviendra sur l’impact des images sur notre perception, avec le dernier opus : café bal « Que peut une image ? », sous la direction de Dork Zabunyan.

Diane Dufour événement Il y a une énergie brute, enragée dans le travail de Mark Cohen qui semble presque désespérée, voire menaçante. Son appareil, tenu à bout de bras, surgit si près de ses sujets qu’il taille les corps par des plans serrés de genoux, de cous, de torses nus, de poings fermés. Même ses natures mortes paraissent fragiles, instables. Cette cuillère, cette carte à jouer, ce pain blanc, cette neige sale, pourquoi nous sont-ils si étrangers ? À l’instar de Luis Buñuel et de David Lynch, Cohen voit un monde qui ne tourne pas rond. Chez lui, la réalité quotidienne se révèle incertaine et les objets les plus ordinaires, inquiétants. Et puis il y a Wilkes-Barre, autrefois prospère ville minière de Pennsylvanie. Cohen est ici chez lui, dans cette ville qui périclite à petit feu et à laquelle il tend un miroir déformant. Il aime l’idée que le travail d’un photographe puisse parfois définir une ville : le Paris d’Atget, le Prague de Sudek, le New York de Klein. Pourtant, ce n’est pas ce qu’il cherche. Son Wilkes-Barre ne documente pas une Amérique urbaine en déclin (même si certaines images peuvent être interprétées de cette façon), c’est un paysage mental, une abstraction. D’autant plus saisissante qu’elle possède indéniablement un caractère onirique. exposition 2013 27 sept – 8 déc 27

© Mark Cohen, youth crouching, 1974 À ses débuts, Cohen est attiré par le travail des paparazzi d’aujourd’hui. Mark Cohen n’est pas photojournalistes des années 1930. « J’aurais ado- dépourvu de compassion, il ne fait jamais preuve ré être comme Dorothea Lange, en prise directe de méchanceté, mais il est insatiable et il prend tout avec des questions sociales, confie-t-il. Mais en ce qu’il peut prendre. Peu importe qu’il ait arpenté restant coincé à Wilkes-Barre, je suis devenu un ces rues des centaines de fois, il ne s’autorise pas surréaliste. Par la force des choses. Je déambulais la moindre facilité, le moindre confort dans ses encore et encore dans les mêmes rues, alors je me images, pas plus qu’il ne l’autorise à son public. suis mis à prendre en photo la chaussure d’un type. C’est même cet inconfort, cette anxiété qui affûtent Je ne savais pas exactement ce que je faisais. son travail et en préservent la qualité brute. Je me laissais simplement happer par ce qui était Il ne plaisante pas quand il se dit surréaliste, là, devant mes yeux. » En choisissant cette ville une grande part de son travail recèle une qualité comme toile de fond de ses photographies, Mark hallucinatoire, en particulier ses photographies de Cohen savait au contraire parfaitement ce qu’il nature morte qui évoquent la poussière de Man Ray, faisait. Il atteint rapidement la pleine maîtrise d’un les détritus de Brassaï ou les images étranges langage morcelé, déréglé, un langage qui repose de Raoul Ubac, Roger Parry et Wols. autant sur l’appréhension que sur l’agressivité.

Cela explique peut-être que ses images semblent Le travail de Mark Cohen possède aussi de réelles exposition rarement figées ou immobiles ; au contraire, elles affinités avec la photographie vernaculaire, ces sont vibrantes, en vie, comme l’arrêt sur image images anonymes, hors circuit, qui ont quitté ces d’un film qui peut redémarrer à tout moment. dernières années les étals des brocanteurs pour faire leur entrée au musée. Ces anomalies visuelles En un sens, Mark Cohen n’est pas un photographe, qui suscitent l’intérêt des collectionneurs – cadrage plutôt un réalisateur toujours en alerte, dopé à décentré, image penchée, gros plans inquiétants – un réel sous tension. Sa galerie de portraits est ont fini par constituer le phrasé si singulier de Mark peuplée de personnages saisis dans la rue en Cohen. Il est principalement la conséquence de train de jouer, marcher, traîner. On retrouve bien son rythme de travail fulgurant, en rafale. des traces ici et là de la figure du photographe « Mes photographies sont vraiment accidentelles, engagé, mais le travail de Mark Cohen s’inscrit insiste Cohen, parce que c’est comme ça que plutôt dans une autre tradition, celle de la longue je les prends. Le flash rend les négatifs presque histoire des flâneurs aux talents d’observation impossibles à tirer. Mes prises de vue sont totale- aiguisés que furent Walker Evans, Lisette Model, ment improvisées et aléatoires. Je vais très vite, Helen Levitt, Robert Frank et Garry Winogrand. la lumière est probablement mauvaise, et le gamin Comme pour beaucoup de ces artistes, les per- détale ou la vieille dame tourne au coin de la rue… » sonnes photographiées par Mark Cohen sont Ce n’est pas un hasard si Cohen a décidé de faire souvent pauvres, issues de la classe ouvrière ; de ces accidents une marque de fabrique. Son elles passent une grande partie de leur temps talent ne repose pas uniquement sur son instinct. dehors, dans les cages d’escalier ou dans la rue. Pourtant, Mark Cohen n’éprouve guère d’intérêt pour le théâtre de la rue – les tableaux poétiques chers à Helen Levitt – ni pour la condition sociale de ses sujets, dont la plupart sont décapités ou réduits en morceaux par son cadrage furtif. Ses images sont plus viscérales. Tour à tour violentes ou drôles, leur impact n’est pas sans rappeler celui des images de Weegee ou des 2013 27 sept – 8 déc 27

© Mark Cohen, youth crouching, 1974 © Mark Cohen, snow falling in alley, flash, 1977

S’échapper dans les rues de Wilkes- Barre pour faire avec brio des images brutales, sidérantes – des images qui n’avaient à plaire à personne d’autre que lui-même – était de toute évidence libérateur. Vince Aletti © Mark Cohen, snow falling in alley, flash, 1977

S’échapper dans les rues de Wilkes- Barre pour faire avec brio des images brutales, sidérantes – des images qui n’avaient à plaire à personne d’autre que lui-même – était de toute évidence libérateur. Vince Aletti 1975 –CourtesyofRosegallery © MarkCohen, Woman withredlipssmoking, toujours des étrangers sur une terre étrange. bien en terrain connu, et pourtant nous demeurons faisons ici comment prétendre que nous savons ce que nous aucun répit,aucunecertitude.Devantelles, dans sontravail.Sesimagesnenouslaissent près, mais c’est justement cela qui est fascinant dans sesimages.Ilesttrop près,beaucouptrop sait bienqu’ilyaquelquechose deperturbant Il ultime. plus le degré son à poussée l’Autreest à à sesaudaces,s’yabandonner. Ainsi,saréaction figé, dusujetpoli,ilpouvaitlaisserlibre cours contraintes delaposeconventionnelle,ducadre detouteévidencelibérateur.était Dégagédes – lui-même que d’autre personne à plaire à sidérantes–desimagesquin’avaient brutales, Wilkes-Barre pourfaire avecbriodesimages financer lereste. « des portraitsofficiels,rapportsannuels. commercial etréalisedesphotos demariage, avais pasfiniaveccetendroit. le retient Siskind, l’invitent à enseigner. Mais Wilkes-Barres où sesprofesseurs, HarryCallahan etAaron un semestre àlaRhodeIsland School ofDesign accessoire. plusqu’undétail n’étaient ses mainset« à lasauvette son sous-sol.Aulycée,unexemplaire d’ unechambreà quatorzeans,installe noire dans Enfant, ilreçoit sonpremier appareil photoet

Tous quejepouvaisréaliserpour lesboulots par

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exposition Mark Cohen

Exposition co-produite par Mark Cohen est né en 1943 à Wilkes-Barre, LE BAL et le Nederlands Fotomuseum en Pennsylvanie. En 1969, il participe à l’exposition à Rotterdam. collective Vision and Expression organisée par Nathan Lyons à la George Eastman House En collaboration avec la Galerie Bruce de Rochester. En 1971, Cohen se voit attribuer Silverstein à New York et la Rosegallery une bourse, le Guggenheim Fellowship, pour Los Angeles. continuer son travail à Wilkes-Barre et dans les environs. John Szarkowski lui consacre une expo- Avec le soutien des Services sition monographique au Museum of Modern Art culturels de l’Ambassade des Etats-Unis de New York en 1973, qui sera ensuite présentée d’Amérique. à la Light Gallery, chez Castelli Graphics, au Whitney Museum of American Art à New York, à la Corcoran Gallery of Art à Washington, D.C., et au Art Institute de Chicago. En 1975, William Jenkins lui passe commande d’un travail en couleur. Cette série, True Color, est exposée à la George Eastman House l’année suivante. En 1975, Cohen reçoit une sub- vention du National Endowment for the Arts [Fonds national pour les arts] et, en 1976, se voit de nouveau décerner le Guggenheim Fellowship. En 1978, il prend part à l’exposition Mirrors and Windows: American Photography since 1960.

Trois monographies lui ont été consacrées : Grim Street (powerHouse Books, 2005), True Color (powerHouse Books, 2007) et Italian Riviera (Punctum Press, 2008).

Un livre Mark Cohen – Dark Knees (co-édition LE BAL /Xavier Barral) accompagne l’exposition au BAL.

© Mark Cohen, Bubblegum, Wilkes-Barre, 1975 Autour de l’exposition :

Conversation entre Les enfants du BAL Mark Cohen et Vince Aletti Pour sa rentrée 2013, LE BAL propose des ateliers pour le jeune public encadrés par Cécile Mainardi, samedi 16 novembre – 11h écrivain et poète en résidence au BAL, et Émilie renseignements et réservations Houssa, historienne de l’art et conférencière du BAL. [email protected] Au cours d’ateliers ludiques et créatifs, les enfants s’approprient l’exposition, apprennent à jouer Visites et déjouer les images au travers d’une multitude d’exercices et de questions : comment le photo- conférences graphe dit le monde à partir d’un détail ? Comment exposition Avec Émilie Houssa, historienne de l’art raconte-t-on une histoire en fonction du point Renseignements et réservations de vue où l’on se place ? Comment interpréter [email protected] par le corps et les mots une photographie ? Comment, face aux images et aux légendes, Jeudi 17 octobre – 19h pouvons-nous imaginer ce que nous ne voyons Jeudi 21 novembre – 19h pas ? Fort de ces raisonnements, chaque enfant Jeudi 5 décembre – 19h conçoit un enchainement d’images et de mots qui donne lieu à un carnet individualisé avec visites gratuites sur présentation lequel il repart, une fois l’atelier terminé. du billet d’entrée Samedi 12 octobre – 10h/11h30 Samedi 9 novembre – 10h/11h30 Samedi 23 novembre – 10h/11h30 Rendez-vous enseignants Samedi 7 décembre – 10h/11h30 et associations Renseignements et réservations Renseignements et réservations [email protected] [email protected] Nombre de participants : 10 enfants maximum Enseignants Prix : 8 euros sur inscription lundi 30 septembre – 18h/19h30 Âge : 7-11 ans Cette réunion de travail permet aux enseignants de toutes disciplines du 1er et 2e degré de se saisir du contenu de l’exposition et d’établir des liens avec les programmes scolaires. Un dossier transdisciplinaire, conçu comme une boîte à outils permet de préparer en amont la visite avec les élèves et d’élaborer des prolongements en classe.

Associations Mardi 1er octobre – 18h/19h30 Ce moment convivial autour de l’exposition permet aux responsables d’associations de découvrir le contenu de l’exposition et de préparer en amont la venue des adhérents aux BAL.

Gratuit sur inscription

© Mark Cohen, food particle alpha, 1978 © ChistopherMorris, Mary [email protected] renseignements et réservations Christopher Morris Rencontre avec subi depleinfouet. à l’étrangeretundéclinéconomique blessée pardeuxlonguesguerres menées Il rencontre uneAmériquefatiguée,déçueet point debalayerlepaysavecl’électiond’Obama. lavagued’optimismesurle et décidedecapter Puis ilélargit savisionetses centres d’intérêt, sur unprotectionnisme proche dunationalisme. non contentdediviniserGeorge W. Bush,sereplie qui, fanatismerépublicain l’univers d’uncertain tout leterritoire, exclusivementdans d’abord ne laconnaîtpas.Sespasleconduisentàtravers voyage dansuneAmériquedontils’aperçoitqu’il pays, l’Amérique. Commencealorsunfascinant il décidedetournersesyeuxverssonpropre à traverslemonde.Danslesannées2000, couvre depuisquinzeansles zonesdeconflit Christopher Morris,photographedepresse, de laphotographiejaponaise. indépendant, écrivain,blogueur, spécialiste Rencontre menéeparMarc Feustel, commissaire dernier livre, octobre,septembre et delasortieson au30 àParisdu12 présentée àlagaleriePolka de sonexposition« LE BALaccueilleToshio àl’occasion Shibata s’apparentent àdescollageshybrides. permet àl’artistedeproduire desimagesqui se consacrer àlacouleur. Celangagerenouvelé il abandonnedéfinitivementlenoiretblancpour troublent lacompréhensiondel’espace.En2005, produit desimagesisoléesetplatesqui bata simple descriptiondupaysage « l’horizon, car nature. Enobservantunprincipestrict–exclure les infrastructures humainess’enracinentdansla tographique versdesélémentsdepaysageoù dirige depuistrois décenniessachambre pho ToshioPhotographe japonaisnéen1949, Shibata Toshio Shibata Rencontre avec au 2novembre 2013. présente sasérie La galeriepetitepoulenoire àParis Award,Rebbot et de nombreux World Press Photo. balreçu lamédailled’orRobertCapa,leprixOlivier exclusivité pour Morris atravaillédurantdesannéesenquasi- Christopher Membre fondateurdel’agenceVII, lab Americans The Abstraction of space of Abstraction The Mercredi 9octobre –20 Mercredi 2octobre –20 Contacts

montrer leciel,c’estrevenir àla Time Magazine Americans,

The abstractionofspace , auxéditionsPoursuite. du 14 septembre du14 h h

» –Toshio Shi . Il a notamment . Ilanotamment

», -

- Projet FTL © Geoffroy de Boismenu, © Geoffroy Rencontre avec Mishka Henner Super Vision Né à Bruxelles en 1976, et basé à Manchester, l’artiste Mishka Henner défie les conventions de la photographie documentaire traditionnelle. Ses images proviennent d’une multitude de sources – lab bal Internet, images satellites, images télévisuelles… – et questionnent sans cesse le statut de l’auteur, des prises de vues aériennes de Google Earth à la prostitution de rue photographiée par Google Street View. En 2012, dans sa série Less Améri- cains, il efface les visages du livre mythique Les Américains de Robert Frank, lançant un débat passionné en Europe et en Amérique du Nord sur l’appropriation et le statut des images à l’ère du numérique. Mishka Henner a reçu en 2013 le ICP Infinity Award for Art et a été présélectionné pour le Deutsche Börse Photography Prize 2013. Mercredi 23 octobre – 20 h

Performance dansée – Rencontre autour Julia Cima, danseuse de la mission France(s) et chorégraphe Territoire Liquide avec Aglaé Bory, Brigitte Bauer sur une lecture de et Geoffroy de Boismenu Cécile Mainardi LE BAL invite trois photographes de la mission photographique France(s) Territoire Liquide Si l’on a toujours photographié la danse, à rendre compte de leur expérience du territoire a-t-on jamais dansé la photographie ? français. La mission lancée en 2011 à l’initiative C’est à cet exercice que tentera de se livrer la de quatre photographes français, est danseuse Julia Cima à partir d’une série photogra- une recherche collective sur le paysage français, phique de Mark Cohen - série qui sera elle-même regroupant une trentaine de photographes et accompagnée en écho par une lecture de Cécile menée sous la direction artistique de Paul Mainardi, écrivain en résidence au BAL. Wombell (commissaire du mois de la photo Peut-on prolonger la combustion d’une photo, de Montréal en 2013). Cette mission a pour d’une image, par un geste du corps, un mouve- but de bâtir une vision inédite du paysage ment, une danse ? Qu’est-ce qu’un corps choré- en rendant compte de la mouvance graphique peut encore révéler de l’inépuisable feu de ses frontières réelles et virtuelles. glacé qui brûle au cœur de toute photographie ? L’ensemble fera l’objet d’une publication, En somme, comment la danse peut-elle faire d’une vidéo et d’expositions en 2014, avec image, quand les photographies de Mark Cohen le soutien de la DATAR. sont déjà une danse en acte, elles qui exposent des fragments sculptés de corps comme autant Rencontre animée par Christine Coste, de mouvements décomposés. Vers la rencontre journaliste et critique d’art. du corps, de la voix et de l’image... Mercredi 16 octobre – 20 h Mercredi 30 octobre – 20 h Performance de Rencontre avec Robert Cantarella Naoya Hatakeyama Nous sommes tous des Liliane Giraudon Kesengawa « Pendant l’été 2013, je suis devenu Liliane Après le séisme et le tsunami qui ont frappé une Giraudon pendant une trentaine de minutes. partie du Japon le 11 mars 2011, le photographe La téléportation m’a surpris au point de proposer Naoya Hatakeyama est parti photographier les des copies de Giraudon en nombre. Nous allons vestiges de sa ville natale, Rikuzentakata, dévas- faire une assemblée de cette auteure, de Liliane tée par la catastrophe. Il mêle à ce travail des Giraudon. En déclinant les copies, en brouillant images prises durant dix ans à Kesengawa, avant les générations, en floutant les genres, Liliane la catastrophe. Giraudon devient un milieu, un peuple, une Né en 1958 au Japon, Naoya Hatakeyama fait ambiance (peut-être). » Robert Cantarella partie des grandes figures de la photographie japonaise contemporaine. Son travail, largement Après avoir fait ses études aux Beaux-arts de salué par la critique internationale, est une investi- Marseille, Robert Cantarella choisit le théâtre et gation permanente sur les relations conflictuelles entre à l’École de Chaillot d’Antoine Vitez. Depuis entre la société moderne et la nature, principale- plus de trente ans, il multiplie les mises en scène, ment aux abords de zones industrielles, de textes classiques et d’auteurs contemporains. de carrières ou de mines. Il fait régulièrement des performances autour de la poésie ou de la philosophie avec la reprise Rencontre menée par Marc Feustel, des cours de Gilles Deleuze. Il réalise aussi des commissaire indépendant, écrivain, blogueur, documentaires et des films de fiction. Il enseigne spécialiste de la photographie japonaise. actuellement la mise en scène à la Manufacture Samedi 9 novembre – 12 h de Lausanne. Mercredi 6 novembre – 20 h Performance de Thomas Clerc

Thomas Clerc, né en 1965, est écrivain. Son dernier livre, Intérieur (2013) est une description intégrale de son appartement. Il effectue aussi des performances spécialement écrites pour le lieu de leur représentation (MAC/VAL de Vitry, Nouveau Festival de Beaubourg, les TJCC à Gennevilliers, Festival Les Urbaines à Lausanne, actoral.13 à Marseille, etc.). Pour LE BAL, il créera une performance inédite en relation avecl’œuvre de Mark Cohen.

Thomas Clerc a publié en 2005 un essai, Maurice Sachs le désœuvré, puis en 2007 Paris, musée du XXIe siècle, Le 10e arrondissement, premier volet d’une description ambulatoire de Paris. En 2009, il a fait paraître Nouit, fiction écrite à partir d’une photo de . Son quatrième livre, un recueil de dix-huit nouvelles, L’homme qui tua Roland Barthes et autres nouvelles sort en 2010. Mercredi 20 novembre – 20 h

© Aglaé Bory, Au loin, nos paysages Conférence de Conférence de Guillaume Le Gall Dominique Païni Les visions surréalistes de Mark Cohen Photographier-Sculpter au jugé Les images de Mark Cohen sont libres, débridées L’œuvre photographique de Mark Cohen est iné- et renvoient à une pratique spontanée. Si son tra- dite en France. On prendra la mesure d’une prise vail est en général affilié à la Street Photography, photographique qui donne le double sentiment il doit aussi se lire à travers le prisme d’un surréa- contradictoire du « tiré au jugé » et du parti pris lisme photographique. Mark Cohen cherche avant délibéré, sinon obsessionnel, de morceler les tout à restituer l’énergie de la rencontre fortuite, choses et les êtres. Il s’agira de comprendre une à déchiffrer le monde par une vision déséquilibrée entreprise photographique fondée sur la sup- et non rationnelle, à trouver des formes inédites, pression d’une partie d’un corps ou d’un objet, inhérentes au médium photographique. sur l’étrangeté d’un cadrage conférant à la réalité l’apparence de ruines : torses, jambes, épaules Guillaume Le Gall est historien de la photogra- ou hanches en gros plan, comme dans un musée phie, maître de conférences à l’Université de d’antiques. S’agit-il avec Mark Cohen d’une sub- Paris-Sorbonne et commissaire d’exposition version systématique de ce qui fait la beauté en indépendant. Il a été contributeur au catalogue photographie ? Tout se passe comme si la prise de l’exposition La subversion des images, sur-maîtrisée de Mark Cohen rencontrait les effets Surréalisme, film, photographie (éditions Centre lacunaires qu’engendrent les hasards de l’action

Pompidou.) du temps sur les choses. Ce sera l’occasion de lab bal Mercredi 27 novembre – 20 h rappeler les relations qu’entretiennent la photo- graphie et la sculpture dans une œuvre qui paraît relever à la fois de l’improvisation et d’un certain protocole.

Dominique Païni est un théoricien, écrivain, critique et commissaire d’exposition indépendant, spécialiste du cinéma. Il enseigne notamment l’histoire du cinéma à l’École du Louvre. Mercredi 4 décembre – 20 h

© Naoya Hatakeyama, Kesengawa, 2011 © Deborah Stratman, © Deborah

Une programmation de In ordernottobehere, du cinéma expérimental. Sonactionconcerneaussibien du cinémaexpérimental. les formesqu’aconnuescecinémaàtravers l’histoire et Light Cone Light Emmanuel Lefrant * Créée en 1982, * Crééeen1982, la distribution,connaissanceetsauvegarde que lesrecherches lespluscontemporaines. All my life my All distribueaujourd’hui environ films 3750 au 2002 culturelle nonlucrativedontlebutest aussi bienenFrance qu’àl’étranger. Cinéma desCinéastes et vidéos de plus de 550 artistes, et vidéosdeplus550 Light Cone Light Christophe Bichon ( estuneassociation Light Cone Light *) Christophe Bichon serrées surles piedsdespassants,ettraduit rend unmouvement àcesimagesfixescadrées partir dephotos prisesàNewYork, lacinéaste filmd’animation fabriquéà de MariaKourkouta, son propos (ledouble,lapaire). Dans chercher, quiillustrera danschaque plan, ledétail mente ainsilesœuvres originalespouraller de films,pourlapluparthollywoodiens, etfrag allemand,compiledesextraits de foundfootage Dans de sonoeuvre. une fractiondequelquechose, estaucœur formel, lemotifdufragment,entenducomme graphe fragmentesessujets.D’unpointdevue la précisionabsolueimpossible–quelephoto rement noncontrôlé–siimmédiatqu’ilrend visages horschamps. C’estparcegestevolontai- les corpssontleplussouventtronqués etles tif photographique.Les larges cadres sontrares qui intègre l’accidentelaudisposi volontairement au plusprèsdesessujets,induituncadrage de MarkCohen,enplanleplussouventserré, La technique deprisevuespontanée Fragments cinéma construit au fil des rencontres) évoque le cinéma a priori etunflash) etl’absence (une simplecaméra lalégèreté dudispositif expérimental, inédit del’urgence. Danslechamp ducinéma visuelle quin’existenullepartailleurs,unsens uneviolence etrévèledavantage mentaire auteurs, saphotographien’estenriendocu Wiseman, etc.).Mais,contrairement àces du Canada,DonnAlanPennebaker, Frederick (les cinéastesdel’Officenationaldufilm du Nord àlafindesannées cinquante immédiateté, lecinémadirect néenAmérique à larecherche desujets,rappelle,dansson lesrues appareil aupoing,arpentant La technique de prise de vue de Mark Cohen, des clichés romantiques. delanaturedéroutant morte,auplusloin Images volées,corpsfragmentés,unsens atmosphère intrigante,voire dérangeante. compulsive, souventintrusive – crée une La photographie de Mark Cohen – instinctive, photographiée traverse sonoeuvre etlefilconducteur qui de lafragmentation, àtraversle conceptformel graphe américain, à comprendre lemodeopératoire duphoto Les deuxséancesproposées icis’attacheront forme dedramaturgie, absentechez Cohen. s’efforce deconstruireMekas unecertaine Et brutalité. même la ni énergie même la ne retrouve paschez l’auteurde l’ensemble desesjournauxfilmés.Maison etlamanière dontilabâti de JonasMekas Mardi 1eroctobre –20h Pair Of desujetprédéterminé(celui-cise deVolker Schreiner, lecinéaste

? et Emmanuel Lefrant

: quelleAmériqueestici Lost Lost Lost Prelude 6 - - - -

- : ainsi l’agitation de la métropole. Mary Helena ciel, le temps pour Ella Fitzgerald de chanter Clark avec The Plant, ouvre des voies narratives All My Life. Dans les films de Laida Lertxundi, qui se referment aussitôt : on suit un homme qui qui font quelquefois explicitement référence à ceux disparaît soudainement du film, puis notre regard de Bruce Baillie, les personnages errent sans but, se détourne vers un bâtiment à l’architecture les mêmes scènes sont revues, recadrées, et son spectaculaire. C’est la nature même du propos qui utilisation diégétique de la musique (la source est trouble, intrigante, brouillant la lecture. Chez sonore étant placée hors ou dans le cadre, mais Gunter Deller (Schattengrenze), Tomonari Nishi- jouée live, en même temps que la caméra tourne) kawa (Market Street) ou encore Aldo Tambellini déroute. Un sens du mystère, de l’incongru, présent (Black Plus X) on retrouve ce sens du détail et également chez Mark Cohen, offre une vision ce goût de l’échantillon, tout en partageant avec de l’Amérique aux accents presque surréalistes. Mark Cohen le même terrain d’investigation : Au contraire, Real Italian Pizza (David Rimmer) les lieux publics, la rue. et Spinners (Fern Silva) relèvent plus du film Avec Ptkho, la cinéaste d’origine kurde Mahine d’observation, rappelant les accents plus prosaïques Rouhi, à la manière du photographe, fragmente de certaines images de Mark Cohen. le corps (animal cette fois), devenu à peine recon- Les deux films qui clôturent le programme, naissable. La séance se clôture avec l’un des tout Little Girl (Bruce Baillie) et In Order Not To Be Here derniers opus de Nathaniel Dorsky, Song. Même (Deborah Stratman), créent tous les deux s’il dégage un lyrisme qu’on ne retrouve pas dans une atmosphère troublante, non sans rappeler les images de Mark Cohen, il partage avec ce l’univers du photographe. Dans le film de Stratman, dernier un certain sens du beau. Les objets entièrement filmé de nuit, la cinéaste montre en les plus usuels apparaissent isolés et dégagent plans fixes des paysages de banlieue, des parkings quelque chose de mystérieux ; tout ce qui existe vides, des Drive-thru, des supermarchés 24/24, semble posséder une identité, une apparence, autant de zones qui apparaissent comme des lieux une réalité qui lui sont propres. désertés, mais en permanence surveillés. Une Amérique sécuritaire qui a peur d’elle-même. Pair Of, Volker Schreiner, cinéma 2011, video, n&b, son, 4’ 38 All My Life, Bruce Baillie, Prelude 06, Maria Kourkouta, 1966, 16 mm, coul, son, 10’ 2008-2010, vidéo, n&b, son, 1’47 My Tears are Dry, Laida Lertxundi, The Plant, Mary Helena Clark, 2009, 16 mm, coul, son, 4’ 2012, video, coul, son, 8’11 Spinners, Fern Silva, Schattengrenze, Gunter Deller, 2008, 16 mm, coul, son, 7’ 1999, 16 mm, n&b, son, 9’20 Real Italian Pizza, David Rimmer, Market Street, Tomonari Nishikawa, 1971, 16 mm, coul, son, 10’ 2005, 16 mm, n&b sil, 9’ Little Girl, Bruce Baillie, Black Plus X, Aldo Tambellini, 1994-95, 16 mm, coul-n&b, sil, 3’ 1966, 16 mm, n&b, son, 9’ In order not to be here, Deborah Stratman, Ptkho, Mahine Rouhi, 2002, 16 mm, coul, opt, 33’ 2001, 16 mm, n&b, son, 7’ Song, Nathaniel Dorsky, 2013, 16 mm, coul, son, 18’30

Mardi 26 novembre – 20h Amerika Une séance qui revêt la forme d’un voyage en Amérique, entre la côte est (New York avec David Rimmer) et la côte ouest (la Californie avec Bruce Baillie et Laida Lertxundi), en passant par l’état © Deborah Stratman, In order not to be here, 2002 du New Jersey (Fern Silva) et l’Illinois (Deborah Stratman), avec des cinéastes tous américains, à l’exception de Laida Lertxundi, jeune cinéaste née à Bilbao mais exilée en Californie. All My Life de Bruce Baillie, film présenté à Cannes Cinéma des Cinéastes à la Quinzaine des réalisateurs en 1970, sera 7, avenue de Clichy – 75017 Paris le premier film de la séance. Les films lyriques métro : Place de Clichy de Bruce Baillie – l’un des fondateurs du Canyon Cinema à San Francisco – ont marqué l’histoire tarifs du cinéma expérimental depuis les années soixante. séance : 9 euros tarif plein – 7 euros tarif réduit Un panoramique sur une palissade dans un mou- séance + exposition au BAL : 11 euros vement de caméra lent et continu qui glisse de l’horizontale à la verticale, s’élevant jusqu’au La persistance Lundi 21etmardi 22octobre 2013 des images Séminaire automnalduBAL 105, boulevard Raspail boulevard 105, fabrique 75006 Paris 75006 à l’EHESS

s’installe-t-elle danslamémoire s’installe-t-elle une images’inscrit-elledansladurée,comment matographique oudetouteautre nature, pourquoi photographique, ciné flux. Qu’ellesoitmentale, images interroge laperception quel’onadece des tographie etdesatechnique, lapersistance qu’on aforcé àsefixer. Bienau-delàdelapho de laphotographie C’estd’ailleurslefondementdel’invention tantes. sontpersis disparaissent dansunflux,certaines « La persistancedesimages Tanguy Viel Jean-Baptiste Thoret for Photography. et directeur duLievenGevaertResearch Centre deLouvain –UCL, l’art àl’Universitécatholique Alexander Streitberger critique d’artetcommissaire d’exposition. (ParisIV), temporain àl’UniversitéParis-Sorbonne Arnault Pierre Camille Henrot Henner Mishka Moderne, Centre Pompidou. service descollectionsduMuséenationald’Art Michel Gauthier à l’EHESS. Jérôme Dokic de Recherches Historiques (EHESS/CNRS). Florent Brayard David Claerbout psychanalyste. pathologie àl’UniversitéParisVII, Paul-Laurent Assoun duet commissaire d’expositionssurlaphotographie. en histoire del’artcontemporainàParisIV Modérateur duséminaire, maître deconférences Guillaume Le Gall collective souslaformed’imagesmatricielles événements persistent-ilsdanslamémoire et l’imagetraumatique psychanalyse entre l’imagepersistante établit-elle comment l’écrivains’ensaisit-il sont-elles travaillées par les artistes visuels et dans laconscienceduspectateur regardComment cesimagesparviennent-ellesà se fixer images plusqued’autres souvient-on decertaines

Parmi les images qui passent, s’échappent ou LE BAL organise la 5 la organise BAL LE de lavidéoetducinéma. choisis dans les champs de la photographie, l’image contemporaine à partir d’études de cas et critiques de renoms explorent les enjeux de artistes, historiens, écrivains, psychanalystes en Sciences Sociales. Pendant deux jours, naire automnal à l’École des Hautes Etudes (sous réserve de modifications) Intervenants , écrivain. , philosophe,directeur d’études , professeur enhistoire del’artcon- , artistefrançaise. , artiste britannique. , artistebritannique. , historien,membre duCentre , critiqued’art,conservateurau , artistebelge.

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: l’histoire d’uneimagefugace , historienetcritiquedecinéma. , professeur depsycho-

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© Mishka Henner,© Mishka ? Pourquoi se Pourquoi ? «

Less Américains Canal Street -

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? , Effacer « Les Américains » Persistance des images par Mishka Henner « À la fin de l’année 2011, j’ai débuté mon travail et contrôle visuel – sur le livre Les Américains en effaçant nombres « Equestrian » d’éléments dans chacune des photographies prises par Robert Frank. En janvier 2012, le résultat de Michiel van Bakel par Alexander Streitberger de ce travail a été publié selon le principe de l’édi- « Dans la vidéo Equestrian (2003) de Michiel van tion à la demande. Le fait d’intervenir sur un chef Bakel, trois modes de perception s’entrecroisent d’œuvre de la photographie a attiré l’attention tout en faisant écho à trois fonctions de domi- des médias : The New York Times, The Guardian, nation profondément ancrées dans notre société etc., avec, comme conséquence, les réactions moderne : le panoptique et sa fonction de véhémentes et souvent féroces du public. Mon inter- surveillance, la statue équestre et sa fonction de vention portera sur l’origine de ma démarche et représentation du pouvoir, et enfin la chronopho- sur les différents arguments avancés par le public. » tographie et sa fonction de soumission du corps aux impératifs scientifiques. Dès lors, l’œuvre de Chute des corps : van Bakel interroge la persistance des images inhérentes à ces trois dispositifs visuels historiques le déjà-vu de la sculpture à l’ère des médias de masse : quelles transfo- post-minimaliste mations subissent-elles et comment permettent- par Arnault Pierre elles à l’artiste de créer une image qui persiste « Le 11 septembre 2001, Carl Andre assiste à sa dans notre mémoire tout en questionnant notre fenêtre au 34e étage de son immeuble de Soho société actuelle ? » à l’attentat contre les tours du World Trade Center. Pour tout observateur un peu familier du champ de ruines qu’était devenue la sculpture à la fin des années 1960, la chute de ces deux colonnes ver- ticales éveillait un troublant sentiment de déjà-vu. La persistance des images Le motif de la colonne qui tombe ou de la colonne Inscription gratuite Jusqu’au 11 octobre 2013 à terre était en effet devenu, depuis Lever de Carl dans la limite des places disponibles : Andre (1967), un thème rémanent de la sculpture. [email protected] Revenir, à partir de notre expérience contempo- raine, sur les formes qu’il a prises permettra Programme complet et bulletin d’inscription sur : de s’interroger sur la possible violence inhérente http://www.le-bal.fr à l’esthétique post-minimaliste. » (rubrique Fabrique du Regard/séminaire automnal) fabrique du regard du fabrique La persistance mentale Les précédentes éditions du séminaire automnal ont donné naissance à la collection Les Carnets du des images BAL, disponible à la librairie du BAL et accessible par Jérôme Dokic en format iPad sur l’application Artbook Magazine. « Comment une image physique peut-elle persister dans l’esprit ? La réponse est complexe, Le séminaire automnal est organisé par puisqu’elle dépend de la manière dont nous appré- LE BAL /La Fabrique du Regard en collaboration hendons une image au travers de la perception, avec le Ministère de l’Éducation nationale, mais aussi des multiples mécanismes mémoriels le Ministère de la Culture et de la Communication, mis en jeu dans cette étape et ultérieurement. le Centre national des arts plastiques et l’EHESS. Nous aborderons cette question sur des bases conceptuelles et empiriques, en montrant que si la perception peut appauvrir l’image en négligeant des aspects importants, la mémoire a tendance à l’enrichir en inventant un contexte au-delà de ce que l’image rend visible. » Mark Cohen Dark Knees Nombre d’images Nombre depages ÉDITIONS XAVIER BARRAL XAVIER ÉDITIONS Texte deVince Aletti Co-édition LE BAL/ Format

: 169 photos : 169

: 17 x24cm : 188 pages : 188 45 euros 45 édition édition Une sélectiondelivres Libraire duBALBooks par

Sebastian Hau, bal et collectionneursdelivres d’artiste. de cœurlarentrée Seiter etPierre Hourquet, aétédéjàélue« limitée, initiéeparLE BALetconçueparAntoine le célèbre photographejaponais.Cetteédition sélection d’imagesinéditesprisesàParispar teurs ontpuéditerleurpropre livre àpartird’une ama Daido, tenuauBALenjuindernier, 150 du« À l’occasion Tumblr (Balbooks.tumblr.com) et Facebook. et (Balbooks.tumblr.com) Tumblr Twitter sur ments…) (@lebalbooks.com), du BALBooks(nouveautés,signatures, événe monde le dans soyez vous que où lebalbooks.com nos coupsdecœuretcommandez-lessurwww. Retrouvez internationale… l’édition de ovnis et auto-produits livres micro-éditions, anciens, livres et pointueduBALBooks éclectique sélection la facilement acquérir et découvrir de permettra ingénieuse, et sécurisée vente, de plateforme balbooks.com.Cette de l’origine à été a monde, le travers à disséminée passionnée, clientèle sa et sédentaire librairie une entre interface une créer de Shopify. Le désir plate-forme la sur accessible ligne, en vente de site son lance Books LEBAL www.lebalbooks.com enligne BAL Books Découvrez le Moriyama Daido Ikebukuro 2013 books LE BAL/AprèsMidiLab

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coup - - Signatures et lancements au BAL Books cet automne Demoniac Babble Dark Knees Estelle Hanania Mark Cohen Shelter Press LE BAL/Éditions Xavier Barral Ce travail, qui va bien au-delà d’une simple série Fruit d’une collaboration entre les éditions Xavier documentaire sur les masques et les traditions Barral et LE BAL, ce livre prend la forme d’un rituelles des carnavals suisses et de l’Europe sketchbook qui ausculte les obsessions de cet de l’Est, a connu un certain succès dès 2007, immense photographe trop peu connu en Europe. à travers les blogs et les magazines spécialisés. Grâce à son editing radical, ce livre revitalise La photographe a travaillé pendant plusieurs l’énergie free jazz et Mean Streets (des débuts de années sur la maquette de cette série avant de la carrière de Martin Scorsese) de Mark Cohen. la présenter à l’éditeur belge Shelter. En résulte Signature avec Mark Cohen un livre élégant et lumineux – qui met en valeur le vendredi 15 novembre à 12 h l’aspect énigmatique, intrigant et quasi onirique de ces rituels carnavalesques. Lancement du livre Sketch of Paris le vendredi 4 octobre J.H. Engström au BAL Books Aperture D’origine suédoise, J.H. a démarré son parcours de photographe à Paris. Dès 1991, il se fond dans la foule, dans le flou, dans le chaos des multi- tudes parisiennes. Il photographie alors sans répit, et petit à petit prend forme l’œuvre que l’on connaît aujourd’hui. Lancement de ce livre, début octobre au BAL Books, en présence de l’artiste. bal books bal

Ikebukuro 2013 © Daido Moriyama Photo Foundation, courtesy Polka Galerie Cécile Mainardi, quiintervientautourdutravaildes artistes exposésetdéveloppeuntravaild’écriture, publié l’opus tout au long de l’année 2013, l’écrivainetpoète tout aulongdel’année2013, et duvisible,quiestàl’horizon desontravail, Projet organisé duprogramme danslecadre É Flammarion en 2012. Laquestiondel’image Flammarion en2012. crivain-poète, explique sonchoix derésidenceauBAL. narrative àlaquelleellepeutdonnerlieu. *soit ladescriptiond’uneœuvrevisuelle, régional derésidenceenIle-de-France. voire lalibreproductiondiscursive, Rose Activitémortelle L

E artiste Cécile Mainardi dont sescourtesekphrasis*, B publiées dansleBALPaper. AL accueilleenrésidence, arécemment

auxéditions en

Cécile Mainardi résidenceÀ hauteurd’enfant il photographie-enfant Mark Cohennephotographiepasl’enfance et quitientensuspensau-dessusduréel. irréel, impalpable,proprement horsdutemps entre eux, Il photographiel’âgequ’ontlesenfants des enfants, Mark Cohennephotographiepasl’âge Mark Cohenphotographiedesenfants. Mark Cohenphotographiedesâges. Mark Cohenphotographiel’âgedumonde. des êtres. la jeunesseéternellementrecommencée jusqu’à leurextrêmepérissable, la vieillessedesobjets, Mark Cohenphotographiel’âgedeschoses, des débris,gouttes,poussières. et deschoses, desfragments, Mark Cohenphotographiedesobjets plutôt suspendusdansleurfable. ni entièrement livrésàleurhistoire, les embrasserenentier, comme sisonregard nepouvaitjamais morcelés, épisodiques, Il photographieleurscorpsfragmentés, des femmes,vieillesetvieux. Mark Cohenphotographiedeshommes, de trop violentejeunesse. et lesgarçonsexhibentleurnombrilensigne palpables, already photographed, impossiblement irréellement bombés, quand onestsoi-mêmeenfant, et lesfillesontseinsqu’onleurvoit et des« Mark Cohenphotographiedes« rendues àelles-mêmes. et àl’étrangeté,laviolence,tendresse un mondeàlamagieintacte,

grandes

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© Mark Cohen, boy’s eye and man’s hand, 1978 © Mark Cohen, girl flashed on ball, 1974

© Mark Cohen, boy’s eye and man’s hand, 1978 © Mark Cohen, girl flashed on ball, 1974

résidence © GuillaumeBelvèze relief auxplats.Voici trois denos croquant dulégume,réveille lepalaisetdonnedu à lamanière descornichons. Le vinaigre garde le conservés dans du vinaigre, des épices et du sucre, les « viventunegrandehistoire d’amouravec café Depuis trois ansmaintenant, leschefs duBAL une saladedepommesterre. Délicieux avec des rillettes de maquereau ou dans Pickles et lesépices. tissu etdelaficellepourcontenir lelaurier avec unsachet dethévideouunmorceau de Pendant cetemps,façonnezunpetitpaquet tiède pendantuneheure pourqu’ilsgonflent. Faites tremper lespruneaux dansdel’eau saignant. de canard À dégusteravecdelacharcuterie ouunmagret Pickles pendant 1mois. dès le lendemain. Ils se conservent au réfrigérateur d’échalotes. Vous pouvezutiliser cespickles versez-le sur les concombres. Ajoutez les rondelles Lorsque lemélangeestcomplètementfroid, Ôtez dufeuetlaissezrefroidir. Faites mijoterjusqu’àcequelesucre soitfondu. le vinaigre, l’eau,lesucre etlesépices. baltrois heures. Pendant cetemps,portezàébullition Saupoudrez-les de sel et laissez dégorger pendant Coupez lesconcombres entronçons de2cm. café

pickles 1 échalote, coupéeenfinesrondelles 1,8 ld’eau 1,2 ldevinaigre devinblanc gdesucre enpoudre600 70 gdeselfin 1,5 kgdeconcombres (depréférence mini) 1 c. à café degrainspoivre 1 c.àcafé degrainescoriandre 1 c.àcafé 4 clousdegirofle 1 anisétoilé 1 feuilledelaurier gdecassonade 230 mldevinaigre devinrouge400 gdepruneauxd’Agen500 dénoyauté Ingrédients degrainspoivre 1 c.àcafé degrainescoriandre 1 c.àcafé degrainesfenouil 1 c.àcafé 1 anisétoilé Ingrédients

». Les deconcombre depruneaux pickles sontdespetitslégumes pickles préférés. bal café le cas, pressez quelquescitronsle cas, enplusetajou pas n’est ce Si jus. de recouverts sont citrons les que vérifiez terminée, opération cette fois Une légèrement pourfaire coulerleurjus. écrasant les en bocal le dans un par un les rieur etl’extérieurdechaque citron etentassez- tulipe). Saupoudrez généreusement desell’inté accrochés àl’autre extrémité,unpeucommeune (lesquartiers doiventrester aller jusqu’aubout d’unedesextrémitésetsans quartre enpartant une dizainedecitrons. Coupezlescitrons en bienpropre, assezgrandpourcontenir bocal Placez 2cuilleréesàsoupedeselaufondd’un des citrons vertsparcontre, çanemarche pas! rines de Sicile et des kumquats. N’essayez pas avec on conserveaussidescitrons Meyer, desmanda surtout descitrons jaunes,mais selonlasaison, jus plutôtquedansduvinaigre. Nousutilisons la mesure oùilssontconservés dansleurpropre Ces Pickled Lemon Les pruneauxseconservent environ 1mois. Laissez refroidir puisgardez-les auréfrigérateur. Versez leliquidechaud surlespruneaux. minutes. à feudouxpendant15 vinaigre etlesépices.Ajoutez lesucre etmijotez mldeliquide.Portez750 àébullitionavecle trempage. Ajoutez-yunpeu d’eaupourobtenir Égouttez lespruneauxetréservezl’eaude à tousvosplats. Vous pouvezajouterdespetitsmorceaux puis émincez-la. blanche pour ne garder que la peau. Rincez-la Pour utiliser les citrons, enlevez la pulpe et la peau bocal au réfrigérateur pendant 4 à 6 semaines. fois par jour. Au bout de ces trois jours, placez le pendant 3 jours en agitant le bocal une ou deux Fermez le bocal et laissez à température ambiante cuillerées àsoupedesel. Terminezdeux ou une par bocal. au jus leur tez pickles Jus decitron gdeselfin Environ 150 citrons jaunes 8 à10 Ingrédients decitron sontunpeudifférents dans - - - www.le-bal.fr/lebalcafe 70 75 44 51 T –01 (pas deréservationspourlesbrunchs) 11h –16h dimanche 11h –15h samedi Brunch fermé lundi 11h –20h samedi –dimanche 12h –14h30 déjeuner 12h –20h mardi –vendredi du BAL Café d’ouverture horaires veaux nou

-

bal café À l’occasion de la quatrième édition du Prix des Écoles d’art SFR Jeunes Talents/LE BAL 2012, le jury, composé de Xavier Barral (Xavier Barral éditions), Bernard Utudjian (Galerie Polaris), Antoine d’Agata, Oriane Bonifassi (SFR JT) et Fannie Escoulen (LE BAL), a distingué le travail de Sylvain Couzinet-Jacques, jeune diplômé de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles. Ce prix, doté d’une bourse et d’un accompa- gnement professionnel par LE BAL pendant un an, a permis à Sylvain Couzinet-Jacques de poursuivre un projet sur l’Espagne en crise.

«Standards&Poors évoque quatre espaces désertiques* où des opérations immobilières pharaoniques doivent voir le jour en Espagne, avec casinos, golfs ou hôtels 4 étoiles, évalués à plusieurs dizaines de milliards d’euros. Ces projets incarnent le rêve d’un nouvel Eldorado de promoteurs et d’investisseurs. Stupéfiantes projections à l’heure où les stigmates d’une spéculation immobilière frénétique, de gigantesques complexes inachevés, marquent encore l’ensemble du territoire.» Sylvain Couzinet-Jacques

* Eurovegas à Madrid, Barcelona World à Tarragone, ferrari

park à Valence, Paramount Park à Murcie. à venir

Sylvain Couzinet-Jacques est diplômé de © Sylvain Couzinet-Jacques, Valencia, 2013 l’École supérieure des Beaux-Arts de Marseille en 2009 et de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2012. Son travail a été présenté notamment aux Rencontres d’Arles en 2012, au Salon de Montrouge et au festival Kyotographie à Kyoto en 2013. exposition Ponte City événement Standards & Poors Sylvain Couzinet-Jacques

Exposition du Lauréat du Prix des Écoles d’art SFR Jeunes Talents/LE BAL 2012.

du 13 déc au 05 janv 2014 À l’occasion de la quatrième édition du Prix des Écoles d’art SFR Jeunes Talents/LE BAL 2012, le jury, composé de Xavier Barral (Xavier Barral éditions), Bernard Utudjian (Galerie Polaris), Antoine d’Agata, Oriane Bonifassi (SFR JT) et Fannie Escoulen (LE BAL), a distingué le travail de Sylvain Couzinet-Jacques, jeune diplômé de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles. Ce prix, doté d’une bourse et d’un accompa- gnement professionnel par LE BAL pendant un an, a permis à Sylvain Couzinet-Jacques de poursuivre un projet sur l’Espagne en crise.

«Standards&Poors évoque quatre espaces désertiques* où des opérations immobilières pharaoniques doivent voir le jour en Espagne, avec casinos, golfs ou hôtels 4 étoiles, évalués à plusieurs dizaines de milliards d’euros. Ces projets incarnent le rêve d’un nouvel Eldorado de promoteurs et d’investisseurs. Stupéfiantes projections à l’heure où les stigmates d’une spéculation immobilière frénétique, de gigantesques complexes inachevés, marquent encore l’ensemble du territoire.» Sylvain Couzinet-Jacques

* Eurovegas à Madrid, Barcelona World à Tarragone, ferrari

park à Valence, Paramount Park à Murcie. à venir

Sylvain Couzinet-Jacques est diplômé de Ponte City l’École supérieure des Beaux-Arts de Marseille en 2009 et de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2012. Son travail a été présenté notamment aux et Patrick Waterhouse Rencontres d’Arles en 2012, au Salon de Montrouge © Mikhael Subotzky, et au festival Kyotographie à Kyoto en 2013. 17 janvier – 20 avril 2014 exposition Ponte City

LE BAL présente le dernier projet du photographe L’exposition rassemblera des documents (plans, sud-africain Mikhael Subotzky, une épopée brochures, coupures de presse...) du temps visuelle sur quatre décennies (1975-2013), autour utopique de l’érection de la tour, des images de l’immeuble monumental qui domine le centre et textes vernaculaires abandonnées sur les lieux de Johannesburg et qui en est devenu le symbole : par des générations de migrants venus de Ponte City. Incarnation de la prospérité au temps tout le continent africain, plusieurs typologies de l’apartheid et de la domination blanche, d’éléments architecturaux récurrents qui se puis de l’effondrement du centre-ville dans les déploient sur les 40 étages et des photographies années 90 et enfin du renouveau multi-ethnique de scènes plus intimes et poétiques de la vie en ce début de XXIe siècle, Ponte City a subi de tous les jours saisies par Mikhael Subotzky. au fil du temps tous les affres d’une société en fulgurante mutation. L’exposition au BAL, co-produite avec le FOMU à Anvers sera accompagnée d’un livre, Ponte City, édité par Steidl. événement Septembre

Vendredi 27 la Ouverture de l’exposition DARK KNEES

Lundi 30 – 18h/19h30 Visite de l’exposition DARK KNEES pour les enseignants toute 1974 boy with chain on waist, © Mark Cohen, programmation Octobre Novembre Décembre

Mardi 1er – 18h/19h30 Mercredi 6 – 20 h Mercredi 4 – 20h Visite de l’exposition Performance de Robert Conférence de Dominique Païni :

DARK KNEES Cantarella : Nous sommes tous Photographier-Sculpter au jugé sept. – déc. 2013 pour les associations des Liliane Giraudon Jeudi 5 – 19h Mardi 1er – 20h Samedi 9 – 12h Visite conférence Cycle de cinéma Rencontre avec Naoya de l’exposition DARK KNEES au Cinéma des Cinéastes, Hatakeyama, menée par séance Fragments Marc Feustel : Kesengawa Samedi 7 – 10h/11h30 Atelier jeune public Mercredi 2 – 20h Samedi 9 – 10h/11h30 autour de l’exposition Rencontre avec Christopher Atelier jeune public DARK KNEES Morris : Americans autour de l’exposition DARK KNEES Du 13 décembre 2013 Vendredi 4 – 18h30 au 5 janvier 2014 Lancement du livre Mercredi 20 – 20h Standards&Poors : Demoniac Babble, Performance de Thomas Clerc Exposition du lauréat Estelle Hanania, Shelter Press du Prix des Écoles d’art SFR Jeunes Talents/LE BAL 2012 : Jeudi 21 novembre – 19h Sylvain Couzinet-Jacques Mercredi 9 – 20h Visite conférence de l’exposition Rencontre avec Toshio DARK KNEES Shibata, menée par Marc Feustel : The abstraction Samedi 23 – 10h/11h30 of space Atelier jeune public autour de l’exposition Samedi 12 – 10h/11h30 DARK KNEES Atelier jeune public autour de l’exposition Mardi 26 – 20h DARK KNEES Cycle de cinéma, séance Amerika Mercredi 16 – 20h Rencontre autour de la mission Mercredi 27 – 20h France(s) Territoire Liquide Conférence de avec Aglaé Bory, Brigitte Bauer Guillaume Le Gall : et Geoffroy de Boismenu Les visions surréalistes de Mark Cohen Jeudi 17 – 19h Visite conférence de l’exposition DARK KNEES

Lundi 21 et mardi 22 La persistance des Images : Séminaire automnal du BAL à l’EHESS

Mercredi 23 – 20h Rencontre avec Mishka Henner : SUPER VISION

Mercredi 30 octobre – 20h Performance dansée – Julia Cima, danseuse et chorégraphe sur une lecture de Cécile Mainardi, écrivain en résidence au BAL devenez des institutionspartenaires – Bénéficierdevisitesprivéesdesexpositions expositions desinstitutionspartenaires réduitaux – Bénéficierd’unaccèsàtarif conférences/débats, soirées performances… d’inscription àtouslesévènementsduBAL – Disposerd’unepriorité – Avoir unaccèsillimitéaux expositions des commissaires de chaque exposition,enprésence – Participeràunevisiteprivée du BAL,unefoisparan – être desAmis invitéàlasoirée/cocktail – être invitéauvernissagedes expositions par an(éditéLE BAL) d’exposition – Recevoiruncatalogue %auBALCafé – Bénéficierd’uneréductionde10 (horséditionslimitéesduBAL) BOOKS – Bénéficierd’uneréductionde5%auBAL de réflexionsurl’image-documentàl’EHESS – Participerauséminaire automnal par anavecl’équipeduBAL – Participeràundînerdeprogrammation (édités parLE BAL) d’exposition – Recevoirlescatalogues %auBALCafé – Bénéficierd’uneréductionde10 (horséditionslimitéesduBAL) BAL BOOKS au – Bénéficierd’uneréductionde10% de réflexionsurl’image-documentàl’EHESS – Participerauséminaire automnal amis du bal mais aussi... ami, bénéficier detouslesavantages Devenir amimécène,c’estpendantunan euros à partirde1000 ami mécène Devenir ami,c’estpendantunan euros euros duo /100 60 ami mais aussi... ami, bénéficier detouslesavantages Devenir amibienfaiteur, c’estpendantunan euros200 euros duo /300 ami bienfaiteur

: 2jours : 2jours

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: devenez ami je veux devenir AMI du BAL du BAL Ami Duo Ami bienfaiteur Duo Ami mécène

Pour permettre Nom de continuer à soutenir de nouveaux talents, Prénom

de faire exister des projets sept. – déc. 2013 Adresse d’exposition et d’édition exigeants, de former Code Postal des jeunes collégiens Ville et lycéens au décryptage des Images. Pays Téléphone Être ami du BAL, c’est être engagé dans Email l’aventure d’un nouveau lieu indépendant où se confrontent les enjeux de l’histoire et ceux j’offre l’adhésion à un AMI de la création.

Ami Duo Ami bienfaiteur Duo Ami mécène

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avantages fiscaux Dans le cadre de la législation fiscale en vigueur en France, les dons versés au BAL, association régie par la loi du 1er 1901, donnent droit à une réduction d’impôts. Chaque don fait l’objet d’un reçu fiscal rempli et retourné par l’Association du BAL au donateur.

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À réception de votre souscription, une carte Ami du BAL vous sera envoyée. L’adhésion est valable un an à compter du jour de votre adhésion. [email protected] T — 01 44 70 75 50

horaires d’ouverture du mercredi au vendredi : 12h – 20h samedi : 11h – 20h dimanche : 11h – 19h nocturne le jeudi

jusqu’à 22h partenaire principal

partenaires

tarifs exposition plein : 5 euros réduit : 4 euros

lieu accessible aux personnes à mobilité réduite 6, impasse de accès : métro Place de Clichy la Défense 75018 Paris

partenaires techniques Paris correction impression

Fourtané lieux associés BAL Paper BAL comité éditorial Alice Quillet Alice direction éditoriale direction Diane Dufour Diane Dufour conception graphique Christine Vidal Sébastian Hau Jérôme Meudic Jérôme Meudic Fot Imprimeurs Fot et Arnaud-Pierre et Arnaud-Pierre Fannie Escoulen Fannie direction de la publicationdirection Anselme Blayney Anselme partenaires média Whitepapierstudio Elisabeth Blanchon

LE BAL et la Fabrique du Regard reçoivent le soutien de partenaires publics et privés

Le BAL est un projet de l’association

des amis de Magnum sept. – déc. 2013

partenaire principal Ville de Paris

partenaires Conseil Régional d’Île-de-France Ministère de l’Éducation Nationale Ministère de la Culture et de la Communication Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances Préfecture de Paris – Direction Départementale de la cohésion sociale Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile de France Centre National des Arts Plastiques Fondation BNP Paribas Fondation Culture et Diversité Fondation d’entreprise PSA Peugeot Citroën Fondation de France Fondation Evens Fondation Grésigny Fondation Total Fondation Vinci PMU SFR Suez Environnement

partenaires techniques ACL Circad Champagne Henriot Fot imprimeurs

Paris Sitescom.eu correction impression

Fourtané lieux associés Cinéma des Cinéastes BAL Paper BAL comité éditorial L’École des Hautes Études

Alice Quillet Alice en Sciences Sociales direction éditoriale direction

Diane Dufour Diane Dufour Play Bac conception graphique Christine Vidal Sébastian Hau Jérôme Meudic Jérôme Meudic

Fot Imprimeurs Fot La Fémis et Arnaud-Pierre et Arnaud-Pierre Fannie Escoulen Fannie direction de la publicationdirection Anselme Blayney Anselme partenaires média France Culture Whitepapierstudio

Elisabeth Blanchon Télérama Art Press Polka Magazine Paris-art.com Time Out Paris Wombat

Ce journal sort des ateliers de l’imprimerie FOT

FOT est partenaire du BAL depuis son ouverture

Impression Petits Formats Grands Formats 8, impasse de Mont Louis Feuilles et Rotatives offset, feuilles 75011 Paris Zac Satolas Green - Pusignan et rotatives, T – 01 48 78 34 36 69881 Meyzieu Cedex depuis 1957 T – 04 72 05 19 50