Direction de l’Administration Générale ______

Conseil de Communauté Compte rendu du Mardi 24 mars 2015 à 18 heures ______

Les membres du Conseil de Communauté, légalement convoqués, se sont réunis le 24 mars 2015, à la Salle des Fêtes de sous la présidence de Monsieur André MANDEMENT.

Date de la convocation : 17 mars 2015.

Etaient présents : Mesdames et Messieurs SERE, DELAHAYE, ROUCHON, ZARDO, BENESSE, RUEDA, GERMA, RAYNAUD, DULON, SOTTIL, CAUSSADE, JOUANNEM, SIMEON, MARIN, CHOUARD, LALANNE, SUAUD, ORESTE, VALADE, TENE, QUENNEVAT, SUTRA, RENAUX, ESPINOSA, ESTEVE, MESPLES, CARLIER, SEYTEL, LECLERCQ, CADAUX-MARTY, PEREZ, VIEU, DELSOL, COLL, GORCE, BERGIA, ISAÏA, GASQUET, MORERE, GARAUD.

Pouvoirs : Christine KRIER ayant donné procuration à Françoise SIMEON Adda HERNANDEZ ayant donné procuration à Pierre MARIN Sylviane LACAMPAGNE ayant donné procuration à Thierry SUAUD Eric GAUTIER ayant donné procuration à Florence CAUSSADE

Monsieur Michel PEREZ a été élu Secrétaire de séance.

Nombre de délégués en exercice : 45 Présents : 41 Procurations : 4 Absents : 0 Votants : 45

ORDRE DU JOUR

Point Rapporteur Direction/Thème Objet - Vote

1.1 A. Mandement Administration ‹ Compte rendu du conseil du 24 février 2015. 1.2 Générale ‹ Constitution groupe politique.

2 M. Mandement Projet de Territoire ‹ Orientation stratégiques – Accord cadre et plan d’actions.

3.1 M. Perez Finances ‹ Vote du Budget Primitif 2015 – Budget Principal. 3.2 ‹ Vote du Budget Primitif 2015 – Budget Annexe Zones d’Activités Economiques. 3.3 ‹ Vote des Taux de Taxe d’Habitation et de Taxes Foncières 2015. 3.4 ‹ Vote du taux de Cotisation Foncière Economique 2015 (CFE). 3.5 ‹ Vote du taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères 2015. 3.6 ‹ Actualisation des crédits de paiement – Autorisation de programme « Aides à a Pierre 2008-2013 et Aides à la Pierre 2014-2019 ». 3.7 ‹ Actualisation des crédits de paiement – Autorisation de programme « Projet Petite Enfance ». 3.8 ‹ Actualisation des crédits de paiement – Autorisation de programme « Centre Technique ». 3.9 ‹ CLECT Fonsorbes – . 4 D. Leclercq Ressources ‹ Création/suppression de postes à temps complet et non complet. Humaines

5 A. Mandement Administration ‹ Liste des décisions du Président et des délibérations du Bureau. Générale

Le quorum étant atteint, la séance est ouverte à 18 H 15.

1/22 Constitution groupe politique – Information Rapporteur André MANDEMENT

Le Président informe l’assemblée de la constitution d’un groupe politique dénommé « UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE » (UDC), composé de Florence CAUSSADE, Eric GAUTIER, Serge JOUANNEM, Philippe LALANNE et Alain SOTTIL. Il sera mis en place conformément au règlement.

1.1 Compte rendu du conseil du 24 février 2015 Rapporteur : André MANDEMENT

Ce compte rendu ne faisant l’objet d’aucune remarque ou observation, il est adopté à l’unanimité.

2 Orientations stratégiques – Accord cadre et plan d’actions Rapporteur Jean-Louis COLL Jean-Louis COLL : « La délibération est la même que celle présentée lors du dernier conseil communautaire. Je précise qu’un document de travail a été joint. Il s’agit de la feuille de route des différentes commissions. Elle est à titre indicatif et elle se discute avec les vice-présidents. Il y a néanmoins, deux points qui n’apparaissent pas : la mise en valeur du patrimoine et la question de la transition énergétique. Les vice-présidents en charge de ces deux points devront les introduire dans leur programme de travail. Les échéances présentées dans cette feuille de route sont susceptibles d’être modifiées. Avec le contrat État/Région, nous allons voir qu’il y a des projets que nous allons devoir faire mûrir plus vite que prévu pour qu’ils puissent rentrer dans l’agenda qui va nous être soumis par la Région afin de préparer la convention territoriale. »

André MANDEMENT : « Lors du dernier conseil communautaire il n’y avait pas eu d’intervention, ce qui prouvait l’efficacité du travail fait en amont par les groupes de travail. Nous avions décidé de valider ces orientations stratégiques ; aujourd’hui elles sont écrites, transformées en délibération pour leur donner force et pour permettre à chaque commune de s’y appuyer et de voter en termes « identiques» l’engagement de la communauté pour la mise en œuvre de ce projet dans les axes politiques définis. »

Nicole BENESSE : « Plusieurs choses, dans l’axe 1, page 7 : on parle de politique de l’habitat : et je voudrais insister sur le fait de faire plus et faire mieux et page 11 augmenter si possible les services de proximité. Evidemment, le problème est comment faire et financer, mais il me semble que l’on peut aller chercher l’argent là où il y en a, par exemple la famille qui détient les magasins AUCHAN qui est plus riche que 83 départements réunis. Dans l’axe 2, la qualité du service public, « offrir à tous culture, sports et loisirs », je voudrais insister sur, page 26, faciliter l’accès à l’emploi, l’insertion professionnelle, développer l’accueil des stagiaires. Dans l’axe 3, il s’agit d’optimisation, j’aime beaucoup mais je suis perplexe. Mais quand je vois en page de synthèse, page 38, 7 communes sont favorables à l’intervention économique de la CAM pour favoriser l’insertion professionnelle et l’emploi, c’est peu et il est certain que tout le problème est financier. Optimiser c’est bien, mais dans le contexte actuel on va avoir du mal à nous rendre optimistes. »

André MANDEMENT : « Tu as fait le commentaire d’un document de travail, la délibération porte sur les éléments de « ligne » concernant les axes et nous aurons à affiner dans ces axes les éléments qui ont déjà été travaillés en commission, et à ce moment là tu auras l’occasion de repréciser ce que tu viens de nous dire. Avec une difficulté que nous aurons malgré tout, celle d’aller chercher des financements. »

Nicole BENESSE : « On a peut être d’autre moyens qui affectent les dotations, on peut le demander. »

Jean-Louis COLL : « Juste une piste pour répondre à une question que vous avez posée. Sur l’habitat, le projet de territoire prévoit la création de la Maison de l’Habitat qui serait en quelque sorte le guichet unique dans lequel les subventions contre la précarité énergétique, etc., pourraient être mobilisées. C’est une opération qui est normalement éligible au contrat de plan État Région. »

2/22 André MANDEMENT : « Dire qu’il faut faire « plus et mieux » ne fait pas avancer les choses. Il y a un certain nombre de projets, ils sont mis en œuvre dans le cadre du plan d’habitat que nous avons mis en place au niveau de la CAM et dans les différentes communes. Et notamment sur , il y a un certain nombre de projets d’envergure qui vont être mis en œuvre pour requalifier un quartier entier de 290 logements, pour permettre à nos administrés d’avoir de meilleures conditions de logement. Nous allons achever un programme initié le mandat précédent, qui va permettre la création de logements de qualité en BBC supplémentaire pour accueillir de nouvelles populations. Les actions portées par la CAM et les communes sont une réalité, nous avons déterminé les grands axes sur lesquels nous voulons faire porter nos efforts politiques, seuls les aspects financiers ne sont pas maîtrisés. »

Jean-Claude GARAUD : « Il y a quelque chose qui me gêne un peu, mais je sais que nous allons être obligés d’y passer, mais je suis prêt à me battre, c’est la compétence GEMAPI. Je ne me pose pas de question, GEMAPI, j’en ai rien à faire et je me battrai contre. J’ai réfléchi combien cela allait coûter à un administré de ma commune et je dis que c’est bien joli de voter des lois, d’imposer, mais qui paye ? Lors d’une prochaine rencontre de l’AMF, je vais être obligé d’annoncer la couleur : GEMAPI s’ils le veulent, ils le font, ils s’en débrouillent et ils paient. C’est un peu comme le TGV. »

André MANDEMENT : « Souviens toi à l’Assemblée Générale de l’AMF, l’intervention que j’ai faite sur ces transferts qui s’annonçaient. J’avais évoqué précisément l’instruction des permis de construire qui ne devaient plus être assurés par l’État pour les petites communes et la GEMAPI. A partir du 1 er juillet 2015, les communes auront la compétence et l’État n’a pas voulu faire marche arrière. Pour la compétence GEMAPI, elle était prévue au 1 er janvier 2016, elle est repoussée certainement au 1 er juillet 2018, donc nous allons attendre que les choses s’éclaircissent mais dans tous les cas, nous serons obligés de la mettre en œuvre même si nous pensons qu’elle aura un impact conséquent sur l’organisation et sur les moyens financiers à dégager. Même si le législateur a prévu que nous pourrions prélever jusqu’à 30 euros pas habitant pour cette mise en œuvre, je crois qu’ici personne n’est prêt à aller dans ce sens là. »

Jean-Claude GARAUD : « Peut-on l’enlever du programme de travail ? »

André MANDEMENT : « Nous devons quand même nous préparer car si le 1 er juillet 2018 cette compétence arrivait, on serait obligé de la mettre en œuvre et il faudra être prêt. Ce que nous votons là, c’est un programme de travail que nous aurons à débattre, ce sont les axes à prendre. Nous vous proposons aujourd’hui de voter dans vos communes, cela fixe le cadre et dans ce cadre il y a les axes dont les commissions, les groupes de travail devront se saisir pour donner notre positionnement et enfin aboutir à la rédaction de notre projet communautaire. »

Thierry SUAUD : « J’étais hier en réunion de travail Commission Finances et Programme de l’Agence de l’Eau qui est un des financeurs de la compétence GEMAPI. Il serait opportun de dire que les transferts sont assez difficiles à vivre en tant que collectivité ou EPCI et qu’il faut que les responsabilités de l’État ne soient pas systématiquement transférées aux collectivités mais dans le même temps, il faut s’apprêter à faire face à la mise en œuvre et ce sont ceux qui seront le plus prêts qui bénéficieront le mieux des soutiens et des aides potentielles et qui auront le moins à recourir à des prélèvements sur leurs concitoyens. Je ne dis pas qu’il faut se satisfaire de cette réalité, mais ne pas nous préparer serait « ne pas satisfaire à l’exigence qu’ont nos administrés ». Il faut donc se préparer à la mise en œuvre de la GEMAPI. Je rappelle qu’elle porte deux responsabilités, une responsabilité environnementale et morale qui est celle de la protection et gestion du milieu aquatique et une deuxième responsabilité qui est juridique car la prévention des inondations est toujours quelque chose que l’on peut sous estimer et c’est toujours après l’accident quelque chose de dramatique qui implique des responsabilités. En conséquence, sur juridique, sur le plan de l’organisation de notre action, sur le plan de l’éventuelle mutualisation avec d’autres EPCI ou syndicats existants, sur le plan de l’analyse financière, je crois que nous avons intérêt à nous prémunir et à être prêts à la mise en œuvre. Sur le développement économique, certains thèmes ont été inscrits, comme le soutien à l’artisanat, l’économie de proximité, l’agriculture, l’économie sociale et solidaire mais il manque quelques mots clés dans ce programme de travail et il faudra les réintroduire. Il manque la requalification des zones économiques existantes qui interroge sur la façon de le faire : fonds de 3/22 concours comme aujourd’hui ou prise de compétence comme cela pourrait l’être. Et ensuite sur l’innovation, les filières d’excellence ou innovantes en matière économique, il serait dommage qu’un territoire déjà avancé dans ses relations avec les pôles de compétitivité et qui compte sur son territoire des entreprises de technologie moderne (mécatronique, systèmes embarqués) ne mette pas ces termes dans le relevé des résultats attendus. Ce n’est pas une critique fondamentale, c’est une question de forme, mais je préfère le redire pour que personne ne s’étonne qu’à l’ouverture des commissions de travail on le réitère. »

Jean-Louis COLL : « La remarque que fait Monsieur Suaud illustre ce que j’ai dit, à force de « tamiser » nous avons oublié un certain nombre de choses. Les groupes de travail annoncés, c’est un cadre mais ce sont aux vice-présidents en charge du programme de travail de définir le cadre lors des prochaines commissions. Les conclusions de ces groupes ne sont pas posées avant le début de la réunion des groupes de travail. Ce n’est pas parce que nous allons travailler sur la question de la GEMAPI que nous acceptons les conditions qu’ils nous ont fixées. Nous avons fixé un cadre et ce cadre peut être évolutif en fonction d’oublis ou d’actualités qui paraîtraient nécessaires à traiter. »

Les débats étant terminés, M. le Président propose d’adopter la délibération rédigée en ces termes.

Contexte : En 2014, la Communauté d’Agglomération du Muretain a connu 2 changements majeurs dans le fonctionnement de ses institutions : l’élection d’un nouveau Conseil communautaire de 45 membres et l’intégration des communes de Fonsorbes et de Le Fauga. L’installation de ce nouveau Conseil communautaire intervient dans un contexte économique national difficile et, de fait, dans un cadre financier contraint qui va impacter le budget de la CAM et de ses communes pour toute la durée de cette mandature. Par ailleurs, si de par son positionnement au sein de l’agglomération toulousaine, la CAM bénéficie d’un dynamisme démographique remarquable, elle est également confrontée à un environnement concurrentiel fort entre les territoires dans le domaine de l’attractivité économique et du développement territorial (SCOT de l’agglomération toulousaine, PDU …). De plus, l’importante croissance démographique que connaît l’agglomération du Muretain entraîne par la même occasion l’apparition de nouveaux besoins propres aux territoires périurbains en termes de services, de transports, d’infrastructures et d’équipements publics. Pour la CAM, la réponse à l’ensemble de ces défis, passe par la réalisation d’un projet de territoire destiné à fixer et à mettre en cohérence les grandes orientations politiques pour le développement du territoire de l’agglomération à l’horizon de 2020.

Orientations stratégiques : Afin de construire ce projet de territoire, les élus de la CAM se sont réunis à de nombreuses reprises lors de séminaires et d’ateliers qui se sont tenus entre septembre 2014 et février 2015. Le séminaire du 7 février 2015 qui a réuni près de 40 élus communautaires a permis de conclure cette première phase de travail préparatoire sur la possibilité de construire un projet de territoire à partir d’un accord cadre et d’un programme de travail. Cet accord a été évoqué lors du Conseil Communautaire du 24 février qui a donné son accord pour une validation lors du conseil du 24 mars 2015.

Les têtes de chapitre de l’accord cadre sont les suivantes :

Axe I Construire une approche intégrée, consolidée et solidaire de l’action publique 1) Consolider la solidarité financière du territoire 2) Adopter une organisation territoriale efficace 3) Développer une stratégie d’optimisation

Axe II : Développer le territoire 1) Penser un aménagement et une vision intégrée du territoire 2) Construire une dynamique économique dans un contexte péri-urbain 3) Développer des mobilités durables 4) Promouvoir l’innovation, les technologies du futur et leurs usages 4/22 Axe III : Favoriser la cohésion sociale 1) Construire un cadre de vie ‘‘partagé’’ 2) Anticiper pour préserver la qualité du service public 3) Renforcer nos politiques en faveur des personnes en situation d’exclusion

Axe IV Accompagner le projet de territoire d’outils de management interne 1) Assurer une construction continue du projet de territoire 2) Favoriser la participation des acteurs du territoire 3) Réaliser un suivi/évaluation régulier du projet de territoire

Pour la période 2015-2016, le programme de travail confié à chaque commission est annexé à la présente délibération.

Sur proposition de son Président et après en avoir délibéré, le Conseil de Communauté :

APPROUVE l’accord cadre fixant les orientations stratégiques du projet de territoire de la Communauté d’Agglomération du Muretain pour la période 2015-2020 ; CONFIE le pilotage de la construction, de la mise en œuvre et du suivi/évaluation du projet de territoire au Bureau communautaire ; VALIDE les programmes de travail des commissions pour la période 2015-2016 annexés à la présente ; PRECISE qu’afin de conforter ce projet de territoire, la présente délibération sera transmise aux 16 communes de la CAM DEMANDE que les conseils municipaux en prennent acte par délibération ; APPROUVE la création d’un Conseil de développement qui devra être mis en place d’ici la fin de l’année 2015.

Adopté à l’unanimité.

3.1 Vote du Budget Primitif 2015 – Budget Principal Rapporteur : Michel PEREZ

André MANDEMENT : « Je voudrais saluer les efforts de gestion des services de la CAM qui nous permettent en optimisant notre gestion de vous présenter un budget qui ne fait pas appel à la fiscalité et qui pourra être mis en œuvre avec un maintien de haut niveau de service qui est celui de la CAM et en préservant l’avenir avec l’inscription de projets qui vont permettre d’assurer les bases du développement de notre communauté. »

Michel PEREZ : « Le Président a fait référence au DOB qui présentait l’essentiel des lignes prises en compte pour la réalisation de ce budget. Le budget primitif 2015 conforte les équilibres en masse, tant au fonctionnement qu’à l’investissement. Les orientations stratégiques sont axées sur le développement économique, l’environnement, la politique de la ville, les services à la population. Les sections sont équilibrées à 66 275 188 € en fonctionnement et 27 818 204,34 € en investissement en intégrant les reports 2014. Nos marges budgétaires subissent une érosion, car le « pacte de confiance » transcrit dans le 6° de l’article 132 de la loi de finances pour 2014 réduit les recettes courantes. L’autofinancement prévisionnel s’en trouve affecté puisqu’il décroît de 1 698 K€. Les crédits précédents représentent le budget primitif augmenté du budget supplémentaire et des décisions modificatives, tandis que les restes à réaliser à la section d’investissement affichent un solde négatif de 1 963 K€. Les masses budgétaires affichent une croissance de 3,50 en charges de fonctionnement et en recette de 0.87%. La CAM comme les autres collectivités doit faire face à un environnement particulièrement contraint.

5/22 I. L’équilibre financier Les dépenses réelles de fonctionnement SECTION DE FONCTIONNEMENT - CHAPITRES A2 DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Chap Libellé Pour mémoire Propositions % Ecart budget cumulé nouvelles précédent(1) 011 Charges à caractère général 16 406 179,00 16 465 452,00 0,36% 59 273,00 012 Charges de personnel et frais assimilés 34 098 499,00 36 250 000,00 6,31% 2 151 501,00 014 Atténuations de produits 5 851 980,00 5 807 550,00 -0,76% -44 430,00 65 Autres charges de gestion courante 2 387 737,00 1 956 917,00 -18,04% -430 820,00 Total des dépenses de gestion courante 58 744 395,00 60 479 919,00 2,95% 1 735 524,00 66 Charges financières 314 547,50 363 585,00 15,59% 0,16 67 Charges exceptionnelles 69 600,00 305 100,00 338,36% 3,38 022 Dépenses imprévues 50 000,00 Total des dépenses réelles de fonctionnement 59 128 542,50 61 198 604,00 3,50% 1 735 527,54 61 917 289,00 3,57 1 735 531,08 023 Virement à la section d'investissement (5) 4 325 457,98 2 626 584,00 042 Opé. d'ordre de transferts entre sections (5) 2 250 000,00 2 450 000,00 043 Opé. d'ordre à l 'intérieur de la sect. fonct.(5) Total des dépenses d'ordre de fonctionnement 6 575 457,98 5 076 584,00 TOTAL 65 704 000,48 66 275 188,00 3,50% 1 735 527,54

Les recettes réelles de fonctionnement RECETTES DE FONCTIONNEMENT Chap Libellé Pour mémoire Propositions % Ecart budget cumulé nouvelles précédent(1)

70 Produits des services, du domaine et ventes. 7 236 226,00 7 478 793,00 3,35% 242 567,00 73 Impôts et taxes 41 055 510,00 41 601 025,00 1,33% 545 515,00 74 Dotations et participations 17 039 763,55 16 910 770,00 -0,76% -128 993,55 013 Atténuations de charges 272 000,00 180 000,00 Total des recettes de gestion courante 65 603 499,55 66 170 588,00 0,86% 567 088,45 77 Produits exceptionnels 100 500,00 104 600,00 Total des recettes réelles de fonctionnement 65 703 999,55 66 275 188,00 0,87% 567 088,45

A. Une croissance des dépenses de fonctionnement dynamique

1 Charges générales Les chapitres en charges de fonctionnement sont stables hormis les frais de personnel. Pour les charges générales, elles sont quasiment équivalentes + 0,36%. C’est dire que les efforts de gestion se sont imposés à l’ensemble des directions, et ce, malgré plusieurs augmentations significatives pour la restauration (effet matières) 103 K€, des ALSH & ALAE liée aux Rythmes Scolaires 221 K€, la DSP de la crèche de Labarthe en année pleine 68 K€, l’habitat avec l’étude PLH et l’animation PIG 92K€. Les autres postes de dépenses ont été réduites pour tenir compte des contraintes financières. L’ensemble du chapitre reste pourtant stable, inférieur à l’inflation prévisionnelle inscrite en loi de finances (+ 0,9%).

2 Charges de personnel En progression soutenue, elles reflètent pour partie des mesures imposées par la loi, notamment le reclassement indiciaire des agents de catégorie C et B + 290 000 €, l’augmentation du SMIC + 75 000 €, ainsi que celle des cotisations retraites (CNRACL + IRCANTEC + Régime général) + 55 000 €, le glissement vieillesse technicité (+1,3%) + 350 000 €. Par ailleurs, les mesures liées aux rythmes scolaires notamment avec les Temps d’Activités Éducatifs (TAE) depuis la rentrée 2014 se sont notamment traduites par une hausse importante du nombre d’enfants accueillis. Par ailleurs, on a pu observer une forte hausse du nombre d’enfants en CLSH durant les vacances scolaires. Une évaluation du dispositif en année pleine, soit sur 10 mois, compte tenu de sa montée en puissance sur les deux derniers mois de l’année 2014 et des perspectives annoncées sur 2015, nécessite de porter cette hausse à 600 000 €. (Variation compensée par des recettes)

En comparaison des crédits ouverts 2014 et du BP 2015, le taux de croissance est de 6,31 % en intégrant à la fois les mesures règlementaires et les rythmes scolaires.

6/22 3 Autres Charges de gestion courantes chapitre 65 Ce chapitre est en légère diminution en raison de la baisse de notre participation au Sivom de Saint-lys (compétence petite enfance ramenée à 650 K€), ainsi que la diminution du nombre d’indemnité aux élus, la réduction des non-valeurs.

4 Le chapitre 66 charges financières La part intérêts progresse car la CAM a récupéré les emprunts de Fonsorbes liés aux compétences OM et Voirie (répercuté dans l’AC pour 437 996 € (capital 331 004 € +intérêts 106 992 €).

5 Le chapitre 67 charges exceptionnelles La forte augmentation de ce chapitre trouve son explication dans le remboursement à Fonsorbes de l’attribution de compensation perçue en 2014, excédentaire 1 390 K€ - 1 173 K€ Le remboursement se monte à 217 k€. Si l’évolution globale de 3,5% des charges de fonctionnement trouve des contreparties en recettes, il convient pour autant de mettre en œuvre les mesures d’optimisation évoquées dans le débat d’orientation budgétaire.

B. Une évolution atone des recettes de fonctionnement 1. CHAPITRE 70 + 3,35% L’attractivité des prestations tirent par le haut les produits des services à la population. Les fréquentations restent évolutives, et c’est le seul chapitre de recette qui affiche une croissance supérieure à 3%.

2. CHAPITRE 73 + 1,33% Les prévisions s’établissent sur la base des notifications reçues. Faible dynamique au regard des années passées, de 1,91% de croissance de bases ménages et CFE, phénomène inédit à la CAM, qu’il nous faudra intégrer dans notre prospective.

Libellés Bases notifiées Variation des Taux appliqués Variation de Produit voté par Variation du (si connues à la bases (N-1) par décision du taux/N-1 le conseil produit/N-1 date de vote) conseil (%)

Taxe d'habitation 97 811 000,00 1,68% 10,49% 0% 10 260 374,00 1,35%

TFPB 89 995 000,00 2,15% 0,453% 0% 407 677,00 3,19%

TFPNB 522 400,00 0,56% 6,64% 0% 34 687,00 0,38%

CFE 28 400 000,00 2,00% 31,49% 0% 8 943 160,00 2,27%

TOTAL 216 728 400,00 1,91% 19 645 898,00 1,80%

La Tascom est en cours d’optimisation car nous avons eu une perte significative en 2014. Seule la CVAE est une ressource dynamique puisqu’elle augmente de 12%. Le secteur économique est facteur de dynamisme sur notre territoire.

3. CHAPITRE 74 – 0,76 % Stagnation confirmée pour les dotations et participations, malgré le fonds d’amorçage et l’engagement financier de la CAF dans ce budget, pour accompagner les mesures liées aux rythmes scolaires (+100K€).

Pour la CAM, les simulations estiment les ponctions annuelles:

7/22 Simulation sur site AMF 2014 2015 2016 2017

Contribution au redressement des finances 567 374 € 567 374 € 567 374 € 567 374 € publiques au titre de 2014

Montant estimé des contributions supplémentaires 1 398 172 € 1 398 172 € 1 398 172 € annuelles sur la période 2015-2017 1 398 172 € 1 398 172 €

1 398 172 €

Perte annuelle par rapport à 2013 567 374 € 1 965 546 € 3 363 717 € 4 761 889 €

Sans notification de la DGFIP, nous estimons une perte de 1 398 K€ sur la dotation de base de la DGF au titre du financement du « pacte de confiance ». Cette contribution grève fortement nos marges, puisque la DGF baisse de 1,5 M€. Nos recettes réelles de fonctionnement s’en ressentent, et ce mouvement va aller s’amplifiant. En 2014, les 16 communes ont contribué au redressement des comptes publics pour 476 767 € et la CAM pour 567 374, soit une perte agrégée de 1 044 K€ sur le territoire. (source fiche critère DGF 2014)

La croissance atone de la fiscalité conjuguée à la baisse des dotations obère nos recettes qui par le passé soutenait la croissance de nos services à la population. La conséquence immédiate est celle de l’effet ciseaux constaté dans la variation des charges et des produits réels de fonctionnement : + 3,5% en dépenses réelles de fonctionnement et + 0,87% dans nos recettes, malgré des efforts de gestion significatifs.

Durablement, cette tendance ne pourra être soutenable, sauf à diversifier nos financements et orienter les projets sur les secteurs productifs. L’investissement de ce budget confirme cette nécessité.

II. L’investissement 2015 1 LES DEPENSES D’INVESTISSEMENT En effet, le budget 2015 consacre des enveloppes d’investissement aux projets de développement, et structurants pour notre territoire. DEPENSES D'INVESTISSEMENT Chap Libellé Pour mémoire Restes à réaliser Propositions budget cumulé nouvelles 2014 20 Immobilisations incorporelles (sauf 204) 815 019,73 226 533,05 370 250,00 204 Subventions d'équipement versées 5 114 061,61 1 106 180,61 4 410 000,00 21 Immobilisations corporelles 3 947 266,00 209 999,03 4 156 585,00 23 Immobilisations en cours 597 130,26 188 236,89 304 000,00 Total des opérations d'équipement 17 348 184,34 1 537 352,76 13 271 569,00 Total des dépenses d'équipement 27 821 661,94 3 268 302,34 22 512 404,00 16 Emprunts et dettes assimilées 3 031 411,28 1 332 498,00 26 Particip., créances rattachées à des particip. 5 000,00 020 Dépenses imprévues 100 000,00 100 000,00 Total des dépenses financières 3 131 411,28 1 437 498,00 Total des dépenses réelles d'investissement 30 953 073,22 3 268 302,34 23 949 902,00 22 637 137,13 041 Opérations patrimoniales (4) 1 300 000,00 600 000,00 Total des dépenses d'ordre d'investissement 1 300 000,00 600 000,00 TOTAL 32 253 073,22 3 268 302,34 24 549 902,00

L’investissement est proposé à 22,5 M€ hors dette et dépenses imprévues. Sa décomposition indique la volonté déployer le projet de territoire à l’échelle du bassin de vie Muretain.

8/22 TOTAL INVESTISSEMENT 22 517 404 Investissement Voirie 11 770 169 Investissement hors Voirie 10 747 235 Fonds de Concours 3 360 000 Investissement hors Voirie et Fonds de Concours 7 387 235 dont Réserve Foncière 2 500 000 dont Délégation Aide à la Pierre 1 050 000 INVESTISSEMENT propre CAM 3 837 235

Par compétence, les enveloppes sont ainsi déclinées :

Service Montant Total Agenda 21 212 000 Total Aménag territoire 25 000 Total Economie 2 200 000 Total Enfance 29 505 Total Entretien 18 290 Total Environnement 929 550 Total Finances 4 260 000 Total Habitat 1 050 000 Total Informatique 474 600 Total Patrimoine 328 000 Total Petite enfance 832 615 Total Piscines 198 000 Total Ressources Humaines 5 000 Total Restauration 166 275 Total Transports 18 400 Total Voirie 11 770 169 Total 22 517 404

Pour l’aménagement du territoire est constituée une réserve foncière de 2,5 M€. Sur le secteur économique la ZAC de Margalides, 550 K€, les fonds de concours de requalification des Z.A. anciennes 1 600 K€, et une pépinière d’entreprise est prévue pour 50 K€ au titre des études, soit une enveloppe de 2,2 M€. Les fonds de concours sont maintenus conformément au Plan Pluriannuel d’Investissement pour 1,460 M€, ainsi que les fonds de concours aux projets structurants des communes à 300 K€ (hors reports). La politique de l’habitat représente 1 050 K€ avec le PIG, en crédits délégués de l’état et 300 K€ de crédits propres CAM. La construction d’un point info énergie est prévue à hauteur de 207 K€. Outre ces investissements, les projets nouveaux sont inscrits au budget 2015 : • Acquisition de la crèche sur Saint-Lys: 728 000 €. • Le projet de refonte de l’architecture informatique: 170 000 €. • Des aménagements à la déchetterie de Labarthe-sur-Lèze : 100 000 €. • Les études du centre technique communautaire (AP-CP) : 85 750 €. • Colonnes enterrées, aériennes ou semi-enterrées : 120 000 €. • Un polybenne : 41 000 € • Le solde de la crèche de Labarthe-sur-Lèze : 80 000 €. • Les travaux d’amélioration et entretien sur les bâtiments : 328 000 € • Deux bennes à l’environnement : 360 000 € • 9/22 Et les projets de renouvellement récurrent : • Le gros entretien aux piscines : 198 000 €. • Les travaux d’amélioration et d’entretien sur les bâtiments : 328 000 €. • Des matériels de renouvellement à la restauration : 166 000 €

Avec les restes à réaliser, le volume très conséquent de l’investissement 2015 de 27 218 K€ permet à notre communauté de renforcer en de nombreux secteurs l’action publique sur son territoire.

2 LES RECETTES D’INVESTISSEMENT

RECETTES D'INVESTISSEMENT Chap Libellé Pour mémoire Restes à réaliser Propositions budget cumulé nouvelles 2014 13 Subventions d'investissement (hors 138) 7 486 461,00 3 529 653,00 16 Emprunts et dettes assimilées (hors 165) 14 808 298,27 12 512 517,13 Total des recettes d'équipement 22 294 759,27 16 042 170,13 10 Dot.,fonds divers et réserves (hors 1068) 2 350 191,17 1 800 000,00 1068 Excédents de fonct. capitalisés (9) 11 915 731,00 138 Autres sub. d' invest. non transf. 1 455 650,00 1 304 483,21 1 714 967,00 165 Dépôts et cautionnements reçus 18 000,00 10 000,00 024 Produits des cessions d'immobilisations 1 700 000,00 1 270 000,00 Total des recettes financières 17 439 572,17 1 304 483,21 4 794 967,00 Total des recettes réelles d'investissement 39 734 331,44 1 304 483,21 20 837 137,13

021 Virement de la section de fonctionnement (4) 4 325 457,98 2 626 584,00 040 Opé. d'ordre de transferts entre sections (4) 2 250 000,00 2 450 000,00 041 Opérations patrimoniales (4) 1 300 000,00 600 000,00 Total des recettes d'ordre d'investissement 7 875 457,98 5 676 584,00 TOTAL 47 609 789,42 1 304 483,21 26 513 721,13

Dans les subventions d’investissement restent à percevoir 300 K€ pour la crèche de Labarthe et 210 K€ pour la piscine de Saint-Lys. S’ajoutent les subventions de voirie (PRI et Tisséo) au compte 138 pour 3 019 K€ et les amendes de police 184 K€, les aides à la pierre pour 700 K€, les fonds de concours à verser par les communes au titre du dépassement de droit de tirage voirie 939 K€. Au chapitre 024 est proposée la cession du terrain de la zone de Margalides, tandis que le FCTVA est prévu à 1 800 K€. L’emprunt d’équilibre pour 2015 se situe à hauteur de 12 500 K€ sera ajusté lors de l’affectation des résultats de la gestion 2014. Avec reports, la section d’investissement s’équilibre donc en dépenses et en recettes à 27 818 204,34 €. »

Jean-Claude VALADE : « Je voudrais revenir sur ce que j’avais dit lors de la commission ressources et finances. Est-il possible d’avoir à disposition un PPF car il est clair que lorsque l’on fait de l’investissement, je pense aux crèches, il y a des effets induits sur la part fonctionnement et du personnel. Il serait intéressant que nous puissions travailler dessus. Pour l’anecdote, j’avais signalé que les documents devaient être conformes mais il y a une petite erreur sur l’investissement. Le tableau budgétaire est bon mais il y a une erreur dans la notice. Sur le fonctionnement, j’ai une lecture un petit peu différente. J’invite les conseillers communautaires à faire un ratio sur les sections de fonctionnement. Si on fait sur le chapitre 011 (en 2014) la comparaison à la totalité du budget 2014 et que l’on fasse pareil pour 2015, on voit des stabilités relativement importantes sur nos recettes ce qui prouve que les faits que tu indiquais sur l’appauvrissement de nos recettes se concrétisent. Par contre nous n’avons pas la même lecture des diminutions que tu apportes. Lorsque l’on fait ce même exercice entre 2014 et 2015 sur les charges à caractère général qui sont en très faible diminution avec des charges de personnel qui frôlent les 60%. Ces ratios doivent nous aider à réfléchir. »

André MANDEMENT : « Il est sûr que cela va dans le sens de ce que nous sommes. Nous sommes une communauté qui a mis en place des services à la population nombreux et donc forcément, nous avons une section de fonctionnement colossale par rapport à la section 10/22 d’investissement. Ce qui est important de noter, et qui doit nous interroger dans le cadre de notre réflexion sur le projet de territoire, c’est d’une part la faiblesse de notre section d’investissement et que si l’on retranche la partie voirie de cette section d’investissement, qui est portée par les communes à travers les droits de tirage et les fonds de concours, cette section est très faible. Il faudra se donner un cadre financier qui nous permette d’avoir une section plus conséquente dans l’avenir afin de mettre en œuvre des projets nouveaux. »

Les débats étant terminés, le Président propose d’adopter la délibération rédigée en ces termes.

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment ses articles L.1612-1 et suivants et L.2311-1 et suivants, Vu l’instruction budgétaire et comptable M14, Vu l’avis favorable de la commission des finances du 10 mars 2015, Vu l’avis favorable du Bureau Communautaire du 10 mars 2015,

Il est soumis à l’examen du Conseil Communautaire, le Budget primitif pour l’exercice 2015, équilibré en recettes et en dépenses :

DEPENSES RECETTES

Mouvements réels 61 198 604,00 € 66 275 188,00 €

Mouvements 5 076 584,00 € 0,00 € d'ordre FONCTIONNEMENT

TOTAL SECTION DE 66 275 188,00 € 66 275 188,00 € FONCTIONNEMENT

Mouvements réels 27 218 204,34 € 22 141 620,34 €

Mouvements 600 000,00 € 5 676 584,00 € d'ordre INVESTISSEMENT

TOTAL SECTION 27 818 204,34 € 27 818 204,34 € D'INVESTISSEMENT

Le vote s’est effectué au niveau du chapitre pour les sections de fonctionnement et d’investissement.

Sur proposition de son Président et après en avoir délibéré, le Conseil de Communauté : APPROUVE le Budget Primitif 2015 ; HABILITE le Président ou à défaut son représentant à l'effet de signer toutes pièces nécessaires à l'exécution de la présente délibération.

Adopté à la majorité (5 contre : Mme Caussade, MM Gautier, Jouannem, Lalanne Sottil).

11/22 3.2 Vote du Budget Primitif 2015 – Budget Annexe Zones d’Activités Economiques Rapporteur : Michel PEREZ

Michel PEREZ : « Ce budget annexe 2015 permet de structurer les procédures en cours sur deux ZAC d’aménagement -Portes de Pyrénées et Margalides-. Une décision modificative interviendra en cas de débouclage sur les deux projets. C’est aujourd’hui l’emprunt qui porte les stocks de terrains, avec un encours de 5 288 K€. Les cessions permettront de procéder à des remboursements anticipés. »

DETAIL BUDGET ANNEXE 2015

ZONE PORTE DES PYRENNES - DEPENSES ZONE PORTE DES PYRENNES - RECETTES

Etudes diverses 60 000 Cession de terrains 0 dont études engagées 40 000 dont provision études 20 000 Emprunt équilibre 767 700

MOE, travaux, aménagement et réseaux 0

Frais financiers 705 700 dont capital = 595 000 € dont intérêts = 110 700 €

Frais divers 2 000

TOTAL DEPENSES 767 700 TOTAL RECETTES 767 700

ZAE MARGALIDES à - DEPENSES ZAE MARGALIDES à Labastidette - RECETTES

Etudes diverses 20 000 Emprunt équilibre 70 000,00 dont provision études réglementaires 20 000

Maîtrise d'œuvre travaux Amorce 50 000,00

TOTAL DEPENSES 70 000 TOTAL RECETTES 70 000 Le projet Margalides concerne les acquisitions et aménagements nécessaires à l’arrière de la moyenne surface commerciale, dont la cession est prévue au budget principal. Cette opération est conditionnée par des études préalables qui se poursuivent avec une enveloppe 70 K€. »

Florence CAUSSADE : «Pourrait on avoir des nouvelles de la ZAC Porte des Pyrénées ? »

André MANDEMENT : « Dans le budget annexe qui vient d’être présenté, plusieurs zones sont concernées. Certains éléments dépendent de nous mais d’autres non, et notre travail est de créer les conditions pour. Pour Labastidette, si nous n’avons pas la vente des terrains en recette, c’est parce qu’il y a un recours déposé par un tiers sur le projet Margalides. Nous espérons que ce recours n’aboutisse pas afin de mettre en œuvre rapidement l’opération car le permis de construire et les actes notariés sont prêts. Pour le projet Porte des Pyrénées, il y avait une démarche obligatoire, la DUP. L’enquête publique se déroulera entre le 20 avril et le 20 mai, le commissaire enquêteur qui est désigné assurera des permanences à la mairie de Muret. Ensuite, il rendra son rapport, le préfet pourra entériner la DUP et nous pourrons mettre en œuvre ce projet. »

Florence CAUSSADE : « Pouvez vous nous confirmer que l’engagement de SEPI pour l’achat des terrains est toujours valide ? »

André MANDEMENT : « Oui et c’est même SEPI qui « pousse » pour que nous signons l’acte rapidement. Nous avons reçu un recommandé qui nous demande d’accélérer le processus mais nous ne l’accélérerons pas tant que nous n’aurons pas les éléments que nous permettent de le faire avancer dans le sens que nous voulons. »

Les débats étant terminés, le Président propose d’adopter la délibération rédigée en ces termes. 12/22 Vu l’instruction budgétaire et comptable M14 , Vu l’avis favorable de la commission des finances du 10 mars 2015, Vu l’avis favorable du Bureau Communautaire du 10 mars 2015, Il est soumis à l’examen du Conseil Communautaire, le Budget primitif pour l’exercice 2015, équilibré en recettes et en dépenses :

DEPENSES RECETTES

Mouvements réels 172 538,00 € 11 838,00 €

Mouvements 8 481 369,08 € 8 642 069,08 ° d'ordre FONCTIONNEMENT

TOTAL SECTION DE 8 653 907,08 € 8 653 907,08 € FONCTIONNEMENT

Mouvements réels 595 000 € 755 700,00 €

Mouvements 8 531 369,08 € 8 370 669,08 €

INVESTISSEMENT d'ordre

TOTAL SECTION 9 126 369,08 € 9 126 369,08 € D'INVESTISSEMENT

Le vote est effectué au niveau du chapitre pour les sections de fonctionnement et d’investissement.

Sur proposition de son Président et après en avoir délibéré, le Conseil de Communauté : APPROUVE le Budget Primitif 2015 tel que présenté ci-dessus ; HABILITE le Président ou à défaut son représentant à l'effet de signer toutes pièces nécessaires à l'exécution de la présente délibération.

Adopté à la majorité (5 contre : Mme Caussade, MM Gautier, Jouannem, Lalanne, Sottil).

3.3 Vote des taux de taxe d’habitation et de taxes foncières pour 2015 Rapporteur Michel PEREZ

Considérant le coefficient de revalorisation des bases fixé en loi de finances pour 2015 à 1,09 Considérant qu’il convient, conformément à l’article 1639 A du Code Général des Impôts, de faire connaître aux services fiscaux les décisions relatives aux taux d’impositions des contributions directes perçues au profit des collectivités locales,

Sur proposition de son Président et après en avoir délibéré, le Conseil de Communauté :

DÉCIDE de maintenir les taux de taxe d’habitation et de taxes foncières pour 2015 au niveau des taux appliqués en 2014 comme suit : 13/22

HABITATION 10.49% FONCIER BATI 0.453% FONCIER N BATI 6.64%

DONNE délégation au Président ou à défaut à son représentant afin de signer toutes les pièces nécessaires à l’exécution de la présente délibération.

Adopté à la majorité (5 contre : Mme Caussade, MM Gautier, Jouannem, Lalanne, Sottil).

3.4 Vote du taux de Cotisation Foncière Economique 2015 (CFE) Rapporteur Michel PEREZ

Les entreprises acquittent la cotisation foncière économique (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE). Le pouvoir de taux porte sur la première composante de la Cotisation Economique Territoriale, la CFE. Le taux de la CVAE est fixé par l’Etat.

La CFE est due chaque année par les personnes physiques ou morales, qui exercent à titre habituel une activité professionnelle non salariée (art 1447, I du CGI), sur la base de la valeur locative foncière des seuls immeubles à la disposition des entreprises.

Les règles de calcul du taux maximum de droit commun de la CFE sont liées à la variation des taux moyens pondérés des taxes ménages de l’année précédente.

Il est proposé de maintenir le taux au niveau équivalent de 2014, étant précisé que nous entrons en 2015 dans la 12 ième et dernière année de la période d’harmonisation de taux.

Vu l’article 86 de la loi du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale,

Vu les articles 1609 nonies C et 1639 A du Code Général des Impôts,

Vu l’article 1636 B decies du Code Général des Impôts,

CONSIDERANT l’encadrement de l’augmentation du taux de Cotisation Foncière Economique en fonction de la hausse des taux de taxe d’habitation et des taxes foncières de l’ensemble des communes membres de la C.A.M,

CONSIDERANT qu’il convient, conformément à l’article 1639 A du Code Général des Impôts, de faire connaître aux services fiscaux les décisions des collectivités relatives aux taux des impositions directes perçues à leur profit,

Vu le Taux Moyen Pondéré de 30,08 % applicable à la CFE au titre de 2015.

CONSIDERANT l’application dérogatoire du taux 2014,

Sur proposition de son Président et après en avoir délibéré, le Conseil de Communauté :

DECIDE de reconduire pour l’année 2015 le taux dérogatoire de Cotisation Foncière Economique sur l’ensemble du territoire de la Communauté d’agglomération au taux de l’année 2014, soit 31.49% ;

HABILITE le Président ou à défaut le Vice-Président chargé des finances, à l’effet de notifier la présente délibération à la Direction Générale des Impôts, à Monsieur le Préfet de la Haute-Garonne et à Monsieur le Sous-Préfet de Muret.

Adopté à l’unanimité 14/22 3.5 Vote du taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères 2015 Rapporteur Michel PEREZ

Vu la délibération en date du 29 avril 1998 instituant la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères, Vu la délibération en date du 09 décembre 2003 portant extension de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères au nouveau périmètre de la Communauté d’Agglomération, Considérant que conformément au dispositif validé par la Commission d’Evaluation des Charges Transférées, la fin de période d’harmonisation des taux de Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères est intervenue en 2012,

Sur proposition de son Président et après en avoir délibéré, le Conseil de Communauté :

DÉCIDE de reconduire sur l’ensemble du territoire de la Communauté d’agglomération pour l’année 2015 le taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères au taux de l’année 2014, soit 11,50 % ; PRÉCISE que ce taux de 11,50 % est appliqué de manière uniforme sur le territoire communautaire ; HABILITE le Président ou à défaut son représentant à l’effet de notifier cette délibération à la Direction Générale des Impôts, à Monsieur le Préfet de la Haute-Garonne et à Monsieur le Sous-préfet de Muret.

Adopté à l’unanimité

3.6 Actualisation des crédits de paiement – Autorisation de programme « Aides à la Pierre 2008-2013 et Aides à la Pierre 2014-2019 » Rapporteur Michel PEREZ

André MORERE : «Ces crédits prennent-ils en compte le PLH voté en 2013 ou y a-t-il des modifications ? Pourra-t-on prendra en comptes les nouveaux projets ? »

Jacques TENE : « En ce qui concerne le programme réalisé, l’échéance est en 2013 et nous savons qu’il y a des répercutions sur 2014-2015 pour solder les opérations ultérieures. Les opérations 2014-2019 sont intégrées avec les données qui sont connues à aujourd’hui. Il y a une réflexion en cours, qui fera l’objet d’une information en conférence des maires sur la politique à conduire (aide à l’habitat à vocation sociale). Il y a des programmations qui dépassent le PLH dans certaines communes, ce qui fera l’objet de rencontres spécifiques. On se rend compte que beaucoup d’aménageurs ne pouvant vendre leur bien se tournent vers des bailleurs sociaux pour essayer de faire fructifier des opérations qui ne marchent pas. Il nous faut être attentif aux communes non éligibles à la loi SRU (toute commune de plus de 3500 habitants était initialement assujettie à 25% de logements à vocation sociale qui par décret d’août 2014 est ramenée aujourd’hui à 20%), nous allons le valider mais nous maintiendrons tout de même le cap des 25% puisque cette baisse sera applicable probablement en 2017. Pour les communes de moins de 3500 habitants, elles ont à tenir le pourcentage de logements à vocation sociale tel que prévu dans le PLH. Il y a deux communes sur lesquelles il y a des problématiques, Saint Hilaire et Labastidette. »

André MANDEMENT : « Je ferais remarquer que dans ce tableau, on voit l’effort de la CAM à consentir en faveur du logement (multiplié par 6). »

Jacques TENE : « On parle ici d’Aides à la Pierre, mais dans le programme d’intérêt général « Habiter Mieux », la CAM dégage également des enveloppes pour permettre à des foyers très modestes de pouvoir améliorer leur habitat et faire des programmes d’économie d’énergie. »

André MANDEMENT : « On pourrait rajouter que la décision que le bureau a prise est de mettre en place un lieu unique d’accompagnement de nos administrés, projet porté par l’Agenda 21. Ce sera une aide conséquente à nos administrés pour l’accompagnement dans leur dossier technique, administratif, dans la recherche de financements. »

15/22 Alain SOTTIL : « Je voudrais savoir pour quelles raisons le contrat de la personne en charge de l’habitat n’a pas été renouvelé ? »

André MANDEMENT : « Son contrat est arrivé à terme et nous avons une organisation qui nous permet de mettre en œuvre le travail nécessaire avec du redéploiement en interne ».

Les débats étant terminés, le Président propose à l’assemblée de procéder au vote de la délibération rédigée en ces termes.

VU l’arrêté préfectoral du 20 juillet 2006 actant la définition de l’intérêt communautaire de certaines compétences de la Communauté d’Agglomération du Muretain, notamment l’article 4, VU la loi ATR du 6 février 1992, VU l’article L2311-3 du Code Général des Collectivités Locales, VU le décret 97-175 du 20 février 1997, VU l’instruction codificatrice M14, VU la délibération n° 2007-027 du conseil communautai re du 28 juin 2007 relative à l’adoption du Programme Local de l’Habitat, VU la délibération n° 2008-006 du conseil communautai re du 31 janvier 2008 relative à la délégation de compétence pour l’attribution des Aides à la Pierre, VU la délibération n° 2008-074 du conseil communautai re du 8 décembre 2008 relative à la création d’AP/CP (procédure financière pour la gestion des « Aides à la Pierre 2008-2013 ») VU la délibération n° 2013-075 du 19 novembre 2013 po rtant adoption du Second Programme Local de l’Habitat Considérant que l’ajustement des crédits de paiements (CP) est nécessaire pour répondre aux besoins financiers et à l’avancement opérationnel des opérations subventionnées dans le cadre de la délégation des aides à la pierre. Considérant qu’une procédure unique d’Autorisation de programme est nécessaire afin d’adapter les crédits de paiement des deux conventions de délégation des aides à la pierre.

EXPOSE DES MOTIFS La convention délègue pour six ans (Période « 2008 – 2013 » et « 2014 – 2019 ») l’ensemble des aides publiques en faveur de la construction, de l’acquisition, de la réhabilitation et de la démolition des logements locatifs sociaux, ainsi que celle en faveur de la rénovation de l’habitat privé. Par délibération en date du 11 avril 2013, sur la base d’un bilan d’impact positif de 2008 à 2013, la Communauté d’Agglomération du Muretain (CAM) a approuvé le principe du renouvellement de la convention de délégation des aides à la pierre pour la période 2014 – 2019. Outil majeur à la mise en œuvre du Programme Local de l’Habitat, la CAM agit en lieu et place de l’Etat et mène une politique locale de l’Habitat volontaire car elle dispose des crédits délégués d’interventions nécessaires à cette politique. Pour gérer au mieux cette compétence et maîtriser financièrement le caractère pluriannuel de ces opérations, la mise en place de la procédure budgétaire AP-CP a été approuvée. Elle permet d’étaler une dépense pluriannuelle sur plusieurs exercices et d’ajuster les crédits de paiement effectivement décaissés. Cette procédure donne lieu à des réajustements budgétaires.

RAPPEL : AUTORISATION DE PROGRAMME (enveloppe globale)

N° d'AP: n°0001 Période: 2008 à 2019 Libellé AP: AIDES A LA PIERRE

Crédits Délégués Etat 9 424 100 € Montant Global: 13 953 860 € pour 12 ans Crédits Propres CAM 4 529 760 €

Sur proposition de son Président et après en avoir délibéré, le Conseil de Communauté : VOTE la nouvelle répartition des Crédits de Paiements (dépenses) pour la délégation des aides à la pierre (2008 – 2013) et pour la délégation des aides à la pierre (2014 – 2019) : Crédits délégués Etat 4 441 100 €, crédits propres CAM 2 505 360 €.

16/22 CREDITS DE PAIEMENT DAP 2008 – 2019 CA 2008 CA 2009 CA 2010 CA 2011 CA 2012 202 713,55 Crédits délégués Etat 0 0 322 400,00 € 552 107,00 € € Crédits propres CAM 0 70 363,20 € 0 145 962,00 € 221 726,40 € 273 076,75 Global 0 0 468 362,00 € 773 833,40 € €

CREDITS DE PAIEMENT DAP 2008 – 2019 CA 2013 CA 2014 2015 2016 2017 Crédits délégués 850 476, 64 555 017, 00 700 000, 00 821 080, 00 819 108, 00 € Etat € € € € Crédits propres 349 292, 40 255 860, 40 300 000, 00 424 495, 07 404 995, 07 € CAM € € € € 1 199 769, 810 877, 80 1 245 575, Global 1 000 000 € 1 224 103, 07 € 04 € € 07 €

CREDITS DE PAIEMENT DAP 2008 – 2019 2018 2019 2020 2021 2022 Crédits 715 400, 00 655 400, 00 758 133, 00 € 695 999, 00 € 625 466, 00 € délégués Etat € € Crédits propres 375 500, 00 333 985, 00 389 823, 00 € 353 995, 00 € 313 000, 00 € CAM € € Global 1 147 956 € 1 090 900 € 1 049 994 € 989 385 € 938 466 €

CREDITS DE PAIEMENT DAP 2008 – 2019 2023 2024 TOTAL Crédits délégués Etat 585 400, 00 € 565 400, 00 € 9 424 100, 59 € Crédits propres CAM 302 112, 46 € 288 650, 00 € 4 529 760, 00 € Global 887 512, 46 € 854 050 € 13 953 860, 59 €

DIT que ces modifications sont prises en compte lors du budget primitif 2015 ; DONNE délégation au Vice - Président à l’effet de signer les certificats pour paiements nécessaires à l’exécution de la présente délibération.

Adopté à l’unanimité

3.7 Actualisation des crédits de paiement – Autorisation de programme « Projet Petite Enfance ». Rapporteur Michel PEREZ

Départ de Monsieur MESPLES

VU l’instruction codificatrice M14, VU l’article L2311-3 du Code Général des Collectivités Locales relatif aux AP/CP (Autorisation de Programme/Crédits de Paiement), VU la délibération 2011.082 du 15 décembre 2011 portant création d’une AP/CP pour le financement du projet petite enfance. CONSIDERANT que l’ajustement des crédits de paiements est nécessaire pour répondre aux besoins financiers et à l’avancement opérationnel des projets.

Sur proposition de son Président et après en avoir délibéré, le Conseil de Communauté :

REPORTE la fin de l’autorisation de programme de 2015 à 2016 ; VALIDE la nouvelle répartition des crédits de paiement : 17/22

AUTORISATION DE PROGRAMME : Libellé : PROJET PETITE ENFANCE N° d’AP : 0002 Période : 2011 – 2016

Montant global : 3 300 000 € CREDITS DE PAIEMENT :

Répartition des crédits de paiement

2011 2012 2 013 2014 2015 2016

0,00 91 885,57 273 028,15 1 374 003,52 808 000,00 753 082,76

PRECISE que le montant relatif au crédit de paiement de 2015 est inscrit au Budget Primitif 2015. Il correspond au solde de la construction de la crèche de Labarthe ainsi qu’à la première tranche de la crèche de Saint-Lys ; DONNE délégation au Président ou à défaut à un Vice-Président afin de signer toutes les pièces nécessaires à l’exécution de la présente délibération ; HABILITE le Président ou à défaut à un Vice Président à l’effet de notifier cette délibération à Monsieur le Sous-préfet de Muret et à Monsieur le Trésorier de Muret.

Adopté à l’unanimité

3.8 Actualisation des crédits de paiement – Autorisation de programme « Centre Technique » Rapporteur Michel PEREZ

Michel PEREZ : « Cette délibération ne vaut pas engagement de construction du centre technique communautaire d’autant que nous n’avons pas encore le terrain ni le permis de construire. Il s’agit de valider une nouvelle répartition des crédits de paiement concernant ce centre communautaire : 2014 :14 250€, 2015 : 87 750€, 2016 : 2 500 000€ et 2017 : 2 400 000€. Il s’agit donc seulement de l’inscription au BP 2015 des crédits pour un montant de 85 000€ pour réaliser les études. »

Thierry SUAUD : « Je ne voterai pas cette délibération. Je ne voterai pas « contre » car il n’y a pas de mauvaise intention derrière cette délibération, mais je m’abstiendrai car je pense que nous avons commis une erreur. Je suis favorable à ce projet puisque je l’ai voté au budget primitif, qui intègre plus de 85000 euros d’études pour un projet qui deviendrait un centre technique. Je suis favorable aux AP/CP qui donnent de la lisibilité aux orientations, aux projets et à la réalisation d’un budget. Mais je suis convaincu que l’on s’est trompé en créant une AP/CP sur ce sujet, puisque l’on donne faussement de la lisibilité, dans la mesure où ce projet n’est pas encore décidé. Il me semble maladroit de l’afficher ainsi pour plusieurs raisons : - on laisse penser que l’on irait vers 5 millions d’euros d’investissement sans disposer des PPI/PPF. Je pense qu’il faut donner des messages forts sur l’investissement productif et donc sur l’investissement à vocation économique plutôt que sur cet aspect là. Encore une fois il s’agit de la forme car je sais que sur le fond il n’y a pas de désaccord. - nous avons un débat sur la collecte où nous évoquons l’hypothèse d’économies, et j’ai toujours dit que je ne consentirai pas d’économies pour financer un centre technique. Si l’on fait des économies, c’est soit pour refinancer des choses nécessaires, soit pour faire un allègement de la taxe, mais certainement pas pour faire un centre technique qui par ailleurs ne serait d’autant moins pertinent qu’on limiterait la portée de nos collectes et l’organisation de cette compétence. Je le dis encore une fois, il n’y a aucun désaccord de fond sur la gestion de la CAM, mais je pense que c’est une erreur de traduire en AP/CP quelque chose qui n’est pas tranché et décidé. On donne faussement de la visibilité à un budget, à un projet et à une exécution budgétaire. C’est pour moi une erreur collective, car je l’avais voté l’an dernier. »

Jacques TENE : « Je ne vais pas reprendre les propos de Thierry Suaud, mais je vais reprendre un point que j’ai soulevé en Bureau Communautaire concernant le fait de poursuivre l’étude pour 18/22 un centre technique. Pourquoi pas ? mais comment peut-on exploiter la déchetterie de Saint Lys, surtout en matière de développement durable et voir partir tous les véhicules depuis Portet ou Muret pour venir jusqu’à Saint Lys pour faire la collecte ? Je souhaiterais une étude beaucoup plus large qu’un centre technique communautaire et donc nous nous abstiendrons aussi. »

André MANDEMENT : « Aucune décision n’est prise mais nous avons souhaité aller au bout des études et pouvoir agir si besoin parce que avoir des investissements producteurs de richesse c’est bien, mais on peut aussi avoir des investissements producteurs d’économies, l’économie étant équivalente à de la richesse. Donc si les études, d’ici la fin de l’année, nous démontrent que nous avons l’opportunité d’avoir une gestion qui dégage des économies substantielles en construisant un centre technique, les premières études montrent que nous pourrions économiser un peu plus de 100 000€ par an, cela vaut la peine de se donner les moyens réglementaires de pouvoir prendre une décision pour une mise en œuvre rapide. Je le redis, le projet n’est pas engagé puisque nous n’avons rien décidé budgétairement et l’étude prendra en compte la problématique évoquée par Jacques Tène. »

Les débats étant terminés, le Président propose d’adopter la délibération rédigée en ces termes.

VU l’instruction codificatrice M14, VU l’article L2311-3 du Code Général des Collectivités Locales relatif aux AP/CP (Autorisation de Programme/Crédits de Paiement), VU la délibération 2014.022 du 20 février 2014 portant création d’une AP/CP pour le financement de la réalisation du centre technique communautaire. CONSIDERANT que l’ajustement des crédits de paiements est nécessaire pour répondre aux besoins financiers et à l’avancement opérationnel des projets.

Sur proposition de son Président et après en avoir délibéré, le Conseil de Communauté :

VALIDE la nouvelle répartition des crédits de paiement : AUTORISATION DE PROGRAMME : Libellé : CENTRE TECHNIQUE COMMUNAUTAIRE N° d’AP : 0003 Période : 2014 – 2017 Montant global : 5 000 000 €

CREDITS DE PAIEMENT :

Répartition des crédits de paiement

2014 2015 2016 2017 14 250,00 85 750,00 2 500 000,00 € 2 400 000,00 €

PRECISE que le montant relatif au crédit de paiement de 2015 est inscrit au Budget Primitif 2015 ; DONNE délégation au Président ou à défaut son représentant afin de signer toutes les pièces nécessaires à l’exécution de la présente délibération ; HABILITE le Président ou à défaut son représentant à l’effet de notifier cette délibération à Monsieur le Sous-Préfet de Muret et à Monsieur le Trésorier de Muret.

Adopté à la majorité (15 abstentions : Mmes Quennevat, Caussade, Oreste, MM Tene, Suaud, Valade, Sutra, Bergia, Garaud, Gorce, Isaïa, Sottil, Jouannem, Lalanne, Gautier)

3.9 CLECT Fonsorbes – Le Fauga Rapporteur Jean-Claude VALADE en sa qualité de Président de la CLECT)

Jean-Claude VALADE : « Vous avez un dossier complet qui rappelle la méthodologie retenue pour la CLECT et sa déclinaison par compétences. Je voudrais juste revenir sur la page 5 qui indique

19/22 comment la CLECT a été constituée. Il y a une AC dite « charges » qui évalue les transferts de charges nettes et une AC dite « fiscale » qui évalue la fiscalité transférée. Le solde des deux AC aboutit à l’attribution de compensation définitive. Je passe la déclinaison sur les compétences et je vous invite à aller page 30 qui indique l’attribution de compensation définitive de la commune de Fonsorbes. Cette compensation est en négatif et elle varie chaque année, cela est lié au fait que nous avons intégré l’annuité Voirie. Pour Le Fauga l’attribution définitive pour 2015 est négative, elle varie également car nous avons aussi intégré dans son calcul l’annuité de Voirie. »

Françoise SIMÉON : « Une remarque sur le montant de notre CLECT qui est particulièrement élevé. Nous sommes arrivés avec une population et des services importants sur Fonsorbes et on le retrouve sur notre CLECT. On joue le jeu de l’Intercommunalité mais on attend de la solidarité. Vous avez remarqué que nos investissements sur la Voirie sont quasi nuls, nous ne sommes même pas capables d’entretenir notre voirie, nous faisons vraiment à minima avec de grosses difficultés. Ca reste lourd pour notre collectivité. »

Jean-Claude VALADE : « Je voudrais juste rappeler qu’initialement en 2014, l’évaluation était de 1 390 000 euros et que nous l’avons ramenée, justement pour tenir compte de cette solidarité, à 1 100 000 euros. On peut juger que cet effort n’est pas suffisant, mais nous avons témoigné cette solidarité de manière à atténuer cette AC. »

André MANDEMENT : « Nous avons travaillé pour être dans le cadre légal, réglementaire et nous avons également regardé l’évolution de l’évaluation de l’année dernière et nous avons trouvé une approche et des éléments financiers qui sont une réalité économique de l’arrivée de ces deux communes sur notre territoire. Il est vrai que lorsque la CAM a été créée, il y a un certain nombre de communes qui l’ont intégrée avec un niveau de service conséquent et d’autres avec moins de services. C’est souvent les grosses communes qui assurent la mise en place de ces services pour les petites. »

Les débats étant terminés, le Président propose à l’assemblée de voter la délibération rédigée en ces termes.

Vu l’article L 5251-17 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), Vu l’article L 1609 nonies C du Code Général des Impôts, Vu les délibérations du Conseil de Communauté n° 2014 .078 du 30 juin 2014 et 2014.105 du 4 novembre 2014 portant composition de la Commission Locale d’Evaluation des Charges Transférées. Vu le rapport de la CLECT du 26 février 2015 annexé aux présentes ;

Sur proposition de son Président et après en avoir délibéré, le Conseil de Communauté :

APPROUVE les évaluations de l’attribution de compensation pour Fonsorbes et Le Fauga (retenue progressive sur 15 ans ). Telles qu’elles sont détaillées dans le rapport de la CLECT joint à la présente délibération. PRECISE que les évaluations de l’attribution de compensation seront révisées si nécessaire en fonction des objectifs retenus sur la compétence Petite Enfance dans cette CLECT. HABILITE le Président ou à défaut son représentant à l’effet de signer toutes pièces nécessaires à l’exécution de la présente délibération qui sera transmise ainsi que le rapport de la CLECT du 26 février 2015 aux 16 communes afin que les Conseils Municipaux délibèrent.

Adopté à la majorité (4 contre : Mme Caussade, MM. Gautier,Jouannem,Sottil).

4 Création / Suppression de postes à temps complet et non complet Rapporteur Daniel LECLERCQ

1 - Changement de temps de travail ou de filière Suite au refus par les agents concernés de la proposition de nouvel emploi du temps qui leur était faite, il est proposé au Conseil Communautaire :

20/22 » La suppression d’un poste d’Adjoint d’Animation de 2 ème ou 1 ère classe ou d’Adjoint d’Animation principal de 2 ème ou 1 ère classe à temps non complet 25 heures, » La suppression d’1 poste d’Adjoint d’Animation de 2 ème ou 1 ère classe ou d’Adjoint d’Animation principal de 2 ème ou 1 ère classe à temps non complet 30 heures, » La suppression d’1 poste d’Adjoint d’Animation de 2 ème ou 1 ère classe ou d’Adjoint d’Animation principal de 2 ème ou 1 ère classe à temps non complet 17 heures, » La suppression d’1 poste d’Adjoint Technique de 2 ème ou 1 ère classe ou d’Adjoint Technique principal de 2ème ou 1 ère classe à temps non complet 28 heures, » La suppression d’1 poste d’Adjoint d’Animation de 2 ème ou 1 ère classe ou d’Adjoint d’Animation principal de 2 ème ou 1 ère classe à temps non complet 20 heures, » La suppression d’1 poste d’Adjoint d’Animation de 2 ème ou 1 ère classe ou d’Adjoint d’Animation principal de 2 ème ou 1 ère classe à temps non complet 22 heures, Ces agents voient leur affectation maintenue sur leurs postes actuels, initialement supprimés par la délibération 2014-137 du 2 décembre 2014, qui sont maintenus au tableau des emplois.

Afin de mettre en adéquation le grade de l’agent avec le poste qu’il occupe, il est proposé au Conseil Communautaire, au pôle Services de proximité, direction Enfance, Prestations, Service coordination des Activités Péri-scolaires : » La création d’1 poste d’Adjoint d’Animation de 2 ème ou 1 ère classe ou d’Adjoint d’Animation principal de 2 ème ou 1 ère classe à temps non complet 30 heures, » La suppression corrélative d’1 poste d’Adjoint Technique de 2 ème ou 1ère classe ou d’Adjoint Technique principal de 2 ème ou 1 ère classe à temps non complet 30 heures, poste crée par la délibération 2014-137 du 2 décembre 2014.

Afin de permettre l’intégration d’heures pérennes dans l’emploi du temps des agents, il est proposé au Conseil Communautaire : » La création d’1 poste d’Adjoint d’Animation de 2 ème ou 1 ère classe ou d’Adjoint d’Animation principal de 2 ème ou 1 ère classe à temps complet, » La suppression corrélative d’un poste d’Adjoint d’animation 2 ème classe à temps non complet 28h, poste crée par la délibération n° 2014-124 du 30 septembre 2014, » La création d’1 poste d’Adjoint d’Animation de 2 ème ou 1 ère classe ou d’Adjoint d’Animation principal de 2 ème ou 1 ère classe à temps non complet 27 heures, » La suppression corrélative d’un poste d’Adjoint d’animation 2 ème classe à temps non complet 23h45, poste crée par la délibération n°2014-017 du 20 février 2014, » La création d’1 poste d’Adjoint technique de 2 ème ou 1 ère classe ou d’Adjoint technique principal de 2 ème ou 1 ère classe à temps non complet 26 heures, » La suppression corrélative d’un poste d’Adjoint technique 2 ème classe à temps non complet 16h, poste crée par la délibération n° 2014-011 du 16 ja nvier 2014, » La création d’1 poste d’Agent Territorial Spécialisé des Ecoles Maternelles de 1 ère classe ou d’Agent Territorial Spécialisé des Ecoles Maternelles principal de 2 ème ou 1 ère classe, à temps non complet 33h30 heures, » La suppression corrélative d’un d’Agent Territorial Spécialisé des Ecoles Maternelles de 1 ère classe à temps non complet 31h30, poste crée par la délibération n° 2013-078 du 19 novembre 2013.

2 – Promotions et réussites aux concours et examens professionnels Afin de permettre la nomination d’agents, inscrits sur liste d’aptitude suite à leur promotion interne, sur un grade correspondant à leurs missions, il est proposé : » La création de 2 poste d’agents de maîtrise ou d’agents de maîtrise principaux à temps complet » La création d’un poste d’agent de maîtrise ou d’agent de maîtrise principal à temps non complet 28 heures 45 Ces postes seront pourvus une fois toutes les conditions statuaires exigées remplies. La suppression des postes correspondant n’intervient qu’après avis du prochain Comité Technique Paritaire.

Sur proposition de son Président et après en avoir délibéré, le Conseil de Communauté :

APPROUVE les créations et suppressions des postes susvisés ;

21/22 PRECISE que les crédits nécessaires au paiement de ces agents sont inscrits au budget de la Communauté ;

HABILITE le Président ou à défaut son représentant à l’effet de signer toutes pièces nécessaires à l’exécution de la présente délibération.

Adopté à l’unanimité

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 19 h 45

22/22