CAHIER N°4.1 : RESUME NON TECHNIQUE - ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT –

PARC EOLIEN DU CHAMP DE L’EPEE II Communes de , MAILLY-LE-CAMP et (10)

15020023-V3

Février 2017

Parc Eolien du Champ de l’ Epée II- communes de TROUANS, MAILLY-LE-CAMP et DOSNON Résumé non technique - Etude d’impact sur l’environnement

SOMMAIRE 5.5. Paysage et patrimoine ...... 13

6. Synthèse des mesures et des impacts résiduels ...... 14 1. Parc Eolien du Champs de l’ Epée II en quelques chiffres ...... 2 7. Coût estimatif des mesures associées au projet ...... 16

2. Les étapes clés du projet – historique et concertation ...... 3

3. Justification du projet ...... 3

3.1. Choix du site ...... 3 3.2. Choix du scénario d'implantation ...... 3

4. Compatibilité du projet avec les documents cadre ...... 3

5. Synthèse de l’étude d’impact ...... 4 5.1. Milieu physique ...... 4 5.1.1. Géomorphologie et géologie ...... 4 5.1.2. Hydrogéologie et hydrologie ...... 4 5.1.3. Climatologie ...... 4 5.2. Milieu naturel ...... 5 5.2.1. Zones naturelles d’intérêt reconnu (ZNIR) ...... 5 5.2.2. Flore et habitats ...... 5 5.2.3. Avifaune (oiseaux) ...... 5 5.2.4. Autre faune ...... 6 5.2.5. Chiroptères (chauves-souris) ...... 7 5.3. Milieu humain ...... 8 5.3.1. Situation administrative ...... 8 5.3.2. Urbanisme ...... 8 5.3.3. Occupation du sol du secteur d’étude ...... 9 5.3.4. Équipements et activités économiques ...... 9 5.3.5. Réseaux et servitudes ...... 9 5.4. Santé ...... 10 5.4.1. Ambiance sonore ...... 10 5.4.2. Champs électromagnétiques basses fréquences ...... 11 5.4.3. Etude des ombres projetées ...... 12 5.4.4. Production et gest ion des déchets ...... 12 5.4.5. Transport et flux ...... 12 5.4.6. Risques nat urels ...... 12 5.4.7. Risques technologiques ...... 13

15020023-V1 –Juillet 2016 1

Parc Eolien du Champ de l’ Epée II- communes de TROUANS, MAILLY-LE-CAMP et DOSNON Résumé non technique - Etude d’impact sur l’environnement

1. PARC EOLIEN DU CHAMPS DE L’EPEE II EN QUELQUES CHIFFRES Localisation du projet : Le projet constitue une extension du Parc Eolien du Champ de l’Epée dans le département de l’, sur les communes de Trouans, Mailly-le-Camp et Dosnon. Ces communes sont localisées dans le nord du département de l’Aube, en limite administrative avec celui de la Marne, à environ 30 km au sud-ouest de Vitry-le-François et une quarantaine de km au nord de .

Porteur du projet et exploitant du parc : SARL Parc Eolien du Champ de l’Epée II.

Puissance totale installée : 17,1 à 20,7 MW 6 éoliennes d'une puissance unitaire de 2,85 à 3,45 MW, d'une hauteur totale maximale de 160 m, pour une hauteur de mât de 91,5 à 98,3 m et un diamètre de rotor de 103 à 130 m.

Production estimée : 47 863 à 50 383 MWh/an annuels, soit la consommation d’électricité de plus de 17 700 à Vue sur l’autoroute sur la vaste crête de la Folie Godot. 18 600 foyers.

Vue depuis la d677 avant le passage sur l’autoroute (à proximité de l’aire de repos)

Vue depuis une route de desserte secondaire (Villiers-)

15020023-V1 –Juillet 2016 2

Parc Eolien du Champ de l’Epée II- communes de TROUANS, MAILLY-LE-CAMP et DOSNON Résumé non technique - Etude d’impact sur l’environnement

2. LES ETAPES CLES DU PROJET – HISTORIQUE ET CONCERTATION 3. JUSTIFICATION DU PROJET

3.1. CHOIX DU SITE La société An Avel Braz est un acteur historique de l’éolien en Champagne Ardenne. Dès 2004, elle a développé avec la Française d’Eoliennes (aujourd’hui Sorgénia ) le Parc Eolien de l’Herbissonne. Ce parc éolien, l’un La société An Avel Braz a choisi de considérer pour le développement de son nouveau projet éolien les territoires des plus grands de la région, composé de 23 éoliennes réparties sur les communes de Villiers-Herbisse, Herbisse communaux de Trouans, Mailly-le-Camp et Dosnon compte tenu des éléments des éléments suivants : est aujourd’hui opérationnel. - d'un potentiel éolien favorable ; En 2010, la création d’une ZDE sur les territoires de Villiers-Herbisse, Herbisse, Mailly-le-Camp, , Trouans - d'une acceptation locale favorable ; a conduit An Avel Braz à réfléchir à l’opportunité de densifier le projet de l’Herbissonne à l’Est en développant le - d’un soutien « sans faille » des élus locaux ; Parc Eolien du Champ de l’Epée dont l’implantation s’appuie sur le tracé de la RD 677, en écho à la ligne Sud de - d'un accompagnement impliqué des populations locales depuis 2010 ; l’Herbissonne. Le permis de construire ainsi que l’autorisation d’exploiter lui ont été délivrés le 14 septembre - de faibles contraintes techniques; 2013, pour 6 éoliennes et les travaux de constructions ont commencé pour une mise en service industrielle à la - d’une surface suffisamment vaste pour le développement d'un nouveau projet éolien acceptable sur le fin de l’année 2015. territoire, et techniquement et économiquement viable. Le schéma régional éolien, publié en 2012, a mis en évidence les zones favorables au développement de l’éolien Ce secteur d'étude a donc été validé par An Avel Braz pour étudier la possibilité d'implanter un nouveau parc en Champagne Ardenne. Le Nord de l’Aube se trouve dans une large zone verte du schéma, c’est à dire propice éolien en « écho » au parc éolien de Champ l’Epée I. Le présent dossier a donc pour objectif de présenter le à l’éolien. Le secteur de Villiers-Herbisse et Salon se trouve dans cette zone, délimitée au Nord par l’aéroport de nouveau projet qui s'inscrira dans le secteur d'étude et qui présentera la meilleure intégration dans Vatry, à l’Est par le Camp militaire de Mailly, au Sud par le radar Météo France d’Avant-lès-. Cette zone l’environnement local et limitrophe. composée de vastes plaines agricoles constitue un des secteurs privilégiés pour l’implantation d’éoliennes dans le département de l’Aube. 3.2. CHOIX DU SCENARIO D'IMPLANTATION Depuis le début des années 2000, les plateaux agricoles de la Champagne Crayeuse font l’objet d’un vif intérêt, aux vues des nombreux secteurs favorables qu’ils offrent pour l’accueil de projets éoliens. L'analyse des variantes d’implantation a été réalisée par l'ensemble des spécialistes, qui ont selon leurs statuts et leurs compétences apporté une analyse comparative, émis des remarques, formulés des recommandations. Le 10 juillet 2010 : la ZDE est créée par arrêté préfectoral sur les communes d’Allibaudières, Herbisse, Mailly-le- Camp, Poivres, Trouans, Villiers-Herbisse. L’arrêté a retenu deux des quatre secteurs proposés: La variante retenue est une implantation de 6 éoliennes en deux lignes parallèles. • Une première zone sur les communes de Mailly-le-Camp, Villers-Herbisse, Trouans, Herbisse et Allibaudières.

• Une seconde zone sur la commune de Poivres. Eolienne Commune Lambert I Lambert II Lambert 93 Altitude d'implantation A l’automne 2010 : An Avel Braz décide alors, d’étudier la possibilité de développer un nouveau projet sur les X Y X Y E N communes de Trouans, Mailly-le-Camp et Herbisse, afin de s’inscrire dans la ZDE récemment acceptée. E1 Mailly-le- 737001,976 105598,399 737058,625 2405752,486 788089,349 6837958,695 141,100 Le contact est pris avec les élus et les propriétaires-exploitants, et une réunion d’information s’est tenue le 15 Camp novembre 2010 à la mairie de Trouans. Les trois communes acceptent le lancement d’études sur leurs territoires. E2 Trouans 736773,668 105228,534 736829,847 2405382,705 787857,589 6837591,121 141,600 Une nouvelle réunion d’information est organisée le 13 janvier 2011, pour confirmer le lancement des études E3 Trouans 736318,866 104690,894 736374,317 2404845,312 787397,811 6837057,984 148,900 environnementales (flore, avifaune, chiroptères). E4 Trouans 737196,177 104822,398 737252,111 2404975,975 788276,100 6837181,079 135,000

En fonction des contraintes et sensibilités mises en évidence, An Avel Braz, décide, en partenariat avec un E5 Trouans 736789,625 104461,209 736845,029 2404615,057 787866,236 6836823,881 140,600 architecte paysagiste, de développer un projet paysager. Trois variantes sont alors étudiées et proposées le 08 E6 Dosnon 736365,614 104106,948 736420,490 2404261,087 787438,987 6836473,775 153,400 décembre 2011 au paysagiste conseil de l’Aube, puis au pôle éolien le 30 janvier 2012.

Les services de l’Etat reconnaissent le travail approfondi réalisé par An Avel Braz. De concert, la variante C, Coordonnées géographiques des éoliennes composée d’une ligne de 8 éoliennes, en deux groupes distincts de 4 éoliennes, est finalement retenue. Il s’est avéré que les deux éoliennes sud étaient dans le périmètre de protection du radar météo d’Avant-lès-Ramerupt, ce qui a réduit le projet aux 6 éoliennes actuellement en phase d’exploitation. 4. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS CADRE Suite à une demande de l’armée, les éoliennes E1 et E4 ont été déplacées de 75 m et de 27 m (sur les mêmes parcelles). Suite à ce changement, un addendum précise les modifications et leurs impacts. Le projet de Parc Eolien du Champ de l’Epée II est compatible avec les plans, schémas, directives et programmes mentionnés à l'article R.122-17 du Code de l'environnement et applicables sur le territoire. Aujourd’hui, la société An Avel Braz, forte de douze années d’études et de réflexion sur cette zone géographique, propose une extension au Parc du Champ de l’Epée. Ces éoliennes prennent en compte toutes les servitudes stratégiques et avifaunes. L’adaptation du plan aux différentes contraintes exclues toutes variantes viables.

15020023-V1 –Juillet 2016 3

Parc Eolien du Champ de l’ Epée II- communes de TROUANS, MAILLY-LE-CAMP et DOSNON Résumé non technique - Etude d’impact sur l’environnement

5. SYNTHESE DE L’ ETUDE D’ IMPACT 5.1.2. HYDROGEOLOGIE ET HYDROLOGIE 5.1. MILIEU PHYSIQUE Au sein du site d’étude, il existe une seule grande nappe d’eau souterraine, commune aux différents terrains crayeux et aux alluvions. Il n’existe pas de réel substratum imperméable à la nappe, mais plutôt une réduction 5.1.1. GEOMORPHOLOGIE ET GEOLOGIE progressive de la fissuration de la craie avec la profondeur. Cette nappe n’est pas protégée par un niveau imperméable et est donc vulnérables face aux éventuelles Globalement, le périmètre d’étude intermédiaire se situe essentiellement sur une zone crayeuse. Les formations pollutions diffuses de surface. de craie sont poreuses (35 à 45% de vides), et cette fine porosité (de l’ordre du micron) conserve toujours une certaine quantité d’eau. Aucun cours d’eau n’est présent au sein du secteur d’étude. Le périmètre se compose également d’un relief modeste et monotone, avec la présence de rivières peu marquées dans le périmètre intermédiaire. Dans le périmètre intermédiaire sont présent les cours d’eau de l’Herbissonne ainsi que différents affluents de l’Huitrelle : La Conge, le ruisseau Saint-Antoine. Aucune contrainte topographique ou géologique réelle vis-à-vis de l’implantation d’un projet éolien n’est répertoriée. Des essais géotechniques précis, au pied de chaque éolienne, détermineront si la portance du sol est suffisante I mpacts : au soutien des éoliennes ou si des fondations profondes doivent être envisagées. Cette étude permettra de Les impacts potentiels sont : dimensionner correctement les fondations, en tenant compte de la stabilité du sol et du sous-sol. - Un déversement accidentel d’huiles ou de carburant, - La contamination potentielle des sols et des eaux par les polluants. I mpacts :

La création de voies d'accès, des excavations pour les fondations, des tranchées pour les câblages électriques, rompt la structure du sol et le rend sensible à l'action de l'eau et/ou du vent qui emportent les particules solides (effet direct Mesures : des travaux). Les travaux liés à ces aménagements peuvent entraîner des risques d'érosion des sols. Les travaux liés à Dès le début du chantier, des mesures seront mises en place pour collecter les déversements accidentels d’huiles la création de chaque aire de grutage étant limités dans le temps, les éoliennes n’engendreront qu’une légère perte et d’hydrocarbures afin qu’il n’y ait pas de ruissellement de polluants vers les eaux souterraines (par exemple via de surface d’infiltration de l’eau de ruissellement correspondant à leur emprise au sol. L’impact est jugé faible. la mise en place de bacs de rétention sous les réservoirs et sous le transformateur dans l'éolienne). La mise en place des éoliennes nécessitera un remaniement très local, au niveau des fondations, de la couche superficielle du sol et des premiers horizons géologiques. Le poids final des éoliennes pourrait provoquer un 5.1.3. CLIMATOLOGIE tassement localisé des premières couches géologiques. L’incidence sur les formations géologiques sera négligeable. Le climat de l’Aube est un climat océanique de transition. La légère continentalisation peut se caractériser par Mesures : une amplitude thermique annuelle dépassant 15°C. L’étude climatique du secteur a été faite sur la base des La terre végétale sera mise de côté et remise sur site après réfection des chemins d’exploitation et les terres données fournies par les services de Météo France provenant de la station météorologique de Troyes (10). agricoles seront remises en état à la fin du chantier. Le plan de circulation des engins empruntera les pistes créées et existantes et les aires de stationnement prévues à cet usage. Afin d’évaluer le potentiel de vent du site, une étude locale des vents a été réalisée avec l’implantation d’un mât de mesure de vent sur 3 ans. Une étude géotechnique sera réalisée pour dimensionner chaque fondation (éolienne) du projet. Le site d’étude est caractérisé par des vents dominants de direction SO – NE avec une vitesse moyenne annuelle de 6,33 m/s. Les conditions de vent de la zone sont favorables au développement d’un projet de parc éolien.

I mpacts : Dans la mesure où les éoliennes ne sont pas à l’origine d’émissions atmosphériques, les incidences directes du parc sur le climat sont nulles. Les éoliennes auront un impact positif sur la réduction des gaz a effet de serre et négligeable sur les vents.

Mesures : Aucune mesure n’est donc à prévoir.

15020023-V1 –Juillet 2016 4

Parc Eolien du Champ de l’ Epée II- communes de TROUANS, MAILLY-LE-CAMP et DOSNON Résumé non technique - Etude d’impact sur l’environnement

5.2. MILIEU NATUREL Distance (en Type Nom Code AIRELE km) Le paragraphe ci-après est extrait du rapport « Diagnostic Flore/Habitats et Avifaune » d’Eric Beudin de la ZNIEFF I MARAIS DE LA SUPERBE ET DU SALON ENTRE ET FAUX‐ 9 17,4 société AIRELE daté de juin 2016. ZSC Marais de la Superbe ‐ 18,4 Le volet chiroptérologique (Chauves-Souris) est extrait du rapport « Réactualisation du diagnostic ZNIEFF I PINEDES DE MORTEY ET DE BIGOURDY A CHARMONT‐SOUS‐ 14 19,8 MARAIS LATERAUX DE LA RIVE DROITE DE LA VALLEE DE LA SEINE A DROUPT‐SAINTE‐MARIE chiroptérologique du projet d’implantation du parc éolien de Trouans» de Christophe HERVE de la LPO daté de ZNIEFF I 16 19,8 ET SAINT‐OULPH décembre 2015 et son complément de septembre 2016 . Tableau 1. Zones naturelles d’intérêt reconnu dans secteur d’étude éloigné

5.2.1. ZONES NATURELLES D’ INTERET RECONNU (ZNIR) Cinq sites Natura 2000 sont présents au-delà du périmètre intermédiaire de 6 kilomètres. Ils figurent en gras dans le tableau ci-dessus. L’aire d’étude éloignée est globalement constituée de parcelles agricoles ponctuée de quelques vallées qui font office de réservoirs de biodiversité et de couloir de migration. La présence, à proximité relative, du camp militaire de Mailly est à noter, ce site étant un des grands réservoirs de biodiversité 5.2.2. FLORE ET HABITATS de Champagne-Ardenne. Le site d’étude se compose quasi exclusivement de parcelles cultivées et habitats associés (Codes Vingt-huit zones naturelles d’intérêt reconnu sont concernées par l’aire d’étude éloignée : Corine Biotope 82.1 et 87.1) présentant une végétation spontanée peu développée et peu diversifiée

18 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type I du fait des méthodes culturales appliquées. Aucune jachère ni prairie ne sont présentes et les 3 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type II ; éléments ligneux sont très peu nombreux et se présentent soit sous forme de haies de plantation plus 1 Zone de Protection Spéciale (ZPS) ; ou moins récente soit de petits boisements plantés de feuillus et/ ou de conifères (Code Corine Biotope 4 Sites d’Importance Communautaire (ZSC) ; 43 ; 83.31 ; 83.32). 1 Arrêté Préfectoral de protection de Biotope (APPB) ; Les enjeux concernant la flore et les habitats sont très faibles en raison de leur faible 1 Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO). richesse spécifique et de l’absence d’espèce d’intérêt patrimonial.

Distance (en Type Nom Code AIRELE km) 5.2.3. AVIFAUNE (OISEAUX) ZNIEFF II SAVARTS ET PINEDES DU CAMP MILITAIRE DE MAILLY ‐ 2,9 ZNIEFF II BASSE VALLEE DE L'AUBE DE A SARON‐SUR‐AUBE ‐ 6,1 Les inventaires ont permis l’identification de 72 espèces au sein du secteur d’étude et de l’aire d’étude ZNIEFF I PRAIRIES ET BOIS DES GRANDES NELES A TORCY‐LE‐GRAND ET LE CHENE 7 6,2 rapprochée. ZSC Prairies et bois alluviaux de la basse vallée alluviale de l'Aube 6,5 En période de nidification, la diversité spécifique est relativement similaire entre les parcelles cultivées ZNIEFF I PRAIRIES, BOIS ET GRAVIERES DE LA VALLEE DE L'AUBE A TORCY‐LE‐PETIT 13 7 et les habitats ligneux. Ce constat s’explique par le fait que ces derniers sont très peu nombreux et de ZSC Savart du camp militaire de Mailly‐le‐Camp ‐ 8,2 petite taille et qu’ils abritent principalement des espèces ubiquistes qui vont régulièrement chercher ZPS Marigny, Superbe, vallée de l'Aube ‐ 8,7 leur nourriture dans les parcelles cultivées. Les espèces strictement forestières nécessitent en effet de ZNIEFF I LES PRES L'ABBE ET LE PRE AUX MOINES ENTRE , AUBIGNY ET 6 9 grandes surfaces boisées qui sont seules à même de subvenir à leurs besoins. En revanche, le nombre ZNIEFF I LES PRES ET BOIS ALLUVIAUX DE RHEGES‐BESSY 8 11 d’espèces nicheuses est significativement plus élevé dans les haies et boisements que dans les ZNIEFF I BOIS DES NOYATTES ET DE L'ABBE ENTRE RAMERUPT, , ET ISLE‐AUBIGNY 5 11,2 parcelles agricoles, ces dernières n’étant favorables qu’à un nombre très restreint d’espèces (Caille des ZICO Vallée de l'Aube, de la Superbe et Marigny ‐ 11,6 blés, Alouette des champs, Bergeronnette printanière, Œdicnème criard, Busard Saint-Martin, …). ZNIEFF I MARAIS DES PELLES A BESSY 12 12,6 L’intérêt patrimonial des espèces nichant au sein des parcelles cultivées est toutefois nettement ZNIEFF I FORET DOMANIALE DE LA PERTHE A PLANCY‐L'ABBAYE 1 12,7 supérieur à celui des espèces nichant dans les haies ou les bois du secteur d’étude, ces dernières ZSC Garenne de la Perthe ‐ 12,8 pouvant être assimilées à un cortège aviaire de parcs et jardins. ZNIEFF I PARC DU CHATEAU, BOIS DE LA CURE ET MARAIS DE PLANCY L'ABBAYE 17 13 Lors de la période hivernale, la faune aviaire est largement dominée par les corvidés qui présentent ZNIEFF I LES PRAIRIES ET BOIS DE LA VALLE DE L'AUBE ENTRE CHAUDREY ET NOGENT‐SUR‐AUBE 4 13,1 une colonie de reproduction au niveau des bois de l’aire d’autoroute toute proche. En dehors de ces ZNIEFF I LES AJOUX ET LA NOUE DES AJOUX A RAMERUPT ET NOGENT‐SUR‐AUBE 18 13,7 espèces, la diversité spécifique est faible avec peu d’espèces patrimoniales. La période hivernale ne ZNIEFF I BOIS DE LA COTE RONDE A CHAUDREY 15 14,4 présente donc pas d’enjeu particulier envers l’avifaune. APPB Pinède de Chaudrey ‐ 15,5 Les périodes migratoires ont vu des effectifs faibles traverser le secteur d’étude. L’espèce la plus ZNIEFF I PELOUSE DES TALUS DE LA D.99 A CHAUDREY 2 15,8 présente étant le Vanneau huppé suivi par l’Etourneau sansonnet. Le passage est très diffus et les ZNIEFF I PELOUSES DES TALUS DE L'ANCIENNE VOIE FERREE DE HUIRON A SOMPUIS 11 15,8 haltes migratoires ont été peu nombreuses, ces dernières concernant principalement le Vanneau ZNIEFF I VALLEE DE L'AUBE A NOGENT‐SUR‐AUBE, , ET 3 16,1 huppé dans la partie Nord-ouest du secteur d’étude. ZNIEFF I SAVART ET PINEDE DE LA FORET DOMANIALE DE VAUHALAISE 10 16,6

15020023-V1 –Juillet 2016 5

Parc Eolien du Champ de l’ Epée II- communes de TROUANS, MAILLY-LE-CAMP et DOSNON Résumé non technique - Etude d’impact sur l’environnement

A partir de ces éléments, les enjeux concernant l’avifaune sont classés de la manière Mesures (Hors chauves-Souris) suivante : En ce qui concerne la flore et les habitats, seules des mesures d’évitement ont été prises. Elles - Enjeux modérées pour les boisements et les haies avec une zone tampon de 200 consistent notamment en une vérification des sensibilités de la zone de dépôts temporaire des mètres ; matériaux d’excavation des fondations. Le projet a également veillé à réduire au minimum les - Enjeux faibles pour l’ensemble des parcelles cultivées de la zone d’étude. emprises nécessaires afin d’éviter la destruction de trop grandes surfaces d’habitats naturels, bien que ces derniers soient exclusivement des parcelles de grandes cultures. 5.2.4. AUTRE FAUNE En ce qui concerne l’avifaune, les mesures d’évitement consistent au fait d’avoir le plus grand Le secteur d’étude n’est pas favorable à la présence d’amphibiens et de reptiles et le cortège des espacement possible entre les éoliennes, le maintien d’une distance minimale proche de 200 mètres mammifères est peu développé. L’ensemble des espèces inventoriées sont communes et permettent par rapport aux boisements et haies. de définir des enjeux très faibles voire nuls concernant ces groupes faunistiques. Afin de réduire l’impact du projet sur l’avifaune, le chantier ne démarrera pas durant la période de nidification entre mi-mars et fin juillet mais pourra se poursuivre sur les secteurs sur lesquels les travaux sont déjà démarrés. I mpacts (hors chauves-Souris) Un suivi de chantier sera réalisé de contrôler la bonne prise en compte des mesures (limitation des emprises, absence de pollution…) et un suivi de mortalité sera réalisé sur une année. Ce suivi sera L’analyse des impacts d’un projet doit tenir compte de leur nature (temporaire ou permanente) ainsi effectué une fois dans les 3 premières années de fonctionnement puis une fois tous les 10 ans. que de leur intensité (fort, moyen, faible) sur les différentes thématiques de l’environnement. Dans le Un suivi comportemental de l’avifaune sera également fait sur trois cycles biologiques, ce suivi mettra cadre d’un projet éolien, les impacts peuvent de plus être séparés en 2 grandes phases que sont la l’accent sur les périodes migratoire et la période de nidification. Ce suivi sera prolongé sur la durée de phase de chantier et la phase d’exploitation. vie du parc par un suivi des busards nicheurs afin, si nécessaire, de baliser voire de déplacer les nids.

La première phase implique des impacts de type destruction d’habitats (excavation des fondations, création de chemins, création des plateformes d’exploitation ou de montage, stockage du matériel), dérangements des espèces liés à la présence des ouvriers et à la circulation de véhicules ou encore la L’étude écologique du projet éolien de Champ de l’Epée I I réalisée en 2011 sur un cycle pollution potentielle liée aux engins utilisés et au stockage du matériel. Dans le cas du projet du biologique complet et complétée par des observations des terrains effectués en 2015 a Champ de l’Epée II, les emprises sont très limitées et de nombreux chemins d’exploitation existants démontré des enjeux globalement faibles dans un contexte écologique largement dominé seront utilisés. Aucune coupe d’arbre n’est envisagée et le projet ne concerne que des parcelles de par les grandes cultures au sein duquel les éléments boisés sont rares. grandes cultures au sein desquelles les enjeux sont très limités. Les impacts du projet en phase Ces éléments boisés, bien que d’un grand intérêt au sein du fonctionnement écologique travaux sont donc très faibles. De plus, ils ne sont permanents qu’au niveau des plateformes local n’abritent pas d’espèces d’intérêt patrimonial fort ni d’espèces strictement d’exploitation et des chemins à créer, structures dont l’emprise au sol sera très limitée. forestières. I ls renferment en revanche la plus grande diversité spécifique d’oiseaux nicheurs. Les parcelles cultivées accueillent en revanche un faible nombre d’espèces En phase d’exploitation, le dérangement lié à la fréquentation du site pour l’entretien des aviaires nicheuses mais dont certaines présentent un intérêt patrimonial notable. infrastructures sera très limité, les agents affectés à cette mission se limitant aux accès prévus à cet Le passage migratoire au sein de la zone d’étude est faible et diffus et ce aussi bien en effet. Les collisions directes de l’avifaune sur les éoliennes devraient être peu nombreuses du fait de 2011 qu’en 2015. Aucun couloir de migration ne semble donc traverser le secteur d’étude. l’absence de couloir de migration et de zones de regroupement notables. De plus, l’espacement entre les éoliennes laisse à l’avifaune une grande latitude pour circuler. L’impact de type collision devrait L’ensemble de ces éléments a été pris en compte lors de la détermination de donc être de faible intensité mais sera toutefois permanent au cours de la durée de vie du projet. l’implantation définitive tout comme l’existant, afin de conserver une cohérence Le projet s’intègre dans un groupe d’éoliennes existantes, il ne crée donc qu’un faible effet barrière importante au niveau local. Cette prise en compte globale a permis d’éviter certains supplémentaire e laisse un large passage libre à l’Est pour l’avifaune migratrice. impacts inhérents à un projet éolien (distances tampon par rapport aux boisements, Les impacts du projet sur les différentes thématiques environnementales abordées dans le dossier sont distances inter éoliennes, effet barrière…). En complément de ces dispositions prises en donc globalement faibles. Ce constat est possible grâce à la prise de mesures d’évitement lors de la amont, des mesures spécifiques permettent de réduire fortement les impacts potentiels phase de conception du projet, des mesures à appliquer lors des phases chantier et d’exploitation des phases de chantier et d’exploitation du projet permettant d’aboutir à un impact permettant de venir réduire les impacts subsistants (Cf. paragraphe ci-après). résiduel faible voire non significatif du projet. Le suivi de mortalité permettra de définir le niveau d’impact réel du projet et de redéfinir les mesures préconisées en fonction des résultats obtenus.

15020023-V1 –Juillet 2016 6

Parc Eolien du Champ de l’Epée II- communes de TROUANS, MAILLY-LE-CAMP et DOSNON Résumé non technique - Etude d’impact sur l’environnement

5.2.5. CHIROPTERES (CHAUVES-SOURIS) Pour les espèces en migration active le risque existe de manière égale sur l'ensemble des couloirs avérés de la zone. Même si la migration n’a pu être démontrée sur une zone plus au sud, il est probable que cette dernière ° EVALUATION DES ENJEUX CHIROPTEROLOGIQUES soit également utilisée par les migrateurs. Les gîtes d’hibernation et/ou de mise bas : Les gîtes d’hibernation et de reproduction connus sont assez De plus, les conditions météorologiques influent sur l'activité migratrice. éloignés du projet de parc éolien pour que ce dernier n’ait pas d'impact direct sur ces colonies. Il est également important de souligner que les écoutes réalisées lors du suivi proche du village de Trouans ont permis de mettre Par conséquent en cas d’implantation d’éoliennes sur le site d’étude, un système de bridage des machines sera en évidence l'existence d'une potentielle colonie de Sérotine commune. mis en place lorsque les conditions météorologiques sont les suivantes : - vent inférieur à 6 mètres/seconde Par ailleurs, sur le site d’étude aucun gîte de reproduction et/ou d’hibernation n’est actuellement connu. - absence de pluie Les territoires de chasse : Suite aux analyses cartographiques réalisées précédemment, il ressort que la - entre début mars à mi-mai et entre mi-juillet à fin octobre zone d’étude accueille des territoires de chasse, notamment en raison de la présence de plusieurs haies au - début une heure avant le coucher du soleil et fin une heure après le lever du soleil centre et plus largement sur l'ensemble de la zone offrant ainsi des terrains de chasse et de transit pour un grand nombre de chiroptères. ° SYNTHESE DES ENJEUX CHIROPTEROLOGIQUES Enfin, il a été mis en évidence une grande zone de chasse utilisée de façon récurrente par la Sérotine commune durant les mois d’août et septembre. S’agissant d’une espèce de haut vol, ce constat est à prendre En fonction des éléments précédemment cités, une hiérarchisation et une cartographie des enjeux en compte dans l'évaluation de l'impact. chiroptèrologiques ont été réalisées.

Les axes de déplacements : Lors du diagnostic chiroptèrologique, une pression d’écoute a été mise en place dans et à proximité des axes de transit potentiels afin d'en confirmer la présence ou non. La cartographie des axes de déplacements et des corridors écologiques met en avant l’existence d’un axe de déplacement lors d'activités de chasse ou de transit, qui traverse de part et d’autre le site d’étude du nord- est au sud-ouest.

Espèces migratrices : Lors du suivi chiroptèrologique, trois espèces migratrices ont été contactées directement dans la zone d’étude à savoir : - La Pipistrelle de Nathusius contactée au point d’écoute n°5 en transit, - La Noctule commune contactée au point d’écoute n°3 migration active automnale, - La Noctule de Leisler contactée de façon assez régulière aux points d’écoute n° 3, 7 et 10 en migration active et/ou en transit passif assez haut en altitude. Ainsi, sur les points d’écoute n°3, 5, 7 et 10 (soit 40% des points d’écoute) des espèces migratrices ont été enregistrées. Il semble possible qu’il puisse s’agir d’individu en provenance du secteur de Mailly-le-Camp et allant vers la Vallée de l’Aube, située à 9 km au sud du site.

Collisions des chauves-souris avec le rotor des éoliennes : Pour les espèces locales, le risque de collisions avec les éoliennes sera d’autant plus important que l’implantation de celles-ci se fera dans des zones où l’activité des chauves-souris est potentiellement conséquente (territoires de chasse et axes de déplacements, surtout pour la Sérotine commune et la Pipistrelle commune). Il est fondamental de placer les éoliennes à plus de 200 mètres des principaux territoires de chasse. D’après des études menées sur ce sujet, la mortalité par collision diminue de manière significative passée cette distance. Les conséquences sur la mortalité directe des chauves-souris seraient plus minimes si cette distance est respectée.

15020023-V1 –Juillet 2016 7

Parc Eolien du Champ de l’Epée II- communes de TROUANS, MAILLY-LE-CAMP et DOSNON Résumé non technique - Etude d’impact sur l’environnement

5.3. MILIEU HUMAIN

5.3.1. SITUATION ADMINISTRATIVE

Les communes du secteur d’étude (Mailly-le-Camp, Villiers-Herbisse, Herbisse, Dosnon et Trouans) se situent en région Champagne-Ardenne et dans la partie nord du département de l’Aube. Le secteur d’étude est localisé à environ 40 km au nord de Troyes et à 35 km au sud-ouest de Vitry-le-François. Le secteur d’étude compte 5 communes réparties au travers de deux Communautés de communes. La commune de Dosnon fait partie de la Communauté de communes de la Région d’Arcis. Les communes de Mailly-le-Camp, Villiers-Herbisse, Herbisse et Trouans font quant à elles parties de la Communauté de communes du Nord de l’Aube depuis le 01 janvier 2010.

5.3.2. URBANISME

L’implantation d’un parc éolien doit être en accord avec les règles locales d’urbanisme. L’implantation d’aérogénérateurs n’est ici étudiée que sur les communes du secteur d’étude. Les communes Dosnon, Mailly-le-Camp, Trouans, Herbisse et Villiers-Herbisse ne disposent pas de document d’urbanisme et sont donc soumises au RNU (Règlement National d’Urbanisme). Dans les communes non dotées d’un document d’urbanisme, les règles de constructibilité limitée s’appliquent (interdiction de construire en dehors des parties déjà urbanisées). Les éoliennes, parce qu’elles sont considérées comme des équipements collectifs, peuvent être autorisées en dehors des parties actuellement urbanisées de la commune. Aucune habitation ni zone à vocation d'habitat ne sont concernées par le secteur d’étude. Aucune restriction n'est identifiée à ce jour au niveau des règlements d’urbanisme, compatibles avec le projet.

Carte des enjeux chiroptèrologiques de la zone d’étude

8 15020023-V1 –Juillet 2016

Parc Eolien du Champ de l’ Epée II- communes de TROUANS, MAILLY-LE-CAMP et DOSNON Résumé non technique - Etude d’impact sur l’environnement

5.3.3. OCCUPATION DU SOL DU SECTEUR D’ ETUDE 5.3.5. RESEAUX ET SERVITUDES

L’emprise même du projet concerne des terres arables agricoles hors périmètres d’irrigation, comme la majorité Aviation civile : Courrier du 22 juin 2012 - Présence de trajectoires de procédures aux instruments de du territoire (hors vallées et camp militaire). Ces terres sont généralement destinées à la culture de céréales (à l’aérodrome de Châlons-Vatry au-dessus du secteur d’implantation fixant à 635 m NGF l’altitude minimale de l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses. Une petite surface essentiellement agricole, mais sécurité, les obstacles ne devront ainsi de pas dépasser la côte NGF de 335. interrompue par de la végétation naturelle, marque la localisation des aires de repos de Champ-l’Epée et Champ- Sur la base d’éoliennes de 160 mètres de hauteur hors-sol, le projet éolien culminera à la cote NGF de 319. Carreau, de l’autoroute A26. Aviation militaire : Courrier du 17 juillet 2012 - Présence d’un volume de sécurité radar HMSR de la base aérienne 113 de Saint-Dizier (plancher à 1600 pieds). L’altitude sommitale d