PROCES-VERBAL SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 15 FEVRIER 2019

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Présents : 17

La séance du Conseil Municipal est ouverte par Monsieur le Maire à 18 heures 30.

Sont excusés Catherine ROUGEOT (pouvoir donné à Sabine LAROUDIE) et Olivier ROBIN. Céline DENIS est absente en début de séance.

Monsieur le Maire souligne que, désormais, une note de synthèse de tous les sujets à l’ordre du jour sera adressée aux élus avec leur convocation au Conseil Municipal. Même si cette formalité n’est pas obligatoire pour les communes de moins de 3 500 habitants, il est important qu’ils aient, avant la séance, le détail des informations qui leur seront nécessaires pour délibérer. Il propose, également, d’apporter un peu de modernité aux moyens de communication des documents de séance, avec leur envoi par courrier électronique. Robert LIBOUTET signale de nombreux problèmes de connexion dus au mauvais état des lignes et des coffrets de téléphonie aux Cosjanots. Il fera un courrier en ce sens et le Maire interviendra auprès d’Orange.

Jean-Noël JOUBERT, Conseiller communautaire représentant la commune de Veyrac à la Communauté urbaine Métropole, évoque la nécessité d’informer les élus municipaux des décisions prises en séances communautaires. Les décisions du Conseil communautaire sont consultables à la Mairie.

Est désignée secrétaire de séance, à l’unanimité, Mauricette LACOUCHIE

Les sujets sont abordés selon l’ordre du jour.

- 1) Approbation du procès-verbal de la réunion du Conseil Municipal du 4 décembre 2018

Le procès-verbal de la réunion du 4 décembre 2018 est approuvé à l’unanimité par le Conseil Municipal.

- 2) Analyse des comptes administratifs 2018

Jean-Noël JOUBERT présente les comptes administratifs 2018. Comme l’an passé, les résultats de l’exercice 2018 sont très proches des prévisions faites lors du budget primitif.

Fonctionnement :

Concernant les dépenses de fonctionnement :

Les dépenses totales de fonctionnement se sont élevées à 1 598 434,44 € en 2018. Les dépenses réelles de fonctionnement atteignent, quant à elles, 1 573 028,77 €.

Le chapitre 011, charges à caractère général : leur montant est de 322 841,52 €, soit 20,52 % des dépenses réelles de fonctionnement. Elles ont été moindres que prévu à l’occasion du vote du budget primitif (- 7,50 %). Dans ce chapitre, on note une augmentation sensible des dépenses d’électricité (+ 9,79 % par rapport à 2017) liée en grande partie à la remise en service sur l’année complète de la salle Jean-Ferrat. Les dépenses d’entretien de bâtiments ont atteint un niveau important, cette année (13 163,40 € en 2018 contre 1 422,66 € en 2017) en raison de travaux importants tels que la remise en état de l’ancien local de coiffure pour accueillir l’activité de dépôt de boulangerie-pâtisserie, la réalisation de la bibliothèque et la réfection des couvertures des salles du Mas-Martin.

Le chapitre 012, charges de personnel : 823 884,21 € de dépenses sur ce chapitre, soit 52,37 % des dépenses réelles. Ce taux passe à 47,61 % si l’on tient compte des recettes salariales liées aux arrêts maladies des agents et du remboursement des charges salariales des agents mis à la disposition de Limoges Métropole pour les travaux de voirie. En outre, les dépenses de ce chapitre ont diminué de 4,98 % par rapport à 2017. Cette diminution s’explique par le recrutement tardif du responsable du service technique et le départ à la retraite d’un agent en début d’année.

Le chapitre 65, autres charges de gestion courante : 252 996,34 €, soit 16,08 % des dépenses réelles de fonctionnement. Ce chapitre est constitué, pour l’essentiel, de la participation de la Commune au SIEPEA et, dans une moindre mesure, des indemnités des élus. La nette augmentation de la participation au fonctionnement du SIEPEA (133 883,57 € en 2018 contre 114 592,92 €) explique la hausse, sur une année, des crédits dépensés sur ce chapitre (+ 8,75 %).

Le chapitre 014, atténuation de produits : 127 411,69 €, soit 8,10 % des dépenses réelles de fonctionnement. Ce chapitre inclut presque exclusivement l’indemnité annuelle de reversement à Limoges Métropole (127 141,69 €). Celle-ci a augmenté de 9 638,02 € depuis 2017, montant des charges annuelles transférées à Limoges Métropole en 2017.

Le chapitre 66, charges financières : 45 341,26 €, soit 2,88 % des dépenses réelles de fonctionnement. Ce chapitre, constitué essentiellement des intérêts des emprunts, est en diminution de 4,18 % par rapport à 2017.

Concernant les recettes de fonctionnement :

Les recettes de l’exercice ont atteint 1 724 054,71 € en 2018. A ce chiffre, il convient d’ajouter l’excédent de fonctionnement antérieur reporté d’un montant de 122 551,34 €, pour atteindre un total de recettes de 1 846 606,05 €. Les recettes réelles de fonctionnement se sont montées, quant à elles, à 1 696 723,82 €.

Le chapitre 70, produits des services du domaine : 277 455,24 €, soit 16,35 % de recettes réelles de fonctionnement. Ces recettes sont stables, dans leur ensemble, par rapport à 2017. On peut souligner une hausse des recettes du restaurant scolaire liée à une augmentation des effectifs de l’école (+ 3 091,47 €) et une autre sensible de celles issues de la location des salles des fêtes (+ 4 404,26 €), la remise en service de la salle Jean-Ferrat y étant pour l’essentiel. Inversement, les remboursements des salaires des agents de la Commune mis à la disposition de Limoges Métropole pour l’entretien de la voirie ont été en diminution en 2018 (- 7 767,35 €).

Le chapitre 73, impôts et taxes : 818 516,86 € (plus 2,13 % par rapport à 2017). Ces recettes constituent 48,24 % des recettes réelles de fonctionnement. Par rapport à 2017, la hausse des contributions directes (+ 31 057 €) est atténuée par la diminution des recettes liées aux transactions immobilières (- 15 065,82 €).

Le chapitre 74, dotations, subventions et participations : Ce chapitre a été abondé de 550 297,68 € en 2018, contre 533 851,96 € en 2017. Cette augmentation, toutefois relative, (+ 3,08 %) résulte d’une hausse de 10 112,61 € des dotations de fonctionnement et d’une participation de l’Etat accrue pour le recrutement d’emplois aidés (+ 4 635,26 €). Les recettes de ce chapitre constituent 32,43 % des recettes réelles de fonctionnement.

Le chapitre 75, autres produits de gestion courante : 23 435,90 €. Les recettes de ce chapitre sont quasi exclusivement constituées des revenus des immeubles. Elles sont restées stables par rapport à 2017.

Le chapitre 13, atténuation de charges : 14 121,44 €. L’essentiel de ce chapitre concerne les remboursements de salaires des agents placés en arrêt maladie. Il s’agit donc d’un indicateur d’absentéisme pour la collectivité. Les remboursements, qui avaient atteint un montant élevé en 2017, soit 33 449,41 €, retrouvent leur niveau de 2016.

Le chapitre 76, produits financiers : 0,14 €

Le chapitre 77, produits exceptionnels : 12 896,56 €. Les recettes de ce chapitre correspondent essentiellement aux remboursements des assurances pour les dommages subis. Ils incluent également la vente de l’ancienne tondeuse Iseki pour 4 500 €, et des dons pour 100 €.

En tenant compte de l’excédent de fonctionnement reporté de 122 551,34 €, le bilan du fonctionnement fait apparaître un excédent de 248 171,61 €.

Récapitulatif :

Dépenses totales de fonctionnement

Charges de Autres Autres Charges à Atténuation Charges personnel non charges de charges de Opérations caractère de produits financières supportées par la personnel gestion 65 et d’ordre général 011 014 66 Commune 012 012 67 322 841,52 173 977,59 649 906,62 253 550,09 127 411,69 45 341,26 25 405,67 1 598 434,44

Recettes totales de fonctionnement

Imposition Dotations Autres recettes Produits des locale, subventions Rembour- (Produits Excédent de services du dotations de d’Etat 74 (hors sements exceptionnels Opérations fonction- domaine et solidarité rembour- salaires et et Produits d’ordre 42 nement loyers des commu- sements charges financiers) 76 reporté immeubles nautaire 73 emplois aidés et 77 146 686,25 818 516,86 505 423,76 213 200,25 12 896,70 27 330,89 122 551,34 1 846 606,05

DEPENSES RECETTES

Charges Op. ordre Excédent reporté Charges à Op. ordre Atténuation de financières 1,59 % Autres 6,64 % Produit domaine caractère général 1,48 % produit 7,97 % 2,84 % 0,70 % 7,94 % 20,20 % Remboursements Autres charges Charges de 11,55 % de gestion personnel non Imposition locale 15,86 % supportées par la et dotations de commune solidarité Autres charges 10,88 % Dotations Etat communautaire de personnel 27,36 % 44,33 % 40,66 %

Investissement :

Concernant les dépenses d’investissement : Les dépenses d’investissement se sont élevées à 357 638,05 € en 2018, augmentées du déficit antérieur qui s’élève à 164 727,16 € soit un montant total de 522 365,21 €. Les dépenses engagées mais non mandatées (restes à réaliser) s’élèvent à 249 816 € et seront reportées au budget primitif 2019. Les dépenses réelles d’investissement sont de 330 307,16 €. Ces dernières se déclinent, essentiellement, comme suit :

Le chapitre 20, frais d’études et logiciels : 930 € ont été mandatés sur ce chapitre. Les études pour le Plan Local d’Urbanisme n’ont donné lieu à aucun mandatement cette année. Un reste à réaliser de 12 665 € pour cette opération sera reporté au budget primitif 2019.

Le chapitre 21, immobilisations corporelles (équipements hors travaux) : 46 724,68 € ont été mandatés sur ce chapitre. Les principales dépenses ont concerné la nouvelle tondeuse autoportée pour 29 250 €, une auto laveuse à 4 916,40 € pour les locaux scolaires et un lave-linge pour le service scolarité à 1 438 €, 5 955,21 € pour l’équipement de l’école et en particulier celui de la nouvelle salle de classe, un barnum pour les festivités communales à 1 898,58 €. Un reste à réaliser de 11 144 € est à reporter en 2019, en particulier pour des achats fonciers dont les contreparties financières prévues dans le cadre de la procédure d’expropriation toujours en cours aux Cosjanots.

Le chapitre 23, immobilisations en cours (travaux) : Les dépenses mandatées sur ce chapitre se sont élevées à 172 481,04 €. Le montant des restes à réaliser (dépenses engagées et non mandatées) est de 226 007 €. Les principales dépenses mandatées sur ce chapitre ont concerné les travaux connexes au réaménagement foncier et agricole lié à la mise à deux fois deux voies de la RN 141 pour 116 322,76 €, l’équipement de téléphonie et de haut débit internet des bâtiments communaux pour 20 443,49 €, la réfection des murs intérieurs de la future bibliothèque pour 6 408 €, le réaménagement du local accueillant la nouvelle boulangerie pour 6 974,85 €, le traitement du bois du Chêne aux oiseaux et des bancs en bois du bourg pour 5 128,88 € et des travaux d’extension de réseaux d’eau et d’électricité pour 4 721,32 €. Les restes à réaliser, quant à eux, concernent essentiellement la construction du terrain multisports pour 105 240,42 €, des travaux sur l’éclairage public dont la modernisation des équipements pour 61 901,90 € et la fin des travaux connexes au réaménagement foncier et agricole lié à la mise à deux fois deux voies de la RN 141 pour 45 685,03 €.

A ces dépenses d’équipements, qui s’élèvent au total à 220 135,72 €, il convient d’ajouter le capital des emprunts remboursé sur l’exercice, soit 110 171,44 €, pour obtenir le montant des dépenses réelles d’investissement.

Enfin, des opérations d’ordre complètent les dépenses d’investissement pour un montant total de 27 330,89 €, dont 5 688,78 € correspondant au montant des travaux réalisés en régie durant l’année.

Concernant les recettes d’investissement :

Les recettes d’investissement perçues en 2018 se sont élevées à 510 753,25 €. A ce montant, il convient d’ajouter la somme de 144 000 € correspondant aux réserves pour obtenir le montant total des recettes, soit 654 753,25 € : Les recettes restant à percevoir (restes à réaliser) s’élèvent à 190 176 €, somme qui sera reportée au budget primitif 2019.

Le chapitre 13, subventions d’investissement : 166 206,06 € de subventions d’équipements ont été versés à la Commune, dont, pour ce qui concerne les principaux montants, 85 951,63 € par l’Etat pour le remboursement des travaux connexes à l’opération de réaménagement foncier liée à la mise à deux fois deux voies de la RN 141, 30 000 € de Limoges Métropole comme fonds de concours pour la réalisation du commerce de proximité du bourg, 16 433,92 € par l’Etat au titre du solde de la subvention pour la réhabilitation de la salle Jean-Ferrat, 10 000 € d’enveloppe parlementaire des sénateurs pour la sculpture du Chêne aux oiseaux et 8 718,89 € de Limoges Métropole pour la réalisation du Plan Local d’Urbanisme. Sur ce chapitre, 190 176 € d’engagements restent à percevoir en 2019 pour financer les dépenses d’investissement en cours.

Le chapitre 16, emprunts et dettes assimilées : 175 520 €. Le compte administratif 2018 fait état, sur ce chapitre, du versement de deux emprunts souscrits en 2018. Un premier de 29 250 € pour l’achat de la tondeuse auto-portée (emprunt à taux zéro) et un second de 145 000 € souscrit en fin d’année pour le financement des dépenses d’équipement 2018.

Le chapitre 10, dotations, fonds divers et réserves : 287 621,52 €. Ces recettes intègrent le remboursement de la TVA perçue (FCTVA) pour 94 682,47 €, la taxe d’aménagement issue des constructions nouvelles ou des agrandissements de bâtiments pour 48 939,05 €.

Ainsi, les recettes réelles d’investissement se sont élevées à 485 347,58 € sur l’exercice. Une recette de 25 405,67 €, inscrite au chapitre 040, complète les recettes d’investissement, il s’agit d’une opération d’ordre de transfert entre sections.

Enfin, les réserves issues de l’excédent de fonctionnement du précédent exercice pour 144 000 € sont à ajouter portant le montant total des recettes à 654 753,25 €.

Les résultats de la section d’investissement font apparaître, pour 2018, un excédent de 132 388,04 €.

Récapitulatif :

Acquisitions Rembour- Déficit Etudes et Opérations Travaux mobilier, sement capital d’investissement logiciels d’ordre matériels emprunts reporté 930,00 172 481,04 46 724,68 110 171,44 27 330,89 164 727,16 522 365,21

Subventions Emprunts et Taxe Opération F.C.T.V.A. Réserves d’investissement cautionnements d’aménagement d’ordre 166 206,06 175 520,00 94 682,47 48 939,05 144 000,00 25 405,67 654 753,25

DEPENSES RECETTES

Déficit Opérations d'investissement Réserves Travaux : 33,03 % d'ordre : 3,88 % Subventions reporté : 31,53 % 22,00 % perçues : 25,38 %

Taxe d'aménagement Mobilier, 7,47 % matériels, études, Emprunts et Remboursement logiciels : 9,12 % cautionnement capital emprunts 26,81 % 21,09 % FCTVA : 14,46 %

Opérations d'ordre : 5,23 %

Le résultat cumulé fonctionnement et investissement est donc le suivant :

Fonctionnement : + 248 171,61 € Investissement : + 132 388,04 €

Soit un excédent global cumulé de 380 559,65 €.

Les restes à réaliser restent à étudier plus précisément car ils impactent le budget 2019.

Le compte administratif présenté n’étant pas définitif puisqu’il doit être comparé aux comptes de gestion du comptable public, il ne peut être voté lors de cette séance.

Budget du CCAS :

Les dépenses se sont élevées, en 2018, à 6 357,85 € (repas et colis pour les aînés, aides et secours). Les recettes ont été, quant à elles, de 10 862,86 €, dont 7 000 € de subvention du budget principal, et 3 862,86 € d’excédent 2017 reporté. Le résultat, pour l’exercice, fait ainsi apparaître un excédent de 4 505,01 €.

Concernant le CCAS, il est convenu de donner à l’avenir plus de consistance à ses activités.

Céline DENIS rejoint la séance à 18 heures 56.

- 3) Liste des principaux marchés publics passés en 2018

La liste des principaux marchés publics attribués durant l’année 2018 a été remise aux membres du Conseil Municipal pour leur information, dans le cadre de la délégation permanente de signature consentie au Maire pour les contrats de marchés publics.

- 4) Orientations budgétaires 2019

Le débat sur les orientations budgétaires de l’année n’est pas requis pour les communes de moins de 3 500 habitants. Toutefois, les projets d’investissement font toujours l’objet d’échanges en Conseil Municipal avant le vote du budget.

Quelques projets d’équipements seraient à retenir pour 2019.

Il s’agit, tout d’abord, des opérations engagées en 2018 et non abouties telles que les travaux de création du terrain multisports et la fin des travaux de réaménagement de l’ancien presbytère en vue de la mise en service de la bibliothèque communale.

Il s’agit, ensuite, des projets présentés pour l’obtention de subventions dans le cadre des CTD 2019 : la suite des travaux de restauration de l’église avec, en particulier, l’assainissement des maçonneries et la canalisation des eaux pluviales ; l’aménagement herboré des allées du cimetière ; l’acquisition du mobilier et du matériel informatique de la bibliothèque.

Enfin, l’étude du projet de maison médicale est attendue cette année en vue de sa mise en œuvre, dès 2020.

D’autres opérations de travaux et d’acquisitions seront proposées pour le vote du budget primitif, mais le mot d’ordre est à l’économie en 2019.

- 5) Signature d’un contrat de ligne de trésorerie

Délibération n° D 2019-001 :

Monsieur le Maire rappelle aux membres du Conseil Municipal la nécessité de disposer d’une ligne de trésorerie auprès d’un organisme bancaire afin de pallier, à tout moment, aux risques ponctuels de défaut de trésorerie.

En vue de la signature d’un contrat de ligne de trésorerie d’un montant de 150 000 €, trois établissements bancaires ont été consultés : le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel et la Caisse d’Epargne. Leurs offres respectives sont les suivantes :

Crédit Agricole : Taux : Euribor 3 mois moyenné (- 0,31 % en janvier 2019) Marge : 1,00 % Frais de dossier : 150 € Commission d’engagement : 150 € Pas de commission de non utilisation

Crédit Mutuel : Taux : Euribor 3 mois moyenné (- 0,31 % en janvier 2019) Taux ramené à 0 si négatif Marge : 1,15 % Frais de dossier : 150 € Pas de commission d’engagement Pas de commission de non utilisation

Caisse d’Epargne : Taux fixe : 0,75 % Commission d’engagement : 150 € Frais de dossier : Néant Commission de non utilisation : 0,15 % de la différence entre le montant de la ligne de trésorerie et l’encours des tirages moyens sur le mois

Après avoir pris connaissance du rapport du Maire détaillant les offres des établissements bancaires consultés, au vu du projet de contrat proposé par la Caisse Régionale de Crédit Mutuel de Loire-Atlantique et du Centre- Ouest, et après en avoir délibéré, le Conseil Municipal, à l’unanimité, décide :

Article 1 : Pour le financement de ses besoins ponctuels de trésorerie, la Commune de Veyrac contracte auprès de la Caisse Régionale de Crédit Mutuel de Loire-Atlantique et du Centre-Ouest une ouverture de crédit de ligne de trésorerie d’un montant de 150 000 Euros dans les conditions suivantes :

Montant : 150 000 Euros Durée : 12 mois Taux d’intérêts : Euribor 3 mois moyenné (- 0,31 % en janvier 2019), ramené à 0 si négatif Marge : 1,15 % Frais de dossier : 150 € Pas de commission d’engagement Pas de commission de non utilisation

Article 2 : Le Conseil Municipal autorise le Maire à signer le contrat d’ouverture de ligne de trésorerie avec la Caisse Régionale de Crédit Mutuel de Loire-Atlantique et du Centre-Ouest.

Article 3 : Le Conseil Municipal autorise le Maire à procéder, sans autre délibération, aux demandes de versement des fonds et aux remboursements des sommes dues, dans les conditions prévues par le contrat d’ouverture de ligne de trésorerie.

- 6) Attribution d’un acompte à la Coopérative scolaire pour les transports

Délibération n° D 2019-002 :

Monsieur le Maire rappelle à l’assemblée que, lors du vote du budget, la Commune attribue une subvention au profit de la Coopérative scolaire. Cette subvention, destinée à régler, entre autres, les entrées à la piscine et les frais de transport des enfants, est gérée par la directrice de l’école, qui fournit à la Commune tous les justificatifs des dépenses relatives à ces activités.

Afin de garantir une continuité de ces activités tout au long de l’année, il est proposé au Conseil Municipal de décider du versement d’un acompte de 1 000 € avant le vote du budget.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal décide du versement d’une subvention d’un montant de 1 000 € au profit de la Coopérative scolaire sans préjuger, le cas échéant, du montant total de la subvention qui sera calculée en fonction du nombre d’élèves inscrits à l’école.

La dépense sera constatée à l’article 6574 du budget principal.

- 7) Demande subvention pour le mobilier de la bibliothèque

Délibération n° D 2019-003 :

Monsieur le Maire informe le Conseil Municipal que les opérations d’acquisition de mobilier de bibliothèque sont éligibles au titre des contrats territoriaux départementaux. Il rappelle que les travaux de création d’une bibliothèque médiathèque relais dans les bâtiments municipaux du centre-bourg touchent à leur fin et qu’il est important d’envisager, dès maintenant, l’achat du mobilier et des équipements informatiques qui vont permettre de la faire fonctionner.

Aussi, il fait part de l’estimation financière de ces équipements :

- Mobilier étagères, tables, chaises, fauteuils : 8 801,04 € H.T. - Matériel informatique (ordinateurs, imprimantes) : 4 595,56 € H.T. - Logiciel de gestion du fond et prestations d’installation associées : 2 524,00 € H.T. - Dépenses imprévues (5 %) : 796,03 € H.T. Soit pour un montant total estimatif de 16 716,63 € H.T.

Considérant que cette opération d’achat a un caractère d’intérêt public et que des moyens financiers complémentaires à ceux de la Commune sont à même de lui être apportés pour couvrir les dépenses importantes à engager, Monsieur le Maire propose aux membres du Conseil Municipal de solliciter l’octroi d’une subvention auprès du Département au titre de ses programmations 2019. Celle-ci peut atteindre 30 % des dépenses éligibles.

Le Conseil Municipal, après avoir délibéré, à l’unanimité, autorise le Maire à solliciter une subvention auprès du Département en vue du financement du mobilier de la bibliothèque médiathèque relai, à signer tous documents et à effectuer toutes démarches à cette fin.

- 8) Projet de convention pour le prêt du barnum de la Commune

Délibération n° D 2019-004 :

Le projet de convention pour le prêt du barnum de la Commune a été remis aux élus afin qu’ils l’examinent et l’approuvent. Il est convenu les modifications qui suivent. A modifier page 2 : art 2 : ″ci-avant″ à remplacer par ″ci-après″ et rajouter ″sa toile devra être pliée″. Michel LOUP s’interroge quant à savoir qui fournira l’extincteur mentionné à l’article 5. Robert LIBOUTET propose d’en associer un en permanence au barnum. Ce sera alors la Commune qui sera chargée de son entretien. La convention sera également modifiée à son article 5 « règles de montage et de sécurité »

Sous réserve des modifications indiquées ci-dessus, la délibération est formulée comme suit :

Monsieur le Maire rappelle que la Commune de Veyrac est propriétaire d’un chapiteau de type barnum d’une surface de 98 m². Cette structure en toile, de 14 mètres de long par 7 mètres de large, est prioritairement destinée aux besoins des festivités communales, de l’école et des associations veyracoises.

Toutefois, la Municipalité de Veyrac se réserve la possibilité de le prêter, occasionnellement, à d’autres personnes morales dans le cadre de leurs manifestations.

Il précise, toutefois, que ce matériel n’a pas vocation à être mis à la disposition de particuliers, d’entreprises ou de toute autre personne physique ou morale entrant dans un cadre d’intérêts particuliers ou commerciaux.

Pour assurer la pérennité de cet équipement, Monsieur le Maire propose que son prêt donne lieu à la signature d’une convention avec l’emprunteur. Cette convention rappellerait les conditions de mise à disposition, d’utilisation et de restitution.

Par ailleurs, elle préciserait à l’emprunteur les précautions à prendre, en matière de sécurité, la nécessaire souscription à une police d’assurance, et imposerait à toute association emprunteuse le dépôt d’une garantie de 500 € qui serait restituée après retour de l’équipement si celui-ci est jugé en bon état.

Un projet de « Convention pour le prêt d’un chapiteau » est présenté aux membres du Conseil Municipal. Monsieur le Maire invite les élus à délibérer en vue de son approbation.

Le Conseil Municipal, après avoir délibéré, approuve à l’unanimité et en tous termes le modèle de « Convention pour le prêt d’un chapiteau » convenu.

- 9) Demande de fonds de concours à Limoges Métropole pour les travaux de montée en débit

Délibération n° D 2019-005 :

Par une délibération en date du 15 décembre 2015, Limoges Métropole a décidé de s’engager aux côtés des communes du territoire particulièrement mal desservies en haut débit, en mettant en place un dispositif permettant de mobiliser un fonds de concours pour la réalisation de ce type de travaux.

Les opérations de montée en débit étant achevées pour la commune de Veyrac, une délibération avait été adoptée en juin 2018, arrêtant le montant total des travaux et celui du fonds de concours pouvant être alloué.

Toutefois, le syndicat mixte DORSAL ayant constaté une erreur dans les éléments communiqués, il est nécessaire de valider de nouveaux montants.

Ainsi, la commune est en mesure de solliciter Limoges Métropole pour le versement d’un fonds de concours à hauteur de 54 128,59 €, équivalent à 50 % de la somme totale des travaux, soit 108 257,17 €.

Il est demandé au Conseil Municipal d’autoriser le Maire à solliciter Limoges Métropole pour le versement d’un fonds de concours d’un montant de 54 128,59 € et à signer la convention afférente et tous les documents nécessaires au bon déroulement de ce dossier.

Le Conseil Municipal, après avoir délibéré, décide, à l’unanimité, d’autoriser le Maire à solliciter Limoges Métropole pour le versement d’un fonds de concours d’un montant de 54 128,59 € et à signer la convention afférente et tous les documents nécessaires au bon déroulement de ce dossier, et d’imputer les crédits sur les lignes prévues à cet effet au budget de la commune.

- 10) Adhésion au groupement de commande habillement de Limoges Métropole

Délibération n° D 2019-006 :

Le marché actuel relatif à la fourniture d’articles d’habillement, conclu en groupement de commande avec la Ville de Limoges, expire le 31 août 2019.

Pour cette raison, la Communauté urbaine Limoges Métropole s’est proposée de créer un nouveau groupement de commandes, conformément à l’article 28 II de l’ordonnance relative aux marchés publics, qui pourrait être constitué de la Communauté d’Agglomération Limoges Métropole et des communes membres suivantes : , Bonnac-la-Côte, , , Isle, Le Palais-sur-Vienne, , Rilhac-, Saint-Gence, Verneuil-sur-Vienne et Veyrac.

Le mode de gestion retenu pour ce groupement serait l’option mixte dans laquelle un mandat partiel est donné au coordonnateur. Limoges Métropole serait désignée coordonnateur et serait à ce titre chargée de la gestion, de la procédure de passation, de la signature et de la notification du contrat. Puis chaque membre du groupement s’assurera de sa bonne exécution pour les besoins qui le concerne.

L’étendue des besoins ne pouvant être déterminée précisément à l’avance, et afin de garantir une grande réactivité dans la commande, l’accord-cadre avec exécution au fur et à mesure de l’émission de bons de commande (articles 78-I et 80 du décret n°2016-360 du 25 mars 2016) semblerait la forme de marché la plus adaptée. La durée de l’accord-cadre serait d’un an reconductible 3 fois un an, sans montant minimum ni montant maximum, dans la limite des crédits disponibles.

Cette consultation serait allotie comme suit : Lot n°1 : « Tenues de travail » Lot n°2 : « Chaussures et accessoires » Lot n°3 : « Vêtements d’images » Lot n°4 : « Articles spécifiques » Lot n°5 : « Tenue de travail cuisine » Lot n°6 : « Uniforme de police municipale et d’ASVP » Lot n°7 : « Tenue de sport »

En adhérant au groupement de commandes pour la fourniture d’habillements en cours, la Commune de Veyrac bénéficie d’un grand nombre d’articles à des tarifs très favorables.

Pour continuer à bénéficier d’un tel dispositif, Monsieur le Maire propose à l’assemblée délibérante d’accepter l’adhésion de la Commune de Veyrac au nouveau groupement de commandes que Limoges Métropole se propose de créer et de coordonner.

En raison de la forme et du type de marché retenu, et conformément aux dispositions des articles 25 et 65 à 68 du décret n°2016-360 du 25 mars 2016, ce marché serait dévolu par voie de procédure d’appel d’offres ouvert.

Le Conseil Municipal, après avoir délibéré, décide, à l’unanimité :

- d’autoriser le Maire à signer la convention constitutive de groupement de commandes avec la Communauté urbaine Limoges Métropole et les communes d’Aureil, de Bonnac-la-Côte, de Chaptelat, de Couzeix, d’Isle, du Palais-sur-Vienne, du Vigen, de Rilhac-Rancon, de Saint-Gence et de Verneuil-sur-Vienne, conformément aux dispositions de l’article 28 de l’ordonnance n°2015-899 du 23 juillet 2015, relative à la fourniture d’articles d’habillement ;

- si le groupement est régulièrement constitué, d’autoriser Limoges Métropole, en qualité de coordonnateur, à lancer la consultation précitée sous la forme d’une procédure d’appel d’offres ouvert, conformément aux dispositions des articles 25 et 65 à 68 du décret n°2016-360 du 25 mars 2016, pour la fourniture d’articles d’habillement ;

- d’autoriser le Président de la Communauté urbaine Limoges Métropole à signer les accords-cadres avec les attributaires retenus par la Commission d’Appel d’Offres et toutes les décisions susceptibles d’intervenir en cours d’accords-cadres dans le but d’en assurer le bon déroulement ;

- d’imputer les dépenses inhérentes aux achats qui seront réalisés dans le cadre du groupement de commandes sur les crédits prévus à cet effet au budget principal de la Commune de Veyrac.

- 11) Adhésion au groupement de commande énergie du SEHV

Délibération n° D 2019-007 :

Vu la directive européenne n° 2009/72/CE du 13 juillet 2009 concernant les règles communes pour le marché intérieur d’électricité, Vu la directive européenne n° 2009/73/CE du 13 juillet 2009 concernant les règles communes pour le marché intérieur du gaz naturel, Vu le Code de l’énergie, Vu le Code général des collectivités territoriales, Vu l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 et le décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics, Vu le Code de la Commande publique publié au journal officiel le 5 décembre 2018 dont la date d’entrée en vigueur est fixée au 1er avril 2019, Vu la convention constitutive du groupement de commande pour l’achat d’énergie (électricité, gaz naturel, fioul) et de services associés, approuvée le 17 octobre 2018 par l’assemblée délibérante du SEHV,

Considérant l’intérêt, pour les acheteurs publics dont la Commune de Veyrac, de la mutualisation des achats d’énergie et services associés pour favoriser des économies d’échelle et obtenir de meilleurs prix et qualités des services associés, Considérant que la procédure d’achat groupé que le SEHV s’apprête à relancer au cours de l’année 2019 pour la fourniture d’énergie (électricité, gaz naturel, fioul) et de services associés couvrant la période du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2022, représente une réelle opportunité à cet égard,

La constitution du groupement et son fonctionnement sont formalisés par une convention constitutive d’une durée illimitée, dont le modèle est présenté au Conseil Municipal. Le coordonnateur du groupement est le Syndicat Energies Haute-Vienne (SEHV) dont les attributions sont définies dans cette convention.

La Commission d’Appel d’Offres du groupement chargée de l’attribution des marchés et/ou accords-cadres sera celle du Syndicat Energies Haute-Vienne (SEHV), coordonnateur du groupement.

Le Conseil Municipal, après avoir délibéré, à l’unanimité :

- accepte les termes de la convention constitutive du groupement de commandes pour la fourniture d’énergie (électricité, gaz naturel, fioul) et de services associés, ainsi que ceux de l’acte d’adhésion à cette convention ;

- autorise l’adhésion de la Commune de Veyrac au groupement de commandes pour la fourniture d’électricité et de services associés ;

- autorise le Maire : ⚫ à signer l’acte d’adhésion à la convention constitutive du groupement de commandes pour l’achat d’énergie (électricité, gaz naturel, fioul) et de services associés, ⚫ à prendre toutes mesures d’exécution de la présente délibération, ⚫ à s’acquitter de la contribution financière prévue par la convention constitutive, ⚫ à donner mandat au SEHV ou à son assistant à la maîtrise d’ouvrage, pour obtenir auprès des fournisseurs historiques de l’adhérent et des gestionnaires de réseaux l’ensemble des caractéristiques des points de livraison nécessaires à l’élaboration du Dossier de Consultation des Entreprises ;

- autorise le représentant du coordonnateur à signer les marchés, accords-cadres et marchés subséquents issus du groupement de commandes pour le compte de la Commune de Veyrac, et ce sans distinction de procédures ou de montants lorsque les dépenses sont inscrites au budget.

Il est précisé que seuls les besoins d’achat d’électricité de la Commune sont pris en compte dans ce groupement de commandes et non ses besoins en gaz et en fioul.

- 12) Convention avec l’E.P.F. pour l’acquisition d’un terrain dans le bourg de Veyrac

Délibération n° D 2019-008 :

Sabine LAROUDIE fait part de son incompréhension quant à l’intérêt de créer une maison de santé à Veyrac. Elle s’interroge également sur la nécessité de recourir à l’Établissement Public Foncier de Nouvelle-Aquitaine (E.P.F.) pour acquérir le terrain concerné au lieu de l’acheter directement auprès du propriétaire.

Il est alors précisé que le projet de maison médicale et celui relatif au présent sujet concernent deux sujets distincts.

Le projet de convention avec l’E.P.F. est explicité comme suit :

L'Établissement Public Foncier de Nouvelle-Aquitaine (E.P.F.) est un établissement public de l'État, créé en 2008, à caractère industriel et commercial au service des différentes collectivités, dont la mission est d'acquérir et d'assurer le portage de biens bâtis ou non bâtis sur le territoire régional.

L'E.P.F., qui n'est pas un aménageur, est habilité à réaliser des acquisitions foncières et des opérations immobilières et foncières de nature à faciliter l'aménagement ultérieur des terrains par les collectivités ou les opérateurs qu'elles auront désignés. Il peut également procéder à la réalisation des études et travaux nécessaires à l’accomplissement de ces missions.

La parcelle cadastrée n° D 985, localisée 33 rue du Colombier, en centre-bourg de Veyrac, dispose d’une emprise de 2 000 m². Monsieur le Maire rappelle que la Municipalité souhaite y réaliser une opération mixte de création de logements (dont éventuellement quelques logements locatifs sociaux) et de commerces de proximité afin de pérenniser la dynamique démographique et la vitalité du centre-bourg. L’opération se composerait d’un îlot bâti en front de rue (en R+2) et d’emplacements destinés au stationnement pour les habitations et les clients des commerces sur la partie arrière. L’ensemble de ces orientations devrait faire l’objet d’une OAP dans le futur PLU de la commune.

Dans le cadre de la convention qui est proposée au Conseil Municipal et qui lui est présentée, l’E.P.F. engagerait sur ce périmètre une démarche de négociation amiable avec les propriétaires. Il préempterait, avec l’accord de la collectivité, de manière systématique sur ce périmètre, sauf si la vente projetée correspond à un projet répondant aux objectifs de la convention.

Sur l’ensemble de la convention, l’engagement financier maximal de l’établissement public foncier serait de 150 000 € HT.

Au terme de la durée conventionnelle de portage, qui est de quatre ans, la collectivité serait tenue de solder l’engagement de l’E.P.F. et donc de racheter les biens acquis par celui-ci, soit le prix d’acquisition (prix estimatif fixé par le service des domaines) augmenté des frais subis lors du portage et des études.

Ayant présenté en tous termes à l’assemblée délibérante la convention opérationnelle d’action foncière pour le développement de la Commune, Monsieur le Maire l’invite à délibérer en vue de l’approuver et de lui donner l’autorisation de la signer.

Le Conseil Municipal, après avoir délibéré, à l’unanimité, approuve les termes de la convention opérationnelle d’action foncière pour le développement de la Commune de Veyrac proposée par l'Établissement Public Foncier de Nouvelle-Aquitaine et autorise le Maire à la signer.

- 13) Convention Intercommunale d’Attribution des logements sociaux

Délibération n° D 2019-009 :

Au préalable, il est indiqué que les communes de moins de 5 000 habitants, telles que Veyrac, ne sont pas soumises aux règles imposées par les textes relatifs à l’habitat social. Cependant, dans le cadre de son appartenance au territoire de Limoges Métropole, son conseil municipal est appelé à se prononcer sur la Convention Intercommunale d’Attribution de l’agglomération de Limoges.

Conformément à la Loi pour l’Accès au Logement et à un Urbanisme Rénové (ALUR) et l’article L.441-1-5 du Code de le construction et de l’habitation, Limoges Métropole a délibéré le 17 septembre 2015 pour installer une Conférence Intercommunale du Logement (CIL) co-présidée par le président de l’établissement public de coopération intercommunale et le Préfet de Département.

Cette conférence, dont la composition a été fixée par arrêté préfectoral du 18 décembre 2015, s’est réunie en séance plénière le 9 mars 2016 pour lancer les réformes applicables dans le domaine du logement social qui lui étaient confiées par la loi, notamment celles relatives à la recherche de plus mixité sociale dans les logements du parc HLM.

La CIL doit notamment initier une politique intercommunale d’attribution des logements sociaux dans un souci de mixité et d’équilibre territorial, pour limiter la ségrégation des ménages les plus modestes dans quelques quartiers.

Les communes membres de Limoges Métropole sont membres de la Conférence Intercommunale du Logement, elles sont donc engagées dans la mise en œuvre des réformes sur cette thématique. Elles peuvent notamment être force de proposition en matière de développement du parc social aux cotés des bailleurs, et en leur qualité de réservataire de logements sociaux, elles peuvent soumettre des candidats aux commissions d’attribution des bailleurs.

La Loi égalité et citoyenneté du 27 janvier 2017, a précisé que le rééquilibrage attendu de la mixité vise différents publics cibles :

- Les ménages les plus pauvres (dont les revenus sont inférieurs à ceux du premier quart des demandeurs, appelés demandeurs du 1er quartile) et les ménages à reloger dans le cadre des démolitions liées au Nouveau Programme de Renouvellement Urbain (NPRU) se voient réserver au moins 25% des attributions hors quartiers prioritaires de la politique de la ville, - Les ménages des autres quartiles de demandeurs doivent représenter au moins 50% des attributions dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, - Les ménages prioritaires au sens de la loi en raison de l’urgence de leur situation (sortie d’hébergement d’urgence, sans domicile, victime de violence, handicap...) se voient réserver au moins 25% des attributions réalisées sur les contingents réservataires (100% dans le cas du contingent de l’Etat).

Pour le territoire de Limoges Métropole, la CIL se donne l’ambition d’atteindre une plus grande mixité sociale dans l’occupation du parc de logements sociaux, en visant un rééquilibrage progressif des attributions d’ici 2027, en mobilisant tous les acteurs et en s’appuyant sur toutes les communes du territoire à hauteur de leur potentiel.

Afin de répondre aux objectifs de mixité sociale souhaités par la loi, la CIL s’est réunie en séance plénière le 9 mars 2018 afin d’approuver son « document cadre », qui s’appuie sur les orientations stratégiques suivantes :

- Le rééquilibrage progressif global des attributions en direction des publics cibles à l’horizon 2027, en fixant des objectifs d’attribution aux bailleurs qui impliquent tous les territoires à hauteur de leur potentiel d’accueil, - La mise en œuvre de conditions de réussite, nécessaires à l’atteinte des objectifs et impliquant l’engagement des collectivités et réservataires, - Une démarche d’évaluation et d’amélioration continue afin de mesurer la poursuite des objectifs et pouvoir prendre les mesures nécessaires à leur atteinte. Ce document a été adopté par le Conseil communautaire du 6 avril 2018.

Ces orientations stratégiques ont été déclinées de manière opérationnelle au travers de la Convention Intercommunale d’Attribution (CIA) qui définit : - des engagements chiffrés, par bailleur et par secteur, permettant de répondre aux objectifs d’attributions fixés par le document cadre, - une gouvernance qui garantit le suivi opérationnel et stratégique de la CIA au travers de la « commission de suivi et de désignation » et de la « commission intercommunale de coordination des attributions », - des actions de mise en œuvre des conditions de réussite identifiées dans le document cadre, - les engagements respectifs des différents signataires de la convention, bailleurs, collectivités, réservataires et Etat, - les modalités de suivi et d’évaluation des objectifs de la CIA.

En signant la CIA, les communes s’engagent : - à accompagner la recherche d’un équilibre général des attributions, par la mobilisation de 25% des attributions réalisées chaque année sur leur contingent au bénéfice des publics prioritaires, - à organiser un développement du parc social adapté aux enjeux de mixité sur leur territoire.

Conformément aux dispositions de la loi égalité citoyenneté, la CIA a été soumise pour avis à la Conférence Intercommunale du Logement, qui a émis un avis positif lors de la séance plénière du 27 novembre 2018.

Afin d’engager la phase de signature du document par l’ensemble des partenaires, il est demandé au Conseil Municipal d’adopter la Convention Intercommunale d’Attribution de l’agglomération de Limoges et d’autoriser le Maire à la signer.

Le Conseil Municipal, après avoir délibéré, à l’unanimité, adopte la Convention Intercommunale d’Attribution de l’agglomération de Limoges et autorise le Maire à la signer, ainsi que tout document nécessaire au bon déroulement du dossier.

- 14) Plan de déplacement urbain

Délibération n° D 2019-010 :

Monsieur le Maire rappelle aux membres du Conseil Municipal que, depuis la mise en révision du Plan de Déplacements Urbains (P.D.U.) en juillet 2016, tous les acteurs de la mobilité qui travaillent avec Limoges Métropole ont été associés pour élaborer ce nouveau P.D.U. Il s’agit donc d’un P.D.U. concerté qui a pour objectif de répondre aux enjeux du territoire communautaire. Ce projet de P.D.U. a été arrêté lors du Conseil communautaire du 20 septembre 2018.

Conformément aux dispositions de l’article L.1214-15 du Code des transports, il doit maintenant faire l’objet de l’avis des personnes publiques associées : conseils municipaux des communes de Limoges Métropole, Conseil départemental de Haute-Vienne, Conseil régional Nouvelle-Aquitaine, SIEPAL, autorités de l’Etat (DDT, DREAL, Préfet de Région, Préfet de Département).

Le projet de P.D.U. est composé des documents suivants : - le rapport état des lieux et ambitions, - le rapport plan d’actions (présentation des actions, suivi du P.D.U., programmation et évaluation financières), - l’évaluation environnementale, - l’annexe accessibilité.

Conformément à l’article R.1214-4 du Code des transports, les communes adhérentes à Limoges Métropole disposent d’un délai de trois mois pour rendre leur avis sur le projet de P.D.U. par délibération de leur conseil municipal. Pour la commune de Veyrac, ce délai est fixé au 25 février 2019. Dans l’hypothèse où aucun avis n’aurait été pris avant cette date, l’avis est réputé favorable.

Aussi, Monsieur le Maire invite le Conseil Municipal à délibérer en vue de formuler un avis qui sera transmis à Limoges Métropole.

Le Conseil Municipal, au vu des documents constitutifs du projet de P.D.U. et après avoir délibéré, émet, à l’unanimité, un avis favorable au projet de P.D.U. de Limoges Métropole.

- 15) Position du Conseil Municipal sur les compteurs Linky

La société ENEDIS a informé la Commune que les compteurs de nouvelle génération dits « Compteurs Linky » seront déployés en mai 2019 sur la Commune. Les habitants seront avertis deux mois avant l’intervention programmée à leur domicile.

Afin que les opérations d’installation qui seront réalisées par la société ENEDIS ou ses mandataires se déroulent de manière transparente, et dans le respect du droit à l’information des usagers et de la propriété privée, il est proposé d’adopter une motion demandant au Maire de prendre un arrêté imposant ces règles à l’opérateur et de se réserver la possibilité d’y mettre un terme en cas de trouble à l’ordre public.

Aussi, la motion suivante est adoptée par 15 voix favorables, 2 abstentions de Messieurs Robert LIBOUTET et Dominique FLOUCAUD et 1 opposition de Philippe DELACHAIR :

« De nombreux habitants de la Commune de Veyrac ont fait part aux élus municipaux de leur inquiétude quant au projet de l’entreprise ENEDIS d’installer de nouveaux compteurs sur le réseau électrique des usagers.

Certains d’entre eux souhaitent s’opposer fermement à ces installations dans leur propriété et sur leur réseau, soit par crainte d’une utilisation abusive de leurs données personnelles par l’opérateur, notamment à des fins commerciales, soit par crainte du risque d’incendie sur leurs biens ou d’autres risques sanitaires, ou pour tout autre motif.

Considérant le risque de trouble à l’ordre public que peut représenter l’installation de ces compteurs sur le territoire communal, certaines communes ayant été touchées dans le passé par des faits de violences entre les propriétaires et les professionnels qui leur ont rendu visite à leur domicile, le Conseil Municipal demande au Maire de réglementer l’installation des compteurs Linky chez les particuliers par arrêté de police, en particulier :

- pour contrôler le bon déroulement des opérations d’installation, - pour veiller à ce que les administrés concernés disposent de l’ensemble des informations à même de lever leurs inquiétudes, - pour s’assurer que le principe du respect de la propriété privée soit garanti.

- 16) Informations et questions diverses

Informations relatives à la procédure d’expropriation en cours aux Cosjanots : Monsieur le Maire informe les élus de l’avancée de la procédure dans les termes qui suivent. Le juge de l’expropriation a fixé le montant du dédommagement pour les expropriés avec un total de 8 400 € pour Madame VAUCLARE et 2 323 € pour les époux FAUCHER. Le délai d’appel est expiré et aucun des expropriés n’a fait appel. Maître DELPUECH, avocat de la Commune, va contacter l’avocat de Madame VAUCLARE afin d’obtenir un R.I.B. de la CARPA, la Caisse Autonome des Règlements Pécuniaires des Avocats, un organisme intra- professionnel de sécurisation des opérations de maniements de fonds réalisées par les avocats pour le compte de leurs clients. La somme sera versée et la voie entrera dans le domaine public. Cependant la procédure engagée par Madame VAUCLARE contre l’arrêté de cessibilité pris par le Préfet est toujours en cours. Dans cette affaire, le juge administratif ayant rejeté la requête en référé et le juge de l’expropriation ayant fixé les indemnités sans qu’il y ait eu d’appel, Maître DELPUECH ne voit pas le juge administratif se désavouer en statuant en faveur de Madame VAUCLARE. Si le juge donne raison à la Commune, afin de régler définitivement cette affaire, il faudra procéder à l’acquisition de la parcelle de Monsieur LIBOUTET. La voirie communale appartenant désormais à la Communauté Urbaine, il faudra se rapprocher de ses services pour savoir comment s’effectue dorénavant ce type d’opération.

Château du bourg de Veyrac : Le château du bourg de Veyrac a été racheté par le propriétaire de l’hôtel restaurant la Chapelle Saint Martin. La propriété fait l’objet d’un projet de relais château labellisé qui pourrait ouvrir dès le mois de juin prochain. Un article sur le sujet est prévu dans le prochain bulletin.

Attribution de subventions du Département pour les projets d’équipement de la Commune : Les projets de restauration de l’église (phase 3) et de réaménagement du cimetière ont été retenus pour bénéficier des subventions du Département à hauteur respective de 30 % et 35 % de leur montant. Le radar pédagogique, qui est également programmé pour 2019, pourrait également bénéficier d’un concours financier du Département.

Suite aux réunions publiques de 2018, plusieurs dispositions ont été prises : - L’éclairage public a été remis en service à la Grange de Boeil, à la Barre et à Villeneuve. - Une étude a été réalisée par Limoges Métropole pour faire cesser les excès de vitesse entre Les Charbonnières et la Gautaud. Elle doit donner lieu très prochainement à des aménagements. - Une nouvelle règlementation a été mise en place aux abords des lotissements de Veyrac pour canaliser la vitesse et organiser le stationnement.

Installation d’une antenne téléphonie mobile Orange au Mas-Martin, en 2019 : Le site du Mas-Martin a été préféré au château d’eau de Veyrac pour accueillir l’antenne relais d’Orange, la proximité de l’école n’étant pas compatible avec cette dernière solution. Cette opération induisant une mise à disposition de terrain communal à l’entreprise Orange génèrera, en faveur de la Commune, un revenu annuel de 2 000 €.

Candidature de Veyrac au label « Villes et villages étoilés » : La démarche dans laquelle la Commune s’est engagée, depuis trois ans pour réduire la pollution lumineuse pour le bien-être de la faune, la flore et pour d’autres causes (coupure l’éclairage public de minuit à 6 heures) lui permet de prétendre au label de « Village étoilé ». Les élus souhaitent qu’un dossier soit déposé pour candidater à cette labellisation.

La séance est levée à 21 heures 45.