DOSSIER D’INFORMATION

PATINAGE DE VITESSE COURTE PISTE

Jeux du Canada de 2011 Halifax, Nouvelle-Écosse

DOSSIER D’INFORMATION PATINAGE DE VITESSE

A. HISTORIQUE DU SPORT

B. HISTORIQUE DU SPORT AUX JEUX DU CANADA ET ANCIENS RÉSULTATS

C. NOMBRE D’ATHLÈTES PAR ÉQUIPE

D. FORMAT DE LA COMPÉTITION ET RÈGLEMENTS

E. ÉQUIPEMENT ET TERMINOLOGIE

F. ADMISSIBILITÉ

G. SYSTÈME DE POINTAGE ET DE CLASSEMENT

H. ÉLIMINATOIRES ET BRIS D’ÉGALITÉ

I. TECHNOLOGIE

J. RÔLE DES OFFICIELS

K. DESCRIPTION DES SITES

L. EFFECTIFS NATIONAUX

M. ATHLÈTES À SURVEILLER

N. ANCIENS ATHLÈTES DE RENOM

O. RECORDS DES JEUX DU CANADA

O. RECORDS CANADIENS

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A. HISTORIQUE DU SPORT

Le patinage de vitesse remonte à plus de mille ans, alors que les hommes attachaient des os d'animaux à leurs chaussures de bois et glissaient sur les lacs et rivières gelés en Scandinavie et en Hollande.

Les premières lames de fer ont été inventées par un Écossais en 1592. La lame de fer accéléra le développement du patinage de vitesse et, en 1642, le club de patinage de vitesse d’Edimbourg fut fondé. La première course de patinage de vitesse organisée, qui couvrait un peu plus de 24 kilomètres, eut lieu en 1763 sur les Fens, en Angleterre.

Éventuellement, le sport fit son chemin jusqu'en Amérique du Nord où une lame plus légère, plus aiguisée et faite en acier fut introduite en 1850. Le premier championnat mondial fut organisé en Hollande en 1889 et regroupait des patineurs dans les 4 distances – 500 m, 1 500 m, 5 000 m et 10 000 m. L'association internationale, l'International Skating Union, fut fondée en 1892, en Hollande.

La première compétition de patinage sur glace enregistrée au Canada eut lieu sur le fleuve St-Laurent en 1854 où trois officiers de l'armée britannique patinèrent de Montréal à Québec. Les courses de patinage de vitesse s’insérèrent dans les activités hivernales et, en 1887, l'Association de patinage amateur du Canada, la première association sportive du jeune pays, fut fondée.

Le patinage de vitesse sur courte piste, caractérisé par son départ en groupe, prit naissance au Canada et aux États-Unis en 1905, avec la première compétition enregistrée en 1909. Durant les années 1920 et 1930, des foules s'amassaient régulièrement au Madison Square Gardens de New York pour assister à ce spectacle à la fois électrisant et risqué.

En 1967, le patinage de vitesse sur courte piste adhéra à l’ISU, bien que des compétitions sanctionnées par l’ISU à l’échelle mondiale ne viendraient que beaucoup plus tard. Pendant ce temps, la Grande-Bretagne, la Belgique, la France, l’Australie, le Japon, la Nouvelle- Zélande, le Canada et les États-Unis organisaient des compétitions entre eux. Les premières compétitions internationales ont eu lieu dans les années 1970, et l'International Skating Union sanctionna, en 1976, une compétition internationale. Le premier Championnat mondial de patinage de vitesse sur courte piste eut lieu à Meudon-la-Forêt, en France, en 1981.

En 1984, le nom de la discipline fut changé au patinage de vitesse intérieur sur courte piste et le port du casque protecteur devint obligatoire. Un autre événement historique se produisit en 1988 lorsque le patinage de vitesse sur courte piste fit son entrée aux Jeux olympiques en tant que sport de démonstration. En 1992, le sport obtient le statut de sport officiel lors des Jeux d'hiver d'Albertville.

Malgré son histoire relativement courte, le patinage de vitesse sur courte piste a donné lieu à des moments mémorables, dont plusieurs appartiennent à des Canadiens. La domination de la discipline a oscillé entre le Canada et les États-Unis, les Canadiens prenant les premiers honneurs et les Américains dominant entre 1940 et 1960. Au cours des deux prochaines décennies, les titres furent partagés entre les Américains et les Canadiens, des étoiles connues comme Gaétan Boucher et Sylvie Daigle remportant des titres mondiaux. Aujourd’hui, le sport est dominé par la Corée du Sud, le Canada, la Chine et les États-Unis, mais il se développe rapidement au Japon, aux Pays-Bas et en Italie et, plus récemment, en Russie et en Hongrie.

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Pour un historique plus exhaustif du patinage de vitesse, visitez la section « À propos du patinage de vitesse » du site Internet de Patinage de vitesse Canada au www.speedskating.ca.

B. HISTORIQUE DU SPORT AUX JEUX DU CANADA ET ANCIENS RÉSULTATS

Le patinage de vitesse longue piste est au programme des Jeux du Canada depuis les premiers Jeux d’hiver présentés à Québec en 1967, à l’exception de ceux de 1987 et de 1991. Le patinage de vitesse courte piste a été présenté pour la première fois aux Jeux du Canada d’hiver de 1983, au Saguenay-Lac-St-Jean, au Québec. Voici le classement des provinces et territoires depuis les premiers Jeux de 1967 (courte piste et longue piste combinés après 1983) :

1967 1971 1975 1979 1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 H F H F H F H F H F H F H F H F H F H F H F AB 1 2 - - - - 5 5 7 7 7 7 6 7 4 4 4 2 5 2 3 2 CB - - 3 3 3 - 6 6 3 5 5 6 3 5 5 5 5 3 4 3 4 6 MB 2 1 1 2 - 1 3 2 5 2 6 4 7 6 7 8 8 9 8 7 5 5 NB ------7 9 4 6 4 3 5 2 3 3 3 4 3 6 6 7 TN ------8 8 8 8 9 8 9 10 - - 11 11 9 11 11 11 TNO ------11 11 10 9 10 10 10 9 9 9 9 10 10 8 9 8 NÉ ------10 10 9 10 8 9 8 8 8 7 7 7 7 10 13 10 NU ------12 13 12 - ON - - 2 1 2 3 2 4 2 4 3 2 2 3 2 2 2 5 2 4 2 3 IPE ------9 7 - 11 - - - - 10 10 10 8 11 9 8 9 QC ------1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 SK 3 - - - 1 2 4 3 6 3 2 5 4 4 6 6 6 6 6 5 7 4 YT ------13 12 10 12

C. NOMBRE D’ATHLÈTES PAR ÉQUIPE

Concurrents : 5 hommes, 5 femmes

D. FORMAT DE LA COMPÉTITION ET RÈGLEMENTS

Les règlements de Patinage de vitesse Canada seront en vigueur.

Programme (sur quatre jours) Épreuves (hommes et femmes) : 500m, 1000m, 1500m, Super 1500m (tous les concurrents y participent), relais 3000m.

Ces épreuves seront disputées sur un anneau standard de 111.12m sur une surface de glace de 30 m x 60 m.

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E. ÉQUIPEMENT ET TERMINOLOGIE

Équipement

Patin: Le patinage courte piste a lieu sur un anneau de 111m plutôt qu’un anneau de 400m pour le patinage longue piste. Il y a donc des différences au niveau du patin utilisé. Les lames de courte piste sont longues de 40 à 80 cm. Elles sont légèrement plus larges (1.3 mm) que celles de longue piste afin qu’elles résistent mieux aux virages. Les lames sont courbées, ce qui permet aux patineurs d’avoir plus de facilité à tourner à gauche. Elles sont également décentrées vers la gauche, de sorte que le patineur puisse se pencher davantage et pousser plus efficacement dans les tournants sans que la bottine ne touche la glace.

La bottine monte un peu plus haut que celle de longue piste et elle est faite de fibre de verre moulée à la forme du pied. Plusieurs patineurs utilisent une bottine faite sur mesure à partir d’un moulage de leur pied.

Tous les patins sont aiguisés à la main par les patineurs. Le tout prend de dix à vingt minutes par paire. Afin d’assurer l’affûtage maximal, les patineurs peuvent aiguiser leurs lames après chaque course.

Équipement protecteur : Chaque patineur porte un équipement protecteur, dont un casque de courte piste attaché sous le menton, des gants résistants aux coupures, des protège-genoux, des protège-tibias, un protège-gorge et des lunettes protectrices. Leurs vêtements doivent également être résistants aux coupures.

Combinaison monopièce : Afin de diminuer la résistance de l’air, les patineurs portent une combinaison moulante monopièce en lycra. Des bandes aérodynamiques sont placées sur les jambes et les bras afin de réduire la friction causée en patinant. Afin d’assurer la sécurité des patineurs, des combinaisons faites en kevlar, résistant aux coupures, ont été développées et sont même obligatoires aux rencontres de haut niveau.

Terminologie

ISU : L’ISU (International Skating Union) est le corps dirigeant international pour les compétitions de patinage sur glace, soit le patinage artistique, le patinage synchronisé, le patinage de vitesse longue piste et le patinage de vitesse courte piste. Fondée en 1892, elle est l’une des fédérations internationales de sport les plus anciennes. L’ISU a été fondée afin d’établir des règles internationales uniformisées pour les disciplines de patinage qu’elle dirige, et afin d’organiser des compétitions internationales dans ces disciplines.

Distances: 500m – Quatre tours et demi 1000m – Neuf tours 1500m – Treize tours et demi 3000m – Vingt-sept tours 5000m – Seulement pour le relais masculin – Quarante-cinq tours (non concouru aux Jeux du Canada où les relais masculin et féminin sont de 3000m)

Patinage courte piste: Ce type de course est rapide et excitant à regarder. Il y a de quatre à six patineurs sur la ligne de départ, dépendamment de la distance patinée. Toutes les courses se déroulent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Contrairement au patinage de

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vitesse longue piste, le temps a peu d’importance. C’est la position à la ligne d’arrivée qui compte. Il faut généralement plusieurs vagues pour éliminer les compétiteurs plus faibles avant les quarts de finale, les demi-finales et les finales.

Classement: Les meilleurs temps personnels des patineurs sont soumis avant une rencontre afin qu’ils puissent être classés pour la première distance. Après la première distance, ils sont classés pour la prochaine en fonction du nombre de points reçus à la distance précédente. Plus un patineur se classe bien dans une distance, plus facile sera sa vague préliminaire dans la distance suivante.

Équipement de photo d’arrivée: Un système qui enregistre l’ordre d’arrivée de telle façon qu’il peut être reproduit immédiatement après la course en question.

Relais: Les relais incluent généralement quatre équipes de quatre patineurs par course. Chaque patineur doit effectuer au moins un tour sur la piste. Normalement, les patineurs échangeront leurs tours en rotation. Les trois patineurs qui ne courent pas seront au repos, couvriront le patineur sur la piste ou se prépareront à recevoir un relais, le tout à l’intérieur de la piste. Afin de compléter un relais, le patineur en piste doit seulement toucher le patineur qui le remplace. Cependant, afin de conserver l’élan, le patineur qui arrive se place en position de base et se fait pousser par le patineur sortant.

Si un patineur chute, le patineur qui le couvre peut lui toucher et continuer la course. Un fusil détonnera pour indiquer qu’il ne reste que trois tours, ce qui signifie que chaque équipe a droit à un seul autre échange. Un patineur doit effectuer les deux derniers tours, sauf s’il tombe.

N’a pas terminé (DNF): Le patineur n’a pas terminé la course, généralement pour cause de blessure.

Non patiné (DNS): Le patineur ne s’est pas présenté à la ligne de départ.

INFRACTIONS

Faux départ : Un patineur n’a droit qu’à un faux départ en courte piste. Si le même patineur effectue un second faux départ, il se voit disqualifié.

Conduite antisportive : Agir d’une manière qui ne sied pas bien à un athlète. Ceci inclut jurer envers un autre compétiteur ou un arbitre, donner un coup de pied, donner un coup à un autre patineur ou à un officiel, etc. Cette infraction est punie par un carton jaune ou rouge.

Équipement : Ne pas porter l’équipement protecteur approprié, perdre ou enlever une pièce d’équipement pendant la course, exposer sa peau sauf pour le visage ou le cou.

Entrave : Pousser, bloquer ou causer délibérément une entrave à un autre patineur.

Hors de la piste : Raccourcir la distance à patiner avec un ou les deux patins à gauche du tournant, marqué par des balises.

Attaquer la ligne : Avancer son pied davantage afin d’atteindre la ligne d’arrivée plus rapidement, ce qui fait lever le pied arrière et crée une situation dangereuse pour les autres patineurs.

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Aide : Permettre de donner et/ou recevoir de l’aide pendant une course. Ceci ne s’applique pas à la poussée reçue par un patineur de la part de son coéquipier dans un relais.

Sanction : une sanction est décernée aux patineurs pour les infractions ci-dessus. Un patineur ou une équipe est disqualifié de la course dans laquelle l’infraction a été commise et est exclu de la prochaine ronde dans la distance en question.

Carton jaune : Si l’arbitre estime qu’une infraction aux règles de la course représente un risque pour la sécurité ou un danger de blessure, il donnera un carton jaune au patineur en faute. Le patineur ou l’équipe de relais qui reçoit un carton jaune sera disqualifié de la course durant laquelle l’infraction a lieu et ne pourra participer à la ronde suivante de cette épreuve de distance. Le patineur ou l’équipe de relais perdra les points accumulés ou les résultats obtenus dans toutes les rondes de cette distance. L’attribution de deux cartons jaunes à un patineur lors d’une compétition entraînera l’émission automatique d’un carton rouge. Dans un tel cas, le patineur concerné sera immédiatement exclu de la compétition et du classement final.

Carton rouge : Si l’arbitre estime qu’un patineur a commis un geste intentionnellement dangereux ou grossièrement négligent, le patineur recevra automatiquement un carton rouge et sera exclu de la compétition.

F. ADMISSIBILITÉ

Concurrents âgés d’au moins 14 ans au 30 juin 2010 Concurrents de moins de 19 ans au 30 juin 2010 Année de naissance 1 juillet 1991 au 30 juin 1996 inclusivement.

Ne peuvent participer aux Jeux du Canada : a) les athlètes détenant ou ayant détenu un brevet senior selon la définition du programme d’aide aux athlètes de Sport Canada; b) les membres de l’équipe nationale senior présentement ou antérieurement, selon la définition de Patinage de vitesse Canada telle qu’approuvée par le Conseil des Jeux du Canada en tout temps; c) les athlètes qui ont représenté un pays (quel qu’il soit) aux Jeux olympiques, Championnat du monde senior ou compétition de la Coupe du monde;

Si un patineur participe à l’une des compétitions précitées dans une discipline, exemple : courte piste, il demeure admissible à participer aux Jeux d’hiver du Canada sur longue piste. Aucun athlète ne peut être rendu inadmissible dans les 90 jours de l’ouverture des Jeux parce qu’il détient un brevet national ou est membre de l’équipe nationale (c’est-à-dire qu’aucun athlète ne sera exclu s’il devient membre de l’équipe nationale senior pour la première fois, patine dans une Coupe du monde ou un Championnat du monde pour la première fois ou s’il obtient un brevet national après le 13 novembre 2010).

G. SYSTÈME DE POINTAGE ET DE CLASSEMENT

Les concurrents qui terminent une épreuve seront classés devant ceux qui prennent le départ mais qui ne la terminent pas. Les concurrents qui prennent le départ à une épreuve mais qui ne la terminent pas recevront les points de la dernière position, à moins qu’il n’y ait une

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disqualification. Les concurrents qui ne terminent pas une course seront classés devant les concurrents disqualifiés.

Le classement final d’un concurrent qui, en raison d’une blessure, ne termine pas une épreuve dont il a pris le départ sera établi en fonction de son classement au tour suivant. Par exemple, s’il se blesse en demi-finale et qu’il ne peut pas participer à la finale, le concurrent sera inscrit au tirage de la Finale B et classé dernier pour cette finale.

Un concurrent disqualifié sera classé au dernier rang. Dans le cas d’une disqualification en finale, aucun point ne sera accordé au concurrent si l’arbitre juge qu’il y a eu conduite antisportive ou infraction majeure. En courte piste, pour toute autre disqualification en finale, le concurrent recevra les points de la dernière position pour la finale à laquelle il a participé. En longue piste, un patineur disqualifié recevra les points de la dernière position.

Les athlètes qui s’inscrivent à une épreuve mais qui n’y participent pas ne seront pas classés. Les athlètes qui ne prennent pas le départ lors du premier tour d’une épreuve ne recevront aucun point.

Épreuves individuelles

Les trois meilleurs résultats de chaque province/territoire dans chaque épreuve compteront pour le pointage total de la province ou du territoire.

Position Pts Position Pts Position Pts 1re 100 23 e 63 45 e 41 2e 97 24 e 62 46 e 40 3e 94 25 e 61 47 e 39 4 e 91 26 e 60 48 e 38 5 e 88 27 e 59 49 e 37 6 e 85 28 e 58 50 e 36 7 e 83 29 e 57 51 e 35 8 e 81 30 e 56 52 e 34 9 e 79 31 e 55 53 e 33 10 e 77 32 e 54 54 e 32 11 e 75 33 e 53 55 e 31 12 e 74 34 e 52 56 e 30 13 e 73 35 e 51 57 e 29 14 e 72 36 e 50 58 e 28 15 e 71 37 e 49 59 e 27 16 e 70 38 e 48 60 e 26 17 e 69 39 e 47 61 e 25 18 e 68 40 e 46 62 e 24 19 e 67 41 e 45 63 e 23 20 e 66 42 e 44 64 e 22 21 e 65 43 e 43 65 e 21 22 e 64 44 e 42

En patinage de vitesse, des médailles ne sont pas accordées aux patineurs disqualifiés. Lorsqu’il y a des disqualifications multiples, il peut être nécessaire d’accorder une médaille

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au meilleur patineur suivant au classement dans la prochaine finale (habituellement Finale B). La démarche peut entraîner une anomalie soit un patineur qui obtient une médaille mais recueille moins de points qu’un patineur disqualifié dans une finale supérieure. Pour empêcher une telle anomalie, le patineur médaillé doit se mériter les points associés au rang de médaillé dans une finale A. Voir exemple ci-dessous en guise d’illustration. La démarche s’applique à toutes les épreuves qui ne sont pas fondées sur un classement selon le temps y compris toutes les épreuves sur courte piste et l’épreuve du 100m sur longue piste.

Advenant les cas de deux disqualifications dans une finale, les médailles et les points seront distribués comme suit :

Finale A Placement Médaille Points Patineur A 1er Or 100 Patineur B 2e Argent 97 Patineur C DQ 91 Patineur D DQ 91

Finale B Patineur E 3e Bronze 94 Patineur F 85 Patineur G 83 Patineur H 81

Épreuves de relais Dans les épreuves de relais et de poursuite, il y a 13 places où des points seront accordés de la 1ère à la 13e place comme suit :

Position Pts Position Pts Position Pts Position Pts 1 re 150 5 e 110 8 e 80 11 e 50 2 e 140 6 e 100 9 e 70 12 e 40 3 e 130 7 e 90 10 e 60 13 e 30 4 e 120

Classement des provinces et des territoires

Le classement final des provinces et des territoires sera établi à partir du total des points accumulés par les équipes dans chaque épreuve de courte piste et de longue piste. Un classement différent sera établi pour les hommes et les femmes. Les points pour l’obtention du drapeau des Jeux seront attribués comme suit :

Place Pts Place Pts Place Pts 1 re 10 6 e 5 11 e 1,5 2 e 9 7 e 4 12 e 1 3 e 8 8 e 3 13 e 0,5 4 e 7 9 e 2,5 5 e 6 10 e 2

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H. ÉLIMINATOIRES ET BRIS D’ÉGALITÉ

Les égalités ne seront pas résolues. Les athlètes ex-aequo recevront le même rang et le rang suivant sera éliminé. En cas d’égalité au classement des provinces et des territoires, la province ou le territoire qui a remporté la première place dans le plus grand nombre d’événements accèdera au rang supérieur. Si l’égalité persiste, ce processus sera repris en tenant compte des deuxièmes places, puis des troisièmes places, et ainsi de suite. Si l’égalité persiste toujours, l’équipe provinciale ou territoriale qui se sera classée le mieux dans la dernière épreuve complétée accèdera au rang supérieur, puis on tiendra compte de celle qui se sera classée première dans l’avant-dernière épreuve, etc.

I. TECHNOLOGIE

Matelas: La vitesse et la surface sur laquelle le patineur courte piste évolue causent souvent des chutes. Les bandes de tous les sites de compétition de courte piste sont couvertes de matelas, mais des recherches ont démontré que le type de matelas contre lequel un patineur vient s’écraser a un effet sur la gravité de la blessure du patineur. La Faculté de génie de l’Université de Calgary a passé de nombreuses heures à essayer de déterminer quels sont les matelas les plus sécuritaires pour absorber la chute d’un patineur. Des systèmes de matelas sans bande ont été mis au point et prouvés les plus sécuritaires.

Combinaison en kevlar: Alors que certains manufacturiers essaient de créer la combinaison la plus rapide, d’autres essaient de créer la plus sécuritaire. Puisque le poids et l’encombrement sont des inquiétudes importantes pour les patineurs de vitesse, la tâche de trouver une combinaison résistante aux coupures qui n’a pas de résultat négatif sur les performances des patineurs est plutôt ardue. À ce jour, il y a eu des avancées majeures dans ce domaine. Des combinaisons moulantes faites de spandex, de nylon, de Kevlar sont maintenant disponibles pour les patineurs qui veulent une combinaison légère traditionnelle avec la protection additionnelle pour résister aux coupures.

Lames: Alors que le patineur courte piste repousse constamment les limites de vitesse, les lames sur lesquelles il compte doivent permettre une performance optimale. On expérimente avec les courbures dans la lame et divers degrés de décentrage afin d’atteindre le meilleur niveau possible. Le matériel utilisé pour la fabrication de la lame a également été modifié au fil des ans et le produit qui existe actuellement est exceptionnel.

Bottine: La bottine de courte piste peut être faite sur mesure à partir de moules qui ont été faits du pied du patineur. Des bases en carbone/acrylique permettent à la bottine d’être très légère, ce qui permet au patineur de mieux sentir la glace. L’utilisation de fibres de carbone permet également une meilleure stabilité sur la glace.

J. RÔLE DES OFFICIELS

Le rôle de chaque officiel est très important. C’est leur responsabilité de s’assurer que la rencontre se déroule sans problème, de façon efficace et, plus important encore, de manière juste.

Officiel en chef ¾ Est responsable pour tous les aspects de la compétition.

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¾ A le pouvoir de tout modifier, des distances à la surface de la glace, afin de s’assurer que les règles soient justes, et peut faire tout ce qui est nécessaire afin d’assurer que la compétition se déroule de la meilleure manière possible. ¾ Tranche sur tous les points en dispute et décide des violations aux règles sauf pour les faux départs et l'ordre de l'arrivée. ¾ A le dernier mot dans tous les conflits. ¾ Supervise ou s'occupe du tirage des paires le soir avant le début de la rencontre. ¾ Décide du moment où la glace doit être refaite. ¾ Contrôle les courses et assure la bonne progression de la compétition.

Starter ¾ Donne le départ de toutes les courses et est en contrôle total du départ. ¾ Annonce les faux départs. ¾ Assure que tous les concurrents ont une chance juste et équitable au départ de la course.

Juge en chef de la ligne d’arrivée ¾ Détermine la première position à l’arrivée. ¾ Enregistre toutes les arrivées ¾ A le dernier mot sur les placements à l’arrivée et ses décisions à ce sujet ne peuvent être renversées.

Chronométreur en chef ¾ S’assure que tous les chronométreurs sont familiers avec les montres, assigne les positions d’où les chronométreurs devront chronométrer, enregistre les temps finaux. ¾ Laisse les chronométreurs savoir quand le fusil est levé, quand il y a un faux départ et quand remettre les montres à zéro. ¾ Enregistre tous les temps manuels.

Chronométreurs ¾ Notent manuellement l’arrivée de leur(s) patineur(s) désigné(s). ¾ Les chronométreurs désignés notent les temps par tour (intervalles).

Chronométreur électronique en chef ¾ Enregistre tous les temps avec l’aide d’un système de chronométrage électronique.

Coordonnateur de la rencontre ¾ Responsable face à la personne désignée de l’organisation (club/provincial/national ou international) et à l’officiel en chef pour l’organisation complète de la rencontre. Ceci comprend la réception et la vérification des inscriptions, l’élaboration du programme, la supervision du compilateur en chef et le fait de s’assurer que toute la documentation est remplie avant, pendant et après la rencontre, y compris les demandes de ratification de records et la distribution des résultats.

Compilateur en chef ¾ Avec et sous la direction du coordonnateur de la rencontre, prépare toute la documentation liée à la tenue de la rencontre. ¾ S’assure que les informations correctes sont notées, conservées et affichées.

Préposé au regroupement ¾ Vérifie les noms et numéros des patineurs.

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¾ S’assure que les courses se déroulent avec un bon roulement en préparant les patineurs dans la zone d’appel et en confirmant leur position à la ligne de départ. ¾ Distribue les brassards aux patineurs.

Compteur de tours ¾ Informe les patineurs et les officiels du nombre de tours qu’il reste à patiner. ¾ Sonne la cloche indiquant le dernier tour.

Préposé à la piste ¾ Replace les balises manquantes dans les courbes et dans les droits de la piste et remplit d’autres tâches tel que demandé par l’officiel.

Annonceur ¾ Informe le public de ce qui se passe, qui patine, etc. ¾ Indique au public les points d’intérêt, tout changement à l’horaire et, après confirmation, toute disqualification.

Représentant technique ¾ Aux compétitions majeures, une personne nommée par l’organisme dirigeant du sport est représentant technique. En collaboration avec les officiels et les organisateurs de la rencontre, cette personne est responsable de gérer tous les problèmes au niveau de l’organisation, de s’assurer que les politiques et règles spéciales sont respectées. Le représentant technique est généralement un officiel de patinage de vitesse qui possède beaucoup d’expérience et il est une excellente personne-ressource pour obtenir des renseignements sur l’événement et sur le patinage de vitesse en général.

K. DESCRIPTION DES SITES

Les épreuves de patinage de vitesse seront disputées au Centre St. Margaret’s, situé à 28 kilomètres du Village des athlètes. Le centre a été complètement rénové en vue des Jeux : murs, isolation du plafond, bandes, verre protecteur et sièges sont tous neufs, tandis que la glace a été agrandie pour satisfaire aux normes olympiques.

L. EFFECTIFS NATIONAUX

Associés Compétition À vie Récréatif Évén. spéciaux Total Yn 10 13 0 20 0 43 T.N.-O. 25 110 0 130 0 265 Nt 48 16 0 38 0 102 C.-B. 690 734 12 66 0 1502 Alb. 302 597 2 75 33 1009 Sask. 243 260 14 16 8 541 Man. 124 147 0 16 0 287 Ont. 659 1043 31 196 438 2367 Qc 580 794 5 3620 141 5140 N.-B. 134 252 2 237 0 625 N.-É. 28 42 0 36 0 106 Î.-P.-É. 9 45 0 13 0 67 T.-N. 5 21 0 0 0 26 Total 2 872 4 074 66 4 463 620 12 095

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M. ATHLÈTES À SURVEILLER

Le Québec est généralement très fort en patinage de vitesse courte piste, et les choses ne devraient pas être très différentes cette année. Tous les membres de l’équipe seront à surveiller de près, particulièrement Pier-Olivier Gagnon, Alexandre St-Jean, Ann-Véronique Michaud et Cynthia Mascitto. On s’attend à ce que l’équipe québécoise de relais soit dominante, mais l’Ontario et la Colombie-Britannique pourraient brouiller les cartes. Michelle Mackay, Timothy Hempsall et Tori Spence de Colombie-Britannique devraient faire bonne figure au 500m et 1000m, tandis que Les Ontariens Stephanie Bowskill, Keri Morrison, Patrick Duffy, Vincent DeHaitre, Julien Collin Demers et Dan Carruthers pourraient aussi avoir leur mot à dire.

N. ANCIENS ATHLÈTES DE RENOM

Athlète Province Jeux du Canada Jeux olympiques Marianne St-Gelais Québec 2007 – 4 médailles d’or 2010 – argent au relais et au (500m, 1000m, 3000m et 500m relais 3000m) et une d’argent (1500m) Québec 2003 – or au 3000m et 2010 – or au relais relais 3000m, et argent au 500m et 1000m Québec 2003 – or au 3000m 2006 – argent au relais; 4e relais au 1500m 2010 – or au relais et 500 m Amélie Goulet-Nadon Québec 1999 – argent au 1000m 2002 – bronze au relais et bronze au 500m François-Louis Tremblay Québec 1999 – or au 3000m et 2002 – or au relais au 1000m 2006 – argent au relais et au 500m 2010 – or au relais et 500 m Marie-Eve Drolet Québec 1999 – or au 3000m, 2002 – bronze au relais, 4e 1500m, 1000m sur 1000m Amanda Overland Ontario 1999 2006 – argent au relais, 5e au 1000m et au 1500m Jonathan Guilmette Québec 1995 – or au 3000m 2002 – or au relais, argent relais, argent au 500m au 500m Alanna Kraus C-B 1991 2002 – bronze au relais Christine Boudrias Québec 1991- argent au 1500m, 1994 – argent au relais 1000m, 800m, 400m, 1998 – bronze au relais Bronze au 400m poursuite Francois Drolet Québec 1991 – Bronze au 1000m 1998 – or au relais Québec 1991 – or au 3000m 1994 – bronze au 1000m 1998 – or au relais 2002 – or au relais et au 500m, bronze au 1500m Éric Bédard Québec 1995 – or au 777m, 1998 – or au relais, bronze 1000m, 1500m, 3000m au 1000m relais 2002 – or au relais 2006 – argent au relais, 4e

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au 500m Derrick Campbell Ontario 1991 or au 1500m, 1994 1000m, 400m, argent au 1998 – or au relais 400m poursuite Annie Perreault Québec 1987 – or au 400m, 1992 – or au relais 800m, 3000m, argent au 1998 – or au 500m, bronze 400m poursuite, 4e au au relais 1500m 1993 (soccer) – bronze Nathalie Lambert Québec 1979 1992 – or au relais 1994 – argent au 1000m et au relais Sylvie Daigle Québec 1979 – or au 500m, 1980 (longue piste) 1000m, 1500m, 1500m 1984 (longue piste) départ de masse, 4e au 1992 – or au relais 3000m 1994 – argent au relais

O. RECORDS DES JEUX DU CANADA

Femmes Distance Nom Temps Année Lieu 500m Marianne St-Gelais, QC 44.83 2007 Whitehorse 1000m Marianne St-Gelais, QC 1:33.81 2007 Whitehorse 1500m Ivanie Blondin, QC 2:27.69 2007 Whitehorse 3000m Marianne St-Gelais, QC 5:08.54 2007 Whitehorse Relais Andréa Do-Duc, Valérie 4:29.52 2007 Whitehorse 3000m Lambert, Valérie Maltais, Marie-Andrée Mendes- Campeau, Marianne St- Gelais, QC

Hommes Distance Nom Temps Année Lieu 500m Guillaume Blais-Dufour, QC 42.78 2007 Whitehorse 1000m Charles Hamelin, QC 1:28.45 2003 Bathurst- Campbellton 1500m Steve Robillard, QC 2:20.20 2003 Bathurst- Campbellton 3000m Guillaume Blais-Dufour, QC 4:58.80 2007 Whitehorse Relais Vincent André, Guillaume 4:14:19 2007 Whitehorse 3000m Blais-Dufour, Maxime Fortin, Maxime Lauzier-Tremblay, Mathieu Richer, QC

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P. RECORDS CANADIENS

Seuls les records canadiens juniors et des Jeux du Canada peuvent être brisés aux Jeux du Canada.

Femmes seniors Distance Nom Temps Année Lieu 500m Marianne St-Gelais, QC 43.241 2010 Vancouver 1000m Marie-Andrée Mendes- 1:29.132 2010 Calgary Campeau, QC 1500m Kalyna Roberge, QC 2:17.194 2008 Québec 3000m Raphaëlle Lemieux, QC 4:57.389 2002 Calgary Relais Jessica Gregg, AB 4:09.137 2002 Salt Lake City 3000m Tania Vicent, QC Marianne St-Gelais, QC Kalyna Roberge, QC

Hommes seniors Distance Nom Temps Année Lieu 500m Charles Hamelin, QC 40.770 2010 Vancouver 1000m Charles Hamelin, QC 1:23.454 2009 Montréal 1500m Michael Gilday, T.N.-O. 2:06.565 2009 Calgary 3000m Mathieu Giroux, QC 4:32.193 2005 Bormio Relais Charles Hamelin QC 6:39.990 2005 Pékin 5000m Steve Robillard QC François-Louis Tremblay QC QC

Femmes juniors ISU Distance Name Time Year Location 500m Marianne St-Gelais, QC 43.922 2009 Sherbrooke 1000m Marie-Ève Drolet, QC 1:33.320 2000 Szedesfehervar 1500m Ivanie Blondin, ON 2:26.940 2008 Saguenay Relais Marianne St-Gelais, QC 4:16.781 2009 Sherbrooke 3000m Ivanie Blondin, ON Valérie Maltais, QC Marie-Andrée Mendes- Campeau, QC

Hommes juniors ISU Distance Nom Temps Année Lieu 500m Maxime Fortin, QC 41.949 2009 Calgary 1000m Antoine Gélinas-Beaulieu, QC 1:25.599 2009 Sherbrooke 1500m Nicolas Bean, QC 2:12.702 2005 Calgary Relais Maxime Fortin, QC 4:07.280 2009 Sherbrooke 3000m Guillaume Blais-Dufour, QC Antoine Gélinas-Beaulieu, QC Maxime Gauthier, QC

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