CARRIERES & MATERIAUX DE JOUY-LE-CHÂTEL 90 avenue Henri Dunant 77 109 Meaux

DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITATION D’UNE INSTALLATION CLASSEE POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (ICPE)

RENOUVELLEMENT ET EXTENSION D’UNE CARRIERE DE ROCHE MASSIVE SUR LA COMMUNE DE JOUY-LE-CHATEL (77)

RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT ET DE L’ETUDE DES DANGERS

40, rue Moreau Duchesne - BP 12 8 Juin 2017 77910 Varreddes MAJ le 27 novembre 2017 Tél : 01 64 33 18 29 Mail : [email protected] 2015.0248 Web : http//www.cabinet-greuzat.com

LISTE DES INTERVENANTS

Demandeur : SA Carrieres & Materiaux de Jouy-le-Châtel Hydraulique : Hydratec Milieux Naturel : Encem Mesures et modélisation acoustiques : Encem Conception et générale, assistance Cabinet Greuzat maitrise d’ouvrage

PRESENTATION DE LA DEMANDE

La société Carrières & Materiaux de Jouy-le-Châtel a pour vocation l’extraction de roche massive servant principalement dans le bâtiment et à la fabrication de béton. Elle exerce ses activités sur la commune de Jouy-Le-Châtel, au Sud-Est du département de Seine-et-Marne, depuis au moins les années 1970.

La présente demande concerne le renouvellement et l’extension de la carrière de roches massives aux lieux-dits « le Champ de Bataille » et « Bois à Loups ».

Le site concerné par l’extension est contigu au Nord-Ouest du périmètre de la carrière actuellement autorisée par l’arrêté préfectoral du 27 novembre 1998 et pour laquelle une cessation partielle d’activité a été prononcée le 6 avril 2010. Un dossier de demande de prolongation de durée a été déposé en octobre 2016 et est en cours d’instruction.

L’exploitant prévoit dans le cadre de la présente demande en plus des activités existantes la mise en place d’une activité de recyclage de béton.

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SOMMAIRE

A. résumé de la demande ...... 5

A.I. localisation de la demande ...... 5 A.II. nature et volume des activités ...... 5 A.II.1. Nature et volume ...... 5 A.II.2. Infrastructures ...... 7 A.II.3. Rubriques de la nomenclature dans lesquelles l’installation doit être rangée ...... 7 A.II.4. Rubrique de la nomenclature des opérations visées par la loi sur l’eau ...... 8 A.III. Procédé de fonctionnement ...... 8 A.III.1. Extraction du gisement ...... 8 A.III.2. Remise en état ...... 10 A.III.3. Traitement des matériaux ...... 10 A.III.4. Horaires de fonctionnement ...... 11 A.IV. Garanties financières ...... 11 B. Résumé de l’étude d’impact ...... 12

B.I. synthése de l’état initial ...... 12 B.II. Etat actuel et évolution probable du site ...... 16 B.III. Mesures d’évitement ...... 16 B.IV. Effets du projet en faveur de l’environnement ...... 17 B.IV.1. Contexte physique ...... 18 B.IV.2. Contexte naturel ...... 20 B.IV.3. Contexte humain et cadre de vie ...... 26 B.IV.4. Analyse des effets cumulés avec d’autres projets connus ...... 31 B.IV.5. Sécurité, salubrité et hygiène publique ...... 33 B.IV.6. Utilisation rationnelle de l’énergie ...... 33 B.V. Evaluation des risques sanitaires ...... 34 B.VI. Esquisse des solutions de substitution et raisons des choix du projet ...... 34 B.VI.1. La justification du projet ...... 34 B.VI.2. Solutions alternatives ...... 35 C. Résumé de l’étude des dangers ...... 36

C.I. Accidentologie et analyse préliminaire des risques ...... 37 C.II. Analyse détaillée des risques ...... 42 C.II.1. Mesures de maitrise des risques et Nœud papillon...... 42 C.II.2. Modélisation du scénario retenu ...... 44 C.II.3. Mesures de maitrisse des risques ...... 48

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C.III. Effets domino ...... 51 C.IV. Moyens de secours et d’intervention ...... 51 C.IV.1. Lutte contre le risque d’incendie ...... 51 C.IV.2. Lutte contre le risque d’explosion ...... 51 C.IV.3. Moyens de lutte et d'intervention prives ...... 52 C.IV.4. Moyens de lutte et d'intervention publics ...... 52

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A. RESUME DE LA DEMANDE

A.I. LOCALISATION DE LA DEMANDE

La carrière est implantée dans le département de Seine-et-Marne ; au Nord-Ouest de la commune de Jouy-le-Châtel, en Ile-de-France.

Le périmètre de la demande est composé de deux secteurs distincts :

 Secteur A : au lieu-dit « Le Champ de Bataille » d’une emprise de 65,58 ha correspond à l’emprise de l’exploitation et de l’installation de traitement actuellement autorisées ;  Secteur B : au lieu-dit « Bois à Loups » d’une emprise d’environ 8,38 ha. Ce secteur correspond au projet d’extension de la carrière.

A.II. NATURE ET VOLUME DES ACTIVITES

A.II.1.NATURE ET VOLUME

Le gisement à exploiter correspond à une formation de calcaire, sur une épaisseur moyenne exploitable d’environ 13,3 m. Les matériaux sont destinés pour une grande majorité à des entreprises locales et départementales de fabrication de matériaux et produits de construction.

II.1.1. Avancement de l’exploitation actuelle

La phase 0 (Janvier 2016 à Juin 2018) correspond à la phase d’exploitation en cours dont les volumes ne sont pas retenus dans ce dossier.

II.1.2. Exploitation de la carrière

Le volume de réserve de gisement, de la présente demande est d’environ 2 600 000 m3, correspondant à environ 6 188 000 tonnes pour une densité de 2,38.

La production moyenne annuelle de matériaux est de 100 000 m3 soit 238 000 tonnes et la production maximale annuelle sera de 210 000 m3 soit 500 000 tonnes.

L’autorisation d’exploiter la carrière est sollicitée pour une durée de 30 ans.

II.1.3. Traitement des matériaux

Le traitement des matériaux s’effectue par :

 Un concassage primaire ;  Un concassage secondaire et un criblage ;  Une installation de lavage des matériaux ;  Des installations de mélanges de matériaux calcaires (centrale de blanc) ;  Un concasseur et un crible mobile pour une nouvelle activité de recyclage de béton.

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AMILLIS

LUMIGNY-NESLES-ORMEAUX DAGNY

FRETOY LE PLESSIS FEU-AUSSOUX

VAUDOY-EN-BRIE

VOINSLES BOISDON

116

BANNOST- VILLEGAGNON

JOUY-LE-CHATEL BEZALLES

LA CHAPELLE IGER

PECY

Périmètre de l’autorisation actuelle Périmètre d’extensionGASTINSGASTINS CHENOISE Rayon d’affichage de 3Km

Limites communales

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A.II.2.INFRASTRUCTURES

Un atelier mécanique est présent à proximité des installations de traitement. Sont aussi présents :  Une cuve enterrée de 40 m3 de GNR ;  Une cuve mobile de 960 litres ;  Une aire étanche destinée au ravitaillement et au lavage des engins ;  Un pont bascule pour l’accueil des matériaux ;  Un laveur de roue.

A.II.3.RUBRIQUES DE LA NOMENCLATURE DANS LESQUELLES L’INSTALLATION DOIT ETRE RANGEE

Les activités propres au site concernent :

 L’exploitation de carrière de roche massive : 2510-1 (autorisation) ;  Le traitement du calcaire par concassage, criblage et centrale de blanc : 2515-1 (autorisation) ;  Distribution de carburant : 1434 (déclaration contrôlée) et 1435 (non classée);  Station de transit de produits minéraux : 2517 (non classée) ;  Stockage de carburant : 4734-1 (non classée) ;  Installation de compression : 2920 (non classée) ;  Ateliers de réparation et d’entretien des véhicules : 2930-1 (non classée).

Le territoire des communes de Jouy-le-Châtel, Pécy, Bannost- Villegagnon, Amilis, Dagny et Vaudoy-en-Brie, est situé en totalité ou en partie à l’intérieur du rayon d’affichage de 3 km.

La capacité maximale de stockage de carburant est inférieure au seuil bas et seuil haut de la rubrique 4734 : les installations de Carrière et Matériaux de Jouy-le-Châtel ne sont pas soumises aux prescriptions SEVESO par dépassement direct des seuils ou par la règle des cumuls.

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A.II.4.RUBRIQUE DE LA NOMENCLATURE DES OPERATIONS VISEES PAR LA LOI SUR L’EAU

Des aménagements ou des actions liés au fonctionnement des carrières peuvent être visés par la nomenclature de l’article R. 214-1 du Chapitre IV (activités, installations et usage) du Titre 1er (eau et milieux aquatiques) du Code de l’environnement.

Le renvoi à la nomenclature des opérations visées par la loi sur l’eau n’est mentionné qu’à titre indicatif.

 Sondage, forage non destiné à un usage domestique : rubrique 1.1.1.0. (déclaration) ;  Prélèvements permanents ou temporaires issus d'un forage : rubrique 1.1.2.0. (autorisation) ;  Recharge artificielle des eaux souterraines : rubrique 2.3.2.0. (autorisation) ;  Plans d’eau permanents ou non de 3,3 ha : rubrique 3.2.3.0. (autorisation).

A.III. PROCEDE DE FONCTIONNEMENT

L’exploitation des calcaires sera de type « à ciel ouvert ». L’extraction nécessitera de rabattre la nappe et l’emploi d’explosifs. Elle s’effectuera à sec pour l’extraction au sein de l’autorisation actuelle et partiellement en eau pour l’extension, à l’aide d’une pelle hydraulique.

A.III.1.EXTRACTION DU GISEMENT

L’exploitation du calcaire nécessitera un abattage par explosif. Il sera pratiqué par un prestataire spécialisé qui apportera et mettra en œuvre les explosifs. Aucun stockage d’explosif ne sera effectué sur le site.

La méthode retenue est celle des mines profondes verticales. Le minage du massif rocheux se fera par gradins de 7 à 15 mètres.

Les matériaux seront transportés par tombereaux jusqu’à l’installation de traitement de la carrière actuelle. Une fois traités les matériaux sont évacués par voie routière. Lors de l’exploitation et la remise en état de l’extension, les tombereaux emprunteront le passage actuellement utilisé par les engins agricole pour fanchir le ru de la visandre (aucun nouvel ouvrage ne sera créé sur le ru de la Visandre).

L’avancement de l’exploitation se traduira par 5 zones d’extractions réparties sur les deux secteurs du site :

 Secteur A (Champs de Bataille) – Partie Nord-Ouest (Zone d’exploitation actuelle) ;  Secteur A (Champs de Bataille) – Partie Sud (Zone d’exploitation actuelle) ;  Secteur A (Champs de Bataille) – Partie Nord-Est (Zone actuellement en culture) ;  Secteur A (Champs de Bataille) – Partie Ouest (Piste d’accès actuel) ;  Secteur B (Bois à Loups) – Extension.

L’avancement de l’exploitation se réalisera par phase de 2,5 ans pendant les 10 premières années et de 5 ans les 20 années suivantes. La durée de l’extraction sera de 26 ans.

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RN 4

SECTEUR B Phase 8 Phase

Phase 7

Extension

Plateforme de recyclage de béton

Installation de traitement Partie Nord-Ouest Phase 2 Phase Phase 1 Apports et exports 0 par voie routière Partie de la phase 5 à 8 Nord-Est Phase 6

SECTEUR A Partie RD 231 Ouest

Périmètre de l’autorisation actuelle Phase 0 PhPhase 6 Périmètre de l’extension Phase 1 Périmètre d’extraction Phasage

Apports et exports Phase 2

par voie routière Phase 3 Accès actuel

Phase 6 de la phase 0 à 5 Accès futur

Phase 4

Phase 5 Transport interne des matériaux par tombereaux Passage sur le ru de la Visandre Partie Sud (existant et renforcé) Transport tout venant par voie routière actuel Transport tout venant par voie routière futur Apport inerte extérieur actuel Apport inerte extérieur futur

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A.III.2.REMISE EN ETAT

La remise en état vise à retrouver principalement une topographie similaire à la situation originelle des terrains avant exploitation de carrière. Le réaménagement du site sera à vocation principalement agricole et écologique.

Les matériaux de remblaiement seront composés des terres de découverte issues de l’exploitation de la carrière, des boues de décantation issue du lavage des matériaux et des matériaux inertes extérieurs (issus de chantiers d’île-de-France).

Le réaménagement sera réalisé de manière coordonnée à l’avancement de l’exploitation.

A.III.3.TRAITEMENT DES MATERIAUX

III.3.1. Concassage – criblage

Le traitement des matériaux consiste essentiellement en un concassage primaire suivi d’un concassage secondaire. Une fois concassé, les matériaux seront criblés afin de les séparer en fonction de leur granulométrie.

Figure 3 : Synoptique de fonctionnement

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Les matériaux sont mis en stock directement par les bandes transporteuses de l’installation, puis repris au chargeur soit pour le chargement des camions en vue de leur commercialisation, soit remis en stock sur une autre zone de stockage.

Une partie des matériaux sont lavés au sein de l’instalation. Un système de traitement des eaux de lavage (clarificateur) est présent au niveau de l’installation. Il permet produire des boues qui serviront à la remise en état du site après décantation dans des bassins de décantation situés à proximité des zones d’extraction. Le fonctionnement de l’installation nécessitera un apport d’eau en provenance des bassins d’eau claire issus de l’exploitation.

III.3.2. Centrale de graves

Les installations de mélanges de matériaux calcaires (central de blanc), actuellement autorisées, seront conservées. Parfois, pour l’établissement de certaines graves un liant hydraulique peut être ajouté. Un silo situé à proximité de l’installation permet le stockage de 120 tonnes de liant.

III.3.3. Installation mobile de recyclage des bétons

Des unités mobiles (crible et concasseur) seront mises en place afin de réaliser des campagnes de traitement de matériaux issus de la démolition de chantier du BTP et assurer ainsi un recyclage et une valorisation des matériaux.

III.3.4. Installations annexes

Les équipements annexes sont composés de :  Pont-bascule et local bascule ;  Poste de commande, local vestiaire – bureaux, local technique ;  Aire de remplissage, cuves d’hydrocarbures ;  Voie d’accès, parking. Afin de pouvoir exploiter les matériaux présents sous l’actuelle voie d’accès au site, une nouvelle voie sera aménagée, entre la 10ème et la 15ème année d’exploitation.

A.III.4.HORAIRES DE FONCTIONNEMENT

L’exploitation de la carrière fonctionnera du lundi au vendredi de 07 h à 17 h. L’installation de traitement fonctionne exclusivement les jours ouvrables de 07 h à 17 h.

A.IV. GARANTIES FINANCIERES

La présente demande d’autorisation de renouvellement et d’extension de la carrière prévoit une durée d’exploitation de 30 ans incluant la remise en état du site (4 ans).

La détermination du montant des garanties financières se fait par périodes de 2,5 ans pour les 4 premières phases et de 5 ans pour les 4 phases suivantes.

Le montant des garanties financières est de 706 650 € TTC.

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B. RESUME DE L’ETUDE D’IMPACT

B.I. SYNTHESE DE L’ETAT INITIAL

Etat initial Sensibilité

Terrains implantés sur le plateau de la Brie (altitude moyenne : 140 m NGF). L’exploitation actuelle s’inscrit dans une inflexion topographique Géomorphologie et dessinée par le ru de la Visandre et le ru des Petits Grès. Faible topographie L’altitude moyenne de la carrière actuelle est comprise entre 107 et 129 m NGF. L’altitude de l’extension est comprise entre 110 et 119 m NGF.

Affleurement du calcaire de Champigny au droit du Réveillon et Géologie Faible de la Visandre.

Au niveau du site de Jouy-le-Châtel, les matériaux présents et mis en mouvement lors de l’exploitation seront principalement des Amiante naturelle Nulle argiles, des marnes et des calcaires ne contenant pas d’amiante naturelle.

La société SOGAL situé au niveau du hameau Le Corbier sur la commune de Jouy-le-Châtel est recensée sur la base de données Pollution des sols BASOL répertoriant les sites et sols pollués. Moyenne Aucune pollution des sols n’a été constatée suite aux investigations de reconnaissance du gisement.

Nappes en présence dans le secteur :  Nappe des calcaires de Champigny ;  Nappe des calcaires de Saint Ouen et des sables de Beauchamp ; Hydrogéologie  Nappe des calcaires du Lutétien ; Moyenne  Nappe des sables Yprésiens. La qualité des eaux souterraines est conforme aux valeurs limites imposés par l’arrêté préfectoral actuel. Taux de nitrates, fluorures, pesticides et sélénium supérieurs aux limites de qualité du fait du contexte agricole du secteur.

Piézométrie locale marquée par un changement du sens d’écoulement de la nappe (du lieu-dit Lugins à l’Ouest jusqu’à la Piézométrie carrière actuelle). Moyenne La carrière actuelle fait l’objet d’un suivi piézométrique depuis janvier 2016.

Les terrains sont mitoyens du ru de la Visandre. Débit moyen annuel : 116,5 m3/h. Hydrologie Débit de pointe de crue : 2305 m3/h. Importante Hauteur maximal du cours d’eau : 1,1 m. Des assecs réguliers du cours sont observables.

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Etat initial Sensibilité Le régime climatique est tempéré de type océanique. Les températures moyennes varient entre 4 et 20 °C. Climat Les précipitations sont réparties de manières relativement Faible homogènes sur l’année. Les vents dominants sont de secteur Sud-Ouest. Risques sismiques très faibles. La commune ne dispose pas de PPRi. Une partie des terrains est localisée en zone de risques de remontées de nappes : les terrains sont implantés sur une zone où Risques naturels la sensibilité varie de faible à nappe Sub-affleurante. Faible La zone Sud de la carrière est en zone d’aléa fort pour le retrait– gonflement des argiles. Les rives de la Visandre sont en zone d’aléa faible pour le retrait– gonflement des argiles.

Présence de deux espèces végétales patrimoniales Moyenne

Une formation végétale (Etang et berges) est sensible au regard Moyenne à de la Directive Habitat-Faune-Flore assez forte Moyenne à Sensibilité avifaunistique assez forte

Sensibilité mammologique Moyenne

Sensibilité des amphibiens Modérée Milieu naturel

Sensibilité des reptiles Moyenne

Sensibilité lépidoptérologique Faible

Faible à Sensibilité odonatologique modérée Modérée à Sensibilité orthoptèrologique assez forte

Corridors biologiques Très faible Le site est implanté sur le plateau de la Brie. Les terrains concernés par le projet offrent un paysage « traditionnel » de plateau agricole mais ce secteur est marqué par les ondulations du relief, la végétation du ru de la Visandre, les infrastructures très fréquentées, l’exploitation actuelle. Les Moyenne à Paysage sensibilités paysagères du site concernent essentiellement la faible préservation de la cohérence globale d’espaces de plateau et de vallée ainsi que les visions dynamiques et statiques depuis les axes routiers proches, et les secteurs habités des hameaux Le Corbier et La Croix au Nord et Nord-Est et Fontaine Pépin et Jouy-le-Châtel au Sud.

Le site n’est concerné par aucun périmètre de protection d’un Faible à Patrimoine culturel monument historique (le monument historique le plus proche est nulle l’église de Jouy-le-Châtel à 1 km au Sud-Est).

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Etat initial Sensibilité

La RD 209 à l’Ouest du site est une ancienne voie gallo-romaine. Patrimoine Plusieurs vestiges gallo-romains et du moyen-âge ont été retrouvé Importante archéologique dans le secteur. Un diagnostic archéologique sera imposé par les autorités (DRAC).

Patrimoine naturel et Aucun site classé ou inscrit n’est recensé sur la commune de Jouy- Nulle paysager le-Châtel ou sur les communes limitrophes.

La population de Jouy-le-Châtel est de 1533 habitants en 2013 (en augmentation régulière depuis 1968). Les habitations les plus proches sont celles qui composent le hameau à l’Est du périmètre actuel. Moyenne à Socio-économie Plusieurs carrières de calcaires et des forages pétroliers sont importante présents sur Jouy-le-Châtel et les communes mitoyennes. Les activités touristiques et de loisirs locales sont liées à la présence de la ville de Provins à environ 18 km au Sud du site.

Terrain implanté en zone à vocation agricole. La SAU représente environ 77 % du territoire communal. Usage du sol Faible Les terres agricoles sont essentiellement utilisées pour la culture céréalière.

Le trafic routier sur la RN 4 est de l’ordre de 11 170 véhicules par jour (dont 3 520 poids-lourds). Le trafic routier sur la RD 231 est de l’ordre de 8 000 véhicules par jour (dont 1 650 poids-lourds). Réseau de transports moyenne Le trafic routier sur la RD 209 est de l’ordre de 3 050 véhicules par jour (dont 400 poids-lourds) au droit de la commune de la Croix-en- Brie. Aucune desserte fluviale ou ferroviaire n’est proche du site.

Risque Il n’est pas recensé d’activité industrielle susceptible de générer Nulle technologique des risques technologiques à proximité du site.

Installations de traitement, transport routier. Un suivi acoustique de la carrière actuelle est réalisé par la société Bruit ENCEM. Faible Les mesures d’émergences et de niveaux sonores en limite de propriété sont conformes à la réglementation en vigueur.

Aucune station de mesure de la qualité de l’air n’est installée sur la commune de Jouy-le-Châtel ou dans ses environs. La qualité de l’air en Seine-et-Marne est globalement bonne. Faible à Air Un suivi des émissions de poussières de la carrière actuelle est moyenne effectué. Globalement sur l’année 2016, l’empoussièrement généré par le site est faible et reste en dessous des seuils acceptables.

Sources de vibration de la carrière actuelle : tirs d’explosifs. Vibrations Les vibrations sont mesurées sur les 3 axes lors des campagnes de Moyenne tirs : aucun dépassement du seuil n’a été mesuré.

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Etat initial Sensibilité

Eclairages de l’installation, des engins et véhicules d’exploitation Emissions lumineuses Faible en période nocturne (en hiver).

Les terrains concernés par l’extension et la carrière actuelle ne sont Servitudes Nulle soumis à aucune servitude.

La consommation électrique de la carrière actuelle est de 1 200 000 kWh. Energie Faible La consommation de carburant (GNR) de la carrière actuelle est d’environ 194 m3/an.

Schéma de Le SCOT du Grand Provins est en cours d’élaboration d’après les Cohérence informations fournies par la préfecture de Seine-et-Marne Nulle Territoriale consultées en Août 2016.

La carrière exploitée par la société CMJC, ainsi que son extension projetée sont situées dans le bassin d’exploitation de la Bassée, Schéma Directeur de zone de gisement d’enjeu interrégional. L’objet de la présente la Région Île-de- Nulle demande est donc compatible avec les dispositions et les France orientations du Schéma Directeur de la Région Ile-de-France « Objectifs 2030 ». La commune est soumise au Règlement National d’Urbanisme qui permet la réalisation du projet de renouvellement et d’extension. Plan d’Occupation Le Plan Local d’Urbanisme de la commune de Jouy-le-Châtel, Nulle des Sols actuellement en cours d’élaboration, devrait permettre l’exploitation de carrière objet de la présente demande.

Schéma La carrière de Jouy-le-Châtel actuelle, ainsi que son extension sont Départemental des situées dans une zone où le gisement est exploitable sans Nulle Carrières contraintes particulières.

Les terrains d’étude sont concernés par le SAGE de l’Yerres. Le schéma départemental des carrières de Seine-et-Marne a pris en compte les préconisations émises par le SAGE de l’Yerres, concernant directement ou indirectement les réaménagements Schéma Directeur des carrières. d’Aménagement et La gestion du site dans le temps est intégrée dans la conception de Gestion des Eaux du réaménagement. Nulle du Bassin Seine- Dans ce secteur, la rivière de la Visandre est classée en cours Normandie d'eau naturel, son objectif écologique est de « bon état » à atteindre pour 2027. L’objectif de bon état de l'état chimique, était pour 2015. Il y a une articulation positive entre le projet et le SDAGE du bassin Seine-Normandie. Plan régional de prévention et de Le projet permettra la mise en place d’une plateforme de gestion des déchets recyclage des bétons issus de la déconstruction du BTP. Nulle issus des chantiers du Le réaménagement de la carrière nécessitera l’apport de bâtiment et des matériaux inertes extérieurs. travaux publics (BTP)

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Etat initial Sensibilité Le Plan Départemental pour la Protection du Le projet n’aura pas d’atteinte à l’occupation du sol au droit du milieu aquatique et cours d’eau ni à ses berges. Nulle la Gestion des Il y a donc une articulation positive entre le projet et le PDPG de ressources piscicoles Seine-et-Marne. de Seine-et-Marne (PDPG) Le projet est cohérent avec le SRCE, en raison de l’absence de Schéma Régional de corridor écologique au sein de la zone d’étude au sens strict. Cohérence Seul le ru de la Visandre est référencé comme étant un cours Nulle Ecologique d’Île-de- d’eau à préserver et/ou à restaurer (cartes des composantes) et France fonctionnel (carte des objectifs de préservation).

B.II. ETAT ACTUEL ET EVOLUTION PROBABLE DU SITE

Le projet entrainera une modification progressive des secteurs A et B. Le secteur A poursuivra son exploitation jusqu’à la remise en état des terrains à vocation majoritairement agricole. Le secteur B évoluera, dans un premier temps, en zone d’extraction avant de redevenir cultivé.

Dans le cas où le projet ne serait pas mis en œuvre :  Le secteur A serait réaménagé dans les conditions prévues dans l’arrêté préfectoral en vigueur et de la demande de prolongation qui a été déposée en octobre 2016 (remise en état agricole avec un modelé topographique inférieur à la situation originelle).  Les terrains agricoles du secteur B continueraient à être cultivés.

B.III. MESURES D’EVITEMENT

Il a été mis en place des mesures d’évitement consistant à adapter le périmètre de la demande afin de préserver les éléments majeurs constitutifs :  Recul du périmètre d’extraction vis-à-vis de la RN 4 (50 mètres) ;  Recul des tirs de mine vis-à-vis des propriétés bâties (120 mètres) ;  Limitation des perturbations sur les secteurs remis en état ;  Préservation de la haie arbustive longeant la RD 231.

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B.IV. EFFETS DU PROJET EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT

Les impacts sont classés selon les aspects suivants :

 Effet potentiel – effet résiduel :  Les effets potentiels traduisent les conséquences du projet sur l’environnement avant l’application des mesures d’évitement, de réduction et de compensation qui seront mises en œuvre ;  Les effets résiduels sont quant à eux les effets sur l’environnement de l’installation après la mise en place des différentes mesures.

 Effet négatif – effet positif : un effet négatif génère des nuisances pour l’environnement. A l’inverse, un effet positif sera bénéfique à l’environnement.

 Gravité des effets : L’intensité des effets est qualifiée selon l’échelle suivante.

Positif Nul à Négligeable à Faible à Moyen à Sensible à Fort à Très fort

Figure 4 : Echelle de qualification de l’intensité des effets

 Effet direct ou indirect : les effets directs résultent de l’action directe de l’installation sur l’environnement. Un effet indirect est une conséquence d’un effet direct.

 Effet temporaire ou permanent : un effet sera qualifié de temporaire lorsque ce dernier cesse avec l’exploitation ou les travaux d’aménagement du site. A l’inverse, un effet est qualifié de permanent lorsqu’il perdure dans le temps, après la cessation de l’activité.

 Durée des effets :  Effet à court terme : effet temporaire pouvant durer plusieurs années (moins de 10 ans) ;  Effet à moyen terme : effet temporaire pouvant durer plus d’une décennie (entre 10 et 20 ans) ;  Effet à long terme : effet permanent ou temporaire pouvant durer plusieurs décennies.

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B.IV.1.CONTEXTE PHYSIQUE

Evaluation des effets Domaine Evaluation des effets potentiels Mesures de suppression ou de réduction des effets Mesures de suivi résiduels

Pendant l’exploitation

Effets négatifs,  Risque d’éboulement ou de glissement des fronts de tailles. Effets négatifs, faibles directs Réduction négligeables, directs,  Ruissellement des eaux de surfaces pouvant entraîner un glissement des temporaires, à  Pente des fronts de découverte limités à 45° ; temporaires, à court matériaux de stocks ou de merlons. court et  Recul du périmètre d’extraction de 10 m par et moyen terme moyen terme rapport au périmètre de la demande ; Stabilité des Compte tenu de la nature des matériaux et de l’expérience de la société Recul des stocks de 10 m par rapport aux sols Carrières et Matériaux de Jouy-le-Châtel, ce risque semble limité.  fronts d’exploitation ; Effets négatifs,  Remise en état au fur et à mesure de Après l’arrêt de l’exploitation négligeables l’avancement ; Effets négatifs, directs négligeables, directs,  Restitution finale des terrains en pente douce. A l’état final, les risques d’instabilité seront très limités, du fait de la restitution permanent à permanents, à des terrains en pente douce et remis en culture. moyen et long moyen et long terme terme Evitement

Effet négatif  Apports de matériaux inertes (uniquement Effet négatif, Pendant l’exploitation faible pierres et terres) négligeable, direct, temporaire, à Risque de pollution suite au déversement accidentelle de carburant. court et  Entretien des engins ; temporaire, à court moyen terme  Consignes à suivre pour éviter les incidents ou et moyen terme accidents.

Qalité des sols Réduction Effet négatif Effet négatif, négligeable,  Usage de produits fixant en cas Après l’arrêt de l’exploitation négligeable, direct, direct, d’épanchement de pollutions, évacuation en permanent, à permanent, à site agréé ; Utilisation de matériaux de découvertes du site et de matériaux inertes moyen et long moyen et long  Accès du site interdit au public afin d’éviter le terme. terme. risque de création de dépôts sauvages.

 Suivi quantitatif des eaux d’exhaure effectué à Pendant exploitation Effets négatifs l’aide d’un compteur permettant d’avoir un Effets négatifs, faibles, directs, suivi annuel du volume pompé ; faibles, directs, Calcaires de Champigny temporaires, à temporaires, à court Aspect quantitatif court et  Contrôle des effets de la recharge et des et moyen terme  Modification des niveaux d’eau dans les captages et plan d’eau existant. moyen terme. rabattements de nappe effectué sur les piézomètres existants à proximité du site.

Réduction

Eaux  Entretien des engins ; souterraines  Consignes à suivre pour éviter les incidents ou Aspect qualitatif Effets négatifs, accidents ;  Risque de pollution lié à l’utilisation et au stockage d’hydrocarbures ; moyens,  Usage de produits fixant en cas Effets négatifs,  Risque de pollution lié aux opérations de remblaiement par les matériaux directs, d’épanchement de pollutions, évacuation en  Suivi qualitatif des eaux pendant toute négligeables, directs, extérieurs et aux boues de décantation du site ; permanents, à site agréé ; l’exploitation temporaires, à court  Risque de pollution lié aux opérations de ravitaillement ; court et  Equipement de kit anti pollution de chaque et moyen terme.  Risque de pollution lié à la vie du chantier. moyen terme. engin ;  Collecte de tous les déchets et évacuation en site agréé ;  Exploitation interdite au public (panneaux et clôture).

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Evaluation des effets Domaine Evaluation des effets potentiels Mesures de suppression ou de réduction des effets Mesures de suivi résiduels

Après l’arrêt de l’exploitation Effets négatifs négligeables, directs, Aspect quantitatif temporaires, à  Réhaussement de la nappe en amont et rabattement en aval court, moyen Effets négatifs, Eaux et long terme négligeables, directs, souterraines permanents, à long Effets négatif terme Aspect qualitatif moyens, Cf Mesures proposées ci-avant  Le risque majeur de pollution est lié aux matériaux de remblais. directs, permanents, à long terme

Effets négatif Effet négatif, faible, Pendant l’exploitation faible, direct, direct, temporaire, à Aspect quantitatif temporaire, à court et moyen court et  Modification du niveau du ru de la Visandre terme moyen terme

Effets négatifs, moyens, Effet négatif, Aspect qualitatif directs, Un suivi mensuel du niveau d’eau de la visandre à négligeable, direct,  Pollution du ru de la Visandre permanents, à l’aide d’une échelle limnimètrique temporaire, à court court et et moyen terme moyen terme Eaux Cf Mesures proposées ci-avant superficielles Effets négatifs Après l’arrêt de l’exploitation négligeables, Effet négatif, directs, négligeable, direct,

Aspect quantitatif temporaires, à permanent, à long  Modification du niveau du ru de la Visandre court et terme moyen terme

Effets négatifs, Effet négatif, moyens, Aspect qualitatif négligeable, direct, directs, permanent, à long  Pollution de la nappe de la Visandre permanents, à terme long terme

Pendant l’exploitation Effets négatifs, Effets négatifs, faibles, directs, faibles, directs,

 Production de gaz à effets de serre lors des différentes phases de permanents, à permanents, à long l’exploitation et pendant le transport des matériaux. long terme terme

Effet négatif, faible à Effet négatif, faible à négligeable, négligeable, direct, Climat direct,  Modification microclimatique locale temporaire, à court temporaire, à et moyen terme court et moyen terme

Après l’arrêt de l’exploitation

Effet nul Effet nul  La production de gaz à effet de serre et la modification microclimatique locale

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B.IV.2.CONTEXTE NATUREL

Dans ce domaine, une étude spécifique a été réalisée par le bureau d’études Encem (cf. étude jointe séparément du présent dossier) à laquelle il convient de se reporter pour plus de précisions.

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Evaluation des effets Domaine Evaluation des effets potentiels Mesures de suppression ou de réduction des effets Mesures de suivi résiduels

Zones humides  Destruction/dégradation de zone humide et de ses fonctionnalités Effets nuls Aucune mesure n’est envisagée Effets nuls

Natura 2000  Effet sur les habitats et les espèces végétales et animales ayant justifié la Effets nuls Effets nuls désignation du site Natura 2000

B.IV.3.CONTEXTE HUMAIN ET CADRE DE VIE

Evaluation des effets Domaine Evaluation des effets potentiels Mesures de suppression ou de réduction des effets Mesures de suivi résiduels

Effets négatifs, directs, Transformation du paysage pendant l’exploitation : temporaires, fort

à moyens, à Secteur agricole en secteur industriel (Secteur de l’extension) court et moyen Evitement terme  Préservation de la haie arbustive le long de la RD 231 Effets négatifs, directs, Réduction Effet direct, nul à Secteur industriel et remise en état en secteur industriel (Secteur de temporaires, positif, permanent, à l’autorisation actuelle) moyens, à court La remise en état finale constitue la principale moyen et long terme et moyen terme mesure visant à supprimer les effets :  Remise en état agricole  Restitution d’une topographie cohérente avec Transformation du paysage après l’exploitation : la situation originelle

 Maintien du plan d’eau au Nord-Ouest comme Remise en état agricole (Secteur de l’extension et secteur de l’autorisation évènement paysager actuelle)  L’accompagnement du ru de la Visandre d’un ruban de prairies en fond de vallée et d’un Paysage Perceptions visuelles pendant l’exploitation : Effets négatifs cheminement reliant le plan d’eau au hameau Effets négatifs faibles faibles directs de La Croix directs temporaires à Sur les terrains concernés par l’extension : temporaires à court et moyen court et moyen  Remise en état progressive et coordonnée à terme Le Corbier terme l’exploitation

 Gestion des stocks en périphérie au droit des La Croix Effets nuls Effets nuls secteurs habités sensibles

Effets négatifs Accompagnement Effets négatifs faibles faibles directs directs temporaires à Fontaine-Pépin temporaires à  Entretien des aménagements court et moyen court et moyen  Gestion du talus bordant les installations de terme terme manière à privilégier une colonisation Effets négatifs spontanée d’arbres et d’arbustes Effets négatifs forts directs moyens directs RN4/Echangeur temporaires à temporaires à court court et moyen et moyen terme terme

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Evaluation des effets Domaine Evaluation des effets potentiels Mesures de suppression ou de réduction des effets Mesures de suivi résiduels

Effets négatifs moyens à Effets négatifs faibles faibles directs directs temporaires à RD 231 temporaires à court et moyen court et moyen terme terme Effets négatifs Effets négatifs faibles moyens directs Sur les terrains concernés par l’autorisation actuelle : directs temporaires à temporaires à court et moyen court et moyen Le Corbier terme terme Effets négatifs Effets négatifs forts directs moyens directs La Croix temporaires à temporaires à court court et moyen et moyen terme terme Paysage Effets négatifs forts directs Effets négatifs temporaires à moyens directs Fontaine-Pépin court et moyen temporaires à court terme et moyen terme

Effets négatifs Effets négatifs faibles faibles directs directs temporaires à RN4/Echangeur temporaires à court et moyen court et moyen terme terme Effets négatifs Effets négatifs faibles moyens directs directs temporaires à RD 231 temporaires à court et moyen court et moyen terme terme Réduction Patrimoine bâti historique Effets directs, négatifs, Le périmètre de la demande n’est concerné par aucun périmètre de négligeables à  Après l’exploitation, la reconstitution Effets nuls à protection de monument historique faibles et morphologique de la plaine, avec une altitude négligeables Néanmoins des vues lointaines sur le périmètre de la demande peuvent être temporaires, à des terrains post exploitation quasiment possibles par temps clair depuis le haut du clocher de l’église de Jouy-le- court et moyen identique à l’initiale avec un retour à la Châtel pendant l’exploitation. terme. vocation agricole constitue la principale mesure de réduction des impacts.

Patrimoine Effet négatif, Réduction Effet négatif, moyen, culturel et Patrimoine archéologique sensible direct, direct, permanent, à activités permanent à court et moyen touristiques et Sensibilités de l’âge de Bronze court et moyen  Réalisation d’un diagnostic, de fouilles, de terme. de loisirs terme décapage à godet lisse,…

Effets directs, négatifs, Sites classés et inscrits négligeables à Aucune mesure n’est envisagée autre que les Effets nuls à faibles et Le périmètre de la demande n’est concerné par aucun site classé ou inscrit. mesures paysagères négligeables temporaires, à

court et moyen terme.

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Evaluation des effets Domaine Evaluation des effets potentiels Mesures de suppression ou de réduction des effets Mesures de suivi résiduels

Activités industrielles et commerciales

Maintenir l’activité et les emplois créés pour le fonctionnement du site mais Effets positifs Aucune mesure n’est envisagée Effets positifs également par rapport aux activités locales présentes aux alentours (alimentation, restaurant, café), sous-traitance diverses. Activité agricole Réduction

Pendant l’exploitation Effets négatifs,  Phasage de l’exploitation ;  Consommation de surface agricole. moyens à forts,  Restitution en espaces cultivés. Effets faibles, directs, Un seul exploitant est concerné par l’impact sur toute la durée de directs, Activités temporaires et l’exploitation. temporaires et Compensation humaines permanents, à court permanents, à et moyen terme court et moyen  Choix des matériaux de remblais ; terme  Mise en œuvre dans les règles de l’art ;  Ensemencement type culture agricole;  Mesures d’indemnisation. Après l’exploitation Effet négligeable à Effet négligeable, faible, direct, direct, permanent, à permanent, à long terme long terme Pendant et après l’exploitation Réduction

Loisirs et Effets négatifs  Karting Effets positifs tourisme nuls  Création d’un chemin permettant de relier le  Tourisme lié à Provins hameau de Corbier à l’étang situé au Nord-  Randonnée - Promenade Ouest tout en longeant le ru de la Visandre Réduction

 Privilégier le trafic double fret

Pendant l’exploitation Compensation

Un accès futur sera mis en place depuis la RD 231 avant la découverte de la Effets négatifs, Desserte interne : Effets négatifs, piste actuelle prévue en phase 5. directs, moyens, moyens, directs, L’ensemble des acheminements de matériaux extraits et d’apports extérieurs temporaires, à  Dimensionnement des voies de circulations et Dessertes et temporaires, à court générera une augmentation du trafic routier dont l’intensité sera variable en court et moyen d’accès au sein du site ; circulation et moyen terme. fonction des phases d’exploitation, d’environ 14 rotations supplémentaires terme  Affichage d’une signalisation routière ainsi par jour, soit une augmentation d’environ 0,8 % sur la RD 231, 26 % de son qu’un plan de circulation; trafic moyen et 0,4 % du trafic poids lourds de la RN 4.  Sensibilisation et formation du personnel;  Promotion du trafic double flux ;  Aménagement d’un deuxième accès ;  Mise en place d’un laveur de roues. En phase post exploitation, il n’y aura plus aucun trafic. Effets nuls Effets nuls Réduction Mesure annuelle de contrôle acoustique  Implantation d’un merlon de 4,5 m en limite La localisation de ce contrôle ainsi que le nombre Effets négatifs, Effet négatif, Nord‐Est du projet en direction des habitations de point de contrôle, varieront en fonction de négligeables, directs, Bruit L’ensemble des émergences estimées respecte les seuils réglementaires. faible, à court du lieu-dit La Croix ; l’avancé de l’exploitation (un contrôle sera réalisé temporaires, à court et moyen terme  Limitation d’activité : non simultanéité des au niveau de l’extension lors de l’exploitation de et moyen terme activités de terrassement (décapage et celle-ci). réaménagement) avec l’activité de foration.

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Evaluation des effets Domaine Evaluation des effets potentiels Mesures de suppression ou de réduction des effets Mesures de suivi résiduels

Effets négatifs Réduction faibles à moyen,  Entretien des engins d’exploitation permettant Effet négatif faible, Emissions de gaz : directs, de minimiser les émissions et de respecter les direct, temporaire, à

temporaires à normes en vigueur. court et moyen court et moyen  Les moteurs des camions seront coupés lors des terme terme oéprations de chargement Réduction

 Transport par bande transporteuse au niveau Campagnes de mesure de 30 jours tous les 3 mois des installations ; de contrôle des retombées de poussières par Poussières Effets négatifs  Arrosage des pistes ; méthode des Jauges. Effets négatifs, moyens, directs,  Lavage des matériaux ; La localisation de ce contrôle ainsi que le nombre faibles, directs, Le problème des émissions de poussières dues à la circulation des engins se temporaires à de point de contrôle, varieront en fonction de temporaires, à court ramène aux envols de poussières par suite des projections des particules court et moyen  Bachage des camions de transports ; l’avancé de l’exploitation (un contrôle sera réalisé et moyen terme fines par temps sec. terme  les engins sont entretenus et lavés sur une aire de lavage pour éviter les accumulations de au niveau de l’extension lors de l’exploitation de poussière ; celle-ci). Emissions de  limitation de la vitesse des camions et engins à gaz Poussières 30 km/h. Vibrations Boues Effet négatif, Réduction Emissions Effet négatif, faible, moyen, direct, lumineuses L’emport de boues sur les voies de circulation est lié, en période de pluie, au direct, temporaire, à temporaire, à  Nettoyage des roues des camions ; roulage d’engins des zones d’exploitation vers des voies publiques et de court et moyen court et moyen camions depuis l’installation de traitement (emport de boues par les pneus).  Evacuation et traitement des boues ; terme terme  Passage de balayeuses sur les routes. Vibrations Effet négatif Réduction L’utilisation d’explosif peut provoquer des phénomènes de vibration, moyen, direct Effet négatif, pouvant occasionner une gêne du voisinage, du fait du rapprochement du et indirect,  Dispositions techniques liées au cribleur (socle,  Mesure annuelle de contrôle des vibrations, négligeable, direct, bâti. temporaire, à …) ; entre la carrière et les habitations proches du temporaire, à court Les derniers tirs de mines réalisés en 2016 ont fait l’objet d’analyses court terme et site. et moyen terme concluants que les vibrations engendrées sont inférieures à la valeur limite  Recul de 120 m d’éloignement des tirs de mine moyen terme imposée réglementairement. par rapport aux propriétés bâties. Effet négatif, négligeable, Effet négatif, Emissions lumineuses direct, négligeable, direct, Liées aux éclairages, en période nocturne (principalement en hiver), des temporaire, à temporaire, à court engins et véhicules d’exploitation et aux éclairages fixes de l’installation. court et moyen et moyen terme terme Effets négatifs  Les déchets provenant de l’entretien léger des engins, des bandes négligeables à Réduction Effets négatifs transporteuses et du séparateur d’hydrocarbure ; faibles direct et négligeables à nuls Déchets Déchets ménagers et assimilés liés à la présence du personnel indirect  Site clôt ; directs et indirects d’exploitation  d’exploitation ; temporaire à  Tri sélectif et évacuation en filière de temporaires à court  Mise en œuvre d’un plan de gestion des déchets d’exploitation. court et moyen récupération. et moyen terme terme

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Evaluation des effets Domaine Evaluation des effets potentiels Mesures de suppression ou de réduction des effets Mesures de suivi résiduels

Biens matériels et habitat

Pendant l’exploitation Aucune habitation n’est située dans le périmètre d’autorisation. Les habitations les plus proches (moins de 1 km) du périmètre d’autorisation sont situées : - à l’Est du périmètre actuel : les constructions les plus proches sont à environ 65 m au Nord-Est des limites du site actuel (hameau « La Croix »). Effets négatifs Evitement Effets négatifs faibles Biens matériels - au Sud :les habitations du lieu-dit « Fontaine Pépin » à environ 120 m du faibles, indirects, à négligeables, et ouvrages périmètre actuel (de l’autre côté de la RD 231 ; temporaires, à  Recul de 120 m vis-à-vis des habitations indirects, - au Nord-Est du périmètre de la demande : les habitations du lieu-dit « Le techniques court et moyen  Recul de 50 m minimum des routes RN4 et RD temporaires, à court Corbier » à environ 415 m du périmètre actuellement exploité ; terme 231. et moyen terme - au Sud-Est : les habitations les plus proches sont implantées à environ 277 m du périmètre actuellement autorisé (bourg de Jouy-le-Châtel);

Plusieurs ouvrages sont présents aux abords immédiats : - RN4 sur la limite Nord de l’extension, - RD 231 à 200 m du bassin d’exhaure.

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B.IV.4.ANALYSE DES EFFETS CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS

La nécessité de conduire une approche des effets cumulés du projet avec d’autres projets connus constitue une évolution significative de l’étude d’impact. L’article 122.5 4° spécifie « Une analyse des effets cumulés du projet avec d'autres projets connus. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l'étude d'impact :

 ont fait l'objet d'un document d'incidences au titre de l'article R. 214-6 et d'une enquête publique ;  ont fait l'objet d'une étude d'impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l'autorité administrative de l'Etat compétente en matière d'environnement a été rendu public.».

D’après les données recueillies sur les sites internet de l’Etat en mai 2017, il est mentionné l’existence de différents projets faisant l’objet de l’avis de l’autorité environnementale en 2015, 2016 et 2017 dans un rayon de 3 km correspondant au rayon d’affichage autour du périmètre de demande d’autorisation d’exploiter.

 Demande d’autorisation d’exploiter une carrière de calcaire à Vaudoy-en-Brie, société Calcaires de la Brie, Cemex Granulats (2016) ;  Forage d’irrigation à Pécy (absence d’avis de l’autorité environnementale) (2015).

 Paysage

Au regard du projet connu de carrière sur la commune de Vaudoy-en-Brie, les effets cumulés (perceptions visuelles) seront principalement liées aux périodes d’exploitations de chacun des projets.

 Hydraulique

L’étude spécifique réalisée par Hydratec a quantifié les impacts de l’exploitation de la carrière de Jouy-le-Châtel cumulés à ceux de la future carrière de Vaudoy-en-Brie exploitée conjointement par Cemex et Calcaires de la Brie.

Les effets cumulés entre les impacts hydrauliques du projet du Vaudoy et ceux de Jouy-le- Châtel seront négatifs sur le plan hydraulique au niveau des captages sans toutefois remettre en cause leur bonne exploitation. L’impact négatif sur le ru de la Visandre sera essentiellement dû au rabattement lié à l’exploitation du projet de Vaudoy-en-Brie.

 Milieux naturels

L’étude spécifique réalisée par Encem a évalué les impacts de l’exploitation de la carrière de Jouy-le-Châtel cumulés à ceux de la future carrière de Vaudoy-en-Brie exploitée conjointement par Cemex et Calcaires de la Brie et au projet de forage d’irrigation de Pécy.

Les effets cumulés sont considérés comme négligeables au regard du projet de forage de Pécy.

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Concernant le projet de carrière de Vaudoy-en-Brie, ils sont considérés comme :  Inexistants en termes d’effets sur les habitats patrimoniaux ;  Présents en termes de suppression de terres agricoles ;  Négligeables à limités à chaque site et à leurs abords immédiats en termes de perturbation et de dérangement liés à l’activité du chantier (phase temporaire) ;  Négligeables en termes de continuités écologiques.

 Acoustique

L’étude spécifique réalisée par Encem a évalué les impacts de l’exploitation de la carrière de Jouy-le-Châtel cumulés à ceux de la future carrière de Vaudoy-en-Brie exploitée conjointement par Cemex Granulats et Calcaires de la Brie et au projet de forage d’irrigation de Pécy.

Les résultats des mesures et des calculs de simulations ne montrent pas de dépassement des seuils, il n’apparait donc pas nécessaire de mettre en place de solutions techniques spécifiques, à l’exception de conseils de bonnes pratiques (entretien des pistes, des engins et convoyeurs, avertissement de recul type Cri du Lynx, …)

 Trafic

L’augmentation globale maximale de trafic poids lourds attendue sera de l’ordre de 4,08%.

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B.IV.5.SECURITE, SALUBRITE ET HYGIENE PUBLIQUE

Evaluation des effets Domaine Evaluation des effets potentiels Mesures de suppression ou de réduction des effets Mesures de suivi résiduels

Réduction Effets négatifs, Effet négatif, Effets potentiels : faibles, directs,  Interdiction d’accès, clôtures ; négligeable, direct,  Intrusion temporaires, à  Formation du personnel ; temporaire, à court Sécurité, court et  Incendie et moyen terme salubrité et moyen terme  Entretien régulier des engins ; hygiène  Extincteurs conformes. publique  Pollution des eaux ; Les mesures pour prévenir ces risques ont été Pollution de l’air ; - - -  décrites précédemment  Circulation routière

B.IV.6.UTILISATION RATIONNELLE DE L’ENERGIE

Evaluation des effets Domaine Evaluation des effets potentiels Mesures de suppression ou de réduction des effets Mesures de suivi résiduels

Effet négatif, Evitement Effet négatif, moyen Utilisation moyen, direct, Suivi de consommation (électricité, et à faible, direct, rationnelle de Consommation d’énergie fossile et électrique permanent, à  Utilisation de bandes transporteuses au niveau carburant) annuel permanent, à court l’énergie court et  et moyen terme moyen terme des installations.

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B.V. EVALUATION DES RISQUES SANITAIRES

Les produits stockés et/ou utilisés sur les sites de CMJC susceptibles de présenter des dangers pour les tiers et l’environnement sont :

 Le fioul nécessaire au fonctionnement des engins ;  Les explosifs utilisés dans le cadre de l’exploitation du gisement de calcaire. Afin de limiter les risques liès aux exploisifs aucun stockage d’explosifs ne sera effectué sur le site (apport par un prestataire extérieur uniquement lorsque des opérations d’abbatage sont programmées).

Evaluation des impacts Mesures de suppression ou de Mesures de suivi potentiels réduction des impacts  Quatre sources identifiées : la stabilité, l’air, l’eau et le bruit :  Le risque de stabilité de la carrière à ciel ouvert est lié au risque d’effondrement.  le risque d’exposition des populations par ingestion d’eau est très faible du fait notamment des mesures Les émissions issues de Les surveillances des eaux prises : absence de rejets l’exposition, les circonstances souterraines, atmosphériques et dans le Ru de la visandre et relatives à la dangerosité des sonores pendant l’exploitation absence de captages AEP substances émises et aux modes permettront d’identifier à proxmité de la carrière de transfert de ces substances d’éventuels écarts, de procéder (voir volet eau ci-dessus). vers les populations aux mesures d’urgence de  le risque d’exposition des potentiellement concernées circonscription des pollutions et populations est très faible permettent de conclure à de proposer des mesures vis-à-vis des substances l’absence de risques sanitaires. correctives. chimiques retenues comme traceurs dans l’air.  Au vu de la méthode d'exploitation retenue, le bruit n’est pas considéré comme un agent dangereux. Il ne sera donc plus abordé dans l’évaluation des risques sanitaires.

B.VI. ESQUISSE DES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ET RAISONS DES CHOIX DU PROJET

B.VI.1.La justification du projet

D’après Schéma Directeur de la Région Île-de-France, la carrière exploitée par la société CMJC, ainsi que son extension projetée sont situées dans le bassin d’exploitation de la Bassée, zone de gisement d’enjeu interrégional. L’objet de la présente demande est donc

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compatible avec les dispositions et les orientations du Schéma Directeur de la Région Ile-de- France « Objectifs 2030 ».

Les principaux atouts du site de Jouy-le-Châtel pour l’exploitation d’une carrière sont les suivants :

 La présence d’une formation géologique dont la valorisation permettra la fabrication de matériaux de qualité permettant de répondre aux normes en vigueur et à la demande ;  Une réserve minérale relativement importante (26 années d’exploitation au rythme moyen de près de 100 000 m3 de calcaire par an) ;  Une localisation rurale relativement à l’écart des secteurs densément habités ;  Des enjeux faunistiques et floristiques maîtrisés. Les impacts de l’exploitation ont été évalués par des bureaux d’étude experts, et il s’avère que grâce aux mesures de réduction, le projet n’aura pas d’incidence notable sur la faune et la flore locale ;  Le maintien des emplois locaux, notamment ceux liés à l’installation de traitement actuelle, ainsi que les emplois indirects ;  Des émissions de CO2 pendant le transport réduites, du fait de la proximité de l’extension avec les installations de traitement actuelles.

Ce projet permet de maintenir la continuité des activités de la société CMJC sur la commune de Jouy-le-Châtel et d’assurer une continuité d’approvisionnement pour l’ensemble de ses clients et au maintien des emplois directs et indirects liés à ce dispositif.

Les préoccupations d’environnement ont été présentes dans l’ensemble des choix effectués par la société CMJC :

o Choix du site ; o Choix du périmètre d’extraction ; o Choix du mode d’exploitation ; o Choix de la remise en état.

B.VI.2.Solutions alternatives

Compte tenu de la nécessité d’assurer une production de calcaires répondant aux exigences de qualité des clients, il est nécessaire d’exploiter plusieurs gisements en parallèle dont les qualités sont complémentaires. En complément de la production de matériaux naturels, la présente demande prévoit également la mise en place d’une plateforme de recyclage de béton sur le site.

Cette nouvelle activité de recyclage des bétons permet la production de matériaux recyclés en plus des matériaux naturels initialement produits.

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C. RESUME DE L’ETUDE DES DANGERS

Les caractéristiques du projet et sa situation sont détaillées dans la partie ci-dessus. Les dangers inhérents au fonctionnement du site sont réduits du fait de l’expérience acquise par la société CMJC de l’exploitation de la carrière actuelle.

La présente étude des dangers concerne une exploitation d’une carrière comprenant des opérations de terrassement, d’extraction, d’utilisation d’explosifs et de transport de calcaires exploités à ciel ouvert.

Les matériaux acceptés pour la remise en état du site sont uniquement des matériaux inertes.

L’environnement du périmètre de la demande d’autorisation d’exploiter et les éléments sensibles sont décrits dans la partie « Etat initial » de l’étude d’impact du présent dossier.

En résumé :

 Il n’existe pas d’élément agresseur dans l’environnement ;  Le département de Seine-et-Marne est situé en zone de sismicité correspondant à un aléa sismique qualifié de « très faible » ;  La commune de Jouy-le-Châtel ne dispose pas de PPRi ;  Une partie des terrains est localisée en zone de risques de remontées de nappes et de retrait-gonflement des argiles : o L’emplacement du projet se situe en dehors des périmètres de protection de captage d’eau potable ;

 Les habitations les plus proches du périmètre de la demande d’autorisation sont situées: o Le hameau à l’Est du périmètre actuel : les constructions les plus proches sont à environ 65 m au Nord-Est des limites du site actuel (hameau « La Croix ») ; o Les habitations du lieu-dit « Fontaine Pépin » à environ 120 m au Sud du périmètre actuel (de l’autre côté de la RD 231) ; o Les habitations du lieu-dit « Le Corbier » à environ 415 m au Nord-Est du périmètre actuellement exploité ; o Les habitations du bourg de Jouy-le-Châtel : les habitations les plus proches sont implantées à environ 277 m au Sud-Est du périmètre actuellement autorisé.

 Les établissements sensibles se situent dans les centres villes, les établissements sensibles et établissements recevant du public (ERP) (écoles, mairies, salles des fêtes, …) : o L’école primaire (à environ 1,3 km au Sud-Est) et maternelle (à environ 1,1 km au Sud) de Jouy-le-Châtel ; o L’école élémentaire de Vaudoy-en-brie, à environ 1,8 km à l’Ouest ; o L’école élémentaire de Pécy, à environ 3,6 km au Sud-Ouest ; o L’école élémentaire de Bannost-Villegagnon, à environ 4,8 km à l’Est ;  Les terrains de sport de Jouy-le-Châtel sont situés à environ 1,5 km au Sud-Est du périmètre.

 Les installations industrielles les plus proches sont les suivantes : o Plusieurs puits de pétrole le long de la RD 209 : le plus proche puits est à environ 400 m au Nord de l’extension ;

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o Un élevage de volaille Au niveau du lieu-dit « Fontaine Pépin » (à environ 700 m au Sud) ; o Deux carrières de roches massives (CEMEX granulats et Calcaires de La Brie) sont implantées en bordure de la RD 209, au Sud-Ouest du périmètre (à environ 1 500 m) ; o Une carrière de roche massive gérée par les sociétés CEMEX granulats et Calcaires de La Brie a été autorisée en mars 2017, en bordure de la RD 209, à l’Ouest du périmètre. o Une usine de décapage, dégraissage des métaux à l’Ouest du centre-ville de Pécy (à environ 4 km) ; o Une carrière (Société des Carrières de Bannost-Villegagnon) est implantée à proximité de la limite communale avec Jouy-Le-Châtel (à environ 3,6 km à l’Est) ; o Un site de forage et stockage d’hydrocarbures (VERMILION REP SAS) est implanté en bordure de la RD 209 à environ 3 km au Nord-Ouest de l’extension. Cette installation est classée SEVESO seuil Haut.

C.I. ACCIDENTOLOGIE ET ANALYSE PRELIMINAIRE DES RISQUES

L’accidentologie révèle que les risques à prendre en compte sont l’incendie, l’explosion et les risques de pollution.

Compte tenu de l’activité, les scénarios présentés dans le tableau ci-dessous ont été étudiés dans l’analyse préliminaire des risques.

Elle définit trois niveaux de risques :

 Zone en rouge : zone de risque élevé  accidents « inacceptables » susceptibles d’engendrer des dommages sévères à l’intérieur et hors des limites du site ;  Zone en jaune : zone de « Mesures de Maîtrise des Risques ». Les scénarios dans cette zone doivent faire l’objet d’une démarche d’amélioration continue en vue d’atteindre, dans des conditions économiquement acceptables, un niveau de risque aussi bas que possible, compte tenu de l’état des connaissances et des pratiques et de la vulnérabilité de l’environnement de l’installation ;  Zone en vert : zone de risque moindre  accidents « acceptables » dont il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure (le risque est maîtrisé).

Le positionnement des différents scénarios d’accident dans cette grille permet de les hiérarchiser et d’identifier les scénarios d’accidents majeurs, qui comprennent :

 Les scénarios « acceptables » (domaine en jaune) ;  Les scénarios « inacceptables » (domaine en rouge).

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Evaluation préliminaire Identification Identification Mesures de prévention et de Repère Situations dangereuses Causes principales Conséquences majeures du niveau de Mesures de protection du niveau de détection risques risques  Utilisation du kit antipollution  Enlèvement et confinement des terres souillées  Site clôturé avec un accès unique Mesures de  Personne présente en Fuite de carburant Pollution des sols et Maîtrise des  Engins placés dans une zone permanence au niveau du Risque 1 Malveillance d’un engin des eaux Risques de clôturée pont-bascule (entrée du site) moindre rang 2  Une caméra de surveillance sera installée au niveau de l’accès.  Portail d’accès fermé en dehors des heures de fonctionnement  Renforcer la signalisation  Formation du personnel  Utilisation du kit antipollution  Entretien régulier des pistes  Merlons de protection Mesures de de circulation  Enlèvement et confinement Fuite de carburant Renversement d’un Pollution des sols et Maîtrise des  Aménager les pistes à Risque 2 des terres souillées d’un engin engin des eaux Risques de distance de la zone moindre  Entretien et maintenance des rang 2 d’extraction engins de manutention et  Mettre en place l’éclairage d’extraction et balisage (utilisés principalement en hiver)  Vérification visuelle des véhicules à chaque prise de poste Mesures de  Procédures à respecter  Utilisation du kit antipollution Fuite de carburant Perte d’intégrité du Pollution des sols et Maîtrise des Risque 3  Formation des opérateurs  Enlèvement et confinement d’un engin réservoir des eaux Risques de moindre  Entretien et maintenance des des terres souillées rang 2 engins de manutention  Vérification générale périodique annuelle

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Evaluation préliminaire Identification Identification Mesures de prévention et de Repère Situations dangereuses Causes principales Conséquences majeures du niveau de Mesures de protection du niveau de détection risques risques  Procédures de remplissage à respecter  Formation du personnel  Opérations de remplissage Déversement lors des Mesures de réalisées sur une aire étanche  Utilisation du kit antipollution Fuite de carburant opérations de Pollution des sols et Maîtrise des équipée de séparateur Risque 4  Enlèvement et confinement d’un engin remplissage des des eaux Risques de d’hydrocarbures moindre des terres souillées engins rang 2  Les pistolets de distribution utilisés sont équipés d’un dispositif d’arrêt automatique du débit quand le réservoir est plein

Mesures de  Formation du personnel Choc avec un  Utilisation du kit antipollution Fuite au niveau de la Pollution des sols et Maîtrise des  Cuve double enveloppe Risque 5 véhicule venant  Enlèvement et confinement cuve mobile des eaux Risques de intégrée à un conteneur de moindre s’approvisionner des terres souillées rang 1 transport

 Cuve de fioul enterrée Mesures de Fuite au niveau de la  Cuve 40 m3 double peau Pertes d’intégrité du Pollution des sols et Maîtrise des  Pompage du carburant dans Risque 6 cuve de stockage de avec détecteur de fuite réservoir des eaux Risques de la double peau moindre fioul  Vérification annuelle du rang 1 détecteur de fuite

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Evaluation préliminaire Identification Identification Mesures de prévention et de Repère Situations dangereuses Causes principales Conséquences majeures du niveau de Mesures de protection du niveau de détection risques risques  Présence des moyens  Plan de prévention en cas d’extinction incendie Source d’ignition d’intervention d’une société  Entretien et maintenance des (flamme, étincelle, extérieure avec permis de feu installations de traitement Incendie des foudre, électricité Flux thermique  Affichage interdiction de Risque  Implantation des installations Risque 7 installations de statique, Dégagement de fumer moindre de traitement moindre traitement échauffement dû à fumées  Formation des opérateurs  à plus de 50 m de limites du un frottement  Contrôle régulier des site mécanique, etc.) installations de transport des  formation des salariés à la matériaux manipulation des extincteurs Source d’ignition  Présence des moyens  Plan de prévention en cas (flamme, étincelle, d’extinction incendie Mesures de d’intervention d’une société Incendie du poste de foudre, électricité Flux thermique  formation des salariés à la Maîtrise des extérieure avec permis de feu Risque 8 remplissage de statique, Dégagement de manipulation des extincteurs Risques de  Affichage interdiction de moindre carburant échauffement dû à fumées  Implantation du poste de rang 2 fumer un frottement distribution à plus de 30 m des  Formation des opérateurs mécanique, etc.) limites du site

 Idem mesures scénario 1 à 4 Fuite (scénario 1 à 4)  Plan de prévention en cas Incendie suite à une + Flux thermique d’intervention d’une société  Idem mesures scénario 1 à 4 fuite de carburant sur Source d’ignition Risque Risque 9 Dégagement de extérieure avec permis de feu  Présence des moyens un camion ou un (flamme, étincelle, moindre moindre fumées  Affichage interdiction de d’extinction incendie engin foudre, électricité fumer statique, etc.)  Formation des opérateurs

 Respects des consignes pour le transport des explosifs Mesures de Source d’énergie Flux thermiques accidents  Eloignement des zones de tir Explosion du camion  Manipulation des explosifs par Maîtrise des 10 déclenchant Effets de surpression « inaccepta de 120 m minimum des limites d’explosifs du personnel qualifié (les tirs Risques de l’explosion Projection bles » des propriétés bâties seront réalisés par un rang 2 prestataire spécialisé)

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Evaluation préliminaire Identification Identification Mesures de prévention et de Repère Situations dangereuses Causes principales Conséquences majeures du niveau de Mesures de protection du niveau de détection risques risques

Source d’ignition  Plan de prévention en cas (flamme, étincelle, d’intervention d’une société Mesures de foudre, électricité Flux thermiques extérieure et/ou avec permis Explosion au niveau Maîtrise des  Cuve enterrée éloignée des Risque 11 statique, Effets de surpression de feu du stockage de fioul Risques de limites de propriété moindre échauffement dû à Projection  Affichage interdiction de rang 1 un frottement fumer mécanique, etc.)  Formation des opérateurs

 Merlons de protection  Renforcer la signalisation  Entretien et maintenance des  Formation du personnel engins de manutention  Entretien régulier des pistes Mesures de  Port d’équipements de Ensevelissement  Mettre en place l’éclairage Chute de matériaux à Non-respect des Maîtrise des protection individuels (gilets Risque 12 Blessures et balisage l’intérieur du site consignes de sécurité Risques de haute visibilité, casque, moindre Voir Décès  Consignes de sécurité rang 2 lunettes) affichées  Site clôturé et fermé en  Absence de piétons dans la dehors des horaires zone d’évolution des engins d’exploitation  Sensibilisation du personnel au risque de noyade  Port du gilet de sauvetage  Panneaux « Risque de obligatoire pour les noyade » Présence d’une intervenants à terre et à Plan d’eau (bassin de Risque  Recensement du personnel Risque 13 hauteur d’eau sur le Noyade proximité des plans d’eau décantation) moindre sachant nager moindre site  Présence de bouées  Toute personne intervenant à  Présence de touline à moins de 2 m du plan d’eau proximité des plans d’eau doit faire partie du personnel sachant nager

Après la prise en compte des différentes mesures de prévention et de protection, le scénario 10 est identifié comme étant un scénario d’accident majeur et a donc fait l’objet d’une analyse détaillée.

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C.II. ANALYSE DETAILLEE DES RISQUES

L’analyse détaillée des risques poursuit et complète l’évaluation préliminaire des risques pour les scénarios d’accident considérés comme étant les plus importants.

Les objectifs de l’analyse détaillée des risques sont les suivants :

 Identifier et étudier les combinaisons de causes conduisant aux situations dangereuses ;  Identifier les mesures de maîtrise des risques pouvant intervenir dans le déroulement du scénario d’accident ;  Evaluer la probabilité d’occurrence des différents événements, de la situation dangereuse et de ses différents effets possibles en tenant compte de la fiabilité des mesures de maîtrise des risques ;  Modéliser les effets des différents phénomènes physiques causés par la situation dangereuse et analyser l’exposition des éléments vulnérables présents dans les zones d’aléa ;  Evaluer la probabilité d’occurrence des différents dommages possibles ;  Proposer des mesures d’amélioration complémentaires si besoin est, afin de réduire le risque résiduel ;  Identifier et caractériser les mesures de maîtrise des risques qui seront retenues comme Eléments Importants Pour la Sécurité (EIPS).

Pour répondre à de tels objectifs, la méthodologie combinée des « arbres de défaillances » - « arbres d’évènements », dite méthode du « nœud papillon », est utilisée.

C.II.1.MESURES DE MAITRISE DES RISQUES ET NŒUD PAPILLON

Les mesures de maîtrise des risques identifiées lors de l’Evaluation Préliminaire des Risques sont les suivantes :

Tableau 1 : Rappel des Mesures de Maîtrise des Risques Mesures de prévention/protection Commentaires Barrière Site clôturé Mesure de type active 1 Interdiction de point chaud à proximité du camion Mesure de type organisationnel 2 d’explosifs Tâche exécutée par des intervenants qualifiés Mesure de type organisationnel 3 Respect des consignes ADR Mesure de type organisationnel 4 Limiter au maximum le recours aux explosifs pour Mesure de type organisationnel 5 l’extraction du calcaire Absence de stockage d’explosifs sur site Mesure de type organisationnel 6 Merlons de 4,5 m de haut en limite Nord-Est du site et Mesure de type active 7 découverte moyenne 3,2 m

CMJC – Renouvellement et extension d’une carrière de roche massive à Jouy-le-Châtel (77) Dossier 2015.0248 - Cabinet Greuzat – Juin 2017 – MAJ Novembre 2017 – Résumé Non Technique - Page 42 Acte demalveillance Effet desuppression Dossier 2015.0248-Cabinet Greuzat –Juin2017 –MAJNovembre 2017–Résumé nontechnique -Page 43 Source d’énergie CMJC – Renouvellement etextension d'unecarrière deroche massiveàJouy-le-Châtel (77) DE DÉCLENCHEMENTPRÉMATURÉDESEXPLOSIFS 23 12 NŒUD PAPILLONDUSCÉNARIO Explosion duchargement Effet thermique Point chaud ou et 7 Présence d’explosifs Erreur humaine Projection 6 5 4

Evénement redouté Evénement dangereux central Evénementt initiateuinitiateur Evénement indésirable

C.II.2.MODELISATION DU SCENARIO RETENU

Le scénario correspond à l’explosion du camion de livraison des explosifs. Ce scénario sera modélisé en plusieurs points du site :

 E1 : Entrée de la carrière de CMJC (en bordure de la RD 231) ;  E2 : Périmètre d’extraction au plus proche de zones habitées de Jouy-le-Châtel (hameaux la croix à l’Est du site) ;  E3 : Périmètre d’extraction de la zone d’extension à proximité de la RN 4.

Les hypothèses retenues pour le calcul des aires d’effet sont les suivantes :  Le chargement explosera dans son intégralité ;  On considère que la masse d’explosifs est égale à la quantité maximale autorisée soit 3 500 kg ;  L’explosif est composé à 90 % de matière explosive.

Les distances d’effets seront identiques pour les 3 scénarii (chargement identiques). Les distances d’effets calculées sont les suivantes :

Distance (en m) Z0 (200 mbar) 118 Z1 (140 mbar) 220 Z2 (50 m bar) 323

Le tableau de calcul exposant le nombre de personnes potentiellement exposées aux effets ainsi que les niveaux de gravité associés par accident, est présenté ci-dessous. L’estimation est réalisée sur la méthode proposée par la circulaire du 10/05/10 récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études de dangers, à l'appréciation de la démarche de réduction du risque à la source et aux plans de prévention des risques technologiques (PPRT) dans les installations classées en application de la loi du 30 juillet 2003.

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Tableau 2 : Cotation de la gravité pour le scénario E1

Nombre de Total des Flux Occupation du sol personnes personnes Niveau de gravité concernées impactées Boisement et espace 0,018 agricole Environ 7,4 Z0 Habitations 0 catastrophique personnes RD 231 7,42 (8 000 véhicules/jour) Boisement et espace 0,064 agricole Environ 16,5 Z1 Habitations 2,5 catastrophique personnes RD 231 13,95 (8 000 véhicules/jour) Boisement et espace 0,138 agricole Environ 45,8 Z2 Habitations 25 Important personnes RD 231 20,67 (8 000 véhicules/jour)

Tableau 3 : Cotation de la gravité pour le scénario E2

Nombre de Total des Flux Occupation du sol personnes personnes Niveau de gravité concernées impactées Boisement et espace 0,0064 agricole Moins de Z0 Habitations 0 Important 1personne Route Vicinale Ordinaire n°4 0

Boisement et espace 0,058 agricole Environ 12,7 Z1 Habitations 12,5 catastrophique personnes Route Vicinale Ordinaire n°4 0,084 et chemin rural Boisement et espace 0,1834 agricole Environ 13,1 Z2 Habitations 12,5 Important personnes Route Vicinale Ordinaire n°4 0,344 et chemin rural

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Tableau 4 : Cotation de la gravité pour le scénario E3

Nombre de Total des Flux Occupation du sol personnes personnes Niveau de gravité concernées impactées Boisement et espace 0,016 agricole RN 4 6,6 (11 170 véhicules/jour) Environ 6,6 Z0 catastrophique RD 231 personnes 0 (8 000 véhicules/jour) Société RAMBACH 0

Boisement et espace 0,064 agricole RN 4 17,4 (11 170 véhicules/jour) Environ 17,5 Z1 catastrophique RD 231 personnes 0 (8 000 véhicules/jour) Société RAMBACH 0

Boisement et espace 0,146 agricole RN 4 27,6 (11 170 véhicules/jour) Environ 92,2 Z2 Important RD 231 personnes 14,4 (8 000 véhicules/jour) Société RAMBACH 50

La modélisation nous permet de caractériser la gravité avec plus de précision. Etant donné le nombre de personnes impactées :  La gravité H4 (catastrophique) sera retenue pour le scénario E1 ;  La gravité H4 (catastrophique) sera retenue pour le scénario E2 ;  La gravité H4 (catastrophique) sera retenue pour le scénario E3.

Les 3 scénarios d’explosion restent en zone MMR de rang 2 du fait de la modélisation des effets de surpression montrant la zone des effets létaux significatifs en dehors des limites du périmètre de la présente demande.

CMJC – Renouvellement et extension d’une carrière de roche massive à Jouy-le-Châtel (77) Dossier 2015.0248 - Cabinet Greuzat – Juin 2017 – MAJ Novembre 2017 – Résumé Non Technique - Page 46 CARRIERE & MATERIAUX DE JOUY-LE-CHATEL CARTE DES ZONES DE DANGERS SANS MMR 1 / 10 000 / 1

kj

415 m

Périmètres

Périmètreactuede l'autorisation lle kj Périmètrede l'extension

Périmèd'extraction tre kj camion localisation zone explosion Z0 - 118 m118 - Z0 kj m220 - Z1 Z2 - 323 m323 - Z2

Habitat

120 m Entrep rise

Périmètreactuede l'autorisation lle

Périmètrede l'extension

Zone de risques 277 m Risqu eince ndie ¬ Risqu ede po llution

0 125 250 Mètres

CMJC–Reno u v e llemeextensionet nt d'une decarrière roche massive àJou y-le-Châtel(77) Do ssier 2015.0248 - Cabinet Do2015.0248- Greu ssier zat2017–JuinMAJ No v e mbre2017–Résumé no techniqu n Page e- 47 Esri France - IGN

C.II.3.MESURES DE MAITRISSE DES RISQUES

Afin de limiter les risques encourus par les tiers des mesures de maîtrise des risques (MMR) sont mises en œuvre :

 Utilisation des explosifs sur le toit du gisement (scénarii E2 et E3) : la découverte et les fronts d’exploitation confère un aspect de cuvette à l’exploitation. Les tirs de mine étant effectués au niveau de la zone d’extraction s’effectueront sur le toit du gisement soit au minimum de 3 m sous le terrain naturel ;  Positionnement des camions de livraison lors des opérations de déchargement (scénarii E2 et E3) : l’exploitant imposera aux camions de livraison des explosifs, lors des opérations de déchargement, de stationner sur des aires spécifiques de manières à être éloigné des zones les plus impactées par une explosion ;  Mesures de protection lors des opérations de tirs : limitation des quantités transportés entre la zone de déchargement et la zone de tir, explosifs placé dans des trous forés avant la livraison, tirs effectué en série et non en simultané ;  Mesures de protection lors du transport (scénario E1) : Compte tenu des dangers liés aux explosifs, le transport des charges nécessaires est régi par la réglementation de TMD (Transport de Marchandises Dangereuses). L’ensemble des prescriptions imposées au transporteur permettent de limiter la probabilité de survenu d’une explosion du chargement lors du transport, ainsi l’occurrence d’une explosion en entrée du site (Scénario E1) est très limitée et peut être définie comme étant « possible mais extrêmement peu probable » (probabilité E).

Compte tenu des mesures mises en œuvre les cotations des scénarii E2 et E3 ont été revues (Cf. tableau ci-après).

Tableau 5 : Cotation de la gravité pour le scénario E2 avec MMR

Nombre de Total des Flux Occupation du sol personnes personnes Niveau de gravité concernées impactées Boisement et espace 0,004 agricole Moins de Z0 Habitations 0 Important 1personne Route Vicinale Ordinaire n°4 0

Boisement et espace 0,052 agricole Environ 5,1 Z1 Habitations 5 important personnes Route Vicinale Ordinaire n°4 0,0472 et chemin rural Boisement et espace 0,153 agricole Environ 12,9 Z2 Habitations 12,5 Important personnes Route Vicinale Ordinaire n°4 0,28 et chemin rural

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Tableau 6 : Cotation de la gravité pour le scénario E3 avec MMR

Nombre de Total des Flux Occupation du sol personnes personnes Niveau de gravité concernées impactées Boisement et espace 0,013 agricole RN 4 0 (11 170 véhicules/jour) Moins de 1 Z0 Important RD 231 personne 0 (8 000 véhicules/jour) Société RAMBACH 0

Boisement et espace 0,063 agricole RN 4 0 (11 170 véhicules/jour) Moins de 1 Z1 Sérieux RD 231 personne 0 (8 000 véhicules/jour) Société RAMBACH 0

Boisement et espace 0,144 agricole RN 4 0 (11 170 véhicules/jour) Moins de 1 Z2 Modéré RD 231 personne 0 (8 000 véhicules/jour) Société RAMBACH 0

Compte tenu des mesures de maitrise des risques mis en œuvre, les 3 scénarii d’explosion passent en zone MMR de rang 1.

CMJC – Renouvellement et extension d’une carrière de roche massive à Jouy-le-Châtel (77) Dossier 2015.0248 - Cabinet Greuzat – Juin 2017 – MAJ Novembre 2017 – Résumé Non Technique - Page 49 CARRIERE & MATERIAUX CARTE DES ZONES DE DANGERS DE JOUY-LE-CHATEL AVEC MMR 1 / 10 000 / 1

415 m kj

kj

kj Périmètres

Périmètreactuede l'autorisation lle

Périmètrede l'extension 120 m Périmèd'extraction tre

Habitat

Entrep rise 277 m kj camion localisation ave MMR c

Zone d'explosion avec MMR

Z0 - 118 m118 - Z0 Z1 - 220 m220 - Z1 ¬ Z2 - 323 m323 - Z2

Zone de risques Risqu eince ndie

Risqu ede po llution

0 125 250 Mètres

CMJC–Reno u v e llemeextensionet nt d'une decarrière roche massive àJou y-le-Châtel(77) Do ssier 2015.0248 - Cabinet Do2015.0248- Greu ssier zat2017–JuinMAJ No v e mbre2017–Résumé no techniqu n Page e- 50 Esri France - IGN

C.III. EFFETS DOMINO

On entend par effets dominos la possibilité pour un accident majeur donné, dit scénario primaire, de générer, par effet de proximité, d’autres accidents majeurs, ou scénarios secondaires, à l’intérieur de l’installation étudiée ou bien sur les installations ou établissements présents dans un périmètre défini par des critères fixés, et ainsi de suite. Généralement, ce sont les incendies et les explosions qui sont à l’origine de cette chaîne événementielle.

L’ensemble des Mesures de Maitrise des Risques sont pris en compte dans l’évaluation des effets domino.

Les scénarios d’explosion n’auront pas d’effet sur les installations présentes dans et hors de la carrière de Jouy-le-châtel.

L’explosion d’un camion n’aura aucun effet dominos.

C.IV. MOYENS DE SECOURS ET D’INTERVENTION

C.IV.1.LUTTE CONTRE LE RISQUE D’INCENDIE

Le personnel reçoit une formation régulière sur la lutte contre l’incendie.

Le fonctionnement des appareils et équipements est conforme à la réglementation en vigueur. L'entretien régulier des engins permet de limiter au maximum les risques d'incidents susceptibles d'être à l'origine d'incendies.

Des extincteurs homologués et vérifiés annuellement sont disponibles sur les sites, à proximité du concasseur/cribleur et de la cuve de fioul. Ces extincteurs font l’objet de vérifications annuelles.

Un plan de prévention spécifique est réalisé avec les entreprises extérieures en cas d’intervention.

La société CMJC a mis en place un plan de prévention des risques incendie (pour les installations de traitement et de concassage) détaillant les coordonnées des services de secours les plus proches (pompiers, docteur, ambulance...) et des principaux services administratifs et publics (DRIEE, gendarmerie). Ces éléments sont affichés dans les locaux de la société au site de Jouy-le-Châtel et connus des employés.

C.IV.2.LUTTE CONTRE LE RISQUE D’EXPLOSION

Le personnel en charge de la gestion des explosifs dispose des habilitations nécessaires et ont été formé à l’utilisation des explosifs.

Les reliquats éventuels de produits explosifs qui n'auraient pas été consommés le jour de leur livraison seront repris, en fin de chargement par le fournisseur : aucun stockage de produits explosifs n’est réalisé sur le site.

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Si par suite de circonstances exceptionnelles et imprévues, la mise en dépôt des explosifs non utilisés n'a pu être faite dans les 24 heures, l’exploitant s'engage à en aviser immédiatement la gendarmerie ou les services de police et prendre toutes mesures utiles (stockage dans un local des installations de chantier avec gardiennage permanent) pour assurer la protection de ces produits contre tout détournement.

L'emploi, la destruction sur le chantier ou la mise en dépôt par le fournisseur des produits ainsi conservés interviendra dans les 3 jours.

A noter que les détonateurs sont approvisionnés pour les seuls besoins journaliers ; si d'éventuels reliquats devaient subsister, ils seraient détruits en fin de journée.

C.IV.3.MOYENS DE LUTTE ET D'INTERVENTION PRIVES

Incendies : l'exploitant disposera, en première intervention, d'extincteurs portatifs. Un point de pompage sera aménagé au niveau du bassin d’eaux claires pour permettre aux pompiers d’utiliser cette réserve d’eau. La capacité du bassin est supérieure à 120 m3.

Pollution : des kits anti-pollution seront disponibles dans chaque véhicule léger et à proximité de la cuve de fioul et des installations de traitement.

Accidents corporels : les moyens de premiers secours sont constitués d'une trousse médicale disponible. Des moyens de communication sont mis en place, afin de prévenir les secours, dont les sauveteurs secouristes du travail présents sur le site : téléphones portables.

C.IV.4.MOYENS DE LUTTE ET D'INTERVENTION PUBLICS

En cas de sinistre grave dépassant les compétences du personnel (incendie important, blessures graves...), il sera fait appel aux pompiers, au SAMU, puis éventuellement aux services compétents pour le traitement de l'accident.

CMJC – Renouvellement et extension d’une carrière de roche massive à Jouy-le-Châtel (77) Dossier 2015.0248 - Cabinet Greuzat – Juin 2017 – MAJ Novembre 2017 – Résumé Non Technique - Page 52