Institut National du Patrimoine – Institut Français de coopération Projet de Mise en Valeur des Patrimoines et de Développement du Tourisme Culturel et Naturel à et dans le Nord-Ouest de la Tunisie

FICHE SIGNALETIQUE FICHE SIGNALETIQUE Testour Ensemble historique et traditionnel Site archéologique SA 1 Nom de la ville: TESTOUR Particularité de la ville : Médina morisque + extension

I D E N T I F I C A T I O N

Situation Vue générale

1 GOUVERNORAT Béja DELEGATION Testour COORDONNEES 36.55°N, 9.45°E (en degré décimal) GEOGRAPHIQUES SURFACE Délégation de Testour : 632,65 km² Médina morisque de Testour,: 41 hectares ACCESSIBILITE Distance / : 90 km Distance / à l’autoroute : 23 km Distance / à Dougga : 30 km Les modes de transport : voiture, bus, louage

2 GEOMORPHOLOGIE Testour est une petite ville qui se trouve sur la rive droite de la Medjerda. Elle occupe un terrain en pente douce, peu élevé. Les parties les plus basses de la ville sont à 70 mètres et celles les plus hautes sont à 107 mètres (par rapport au niveau de la mer). Testour est bordée de monticules d’environ 400 mètres de hauteur. Les monts Al- Hindî, Al-Luhûd, Sanâ al-Jamal et Tallat Mabrûka dominent la rive gauche, alors que les monts Jarwîl, Shablî et Kharrûba dominent la rive opposée.

1000 à 2000 500 à 1000 200 à 500 50 à 200 0 à 50 Au-dessous du niveau de la mer

Fig. 1 Carte topographique de la région de Testour [Encarta, 2000]

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La nature du sol à Testour varie selon la situation topographique. Les terres situées à 6 mètres au dessus-du lit principal du fleuve, sont formées d’alluvions essentiellement sablonneuses, humides et assez profondes; elles sont privilégiées pour les cultures maraîchères et arbustives. Les terres situées à partir de 13 mètres au dessus- du lit du fleuve, sont plus sèches. 3 CLIMAT Le climat de Testour est méditerranéen continental caractérisé par une irrégularité relative de précipitations, une évaporation intense de l’ordre de 900 millimètres et des amplitudes thermiques très prononcées. La température moyenne à Testour est de 16 °C environ. Les précipitations sont surtout hivernales. 4 RESSOURCES Flore : NATURELLES Testour est connue par la fertilité de ses terres. La flore est composée essentiellement d’arbrisseaux, de myrtes, lentisques, genévriers, lauriers roses, cultures fruitière et maraîchère. Le monticule est le domaine de la forêt et de la broussaille. Les arbres, chênes verts, pins, oliviers et caroubiers sont dispersés isolés ou en petits groupes. Les collines et les creux des vallons sont couverts de petites broussailles.

Faune : La faune de Testour est composée essentiellement de petits troupeaux de chèvres, de moutons, des ovins ou d’animaux domestiques tels que les poules et les lapins. L’eau :

Testour est riche en eau. Les précipitations, la rivière et les nappes phréatiques piégées dans les alluvions de la Medjerda et de l’oued Siliana fournissent une eau abondante nécessaire aux habitants et à leurs activités artisanales et agricoles.

5 POPULATION Population Par milieu Par milieu non Totale communal communal Année 1994 12 351 20 715 33 066

2004 12 732 20 040 32 772

6 APERCU Le site de Testour était occupé par les berbères qui ont construit un village agricole HISTORIQUE nommé Tichilla. Le fait qu’elle soit située sur la route -Thevest, ce village s’est développé sous le règne des phéniciens et plus tard avec les romains après la défaite de Jughurta, le chef des berbères. Grâce aux multiples villages, fermes tours et ponts environnants, Tichilla a vécu un développement considérable tant agricole qu’urbain. Sous le règne de l’empereur Probus, au début de l’an 2 A.J, Testour fût une ville prospère avant sa destruction par les vandales et par l’abondance des guerres entre byzantins et berbères. Les zirides et les aghlabites avaient en vain essayé de la reconstruire car les conflits entre les tribus berbères et les hilaliens l’ont beaucoup affecté. La ville de Testour fût fondée au début du XVIIème siècle par les morisques, des réfugiés andalous fuyant l'Espagne.

7 DONNEES L’agriculture : ECONOMIQUES - Culture maraîchère (carottes, navets, radis, arbres fruitiers...) plantée dans les jardins potagers, destinée à la consommation courante et immédiate des habitants. - Cultures industrielles (safran, mûrier...) destinées à être vendues à Tunis - Cultures en sec (oliviers et céréalicultures) L’élevage : L’élevage est une activité d’appoint associée à l’agriculture. Il s’agit de petits troupeaux de chèvres et de moutons qui seront vendus au marché hebdomadaire de Testour. Ce marché de grandeur moyenne, était jusqu’à la fin du XIX ème siècle, l’un des plus importants du nord de la Tunisie. L’élevage de poules et de lapins est souvent présent dans les patios des maisons.

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L’artisanat : - Tissage : Kachabia, Ouezra, chéchia... - Poterie et matériaux de construction : tuile, briqueterie, faïences vernissées - Menuiserie - Ferronnerie L’artisanat à Testour est en cours de disparition. Les jeunes sont en train de quitter cette activité peu valorisée dans une économie où la production devient de plus en plus industrialisée et souvent importée. Il est nécessaire d’adopter une politique de revalorisation du secteur artisanal en passant par une politique de formation professionnelle pour rajeunir la main d’œuvre.

8 DONNEES Art culinaire : CULTURELLES - Le Kisalech : plat spécial comportant des escalopes roulées avec des œufs battus et du fromage - Le Bânadhej : pâte farcie de viandes et cuite au four - Le Bâsabân - Le massepain

Festivités : - Festival du Malouf - Fêtes de mariage - Zarda de Sidi al-Ariyan

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9 DONNEES URBAINES 9.1 TRACE :

La médina morisque de Testour conserve encore sa structure et sa typomorphologie, en résistant aux nouvelles extensions urbaines.

Fig. 1 Situation de la médina de Testour

Le tissu est dense, structuré orthogonalement (contrairement au tissu des médina arabes), en suivant les traces de l’ancienne ville romaine Tichilla. Néanmoins, ce tissu préserve le caractère introverti de ses constructions.

Fig. 2 Fragment du tissu de la médina de

Testour

La médina morisque est formée de trois quartiers : le quartier des Andalous, le quartier des Tagarins et le quartier de la Hara.

Fig. 3 : Délimitation des quartiers de la médina de Testour

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- Le quartier des andalous :

Il s’étend au nord-est sur 4 ha. Il constitue le noyau initial de la ville. Il a été construit par le premier groupe d’immigrés morisques venus vers 1610. - Le quartier des Tagarins :

Il s’étend au nord-ouest de la ville sur 7.4 ha. Ce quartier est conçu à l’origine par Mohamed Taghrînû, fondateur de la grande mosquée. Ce quartier a été crée probablement suite à l’augmentation de la population de la ville, avec l’arrivée de nouveaux groupes d’immigrés entre 1613 et 1620. Le plan actuel révèle que cette extension s’est faite selon un tracé préétabli, régulier, linéaire et aéré. - Le quartier de la Hara :

Il s’étend au sud sur 10.8 ha. Ce quartier est conçu à l’origine par des juifs. Mais d’autres groupes ethniques ont contribué à la constitution du quartier qui s’est étendu jusqu’en 1733. Il présente un plan préétabli, régulier et aéré. Cette répartition n’est pas reliée à une ségrégation ethnique ou religieuse. La population était hétérogène (morisque, juifs, turcs et autochtones). Elle vivait dans les différentes parties de la ville.

9.2. PARCOURS

La médina de Testour est composée de trois artères longitudinales d’une largeur relativement importante, reliées d’une manière orthogonale par des rues latérales moins larges, délimitant des îlots allongés. Fig. 4 : Disposition des voiries de la médina de Testour

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9.2.1 Parcours principal :

Fig.5 : Parcours principal : le Sûk [SAADAOUI A., 1996]

Le Sûk de Testour est une voie médiane (est-ouest) à activités commerciales et artisanales. Il constitue l’axe principal de la médina en séparant le quartier de la Hara de ceux des Andalous et des Tagarins. Il accueille aussi les marchands et commerçants du marché hebdomadaire du vendredi.

La majorité des boutiques apparaissent étroitement liées aux principaux édifices religieux. Le Sûk de Testour date probablement de la première moitie du XVII ème siècle. Plusieurs réaménagements et restaurations réalisés par l’INP ont contribué à préserver ce Sûk et à conserver l’essentiel de sa disposition ancienne.

9.2.2. Parcours secondaires Les vois longitudinales secondaires ne sont pas aussi animées que l’artère principale. Les ruelles transversales sont des parcours secondaires à caractère privatif. Elles s’ouvrent sur la vallée environnante de la médina. La hiérarchie des voies met en valeur la pratique sociale à Testour en relation avec la répartition des activités quotidiennes, hebdomadaires ou exceptionnelles. Une voie large est une voie d’échange, par contre une voie étroite est une voie privatisée, vécue comme une impasse bien qu’elle ne présente pas la configuration d’une véritable impasse.

9.3. PLACES PUBLIQUES 9.3.1. Place des andalous : C’est la place la plus ancienne de Testour. 9.3.2. Place de l’indépendance : L’artère principale de la médina de Testour aboutit à la grande place où se tient la grande mosquée fondée par les Tagarins. Cette place constitue un lieu public, un véritable centre de vie très important dans la ville de Testour. Actuellement, cette place est l’unique place réellement vécue.

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10 DONNEES ARCHITECTURALES Monuments Situation Etat du bâtiment Quartier Quartier Quartier Bien Délabré Disparu des des de la conservé Andalous Tagarins Hara 1.Mosquée de Rhiba ● ● al-Andalous

2.La grande mosquée ● ●

3.La mosquée de Sidi ● ● Abd al-Latif

4. Masjid Ben al- ● ● Amîra 5. Masjed Darmûl ● ●

6. Masjid al-Tabîb ● ●

7. Masjed Bûtrikû ● ●

8. Masjed Matscînash ● ●

9. Masjid al-Masrî ● ●

10. Masjid Dugguî ● ●

11. Masjed Khmîsî ● ●

12. Masjid Bûthlja ● ●

13. Masjid Ben Atiyya ● ●

14. Masjid Sây ● ●

15. Zaouia Sidi ● ● Muhammad B. Abd al-Rahmân

16. Zaouia Sidi Nasr ● ● Guarwachi.

17. Zaouia Sidi Ali al- ● ● Aryân

18. Zaouia Sidi ● ● Brahim

19 Synagogue ● ●

20. Café des andalous ● ● 21. Dar Habiba Msika ● ● ( maison de la culturede Testour)

Les fundouks anciens ont disparu. La ville d’après SAADAOUI A. possédait trois fondouks. Les deux les plus anciens jouxtaient «Bâb» Tunis. Le troisième beaucoup plus modeste, proche de «Bâb» Teboursouk, servait de lieu de repos et d’hébergement pour les paysans venus pour le marché hebdomadaire.

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C’est un monument non ouvert à la visite. La mosquée construite par les immigrés morisques était le noyau initial et le plus ancien de la ville de Testour. Après l’édification d’une nouvelle Grande mosquée, ce monument s’est considérablement dégradé. Il n’en reste La mosquée de Rhiba al- actuellement qu’un minaret à moitié Andalous démoli, deux pans de murs de l’oratoire et 1610 quelques vestiges à peine apparents. Le minaret est dépourvu actuellement de Quartier des andalous toute sa moitié supérieure.

Etat délabré

Plan de la mosquée de Rhîbat al- Andalus [INP, in SAADAOUI A., 1996]. C’est un monument non ouvert à la visite des touristes. C’est un bâtiment représentatif de l’architecture morisque. L’édifice se distingue par ses imposantes toitures de tuiles s’appuyant sur une armature de combes constituée d’un système de charpente reposant sur l’extrados des voûtes par l’intermédiaire de 48 piliers. La construction du minaret, La Grande mosquée par le chaînage de briques et le remplissage en moellons, par la structure 1630 de l’escalier en colimaçon, renvoie également à une filiation hispanique. A Plan de La grande mosquée [INP, in Quartier des Tagarins l'intérieur, on y retrouve un mélange de SAADAOUI A., 1996]. style kairouannais et andalous. Bien conservé Restaurée entre 1968- 1991 La salle de prière, précédée d’un portique donnant sur une petite cour, s’inscrit dans un plan carré. Elle se divise en trois nefs, de trois travées par un réseau de seize colonnes portant des chapiteaux hispano- maghrébins. Les voûtes de l’oratoire sont doublées de toit en tuiles creuses, à deux pentes sur murs pignons. L’emploi du relief de brique est inspiré de l’architecture mudéjare. La mosquée de Sidi Abd al-Latif ou Hanéfite

1757

Quartier des Tagarins Plan de la mosquée de Sidi Abd al-

Latif [INP, in SAADAOUI A., 1996].

Bien conservé (restauré en 1968)

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Ce masjed se caractérise par sa sobriété. L’ensemble se ses composantes sont bien agencées dans un souci d’adaptation à l’espace. Les deux parties distinctes de la mosquée (l’oratoire et la cour) sont disposées en fonction de la dénivellation du terrain. La réalisation architectonique paraît hâtive et négligée. Seul le minaret par sa structure et sa construction présente un certain intérêt architectural. Masjid Ben al-Amîra ou al-Zaytûna 2 ème moitié du XVII Plan du Masjed Ben al-Amîra [INP, in ème siècle ou au tout SAADAOUI A., 1996]. début du XVIIIème siècle

Quartier des Tagarins

Bien conservé

Parfaitement régulier, le plan du masjed Darmûl présente le prototype d’un plan d’oratoire du quartier.

Masjed Darmûl

ème ème 2 moitié du XVII Plan de situation du Masjed siècle ou au tout début du Darmûl XVIIIème siècle Quartier des Tagarins

Etat délabré De l’ancien masjed, il ne reste actuellement comme vestiges apparentes que quelques pans de murs intégrés dans les maisons voisines et un minaret dont seul le sommet s’est écroulé. Le minaret qui s’intègre parfaitement dans l’ensemble des minarets de Testour rappelle par certains traits le minaret maghrébin.

Masjid Al-Tabib Milieu du XVII ème siècle Plan de situation du Masjed Al-Tabib Quartier des Tagarins Etat délabré

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Actuellement, il ne reste de cet édifice qu’un bout de minaret et quelques pans de murs intégrés dans les maisons avoisinantes. Ce qui reste du minaret ne manque pas d’intérêt architectural. Il se distingue par l’emploie des combinaisons de chaînages de briques encadrant des moellons.

Masjed Bûtrikû XVIII ème siècle Plan de situation du Quartier de la Hara Masjed Bûtrikû Etat délabré

C’est un masjed rasé remplacé par une maison d’habitation bâtie dans les années 80.

Masjed Matscînash

XVII ème siècle Plan de situation du Masjed Matscpînash Quartier de la Hara Dispau

Ce masjed a été démoli dans les années 60. Par sa forme originale, le minaret constitue un exemple unique à Testour et peut être dans tout le pays. Ce minaret est formé d’une seule souche carrée sur laquelle on a posé deux étages à huit pans, le tout couronné par un toit pyramidal (forme très proche par sa forme des clochers espagnols)

Masjid al-Masrî Plan de situation du XVII ème siècle Masjed al-Masri Quartier de la Hara Dispau

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C’est le dernier oratoire du quartier bâti dans la médina. On note plusieurs similitudes avec les autres mosquées de la ville (le mihrab, le système de couverture et le minaret avec sa base en pierre de taille, ses faces nues en briques apparentes, son lanterneau cylindrique coiffé d’une coupole et son escalier colimaçon).

Masjid Sây 1812 Quartier de la Hara Plan du Masjed Sây [INP, in Bien conservé SAADAOUI, A., 1996]

Madrasa Siège de confrérie Edifice funéraire

Cette zaouia est conçue selon un plan régulier. Le monument abrite tous les éléments traditionnels d’une : une grande salle à coupole, une cour Zaouia Sidi Muhammad carrée et des dépendances. B. Abd al-Rahmân La rénovation qu’a subit l’édifice ont XVII ème siècle profondément transformé les toitures et Quartier de la Hara les portes. Bien conservé

Plan de la Zaouia Sidi Muhammad B. Abd al-Rahmân [INP, SAADAOUI A.,1996]

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Madrasa Edifice funéraire

Le décor agréable se concentre surtout sur la devanture et à l’intérieur de la garnde salle à coupole. Ce bâtiment comporte une belle et originale collection de carreaux de Zauia Sidi Nasr céramique. Guarwachi Quartier de la Hara 1733 Bien conservé

Plan de la Zauia Sidi Nasr Guarwachi [INP, in SAADAOUI A.,1996]

Edifice funéraire Siède de confrérie

Edifice qui occupe une place privilégiée dans la vie de la communauté Zaouia Sidi Ali al-Aryân testourienne. C’est le saint Patrou de la Quartier des Andalous ville, le plus visité et qui fait l’objet d’une 1751 grande vénération. Bien conservé Au mois de mars de chaque année, la zaouia abrite une fête patronale dite « zarda » à laquelle participe les citadins. La zaouia se présentecomme un édfice plutôt modeste dépourvue de toute monumentalité et de tout décor.

Plan de la Zaouia de Sidi Ali al-Aryân [INP, in SAADAOUI A.,1996]

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14 BIBLIOGRAPHIE - SAADAOUI Ahmed, , treize siècles d’art et d’architecture en Tunisie, Cycle international d’expositions Musée sans frontières, L’art islamique en méditerranée, programme Euromed Héritage de l’Union Européenne, France, Déméter Edisud, 2000, pp.131-135. - SAADAOUI Ahmed, Testour du XVIIe au XIXe siècle histoire architecturale d’une ville morisque de Tunisie, Faculté des lettres La Manouba, 1996, 560p. - GATT Imen et SAKKA Mongia, Essai de promotion du tourisme culturel à Testour, Structure d’accueil- Circuit touristique, Mémoire d’architecture, Tunis, ENAU, 1999, 95p. - KAMOUN Mohamed Néjib, Essai d’intégration architecturale à Testour, Thèse de 3ème cycle, Tunis, ITAAUT, 1979, 96p. - Atlas mondial Microsoft, Encarta 2000.

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