JAMES PRADIER Et La Sculpture Française De La Génération Romantique
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Claude Lapaire JAMES PRADIER et la sculpture française de la génération romantique Catalogue raisonné L’artiste L’auteur Monté à Paris en 1808, James Pradier remporte le fameux Claude Lapaire, né en 1932, Dr ès lettres, études à la Sorbonne, Grand Prix de Rome qui lui permet d’être pensionnaire de Paris, et à l’Université de Lausanne. Conservateur au Musée l’Académie de France à Rome durant cinq ans. Dès son retour national suisse à Zurich, puis directeur du Musée d’art et à Paris, il mène une carrière brillante et bénéficie de commandes d’histoire de Genève jusqu’en 1994. Auteur du catalogue prestigieuses pour les Invalides, la place de la Concorde, raisonné Auguste de Niederhäusern-Rodo et de nombreuses publica- l’Arc de triomphe, le Palais du Luxembourg et la Chambre tions sur la muséographie et la sculpture. des députés. Pour Genève, sa ville natale, Pradier réalise plusieurs bustes de personnalités ainsi que la célèbre statue de Jean-Jacques Rousseau, sur l’île. L’ouvrage L’ouvrage est introduit par une étude monographique qui permet de comprendre la carrière parisienne exemplaire de Une Nymphe, 1816–1819 Pradier, révèle le quotidien de son atelier, ses relations avec les Marbre, 75 x 140 x 48 cm artistes et les écrivains de son temps (notamment Victor Hugo), Rouen, Musée des beaux-arts documente sa recherche permanente de commandes pu- bliques et les contacts étroits qu’il entretient avec les éditeurs de ses statuettes. Le catalogue raisonné recense plus de 500 sculptures de cet artiste virtuose, en détaille l’histoire et la fortune critique dans des notices illustrées. serre contre son épaule. Pour personnifier 14. USA, coll. Burton Constable, en 1990. réduction de Nyssia (cat. no 307). d’après Falconet. Celles-ci (notamment à la statuette reproduite, qui ne porte pas de 2. Coll. F en 2004. Frédéric Blandin, NS. 115. Inscription la paix, il propose une variation sur la Plâtre, h: 22,5 cm Plâtre proposé par Bonnet dès 1899 et encore Lons-le-Saunier, marbre, h: 29 cm; voir turban mais un bandeau et qui est coiffée d’une Bronze, h: 48 à 50 cm. Inscription en cursive en cursive dans le dos, dans la terre encore puissante statue de l’Hercule Farnèse, et pour 15. Genève, MAH, 1910-240. Surmoulage dans son catalogue de 1931, no 358, Falconet à Sèvres, 2001, no 11), aujourd’hui tresse enroulée en escargot. L’enregistrement a sur le rocher «Pradier» et «Susse fres» fraîche «réduction de la venusse de pradier la guerre s’inspire du très pacifique Cincinnatus Bonnet. Traces d’une inscription dans «Femme faisant sa toilette», h: 30 cm. attribuées aux frères Broche, sont proches dû se faire dans le cadre du règlement d’un litige (sélection) à nevers le 19 janvier 1849 par Coignier». du Louvre. Les allégories du Jour et de la Nuit la moulure de la base «PRADIER». de la disposition de la statue antique qui opposant Fontaine à Pradier. 3. Coll. E en 2002. Don du faïencier Michel Coignier s’étirent sur une surface qui englobe le tympan Acquis en 1910. Autres exemplaires: montre la jeune femme s’essuyant la cheville 4. Genève, marché de l’art en 2000 (Nevers, 1814 – mort après 1850). et l’encadrement de l’horloge, selon une Bronze, h: 29 cm gauche et s’appuyant sur le rocher de la main et encore en 2005. Bronze à patine épaisse. formule inspirée des frontons de la Cour Dessins: A) Genève, MAH, 1852-56. La jeune 2. Paris, Musée de la vie romantique, gauche. Elles en diffèrent non seulement 5–12. Ventes (indifféremment Hébé nue Bibliographie: Garnier, 1978, no 196. carrée du Louvre sculptés par Jean Goujon femme est à peine vêtue, assise sur un rocher. MVR 2002.17. Sans inscription. par la taille mais aussi par le fait que 315 ou drapée si nous n’avons pas vu l’exemplaire): – Revue du Louvre, 1981. – Statues de chair, et son atelier, qu’il a peut-être suggérée B) Paris, Louvre, 32577. Esquisse de la statuette 3. Paris, Galerie Univers du bronze, en 2007. la baigneuse se retourne pour saisir de La Fleur, 1847 Londres, Sotheby’s, 6 novembre 1986, no 381. 1985, no 81. – Musée des beaux-arts de à l’architecte pour donner plus d’espace Baigneuse assise s’essuyant le pied droit (cat. no 313). Sans inscription. la main droite le linge dont elle va s’essuyer, Statuette Bronze argenté monté sur une pendule, Rennes, 2000, p. 120. – Répertoire 308. à des figures féminines renouant avec Elle est nue, dans la même position et sur 4–5. Ventes: Londres, Sotheby’s, encore placé sur le rocher. Elles ont été Non identifié h totale: 68,8 cm. – New York, Sotheby’s la Renaissance française. un même genre de rocher que dans le dessin A, 20 novembre 1997, no 45. Fonte Ingé et Soyer. popularisées au XIXe siècle par les bronzes Arcade, 20 juillet 1994, no 419. Avec une Commentaire: Hébé, déesse de la jeunesse, mais elle s’essuie le pied au lieu de mettre – Soissons, Collignon, 7 avril 2001, no 71. de Barbedienne. Historique: Enregistré au dépôt légal horloge dans le rocher, h: 48 cm. – Londres, était l’échanson des dieux avant d’être son bas (Dessins du Louvre, 1997, no 1966). Plâtre, h: 30 cm le 2 octobre 1847 par Marchi «La fleur. Sotheby’s, 29 septembre 1995, no 105. supplantée dans cette fonction par Ganymède. 6. Genève, MAH, 1910-244. Surmoulage Une femme demi-nue tenant des fleurs, – Paris, Drouot, 7 novembre 1997, no 107. Alors qu’elle est habituellement représentée 145 Bibliographie par Pradier (statuette)». – Limoges, Galateau, 1er mars 1998, no 11, en train de verser le nectar dans une coupe : Dumas, 1866. – Lami, 1921, Bonnet sans inscription. Traces d’un cachet 314 Femme mettant son bas, 1840 p. 110. – Avennier, 1922, reproduction. sur la base. Acquis en 1910. 314 h: 50 cm. – Paris, Tajan, 3 mars 1999, no 101, pour la tendre à Jupiter métamorphosé en Statuette. Bronze, h: 26,5 cm (22,5 cm – Gielly, 1925, p. 357. – Le décor de la vie à 7. Paris, ancienne coll. Pierre Lièvre. Femme au coussin, dite aussi Bayadère Commentaire: Il doit s’agir de Chloris, h: 51 cm. – Soissons, Collignon, aigle, Pradier la montre dans toute la grâce sans la base moulurée) l’époque romantique, 1930. – Lièvre, 1932 (I), Moulage Fontaine. assoupie sur des coussins, 1847 présentée au Salon de 1847 (cat. no 304), 3 octobre 1998, no 70, h: 50 cm. – Soissons, de sa jeunesse, assaillie par l’aigle dont le bec Inscription en cursive sur le tapis «J. Pradier» reproduction. – Garnier, 1978, no 225. Statuette. Plâtre, h: 17 cm éditée en plâtre par Marchi qui, dans son Collignon, 8 mai 1999, no 87, h: 67 cm. se rapproche de son visage. Genève, MAH, 1990-12. Acquis en 1990 – Janson, 1985, fig. 112. – Statues de chair, Moulage Marchi sans inscription album de photos et dans celui de dessins, – Limoges, Galateau, 9 juin 2002. Bronze Elle tient encore le vase (disparu dans à la Galerie Elstir, à Paris 1985, no 76. – Lapaire, 1991, fig. 5–8. Genève, MAH, 1910-219. Acquis en 1904 l’appelle Flore. à patine épaisse, avec une horloge dans les exemplaires en matière fragile) mais laisse 145 Voir p. – Benoist / Lemaistre, 1994, fig. 15. de la veuve du mouleur le rocher, h: 48 cm. retomber la coupe. Une amphore gît à terre. – Champion, 1998, no 627. – Tenenbaum / Voir p. Bronze, h: 35 cm. Inscription en cursive sur Jacques de Caso a noté la parenté de la figure Historique: «Une statuette par Pradier Grandry, 1999, reproduction p. 17. – Ward- la base «Pradier» et «Susse Fres» féminine avec les délicates baigneuses représentant une femme en chemise, assise Jackson, 1999. – A fleur de peau, 2007, cat. A Historique: «Odalisque par Fontaine, 316 13. Genève, marché de l’art en 2003. de Boucher (Statues de chair, 1985, p. 273). 316 et mettant un bas» est enregistrée au dépôt 48. – Von Houdon bis Rodin, 2007, no 92. une femme nue coiffée d’un turban, le bras Flore au serpent, dite aussi Femme 14. Paris, Galerie Univers du bronze en 2006, Dérive peut-être d’une «petite figure d’Hébé», légal le 6 octobre 1840 par Fontaine, puis – Répertoire 299. gauche accoudé sur un coussin» et «Odalisque au serpent, 1847 h: 31 cm. mentionnée dans une lettre du 30 janvier 1824 une seconde fois le 3 septembre 1842: par Fontaine, une femme nue coiffée d’un Statuette. Plâtre, h: 30 cm s’enroulant autour du tronc d’arbre auquel elle 15–16. Ventes (indifféremment Hébé nue (Correspondance I, 1984, no 37). «Une statuette en plâtre par M. Pradier. Commentaire: Décrite dans L’Artiste, 2e série, turban, les deux bras appuyés sur un coussin» Moulage Marchi, chef modèle avec s’appuie ne correspond pas à l’iconographie ou drapée si nous n’avons pas vu l’exemplaire): Une jeune fille assise mettant ses bas». V, 1840, p. 270, et mentionnée sous le titre enregistrés au dépôt légal le 19 octobre 1847 clés. Signature autographe sur le rocher traditionnelle de la déesse des fleurs. Pontoise, Martinot, 4 décembre 1999, no 181, Σ Cession d’une «statuette en marbre, la femme «La metteuse de bas» dans le Journal des artistes par le mouleur Fontaine qui semble «PRADI R», incisée avec la pointe d’un Le cachet à la tête de Minerve est celui h: 32 cm. – Versailles, Martin-Chausselat, au bas» et des droits de reproduction à Susse, du 24 octobre 1841. Femme mettant son bas cite, s’en attribuer la paternité. ébauchoir dans la terre crue, avant moulage.