Compte-rendu | R10-190613-Réunion PPA diagnostic

COMPTE-RENDU DE RÉUNION Réunion Publique | Diagnostic Le 13 juin 2019, à Belmont-Sainte-Foi, de 9h30 à 12h00

OBJET DE LA RÉUNION Réunion de présentation du diagnostic aux Personnes Publiques Associées (PPA).

PARTICIPANTS

NOM Prénom Organisme/Collectivité ANDREVIE Sophie Agence Régionale de Santé du BENOIT-CATTIN Mélody SCOT de et du Sud du Lot CAILLERET Elise CAUE du Lot de CAZENOVE Lucie Parc Naturel Régional des Causses du Quercy CRAYSSAC Gyl Vice-Président Urbanisme - CC Pays de -Limogne DE CHAMPS Laurianne Relief Urbanisme DELBOS Stéphane Rural Concept GARCIA Alexis DDT du Lot GOURAUD Bertrand Maire de KOHLMAN Maxime Rural Concept LAIR Mathilde Service Urbanisme - CC Pays de Lalbenque-Limogne LAIZE Guillaume Atelier Palimpseste PRUNET Christophe CAIRN Territoires ROGER Christophe Chambre d'Agriculture du Lot TRUQUET Sébastien DDT du Lot

COMPTE-RENDU DES ÉCHANGES

Mme TISON accueille les participants en présentant la commune et ses enjeux au sein de la communauté de communes. M CRAYSSAC souhaite la bienvenue aux PPA en rappelant la réunion publique et tout l’intérêt qu’elle a suscité auprès des habitants, nombreux à y avoir assisté. M PRUNET débute l’exposé en rappelant le contexte de travail, les orientations de la délibération de prescription et leur logique à les traduire, les tester, les faire évoluer à l’aune du diagnostic et des ateliers avec les élus et acteurs du territoire. Le travail de PADD consistera à définir un projet de territoire qui propose des

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Compte-rendu | R10-190613-Réunion PPA diagnostic orientations affinées et portées par les élus de la communauté. La méthodologie est de travailler en couplant simultanément l’expertise du diagnostic avec l’expérience des élus pour construire un PLUI opérationnel. Au- delà il revendique l’ambition de règles et d’outils adaptés et simples, permettant une application intelligente du PLUI. Le parti pris est l’entrée paysagère qui est le fil directeur du diagnostic. M LAIZE présente les éléments paysagers en insistant sur l’emboîtement des dimensions que sont la géologie, géomorphologie, les éléments karstiques et la diversité des unités paysagères donnant à ce territoire toute sa qualité et sa diversité. A chaque fois il faudra regarder les enjeux paysagers au travers de ces unités que sont les plateaux caussenards, le Quercy Blanc, la vallée du Lot, les secteurs dits du « gourdonnais » du Nord-Ouest. La terminologie de ce dernier ensemble serait à revoir car elle n’a pas de sens mais c’est le nom conventionnel sur ce secteur. M LAIZE décrit ensuite ses unités sur le plan de l’utilisation et de l’organisation des sols. L’héritage agro- pastoral posent la question de sa pérennité et commence ainsi le dialogue sur l’évolution de ces paysages en déprise, en ouverture de boisements. M LAIZE fait un zoom sur certains aspects spécifiques du territoire : le patrimoine géologique majeur avec la réserve nationale animée par le PNR, les phosphatières de Bach, les affleurements lacustres, les grandes formes karstiques monumentales (igues). Cela permet de définir des premiers enjeux de diversité, mais aussi de sensibilité des paysages par rapport à certaines évolutions (déprise agricole) ou pressions (urbanisation résidentielle de Cahors). M DELBOS poursuit l’exposé des éléments de cadrage préalable aux enjeux agricoles et environnementaux. Il rappelle le rôle du PNR en ce qui concerne la définition des enjeux environnementaux, notamment par le concept de cœur de biodiversité. L’occupation du sol permet de mettre en parallèle les boisements, mais aussi les espaces agricoles, avec les zonages environnementaux identifiés. Il précise que la donnée est à une échelle parcellaire pour répondre aux attendus d’un PLUI. Les différentes trames et sous-trames sont ensuite décrites pour être croisées. Cette cartographie est largement en relation avec l’utilisation et le fonctionnement agricoles des sols. Cela dégage déjà des enjeux de relations entre les deux et de continuité des espaces environnementaux au sein des espaces agricoles. Il rappelle qu’il a rencontré une grande majorité d’exploitants du territoire pour coupler la donnée existante à l’expérience et à la pratique agricole. Cela pour dégager les perspectives d’évolutions. Plus de la moitié de la surface est agricole, et même le causse de Limogne est un espace agricole avec un fonctionnement pastoral encore très présent. Des zones différenciées de pression agricole composent ce territoire. M ROGER pose la question des espaces PAC et non PAC, quelle est leur traduction ? M DELBOS explique que les fonciers agricoles non PAC sont également utilisés, souvent avec des cultures d’appoint et développement (truffières par exemple). Il revient sur la relation directe entre la géologie et la typologie des sols et l’agriculture. On retrouve les mêmes clivages territoriaux et donc la même diversité. Concernant l’économie agricole et la dynamique des exploitations, il y eu de fortes mutations des exploitations sur les 20 dernières années en passant aux bovins majoritairement. Il faut distinguer les caprins et les palmipèdes qui reposent sur des grosses unités hors-sols. M GOURAUD retrouve bien le territoire à travers cet exposé, et cela va permettre sûrement de dégager les tendances de l’économie agricole. Selon lui ce sont des espaces qui sont en mutation constante et pour lesquels il faut anticiper les évolutions.

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M CRAYSSAC remarquer que les anciennes exploitations sont souvent vendues à des particuliers qui rénovent. compte ainsi 350 ha ainsi qui sont gelés et disparaissent de l’agriculture. Malgré la démarche d’Association Foncière Pastorale (AFP), seulement 150 ha sont devenus mobilisables sur 1000 ha potentiels. Mais les propriétaires ne veulent pas de cette contrainte, et pratiquent une rétention passive et importante de son foncier. En plus la transformation des paysages est forte du fait de la disparition des murets par manque d’entretien ou destruction volontaire pour faire passer les machines d’aujourd’hui. M ROGER signale qu’il y a des possibilités de rétention partielle avec la SAFER, qui peuvent permettre d’acheter le foncier sans les bâtisses. Selon lui, le constat de M. Crayssac signifie plutôt qu’il n’y a pas forcément de candidat à la reprise. M DELBOS précise que sur le causse on a souvent de très grandes parcelles aux alentours immédiat du corps de ferme et qui souvent reste avec les bâtisses. Il complète son propos en exposant la structure des exploitations, avec des exploitants vieillissants, mais en moyenne moins âgés qu’ailleurs, et des secteurs qui n’ont plus d’exploitations du tout (Bach, …). Il termine sur la cartographie des enjeux qui servira aux ateliers PADD. M ROGER estime qu’il y aura des discussions fortes notamment sur les espaces boisés ou les pelouses, qui sont entretenus par l’agriculture. Qu’est-ce qu’on va autoriser comme outils de l’agriculture ? Que pourrait-on envisager comme évolution ? M CRAYSSAC ajoute à celle le photovoltaïque et l’éolien, qui vient ajouter de la pression sur ces espaces. M TRUQUET complète sur le risque de feu de forêt et la perte de connaissance de la qualité des sols. M GOURAUD estime que ce sera difficile d’avoir un règlement unique sur les différents espaces et secteurs. Il faudra sûrement adapter le PLUI à tous ces enjeux. Il faut vraiment se projeter en fonction des enjeux mais aussi tenir compte des évolutions exogènes (PAC, logique nationale…). Mme DE CAZENOVE fait remarquer que les diagnostics fonciers agricoles réalisés par le PNR ne sont pas cités dans le document et qu’il faut les prendre en compte. Cela permettra de croiser les enjeux à des échelles très locales. Il faudra les citer ainsi que les AFP (Associations Foncières Pastorales) qui sont des outils mis en place sur les territoires permettant la réouverture des milieux boisés par le pâturage. Mme DE CHAMPS présente le diagnostic territorial à travers le thème « habiter et de vivre le territoire ». C’est un espace multipolarisé, où le rôle de Cahors est majeur, mais pas sur tout le territoire, et la diffusion de l’influence toulousaine via l’A20 est aussi importante. Les deux pôles d’équilibre identifiés par le SCoT sont particulièrement structurants et stratégiques pour le territoire. Elle fait remarquer l’originalité de ce territoire qui connaît un bond démographique entre 2000 et 2010, avec un maintien de cette augmentation après 2015, ce qui est unique dans le Lot. Cela est surtout visible sur l’Ouest du territoire, en lien direct avec Cahors et l’A20. Mais le phénomène a profité à quasiment toutes les communes du territoire. M TRUQUET souhaite que l’on aille plus loin sur l’influence de l’A20 et la métropole toulousaine. Il faudrait quantifier et confirmer cela. Il faudrait tenir compte du SYCALA aussi. Pour lui il faut creuser ces questions importantes des influences et donc des tendances exogènes. M PRUNET demande si la donnée existe pour appréhender cela. Il y a des explications à trouver sur ces sujets et l’effet « balcon » ou « terrasse » qui s’observe ailleurs (Gers, Lauragais, Comminges …) autour du bassin toulousain et de la grande plaine de la Garonne-Tarn-Aveyron (le fait de rechercher des lieux de vie en hauteur, plus pittoresque, avec des communautés villageoises…). M CRAYSSAC estime que le phénomène télétravail va jouer à plein et doit être pris en compte

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M GOURAUD observe que ce sont plutôt les jeunes retraités qui viennent s’installer à Lalbenque, attirés par une bonne proximité des services et équipements. Mme DE CHAMPS indique que la diffusion de la métropole toulousaine jusqu’au sud de Cahors via l’A20 a été démontrée dans des études récentes : le PDH du Lot et le SCOT de Cahors et du Sud du Lot, sur la base des mobilités domicile-travail notamment. Ces éléments de diagnostic ont été corroborés lors d’ateliers d’enjeux réalisés avec les élus dont le retour d’expérience va dans ce sens. Elle précise également que la désignation « métropole toulousaine » ne correspond pas stricto sensu à l’agglomération toulousaine mais plutôt à une aire d’influence qui se diffuse via des villes-relais comme Caussade et Montauban, villes-relais qui se trouvent à proximité de la CCPLL. Les chiffres sur le solde migratoire sont impressionnants, et M TRUQUET fait remarquer que l’ensemble des facteurs joue à plein. De plus il y a eu un phénomène de décalage sur l’attractivité des autres secteurs, qui sont donc peut-être en perte de vitesse aujourd’hui (comme le secteur de Mercuès). On est vraiment sur une typologie de périurbain. Concernant l’habitat, Mme DE CHAMPS précise que le foncier est attractif et le logement social est peu développé, malgré un parc plutôt récent et adapté aux besoins. M GOURAUD demande des précisions sur le statut de logement social, car il considère que les logements communaux sont à prendre en compte. Mme DE CHAMPS répond qu’il s’agit des logements déclarés HLM et que les logements communaux n’en font pas partie. M CRAYSSAC estime que les logements communaux viennent compléter l’offre insuffisante des logements sociaux. M TRUQUET propose de faire passer une donnée plus complète et précise sur tous ces types de logements locatifs à accessibilité facilité, disponible à la DDT. Mme DE CHAMPS résume les enjeux liés au logement en faisant remarquer que le taux de vacance est faible à l’échelle de la CCPLL (6,1 %). Il est toutefois important de remarquer que près de 80 % du parc de logements vacants correspond à des logements anciens (construits avant 1948). Le diagnostic révèle moins de 5 % de vacance sur certaines communes, ce qui peut indiquer une pression forte sur l’immobilier. M GOURAUD explique la réalité sur , Limogne ou Vaylats et les contraintes fortes sur certains logements difficiles à reprendre (en front de route circulante, très détériorés et coûteux à restaurer, sans jardin…). Mme DE CHAMPS signale que les actifs occupés travaillent très majoritairement en dehors du territoire. Il y a donc nécessité d’appréhender les enjeux de déplacements. L’analyse des dynamiques commerciales est expliquée dans le diagnostic. L’exemple de Limogne est parlant avec un pôle de services pour la population et les touristes avec des enjeux de requalification pour toutes ces populations. Cet aspect touristique est creusé avec une position centrale du territoire par rapport à de nombreux sites alentours : Saint Cirq-Lapopie, vallée du Lot, Cahors, Najac… Mais un territoire qui attire aussi avec ses atouts propres : le géotourisme, la gastronomie, l’itinérance… il y a des manques de capacité de logements (groupes), de professionnalisation de certains secteurs (gîtes…). L’hébergement insolite est aussi un potentiel de développement pour l’activité touristique. M LAIZE reprend l’exposé relatif aux enjeux du paysager habité. La particularité, au-delà de la typologie des villages, est le fait que l’on est sur un paysage habité composé d’archipels de hameaux et villages secondaires aux bourg communaux. Cela se traduit par une complexité, une diversité et une adaptation des situations d’urbanisme dans le PLUI. Le cas d’Escamps est illustratif pour prendre de la distance avec le réflexe de développement prioritaire du bourg centre.

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Sur le patrimoine urbain du Causse qui n’est pas petit, il faut le prendre comme composante essentielle et encore fonctionnelle de l’urbanisme. L’évolution de l’agriculture est aussi en mettre en parallèle avec les secteurs d’urbanisation. M LAIZE rappelle qu’il faut repenser les logiques d’urbanisme en partant du paysage habité, et réconcilier le patrimoine urbain avec l’urbanisme qu’il doit accueillir. Un focus sera fait sur le chemin de Saint Jacques et son enjeu en tant que patrimoine Unesco qui est parfois mal mis en valeur ou préservé (notamment entre Bach et Cahors). Concernant le paysage architectural, on retrouve les spécificités des divers secteurs de la communauté. Il y a de grandes variétés de constructions qui forment une architecture quercynoise qui paraît évidente. En fait c’est une succession d’adaptations qui se conjuguent pour donner cette harmonie. Aujourd’hui, le bâti récent ne s’inscrit pas dedans. Mme CAILLERET signale que l’enjeu est de savoir comment on réussit cette inscription, et cela n’est pas forcément une question de moyens, que l’on peut faire « simple et bien ». M LAIZE reprend qu’il faudrait pouvoir travailler sur la démultiplication du bâti, l’implantation et l’orientation. Ensuite la règle est souvent mauvaise et a créé le pavillonnaire que l’on connaît aujourd’hui. Il faut reconstruire cette règle pour donner du sens aux projets. Par exemple la hauteur de 3,5 m est typique de la volumétrie de l’habitat du territoire. Il faudra réfléchir à cela. L’inventaire des hameaux n’étant pas prévu dans la mission confiée au bureau d’étude, il faudra demander à chaque commune de le réaliser. M PRUNET conclut cet exposé en proposant un tour de table. Mme DE CAZENOVE juge l’approche intéressante, car l’entrée paysage permet d’aborder les autres thèmes sous un angle nouveau. Le diagnostic est clair et illustré avec un début de définition des enjeux très riches en débat. Il faudrait avoir plus de données sur l’offre et la demande locative (cf ADIL peut-être), sujet récurrent dans l’accueil de nouvelles populations en milieu rural. Elle juge le volet agriculture complet mais un peu simple. Le diagnostic agricole ne doit pas être la somme des projets individuels, il doit dégager les grands enjeux à la fois pour la profession, mais également pour le territoire. Il faut insister sur ces enjeux en intégrant à l’agriculture les sujets paysagers, environnementaux, énergétique. Les clairières pâturées, la vallée du Lot doivent par exemple être mises en perspective d’enjeux de préservation d’urbanisation. Sur l’état initial de l’environnement, de nombreux éléments sont manquant dans le diagnostic : pas de cartographie de la trame verte et bleue, pas de définition de zone à enjeux, pas de description de méthodologie. Il faudra donc mettre à jour la version remise avant diffusion. La thématique énergétique est très peu présente dans les documents et devra se nourrir du plan climat actuellement en cours de réalisation. L’exposé de ce jour ajoute des éléments qui ne sont pas dans le diagnostic remis précédemment, là encore il faudra mettre à jour. Mme ANDREVIE n’a pas de remarque particulière à formuler à ce jour. Mme BENOIT-CATTIN (SCoT) estime que le diagnostic est complet et reprend bien l’esprit et les enjeux du SCoT. Il faut faire attention à distinguer les objectifs de production de logements de ceux des résidences principales. M ROGER (chambre d’agriculture) trouve également diagnostic complet. Il manque dans la carte des enjeux les éléments et les critères qui ont permis leur définition. Cela posera la question des règles appliquées sur ces secteurs. M TRUQUET reprend cette réflexion sur l’importance de croiser les enjeux pour pouvoir qualifier et ne pas simplement établir des critères. M PRUNET explique que cela arrivera lors de la période de transition entre la finalisation du diagnostic stratégique et le PADD, qui est le véritable temps de travail sur les enjeux et leur traduction en orientations.

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M GOURAUD trouve le diagnostic agricole intéressant, et revient sur l’importance d’appréhender les évolutions au mieux pour ne pas se tirer une balle dans le pied ou bloquer des projets. Chaque secteur est différent et il faudra adapter le PLUI. M CRAYSSAC relève que l’on ne voit pas apparaître la filiation avec les enjeux économiques du SCoT : notamment ceux liés au tourisme et au vieillissement de la population. Mme CAILLERET juge le diagnostic fouillé et intéressant, et trouve judicieux de questionner sur le systématisme de la construction en continuité. Le zoom sur le chemin de St Jacques est important, car c’est un patrimoine majeur. La qualité architecturale n’est pas oubliée et il faut veiller à pouvoir proposer une diversité de formes architecturale dans des lieux adaptés. M CRAYSSAC pose la question brute de la tendance à la construction spontanée sans permis qui s’implante n’importe où, et qui est la réalité quotidienne des maires de ce territoire. Mme CAILLERET estime qu’il faut avoir des règles intelligentes, qui s’appliquent pour dépasser les critères quantitatifs car ceux-ci ne sont jamais adaptés à toutes les situations. M GOURAUD revient sur la problématique de l’urbanisme spontané : c’est un problème réel et qui ne trouve pas de solutions. M TRUQUET juge que l’esprit de la démarche est bon, et il ne faut pas repousser les choix sur ces questions sensibles trop tard. Il faut que dès le diagnostic on questionne ces enjeux-là. Ensuite on les inscrit dans le PADD. Il relève que l’évaluation des impacts environnementaux (EIE) n’est pas encore finalisée : il manque le volet climat énergie, consommation d’espaces, eau … qu’il faudra compléter. Le travail sur les paysages et les typologies urbaines est de qualité, avec de la précision et de la clarté. Il faudra être attentif à ne pas systématiser les « prises de distance » en recourant à l’archipel urbain, car les cas de figures sont très divers. L’urbanisation périphérique est à affiner et à justifier si elle est revendiquée. M LAIZE confirme qu’il n’y aura pas de systématisation mais biens des adaptations à chaque cas de figure. M TRUQUET termine sur les équipements et services, peu abordés et demande à ce que la fréquentation de la gare de Lalbenque soit qualifiée pour l’inscrire dans l’enjeu d’équipements de mobilité. M CRAYSSAC regrette qu’il n’y ait pas une réflexion multimodale aboutie sur ce site, ce qui avait été écarté lors de la réflexion du SCoT. Il conclut la séance en remerciant chacun pour la qualité des débats.

Rédigé le 14 juin 2019, par Christophe PRUNET de CAIRN Territoire

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