REPUBLIQUG TIJNISIl?NNR 1971

MINISTERE DE I’AGRICULTURE

Direction des Ressources en Eau et en Sol DIVISION DES SOLS

LESSOLS DE LA TUNISIESEPTENTRIONALE

Par K. BELKHODJA, L. BORTOLI, J-P COINTEPAS, P. DIMANCHE, A. FOURNET, I-C. JACOUINET, et A. MORI

1966- 1971

E-S 74 MK REPUBL 1QUE TUNISIENNE MINISTERE DE L’AGRICULTURE- DIRECTION DES RESSOURCES EN EAUX ET EN SOLS

DIVISION SOLS --..II-l”--...Ym---l DES Page8 1

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13 T.- Lithologie . .'.. . *.- 16 3.- n'Iode16 du relief. . . 25

4.- Ooncluaion . . I . .. . - 37 TZGETATIOIT. FORESTIERE DE LA "ISIE SEPTEIJTBIONALE. . 45 zecga&& 2- -JJZL.E-~

  • ...... Introductiaa . . ,* . . , . . . . . e . . . . 53 55 64

    90

    1 o1

    -117

    130 * 134 155

    170 La pddologie *a fait 8011 apparition en Tunisie en 1932, Bate à laquelleT'$L@FONOFF, 21, la demande du Service Botanique eC Agronomi-

    . qke de Tuniaie,commengait son e'tude des ti Sols-types de Tunisie l*.Cetfe e'tude menée avec des techniqtlea peu oourantes 2 lte'puque telles que analyee dea ailicstes,analyse thermique diff&rentielle,micromorphologie devait aboutir en 1936 it la publication d'une carte à lte'chelle 1/800.000° des types gdndtiques* de sol, En meme temps et sur les m&" profila, L,YANKOVITCE effe0 tuait eon R étude pédoagrologique de la Timisie ~t.

    Cerj deux précurseurs inauguraient ainai me fomnu-le de yecherohe qui coneietait à faire passer immédiatement les donnéea de la fidologie thgorique dans la pratique agronomiqae,formule qui sJaPerera #i fruotueuse par la suite. I1 fant ensuite attendre 1942 pour voir apparaitre les premiers leve's pédologiques à moyenne et grande Gohelle de J.H.DUR#iM) J.EEWVEIN et ED.GENET.Ce8 6tudes & caractère très appliqué,partaient essentiellement sur les caractères agrolagiques des sols s texture I hydromorphie,salme. Les zones Qtudie'es ,f ment en priorit6 dm pe'rimhtres irrigués. Mais,au fur et @ mesure que leB e'tudes progressaient,qm les smfaoes prospectées augmentaient,les pe'dologues ont sentî la n8cessite' de olasser les unite's de sols cartographiges et d'y inclure un plm grand nombre de oaract4ristiques p6dologiqugs.En outre,les lev& cartographiqlmg oomaient des ensembles de plus en plus vastes 5 plaine de , Tallée de la Medjerdah, ** A partir de T958,P.ROEDERER fait défínitivemenf adlpter le prinoipe de la carte pGdog6nGtique qui constituera de'sormais le doohment scientifique de re'fe'rence à partir duquel on tirera les applications agron0miqnes.h* classification addpte'e est la classification. française de G.AUBERT 5 partir de laquelle P.ROEDERER met ah point une 16gende de carte valable pour l'ensemble de la 'ie,En outre,il ggne'raliae 'lea

    L -n. Sem. Bot.Agran.Tunis,l935-36,xII-XIII. 1963, la olassificatidn des sola .La classification pddologique françaiae en 1962. Cahiers ORSTOX PQdologie, 3 ,I-7. leds de régions naturelles conpl&tes,R6serve'e diabord aux futurs grands pro jets dtirrigatian ( Oued NQbana,Chiba,plaine de ) ,la cartographie pédologique est Qtendhe aux Unites RQgionalea de DQveloppsment apportant ainsi aux différents specialistes leB e'léments dont ils aP-aient besoin I apCitudes cbm sols pour les agronomes,caract8ristiquea physiques de8 aols pow lea psojeteurs des travaux de coneervation de l'ealx e* du aol.' Les lev& menea eyatGmatiqueptent par bassin versant,ont permie cette fois .. Ite'tude complète des sols jusque dans les zones montagnemea. Ainsi, en mafna de dix ane et & raieon de près dru,, demi-million dthectases pas an, ltinventaira dea Bols est devenu suffisamment complet pour envisager me ayrithèae de no8 connaiasancea actuelles.

    Pour la dgion Nord et la Dorsale oet effort de;aynthbse eat dQ B A.hoRI et P&NARC!HF, aides par L.GUY0T.' Cleat & lgoccasion dlun programme dlétudes phyta6cologiques réalise' à la desrande du Secretariat dQtat ala Plan et Finances par le Centre dfEtudea Ecologiques de Montpellier(France), qtze CM traie p,&do¡ogues ont ph rassembler la documentation existante, clomple'ter pat: dee proapections ebmmsires lea zones moins bien uonnUB8 et mettre au point la le'gende et la oarte pédologique de la partie Nord du Pays.'fies pddologues ayant prospeute' la partfe Clentrale e-b parmi eux,

    cem du pro3et F.A.O. de It Planification Rurale IntégrBe de la Tuniaie ceniirale a,,ont oomplet6 IS pmmière feuille Nord au 1/500,Ooo~ coupure , , . . , . . .. . , 1.GbN,: TOW se Bont inspire'a des Btcides cartographiques effectuBes pour le seraioe Pgdologique ,par : J.BLLARD,K.' BELKHODJA, J.BERNARD,J.~OURALY, J.M;BRUGIERZ, J. BRUNISSO ,P B~U,A,CALO ,A. OHADVEL,J. P, COINTEPAS, i. DIT,WRNORE, J.bO?!DET Ji DUJUS ,A .FOURNET, R, GODAS, J. O. GILBERT, L. GUYOT ,M, HAMZA ,i;'ÈERITOI!, J, J. z"z INGER A. LOBERT, J. LE FLOCH, LE GALL, P. MARTINI:,A. MORI, G .NOVIK OFF, J iPRUNIER li.k OUGET ,S. SABATHE ,M. S OURDAT , ana o ublier le s pe'do log uea plu9 anciena dont lee renseignemente pre'cieux ont semi à Qtayer les aptitudes dea sols # $.BOURALY, J,EHRV+EIN,H,PINELZ,

    Dans oette notice,après avoir ëtudie' lea factem de la pédogenèse, nom nom Bommes attachés & decrire les grandes unit8s de sols obssxvdes dans la moiti6 Nord de la Tunieie ,lem8 variations en foiwtion des diff6-

    . rents faoteurs olimatiqueB,leur place dans la classifioation.kolrs avons ensuite tent8 dJexpliqaer leur pe'dogenèse B 1* aide dm connaissances aoqbiaes en Tunisie et dans dfautres pays,

    -3 *

    * 1.- C LI Mb TOL O GI E

    Nous avons repris ici les principawr élgmenta du climat pouvant ayoir une action ~urla formation et lte'volution dea 801s. La, oartographie g6dologique de la Tunisie septentrionale OOK- dewc regions tras diffërentes du point de vue climatique t le Tell et lea Steppes,oes deux terms Btsnt entendm au 198118 que leur donne J,DESPOIS (1961). Le Fell correspond & Une région de relief très varid, 2 form& ae oh&Znes de montagnes culminant B 1,550 nètre8 au Djebel Cheunbi, et ìaolant des plaines ferme'es dfgtendues relativement faiblea,Zea eteppes sont forme'es dfune série de plateaux descendant de 1,'OOO mètres et attei- gnant le niveau de la mer, Ces deux regions sont se'pargers par la ligne de crete de la Dorssle,Cette limite parait très importante au point de vue climatique,au point que l'on peut e'orire que les donne'es olassiques,utill- aéea en climatologie,n*ont pas exactement la m$me signification de part et dtautre.Ceoi est da en partie am diff6rences de relief maiaswfd au fpit que la Mdditerranéa Oriea%aZ@:a me inflwnce beawoup pl-faible que la Mêditerran6e Occidentde c?upsj. bien sur le re'gine thedque qm r%ime PlUvi81, On verra plus Join que cela provient de ce que le t lea vents dominants soufflent du secteur Nord-Ouest.

    Les donne'es interessant le Tell sont tire'es de II Climatologie et Bioclimatologie de la Tunisie Sep%entrionaleIl(2 paraitre) et delles inte'- resaant les Steppes de I* Climatologie de la Tunisie Centrale Wh.BALDY(l965 ).

    On &tudiera aucceesiveslent les grandea lignes des régimes thermiques, ... pluvfaux et des vents.En conclusion,on parlera des indices olimatiqLzes,

    * Rddige' par t Louia BORTOL'J: ( .I.S:.E.A.- A.N.)- 1966.' 4 90 . ..~.___ ~. - - 100i~ . -~ 110 - - . . l I i 'ZO I I

    l CLIMATOLOGIE DE LA TUNISIE SEPTENTRIONALE ' I i (Précipitations, températures)

    .-

    /plratures!ovennes- Pluies annuelles moyennesannuelles ramer es ( II I! li Ii /- -5-

    LB Tunisie du Nord est comprise entre les isothermes 18O et 21" de tempgratwe moyenne annmlle ramenée à 0 mètre,Cette notion purement mathgmatique eet intQressanCe tout de m8me car elle permet des compimai- .. 80n9 avec les climata Bimilaires.

    Plus utile eet la oonnaiasance des temp6rstures extr8nes (drBtB et .. d'hiver) et des amplitudes thermiques,

    Le8 températmes maximales de juillet,moia le plua chaud,varient entre ,. 28O et 37". Les températures les plus bassea (infdrieures 2L. 30" ) stobaer- vent ~urles cbtea et en altitude,Xea plus hauteB,dans lea ddpressions fermées ( haute valle'e de la Medjeraah Plaines de Pant du Faha ou de - .. Rohia)qui Bont plus chaudes en éte' que les hautes steppes (SbePtl8),

    Pour les températures minimales de jsnvier,moiB le plue froid,on, I/ 1. peut dfstingher 3 &nes ooncentriques en partant de la c8te.Une e'troite bande c8.ti'ese qhi alelargit seulement un peti sur les oaps (r6gion de Bimrfe -Ahar El-Melah et surtout Cap BoB)oÙ le minimm moyen de janvier .. , ,. .I I I. . ., . ~ . est iu$rìëki à i- 70. Celà'correspond à une zone pratiquement sans geMe au ao¡.' Drre zone intérieure comprise dans le quadrilatère Sakiet Sidi-

    Youssef 'm. Le Ser; L. Makgar .. Hadjeb E~'A?ow,o~'le miíaOmum-dyen de janvier est toujours 'Inf6rieur.à + zo'(- sans s'abaisser cependant '&u delwou~''de-0~). , ... . Dens .oet-te' zone; il &ie au sol réguiikrement 'pndant 5: .3 mois ithive$.' Les deux premières one es '$Ó&t carac'tgriaées par une assez grande r4gulasit6 interannuelle de leur olimat,Enfin,d&ns la zone interm&iaire,les tempbra-

    ',I_ ,I " _I. . tures minimalea &oyei"s' v'arient' entre + 70.ët + 20 ' eriV.fonctioh'ab la '.::

    aituation 1ocale;voisines de +:3O 'Sur..Les sommets et dans les dBpressiona, elles peuTent remonter à + 6" en situation de * ceinture chauch K(Zaghoyan),. &. ,, ,. I -. ~...... - , 'j,

    ~ I. .. ._"/,.-. ... ~. . ;~. Sur la plue' gra+e,'partie cëite' gone,eiïis sont compriss-s,,... enirre,-. .I. , . . . . . 40 'i I . .- ,. . - .. ... - .. .. ' -. I.. 1 +. 5O. (' ~~~dje~-El-Bab-Béjà).'Cette zone est oaraot6risée par une grande- . , I. ', - I ,- .- '. I .. .> irrégularitc5' interannuelle amo' des hiversI chauds..., ou des. ,I hivery froid&Une .<' -. . . ,. . >, -,/ autre notion intéressante,& hiver,&& le-maximum moyen-de janvier.Si,dans les &nes.- o8tiBresP- et interm8diairea,il e,st .preaqug partout: vo-isin dé + f40, dana--laeoae intgrietire )cecmaximum varie avec.l~altitude.11. permef. de

    ., ,...... : .. ,' :. .~ ~.... ,. , I. II. 1 : . . .- i' . .

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    .. , aaraat6riser les re'giona les plus hautes OB les tempe'ratures diurnes ne dépasaent pae + 1O0;18,ltarr& de la v6g6tation est preeque total pendant 2 ou 3 mois de 1"rvSe. La grande différence entre Tell et Steppe eat que, dans oette dernière et pour des minimums moyens de janvier relativement baston a toujours des maximums moyens du mgme mois plus e'levés qae dans le Tell.Contrairemnt à ce à quoi on pourrait stattendre,la zone ohaude ( m3T0) eat limite'e,dans les steppes,à une étroite bande coti'ere dans la re'gion de Somse-Monastïr),

    REGIKE PLUVIAL

    Le. pluviosite' moyenne annuelle décroPt as~ezr4gulièrement du nord- Ouest ( l.500mn ) au Sud-Est ( 200mm). Deux points sont int&ressants 2 la faible pluvicrsite' des plaines pa' rapport aux montagnes qhi. les entou- rent et la décsoiesence très rapide de la pluviosite' ~lurle piedmont Shd de la Dorsale.11 pleut moins de 500 millimètres par an dans la haute valle'e de la Medjerdah et plmi de 6UO mm SUT les piedmonts des reliefs qui 1lentourent.Su.r le versant Sud dp djebel Zäghouan, la pluviositQ d6crofB à altitude comparable de 400 mm ( Saohaf) B 300 mm ( Djebibina) en IO km.'

    L rirr6gularit6 interannuelle de la pluviosite' est beaucoup plm importante dans lrE;st et le Sud que dans le Nord-Ouest et même que dane lt0uest de la Tunisie.Ce qui fait que les pluviosite's moyennes anfiuelles Bont difficilement comparables dcune re'gion à l'autre,

    La r6partition saisonnière des pluies fait aussi apparaftre de8 différencee locales intéressantee,

    I1 faut distingher deux grandes Cendances dans la rgpartition I une augmentation des pluies. de printemps et d réte' du Nord Est a& Sud-Oueet et une diminution dea pluies d'hiver du Nord au Sud. Cecil donne les r6gf- meg principaux suivants( en m ) t I t ' isbeftla 1 102 1 60 I 93 1 60 steppe i ! I i i

    Les trois premières etationa se situent au Nord de la Dorsale,les trois suivantes au Sud.

    Les pluies torrentielles,suivant la définition de Ch.BOIS (pluies o de plm de 3Om en 24 heures),sont abondantes surtout sur les reliefs et en Tunisie Orientale.Ioi,elles forment la plus grande partie des pluies dtwutomne.'Ces pluies Bont cau%e de lfirrégularit6 de la pluvioerit6 et de la moindre efficacité des pluies dans ces re'gions.

    Enfin ?lea autres Tormea de pre'oipítation-B (neige et rosbe) jouent un r81e tr&slocalis6 3 la neige SUT les montagnes ( au dessua de 7 B 800 nètrm),'la rosée Bur les côtes.

    3.- REGIME DES BENTS'

    Les vents dominante,en Tunisie du Nord,souffZent du aecteur Nord- Ouest.' Localement,la direction 'du vent peut Qtre modifiée pk la topogra- phie etetorienter au Nord ou B l'Ouest, Avec A. JAUZEIN ( 196 2 ) ,no us distinguerons cependant vent dominant et vent actif. Cette dernière notion intègre B la fois la direction et la vitesse du vent,deux facteurs auasi importants l'un que l'autre pour expliquer les ph6nomènes de transport.IJtilisant me methode vectorielle originwle,A .JAUZEIN a montré quien Tunisie, les vents actifs avaient une re'sultante dynamique orientee NIIII-SE dans le Nord,stinfLQchissant vers le Sud lmquton passe au Sud de la Dorsale, Cette orientation des venta actifs a me grande importance pour expliquer les phe'nom'enes de déflation ., éolienne. Or,l'expBrience montre que toutes Les accumulations éoliennea de bordure de Sebkha sont situées sur la bordure Sud-Est des de'pressions, du cote' oppose' B la direction de la re'sultante dynamique dea venta telle qutelle a 6;tQ calcule' par A,JAUZEIN,

    4.- H?M I5IITE DE LfAIR Cette donn6e'' ),malgr& son importance ,est rarement mesur6e;Ltampli- tude thermique qui varie oome elle,donne une bonne ide'e de aa réparti- tion. Ici encore,la ligne de cr8te de la Dorsale parait etre une Limite importanfe.La zone de faible amplitude thermique et,psr consGquenf,de forte tenem de l"ir en vapeur dfeah,correapond à la plus grande partie dlx Tel1,exoeption faite des bassins fermés (Haute valle'e de la Fliedjeraah- Plaine dU Fahs) et dea hautes plaines du Sud-Ouest, Par contre,au Sud de la Dorsale,la mgme sone est une e'troite bande coti'ere à lfEst dtwre ligne ., EnfidamEl Djem.

    5*- -y_IIND1 CES C LIl!.ILRT 1Q,UE S Le climat est la re'sultacte de cea différents facteurS.De nombreux indices ont &té proposés (Lang - de nlsrtonne).De fome géngrale 5'p ilce Bont trop peu eenaibles pour une e'tude de climatologie 1ocale.Par ~ontf.0~l.e quo&ient pluvio+ïhermiqw d'Emberger,crc% pour la region me'diterranéenne, a ét6 largement utilise' dans les autres pays m6diterrane'em (EIaroc) et en Tunisie mgme (XI.cZOUlTOT) H.N, LE HOrJEROU).

    (1) Cette donnge peut avoirvune incidence importante sur les remontQeB ealinea et sur l*évolution de la matière organique dans les horisons superficiels des 801s. 9 -9-

    1.000 - P Q2 - f ( ) cM m M-- DI 2 fait irrtemenir la plae moyenne annuelle (P) ,la tempe'rat ure moyenne annuelle ( BI i- m ) et Iranplitude ( M m ) qui varie oomme la teneur - .. de Itair en &,peur d'eau et,par cuntlQquent,oomme lt6vaporation.

    Les valeurs de ce quotient prennent toute leur signification quand on lea olaase en fonction de la moyenne dee minimums de janvier (a), Ceoï pemet de de'finir des variatee climatiques en fonction de la probabi- .. lit6 de gel& hivernale. Les températmee EILI ao1 étant en moyenne de 2 à 3" inférieures à celles meeuséas SOUBabri,on conaidère ( et lrobservation 8br le terrain le ve'rifie ) que a m I 70 --Zone pratiquament sana gelge

    7Ob.mb4O ,5 -Zone h gele'e rare ( pérîodB de gelde limite'e B janvier, FQvrier ) .

    4,T *1m13°-~zane ob il gèle normalement en janvier,février

    zu <3*- Zone où il gèle fre'quemment entre déoembre ef mara.

    Le quotient pluviothermique dIEmberger et les valeure de (m) permet- tent de de'finir les e'tages bioclimatologiques et leurs variates qui sont localisés comme t3uitt : ( Renseignements extraits de la carte bioclimati- que de Za Tunisie du Nord au 1/500.000° ISU9CEPE- Montpellier,& paraftse).'

    - Et-age bioclimatique humide I1 s'6tend au nord dtune ligne -, La variante * Et hiver ohand est très limite'e Bur la cate ( - Bizerte). La varian- te II B hiver tempére' Be trouve au dessua de la oote 5OOm. Au deeeue de Toorn, on peut garler d'un &age bioclimatique It humide superieure 8- hiver temp6r6 correspondant B rine pluviométrie moyenne annuelle supérieure à 1,200". .. Etage Bioolimatique Subhumide

    Lle'fage Subhumide couvre une bande dont la largeur n'exc'ede pas 50 km au Slrd de l*étage pre'ce'dent, Il couvre la pointe du Cap Bon ef on

    le retroun dans Is variante *I B hiver fraie u98W tous les plu& hauts sommets ae la doraale (Dj.-Serdj - Kessera et Chambi),

    * Etage Bioolimatique Semi-Aride

    Oet &age couvre la moiti6 au moins de la surface de la carte entre l*é.t;age aabhumide et le piedmont sud de la Domale; dans lrEst,il &?borde largement la Dorade sur la haute plaine &e Kairouan et le Sahel de .

    Etant donn6e eon e'tendue,il a éte' divis6 en trois soua-Qtagm,errm. 8e basant beakcoup plus 8ur des critères phyto8cologiqkee et agronomiques que aar dea critères climatiques.

    s o ~B-Qt age s u@ ieur LI 3': .. ------L.- IL figtend sur les plaines de Tunia et de (variante It chaude et douce t!) et sur tous les reliefs de la DomaXe,de Medj--el- bab ah kef et de à .

    Sous-ëtage - L-lr-...------moyen Il correspond à peu près à une zone recevant 400" de pluviosi%e' moyenne,aabf dans la variante frafilche u qui en reçoit jusqufB 500";' I1 couvre les plaines inte'rieurea du Tell ( - Ebba-Ksour),la .. région ae Zaghoaan-Saouaf et la Dorsale du Sud-Ouest ( Thela ).

    -. Sous-6tage infe'rieus -e------"--- I1 faut diatinguer la variante " à hiver frais '* qui couvre les h&u- tes plaines de l'ouest ( Tadj8rouine)et se rattache ainei ab Itell,et, la variante tempérée douce et même chaude (Sousse)qui couvre le piednont .. Sud-Est de la Dorsale et le Sahel et se rattache ainsi à la Steppe. -11 -

    Etege Aride Supgrieur

    Il eaume toute la partie Bud de la carte aveo la variante n à hiver dom sufou dlEl Djem,la variante à hiver temp&& dans la plaine de Kairouan 0% Is variante Pt hiver frafa au delà d1Hadjeb-El-APoUi.'

    Signalons enfin que nous avons défini dans lea variantes * à himr

    frais U e% u à hiver tempe'ré II une sous-variante dfaltitude caract6risée par we moyenne deB temp6ratures diurnee du mois de janvier inférieme

    #. à + IOo, &e seuil correspond 2 un arr& complet de la v8ge'tation (m6ms pow les c&éales).Cette sous-variante cou-vre les sommets de la Domale au desaus d'me altitude variant de 800 8 1.000 mètres qaand on demand du Xord au Sud,

    6'. OONCLUSIONS

    Tou8 les e'léments du climat mettent en évidencm Itopposition Teil- Steppe et ltimportance de la limite cr6Qe par la Darsale,

    Pow le régime thermique ,nous trouvorra atl Nord un r8gh tempc%@ tendis qw la steppe Be caractérise par de grandes amplitudse thermiqwa liées & la faible teneur de ltair en vapem dleau,

    Pour le &gime plmiia1,le Tell b6n6ficieYneuf années BUT dix,drune saieon pl1.18 ou moins longue oh la pluie couvre les besoins de la ve'g6ta- tion, Dans. 1~bSteppe,du fait que lthiver est en moyenne ìúne saison &che ( voir Cableau),que les temperatures diurnes y sont e'leve'es il nty a jamaia de saison dont on puisse dire,à priori,quIelle sera P suffisamment humide lt. '

    Enfin,dans les e'tages bioclimatiqws,une limite importante apparait entre le semi-aride moyen et le semi-aride inf6riemj'a 'ha seule condition de rattaoher la variante B hiver frais It du semi-aride inférietm a lien- semble des bioolimats du Tell, Ainsi,la cr@e de la Doraale peut d6finir la limite de la culture annuelle en Bec.

    --E --E HOUEROU : Communication verbale,l966). _. . 'T... . --.-I2-

    -0-0-

    BhQfD'45 (C)h,1-1 965 I Climatologie et bioclinatologie agricole de la Tunisie C entrale. fn Projet de planification rurale integrée de la Tunisie Centrale u F,A.O, - Décembre 3965 - 21 aartes, 43 graphiques et tableaux.

    B

    -. . DESBOIS(J,~- 7967 - LL - 13 -

    CHAPITRE II

    GEOLOGIE - GEOMORPHOLOGIE

    . . .. * 1.- LES GRANDS TRAITS BE LA PALEOGEOGRAPHIE

    Le trait dominant de la palQog6ographie de la funiafe Septeabrionale est la quasi-permanenoe de trois grandes mi%&palbog6o- graphique8 : - le Sillon tunieien,aU Nord - le plateau continental qui,se substituant ÈL l'ensemble du Sillon tunisien durant le Nu"ulitlque,sfétend ah Sud,alZ contaot de la platefame saharienne, - ltaire continentale de la Tuniais Centrale gui subit dm vioissitudes diverses au coure des' teaEpB.

    .. La mer du 'Pria8 a reoouvert lfensemble des rggiona.

    AU Jurasaique,darre le Nord,le mer atteint Ba profondeur mfimrun ab Djebel Ichkeul oh les calcaires se déposent dans un ve'ritable ePSlon qui pm5figure le Sillon turiisien.

    Dam le Centre du pays,la zone de la Tunisie Central merque \me provinoe palQog6ogmphique nettement individualisée.

    AU Cre'taoe? inf&ieur,les plis de fond orienté8 ouesf-eet csBent des aires sedimentaires bien diff&renci&espermettant de disfin- guer du Word au Sud I Le eilloh Tvrniaien,m~~.~profoqdeab Be deposent notamment des marnes,des I) mamo-asloaires et deB calcaires,Son axe oorreapond à peu près & la vallee a,ctuelle de la Medjerdah. 11.. se raccorde ver8 le Centre approximati~ement,vasteaire Bpioontinentale -* RgdigQ par A.NoRI ( 1966 ) - I4 -

    B dBp8ts n6ritiques,au contact de la zone e'merge'e de la Tunisie Centrale, véritable fle,ciroonscrite & 1tEst du plio-Sellown-Mrhila-T~~a,~~rao~éœ rlisée par 1' accuhlation de sgainents d6tritiqbes continentak.' Vem le Sud.,par des de'po^ts lagunaires,on passe progredvement 'a la &ne continentale saharienne.

    AU CrrStao6 snoyen,le maintien dea 58nes pal8ogBogrsphiques re-connnes ah Crétace' inférieur indique me permanence de la structure profonde de la Tunisie Septentrionale, La grande transgression du c6nomanLen n*a eu pour effet' que de.repousser vera le Shd la limite du Sillon Tuniaien à faai& batyal ( marnes,mamo-calcaires eb calcaires du Cbomcanien) et oelle du plateau continental 5 faci& ne'ritique (marea et mamo-calcaires de8 Djebels Trmza et Mhrila),

    AU CrBtace' eu'pe'rietm, la plupart dea zones pal%ographiqlxes prgce'dentes s * estompent ,Les marnes, les marno-calcaires et les oalcaires à Inoo6ranres se dijpasent dans Une mer qui recouvre l'ensemble des r6gions hamais Za Bone Qmergge de Tunisie Centra1e.n Le passage du Cretacd au Eertiaire steffectue par une sédimen- tatia marine oontinue responsable du d6pÔt des marnes danonontiennea.

    ., A %*Eoo&neirxe'rieur, le Sillon Tunisien a disparu. Seu1,le plateau ppre'oédent s * individualise et émerge complètement en isll agrandiasan%.' Vers le Sud,dea facigs lagunaires à gypse marquent la transition avec ltaire oontinentale saharienne*

    A l*Oli.goohne,la mar est refoul& au Nord de le 1,ledjerdah et B I*Eat dtune ligne allant duKef B -Par contre,vers lYF,st,ls domaine marin sfe'tale largement en Tunisie orientale.La mer dépose am oet immence plateau oontinental, une masse de dépÔ-t;s détritiques(flmcjh numidien) ,au Nord,& de8 d6p8ta sableux de plage ( faci'ea Cherichira),daiis Le Sud.La fin du oycle oligocène est marque'e gar 13 régression et ItGeraian g8nchale de 1FOligochne eupe'rieur, LEGENDE STRATIGRAPHIE LITHOLOGIE Quaternaire Limons, alluvions grossières et croütes calcaires I des plateaux, alluvions fines des plaines l Pliocène marin Marnes du Plaisancien et sables astiens Grès et calcaires du Burdigalien, marnes Miopliocene du Vindobonien, sables et argiles sableuses du continental terminal

    Oligocène Gres quartzeux et argiles du flysch; grès, argiles .. :.... et marnes gypseuses du facies Cherichéra Marnes de transition Crétacé - Eocène, Eocene calcaires de I'Eocène inférieur, marnes et argiles calcaires de I'Eocene supérieur Cretacé supérieur Marnes, et calcaires de la formation Abiod STRATIGRAPHIE3TRUCTURE ET LITHOLOGIE

    Crétacé moyen Marnes calcaires marneux et marno-calcaires DE LA TUNISIE SEPTENTRIONALE de la formation EI Haria

    Crétacé inférieur Marnes dans le nord, calcaires récifaux de I'Atlas,dépbts grossiers dans le centre Echelle : 1/I O00 O00 simplifiee et réduite au 1/2 O00 O00 Calcaires metamorphises de I'lchkeul.. Jurassique argiles et schistes de I'Haïrech, D'après l'esquisse structurale de la Tunisie septentrionale calcaires de la Dorsale

    Trias Gypses, calcaires dolomitiques, D'après JAUZEIN - 1967 calcaires,pelites et cargneules

    90 1[P

    Dessin6 par M Llaumain . Service Cartasraphisue de I'O.RS.T.0 M. . 197' Les temps miocènes de'butent avec la tranagression budiga- lienne qui recouvre un domaine légèrement plus Qtendu qurà lQligooène, 8ur une surface de'forme'e située entre les deux aires continentales de Kroumirie- au Nord-Oueet et de la plate-forme saharienne au Sud-Ouest La mer vindobonienne marque me légère extension. La fin du cycle miocane es% narqu6e par* une Qmersion gén6sale q11i. annonce Pa formation dea chainea aotkelles,Cteat le ddbut de la grande phase orogenique qui ae poursuivra mec des alternances de paroxyeme et de oalme jusquIb la fin du Quaternaire ... anoien, La tramagresBion pliocèng. est localisge au voiainage des oi3tea acttulles.

    11.- LITHOLOGIE -MAICERIAUX ORIGINELS DES SOLS *

    La aynthke paléog6opaphique préce'den'ce a exprim& que la Tunisie avait toujours connu me sédimentation marine aux confins nord dtx .. 'bohfiîer saharien et à proximit6 de la province italienne. De la bordme saharienne jwqut8 ltAtlas,son type a QtrS oelui de dQpbts reoom"nt me plateforme &picontinen%ale 8 marne,calcaire8j~iy~lo~ qae dene le Sillon ttmieien situe' plus au nord,elle a redtk oelui d*we fmae o6 Be dgposaient des sëdiments fins jusqu~atlmílieu de 1t4eTe ferkîxcire...I Lora des premières manifestations magéniques de 1 tAtla.eydes'd&ip8ts 6pi- oanfinentaux à faciCa grossiers et fins alternants,sont apparus dans la gone Kroumircp et lea golfes bordant 18 Dorsa1e.Lem axtension srest poursui- vie dana le domaine des Hauts plateaux tunisiens et alggrien8 oependant qlxe la bordure orientale du pays appartenait encore au milieQ marin. Ainsi Be Bont diffgrencids deux domaines de roches t aelui des roches plus ou moina lades de lems sels tela l.es ohlaruree et les sulfates t crest la region KroUmire,ItAtlaa ef,pour partie, 1 fle de . -- oelui des roches enoore riohea en Bels t oreet la plateforme tie la TWni8i@ orientale,

    * RQdaction i A. FOURNET (1966) I7 I - -

    Enoars faut-il oomprendre que la distinction nteat pas brutale et aféche- larme dans le temps ge'ologique. Ctest assez dire pourtan-t que la Tunisie nlest constiiuée que par des roches s6dimentaires.SeulesDquelqRes extru- sioner :localis6es au domaine dek nappen de chmage du nord,représentenf des roches Qruptives et me'tamarphiques t Guelb Sa& Moun,dacitoSdes des ., Nefsas,roches grenue8 et dtamorphiquea de 1tfl.e de la Galite, En effet,ai le socle grenitique a pu etre rencontre'vere 4OOOm de profondeur par les ".ages pétroliers dans 1'extre"me sud tunisien,par contre 1te'paisseu.r de la couohe aédimentaire dens la partie moyenne du pay8,pomait être de ltordre de 6000 à 12000m.

    ..La description sommaire de la lithologie qui va auipre,ee propase donc drgtudier selon la nature des roches et lrétendue de lem affleure- ments,leB produits de leur désagrégation et de leur alt6rationide localiaer .. enfin l*emplacement des roches-mères et des sola qui en dgrivent,

    -21 .- Les roches du Trias Leur affleurement SOUB forme de diapirs ou d tex-bsmion al'l coeur des plia faille's,est une congéquence de lforog6nèse pliovillafranchienne dana l'Atlas. I1 86 situe dans la zone des diapirs et b la bordure Est de lBPle de Kasserine. C reat wz ohaos apparent df616ment-s broye's et mélange's,Pourtant,P.F.BZTROLLET, $.DTJNESTRE et G. CASTANY ont re'ussi a en e'tablir Une relative etratifica- tìon P il la base,&ypses massife intercales drargiles rouges et vertes, -lames de calcaires dolomitiques alternant avec des gr&s,des sables micacés et des argiles vertes ou lie de vin.' -oaloaires gris fonoe's en plaquettes interaales de gypaes,sablea et grès. au sommet -gypse massif incluant quelques cargneaes et dolomies,' .. Dana le nord,î1 str associe des roches vertes,ophitiques. Des reliques de roches rouges recouvrent fréque.mment les diapirs. LeUr lien re'eipruque n'a pas pu etre Qtabli.Au contraire, il apparait que Oertaines extrusions nlont fait que soulever des dép6ts préexistant 8. oet endroit a - I8 -

    .. (Ez.' Dj, Adelah entre Oued Zarga et B&j& - carte ge'ologique Be Tunis au 1 /200.0000 1. - Par de'sagrGgation,cee roches fournissent des marnes et marnes sableuses ealQes par des sulfates et des chlorures.Cependant,Iralcalcalisa~ tiion des sola qu'elles supportent ,eet faible.

    22 .- Les calcaires durs,cTistallins. 11s appartiennent & de nombreux étages StratigraphiqKffB : . Jurassique s Calcaires dolomitiques du djebel Ichkeul, calcaires zoogènes du Lias moyen et du port landien dans Xes massifs jurassiques, calcaires dolomitiquea du Baj ooien en luniaie Centrale du NBooomien ah djebel 11 *Rila. calcaires %oogSnes de 1'Aptien dans la Dorsale. oalcaires roux du CrQtace' supérieur au djebel

    MLRila.' , calcaires nummulikiques de 1'Eo.cène inférieDr dans la zone des ëcailles et la Dorsale,

    -.La désagregation de ces Boches stopère en Qcaillw plates pek .. disponibles pour lfaltération qui,autrefois,a[est réalisde par dissolution.

    En effet, dea karsts sont %oujour& associ& aux affleWe"ta de oes roohes. Leurs poches contiennent dea terra rossa,des sols rouges OU des tema fusea dont les argiles,dans le nord du pays,sont compasdes,en partfe,de montmorillonite.Lea relatiom réciproques qui exiskent entre roches calcaires cristallisées et terra rossa nlont pas encore 6t6 pre'ci- sePes.Le mhe problème se pose pow le fer dans ce8 fornationa rubBfie'es. . 23.- Les calcaires tendres,crayeux - calcaires marneux et mamo-calcaires.

    La structure dE l'Atlas est caractBris6e par le déoollement dee structures tertiaires de leur substrat secondaire. Une telle diaposition justifie l'affleurement considérable des calcaires tendres qui, aasociéa à des intercalations de marnes et d e marna schisteuses, caracfésisent le type de sQdimentation réalisée pendant le Crgtac6,Les sériea très marnek- Bes à la base ont été progressivement remplace'es par les puissantes cou-

    ahes calcaires de la se'rie U Abiod Ito Leur extension est remarquable depuis la zone des diapirs juBqu*à oelle de8 d8mes. Sur lfele de Kasserine ,elles affleurent aux flancs des montagnes et dans les courbes. Mais dans la zone des Qoailles,ue type de roohe appartient B 1'Eooène inférieur sou8 Bon faciès à globig6rines~klforme dea barres ou des plis trèa pincés émergeant au sein de maa~esmarneuses tr'm Qpaisses,Son rôle dans la repartition des sols est limitg,

    La désagrQgatian des calcaires crayeux se re'aliae BODS forme de galets c'moussés ou de plaquettes,de petits polyèdres ou dfaigkilles, 4nUte-s formes favorables & 1 alt&ation,Elle pekt également se nanifester par me fusion de la roche ainsi tramforme'e en une poudre plm ou aoine Qpaisae entourant ~;tnnoyau plu3 ou moins alt8ré,paroouru,parfois,de fines diaulaces de g6livation.Les calcaires marneux et les mamo-caloai$es fondent

    .I de la m&me manière en une pâte calcaire ge'ne'ratríeede * torba ",

    Cet ensemble de roches fournit un matériau pédologiqne de .t;esrh.re moyenne à fine,tr'es saturé en ions Ca lie's &'des carbonates& outre aertaines strates peuvent exsuder des chlorures liés au sodi& Dlsutres enfin libèrent du fer. Ce dernier apparait som forme de piquetu- rea brunes OU noires,accompagné - probablement de mangan&.Ce sont aussi dea pellioules plus ou moins oxydées sur les surfaces dtalt6ration de la roohe.' C'est encore le fer qui colore en jaune les horizons B des SO18 bruna cralcaires.

    La pe'dogenèse ac3uelle imprime B ces matériaux dem directions iivolutives : dime part,les calcaires crayeux deviennent la roohe-mère de sola oaloi- morphea rendeiniformes et contribuent pour une partie importante h la for- mation des encrofitements de versant, drautre part,les calcaires marneux et lea marno-calcaires sont à l'origine de sols calcimorphes du type yendzine oh sol brun calcaire seulement enrichi en calcaire dans l'horizon B et de sols vertiques (mamo-caloaire8 dh Cre'tacd myen,dana le nord). Mais les types d'argiles qu'ils recèlent ne eon% pas encore connus.

    Au contact de ces calcaires existent des sols de couleur I rouge OU brune,de type isohumique.Ce voisinage a pour conséqaenoe de rQapprovisionner les plm anciens en calcaire et d'empêcher le décalcari- fícstion desl-plus re'cents, tous évoluant sous un couvert ve'gétal dégradd,

    24.- Les marnes et argiles.

    Parmi les roches recensges,oe sont celles dont lrafflenrement est le plus &tendu dans la moitié nord de la Tunisie.

    Leur Qvolution en matgriau pédologique débute par une fragmenœ ktion très fine en petites plaquettes ou en petite polyèdr&.Leur aurface Be traneforme en libe'rant les sels qatils contiennent sou8 fome apparente de ponctuations,de fins filaments OU de revêtements microcristalline. Ils font partie dttme aure'ale d'altération qui entoure un noyau intact OU fragmenté partichistosité et microdiaclasos,Le phgnomène de la rube'faetion -ne s'observe qu*exceptionnellement ( sols chatain. rouges .de Bir &l*Cherga- P,~ARTINI 1965 ).

    . -Les _maTngs-et gagne_s-c&i~t~uges, &u-._r6&ag&_i_nf griem -. L- sont présentes partout dans ltAtles,depuis les bords de la Nedjerdah jusqutakx confins de la Dorsa1e.Fournissan-b du carbonate de calcia pour l'essentiel, ellea constituent la roche-mère de sols calcimorphes sur les djebela,de aols vertiques OU calcimorphes vertiques dans lea piedmonta.

    marnes de transition du Crétacé ItEooène, situées prinoi- - 5.r------,---,--,,----,-I-c-----.I---- -. palement dans la zÔne des écailles,correspondent aux vertisols colords du nord,A,MORI a démontre' que beauooup dlentre elles contenaient une frao- tion importante de montmorillonite associe'e à de la kaolinite et de l*illite. - 21 -

    Les marnes et argiles oalcairers de IIEocène mogen et eupe'rieur, "-"------~----~------e---e------~~------~-~--- aont pBsentea dan8 certaines régiors de la zone numidieme,klles existent partobt dans Is zone des fosse's subsidents et dans 1taPan-b pays de la Dorsale,.1, AU nord,efles donnent naissance 2~ des sols bruns calozires et & des verti- @oh à oaractères accentuésaces derniers présentent paTfois une alcalisaæ tion de profondeur suivant leur position dans les dépressions, Dan8 la partie centrale de la Dorsale et en situation &lem5e,elles skppor- tent des sols calcimorphes,calcimorphes vertiquss et dea vertisols pek gPolUés ou & caractères moyennement accentue's,Comme les précgdents, celuTm oi présentant une alcalisation de profondeur dans les fmse's atlasiene. Crest amei le cas de ce6 sols qui,sur le versant sud-est de le. Dorsale, emudent leurs chlorures dans les oued8 'a partir des argile8 oaloaires et salées du subslxat alors que les mlfates subsistent en microcfiataux aA sein dea etrates altérées ( Ex,Benchir Sotzar ak pied dk djebel Bkirine).'

    faciès argileux du flysch oligocene dana les Mogods - Les------I---~"------~~--LIc------3 eon% comporrQa pour l'essentiel de kaolinite ( XUJAVSKY-1963). Les conditions du pBdoclimat sont ici favorablea ÈL leur e'volution en BO~Bhydromorphes à pseuaogley ou à gley ( LE COCQ-1967). Dan= la Darsale,cea argiles peuvent comprendre des niveaux calcaires.0utre les gr'es,des marnes s'y intercalent fournissant des chlorures aapables de "" aaZexr les horizons profonds des sols vertiquea qulelleB engenhent.

    Lea marnes et argiles calcaires du Miocène mpe'rieur sont -----1------______e_------"~~--

    largement rQpandues EIUT les bords de la vallée de la Medjerdah,les valle'es et les fosse's de llatlasaElles,gisent partout SOUB les couvertmea qhater- nafres et dans les dépressions de la plaine orientale, Dans la re'gion atlasique,leur surface &olhe en vertisole B aaz-aotgres accentue's au. sein desquels me alcalisation profonde est frGquente,les chlorures e'tant &mue's vera les oueds alors que lea sufates reb3ten-t fida SOUS forme de microcristaux ak niveau des oouches alt6rges (EX.' les piedmonts de la plaine de Matem BU djebel Sakkak).' - 22 -

    Dana la plaine orientale et la Haute steppe,le remaniement de leUr surface engendre des sols calcimorphes ou isohumiques peu développbs tendis que dans les bas fonds apparaissent des sols hydromorphes et des sols 5 alcalis pek 6velue's ( Ex. Kasserine - SbeTtla).

    Miopl-iooène de la dateforme sahe'lienne,rhhe@. en gypse et en chlorures. -~--...-.....---~---,._., .-:_.------. .-.. . . -- Danar,oe m8me Miopliacène en rapport avec les couvertures quaternaires argi- leusea et argilo-sableuses a contribue' à l'elaboration des g~andaeole i-sohmiques chatains rouges et chataim.

    - 25,- Les ar& et les sables. Les grès,dms ou sablekx,francs OU argileuæ,gisent à des degrès divers dam tous les étages du sgdimentaire tunisien.Leur Qtat drafflercement permet de n'en retenir que t

    .I ceux du Cre'tace' infe'rieur de 1tAtlas (NQouomien).

    c ceux de l'Oligocène,le plus souvent quzcfaeux dam le flysch numidien et sableux en bordure de la Dorsale (faciès Chérichira). - les grès argileux des séries miocènes et mlopliocèngs da nord. - les grès dwlaires dee cordons littoraux qUatesna4res.

    Les quartaites du en altern&ce avec dee argiles,sont "c------,~~,Be'ocomien des roahes drafflenrement re'cent dans la zone des diapirs et eu contact des massifs jurassiques de la Dorsale.

    .. Elles se dgsagrégent en plaques qui,par la suite, st6oaillen-b. Leur altération est difficile,Riohes en fer,lem contribution au phe'nolnène de rube'faction da etre notable.Une preuve est apportée par les patines ferrugineuses qui les enveloppent fr8quemmenf(OOLKßEPAS, = oommunication verbale). Leur état squelettique actuel ne peme-t; cependant pas de les rattacher directement B la surface des sols rouges mQditesran4ens déterminGe sur la carte g8n6rale. - 23 -

    Lea grès oligocènes. Dans la zone nmidienne,cs sont dm -c------_------~------31-----~----1~-- gr&s quartzeux et des quartzites qui,,tout au moins 4 la base de la ee'rie, contiement de la glauconie.

    La d6sagrégation des gr'es s'opère en blocs de dimensions trke Pariables revêtant l'aspect de boules,Celles-ci,par la suite ,lib&- rent Une arène comme le font certains granits.En place ou ?près transport, elle aert de roche-mhre à des sols bruns,dea sols lessive's et des sols faiblement podeoliques ( R. DIMANCE?, 1966). Dam les profils,le fer apparait sous forme de fer2ferreux jame ou ocre qlli, dam des conditions de mauvais drainage, constitue pseudogley oh dea concr6tions.

    Les grès qaartzeux et les quarteites,peu alf&-ables,ee dQsagr6gent en blocs angulem.Leur état aotuel est le plus souvent aquelettique.Lebr coloration et lee patines qui les enroberrt,l&noignent dfwle rube'faction ancienne dont on ne peut dire encore la partieipation à me pe'dogenèse méditerranéenne ou tropicale.Avec les grès et les argiles du Tlyrrch, ces roches sont B lforigine des grandes couvertues plloquater- naires à pseudogley des Nogods.

    Lea-~------"----~-~-~--~-~-~~~ grès sableux de faciès Che'richira occupn'c les synolinabx de la, Dorsale et ae 8on avant paya,depuis le Cap Bon jusqurau abords de 1'1l.e de Kasserine.Ce sont l&,dm grès sableux,des grhe durs et des argi- .. les ers si co lor es, Riches en felspaths ( Communication verbale de J.'P,PARROS, géologue B 1*ORSTOM) ils renferment e'galement de la glauconie'.'

    Lem d8sagre'gation a engendre'. des sols bruns en montagne,des sols rouges sur les versants (Cap-Bon),des sols isohumiques ohatains OU brmm dans les piedmonts (Djebel Zit et Dorsale).Cem-ci peuvent 8tre enarofit6s bien que leur roche-mère soit un grès calcaire ou non calcaire. Dane oe dernier cas,l!origine des carbonates est eturemen-t; allochtone, tire'e des marnes associées. - 24

    Dana le nord du pays,leWs affleurements en fOllt la roche- "ere de sols bruns calcaires.Dans l'Atlas,ils supportent dea so18 isohuni- ques chatains rouges ou chataim comprenant un horizon d[accumulatíon BU ac.lcai.re plnf: ou moins.indbB,Toutefois, on ignore encore leur participation à la rubéfaction de cea sols. ,

    Les grk duaires, attribués au quaternaire moyen,sont cons- a..e--_l-ll------titu& par des oolithes calcaires.

    Lem dissolution amène la formation de sols calcinorphes rendziniformes reposant sur dea encroQtements et des crofites-.PP.DIMANCHE a observe' qu'Gr! relation avec It installation de la végétation natur&hle,il se produisait une décarbonatation profonde des dunes actuellement fixgei;' En effet,sm les cordons les plus anciens du Cap Bon et de la c6te de Tabarka B Bkerte,il e& aise' de constater l*existence de ve'ritablea formes .. de Karst dont les pochea sont remplies par une ferrl-zmesa argilo-sableuse.

    26.'- Les conglomérats et les croates. Les------conglom6rats sont fréquents dans différentes se'ries du sQdimentafre .tunisien;ku cows de leur d6molition, ils entrent dans le groupe des roches calcaires tendreS.Ce= du &haternaire ancien forment lea assises des or8t;s qui dominent'les grands piedmonts ou les grands glacis du nord.Ils sont dmcis par un ciment calcaire en forme drencroatement souvent Bpigenisé en oalcite.Ceux de la zone du flysch sont enrobés dans une matrice ferrugineuse ayant ltaspect d'me limonite.

    Tons libèrent leurs constituants par d&agrQgation,Leur apport daas la mise en place des roches-mères demeure cependant limitd,

    Les croQtes,calcaires dans le nord ou gypseuses dana --e-*------certaines rëgions du centre tunisien ,occupent une surface extremement importante dans les piedmonta et les plaines de Tunisie,Leur ëlaboration prooède de la p6dogenke quaternaire, . . -25- -

    Bllm peuvent,à leur tom,gervir de roche-mères k de8 sol# dr6volution rQoente,de type rendeiniforme dana l'ensemble du psys.Leur désagrégation reatitue au sol les e'léments minéraux qui les conetituent.0n ne peut guère parler,dans 1'6ta-t actuel dea oonnaissances,dlaltération,

    % III.- ;CE MODELE DE FLELIEP

    La morphologie d'Une région est la résultante de llaction des diffgrents facteurg climatiques ,g6ologiques,biologiques (v4gQtation, homme) ,action qui s Lest de'roulée tout au long du quaternaire,provoquant lle'rosion des massifs nontsgneux,le trgtsport des mate'riaux arrache's et leur de'pdt à ltaval.Ainsi steat cre'e' un mude16 du paysage atquel la re'pwr- tition des sols est étroitement lie'eJ1 est donc essentiel dlanalyser les Qlgments du paysage tunisien avant draborder lte'tude des 8ola.Suivan-b la natare des facteurS,nom distinguerons o

    - les formations continentales I :monfagnes (ou djebels) et collines avec lews versants ,glads,terrasses de rivière (ou Oueds), dQpreasions aal6es ou non,enfin formations dunaires qui affectent 'coute ,. la Tuniaie. - c Les formations cotièreaqui Be composent de plages et de dmes 1it tordes. '

    .. 1.- Formatiom oontinentales...... -- .I

    11.- Lea montagnes Djebels et lews versants : Le relief montagneux de la Tunisie du Nord est le r6sulta.t de Za douSle oro&nèse oligomiocène et pliovil1sfranchienne.C ette dernière, en particulier, sfexercant Bur des couches a&dinentaires( les roches 6rup~ titres 6tan-L à peu pr% absentes en Tunisie) oh alternent calcairea durs oompétents et couches pl~stendres plastiques incomp&tentes,a oontribud à 1~6dificationau relief aotuel, ...~ 8 RQdaction t S-$.COTT-!TEPAS ( 1966 ) - 26 -

    On ~r retrouve les formes classiques du relief jurassien 2 monts rarement ' conaerve's monts de Naktar )oÙ la surface structuzale a &te' de'formge en dômes,combes pmfo5.a tr& vastes (Djebel Bou Khi1,Bled et Thil près de ) ou boutonnière (Djebel Abderrahmane dans le Cap Bon),Les fordes monoalinalea sont largement representees L cuesta,cr& et barres aont des Bléments appaTen.tg dans le paysage tunisien.

    La d'partition des sols reflète parfaitement les differentes formes du relief et la nature de la 1ithologie.Dans ltenaemble,les monts ne portent pas da limons quaternaires et lea aols cslcimorphes qui lea couvrent prennent directement naissame partir de la roche,Les formes ~noclinalea,cuesf;aa,orêtset barres,prgsentent deux vemants disaysne'tri- quee,La surface structurale,plus lentement et plus difficilement attaquée, porte les aols les, plus minces,les plus Qrode'a,Sm front couvert d*éboulie aouvent melange's B la roche sous-jacente plus tendre on trouve dea sole ?LUB profonds,d*autant plus évoluéa qutila sont pluis anciens. Les barres sont dea couche8 duxes fortement redreasbes, En Suniaie,elles prennent le nom évooatem de *' Síf It (sabre recourb&),Les sola y Bont le plus eomnt squelettiques ( Djebel Munchar,Skrira .. . 1.

    12.6 LSB gl.acie

    Am versmb modelés dana la roohe-gdologique succkdent ver8 1 tavaPsles glacis de piedmont (glacis dtaccumulation ou glacia a*e'rosiolz) ,' En 5one apide et seni-aride,la plupart des glacia aont complexes et on peut y distinguer des forma reliques emboit6ea.Le dhombrement des glacis &tag& et des terrasses dtoued a pernis aux ge'ographes marocains de se'parer une asgrie de niveaux quatesnsiree dont ils attribuent la formation à dea p4rio- des olimatiiqnen pl- humides appele'ea pluviaux amquels ont auccéd4 des pdriodes wèches OU Interpluviaux pendant lesquels lt6rosion linGaire inci- sait les glaoia du plmial pr6cgdent.Etant apple's au cours de cette e'tude B en utiliser lea temes,noua rappelons dans le tableau ci-dessom la mccession des pluviaux quaternaires marocains ainsi que leur correspondan- Ce avec les glaoiationa quaternaires(d*après G.BEADDE!I?,G.MAUB et A ,RUELUN 1967). = 27 -

    I Pluviaux I caract6ristiques climatique I eukopéen prob€

    I i LBFr Rharbien ¡Limons gris (Tim) IRafraic issément i Ne'o-WUrm I I Creusement .-l-ll__--- .._--_I ! -T-===

    S Oltanien llation notable de I calcaire

    -- I- 1 Creusement De'pst -B c a il KG=--- Teneiftien fréquemment rigoure Ii ux j encroates

    i Bloh6tQrométriques cailles Ii Froid intense GUm I peu encroQt6es

    En Tunisie oh les recherches morphologiques sont moine avancl8es ,R,CO@UE et A.JAUZEIN pre'f èrent parler de quaternaire ancien ( villafranchien,régr6guin) ,moyen (Saletien, amirien, tensiftien)et

    récent a( soltanien,Rha~bien),En effet,bien quron ait retrouve', ici,six niveam quaternaires,la correspondance avec les pe'riodes quaternaires marooaines ntest pae encore prouvée. Les pe'dologues de Tunisie,en tout cas ont très vite pu cona- tater paw une rGgion limitée, une comlation entre niveau quaternaire et te2 type de sol oh association de sols bien détermin&e,ies glacis du quaternaire ancien sont g6n6ralemen-t recouverts d I une puissante croate qui en forme I"xnature.Des mouvements tectoniques post4rieurs en ont tlb;~om~IS; durfaoefde sorte que celle-ci niest plus trh plane.118 OCCU- pent dea c'tendues consid6rables,Les sols qui les recouvrent constituent me association très particulière qui &era longuement decrite au chapitre dea sols.Cea gola ont fréquemment une couleur bru-rouge au contraire de& sols aalcimorphes sur roche géologique qui sont bruns ou griis.11 est donc logique de leur attribuer une origine polyge'nique dans laquelle se Bitud. rait 1x10 pe'dogenèse rubéfian-te, lia&s9e'.t;ant donné leur a'pciennete', ils ont da subir alternativement les cli- mats des trois ou quatre pluviaux et interpluviaux qui ont suivi et gui ont pu modifier profondément le eo1 origina1,Le substrat lui-m&e a aubi

    des bouleversements importants. II De multiples came8,en effet,provoquent un rGam6nagestent perpgtuel des particules du de'pdf t variationa diffe'ren6.:. tielles de volume liées à ltgtat hydrique et thermique du so1,activitg dea animaux fouisseurs,passage de l'eau de percolation,implantation,croissance et décomposition dea racines,Tous ces men= rgajustements se traduisent globalement par une lente migration du dgpat SUT la pente,tout mouvemen-b ayant,&kr tm persant,'bne re'shltante dirige'e vers lfaval(ef,du point de vue mmphologique,le plan horizionta1 est rarissime; tout est pente;mais le mouvement est &idemment plm lent sur les pentes faibles), L'ensemble de ce8 ph6nomènes mineurs mais finalement actifs à l*e'chelle géologique porte le nom de reptation ( creep de8 auteurs anglo-saxonsy G,BUUDET (I966,p*I 9);' Supz;' lm glacis come celui de la rive Nord de la Medjerdah entre Souk-el- ICh6mis et Be'jB les sols varient de la rendzine B croate sur Les l'bmseafl au so1 brun calcaire dans les d6pressions.Sur le piedmont Sud du Djebel Zi%,la surface ancienne a &-te' cassée en touches de piano et lfassociation des sols va de 1a rendzine au sol isohumique ohatain dans les cassureB ( A.kOURNET,1966).

    ALI dessom de la croate ge'ne'ralement feuilletée, on note la pre'sence dr un encrotltement qui, en pro-fondeur, passe, tout au moins sur les glacis draccurnulation,à un limon rougestre à ama8 et nodules caloaires. Oe limon est fréqnemaent sale' ou alcalise'. - 29 - - h quatemakre moyen,plus difficile à limiter dana le temps, plm difficile ami B localiser sur le terrain,serait c6rsct&ris6par dea 5018 de conleur rouge souvent associëa à des accumulations calcaires en noyaux oristsljlisQa txès indurds et parfoia à des arotites.

    Le qmternaire r6cent débute par me période dtencrofitement ahquel sant associe'a des 801~calcimorphea ou iaahamigues,se poursuit pak une phase climatique moins active oÙ domine une pédogenbe de type is0llu-i nique alors quer les derniers niveaux ne portent que de8 vertilsols,des soh peu 6ioluQs oh des ao18 halomorphes,

    1 3 Les d6pressions1

    La Icmisie pre'sente toute une se'rie de baesins fermes auxquel~l on peut attribuer &eux origines t

    L. tlne subsidence progressive qui acest amoro6e au moment de la grande période de surreotion oligocène et srest poursuivi au mio-pliocène et au quaternaire.hes auvettea qui en rc?sultent,suivent la direction g&é- rale dea plissements m-SW.C'e8t le cas des unites suivantes s Lac de Tunitr, lac de Bizerte sf vallee de l'Oued Gueniche,plaine du Mosnag,de Moghrane, ou$e.t;%e de Sidi Bou Zid,Haute et Basse velle'e de la Medjerdah,plaine de X a irouan. Sebkre. Chérita.

    un effondrement en graben dQ & des accidents transversaux per rapport & la direction des plis de l'Atlas C'est dire NW-SE.Parmi ces effondrements plio-quaternairea nous citeronrj la plaine de Grombalia,de Pont du Fah8 El Rromsa,du Sers,de Kalaa-Djerda,de Sbiba,de la Fousssna-hase- rene et du Khanguet Sidi Kralif ( Chaine Nar&-Touila):

    Ces d6pressions ont &te' oomblQes progressivement par les apsortrs dee oueds descend- des~hautewaenvironnantes ou de8 oueds plu importantrr qU;i 108 traver&ent.On retrouve le Schéma classique de 1 r alluvionnement avec Ble'msnts groesiers sur la périphdrie devenant de plus en plus fins vers le centre. A Grombalia,Tunis,Bizerte,la &dimentation est dlorigine marine ou lagunaire.L~c5paisaet.c des d4p8ts peut dtre coneidQrable : 50 m kt NQbem, 360m dans le la0 de TUnis,3OO IQ à Kasserine,ou 500 à 800 m dan8 la plaine de Kairouan. Lm 101s qai prennent naissance sont ame5 varies, Snr le bord hes awettes,les glacis sont polygéniques et,dand les coupes d*oued,on obser- ve des ampilementa de sols dont les profils à peu près completa ont Qté enterre's par les dépets plus re'cents. Ces dols,de coulbur foncée malgr6 une faible teneur en matière organique,sont les témoins dlune pédogen'ese en milieu humide q~ stese déroulée pendant les pe'riodes calmes oÙ la sgdimentation laissait auut eola le temps dt8voluer.Cette pédogenèse eat mal conn&e et sera difficile à analyser. PoUrtant elle rsemble pouvoir $tre rapprochde de oelle des sols isohumiques chatains situe's BUT lea gla- cis environnante, Nais,co"e nous le verron8 plus loin,ces sole ont pu réévoluer par suite de leur enfouissement,par suite aussi de madificatione climatique8,de sorte qulils prennent actuellement l'aapect de sola calci& morphes.

    A# oentre de la dépression,les alluvions deviennent tsèa fine8 et lem jeune age atajoutant B une faible pén6trabilité de l'eau,font qm les sols Bont pe\x 6voluéa avec tendance plus ou moins grande à la vertiso- lisation suivant la nature du climat et du mate'riau argileux.

    Dans le Nord de la Tunisie,les eaux phre'atiques convergent en direotion d'un mgme point,vQritsble combilic du bassin oh elles cr6sn.i; une eone mare'oageuse communement appelée fb Herdja ou Garaa s,à dola hydro- morphea 8. gley et eola halomorphes. Cleat le caB des Merdjaa de Souk-El- Ilhémis ,d\l Xef,du Sers,de la Garaa de Kasserine etc.,..Ces' marécages complh- tement asae'cthe's en Qt6,slBtendent plus ou moina lrhiver auivant Ifimportance du bassin dralimentation et la hautetm duseuil de vidange de la cuvette, seuil que lea oueds franchissent par de véritables défile's,

    Dam la partie centrale et méridionale de la Tunisie,les d6pres- sions servent de niveau de base à un réseau hydrographique endoreiqke,Sam lteffet du climat aride qui y règne,elles constituent dlh"mnce8 baesîns d*6vaporation,n lee Seblchas ",véritables lacs en hivez",qui s'assèchent et se couvrent alune croate de erel ou d'me couche d'argile pulvérulente en étë;' Les Sebkhas Kelbia, Sidi El-Hanï ,Mechiguig sont les exmuples les plus importanta de oe type de dépression, .. 14.- Les terrasses drOued

    TOLIS les cours d'eau de la Tunisie présentent,en un point quelconque de leur COUI"B,~~~se'rie de terrasses qui prouvent llenfoncement graduel du réseau hydrographique. Cet enfoncement peut être lie' soit B Un abaiasement du niveau de baqe marin soit *B me reprise de lte'rosion en rela- tion avec des phe'nom8nes climatìques.0n sait en effet,quten période d'inter- pluvial les prgcipitationa rares mais brutales provoquent une incision ao-bive des de'pats de pente ou de valle'e.

    Un exemple maintenant classique de ~ucaessionde terrasses (A,JAUZEIN 1967) est celui de lrOued KQbir près de Pont du Fahs à La Bortie du synclinal de Robaa par le cluse de Selbia.Quatre terrassea dominent le lit de lt0ued à des hauteurs respectives de 4-6my~0-25mS30-35met 45-55111. Deux d'entre elleayle seoonde et la quatrième,portent des accumulations , oalcairea,La valle'e de llOued K6bir eat un exemple typique de vallde B terrasses emboitéea. La Medjerdah présente dem terrasses de 13 et 6m.Dane la haute terrasse A,JAUZEIN (1967) a de'crit à deux niveaux super- pme'es qu'il attribue & deux cycles de remblaiement ae'pare's par une phase d ër u8ion.

    Za plupart dea Oueds de Tunisie pre'sentent,comme la Nedjerdah, au moins dem et souvent troia terrasses.

    En bordure des %&es aubsidentes,les terrasses superpoee'es sont fr6quentes;Cet ennemble dlobservations indique que le réseau hydrogra- phique tunisien steat mis en place au quaternaire ancien ou à la rigueur au quaternaire moyen et s'est enfonce' sur place sans modification ~enaible.* de i8on trad+

    Contrairement am glacis sur lesquels les sols sont bien ~VOLUBS, les terrasses ne portent g6néralement que dee sols peu évolués.Sur la ter- rasse haute,plus Qtendue,de texture plus fine la tendance est B la vertiso-

    1isation.Lthalomorphie est également fre'quente mais peu importante,Elle ' eat liée à un mauvais drainage dans les zdnes en cuvette.Les terrasseB r¢es,de texture gQn6ralement plha grossi&re,ne de'passent pas le atade peu évolug. 15.- Les formations dunaires

    Elles sont de deux types 1 - De'p8-h sabblur: des regions arïdes - Bourrelets goliens de Sebkha.

    Dans le. plaine de Xairouan,les alluvions des grande Oueds ont c'talés des de'pôts sableux qui ont e'té repris par le vent et rediatri- bnés suivant ~lrrelief ~~~naire.~lign~sen longues collines parallèles,ila prennent le nom de n Dreaa . Il en existe dfimportantes surfaces au Sud de KairoUan,dana les régions de Pavill.ier,Sidi Ali Nasr Allah,Sidi Bou Zid.Ces recouvrements sont oonstitua de sables calcaires, permgablea,& partir desquels 8e forment des 801s steppiques bien développés,

    A.' JAUZEIN ( 1967 1 a longuement analya6 le phe'nomène de foma- tion des bourrelete éoliena ou I' luvlettes ri.'Son e'tude sappuy6e dlun exenFle pre'cia,celui de la Sebkha el Kourzia près de Pont du Fakrs,permet de dégager les caractéristiqum d'une lunette que nous re'sumons comme suit L

    - une lunette est une dune en forme de croissant dont les deu branohes entoment la de'pression salée et dont le profil en travers montre une pente convexe et raide du cate' de la Sebkha,concave et tr'ea

    douce sur le 'bord extérieur.La lunette 8 donc une forme opposée à la berkaiie dont le versant raide est du c6té du vent et les deux cornes du caté oppocb ah vent. - elle est constitue'e de nate'riaux fine,arsachQs pendant la pe'riode sèche aux d6pressions sale'es qui,de ce fait,subiasent b~ suroreusement, - aa diredtion est perpendiculaire à celle de la résultante dm vents actifs pendant la pe'riode oÙ la dépression est asséch6e.bans le ITmd de la Tunisie et le Xairouanais,les vents actifs proviennent dk Nord- 0uest.Les bourrelets sont donc situe& au Sud-Est des Sebkhas,lellr ligne de crgte ëtant OrieiztQe sensiblement sud-Oueat,Xord-Est. " 33 -

    Les prospections pédologiques ont montré qu*à chaque dépres- aion salée,est associe' un bourrelet Qolien ou un système de bourrele-brs éoliens,

    La textuTe des mate'riam varie suivant les r6gions.De fine B tr&e fine dans Le Nord,&l.le devient sabIo-argil&u& puis sableuse dar& le oentre.,& partir de la Sebkha kelbia.Une telle variation stexplique par Ilorigine dee se'diments. Dans le Nord,les Sebkhas Esont le siège dru alluvionnament fin lié aux marnes et argiles environnantes,Ces éle'ments fins,constitués atargiles sodiques disper&es,floculent som Itinfluence de la concentration croissante en sels de sodium.Au moment de l'assèchemen'b de la Sebkhasils coagulent en &émenta micropolyèdriques facilement éolisa- bles," les pseuaosables ",qlli sont ensuite entrainés par le vent;Dane le centre, Ilextension du Miocène sablo-a,rgilem en fait la a0urc.e & peu p&s Unique du mat&risu éolisé. Dans tous les cas,les mine'rawc Bont imprégnée de sels solubles et de gypse lenticulaire dont les proportions vont en omie- eant du Nord au Sad par suite de 1-laridification croissante du climat ef drune roohe ge'ologique plus riche en gypse.

    Les matSriaux Qolise's donnent naissance à des sols varies sui- mnt les climats.Dana la région de la Mornaghia et de Pont du Bahs,le les- singe des sels aolubles et du gypse est intense et profond,la dgsalcalisa- 'cion de lkargile at totale; le 801 form6 est un ao1,brun calcaire mrtiqm OU un vertiso1,Plus au su¿L,le lessivage est moins intense,moins profond, et aboutit à la formation de sols à alcali peu salés ai le texture at Tine,isohumiques bruns à accumulation gypseuse si la textme est glm grossière. (Sebkha Kelbia Sidi El-Hani) .A partir de la re'gion Souassi- Ghorbane,les bourrelets e'oliens portent des sols calcimorpkes à encroate- ment gypsem. ( IC *BXLKHODJA 1 966).

    L'Q'tUde des formations coti'eres présente un grand inte'r& pour le g4omorpholDgne B qui elle perme-t drétablir une chronologie des périodes quaterncirss. - 34 -

    Le pédologue Bfintéresse aux formations d'origine marine dans la mesure où oelles-ci constituent un mate'riau originel particulier qui,soumi$ au climat littora1,donne naissance à des sola diffe'renta des dgions continentales voiainas ,malgr6 leur fkible exterision. Li intgr& devient primordid lorsque la datakion des niveaux marim permet dl 6vcluer lrttge de la pe'dogeiihe.

    21.- Les plages

    Les plages sont des matériaux plus ou moins grossiers ge'ne'ra- lement riches en coquillages ( lumachelles) que La mer accumule en bordu- x=e du oontinent, Ces d6pÔta dessinent le long du rivage,un niveau horizon- tal correspondant à la c8te maximum des hautes merS.Les géomorpholugws narocains oiit reconnu et dQcrit depuis longtempa sur la côte atlantique du I*!aroc,la présence dlune &rie de plages emboite'es ou superpoa6es correeD- pondant am diff6rents niveaux des transgressiom marines au cours du quaternaire,Lrexisfence de ces niveaux,peu de'forme's,leur a permis dte'ta- blir une ahronologie quton a pu mettre en correlation avec des niveaux analogues sur la cBte m8diterranQenne,Ils ont montré' en outre que ces transgressions étaient décale'es d'un demi-cycle par rapport aux firiodes humides ( Pluviamc) et oorrespondaient à des Interplwiaux.

    noua rappelons dans le tableau ci-joint ,la 1iste.des dpiaodes marins(' )et les Qtages aontinentaux cor&espondants et nom indiquona,entre parenth'~gs,llappellation marocaine des transgsessions sur la &te stl.nn- Ligue.

    (1 ) DIaprès s Le quaternaire moyen de lIAfrique,du Nord I* par R.COQUE et A.JAIJZEIN(BU~~.A;F.E,Q, 1965~2, p. 117). 35 -

    . It it ude S Tranagressiona Etagea t t teint es Continentaux cc Autue3 O Re'gress ion Rharbien Flandien( Mellahien) 2m

    RQgression S o1tanien Ouljien 5-8 m Régression Pr6s o 1t anieli Thyrrenien II (Rabat ien-Ha- 18-20 m rounien) Re'gression Tensiftien Thyrrénien I (Anfatien) 25-50 m

    Bégr es 8 i on Amirien SiOilien (Maarifien) 50-60 IR

    Régression Sa Mtien C w1ab-r ien (Messaoudien ) 90-1 Oom

    R6gres EI ion I _I. Mo ulouyen .--.-.-

    En Tunisie,on a de'crit toute une &rie de plages quatemaires ( G.CASTAIIY, R. OOQUE,M,GIGOUT,E,GOBERT,L.HARSON, J.PIMIENTA ,D.REXRE~ M,SOLIGNIICIG.LUGAS) dont les datations stav'erent difficiles car la c8te ttmisíenne a subi des de'format ions tout au long du quatemaire.Cependant, en oompamnt les différents releve's effectues par les ge'ologues et leer géomorpblogues sur l'ensemble de la co"te,A. JAUZEIN( 1967)conclt~t lfexis- tance de troia plages du quaternaire re'cent :

    - Une plage à la cote 6-8m quril date du Thyrrgnien 2 OU 3 analogues à Itoujien du Maroc(l).Gtest la plage à strombes ( Strombus Buboniua L M K) qufon retrouve plus ou moine de'formée au Cap Blanc,à ItEst de Bizerte (Cote l3m),B Gammarth ( Cote lm),sur la cote est du Cap Bon, (Cote 5:lOm),à Monastir (Cote IO et 3Zm) et à Djerba. - une plage riche en Pectuncles à la cote 12-13111 qutil a ob8em&& Nahdia et SUT la c6te Est du Cap Bon et qu'il assimile B l*Ai-zfatfen du Maroc.

    ) POU JAUZEIN comme pour ISS premiers auteurs marocains,ltOtïLjien se aitue à l'interpluvial Tensiftien-Soltanien.La plage de serait.. un Bpisode tramgressif au cours de la regression post-anfatienne. - 36 -

    - une plage ancienne plus rare mais dont on retrouve un exemple au3 la route de Menzel TQmime à Oum Douil la côte 22m e-i dont la faune est amtout constituQe de cardim.

    ..I 22.- Les dunes Les dunes littorales constifuent des cordons parallèleí3 au rivage.Ellea se forment afa cours des régressions marines.A.JAUZEIN en dQcrit quatre ;

    - Un système re'cent constithe' de sable blanc 60uven-b enoore mobile (cote Nord de la Tuniaie,cordons littaraux de la cote Est du Oap Bon et du tombolo &e Skanès près de Monastir).

    - une dune postérieure à la plage à Strombes constitu& de sablee -grossiers;elle es% généralement peu consolid6e.Elle eat v?miSle 8. Krnie ef à Ksibet El &ladiobiprès de Monastir.On la retrom aassi &ans le cap BO^.' - une dune ancienne formant un cordon du Cap Bon juqga38. Dje-rba,sm la plage 12-15m qu'elle recouvre fre'quemmen€.C teat un oalcaire colithiqm blanc ,bien ciment6, très utilise comme matériau de construotion. - Une dune également oolithique, à de'bris de cardi"; diff ici- le 2L distingber de la précédente mais dont on retrouve des bloos cimente's dane la plage 12--'15m (Cap-Bon), Condquence sur lea sols s dunes et plages se comportent come des roehemmères dont les caractéristiques influent sur la pédoge'nèse au . snhe titre que leur âge et donc que la dure'e dfaction dea facteura pQdog6nQ- .. tiques. La dune oolithique se comporte comme un calcaire dur aoumis & me aotion olimatique très ancienne.0n y trouve fréquemment des sols*rouges m6diterranéens parfois mgme des sols rouges lessive's (cote Nord : R6gion de Sidi Idechrig et cote Oueat du Cap Bon).La dune et la plage Strombes portent des plols caloimorphes ( renazines ou sols bruns aalcairss) ou des aols isohumiques à taches et nodules ( &Ionastir,Krnis),

    .I Sur les dues récentes,les sols eont peu ou très peu évoluésD JT.-COBCLUSIONS

    Le oadre structural et géomorphologique* de la pédogenèae tunieienne -

    Llenaemble des donne'es ainsi rassemblees sur le milieu tuniaien permet de distinguer dans le nord et le centre du pays,six grandes r6gions naturelles o

    7)- La z8ne du flpch oligoc'ene de Numidie (Mogoda-Kroumirie). 2)- La eane de B6j& 3)- La Haute valle'e de la Medjerdah. 4)- LtAtlas ,qui s e subdivise en s - e8ne des diapirs - &Ône des foss& tranaversaux. 5)- La Dorsale 6)- La eane aahe'lienne,qui se subdivise en z - fle de Kasserine OU Haute ateppe - Plaine Orientale ou basse steppe,compmnnnt : + le Sahel de S:ousse f le Plateau de ,

    1 )- La 58ne du flysch numidien De la mer jbsqufau grand contact anormal -Oep Blanc de BiolerCe,clest une région de massi& irreguliere représentant des naipes ... de ch-age, L'alternance de grès et de quartzites avec des séries dfargiles et de marnea 8. favorise' le modele' deun relief de monts,de barres,&? oourbes et de crgts dispose's selon w1. aXignement,cr6ant des vallons dans les roches tendres au sein de massifs oa dominent les roches dures,

    Xe façonnement plioquaternaire a usé les aff 1eu"ents gre'seux en bou~e;sou en dalles et recouvert aléboulis les versants marneux.Ceux-ci constituent un milieu ide'al pour des mouvements de glissement et de eroli- flmian &teuse.LLa plupart des mouvements de grande ampleur Bont cependant anciena.ITe témoignent d' une pe'riode climatiqhe plus humide que la n8tre.

    -UI .. * ( Rgdaotion A. FOURNET,1966), .. - 3s "

    Acttrellement ,les mouvements $e limitent B des loupes de glissemenf très rbduites, Rare-s sont les reliques de plateformes ou de glacis et les bas- fonds eon% dea dépressions B caractère palustre (Garaa de Sedjenene).' Enfin,la plonde des grh dan8 la mer,a permis ltgdification de formes dwrairss littorales le long des grandes criques de la cdte nord;ktt$tendant asse% loin vers l~intérieur,leag6ologuea les ont attribuwpouT Ireseentiel, ah quatermire moyen.

    2 )- La eane de Béjà

    Sur des bombements anticlinaux crétace's dont certaine aff leu: rex% amHe'dils,le relief s'est façonné' dans les marnes e'oc'enes et cre'ta- cges trb Qpaisses ( 3.000 m. environ),interrompue entre elles par l'inter- calation dfune dalle de calcaire lutétien d'environ 30 & 40m dtdpaiaseur. La présence aumi importante dJune ae'rie de roches plastiques a facilite' la miBe en place d*un faisceau de plis isoclinaux tr8s pincés formant un vaste antiolinorium,avec Qection de la dalle calcaire B trane- les marnes, CPest,avec la Haute valle'e de la Medjerdah,tout ce quril resfe de ltancien Sillon tuniaien. Zes roches tendres constituent donc lressentiel des 616- ments db paysage taadia que les calcaires formant crêtes,semblent flotter susc le sonbassement marneux après transport et basculement.AuBsi les He'dils et le B$jzloua aont-ils pauvres en glacis,excepté dane les retombQes vers ... la vallée de la Medjerdah et les lacs Ichkeul et de Biaerte.

    Partout, les ..roches affleurent et l.es de'p8ts de pente Borst minces. La plupart dea versants a évolue' sous Ileffet de la so1iflwrian;La rarete' dea defilés a engendrQ la cre'ation de cuvettes hydromorphea oommecelle du Haut Joumine,

    Soumise & tm climat subhumide & humide,la r6gion de BBj& est le domaiu?e ds.a vertisols foncés sur marnes et des sols rouges ou calcimor- phes BUE calcaires de ltEocène infQrieur.L~extensionde cette dernière .. catkgorie de sols garde toutefois un caractère très limit&, -39 - 3 )- La Haute valle'e de la Medjerdah

    Prontière entre la z8ne du flysch et IrAtlas,cteet le prolonge- nient en Tuisie,des Hauts plateaux al&riens,Spclinal dissymétrique & flanas raides au N,W.,remontant -'plue lentement au SE,il a 6.rrolu6 en fosse dieffondrement.ia morphologie de de'tail doit être rattache'e B celle de ~t~tlatii'

    Pour Iebr part,la moyenne et la basse vallées de la lvTedjerdah,inatallQes dans les eynclinaux a-klasique ne repre'sentent que les biefs dtune rivikce reliés entre eux par des cluses comme eelLe dfOued Zarga-festour,

    I1 se subdivise en 2 regions z - la %Ône derj diapirs - la p;&ms des fossds transversam.

    47)- eane des diapirs : sa structure est oaractGris6e par une La--œ.------c------asharmonie de plissenent entre la couverture tertiaire et le soubassement 8econdaSre avec extrmion de grandea lames diapiriques des roche-s du Trim. La adrie tertiaire,violement plisse'e soue forme de Bynclînaux pinccSs et de plis faillQs parfois ohevaachJLnts, forme Ee3j&f dktable- menta,de cornickres,de c&tes et, le barres grâce à la presence des calcaires de ltEoc&ne inférieur (Le Kef - Tadjerouine). Les roches salifères du Trias sont diapose'ea en diapirs ex'bra- vase's ( rQgion de fhibar)ou en extrusions au front de plis plua ou moina ... dili.uerse"a Le relief des piedmonts est constitue' de glacis dtésosion cou- -verts très $tendas et d e grands ches d'alluvions encroatQes.Les plaines on+ un remplissage dt alluvions plua ou moins Qpaisses,de'poséea dans les dëpressiom synclinales en milieu hydromorphe. Le climat actuel,plule aride qutahtrefois,limite le façonnement du relief 8. dea incisione profondes .. qlzj, entTainent de bief en bief,une certaine vidange dea nappes phre'atiqkes,

    Les glaois du Quaternaire ancien supportent des sals calcin" phes cur croate calcaire tandis que ce sont des sole isohumiques chatain- rouges QU ohatains qui recouvrent ceux du Quaternaire moyen. I 40 -

    Sra les affleurementa du Secondaire,les sols calcimorphe-s et les verti- 801s Bont largement r6pandus. Dans les montagnes calcaires aubeistent quel- ques SOLS rouges mgditerran6errs conserve's dans des karsts OU dea gols calcimorphes,

    42)- La eane des fosse's transversaux $ tine banite de territoire ~--3--~--e------~-~~-~--"-- sur allant de Tunis B Kasserine,une eone de hauts fonds existaif d.es le Secon- &air&.Là,la sédimentation tertiaire B test effectue'e non aeulement dana les Bynclinaux,maie également dans des fosses transversaux tra,du-isant en BU- face d'anciens accidents majeurs du socleiAu moment de lte'meraion dBfini-

    tive de 1tRtlas,le plissement de la chaine a .*. englobe' l'ensemble des terrains du Secondaire et du Tertiaire et les a disposé dan8 le paysage, selon m *le jarassien oaracte'ristique. Les oouohes seoondaires,domine'es par des séries plastiques,ont éte' Brigées en monts dissgqu8s par une Qrosion différentielle active au Plia-quater- naire.Les courbes anticlinales ou monoclinales, Zes crgtes et les barres y abonded.Le8 calcaires au CrétacG supe'rieur et de ltEocène infe'riem ont 6-M englobée dans le coffrage des plis.Ils affleurent partout ~OUBfarne .., de caestaa et de barres, en bordure des grands eynclinaux (KQbir-Ellès). Dana la rggion de ,il-s aont affecte's de de'crochement r8guUers,impor- tantspenfrainant la cre'ation de cluses, Pour lem part,les grès oligocènes ainsi qua los grès calcaires et les .. marnes miocènes constituent dt +aia remplissages dam la région de Tunis.

    ~m encroatements quaternaires on% mo~-fi6les Mp8Ss de ver- sant ceinturant les monts de Maktar ou du djebel Mansour et lee g-L7ands c8nes alluvionnaires dans les bassina amontz das grands oueds (Oued Tessa- Oued El Hatab.. .>.D 1 une manière générale la disposition respectim de oes formatiom est r6alisée sous la forme dfemboitenents dans les Eautes plai-. nes et de auperpmitions dans Izs foss&.

    Le modelé dtun tel relief,la nature ds-s roches,et lte'tat'i de dégrtìdation des sols da au climat actuel et au défrichemnt,entrainent me ércvsion importante par incision line'aire dee @ours,p1u~ encore la cmSation dt impressionnants bxl-landB dan9 lee roches tendres.' -' 41 -

    Les reliefs portent essentiellement des soh calcimorphee BOU- ven+ humifkres,Dans les plaines,stfStagent de8 BO~Bcslcimorphea BUT croate oalcaire,des sola vertiques aur les afflelwements marneux,dea BOISisohu- niques puis des eola hydromokphes et salés dam les gouttières et dana les fosséb.'

    PlaaGe 8uT la bordure SE de ltAtlss,e1le est fcx",dane la re'glon de Tunis,par les massifs de calcaire8 extrpsifa du JlzrasaFque (31 ( djebels Ressam,Zaghohan,Salane,Fkirïne)*Geux sont relay68 au. sud. par les grands djebels. de oalcaires recifaux de l*Rptien (djebels BargOu, Serdj,BeloUta, ).' Ltensemble est aligne' Bur un acoident de sts#cture Impar- tant,lo grande faille de Zaghouan, En avamt de la Doksale et au niveau du Cap Bon,le djebel Abderrahmane eet un anticlinal &id6 en boutonnière dont le flanc ahd-est rmt aras&. AU niveau des massifs aptiens,llavant-paps eat compose' par Is Haute plaine dr0tmseltia et. 1 immence aombe des djebels Ousselat-Alfa-Bou Daboue, Les piednonta sont érige'a aur lee séries ca%caires,nameuees et gréseuses du Tertiaire arase'es en grands glacis dtérosian couverts de matbrisaes: dB- tritique# provenan-l; du d&nanf&lenrent de la Dorsale.Ih supportent des sols calcinorphes SUT croate et dos sols isohumiques.L*6roaion dans les grèa ménage Une plaoe e'tendue aux lithaaols ( bassins amonts de ltoued MergWL lil,r&gion de Saouaf) tandis que sur les marnes se d4veloppen.t; des sola ualcimorghes associe's & de8 sols vertiques. En montagne,des karsts calcaires ou gréseux renferment de8 sols rougw r6siduela et des 8018 & mull ( djebels Zaghouan-Bargou-Serdj-OUml8t - .I Semana)

    6 ) - La, afine sahélienne

    Elle Be divise en 2 regions o

    - la Haute steppe continentale BUT ltwlit6 structurale dite "Tie de ICaaaerine ". - La Basse steppe maritime ou plaine orientale de la

    T unis ia. ' - 42 -

    LtIle de Kasserine constitue une unite' structural6 e'merge'e depuis 1'Eoc'ene infe'riem.En bordure de cette plateforme y le plisbenen% de lrAtlas revet la forme dlantiolinaux coffxëd ajebe1 M'Rila) et de plis, fail168 parfoi& chevauchants (djebel Kre'chem el Artsouma) oomme le sont fr6quemmen-t ceux du plateau continental ( djebel Ke"bas),Les aombes creméea fsw: leur front eont dofninbpar d'importantes corniches OU ttcUestafP et fermées par des crete que constituent les couches redressée8 du continental terminal coiffQ de la croate villafranchienne. A leurs pieds, 88 dgveloppent de ast tes piedmonta dont les glacis,emboit& en amont,se auperposent rapidement vem l'aval avant dlêtre ennoyes dana des d6pressions (Sidi Bou Zid,Sebkhat MBchiguig).

    D~EIcroate8 fixent partout la aurface dea glacis.Elles suppor- tent des sols ca1cimorphes.L * Brosion attaque profondhent les piedmonts localiaant ainsi l'existence de lithoaols et rggosoJs,Des sola isohumiques bruns ou peu QvoluBs,en enracines dans 'des limons & nodules calcaire lt, occupent lea plainee-Les de'pressions sont le domaine des eola halomorphes. Lea atterissements fluviatilea qui y parviennent,Ze sont de sols hydromor- phea caractère de aalure en profondeur,

    62.;

    L *accident Monastir-Kreohem el Artsouma separe cette région en 2 unite's etructurales t

    - Le Sahel de Sousse - Le Plateau de Sfax.

    Sahel Somse t 621.- Lem-1-11- de Il sragit dl& compartiment abaias$ en bordme auquel ae aitu-e la plaine subsidente de Kairouan comblee par dl épaissea alluviona plioqaaternaires (environ 5OOm. d 6paissem) et les grandes aebkhaa du Sahel (Sidi .El Bani..,),Le relief est entail14 dana de8 d8mes mioplioches cotkonn6s pa$ la croate calcaire du Villafranchien (~o~sse)';Despiedmonts très allongg's EI 'ennoient aous les alluviow r#cen= tes ( Sb53rha- Sidi Nasr Allah)'.' L'e'rosion quaternaire a disséqué assez fortement 06s fames. Les oroates aont recouvertes de 801s calcimorphes et les sola isohumiques BUT II limon à nodules calcaires Ir ceinturent les dbmes OU prolongent lea piedmont~,Le$ bols hydromorphba B carabtères de salure en profondeur Bvoilaent em lea terrasses dtoueda ou en bordure deb de'pred- aions au oenfre desquelles 88 situent dw sols aslés de Sebkha.

    Dans oette a-beppe,les ph6nomènes e'oliens commencent B pendre me oertaine importance, cr4ant des bourrelets de bordure de Sebkhae ou tt 1wlet.tesr 1' et de8 voiles ( Sebkhat Kglbia, ).

    ., 622,- Le Plateas d$ Sfax Ce compartiment sahélien n'a subí L.I- I-... aucune d6formation depuis la fin du vîllafranchien .Gregt me zone de d8mes pontiens fossilis& par la croate calcaire à he'lix du villafranchien. Toutefois,celki de Bou Thadi amoroe un pli chevauchant au front duquel sleet ore'be une oombe modelee en glacie dt6rmion comrte datant du quaternaire,tout comme celles de la chaine des djebels Krechem-Goubrar- Goulet. La gouttière des sebkhas NTe'chiguig et RhSa occupe une position aynclinsle dont les depressions salees creuse'es dans les oouches miopliocènee n'ont pas 6% colmat6erJ durant le quatemaire et ont Qte' le aiège de déflations éoliennes.

    Le plateau villafranchien de Sfax oonatitue une imepce platefome inclinee vers la mw dont Pes îles Kerkennah repre'sente un te'moin isolé.Tr&s dissé- qué autour des dômes comme celui d'El ,les plaines qui en résultent, comervent u11 caractère endor6Tque.

    Les remaniements du Quaternaire ont eu pow résultat de retou- cher la substrat pontierm,y ore'ant des formes le'gèrement embofte'es en amont des bassine versants mai8,surtou-b superposées en bordure das d6pressions. Lea sols calcimorphes sur oroate sont largemen& repandus et 1Jextension des eola hohumiques bruns OU peu évolués y est remarquablesles sols halomorphee oacupent toutes lea de'pressions et leurs abord. .- 44 L . BIBLIOGRAPHIE

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    QEGETATION FORESTIERE DE LA TUNI3IE SEPI?EI"lRIOWLX*~----CI

    On entend par domaine foreatier toute zone actuellement non ohltivbe ayant une comparaiaon floristique dans laquelle dominent les espèces forestières,relictuelles ou non. Cette définition implique natu- rellement des formations très vari4es,hllant du groupement climatique non adgrad6 oÙ les etratea,arbustives,buissonantes et herbacées Bont toute8 présentes,au groupement trèe dégrad6,oh une ou plusieurs strate8 Bont abaentea.Ces formations peuvent avoir eu un passé cultura1,zvoir éte' IaieBées par la Buite en jachère.,et avoir éte' envahies par les espèces pionnières de la for8t.

    A l*échelle du carton il nrest possible de repre'senter que les se'ries de vBgétation.La série de ve'ge'tation e'tant l'ensemble des groupe- ments végétaux qui Be succèdent darts le temps pour arriver à un Qquilíbre stable qui est le olimaf: II. I1 peut exister plusieurs sériea de vdge'tation aboutissant au m8me clima& ti .Ce climasr u &tapt lui meme dgfini par SOH0ENI;NBERGER aßA$ '8f5zl-b P-lI6tat naturel the'oriqne de 1.c végétation, affranchie de l'influence de lIhomde,mais non de Ilinfluence naturelle des autres 8tres vivant3,et en équilibre avec le climat et le sof. lt. Chaque serie est subdivisée en un grand numbre de groupements,cea groupe- ments présentant eux-mêmes de nombreux faciès.Une série est figwge atut da er; +;e par une teinte à plat qui représente aussi bien le groupement climax non dégrad6,que les groupements,résultant dea nomkeuseo dégradations.Lea aones cultive'es sont laisse'es en blanc,

    I/

    -K Par J,C, JACOUINET draprGa A. SCHOENENBERGER N.B.' L Etant donne' 3e caractère artificiel de la vége'tation en terre cultive'e noua avons limité cet expos6 de la végétation de la T uniaie Septentrionale & la ve'ge'tation forestière, ITeLxf &ries ont 6te' repre'sentges cartographiquement Bur le capton au I/~.OOO.OOOO : 1 .-La serie du Chène Ze'en 2.- La &rie du chene liège 3.- La se'rie du Chène Kermès 4.- La se'rie du l'Olivier Lentisque avec ouame ub 5,- La se'rie du Chène vert O aro îer 6.- La serie du Pin d'Alep chène vert 7.- La skie du Pin dlAlep 8.- La serie du Pin d'Alep 5 Genevrier de Phénioie 9.- La &rie du Thuya de Berberie.

    Il a &te' impossible à cette e'chelle de distingher lrOli~ier-Lenti8- que aan8 Caroubier et l'Olivier-Lentisque B Caroubier. De même 8, t-cm intégré lea formations d'Olivier-Lentisque B Caroubier et Genevrier de Ph6nìoie du Dj,Ousslet dans ltensemble des formations de Pin dtglep &, Ganemier de Phénicie.

    To)- Skie du Chhe Ze'en Lea formations de Chène Ze'en eont localiae'ea au Nord-Est du Pam,' dans la r6gion de la Kroumirie at des Mogods;le quotient almberger eat

    de lrordre de ?go9 g varie de 2O B 5" ; donc ces rggionrr appartiennent au BOUS e'tage bioclimatiqae humide supérieur.

    Cette espèce est très exigente en humidité et d8s que la plu?riosltte' diminueielle se localise sur les versants plus frais et dans les griffes .. des ravins. En basse altitude elle peut devenir franchement ripioole.

    2*)- &ie du Chane Liège

    En Tunisie Ia for& de Chène Liège conatitue u la for& a2imax 8m sol non aaloaire; dans les régions ayant un9 pluvio-site' moyenne amaelle supe'riewe à 600 mm n (SCHOENENBERGER 1962);Elle se localise ~1ucdea for- mations & raohes non calcaires (grès siliceux de l'Oligocène ou roches du Trfas),daas de8 r6giona oh le quotient pluvio-bBemfiqtae varie de 100 & 170 . pour un a variant entre 3" et 6" . '47 90 100 110 ~~~ -

    =1i i VEGETATION DE LA TUNISIE SEPTENTRIONALE I 1 Par : J.-C. JACQUINET d'apres A. SCHOENENBERGER i

    O00 O00

    - I

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    LEGENDE I ZONE FORESTIERE

    ChëneZeen Pin d'Alep à chêne vert ChêneLiège 0Pin d'Alep Chêne Kermès 0Pin d'Alep à Genevrier de Phenicie et steppe àAlfa Thuya de Berberie ii ZONE DES TERRES CULTIVEES Olivier lentisque avec ou sans caroubier Végétation adventice Chênevert

    Derrinë par M. Daumain - Service Cartographique de I O R.S.T.O.M. . 1971

    i - 48 -

    Lee &p.hes compagnes ds Chène Liège variant conClid6rablemen.t suivant le dsgre' de Lesdivage du sol et la profondeur de llhariaon gros- aier de durface,

    aancterenoe' par le Chène Ze'enipohr dea valeurs de Q sup6riema à 180, ia est élimine' par lrOlivier-Lenti&que ,par le Chène Ker"e8 oh par le Pin maritime,suivant les 801s9pour des valeurs Be 1$ inf6rieLwers .. 8. 80,90

    Surtout bien repre'senté su les monts de Kroumirie et des Nogods on mtrohve neanmoins le Chène Liège plus atz Sud Bus certains mon.trs domiè nant la valle'e de la Medjerdah. (Dj.Haireeh),dans le Cap Bon du DjiAbd er Rah.mana ah petit Zaghouan.Sa station la plus m&xidionale est celle du Dj.Serdj dans les monts de la Dorsale (cette dernière station est trop limitée en extension pour permettre sa representation am' le cwton)';'

    3O)- SQrie du Chene Kerm& Les formations de Chene Kermès apparaissent comme climaoiqkea le long du littoral recevant une pluviosité aupe'rieure ou e'gale à 500". La valem de g ?-tant voieine de 6 B TO,cela correspond à des valeurs de 2 de l'ordre de 75 à 90,donc à des climats eub-humide et humide,& hiera dom ou chaudske Chène Kermès ne s8instäQ.e qw Bur des sols préalablement fixë par 1fOya-L et dont Ilhorizon aupe'rieur conbient une puntit6 athumus ekffiaante pour permettre la germination de8 glands de Kermks,

    Cette accumulation dlhumm est autorise'e par la pre'sence des Gene- miers de PhBnicie,de Genevries OxyuBdre.

    Sur dea Bubstrats sable.ux,le Chkne Kermès ne semble pas limite' par Une trop grade abondance des pluies,au contraire il disgaraft pour de-8 moyennes de pluviosite' infgriettre à 500mm. 11 est alors remplad par les formations de la ctallitraie,

    4O)- La séria du Chène ver$

    Lee gronpements de Chène vert pur ne se %mutTent que SUT les hakte @ometsde 3a Dorsale (D j,Chambi,Bire~,Serdj,Zaghou~n,~t~...)'.bes stafions sont gQn6ralement soumises &>?Unolimat du type semi-aride supe'rieur à hiver frais.11 B 'agit de groupements dtaltitude,par conse'quent lea varia- %ione 3ournaliBre-s de tempekature y' sont faibles. Le Chène verf eet yScti- me d*urre exploitation arbustive de Ithome (charbon de bois) oe qui pemet ge'n6ralemen.t au Pin dtAlep toujours pre'sent de la concmrencer;' Cette ooncurrenoe elst encore active'e par la destruction de lthorison hunífère skpe-rficiel da so1,qui aeul permet la germination des glands,'

    5O)- S&ì., da Pin dialep à Chène vert.

    Les formations de Pin dfAlep EL Chène vert couvrent des swfacea importantes eu tous les monts de la Dorsale,les raonts de la région de Dj .Takrona,Dj .Ouarg&, Ellea occupent e'galement les eojnuets formant les avant postea de la Dorsale,D j ,MaSea,Dj .Rihane, Ces rggions jouissent dlun climat semi-aride sup&ieur,les valeme de 9 variant de 50 'a 70,pour des vsleura de voisines de 2 à 4" ,ce gui correa- pond atzx variantes & hivers fraia ou tempdre'.

    CeB formstions ont des compositions floristiqua variant avec le aegr6 de continentalit6,Erioa multiflora oaracte'rieant les gToupements peu c6ntinentaux [Dj.Mansour,Dj.Rihane,etc, );Erinacea Anthylli8,Betama . sphoerocerpa caract6riaant les re'gigns très continentales (D jeChambis Bireno etc. ..') .'

    IA degre' de dggradation influe dgalement dtune façon très importan- be,einBi que le type de sol. Le ChPxs vert a tendance B disparaftre avant le Pin dtÀlep 8oks Itaction dtwe degradation dea glands ne se faisant pes OU se faiaanf ml.

    Sur lea baa de pentes,la pluvioaite' étant souvent plua faible,les tstntiona plua x6riques,ces formatibrm laissent fa place à des peuplements

    .I de Pin dtAlep acoompagne's ou non de Genemier de phe'nicie.

    60)- S6rl.e de Pin dtALep : Le Pin d'Alep plua réaistant B la ee'cheresse et B 1s dégradation que le Chhe vert de'borde largement la zone dlextension de ce dernieribn le retrouve donc & La përiphe'rie des formations de Pin d'Alep et Chène ver-tidans les stations moins arroaBes et plus expose'ea au dessbchement,' Cette &rie aorrespond B dea re'giona oh la valeur de €J varie de 35 B 45., ... pour des ,m de 3 à. 5" . Les plus beaux groupement8 se retrouvent dans la région de et dans les monts ¿fe la Dorsale à des altitudes variant de 500 à 900 m.

    Sur les sulxtrata les plua H humides tt le Pin drAlep est associ4 au CSenePrier 0xyoBdre.be dernier ëtant remplace' dans lea groupements pl-

    Bem It par le Genevrier de Phe'nicie. Lea faciès de degradation sont nom- breux,' La composition floristique est &alement trh aensible aux diff6ren.t;s wOxrtrats. Gomme pour Za se'rie prQcédente,la continentalité joue un gmnd rale et conditionne la presence ou ltabsence dfespècers sensibles it oes variations bioclipiafiqma.

    70)- La &rie du Pin dtglep b Genenier de Phénicie :

    Les formations de cette série sont aoumises à un alimat semi-aride inférieur. Lm valeurs de & sont inférieures B 35 pour des valeurs de 2 Pariant de O à 4°,01est It dire pour dexi variantes b hivers frais ou tempQr6.'

    Ploristiquenrent elles 8ont caractérides par l'abondance du Genevrie de Phgnocie qui tend 2 surpxanter le Pin dfAlap,et par l*spparition des sspèaes de la steppe eE particulier 1eaRrmoi.ses. Oes groupement8 son% g&&ralemnf très d&rad&s,les Pina drAlep sont presqUe tonjows absents;'la steppe dtAlfa appazra2.t; comme le r6aultat de la dégra- datBon de ces formations, Là encore la continentalite favorise certaines eaPpèces comme Thy.Jnelea Tartomaira que lfon ne trouve en Tunisie que 8m certaîns pie'mants du D j,Uhambi,

    Sur leEt Dj. El Krarroub et El Koumine au Sud,le Genevrier de Phënicie est accompagn6'e du Betoum.

    8")- S6rie de IfOlivier-Lentisque avec ou sans Caroubier

    Ces deux Be'ries sont diffgrentes au point de swe composition florie- .. tisule et e'cologie, Nnlheureusement ItOlivier-Lentisque à Caroubier occupe - mie aire très morcele'e qu'il n'est pas possible de reprgsenter bur le carton.

    I Ces formations aont aoumises 8. des climats varie's et il est indis- pensable dtétndier leur oortège floristique pour définir des groupemata .. ccstraatérïstiques dtun climat particRUer,

    LLolivier-Lentieque accompagne' du Myrte occupe les régions bien arrosées de 116tage humíde,les valeurs de a aont supe'rieures B 85r variant ae 338 5 0 ,'

    L'olivier-Lentisque accompagng du Nerprun à feuilles de Lyciet colonise les eones jouissant d*un climat sub-humide B semi aride aupérieUr.

    L'Olivier-Lentisq_ue & Genevrier de Phénicie ne Be retrouve qUe poUr des valeurs de CJ inférieures B 30y pour des -m de l'ordre de 4" dana la région du Dj,Ousslet:' Gsa formations aont généralement dans des regions trèa cultiv6es et ont ét6,ou Bont encore,trh de'grade'es. Ces deux séries devaient se partager la plupart des sones actuellement culCim5es en Tuniaie septentrionale,

    9O)h ,Se'rie duThuya de Rerberie

    es formationa aotuelles de cette série sont gén6ralement des for- mations très d8gradcS&.' Caractéristiques de 11 Qtage semi-aridenà hiver doW OU chaud,on ne les trouve'que rarement dans le sub-humide ob elles ntoccupent alora g&e dea stations très xe'riques, Ellea aont localiae'es dana le Cap Bon,Ie DjiAbd-Er-Rabane les collines de Nabeurla rkgion de Saotaaf. Dans la re'gion de Nabehl WETformations s'enrichissent de nombseb .. r3ea espèces de la steppe. -52 - BIBLIOGM PHIE

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    INTRODUCTION

    LaraquCon dresse un inventaire des gols dtun pays ou d'une région en vue de la cartographier ;on établit un classement des obBervrr- tions par regroupement des profila à caractères semblables qui conati- tuent alors des UnitQs cartographiques Ce classement sLappuie surtout sur des caractgren morphologiques,des caractères ggographiques et des caractères pédoge'ntStiques, lorsque ceux-ci sont comm. A partir de ce classement, on pe& Qtablir une classification plus ge'ne'rale en regroupant les unitbe de sol dane un ordre logique oÙ les différents caractères sont bien hi& rarohises. ' On peut awtxi,et ce fut le cas pour les sols de Tunisie,dBfinir les uni'c8s cartographiques en emprnntant les critères de définition iL une crlaseifi- cation des 801s B caractère très général. La olassification ktilise'e pour lee sols de Tunisie est le cZas- sification française de G.RUBERT. Cette classification outre son aaraatère très ge'ne'ral puisqulelle s'applique B tous les sols du monde est applioa- ble directement sur le terrain ce qui est un avantage essentiel les labora- toires 6tm.t éloigne's des lieux dlétude et ne fournissent les rbsultate dtanaly-ztea qutavec Iw1 certain retard sur la proapection, Elle permet dono de fournir inmgdiatement un diagnostic du sol,'

    La classification française groupe les mités de sols en ~rr .. certain nombre de classes,sou8 classes,groupes,sous-groupes. Au niveaU.le plus é?-eve' -les classes permettent la eéparation des grands processas atéva- lution,d*aprh le mode dfaltération,l!intensité de ltQvolution,len types de matières srga niques, Les sous-classes se pr.GSentent,à Ifintérieur des classes,comtne des unités de sols e'voluant différemment soue llinfluenoe de facteurs secondaires, climatiques ou p6dologiques (hydromorphie, halomor- phie).' ;es groupes diffe'rent entre eux par certaine caractères évolutifs des profils em-mgmes 2 lessivage du calcaire ou des colloPdes.Énfin llin- tensité de ces caractères évolutifs permet une subdivision des groupes en - 54 -

    80 m-aro apea.

    pour diScrire les unite's cartographiques des sols tunisiens nous avom choisi une présentation empruntée B la classification françeise nh niveau des clas-ses et des sous-classes,dont lea caractères de différencia- tions,nous l*evons vu,sont des caractères simples ne prhtant que rarement à e'quivoq&e lors de LJobservation &Ur le terrain, Au niveau inferieur des groupes et sous-groupes dont on trouvera la liete en aYmexe,la correspondance entre nm unit& de sols et la olassi- ffoation $doge'n&ique nJeeat pas toujours amsi e'vidente et fera ltobjet dtun examen &ifiqQe BU cours de lle'tude de chaque unite' cartographlqm'.' Nous examinerons donc successivement :

    -. les eole non QvoEués et peu évolu6s - les sole calcomagne'simorphes - les vertisols et paravertisole - les sols isohumiques - les sols à Mull et les podsala - les ROISrouges m&literran,e'eMs et les sola fesralli- tiques. - les sols halomorphea et hydromorphes. 55 CHAPITRE - I - - -

    I.- SOLS TRES PEU EVOLUES * ET SOLS PEU EVOLUES

    CO^ leur nom lliniiique les'sols très peu ~'VOIU~S(OU mla minQ- ram bru%) et peu e'volue's se caractérisent par une faibIte différencia- tion des horizons. Dans la zone qui nous inte'resse cette faible 6volution pGdologique dst due essentiellement aux facte.tlrs suivants 8

    - grosion intense. - milieu lithologique peu altérable - mise en place re'cente par alluvionnement ou 0011~1- vionnement . A ltinverge de ce qu'on obaerve dans le Sud-Tunisien le olima% nteat paa responsable de cette faible évolution.

    7 .- WR&0TERE IdORPHOLOGIQUEZ

    11 )- Les sola Brode's

    Lorsque llgrosion est intense,le phénomène de de'capage est plus rapide que la p6dogenèae.

    Sur roche dure I'alt6ration est très re'duite.Sur les calcaires criatallina ou calcaires dolomitiques on'observe lule patine gria olair enrobent les gros blocs plua ou moina fissur6a. Les grh présentent une pellicule d~altéraQionbeige oom ou rouge .. violad suivant la nature du gr&s,En Krom'irie les gr88 ferruginiegs pr6- sentent une aure'ole plus claire de d8ruf6faction.On a Ilhabitude de d&í- gner ces aols trèa equelettiques du nom lithosol.

    * Par J-P.COINTEPAS ( I 966) Sur roche tendre marne,calcaire marneux,argile la roche est de'sa- .. grégbe,fragmen-t;ée en petits e'léments sur quelques centimètres dtépaimeur. On peut observer dans certains dëpÔts la p&sence de tnchee ou amas de calcaire ou dtoxyde de fer san8 qu*il soit toujours possible de leur attribuer une origine pe'dologique. Les marnes Quessonniennes ou Qocènes changent de couleur en amfa- ce passent du gris à lrolive ou au brun, Ces re'gosols sont assa facile- ment colonisés par la vége'tation dont les racines pénètrent profondemenf ce qui accgl&re leur desagrégation,

    112)-

    A un stade plw, e'volue' on peut noter la formation dlun horizon auperficiel meuble, Sur roche dure cet horieon comporte un amas aas& denae de caillom et graviers noye's dana une matrice plus fine giine'rnle- ment peu structure'e ( sols lithiques).

    Sur rache tendre 1'Qvolution est plm marque'e,Lthoriaon A est bien individuali& parfois asse% humifère lorsqae la ve'ge'tation naturelle ntest pas trop ddgradëe&a structure est polyèdrique moyenne ou grossière bien d6velopp6e.Oii peut y trouver des petits éle'ments db roche encore reconnais- sableB.Sous Ifharison A on passe directement & lm horizon dlalt6ration OB la Btructue litée de la roche est encore visible ( sola r6gosoliquea).' A w1 atade plua avanc6,fréquemment observable dans fe nord (marnes du Dano MOntitqde 1tEocène moyen ou du Miocène) ,le profil e~approfondif (50-80cm) ,les structures grossières se dgveloppent, individualisées par des fentes de retrait en QtQ, Des faces lissees et gauchies apparaissent;kais on trouve enobre quelques éle'ments de marnes peu altére's.Le so1 prend w1

    aaractère gl vertique B,

    Dana lea &nes d'apport continu la pédogenèse;toujours lente n*a pas le temps de tranaformer les mat&iaux.On classe habituellement les eols

    très peu e'volue'rs suivant 1 f origine des de'p8ts.

    -121)- SOIS arorigine fltmiatile witue's dans le lit dee oueds y oompris le lit majeur des oueds pereimes; leur compcrsition trèa g8ndrale- ment hdtérométrique reflète le régime du cours dfeau qui les a transportes et le natme de 8011 basain versant, - 57 - Des crues exceptionnelles peuvent en outre créer de nouveaux sols sur les &nes inondables et sur les basses terrasses.8 eon embouchure près de Galaat El-Andlems la Medjerdah traverse une se'rie de bassins de sédi- mentation dont le niveau scest éleve' de 80cm en5 ans, Une seule crue a déposé 4 cm de limon ( A.NOR1 communication verbale).

    122)- Sols drorigine marine formant tm cordon continu sur les plages et les dunes du littoral ; ils sont constitués de mate'riawc plus ., OU moins triés le plus souvent riches en sable grossier et sable fin.

    123)- Sola d'origine e'olienne peu répandus correspondant Et une reprise par le vent des dépi3ts sableux marins ou fluviatiles.11 slagit he sables bien tri& ( courbe cumulative de type Signordal) oa domine la fraction moyenne,Dana les dunes dlOuchtata 65 % des s.Bbles appartiennent & la classe 2OO-5OOpet 28 $ & la classe ~OO-IOOOJJ .Ils sont très peu ., calcaires ( 3%).

    Dans la rrSgion dlEl Haouaria,les sables Goliens de Dar Chichou contiennent 80 à 90 % de particules entre 100 et 200 Ile sont e'ga1emen-b très peu calcaires ( 3% ).

    I24)- sols dt origine colluviale ou alluviale-colluviaIe qui recouvrent drune pellicule certaim versants après lee orages,

    cependant dès qcce les remaniements cessent le de'p8t aubit I& deTbut dr évolution. Un horieon humifère 8 *individualise sur 15-20cm. Certains caractères de pe'dogenèae commencent à Be manifester qui permettent de déceler une tendance e'volutive,

    Oe peut 8tre me certaine hydromorphìe caractérisée par Vappari- tion dtwe s'crncture plus grossière ou de taches diffuses de pseudogley ou de calcaire en prof0ndeur.C ette hydromorphie se double fréquemment nappe .. dt une aalure de profondeur, liée à la pre'sence d' une\'actuelle OU dispas&@. On trowe e'galement des salures re'siduelles : de'p& alluvial ea18 ee lessi- .. vant progressivement ou horizon salë entre deux horizons non salga. O .O Brun olive terature fine Olive - Conductivite' 2 92 mmhoe/cm s tr uo t ure po lyèdr i q ue Text ure fine - S truct ure polyèdrtque 10

    40 Brun olive-texture fine S tr uot ure mass íve Olive - Conductivitg 4$5 mmhos/cm ' Fentee de retrait. Texture fine - Structure polyèdrlque .50 très grossière Brun olive-texture fine 80 Structure mass ive -90 BZ" - C onduct ivit 6 1O, 3 mmhos/cm Texture fine Structure continue Brun olive-tezture fine - - Structure continue 120 Tâches rougegtres Bruî1 olive- Conductivit.6 gS5 mhoB/cm - Brun olive clair-texture Texture moyenne Structure continuen fine-Structure continue - O que lques tac hes rouge$ tres. 160 :I70 ArMORI- Profil 73 étude 225 C. A.MOR1 -Profil 1 O4 Et. 225 A, ---. O Brun fonce' -1 O YR 3,5/4-peu caloaire-texture O gross i ère+ truct ure poly èd, EI ubang u1 e um Marron-text ure fine- c ubique Fentes de retrait, Brun jaune -IO YR 5/4-peu calcaire-texture moyenne-structure polydrique fine - 50 .O Marron-text me fine-mass if Brun jaune-1 O YR 5 /4-calcaire-textwe fine- Structure cubiqne ,100 'O 8lvlarron fonc6-texture moyen- Brun jaune clair-I OYR 6/4-calcaireœtexture fine -structure cubique. ne prismatique JI5 .I 60 $1:ki ~~~smorie8-calcaire-conductivit6 7,5 mmhos/cm- Brun fonoé-texture fine u2 text ure moyenne- s tr uc t ure po lyèdr ique (Horieon enterre' >. .I ""..I 45 .. . i E.ELIZECHEA no 28 Enfidaville - étude 269 ._.- - 59 -

    SOL PEU EVOLUE STEPPISE SOL PEU JiVOLUE CALCIMORPHE F M

    I cn P O o\ N O O u VI

    N \D I M ct aE al iW n M O ul co

    P - 60 -

    De8 caractères de u vereisation 'I avec fentea de retrait,faeea de glissenent très peu développees peuvent egalement constituer une tendanoe 6volutive dans les sola dlalluvions,

    A cette catégorie il faudrait associer les sols formés sur les bourrelets Qaliens anciens des Sebkhas du Nord.Le materiau était conetitu6 de particules argileuses agglomérées en pseudosables et de cristam de gyprse. Chlorures et sulfates ont éte' entraine's B grande profondeur et le sol de'veloppe de grosses structurea avec faces de glissement bien vigiblea

    ..I en profondeur.

    La prospection de nombreuses z8nes à sols peu e'volue's a amen6 P.ROEDERER(i963) a distinguer des nuances plus fines de p8dogenèse.C 'eat ainsi que dane oertaines e'tudes de détail on a pu dkrire des faciès de 13018 peu 6voluéa 3

    .II calcimorphea calcaires.

    Ce sont g6n6ralement des 801s Bur colluvions issues de rendzinea et qui retrouvent la structure des rendzines.GQn6ralement ces ole eont humifères picc une oertaine profondeur (A. GALO-profil n0407) I - mlcimorphes gypseux. Aux Souaasis J.LE FLOCH'et J.DOIKUY ont de'crkt des sola sur bow- relets éoliens gypseux otx la concentration en gype ne ae manifeatait que .. par dee pseudomyce'liums et petits amas cristallisés peu d6velopp6ss - ateppise's. La steppieation ae manifeste par un léger gradient de oalcaire avec accunulation diffuse ou sou8 forme de paeudomyce'lium.,L~horieon A eat mince et peu hunifère (J.LE FLOCH -Profil n029),

    CAfca G'PERES ï?€ES1C O CHIMIQUES

    Xes sols peu e'volués ont des caractères phyaicochimiqnm extr'e- mement variables et qui reflètent le mate'riau originel. Seul un oaraatère peu accentue' et n'affectant qu'un horizon (Ilhorizon de profondeur très souvent)permet de déceler la tendance évolu- tive, La texture est extremement variable. La teneur en matière orga- nique eet également variable mais peut 6tre 6leve'e notamment dans les sola à tendanee oe~:ajnarphesoh exle peut s~ëleverjusqutà 2 %.Cette matière organique est g6nBsalement bien humifie'e, Elle eat le fait dtune miae en' culture souvent ancieme,Elle se limite B un horizon de faible e'paisseurt 15 = 20 om et diminue très vite au dessous. Ce 'camctère permet de diatin- guea les sols pek e'volue's des sols isohumiques et même des vertisols 08 le gradient de diainution des taux de matière organique est très progreasif;' Lea autres caseoLQristiquea chimiques t calcsire,pH,salllre,alcalisation ont éte' indique's & propos de chaque unité et seront étudie's plm en dQtail dana les salet oorrespondant au concept central.

    _.. 3 a - €UPARTITION GEOGRAPKt Q,UE

    Lee sioh très peu évolués et peu 6voEue's du3 à ltéroaion BB 8i.t;uen.t; sur les reliefS.Dana le nord ils constituent rarement des surfaces importantes bien individunlisGes et sont toujoura assooiés B de8'6Oh &o- luf?s.'Ausai les cartographes ont il&eu tendance dans les leve's & petite et moyenne &helle B représenter ;tes sols peu ou pas e'volue's en unite's complexee avec lea sols e'volue's qui les entourent. Par contre dans le oen- fse où une Qrosian clinatigue intense Btexerce depuis fort longtempe lea &O18 très peu e'volu6s représentent des aurfaces plua importantes rDjebels ., Semama,Nara,Oherahine.

    Lea 83T~dtapport sont miem reprQsent6s.Si les sols très peu Qvolue's d,torigine fluviatize se limitent B un mince filet correspondant ata traoe' des oueds,les sols peu Qvolue's occupent la majorite' des grandes plai- nes et de'pressions aubaidentes (Vallée de la Medjerdah,plaine de Matem, Bou-Arada,Pont du Fahs,Iie Kef ,Rohia,Sbiba,Grombalis. .. ),o6 ils sont 8880- ... aie's à des sola plua e'volue's tels que vertisols et ao18 halomorphea.

    Le8 sols d'origine marine sont toujours très peu évolue'e et for- ment un cordon e'troit tout au long des cates,

    Lea sola d'origine Qolienne Bont Bignales en deux r8giorrq s - 8. Ouchtats dans le Nord - & Dar Chichou dana le Cap Bon. LTS oonstituent des smfaces relativement réduites et sont en .. GOUTS de fixation.

    Les 8018 coll&viaux et alluviaux-colluviaux constituent la grands. masse des solo peu 6volue's.Il eat peu de profils ne prQsentant pas un oer- -bain remaniement Buperficiel o recouvrement de texture différente ou appau- vrissement par décapage superficiel, Lorsque ces horizons remanie's attei- gnent 30 ou 40 cm dtgpaisseur ila présentent une &volution bien aarac-téri- s6e qui en font des eola peu évoIués genéralement à tendance steppique OU oalcimorphea, Si leur exiatence,liée 8. des conditiona dlalluvionnemenf très variable8,peu-b etre ignorée dans les cartes à petite Qchelle elle prend une importance considgrable dans les e'tudsa de détail.

    La classification fr&aise ae'pare B ll6chelOn le plm élev6 les aols très peu 6volués des sols peu évolués. -.R6f Qrencee bibliogr a phiq ctes

    G. AUBERT L Coura de pédologie aux e'l'eves de lto.RDS.T,~.MD (in6dit)

    - Etudes. pgdologiques re'alise'es BU Service Pédologique de Tunisie parmi lesquelles nous avone cite' plus particulièrement s

    -f- g.' ELIZECHEA et P. BUREAU (1964),Etude pédologique du p6ri- mètre de IJEnfida.. Sem. Pédo. Tmis,N0269,2 cartea, rapport ron6o.

    + Z.' GUYOT (1964). Etude pgdologique de Menml Kamel. Serv.PQdol,Tunis, n0273, 2 eartea,rapport ronéo.

    t- J.' LE BLOCH (3963). Etude p6dologique du pe'rimktre de Souassi-El-Djem-Seb,~et el Rharra-Sebkhet Sidi el Haní et Sebkhet Che'rita. Serv. Pe'do,. Tunis N0253,15 oartea annexes,rapport ronéo,

    -+ A.' MORI ( 1962 >- Etude pe'dologique de la plaine de-.Matsur- Oued Tine. Serv. Pe'do. Tunis-- NO225 4, 3 aar%es,annexea, rapport rongo.

    -t p.' ROEDERER (1963)- Sols peu Baolu~s- sols hydromrphe- Serv. PQdo, Tunis - E-S.46 -doc. ron60 17 p.>.

    -k SOGETHB. ( 1966 )-'Etude pedologique de, la Haute- vall6e de la Nedjerdah. Sem. PQdo, Tunis No 305. CHAPITRE - II - " 64

    II 9 - LES SOLS' GALCIMORPHES (*1

    Dans le maquio dégradé que forment les associations v8gétales du ohene vert,,du thuya,du pin drAlep et de l'olivier lentisque ,les roches- mère8 des sola calcimorphes sont constituges par llaltération des roches calcaire8,marno-calcaire et marneuses du Secondaire de lrAtlas et de sa ,, Dorsale, Autrement dit,ltabondance des eels de calcium juatifie,en p6dolo- gie,la grande importance et 18 remarquable extension de ces sols en Tunisie.

    Les sola calcimorphes à un seul horizon ou tt Rendsines It des mas= sifs nontagnew font llobjet drune première partie de l*Qtude.bne seconde partie stattache B ddfinir les sols calcimorphes à deux horizons appel68 encore sols bruns oalcaires des piedmonts et des plaines, Le, méthode d*Btude utiliege envisage Qgalenent leursrapportsavec lea autres types de sols au aein des unités cartographiques complexes, Une demière partie sert enfin &, caract&riser les sola calcimorphes sur croate,ceux-ei occu- pant une plaoe préPondérante dans Ilensemble pédologique tunisien,ef; oes &mes eola ddvelopp6s à la surface des %ourrelets Goliens gypseux des bordures de sebkhas.

    .., I,- IJES SOLS ,CALCIMORP€ES A UN SEUL RORIZON OU nREM)ZINES"

    P.DIMANCI33 (I) les définit ainsi BOUS ve'gétatian natnrelle o -.--. - -- .-_- ~;~~;'>; /O LeB rendainea typiques pre'sentent un profil A/C, 1thosia;on ----Yq320 humifère A, reposant directement ou par IJintermBdiaire d'un p--:&,, I mince horizon de transition,sur la roche-mère wlcaire. Cet horiaon Al est épaia dtenviron 20cm,de couleur brun ou gria fonc6,de texture fine à moyenne et de structure finement granulaire,tr&s individua- lía&e,forï&e de micropolyèdre8 accol6s,typiques des rendzines.Cet horizon est fortement colonise' par las racinea et les radicelles.11 esti assea pourvn en fragmenta de roche-mbre (ca1caire)surtout si elle est sleuble (marne, Qboulie,encroatement),

    (*) Re'digQ par I Ai' FOURNET ( 1966) - 65 -

    Le passage b la roche-mère eet as&teB brutal. Tendre,celle-ci erst enoore bien colonisée par les racines. Dure,ces dernières a~introduisent B la faveur des diaclas,.es de la roche et ae repartissent alors selon la structure du subetrat.

    A ce8 801s types se rattachent les rendzines grisef3,assez fre'quem- ment oberv6es sous pin d[Alepyd6velopp8essur roche très calce,ire et trka .. aup6rficielle ( calcaire crayeux,marno-calcaire ,encroatement caloaire) . La tenem 6levQe en carbonate de calcium confère B lIhorizon Al une cou- leur gris clair. La structure grmeleuse ,friable,pulv~rulenteest très

    typique,' Lthtamus est un II moder calcaire (Fin de citation ).

    La texture de ce5 801s se situe dans les limons argileux OU les fraction8 gslanulométriques QquilibrBes. Toujours selon P.DIMANCHE ,R la d6oompoaition dea débris végétaux est lente,particulièrement pour lea r6sinem,La litière présente un rapport C/N e'lev6 de l'ordre de 15,Lthori- eon Al possède wne teneur de 5 B IO $ d'une matihe organique asses peu min&- raliae'e et peu humifère. Le taux du calcaire total atteint 50 $.'Le pH est d*envizon 8 B 8,5. Lorsque la proportion de calcaire actif est tre3 glede, la min6ralisation peut atteindm et meme de'passer 20 dans les moders oal- oaires. Lea rendzines modales sont donc dea sols Qnergiquement floculés .. par les sela de calcium,stables, perméables mais Qcologiquement sece.

    .. I13 .a Mode de p6doge'nèse -1_-__------1- La g6nèse des rendeinea débute au moment de la desagrégation m6ca- niqbe dtune roche calcaire assez dure. En montagne,des obeervations portant BUT des sole sitae's dans des niches de nivation,sur moraines de fond,r&d- 'lent que le enbetrat eat -. pre'pare' par fragmentation de8 e'l6ments dure ou par pulvgrisation des Qlements moins coh&renta,toutea choses résultant de Za oryoclastie, Lee produits fins obtenus passent ensuite b lle'tat de complexes organiques et de carbonates,Le made drenracinement des espèces vggd'tales ainsi que leur constitution organique &te plus ou moins ces processm'.Ltapparition de la rendzine a lieu, tout d!abord,sous la forme drun sol mince,humifère,peu structur6,couvrant bien la r0ohe.C teat une It rendnine initiale II. Par 6paiEtsement de la couche alt&e'e,la structure peut prendre &lora complètement son aspect grumeleux o1assique.C jest la. 'I Rendeine modale u.

    Naturellement ou par d6frichement, la degradation du couvert ve&-= tal= olimax entraine un appauvrissement du sol en matière organique etex- primant par un Qclaircissement de la valeur de l'horizonA,La nature de lthu",sa quantite' et son etat de minéralisation se modifient,proPoquault me diminution de la stabilite' structurale des agrégats. La structure du eo1 devient plue nuciforme dans les re'gions subhumides et plus pulvérulente dans la zone gemimaride. Ilsgensuit une relative libe'ration du support mine'ral de sa guangue organique et celui-ci peut ainsi être emporte' par ll6rosion en nappe superficielle.Le ao1 eet arrschQ par P%Sque et ce qukil reate constitue un ft lithosol t).

    Sur roche plus tendre,la rendzine peut siapprofondir encore;' 11 y a apparition d'un aecond horizon structural (B) ou,par .accmulation dea sels de calcium, d un enCrofitement calcaire. Une telle évolution reprgsente le terme de passage du sol modal vers le type t'brun calcaire humifère n OU la renkine encrofìte'e comm il en existe BUT les calcaires du Crétac6 moyen a: 'I et supe'rieur dan8 les montagnes de la Dorsale tunisienne.' Ltenbro&tefnent est réalise' par plaquage mince à la base de Ithorizon organique et dam les diaclasss du matériau de'sagre'gé,

    Qaoiqliil en soit,la formation des rendzines est encore actetelle. Maie le type modal tel quril existe dans ce pays a du d6jà appasaike aU cours des plus r6cents episodes climatique8 froid du &uaternaire,Ltaridifi- cation et la re'gression actuelle du couvert ve'gétal constate'es dans cette re'gion entraine certainement un ralentissement de la ge'nèse de ceB a018 et le type modal ne se rencontre plus guère quten altitude ou dane la zone eubhumide de la Tunisie,

    Le8 rendsines humifères se situent dans l'Atlas depuie la Bone des &cailles de Béjà sur des reliefs culminant & 400 m. dtaltitude,jqutaux montagnes et &uts plateaux de la Dorsale elélevant au dessae de 600m.a~ lea versalita exposës BU N,W, et goom, sur ceux qui le sont au siEl' Ellea caraot6risent les zones forestières de la valle'e de lkoued Nellègue, des monts de Siliana,du plateau de la Kessera et des djebel8 MtRila,Semama, Ohanibi, Leur exietence est épisodique dans la région de'boise'e de Thala- Ha2dra. Dane ltenaemble de l'Atlas tmisian,les roches qui engendrent ces 801s .. appartiennent au !Trias,au Crétacé et & l*Eoc&ne.Toutes sont très ge'lives.

    Cette association est provoquée par ltexiatence ah meme endroit dfune alternance de roches tendres et dures,Ces sols sont définie dans le paragraphe dea sols calcimorphes à 2 horisons.

    122;'- rendeines appauvries en matière organique et lea Avec~------I------~-- lea -3------lithosols. L..------La v8g6tation tunisienne est &$grad& jusqurau niveau de ln strate herbace'e 8ur de trèa importantes aurfaces soit par l*effet naturel du oli- mat semi-aride soit par le défrichement qu'enwaine lfextension des cultu- reS.La sone des rendzines est atteinte de cette manière quelle que Boit 1 alti t ude . Ces ao18 sont ainsi appauvris en matikre organique e$ leur profil modifie', L'horizon A ne possède plhs que 2 B 4 d'humas ,ce qui stexprime 1 alors par une couleur brun B gris brun, La structure devient finement nuciforme et tend à se pulve'riser soit par remaniement cultural de la surface du eo1 aoit par apport dans lfhorieon de calcaire grossier provoque' par lee labours ou le ruissellement, De ce fait,la stabilite' structurale tend B, diminuer, Ces caractères dëfinissent la rendzine habituellement décrite SUT les versants de moyenne altitude de la region atlasique, I1 s'agit donc de SOLB fragiles qbe l'e'rosion peut entrainer par plaques provoquant de cette manière la mise B nu des raches.La reinatallation aporadique de la ve'gétation amène la formation drun lithosol caraotdria6 par un horizon Ao ou A? pek abondant en matière organique et mince repo- asnt sur le substrat déPité.Celui-ci est fre'quent vers la partie mdridiona- le de l'Atlas et au S.E. de la Dorsale,

    Les affleurementa de caloaires durs du Jurassique,du Cr6tace' inf& riem et de 1tEochne infe'rieur qui jalonnent les unitéa structurales de 1tAtlas sont dana leur grande majorit6 modelga par des kareh auperf2fiels. Leurs poches et leurs fissures sont remplies de sols rouges anciens souvent r8eiduels.Leur aminc&ssement,provoqu6 par l'érosion en nappe,a pour cons€?- quence dtune part,le recalcarification des horizons supe'rieurs quantl ceux- ci ntexcèdent plua 4G cm d'Qpaisseur,et d'autre part,la formation de aollu- vions rouges,réapprm&sionne'es en calcaire au cour8 de lem transport Bur le pourtour dea djebdls à une alti-tude voisine de 400 m dans le nord du paya,supgrieure 2. 60Om. dans les montagnes qui bordent la Domale et lrIle de Kasserine, - ergranique Oriente' vers une simple accumulation de la matière'/et du cacaire aan8 entrehement en profondeur,le pe'doclimat aotuel a permis que cea sol8 QrodBs engendrent des rendzinee de couleur brun fonce' k bru noirttre possè- dant 4 B 16 $ dthumns. Elles présentent également une zone de %raneftion brun rouge entre lthorizon A, et le substrat. Leur struoture eat grumeleu- se voire granulaire maia put se transformer selon un made finement nuci- forme,friable en surface et moyemement nueiforme en profondeur ah que le taux de la matière organique baisse dans les z8nes d'altitude marginale,

    Le taux du calcaire varie de 6 à plus de 20 $Y.

    Au raccord des versants montagnards et des piedmonts, aes sols atenrichis- Bent encore en carbonatesila roche-mère eat un limon argileux g6nQralement encrofit.t;é.'

    Ces rendzines forment donc we couronne autour de8 801s rouges eB .constituent avec eux une chaine Bur les roches calcaires du nord tuniaien et dam les grandes montagnes de la Dorsale.

    Leo rendzines sont un groupe de la classe des sols calcimorphea, Leur couleur brune,grise,rouge et noire reflète la combinaison qui existe entre celles de la matière organique et des roches-mèreS.Elle permet de distinguer ainsi leur origine au niveau des sous=groupea, Le facieer indique,pour chacune,le type dchumus ( mull calcaire ou moder calcaire) et le taux d'humification. Enfin,le nnture de la rache-mère est précisheu niveau des familles.' - 69 - 24,- Utilisatima agronemiq ms

    L *emplacement montagnerd das rendeines Zee -des+im--prin-- cipalement B supporter de8 forgts calcicoles et xérophiles. P.DIMANCHE pr6conbeainai le pin dtAlep,le pin Pignon,les cyprès et certain s $Rea- lyptus * Lfoccupation de ceB sols par une pelouse graminéenne doit permettre le paturage à condition toutefois d'y opérer des rotatione du bétail et un aménagement antiérosif du terrain pour lutter contre l'érosion en nappe superficielle et l'arrachage en plaques.

    .. 2.- LES SOLS CALCINIORPHES A DEUX HORIZONS OU u SOLS BRUNS CALCAIRES n

    21.- Les sola brunet calcairea humifères

    Ctest encore P,DINANCHE qtzi a le mieux défini lear profil en Tunisie n Sona v6ge'tstion naturelle ,les sols bruns calcaires typiques présentent un profil A ( B) C bien individualisé. - Sous olivier-lentisque ,dans Is région des Mogods,la auccessian des horizons eet la suivante o

    fonce' ou brun jaune fonce' ou griB très *I - Brun fonc6.Humifkre .Texture moyenne & f ine,Struc- ture ggnéralement grumeleuse ,fai%? de micro- polyèdres accolés, très bien développge BOUS l'effet drune colonisation radiculaire inten- semlimiteinfe'rieure peu nette. CR) - Brun jaune ou grSs jaune.Moins humif&re.Tex- t Cure plus argileuse.Structure nettement plus I po lyèdr ique I, imite inf érie ure peu nette. brun calca Sol FA4- ire C - Roche-"ere meuble oÙ l'enracinement de la plan- te est bien répartie. Un horizon de transition peut &tre distingud. I1 est encore riche en matière organiqueibien colonise' par les racineS.sa structure est differente de celle de la roche-mère par sa finesse,Mais le passage des horizons organi* ques & la roche-mère peut être brutal. Cet horieon peut présenter un leger pseudo- gley qmnd il ae dgveloppe sur calcaire ten- dre,dur marne on aur argile calcaire, - 70

    II. Soue r6eineux ( Callitris_----_-__ ou pin dtAlep),le profil possède lul horizon Ao,plus ou mo&s épaie,constitu6 dlaiguillee mal d&ompos6es,sous lequel apparait un horizon irre'gulier,fibreux ou pulvérulent et oÙ le me'lange matière organique - matière mine'rale est imparfait ( horizon H de Hartmann,).'(Fin de citation. ).

    DanB les collines ou les piedmonts cultivés,l~Qlimination du couvert ve'gétal et,plu3 encore, le labour, provoquent une modification du profil dans son facteur structural essentiellement.

    La couleur de llhorizon Al ,appauvri en matière organique, diminue dl intensit6,Ell.e est brun, brun jaune ou brun griq,Sa structure devient polyèdrique Qmoussée de moynne dimension et il $ea$ apparaitre une surstructure motteuee, .. Les micro-polyèdres originaux perdent leur individualité, La 8tabilité structurale diminue en cons6quence.La limite de cet horizon eat souvent de nature culturale et peut revetìr l'aspect d'une semelle de labour ai la texture est fine.Lthorizon (B) ,encore humifère,garde sa couleur ou devient jaune brun.Sa structure reate polyèdrique avec des agre'gate mieux individualisés sur lesquels sa forme un début de lissa$e.En milieu argilem,aes sol8 ont une structuq prismatique fine et effi%ée,Une certni- ne hydromorphie provoque l'apparition de petites taches calcaires plates,group6es en essailas.Lfhorizan C est sait une volluvion de texture fine à moyenne mns structu- re définie,soit une marne ou un calcaire marneux imp&- gnés de pseudogleq, incluant parfois -des amas de calcaire blanc, pulv8ru- lent, !

    212.- Cnractères physico-chimiques --1-1--3------~-~---- P.DIE,UNCHE donne ou sol type les c~ract&istiquessui- vantes o 11 SOUEI ofivier-lentisque,le 801 brun czlczire réc8le jusqulB 20 $ de matière organique,Ce chiffre diminue de la moitié environ dam lChorizon(B), Le toux d'humification est moyen et celui de la minérali- .. Potion C/N est infe'rieur B 15. Lz teneurs en calcaire varie de 5 B 20s. Elle augmente dnns llhorizon(B),Le pH Be situe vers 8, Sous résineux,ljhorixon de transition à aspect fibreux a un rapport C/N ., Bupérieur à 20, Lc? mztière orgmique y est peu évoluée et peu min&x.lis&e, Dessous,le tr.ux dlhumificztion ?.upente brut?.leu&nt,le rapport C/N ddcroit de 15 B 12 et ctteint la chiffre de 10 ou moins encore dans Ilhorizon(B)jt ( Fin de citztion ).L? mise en culture cppauvrit le sol brun ctllccire en matière organiqne. S? quantité diminue 2~ 3 ou 4 $ environ dans Ifhori- eon A et atteint la moitié de ces chiffres dins l'horizon (B). Le '$ du cslcnire tQtdreste identique à celui que l'on enregistre dans les pro- fils typea,

    .. Mode 213.- ...-c.-

    Les traits fondmentwx de la génèse des sols bruns c-.l coirea .sont semblzbles & ceux des rendeines auxquelles ils 8on.t 9uxtc;po- se's ou o.ssocie's en chaine,selon In disposition des roches dans le paycsc- ge. LQ matOriau originel ( calcaire crayeux,caIcaire marneux,marne et argile calcaire) est d'abord dészgrége'. Au contact des racines3,tm horizon humifère sr installe comme dans les rendzines,Sa':!etructure @8talors fined ment 8. moyennement nuciforme.Le sol continue à s'enfoncer dans la roche &endre, Un horizon (B) s *y differencie par une structuration d6pendnn.l; .. plue des carzpte'ristiques propre de l'argile que de l'action des racinea. .. Dana un calcairc,moina drainmt ,elle devient prismatique fine et effil6o, A la base de l'horizon 4B)ou dans llhorieon C peut apparaitre enfin une sdgrégation dea constitmntm chimiques de la roche amenant 18 farmation d'une accumulation calcaire diffusa surmontant un pssudogley dana las

    oalcaircs tendres dt les marnes,da taches et dlnmaa calcaires dans los mgiles ca3.cairas.h te3, sol eat dit II encrofitb It (FOURNET -profil 158 B Oued Zit - profil 75 bis à Oued Zarga).

    La dégradation naturelle ou culturale des sols bruns cnlcairea nux altitudes comprisse entra 400 et 600m.,o la mGme effet qua BU' 1m renazinoa.11 se produit une élimi-nination progressive dc lthorizon de surface rendu instable par p.arte de matii?re organique,La ve'ge'tation Prpontane'e tend B reformar un horizon A aux dépens de Ilhori- .eon (B).Celui-ci oat & son tour entrah8 par Is ruissellement de aurfacc.' Progressivement,le sol diminue ate'ptlisseur .Cet état de fnit est remarqua- ble t?~rles calcoisos tendres. Sur les marnes ou lea argiles cnlcairea, lte'rosion a liou par ravìnemnt ou par glissement de masa8 au contact 9 72 œ d'Un miroir forme' au sommet de lrhorizon C et d&a que lJhorizon A dia- parait par plaques, Au m$me titre que lea rendzines,la gQnèm des 901~brunt3 calcaires typiques remonte awr dernières périodes froidé@ du quaternaire r8cent.' Elle ae poursuit- actmllemnt dans les mêmee conditions maia lea sols qui en r6sulten-t ne sont guère de'veloppe's,

    Associés nuX rendzines,les sols bruns calmirsa humifères ont la &me répartition qulellsa en Tunisie,Toutefois,llextension mgmes des roches qui lea engendrsnt,les situent sur des superficies plu inportantes.Non seulement,ile existent dans les montagnes maia encore ila occupent la surface des afflemements marneux et argi~o-ca~oaí>ea nboghnes dans les hautea plaines, celle des ddiments meubles qUi remplis- Euent les foss& tranaversa& de l'Atlas,depuia le nord du Sillon tunislen jusqurà la Dorsale et ItIle de Kasserine,à des altitudes infe'rieuree 5

    40 O -6 OOm. '

    22;- Association amo d'autree types de ao18

    Cette aasociati@n,eignalée ci-deasua9dQpend de la'posítion respective des rocheer et aonatitue des juxtaposikions ou des chaínes de piola,' faveo les sQgwola 222.- ".LIII"IHI 11-m.1

    Les olmervations signalées à propos de ltassociation renaeinee-lithosola aont les mhee en ue qui concerne l*asswiation sela bruncj calcaires- régoaoli.11 est également aiaé de remarquer Bur le terrain, le groupement de cm deux associationa.Ctest aasez dire que lems carao- te'rostiques aont semblables et leur répartition géographique identique. Cette association se présente BOUE deux aspects : une juxtaposi- tion de eols suivant la natuTe lithique des alternances sQdimentaire,une ohaine de @ohquand,sur une emface topographique,existe un revêtement colluvial provenant dtun versant calcaire ou calcaro-marneux sur des mar- ne-8 ou deer argiles calcaires montmorillonitìqnea.En ce easyla colluvion, peu Qpaisse,tapisse le raocord concave de la surface consid6rQe au versant et s'amincit vera l'aval,' Le sol blrun calcaire qui se dgveloppe BUT ce matériau prgrsente dans It horizon (B) Une structure polyèdrique ou prisma- tique plus ou moins cubiqueybien individualise'e,dont les agre'gats possèdent des faces lísse'es. L'horizon C-sFtmfonce alors dans le substrat qui =e structure en grosses plaques inclinéea et gauchies .I1 y apparait fre'quemment dea tachas ou des amas calcaira groupés en essaim3 ou alignes verticale- ment.Cette desoription correspond au sol b~an&aPcaire vertique dont la position dana le paysage se situe toujom au desstzs de 400 à 500m dtaltitude dans tout 1'AtlasYaltitude qui correspond au milieu climatique de genèse des sols calcimorphea.

    Vers ltava1,etde façon oontinue,l*amineissement de la collmion a pour condquence une modification du profil &e ces sols.Lfhoriaon A conserve les oaractères principaux du ao1 brun calcaire mais la matière organique apparait de plus en plus mel& au sque.lette mingral, Lthorieon (B) élabore Ba structure dana lfargile du substrat. Cette dernière prQsente alors des

    plaquettes liBaes non luieantesi' A u bas de la pente y le 801 6 Lapprof ohdit et le profil observe' eet celui dfun vertisol à caractères accentugs qui peut Qventurellement noircir dana lea zones mal draine'es.

    Skr les séries s6dimentaires du Cre'tace' moyen et supérieur for- mant Itarmature de8 grands anticlinalw OR des dômes de l*Atlas continental, ce sont les sols brums calcaires qui dominent la se'quence,là oh la for&, .. mgme dGgrad&e,eubsiste enoore. Far contreYsKr les &ries de lrEocène sup&- rieur et du NBogène qui affleurent couramment en bordure dea synclinaux, oe Bont les vertiaole qui prgftominent,

    .. 23. - Classificatkon Les sols bruns calcaires forment un groupe de la clame dee eola ca1cimorphea;Ils se subdivisent en 4 sous-groupes :

    C. moda.1 - encrotltb - vertique - hydromorphe . Les mulle calcairee ou les modem calc.aires typent le faci8s.h roche- mère est indiquée au niveau de la famille (calcaire marneux-marne-argile aalcaire - colluvion-alluvion).

    24#- Utilisations agronomiques

    Le ao1 brun calcaire pr6sente une dynamique de l'eau plus favo- rable et mieux tamponnge que la rendzine.11 est plus profond,bien atruo- tur6,relativemnt stable B 1~Qrosion.Sonutilisation doit en outre tenir compte de son emplacement dans le paysage. En région e'leve'e,au desslxs de 400 2 600m. h'altitude,et en temain acci- dent8,i.l eat naturellement destine' à une refmestetion des surfa ces dégrade'es notement par les résiaem en bioclimat semi-aride supe'rieur, ... En terrain plua régulier,il peut &re affecte' 5 IS prairie permanente. Dans les piedmonts à pente régulibreil convient bien B dee cultures de ce'réalea alternant avec des fourrages pour assurer sa conservation et Bon r6approvisionnement en matière organiqne, En region aubhhmide,iil peut constituer un excellent terrain pour 'le culture dlarbres à pe'pins et à noyau.

    3.- LES SOLS' CALCINORPHES SWR ACCUMULATION CALCAIRE OU GYPSEUS

    Il est apparu nécessaire dt&udier se'parémnt les 801s calcimor- phea twr accumulation calcaire ou gypaeuse,Qtant donné leur carsotères originau&Dtailleurs, lem distribution ggographique est diffgrente de celle des sols pr6c6dents et autrement étendue en Tunisie.

    31':: Lea rendzinea sur croate 'calcaire

    31 1.. - Caractères...... marphologiqbes

    Le profil type a e'te' choisi dans les hautes plaines de la Dorsale,& Ousseltia ('profil S 98-FOURNET- 1963 >. LthorizonA est de couleur brun texture est 1 fonc6,Sa équilibrBe,sa structure,nuciforme fine 8. grumeleuse,fria- ble.Bien pourvu en matikre organique,il inclue des frag- rendzine SUr ments de croate casse'e ou façonne'e en galets,Fortement croate calcaire,il eet bien colonisé par les racines et Ba psrosite est bonne. On aberre très souvent un horizon Ap de transition dans la zone de dislocation de la croate sous-jacente, La couleur est brun beige à 1'éta.t; humide et brun rosé,brun jaune,beige rose' ou beige jaune b llétat sec.' La texture reste e'quilibre'e ou devient plus gr0ssière.h structure est moins nette ,ntlciforme à polyèdrique fine b 1'8tat sec,fondue 8. 11,Ptat humide. Cet horizon sfineincre entre les feuillets de le croate. Encore humif&re,il est Qgalement bien colonise' par les racine8 et 88 réaation B HC1 est très forte, L'ensemble repoae Bur une croGte calcaire feuillete'e brun jame ou beige rose'e & 1tQtat humide,beige blanc b blanc à l'e'tat Bec. Sa aurface est duroie et recouverte dlune pellicule zonaire, La crofite gSt plus ou moins dialoque'e en dalles OU en paves irrggulièrement dispose's,

    Au nord du pays,dans la vallée de la Medjerdah par exemple, la rendzine que supportent les glacis encroatés,est de couleur brun rouge et parfois noircie comme ctest le cas Béjà. Sa structure eat finement n&ojforme, L'horizon de transition est jaune rougegtre et conleme la mgme structure, Ce sol est gén6ralement moina calcaire que le type dkcrit plus haut maia la re'action B ECl augmente brutalement au contact de la croate. On observe un pourrissement de celle-ci dont les fragmenta alimente l'horizon de transition, Plus au aud,entre et Sfax,sur les grandea plateformee encroat6ea de la Plaine orientele,la rendzine ,de couleur. brun à brun beige,à une textuze sablo-limoneme B argil.8-sable use. Peu riche en matière organique, sa atructure finement nuciforme est très friable voire pulvQsulente.Lkhori- eon de transition est toujours pr&ent,beige brun B beige,et plu3 calcaire qu'en eurface, des SUr les flancsYgrands anticlinaux de l~Atlee,larendzine repoae

    BUT des encroatementa de type It Torba coiffe's dtmecroate feuilletée, blanche et tendre,Sa oouleur est brun gris B gris fonc6,sa texture moyenne aa structure grumeleuse B finement nuciforme, De plus,elle est bien pourvue en matière organique aux moyennes et hautes altitudes, 31 2. - Caractères...... physico-chimiques

    La granulometrie de ces sols sel& la nature du matériau original. I ! ! Dana le nord Dans le sud I ! 1 I ! 1 argile 20 I ! à 30 % IO à 15 $ 1 f limon

    I ! t 1 ! ! sables fina ! 15&70$ i 40% r 1 ! sables grossiers; IO à 25 ! ! 70 % i

    La couleur en calcaire total varie dans dl6normtes proportiong (IO 'a 50 $) au niveau de l'hori-zon A et sre'lève fortement dana Ithorizon de transition ( 40 B 80 %). Elle est fonction de la compositibn en caloai- re du matb;irisunorig5~&1et de la situation *. v *. du ao1 dans le paysage.' Dtune façon ge'nérale ,le % de calcaire est plus élev6 dans les rendzines sur encrofitements et crofites disloquées que dansI celles qui reposent sur croates dures et intactes,

    Le taux de ma tiere organique dans l'horizon A eat dtenviron 2 à 6 pour les rendaines sur accumulation calcaire ae llAtlas,eL de 1 à 2% pour celles de la Plaine orientale et de la Hauts steppe. Sien humiff6e dans la première rQgion,cette matière organique tend h se minéralieer dans la seoonde 06 phussent l'armoise et lralfa. Le pB atteint le chiffre 8. Ces sola,moina pourvus en matière organique que les rendzines de montagne, possèdent une stabilit6 structurale moins 6leve'e.Une plus forte teneur en limon comparée à celle de ltargile ,contribue à ce caractère.bioh leur sensibilit6 au décapage superficiel par l1e"rosion en nappe.

    31 3 ,- Mode de Ee'dogenèse .._-I_-_------I-- La couleur des rendzines 8ur croate constitue un bon facteur de distinction dans la ge'nèse de ces SolS. Brun-rouge,brun,brwl-noir dans le nord du pays, leur couleur est brun-rouge et brur, dans les piedmonts de llAtlas,brun et brun gris sur les d8me8, enfin,bru? ,brun pãle,brun beige dans la Plaine orientale et la Haute eteppe.Ces teintes ne semblent pas liéesà l'e'volution de ce type de sol nt mais conatitue plutôt une caractéristique du matériau originel 4aZ apparait come lerreste ou la partie remaniée d'anciens sols rouges ou isohu- miques chatzin-rougea ou chatains,brun-rouges ou bruns 2 accumulation brutale du calcaire,modaux ou noircie( Be'jà - Oued Zarge. -FOURXt?,T 1965). Dtaprks lte'tude des séquences de sols,la nouvelle génèse calcimorphe parait repre'sente'r un he'ritage récent. En effet,il est facile d'o?x?erver le raccord de ces rendzinee situées au aommet dea Pentes mec les sols précëdents existant à l'aval des glacis en passant ou non pas des sols bruns calcaires de mgme couleur. L'exemple est le mgme dur les hautes surfa- ces de piedmont détachées des versants montagnards entre lesquels il eat possible d'établir le raccord (Medjerr-el-Bab -0usseltia = POURKET 1960-1962- Bordj Toum = BOURALY-1954-Ousseltia= BRUNISSO-1965 ),

    I1 est rare de dQaeler 8. la base de l'horizon JA les indices d'une origine colluviale des roches-mères SUT la croate, Ces indicee existent cependant PU pied des grands massifs montagneux,dans le raccord des glacis aux versants.11 s'agit dl épandages caillouteux das au ruissellement de surface ou de petits cdnes de'posés au pied des rm,Leur extension eftt relativement restreinte mais aigmificative.Sur l'ensemble des niv,QSUX la qhaternaires enoroatés,miee en place dea roches-mères pourrait etetre opér6e par transit de, se'dimenta fins le long du profil longitudinal dea aurfacee consid6rées.Dam la Plaine orientale et la Haute ateppe,ljétendue et la position des grands d6mes et,des grands glacis encroatBs permet mal de concevoir une origine allochtone des roches mères.MClme l'action du vent ne peut expliquer leur de'p8-t autrement que sous la forne diabsasion OU de remaniement localisés des sola.

    Ceci étant,il nrest pas douteux,par le teape qui a QtB ne'cesaaire à la formation des rendaines,que la croate ait partiellement contribue' aFI pocessus.Lors de la désagrégation de sa partie sup6rieure.Une telle obaervation permet de oonclure,en dgfinitive,& la g4nèae calcimorphe de ces sols au meme titre que ceux qui se sont formés sim roche en montagne. ( Profil 73 8 - B6jà - FOURWET - 1965). - 78 * En tout e'tat de cause,la pe'riode dt6volution des rendzines sur crotlte parait remonter à celle des sols isohumiques come LUI faciès parti- culier de SO~Sminces ou hériter plus re'cemment de ces nemes sols après leur abrasion et Qventuellement leur transport à courte distance.

    Partant des piedmonts de la plaine de Matem et de la valle'e de la Medjerdah,lea rendeinee Bur oroQte s'c'tendent jusqutanx confins de la zone aride, Leur cadre d'élvolution est donc plus large que celui des rendzines de montagne et correspond à celui des glacis encrohtés des differentes pe'riodes quaternaires.El1es se situent au sommet des piedmonts dans les hautes plaineS.Elles ceinturent les flancs et lee bassin d*dfondrement coiitiiientaux dans 1'Atlas.Elles recouvrent en bonne partie les dames et l'amont des grandes surfaces de la Plaine orientale.Elles bordent enfin les plaines maritimes.

    315 .I .- Avec les sols bruns calcaires sur croate ...... e.....o..~..O..*....oe..e.*...,*.

    Cea deux so18 existent sur les pourtours et B lreval des glacis snoiens à croate calcaire.Par approfondissement de la rendaine ou e'paissi- ssenent de le, roche-mère ( 40 à 60cm)un horizon (B),brun ros6 ou brun jaKne,a structure polyèdrique &noussge,apparait,A l'entour des talwegs et des ddpressions, la présence d' une relative hydromorphde confère au sol brun calcaire une structure prismatique fine,

    Lthorizon A montre les mêmes caractères de couleur,de etructure et de teneur en calcaire total què celui des rendzines.Ce dernier facteur augmente sensiblement dans lthoriaon (B).

    Le so1 brun calcaire sur encrofitenent,sur la bordure des massifa cre'tace's forme égalemnt une chaine de 801s avec les rendzines de couleur brun gris. Sur marne B montmorillonite,la structure de l'*horizon (B) devient vertique, La roche-"ere se transforme en me torba n jaune B Emas calcai- res. Généralement ces sols associe's se situent sur les glacia du qua- kernaire moyen. 79 - 31 5.2, Avec les sols isohumiques - 8 9 r .t D- e s c c c.. . . c e..

    Cette association est soit une consequence de l'érosion des 8018 isohumiques avec évolution calcimorphe ultérieure du sol tronqué soit un groupement de faciès défini par la profondeur du de'pôt originel au moment de la pedogenhe steppique. Ces rendeines ont une couleur brun rou- ge ou brune et sont peu calcaire, Elles se siAttuent SUT les glacis du quaternaire moyen de l'Atlas.

    Elle eat le. meme que celles des rendzinea de montagne,Ls presence de la croate ou de l'encrofitement calcaire est signale'e come les rochea- mères ah niveau de la famille.la se'rie distingue des caractères tel le ...... tau de calcaire etc,..

    La faible profondeur des rendzines sur croate n1es.t; pas un obstacle B leur mise en valem par les oliviem,En effet,le facteur limitant se situe plut& au niveau du type d'accmalation calcaire et à celui du subs- %rat. Dans la zone semi aride supérieure de l'Atlas,des cultures annuelles;' tels que lea fourrages à base de gramine'es et de 1e'gminel;rses associées exploitent bien les ressourceB organique8 de ces sols et entretient leur etructurelbans la sone semi aride inférieure de la Plaine orientale,des patmages B base de gramine'es conviennent mieux,étant donné leur moindre richesse en matière organique et leur faible stabilite' structurale.

    Dans la region continentale de lrAtlas,le type de bioclimat permet dtenvi- sager sur ces sols la culture des amandiers et celle de la vigne dans la région catière;' Dans ces 2 caa,la c6r6aliculture est possible en eacomp tant des rendements moyena.

    Autour des agglomérations une conduite prudente de l'irrigation par 88- peraion ou par gravité après préparation du terrain en planche permet de réaliser des cultures maraichères. Un abm des façons culturales sans protection prgalable contre le ruisseile- ment risque de provoquer une érosion en griffes puis en nappe. 32,- Les sols bruna calcaires à accumulation calcaire

    .. . 32 .I Caractères morphologiques .-_----I------_------_____

    Le profil type a été décrit dans la plaine df0usseltia au pied de la grande Dorsale (Profil P. 11-FOURPSET -1 963 ).

    L'horizon A 8 une couleur brun fonce' et une texture limono-argileuse à sablo-argileuse,La structure est nuciforme,à faible cohésion,pulv6riPQe OU en grosees mottes dans la tranche 1abourre'e.Bien colonise' par les radicelles,il est bien pourvu en matière organique,La réaction à HC1 est moyenne B forte. L*horiaon (B) encore bien colonia6 par les racines & une couleur brun. ,brun beige,brun-rouge à lte'tat humide, brun beige ou brun rose' à 116tat sec,selon la couleur originelle du matdziau combine'e 5 celle de la matière ..KET4.-p---o 'd , organique dont cet horizon est encore bien pourvU.La

    -0,'-v4 texture est limono-argileuse, la structure polyèdrique souveht gmousse'e, parfois prismatique allongée quand 11 hydromorphie influence le prbfil du soi.' La cohe'sion reste faible mais lthorizon eat dans Itensem- ., ble plus compact, La re'sction à HC1 est f0rte.A la base,il peut apparaitre . léger pseudomyce'lium ou quelques rares taches calcaires.

    Un horizon calcaire C-caybeige roaé s'implante dans la rochelmère OU le gubetrat C est un encroitement à structure finement polyèdrique.Ce peut etre .. un IJ limon à nodules calcaires plus ou moins abondant II ou encore Une croate.

    Dans drautres sites de la région,ce sol brun calcaire peut poaséder un horiaon A dont In fnatière organique est assez min6ralise'e et profonde'œ ment répartie.(Profil no S 17 - Ousseltia -FOUBNET-l963).Llenaemble du pro- fil demeure calcarifié.Le pseudomydlilun est plus abondant dans lthorison (B) et ql'horizon C-ca est constitue' par un limon B nodules calcaires abondant de couleur brun roaé à lle'tat sec,beige rose' à ligtat 'humide.Ce sol est dit t1 Sol brun oalcaire à faciès isohumique tl.

    A l'aval dea glacis qui ceinturent les fosse's ou les d6pressions . . atlasiques,ces sols sont plus profonda et noircis.(Profil du Km 22 sur le .' soute de Tunis 'a Bordj el Amri dans la plaine de llOued Chafrou-FOURNET-1965). j Lthorison A,gris brun foncé' à l'e'tat humide,noir & lr8tat sec,possè- de une texture argileuse et pre'sente une structure polyèdrique émoussée .. qui,à llëtat humide,se re'aoud en une sou8 structure finement polyèdrique. La matière organique parait assez min6ralisée. .La re'action & HC1 est moyenne;' Llhorieon (B) brun Et jaune brun fonce' à lte'tat humide,brun beige à l'e'tat eec y une texture argilo-limone use .Sa structure est prismatique ,polyèdrique fine B cubique fine et se re'soud,& lle'tat humide en polyèdrës moyens,Encore pourvu de matière organique,sa re'action & HC1 est moyenne 5 forte. Un horizon C-ca de couleur jaune brun à l'e'tat humidepbeige rose' à l'e'tat sec,est un encroQtement calcaire nodulaire .feuillet&en surface.

    Le sol brun calcaire à accumulation calcaire typique contient 2 Er 2,576 de matière organique en surface et encore O,5$ dans lthorizon C-ca vers IOOcm de profondeur.Bien humifSbe,celle-ci apparait asaez fortement mêle'e 5 la matière mine'rale dès la base de 1'horizonA. La texture la plus frequente est limono-argileuse B sablo-argileuse.La teneur en calcaireoazille entre 15 et 35% dana l'horizon sup&ieur,20 et 45 % dans le aecond et s'Ql'eve brusquement B 35-70 % dane Ithorizon encroa- tQ, Le calcaire actif repre'sente un pau plue de la moitié du calcaire total, Ces sols possèdent habituellement une etructure stable.Pourtant ,la de'gra- dation du couvert vQgétal rend leur surface sensible à llérosion en nappe. Llhorieon 3 est ntoina poreux et plus compact,Un engorgement brutal par lleau le tranaforme en un milieu pateux propice au creusement line'aire de 118rosion. L*enTsenïble du sol est élimine' jusqu'au niveau de ltencrofltement.

    Le sol brun oalcaire noirci B accumulation calcaire est assee pauvre en matière organique (0,8 B I$en surface ,0,5 % en profondeur).Elle appa- .. rait fortement incorporëe auquelette minéral sauf dana la tranche de labour. .. La texture est g6néralement limono-argileuae,argilo-limoneuse ou argileuse, Le profil calcaire du so1 est plus- différencié que dans le type.Le tau, de '15c;': environ B lo. surface,passe à 25-405 dans l'horizon (B) et augmente bans transition à 40-60$ dans lthoriaon C-ca. La caract6ri-stique d& stabilite' structurale est la meme ici que dami le sol type.' Le processus di62odion est e'galement Le me"me.

    32 i3

    Pour oomprendre le mode de forslation des sols: bruns calcaires encrod- %&,deux caractèsea principaux doivent être retenus : le profil calchire et le contact avec le matériau originel. Le profi1,entièrement calcaire,est cependant plus differemit5 que dans celui dea sols bruns calceires de montagne, Situés sur des glacia de piedmont ., il n'est pas aiaé de mettre en Qvidence une recalcaris&ti@)n.deshorizone ou une absence de décalcarisation qui les rtransformerait en BOLS ieohumiques,' Lrhydromorphie jointe à une position topographique basse justifierait le maintien du calcaire dana leo horizons de surface des sols noircis, Lrhorh zon e-ca est un limon à nodules calcsiras,un encroatement ou une croate.' Il est tout aurssi difficile de prouver que ces eols ont e'volU6 par alt&&- tion d'un matériau calcaire de'finissant ainsi la genèse dea aola calcimorh phes ou par aimple SégrQgation des carbonates à partir d'une roche mère autrefois homogène lors de 88 mise en place sur lea glacis,oaractè.re dgfinissant plutat la diff6rentiation des sols isohumiques. La matière organique, bien humifige apparait fréquemment minGralia6e.Sa courbe de r6paxtition ressemble B celle des sols isohumiques. La etructure ne renseigne pas plue pour ranger ces sols dana une classe OU dan8 lkautre.Ile kr~présentent donc come des types intergradeS.Si ler, cara-ctèms ea lcinorphes semblent pr6valoir surtout au niveau des horizons superficiels,leur pmition g6omorphologique,l'absence de couvert foreetier, oelle d'une preuve de l'alt8ration d'une roche-mère en place,le profil calcaire et Ilétat de minéralisation de la matière organique autoriseraient .* leUr classement come un faciès de sols ieohumiques incomplètement muris. En effet,dans des rdgiona situéesau pied de massifitnon calcaireset B lem plaee,se développent des sols isohumiques chatains ou bruns,modaux ou ver- tiqws, (Oued Zit- I?OURNET-i966). Les sola bruns calcaires,typiques ou noimia,à acchmulation caldaires se répartissent dans les hautes et basses plaines de l'Atlas,depkis la région de Matem et lb valle'e de la Medjerdah jusqusà la Dorsale oÙ lem importance de'croit et se localise. Sypiquea,ils se situent sur les gIaa5s encroate's des hautes plaines,Dans les basse8 plaines,ils ne $ornent gu8w0 bordure 6troite entre les glacis de piedmont et les depresaiona remplies d~alluvionsr6centes. Noircis,ils se locolisent à la boraure avale de ces mêmes @mis dane les hautes plainee,dana les fosse's continentaux et dans les basses plaines maritimes de 1tIchkeKl et de la Medjerdah.

    Ges sols ne s'associent ni ne Be juxtapoBent à d'autres types,tels les sols isohumiqaes ou les verkisols,Qtant donne' leur caractère intergrade.'

    Enfin,leur présence a éte' signalée en bordure des dépressions de Kairouan et & Sidi Bou Zid. Une partie des sols hydromorphes allr accumula- tion gypseuse qui s e trouvent dans le sillon Che'rita;.Monaatir et BUT le haut .. plateau de Kasserine pourraient éventuellement appartenir au mgme groupe, Leur rQpartition serait alors associée B celle des sols isohufniques du .. C entre t uniBien.

    32.5 Classification . -""-1------Les 8018 bruns calcaires formant un groupe,c*est au SOKS-grOUpe que doit apparaftre ltaccmulation calcaire.Le noircissement est précis8 au niveau du faoi&.La nature du matériau originel ( limon brun-rouge,brun- jaune,etc,. .'>eet notée à la femille. Si ces spls sont associe's avec les ~01siaohumiques,le meme mode de classe- ment eat utíliee'.

    32.6. Utilisntion agronomiques - ---I-LcII------Du point de vue des aptitudes culturales, les caractères essentiels qui ressortent de la description des profils est me texture moyenne à fine,w;-e profondeur variant de 60 5 12Ocm.Dès lors,ce sont des eols destin& plut& am cércSales.Cependant,iL est possible d'y réaliser des plantations dtespèoes rgsistantes tels le vigne et l*olivier,En zone continentale,lfexiatence dru, saisonnement dans le cycle ve'ge'tatif des plantes permet d'envisager leur utilisation par des des arbres & pe'pins.En zone dlinfluence maritime ,et si le sol est sain,les arbres à noyaux conviennent. 84

    33.- Les soirs calcimorphes sur accumulation gypseuse

    L'horison gypseux qui caract6rise ces aols est un encroatement OU Une simple accumulation de gypse finement cristallis6.Dans le nord et le oentre du paysrile se situent :

    - sur lea roches gypseme in3erstratifiges dans lea formations 88- lifères du Trias

    c BUT les glacis où llaccwnulstion oherde eet une s4grQgation

    salina i% partir d'un "limon gypseux lt. .. - dans lee d8pressions3il s'agit alors drLm encroatement de nappe. - am les bourrelets e'oliena de bordure de sebkha oh ii y 8 remiae en nouvenent et eégrggation B partir d'un de'pôt de gypse sableux lenticulaire.

    P,DIMANCHE a Bgcrit ces sols dans le nord de la Tunisie et ~urroche gypseme du Trias (Profil type de ltassociation ve'ge'tale à pin d*Alep P27- feuille topographique du Kef au 1 /50.000° ): o Horison A, :-litière de jcm. dJe'paisseur, peu de'conpoa6e..

    3 . Horizon A I-de I 10cm, df&paisseur,Limoneux,humif&re, l sa couleur est gris brun;sa structure erst poudre ase ,meuble. Peu calcaire, il eat très .. gypseux.11 contient dlabondantes racines,

    'to -. -de ?O à 50cm : encroatement gypseux moins humifère à matière organique peu min&,- lis4e.Sa eouleur ewt b1anche;sa structure est particulaire,friable,Non calcaire,il recèle encore d'abondantes racines. -a& del& de 50cmJa roche est ube masse brèchique B pate argileuse verte incluant de granda cristaux de gypae et localement de lfencro&tement,Elle appartient au sOCb8 non calCaZres du Trias. Dans le Bentre tunisien,dlautres exemplea méritent dtetre citQs tant par leur position dane le cadre du paysage que par la nature du matériau originel.

    70)- sur affleurement de marnes gypseuses ou BW les colluvions quten pro- viennent ( Profil no7 - étude du périmètre des Souassis nO253-m BLOCH-l963).' .. - un horiaon hmifère de texture moyenne b grossière, de cou3.our brun jaune.La structuze est peu dgvelop- pée,massî~e,LIhorieon inclut parfois un pseudomy&- lium gypseux sow la surface et il eat calcaire, Le subatrat eat une marne gypsemescompacte,à cris- taux de gypse 8m laquelle srérige parfois u1 enoro%- tement blanc contenant de petits cristaux de gypse arrondis, La structure est masaive,DQnudQ,fl appuait aow forme de polygones ayant 40 8. 6Ocm,de diamkbre, plaque's de gypse, nt 2O)- Dans lea d6preseions qui,par exemple,creuse le plateau &!Hadjeb el- ASfou,LE FLOCH a dberit le profil auivant (no5-e'tude de la eane focale II

    FA0,SbePtl.a - Djilma .I Hadjeb el-Afowl -110296-1965).

    - Un hori~onde aurface de texture linono-sableme,ae .. couleur gris.La a tructure est poudreuse .C alcaire, lghoriaon est surtout riche en gypae et peu humifère." Les radicellea Bont rares, * Un second horiaon a une texture limono-sableuse ef une couleur grise, La structure est massive,conais- tante.Calcaire,il eat aussi gypaaux. - Un dernier horizon de texture sablease a une couleur gris claire et montre de nombreuses traine'es gypse& .. see. Le calcaire est presqke absent.L'hori5on eat fortement gypseux.

    .. Le substrat est lan sable argileux vert tscheg rouilles,calcaire, très peu gypseux. - 86

    Dana la dmsituation,et à l'aval des glacis de la haute plaine Kasserine-I%riana,il existe,en bordure de petites garas plus ou moins asséchges,des sola bruns calcaires 2 caractère hydromorphe sur encroate- nent gypseux de nappe. Epaie de 40 & 80cm leur texture eat limono-argileb @e et leur &ructure,grossièremnt nuciforme en surface,devient prismati- ., que cubique fine en profondeu,Ces sols ne sont pas gypseux mais calcaireso En profondeur,lbaccumulation gypseuse apparait brutalement et Eon aspect est diffua.

    3O)- Sur bourrelet Qolien de bordure de aebkha (e'tude du périmètre des Souassis no 253; - LE FLOCH - I 963 ),deux types de profils sont de'crits t Profil no 101 - Sidi el Hani.

    - Un horizon supe'rieur sablo-limoneux de *couleur bskn jaune olair. Sa structure a une tendance nuciforme.11 est cal- caire et gypseux, le'gèrement encroate',

    $0 - Un aeaand horizon sablo-limoneux a une couleur jahne pãle et une structure particulaire à e'le'ments grossiers. Oalcaire, il est aussi gypseux et le'gèrement encroQt6.'

    I .. Le Bol repoee em un materiau sablo-limoneux jaune pâle i% brun jaune clair, Sa struoture est continue et consist.ante, agglomgrant des particules de gypse sableux finement lenticulaire ,dispose'es en strates entrecroi&es,l&- gerement encroQt6es;Le substrat est un sable argileux brun jaune clair,& structure particulaire groaaière ou finement polyèdrique.11 est,calcaire et lëgèrement sal&;'

    Profil n016 .I SSdi el Hani - Lthorieon de surface eet sableux,jaune p81ey&structure particulaire.Pauvre en matière organique,il est calmike 2t et non gypseux, - Lthorizon soue-jacent ytoujoum sableux, jaune pa"le,a une '0 2 structure continue.11 recèle quelques gros pseudomym?- ioGm lium gypseux,La pre'senoe dergypse le rend massif et très oansistsnt. I1 pre'sente un de'but de formation de grande pr isme s po lyg o na m. i Dhs lá partie nord du payb,l&d sols sur roche gypbeuse niont une texture apprdciable que dans llhorizon Al 1: elle est limonewe. Le taux de matière organique est de 3% en,surface et encore de 2,5$ au ddmmet de 1'txtcPofitement;Le rapport C/N atteint 29, indiquant ainai un hum& non mingralisé,' Le $ de ca.lcaire,stélevant à 2 en &urface,e&t nul Brr $Fofonu de&,Par contre,d'es Ithorizon Al ,la quantite' de gypse est de 86 $ passant .. B 90 % dans lgencro$tement .Le pH9de 738 en surface9s'abaiase à 6,6 au ., niveau de la roche.

    Dans le aud,les sols sur encrofltement gypsem qui forment la surface dee glacis,ont We texture limono-argilewe,Ils sont peu humifères et peu gypseux en sarfam.leur taux de calcaise,à cet endroit,varie entre 20 et 35$;' L'encrofitement gypseux s'est élabore' à partir d! un dBp8t allochtone OU drune roche en place,habituellement argileuse,Sa teneur en calcaire oscille de I à 10 $,oelle du gypae ste'lève brusquement à 60-90 $.

    Dans les d&pressiona,la texture d& sol est limono-sableuse en ourfa- ce.Le substrat eat sablo-argilemole pourcentage du calcaire va rie de 15$ en 8WfaCe à 18-20 $J dans l'horizon B. Le substrat est calcaire de façon très variable.(: teat le ggpae qui erjt l'e'le'ment psgpondérant du profil.' Son taux est de 50 à 70 % dans le sol. Il diminue fortement dans le subs- trat ( moina de 5 %).'

    Sur bourrelet e'olien,le sol 5, une texlïure aablo-limoneuse en erurface; le substrat peut présenter des strates grossihres sablo-limoneuse,et sablo- argileuse.EnoroBtQ par le gypse dès la surface,le sol est peu calcaire em l'ensemble du profil;' rilais la courbe dee aulfatea montre que la partie eupg'rieure n'est pas gypseuse et que,& partir de l'horizon d'accumulation, Ze tam du gypse pasee à 10-20$ au moins au sein d'un matériau conatitbS de tr8e petitae lentilles de gypBe stratifi6.En profondeur,la eonductiv2tg aagmente jusqutà 4 mhos/cm,traduisant ainsi ltapparition d*me certaine salme.

    Le sol qui Se développe 8ur sable gypseux stratifie' finement lenticu- laire,est pauvre en matière organique(0~6% en surface - 0,2 % en profondeur). Le tam du calcaire,peu e'lev6 en moyenne,varie de 15 % en surface et dianinue en profondeur dane le aabstrat oÙ il atteint 7$.La quantite' de gypse varie -, 88 -

    dans le mgme sens avec des taux plus e'lev6s. Absent dans lthorizon de amface,il atteint 25 % dans l*horiaan encroate' et 15 $ en profondeu. En effet,la plus gra;nde partie du gypse est à l'e'tat cristallis6 et COIS- titue le eqnelette mineral avec le sable,

    Dana 1té.t;a-b actml des connaissances,il semble difficile dte'tablis un lien p*e'cis entre les horizons superficiels et l~encrofitemntapeem eur lequel ils reposent,Pour les sols situes sur les roches triasiques de la re'gion du Ke%,iB.est ,ermis de penser que le matBriau originel eet un apport colluvie1;de mgme ,BUT les glacis dtgrosion couverts et aam lea dQpsessions;il est; surenent e'olien sur les bourrelets de Sebkha,Sur oelui- ci BB développe tm eo1 calcimorphe plus ou moina &olu6.LLalte'ration,aa contact dtun aubatrat gypseux,entraine la formation dlw horizon de tran- sition come dans les rendzines sur croate calcaire, Stil y a pe'dogen'eae caloimorphe,celle-ci affecterait donc la totalite' du matériau apport6 et altérerait la Burfzoe du substrat sans pour autant qtte celbi-ci soit le matgriau originel du sol. Ce sont toutefois des sols oalcaires,Leur type de matière mganigue est mal, connu. Latgralement ou en bas des pentee,ils atasaooient B des sols isohumiques et leur faciès principal parait bien etre une légère &volution calcimorphe en milieu d'éro8ion ou dans des dgpressions suff isment déssèchéea pour qu'ils ne puiasent pas mieux faire .. apparaftre les cara ct8re.s de la calcimorphie,

    Zes sols oalcimorphes gypseux existent partout, OÙ effleurent les roches du Trias diapiriqne,depuis le bassin de l'Oued Ifellègue jusqu*&la moyenne vallëe ae la Nedjerdah,Ils réapparaissent dans la région de Kasserine et sont largement de'veloppés sur les glacis dtérosion taillée dans les marnes gypsemes pontiennes qui affleurent au dôme de Bou-Thadi . et dans la région de Djilma-Sìdi Bou Zid, Enfin,leUr pr'e'sence eat constante aux tous les boumelets e'oliens des grandes d6pressions sale'es de la plaine orientale ( Xidi El-Rani - Chérita - Rherra), Parce que ce8 sols évoluent sous ltinfluence de l'ion calcim,avec raise en mouvement et sggrggation des sels,ils sont actuellement classe's dans les sol~~calcimorpheset &ne Ia sous-classe des 801s à accumulation gypseuse, Le groupe, indique la localisation de cette accumulation. Le soua-groupe ui ape'oifie lte'tat de cette accumulation = crofite gypseme dure ou encroatement gypseux friable,

    336.- Utilisation w"--.œ.. - d--- Dans bien dea cas,les aols calcimorphes gypseux sont trop peu pro- - fonds et trop érodbs pour qutils puissent etre culti36s.Le milleu aulfafe' ntest guère favorable à des cultures riches, De plus,il est ebuvent accompa- gn6 de salme en profondeur. Leur position dans le paysage les sittze égai. . lement dans des aonditions de sgcsheresse accentuese. Leur couvert vëge'tal af generalement d4grad6, La pre'sence des sulfates parait leur conférer une oertaine instabilite atructurale,et um pouvoir hydrophile qui les rend susceptibles B ltérosion, La seule utiliaation actuellement possible est de les mettre en de'fens,d*y laisser rég6ne'rer un tapis ve'ge'tal destine à aervir de parcours ou de las reforester dans les r6gions montagnemes, yo CHAPITRE - III - - - I .. _- LES VERTISCIlLS(*I

    Les vertisole et les sols vertiques sont caract6ris6s par un profil peu différencie attribuable aux mouvements internes B une forte teneur en argiles gonflantes montmorillinitiques, Ces mouvements suivent le rythme saisonnier des humectations et des dessications du sol et se traduisent en aurface par un fendillement très large avec quelqpes-fois des affaissements des bords aes polygones donnant un relief legèrement bassele' analogue au relief GilgaP. Ces fentes ee prolongent profondsment 2t l'intérieur du sol de'limitant une structure large en blocs primatiques. Ces mouvements Be traduisent en profondeur par ltapparition dt une struc- ture en plaquettes gauchies avec des faces luisantes et striées,

    Ces caractères morphologiques apparaissent de façon plw OU moins acoentu6e oe qui permet la différenciation entre les vertisols et les Sole vertiques;dd même la profondeur d rapparition des caractères structurawt.'

    Outre cette distinction les vertisols sont subdivisés d'après la lithologie et la topographie qui conditionnent soit.Jgnn OU ltautre Boit conjointement le drainage externe de ces sols.

    Si9dang la classification française,on tient compte de la pdsenoe ou de Ilahence d'un horizon supérieur grumeleux de 2CEnen Tnnisie il,n'a pas 6% obaervd encore de vertisols ayant un horizon grumeleux de profon- deur suffisante pour les rattache? au groupe grummolique .Aussi tous les non vertisola dgcrita appartiennent-ils au groupe" grumosolique ?

    Nous en'viaagerons les unités suivantes : - vertisols lithomorphes. - vertisols et sols vertiques topomorphes ( OU topolitho- morphes),

    1 .œ Les ver+isolau_ et sols vertiques lithomorphes

    Cette unite' a éte' décrite dana le Nord par A.MOR1 - K.BEXHODJA (Mateur 1964)-L,GUYOT I964 etc... et au sud de la Dorsale par FmIH 1966 Rairouan,BEIKHODJA 1966 Kairouan - BUREAU9ELIZEC~1965 Kairouan etc.. ..

    ,. (*) RQdige' par K. BELKHODJA cl 966). .. II .-Caractères morpholo&iques La couleur de ces sola est claire sur tout le profi1,de teinte 5 Y ou 2,5 Y avec des intensit68 supérieures à 4 et des chromas supe'rieura B 2. Il est rare dlobserver des teintes rouges dans Gea aols.La struc- ture est polyèdrique en surface,perturbée par les labours,elle devient prismatique en profondeur, compacte,à e'le'ments cubiques ou en plaquettes & faoes gauchies,lissées et strie'es.

    12.7 Caractères Physico-chimiques

    La texture est fine en ge'ngral avec des teneurs en e'l6ments fins de 70 à 95$odont 30 à 75 $ d'argile.

    La teneur en calcaire est variable 2 à 45 $en calcaire total, On note oependant que lea sols sur alltlvions sont très calcaireS.on ne dbc'ele pas,en ge'ne'ralg de gradient de calcaire au sein du profil. Le gypse appar-ait dans certains de ces sols au Nord de la Dorsale .. eus bourrelets ou colluvions de bourrelets de Sebkha généralement gypaeux, I1 s'individualise en profondeur en pseudomycélium et taches ou bien exisee 80128 forme de miorocristaux lenticulaires, Au sud de la Dorsale le gypse wpparait B la base des profils des sole vertiques oÙ il accompagne les autres sels solubles.En effet dans les plainea du Centre (Kairouan) ces eols ont dea caractères de salure et dfalcalisation qui les font passer, lorsqur ils sont accentu6s,dans la classe des sols halomorphes,

    Le pH est &leve';en $e'ne'ral 8 & 8,2 en surface et 8,5 & 9 en profondeur quand il n'y a pas de sels solubles.

    La capacite' dléchange du complexe absorbant est e'levée et varie de 25 B 60 me/lOOg.' Elle eat sature'e par du calcium en majorit8,avec des proportions variables en magne'sium 3 B 15 me/l Oog en sodium 1 B 8 me/lOOg alors que le potassium atteint I me/100g,

    Les proportions du magne'sium et du sodium rapportees B la capacied dtgchange sont Qleve'es par rapport EL ce quelles sont dans les autres eole, et augmentent de la surface ve4 la profondeur, Dans oertaim cas dans le Kairouanaia et à NateUr au Lao Ichkeul le passage vers les sols à alcalia est graduel et le pourcentage du sodium dans le complexe augmente. .. -t 3. - garactères mine'ralogiq-ues .

    Les analyses min6ralogiquea révèlent la présence constante de montmorillonite associée à de faibles quantités de Kaolinite d'Illite et de Calcite. La présence de la Montmorillinite en grande quantité est aignalge dana lea marnes du crétacé et du tertiaire dont d8rivent ces types de sols,

    . 14.- Caractères de la matière organique

    Le teneur en matière arganique est faible et varie entre 1 et 2,7 $. Cette matikre organique pe'nètre assez profondement et on retrouve O,? B 0,8 $ vera 1 mètre de profondeur.

    La matière organique est bien humifide ( C/N 8 B IO) avec une matière humique totale contenant 0,8 B 2,4 de C $,riche en acide humique8 (0,4 à 2 de c $)i'

    ., 35. - Conditions de formation

    Les ver.tiaols et sols vertiqutes lithomorphea,apparaissent condi- tionnés par la texture fine et la nature du mate'riau originel riche en argile gohflante q\xi,malgré la pre'sence dsun drainage externe,prQsentent de8 caractère8 dlengorgement saisonnier lie's. à Un muvais drainage interne,'

    Au nord de la Dorsale les vestisole et oole, verfiques lithomor- phes apparaissent sur certaines roches-mères telles les marnes,les argiles et les colluviona de bourrelets de Sebkhas.

    Dans les plaines alluviales dont le remblaiement quaternaire eat issue de ces formations,dJautres unit& de 801s apparaissent ayant des oa- ractères vertiques et également des sols _vertiques à caractères de salme et d'alcalisation dus & la pre'sence drune nappe phre'atique à me profondeur plus ou moins grande.

    Ah sud de la Dorsale les vertisols et 801s vertiques Zithomrphes apparaissent sur les alluvions et c lluyions de marnea et argiles tertiaires sur les pentes moyennes et sur les alluvions4 provenant de ces mêmes forma- tions apportges par les grands oueds du Kairouanais ( Merguelli1,Zéroud)et du Centre ( Oued Bekka,Djilma). - 93

    Ces sfole se trouvent eitues en ge'ne'ral sur des formations récen- tea dfgge Rharbien et peuvent continuer B 6tre sporadiquement inondés,!Près sobvent fls ont de8 accumulations gypmuses en profondeur,des sels $01~- bled et un fort pburcentage de Na Qchangeable,

    46';'- Pasaages latgram à d'autres types de eole

    AU nord de la Dorsale les .sols situés sur pente eont souvent asEtoai68 aux sols peu 6volue's dfe'rosion r6gosoliquea et am eols caloinor- phes 8LZr les versants nlarneux soumis B l'e'rosion.

    Alom qae dans les plainee bien drainées ils sont associe's b des sols peu Qvolu6s,sains,et à des i3018 évolués du type isohumique chatain, dans le cas dtme plaine à nappe phre'atique (Matem) la renontb graduelle de oelleei acoentae la concentration des se18 solubles et du Na &changea- ble et les fait passer graduellement vers les 801s halomorphes,ou bien vers les sols hydromrphe9.

    AU =Ud de la Dorsale Zes 8018 vertiques Sur pentes sont assoai6a aux eola peu ~volue'asains ou à caractère iaohlhiqm issu des gra (Cherii ohira - KairoUan IC'Cem de Pa plaine sont associés B des aols peu évolnf$s saiusà caractères de salue et dfalcalisatiçm,ef à des 801s à alcalis fair blement OU moyennement sal& sans quron puiese invoquer lraction d3we .. nappe actuelle.

    2-.; Vertisols topolithomor phes

    Cette unite' observQe dans le Nord par RENON Matew 1955,MORI Matew . .-. .. . BELKHODJA Ichkeul 1955,&URTINI 1966 B6j$,NORI Béjà,SOUISSI Le Kef 1966 etc., ,

    Au shd de la Dorsale elle a Qte'obseF6e au Sahel par K.BEUH0PJ.A (1964),dans le centre (1965 ),Et Sidi Bou Zid,par K.BELKHODJA,dans la région ..,. . de Hadjeb -Sbeftla-Kasserine par R.GADDAS ,J. LE FLOGH (195 )etc. *.

    21 ,c. C aract'eres morphologique3

    La couleur de ces sols est tou80~~8foncée BUT l'ensemble d.4pro- fi1 avec une teinte de Z95Y ou 5Y des intensités infe'rSeures ou égalee B 4 et un chroma de 1 DU 2, - 94 *

    La surface est fendillee en polygones en e'te' avec parfo.58 de8 affaissements des bordures donnant lrallure de relief gilgalt.

    La texture de la surface est polyèdrique fine drallure gruntosolique mais dt e'paieseur faible,2 B 7cm. Très g6né'ralement, oet horizon superficiel est perturbé' par les labours,

    Som cet horizon la structure devient prismatique large & SOUR- etructure oubique ou 2t plaquettes à faces lissées et striges dont le gauchissement augmente avec la profondeur.

    Lorsque le mate'riau originel apparait en profondeur l*hydromorphia se manifeste,surtout dans le Nard,par ltapparition dtune nappe phre'atiqm qui donne me teinte jaunBtre avec une individualisation du calcaire sous forme dlamas et nodules, parfois dl un pseudogley,

    Trh gQnQra1emen-t on remarque dans les fentes de &etrait du mt6- riau originel ou soue jacent de3 infiltrations noirâtres provenant des hor iaons supe'r ieWE!.

    22 - LamctBres Physicochimiques

    La texture des vertisols hydromorphea est toujourrs fine la fenem , en argile est cependant toujows plus forte que dans les sols vertiques (50 B 75 5 dtargile) avec une augmentation dans les horizons profonds moine ramanigs probablement,

    La telielul en calcaire est variable (0-15 $) mais toujours plu8 faible que dans les autres vertisola,avec parfois une aertaine variation de oette teneur an min du profil. On peut observer une accumulation de sels solubles dana certains vertiaols hydsomorphes en liaison soit avec la presence drune nappe phr6a-

    tique,soit avec la nature du mate'riau originel ( marnes sele'es) OU bien . . lorsque ces sols reooivent des e'pandages Qpisodiques dfoueds (Centre de la

    T unisie) , La capaaité dte'change du complexe absorbant est Qlede45 B 70 --.+..,' me/lOOg sa.t;usé en majorité par du ca lcium avec dea teneurs en Mg échan- geable relativement e'leve'es 15 à 18 me/IOOg,des teneurs en Na Qchangeables 1 à 13 me/lOOg avec des tenebra parfois .plus e'leve'es dana le cas d'une aloaliaation en profondeur,La teneur en K est de llordre de 1 me/100g. - 95 -

    L$a valeds du PH sont Gledes variant entre 8 et 8,3 en amface et e96 à 8,7 en profondeur B moina qulil ylait une accumulation de sels eolubles ,auquel cas ces valeurs diminuent,

    .. 23 ,- Caractères minéralogiques .. ..

    --...,. Lfargila dominante dans-les vertisolti hydromorp. f: 2':- .:. . . .Y - rillinite associe'e à un peu de Kaolinite et d'Illite, .. _......

    .I 24.- Caractères de la matière organique

    ~a teneur en matière organique varie de -I à 3,5 % en amface et diminue progressivement vexa la psofondeur,Cette matière organique est bien humifi6e (C/N x IO-)3),et le taux de matière humique totale eet plne &.eve que dana les autres vertisols de 1,8 B 4,5 de C % dont 1,6 B 3,6 de .. C $ d ac idea humiques. Cette matière organique e8t très fortement li6e aux argiles et rësiste aux attaqaes répét8e.s à l'eau oxygénée. .. 25. - =ditions de formation Les vertiaola topolithomorphes apparaissent conditionn9s B la

    fois par la position topographique qutila occupent dan8 le paysage,toujouss ' bame,et par la texture fine compose'e en grande partie d*argile gonflmte de type montmorillonitiqne.

    Au nord de la Dorsale ils sont situés fréquemment dane lea baseinsc comble's de formations lacustres ou lagunaires (Mateur,Fernana).Lea de'pses- aions marneuaeg encadrées de barsea .calcaires de 1tQocène da Be'jaoua offrent dee eitea de prddileotion pour ce8 sols.

    Alors que dans le nord (MeLeKr) on peut les observer dan8 les dépressione e% encore en bas dea glacis,aux raccordements glacis terrasses ayea une faible peiite,au sud de In Dorsale ils se cantonnent dans les depressions ( Garaa) uniquement ou bien dan8 les !zones d!Qpandage.On y relève lreffet oompensateur de la topographie vis-à-vis du climat qui refoule ces sols vera les parties les plue basaes du paysage,donc les plus humides,à mmure que ltaridité sraccroit, - 96 -

    L~6volutioades vertiaole topolithomorphes b coulenr fonce'e est li& à l'engorgement saisonnier qui affecte ces sola à mauvais drainage interne,et à Itextreme dessication en Qte',qui se manifeste par les mou- vements 3$iz&aea dusol e% w Waduisant par unsr: 6,tructure marquge par *es hoWf"n*s ( plaquettes gauchies lissées et BtriQes), Alors que oertains caractères dghydromorphie peuvent appara4tre en profondeur souvent lie's à la pre'sence dtme nappe phdatique (encroate- n6nt calcaire, paeudogley) ,on observe rarement ces mgmes caractères dans le aro1 proprement diteGertains indices comme les peudomycélium ,taches OU amas calcaires peuvent apparaître dans certains sols,traduisant une eer- twine hydromorphie avec remise en mouvement du calcaire ou du gypse mai& jamais de mouvement du fer et du manganèse.

    Ceci a 6% expliqué par G.BRYSSINE (1965) qui a e'tudfie' le compar- tement phpique de ces sols au Marac.11 conclut que ces sols nlatteignenl presque jamais la saturation en eau,les micro agre'gats se comportent come des grains de sable argileux et ne ae dglitent pas. 11 yta t;oujours m&e au moment où le sol parait engorge' par l'eau,me certaine porosit6 et une quantite' d'air qui y est emprisonnQe et qui empgche le réduction du fer e3 Itapparition des symptomee ferromanganiques de lrhydromorphie.

    Ces so18 ne sont dom pas hydromorphes,tout au plw sont-ils engorges saisonnièsement mais avec un Qtat d'aération suffisant. Si dea caractères dthydromorphie peuvent apparaître dans certains cas ilrJ sont imputables B des caases ext6rieures B la dynamique normale de ces sola. C rest .la prësence de nappes phréatiques qui peuvent induire lorsqtxrelles existent ( au Bord à jkteur ) des caractères secondaires dthydromorphie en prof onde ur.

    G, BRYSSIm explique e'galement le fait que,& 1'Qtat frai8 lea Q 1ément s structuraux se de'litent en petits agre'gats polyèdriquea fins, alors qu à 116ta.t Bec les mottes sont dtune compacite' extrème,par 1lsxl~- tence de films d*eau qui,à lte'tat f%ais,sfintercalent entre ces microagrQgats alors qu à lte'tat sec ces films s'amenuisent ou disparaissent mettant en contact ces microagrggats, La différence entre la compacit6 des e'léments structuraux des sols sabletu et des vertisols s'explique par le mode de contact entre les grains ,qui dans le cas des s 01s sableux se -bouchent de fagon pontuelle,alors que dans les vertisols les agrggats se touchent per .* des surfaces,ce qui augmente Iladhésion des agre'gats les uns aux autres. . ...

    - 97 -

    @e qui distingue le plus les vertisols topolithomorphes des vertisola lithomorphes et dea sols vertiques c*est,outre l~intenaitédes caractbres structuraux,la coloration plus foncée.

    Cette coloration n*est pas lie'e au' tam de matikre organique, g6ndra.b.ment faible,mais à un &tat de liaison e'troite de la fraction humi- que,fortement polym&r&sée,àl'argile. Cette liaison étroite psreit favori- sBe par la présence de lfion calcium doat le complexe absorbant est forte- ment saturé.

    Les conditions de formation de cette matière hmique trhe fonc6e paraissent liées à un e'tat d'engorgement temporaire oh sr8laborent dea fractions humiques B faible poids molsculaire et & petite8 chaines qui sont capables de migrer facilement p6nétrer dam toute la masee malgr6 la faible poroait6,et donner dea traînées en profondeur. La dessication inten- se de ces sols dBe b l'ouverture de larges fentes de retrait,poly.merioe ces fractions en longues chaines liées à Ilargile, Cette matikre organique subit une transformation irréversible et parait perdre Bes oamctèsecs oollo9dawt.

    Dtautre .part des chercheurs ont observ6 que la montmorillonite protège. la matière organique entre ses feuilleta contre l'attaque dea mioroorgmisnes ,ce qui expliquerait la *sistance et le maintien de cette . - . .I ooloration intense meme dans des pala'osols , enterréS.ces mgmes auteurs aipalent que,lorsque plusieurs couches sont fix6es,elles sont attaquges par les miorborganismes ,mais certain8 produits de degradat ion €oment dea com- plexes avec lfargile.~ettecoloration noir4tre fencée se retrouve Qgalement dans des sols divers ( 801s isohumiquea bruns et chatains) souvent enter- rBs ef qui occupent e'galement des pasitions basses dans le paysage.De meme certains vertisols se trouvent enterres som des apport8 plus rQoents ( dans le Centre à Sidi Bou Zia),

    Les ph6nomènes de noircissement semblent les mêmes dane lea deux cas et lig, à des conditions de fortes humidite's pendant la saison pluvieuse.0n peut penser,au moins pour les sols sita69 au Sud de.ls Dorsa- le,que le noircissement est da à une pédogenèse fossile,datant drune des . pdriodes pluviales passees ( SoLtanien,Rharbien) dor8 qútau Nord lea Conditions de noircissement, peuvent se maintenir dans les sites les plus huaidek, les bas fonds. * 98 -

    En effet dana la region de Kairouan la terrasse récente de l'Oued Merguellil porte deB vertieols à structure bien de'veloppe'e dès le surface mais dont la couleur eat claire,alore que,dans la même région,on trouve dea vertisols à couleur fonc6e mais enterre's BOUS lea alluvions récentes, Il ne semble donc pas que les conditions actuellee,au moins au Sud de la Dorsale puissent fournir une quantité de matières organiques totales tissez importantes pour laiaaer un residu après attaque microbienne suffisant, capable de se complexer avec les argile8 et de oonférer au 801 me colors- tion fonce'e sur une grande profondeur. I1 parait plus logique dtadmeftre ..;. qulil faut une quantitb importante de matière organique et cela ne peut 8e rBalíser que EIOUB un climat beaucoup plus hurhide que le climat actue1,Csci eat confirmé d'ailleurs par les observations géomorphologiques du paysage. Cependant tout le monde slacoorde pour dire que si les climats des plclviatu 6taient plus humides leur caractère mdditerranéen 2L dimat contrasté ave0 sécheresse estivale ne eubistait pas moina. Or,m8me dans le Nord,les quantttbs de matière organique dans les 801s de plaines se sont jamaie très cflevdea sauf dana les aols hydromorphes ( Matem BELKEODJA) oh certains sols Ont juaqutà I O $ de matière organique,

    L'exemple choiai du e01 hydromorphe est form6 Bur des alluviana ayant des caractères de etructure vertique nettement exprim68;seulemenC la nappe est presque affleurante.

    I1 semble donc que les caractères de couleur foncée dee vertisols topolithomorphss soient dus à l.me fraction r4siduelle très candensee dl une quantite' importante de matière organique qui s'est accumul6e à la faveilr daune hydromorphie ancienne.

    26.- Nomenclature et classification des vertisols

    La denomination vertisol- et ao1 vertique introduite B la suite de la 70 approximation américaine slest substittle'e 2 des dhominatione diff8- rentes des ao18 obsem& auparavant ; tirs,aols tirsifi&,eols noirs hydro- morphes,eols caloimorphes hydromorphes ... En effet la plupart dea ola peu 6volués mal drainant ont éte' d6nommés depuis sols peu Qvolu6s vertiquea ou mhe vertisola lithomorphes clairs.

    I '* 99 - En 88 rattachant tQUjours a& oaractbres de &mature vertique certain8 8018 B structure large naguère attribuée & une hydromorphie naiasante ont 6tB dgnomm&s vertiques.

    A la suite dea rëcentes prospections,des vertieals sont apparua par&ou%en Tunisie du Word et du Centre.

    27,- Le Vertisol et le Tirs

    Le vertisol ( sensu-Lato) est largement répandu dana le mande i on le trouve dane &EI~onee climatiques assez différentes et dana Les deux hemisphères. On lui a donne' des noms divers Tira,Vlei Sai1,mengsllitix Foil&; . Blaok cotton Soi1,Tierra negra,sol.noir tropioal,Solonstr magnéeten eta... Seul le Tirs marucain a intéresse' les p8dologuea de Tunisie,On a longtemp$ refmQ d'admettre l'existence de aOlB similaires en Tuniaie,metia sellement l'adjectif tiraifie' pour tliff6renta eob.

    Avant de jugerr de l'opportwrit6 dtemplai de cet adjeetff il y a int8rfS-t Et analyser ce que les marocains appelent Tirs,

    Dan8 une recente mise BU point WILBERT ( 1965) en denne les carad- tèrea suivantes- :

    C. pre'sence drune couleur foncée hora de prep0rfj.W mee la teneur en matière organique. - texture fine 25 Et 30 $ au moins drargile ( particules fnf6rieu- re8 B 2 f) pour que 108 caraotères morphologique8 apparaissent nettgnent,

    - la succession théorique des struokres L grlp.neaUxy prismes, lentillea,polyèdres. - dimeneion et compacite' des mottes. - pre'aence de caractèrea secondaires dfhydromrrphie traduisant une p6dogenèrse humide.

    I indifference apparente via-&-vis de la pr6aen8e de caleebire sauf sous forme exprimee de Itencrofitement qui le stoppe nef (caute d'argb Ie). Alors que pou II. DEL VILLAR ( citg par BRYSSIm 1965) iz rta dea Tirs noirs,gris,roUges,sablewt,i~ aemble que le caractere distfn8fif des Tira soit tantôt la structure liée à une texture fine,tanf@t lageeulettm foh&e.PUJOS (oit6 par BRYSSINE 1 965 1, plaçant Ir Qvolutian'dss sels dans le oadre paléoClimatiqua,asso~i~les Tirs et les sola tirsifiés au pllrvial auteurs le Tirs Lse caract8rise.tanh~6~parsa couleur M&pendemmant des . autreo caractgres k"Ô% par sa structure;quand lea deux sent ssawc968 ch& IsTira -typique. _. Or il nous sem73.Le que ces deux caractères ce~Ie~@et rrtraatttra mnt à dissmier et avant d'employer ce nom vernaculaire il y a i&8r& à connaPtre oe que les gmdu aap entendent par ce nnm,les pays- msocaim donnent Le Qom de Tirs à dea teme-a fortes,sTgileuses,de ratalem plue QU moins noire fom6e,aam tenir compte de bur arïgine, Dans lfeeprif de beaucoup de gens le terme de tirs eerait synanpe-de-te~re0Wee8.02, ce terme de .brre naire eat improprs.ba oaract&ris%iqueda tirs dt&m me terre forte et ~~&~~USI~.ALIMaroc elle est gén8ralement acune oaubU fsne&,mai8 91 rifen est "pas de meme partout ( BRIVES 1909 cite' par . G, aRYSSIETE 1965),

    Devant la confmian gul entraine presque Coujours It uiiiliaatim dl*un mot vernaoulaire,il iaportera dle'llminer ce mot et de revenir B dea appe- latiw p3.m p",Naus appelona vertisolisation l'apparition dee aemc%èresde struature,alars gup mimiasement &Qsigneräla mn3ear ,fono& qui peut 88 smimpwer amvertisols et B dlaufres typee de Bob.

    Ttrdeh cette diatinction ee faisait en qualifiant de %iroifhm~-

    ULItion ( NOR1 1966) le noirciasement,mais il ne correspond pas à oe que lee 1,farocaina eux-m%." de'signent~aumi nom 1I-abandoanane.

    ADBEIiT $6, )-A 965- La olaasificatian pe'dalogique P-tUìde-en Francm. . .- Pddologie ,3 pp 25-56 , ._ ~Y%I~:(f.F,,)4965- Les propri8te's physiques de8 Tirs du &harb.Vahiew . Reoh, Agnon,, Maroc, 20, 87-279, MORI@+ )1!366, ~ee8018 vertiques, les vertimb et leí3 sols firaifi6s de Le, Tuniaie du Nard, C.R. Conf. SOIS Y&%it,,Madrid,@1-$63.- ppJiLBERTb:$i965 .I Tirs et sols tirsif%e'edu Marao Cab.iere Rech. Agron,, Maroc, 20,23436. Etudsa pédologiques r6alis4ea au Service Pédologique de Tuni&&e par R, BE~DJA,P.BUIXE&%I,EL l?lKKIH,.E.EILZEGHEA, L. GUYOT 3 31.kTA.RTIm ,A .MORI 9 J.Fl.ENON,A .SOUISSI etc.. . - 101 -

    11- LES SOLS GHATAINS

    Draprha lem définition les SO18 chatains sont caract8ri- sés :

    n par me teneur en matière organique supérieure & 1,8 $ dans lfhorizon superficiel (20am) sous vég6tation naturelle.Cette matière mg&- nique bien humifk6e décpoit progressivement en profondeur. - par une structure grumeleuse à nuciforme puia polyèdrique dans 1rhori.ton superficiel et prismatique en profondeur. - par une dgcarbonatation très prononcée ou totale de lbhorieon .. superficiel,

    11 .- Caractères morphologiqus Nom distingumons dans cette unite's lea subdivisons

    8 uivantes : - so1 chatain modal - Bol chatain rouge - ao1 chatain verfique.

    Le profil type choisi a &te' de'crit par B.GABBAs dan8 la region de Ghrdimaou ( Oued RaraP).

    Brun rouge ( 5YR 3r5/4)- Texture limoneme - Structure nuciforme - Humifère peu calcaire. Rouge brun ( 5 YR 4/6)- Textme limono-argileuse .. Strut- ture polyèdrique ,peu humifère 7 moyennement calcaire,

    Rouge brun - Texture argilo-limonense - Structure polyèdri- que à prismatique - Nombreuses taches et nodules caloalres, horizon calcaire.

    * Redige pr K. BELKHODJA (1966). - 102 -

    ., q12.- Sot ohatain rouge -I------Le profil a éte' décrit par NARTINI et GRAFFIN b Olrdna; I il se airstinghe par une texture plus argileuse 47 $ dfargile),une &StC$%re ... en profondeur prismatique moyenne se ddbitant en cubes à faces luisantes. La couleur rouge s'estompe en profondeur à mesure que ltaccmulation oalcaire en amas et nodules s'intensifie et qu'apparaiesent au contact de la m'ame blanc verdâtre les traces dtune ancienre hydromgphie à petites ooncr6- t ions f errugineusea.

    1 13';; Sol chatain verkique *-"------I----- Le sol chatain vertique diffère dea precedents par une tenem en argile plus e'leve'e aurtout en profondeur oh apparaft une struo- ture vertique typique en plaqgrettes lisdes, parfois peu stri6es.

    A~orpholagiquerrientla différenciation entre les troia groupe= çi-dessus e& fonde'e Bur la variation de la coloration à l*intQ- rieur du profil pour les dellx premiers et aur le développement dtune structure vertique en profondem. La couleur est brun rouge en gënéral dana les teintea 5 ou 7,5 ou &me 10 YR dam lea intensités 4 6 et les ohromas 4 à 6.

    12,- Usrac.Cères phy sico-chimiq ue~ La textme eat géneralement fine - limoneuse à argilo-limo- neme la structure eat grumeleme en aurface ,priamatique à cubique moyenne 8. fine en profondeur,devenent plus large avec des plsquettea lier- des pour lee sola chatains vertiques. La teneur en oalcaire eat faible en aurface,poUvant &tre nulle. Elle est souvent liée & la position topographique du profil,à des passibilite'a de colluvionnement en matériaux calcaires et au ruisselle~rent ohargécen cet éle'ment.

    Sou8 cet horieon superficiel B teneur en oalcaire variable le sal pre'sente tu1 gradient en calcaire et eon accumulation est Boit .bruta- .., le aoit progressive, Le calcaire stindividualiae alors BOW des formes diver- sea en pseudomyct?lium,taches, amas, nodules pouvant aller à PencroQtement.' Le pH oscille autour de la neutralite' 811 surfaoe 6,6 B 8,3 et remonte en ge'ngral en profondeur pour atteindre des valem8 Bledes .., 8~62, 6391

    La oapacite' dte'change du complexe absorbant varie entre 25 et 30 me/lOOg et peut remonter jusqurà 40 me/lOOg dans les horil;ons vert ique s. Le complexe absorbant est saturé,le rapport F' varie entre 97 et 100 $*' Ctest principalement le calcium & plus de 85 $ qui sature le aomplexe ,le magnésium enauite et faiblement le potassim,

    Le rapport szo /A O varie entre 3 et 3,5 et si0 / O 2 53 :!%3 entre 2,4 et 2,8.'

    Le tam de fer total est géne'ralement &lev6 s 3,5 à 7,6 %.' La richesee de ces sola en cet élément est à rapporter au matériau originel riohe en fer ( sol rohge,colluvions de 8018 rouges,roches du Trias),

    Le teneur en fer libre est variable 0,34 & 4,6 $.' Le rapi port fer libre/fer total varie entre 10 et 60 $.

    Le tam de msti'ere organique varie entre 1,8 et 3 $i'Cteaf

    Une matière organique bien hdifiée ?iC/N de IO à 14 avec une matibe . humique totale entre 2,3 B 4,riche en acides humiqnea avec un rapport acide de Ztordre de 2 pow les sole, chataim et ohatains- acides f ulviquea rouges et de 3 pour les sole chatains vertiquea,

    Cette matière organique pe'n6tre asses profondement avec O/N qui d6croi.f; en profondeur,La teneur en matière organique chute rapide- mnt au niveau de l'accumulation calcaire et C/N tombe jusqulà 3 alOT8 que dans les sols ohatains vertiques la d6croiesance de la matière organique eat pllls paduelle et le C/N 88 maintient autour de 12.

    ?3.- Condition de formation - Répartition Les sols chataina ee trouvent localis6s dans la partie Nord de la Tunioie oÙ la pluviométrie varie entre 370mm et plua de 600" par an. - 1.04

    1 Leur position topographique est souvent une pente faible ou nulle plya souvent.leur répartition semble correspondre soit à dlancienn 801s rouges OU colluvions de sola rouges,soit à des colluvions de Trias, soit h de8 colluvions du Vindobonien,ou de formation marnewes du Crétacé inferieur ( Bassin de lmOued Miliane). Ces roches mères ont une texture fbe et.asn't; riches en fer ( total et libre) ce qui favorise lrapparitir6' des oara.ctères de couleur et de structure de ces sols.

    La ve'gétation naturelle qui coune ces 801s est souvent dgtruite et remplacge par des cultures diverses,c6rëalesy~ignes,aliviers,

    Les sola chatains apparaissent aoeociës dfune part B une pluvio- metrie relativement abondante et à des roches mères argilemes et riohes en ferydlautre part 2 des niveaux morphologiques bien déterminés,

    Le ddveloppement dm caractères structuraux et la mabilisatiea du calcaire apparaissent très directement liée dime part 5 1s texture du materiau et à la position %opographique qui in;Blulent aur le pkdaolimat et lea apports eecondairee dleau charge'e en carbonates soit superficielle- ment aoit pes migration oblique.

    2+- LES SOLS BRUNS On peut grouper 8om ce terme de8 sols pre'aenfant les caract'eres communs t - Une teneur en matière organique inférieure B 2 $ UOUB végéta- %ion naturelle.

    1 Une structure grumeleuse à nuciforme dans Ithorizon supjriaur ( parfoia lamellaire) maie polybdrique m~pr~leB fine en &ne'- ral dans lthorison profond pek developpee erur matériau grossier. Une ddcarbonatation partielle de la partie aupe'rieure du pr@-'' fil lorsquiil est forme' sm un matériau oalcaire elt tria oa lciq he. - Une acchmulation du calcaire B assez faible profondeur [sauf ata matgrieu trèa perméable), .. 21 *- Les -~olebrms i,sohumiques calcaires

    O& nom distinguerons s

    - les sols bruns isohumiques B accumulation calcaire progmssive.

    - 10s Elola bruns isohumiques à accumulation brutale.

    c les sola bruls iEsohumiques B caractères dihydromorphie noircis ( tirsifie's) et à accumulation calcaire brutale,

    L*unité type a Qte' dgcrite aU Sahel ( X. BELXHODJA S.E.P. 9964). Elle a QtB dgcrite également au Nord par NORI dans la basse vallée de la Medjerdah ( NORI 1964 - cate dLAriana) au Sahel ootier par J,P.COIBTEPAS (1962)~hHenchir Ben Kennla Nahaia I964 par K. BEIXHODJA,dane ltU.R.D. de Monastir par J. BRUIKCSS0 (1966) B par A.LOBERT,au SOuasai(J.I;E FLOCH 1963) dane la plakne de Kairouan ( BEIXHODJA 1966) & Sidi Bou Zid BELICHODJA (1964 SEP no 296).

    227 -1 .- Caractères morphologiques ( Profil no4.4 ) .*...... *...o...... Brun - Te-Jrtm limono-sableu~e- Struature nuciforme - petits granulee calcaires.

    Bran beige - Texture limono-sableuse - Strueture massive- Nombre=' nodules calcaires.

    Beige-jaune - Texture limono-sablease - Structure mas- sive - Nonbrem pseudomyc6liu"~et nodules calcaires .. f riablea. 221.2,- Caractbea physiao-chimiqtles du profil type et de 888 ....*D.**...... *.*...**...... *.~ varia t ione ...*.....4 La texture eat moyenne à lëgère comportant une importawbe fraction de sabla,bependant au Nord Ouerst du Sahel les e'le'ments fins sont plm reprQsent4s que dans le Centre et le Sud oh les 801s nettement légers dominent Il faut remarquer que du fait de leur position en pente lea sola du Sahel Bont soumis 'a une erosion en nappe qui de'cape les sols en amont et enrichit les sols plus en aval en e'léments fins et en calcaire,Ceci est

    Cltautant plus accentue que la teohnique des It meskats 'I (impluvium) qui amène Ileau de ruissellement au pied des oliviers est largemenf répandue su Sahel et dans le Centre pour les terrgins en pente et à texture moyenne. Les profila Bont raremefit typiques,

    Dans le Centre et le Sahel de Sfax u& dominent les sols & texture 16g&re,le defrichement et l~ol6icultureà grand écartement et la destruo- tion syst6matique de la vége'tation herbace'e adventice,favorisent lr6rosion éolie~e,Lee sables sont remani& à des distances relativement faibles par saltation et reptation3par contre les élgments fins,quoique peu repr8sentés9 sone eaulev68 et entrain6s tr8s loin lors des tempetes de vent, Il sLemuitIL? lora de ce8 remaniements un emichissement des horizons superficiels en e'l6menta groasiers. La s2;ructure est poly6drique e'mousrse'e dam Ithorizon superficiel-e. parfoi8,en surface dans les premiers centimètres,une certaine aohlbstosité se de'veloppe à cause de la battance du 801 et du microruissellement ce qu indique la faible stabilite' structurale de lthhrizon de surface.

    La porosite' es0 très d&elopp&e,dae à la concentration des raci- nes et à l~noti~itébiologique dana le premier horizon.

    Alz deuxième et t'roisigme horizon la structure devient polyèdriqke ,. ou en Bclats polyèdriques. La cohéeion et Is consistance augmentent È l'btat sec et seraient daea à la clmentation par le calcaire. Dans certaina sola la structure devient fondue,et se debits en Bclats polyèdriques.La porosité diminue en profondeur conséquence de la diminution de ltactívit6 biologique (racines etí faune), - 107 -

    Calcaire 4 Ls gradient du calcaire mt caractgriatique de ce8 aols,Le tam augmente progressivement vers la profon- deur.Lthorizon de surfaaa eet g6n6ralement Calc&ir9,8aUf Bur matériak peu oalcaire (Sable kolis6,sable fin iaau tie grès non calcaire),et il est rare dJy trouver me individualisation du calcaire & moins que le 801 Boit Qrod6,faisent apparartre lea nodules de profondeur OU oolluvionn6s,auquel ca8 il peut oontenir dee nodules i.oúLés et même des morceaux de croate. Quelque fois à la base de cet horizon autour des racines et dana lea pores un paeuaomyoQlium calcaire apparait,témoin dtm remanie'ment soit swc place du calcairs,soit daun dép8t tiCr à ltinfluence dteau de ruiasellement ahargQe en calcaire;' C teat dans le deweièlae horizon que la concentration du cal- caire commence,som forme de nodulea,d*amaa et de pseudomyc6lium,et dam le troiaième qu'elle atteint eon maximum,

    Si dans les matgrfatlx legers ou moyens aans disconstinuitd bru- tale, te"ale et strmturale,il y a independance entre l'accumulation et la texture,í1 nfen est pas de m8me dans les niat6riam h&?rog&nea;ltaccuh malation se.fait au dessrzs ou dana lthorison le plw argileux.De m8me lorsqutil yra une erotite aous jacente I1accumulation se fait au dessus,et .. ah contact,

    Il apparcsit ainat que la profondear de 1'aCCKmKlatiOII du caloaire dans ces sole eat fonction du bilan hydrique etde tom les Qle'menfe qui le composent ou le modifient ( pluviom6trie, texture,stsucture ,pente,profon- deur de 11 enracinement 1.'

    Le mpee et eels Bolubles : Le gypse apparait Be plw en plus dana le payea ge et les sole B me~wequ'on &e dQplace vers le Sud. D'ailleurs, certainel roches mères Bont gypse-calcaires. Dana les sols bruna LOWles glaoin qui deacendent du djebel Esaouda Zeouba ( Sidi Boa Zia) lfhorieon dtaacumulation du gy-pee ae trouve en dessoua de celui du oalcaire,

    La aO%WB, affecte rarement ces sols. Seuls lea eola sitd4a en brza de gla- cis qui descendent du djebel Elsaouda ou ceux de la dune drom El Adam ( Sidi Bob Zid)',qui 8e raccordent & la plaine dte'pandage de ltOned Pekka apeo sea sols halomorphea,pr&entenf des caractères de salma en profondeur. La matière organiaue. t bien humifige etIli& & Pa mtSèr6 mia& rale,elle oonfère à llhorizon superficiel une colo- ration brune,qui slestompe à mesure .quron descend et que la teneur diminue, I1 est à remarques que le taux de matière organique accuse une chute rapide dans les horizons d'accumulation du calcaire.

    Le rapport C/N est de valeur moyenne,de l'ordre de 15 ,dana les horizons de 8urface;cependant la fraction non brunifi& de la matière organique semble jouer un r6le important dans l'obtention de ce chiffrejet 1' erreUT,

    parfois certains sols br~~,particulièremntles 801s sablerur, présen.tent me coloration brune bien marque'e et assez profonde et peuvent n'avoir qu*rirn faible taux de matière organique de l'ordre de O,5 â 0,7 7% I1 semble . . que cette matière organique soit trls fortement liée à la faible quantite' de colloYdea minéraux et confère ainsi au sol une forte colora t ion brune.

    Le fractionnement de lthumus montre d*ailleurs que les acides hmi- .. qwes y prddominent fortement.

    LQ Fer :

    Le fer libre(' )est peu représenté et varie de O à 0,1 OU 0,2; le fer total ast également pre'ssnt avec dee pourcentages variablea de O,3 à I 9. La teneur du fer Buit gén6ralement celle de l'argile dana tous les profils,et il est probable que le fer soit lié à l'argile,etymalgrQ son taux fe,ible,il donne une coloration fauve B ocre B ces ~01s.

    Ils ntont pas été se'pcare's dea premiem auxquels ils sont asso- cie's,' Que ce soit au Nord ( NOR1 1964,BOURALY 1952 et 1954 MARTINI 1965) ou au Sahel ( BELKHODJA 1964) et au Centre ( BEIXHODJA 1965=66),les sols bruns Et accumul,wtion calcaire brutale ont les caractéristiques ge'ne'rales suivantes t i

    (1) Dosage par la méthode DEWOLON ( réactif d'extraction acide oxalique 2 %I* L. P-sdsence drun horizon ataccumulation calcaire brutale qui commence entre 30 et 60 cm. Cet horizon est blanchi3 B l.te'tat humide il .. prend une teinte jamatre. L'eccumulation est diffuse et prend ltallure dt une pate celcaire pouvant englober des nodulee.

    C. me texture limono-sablo-argileuse 3i limono-argileuse devenant plus fine en profondeur,

    - Une structure bien d6veloppe'e nuciforde à grumeleuse en Burfa- ce)polyG¿Lrique avec des tendances B devenir priamatique en profondem.

    La couleur est plus rouge dans ces sols excepte' aU niveau de llhorizon dfaccumulation,etBemble héritée du limon rouges constituant la .. .. roche-mère.

    Condition de fórmation - extension - variations

    ! Ce8 sola semblent li& B une topographie à drainage externe d6fioient sang pour autant qutil J' eut hydromorphie. Ils se trouvent soit

    II ah bas de collines à pentes faible,..,soit au bas de pentea douces (2%)

    ( BOURALY 1965)f \

    IIB ee trouvent très fréquemment entre la terrasse re'cente et les glacis & croate. De par leur position ils peuvent etre alluvionne's ce qui de'note w1 pe'doclimat relativement humide. Les variations qu'ils peuven-b tsubir concernent la texture,l~accumulationdu calcaire.

    La texture est aussi variable qute dans les 8018 préce'dents mais toujours plus fine dme danB le Centre.

    Dans l'horizon draccumuletion le calcaire imprègne dtune manière diffuee le mate'riau. Dans certains cas des nodulea calcaires sont englobé8 dana cette pate et en profondeur ila pessent B des nodules et amas moins nombreux et plu.& largss.'Ces sols sont constitue's ge'néralement Bur limon rouge. Dans d'autres cas il nty a pas de nodules ni dam Ilhorizon dtaccmulation ni dans 11 horizon Sous-jacent et c4 est généralement sur des matbriem plus sableux,

    Ltintensitc5 de l'accumulation varie aussi,du simple blanchiment I. jusqulà arriver au stade de llencrofitement. CeCLe unit6 est b'ee eouvent associe'e aux deux premières et occupe le8 poeitions basses das le paysage (bae de glacis,vallon).

    Elle a 6t6 &&critedana le Nord ( MORT 7965 BdTj&),le Sahel et dans le Centre ( BELKHODJA 1964-1965) et par plmieurs pédologuea.

    LE? structure du sol en aurface eat grumeleuse à polygdrique et rappelle celle des Unit68 pr&o6dentes,En profondeur elle devient cubique à priamatiqlae fine;juaque 38 la couleur eert fonde OU bien noir$tre.

    Après un horizon de %ransition avec des infiltratiom noir&%res des horizone auajacentQ,~~hori%ondraccumulatìon clpparait plus clair,beige oare à jaun8tre à etructure massive ou prismatique contenant de nombreux nodules calcaires,L 'accumulation calcaire peut &re diffrise sane nodules dans les matQriaux grossiere,

    223.2';; Caractères physico-ohimiques ...... r. I....C.O.~....

    La texture de oec:.solo est assez variable argilo-limoneuse limono-sableuse et reflète oelle des linons rube'figs 13ur lesquels ila sont .. cons tifu&. Lc? structure eat en relation avec la textureples sola à texture fine ant une struoture prismatique bien ddveloppe'e cependant jamaia très large. En profondem me structure cubiqm et parfois m&me en plaqaettes liasge8 apparaît, Cette @tructuseeat moins développée que dana les vertieola amquele ils sont parfois associéeipour lea sols à texture moyenne la struc- ture 68t prisihstique4ime et'xlevient fondue pour les sola à texture groaaiere,

    La distribution du calcaire est originsle,la dgcarbonatation es$ plus aacentu8a,ltacc~ulation plua brutale que dane leer eole pre'cédenta, Dana lea horiaona fonce'a on a ssiate trba souvent B une redistri- bution du calcaire due 'a un rhnriohissement par lea colluvione calcaires

    , qui les aumontent ou par lteau de ruissellement. C sous forme pseudomycQlium que le calcaire se dQpose,soit dans les pores,eoit sur les faces des agrégats quimnt des voies de circu- lation pre'férentielle de 1CecG.' Dans lrhoriaon d~mcmulation,lecalcaire se retrouve soit SOUS forme diffuse dans les matériaux sableux,soit sous iorme dtun re'seau dense de pseudomyc61ium dans les matériaux fina souvent B nodules et taches (limon).

    La couleur de cet horizon est Qclaircie,tirant na jaune et se distingue de la roche-mGre, généralement le limon rube'f ie' B nodules de couleur plus acre, ~~a~xumulationtoujoura très nette varie cependant en intensit6 et peut varier du simple blanchiement à 1 encroatement Cependant dans certains cas,lfenrichissement en calcaire peut $tre attribue' dam une certainea meaure à la pre'sence d[me nappe,qui,dnm le Nord, peut b%re encore fonctionnelle,'

    3;e gym peut apporaftre dans ces aols,eurtout dans le Centre 03 be rochea-mbes peuvent etre "euses et il est ge'ne'ralement entrain6 ., en profondeur.

    Cependa;it,du fait de leur mauvais drainage externe et intepne, dans certains sols du Sahel et dh Centre qui se trouvent soumis à un ruis- sellement diffm ou iL 1tQpcvldege dleatix de crue (Sidi Bou Zia) la salllre et ltaloaliaation apparcissent nuasi bien que dans les vertisola auxquels ils_.. ae trouvent juxtapaagi.'

    Le oosnplexe obsorbant eat ggnérslement sature en co1cium;cependant une forte proportion de msgne'etium peut exister dans les sols à textthe fine, oe qui %end Et les rapprocher des vertisola.

    Lorsque In Pralure affecte ces sols 1Jalcnlisation npparait rapide- ment ( Henchir Ben Kemlo,BELKHODJA 1964,Sahel C otier CO1NI)EPAS);

    La matière organique ne de'passe jamais 1 à 2 et eat du m8me u ordre que celle des so18 préce'den-ts. Cleet aon 6tat de liaison trba ëtroite mec ln matière mine'rale et se tr'es forte polymtkiaation gui conf6ren.t; la coulem très foncee à ce8 sols.' On remarque me forte proportion d'acides humiques,plw élev& que dans les aols pr6ce'dents. .. - 112 "

    Cette matière organique deacend plus en profondeur ,sa décroissan- ce est plus régulière et moine prononcée que dans les sols pr6cédents.Une chute rapide s'effectue dana Ithorizon dtaccumulation calcaire.

    223.3.- Condition de formation .*... O.....*.*......

    Ces sols se trouvent en bas de pente,dans les fonds de vallées, 8 r les t maases; leur position leur permet de recevoir plus dleau que les sols environnants,Cependant très souvent ces sola sont enterrés SOUS un alluvionnement ou collurionnement ,et peuvent ne plus occuper les posi- tions les plus basses dans le paysage,les oueds ayant recreusé leur lit. Ceci fait penser que la plupart de ces sols sont des pale'osols qui ont e'volue' SOUS des conditiom diffBrentes de celles qui prévalent en ce moment, La pre'sence de ce8 sols enterrés dans les coupes fait penser que ce style de pédogenèse stest reproduit à différentes pe'riodes du quat;er- .. naire. l!,!Iaia les sols décrits,soit exhume's soit faiblement recouverts,pour- raient dater eoit du Soltanien soit du Rharbien selon la terminologie mar ocaine,

    Dails certains cas les sols bruns isohumiques tirsif ie's (hydromor- phes) sont soit fortement remanie's ,soit placés dans des conditions totalement diff6renles de celles qui leur ont donné naissance ,8e comportant comme des roches mères et les sols se de'veloppant dessus sont classe's dans les autres cate'gories en fonction de lems caractères intrinsèques et crest au niveau de la roche mère qutil est fait mention du matériau tirsifié,g%n8ralement .. le limon,

    Lea conditions de formatims des sols brus isohumiques tirsifie's se rapprochent de celles des Pertiio18 hydromorphes ,auxquels ils sont apparentés morphologiquement par la couleur et par la structure quand ils aont argileux,et topographiquement les deux occupant les positions basse8 dans le pamage,

    Cependant ils en diffèrent par certains caractères 5

    L. La texture est généralement moins argileuse que pour ,les vertiaole hydromorphes.Les mouvements de gonflement et de retraction de9 colloIdes argilem de type gonflant ( montmorillonites et interstratifigs) quoique miatants dans les sole bruns isohumiques hydromorphes, semblent moindres que dans les vertisols et contrecarres par la présence d'e'le'meurts grofmiers qui s'opposent à lrorientation des particules argileuses,Aussi la structure est plus fine ,lea plaquettes et les lissages nrapparaissant que dans les sols les plu8 argileux,mais le gahchissement est toujours ., faible.

    - La porosite' eet bien de'veloppée dane beaucoup de cas et etoppose à la compaeite' des vertisols. Cela pourrait atre dQ soit à une meilleure structure et pénétration des racines à l*origine ,soit à une diminution de 1thydromorphie;celle-ci n'étant plus fonctionnelle,les con- ditions dtaridite' devenues plus fortes les mouvements internes sont r6duits et la porosit6 srest refaite traduisant une nouvelle colonisation du sol par les racines et une nouvelle &olution,

    Les aols bruns hydromorphes ( noirci, tirsifi6)apparaissent domme les pendants des sols chataina vertiques des zones plus humides au Nord. Ils gren rapproGhent par certains caractères morphologiques de texture,lte structure et anrtout par ltintensit6 de la dgcarbonatation. On y verrait l'effet de compensation de la topographie vis-à-vis du climat.

    ., 22.- Les sols bruns iso&uaiques non ou peu calcaires

    Des sols observés principalement dans le Centre ont éte' de'crits et cs.stogre,phie'a par MM,' GADDAS et M.J. LE FLOCH.

    I1 sont developp6s sudes matériaux issus de grès du miocène géneralement non calcaires derj plateaux de Bled Zelfane et Bou-Drie's.

    L'horizon A est très Bpais avec une teneur en matière organique variant entre I et 3 $ $9. surface.'

    La teneur en calcaire eat très faible voire nulle. Dans l'horizon B qui e& Douvent assez profond,on constate parfois une 16gère accumulation de calcaire,localisée dans les fentes de retrait et le long des racines 011 sous forme de pseudomyc6lium et petites taches ,Ce calcaire proviendrait probablement des zones voisines ob il eat present dans les sols et les roches mères,etsserait du B me migration oblique. - 114 -

    La texture est grossière à trèa grossière ,la capacite' de re'ten- tion faible,la porosit6,la perméabilité sont bomes ce qui entraine un bon drainage naturel,

    ~a structure est toujours peu niarque'e,particulaire .B -oXyè&r*que e'mousse'e en surface,continue en profondeur.

    3 .- NONIENCIAT~-_D ET CUSSIFICATION DES SOLS ISOKLTMIQ,UES

    Be critère prinoipal des sols isohumiques a oome base une re'par- tition en profondeur de la matière organique bien de'oomposée provenant des racinea dtun tapis v6ge'tal herbacé.

    Le terme de isohumique,aussi bien que celui de steppique ancienne- ment applique' à ces sola et abondonn8,sont impropres.

    La classification de oe8 eola se rattache toujours plus OU moins à la classifioation rUsse,et pour son'initiateur DokutchaPeP' il stagisaait de délimiter B Ilintérieur de la sone eteppique OU du Tchernozen ,des so19 > chataine des sola burrs et dea siéroeemsr des I* bandes isohumiques les cols ont ei1 surface U m&me taux de matière organique.

    Le terme isohumique ne eignifie donc pas un caractère du ao1 mais dtun groupe de sols qui ont rm pourcentage de matière organiqke cone- tant et Dokurchafev explique ces variations dru, groupe & l'autre par lcihfluence du climat et de la. vgg6tation.

    En Tunisie et suivant 1s olassification française, les groupes d-?? sols cheta.in8 et bruns se difftkencient thdoriquement par un pouroen- tege de matière organique et Qgalement par dtau-tres oritères morphologiques et phpioo-chimiques préc6demen-t d&crits.Le pourcentage de matière organique eat drune part variable et apparait comme fonction de la pluviomgtrie et de la végétation et Qgtzlemen-t des caractères chimiqueS.or il Be trouve que . pour: les groupe8 chatains et brun3 le taux de matière organique confirme plus ou moins à part quelques exceptions la règle dea bandes isohumiquea,Le- taux de matière organique dose' serait le tam dféquilibre entre les apporte et les pertert et pourrait ¡$tre comide'r4 comme caract6ristique de ces sole compte tenu de la texture et des autres factems, -115 -

    Cependant le développement du profil et la différenciation des horizons principalement celui de l'accumulation du calcaire par rapport aux sols environnants et développe's sur des matQriaux d'apport pbB riaent Sont pens& à une pédogenèae dont le commencement est ancien,et daterait du dernier pluvia191e aoltanien d'après la terminologie marocaine. Cette pédogenèse sleet maintenue dans le même sens,avec conservation des carac- tères du feit que le climat aurait e'volue' dans le sens de ltaridification. Aussi les 801s que nous observons pr6sentent-ils souvent dea difficulte's au point. de vke de leur interprétation génétique et de leur classification, Les eola appele's isohumiques sont des sols qui ont conmence' B Qvoluer depuis très longtemps et continuent B e'voluer dans le mgme sens avec cepen- dant une nuance p'dus mide du climat et de la végétation et si le sol n'a pas éte' &rodé ou enterre' profondQment ou trop perturbe' par les cultures,

    certains de oes caractères anciens acquis sont conaerv6s et ne Be zenforoent que très graduellement,alors que arautres comme le tam et la distribution de la metièrs organique se maintient et se rajuste en fonction de lle'volu- tion climatique de la v6gé'tation et des CultUres,

    La comparaison de ces sols 5 climat méditerrangen plus OU moine aride et qui en plus ont un passé long,avec des sols drautres régions plu ., continen-tales eet difficile, Si bien qu'on est tente' de les sépares dea sols clesse's en Russie.' DtailloLirs Izn pédologue Rursae Guerassimov a mgme propuse en Algérie de cre'er Une nouvelle catégorie,celle des sola marrom1 nomenclature qui a 6té ,pendant un temps suivie par J. BOULAINE. _-- Les pe'dologues Rmses ont créa la categorie des sols cinnemoni- ques à lnqlrelle on pourrait rattacher les sols chatains,alore que les sola brans eeraient rattache's aux siQrozems, Re'fe'rences bibliographiques

    G, AUBERTt 1964 - La classification des 8ols;la classification pédologique .. frangaise 1962, Cahiers ORSTOM,Série Pe'do, ,3 ,l-7.

    J.' BOULAINE, I957 - Les eols des plaines du Chélif;Thèae.Gouvernement général de llAlgérie.Service des Etudes Scientif iquea, ,. Alger.

    I.P.' GERASSIl$OV,1956 - Sols dea re'gions méditerran6ennes de 1gAfrique ( du Tell):' CiR.' Cong. Sc, So1,Paria ,V-29,

    Etlzdea pgdologiques re'aliaéea au Service pe'dologique de Tuniaie par r: x IBEIXHODJA , J.' BOURALY, a. GADDAS ,P. BUREAU ,A .CHA~L, J-P. C OINTEPAS J.BRUNISS0, J,LE PLOCH,A. LOBERT ,P.MARTINI, .._...... A.MORI,etc,... CUPITRE - V - i 7.11' P LES SOLS A MW.LL (1 1

    Par aola B ma31 ou sols B humus doux,on distingue les aols dont la pédogenèse résulte de llinfluence d*un humus non calcaire (sans calcaire actif) maia bien d6compoa6.La première caract6ristique les distime des sols cwloimorphes et la seconde des sols B humus brutyou mor.

    La pre'senoe d'une roche-mère pédologique non calcaire eat,tm $ Tuhiaie,le facteur de 'formation indispensable de ce8 sola.11 faut g ajouter 1* influence d1 une ve'gktation susceptible de produire une abondante matisre organique, et des caractéristiques bioclimatiques lui ass mant une bonne décomposition et la formation diun humus de qualite'.

    Les sols à humus doux sont principalement de'wtloppe'e en Tunisie aeptentrionale,Ils y apparaissent liës B la pre'sence des roche-mères non

    calcaire8 de ltOligocène,du Trias,et du Miocène .On peut en observer &ga- . lement un type particulier formë à partir des nrat6riaU.x dlaltëration,non calcaires,des roches calcaires du Cre'tac4,de lfEocène,du Miocène,ou dh Triaa.

    La natare de la rockte-mère eat un facteur important de différen- ciatian du sol suivant sa teneur en argile,sa richesse chimique,Par la pre- mi'ere oaractériatique elle influe sur la qualité du drainage,et la degré de leseivage du aol. La richesse chimique influencera amtout le type de vS&tation et la qualité de lIhumifica tian,Par exemple sur 1~0ligocène oh les variations de texture sont particulièrement importantes,on constate une mosarque de sole plus OU moins lessive's et plw ou moina hydromorphes (M6goda-Kroumi~ie).AU Ifliopliocène par contre, sont liés dea sols très lessi- vBsovoire po&oliqnes (sar cette roche mère est particulièrement pauvre et filtrante ( Souiniat). Les materiaux dl alte'ration de calcaires ,roches mères argileuses et bien pauvres en bases,produisent dee aols peu lessive's, i matière organiqhe bien décompos6e.

    Les groupements véggtaux qui caracterisent ces aols relèvent parthculdèrement des associations du chène Zeen,du chhe liège et du Pin Naritime,dane la re'gion des Mogods et de la Kromirie.On les observe auasi accessoirement BOUS OlGolentisque ,Pin dI4lep à chène vert et Callitris

    (sur la IL Terra Rossa I' des massifs calcaires de la Tunisie septentrionale, et des sommets de la Dorsale). -.- (I) par P, DINANUEE (1966). < -118 -

    LtinflUence du type de vége'tation est primordial SUT la nature de l'humusn Sou8 chène Zeen,llhumua formé est un MU1 typique par suite notamment de la qaalité de la fane fournie par cette essence,du bioclimat humide dans lequel elle 8e confiae,et du microclimat frais que son couvert 6paia assure au sol pendant la période estivale.

    SOKS &>ne liège,par contre,particulièrement à basse altitude lfhumus forme' est un Noder, La nature de la fane du chène ¡iège,et les produits de décomposition dfun maquis très abondant sont dtune autre nature; de plus le bioclimat prQsente une saison sèche plus intense,qui nrest pas attenu6e par le coUYert léger du chène liège,

    Le pin Maritime fournit des produits à dgcomposition très lemte, par suite de leur teneur en resine notamment.Son couvert très le'ger ne protège pas le ao1 de la dessication estivale et permet la proliferation dru maquis trh abondant,& base d'EricacQes.LthmuB forme' dans ces conditiona est un Moder aoide,souvent tm Mor,

    L influence du climat est complexe, car il intervient non seule- ment directement pas les conditions de tempe'ratlzre .et dlhumldite' qu*il assme au so1,mais aussi indirectement par son r6le dans la repartition des .. types de dg4tation.

    L'effet de le combinaison dea facteurs climat et vEgétation, 8m des ma2;QrlaLz.x non calcaires et souvent riches en fertest Une pe'dwenè- Be principalement orientée sur le lessivage du fer et de 1tsrgile.Aussi on distinguera,auivant llintensit6 du lessivage de l'argile et du fer ;

    P les 'sols bruns forestiers - les sols bruns lessive's les sols lessive's et lessivés podtzoliques. .. I.- LES SOLS BRUNS FORESTIERS

    11 .- Caractères-morphologiques. Les sola bruns forestiers sont des BOIEIob le lessivage ntest pas percep- tible morphologiquement.Ce sont des sols & profil A/C Be distinguant des 8018 bruns lessiv&,et des sols lessiv&,sol à profil A/B/C/,par ltabaenoe d*wl horizon A29zppaumi en argile et en fer,sous Ithorizon htmifère A,.

    Ile sont observe's BUT des roches mères argileu~es. La succeslilion des horizons est Buivante I Fernana profil n0147 (DIMANCHE- carte non publige) .

    ,.. 5 m O em r Ao = litière de feuille de Zeen,non d6composéea. r---,-;r-;-.lOC O .a20 cm : Al = humifère,gr5s trèa foncg,argilo-limoneu, structure finement grume le me ,!Fr'es coloni- se' par lea racines et radicelles,

    20 -50 cm : A* - peu hmifère, argileux, structure finement polyèdrique,colonis& par les racines,abon- dantes.

    -1OOcm P c=non humifère,très argileux,structure finement et moyennement polyèdrique, taches grises et ocres asses abondantee, racinee assez abondantea.

    4 O0 om et pl argile oligocène peu altérée,schisteme,, taches grises abondantes,rares racines.

    La desoription concerne un profil observe' sous un peuplement de ohène Zeen pur,& Agrimonia Eupatoria,dfaltitude (550m) et de versant Srais,'Ce @ont &es conditions les plua favorables au d6veloppement dbun Qpaia horieon humifère,bien minëralia6,et inte'gre' à la matière mingrale.' Sous ohène liège,l*horiaon humifère (A )est beaucoup pluus mince 1 I (5 & 10cm) et le Ro6galement mince eat trèe discontinu, Quoiqu1il en Boit 21~caraotéristique principale reste le très faible gra- aient; argileux entre le Al et le (A2),cLeat 21. dire un indice de lessivage, infgrieur à l,4;par ailleurs on ne distingue pars drhorieon e'clairci BOUS le A, * 120 "

    Une mention spéciale doit être faite pour les sols développés Bur matériau d'altération de calcaires. Ils se distinguent morphologique- ment du type de'crit gindessus t par leur couleur brun rowe,la minéralisa- tion pouss6e de leur matière organique et leur structure polyèdrique aub- angulaire tr&scaractéristique.0n y constate toujours un faible gradient drargile ( indice de lesaivage de l'ordre de 1 92)e

    12,- Caractères Physico-chimiques

    La roche mère des sols bruna forestiers est toujours très argileuse ( oligocène,!l terra rossa II,~' terra fusca 11).

    La matière organique est variable suivant le couvert v6géta1,mais relève toujours des humus doux ( mull typique ou moder),Elle imprègne le profi1,individualisant un horizon Ao mais ne fait pas migrer lrargile et le fel: ( pas drhoriaon A2).

    Sous chène Zeen,le Mul$ typique se caractérise par son G/N bas ( inférieur OU e'gal B 12),indiquant une minéralisation rapide.le taux i/* humifioatlon ( proportion de matière organique humifide) est elevé' (IIKp/C ggnéralement supérieur à 30).Parallèlement, la quantité' de' matière organique est élevée r 6 à 10 % de matière organique sur 20 à 30 cm.

    Soua chène liège,lihumns est un mull acide OU ur-mo&er caracte'- rise' par un C/N compri8 entre 12 et 18 et un taux dfhumification compris entre 10 et 30. La quantite' de matière organique est plus faible car le A 1 ddpease rarement les 10 cm.

    Sm roche mère non calcaire,le pH du A est de lfordre de à I 5,O 5,5 ( meme moine Bur Trias) puis de'croit rapidement avec la profondeur (4,0/4,5 en C/D).' La saturation en bases,élev&e en A sous lleffet des 1 retombe'es de litière (80 B 100 $),décroit dans la roche mère ( environ 50% en CID).

    Sur roche "ere dlaltération de calcaire,le pH est neutre ou faiblement alcalin,et la saturation en bases totale su l'ensemble du pro- ., filt' S/T = 100 $ e 1 3 .- PQdogenèse

    Les sola brune forestiers apparaissent dus essentiellement au . ceractère argileux de leur roche-mère .Sous un climat à pre'cipitatiomhiver- nales,le lessivage est en effet la tendance pédog6nétique résultapt de L'influence dtun hu" forestier sus une roche mère acide.

    , Sane avoir de propriéte's podzolisantes,ce type de matière organique peut , cependant disperaer les colloYdes argileux et les sesquioxydes ,et en assu- rer la migration.Ce processus est trop peu accent& sur materiel argilem . pour e" tre morphologiquement perceptible.

    14.- Extension

    Les conditions de formation des sols bruns forestiers sont rare- ment réalis&s,en particulier sur matériau o1igocène.Cette assise géologique est conatitue'e d'une alternance de grès et dlargile.L'Qrosion à 1aiase"les eè& en crêtes,les argiles constituant les versantS.ceux-ci sont recouver'ts de prodtnits dféboulis des gr&s,trgs altérables,e% de colluvions ärgilo-gré-. seuses consécufives aux solifluions 'quaternaires.11 en re'sulte que le .maté* .,. riel 'argileux non pollué de col1uvions se présente rarement en surfade. On l'observe cependant parfois soit au sommet de croupes,soit en bas de versants,là ob les colluvions ont e'té e'rodées.

    L!extension de ces sols est donc souvent re'dui-te ( moins en Nogods qu'en Kroumirie,car les argiles y sont proportionnellement plus abondantes).Ila passent lateralement 8. des sols à profil R/B/C ( Sol brun lessiv6,sol lessive') 5 roche-mère argilo-gréseuse ,ou B des sola hydromor-

    ..I phea à pseudogley.

    15.- Classification

    Les sols bruna forestiers appartiennent à la classe des sols à humm doux,groupe des 8018 non 1essive's.Le type de matière organique ,le pH ( roche mère ca1caire)permettraqt d'y distinguer diff érents faci&s.L*hydro- morphie ,le' plus souvent B pseudogley,$ermet de distinguer le sous-groupe 0 les faciès de transition avec les sols hydromorphes suivant sa profon- deur d'apparition. Enfin la nature de la roche-mère caractérise la famille.' " 122 "

    16 ..-Utilisation:

    Vu leur contexte topographique accident8,ces sols sont le plus souvent du domaine forestier.En conditions de bon drainage, les forêts fiatuelles de ehène-liège et chène-Zeen y sont de belle venue.

    Siile sfavèrent.pauvres et dlun traitement de'licat pour l'agri- culture ils sont par ailleurs suaceptibles de fournir un paturage fores- tier intéressant ( Sulla - Orhizopsis). .

    Four le reboisement,il faut &iter de de'truire le capital de ma'cière organique par un découvert brutal et des pratiques dégradantes ( incinération) auqlzel cas on risque de dëgrader irrgversiblement la etructure &tassement,fentes de retrait) et de créer de lte'rosion. Enfin, il faut y installer des essenoes adaptges à ces textures : CyprBs,Pin Pignon et e'viter les essences exigeme dea sola filtrants : Fins Maritimes et Insignis,

    sur milieh caloaire,les plantes fourragères donneront des result tats int&essants,et il faut y e'viter les essences calcifuges.

    2 LES SOLS BRUNS LESSIVES

    21 .- Caractériatiques morphologiques Le sol brun lessive est un ao1 à profil A/B/C/,à horizon A2 osract6ris6 par sa faible décoloration ( lessivage en fer),et sa teneur en argile inférieure & celle de l'horizon B sous-jacent également plua érode',

    Nous donnerons ct"e profil de réfhence,le profil n0114 de Idouadjen Roumi ( DINANCHI3 z en coma dte'dition) qui pre'sente les horizons suivants : 30m - O : Ao litière non déc ompos& 9 discontinue O - 10cm: Al Très humifère,noir, (5 TR Z/l )texture équili- bre'e ,structure grumeleuse à. polyèdrique.

    10- 20~m:A2 Assez humifère,gris très fonce' (7,5 YR 3/O), texture équilibree,plus argileux,décoloré sur les faces des agrégats,structure fine- ment polyèdrique.

    20- 40cm: B Brun jaune (IO YR 5/6),texture QquilibrBe, plus argileux9train6es argileuses sur les faces d'agrégats ,structure finement polyè- drique.

    40- 6Ocm: B (9) Brun jaune fonce' (10YR 4/4),argileu, quelques trainées argilo-humiques su les faces des agr6gats ,structure finement polyèdrique et moyennement nuciforme, pseudogley faible.

    60 -8Qcms C (g) Argilo-limoneux.

    80 et p1us:C (9) Argilo-limoneux,tachea grises et ocres abondantes jusque 120cm, structure finement poly8drique,très abondants fragments de grès. La roche-mère est le flysch oligocène et le couvert ve'ge'tal m peuplement de chène-liège,

    Sur roche-mère triasique,le profil se distingue par la colora- tion souvent plm vive (Brun rouge) du matériau ( Belief ,Nefea),D tautre part il yla fréquemment individualisation de fer et de manganese en taches diffuses OU en concrgtions dans les horizons B et C,me"me en l'absence de pseudogley.Elles semblent alors d'origine ancienne.

    Dans les stations fraiches ( altitude) du chène liège,l*horizon A est plus &pais (20 centimètres ou plus),à fine structure grumeleuse. 1 I1 elagit de mull acide et non de moder comme dans le profil d6crit $'- çi-des s us.

    Sous chhe Zeen,le mull typique se caractérise par son Boet; son A4 épais ( 20 & 30 centimètres) et riche en humus. 22.- Caractères phyaico-chimiques

    Les -sole bruns lessive's sont développés dans une roche-mère de texture moyenne à fine, généralement constituée par un remaniement collu- vial des argiles de lrOligocène,Ils ont aussi Une certaine extension sur les limons de oouvertme du Trias.

    Llhorizon h2 est encore peu marque' et le contraste de texture . entre le A2 et le B se traduit par un indice de lessivage de l'ordre de 1 r5/2sO.

    Le type de matière organique varie du mull typique du chène Zeen,dont nous avons déjà donné les caractéristiques,au moder plu8 OU moins acide de la forgt de chène-liège, Sous cette essence la qualité de la matière organique varie mec l'altitude et les conditions microclimatiques cre'ées par llallure plus ou moins ouverte du peuplement.De p%ha,la composition et ltimportance du maquis,jouent e'galement un grand rôle dans la nature de lthmm,

    Le pH de l'Horizon A, est de ltordre de 5,0 B 6,5 mais il décroît très rapidement avec la profondeuroLa saturation en bases est plus faible que celle des aola forestiers P de llordre de 70 '$ dans A ,elle bruns le I decroit dans le A2 ( 55 $1 pour atteindre les valeurs les plus basses dans .-- la roche-mère (30%)~'

    23 - Pédoaenè.se

    I;& formation des 801s bruns lessive's apparait liée à lfinfluence dtm humm doux ( mull ou moder) sur une roche mère de texture moyenne B fine,dana un climat à précipitations hivernales, La d6colnposition des produits dtune ve'ge'tation de chène-Zeen,ou de chène-liège non dggradge,fournit,par humification des de'bris,des coc~posBs facilement solubles,dont l'action sur les colloIdes argileux conduit à la - formation de complexes argilo-humiques mobiles,

    Sous l'effet des pre'cipitations hivernales puis de8 dessications estivales ces complexes aubissent un entrainement en profondeur puis une fixationoces entrainements et fixations sont le fait de nombreuses réac- tions oÙ interviennent la nature dea compose's humiques,la nature de lfargi- le,le pH la composition des solutions du so1,lfhumidite' du milieujetc., , - 125 -

    Dans le cas des sols bruns lessivés,la matière organique n'agit que comme agent diapersant et vecteur des colloldes argilo-ferriques,et non comme destructem de ces colloPdes,

    24. - Extension

    Les conditions de formation des so28 lessivés en font un sol aboiidamment repr6sente' dans les forêts de chène-liège et chkne-Zeen du .- Xord du pays, On lr0b8€?3& sur les calluvions argilo-gr6seuses des versants de lrOligockne,il est le sol le plus re'pandu sur le limon de couvertbre du T'rias,

    En dehors des faciès distingués suivant .la nature de la matière organique (crest à dire du groupement vége'tsl),sur lesquels now avons déjà attiré l'attention plue haut,on y reconnait de nombreux faciès suivant la qualité du drainageacelui-ci eet fonction de la pente et de 1'e'paisseUr des colluvion8,de textme moyenne ,au dessus du substrat argileux peu permga- ble gén6ralement gleyfi.6.

    SpItOligocène, tous les sole bruns lessive's pre'sentent des caractères dthydromorphie.Sur pente suffisante pour assurer un drainage natlrrs1,ils se limi-tent 5 Ithorizon B ou au C. En%as de pente,en dépres- aion, la zone de pseudogley(dQ aux alternances d'engorgement et de dessica- tion) peut remonter jusque dans le et Iton a suivi tous les intermgdiai- A 1 res jusqu'au sol hydromorphe à meudogley ou à gley.

    Sur les colluvions plus le'gères, plus abondamment pourvues en gxès les sols bruna lessivés passent Zi des SO18 lessive's à caractères plus ou moins podxoliques suivant la se'cherease ou Ilétat de dégradstton de la &ation.

    25 .-classification Les sols bruns lessivés font partie de la classe des sols à humus dom,groupe des 801s 1esaivés.Les sous-groupes seront distingue's par la qualité du drainagepet les faciès par les types de matière organique. La roche-mère interviendra au niveau de la famille, 26.- Utilisation

    Etant donde la topographie accidentée des massifs oÙ on les abs,emre ces sols sont principalement h destination fourragère (parcours)ou foreatière.La production fourragère peut Btre intéressante avec les prgcau- tions qui s'imposent vis-à-vis de 1tQpuissement du so1 et de lte'rorjion. Les forets naturelles de @ène liège y sont moyennes à bellesfmais elles sont souvent très dégradées. Le reboisement exige de ne pas de'truire le stock de matière organique,car l'horizon humifère concentre en surface toute la richesse chinique dtun sol par ailleurs très pauvre.11 faut aussi bviter de déséquilibrer le régime hydrique de ces so18 surtout lorsqu'ils présentent des caractères hydromorphes,par un découvert bruta1,ltaugmen- tation du ruissellenent,la réduction de leur perméabilité et la euppression totale du maquis consommateur dteau.

    Ces sols présentent donc au reboisement un ensemble de carac%w ristiques physiquea qui demandent de les traiter avec prudence et d'y ins- taller des essences bien adapte'es.

    Cela ne semble pas etre le cas des sols développés sur Trias qui présentent un sol profond et filtrant,mais sensible à l'e'rosion

    3'.; LES SQLS' LESSIVES

    31 .- Caractères morphologiques Dans les sola lessiv&,le contraste entre les horizons A et B, 2 ddcrit 2 propos de8 sols bruns lessiv6s,slaccentQe nettement.Llhorizon R 2 apparait très éclairoi,grisâtre ,et de texture beaucoup moins argileuse que le B,plus color6;LIhwnm variable suivant les types de végétations,appar- tient cependant toujours au mull ou au moder, On ne de'cèle pas de trace &e destruction du matgriel argileux dans les sols lessivés typiques.En cas de dégradation de la ve'gétation et par suite du type de matière organique 1'humu.s 6volu~vem un mor et le so1 prend des caractères podzoliques L ,. ao2 lessive' podzolique.

    Le profil de re'fe'rence est situe' en forêt mélange'e de chènes Zeen et liège,& Mouadjen Roumi : profil no 47 (EXIUNCFIE : e'tude en courss dt impression). 5 O cm Ao = Litière de feuilles de Zeep,non d6compoe - sées. O - 15 cm Al = Humifkre,limono-sableux,brun très fonce' (I O YR 2/2).~tructure finement grumeleuse,.. racines et radicelles assez abondantes, I5 - 30 cm A21= Peu humifère sablo-limonewc,brun foncé B brun (10 YR 4/3).

    30 - 55 cm A22= Non humifère ,sabio-limoneux,brun jaune clair (10 YB 6/4),fondu -cailloux et ra- cines abondantes.

    55 - 90 cm A = Sablo-argileux,brun jaune (10 YR 5/6)? taches ocres vifs,nettes,peu abondantea.

    90 -120 cm B = Argilo-sableux,brUn vif (7,5 YR 5/8), structure nuciforme à polyèdrique,peu développe'e,taches ocres assez abondantes ne t tes.

    I20 -1 60 cm Cg = Argilo-sableux, structure finement polyè- drique assez développée, taches de rube'- faction.Cailloux abondants,racines asee5

    ' abondantes.

    1600m et plus Dg= Argile schksteuse.Taches abondantes grises et rouges.

    Dans les sols lessive's 1"horieon A2 est très net,peu structure', faouvent e'paia (I Ocm environ)et g6néralement suivi d*un horizon,de transi- tion A3, plus argileux, plus structuré,d6coloré par taches, sur les faces des agrGgats,lfintérieur de ceux-ci restant de couleur vive.

    Come nous l'avons not6 à propoa des sols bruns lessivés,les horizons de surface sont variables suivant le type de ve'gétation,clest B dire le type de matière organique( mull typique sous chène-Zeen, moder aou8 ohène-liège) .Sous v6ge'tat;ion dégradée, ouverte, ou en conditions microclima- tiques particulièrement xe'riques ( exposition sèche ,substrat gréseux) ,la matière organique se décompose mal et fournit un humus intermédiaire avec .i, les humus bruts j un moder acide,Il se caract6rise par Ba texture sableuae ... oouletn grisâtre,aa friabilite et la pre'sence de grains de sable de'lavt5rs. Son épaieneur ast faible (de Irordre de 5 cm)et sa limite inferieure est nette.Sous 1 'effet de cet humus à proprie'tés dggradantes,les caractères de lessivage sGaccentuent,le fer repre'cipite en B ou en B-C BOUS formes de .. taches rouge pif dans l'argile ,ou de trainées dans les diaclases de grBa, Ce type de A1 et de succession d'horizons caractérise les sols .. lesetive's podzoliques, 32.- Caracthes phyaico-chimiq ues

    La texture de ces sols eet le'gkre (sablo-limoneuse ou limono- sab1euse)dans les horizons de surface lorsqur ils se développent sur roche colluviale d'origine oligocène. En profondeur la texture est gén6ralemnt fine mais le plus souvent le mate'riel est riche en fragments de grh gsoasim.?,

    Sur roche miopliocène ( Fernana,Souiniat) oÙ ces sols sont très répandus,la roche-mère est beaucoup moins pollue'e de cailloux et de texture .. argilo-sableuse,

    Dfune manière gQnérale,lthumus des sols lessive's apparait moins mindralis6 que ceux des types precëdemment décribI1 est probable que cela est dÛ au caractère édaphiquement plus sec des horizons de surface, .. de texture plus sableuse que les sols bruns forestiers ou bruns lessivéso Lthuraue varie des Mulls acides ou Moders,sous chkne Zeen,au Moder plus ou moins acide sous chène li8ge.Le C/N atteint les valeurs les plus élevées dane Zes sols lessive's podzoliques oh il est compris entre 18 et 20. Les tam d'humification y sont e'galement bas ( M H T/C de lfordre de 20). Le taux de matière organique est g6néralement faible ,da 1* ordre .. de 5 $,dans le Al

    Etant donne le complexe absorbant peu important ( peu d'argile et de matière organique),la capaoité d'&change est faible (IO B 20 me/lOOgr).' Le taux de saturation est nettement plus bas que dans les sols 3"s lessi- v6s,g&Grelement de llordre de 60 % dans le A1,parfois plus dans lee pro- ... fils d6velopp6s SOUE! chène-Zeen,&l est nettement infe'rieur B 50 % dans leA2'

    Le pH,variable dans le A suivant le type de matière organique, 1 decroit brutalement dans le A2 et les horizons sous-jacents.

    33 - Pe'dogenèee : Les tendances,indiquQes B propos des sols bruns leseiv68,staccen- ttxent ,dans les sols lessivQs,sous l'effet dlune matière organique moine bien min6ralisée et par suite,sans doute plus riche en compuse's solkbles à action mobilisante sur les colloTides argileux et ferriques. - 129 -

    Ltorigine de la ve'ge'tatian productrice de cette matière organi- que peut $tre soit climatique ( zones particulièrement arrosées)soit &Ia-

    plifque ( milieu sec) y ou antbropique (dggradation: incendie) .Le premier cas renoontre' dans de très nombreux peuplements de ch'ene Zeen,sur roche mère pas trop argileuse,donne naissance aux so18 lessive's ?iMull acide,Dans les deux autres cas il slagit de peuplements de chènes-%ges mal venants peu .. denses,avec ,gn maquis très abondant d'Ericac8es (Arbousiers,Bruyères). G test généralement le cas des affleurements gréseux.

    Dans le cas des sols lessivés podzoliquea, le lessivage, simple migration des colloades argilo-ferriquea,semble s'accompagner dtun de'but de destruction de ce8 colloPdes car on trouve du quarte re'aiduel dans le A, et le A2*

    34*- EZtarrsion Les sols lessive's son; abondament repe'sente's dans l'aire du chène-2 een et du chène-ligge :,us mate'riau oligocène (Kromirie ,Mogoda) .' Ils couvrent e'galement de grandes surfaces sous chène-liège,stkr le Mioplio- cène des re'gions de Pemar,a et llOued Zeen (Zaouiet Madien),Sur les aurfacea draplanissement finitertiahes de la rëgion de Fernana,les sols lessive's passent à des sols lessive's h;lrdromorphes pub hydromorpheEi lessive's 2~ trga abondantes conorétions Perromanganiqaes,et enfin dans les dayas à des 8018 hydromorphes 8. croflte ferromanganique de nappe, Ce genre de chaines ae sols s'obrserve Bgalement dans les Mogods (vallge de l'Oued Sedjenane).'

    35 .- Ulassification

    Les sols lessive's appartiennent la classe des sols & hmu8 doux,groupe dea 801s lessiv&,Si les manifestations de llhydromorphie ( pseudogley, concrbtiona) sont présentes dans le B,elleB permettent de classep le sol dan8 le sous groupe hydromorphe.Si elles se développent dane lrensemble du A2,elles le font ranger en ao1 hydrommphe.

    36. - Utiliaation- Chimiquement ces sols sont pauvres et ne conviennent quià quel- .. ques cultures -( TPabac,pomme de terre) aimant les sols le'gers en surface, Pour le reboisement ce sont des 801s favorables par leurs qualités phyaiqueo, mie de'licetes B traiter.1ls demandent des essences frugales et des me'thodes de défrichement prUdentea.La fertilisation chimique y serait sans doute trk prof i table, CHAPITRE - VI-

    (1 1 LES SOLS pi MOR

    Lee sols à humus brut,ou mor,sont particulièrement répandus .dans le massif de Pins Maritimes nfsturels de La région de Tabarka.Ils apparaissent aassi BOUS forme de taches sporadiques dans les forêts de ch8ne-liège de la Kroumirie et de8 Mogoda, On ne les observe que sur le roche mère de lgoligocène. On nly diatinglre que le groupe des 801s podzoliques.Ile se differencient des podzols par l'ahence dtun horizon dtaccumulation dthumug ou &e fer,bien caractérise?.

    Le profil de rgférence eat situe' dans le massif du Djebal Tegma, feuille de Fernana z profil no-148 (DIIVLhNCm ,carte non publie'e).Il 88 trouœ ve B l'altitude de 570m,aur une petite crate gpéseuse de ltoligooène,dana un peuplement de chènea-liGges tres médiocres avec un abondant maquis

    B base Eric a S copar ia,Lavand clla, S toechas Arb utus Unedo,Halimi um Ha%.mifO I li m,Er ica arbosea ,Vibwnum .T"w9 bg.friie u8 frfiflorus

    .,.

    Q - Ocm Ao = hIince,discontinu de feuille de chène- ' liège, O 4Ocm Al = Brun tre8 fonce' (IO YR 2/2).Très hki- r'&re,structure grumeleuse,assez déve- . loppe'e,

    10 -40cm Sableux,brun très pâle (IOYR 7/7.),parti- culaire (sec) à fondu (frais)frange de . diffusion de llhumks au sommet.. 40 -70cm Sableux,brun jaune (IOYR 5/6),quelquea taches ocres,sans structure,gros frag- ' . ments de grès,

    70 -9Ocm A E= Sableux ,brun jaune clair & taches ocrea ( grès dgcompos6s) abondantes,gley radicriza la ire,

    90-1 JOcm Bg = Argilo-ssbleux,brlm jaune (3 O'YR '5/8) taches ogres abondante8,grises peu ..abon- . dantes,abondants fragments de grèa, 130-15Oam CG =Argileux ,briol6 de gris clair (5 YR7/2) et rouge (2,5 YI? 4/6 >,teinte de fond brun jaune (IO YR 5/8)- structure polyèdri- que bien de'veloppBe,

    150cm et plas = Gr58 revêtu de rouge.

    Les caract6rietiques morphologiques principales sont donc : - l'aepect du A, ,sableux,riche en grains de sable non rev&&æ, tree friable.

    m le A2 très contraste' avec le Al et le B par 8on allme blanche et 88 texture sableme.

    R l~hmmde type Mor ou Moder.

    On remarque souven€ une rgpartition caraet8ristique de8 reoines, abondantea dana le A, ,disperae'es dans le AZ,de nouveau abondantes dans le B.' Som Pin Naritime,il s(accunu1e une épaisse litiare mal d6oom+

    .I poitBs. Soas ce Ao souvent divisé en ljsl lit d~aikguillesnon d6composées (L) et de debris plug ou moins fragment68 (F) on passe au AI très colonise pas lea raoinee et les radicellee.

    ..I 2 .- CARACTEREIS PHYSICOGHIMIQ,UES

    Le bontreste de texture entre le A2'et le B est important; ltindioe de lessivage atteint des valeurs de ltordre de 5. La mintSralisation peu avance'e de la mati&re'organiq~e,setra- dui%par un C/N du Al superieur & 20 (20 B 25) BOUS chène-liège,et de l'ordre de 25/30 som Le Pin MiIaritime.Le taux dthumifícation est faible, de ltosdre de 10 ?i12 aou8 le chène-liège ,il est plus baa encore som .,, Pin 1;faritime 9 5/30.

    Le taux de matière organique est égalenrent Zaible et ne d6pas8e guère les 5 $ dans le A?',Il en résulte que la capacite' d'éohange set - . pasticuli&rement faible t I5 me/-lOOg dans le AI ,à 5 me/lOOg dam le 82.' Le PEE eat variable dans le AI (4,5 B 6,O) et ddcroít rapidement dans le profi¡.' Lea caractères physicochimiques des horizons A1 des sols podao- líques montren-t; qufil atagit dtun humus mal min6ralisé et peu humif%&,'

    L'origine des qualite's de cet humus est multiple : BOUS le Pin 1,Taritime ctest.la natme meme des debris fournis par cette essence qui est rsiponaable de la fosmtion dfun humus brut. Som le chene liège oh les taches de aols podzoligueEl eont plus aporadiques,ctest soit un miliek natu- rel prticuli'eremeut eec ( grès ,exposition sèche) soit lleffet de pratiques dégradantes pow La vége'tation ( incendies)qui ont amen6 1' inwballation des formations vggéta&es ggne'ratrices de cet humus.Son effet sur les ~01104- des du sol en amène la destruction comme en témoigne la présence dfabondants grains de quart% r&iduels,dch"s de colloSdes argilo-humiquea.

    4.0 EXTENSION

    Les sol$ podzoliques eont r6pandM sous la fore"% naturelle de Pins Maritimes de Tabazka en liaison avec des sols plus ou moins lessivé8 Ez. ?doder,' Ils sont particulièrement typiques SUT lea affleurements gr6seux et lea colluvions riches en grèa,

    5.: OLASSIFICBTION Les eole podzoliques appartiennent à la classe des sola à humus brut,et lem groupe, es% caractgrisé par la pre'sence d'un horizon A2 bien diffdrencig & tendence cendreuse (par opposition aux sols ocres podzoliques oí3 oet horizon fait d8faut).Ils se distinguent cependant des podzols par IlabBence dthoríaon dlaccwnulation de matière organique,pt::yar lrintensité faible de la structure cendreme de leur horizon 82.

    6 UTILISATION

    La pauvreté chimique de ces sols les restreint au domaine fores- tier,'Il faut cependant y êvifer la monoculture de re'sinem et y prévoir des pratiques am4liorantea : essences secondaires améliorantes pour le 601, fm*tilisation,en pais verts. . B i b'1 i o g r a p h i e

    ( SOIS à MUU et sole à Mor )

    DINANCI-FE: ( F.') - 1965 - Carte pe'dologique de Ternana - Echelle i/50.000° ( ine'dite),

    DIMANCIEE ( F.) - 1967 - Etude pe'dologique du pgrimètre de Mouadjen Roumi Section Pe'do. ,Tunis,N0303,I carte,5 tableau, ronéo 47pp.

    DIlUNGm ( P.) et al.- 3966 - Carte phyto6cologique de la Tunisie Septentrionale.Echelle 1 /200.O0On Ann,Inst.Nat .Rech,Agron,'PUnisie,Twlie Vo1.39 fasc.5 ,vol,409fasc.l et 2. 5 cartee,tableaux,213 + 340 + 426 pp. - 134 - CHAPITRE - VI1 -

    SOLS A SESQUIOXYDES (1 )

    1 .-SOLS ROUGES ET BRUNS MEDITERRAKEENS

    11. - Caractères morphologiques

    Un sol rouge ou brun mgditerraneen typique a les car.act6risti- ques rouivantes que nous emprunterons à la description d'un profil 8w calcaire jurassique dans le Djebel Bou Koraine s

    Brun rouge 5 YR 3/2 ,argila-limoneux, atruoture grumeleuse,non calcaire. Brun rouge 2,5 YR 4/5, très argileua,etructure polyèdrique non calcaire. Rouge 2,5 YR 4/6, très argilem,structure polyèdrique fine à surstructure cubique gros- sière non calcaire. Rouge 2,5 YR 4/6,très argileux,structnre polyèdrique homogène à grossiere groa amas calcaires. Horizon calcaire.

    L. Couleur rouge vif ( 5 YR ou 2,5 YR plus rarement 10 Y au aode de couleur fi "mel1 Color Chart tl) - Texture moyenne 6, très fine.

    , - Structure Qlgmentaire polyèdrique fine bien de'veloppbe b faces lissées, - Surstruoture sokvent prismatique B cubique. - Accumulation calcaire en profondeur. Lrinfluence de la roche-mère introduit quelques variations dans Zee aaractèses morphologiques de ces sols.

    a.- Sols formes Bur U Terra-Rossa (I.

    CEest lfexemple qui a ét6 choisi comme sol type.La couleur sat brun 2 bru2 rouge,abst&action faite de 1thorTzon de susface remanié par une &volution re'cente soa$ vgge'tation forestière.La texture est très fine.La structure est bien d6velopp8e9polyèdrique fine avec agrégatxi

    (3 >.pa J.P.COITTTEPAS( 1966). 135 - lisses et brillants.

    311 y t a presque toujours une accumulation calcaire à la base du profil : taches diffuses,gros amas durcis de calcaire cPista,llia6 recouverta dlune pellicule rouge très dure plus ou moins 1isse'e;Sur les paroie de la roche calcaire tout au long de la fissure on note soit Un revetement de calcaire cristallise en choux fleurs ( B6jà) analogue QU formations des grottes soit au oontraire me pellicule grise de oalcaire plus poreva: qui pourrait être la forme dialtgration du calcaire cristallin.

    Le ddveloppement du prófil varie beaucoup avec la profondeur des poches ou fissures karstiques qui le contiennent et le protègent de .. lle'roeion,

    b,; sols formés sur grès peu calcaire.

    Les sols forme's sur grès ont un profil analagne,Le profil prdsent; en diagramme 8 e'te' releve' par P,DIMANCHE dans la region de Medjea-El-Babr

    @oAI Brwl sableu, structure polyèdr igue peu nette non calcaire.

    20hRQUge 5 YR 4/6 ,sablo-argileux,structure polyèdrique à faces lisse'es non calcaire.

    CjOmJaune fonce' 5 YR. 6/8 ( grès altérg),Dans le8 f%ssures un matgriau non calcaire,rouge (5 YR 4/6) argilo-sa- blew,

    La couleur des sols rouges issus des grès tire d'avantage ves8 le jaune aveo des ohroma de 6 ou 8. La structure est moins bien individualisée que dana les unit68 pr6cédenfes;elle est polyèdrique plus grossière ou prismatique peu dévelop- pcSemiesfaces lisse'es sont moins fréquentes.L'accumulation calcaire ne semble pas Qtre le cas général. Dans llobservation pr6ce'dente qui a pu être renouvelge plusieurs fois on passe directement du sol rouge au @&.On abeme cependant fréquemment une accumulat ion sons forme de feuillets calcaires dans les diaclases des massifs gre'seux ou dana des pochea entre les blocs de grès. c,- Sols issus des argiles du Trias.

    -Récemment L. GUYOT au cours d'une proapection a pu relever des traces de ruke'faction ancienne sur sable argileux du Trias.Sous un hori- zon peu épais remanie' il a observé la pre'sence d*un horizon argileux brun rougeâtre (5 YR 3/4)spassant à un sable argileux gris clair 5 B. '7/l.,La limite était très irrggulière et le mate'riau rouge péne'trait par langue à ltintérieur du matériau oxigine1,Inversement dam le mate'riau rouge on notait dels fragments de roche en cours dfalt6ration.

    Sur les glacis les de'psts quaternaires donnent naieaanCe B des aola rouges qui se distinguent dh sol type par les caractères morphologi- ques suivants :

    Brun rouge, humif ère Brlm rouge humifère polyèdrique fin, polyèdrique fin texture fine texture fine Brun rouge vif Brun rouge vif,moins moina humif ère pris- humif ère prismatique matique fin texture fin,texture fine , fine croate aon6e Quelques nodules cxofite Très nombreux e ncro dt e ment nodules formant no dulaire encrofftement,

    -Une accumulation calcaire brutak sous-forme dt une croate

    dure ou dtun encroatement. ,

    -Une accumulation calcaire progressive,On observe à la base du profil des nodules,des taches calcaires arrondies(ou une accumulation diffh- . se)dont la densité augmente avec la profondeur jusqulEt devenir prsaque 008- lescentcs formant ainsi un encroQtement.Parfois e'galement l'accumulation oalcaire prend la forme de petites chandelles allonge'es vertioalement dans les fentes de retrait. Elles mesurent 1 ou 2 cm de diamètre et se cassent facilement en petits cylindres de 1 & 3cm de hauteur.Elles sont constituQes dtun calcaire roe6 très finement Gristallis6 et très dm sans éléments clastiqws,Cea forma- tions prennent naissance dans le mate'riau rouge,lui-meme peu ou pas calcai2e. -137 - A l~accumulationen taches et nodules,est associe'e en milieu aablobargileux une accumulation SOUB forme de placages verticaw ,Qpais de I OU 20m revêtant les grands priemes et dessinant,lordque oet horizon est mi8 à nu, un pavage en polygatres.

    Ce8 deux typBB draccumulation peuvent ooexiater sur un meme glacia.La premikre rapproch les sols des sols rouges typiques,ltautr9 alt contraire en fait un 801 morphologiquement voisin dea sols isohwniquef3. Au dessus de l'accumulation calcaire on note fréquemment la présence de petite taches ou de concrétions noiratrw de fer et manganèse.

    b,- Sola hydromorphes t I18 on% &te' abohdamment décrita par PeBUREAU,P.DIMAIMI1H~A~GALO~ B.CHAUTrEL;' Leur couleur eat plw brune (IO YR 5/6 ou 5/8).La t3trKC%Kre est prismatique à cubique grossière ave0 une porosité faible, Les racine8 88 faUfilent entre les prismes et nly pénétrent pas,Le fer sfindividualit38 som forme dtun pseudogley radiculaire OD de concr8tion.a noires ferromanga- niques abondantes.L~accmulation calcaire prend l'aspect d'une croate OU d'un encroatement de nappe. La nappe 6st parfois encore pre'sente (E1-EaoUEdria).

    .. o).- Sols rougeEl vertiques.

    Les sols rouges vertiques ont une texture fine ou très fine.' LWstructulre grossière en surface passe en profondeur à des plaquetfee B faoes gauchies et lisse'es plus ou moins d&elopp&s,

    di- Sols lessive's

    'P.BUREAU,A,CRLO et P.DIMANCHE ont décrit dans le Cap Bon dea eole rouges lessivés.

    J.BOURALY (Bordj Toum) signale dans certaine profils de soh tm gradient d'argile qulil attribue au lessivage.

    Plus re'cemment L.GUYOT ,M.SOUISSI ont releve' BUT glacis ado&Bde Et des'massifls triasiques des sols rouges pre'sentant outre le gradient dfargile des reve"tements ( Coating") B la base du profil, Ges .gols ont cependant me extension limite'e,De dorte que suf: les cartes à Qchelles petite et même moyenne il a été nécessaire de led confondre avec les sols typiques.

    .. e.- Sols brms méditerrangens.

    Les sols bruns mgditerranéens se distinguent des sols rbuges par une couleur brun rouge 5 YR à 7,5 YR.

    L.GUYOT de'crit un profil sur le glacis du Djebel el Natria au Nord-Nord-Ouest de Te'boursouk, profil que M.G.AUBERT considère comae typique! des sols bruns méditerran6ens ( le. profil de'crit ci-dessous pre'sentaft en outre des caract'eres de lessivage : rapport de lessivage ?/1,5)*'

    Brun rouge argileux

    Brun rougeâtre (7,5 YB 4/2),texture argileuee,structure prismatique.

    Brun (I O YR 5/6 ),argileux, structure prismatique non calcaire.

    Beige rouge&bre,calcaire (12 5).

    Oe profil se distingue des profils de 801s rouges par s - une pëngtration de la matière organique plus profonde qcle dans les aols rouges voisins.

    L) une couleur brune surtout en profondeur signe probable dtune hydratation plhs grande des oxydes de fer.

    42.- Caractères Phgsica-chimiquee.

    Le texture des sole rouges ou brun m6diterran6en eat moyenne pour lee ~01sissus des grès à fine et mgme très fine pour les Sols issus des autres roche-mères (60 à 75 % d'argile 15 % de limon fin).

    . Le PH mebure' dana l'eau est de ltordre de 7,4 B 7,8.Le pH dans le chlorure de potassium normal est toujours infe'rieur à 7.Dam Lea sols isohumiques formés sur mate'riau rouge ces deux oaractQristiquea sont res- pectivement de 7,8 & 8,8 et de ?,O à 795. L'analyse des bases e'changeables fait ressortir une variation senaible des éléments Mg et K.

    Les teneurs en Mg des horizons rube'fiés oscillent entre 46 et 20 $des bases Qchangeables et il y'a UM gradient croaant de la surface vera la profondeur. La roche-mère ?là ou elle a pu &re analya6e,pr&ente dea teneum encore plus e'levëes.

    Le potassim diminue ooneidérablement passant de 3 B 10 $ (1 A 3 me $) de la oapacite' d'e'change à 1,3 OU 1,5 $ (0,5 me $).

    Le cal'cium présente 65 à 80 $ des e'le'ments 4changeablei;Il prQ- sente deis vaziations anarohiques plu= diff icìlement explicables.Dison8 sim- plement quril varie souvent en sena inverse du Magnésium mia dan8 de ph8 faibles proportions.

    Stion sodium ebt assera constant et normalment peu abondant dana .. le complexe.

    Si on compare ces résultats ave0 ceux quron obtient sur des @olm isohumiques de couleur rouge on constate que dans ces derniera le Hagn6aium et le potassium varient peu tout au long du profil ou diminuent avec la ,. profondeur,

    Le rapport : Silice/sesquioxydes dam 11 argile est inf6~etm & 2,4, Dans les sols isohumiques il est voisin de 2,7. Dans oertains vertic?: sola 21 atteint ou depasse 390.

    La proportion de fer libre par rapport au fer total dépasse 55% dane les 801s rouges. Les valeurs observe'es sont P

    - fer libre 5 3 à 8 % - fer total : 4 à II $.

    ILa oapacite' dtéchange de l'argile est de 45 B 50 me$ dana les sols typiqueS.Elle passe à 65 - 70 me '$ dans les sols rouges vertiques,soit à peu przo ahtant que pour les sols isohumiques.

    A 1tanalme minéralogique 1' illite constitue la fraction argileu- se dominante même dans les sols rouges vertiques.la kaolinite eet Bgalement souvent présente mais semble etre un he'ritage du mate'riau origine1;Enfin l'analyse re'vhle la présence de goethite dans tous les sols fortement mb6- fida ( Fer libre >3 $)e La matière orpaniqh ne aem'ble pas pr6senter de caractèreo particuliere dana les sols ïouges, Dans quelques cas nous evone pu relever un rapport C/N un peu plus &eve' I IO à 15 en sols rouges aloss quten sela B caractères isohumiques ce rapport est plut8t infe'rieur 5 10. Dee analyees ulte'rieures permettront psut-$tre de pre'ciser l'e'volution de l,~hmuddans ces deux typee de sol,

    13.- Les forsss-& transition avec les ~01sdes autres classes

    Lorsque le sol rouge nla plus qu'un profil A C avec un horîzon A peu &pais de structure grumeleuse B grenue reposant sur 1thoriEon C cal- caire,an le classe dana les sols calcimorphes,groupe des rendzinee,soue groupe renaainee rougeseces rendzines dont un exemple a éte' décrit par RIGADDAS eur les pentes du Djebel Mhrila (Tunisie Centrale) semblent peu ., répandues, La roche mère serait encore une Terra-Rossa.

    Sur de nombreux glacis encrofltés en observe toute une ssgrie de SOLS dont la couleur rouge ou brun rouge indique qutils ont subi à un mo- ment quelconque de le~gen'ese une rubéfaction. Ces sols peuvent &re . très Gpaie,peu caICail.es (sols rouges colluvionn6s),Le plus souvent ils sont fortement calcaires (J,BOlJRALY : Bbrdj Toum,Djebel Amar,A'.kOURI\SEI! : ., D j .Zaghohan).Ils se rapprochent alors des sols bruns mlceires encroat6s.

    Lorsqw IlZrocion Q étë active le sol rouge est tronqu8;is struc-

    ..I tme polyèdrique à culsiqaa ne stobserve plus qu'en pr'ofondem .La r6oaloa- rification e-8t fre'quente ( J,EOURALY P Bordj Tom). Au stade ultime on pasee à &e rendzine de couleur brune sur croate ou encroatement calcaire.

    .. La limite sols rouges - sols iaohumiques est plus délicate 8. '. .. ..'.- definir;' Elle a du reste quelque peu varie' au cours des e'tudea pédologiques. En effet les sols rouges sont ancienseDepuis leur formation au com8 du quaterna5re ils ont subi une e'volution polygQnique la dernière en dafa Qtant me &volution de type iaohumique facilite'e par une mise en calture trka ancienne.' Presque toujours la matière organique y est bien dbaomposée et se re'partit sur une certaine profondeur : 40 B 50 cm,m$me dans le8 pro- fils pre'sentant des caractères de 1essivage.Dans les profils à accumulation .. 71 .?-l.. :y-., ...... brusque de calcaire il est assee frequent arobserver ure redistribution ' da calcaire sur les dix centimètres qui surmontent la croate oh l'enorob tement.' Ce-tte accmulation prend la forme de pseudomycélium et de taches. Dam les fissures des calcaires massifs,à la base des sols rouges,on observe dgalement delj accumulations de calcaire de couleur rosée SOUB forme de taches OU de groa amas diffus,Cette redistribution du calcaire peut 8tre considérbe come une forme de steppisation,

    Id:' B, AUBERT definit la limite entre sole rouges et 8016 isohu- miques de la manière suivante s

    - lorsqae le sol est constitué par des limons rouges peu ou pas calcaires à wtructure priamatique moyenne à grossière,à forte pénétration de matière organique bien mblange'e au sel,à accumulation calcaire diffuBe ou nodulaire ggngraleaent progressive le sol est dit ohatain sur matbriau .. ro we. - lorsque le sol est formé sur limon peu OU pas aalcaire meo structure priematique moyenne,bonne pénétration de la matière organique et accumulation calcaire progressive avec une couleur rouge d6croiaaant progressivement de la surface vers la profondeur ou disparaissant aesm rapidement au passage du sol au mate'riau originel le sol eat chatain-rouge.

    - Si le sol est formé sur limon rouge avec une structure prismati- que à o'u'bique fine, péngtration de matière organique parfois asms profonde, accmulation de calcaire brutale ou progressive, présence de taches oh concrgliomferrugineuses le ' ao1 eet un sol rouge steppim5,

    En fait ces re'gles sont assez difficiles B appliquer slx~le lierrain.Et dans bien ces cas il faut avoir recours à 1tanalyse.Dens un sol chatain EJU~ mat&riau rotlge on retrouve un rapport fer libre/fer %ofal oons- tant j u-sqke sous ljaccumulation calcaire.Le 601 chatain-rouge voit sa teneur en fer librelfer total diminuer progressivement avec la profondeui.' On note la présence de goethite dans les horizons rubéfiés,pr&ence qui ceme au Toiainage de Ifaccumulation calcaire. Le sol rouge au contraire 2c m.rapport fer librelfer total assez constant jusqura l'accumulation calcaire.Se te- nem en goethite est Qleve'e. - 142 -

    Sol rouge (S,C .D ) Sol chatain rouge Sol chatain (NA 3803 3 (MAI )

    Sur le terrain il est fréquent de retrouver sur un &me glaaia dea sola rouges steppise's et des sols chatains, De sorte que BU^ 3,- cartea 2t petite e'chelle,(1/500.000° et -I/I .OOO,OOOo) il a e't6 ne'cessairs de regrouper ces diffe'rentes unite's en une seule,

    14.: RBpartition dographique - Cond5tion de .formations

    En Tunieie les aole rouges et bruns mgditerrangens forment rare- ment de grandes surfaces continueg.1ls ae présentent comme de8 labeaux de 801s souvent très remanie's situe's dana des positions trh particulières ob il$ ont &i6 prot&% de 1'Qrosion ce qui confirme leur caractère de pal8asols

    Lea sola rouges et brune ae situent dana la'partie Nord de la Tunisie. Si on compare lem repartition 8. la r8partition deer prbeipitations on conatate qufils se localiaent dana la eone B pluviométrie supe'rieuse à 5OOmm.' An dessous de cette limite,et b lithologie e'gale,les caractkres de TubBfaotion sont beaucoup moins accentw?s,les colorations sont moins vives, lea caraatères de texture et de structure sont peu accentuée-.

    Il. nly a pas de limite supe'rieure de pluviom6trie puiaqudon trouve des BO18 rouges ou des restee de sols rouges 80- des pluvion6izies de lrordre de 900 B 1,000 mm ( Nefzas ,Gap Serrat,Sidi Meohrig),' La lithologie conditionne trèa e'troitement la formation des .. sols rouges. Nous avong décrit les variations des caractères morphologi- ques de ces io18 en fonction des roches-mères:l) Terra Rossa ",gr'm peu calcaire ,grès calcaire,roches triasiques. Ils suivent en cortège les affleurements de ces différentet3 rocheB.

    Les sols rouges sur calcaire dur 8e localisent essentiellement dans des poohes ou des fissures. Leur surface est donc très re'duite.' Lea massifs oh leur pre'sence a e'te' signalée sont :

    - les massifs de calcaire gris ou de calcaire dolomitique du jurassique moyen et supe'rieur t Djebel Bou Kornine,Bessas,Zaghomn, Elririne et Kef El Agab ( Nord-Ouest de Souk-El-Arba).

    les oaleaires nmulitiquefi .de l@e'oc'ene inferieur BQjtloaa, -.. lEédi1,Kessera. - fes calcaires aptiens du Serdj et du Bargou.

    Les sols rouges ou bruns nQditerran6ens issus de calcaire dur appmtiennent g6ngralement au sous-groupe Modal. Ila mnt Etouvent "&tIIidS en surfaoe eous 1 influence de la vggétstion ( olimiez,oaroubier, lentisque) qui les fait e'voluer vera les sols bruns B Mull.

    . A.POURNl3T a reled dans le Djebel Zaghouan dea teneurs en matière organique de 17 ?i22 $. Le taux dthumification est de 18 B 25 $.' .., Cette maf;ikre organique p6nètre B plu3 dim mètre de profondeur .Sur les versants OU lea glscia on trouve parfois des sola step pi a.^^ (A.POIJRIET - .. Dj. Bargou - EL ROUANI : Dj. Reesas), Le plus souvent cependant les 8018 ont éte' recalcarifie's et on est en pre'sence de aols bruns îsohumiques OU : 7.. I. brun calcaire BUT matdriaa ( J.BOumLY t DjAmar prè8 de Sidi Tabet 1 A.FOURNEI! Dj.2aghouan). Leur coulehr eat brun rouge. Abdunes quaternaires consolidges aont e'galentent associ& des sols rouges gQn6ralemen-b modaux. On note leur pr6aence dans les Nefaas oÙ ces dunes ont Qte' très développees et localement sur la cote Nord jusqu!à .. Bizierte, Naia c'est dana le Cap Bon gut ils sont partioulièremenf dpandhs, les dunes ceinturant tobte la cote de cette re'gion et surtout la cote orientsle de Ke'libia juaqut& , Les sola rouges recokmenk wie partie

    .I de cette dune. En arrière de la dune qui a bloqué Ifécoulement des mua: aauf en quelques passages privil&gi8s,les phénomènes dthydromorphie ont " 34.4 " donné naissance & des Bols rouges - hydromorphes pseudogley et concrétions., .

    On a signalé Qgslement Bur ces dunes consolidées la pr6Esenoe de sols rouges lessivgs. A.CAI.d et P.DIMANCHE tout en les décrivant avaient envirsag& un remaniement de surface plus qutun lessivage ve'ri-table. . Une re'cente 6tude minéralogique sur un profil de ce trpe noua a nontre' que si les cowrbea granulom6triques indiqaent des mate'riam Qoliaés de composi- tions très voisines,les mineram lourds se classent un peu diffe'remment dans Ithorizon lessive' et dans l'horizon dtaccunulation.11 sragiraif donc plutat dtun sol brun recouvrant WL palt5osol rouge.

    Les formations de grèe calcaire miopliocène donnent e'galement naissance B des sols rouges modaux ( Mensel BouI'guiba,D j .Zaroux)encroatka (Cap-Bon t Ke'libia,El Haou&ria,Meneel Heurr)et hydromorphes ( SUT le pour= tour de la gara d').La croete dane ce dernier cas pre'sente le faci'w des croates de nappe : noyaux ou amae calcaires indu%%% enfermant -. des poches jaune ocre.

    Les grb peu calcaires de ltoligoc&neont 4t6 altér6s en place, Les formations meubles ont ensuite &te' de'blaye"e8 par l'e'rosion be aorte qutil eat difficile de retrouver des sols rouges modaux.Nous en &von8 cependant localise' au Dj. Abderrahmane et au Dj.Korboua dans le Cap Bon oh ltévolution rgcente sous ve'ge'tation d'olivier-caroubier les transforme .. en sol brun tempér6,brun lessive' et m$me localement en sols lessiv6s,

    A l[intérieur,les Djebels Zit,Dj,Mendjour B KhlBdia et DjiEd

    Deridjah prh de Ksar Tyr ont conserve' des sols rouges modaux trèe adgrad.-. dds.'PluS aU Sud,dans les Djebels Derhafla et El Farch près de SaouBf, l*drosíon a oomplètement mis 2L. nu les gr8s.Quelques taches de limon te'noi- pent de la pre'sence d'une rubéfaction mais les t6moino sont insignifiants,

    Aux massifs gréseux sont associe's dea'glacis portant dea sole. rouges &eppiae's,

    A Korba-Nenzel TQmime le glacis Villafranchien conserve dea trace8 de eo18 rouges très dégrade'e,au point qutils sont ktroitemenf a8so- cies & des sols calcimorphes brun-rouges BUT crofite.A.C3AWEL dane son Qtude de l'oued Chiba n*a pu les dparerjmeme chose 8ur le glacie du Djebel El Behalit au dessua de Bou-Arkoub, Sm le versant Sud du Djebel Zit,A.FOURNET decrit dee sola rouges ateppise's avec accumulation calcaire diffusie SOUB forme de nodules et de placages sur les fentea de retrait.

    Entre Saouaf et Djebibina le glacis des Djebels Derhafla Bou Slam et Kmir porte des restes de Bola rouges.Sur lea massifs em-mdmea très squelettiques, on retrouve quelques taches de limon rodge.

    Les massifs montagneux du Tria8 conetitues de roches meubies et ayant e'tQsoumis à une tectonique r&ente,nlont guère oomerve' que dea traces de SO18 rouges.Par contre les glacis qui y 8on-t; aSSOCi68 portent de magnifiquee so18 rouges ou bruns m6diterran~ena,L~accumulsCioncalcaire y*eet brutale, Elle est fre'quemnent surmontée de petites concrétions de fer peu nombreuses, Dans les zones en dépression on passe facilement B des .. 801s rougea vertiques et des vertisole ou à des sols rouges lessivbs.

    I1 eat intéressant de noter que dans les sols rouges iseua du Trias lrgvolution en milieu plus humide se traduit par la vertisation alara quten miliea gre'sewc moins argileux les concr6tions et le pseudogley sont la forme la plus frdyuente de llhydromorphie. .

    ' ... 15.- Classification

    La alassification française fait de8 aols rougea m&ihrrhnt?ena une som-olasee des 8018 iL eeaquioxyde8,~esrapprochant ainsi de8 sola ferruginem tropicaux.Elle distingue deux groupes correspondant B deux pédogenèsea secondaires L - groupe rouge méditerranQene non lessivQ - groupe rollge méditerranée- lessiv6, et un troisième groupe s brun mgditerrangen rassemblant des sols ne Be distinguant des sols rouQ;ss que par une coulem plus brufle et dee oaraotères chimiquea un peu diffe'rents ( dlapr5s P.SEGALEN ab6enoe d'ozydee de fer ... ------amorphes)

    A l*intQrieurdea groupes certains saract'eres du profil permet- tent &e ssparer plusieurs sous-groupes s - modal ,oÙ trouveraient place nos trois sols-types - encroLlt6, pre'sence drune croCite ou dt un encrofitement important . - hydromorphe b taches et concrétidns de fer - vertique - ateppis6,par p6nGtration profonde dJune matisre organique bien d6compottée.

    Nom verrons au chepitre u pédogenhe combien ltinaertion de certains sols de Tunisie dana cette classification est délicate et ne peut être qm provisoire en attendant une meilleure connaissance de la pgdage- nè= de ces 8019.

    46';- utilisation

    LBB eola rouges m6diterrane'ens ont de8 utilisations tre8 TP.cbri6es shivant les caredt6ristiques du prof il. Leur texture gGn6ralement finefleur manque de profondeur en font BBSM rarement des sols B pl;antation;' Par ailleure lea combes de pF montrent -que lema re'serves en eau utili8abl.e Bont fail&&.' Ce Pront dea sols physiologiquement Beca ( surtout lorsqul ils ddrivent de matériaux triasiques) et les cultures peuvent y eouffrir si la . pluviom8trie de printempa est d8f icitaire.

    9 7 .a La rube'faction

    Lte'tude de la pe'dogenèse des 801s rouges en Tunisie nren eat qulau stade préliminaire à savoir lfinventaire des formes natltrelles rencontr6es;La littérature étrangère par contre fait état de nombrem tras vau analyeant le phe'nomène de la rubéfaction.

    Sous l'influence dlun climat b saisons alternees chaudea 6% ... humides puis sèches il 8e produit une alte'rstion de8 snine'raua: .Le fer lib& re' se de'shydrate en période sèche donnant au sol ea couleur rouge vS9,Si la dgshydratation est moins importante, la coloration est brun-rouge,D) lelu cot6 alumine et ailice se recombinent p0.W donner naissance à de8 mfndralrx argileax,kaolinite et surtout illite(1 ) .

    (1)- ~.DUct~~S~: Précis de PQdologie 2O Bdition p. 322. Draprè8 KUBIENA ( 1953 )(' )la mioro-etruetme montre que les oxyde8 de fer %e prgaentent 80118 plusieurs forme8,en me'lange plU8 OU &oins intime i - un gel &-silice,plus ou moini3 mobile. - dea oxydes ferriques pr6cipit6s et floauléa en taches loealieQea. - des conaretions arrondies, J,'DllR5M, assimile la formation dee 801s rougea m6difesraabentt dIAIge'rie b me alt6ration lat6ritique anOiennB.Le8 r68ultatP dtanaZy8e qutil présenfe B lrappui de son hypothèse montrent une deminarrae de kaal& nite dane la fraction argileuse, I1 eat vrai qulil na canaidhe QU+ les ao18 rougea SUT Terra Rosa&.

    Pour MILLOT,l~Illiteest le mine'rsl com" dam leu s~zam2lgsb mdditerranéena ainsi que leet min6ralm: dJalt8ration des mioas, (%nteTa*tb fida et dme vermiculite). Dans oertainea Terra Rosna dlZhue 18 kaoliraite au contraire eet dominante.

    La pQdogenhse des 801s rouges serait dow intermddiaire entre la pe'dogenh des zones tempér6es et la fer~allitieatisn,te e1ima.t; eet suffisamment chaud et humide pour alterer les minéraux et lib6rez %sa oxydea de fer qui impre'gnent le profil, Puis la aaiasn sbehe,Grbs marqu&s, provoque la fixation irrgversible de ces oxydea.

    Pour ce qui eat des sols de Tunisie Ie= reoherahes aan% mo$nß avandes et nom nePa.contenterons de présenter quelques ebssrPcrf3gnts 1

    10)- Llalt6ration des calcaires durs dome direatenent izn-matbq .. riau rouge, Ce limon peut &t.&reforme5 B partir de la fraotiosl nen cabmirer (IO $ dana les calcaires jurassiques du Bou Kornine)de la rache ap?Br) Blimination du U0 On passe aan8 transition de la reohe qui 3 Ca, BU limen tapisse les moindres fissure8 de celle-cí*

    par contre il est difficile de dire si la preneme de faoheq 09 nodulea cztlcairea au fond de certaines poches de Terra Rossa fai3 pc&$* de ltalt6ration du calcaire ou djun remaniement plw reoent ¿le type wteppique .. ou hydromosphe.

    (l)-P.' DTJOHQUFOUR s Precis de Pe'dologie 2O Bdition p. 326, Tous les sols rouges issus des calcaires durs ne eont pas nécessairement des Terra Rossa. Certains karts& peuvent être des pièges Èi BQdinents ( A.Monaco 1964). La Boche-Mère du sol est alors un sédiment dlOge plus recent dont lrérosion à de'blaye' la plue grande partie ne lais- sant que des te'moins dans les fissurea mieux protégées, I1 est donc important

    d*établir la parenté entre la Ter,ra Rossa I* et le résidu non calcaire de la roche qui llenglobe.

    20)- Les grès peu calcaires s'altèrent et donnent naissanoe à un limon rouge. Dana le Cap Bon,ces grèa sont des arkoses dont les teneurs en feldspaths varient de 30 B 50 $ . En lames minces on observe la prgeence dfun lisere' argilem brun qui dentelle lee feldspaths!' Des accumulations calcaires existent Boit dan8 lea fissures SOUE) forme de patine,aoit dans les poches BOUS forme de taches et dlamas. Ce ph6nomèn.e dtaccumulation 8em- ble cependant distinct de la rubéfaction comme on a pu le voir dan8 le profil décrit par P.:DIMANCBE.

    En fait les de'psts de l*oligocène ne sont pas tous dépourvus de calcaire,Dans certains cas il sont eu-mêmes surmontés par les grè? et argiles calcaires du Miocène,Le calcaire a donc p6 stre d6poae' par les eawc carbonateee circulant dans les fissures du grh.

    3.O >- Dtautres roches présentent également des poasibilit6s de rabe'f action $ 4 les schistes gre'seux du Djebel Hairech (Trias)pr&mntent une altération des éléments ferromagnéaiens. - les Grgiles et quartzites du ne'ocomien et badaien coneer- vent des traces de rubéfaction,On peut trouver associes B leur affleurement des aole rouges steppise's OU dea sola chatains rouges ( cheylaa,Djebel Chirich près de Pont du Bahs,Bir Halima près de Zaghouan),Ces sols sont sokvent très dégradés,

    Toutes ces roches ont en commun d'$tre peu calcaire&.& rube'fac- tion se produit après Qlimina-tion partielle ou totale du calcaire.Lorsque 12 roche originelle eet elle mgme peu calcaire,la rube'faction est .facilit6e,

    (1 )- Communication,I de J.F. ?ARROT,laboratoire de mineralogie de 1tORSTOM à Bondy. 4")- L falteration des roches s'accompagne dl une e'volution des minéraux argileux. L'argile qui prend naissance est le plus généralement .. une illite.

    A'.&ONAOO a analyse' trois gchantillons de Terra Rossa N deux sm calcaire burdigalien, le dernier sur calcaire recifal de liAptien.Les mine'raux argileux : kaolinite, illite,montmorillonite,y sont pr6senta;Les deux premiera sont nettement dominants surtout la kaolinite.

    Le petit nombre dlanalyses dont nous disposons indique la pr& sence fre'quente mais pas ggnérale de petites quentite's de kaoliniteikl eat impossible aotuellement de dire stil slagit drune argile de néofosmation ou d'un hdritage de la roche originelle,

    .., Les roches du Trias ont un comportement un peu particulier, G.MILLCE ( 1964) signale la découverte récente dans le Triaa drEurope, .. dru minsral la corrensite,interstratifi6 chlorite-montmorillonite* Dans le Trias du Maroc J.LUCAS(' )(1962) distingue deux zones de ae'diaen- tation,lttme à sépiolite et attapulgite accompagnée de chlorite et mont- morillonite,ltautre à illite et chlorite dominante. Si le Trias de Tunisie présente la même composition min6ralogique il cona- titue donc une source de mineram ferromagnésians qui seraient B ltorigine de la rube'faction particulièrement intense qu'on observe sur les matériaux triasiques.La aeule analyse dont nous disposions pour ce type de roche indique en effet la présence drillite et d lm peu de ch1orite.k nature des mineraux argileux expliquerait en outre que la plupart des soler issus .. du Trias présentent des caractères vertiques assez développés,

    5")- La pédogenèse des sols rouges des grands glacis quaternai- res pose ,nous ltgvons d&j&vu,un problème ardu, R.RUELLAN,Qtudiant les sols de la vallée de la Moulouya au Maroc considère que les ve'ritables sols rougea nlexistent quren montagne au contact des afflekcements géologiques de roches. Ces sols,QrodQs au COUTS de8 pe'riodes quaternaires ont e'té e'tale'a sur les piedmonts oh ils ont e'volud'. en sola iaohumiques du type des sols chatains.

    (1 )- Cite' par GDMILLOT : ge'ologie des argiles p. 256, Nous avom de'jà souligne' que lrobservatkon morphologique ntekt

    pa# toujours suffisante pour distinguer ~;ulsol rouge d'un sol ohatain.' Bien que nos r6aultats analytiques soient encore peu nombreux il noua semble dangereux de nier ltexistence drune rube'faction eur les sols de glacis.'La pre'sence de concr6tions ferrugineuses à la base dee profila de sols rouges sont la preuve d'une pédogenèse ( Rubéfaction OU hydromor- phie ou lea deux à la fois) plus active que la seule steppisation.'

    Par contre les sola rouges des glacis présentent à leur base une puissante accumulation calcaire I cro&be9encro6tement,nodU1e8 0%amas, Cette aocmulation,comme le note A.RUELLAN,est sans rapport mec la faible e'paimeur du sol qui la surmonte,Elle ne etexplique donc pas seulement par un lessivage vertical, Par ailleum les acoumulations calcaires ne sont pas propres aux sols rouges. SUT lea glacis on trouve également des ~ola isohmiqms bruns, Avec A,RUELUN nou8 pensons que l'accumulation calcaire est due non seulement au lessivage vertical mais surtout à des apports late'raux par des eaux phréatiques qui circulaient dans le glacie après sletre chargées en CO Ca dans les massifs environnants. 3

    Il nous parait donc vraisemblable de dissocier le phBnomhe d'accumulation calcaire,ph&omène proprement steppique de la rubéfaction qui,elle,slest déroule'e sur lun mate'riau privile'gie' (Nous pourrions presque e'crire prédestiné) ap point de vue lithologique,peut être lui-meme d6jà partiellement rubéfié en montagne au cows d' une période ant6rieure.Les deux pédogenèses sont certainement contemporaines car elles exigent %outes deux Un olimat humide ( Pluvial) ,le dessèchement climatique suivane (fin de pluvial) ayant eu pour effet le remaniement et le durciasement de ltaccmulation calcaire qui stest ainsi transformée en une croQte.'

    60)- Les sols rouges parakment anciens. Les prospections ah I /5 O.ÓOOo poursuivies ces dernières anne'es ,nom ont permis de les localiser 8ur les glacis du qUaterna5re ancien.Nous avonfl pu trouver de8 coupes naturelles profondes (valle'es dt0ued) o& Ilon peut voir plwieum sols rouges superpo&Qs.Ils lagissait de glacis polygéniques bordant des sonea de sUbidence.[Oued El-Ouahar,pr& de Sidi SmaTl -carte de Sou?sle1-Kh6mis, Oued Lorbem près du village des Salines). La coupe la plue int6sessante est celle de l'Oued El Ouahar à Souk-el-Kh6mis.On peut y observer 4 ou 5 sols rouges aupergos6e,le plus ancien elappuyant su un conglomérat gros- - 151 - sier assez caractéristique de la fin du villafranchien. Chaque sol rouge est associé à un limon à nodules ou Q un encroatement à lrexception du plus re'cent qui surmonte une crofite.11 est lui-mene recou- vert par un sol de couleur brun rouge à accumulation calcaire nodulaire (901 isohumique)qur on attribue généralement au quaternaire r6oent.Fait int4ressant : chaque sol rouge est peu calcaire bien qucayant été recol%? vert ensuite par un limon encroGt6,La recalcarification a dono peu touohe' le SOI enterré.Par contre zes tenéara: en matièces.iorgsniqaea de -ces+aàb fossiles sont très faibles malgré un le'ger noircissement de l'ancien horizon superficiel, A côté de Zaghouan B.FOURNET a retrouve des sols rouges SOUS la groase croûte feuilletée generalement date'e du villafran-

    .I chien.

    Les 901s rouges des glacis sont donc des pale'oso1,s dont.la pe'dogenhse va du Villafranchien ( éventuellement du Pliocène) jusquth 1'Amirien en utilisant la terminologie marocaine classique.

    Au de'but du quaternaire récent ( Tensiftien) les 801s rouges esnt plue rares et seraient plutôt dea sols isohumiques chatain et chatain- rouge ( Cheylus).Plue re'cement ( Soltanien,Rharbien) le climat nEeat plus asse actif pour former des sols rouges. La ve'ge'tation est claimem6e

    (maquis B olivier caroubier I et plus souvent eneore à lentiaque). En beaucoup dlendroits la mise en culture très ancienne a fait diaparaTtre la ve'ge'tation buissonnante la remplaçant par une ve'gétation annuelle b faible apport de matière organique et qui protege mal le ao1 contre les effets du olimat. Les horizons superficiels du so1 rouge évoluent alors dans le sens de la steppisation.

    Sur les Djebels en altitude le climat plus humide .et plu3 froid, une vége'tation forestière plus ou moins bien conservée (Thuya de berberie .., Pin dtRlep) ont fait rée'voluer les sols vers des.sola bruns temp&é. (Djebel Zaghouan, 3$ebeI. Serdj ). 2. - S.OLS FERRALLITIQ,~!? Les eols ferrallitiques de Tunisie constituent une cuiosi.f;e' suientifique plut8t qutune entité cartographique,Erodés,remani8s par une &volution pédologique récente,ils ont e'te' remis 8 jour par l'exploitation drune mine pr*& de Tamera.

    ,I 2 1 .- c ara c t Br B 8 ';mor,pho 1og i que s

    ... La coupe suivante a e'te' observe'e sur un front de taille.

    O - Brun rouge fonce' polyèdrique B grumeleux o poreux bourre' de raoines. 30 - Brun rouge polyèdrique fine moyen tendance prigma- tique-faces lisse'es- peu poreux taches noirbtres. - Brun rouge plus clair - même structure très nOnLbreU- 400 ses taches et concrétions de fer moyennea-mesu- rant jusqufà 2-3cm et donnant une apparence bsrio- Le'e, peadogley radiculaire aotuel, 3ab - Brun rouge clair - à taches jaunes. 4% ltß0 - Argiles priaboniennes.

    Lassuccess ion et la profondeur des horizons varient d un point B Un autre de la carrière. A nofer ¡es nombreuses taches et concr6tions. qui impr'egent le sol et lui donnent un aspect bariole. Ces taches sont assez difficiles B se'parer de la matrice rouge,

    Le t301 repose sur un affleurement d'argile et de grBs de COK- leur jaune (Priabonien) dans l&.uels. on exploite le minerai de fer IOUS forme de noyau très durs de couleur noire à crassme brillante (goethite et atilpnosidérite) constituant des filons dans la roche,On note e'galeanenf ... la prësence de gros amas blancs farinem,probablement de la Kaolinite.

    I1 s'agit dlun gisement hydrothermal de substitution li6 'a des QpancheEents volcaniques proches (Dacites et DacitoPdee BU Ragoubet

    . ' Es Seed),, - 153 - 22 .- Caractères ,physkcochimiques Une anawe effectue'e par P.ROEDERER sur un profil voiain per- mettait de de'gager les caractères suivants s - La texture du eo1 est sablo-limoneuse b e'quilibre'e en surface pour devenir argilo-limoneuse en profondeur. - Le PH voisin de la neutralité sur les 30 premiers centimètres devient acide et tombe B 5,7 dans la zone rube'fie'e pour remonter B 6,2 dans la 5bne d'altération. - La saturation en base,assez élevée en surface (83%) à cause de la matière organique,tombe à 75 % dans les horizons profonds, - La capacité d'&change est faible (20 me $ d'argile) et laisse presager la présence dlune argile de type kaolinite,

    - La teneur en matière organique oscille autour de 4 $ en BU- face et dimicue très vite en profondeur. - La teneur en fer total est élevée o 22 à 25 $. Le dosage du fer libre effectué par la méthode DEMOLON ( extraCtion & Ilaci- de oxalique B 2 $) ne rend pas bien compte de la rube'faction.

    . ,1 2 3,- C lassif ica t ion

    Ce sol est un sol brun à Mull forme' BLW Lm pale'oeol quton peut ranger dans la sous-classe des sols ferrallitique,groupe faiblement ferrab litique $modal ( G,ATJBERT et J.PIAS ', r: ommunication verbale ). 24*- Condition de formation - Répartition géographique Ces sols bruns héritiers de sols ferrallitiques 8e limitent 2L de trèe petites surfaces sur les Djebels entourant le petit village minier de Tamera dans les ITefeas et le village de Sedjenane.Leur situation ge'ogra- phique eat B.sses floue,Ils couronnent les hauteme ou les flancs de ces montagnes qui Bont peut être les restes dlune ancienne surface.Cette Bur- face est difficile à reconstituer.

    A.JAUZEIN situe la période de formation de ces 8018 au Pliocène, Actuellement les caractères morphologiques, le pH indiquent une e'volution du type ao1 brun foreetier B Mull...... 25.- Utilisation Ces sols Bont actuellement couverts de belles forêts de cliène- 1iège.htan-t donné leur situation topographique aucune autre utilisation ne peut etre envisage'e pour 11instant.

    c - '154 - BIBLIOGRAPHIE

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    CHAPITRE VI11

    LES s' O L S HA L O 11 O R P H E S(*I

    I. 1 .- LES SOLS TRE3 SALES A ENCROUTEMENI! SALIN SUPERFICIEL

    Cette unité de ~01sa QtB observe'e dans la basse Vallée de la Medjerdah ( MORI -1963-);elle eat presente dans la zone Centrale de la Sebkha Sedjoumi ( FOURNET I958 et GUYOT 1966);elle est fréquente dans les dépressions ferme'es et fortement saléea (Ghott8,Sebkhas) dee régions arides de la T Lmisie ( NOVIKOFF - 1961 SABATm - 1963 ).

    I 1';: Caractères morphologiques et physico-chimiques c

    Clette Ünit6 est classée par M.NOTIKOFF dan8 les solo fottement sale's ou sols de Sebkhas qui se caracterisent par z

    - tt une certaine amplitude de variation de la teneur en sels solubles, conductivit6 variant de 15O 2 5 O mmhos/cm! - la migration des Bels les plus solubles vers la surface du aol; ceci orge soit une pellicule croQtoPde,soit une croate salée, aompacte ( Saltpan chez les angloswxons) oil se distinguent les tr6mies de chlorure de sodium.

    ParfoLs,ces sols passent à des sols très sale's à alcali à hori- zon auperfiaiel poudreux,

    Si le sol est forme' Bur mate'riau aableux,on ne peut obesmer aucune Eitructure nette.Sur matériau argileux,les phe'nomènea dthydromorphie de gley au dGveloppent,souvant ac-compagn6.8 dtaccumulation de gypae FOURNET NET et L.GUYOT),

    .. 12 - Pormation

    Uns nappe d'eau très sale'e stagne dès 30 OU 40 cm de profondeur, elle affleure lors de la. saison hivernale,Ba salure diminue par apports d*eau douce das au ruissel1ement;sn 6t6 llinfluence de Ii6vaporation aocroit la salure et provoque une précipitation des sela som fome d*une croate saline.' La forte salwe qui existe en surface empèohe le d6velopPe- ment de toute vgg6tation.

    (*)-RQdaction A ,MORI ( 1966 ). I56 -

    Les observations dlA.FOUR"l (1 961 ) dans la Sebkha Sodjoumf montrent la présence ,en hiver,de deux nappes phr6atiques 3 l'Una profon- de très aal& ( 164-233 g/1 de residu sec ),Ilautre supsrficiello,peU sal& en hiver ( 5 à 6 g/l)et très sale'e en Qte' ( 103-289 g/l de réaidu .. seo),

    13.- Classification Dans le cadre de la clasaif icstion pe'dologique (G,AUBEELT-I965 ).J Uette unit6 de ~olsappartient 5 au sous-groupe des sola salina à onora& tement salin superficielle groups dea sols salin8 sous-classe des sols halomorphea à strut- ture non dégrade'e,

    2 .- &ES SOLS TRl3S SALES A ALCALIS A HORIZON SUPERFICIEL POD-DREDX

    Cette unite' a &te' obmrve'e et de'crite dans la plaine de 1liIai;era et dane la basse-vallëe de la Medjerdah;elle existe B la périphgrie .da nombreuses dépressions salees ou de Sebkhas, aussi bien au Nord de la Dorsale Tunisienne qurau Sud ( Sebkha Sedjoumi, plaine dtEl Alem-Kairouan ...... I etc. .),

    '21'.'-Caractères morphologiques : Plaine de Cheggaga ( Mateur ) - profil 277 ( MORI 1962)'; O - Plaquettea argileuses avec efferveacencea salines blanches ? reco uver te13 d une poudre asgileuse.

    3 - Argileux,couleur brun olive clair,humide, structure à Qléments cubiques de 4 2 5cm à sous-structure litée prësence de cristaux de CO Ga total. = 24,8 % conductivi- sels - 3 - t6 ( ES ) = 70 mmhos/cm, 7 .- Argileux,coul@ur brun oliv& alair,humide, structure à e'le'menta continus, plasliquee, CO ca total = % conc~uctivit~ 3 23,2 - (ES)= 70 mmhoe/cm.

    30 - Argilebx,coUleur brun olive clair,humide, B t r uc t ure à 6lement s. cont inus, plaatiques. Nombreux amas salhs. CO Ca total = $- 3 22,O conductivitg (ES) = 60 mmhos/cm. 55 - Argileux,couleur brun olive clair trèa humide, structure à e'lgments contimia et plastiques .II aches d * hydromor phie ja une roU- ge et gris bleuâtre,CO Ca total = 22$4 $ 3 - conductivit6 (ES) = 60 mmhos/cm.' 80 -'Argileux - très humide - structure & 616- ments continus plastiques. La couleur géne'rale de Ithorizon eat gris

    bleuté avec taches ocres.CO Ca total I 3 24,o % - conductivit6 (ES) = 50 mmhos/c&'

    115 - Argileux,gris très fonc6,structure 8. e'léments oontinus et plastiques,CO Ca total - 24,4$- 3 .I conductivitg (ES) = 40,5 mmhos/cm,. Lea horizons profohde de ce sol qlii s'est forme' ~urUne allu- vion fluviatile ,argileme Bont caractérisés par une structure à él6ments compacte et la pre'sence d*une hydromorphie à gley de forte intensité qui va croissant avec la profondeur.

    BOULAINE (1957) aignale,pour des sols appartenant à la meme mit6 de sols ( de'signe'e par cet auteur 3 Solontchaks vifs,I1 que les hori- zons profonds à partir de 15cm,sont formés d'une argile grie-bleuefre bourrée de pseudomycélium gypso-salin formé de fins oristaux de ~ulfa%ea et de chlorures,occupant les fentes ou les pores du sol. Des trraces noirea accompagnent ce8 inclusions blanches et se dgveloppent autour des matibres organiques. Flua bas,le BO^ devient gleyeux et la nappe phreatique y entre- tient toujours une humidité importante i!.

    Ce sont les caractères particuliers de l'horizon superficiel qui permettent Ifidentification de cette unité de tsol8,Cet horieon est en effet marqué par la présence dtue poudre de grains argileux et Bal&, apparaiaaant en début de saison sèche. \ La particularité de l'horizon superficiel 6ea sols de oefh unité nt, pas échappé à l[observation dee premiere pddologues travaillant en Tunisie,

    BOWLY ( 1956 ) note la présence dans la plaine de KairoUali de It sols salins à aloalis, fortement s alés,caractériséB par une struoture aquameuae en sturface : cars squames recouvrent de petits agregats ri.'

    De mgme SABATm (1963) observe que la partie Centrale do la Sebkha Kelbia est occupe'e par des sols à texture fine,argileux et argila- limonewr,beige jaunâtre ,à structure de surface,battante et glacée en hiver, squameme st craquele'e en 6t6, surmontant une couche poudreuse de petits agrggats qui repose sur des argiles jam&tres à structure diffuse li,'

    POW BOULAINE ( ibid)" le sol eat reoohvert en surface d*wl masqke argi1eux;aous ce masque ou en surface lorsqutil a disparu,le sol, mgme très argileux, prend une structure micro-polyèdrique sur quelques cms .. dt6paisseur. Les grains sont de'tachés les uns des autres : ils ont la struc- ture dJun sable Itt ... 22,- Cara c t ér ist iqUe s phys ico-chimiq u@ s :

    - Le profil de réfe'rence revèle la pre'sence dlune forte qwiitite' de sels solubles avec un grcdient dirige' vers le surface du sol oh 13 conductivité de Itextrait saturé atteint 70 mmhos/cm.Il semble que ce soit une carcctéristique commune des sols de cette unite'. NOVIKOFF (1961) eignc- le,pour dea sols analogues,une' conductivite' de Ilextrait sature de 76 à 83 mmhos/cm avec gradient dirigé vers le surface du sol,

    De même BOULAINE (1957) observe pour la meme unite' de 801s ( Solontchaks vifs) un gradient de sela solubles dirige' vers la surface ( cccumulntion maximum entre 0-2 cm et 2-lOcm) avec une teneur en 01 de 30 8. TO .

    - Pour la plupart des profils obBeme's des sols de cette unité, le chlorure de sodium eet le sol le plu abondant; les attlfstet3 son?;, contrairement aux bicarbonwtes,en assez forte qmntit6.

    Dens le Centre et le Sud Tunisien,le gypse est pr6sent on foste .. quantite'. Des accumulations de gypse sous forme dtencrofitements de nnppe sont signale'es dans les horizons profonds,

    - Ltaccumulation des sels solubles entra?ne,de façon constante, une accumulation de sodium sur le complexe absorbant qui est,en règle g8nérale9saturé.

    ..I 23.- Conditions de formation :

    Pour le profil de référence comme pour les autree profils observe's de la même unit6,le mate'riau originel est constitue' par t.ma alluvion fluviatile.

    La nature argileuse du mate'riau originel est un caractère constant des sola de cette unite'; la présence d'argile eemble en effet ... indispensable B l~individualisationdtun horizon b pseudo-sable n+

    Sur matériau sableux ou sablo-limonem,il semkle que oe soit plut& un horizon superficiel friable It et non '* poudreux qui prenne ... naissance . Il ne semble pas avoir éte' observé dans les sol8 salés du mord de lo Dorsale, - 160 -

    .. . 23 .2 - 5.Zima-t Les sola sale's B horizon superficiel poudreux ont e't6 observe's aussi bien dans le Uord du pays ( Pluvionétrie annuelle de 500 & 600mm, Etages bioclimatiqries méditemangens subhumide et s emi-arides)que dans le Centre et le Sud oh la pluviométrie est inférieure B 300" ou 200 mm (Eta- ... gea bioolimatiques semi-aridee et arides).

    .I 23.3.- Si?: Les sols sale's à horizon euperficiel friable Be trouvent de manière quasi-consta.nte(%)j dana certaines zones les deux unit& de Bola sont très Qtroitement mêle'es mais il est évident que l*une ou l'autre des deux unités peut manquer I ctest ainsi que la dépression salce située autour du Lac IchlreuZ ne comporte que des sols B horizon superficiel pou- dreux,alors que les sols salés à encroatement salin superficiel dominent dom la Sebkha Sedjoumi.

    Lorsque lea deux unite's se trouvent associées,les sols à encroQ- temt salin superficiel sont localise's dans la partie Centrale des Sebkhas pendant que les sols sale's à horizon superficiel friable se situent à la pe'riphe'rie de la dépression oÙ ils Be disposent suivant une aurQole,aou- vent marquQe par ltapparition de la première bande de végétation halophile=

    SalicorneEI ,Arthr o cneaun, Hal ocnemu& '

    La présence dJun plan dteau sale' parait constituer un facteur fondamental dans la formation dm sols de cette unite'. Ce plan d'eau peut etre tres proche de la surface ou neme B la surface du sol lors de la aai- Bon hivernale; en revanche lors de la saieon estivale il se situe à des profondeurs très variables depuis 1 m j mqut à 2m approximativemnt.

    La submersion eat toujours pr&ente,de plus ou moina longue durée, en hiver',ctest une submersion dleau presque douce qui se produitjelle cesse dès le début de la saison sèche.'&& ekraorlare e% la concentration dea sela y sont insuff iaante pour l'apparition dr un encroatement salin superficiel.

    ' I1 semble qúe ce soit la vitesse de variation de Ithumidité en de'but de saison sèche qui détermine une sursalure importante ou non et partant détermine la formation soit dbune croate saline Boit dlun ypeeudo- aable II.

    (*)- Associ6s aux sols sale's 2 encrodtement salin superficiels, La Garaet Ichkeul est Un exemple de variation rapide dfhumidité ( cessation brusque de la submersion dae la topographie et à Un &coule- ment assure' vere un lac et vera la mer ) et de formation exclubive de #* u pseudo-sable %lb~s'que -Ciana lo Sebkha SbdjoUmi;ILaur6ole' b *I pseudo- sable u. es% extrèmenen-f;'réduite, Dans cette aernière",la topographie extre'- mement plate entre-íne une variation très lente et très progressive de lthumidit6,la submersion dure longtemps en début de saison BBche,ce qui permet une sursaluse et la formatio'n dtune croate saline aur une très grande surface (GUYOT, com.verbale ),'

    24,- Processus de formation

    La genèse des sols de cette unite' et l'ensemble des proprietés morphologiques et physico-chimiques qui en de'coulent sont marque'ea par une dynamique des eels solubles qui eat en e'troite relation avec les variations ..# du plan d'eau et de la submersion,

    La localisation des sols fortement sale's B horizon superfioiel poudreux,associth em sols très salés à ancroatement aalin superficiel, dans les secteurs les plus sale's des dépressions halomorphe6,qui 8e trouvent être des secteurs oh le niveau de lo nappe phréatique d'eau salée est relativement proche de la surface pendant une parti2 de lIann&e,tendrait à montrer que l'origine de la salure de ces sols est surtout liée à la pre'sence drune nappe phréatique d*eau chargée en sels solubles.

    Il n*en reste pas moins vrai,camme le signale BOULAINE (1957) et GAUCHER ( 1947) pour les sols d'Oranie,que les alluvions sont d6jà souvent sale'es lors de lem de'pÔt.

    .. ._, 24.2,- Dynamique des eeb solubles -_--_------_---^------

    Il est g6néralement obsem6,dans les profils de sola de cette unité et le profil de re'férence en eet un exemple ,une accumulation de sela .. solublea dans le3 horizons superficiela. I1 y'a dgcroissance de la salure depuis Ilhorieon ae surface jusqu'am horizons profonds gorge's par lteak de la nappe phre'atique,' (C'est bn caractère com" aux soh3 de cette mit6 et aux sols salés à encroatement salin superficiel), La concentration dea sels B la surface est vraisemblablement dQe à me forte évaporation srexerçant sur une nappe phre'atique dteau,sa16eet SUT aa frange capillaire,proches de la surface.

    BOULAINE (1957) diatingue des sols sale's oÙ les mouvements impor- tanta de sels sont dik &, une nappe phréatique t' qui entretient lfévapora- tion *I (SolontchakB vifs) et des sole sale's oh les mouvements des sels sont réduits parcequlils sont dessèche's dèa le début de I'éte' et les sela sont bloqugs B I~ixte'rieurdu so1,presque toujourg tr6s argilelx It ( Solontchaks inertes),

    Lee Solontchaks-vifB eorrespondent,d'après les descriptions de profils qui en sont donne'es par Itauteur aux sols 'a horizon euperficiel poudreux.

    cette interprQtation postule, pour BOITLAINE," une migration paril- lèle de lieau et dea sels qu'elle contient Les observations effec-bugea sur des profila de sols salés B hori- eon superficiel encrolite' rQvèlent une humiaite' des horizons subrruperficiels, qui persiste durant la eaison chaude;de plus si Iton compare les profon- deurs des nappes phrbatiques entre sols très sale's à horizon superficiel poudreux et aols salés à alcalis,on reinarque de façon géne'rale que les oscillations de la nappe phréatiqne 6e situent toujours à une profondeur moindre dans les 801s très sale's 2, horizon superficiel poudrekx.

    Le terme de It pseudo-aable It est parfois utilise' pour dbsigner lthorizon superficiel poudreux; en effet,le tanisage 8. sec montre que les e'léments constitutifa ont les dimeneions d*un sable grossier. VOVEOFF (1961) note que 87 à 88 $ des e'le"@n'cS SoEt drune taille colppriee entre 100 et 1 *o00 /""; BOULAINE (1957) Bignale que la majorité des e'lgments pre'sente une taille de 2 à O,5mm.' TRICART ( cite' par NOVIKOF'T (I961 ) pense que lforigine de ce u pseudo-sable * pourrait être recherchg dans la cristallieation dea sels, les cristaux grossissant provoquerait à l'intérieur de la vase quise deas'e- che un véritable labourage It.

    BOULBIIE (1 957),en revanche ,attribue,& l'action conjointe de la floculation de l'argile par les sela et à la cristallisation d'une partie de ces sols la formation de la atructure micro-polyèdrique.

    Stil y*a cristallisation ,cloat une microcristallisation qai a lieu dan8 lthorizon auperficie1,la maorocriatallisation ayant lieu dana lfhorizon subauperficiel ah les gros crista.ux aont signale's (NOVIKOFF, BOUUINE) .

    25.- Classification : .. En TuniFtFe,les pédologaes ont dtabord cartographi6 les sols halomorphes en utiliaant la clasaification française de G,AUBEIRT qui a,Qtd récemment modifiQe ( 1962) en ce qui conoerne les sole de cette classe.

    Cteet ainsi que BOUULY (1956) classait les so18 de ltunite' consid6rde'dana les It sols salins à alcalis fortement salés ll.

    De m&.te,NOVIKOFF qui utilisait la classification de G.AUBERT classait cette unit6 dans les sols à alcalis fortement salés. Dana la classification actuelle ob la classe des sols halomorphes a QtQ remani&+l*unité Qtudiée est à inclure dans :

    II le Sous-groupe des sols salés à alcalis à thoriaon super- f iciel poudreux. - g~oupedes sole sale'rj à alcalis non lessives Boua-olasse des Bols sa2Qs à structure de'gradée.

    La nouvelle terminologie met lraccent pour la de'finition du sous- groupe sur la présence dlun horieon superficiel particulier.11 semble que ltexietance de cet horieon soit i rattacher à la présence dime assea forte salme et peut-etre B une certaine dynamique des sels solubles et de l'eah. - 164 -

    3.- =SOLS SALES A ALCALIS

    Le profil no 253 situe' dans la basse valle'e de la Medjerdah ( Certe de 1'Ariana ) et le no 38 situe' dans la plaine de Kateur noua servira 'a ill&.strer cette unité de sols qui a été e'galement cartographiée dans 3Es plaines de Mateur,de Rohia. .. etc.. . Au Sud de la Doraale tunisien- ne,cetle mit6 est visible dans la plaine de Kairouan,et probablement 'a la pe'riphe'ríe des Sebkhas Che'rita et Sidi el Hani,

    31 .- Caractères morphologiques

    31 .I Profil nO2.53 de la carte de 1'Ariana .------e------~-~~~ (~0~1,1964)

    Description du profil :

    O cm P Plaquettes argileuses en surface O cm : Très calcaire.Argilo-limoneux, faiblement humide, structure cubique à sous-structure lite'e - Pseu- dogley radiculaire ,nombreuses racines.Conductivi- t6 18,5 mm..oa/cm - Na/T z 22 - SAR : 17. 8 cm o Couleur olive.Très calcaire - Argilo-limoneux, très faiblement humide, structure 8. e'léments columnaires de 5cm,compacts; très nonibreuaes

    racines.Conductivit6 : 21 ,5 mmho8/cm .II Na/T: 27 - SAR : 20,

    20 cm e Couleur olive .Très calcaire, Argileug,très faiblement humide ,structure Et e'lgments continuEl, faiblement plastiques et compacts,racines rares. donductivit6 : 33 mmhos/cm - SAR f 31.

    41, : Gouleur j&une olive. Très calcaire. Argilo-limo- nem, humide structure à e'lgments continus, plasti- ques et cohe'rents; malgré llhumidit6,il es$ pos- sible de noter une tendance & la structure pris- matique avec plaqt,ettes.Très nombreux ana8 salins blancs ,présence d*une hydronorphie B kches diffuses,Gonductivité efj3mmhos/cm -SAR 3 38. 80 cm I Sablo-argileux,gorge' dleau-prkence d'une hydromor- phie nette sous forme de nombreuses taches Tou- geâtres et grisâtres.Conductivit6 GOmmhos/cm-SARrl O. I olive u Arg&leu - humide-plastique-calcaire conductivité E.S.r 29 "hoa/cm- U1 ko t 9,67,

    3 OMV~&Ze 2'~rgileux- sec - structure Zi éléments prismatiques 'à forte consistance et forte compa- - cite' = effLoxescences salines. Très norabreuaes racines,noirPtres par endroits - ca1cë.ire.

    Conductivité E.S.: 24 mmhos/cm-Cl $O : 7,54.

    20 t Olive - argileux - faiblement humide,structure à éléments priamatiques - effloreacencea salines et amas ealins.PrCsence d'une hydromorghie &i taches rougegtres diff uses - calcaire,Conducti- vit6 E.S.: 30 mmhos/cm - C1. fs. t 9,67;'

    3 Olive - argileux - humide - structure à e'léments continm et plastiques - hydromorphie pltma nette, indique'e par la présence de taches rougeâtrea mêle'ea à dea taches gris&tres,Nombreux amas saliner - calcaire.Conductivité E.S .' 543 mmhoa/cm- C1 : 15. z Gris bleuâtre - argileux - nombreux 8mes salins- ca lc air e. Les sols sal& à alcalis sont souvent de texture fine,au moins dans las horizons aupérieurs mis beaucoup de sols cartographiéa en sols sale's à alcalis se sont développe's sur des alluvions à texture hét6rog5ne.

    La structure qui est à Qle'ments cubiques devient à 616m.nts pris- matiques9gén6ralement de taille fine à moyenne, 012 columnaires dans 'Les horieons subsuperficiele. Les horizons profonds sont B structure massive à plaquettes,on y note parfois la présence dlune hydro.morphie @e type pseudogley ou gley,

    La surface du sol est très fréquemment marque'e par dee plaquettes \ argileuses. - 166 - I

    BOULAINE signale pour les sols aalés à alcalis (de'sigds par oet . auteur sous le terme de solontchak inerte) développés sur mst6riau argi-

    , leux une etructure prismatique, parfois squameuse dans les premiers centi- mètres.' I;SS descriptions de profils appartenant à cette unite' nontrent la présence drune structure massive avec parfois ,amas gypso-selins et gley,

    32';- Caractériatiq ues physico-chimiques :

    Les résultats d'analyses relatifs aux profils de réf4rence re'v.8- lent une augmentation de la salure depuis lthorieon de eurfsce jusqu*à 11 lthoriaon de profondeusLa conduotivite (E.S.) de lthorizon de aurface e8t ... respectivement de 18,5 mmhos/cm (O-8cm) et 29 mmhoa/cm (O-5cm).

    De même ,BOURALY signale ,dans la plaine de Kairouan et dana la

    haute valle'e de la Medjerdah,des It sols sale's & alcalis complexas "t salins moyennement à fortement sal&$ sur sol aalin à alcalis foptement sal88,En fait,il a Jagit de ~1s.sale's à alcalis haatrant une accumulation de Bels eolublss en profondeur I il note,pour cette unité de sols,une conductivit6 de 12 mmhoe/cm en surface et de 50 mmhos/cm de 100 B 150 cm.

    Les sols Balés à alcalis ( ou fortement eale's à alcalis) se carac- t6risent,pour M.NOVIKUFF qui distingue deux sow-unités selon le degr6 de salUre,par une certaine amplitude de variation de la $enepr.. en sels s01U- bles z 30 à 50 mmhos/cm pour un sol salé.

    Les unite's de sols sale's à alcalis eemblenf correspondre aux unit& désignées par BOULAINE (1957) sous le terme de Solontohaks inertea".' Ces sola aont caract6risés par une teneur en chlorure8 de Ilhori- eon de aurface de. plus de -l,8 @ (cette teneur en sels solubles eemblerait correspondre à une conductivitg de 7 B 10 mmhoa/cm). Dans ltenaemble de ces sels,BOUUINE diatingue les solontchaks inertes qui pre'sentent .une accumula- tion de chlorures en surface et ceux pow lesquels cette accumulation a lieu en profondeur, Dans ces deux catégoriea,il eat dirstinguc? les aole iL

    plus de 198 $O de chlore dans l'horizon de aurface et ceux à plus de 5 @ de chlore. Les chlorures sont dans ces sols ,come dans la plupart des BOLS sale's de Tunisie .les sels les mieux reprQsent6s dans les solutions du sol; les sulfates sont présents en quantite' plus faible; il y a très peu de bicarbonates et jamais de carbonates dans les conditions de l'analyse.

    LI-accumulation de sele dans les solutions du sol entraine quasi- constamment une accumulation corr6lative de sodium Bur le complexe ab80r- bant s le taux de sodium Qchangeable de'paase 12 @ de la capaait6 dtgchange.' Dans le profil de re'f6rence le rapport Na/T dosé atteint 22,2 aans l'hori- zon de surface.IKYTIKOFF eignale une amplitude de 40 à 20 pour las gols fortement sale's et de 20 à 15 pour les sols salés. BOULAIHE,en revanche ,e'crit que la prgaence de sels solubles naentraine pas ipso-facto la saturation du complexe par les ions sodium ti,'

    33.- CondiMion de formation t

    Les sols de cette unité se développent aur des matgriam originels dlorigine alluviale,le plus souvent à texture argileuse,au moins pour les horitzona de surface,

    Les sola sales à alcalis,tela que nous les avons définia,eont présents tant au Nord qVau Sud de la Dorsale tunisienne,sait dana les e'tages bioclimatiques subhumides,semi-arides et arides, La vgge'tation de ces so18 influencée par la pre'sence dlune farte salme (.et souvent dcun plan dleau en profondem),est contstitu6e de plantes halophiles : Salsola,Salicornes,Arthrocnemum,Halocnem.

    Les €4018 sales à alcalis sont Lrè8 isouvent associ6a,dans les d6- presaiona fermées de type Sebkha,aux sols sales B horiB.on superficiel pou- &&;dan@ ces d6pressione ,ile paraissent occuper les secteurs lee plu périphériques,là oh la aalure y est moins forte et les profondeura d'oscil- lafiom saieonnières de la nappe phrgatique plus grandeS.Ce caractère est slmtout applicable aux sols salés à alcalis des rkgions situ6ee BU Nord de la Dorsale( Des solontchaks inertes B accumulation de chlorures en emface Bont signale's par BOULAINE.Dans ces sols,le stock de eels solubles eat,évidem- ment,peu éleve'. - 1'68 -

    Quelques profils de sols de cette unité' 8emblent avoir Qt6 relevés en Tunisie du Nordt LOBERT(q962)a obeerv6 des sols salga B aloalia (Rohia) qui prGaentaient une salure decroissante en fonction de la profondeur3 Conductivit6 de llextrsit satme' 1 8 mmhoa/cm,dans les horisons profonds, engorggs par une nappe de salure comparable,20 mmhos/cm entre GO-i80mn et 30 mmhoa/cm entre 1 O-$Ocm; le pe'dologue attribue ce gradient & [email protected] de la frange capillaire d'une nappe phre'atique qui,st&oulant depuis le piemont bordant la plaine,eat encore peu sal& en lisière de la plains oh est looalise' le profil observ6.

    Dans la plaine de Matem ,des sols sales h alcalis (peu aal68 $. alcalis) B accumulation de sels en surface paraissaient localfaga dam les zones de debordement de rivières oÙ la salure semblait 1s oonsCquence d*une action dlinondation.

    34.'- classification

    Cette unite' de sols elintegre dans le oadre de la classification française (1965) dans la - Som-classe des 801s halomosphes non lessi~e's Groupe des 601s à structure dbgradés - ... - Sou.s-groupe des rsols sal& & alcalis, - BOTJEALP distingue parmi 3i1ensembh des sols eale's,des sola ealina à alca- lia fortement salés,correspondant aux aola sale's à encraQtement salin super- ficiel, et B horizon superficiel poudreux et des sols sale's conplexes oÙ, selon la aalure e'taient distingués I - lea aols saline moyennement 8. fortement salksur eo1 Balin 8. alcalia fortement sale'. - les sola salins légèrement eal&sur 801 aalin à aloalie moyennement sale'. Les sols sale's à alcalis de l!unité précédemment decrite oorres- pondraient à la première cat6gorie des sols salins considéde par BOURALY.

    ..I Dans l'etnoiehi9e classification utilise'e par G.NOVIKOBF qui 6tait trha proche de l'actuelle classification,lea sols de cette unité étaient places dans le groupe des sola sale's à alcalis. - BOULAINE adopte,pour les halomorphes,me classification proche de la @Lassificationrusse oÙ sont distingués solontchaks ( B accUmulation de sela eolubles) et solonetz. Parmi les solontchaks,il eat distingué les inertes eoloyrtohaks vifs ( k horizon' superficiel poudreux) des solonLchaka, . I4 qui "iblent correspondre à nos unités de sols salés à alcali&-

    Bibliographie

    BOULAINE (J.)- 1957 : Etude des sols de la plaine du Chélif SES, Alger,Etude rggionale N07, BOURALY (J.)- I956 : Etude géne'rale de la plaine de Kairouan Tunis,SSEPH,Nol 32,2 aartea,lO tableaux,rapport rodo 29 pp. LÜURNET ( A.)- 1958 : Note provisoire sur ltetude de la Sebkha SedjoftEl5.g Tunis,SSEPH,No1038/E,2 cartes,4 pp. GUYOT ( L,' ) -1966 : Carte PQdologique de Tunis - Qchelle 1/50.000° (in6dite).

    MORI ( A.) - 1963 I Etude pgdologique de la pleine de Matem (Oued Tine) Tunia,SSEPH,N0225A,3 cartes,Annexea,rapport rone'o 78 PPu NORI ( A. ) - 1963 : Etude pe'dologique de la plaine de Mateur (Oued Mellah et Oued Sed jenane. Tunis, SSEPH,N0225C, 3 cartes annexes, rapport rone'o 53 pp. MORI ( A, ) - I964 s Etude de la Basse vallee de la Medjerdah -Echelle 1 /20.000° ,TuniB,Serv.Pédo. ,8 cartes,pas de rapport,

    ITOVIKOFF ( G,' )i961 2 Contribution à LtQtude des relations entre le sol et la vége'tation halophile de Tunisie,TuniB, Ann.Ins~,Nat.Rech.Agron.TUnis,vol.~~,~~9pp.

    SABATHE (R.') - 1959 : Etude pe'dologique du périmètre d*Enfida Tuni8,SSEPH, NO21 2,3 cartes,rapport ron60 93 pp, .., ...... * - .-. . ..

    CHAPITRE -1X-

    -~ ~ - SOLS HYDROMORPHES(* 1

    I1 peut paraftre &range de parler dthydromorphie en zone aride et oependant il existe des zones particulières où se trouvent r6uies les oonditione propres à oreer un engorgement meme temporaire du sol ee tra- daisant par des caractères dthydromorphie dans ze profil p6dologique.' Si en Tunisie les phenomènes dthydromorphie ne sont pas rares,ils se doublant le plus souvent de phénomènes de aalure ce qui nou8 amène Ei, comide'rer ces so18 comme halomoxphes, Les sols hydromorphes non sal60 sont localise's aux zones B forte pluvicmktrio ( Bioclimat humide et 8Ubr humide) oh ils peuvent en association avec les sols lessives hydromorphes occuper dtfmportantes surfaces, Dans les Mogods DIMANCHE (I 971 ) estime qufils couvrent 70 B 80 % de la région, Selon le %ype de re'gime on peut distinguer ( ROEDERER,196~). - aols B submersion totale ou presque totale - sols à engorgement temporaire.

    1,- SOLS HYDP~OMORPHESA SUBMERSION TOTALE

    *. . 11 .- Sabmersion Dermanente

    Ils sont representes par les tourbes dont il existe en Puniaie de rares exempleS.Le premier de'crit fut signale par P.ROEDERER en 1960 & Dar Fa=!" fi. j5km B llEst dtAin Draham,& une altitude de 780111,'

    Le eet constitu6 par Une cuvette dominëe par les bancs gre'semr du flysch oligooène. Au oentre de la cuvette da petits monticules de quelques mêtres de diamètre etd tun mgtre de haut environ attirent l'attention de l*obaervatear. De l'eau slen 4coule maia cet e'coulement semble frein6 par l*existence d'un seuil B l*extrémit6 de la cuvette,La végétation eusomet de la touffe se compose de t nasturtium officinale - agrostis alba - lotus comic u2st us par J-P.COINTEPAS (1971 ) avec la collaboration de P.DINA3YU~ On note aussi la pre'sence de Sphaignes,de Scirpw et Potamogeton.'

    A la p8riphe'rie des buttes on trouve $

    .I carex hallerisna diviaa - mentha aquatioa - juncus funtanesii - juncus conglomeratus,

    .. 11 1 Caractères morEhologiques .- -I-"------

    08.1 cm - noir ,texture sablo-limoneuae à sable grosaier 1 à 40 cm - brun rougedtre tr5s foncé,pl.us sableux,plus humifère 40 - Brun,sableux,trèe humifère,odeur de sulfurea 80 -'Brun grisâtre,texture sablo-limoneuse,sulfursa 140 - B3I.m grig,texture eablo-limonecrse,structure continue 160 .. Grit3 texture srgilo-limoneuse,compact.

    2 O0

    La teneur en matière organique est très e'lev6e o 37 $ en surface puis 46 % juaqufh 40 pour de'croftre progressivement en profondeur.' Mais elle et encore de 17 % B 160om. Le C/N passe' de 12 ou 13 en smfaoe B 20 en profondeur.Ces valeurs sont faibles compare's8 aux chiffres obtenus en Europe maia compte tenu du fait que tous les C/N des sole de Tbiaie Bont syst6matiquement plus faibles qu'en zone temp&rée,ce résultat E'€& pept etre pas totalement înexplicable,La teneur matières humiquk varie ~1 peu suivant le lieu de pr6lèvementr acides fulviques 0,9 à 1,7$,acides humiques 2 B 2,3 % dont 64 % dracides humiques bruna et 26 $ dtaoidea gris.

    Le fer total est abondant : 4 à 6 % . Le phénomène le plupl curieux est la préeence d'une certaine salure (oonductivité passant de 5 à 9 mmhos/cm entre O et 140cm)'.Une par- tie de cette salure est dGe à des sulfures ( juequth 3 $ de Sæ )Auxquels on peut attribuer le changement de couleur de lihorizon brun qui vire au gris fonce' par exposition & llair.De même les pH très bas,2,7 8 3,0,8ont peut I72 - stre le r6sultat dtune oxydation analogue 8. celle qui se poduit dana oertainsa mangroves tropicales,

    %i:'Ph, DDCEAUFOUR a donne' de cette tourbière le diagnoetic oui- vant : D Tourbe oligotrophe,Qvoluant vers llhydromorphie en amface aveo humification pousse'e, Rapport C/N anormalement bas pour ce type ile tourbett Le-fait que la matière organique nlévolue pas en anmoor ,peat s'wpli.auer par des alternances de submersion et& drainage introduisant ~znre'gime ... dl a6robiose.

    Foul: J. RAyNAL,qui a visite' le site,la tourbière de Da3 Fa"a ressemble 8. certaines tour'hières marocaines qui sont le r6sulta.t; de phé- nomènes pgriglaciaires,

    DsnB la classification française ce sol sfapparenterait attx aola de la. sous-classe des sols hydromorphes sgroupe des aola tourbeu, aous-groupe des tourbes oligotrophes, I1 nten demeure pas moins que par suite de sa faible exteasion ce type de ao1 conetitue en Tunisie une curiosite' scientifique(? >"' .

    ... .

    Ir,- 1cSubmemion temporaire

    Lea aols de cette catQgorie occupent des depressions inonde'ea ohaque hiver ou même à intervaes plus espacés, Ces dépressions portent dans la toponpnie tunisienne le nom de l1 Garaa If OLI de Sebkhas u;Cepen-. dant ah phénomène de submeraion Be superpose très souvent deB phgnomènea de aalure ( Garaet Iohkeul) qui noue amsnent B conside'rer les sola de ces bas fonda comme des ~olshslomorphes,La Gara8 Sedjenane (LEl PLOOH 3959 ) semble faire exception,comme le prouve la description du profil 60 repro- duite giklesaous 3

    - Il)K, BELKHODJA a retrotme' une tourbière asse'ch6e mais bien reoonnaissa- ble prèa drEl Alia. L 173 -

    t-----i O gris fonce,marbré, texture argile me, atruoture en groa prismes,grosses fentes de retrait.

    ' . 1111 60 Gris fonc6,marbrmes brunes,texture argileuse, 1x1 trba plastique ,

    La teneur en matière organique passe de 2,2 $ en surfaGe B O,@ en profondeur;'La conductivité est peu élevée ( 4 mmhos/cm puis 9,4 mmhos/cm). Il y*a une faible teneur en calcaire (2,1 %). ce Dans les so18 degtype submergés pendant 6 mois de lfa,ge,l*hydromorphie se traduit pas un pseudogley, parfois par de8 conor6tions ferrugineuses.' (re'gion de Pew",DIhUNCHE 1965);'

    3DURNET (1962) a d6crit,en bordure de la Garaet Ichkeul GUT le oÔne nllmial de 1;oued Jolmine, un sol hydromorphe relativement peu sal6 au moment de l'obsemationret dont lthydromorphie se r6ve'lait BOUS forme de gley à partir de 55cm. Dans ce cas particulier il existait une nappe phréatique peu profonde en hiver,

    De tels sols sont donc pllrs particulfkrement limit66 le r6- gion Bord de la Tunisie ( Kroumirie,Mogbds) OC la pluviométrie est Qlevge et les phénomgnes de lessivage intense, L*Bvolution du sol se traduit par une individualisation de Fer r8dui.t ( pseudogley ou gley) dont lrimportance varie avec In dure'e de la submersion et la présence ou l'absence de nappe.

    A noter que la teneur en matière organdque est relativemen% peu dlevée,' Dans la classification française de 1963 ces sols ont donc 4%6 range's dans la sous-classe des sols peu humifères,groupe à pseudogley ou iL gley Belon 1r impor tance du phe'nomène de réduc t ion.

    Dès qufapparaft une certaine salure iTs deviennent plus difficile & olnsfiter et les nutems BUT ce point sont partag6s.Certains en ont fait des ~018b gley ( ou pseudogley) sale'. D'autres les ont rangés dam la classe des sols halomorphes.Enfin quand la salure devient très e'leve'e avec d8flts de pseu-

    domyc6lim OU cristaux de se1,on lest sans aucun doute possible en pre'sence de 601s halomorphes ( cas des Sebkhas). ... Ltutilisation de ces solo eat lie'e à un drainage 6nergique: Lorsque cette amelioration a Gté r6alisée, 14s .seuhcultures recomandges Bont dana la plupart des cas dea cultures fourragères et parfoia des cc?re'a+ ., .. lea ( mass .,.),comme ce fut le cas dans la garag Sedjenane aujowdrhui entièrement chltive'e,,

    2.- SOLS KYDROMORPRES A SATTIRATION PARTIELLE OU TOTALE

    Dans les profils de cette catggorie,le re'gime hydrique.se carao- te'rirJe par unë saturation en eau temporaire ou permanente,qulil ytait Oh non nappe libre circulante au sens oÙ 11 entendent les hydroge'ologues.Ce phe'nomkne se traduit du point de vue morphologique be trois manières I - individualisation de fer - précipitation de calcaire OU de gypae. noircismment des horizons superficiels et gonflemefit dee argiles.

    Dans le dercier cas noue retrouvma les phgnomhes de vertisoli-

    sation et de tirsification 11 ( OU $1 noircissement") e'tudiés utl a. chapitre III, Nom nry reviendrons donc pas. Signalons cependant que ju%- qu'en 1963 date de l'introduction dea vestisole dans la classification Pran-

    çaiee,solir, noirs et vertisola conetituaient le groupe des so18 noirs !Ur hy.dromorphes dans la classe des sols hydromorphea,aous claase EL hydromor- phie partielle de surface. C'est B la suite d'une meilleure carsct6risation de leurs critères de dgfinition quton%te' amene' à en faire une classe à part,proche des classes calcomagn6simorphe et isohunique (&WERT,i 965 ,p.33).

    2-l':- Sols à individualisation de fer

    Lea descriptions suivantes aont empruntdes B P.DIMANCRE (I 967)

    Les profils 39 et 66 sont en position de bas de pente ou de vallée '.En profondeur une nappe permanent& se maintient une grande partie de lrann6e.La r6duction du fer ee manifeste par des taches grhes assmie'es à des taches ocres très abondantes ( paeudogley) ou au contraire une 0010- ration gris bleutg envahissant lthorizon ou subsiste encore des taches ocres OU rougetltres plus ou moins no"bre&es ( gley ).

    Le profil 39 npparait en outre très humifère sur 60cm de pro& fondeur.

    Lea textures sont variables et en relation avec la roche-mère. Le profil de LE OOUQ est sableux parceque d%veloppe' ~urun sable d'origine e'olienne, Les profils de DIMAWCRE ,et ce sera le cas le plm fT:e'quent, pre'sentent une texttiwe fine hgritde de la roche m&re,!me argile du flysoh oligocène.' La teneur en matière organique ,dgalement variable,ddpead de la ve'ge'tation se d6veloppant au miainage du profileLe profil 39 eet Un exemple de ao1 tsh humifère t natière organique 8,19 $ en surface (C/N 1708 ) passant à 6,5 entre 25 et 60 cm (G/N : 15) eL B 3,3 '$ ah dessom, Lthtunus est du type moder hydromorphe. Le profil 66 contient 8,5 $ de matière organique en surface avec lu? C/U de 76,5 et un taux d'humification de 11 $4,'I1 s'agit enoore drlm moder hydro- mor phe .

    Le PH varie entre 5 et 8;' LE aocQ a dQcrit dans la region de Sedjenane de nombreux profils de BO~Sà gley ou pseudogley A gH voisin de 7 et matière organique de type MUl1.DIMANCHE (1967) indique que les varia- tions du type de mati8re organique sont fonction de la végétation (chène- Zeen, chène liège ,maquis) ,de l'altitu&ecwb de l'exposition, LE COC$ note également kt que 1~ caractères de la matière organiqhe sont liés 2~ la couverture m?gBtale actuelle 111.

    Lea formes dtindividualisstion du fer présentent des variations uonsidérables dtaspect, illu dgbut oe Bont des taches diffuses plus brunes dans les maté- riaux sableux de la rljgion de Sedjenane ( LE COCQ,l967) OU plue jaune ocre dans les eole 10luld.s ( Mateur,kfORI et FOURNET91963).Certaines taches semblent lie'es CUX racines,maia le plm souvent la repartition ne semble lige à a~ouncaractère particullier; SOLS HYDROMORPHES - !EPES ( Description sommaire) O - Brun trèe fOnCe',trr88 Noir,g~umeleux,limonewc O Bariole' gris et humif 'ere Bariole, limono-sableux, gria beige,sa- Sablo-limoneux - gru- Polykdriqne fin; '. ". bleux,particulei- meleux B&riolé,aablb~~imoneux.

    20 I Nuciforme à polyèdri- que cEilloux ebon- Bar~ol~71imono-aableux, dants. structure en éclats?concrd tions Fer et Mang~~e8e. Brun trèa fono8(10Y'R 2/~)- texture équili- taches br unes brge. Idem,texture équilibr6e. SQ Gris très foncQ(1O YR 311 ) sablo-argileux - Bariol6,gris dominsnt,argi tions de fer. po lyèdr ique 'G ache s lo-limoneux,prismatique r o uille s a bondnnt e s grossier,faces gauchies Bariolé brun et cailloux ebondants, brun-rouge taches grises, texture 85 -Grie bleuté & taches sablo-argileuse I roui lle s. Bariolé ocre et gri8,Ebrgi- leu 7 prismatique à cubi- que. - Scuintement permanent Bariole' gris, d'eau, brun et brun-

    Profil No 39 profil NO 66 Profil 290 IJ~R.~..'de sedjenane Etude de Xouedjen Roumi Etude de Mouadjen Roumi ( DIMANCHE ,196'7 ) (DImJmUCm ,1967 ) LE COCQ ( 1967 Le phthamène sEaccentumt,le contraste des taches augmente, allant du gris au jame rouge et meme au rouge, &eUr intensite ,lem denei- t6 augmente Qgalement. Localisdes en profondeur,elles remontent vers la :- surface et à la limite peuvent envahir lthorizon humifère (DIMANCHE 1967, profil 75). LB OOCQ et DIMLINGHE Bignalent frdquemment la pre'sence de aon- crëtione ferrugineuses OU ferro-mangadaifères. 11s ont Qgalement trouvé des fragmente de cuirasse,kais cette formation ne =rable pas avoir ea une grande extension, Elle correspondrait plutôt 5 des &nes de 8ouToes

    ( LE COCQ, commwliaation verbale) .'

    En Tunisie lorsque 1tPmportance des taches jaune rouge lrempor- te BLZT celle des taches gris- llhorizon interesa6 est appelé' horison B pseudogley,

    Dans les eones de nappe permanente peu profonde les taches grises peuvent devenir dominantes; une coloration griee ou gris bleute' pekt envahir tout 1thoriaon.Le passage dea racines y trace fréquemment des canaliculea ocre8 ou rouge8,Un tel horiaon est appelé horizon de gley,En milieu calcaire il semble que la coloration du gley stexprime moins bien ne de'passant pas le gris clair ou le gris alors que sur les argiles non calcaires du flyBch le gley sat grio bleu ou gris verdgtre, Un horieon de gley eat fréquement ePurmonf6 dtun pseudogley,

    L lindividualisation du fer pm hydromorphie est u11 ph&ombne très répandu.' Tous les sols des plaines de Tunisie présentent dans la sone la moina bien draines un peeudogley meme diffus o Mateur,Basse ValMe de ... la Medjerdah,Le Xef,Le Sers .. .

    Mais clest BUT le flysch oligocèix que llextension de ce type de sol 1.3 obtient Bon extension maximum,extenaion qui est san& rapport avec le relief, Dans cette region en effet lithologie et climat s'associent pour crQer des oonditiona particulihement faworables à 11,exietence d*we nappe ou d*un engorgement me grands partie de LXann6e. On a encore assez peu de donnéest en Tuniaie aur les conditions de formation,des sola à hydromorphie de gley ou plreudogley. On admet gGnQralement qui lfhydromorphie ne dépasse pas le stade pseudo- gley lorsque llengorgement de lthorizon ne dure qu"m partie de ltannée, la formation des gleys nécessitant la préeence atue nappe permanente et B oscillations faibles. Le phénomène semble ,eg fait trèa complexe, si le r6gime hydrique des profils ( qui eat encore localement tres mal connu faute ätun rdseau de meaure auffisanment dense) joue w1 r81e fondamental, dtautrse facteurs entrent en ligne de compte t topographie,mat&iau originel, &e du eb1 qui font varier B l'infhli3, les caractères morphologiques de lfhydromor- phie. fl faue en effet,dane le Nord de la Tunisie,diatinguex :

    .. une hydromorphie petrographiqke localiae'e sur les pro- duits dtalte'ration de ltargile oligocène ou eur cette argile elle-meme. Les contrastes de couleur entre taches re'duitmou oxydées sont très accentue's passant du gris au rouge vif. Le pH e& nettement acide : 4,5 & 6. - une hydromorphie topographique rsitude sur lee terrassear fonds de vallée,eones dtépandages etc,,., Le mztQriaU est de texture tres variable, groasier à fin. La couleur est brun jaune,l*hydromorphìe Be manifestant sous forme de petites taches grises ou oores d'allure ponotuel- le,non veinges. Le pH est moins acide:5,5 B 7.

    Au point de vue mate'riau originel il existe une différence considQrable entre les sols 8. texture fine,ou llhydromorphie s'exprime le mieux et les sols sableux d'origine dunaire de Sidi Mechrig ou de ll0ued Ziatine ( LE COCQ,lg67) oh lthydronmphíe marque les profils de façon fugace ( pse udogley pe LZ accentu6, concrétions ferrugineuma tenbes) malgré la présence d'une nappe permanente, Plus au Sud oh le milieu est calcaire la rbduction du fer semble limitke par la presence de l'ion Ca bien que lea -résultats analytiques nous manquent encore dana ce domaine. L*bge Bnfin du so1,les pBdogenbees successive8 auxquelles il a Qt6 eoamis, peuvent introduire des variations importantes.' Dans les Mogods les sols hydromorphes les plus d6veloppQs se localisent Bur les eommets des reliefs ou SUT les versant&.'Dans les valle'es au contraire les sola sont de type peu e'volué hydromorphe.Cette situation paradoxale s'explique si on considère que les eole hydromorpheB correspon- dent B de vieilles surfaces quaternaires. LE COGQ (-l967) a montre' que, à llorigine,les sola hydromorphes Qtaient dea horizons B pseudogley de sols lessive's qni avaient &té exhumés par lte'roeion à la suite de d6friche- ments intempestifs et avaient e'volue's en sola hydromorphes

    22.- Sols à redistribution du calcaire ou du ase

    Le profil type,eat emprunte' &MORI qui l'a releve' dans la dgpression d'El Mahrine près de la Mornaghia ( Profil No14,relationa sol veggtat ion).

    O Brun fonce calcaire,argilo-limoneux,trè6 humide,pas de atructure visible,

    25 Brun gris très foncé,cclcaire-~aPgileux,humide,struc- .,, ture polyèdiique peu .netLe. 47 Brun olive clair,à taches et marbrures foncées, à a rg i 1o - 1i mo ne ux ,s t r u.c t ure poly 'e dri quevc ubique ,ac c u- mulation calcaire diffuse et en amas mal individua- lise'.

    90 Brun olive clair,argilo-limonew,accumulation cal- czire en amas et en poupQes & contours mamelonne's.

    7 60 Nappe

    P, la limite l'horizon de surface peut &i?e noir. La structure yrest fre'quemment polyèdre-cubique ou prismatique;Dans lLhorizon dlaccUmk- lation calcaire elle est massive maie on peut g observer un de'but de schis- tosit e' hor ieanta le. - 180 -

    MORI a remarque' que cette schistosité est inexiatante dana la partie centra- le de la de'pression oÙ la nappe est proche de la surface. Elle devient de plus en plus nette vers les bords de la dépression et on passe progressi- .. vement 6, une cimate feuilleth dans les zÔnes mieux draine'es.

    Enfin on distingue fre'quemment au milieu de 11accumulation calcaire dea marbrures jaunes ou jaunes rouge8tres et parfois &me des taches OU des concretions noires de fer et de manganèse.

    Les sols à accumulation gypeeuse du Centre présentent une grande analogie,La coloration de llhorizon humifère varie du gris au brwl clair, celle de llaccumulation du gris blanc au jeune grieetre. La structure est polyèdrique ou plus souvent marrsive (la texture e'tant plus grosBière).Le gyme precipite à lre'tat diffus ou en gaeudomycélium gris blanc. &vec une certaine habitude on le distingue du calcaire par Bon as= pect finement cristallie6 qui le rend plus brCllan6,' Les pseudomyc6lim sont moins ramifies. A la loupe on distingue les cristaux comme une bourre très fine.

    ' Le debut du phe'nomène d'hydromorphie se pre'sente (au moins dans les SO18 très calcaires) comme une redistribution de calcaire en amas et en taches sans enrichissement notable de la teneur en CO Ca, Le ph6namène 3 sraccentuant la teneur en calcaire augmente jusqulà 40-50 $ sans atteindre oependant les teneurs reledes dans les enorofitemente ou crofites des 801s isohumiques.Elle de'croit en profondeur :

    La teneur en matière organique est variable : 1 B 4 $.. Le O/N est compia entre 9 et 11.

    Le pH est voisin de 8,d.

    La conductivit6 est variable. Dans le nord de la Tunisie les sols ne sont pas aal6s.

    Les accumulations gypseuses varient de 30 à 50 $ de gypse ( SO 4Ca I1 est fréquent que les teneurs en CO Ca et en gypFlre varient en 2H20). 3 88E8 inverse dans le profil. Les teneurs en matibses organiques sont plus faibles que dans les sols B encrofitement calcaire mais ceIj sols sont ._ -, 181 - situe's en climat plus aride BOW ve'ge'tation de steppe trèa clairsemée, Le pH varie entre 8,O et 9,O . La conductivite eat souvent élede,de sorte qu'on considère souvent ces aols comme dee 801,s halomorphes hydromorphes,

    Les sols à encroatement calcaire OU gypseux de nappe constituent une catggorie atmee homogène. Les variations enregistrées sont essentiel- lement des variations de l'horizon de surface,daes am caractères du mate'- rieu originel dans lequel Blest redistribue le calcaire.

    Dans le paysage les sols 2 accumulatiorsde calcaire8 passent & des sols bruns calcaires hydromorphes ou chatains hydromorphes caract6- ris& par une structure plus grossière de l*horizon B.' On les localise deans les dgpressions de la Tunisie. près de TLmh ( BOTJRALY,1954), $1 Alia ( LE FLOCH,l96O),plaine des Zouarines ( LE PLOCH,7961),El Mahrine près de la Mornaghia 6% ferme St Antoine près de Bordj El Hamri (~0~1,~966)~ OU dans la Dorsale : Le Krib ( HUNZINGER,1965)','

    Les eurf'aces les pmns importantes se aituent cependant au Cap-Bon oÙ ont eu lieu au quaternaire d*importants épandages de mate'riaux rub&fiGs,les sols hydromorphes passent late'ralement 'a des sols rouges hydromorphea B taches ou concrétions de fer dane l'horizon B surmontant un encroatement morphologiquement très semblable à celui dee sols hydro- morphes situe's plus bas, La region dfEl-Haou-Etria est le &te dtune très belle ae'quence allant du 801 rouge ~urgrès aU 801 brun méditerranden hydromorphe,puis hydromorphe h encrofitement calcaire et enfin halomorphe peu sal6 B alcali.

    Les sols à encroatemenks gypseux de nappe se localiaent dans les re'gions ou affleurent des roches-mères gypseuses'hea surfaces les plue importantes se trouvent dane la plaine de Kairouan notamment autom de la Sebkha nJechertate,et dans les Souassis ( LE li'LOCH,'1963 ~BELKHODJA,~970).

    I18 formen-b une aure'ole autour des Seblches du Centre et passent progressivement à des gols très salés à accumulation de neppe.8ers Iramont

    1i accumulation gypseuse disparakb sous des eolo iaolaumiques ' bruns, 22.4.- Conditions~~"------"----"------~-~ de formations

    Le redistribution du calcaire ou du gypse eet lige 2t llexis- tenoe drune nappe phréatique qui par suite dlun d6séquilibre physico-chi- mique a dgpose' le calcaire ou le gypse qutelle tranaportait en solution. L'encroQtement semble atteindre son mmimum dans la zone de frange capil- laire au dessus de la nappe et de'croft au dessous; Lle'tude du phénomène de précipktation nta pas encore éte' abordée en Tunieie. Divers facteurs semblent devoir être pris en compte s variations annuelles des Qle'ments solubles,pr&ence en certaines périodes drions Cl et Na qui augmentent par leur pre'sence la solubilitk du calcaire et surtout du gypse, variations de la température de lteau,de sa vitesse de circulation etc,..

    Le phdnomène en tout cas parait lent et dans nombre de ca3 le sol est un pale"oso1, Les seuls te'moins de l'hydromorphie sont alors la coloration noire et la pr6sence de coquilles d'e&cargots,Car la dispari- tion de la nappe 8, pour corollaire un changement asse% net de la structure de lihorizon humifère ( qui devient très comparable à celle des so18 cal- cimorphea) et une cohésion élede de l'horizon d'accumulation calcaire MECHAS? 967 ).'A la limite ltencro6tement devient une croate feuillet& ou massive oh les caractères dlhydromorphie ont preaque totalement disparus. a Une telle continuit6 dane les phenomènes dtencrotltement calcairevattire l'attention de nombreux p6dologues,qui estiment que,dans bien des cas, les croates ou encroatements de8 glacis seraient dus à un engorgement akjowdthui disparu par suite du changement de climat. Ils apportent pour preuve de leur hypothèse la présence fre'quen-be dana le limon aitu& SOUS les croates quaternaires anciennes de taches ou de mrbrures grises OU jaune roWe$tre et de taches,dendrites et parfois meme ooncrétions noires ferromangan6sifères.

    GLASSIPICATION DES SOLS' KYDROMORPEES

    Les deaariptions de profil pre'sente" au début de ce ohapitre nohe permettent de constater qu'il nly a pas,à lfexception des tourbestde manifeatations caractéristiques de llhydromorphie eusceptiblea de nom aider à distinguer les différents re'gimes hydriquee. C'est pourquoi la classification française se basant sur des critère8 morphog8n6tiques,s6pare les différentes unit4s d'après leur richesse en matière organique.Aux ni- veaux inf&ieure,elle s'appuie SUT la distinction entre individualisation du fer ou du calcairegla présence de taches ou concrétions, dlencrofitement croate ou de cuirame.

    I

    En Tunisie les sols hydromorphes organlqaes . se limitent à m OU deux cas de tourbes oligub"es.

    Quelques sols appartiemnt à la eom classe des sols moyenne- ment organiques groupe des sols humiques à gley,sous grohpe à anmoor sci- .. de,bien que leur humus soit plutBt de type moder. Ils Bont limite's à des vall4es gtroites et pourraient provenir du recouvrement de 801s hydronor? phes par dee colluvions très humifères provenant de rankers organiques situ6s sur les pentes dominant les vallées ( DIlKAPTCKE,196'(,profil 39).

    La majeure partie des sola hydromorphes obeerve's en Tunisie se ... range dans le BOUS classe-des sol^ peu humifères. Lm sols 'a individuali- sation de Zer,gley. ou pseudogley se r6partisaent en deux groupes :

    -. les sola à pseudogley,caractérisés par un pseudogley remon- tant dans lfhorizon huaif&re,Le pseudogley 88 manifeste par des taches ( SOUEI groupe des sols à taches) OU plus rarement par des concr6tions (sous groupe des sols à concrétions). Dans cette categorie on rangera aussi bien le sol submerge' de la Garaa Sedjenane que-.le profil 290 'de LE COCQ.

    - les sols à gley parmi lesquels troio sous-groupe ont Qte' de'crits en Tunisie r - sols à gley de prof0ndeur.k gley apparait entre 80 et l5Ocm (DIMANCHE ,1967,profil 66)* A plw de 150cm le gley est conside'r6 comme une f or,mation de profondeur, sans influence sur le prof il.

    - sols à gley sal6 forme' 80u8 ltinfluence drune nappe peu chargée ( conductivít6 comprise entre 4 et ?O "hos/cm au dessons de ... 60cm). La salure ne Temonte pas jusqutà la Burface. - eols & gley lessiv6s,(DITiIK",196'( à Mouadjen Roumi).

    Le quatrième BOUS groupe pre'vu dans la classification,celui des sols B gley de surface ou d'ensemble,nba pas &te' de'crit en Tunisie. - is4 - SUr le terrain le pe'dologae éprouve cependant des difficultés B trouver une limite entre les sols rouges et brmi méditerranéens OU les sols isohumiques ltun et l'autre à caractère dlhydromorphie avec les sols hydromorphes.Cela tient à llapparition très progressive des manifestations de 11 hydromor phie . De meme lthydromorphie ancienne rend également la distinction delicate entre sols brlxns calcaires encrofités et sole hydromorphes 8 encroatement calcaire,l'horizon de surface du sol hydromorphe prenant très progressive- ment les caractères dtun sol calcimorphe.

    4.- UTILISATION DES SOLS HYDROMORPHES

    La mise en valeur des sols hydromorphes =uppose d'une manière gQn6rale une parfaite connaissance du régime hydrique qui leur a donne naissance,et ceci tant au niveau du paysage qutà celui du profi¡.' Si en effet comme on l'a vu & propos des 901s submerges la mise en valeur est conditionne'e par un drainage efficace,le problème de8 eo18 & engorgement est plus complexe.Dans les sols à gley da & une nappe Un .. drainage ou un simple assainissement peut re'soudre le problème,

    Lea sols à paeudogley par contre ne pre'sentent pas toujours une nappe au sena hydrogéologique du termea Le drainage y est tof~lemen$.inefficace et ,. inversement en. éte' ils sont extrèmement secs.' En Tunisie la foret ou '--a a.1 " certaines culture~fourragèree constituent la meilleure utilisation de ces sols ,Le choix dea espèces doit être fait en parfaite oonnaissance des .. alternances de &cheresse et dfengorgement.

    L'utilisation de3 sols hydromorphes 2 redistribution dh calcaire et du gype est commagde'e par la possibilit6 du drainage de la. nappe.0n prendra garde cependant qulapres disparition de la nappe llencrodtement qui e'tait très meuble lorsqulil e'tait gorge' dteau va durcir cre'ant un obstacle B la croissance des raoines ( EL Haouaria).' On veillera donc par Ilirriga- tion ou un e'pandage de crue B le maintenir humide.'

    Si lthydromorphie est fosaile le mise en valeur sera la meme que pour les aols calcimorphes voisina, -3ibliographie--.

    AUBERT (G.)œ 1965 - La classification pédologique utilise'e en France. Pédologie, classification des 8018,pp.25 -56. BELKHODJA (K,)-1970 - Origine ,e'volution et caractgres de la salinité dans les lsols de la plaine de Kairouan ( Tunisie Centrale).Contribution à llétude de leur mise en valeur . Thèse ,f asc, Sc. Toulouse. DINANCHE (P,) - 1965 - Carte pe'dologique de Fernana.Ech. I/50.000°(ínQdíte) DIMANCHE (P.) - 1967 - Etude pédologique du périmètre de Mouadjen,Roumi Section Pédo. ,Tunis ,NO303 ,I carte ,5 tableawc,ronéo 47 PP* DINANCHE (P,) eWal - I966 - Carte phytoëcologigue de la Tunisie Septen- trionale. Echelle 1/200.000°. Ann. 1nst.Nat;Rech.Agron.' Tuniaie,Tunia, Vol.39,fasc.5, 40,fasc. -I et 2. 5 cartes,tableaux, 213 + 340 + 426 pp.

    BP1,UNCHE (P.) - 1971 - Région des Mogods.Carte de RQpartition des milieux Ech. 1/200,000° in rapport FAO-IRT à paraftre. FOURNET (A.) - 1962 - Etude pédologique de la plaine de Mateur,Oued Djoumine,MrSaken et Rhe'zala -SSEl?H,Tunis,No225 B. LE FLOGH (J,) - 1959 - Etude pédologique de la plaine de Sedjenane et de ses abords - S.S.E.P.H.-!J?unis,No161 ,4 cartes,g graph.' 19 tableaux ,rapport ronéo 47 pp. LE COCQ (A.) - 7967 - Etude pe'dologique de IVJ.R.D, de Sedjenane.Périmètre Bord,Serv,PQdo. ,Tunis,Ne330,3 cartes,l2 tableau, ron60 96 pp. POEDERER (P,) -1963 - Sols pek ëvolués - sols hydromorphes Subd.Et.PQdo. ,Tunia,ES 46,ronBo 17 pp.

    Etudes pkdologiques réalise'es au Service PQdologique de Tunis et parmi leaquelles noua wons cite' plus particulièrement

    + BOURALY (J.) -1954 - Note BUT les sols et les eaux de la région Nord de la Soukra ( Complèment à Ilétude pédologique du péri- mètre de lrAriana Soukra Nal14)-.S.S.E.P.H.,Tuni~,2car- tes,rapport rone'o. + "ZINGER (J,') - 1965 - Etude pgdologique de l*U.R.D. du Krib - Serv.Pe'do .,Tunis ,NO31 9 92 cartes, rapport rone'o. - ia6 -

    -P LE FLOCH (J.) - 1963 - Etude pédologique du pe'rimètre de Souassi = El-Djem - Sebkhet el Rharra- Sebkhet Sidi el Hani et Sebkhet Che'rita .I. Serv,PQdo,Tunis,N025j 915car- tes,annexes,rapport rongo. + MECHAT (31*)-196'7 - Etude p6dologique de la Re'gion d!Ebba-Ksour - T!adj& To nine Serv. Pe'do .T unis ,No 33 4,3 car tes, annexes,. rapport ronéo. ,c o N c L u s I o N

    Lea sols de Tunisie pre'sentent une grande diversit6.Cetfe diversité est liée à la fois à la diversit6 des climata et à la grande variabilite de la lithologie et de la morphologie.

    A)- A llexclusion de la region du flysch oligocène au Nord oÙ la pe'dogenèse se rapproche beaucoup.de celle des re'gions tempgrges la gran- de majorité dea sols de la République a son évolution dominée par les mouvements du calcium. Comme nous lbavons PU au début de cette notice, la majorité des afflewements se compose de roches aédimentaires essentiel- lement calciques à ltexclusion de roches eruptives ou métamorphiquea.

    La pre'sence de . . . rochaq carbonates ou sulfates,soumises iL un climat relativement peu actif au moins une partie de l'année a entrain6 une é.rrolution de caractère relativement limite'.

    Cette e'volution se caractgriae principalement par une migration du calcaire,les horizons supgrieura ou les sols des niveaux les plua e'levés tendant à Be decalcarifier au profit dfhorizomou de niveaux inf6rieura.NoUs avons pu constater que cette migration obgit 8. certaines lois o

    1 O )- Le mouvement du calcaire est plus intense au Nord qutatl Sud. Les eols de la vallée de la Medjerdah présentent de puissantes accu- mulations calcaires dont lrimportance est sans mesure avec leB accumula- tione en nodules du Centre Tunisien.

    2")- Dans une meme region l'accumulation varie en intensite' d'un niveau morphologique à 11 autre .Lea niveaux les plua anciens présentent les horizons calciques les plus de'veloppe's sous forme de orofites ou d'encrofitemente. Au fur et B meeure qu'on se rapproche de la pQriode actuelle les accumulations calcaires deviennent moins importantes telles que nodules puis pseudomyc6lium.Cette conatatation est a\nssi valable au Nord qu'au Sud de la Tunisie,Mais dans cette dernière region les croQ- tes constitulent de véritables affleurements rocheux,Par analogie mec les crofites du Nord il est logique de penser que ce3 croates du Centre et du Sud sont en fait les horilrons d*accumulation de aols aujourdthuî diaparus sous l*influence d'une érosion particulièrement intense, - 188 - On peut donc brosser le tableau schématique suivant de 1'6volution dm sols en Tunisie, SIX roches calcaires tendres se forment de8 sols peu épai8 2 caractère de renazinesSi la ve'ge'tation est un maquis ou une forgt bien installe'e les caractères de structure et de matière organique permettBnt de les considérer comme dea rendeines typiques.D&s qne le manteau alluvial ou oolluvial stépaissit on note malgre' un gradient de calcaire faible OU nulpliapparition de pseudomycélium OU d*accumulations diffuses qui $ont les signes diun faible mouTement de calcaire lie' aux alternances climati- que3 de sécheresse et d'humidit6,Or la formation de ces sols est manifes- tement rgoente, A l'autre extre'mité de Pa chaine évolutive,un horison oalcique dégagé par l'e'rosion et repris par la pddogenèae actuelle dome naissance soit à une rendzine soit à un sol brun calcaire. Dans ces sols qulon peut considérer comme polygdniques le calcaire tend encore 8. migrer. Si donc on admet comme certains geomorphologuea ue continutté dans ltac- tion dea climats au cours du quaternaire,et en supposant que les types dlhumua ne sont pas différents,on en vient & rapprocher les eo18 oalcimor- phes des cols à accumulation calcaire peu développe'e isohumiques;Leur structure eat souvent différente des sols isohumiques typiques mais pow bien des sols la structure des horizons superficiels reflète d'avantage le type de vQgétation actuelle ( naturelle OU sous cu1ture)que le type de sol quril soit isohumique ou calcimorphe. I1 suffit pour s ten convaincre de voir la rapidité avec laquelle les rendeines se dégradent par mise en cultme. A un stade plus avano8,la différenciation entre les horizon8 A,B et lrhoriaon d'accumulation calcaire ( C Ca> eIaccentue.0n observe la forma- tion de nodules et même dlencroQtementa,presque toujours associ& à des pfsudomyce'liums et des accumulations diffuseS.ces 001s sont considérés comme des sola isohumiques bruns. Lorsque la decalcarification de l'horizon A,B eet B peu près totale le sol est appelé sol isohumique chatain. Enfin lorsque le sol nlest plus calcaire et Le climat auffîsamment actif la rubéfaction constitue le dernier stade de 1'6volution.

    I1 yta donc une continuité dans les phe'nomènes dfgvolution dea sols. Plus un ao1 est calcaire au départ plus les phe'nomènes de pédogenèse devront atexemer longtemps et intensement pour arriver au stade ultime crest B dire au sol rouge. C'est le cas des Terra Rossa qui semblent fort anciennes. AU contraire un mate'riau non calcaire manifestera beaucoup plus vite des signes de steppisation et même de rubéfaction, C'est le cas des dunes sableuses de la plaine de Kairoban qui se steppisent rapidement OU des argiles non calcaires du cre'tacé inférieur qui ont évolué en sol rouge OU ohatain rouge depuis le soltanien,

    Cette esquisse schématique nous amène à soulever quelques problè- mes importants de classification :

    a)- La limite entre sols calcimorphes et sols isohuniqnwg telle qu'elle existe dans la classification française est trh imprécise. La distinction se fera sans doute grâce à, une connaissance analytique plus fine de la matière organique.Nais il semble que dana llune et ltautre classe,le type de makiera organique soit d'avantage lié à un type de vége'tation qu'à un type pédogchétique,

    Le gradient de cahaire'est lui aussi un critère dlînterprétation délicat :Certaine profils du Nord et du Centre pre'sentent des hurizons A et B de sola calcimorzhes assooie's & des horizons d'accumulation %rè8 importan.i;.s,identiques & ceux des sols isohumiques. I1 semblerait donc plus conforme 2 la re'alité de regrouper une .. par%ie au moinrs des 8018 oalcimorphes avec les sols isohumiques.

    b)- Dans la classe des sols isohumiques la distinetion ao1 brunjsol chatain rsolxlève qnelques difficult6s.Cette distinction eat base'e, ou Ita BU,SUT des caractères de structure et de teneur en calcaire des horizons de mrface,Or ces deux caractères ne sont pas toujours presents

    I. à la fois,

    Le struc-ttxe de aoï peut être lige à la nature du matgsiau ori- gine1,kuant an profil calcaire,là encore,il peut $tre li6 à des facteurs très localiee's s roche mgre plus ou moins calcaire,pe'doclimat plue sec, recalcarification ultérieure,

    Par conae'qumt i?.nous semble pre'fdrable de ne faire qutun seul groupe de tous ces sols du Bord de la Tunisie pre'sentant en commun : - une textnrs bien d6ueloppe'e ggnéralement prismatique, - une accumulation 3alcaire puissante, On pourra les appeler dtm m$me no% : sol chatain ou sol marron OU tel autre nom quron voudra nais on les se'parera des sols du Centre B texture g6néralement plus grossière,à structure mal individualisée et à accumula- tion calcaire peu importante (limons à nodules) .La distinction entre sol - 190 - brun et sol chatain serait supprimee ou ramenée à un e'chelon inferieure de la classification.

    c)- Entre sols isohumiques et sols B sesquioxydes rouges méditerranéens,la limite soulève des problèmes non résolua.Gtest,l& enco- re,une meilleure connaissance des deux pédogenèses qui permettra de separer les deu olasses de sol, La pédogenèse des sols rouges formés sm roche mère géologique semble assez caractéristique,Par contre sur roche mère oolluviale ou alluviale les horizons rouges sont associés B une accumula- tion calcaire identiqlre à celle des sols isohumiques.Dans ce cas les soh rouges sont-ils des sols isohumiques lithochromes comme le pre'tendent les pe'dologues du Maroc ( fl.RU%I,K"1966) ? Ou bien la rube'faction est-elle contemporaine de l'accumulation calcaire,auquel cas on serait en presence de sols chatains rouges ? Ou bien enfin la rube'faction s'est elle superpo- sée B la steppisation ce qui en ferait un sol rouge,he'ritier de sol isohu- mique( oh eo1 rouge iaohumique) ? Les trois hypothèses sont e'galement poesibles. Elles existent en fait et nous avons propose' au coure de 1tQtude des sola rouges des critères provisoires de distinction .Mlais le problème nlest pas r6solu dans son fond. L'existance des sous groupes steppise' et encroate" dans la classification actuelle nous semble en tout cas preter B confusion. La plupart des sols rouges de Tunisie présentent des horizona encroatds et tous les sols rouges sont plus ou moins steppise's soue llinflu- ence du climat et de la mise en culturs, Il faudrait pouvoir connaftre le type de matière organique sous lequel se produit la rubéfaction et vQrifier quJi1 est 'dietinct de celui des sols isohumiques.Nou8 nfen &omme8 pas enoore à ce stade.

    B)- fi hydromorphie est un autre facteur de pe'dogenhe e'galement tres important en milieu méditerranien.Elle se manifeste sous troia formes: - l~individualisationdu fer,en milieu plas. tempQr6, - Ilaccumulation de calcaire en nodules ou en encroatement, - le noircissement ou tirsification It. Au COWS des dernières annees on avait e'te' tente' de rapprocher le phénomène de vertisolisation de 1lhydromorphie.Les e'tudes de A.i\'iORI (1966) tendent à montrer maintenant que,seuls les vertisols fonce'a présentent les caractères dfhydromorphie ,la structure des vertisols étant plut8t lige B un pQdo-climat humide,certes,maiB aussi à la pre'sence dtune argile gonflan- te.0n retrouve donc une forme drhydromorphie que la classification française de I959 rasgeait dans un groupe à engorgement temporaire de aurface ou .I dlensemble. Or cette forme dthydromorphie est très courante.0utre les vertisols topolithomorphes elle affecte nombre de aols dépourvue de carac- tères vertiques au sens Qtymologique du terme mais plu^ proches des aols isohumique-s auxquels ils gnt associe's dans le paysage. , 11 sera donc interessant de reintroduire les caractères de tirsification ou de noiroissement au niveau du sous groupe,soit dans la clease des 801s isohumiquea,soit dans la classe des vertisols.

    C>- Lf halomorphie est le troisième phénomène pe'dologique très r6pandu en Tunisie. Elle se seimpose B lfhydromorphie B la quelle elle est slouvent associe'e.Son action se caract6rise de deux manières : - accroissement du residu sec de la solution du sol qui a pow corollaire Une augmentation de sa pression osmotique et Une action toxique SUT la végétation.

    -. d6gradation de la structure par fixation de aodium BUT le complexe ahorbant.

    La classification française de -1962 refl8te bien les diff6rentes unitga morphologiques rencontr6es en Tunisie.Elle est d'utilieation facile sur le terrain. Ses limites avec les autres classes poaent cependant quel- ques problèmes.0n a essaye' aux Etats Unis de prendre pour limite dee sols halomorphes une teneur en sels solubles telle que les rendements culturaux moyens subisent une réduction sensibfe.0r cette teneur varie non seulement suivan'c la nature des cultures mais encore suivant les varie'tQs utilise'es, Les pe'dologues et les Agronomes ont pu conetater lorsqurils ont voulu appliques les normes ame'ricaines aux sols de Tunisie que ceux-ci,quoique sales aux regards des pédologues amGricains,portent encore des rendements satisfaisants, Le phénomène de salure du sol est du reste éminement varia- ble,La. teneur en sels solubles d'un pro$í1 varie avec les saisons et avec les méthode8 culturales, Suivant les conditions dlobservations on pourra donc le classer sol halomorphe ou sol à caractères secondairee dblralomor- phie.Ce qui peut entrainer de grams erreurs dans la mise en valeur de ce sol. La 7" approximation de la classification US a re'solu cette difficult6 en supprimant la classe des sols hslomorphss pour les re'pastir dam les dif€fe'rentes olasses voisineS.cette mesure peut se justifier pour les sols OÙ la Balme de la solution du sol est le seul résultat de lrhalomorphie. La dégradation de la structure par contre est un phe'nomène pédogénétique dont les re'sultats sont?visibles et durablea,entrainant des cons6quences SUT la dynamique de Ireau et probablement de la matière organiqu6;Une exp6- rimentation actuellement en cours en Tunisie sous lle'gide de l'Unesco permettra sans doute d'étudier de manière rigoureuse cette p6dogénèse et Bon action sin la v8gétation.

    La classification françaiBe de G.AUBERT permet un clasaement simple, logique et cohe'rent des unités de sols cartographiées en Tuisie,kon utili- sation a souleve' des difficult& duesfla plupart du temps,& notre connaissan- ce insuffisante des phénomènes diQvolution des sols, La principale difficulœ t6 8. laquelle se sont heurtés les pe'dologues provient,en fait,de ce que la plupart des sols sont polyg8niques.Chaque pe'riode du quaternaire a Qt6 marquee gar un olimat qui a conditiom6 une pédogenèse,cette pédogenèse pouvant masquer ou effacer les caractères de la pe'dogenèse précédente, Certains auteurs ont cru B de grosses variations climatiques drune période à ltautre,al.lant du climat très froid ab. subtropical, D'autres aU contraire ont Q-bB frappéspar la concordence entre la rgpartition de certains sols même anciens et des climats actuels. 11s en ont de'duit qufak coms du qmternaire les moyennes climatiques avaient peu vari6,seules les valeurs extrèmes avaient pu s'&carter ou se rapprocher,

    Dans ces conditions l'évolution des sols a pu sreffectuer de manière continue et mivant la mgme $dogenèse mait3 avec une vitesse d'éva- lution variable;c*eat probablenent le cas de la rubéfaction ou de la migra- tion du calcaire,phénomènes tr8s lentS.Au contraire sous l*influence des oscillations climatiqaes drautres phénomènes tels qhe le durciesement dfune croate ou la nature de la matière organique ont pu Qvoluer plus rapidement. La matière organique en particulier aerait en équilibre avec le'climat actuel reflétant mal (sauf peut être en milieu hydrosnorphe)le8 pBdog6nèses ... ancienne s.

    Dans beaucohp de cas aussi la pe'dogenèse interfère avec la ae'dimen- tation dee mat6riam.Lorsque pgdogenkte et sedimentation ont altesn6 les sols sont superpose's avec une limite nette et le profil ne présente pas de difficult8s;iorsque pe'dogenèse et sédimentation sont contemporaines la p6dogenèse a pu marqlnes les sedimenta,au fur et à mesure de leurs d6pÔts. Les limites dues aux différentes phases de se'dimentation,disparaisaent alors complètement ou se confondent avec les limites dlhorieons,Actuellement encore la plupart des profils sont remanies sur 20 à 40cm.Les horieons de surface Bont generalement plus riches en sables grossiers,plua pauvre8 en argile, On ne pourra donc classer va1ablen;en-k les sols dlaprès leur pgdogenèse que lorsquron connaîtra cette pédogenèse et les factetxm qui lui ont donne' naissance,Nm recherches feront donc un grand progrèB lorsqas nous aurons acquis une parfaite connaisaance des paléoclimats du quater- naire ainsi que des conditims de sgdimentation et dW6volution dee mate'riaux BOLE! ces climats .Pour acque'rir une telle connaissance, It e'tude morphologi- que OU physicochimique des profila ne suffit plas,Il faut une étroite coopération avec d'autres sciences telle que g6omorphologie (dont les éthdes en Tunisie ont dk jà commence') ,se'dimento¡.ogie,palgnologie, Qcologie et míhe radiologie dont les donne'es partielles peuvent concourir à la recons- .. titution deocphases de la pédogen&se au cours du quaternaire,

    LEGENDE

    DES SIGNE ET SYMBOLES UTILISES DADS' LA REPRESENTAPION SCHEMATIQUE DES PROFILS'

    -id- humif ère fin.

    It &ross ier

    It lJ2EEBB fin Pr- isma t iaud+ !3€335f Eclats

    P1P. que t te s 1-i 1-i Cendreux

    Taches de Pse udagley ou marbrures

    Croûte ANNEXE - I - SOL PEU ETOLUE NON CLIMATIQUE D 'APPORT HYDROMORPm A.MoRI-Profil n073 dans e'tude 225 C

    Description du profil Situation géomorphologique : Plaine alluviale Topographie I Zone de diffluence et d'inondation de lfOued Mellah. TTége'tation : Phallaris,

    Régime agronomique. ,: cultures annuelles 8ur silliona. Mate'riau originel t alluvions fines de l'Oued Mellah.

    O - 40 cm : Argilo-limoneux - olive = motteux - horizon de eulture remanie' par ltadnagement de billons - calcaire - conduc- tivité = 2,2 mmhos/cm - CI $ = 0,5. 40 - 80 em o Brgilo-limoneux - olive - structure en gros blocs de conaistance et de compacite' tree fortes - calcaireEt - conductivité = 4,5 mmhos/cm - CI % = I ,2. 60 - I20 om I Argilo-limoneux - brun-olive - structure B e'le'menta continus, plastiques amas et nodules salins - dea taches dthydromor- phie rougestre sont -risibles par endroits - calcaire - conductivitd = lO,3 "ho.s/cm - C1 $ = 2,4. 120- 160 cm o Argilo-sableux - brun olive - structure B e'l6ment8 continus - rares taches dthydromorphie - calcaire = conductivité= 9,5 mmhos/cm - C1 $ = 2,6, Nappe h 17Ocm. SOL PEU ENOLDE NON CLIMATIQUE D !AFPORT HYDROMORPHE

    E.'ELIZECHEA- Profil n028 dans e'tude 269

    De8Criptionp- du prof il Coordonnges X = 538,l O0 Y = 298>600 H - 14 m Topographie '8 pente < 3 %

    Bo che-mère ,I allavions-colluvions" C ultures o ble' tendre - Florence aurore. O - 10 cm t Sable argileux - brun foncé à brun jaune fonce' (IO "4-3-4)- Bec atructure nuciforme - porosite bonne - cohe'sion fai- ble - horizon de labour- racines nombreuses - peu calcaire.

    1 O L. 40 cm : Argile sableuse - brun jaune (IO YR 5-4)- sec - structhre polyèdrique fine bonne porosité - cohesion moyenne - galeries de vers-grains de silice -"peu calcaire - pH 8,4 -capacitd de re'tention I9 - racines nombreuses. 40 - 70 cm f Argilo-limoneux - brun jaune (IO YR 5-4)- Bec - structure cubique - porosite' moyenne - nombreux nodules de torba - grains de silice - calcaire 28,3 % de calcaire total)-0,60 % de matière organique - pH 8,9 - conductivite' 0,97 mmhos/cm - raoines peu nombreuses. 70 - II5 cm t Argilo-limoneux - brun jaune claire (IO YR 6-4)- frais structure cubique à tendance prismatique -quelques radicelles- non poreux - cohe'sion forte - compact - le'gers coatings - 'caches calcaires - calcaires (20,4 $ de calcaire total )- O,24$ de matière organique pH 8,8 - conductivit6 3,OmmhoS. 115- 745 om : Argilo-eableux - humide - structure à tendance polyèdrique fine - non poreux - couleur marmorise'- taches de pseudogley et taches rouilles de fer - I5 % deccalcaire total - conduc- tivité T95 mmhos - pH 8,5. 145- 200 cm s Sable argileux - brun vif (7,5 YR 5/6) - humide - structure polyèdrique - taches de pseudogley e% de fer grains de silice- 2,9 $ de calcaire total - conductivite 16 mmhos - pH 8,3. _IRESOLTATS D 'B'NALYSE

    __I - I I. - , -. .. . Profondeur en cm SG co total73 CS % IO - 40 cm 40 - 70 cm 76 -115 ca 115 -145 cm 145 -200 cm l6 I

    .. . I .I I: , 40 - 70 cm 70 -115 cm Il5 -145 cm I45 -200 cm

    *.-- - I-.-.-- ANNEXE - III - SOL PEU EVOLUE NON CLIMATIQ,uE D 'APPORT VERTIQ,UE

    Description du prof il

    Situation morphologique bourrelet de lt Oued Klaufi Plaine alluviale de 1IOued Ti-, Topographie o Plane. C ubtures o Ce'réalee. M&X?ri€iU originel : Alluvions Cie texture fine,

    O - 10 cm : Argilo-limoneux - brun olive ,structure 2 élémenta polyè- ,, driynes 3 B 4 cm, cohésion et consistance fortes,calcaires.

    10 - 50 cm I Rrgilo-limoneux - brun olive - structure continue avec fentes de retrait délimitant de8 blocs ( 10 cm ) & cohesion et consistance éleve'es - racines tres fines jusqu'à 45cm - calcaire, 50 - 90 cm r Argileux - brun olive - structure identique - calcaire. 90 - 120 cm o Argileux - brun olive clair,structure B e'le'ments continus - cohe'sion consistance et Compacité ,très &levees - calcaire. 120- I70 cm s Argileux - brun olive clair ,structUre B 616ments continus - consistanoe moins e'levées - compacité' forte - pae de fente de retrait - calcaire. ConduetivitQ = 8 "hos/cm. I

    N.B. ; Profil observe' humide.

    SOL PEU EVOLUE NON CLIIATIQUE

    13 'APPORT VERTIQPE

    -=-=-3r A'.' IIIOBI - Profil n0lO4 dans etude 225 A.

    Description du profil

    Situation morphologique : bourrelet de 1roueCi Klouf i Plaine alluviale de llOued Tine.

    Topographie o Plane

    Cultures I. Céréales. Matériau originel : A Iluvione de texture fine,

    O - IO cm I Argilo-limoneux - brun olive ,structure & e'léments polyè- driqws 3 à 4cm,cohésion et conaistance fortes calcaires. 10 .. 50 em: Argilo-limoneux - brun olive - structure continue avec fen= tes de retrait délimitant des blocs (IOcm) à cohésion et consistance Blevées - racines très fines jusqufà 45cm - calcaire, 50 - 90 cm t Argilelur - brun olive - structure identique - calcaire, 90 - 120 cm t Argileux - brun olive - structure & Qle'ments oontinus - .. cohe'sion consistance et compacité très élevées - calcaire. 120- 170 cm : Argileux - brun olive clair,structure B e'le'ments continus .. coneistance moins élevées - compacité forte = pas de fente de retrait - ca1caire.Conductivité = 8 mmhos/cm, N,B. t Profil observe humide.

    Prof onde Ur 10-10110 -50 50 - 90 k20 -170 UOgH i 292 I96 : SOL PED BVOLUE NON CLIMATIQUE D EAPPORT VERTIQ,TJE

    L. GUYOT -Profil n0123 sans e'tude n0173

    Topographie t Pente faibie et re'gulière Rggime 'agronomique t Quelques oliviers me'diocres isole's et c6Pé8les.

    O - 50 om $ Marron limono-argileux & argilo-limoneux sur structure priematique très grossière à très larges fenteS.La strut- ture est cubique moyenne (4 cm) très cohérent,non poreux. Lissage de quelques faces horieontalee,Un le'ger gauchisse-. ment, peu calcaire

    50 ~'1,pOcm : ~dem',"ìe plua massif le lissage est plus importanf,le . fi .. gahchissement.. un peu plus accentu6,Aucune por&ite' cal- -. Caire, ::.

    -. IO0 - 16Cf om : Marron aombre, limono-argì1,sux la structure prismatiqUe I. moyenne 8e d&fait'-enpolyèdres moyens bien de'veloppe's tr'ets cohérent, 160 - 180 -cm s Bran aombre ar$klo-sablemc,peu calcaire.

    - li . ...,,.

    . .. ' i,

    - . -.... ANNEXE -VI - SOL PEU EVOLUE NON CLIMATIQUE

    D IAPPORT NODAL ( GALCI-MORPHE)

    SOGEZHA -( A.CAL0)-Profil 407 dans 6tude no305

    Situation morpho 1og ique :

    Topographie I ve'ge'tation I

    Matériau originel 2 Colllrviond de sol calcimorphe descendues du Djebel Bebia,

    Description du profil :

    O - 25 cm I Limon argj.leux,poreux,frais, calcaire-brun fonce' poly8dri- que moyen,& fin bien dgvelopp6 plus ou moins émousse' quelques ( 945 1 petits cailloux calcaires,racines. 25 - 65 cm : Argilo-limonem poreux,frais calcaire brun polyèdrique moyen tr'es bien de'veloppé,!racines ,vague tendance B une 946 1 s truct ure prismat ique grossi ère. 65 II5 cm : Humide nette,argilo-limoneUx peu poreux frais calcaire plus ( 947 1 ou moins,brun gris sombre,Structure prismatique moyenne se d6bitan-b eu' prisnaticaicubique fine,racines. 115 - I50 cm s Argilo-limoneux peu poreux frais calcaire,brun gris plue clair que le pr4cédent lissage des agre'gats cubique B prismatique moyen bien développ6,nombrewt myce'lium calcai- res quelqua amas.

    R6sulta-t s d'analyses SOL FEU EVOLUE NON CLDUICIQUE C' D 'APPORT MODAL ( STEPPIQ,UE)

    J, LE FLOCB - Profil no29 e'tude 253

    -.=- =- 5-

    Deecription du profil

    Situation géomorphologique I glacis quaternaire

    Topographie t Mi-pente Oultures : Céréales-localement plantations arbustivea- oliviers, Natériau originel r ,Alluvions colluviom remaniant des apports éolien~~gypsewc.

    O' - 40 am $ Horiaons & texture QquilibrBe-couleur brun-jaane,structure & tendance polyèdrique moyenne,horizon humif&re,oalcaire, 20 $ U03Ca pH 8,5. 40 - 60 ca 8 Horizon argilo-limo~eux,couleur brun jaune-structure & tendance cubique - cohésion moyenne à forte,quelques taches plus calcaires humifères,calcaire- 30y4 %C03Ca - pH 8,3.

    60 - 200 om t Horiaon sablo-argileux - couleur beige jame- structure massive fente de retrait e'troite profondes - delimitant de granda prifames - compacité moyenne à forte, DE MONTAGNE

    DIMPLNCHB - Etude d*Om Djeddour no 302 -.-=-.=-

    Deseripliion du Profil no26

    Situation morphologique = glacis T~opographie= Pente moyenne. Ve'ggtation naturelle = Ch'ene vert - Erinace'a anthyllia,

    0- 15 cm : Brun fonce', texture Qqailibrée,structure finement granulai- re (micropolyèdres accole's), calcaire, abondants fragments dranorofitement.. calcaire,racines et radicelles,très abon- dantes.

    15 - 45 cm L Blanc,encro&tement calcaire B très abondanta cailloux,très calcaire sana struct use cona is tant.

    45 - 85 cm f Brun pâle, encrontement calcaire à cailloutis et pseudomy- ce'lium calcaire,très calcaire.

    85 " 125 cm o Marnes en voie dtencro6temnt par larges plages de torba, sane structure,trèa consistant.

    I25 k : Marnes alte're'es se divisant en plaquettes ou en boules.

    I------I l i I Description du Profil na72

    Situation morphologique s Butte te'moin Topographie o Per,te faible Ve'ge'tation I Association du Pin drAlep, o- 15 cm : Brun jaune fonce, humif ère, t-exture Iimono-argileuee, struc- ture particulaire à grumeleuse faiblement de'veloppée, moyennement nuciforme,friable,meuble,cailloux et racines abondante8,calcaire. 15 - 40 om : Brun jaune fonc6,aasez humifère, texture limono-argileuse, . structure finement grumele.Lzse et moyennement nuciforme bien développéeycoh6rent,meuble,racines asses abondantes - cailloux abondants, 40 - 80 om s Jaune pBle,texture limono-argileuse,encroQtement tT& calcaire cana structure (poussièreux) ,peu de racines, oaillaux abondantss,

    80 - 130 cm t Jaune pae, colluvions argtlo-limoneuses caillouteuses, encro&t6es, atructure polyèdrique à nuciforme bien dévelop- p6ea,racines peu abondantes. 130 - 170 om : Brun très &le cailloutis avec limon argileux calcaire, quelques racines. Am-x- SOL BRUN CALCAIRE WDROMORFHF, CULTIVE

    FOURNET A.-EtUde 4.R.D. de B6j&

    Description du profil no16

    Situation morphologique t versant marneux colluvionn6 Topographie L Pente moyenne 5 forte Re'gime agronomique : C éréales Nate'riau originel ; Grès argileux du miocène infe'rieu.

    O - 35 cm L Brun foncé,argilo-sableux,B sable fin,structure motteuaa, grossièrement naciforme,calcaire,compacit6 moyenne, bonne poroaité radiculaire.

    35 - 95 ollt t Brlm jaune 2t beige jaune,argilo-sableux B sable fin, surstructure en prismes de 5 à lOcm de diamètre tendant B se palve'riser au somet et à la base de l'horizon som forno de petits prismes irr6guliera ,structure en pe.tits polyèdres,calcaire,compacitt5 moyenne,bonne poroai- t6,Pre'sence de taches calcaires à partir de 35cm,groupQes en essains nombreux B partir de 65 cm.

    95 - 135 cm I Ocre jaune,sableux B sable gsossier,sans struoture,queZ- . ques blocs de grBa argileux Burdigaliens.

    135 - 200 cm I Subatrat jaune grisé de gley,marne vindobonienne altérée et remanie' à surstructare prismatique et structure en e'clato h cassme conchoPdale. Accumulation d'amas calcaire puldrulents au sommet de la couche. SOL BRUN CALCAIRE ENCROUTE

    A..FO"ET-Profil no 58 - Oued Zit ( non publié )

    Description du profil

    Situation morphologique : glacier Topographie : pente r&glilière,faible RQgime agronomique o cGr6ales Ma t6riau origine 1 2 limon quaternaire.

    O - 30 cm : Brun (IO YR 5/3 ),texture Qquilibr&,atructuse polyèdrigne émoussée dans une surstructure en grands éle'ments peu de'yeloppe's de 1 Ocm de diamètre,calcaire fort,meuble,pore&z,

    30 - 70 cm t JaWe brun ( 10 IR 7/6 ) limoneux,structure prismatique Be défaisant en plaquettes cubiqnes de 1 cm d*e'paisseur, très calcaire,bonne macroporosité.

    70 - 120 cm P Jaune brun ( 10 YR 5/6 ),argilo-limoneux,structure prisma- tique cubique fine ,agrégats re'vBtus drargile,taches calcaires blanches de 1 cm de diamètre, piquetures ferro-msnganiques,

    , aalcaire,compact,très peu poreux. 120 i t Jatme-rouge, argileux, structure en gros prismes cubiques dQformés,faces horizontales des agre'gats lisaes,brillantea à slikensides,reve^tement en nappe de calcaire sur les faces verticales des agr&gats,calcaire, S.0L BRUN CALCAIRE ENCROUTE

    A.POURNET - Profil 11'75 bis - Oued Zarga ( non publié )

    Description du prof il

    Sitnation morphologique : Glacis re'siduel ancien Topographie : Pente forte Végétation naturelle : Association ve'g6tale à Pinua hale'penais et rosmarinus officinalis,forme de'gra- dée à stipa teriacissima.

    Mate'riah original : Limon quaternaire.

    O L 20 cm o Couleur brun 7,5 YFi 5/4 - texture Qquilibrée,structure nuci- forme moyenne B fine, f aiblement calcaire (horizon Al ) . 20 - 50 cm o Couleur blanc brun 7,5 YR 6/4,texture Qquilibr6s,structure nuciforme moyenne à fine,cslcaire,pseudomycélium calcaire tubulaire et sur les faces d'agrégats.

    50 i 90 ca o Couleur brun très pale 10 YR 7/4,texture Qquilibrée,structure polyèdrique émousse'e au sommet en e'clats à la base,fortement calcaire, (horizon B. ).

    90 \1 : Couleur brun très pgle 10 YR 7/4,texture limono-sableuse,struc- 'cure en e'clats, fortement calcaire y (horizon C ).

    Analyses Granulome tried - I--- I--- I--/I" - 1 pH M.O. I C/N

    zo - 50 ?,O8 i 10,O 50 - 90 -1- 90 i 1495 i i! l RENDZINE SUR CROUTE

    AaPOURKEX! - Profil S-18 - Ouaseltia ( non publie' )

    II-Description du prof il

    Situation morphologique $ Glacis sur cone alluvial ancien Topographie : Pente faible B moyenne régulière Régime agronomique t Culture en sec des cére'ales Materiau originel -2 Limon quaternaire.

    O - 30 cm : Brun foncé - texture QquilibrBe,structure nuciforme & grumeleuse Bans coh$sion,oalcaire,bonse porosite',bien colonia6 par les radicelles. 30 - 60 cm Beige roeé, texture sablo-limoneuse,structure polyèdrique fine émoussée,calcaire,bien colonise' par les racines emballe une croate calcaire beige rose'e B pellicule sonaire disloque'e en miches soulevées.

    60 4 f EnCrofitement calcaire feuilleté au aommet,diffQs B la base, beige roa6,texture sablo-limoneuse.

    &nalyses A.FOURlIET I Profil 75 a - Be'jà ( Non publie )

    Description du Profil

    Situation morphologique : Glacis de piedmont ancien Topographie : Zone plane à pente moyenne VQg6tation naturelle : Absente Re'gime agronomique : Culture de cére'ales Mat Gria u originel : Limon quaternaire.

    O 30 ca I GouleUr brun rouge foncé 5 YR 3/3 - texture 6quilibrée,atructu- re notteuse,sous structure finement nuciforme,calcaire (horizon Al ) .

    30 I 50 cm : Couleur blanc jaun&tre 5 YR 8/2,texture sablo-argileuse, . structure fondue,encroGtement calcaire (horizon B).

    50 cm f Clouleur blanc JaunBtre 5 YR 8/2,texture sabla-argileuse, rstructure feuilletée,encroQtenent calcaire (horizon C Ca).

    - Profondeur O - 30 em

    .-____-- ANNE= -m- SOL BRUN CALCAIm A ACCUMULATION CALCAIRE

    A,FOURNET -Profil - P 11 - Ousseltia ( non publie' 1

    Description du profil

    Situation morphologique o Vallon alluvial ancien Topographie s Plane re'gulière à pente faible Regime agronomique t Des Ce're'ales Mat ériau origine 1 : Limon quaternaire.

    O -. 35 cm I Clouleur brun fonc8,texture limono-argileuse,structure nuoi- forme,à faible cohésion ,calcaireyporosit6 radiculaire, bien colonise' par les radicelles.

    35 - 55 cm 1 Couleur brune,texture limono-argileuse, structure polyèdri- que e'monsse'e à faible cohésion,compacit& nette,calcaire avec le'ger pseudomycélium calcaire,poroaite' radiculaire,

    9 bien colonise' par les'radioelles, 55 - 100 cm s Couleur beige ros6,texture Qquilibre'e,structme poly'edrique.. , e'mouasée fine à coh6sionmoyenne,encroGtement calcaire.

    100- 200 cm t Couleur rose'e beige, texture limono-sableuse ,structure polyè- hique e'moussge fine à oohéaion moyenne avec agrégats enro- b6s de calcaire. .AEfNEIB X(T1- SOL BRUN CALCAIRE S'OR L1MON.A NODULES CALCAIRE3

    A. FOURNET - Ousseltia ( non publie' )

    Description du Profil S 17

    Situation morphologique t Ravinement de glacis remplayé Topographie t Pente faible autour d'une petite d6pression. Be'gine agronomique : Cére'ales jlat6riau originel : Limon quaternaire.

    O - 35 cm 1 Brun fonc6-limono-argileu,structure nuciforme 2 grankiLaire, , calcaire,cohérent,porosit6 moyenne radiculaire, 35 - 70 cm I Ocre-ros&, limono-argileux, structure polyèdrique émoussée B faible tendance prismatique ,calcaire, compacit6 mo@nne, . porosite' faible.

    70 = 135 cm t Oore rosé, limono-argileux,structure polyèdrique Qmousse'e, , celcaire,pr&ence croissante en profondeur de nodules cal- caires bossele's,indure's,de couleur roee',tr& compact,poro- site' nulle,

    A nalyses

    -4 Ir,Granulom6trie---..-___- Mat, Org. SF SG I ANNEXE -XVII- SOL BRUN CALCAIRE TIRSIFIE S'UR ACCUMULATION CALCAIRE

    A. POURRE2 - Profil Canal du Chafrou ( non publié )

    Description du Profil

    Situation morphologiqlre s Glacie bordant urre de'pression alltwiale Topographie : Plane

    R6gime agronomique 3 Ce're'alea MatQriau originel : Limon quaternaire.

    O I 30 cm s Grie brun foncé (humide) noir (sec),argile~,atrct~e,, polyèdrique Qmoussée,som-structure finement polyèdrique, j,Iogrennement calcaire.

    30 - ?O cm t Jaune brun fonce' (humide) brun beige (sec) argilo-limoneux, structure prismatique polyèdrique fine à cubique fine.Sous- . structure polyèdrique moyenne .C alcaire.

    70 - IO5 ,&I s Jaune brun ( humide) beige rose' (sec.),encroQCement calcaire de nappe à structure en amas indure's dans la masse,feuilMï6 B sa surfaoe. SOL CALCIMORPH3 SUR ACCUMULATION GYPSEUSE

    P. DIMANCHE -Profil 27 -Carte du Kef ( non publie' )

    Desaription du Profil :

    Sit ua t ion morpho logique : Colluvion de fente aur roche gypsifhe VQgBtation naturelle L Association du Pin dralep.

    .. O - 3 cm .t Horizon Ao = litière peu de'compoa6e dlaiguillès de Pin. 3 - 13 om 1 A1 = Gris-brun,humif ère,limonewr,atructue poudreuse, meuble,peu calcaire,très gypseux,racines abondantea. 13 - 50 cm : Blanc encroatement gypseux peu humifère,matière organiqne peu minGralisée,structure perticulaire,friable.Non calcaire.' , Racines abondantes.

    50 - 2 Rouhe triasique en masse brc'ohique à matriae argileuse Perte incluant dea macro-eristap de gypse avec, localement un enoroQte men t gypse RÆ, Ron e alca i re. SOL CALCIMORPHE

    Sol à enerofitement gypseux 5, LE FLOCH - Profil n07 -Etude 253-5-

    Situation gQomorphologique : Bur croGte gypseuss-sommet de butte T opographi-e : plate - sommet de butte. VQgéta t ion : nklle.

    O 20 cm : Horizon argilo-sableux,coulew brun-jame,structure large, ,, massive,porositQ moyenne,myc&im gypseux,humifBre,calcaire.

    .. 20 - 200 cm o llamea gypseuses compactea B nombreux cristam de gypse,

    AnaZyses i------Prof ondear GranulomQtri__---

    8 90 ! 20 - 200 cm n o n analyse' t t 1 1 ! I i ANNEXE: -XX= SOL CALCIMORPHE .. Sol;à encroatement gypseux J, LE PLOCH - Profil - 5 Etude no296

    Description da Profil ...... Situation g6oy-r ?%.iqtre : A proximite' dtHadjeb el ATom (S,W,) Topographie : Pente nulle. Situation g6omorphologique : Dépression correspondant 2 une ancienne lagune, Vég6tation : Groupement 2 Arte'misia campestria et Lygeum spartum,groupement à Zigophyllum album et Anarrhinum brevifolium.

    O - e cm t Limono-sableux,gris ( 10 YR 6/1),structure poudreuse calcaire, gypseux, rares radicelhs. 25 - 60 cm j, Limono-sableux,gris (10 YR 6/1 ),structure massive se brisant difficilement,calcaire,gypseuxYd6gagem~ntde H2S B lfHC1, nombre uses petites limne'es . 60 - -I10 cm I Sableux,gris-calir (IO YR 7/l ),nombreuses traine'es gypseuses, , ~slcaire~gypseux,

    110- 2Q0 om $ Sablo-argilem,vert alive avec taches ferrugineuees,calcaire9 gypseux. _. SOL BRUN CALCAIRE HYDROMORPHE SUR ACC"PION GPPSEUSE

    A. FOURNET - Kasserine - 1966

    Description du Profil

    Situation morphologique t Merdja vidange'e BUT grès du miocène continental au pied Sud-Est du Djebel Chamb i. Topographie t Plane Re'gima agronomique J Cére'ales

    ~,htériauoriginel ' : Limon qua ternaire.

    O - '70 om s Brun fonce' ( IO YR 5/3),humifère ,argilo-limonewr,structlxre nwiforme à pcrlyèdrìque dans une surstructure prismatique , grossière ,calcaire. 70 - 110 cm s Brun jame fonce' (IO YR 6/4),argilo-limoneux,structm pris- matiq~e~calcaire,

    110- 200 cm 3 Blan ( 10 YR 8/1),argilo-limone~x,encrofitement gypaewr mas- sif à BUTS truct Ure prisma-bique .Peu calcaire. SOL CALCIMORRB

    Sol à encroktenent gypseux

    J,' LE FLOCH - Profil 46 I Etude n0253

    a=-.=-=-= -i-.=

    Description du Prof il Situation morphologique : Bourrelet e'olien de bordure de Sddd" Topographie : Pente faible. pég8tation naturelle : Cynodon daetylon.

    o - 20 cm s Jaune pâle - sablemystructure particulaire,agglomérge en 6alats peu consistants,peu calcsire,radicelles,bome puro- aite'. 20 - 40 cm t Jaune p8le ,sableux ,structure en e'clats plats,larges, aalcai- re9pr6sence de gros myce'lium gypseux, 40 - 60 cm : Brun très pale, sablo-limoneux,structure en éclats petits à arête's vives peu calcaire,fortement gypseux et le'gèrement enwofite'.

    60 - loo CDI : Brun pâle, sableux,structure particniaire grossigre,peu , calcaire,gypseux,petits cristaux de gypae de'nude's micro- lenticulaire,stratificatîons entrecrois6es. 100- 170 cm 3 Brun très pâle ,sablo-limoneux, structure particulaire gros- sièreypeu calcaire,peu gypseux,petits cristaux de gypse .,, dénude's micro-lenticulairea,stratifications entrecrois6m,

    AnaLyses SO 4%Ca total Mat. 0rg.g Conductivit6. 13 036 33~mmhos/cm 094 ' 4 40 - 60 I OY2 2 94 1 1997 60 - loo I - 3 12 i 1 Y46 !. L.l 2 99 SOL CALCIMORPJB Sol 'a encrofltement gypeeux J, LE BLOCH - Profil 101 - Etude n0253

    Description,du profil

    Situation gQomorphologique t bourrelet de Sebkha T o po graphie .: sommet de .butte. Cultures : c4réales looalement

    O L. 30 cm 8 CsUeur brun jaune clair,horiaon sablo-limoneux,strhctme à tendance nuciforme,gypeeux,faiblement sal8,légèrement eneroBt6. 30 - 70 ca t Cohleur jaune $le,horizon sablo-limoneUx,structme partieu- laire à e'lëments grossiers,ldgèrement encrofitb,

    70 .I I00 ca : Couleur jame p%le,horieon sablo-limoneiuc,&ructure parti- culaire à éléments grossiers,strates bien individualisQes, gypsewr,horizon consistant encrofM,légèrement sal6, 100- 130 cm : Couleur brun jaune-cláir,horizon sablo-~iaoneux,etructure en éclats à particulaire fin, gypseux,16gèremen.t; sale'.'

    130- 170 om 2 Gakleur brun jaune,horizon sablo-liaoneIlx,struct~e en éclats à particulaire grossière,lëger enCrofitement gypseux, * horizon salB. 170- 220 om o Oouleur brun jaune olair,horizon sablo-argile~,struct~e . particalaire grossière,horizon sale', 220- 260 om s Ooaleur brun,horieon sabio-argile=, structure nucifome finement polyèd.rique,calcaire,humide -zone de battement de la nappe.

    L SF 8 39 Y5 9 3395 6 6 5-t 55 11 9 4q 90 5 37 90 22% "260 20 5 53 Y5 1,__.- A" A" m- VERTISOL

    A.MOPLI, - Relations ao1 x végétation - - Profil Be 23 -

    Description du prof il

    Situation géomarphologique 2 Terrasse récente de Ilohed B6jà To po graphie : Plate - pente très faible Drainage : Bien drainée mais il peut y avoir de8 mnillèra certains hivers. V e'g é t ation : Horme'nis - ChEpanthémum Silene tunétana. Ridolfia Segestum. 3 r! Lllf..'".es annuelles. Re'gime agronomique \I 1Ia t e'riau origine1 s Alluvion issue de vertisols fonce's typiques.,

    Surf ace J I'My-ta pas d!horieon souffle'

    O 20 em : Argileux - 2,5 Y 2/1 - humide - très plastique - très adhe'sif et cohérent,la porosite' est très diminuge, llhorieon de surface est surmonté' diune fine croate blanchie parneme'e dtagre'gats, seuls reseap6$t de la bat-tance - racines,Matière organique 2,6 5.' -

    20 - 60 em I Argileux -.me^= couleur - humide - très plastique - kèa adhésif - pas de structure visible - seules quel- que~line'a-i;2."=s apparaissent mais sans feuilletage visible - indusions rares = quelques débris de aoquillep

    60 - 140 cm : Argileux - la couleur parait l'oeil à petXe Un peu plue claire (dGe probablement 2 une plus grande humi- dite' ou plut8-t; à la présence d'eau l'librett). Llhorison se de'bite déjà en pcxe. obliques limité8 par des faces brillantes lissees fortement inclinëes et d 1 ul~bon développement - les rre^mes inclusions subsistent - débris de coquilles -. racines.

    140- i80 CIQ 3 Argileux - memes caracte'ristiques. : Plan d'eau i Profondeur CO Ca Bases échangeables me[: 3 I- % ba o - 20. 20 - 60 60 -140 140; 180 .. _,_.. .:

    TERTISOL Veftisol fithomorphe ----w- Kikom - Relations sol x végétation

    C. EPOfil Be 77 (Béj& )

    __uDescriMeion du profil

    Situation g6omorphologique : Croupe marneuse près Oud 'el Bou1 (Be*j&) Topographie t Partia concam - Pente moyenne Dra inage B Z8ne bien drainée Végétation B Silène tunetana ,Bidolfia Segestwn. Be'gime agronomique s Cultures annuelles TaiIa t e'r iau ori g ine1 : YIarnes - í%iocknes,

    C. - 3 cm : PellicUle craquele'e ?onnant dm petits polyèdrds de 1/2cma 8ec8 consistants et peu poremaDes fentes apparaissent. 3 - 18 cm : Pris en masse - argilem - gris très fonce',2,5 Y 3/l - fentes de retrait seo au somet,faiblement humide à la base. Racines nombreuses ,l,Iatière organique 2 ,o%. 18 - 55 cm : Passage très progressif - argileux - gris *&e fan6$'.,5 Y 3/l- humide - faiblement adhe'sif line'ations très lisibles mais pasi de feuilletage - structure plutôt continae - compacite' forte - 1 ou 2 taches blanches superficielles~,~,fa~~brg.I ,64$,' 55 - 87 cm s Argileux - mgme couleur - plus humide - plus adhe'sif - miroira de glissement nombreux et bien de'veloppe's ne 8e reooupant pas - raches moina nombreuses.

    87 - I50 cm 9 Horizon bigarre' - argileux - coulgur de fond ; 5 Y 6/8 jaune olivatre ,m8lée à de nombreux filonnets,marbrures,co~l~esde pla~en abondants vers le haut - très humide - très adhe'sif- miroirs de glissement nombretnx,se rzcoupant,bien de'velopp6s. '150- 200 cm 9 Passage progressif à une marne jaune oh la structure carao- téristique en nodules ntapparait qw faiblement - taches grisetres apparaissant - traces de gypse, VERTISOLS

    Sol vertique topolithomorphe

    -I----- A.MOR1 - Relations sol x végétation - ProfilMe24 - -u-=-...=-=-=-=-

    -Deacrigtion du profil

    Situation géonorphologique t C Qne alluvial de la terrasse r6cente (Michai-. Topographie : plat - pente faible Drainage B Bien drainée

    végétation 2 Raphenus Raphenistrum, galact iris tomentosa,. Re'gime agronomique : Cultures annuelles at Br iau origine1 : Marnes - Miocènes.

    O -. 60 ca : Argileux - gris-olive 5 Y 4/2 - humide - faiblement plera- tique - etructure contintie - compacité moyenne - quelques incluaions - nombreuses racines. 60 - I60 cm : Argileux - même couleur - très faiblement humide - faible tendance à la structure prismatique fine avec faces peu dGvelopp6es inclinéeset liss6es.Racines & pénétration verti- cale peu aisée.

    Profondeur I-Ã------_ o - 20 20 - 40 60 -100 'p- I 49 90L 1soHuMI0.m

    Sol-hohumique aubtropical chatain modal

    --I-- Re GADDAS - Profil 493 - Etude 245

    Degcription du profil .. Topographie ' : pente comprise entre 3 et 7 $. VQg&ta tion : Hyporícum Crispu Carlina Corymbosa C icor ium Ment ibus Rrteriscua Aquaticus Linaria Lanigera Rha punc t i o um A ca u1 e Convolvulus Al-bhaeoTdeB,

    O w 30 cm F Brun-rouge,texture limoneuse,s,truoture nuciforme, friable, effervescence forte,r&che en matière organique.Racines nombreuses - pH = 8,3. 30 - 70 m $ Rouge-brun, texture limono-argizeuse, structure nuciforme & polyèdrique,Effervescence f orteePaces liss6es,quelquea , petits grains de silice,

    70 om : Rouge-brun, texture argilo-limoneuse, structure polyèdriqw à prismatique,porosité fai&,très compact,tr&s riche en nodules et tachea calcaires friables. SOL ISOHUMIQUE

    Sol isohmique subtropicale brun modal K. BELXHODJA - Profil $4 - Etude no 272

    Description du profil

    Situation g6omorphologique z En bas d'une colline dont le sommet est encroate'. Pente : faible ?,tate'r iau origine1 : Sable et argiles du Niopliocène Régime agronomique ; Non cultive'.

    O - 25 cm : Frais brun,limono-sableux,etructure nuciforme,friable,nom- brem pores, racines et radicelles, petits granules calcaires.

    25 -. 70 cm 2 Brun beige clair,limono-sableux,structure massive se. de'bite en e'clats polyèdriques,porosit6 moyenne - nombreux nodules calcaire= de diamètre variable,certains friables crayeux drautres durcis.Consistance et cohésion moyenne .

    70 = 160 cm Beige jaune,limono-sableux,~truct~~massive se débite en e'clats polyèdriques,porosite' moyenne,nombreux myce'liums cal- caires et nodules blancs friables de O,5 à 2 cm de.diamètre, certains arrondis d'autres allonge's avec des apophyaee. SOL IS~OHUNEQ'UE .

    Sol isohumique subtropical chatain _--_------vertique

    A,kORI -Relations sol 8: ve'ge'tation -profil no 18 SK

    Situation géomorphologique $ Terrasse de 1' Oued Thibar Topographie ': Pente très faible Drainage : Bon ?Jatër iau original : Limon rouge quaternaire V ég e'ta t ion : Hypericum crispum - Euphorbia Re'gime agronomiqlm : Cultures annuelles.

    Surface : Des petites fentes de retrait apparaissent 2 la surface du nol. O - 110 cm o Limona-argileux97,5 YR 3/2 - brun fonce' - frais - faiblement plastique faiblement adhésif - structure polyèdrique peu nette,poh&ion moyenne,porosité moyenne - racines - non cal- caire. Passage progress if.

    10 c 40 cm : Limono-argileux - idem - frais - faiblement plastique dai- blement adhe'sif - structure polyèdrique grossière (sur parois desséchée) à cohésion forte et porosite' faible -racines - non calcaire .Passage peu progressif. 40 - 85 cm : Argile= -10 YR 3/2 - noir - (gris brun foncé)-faiblement plastique - faiblement adhe'sif - sur la parois desséchée, apparait me structure prismatique (7cm)à sous-structure poly'edrique nette,2 B 3cm à cohe'sion forte et porosite' faible- la structure smte'largit vers la base oÙ des miroirs de glisse- ment peu développe's apparaissent,la structure devient plus c ubiqrxe .Racine s a Non calcaire. 85 - 110 om t Argileux - jaune brun foncé 10 YR 4/4 - structure prismatiqne B surstructure cubique de 3 & 4 cm - faces lissQes,plhs nettea mais moyennement d6velopp6es - anas calcaires de lcm,durcis atx cantre,blanchâtres - quelques nodules - racines B pénétra- tion difficile. 110- I40 cm : Plm jawe - plus sec - la structure prismatique est plus effilée et se débite en petits cubes brunsindividualisés de 2 à 4cm - les amas calcaires sont plus nombreux,des coulées et des marbrures apparaissent çà et làopas de racines.

    e'changeables me__ .Nat T I i

    O,7 126,O 1 096 122,8 I SOL ISOEIOMIQUE AIQEKE -XE-

    Sol isohunique subtropical brun noircis

    il.------A.MoRI-Profil noBe 60 dans l'e'tude des relations sol x v6ge'tation (Be'jg)

    Descript-ïon du prof il

    Situation g6omorphologique 6 Glacis 2 croate -profil 8Ur la rup- ture de pente Topographie : Pente moyenne Dra inage s plan dteau à 1,5Om nfatériau originel : lkrnes de transition CrétacB-Qocène.

    Ve'ge'tation I 3 Rude'rales et messicoles(Si1ène Lunétana). Régime agronomique o Cultures de bettermes.

    5 - 25 cm : Argilo-limoneux - brun gris foncé - humide - adhésif - struc- ture er$+ocs avec fentes de retrait inclueions - calcaire rac ines.

    25 -. 4.5 om : Argileux - brun gris foncé - structure polyèdriqm avec petits faces d 1 arrachement planes - inclusions plus nombreuaes - calcaires - racines. 45 - 70 cm I Argilellx - m$me couleur - structure polyèdrique grossière avec faces lissées - après dessication prodnîra une structnre prismatique - inclusions plus nombreuses -.

    TO----+ s Brgilo-caillouteux - jaune - très humide - plastique - nom- breux amas de calcaire pulvérulent - marmorisations de faible intensité par endroits. Plan d*esu : B 1m,60. A" ~x.xxIC SOL ISOBUMIQ,UE Sol isohumique subtropical brun non. calcaire

    Description du profil Sithation géographique o Rive droite de l'olled El-Hassi i% i% Henchir Djelouba, Situation g6omorphologiqu-e : Extre'mité' avale du plateau de Bled Zelfane . Topographie : Plate à microrelief mamelonne' Vëgétation t Groupement k Arte'misia campestris et Plantago albicans. Renseignements agronomiquesz P&busages,localement cultmes anntzely les et plantations d'oliviers et abricrit iers.

    O - 20 cm t Sableux-brun rougegtre foncé (5 YR 3/2)-structure particulaireœ porosite' bonne-cohésion nulle - nombreux grains de quarim - racines et radicelles nombreuses. 20 - 40 cm : Sableux- brun fonce' (7,5 YR 4 2)- structure particulaire - poros38 bonne - cohe'sion faik le - réaction H C1 nulle. 40 - 60 cm s Sableux - brun foncé' ( 7,5 YR 4/2)- structure particulaire - porosité bonne - cohe'sion faible - réaction H C1 nulle, 60 - 95 cm I Sablo-limoneux - brun fonce' (7,5 YR 4/2) avec dea taches plu& claires - structure partioulaire - porosite' bonne - cohésion faible - re'action H C1 nulle. Drage'es de quartz - racines e9 radicelles.

    95 - 120 om 8 $ablem à sablo-limoneux a brun rougegtre (5 YR 4/4)- structu- re en e'clats - porosite' bonne - cohésion faible dans llensem- ble avec quelques éle'ments de la structure (e'clats) 8 coh6- sion moyenne à forte - matière organique faible - re'action H C1 nulle - quelques dragées de quartz - quelques radicelles. 120 cm : Gr'es non calcaire durci en surface et contenant de nombreux grains et grafQes de quartz - diaclases (fentes) enrichies en calcaire provenant alun lessivage oblique. Sol isohumique subtropicale ehatain-rouge

    ( Non publie' ) Description du prof il

    Situation géomorphologique t Glacis au prise d'une barre calcaire Topographie : Pente faible ?!I& te'r ia u originel : Marnes grises du crétace' inférieur égét a t ion Régime agronomique : Ce're'ales.

    O - 15 cm : Brun 7,5 YR 4/4 argilo-limoneux,structure grumeleuse 2 nuci- forme,porosit6 moyenne,consistanca et cohésion faible,calcaire faible,quelques petits cailloux calcaires,assez nombreuses racines. I5 - 40 cm : Brun 7,5 YR 4/4,argilo-limoneux,structure nuciforme porosite' moyenne B assez forte,coh&sion et consistance moyenne,quelques 2 petits cailloux (plue rares que dans l'horizon pre'cédent) ,cal- caire moyen,bon enracinement. 40 - 65 cm : Brun rouge,5 YR 4/4 - argileux,structure polyèdrique grossiè- re (5 cm) se de'faisant en polyèdres fins ,quelques faces laisan- tes porosité tubulaire moyenne à faible cohésion moyenne à forte,consistance forte,quelques petikes taches calcaires arrondies (Ø 095cm) calcair8,racines. 65 - 95 cm : Brun rouge,5 YR 4/4,argileux,structure prismatique moyenne (IOcm) se difaisant en cube à faces subhorizontales lisse'es puis en polyèdres fins,porosité tubulaire moyenne B faible, cohésion et consistaqce fortes,quelques petits granules et taches calcaires,calcaire,racines peu nombreuses. 95 -I 15 cm : Brun rouge-5YR 4/4,argileux, structure cubique quelques pla- quettes B faces lissées,miroirs de glissement,petits granules et taches calcaires,calcaire moyen à fort ,quelques racines. ll5-l5O cm s BrW rouge 5 YR 4/4 panachmes grises et plages blanches ( calcaire) argilo-limoneuse ,structure polyèdrique moyehne bien individualisée,porositQ faible,consistance et cohésion forte,amas calcaires pulvesulents plus ou moins consolide's concrGtioiis moyennes (I à 2cm) très peu de racines,calcaire fort. 150-175 ca:: Gris B taches brun rougeâtre et quelques taches bleutées ( oouleur de l'altération de marne) ,limono-argileux,structwe polyèdriqne mal de'finie,on retrouve le litage de la marne, filons de calcite,petites taches noires ferro-manganeuses,caL Caire fort,peu de racines.

    'I 75 I Gris,horieon d~alt6rationde la marne,fragmentation en 616- ments dfe forme polyèdrique vaguement arrondie par pellicules de desquamation cassure plus ou moins conchoTdale. ANNEXE -XXXIIbis- Bases Qchangeablea -r----I --LIEL$L --.. er libre I .-.-Y

    O - 15 cm 45 ?5 15- 35 Cm 43 ¶O 35- 60 cm 5095

    -60-87 CIII 5095

    87-115 CIU 47,o

    I1 5 -1 40cm 42 95 140-1 80cm 42 t5

    .I I -- SOL A MULL

    Sol brun forestier P.DIMANCHE - Profil 147 Carte Fernana ( non publie' )

    Description du prof il

    Situation ge'omorphologique : Topographie f Ve'ge'ta-bion : Chhe Zeer, + Ageraonia Eupatoria 1La-f;gria u origine 1 : Argiles de Iloligocène.

    O - 20 cm t Humifère ,gris très fonce',' argilo-limoneux ,BtPUCtUre bren 8% de'veloppe'e finement grumeleuse,moyennement nuciforme,& tendance polyèdrique.Trk3 colonie6 par les racinea e% radi- celles,cohGsion à sec,cailloux peu abondants,limite in960 rieur nette . 20 - 50 cm : Peu humifère , , argileux,structure finement po1ykdriqu.e; bien développ8e,colonise' par les racinea,abondantes,limiLe *2 infgrieure asse5 nette .

    50 - 100 cm $ Non humifère , très argilehx,structure finement et mopme- ment polyèdrique bien d8veloppée,paeudogley moyen,tache8 grises et ocres assez abondantes,racines assez abondantes, limite inférieure progressive . 100 cm et plu $ Argile oligocène peu alt6r6e,sc@iateu€ielà très fort.. pseudogley , taches grises abondantes,rarea racines, , SOL A MULL Sols bruna lessive's - P.' DIMANCHE - Profil 1.14 - Etude n0303

    Description du profil

    Situation gQomorphologiqlle 5

    Topographie f Ve'ge'tntion Peuplement de chène-liège hla tBriau originel : Argiles et grès de lroligoc&p&.

    O - 10 ca $ Llmono-sableux,Très humifèrerNoir ( 5 YR 2/1).Racinea et , radicelles très abondantes,' Meuble. Friable .Sec, 10 - 20 em t Brgilo-sableux,AsseFz humifère.Brun fonce' (7,5 YR 3/2J,Faible- men% de'coloré par taches,Racines assez abondantes, 20 - 40 cm s Argilewr,Diffusion de ltHUmus par trainges' de long dea faaes de structure.Brm jaune (10 YR 5/6).Racines pea abondantes.' 40 - 60 cm z Argileux, Brul jame fonce' (10 YR 4/4).QUelquea %schee, ocreB... et grises de pseudogley,& la base.Racines peu abondantes, 60 - 80 cm t Argileux - tacheté fortement de gris et d'ocre - racinea abondantes,

    80um et plue t Argileux - tachetë fortement de gris et d'ocre. SOL A MULL

    Sol lessive' hydromorphe ----- P. DIMANCHE - Profil 47 - Etude n0303

    II-_-

    Description du profil

    Situation g6omorphologique I Topographie Vêg6tation % Forêt de chêne-Zeen et che"ne-libge. .. JfiatGriau original t Argiles schisteUsea de lloligjocène.

    O L. 15 cm 1 Sablo-limoneux (argile 10 %)- brun très fance'(1OYR 2/2)humi- fère (499 %)-c/N:I~,o -PH :5~(H~o) 4,3 (K C1)structure fine- ment grumeleuse ,moyennement nuciforme asaez développge- meuble œfriable - frais- q uelques cailloux,racines et radi- oellea assez abondantes, I5 - 30 cm 3 Sablo-limoneux (argile :6%)-brun fonce' B brun(1OYR. 4/3)-assen humifère(? ,43 $)4/N~7~4-pH r5,3(%0)-4,3 (X Cl). 30 - 55 cm 3 Sablo-limoneux (argile :9 $)-brun jame clair(1OYR 6/4)-très peu humifère (O,52 $)-G/Nt6,2 -pH :5,2 (H20)- 5,3 (K Cl) sane Btructure :fondu 8. ltétat frais-caillou abondants-racines abondantes. 55 - 90 om : Sablo-limoneux (argile 6 $)-brun jaune (IOYR 5/6)-non humifè- re (0,28 $)-C/N r3,3 -pH :5,2 (H cl)-4,6 (K Cl)-faible pseu- dogley- taches de réoxydation du fer nettes mais peu abondantes. 90 - 120 cm P Argilo-aableux-textue e'qnilibrée (argile 25$1)-brun vif('7,5 YR 5/8)-pH s4,8 (H20)-4,1 (K Cl)-structure moyennement nuci- forme ?ipolyèdrique peu développée - meuble assez friable - pseudogley moyen : taches de réoxydation du fer nettes et assez abondantea - cailloux abondants-racines assm abondantes. 120- 160 cm s Argilo-sableax (argile :34 $)-struct;bre finement polyèdrique assez de'veloppe'e -assez meuble -assez cohe'rent - pseudogley moyen - caillokx abondants-racines amez abondantea. 160 cm et plus : Argile schisteuse - bigarre'e de rouge et de gris. Re'sUltats dfanalyses - - GranulomQtrie 4i', Profondeur I --. pH /C/N Grav. I o - 15 CM 10 0,158 15 - 30 cm 6 0,112 513 7r4 30 - .55 om 9 0 1 o49 5,s I 6?2 55 " 90 cm 6 0,049 592 1 393 90 - 120 cm 25 498 120 - 160 cm 34 499 i --..- 1 .. . ..

    PODZOLS ET SOLS PODZOLIQ,UES

    Sol podzolique à pseudogley

    P..DIMA.NCHE -Profil 148 -Carte de Fernana ( non publie' )

    Desoription du profil

    Situation gdomorpholoque -r Topographie s yetite Crète de grès V e'ge'tat ion : Ch8ne lièges m6diocres + maquis & Erica Scoparia Lavandula Stoeohas Arbutos Unedo Halimium tralimifolim Erica Arborea Viburnnm 'Pinus Cytisuts triflorus Materiau original o Grès oligocène.

    2 - O om I Ao I Mince,discontinu de feuille de chtke-liège, O - 10 cm 1 A, t Brun très foncé (IOYR 2/2),Tr&s humifère,atructure grume- leuse,assea d6veloppée,trBs friable,tr&s abondants grdim de silice non rev$tus,sacines et radicelles très abon- dantes, limite in9érieure nette a 10 - 40 cm I R21r Sableux,brun très pêle (IO YR 7/3),particulaire (wc> fondu (frais) frange de diffuaion de LIhumm su aomet, gros fragments de grBs assez abondant8,racines assez abondanles. 40 - TO cm 8 A223 Sableux,brun jaune (?Om5/6),quelques taches ocresleans, structure,racines peu abondantes,gros fragments de grhe. 70 - 90 om 1 AE L Sableux,brun jaune clair B taches ocres (grès décompoa68 à abondantes gley radiculaire (peu abondant),racines peu * abondanteg. 90 -130 em t Bg : Argiloesableux,brun janne (IO Mi 5/8),taches ocree abon- dantes,grises peu abondantee,racines asaez abondanterr, abondants fragments de grès. 130-150 cm t GG s Argileux,bariolQ de gris olair (5 YR 7/2)et rouge(2,5YR 4/6) teinte de fond (brun jaune-10 YR 5/8),pea abondante etructure polyèdrique bien de'velopp6e - racines assea abondantes.

    I50 om et plus t Grès reve^tu de rouge, SOL A SESQ,UIOXYDES

    Rouge mgditerranéen non lessive' modal

    J-P.COINTEPGS -CG I (non publié)

    Description du profil

    Coordonnëes t X = 538,g et Y = 378,6, altitude 5OOm environ. Topographie t pente très forte. v e'g e't a t ion s Forêt à collitris nqatgriau originel : Terra Rossa dans un calcaire jllraesique.

    O .I 30 cm # Brun rouge fonce' 5 YR 3/2 (hwnide)humifBre,grumsLe~~,oo~sion faible,poroaité forte,non calcaire.Pasaage très progressif,

    30 .. 90 em : Brun rougea^tre 5 YE ou 2,5 YR 415 polyèdrique 2 grumeleux cohéaion faible nombreux débris de calcaire mais la masse rouge ne fait pas effemeacence.Horiz~n inclus dana un fisaure plue ou moina large,Passage progressif, 90 - 210 cm : Rouge jamatre 2,5 YR 4/6 ,polyèdrique surstructure poly'êdri- que grossière & oubique poroeit6 très faible cohésion et con- sistance moyenne non calcaire. 220- 300 cm t Rouge jaunstre 2,5 YR 4/6 polyèdrique bien développe' Bur structure polyèdrique moyenne 8. grossi~re.Porosit8 tr'ea faible, cohésion forte,consistance moyenne quand est sec quelques gros nodules calcaires peu durcis - calcaire, Tr5a nombreuses racines sur tout le profil,

    Granulométrie $ co Ca R6-t;. Profondeur - -- 3 n 'L 3TF SF SG --I O % o " 30 cnl 47 29 8 62 O 2798 30 -- 90 om 6-1 20 6 5 1 O 30,2 90 - 210 cm 68 15 8 5110 30t7 210 - 300 Cm 74 2 I i 2,6 30,6 I A" ~XXXVIIJ- SOL A SESQUIOXYDES

    Sol rouge méditerran6en non lessive' modal

    Desoription du profil

    Topographie t Glacis & forte pente 7 % TQggtation 't Jachère Matgriau originel t Grès oligocène,

    O - 20 cm a SableLuc,polyèdrique mal individualise - porositb moyenne cohésion faible - non calcaire. 20 .. 50 cm : 5 YR 4/6 humide et sec sablo-argileux - polyèdrique moyen, tendance un le'ger lissage dea faces,porosit6 forte - humide collant, quelques ve'nules rouges plus form6es . ( 5 YR 3/6 ?l. 50 cn ? Gr&a altgr6 jaune fonce humide - alte'ration en boule 5 YR 4/6 ,localement 5 YR 3/4 - porosité faible,humide collant. Racines nombreuses juequ1à 5 cm,quelques racines rare8 dam les fissures du grkt juequrà 80 em, Autour de ce8 raoinee paeudogley radiculaire ). t C1,CB 22 5 YR 618 B 5/8 suivant degré droxydation et humide = 5/f3+ 4/81.

    Re'sultats ci analyses SOL A SESQUIOXYDES FAIBLEMENT FERRALLITIQ,UE

    S-P.COINTEPAS et P.ROEDERER tcarrière , de Tamera -(non publie')

    DescripCion du profil Situation g6omorphologique o

    Topographie L Végétation t For& de chane li&ge

    MaiSriau originel ' t Grès et argile miocène plm intrusions (darites 2).

    O - 30 cm : Brun-rouge-fonc6 humifère - polyèdrique Qmousd à grmelellx poremytr8s humide - racines très nombreuses. 30 .. 100 cm d Rouge poly&driqne fin 2 moyen bien d6velopp6 légère a'cructwre prismatique .Agre'gats très liasgs - compacteTaches xloildtree de fer.

    100- 300 cm z Rouge 8 t6claircit progreasivemen~,concrgtions de fer et manganèse de plus en plas nombremes, 300 cm : Rouge plus clair- taches jauneaeL6ger Weudogley au niveau des racines.

    ----I profondeuri-" '1 L 1 STF ! SF o " 15 cm 21 ' 4495 1 27 15 25 CIU 24 16 - 1 75 25 95 25 -100 om 40 12 825 1495 100-145 cm 44 I3 1195 16,5 145-190 cm 44 I 14 10Y5 16,5 190 et + 38 15 12 22Y5 II_ Profondeur Ca Ng K Na

    -c--- me% . Ime 5 ne-$ me $ O .. 15 cm 1495 1 0937 0,62 15 - 25 cm 12,6 O,4 O,67 0,75 35 -100 cm 5,4 3 0925 o937 700-145 om 594 0,6 0,lO 0,25 145-190 on I 5 0,8 0,lO I 0,25 190 et + i 4,6 I 0,4 I0,12 1 0,25 ANNEXE - XL - SOL HYDROMORPHE HUMIFERE ( Tourbière)

    e=-=-=-=-=-=- P. ,ROEDERER - PrlrPfil RDF-5 ( ine'dit)

    Situation t 2 IO km 8. lkEst dlAYn Draham. GBomorphologie : Cuvette entre des bancs de grès

    Mate'riau originel : Argiles et grès de Iloligocène (numidien) I VQge'tation : Heleocharis quelques sphaignes beaucoup de mousses. -Deqcription du profil :

    O - I cm : Très noir ,riche en mati&re organique aablo-limoneurr,riche en sable grossier, humide, collant. 1 - 40 cm e Plus rougeâtre,plus sableux,humide,plus riche en matière orga- nique 40- 80 cm : Brun$trs,aablewc,riche en matisre organique,odeur de sulfure, riche en fer. 80-100 cm 3 Plus gris,sablo-limoneux,argile plus marqu&,moins de matière organique ,suif ures. 140-160~mz Brun gris,limono-argileux,structM.e continue,moina riche en fer. 160-200~1~t Gris,argilo-limoneux,compact,très humide,peu de matière orga- nique.

    Réa ult ats d t ana lyses

    8 4 4 10 ?O 16 32

    Extrait eatme' SOL HYDROMORPHE HUMIQVE A GLEY

    r=-=-=-æ- P.DIMANCHE - Profil NO39 -Etude 303

    Altitude L 575 IR Situation 8 Thalweg en pente très forte (60%)ravin : gros blocs de grès en ourface.

    BQg6tation 3 Beam chenes zeen. Maquis clairsemé - Pteridium aquilinum .I Rubus - Dryoteris.

    Sol : Liti'Bre tree épaisse (5B 10cm) de feuilles non décomposées (L)et particulièrement décompos6es (F) I teneur en matière organique o 26989 $ - C/N O 78. Description du profil :

    O - 25 cm s Sablo-limoneux (argile 9%)-très humifère (8,19$)-CN ; 17,8 - PH : 4,9 ( H~O)- 4,1 (K cl)-strucJGure finement grumeleuse, moyennement nuciforme -abondants grains do sable de'cape's - fragments organiques non de'composQa - cailloux asses abon- dants - meuble - friable - ra.cines 5-t radicelles très abon- dantes. 25 - 60 cm : Terxture e'quilibrée 4 brun très fonce' (IO YR 2/2)-trks humi- fère (6,55 $)-C/N t l5,O - pH yo 4,5 (H20)- 3,9 ( K C1)- struc- ture moyennement nucifornie å pofyèdrique peu définie (frais)- cailloux abondants - maubls - friable - racines très abondan- tes. 60 - 85 cm : Sablo-argileux - gris très fonce' (IO -E3 3/l )-humifère (3,27$)- C/N : 16,9 - pH :4,5 (H20)-4,2 (K Gl)-taches rouilles abon- dantes pseudogley assez fort -cailloÌz abondants structure finement polyèdrique et rtoyennemant polyèdrique B nuciforne bien dfheloppe'e - racines assez abon~aEtes, 85am et plus t Presque complètement re'duit a' gley B gris bleuté B tacha rouilles - quelques racines -cailïcu;: abondants - suintemen% permanent. Granulométrie $ Profonde 11" 4 A I L I STF ISF ISG .- .

    ANNEXE - XLII - SOL HYDROMORPI3E A PSEDDOGLEY

    Sol peu humifère B pseradogIep,$ taches et concrétions sur aahle Qolien remanié, ..

    ,. Situation I Terrasse de ftOtied El Herka dans lfHenchir Nouaden. Pente q-3 $+ TfBgBta-Iiion t. -Ormenie mixta -Trifolium arven-ae

    Description du profilI- O - I5 em o horizon frais,bariolg de gris et de gris-beige,texture sebleu- se,structure particulaire, trh poreup,peu cohérent,quelques graviers de gr&s,racines fines très nombreuses, 2 15 cm I pnsaage ondule' et graduel. I5 à 25 cm z horizon hhmide,beige tacheté de brun,se débitant en éclats anguleux,2 &lata de silex noir Ibéro-MQrusien,semblable pow le seste à Ilhorizon prëc6dent. 2 25 cm f paseage interrompu et graduel.

    25 40 em : horizon mouill6,beige-clair tacheté de brun,quelques cail- loux de grès et quelques concrétions %runeeg 40 - 45 cm s horizon tremp6,lit de concrétions,quelquea gros galets de grès, exutoire des horizons supérieurs , à 45 cm passage régulier et tranche', 45 - 100cm z horizon,humide,bariolG de brun et de brun-rouge,quelqwa taches grises,texture sablo-argileuse 5 Qquilibrée,structure massive ,poreux,cohérent à 100 cm : passage régulier et diffus, 100 à 150 cn :horizon humide,bariolG de gris ,de brun et de brun-rouge9 texture sablo-argileuse ,structure massive, poreux, cohérent (les déblais secs sont trk cohérents). ._ AKtG3X% - XLIII- SOL RYDROMORPHE A REMISE EN MOWEMENT DU CALCAIRE

    A .MORI -Relations Sol-végétation( inédit) Profil No 14

    -w---r- Description du profil - Topographie : Pente nulle = Drainage : Plan dteau à profondeur - Matériau originel t Limon issu de les limons rouges eux-mgmes issis de grès. - Ve'ge'tation I Bude'rales et Messicoles.

    . I'

    t

    IRbsllZtats d'analyses Granulométrie $ pH O0 Ca 19.0. $ Profondeur . I 3 A I; STF SF SG % O - 25 cm 37 27,5 16 12 6 8130 711 1993 25 " 47 57 10 -14 12 590 0,50 4s4 14,9 47 - 90 41 12395 11 13 10 1 8,30 26,l 90 -160 I 34 119 19 10 26 8935 35,7 I I I