Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004

Champignons hallucinogènes d'Europe et des Amériques : mise au point mycologique et toxicologique

Mycology and toxicology of hallucinogenic mushrooms in Europe and Americas

Régis COURTECUISSE»*, Marc DEVEAUX2',

(1) Département de Botanique, Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques, Université de Lille 2, rue du Professeur Laguesse - BP 83 - F-59006 LILLE CEDEX - FRANCE (2) Institut de Médecine Légale, Faculté de Médecine, Université de Lille 2, rue André Verhaeghe F-59045 LILLE CEDEX - FRANCE

Auteur à qui adresser la correspondance : Régis COURTECUISSE, Département de Botanique, Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques, Université de Lille 2, rue du Professeur Laguesse - BP 83 F-59006 LILLE CEDEX - FRANCE - Tel : 03 20 96 47 13 - E-mail : [email protected]

(Reçu le 19 janvier 2004 ; accepté le 6 février 2004)

RÉSUMÉ SUMMARY L'usage récréatif des champignons hallucinogènes est main• The recreational use of Fungi is now well established, in tenant bien établi, en Europe et en Amérique du Nord. En Europe and in North America as well. In Central America, Amérique Centrale, ils sont également utilisés dans un but they are also in use but mainly for spiritual and religious spirituel et religieux. Les principes actifs à noyau indolique purpose. The indolic active molecules are psilocin and psi- sont la psilocine et la psilocybine. Le syndrome hallucinogè• locybin. The hallucinogenic syndrome, induced by a few mil• ne causé par quelques milligrammes de psilocybine est très ligrams of psilocybin is very well known, with loss of perso• classique, avec dépersonnalisation, euphorie et dysphoric. nality, euphoria and dysphoria. The treatment is symptoma• Le traitement est symptomatique. La liste des espèces tic. The list of involved species and their distribution on both concernées et leur répartition sur les deux continents sont continents are constantly critically revised by mycologists constamment révisées de manière critique par les myco• and we present their current state. The genus Psilocybe is logues, et nous en présentons l'état actuel. Le genre predominant, followed by the genus Panaeolus. The number Psilocybe est le plus important, suivi par le genre Panaeolus. of hallucinogenic species may be around 150 and we present Le nombre d'espèces potentiellement hallucinogènes avoisi- here an extended list, based on 280 scientific references. ne 150 et nous en présentons une liste extensive s'appuyant Nevertheless the number of attested cases of human poiso• sur 280 références bibliographiques. ning remain very low and the diagnostic is mainly clinical. Les cas prouvés d'intoxication chez l'homme restent cepen• Testing and dosing psilocybin in blood and urine may now be dant très rares et le diagnostic est essentiellement clinique. achieved using liquid chromatography methods or gas chro- La mise en évidence et le dosage de la psilocine dans le sang matography-mass spectrometry. For psilocybin the few cases et l'urine sont maintenant parfaitement réalisables par des reported in scientific literature show limits of quantification méthodes de chrornato graphie liquide et de chromatographic about 5 ng/mL in urine. Detection in urine must be proces• gazeuse couplée à un détecteur de masse. Les quelques cas sed during the 2 or 3 days after ingestion of the fungi and

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Article available at http://www.ata-journal.org or http://dx.doi.org/10.1051/ata/2004024 Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004 décrits dans la littérature indiquent, pour la psilocine, des biological samples must be strictly protected from oxidation. limites de quantification de l'ordre de 5 ng/mL dans l'urine. La détection dans l'urine peut se faire pendant les 2 ou 3 jours suivants une ingestion de champignons, et les prélève• ments biologiques doivent être absolument protégés de l'oxydation. KEY-WORDS MOTS-CLÉS Psilocybin, psilocin, hallucinogenic mushrooms, magic Psilocybine, psilocine, champignons hallucinogènes. mushrooms.

Introduction Effets de la psilocybine A l'époque précortézienne, les Aztèques, les Les effets hallucinogènes des champignons mexicains Mixtèques, les Nahuas, les Mayas, les Chinantèques, (teonanactl) ont été décrits par des moines espagnols les Chatinos, les Mije, les Zapotèques et surtout les Bernardino de Sahagun et Torribio de Benavente dès Mazatèques utilisaient déjà les champignons hallucino• 1569 (2, 10), avec une tendance certaine à noircir le gènes, qui avaient une place très importante dans leurs tableau car aucune hallucination agréable n'était rap• rituels religieux et divinatoires (1-4). On pense cepen• portée. La première observation d'un syndrome hallu• dant que leur utilisation ne se limitait pas à ces popula• cinatoire publiée dans une revue médicale scientifique date de 1799, mais il s'agissait d'une ingestion acci• tions d'Amérique Centrale, mais était également cou• dentelle (11). rante dans une grande partie de l'Amérique du Sud (3). Ème Rapidement interdite par les autorités ecclésiastiques Ils ont été décrits ensuite avec force détails au XX espagnoles, les cérémonies rituelles ont cependant per• siècle par ceux qui en ont bénéficié (12-14). Les effets duré tout en restant quasiment secrètes pendant plus de des champignons hallucinogènes ne sont pas très diffé• 200 ans. L'usage en a été redécouvert par R.G. Wasson rents de ceux produits par le LSD, mais on ne dispose et sa femme V.P. Wasson au début des années 1950 (5). que de très peu d'observations bien documentées (15). Cependant, l'action de la psilocybine pure a été décrite Ils entraînèrent R. Heim, R. Cailleux et A. Hofmann de façon très précise par Shulgin (14) lors d'expé• dans leur aventure : fonder puis développer l'éthnomy- riences sur lui-même, où il constatait que l'ampleur des cologie (3, 6). L'usage des champignons hallucino• phénomènes hallucinatoires était dose-dépendante. Les gènes s'est alors développé en Amérique du Nord pen• effets cliniques sont de trois ordres, somatiques, senso• dant plusieurs dizaines d'années, sous l'influence des riels et émotionnels et peuvent être résumés ainsi: la écrivains de la beat generation. Depuis, il a connu un symptomatologie se développe dans les 20 à 30 intérêt croissant en Europe et en France, allant de la minutes qui suivent la prise orale, dure en général recherche frénétique des stations où poussent ces moins de 4 heures et disparaît complètement dans les champignons jusqu'à la vente par correspondance et 12 heures (4, 8, 15-19). l'achat sur l'Internet (4). Le nombre d'affaires judi• Les effets somatiques apparaissent les premiers : aug• ciaires, après avoir augmenté rapidement en France, est mentation de la fréquence cardiaque, modifications (en maintenant pratiquement stable. On remarquera que hausse ou en baisse) de la pression artérielle, mydriase, l'usage des champignons hallucinogènes n'est pas érection pileuse, légère élévation thermique, conges• mentionné dans les rapports de l'observatoire européen tion faciale. On observe aussi des nausées et une séche• des drogues et des toxicomanies (O.E.D.T.) (7), mais resse de la bouche. L'asthénie et la somnolence sont que l'utilisation des hallucinogènes (en fait essentielle• présentes dans la plupart des cas et peuvent persister 24 ment le LSD) n'est pas négligeable et qu'elle entre très heures et plus. D'une façon générale, la diurèse est aug• vraisemblablement dans le cadre d'une polytoxicoma- mentée. Il n'a pas été mis en évidence d'effets biolo• nie. L'enquête ESCAPAD 2000 notait qu'en France, giques caractéristiques, à part une élévation des trans• vers l'âge de 17 ans, environ 5 % des garçons interro• aminases (19, 20). La consommation répétée de cham• gés avaient déjà consommé au moins une fois des pignons hallucinogènes peut avoir des conséquences champignons hallucinogènes (8). Ceci a été aussi véri• plus graves : un cas documenté d'infarctus du myocar• fié localement dans le sud de la France (9). de grave a été décrit en Pologne (20), ainsi que plu• sieurs cas d'insuffisance rénale et d'effets neuro• toxiques (21, 22). Les effets sensoriels et émotionnels dépendent de dif• férents facteurs : dose ingérée, état psychologique du

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sujet, préparation aux effets. Ils peuvent être différents Tableau I : Échelle de toxicité des champignons hallucino• d'une prise à l'autre. Les réflexes ostéotendineux sont gènes proposée par Gérault et coll. (30). le plus souvent exagérés. L'équilibre et la coordination N de sporophores Dose estimée de Effets attendus motrice sont perturbés. Les troubles de la sensibilité (masse) psilocybine objective se traduisent essentiellement par des troubles 5 (lg) 5-10 mg dose minimale efficace 10 (2g) 10-20 mg "voyage" moyen à bon hyperesthésiques. 20-40 (4-8 g) 20-80 mg très bon "voyage" Les modifications de l'humeur sont autant euphoriques 60 (12 g) 60-120 mg mauvais "voyage" que dysphoriques, les phase dépressives alternant avec les phases d'euphorie. La descente se vit parfois dou• loureusement. Les hallucinations rapportées sont habituellement Métabolisme de la psilocy• visuelles et très élaborées (phosphènes, kaléidoscopes, bine mosaïques), parfois auditives (acouphènes), tactiles ou somesthésiques (3, 8). La perception des couleurs, du Principes actifs hallucinogènes et biosyn• temps et de l'espace est perturbée. Des phénomènes de thèse dans les champignons synesthésie, où des couleurs semblent avoir une odeur, Environ une centaine de plantes et champignons hallu• sont souvent rapportés. Enfin, des sensations de trans• cinogènes ont été répertoriés (33, 34), mais curieuse• formation corporelle sont fréquemment signalées. ment les principes actifs n'appartiennent qu'à quelques Lorsqu' apparaissent ces phénomènes, le sujet n'est pas familles chimiques. A part les cannabinoïdes ce sont en mesure la plupart du temps d'en percevoir la nature, des alcaloïdes, avec l'un des groupements suivants : et ce n'est qu'après coup qu'il est capable de critiquer phenylpropène, dibenzopyrane, isoxazole, tropane, son trouble et de le définir. Le traitement est purement quinolizidine, phényléthylamine, isoquinoline, trypta- symptomatique et comprend l'administration de tran• mine, ergoline, (-carboline et ibogaindole (24, 35). Les quillisants (23). Si une tolérance peut se développer en principes actifs des champignons hallucinogènes sont quelques jours, pour disparaître aussi rapidement, des dérivés indoliques : la psilocybine (4-phosphory- aucune dépendance physique n'a encore été mise en loxy-N, V-diméthyltryptamine), qui est le plus impor• évidence (8, 16). Les complications psychiatriques tant, et la psilocine (4-hydroxy-N, V-diméthyltryptami- peuvent être graves et elles ont été bien étudiées par ne). Hofmann les a isolé et identifié dans le Psilocybe Abraham et Halpern (24-26). semilanceata, puis les a synthétisé (36, 37). Leurs Les symptômes psychiatriques observés lors de l'utili• structures sont représentées Figure 1. La biosynthèse sation de substances hallucinogènes sont décrits de dans le mycélium pourrait être la suivante (4, 38) : la manière précise dans un chapitre de la Classification tryptamine est d'abord méthylée, puis phosphorylée en Internationale des Maladies (CIM-IO), intitulé baeocystine. Une seconde méthylation conduit à la psi• "Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisa• locybine. A l'inverse, une déméthylation produit la nor- tion de substances psychoactives" (F10-F19), dont les baecystine. La psilocine est produite par déphosphory- subdivisions F16.0, F16.1 et F16.5 peuvent s'appliquer lation (biosynthèse schématisée Figure 2). à l'usage de champignons hallucinogènes (27). Métabolisme de la psilocybine chez Les hallucinations surviennent après l'ingestion de 5 à 15 g de champignons (soit 10 à 20 sporophores secs), ce l'homme qui correspond à environ 4 à 25 mg de psilocybine (4, La psilocybine est très rapidement déphosphorylée en 21, 24-26, 28, 29). Gérault et coll. (30) ont proposé une psilocine par des enzymes de la muqueuse intestinale, échelle de toxicité selon la dose ingérée (Tableau I). Il phosphatase alcaline et esterases non spécifiques (4, suffit de 1 mg de psilocybine par voie intraveineuse 28): c'est la psilocine qui est le véritable agent phar- pour obtenir les mêmes effets (28). Les intoxications macologiquement actif. Elle est ensuite transformée en mortelles directement dues à l'ingestion de champi• 4-hydroxyindole-acétaldéhyde (4-HIA) puis en acide gnons hallucinogènes sont extrêmement rares : dans sa 4-hydroxyindole-3-acétique (4-HIAA) et en 4- dernière revue de la littérature, en 2002, Karch (1) esti• hydroxytryptophol (28). Le dérivé glycuroconjugué de me que moins de 5 cas ont été publiés depuis un demi- la psilocine prédomine dans l'urine mais n'est pas tou• siècle. En 2004, Moffat et coll. (31) ne signalent aucun jours mis en évidence (28, 39, 40). Ce métabolisme est décès non plus. Les décès indirects (traumatismes mor• représenté sur la Figure 2. Hasler et coll. (21) ont com• tels pendant les hallucinations) existent, mais n'ont été paré les paramètres pharmacocinétiques dans le plasma documentés que si la notion de consommation de cham• pour une administration de psilocybine par voie orale et pignons était connue, ce qui est très rare (32). pour une administration intraveineuse, avec des doses

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CH3 (CjH^N-OC

'HO3PO

Sérotonine Psilocine Psilocybine LSD-25

Figure 1 : Formules planes développées de la psilocybine et de la psilocine ; comparaison avec la sérotonine et le LSD-25.

Tryptamine

méthylation

phosphorylation

• CHAMPIGNON Baeocystine

méthylation déméthylation

déphosphorylation

Psilocine < Psilocybine Norbaeocystine

Psilocybine

j déphosphorylation

HOMME Psilocine

désamination glucuroconjugaison

4-hydroxyindol-3-yl-acétaldéhyde Psilocine-O-glucuronide

oxydation

acide 4-hydroxyindol-3-yl-acétique 4-hydroxytryptophol

Figure 2 : Biosynthèse de la psilocybine dans le mycélium et métabolisme chez l'homme.

39 Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004 de psilocybine de 15 ± 3 mg, soit 0,224 ± 0,020 mg/kg. (http://afssaps.sante.fr/htm/10/pharma/classem). Lindenblatt et coll. (41) ont établi ces paramètres pour L'identification des champignons, la recherche et le la psilocine uniquement, avec des doses de 15 mg par dosage de psilocybine et de psilocine seront donc pri• voie orale. Le tableau II reprend leurs résultats, mais mordiaux en cas de saisies de champignons. limités à l'étude par voie orale qui est de loin la voie Psilocybine et psilocine peuvent être assez facilement d'administration la plus fréquente chez les usagers synthétisées (44, 45), ce qui permettrait, outre la fabri• (42). Hasler et coll. (28) estiment qu'environ la moitié cation et l'usage illicite, la mise au point de réactifs de la dose ingérée (52 ± 20%) est transformée en psi• d'immunoanalyse (46). locine à partir de la prodrogue qu'est la psilocybine. Pour eux, la clairance plasmatique de la psilocine est de 3,1 ±0,7 L/min, son volume de distribution de 277 ± 92 L et son temps moyen de transit de 90,9 ± 28,2 min. Dosage des principes actifs On peut retrouver la psilocine dans les urines pendant les 36 à 48 heures qui suivent la consommation (29, dans les champignons 43). Les sporophores doivent être le plus possible conservés à l'abri de la lumière et séchés à 40° C. Des réactions aux réactifs de Melzer (pas de changement ou un faible Tableau II : Paramètres pharmacocinétiques de la psilocine et de son metabolite le 4-HIAA après administration de psi• jaunissement) et aux réactifs d'Ehrlich et de Keller locybine par voie orale. Moyennes et écarts-type (entre (couleur violacée) sont caractéristiques du genre parenthèses). D'après Hasler (28) et Lindenblatt (41). Psilocybe, mais ne suffisent pas (42). Stipes et cha•

^max peaux peuvent être broyés au mortier séparément, car (ng/ml) (min.) (min.) on sait que les teneurs en principes actifs ne sont pas Hasler et coll. 6 sujets identiques dans les différentes parties des champignons psilocine 8,2 (2,8) 105 (37) 163,3 (63,5) 4-HIAA 150 (61) 113(41) 144,5 (96,7) (47, 48). Avant l'analyse, le broyât doit être déshydraté jusqu'à poids constant. L'extraction se fait par le Lindenblatt et coll. 7 sujets methanol, soit par agitation une nuit (10 mL/g de psilocine 11,3 (5,5) 81 (9) 135,0 broyât) (49), soit par ultrasonication 120 min à 50° C maximum (42). La masse d'extrait sec nécessaire est inférieure à un gramme, mais il est tout à fait possible Législation en France de travailler à partir de 100 mg environ (42). Les résul• L'arrêté du 22 février 1990 (publié au Journal Officiel tats doivent toujours être exprimés en référence à la du 7 juillet 1990) fixe la liste des substances classées masse sèche. comme stupéfiants. La psilocine et la psilocybine, leurs De nombreuses méthodes en CLHP ont été écrites, que isomères, leurs sels et les préparations en contenant ce soit avec un détecteur UV, un détecteur fluorimé- sont cités dans l'annexe III. Les champignons halluci• trique ou maintenant avec un détecteur électrochimique nogènes, "notamment des genres stropharia, conocybe (revues dans les réf. 4, 23, 42, 50). En CG-SM, la déri• et psilocybe" sont inscrits à l'annexe IV. Nous avions vation est indispensable car la psilocybine est déphos- déjà fait remarquer en 1998 (4) que le Journal Officiel, phorylée à la chaleur; elle peut se faire par le BSTFA à pourtant si pointilleux sur l'orthographe, ne respectait 140° C, ou le BSTFA-TMCS à 100° C ou mieux par le pas la nomenclature en omettant d'écrire les noms de MSTFA à 70° C (4, 49, 50). genre avec une majuscule et en italique, et que les espèces concernées du genre Conocybe appartiennent L'utilisation de l'électrophorèse capillaire de zone per• en fait aux Pholiotina (ancien sous-genre, aujourd'hui met d'atteindre des limites de détection satisfaisantes : considéré comme un genre autonome). On doit consta• 45 ug/g de champignon (51, 52). La chromatographic ter que rien n'a changé ! Cependant, l'arrêté reste assez électrocinétique micellaire est moins sensible : 300 imprécis pour ne pas exclure de la législation sur les ug/g (53), mais suffisante pour identifier et doser les stupéfiants d'autres champignons ayant des propriétés principes actifs dans les champignons. L'identification hallucinogènes. Dans les autres pays d'Europe, la de la psilocybine et surtout de la psilocine par spectro- législation est variable : les champignons eux-mêmes métrie à mobilité d'ions (Ionscan) n'en est qu'à ses ne sont pas toujours classés comme stupéfiants, alors débuts et semble très prometteuse : la limite de détec• que la psilocybine et la psilocine le sont, car inscrites à tion est de l'ordre de 1 ng de psilocine (50, 53). un des tableaux de la convention internationale de Pour chaque espèce reconnue comme hallucinogène, 1961 sur les stupéfiants. Ce classement peut être les teneurs en principes actifs des champignons sont consulté sur le site de l'AFSSaPS : données dans l'Annexe 1, à la rubrique «Dos.».

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hallucinogène. C'est une situation frustrante dans bien Dosages de la psilocine dans des circonstances et difficile à comprendre pour les non les milieux biologiques mycologues. La mycologie est une science dont l'objet se montre particulièrement capricieux et récalcitrant et Dans le plasma, on ne retrouve classiquement que la nous expliquerons les multiples raisons de cet état de psilocine, libre et conjuguée, et parfois le 4-HIAA (29). fait, liées à la nature particulière des champignons eux- Dans l'urine, on peut mettre aussi en évidence les mêmes. Nous présenterons ensuite un inventaire, non metabolites suivants : 4-HIA, 4-HIAA et 4-hydroxy- exhaustif et limité aux espèces indiscutables quant à tryptophol (28, 29, 43). Le sang doit être recueilli sans leur implication dans le syndrome hallucinogène et anticoagulant et le plasma séparé très rapidement. Dés quant à la présence de molécules psychoactives dans le prélèvement effectué, il faut éviter l'oxydation par addition de 5 % (v:v) d'acide ascorbique à 94 g/mL, leurs sporophores congélation immédiate à -80° C et lyophilisation (28, Pourquoi est-il si difficile de produire 29, 41, 43). L'hydrolyse des dérivés conjugués se fait à une liste des champignons hallucino• pH 5 par la -glucuronidase pendant 5h à 40° C (28, 29, 39). Les méthodes utilisées sont la CLHP avec un gènes ? détecteur électrochimique, sur une colonne Spherisorb 1 - Caractère capricieux de l'apparition des sporo• RP-8 par exemple (29, 41, 54), mais un système phores REMEDi HS a déjà été utilisé avec succès pour doser Si l'on souhaite réaliser l'inventaire des espèces fon• la psilocine dans l'urine (39). La CG-SM après dériva• giques d'une zone géographique donnée, il faudra une tion est très performante, avec le proadifen ou la mor• patience considérable : les sporophores (appareil repro• phine deutérée comme étalon interne (39, 40, 49, 50). ducteur, portant les cellules fertiles), seuls témoins de la (Voir tableau III). Les limites de quantification pour la présence d'un champignon, ne se montrent que lorsque psilocine sont de 10 ng/mL dans l'urine et de 0,8 les conditions, climatiques en particulier, le permettent. ng/mL dans le plasma (28). Hasler et coll. (29) estiment Des éclipses très longues peuvent survenir dans la vie avec raison que les analyses devraient se faire en des champignons, pendant lesquelles il n'est plus pos• CLHP-SM/SM, pour pallier les problèmes de thermo- sible d'en déceler la présence alors qu'ils continuent à labilité et de très faibles concentrations des principes jouer leur rôle fonctionnel dans l'écosystème. actifs dans le sang. 2 - Difficultés d'identification Cherche-t-on à déterminer précisément une espèce ? Tableau III : Concentrations sanguines et urinaires de psi• Tout d'abord, cela n'est possible que par l'examen de locybine et de psilocine retrouvées dans la littérature (expri• ces fameux sporophores, capricieux et erratiques. Dans mées en ng/mL). T est le délai écoulé entre l'ingestion et le bien des cas, il faudra avoir acquis une solide expérien• prélèvement. Q est la quantité de psilocybine ingérée (en mg). ND : données non disponibles. ce pour résoudre certains problèmes épineux, s'y retrouver dans les nombreuses publications, parfois T Q sérum urine réf. contradictoires, qui se succèdent depuis deux siècles. Il psilocine libre 5-6 h. 20-30 mg 18 230 (39) psilocine totale 5-6 h. 20-30 mg 52 1760 (39) faudra aussi disposer d'un microscope et maîtriser les techniques d'observation de structures parfois ténues psilocine libre 2-3 h. 90 mg 7 2300 (32) psilocine totale 2-3 h. 90 mg 91 5400 (32) ou inconstantes. Une identification fiable ne peut s'ob•

psilocine libre 2-3 h. 90 mg 6 30 (32) tenir qu'après beaucoup d'efforts. psilocine totale. 2-3 h. 90 mg 170 1950 (32) 3 - Problèmes de nomenclature psilocine libre 1-2 h. 15 mg 8,2 ND (28) Les difficultés ne s'arrêtent pas là. L'attribution d'un psilocine libre 1-2 h. 11 mg ND 17 (29) nom correct, une fois la détermination réalisée, deman• psilocine libre 2-4 h. 13 mg ND 871 (29) de encore de nouvelles qualités. Il faudra être capable de comprendre ou d'interpréter les règles du code inter• national de nomenclature botanique (texte réglementai• Liste commentée des cham• re, qui édicté les normes selon lesquelles un seul et unique nom correct doit désigner un taxon donné). Cet pignons hallucinogènes art de la dénomination est important, car il s'agit de pouvoir communiquer avec d'autres scientifiques et d'Europe et des Amériques d'éviter les ambiguïtés qui gêneraient la compréhen• Il n'existe pas de liste clairement délimitée et non sion et la comparaison de travaux, par exemple dans les ambiguë des champignons en cause dans le syndrome domaines de la chimie ou de la toxicologie.

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4 - Caractère fragmentaire des connaissances contraire, on risque d'attacher à une espèce anodine Un dernier élément semblera étonnant pour les non une étiquette non méritée et de la rendre suspecte à tort. mycologues : des espèces nouvelles sont régulièrement Or, nous avons rappelé les difficultés liées à la pratique découvertes par les chercheurs. Pour la seule année de la détermination mycologique. Guzmán. (58) rap• 2003, par exemple, au moins trois espèces de Psilocybe porte même que des échantillons qui avaient été analy• hallucinogènes ont été décrites pour la première fois : sés dans le but d'isoler de la psilocybine, puis conser• Psilocybe moravica (55) en République tchèque, vés en herbier, comprenaient en fait, ce qu'a révélé une Psilocybe galleciae (56) en Espagne, et Psilocybe expertise taxinomique autorisée, un mélange de diffé• atlantis (57) aux États-Unis. Ces découvertes inces• rentes espèces ! Dans le même ordre d'idée, des cher• santes contribuent à rendre plus floues les limites d'une cheurs travaillant sur deux continents différents et sui• éventuelle liste des espèces hallucinogènes. vant des ouvrages de détermination identiques (ce qui est fréquent) peuvent nommer de la même manière Enfin, après leur création par un descripteur initial, cer• deux espèces vicariantes, qui ont toutes les chances taines espèces ne sont pas retrouvées avant de nom• d'être chimiquement différentes. Cet autre piège est breuses années. Entre temps, elles peuvent sembler être souvent négligé. Les collaborations sont nécessaires des espèces fantômes ou les contours de leur définition entre spécialistes des différentes disciplines en cause, peuvent devenir assez flous. C'est ainsi que quelques ce qui n'a pas toujours été le cas (59). Les principaux psilocybes sud-américains (dans la liste ci-dessous) caractères utilisés en pratique sont d'ordre macrosco• sont dits «à préciser», car non revus ou mal délimités pique (voir Planche 1), microscopiques (voir Planche dans le cadre des connaissances actuelles. 2) et chimiques (40) : réactions macrochimiques sur les 5 - Comment définir une espèce hallucinogène? sporophores, ou microchimiques dans des préparations Pour le cas précis des espèces hallucinogènes, d'autres microscopiques en milieux spéciaux. L'aspect molécu• complications surgissent. Ce problème est abordé par laire commence à être envisagé aujourd'hui (60, 61). Guzmán (58) qui rappelle que certains auteurs considè• 7 - Variabilité métabolique intraspécifique rent des polypores renfermant de l'hordénine, de la N- méthyltyramine ou de la tyramine, comme des champi• Une analyse ponctuelle n'est rien. Repke (62) ainsi que gnons à propriétés neurotropes. Or, ce sont des espèces Gross (47, 48) ont mis en évidence des variations de assez anodines, provoquant parfois quelque ivresse composition chimique en fonction de l'âge des sporo• légère suite au métabolisme de ces substances dans phores (jeunes individus ou spécimens plus vieux). Les l'organisme, mais considérées et utilisées comme capacités synthétiques de différentes souches d'une espèces comestibles dans certains pays. On intègre même espèce peuvent aussi varier selon le substrat aussi parfois les espèces contenant des alcaloïdes du colonisé, le climat et les conditions environnementales groupe de l'acide lysergique (ergot de seigle et autres subies. Ceci est vraisemblablement le cas de popula• espèces) ou de l'acide iboténique (quelques amanites, tions d'un seul et même pays mais des variations en particulier) parmi les champignons hallucinogènes, importantes ont été démontrées d'un continent à ou encore d'autres espèces utilisées dans des rites par• l'autre. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles ticuliers, dans diverses parties du monde (des bolets et certaines espèces indiquées comme hallucinogènes, sur des russules par exemple). la base de leur composition chimique, sont ensuite dis• culpées par d'autres chercheurs : en fait, les échan• Nous limiterons ici strictement les espèces respon• tillons analysés, provenant de régions très différentes, sables du syndrome hallucinogène à celles qui renfer• ne possèdent pas les mêmes propriétés chimiques ! ment des dérivés indoliques particuliers : la psilocine et C'est le cas de deux espèces au moins de Panaeolus, la psilocybine avec, pour certaines d'entre elles, la pré• analysées sur des récoltes européennes, inactives, et sence de baeocystine et/ou de norbaeocystine, précur• sud-américaines, psycho-actives (63). Par ailleurs, les seurs de la psilocybine. variations chimiques se poursuivent après dessiccation 6 - Fiabilité des déterminations du matériel étudié par (ce qui peut influencer les effets attendus par d'éven• les toxicologues tuels consommateurs) et peuvent aboutir à la dispari• Certains chercheurs ont centré leurs activités sur ces tion des substances psychoactives (64), disparition qui deux molécules, en les traquant dans les sporophores semble à peu près totale après une année de conserva• d'espèces supposées responsables d'intoxications hal• tion. Pourtant, Christiansen et coll. (65) ont indiqué lucinatoires ou de taxons voisins (espèces proches dans avoir encore trouvé des quantités assez importantes de la classification). Ces investigations précises sont perti• substances actives dans de vieux spécimens secs de nentes à la condition que les espèces analysées soient Psilocybe semilanceata. Quant au processus de dispa• déterminées de manière irréprochable. Dans le cas rition de ces molécules, elles pourraient être volatiles,

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Psilocybe Cubensfs jj|

Psilocybe Cubensis

Planche 1 : Vues macroscopiques. 1 - Psilocybe fimetaria : Nord. Octobre 2002. Photo R. Courtecuisse 2 - Psilocybe strictipes : Vendée. Novembre 1989. Photo J. Vast 3 - Psilocybe semilanceata : Somme. Novembre 1993. Photo J. Vast 4 - Psilocybe subcubensis : barquettes étiquetées P. cubensis, issues d'une saisie policière (Nord, Mai 2001). Photo R. Courtecuisse 5 - Inocybe haemacta : Seine-Maritime. Octobre 1991. Photo J. Vast 6 - Pluteus salicinus : Morbihan. Sans date. Photo P. Boisselet.

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Planche 2 : Dessins microscopiques (R. Courtecuisse). Barre d'échelle = 10 pm. 1 - Psilocybe semilanceata (a : spores ; b : cheilocystides) 2 - Psilocybe fimetaria (a : spores ; b : cheilocystides) 3 - Psilocybe subcubensis (a : spores ; b : cheilocystides) 4 - Panaeolus cyanescens {a : spores ; b : cheilocystides) 5 - Inocybe haemacta (a : spores ; b : cystides oxalifères avec une paracystide intercalée) 6 - Pluteus salicinus (a : spores ; b : cystides à crochets)

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si on en croît l'expérience racontée par Guzmán (58), psychoactives alors que les souches européennes le qui a ressenti personnellement les effets hallucinogènes seraient moins ou pas du tout (d'où les contradictions d'espèces de Psilocybe, alors qu'il passait une nuit trouvées dans la littérature). D'autres genres sont dans dans un lieu où de grandes quantités de spécimens le même cas, en particulier les Gymnopilus. récoltés dans la journée avaient été entreposées. Pour chaque espèce citée dans la liste, le nom correct, Ce sont donc des problèmes liés aux difficultés de avec auteurs et lieu de publication, est complété par les détermination, aux variations chimiques intraspéci- informations suivantes : fiques, à la méconnaissance de spécificités mycolo- - Réf. = référence(s) citant l'espèce comme hallucino• giques de la part de certains chimistes, qui conduisent gène. à cette difficulté d'établir une liste des espèces effecti• - Rép. = répartition géographique connue (références vement hallucinogènes. citées ou données issues des travaux préliminaires de Les espèces hallucinogènes d'Europe et R. Courtecuisse sur une check-list européenne, en cours). des Amériques. - Écol. = écologie. On trouve plusieurs sites sur l'Internet présentant des - Dos. = données quantitatives sur la psilocybine et la listes d'espèces de champignons renfermant de la psi• psilocine (éventuellement baeocystine et norbaeocysti- locybine. La plupart semblent fantaisistes et, le plus ne). Sauf mention contraire, les pourcentages sont don• souvent, aucune référence bibliographique ne vient nés par rapport à la matière sèche. étayer les données présentées (par exemple «187 - Rem. = éventuelles remarques complémentaires. espèces à psilocybine» sont listées sur le site Les espèces pour lesquelles des données analytiques http://www.mushroomjohn.com/listedspeciesl.htm, effectives existent sont inscrites en caractères gras. Les 101 espèces sur le site http://leda.lycaeum.org, un peu autres, non analysées et dans lesquelles ces molécules plus restrictif). Quelques tentatives de mise au point ont n'ont pas été mises en évidence, sont présentées sur la été publiées, à l'échelle mondiale, en particulier par base de critères taxinomiques (proximité avec une ou Guzmán (58, 66) et à l'échelle européenne (4). Ces der• plusieurs espèces hallucinogènes ou appartenance à niers travaux, citant des références bibliographiques une section renfermant de telles espèces), morpholo• effectives, présentent des listes qui semblent encore giques (en particulier le bleuissement de la chair, carac• trop larges, certaines espèces citées n'ayant pas fait tère commun à toutes les espèces comportant ces molé• l'objet d'analyses répétées ni contradictoires et cules ou presque (68), auquel s'ajoute souvent une d'autres, au contraire étant maintenues dans les listes odeur farineuse) ou ethnologiques (effets psychotropes malgré des publications ayant démontré qu'une ins• constatés après ingestion par des expérimentateurs de cription initiale avait été fondée sur des erreurs de dif• différentes natures, ou usages traditionnels ou récréa• férentes natures. Nous présentons donc une nouvelle tifs constatés). liste plus restrictive, en éliminant les taxons les plus douteux. Elles est donnée dans l'Annexe 1. Après chaque taxon (ordres, familles, genres), le nombre d'espèces hallucinogènes est indiqué. Les réfé- D'un point de vue strictement mycologique, il est rences citées dans les rubriques «Rép.», «Ecol.» et remarquable de constater que pratiquement toutes les «Dos.» de cette liste renvoient à l'Annexe 2, constituée espèces que l'on peut citer ici sont des Cortinariales. par une bibliographie extensive rédigée selon les Seules trois d'entre elles appartiennent à l'ordre des normes en vigueur dans les revues scientifiques de Plutéales (67). Le genre Psilocybe offre assez peu de mycologie. problèmes car la présence des molécules impliquées dans le syndrome hallucinogène suit parfaitement le cadre systématique, certaines sections pouvant être intégralement versées dans cette liste (même s'il s'agit Bilan général de spéculation pour certaines espèces qui n'ont jamais La liste que nous avons élaborée rassemble 129 espèces été analysées, ce classement semble tout à fait cré• sur les continents européen et américain, que l'on peut dible). Par contre, les autres genres sont plus difficiles considérer, plus ou moins sûrement, comme hallucino• à trier, sans doute en raison de plus grandes variations gènes. Ce chiffre se décompose comme suit : 49 chimiques selon les souches étudiées et leur origine espèces présentant avec certitude un au moins des com• géographique. Le genre Panaeolus illustre parfaitement posants hallucinogènes (psilocybine ou psilocine, ce problème (en supposant que les connaissances taxi- éventuellement accompagné(s) d'un de ses précur• nomiques soient suffisamment avancées pour ne pas seurs, la baeocystine ou la norbaeocystine) ; 80 espèces assimiler des taxons vicariants, qui devraient être sépa• non analysées, pour lesquelles on ignore si la psilocy• rés) par l'existence supposée de souches américaines bine ou l'un des composants indoliques proches est

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présent ou non, mais qui montrent une parenté systé• peu à peu le flou mycologique à l'origine de difficultés matique suffisante pour être fortement suspectées ou pour qualifier le caractère hallucinogène d'un champi• qui sont utilisées dans le cadre de cérémonies reli• gnon et donc du flou législatif et réglementaire. gieuses ou de pratiques toxicomaniques dans leurs pays Le principal problème toxique posé par les champi• d'origine. Vingt espèces, douteuses pour différentes gnons hallucinogènes reste cependant les confusions raisons, le plus souvent liées à des contradictions dans possibles avec des champignons vénéneux (4,18) : syn• la littérature ou à des problèmes taxinomiques com• drome phalloïdien avec Galerina autumnalis et d'autres plexes, voire à des erreurs d'identification possibles, champignons du genre Galerina, syndrome muscari- sont néanmoins maintenues, portant le total maximal à nien avec les Inocybe. Il faut y ajouter la cardiotoxicité 149. Quelques taxons classiquement retenus ont été de la phényléthylamine parfois présente dans Psilocybe écartés, suite à de très sérieuses mises en doute des semilanceata (69). Les anglo-saxons ont en effet la données initiales. mauvaise habitude de récolter tous les petits champi• Si ce chiffre final est relativement important, il est gnons bruns (little brown mushrooms, LBM), espérant y moins élevé que dans certains documents qui circulent trouver des traces de produits psychoactifs. sur l'Internet ou dans la littérature spécialisée. Il reste• ra cependant à compléter cette liste avec les espèces asiatiques (Inde, Japon, Thaïlande, Viet-Nam, Références Cambodge, etc.), océaniques (Australie, Nouvelle- Zélande, en particulier) et africaines (présentes de 1. Karch S.B. Hallucinogens. In : Karch S.B. (ed.) l'Afrique du Nord à l'Afrique du Sud !). Ces dernières Pathology of drugs of abuse. Boca Raton : CRC Press, sont moins nombreuses, la grande majorité des cham• 2002 ; 302-6. pignons hallucinogènes étant américains. On peut pen• 2. Benitez F. Les champignons hallucinants. Paris : Editions ser qu'une vingtaine d'espèces extra-européennes et du Lézard, 1995 ; 110 pp. 3. Djilani M., Bureau F. Champignons. In : Richard D., non-américaines viendraient allonger cette enumeration, Senon J.L. (ed.) Dictionnaire des drogues, des toxicoma• et que celle-ci atteindrait probablement un chiffre situé nies et des dépendances. Paris : Larousse-Bordas, 1999 ; aux alentours de 180 espèces, à l'échelle mondiale. 83-5. 4. Deveaux M., Courtecuisse R., Gosset D. Champignons hallucinogènes d'Europe : aspects botaniques et toxico- logiques. Toxicorama 1998 ; 10 (2) : 80-4. Conclusion 5. Wasson R.G. Seeking the magic mushrooms. Life 1957, Les principaux champignons hallucinogènes d'Europe May 13 ; 42 : 100-20. sont Psilocybe semilanceata et Paneolus cinctulus, eut 6. Heim R., Wasson R.G. Les champignons hallucinogènes égard à leur fréquence et à leurs teneurs en psilocybine du Mexique. Paris : Editions du Muséum d'histoire natu• et en psilocine. En revanche, il est extrêmement diffici• relle, 1958. le de préciser les espèces les plus fréquemment mises 7. Rapport annuel sur l'état du phénomène de la drogue en cause en Amérique du Nord et en Amérique dans l'Union européenne et en Norvège. Luxembourg : Office des publications officielles des Communautés Centrale, eut égard aux aspects ethnologiques forte• européennes, 2003. ment ancrés dans ces continents. Si en Europe ces 8. Granger B. Les substances hallucinogènes. In : Fénelon champignons sont uniquement consommés dans un but G., Cambier J., Widlôcher D. (ed.) Hallucinations, récréatif, l'aspect ethnologique existe bel et bien dans regards croisés. Paris : Masson, 2002 ; 213-24. les Amériques. On peut raisonnablement penser qu'il 9. Aversenq C. Psilocybe semilanceata, une toxicomanie existe au maximum 150 espèces de champignons hal• particulière; enquête auprès des usagers du pays Massatois. Thèse Doct. Médecine, Toulouse, 2000. lucinogènes en Europe et dans les Amériques. A lO.Bogusz M.J., Maier R.D., Schaefer A.T., Erkens M. H. l'échelle mondiale, ce chiffre devrait se situer aux alen• Honey with Psilocybe mushrooms: a revival of a very old tours de 180 espèces. Pour établir ces listes avec certi• preparation on the drug market? Int. J. Legal Med. tude, un autre travail reste à effectuer : rechercher et 1998;11:41-3. doser systématiquement les dérivés indoliques à effets 11.Brande E. A. poisonous species of Agaric. Med. Phys. hallucinogènes et/ou leurs précurseurs ; analyser systé• 1799 ; 11 : 41-3. matiquement, à l'occasion de nouvelles récoltes de 12. Gartz J. Narrenschwàmme. Psychotrope Pilze in Europa. matériel faites dans le cadre de missions mycologiques Herausforderung an Forschung und Wertsystem. 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48 Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004 Gran d Duch é e Luxembourg , Pays-Bas Pologne Suède Suisse Slovénie . psilocin e : 0,0 2 % , baeocystine 0,03 4 (Stijv et al., 1985 ) ; psilocybin 0,02-0,04 e n Afriqu d u Nord ) ; Mexiqu (Guzma et al., 2000) . 0,023-0,0 3 % , psilocin e : n.d . (Stijve & d Meijer 1993 ) ; psilocybin 0,2 1 mg/g 0, mg/ g d e matièr sèch (Baller o & Contu , 1998) . (charme) , Quercus (chênes ) e t Picea (épicéa) . (2003) . n.d . (Stijv e & d Meijer , 1993) (épicéa) . Contu(1998) . Bretagne , Hongrie Italie Pays-Bas Pologne Russie Suisse Républiqu e tchèque ) ; U.S.A . (égalemen t Réf . : Bes l & Mac k (1985 ) ; Stijv e et al. Kuype r Gart z (1986 Baller o Dos . : psilocybine 0,011-0,03 2 % , baeocystine 0,007-0,09 (Stijv e et al., 1985 ) ; Réf . : Stijv e et al. (1985 ) ; & Kuype r Rép . : Allemagne , Belgique Bulgarie France Italie Pays-Bas Rép . : Allemagne , Autriche Belgique Bulgarie Danemark France Grande-Bretagne Hongrie Italie Rem . : comm e ci-dessus Écol . : Sou s conifères , e n particulie r Picea (épicéa) su so l calcaire Dos . : psilocybine , no n quantifi é (Bes l & Mack 1985) Écol . : sou s feuillu e t conifère su r so l calcaire , particulièremen associ é au x Fagus (hêtre ) Picea Écol . : sou s feuillus , su r so l rich e o u frais plutô t n situatio hygrophile Écol . : sou s feuillu e t parfoi conifères , su r so l calcaire n particulie ave c Fagus (hêtre) Carpinus Dos . : psilocybin e 0, 1 % , baeocystin 0,04 (Stijv et al., 1985) % 5 ) Écol . : sou s feuillus , souven t e n situatio nitrophil (lieu x rudéralisés ) o u hygrophile Dos . : psilocybin e 0,1 7 % , baeocystine 0,03 4 (Stijv & Kuyper 1985) ; Rép . : France Écol . : dun e fixé herbeuse , su r so l sableux Dos . : aucun e donnée Rem . : cett e espèc es t proch dV aeruginascens suspecté d'avoi r le s même propriétés Rép . : France Dos . : psilocybin e 0,03 5 % , baeocystin 0,02 (Stijv & Kuyper 1985) Rép . : Europ e (Allemagne , Autriche Belgique Bulgarie Croatie Espagne Estonie France Grande - s Inocybe corydalina var . erinaceomorpha (Stang l & Veselsky ) Kuyper , 1985 Persoonia 12(4) : 481 = Inocybe corydalina var . haemacta (Berk & Cooke ) Heim , 1931 Encycl. Mycol. 1 : 390 Réf . : Bes l & Mac k (1985 ) ; Stijv e et al. Kuype r Gart z (1986 Stft'bn y Réf . : aucun e (voi r remarque) Réf . : aucun e (voi r remarque) Écol . : forê t arrière-littoral e d l a Côt d'Opal (Ligustro-Betuletum), surtou le s variante hygrophiles Dos . : pa s d e données Réf . : Bes l & Mac k (1985) ; Rép . : Allemagne , Autriche France Itali c s Inocybe corydalina var . tricolor (Kühner ) G.J Krieglsteiner , 1991 Beitr. Kennt. Pilz. Mitteleur. 7 : 66 Inocybe pseudohaemacta M . Bo n & Courtecuiss e in Bon , 1984 Doc. Mycol. 56:22 Inocybe COiydalina Quélet , 1875 Mèm. Soc. émul. Montbéliard II 5 : 543 . Inocybe erinaceomorpha Stang l & Veselsky , 1979 Cesk. Mykol. 33(2) : 72 . Inocybe pintureaui Duchemin , 1979 Bull. Soc. linn. Normandie 107 : 39 . Inocybe haemacta (Berk . & Cooke ) Saccardo , 1887 Syll. Fung. 5:763 (PI l - phot o 5 ; PI 2 Inocybe tricolor Kûhner , 1955 Bull. Soc. Nat. Oyonnax Suppl . 9 : 6 Annex e 1 : List de s champignon hallucinogène d'Europ t Amériques . GENR E INOCYBE (Fr. ) Fr . ( 8 ESPÈCE S - don t 2 no n analysées GENR E PLUTEUS Fr . ( 3 ESPÈCES) 198 5 ; Stijv e et al, 1985 ) psilocybin : 0,11-0,4 0 % , baeocystin 0,18-0,5 2 aeruginascine * Suisse) , U.S.A . Semerdziev a et al. (1986 ) ; Gart z (1989e , 1993b 1994) . Un e nouvell molécul indolique , l'aeruginascine* d structur t pharmacologi no n élucidée s ét é isolé e pa r Gart z (1989e ) dan s cett espèce . (1985 ) ; Gart z & Drewit Haeselbart h et al. (1986c (1986 0,15-0,3 5 % (Gartz , 1993b) . Voi r auss i Gart z (1994 ) qu donn e de s tableau x comparatif n fonctio de s méthode d'extraction . su r conifères , Pinus silvestris (pi n sylvestre) Picea abies (épicéa) . Famill e de s Cortinariaceae ( 8 ESPECE S - don t 2 no n analysées ) Slovaquie , Suède Suisse Ukraine) U.S.A . (Illinois Michigan Texas ) e t Canad a (égalemen n Bonnard , 1986 ) ; psilocybin e : 0,0 9 % psilocin 7 (Baller o & Contu 1998) . L chapea u es t beaucou p plu s rich e n ce molécule qu l pie d selo Gart z (1993) . Bretagne , Itali e (don t Sardaigne) Norvège Pays-Bas Pologne Russie Républiqu tchèque Afriqu e d u Nord) . (peuplier) , Fagus (hêtre) Quercu s (chêne) Castanea (châtaignier) Betula (bouleau) etc . ; trè rar e Famill e de s Pluteaceae ( 3 ESPÈCES) . Rem . : l a répartitio n es t à préciser , e raiso d'u manqu d consensu s taxinomiqu entr le auteurs Écol . : Sou s Populus (peupliers) , plutô t e n terrai sablonneux jusqu dan le parc urbains Dos . : psilocybin e 0,085-0,2 8 % , psilocin n.d.-0,00 baeocystin 0,02-0,0 (Stijv & Kuyper Réf . : Stijv e et al. (1985 ) ; & Kuype r (1985) Rép . : Allemagne , Autriche Réf . : Drewit z (1983 ) ; Gart (1985a Stijv e et al. (1985 & Kuype r Bes l Mac k Rép . : Europ e (Allemagne , Belgique France Hongrie Italie Pays-Bas Républiqu tchèque Russie Dos . : psilocybin e 0,0 5 à 0,2 % , 0,04-0,6 0 baeocystin n.d.-0,02 (Stijv & Écol . : lignicole , su r boi s plu o u moin pourri principalemen t d e feuillu Salix (saule) Populus Écol . : su r boi s pourri Réf . : Saup e (1981 ) ; Gart z (1987c , 1993a Baller o & Cont u (1998 Stfibn y et al. (2003), Réf . : Stijv e & Bonnard , 1986 Rép . : Hongri e (princeps) Dos . : psilocybin e 0,03 5 % (Stijv & Bonnard , 1986) Rép . : Europ e (Allemagne , Autriche Belgique Danemark Espagne Estonie Finlande France Grande - Réf . : Stijv e & d Meije r (1993 ) ; (1995) Rép . : Brési l (princeps) ; Chil i (Horak , 1964) Écol . : lignicole , e n forê t tropical humid o u d Nothofagus (hêtr austral) Dos . : psilocybin e 0,2 8 % , psilocin 0,1 2 (Stijv & d Meijer 1993) Rem . : i l exist e un var chilensis Horak , no n testé chimiquement qu pourrai t s'ajoute r à cett liste Inocybe COelestium Kuyper , 1985 Persoonia 12(4) : 47 9 Inocybe aeruginascens Babos , 1970 Bot. Kôzlem. 57:2 1 ORDR E DE S CORTINARJALE (14 6 ESPÈCE - don t 4 ave c molécule s active e 2 0 douteuses ) Pluteussalicinus (Pers . : Fr. ) Kummer , 1871 Fùhr. Pilzk.. 9 (Pl 1 - phot o 6 ; Pl 2 fig. 6) ORDR E DE S PLUTEALE ( 3 ESPÈCES) . Pluteus nigroviridis Babos , 1982 Stud Bot. Hung. 16 : 4 9 Pluteus glaucUS Singer , 1961 Sydowia 15 : 12 8

49 Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004 GENR E PSILOCYBE (Fr. ) Kumme r (10 0 ESPÈCE S - don t 6 7 no n analysées hallucinogènes . Mexiqu e contr le s mau x d'estomac , d dent o u pou r obteni de vision (Guzmán 1983) . confirme r selo n Guzmá (1983) . Écol . : prairi e pâturé subtropicale , 1 10 0 m d'altitude Réf . : princeps. Réf . : Hei m & Hofinan n (1958 ) ; Guzmá (1978b (1983 et al. (2000) 51 : 22 5 Rép . : Argentin e {princeps) Écol . : su r boi s pourri Dos . : psilocybin e 0,03-1,1 5 % , psilocin 0,01-0,8 (Stfibn y et al. (2003)) Réf . : princeps ; Guzmá n ( 1983 ) et al. (2000) Écol . : humu s d'un e forê t tropical d Quercus (chênes) Rép . : Mexique Réf . Guzma n (1999) Dos . : aucun e donné mai s espèc bleuissante Dos . : aucun e donné mai s espèc trè proch d P. mexicana. Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al. (2000 Rép . : Mexiqu e t Colombi (Guzmá n G. , 198 3 ; Guzmá et al., 1988 ) Dos . : aucun e donnée , mai s espèc trè proch d P. zapotecorum. L'espèc es t utilisé pa r le indien u Réf . : Guzma n et al. ( 1994 ) ; Guzmá (2000) Rép . : Colombi e (Guzma n et ai, 1994) Dos . : aucun e donné mai s l'espèc appartien t à l a sectio n Mexicana, don le espèce son Dos . : aucun e donné mai s espèc bleuissante , placé pa r Singe dan l a Sectio n Caerulescentes. Taxo à Rép . : Républiqu e Tchèqu {princeps). Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983) Dos . : aucun e donné mai s expèc trè proch d P. mexicana. Réf . : aucun e (voi r ci-dessous) Rép . : U .S .A (Géorgie) Écol . : pelouse Dos . : aucun e donné mai s espèc d l a sectio n Mexicana, don t le espèce son hallucinogènes = Psilocybe mexicana var . longispora Heim , 1956 C.-R. Acad. Sci. (Paris ) 242 : 1393 Réf . : Guzmá n (1999) Écol . : ? Oos . : aucun e donné mai s espèc bleuissante Rép . : USA (Californie ) {princeps). Réf . : Guzmá n (1978a ) ; (1983 et al. (2000) Écol . : a u so l dan s le forêt trè humide subtropicales Réf . : Guzma n (1978a) Écol . : prairie s e t forêts , sou le Nothofagus Austrocedrus. = Psilocybe cyanescens ss. J . Hlavacek Écol . : terr e agricole Rép . : Brési l (Guzmán , 198 3 ; Guzmá n étal, 1984 ) Ecol . : humu s d e forêt subtropicales Psilocybe allant is Guzmán , Hanli n & C . White 2003 Mycotaxon 86 : 18 0 Psilocybe arcana Borovick a & Hlavacek , 200\,Mykol. Sborn. 78(1) : 3 . Psilocybe armandii Guzmá n & Pollock , 1979 Bol. Soc. Méx. Mic. 13:263 . Psilocybe aztecorum Heim , 1957 Rev. Mycol. (Paris ) 22 : 78 . Hypholoma popper ianum (Singer ) Guzmán , 1999 Doc. Mycol. 114:66 . Psilocybe angustipleurocystidiata Guzmán , 1983 Beih. Nov. Hedw. 74 : 253 . Psilocybe antioquensis Guzmán , Saldarriaga Pineda Garci a & Vélazquez 1994 Mycotaxon Psilocybe araucana Singer , 1969 Beih. Nov. Hedw. 29 : 239 . Psilocybe acutipilea (Spegazzini ) Guzmán , 1978 Mycotaxon 7(2) : 226 . GENR E GALERINA Earl e ( 1 ESPÈCE ) GENR E HYPHOLOMA (Fr. ) Kumme r ( 2 ESPÈCE S no n analysées GENR E GYMNOPIWS P . Karste n ( 3 ESPÈCE S - don t 1 no analysée s + 2 douteuses ) 1993b , 1994) . Müller , 1990 ) ( % d e poid s sec) ; psilocybine : 0,13-0,2 3 psilocine 0,14-0,2 1 baeocystine d e poid s sec ) ; psilocybin : 0,05-0,2 8 % , psilocin 0,03-0,2 5 baeocystin 0,01-0,0 4 (Gart z & psilocin e : 0,20-0,3 1 % , baeocystin 0,02-0,0 5 (Gartz 1993 b - matérie l sauvage) psilocybin sec) . Voi r auss i Gart z (1994 ) qu donn e de s tableau x comparatif n fonctio méthode Famill e de s Strophariaceae (10 2 ESPECE S - don t 6 9 no n analysées ) d'autre s taxon d u genre , sou le Tropiques qu i posséderai t même propriété chimiques.. . 0,02-0,0 5 % (Gartz , 1991a ) ( d e poid s se c spécimen cultivés) ; psilocybine : 0,21-0,3 3 013-0,2 3 % , psilocin e : 0,14-0,2 1 baeocystin 0,02-0,0 5 |id . - matérie l d culture ) ( poid s d'extraction . Famill e de s Crepidotaceae ( 4 ESPECE S - don t 1 no n analysé + douteuses ) Dos . : psilocybin e 0,03-0,3 3 % , psilocin 0,01-0,3 1 baeocystin 0,005-0,0 5 (Gartz 1989d ) ( Réf . : princeps ; Gart z (1995a ) Écol . : voi r ci-dessus Rem . : l'origin e tropical d c taxo n es t pratiquemen certaine , d'o ù l'idé cherche r éventuellemen Réf . : Kreise l & Lindequis t (1988 ) ; Gart z (1989d MüUe r (1990 (1991a , 1993a Rép . : Allemagn e (introdui t ; air naturell Australi Chili) Écol . : copeau x d e bois Écol . : lignicole U n certai nombr e d'espèce s d c genr trouven t dan le mise a u poin récente su r site Rép . : Allemagn e (serr chaud d l'institu t botaniqu Regensburg) Dos . : psilocybin e 0,2 1 à 0,5 % ; psilocin 0,0 8 baeocystine Réf . : Guzmá n et al. (2000) Rép . : Mexiqu e {princeps). Dos . : aucun e donné chimiqu â notr connaissance , mai s un référence Dos . : psilocybin e (d'aprè s l titr d a publicatio n cité référence) Rem . : G. ptirpuratus es t l a seul e espèc pou r laquell nou s avon v u un publicatio n signalan Réf . : Hatfiel d et al. (1977 ) (no n vu) Rép . : U .S .A (Hesler , I.e.). Écol . : boi s pourri Internet consacré s au x liste d'espèce hallucinogène d u monde . Mai i l sembl e qu'aucun preuv fiabl Galerina Steglichii Besl , 1994 Zeitschr. f. Mykol. 59(2) : 21 6 Gymnopilus purpuratus (Cook e & Massée ) Singer , 195 1 ( M 949') Lilloa 22 : 56 Hypholoma naemalolomiformis (Guzmán ) Guzmán , 1999 Doc. Mycol. 114 : 66 . validipes e t lu i attribuan l a présenc d psilocybin (l'espèc es don c cité ci-dessous , su r fo cett référence.. . no n consultée) O trouv e encor dan s différente source d nombreuse autre espèce : Gymnopilus aeruginosas (Peck ) Singer , G. braendlei Hesler intermedias (Singer G . Murrill . Nou s considérons , pou r l e moment ce 1 espèce comm douteuses Gymnopilus subpurpuratus Guzmán-Davalo s & Guzmán , 1991 Mycotaxon 41(1) : 50 . Gymnopilus validipes (Peck ) Hesler , 1969 MyœlogiaMem. 3:25 . êtr e notées , n fonctio de s remarque émise pa r Guzmá (1999 ) t nou le retenon ic i : positivemen t l a présenc e d substance s indolique hallucinogènes . D'autre espèce u genr possèden de laterilius (Patouillard ) Murrill , G. liqviritiae (Fr. P . Karsten luteofolius (Peck Singer luteoviridis d e l a présenc de s molécule responsable n'aien t ét é apportée . Seule deu x espèce bleuissante peuven teinte s verte e t on ét é présentée comm hallucinogène possibles . Nou n'avon malheureusemen pa p u consulte r le s travau x d e Hatfiel et al. (1977 , 1978) don t l premie spécialemen consacr é à Gymnopilus Thiers , G . luteus (Peck ) Hesler G. sapineus (Fr. R Maire spectabilis AH Smith viridans

50 Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004 farineuse ) e t proximit é systématiqu ave c P. wrightii caerulescens. Meijer , 1993 ) ; Martiniqu e (Courtecuisse 2004 Guatemal a (Guzmá n et al., 2000) . Écol . : terr e nue , récemmen t remué o u perturbée plantation s d canne lieu x ensoleillés psilocin e : n.d.-0,2 5 % (Stijv & d Meijer , 1993) . (Paris ) 24 : 104 . Québec ) ; Mexiqu e (Guzmán , 198 3 Guzmá n et ai, 2000) . caerulescens var . mazatecorum (Heim ) e x Heim , 1957 Rev. Mycol. (Paris 22 : 7 8 = Psilocybe Réf . : Hei m (1956 ) ; & Hofman n (195 8 - s.n var mazatecorum) Guzma (1978a (1983) . (Heim ) e x Heim , 1973 Rev. Mycol. (Paris 37 : 18 3 = Psilocybe mixaeensis 1959 caerulescens var . nigripes Heim , 1957 Rev. Mycol. (Paris ) 22 : 7 9 = Psilocybe (var hallucinogènes du Mexique: 14 0 (inval.) = Psilocybe caerulescens (ssp . mazatecorum) var ombrophila mazatecorum) f . heliophila Heim , 1958 Les champignons hallucinogènes du Mexique: 14 1 (inval.) = Psilocybe caerulescens var . albida Heim , 1973 Rev. Mycol. (Paris ) 37 : 184 Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al. (2000) Écol . : comm e l typ mai s dan de lieu x plu ombragés Réf . : Guzmá n et al. (2000) Rép . : U.S.A (Maine , Michigan Ne w York Nort h Carolina Ohio Tennessee ) ; Canad a (Ontario Dos . : psilocybin e t psilocin (Leun g et ai, 1965) Réf . : Guzmá n (1978a ) ; (1983 et al. (2000) Dos . : aucun e donné mai s espèc bleuissant t proximit é systématiqu ave c P. zapotecorum. Écol . : a u sol , dan s l'herbe e n forê t d'Araucaria brasiliana d&Podocarpus. Dos . : aucun e donné mai s caractère typique de espèce hallucinogène (verdissemen t odeu r Réf . : Guzma n (1978a ) ; (1983) Dos . : psilocybin e 0, 2 % (Hei m & Hofmann , 195 8 - s.n var mazatecorum) ; 0,10-0,2 Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983 ) ; Colombi a 1995 Dos . : aucun e donné mai s utilisatio n chamaniqu signalé a u Mexiqu pa r Guzmá (1983) Écol . : su r boi s plu o u moin moussu , dan le forêt d e feuillus Dos . : aucun e donné mai s espèce proch d P. semilanceata. Réf . : Guzmá n et al. (2000) Dos . : aucun e donné mai s espèc farinolent t bleuissante , proch d P. yungensis Écol . : humu s o u débri végétau x d e peti t calibre , dan un forê d'Ahtus jorullensis. Rép . : U.S.A (Alabama , Floride) Mexique Panama Venezuel a (Guzmán 1983 ) ; Brési l (Stijv e & d Écol . : place s brûlée (charbo n d e bois) Rép . : Mexiqu e (princeps). Réf . : Guzmá n (1978a ) ; (1983 Guzma et al. (1994 (2000) Rép . : Brési l (Stijv e & d Meijer , 1993 ) ; Brésil Urugua y (Guzman 1983 Écol . : so l marécageu x o u prairi e herbeuse , parfoi s su r boi excrément Dos . : psilocybin e 0,055-0,3 0 % , psilocin 0,20-0,2 3 (Stijv & d Meijer 1993) = Psilocybe mazatecorum Heim , 1956 C.-R. Acad. Sci. (Paris ) 242 : 139 2 (inval.) s = Psilocybe caerulescens (var . mazatecorum) f ombrophila Heim , 1958 Les champignons Rép . : Chil i {princeps ; Guzmán , 1983) Écol . : su r tronc s couché dan un e forê t secondair subtropical méso-hygrophile Ré f : Guzmá n (1978a ) ; (1983 et al. (2000) . Rép . : Argentin e (Guzmán , 1983) subyungensis. Psilocybe caeruleoannulata Singe r e x Guzmán , Mycotaxon 7(2) : 235 . Psilocybe chiapanensis Guzmán , 1995 Bibl. Mycol. 159 . 10 2 Psilocybe columbiana Guzmán , 1978 Mycotaxon 7(2) : 237 . Psilocybe caerulescens Murrill, 1923, Mycologi a 15:2 0 Psilocybecaerulipes (Peck ) Saccardo , 1887 Syll. Fung. 5:105i . Psilocybe carbonaria Singe r in & Moser , 1965 Mycopath. Mycol. Appl. 26:166 . Psilocybe collybioides Singe r & A.H . Smith , 1958 Mycologia 50:141 Psilocybe caerulescens var . ombrophila (Heim ) Guzmán , 1983 Beih. NovaHedwigia 74 : 115 Paul , 196 8 ; Repk e et ai, 1977b) psilocybine : 0,15-0,8 5 % psilocine n.d.-0,5 9 (Beu g & 70 0 m ait . 0,28-0,8 0 % , psilocin e : n.d.-0,0 2 baeocystin 0,01-0,0 3 (Stijv & Kuyper 1985 ) ; psilocybin 0,11-1,3 4 % , psilocin e : 0,01-0,0 2 baeocysti n 0,008-0,0 3 (Gart z & Müller 1989 ) ; psilocybin 0,9 3 % , psilocin e : 0,0 1 (Kysilk a & Wurst 1989 ) ; psilocybin 0,10-0,6 8 0,03-1,2 7 % (Stfibn y et al. (2003)) . Voi r auss i Wurs t (1984 ) e Gart z (1994 qu donn de s tableau x comparatif s e n fonctio de méthode d'extraction . (Guzmán, et ai, 2000) . Hofmann , 1958 ) ; Bigwood , 1981) . 00 0 m ait . Écol . : a u so l dan s le boi mixte mésophile d e montagne Réf . : Sebe k (1983 ) ; Semerdziev a & Wurs t (1986 Gart z Mülle r (1989 (1989f , 1994 Rép . : Républiqu e tchèqu (princeps), Allemagne , Autriche Rép . : Brési l (Guzmán , 1983) Dos . : aucun e donné mai s espèc cité comm hallucinogène Réf . : Guzmá n et ai (2000) Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 198 2 ; Guzmá n et ai, 1988 ) Dos . ; aucun e donnée , mai s espèc comm hallucinogèn potentiell dè l a publicatio n originale Hlavace k (1996 ) ; Guzmá n et ai. (2000 Borovick a & (2001b Stfibn y al. (2003) . Écol . : débri s ligneu x d e feuillu o u conifère dan le sous-boi moussus Dos . : psilocybin e 0,25-1,1 4 % , psilocin 0,03-0,0 7 (Semerdziev a & Wurst 1986 ) ; Réf . : Guzmá n (1978a ) ; (1983 et al. (2000) Allemagn e (princeps). Écol . : su r copeau x d e boi s feuillu , o u so l sablonneu mêl é débri ligneux Rép . : Canad a (Britis h Columbia ) ; U.S.A (Washington , Oregon Californie Washington Dos . : Psilocybine , Baeocystine nor-baeocystin e (Benedic t et ai, 196 2 ; Leun g 5 & Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al. (2000) Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983 ) Écol . : a u so l o su r l'humu s d e forêt subtropicale feuillus , ave c Liquidambar styracijlua, 1 50 0 - = Hypholoma cyanescens ss. R . Mair e et auct. p.p. Psilocybe coprinifacies Herin k Dos . : psilocybin e 1,18-1,7 8 % , psilocin 0,19-0,3 9 baeocystin 0,19-0,4 1 (matérie l américain ) e t psilocybine : 1,17-1,6 2 % , psilocine 0,26-0,4 baeocystine 0,24-0,3 8 (matérie l allemand ) (Stamet s & Gartz , 1995) . Réf . : Benedic t et ai (1962a ) ; Guzmá n (1976 (1983 al. (2000 Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983 ) ; Cost a Ric (Sáen z et ai, Écol . : lignicol e o u a so l parm i le s débri d bois , dan forêt Pinus hartwegii herbeux 3 20 0 - 4 Écol . : comm e l type Rép . : U.S.A (Californie , Ne w Mexico Ohio Oregon Vermont.Winconsin ) (Guzma n et ai, 2000 ; Écol . : sublignicol e o u débri s d boi conifères , dan le fourrés jardins parterres pelouses Dos . : Psilocybin e 0, 2 % , pa s d psilocin (Hei m & Wasson 1958 ) ; (traces Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983 ) Dos . : Psilocybin e (Ot t & Guzmán , 1976 ) Réf . : Guzmá n et al. (2000) = Psilocybe bonetii Guzmán , 1968 An. Esc. Nac. Cienc. Biol. 17 : 9 . Réf . : Guzmá n (1978b ) ; (1983 et al. (2000 Mycologia 70 : 393) . Psilocybe baeocystis Singe r & A.H . Smith , 1958 Mycologia 50 : 14 1 (emend Guzmán 1978 Psilocybe bohémica àebek , 1985 Cesk. Mykol. 37(3) : 17 7 Psilocybe brasiliensis Guzmán , 1978 Mycotaxon 7.234 . Psilocybe banderillensis Guzmán , 1978 Nova Hedwigia 29 : 642 . Psilocybe barrerae Cifuente s & Guzmán , 1981 Bol. Soc. Mex. Micoi 16 : 52 . Psilocybe aztecorum var . bonetii (Guzman ) Guzman , 1978 Mycologia 70 : 392 Psilocybe azurescens S t a met s & Gartz , 1995 Integration 6 : 2 1

51 Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004 U.S.A . (Idaho , Oregon Washington) Chil i (Guzmán 1983 ) ; Canad a (Britis h Columbia Ne w Brunswick ) (Guzma n et al., 2000 ; Sardaign e al, 2002 Liquidambar styraciflua ave c Pitms e t Quercus. systématiqu e ave c l a sectio n Cordisporae, don t le s membre son hallucinogènes . 00 0 m ait . l'odeu r farineuse. (P.D . Orton ) Singer , 1975 The Agaricales in modem taxonomy, Ed 3 : 54 0 (superjl.) = Psilocybe caesioannulata Singer , 1965 Mycopath. Mycol. Appl. 26 : 16 5 Dos . : psilocybin e 0,05-0,3 1 mg/g , psilocin 0,62-1, 4 mg/ g (Stamet s e/a/. 1980) Réf . : Guzma n (1978a ) ; (1983 Guzmá et al. (2000) Rép . : Panam a (Guzmán , 1983 ) Rép . : Mexiqu e (Guzman , 1983 ) Rép . : Brési l (Guzmán , 1983) Rép . : Danemark , Finlande Grande-Bretagne Italie Norvège Républiqu e tchèque Suèd ; Canada Écol . : boi s pourr i e n forê t subtropicale , 1 80 0 m ait Dos . : aucun e donnée , mai s proximit é systématiqu ave c P. furtadoatta. Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al. (2000) Dos . : aucun e donné mai s propriét é hallucinogèn affirmé pa r Guzmá n (1983 ) t proximit Réf . : Guzmá n ( 1983 ) ; et al. (2000) Rép . : Mexiqu e (Guzmá n G. , 198 3 ; Guzmá et al., 1988 ) Écol . : feuille s morte e n forê t subtropical à Liquidambar Quercus ou Pirtus Quercus, 1 70 0 - 2 Dos . : aucun e donné mai s espèce farinolent t bleuissante Réf . : Guzma n (1978 a - s .n P. caesioannulata) ; (1983 ) et al. (2000) Écol . : su r crotti n d e cheval , parfoi s dan l'herb avoisinante prairie naturelles Réf . : Guzmá n ( 1983 ) ; et al. (2000) Rép . : Jamaïqu e (Guzmán , 1983 ) Réf . : Guzmá n (1978a ) ; (1983 et al. (2000) Rép . : Brési l (Guzmán , 1983) Écol . : so l e t humu s d forêt claire à Araucaria brasiliana ave c Podocarpus. Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al. (2000) Réf . : princeps. Écol . : humu s e t feuille morte n forê d Fagus mexicana, I 85 0 m ait o u mixt Réf . : Guzmá n (1978a ) ; (1983 et al. (2000) Écol . : a u sol Dos . : aucun e donné mai s possibilit é d propriété hallucinogènes , n raiso u bleuissemen t = Stropharia fimelaria P.D . Orton , 1964 Not. Roy. Bot. Gdn Edinburgh 26 : 5 9 Psilocybe fimetari a Dos . : Psilocybin e (Benedic t et al, 1967) Écol . : lieu x humide s de forêt subtropicales , 1 50 0 m ait Dos . : aucun e donné mai s grand proximit é taxinomiqu ave c l a sect Cordisporae. Dos . : aucun e donné mai s caractèr hallucinogèn probabl n raiso d u bleuissemen t l'odeu r farine . Rép . : Mexiqu e (Guzmá n G. , 198 3 ; Guzmá étal, 1988 ) Écol . : a u sol , dan s le clairière herbeuse de forêt d e Pinus t Quercus, 1 70 0 - 80 m ait Dos . : aucun e donné mai s espèc bleuissant t à odeu r d farine , don c trè probablemen hallucinogène . Psilocybe dumontii Singe r & Guzmán , 1978 Mycoiaxon 7(2) : 24 0 Psilocybe farinácea Ric k e x Guzmán , 1978 Mycotaxon 7(2) : 241 . Psilocybe fagicola var . mesocystidiata Guzmán , 1978 NovaHedwigia 29:629 Psilocybe fimetaria (P.D . Orton ) Watling , 1967 Lloydia 30:15 0 (Pl i - phot o l ; Pl 2 fig. Psilocybe fuliginosa (Murrill ) A.H . Smith , 1948 Mycologia 40(6) : 697 Psilocybe furtadoana Guzmán , 1978 Mycotaxon 7(2) : 242 . Psilocybe galleciae Guzmá n & Castro , 2003 Bol. Soc. Micol. Madrid 27:185 . Psilocybe fagicola Hei m & Cailleux , 1959 Rev. Mycol. (Paris ) 24 : 428 . Psilocybegalindoi Guzmán , 1978 NovaHedwigia 29: 628 . 1996 ) ; Guadeloup e t Martiniqu (Courtecuisse , 2004 Port o Ric (Navarr & Betancourt 1992 1907 , Bull Soc. mycol. Fr. 23 : 7 8 s Hypholoma caertdescens (Patouillard ) Saccard o & Trotter 1912 1983) ; Républiqu e dominicain (Rodriguez-Galart , 1989) Guyan français (Courtecuiss et al, Columbia , (Guzmá n et al, 2000 ) 1991a , 1993b 1994 ) ; Guzma n (1978a et al. (1994 etc . Républiqu e tchèqu (Sebek , 1985 ) ; Itali (Grilli 199 0 Samorini 1993 Suiss (Riva 1995 Sardaign e (Guzma n et al, 2002) . Rar Europ t fréquen dan s so air (probablemen d'indigénat ) ; psilocybin e : n.d. -1,0 7 % , psilocin 0,01-0,2 3 (Musshof f et al., 2000) . D'autre s chiffre Suède , Suisse) U.S.A . (côt e Oues t : Washington Californie Orego n ; Kentuck y - seul statio à l'es psilocine : 7, 2 mg/ g d e matièr sèch (Baller o & Contu , 1998) ; psilocybin 0, à 0,8 5 % psilocin e 0,0 3 à 0,3 6 % , baeocystin ; psilocybin : 0,13-1,8 4 0,28-1,8 1 (Stfibn y et al. (2003)) . psilocybin e : 0,22-1,3 4 % (0,42-1,0 2 dan s l chapeau , 0,12-0, 5 stipe) psilocin 0,01 ¬ 0,0 2 % , baeocystin e : 0,008-0,0 3 (0,02-0,0 dan s l chapeau 1 stipe ) (Gartz 1993b Hlaváce k (1996 ) ; Baller o & Cont u (1998 Stfibn y et al. (2003) . de s U.S.A.) , Canad a (Guzmán 198 3 ; Guzmá n et al, 2000 ) Alask (Britis h Columbia e n Amériqu d u Nord . baeocystin e (Hei m & Wasson , 195 8 ; Repk t al. 1977a 1977b) psilocybine : 0,48-1,3 3 % psilocin e : 0,05-0,2 9 % (Bigwoo d & Beug , 1982 ) ; (Cásale 1985 psilocybin 0,12-0,1 5 0,10-0,3 6 % , psilocine : 0,20-0,6 0 (Stijv e & d Meijer 199 3 - matérie l brésilie n sauvage) ; trouven t dan s le publications , e n particulie r celle d Gartz 1994 surtou à l a suit d'expérimentation s concernan t le différente parti e de sporophore condition d culture . et al. (2000) ; (Murrill ) Singe r & A.H . Smith , 1958 Mycologia 50 : 26 9 (Stijve & d e Meijer , 1993 ) ; Columbi a (Pulido 198 3 Guzma n et al, 1994 Cost Ric (Sáen z % , psilocin e : 0,05-0,5 0 (Stijv & d Meijer 199 3 - matérie l mexicai n culture ) ; psilocybin Brésil , Argentine Belize Cost a Rica Trinidad Péro u (Guzmán 198 3 ; Guzmán et al, 2000 ) Brési l Syll. Fung. 21 : 2 = Stropharia caerulescens (Patouillard ) Singer , 1936 Ann. Mycol. 34 0 Stropharia cyanescens Murrill , 1941 Mycologia 33 : 27 9 = Psilocybe cubensis var . 198 0 Mycotaxon 11(2) : 477 . Rép . : U.S.A (Californie , Oregon Washington ) (Guzmán 198 3 ; Guzmá n et al, 2000 Canad a (Britis h Écol . : su r sciur e d sapi n enrichi azote Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al (2000) Écol . : sciur e t copeau x d bois , n milie u forestie r nature l o dan s le parterre parcs Rem . : U.S.A Usag e récréati f dominan t (Stijve , 1995 ) ; Allemagn (march é de s stupéfiants Musshof Rép . : Europ e (Allemagne , Autriche Belgique Espagne France Grande-Bretagne Italie Pays-Bas Dos . : psilocybine , baeocystin e (Benedic t et al, 1962 b ; Repk 1977a ) psilocybin 12, 4 mg/ g Rem . : U.S.A Usag e récréati f margina l mai s qu i aurai t augment é (Stijve , 1995) Réf . : Hei m & Hofman n (1958 ) ; Jackso Alexopoulo s (1978 Gart z (1987b , 1989a 1989b 1989c Écol . : coprophile Réf . : Guzmá n et al. (1976 ) ; Beu g & Bigwoo d (1982 Mülle r Gart z (1986 (1993 , 1996 Réf . : Guzma n (1983 ) ; Guzmá et al. (2000) Rép . : Mexiqu e (Guzmá n G. , 198 3 ; Guzmá et al, 1988 ) Beliz étal, 2000) Rép . : U.S.A (Alabama , Floride Lousianne Mississipi Texas) Cuba Mexique Guatemala Bolivie Dos . : psilocybine 0,2 5 % , trace s d e psilocin (Hei m & Hofmann 1958 ) ; t Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983 ) ; Colombi (Guzma n et al, 1994 Écol . : su r so l argileu x noi e t nu , dan s le haute montagn à Espeletia argéntea, 3 30 0 - 50 m ait Dos . : aucun e donné mai s espèc bleuissant à odeu r d farine , affin P. wassoniorum. Écol . : a u sol , e n forê t subtropicale 1 00 0 - 80 m ait Dos . : aucun e donné mai s usag hallucinogèn che z le indien Mij t Mazatèque (Guzmán , 1983) = Stropharia cubensis Earle , 1906 Est. Agron. Cuba 1 : 24 0 Naematooma caerulescens Patouillard Psilocybe cyanofibrillosa Guzma n & Stamet s in Stamets , Beug Bigwoo d Guzmán Psilocybe cyanescens Wakefield , 1946 Trans. Brit. Mycol Soc. 29 : 141 . Psilocybe cordispora Heim , 1958 Rev. Mycol. (Paris ) 24:10 3 Psilocybe cubensis (Earle ) Singer , 1948 Sydowia 2:37 .

52 Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004 1985 ) ; Allemagn e (Derbsc h & Schmitt , 1987 U.S.A . (Californie (Guzmá n et al., 2000) Guzmá n et al. (2000 ) (Rolland ) Pouzar , 1953 Cesk. Mykol. 7 : 140 . analyse s d e Baller o & Cont u (1998 ) su r matérie l Sardaign n'on t rie n donné . pinsapo, Pinus pinaster, Quercus ilex (chêne-vert ) e t Q. pyrenaica (chên tauzin) . = Psilocybe semperviva Hei m & Cailleux , 1958 Rev. Mycol. (Paris ) 23 : 352 . Réf . : Hei m & Cailleu x (195 8 - s. n P. semperviva) ; Hofman id. ) Guzma (1983 Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983) Écol . : prairies Réf . : Guzmá n et al. (2000) Rép . : Mexiqu e (princeps). Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983) Réf . : Guzmá n et al. (2000) Rép . : Mexiqu e (princeps). Réf . : Guzma n et al., 200 0 Réf . : Guzma n (1983 ) ; et al. (2000) Écol . : a u sol Écol . : a u sol , dan s un e forê t subtropical d Pinus Quercus. Dos . : aucun e donnée , mai s i l s'agi t d'un espèc bleuissant d a Sectio n Mexicanae. Rép . : Mexiqu e (princeps) Dos . : espèc e d créatio n récente , donné comm hallucinogèn (voi r Réf.) Réf . : Guzmá n & Ba s (1977 ) ; (1983 et al. (2000) Rép . : Pays-Ba s (Guzmán , 1983 ) ; Franc e (Courtecuisse 2000 Sardaign (Guzmá n et al., 2002) Écol . : su r crotti n d e cheva l o u dan s l'herb avoisinante , prairie naturelles Écol . : a u so l dan s n champ Ré f : Guzmá n (1983 ) ; et al. (2000) . Dos . : psilocybin e ; 0, 6 % , psilocin 1 (Hei m & Hofmann J958 ) Wasson 1958 Dos . : espèc e d créatio n récente , donné comm hallucinogèn (voi r Réf.) Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al. (2000) Écol . : a u so l e n bor d route , forê t subtropicale 1 20 0 m ait Dos . : aucun e donné mai s chai r bleuissante Écol . : ? Dos . : psilocybin e 0,1 6 % , baeocystin 0,00 5 (Sijv & Kuyper 1985 ) ( d poid s sec) & Guzmán , 1980 Mycotaxon 11(2) : 480 . Rép . : U.S.A (Michigan , Oregon Washington ) (Guzmán 1983 ; Chil i (Guzmá n et al., 2000) = Hypholoma cyanescens R . Maire , 1928 Bull. Soc. mycol. Fr. 44 : 5 1 Psilocybe coprinifacies Écol . : a u so l o su r petit s débri ligneu x pourrissants , dan le forêt d e Cedrus atlántica (cèdre) Abies Rép . : U.S.A (Floride) , Jamaïque Mexique Bolivi e (Guzmán 1983 ) Dos . : psilocybin e 5,9-12, 8 mg/ g (Stamet s et al, 1980) Rép . : essentiellemen t Maro c e Algéri ; Républiqu tchèqu (Bohème , Moravie) Slovaqui (KubiCka Dos . : aucun e donné mai s caractère organoleptique suggéran t de propriété hallucinogènes Le Réf . : Guzma n & Thier s (1978 ) ; Guzmá (1983 et al. (2000) Mexic. 49 : 3 9 Psilocybe hoogshagenü var . convexa Guzmán , 1983 Beih. NovaHedwigia 74 : 13 2 Psilocybe liniformans Guzmá n & Bas , 1977 Persoonia 9. 233 Psilocybe liniformans var . americana Guzmá n & Stamet s in Stamets , Beung Bigwoo d Psilocybe mairei Singer , 1973 Sydowia 7:84 . Psilocybe isabellae Guzmá n in Guzmán , Rámírez-Guillén Tapi a & Navarro 1999 Act. Bot. Psilocybe jacobsii Guzmán , 1983 Beih. NovaHedwigia 74 : 13 3 Psilocybe laurae Guzmá n in Guzmán , Ramírez-Guillen Tapi a & Navarro 1999 Act. Bot. Psilocybe jaliscana Guzmán , 2000 Doc. Mycol. 116 : 46 . Mexic. 49 : 2 8 Psilocybe mammillata (Murrill ) A.H . Smith, \9A%, Mycologia 40 : 700 195S, Sydowia 12 : 234 . 1995) . espagnols . certaine s personne d e a régio n d'origine . Réf . : princeps ; Guzmá n et al. (2000) Rép . : Espagn e (Aragon ) (princeps) ; Franc (Pyrénées (Guzmá n & Castro , 2003) Écol . : su r so l humid e o u marécageux , n forê t subtropicale plantation s d café etc Dos . : psilocybin e 0,15-0,3 0 % , psilocin 0,20-0,3 (Stijv & d Meijer 1993) Écol . : crotti n d e cheval , altitud ( 1 70 0 - 2 20 m ait) Rép . : Brési l (Stijv e & d Meijer , 1993) ; Mexique Argentin (Guzmán 1983) Colombi a Écol . : humu s o u so l de forêt d e feuillus , à Liquidambar t Quercus, 50 0 - 1 40 m ait Rép . : Colombie Dos . : aucun e donné mai s l'espèc appartien t à l a sectio n Cordispora, don le espèce son hallucinogènes . Rép . : Mexiqu e (Guzmá n G. , 198 3 ; Guzmá et ai, 1988 ) Écol . : su r so l argileux , entr e le s mousses dan forêt subtropicale claire d Pinus, Quercus t - Psilocybe caerulipes var . gastonii Singer , 1958 Sydowia 12 : 23 6 = zapolecorum ss. Réf . : Guzmá n (1978a ) ; (1983) Rép . : Port o Ric (princeps). Écol . : sentie r boueu x d'u n plantatio d e café , forê t mésotrophe 51 : 229 . Réf . : princeps. Écol . : a u so l e n forê t tropical ombrophile , 50 0 - 1 00 m ait Dos . : aucun e donné mai s espèc d l a sectio n Cordisporae, à odeu r farineus t bleuissante Dos . : espèc e proch d P. semilanceata, présentan t de s propriété hallucinogène d'aprè le récolteur Réf . : Guzmá n et al. (2000) Dos . : aucun e donné mai s espèc bleuissante Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983) Dos . : aucun e donnée , mai s espèc proch d P. cordispora t yungensis. Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al. (2000) Liquidambar, I 80 0 - 1 90 m ait . Dos . : aucun e donné mai s espèc d l a Sectio n Mexicanae utilisé pou r u usag « récréati f » pa 51,p.228 . Réf . : Guzmá n et al. (2000) Dos . : aucun e donné mai s l'espèc appartien t à l a sectio n Cordispora, don le espèce son hallucinogènes . Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al. (2000) Écol . : a u sol , dan s le prairie e t jardins & Betancourt , 1977 Mycotaxon 63 : 378 . Rép . : Espag e (Galice ) (princeps) Rép . : U.S.A (Ne w Jersey ) (Guzmán , 1983 Écol . : prairie s marécageuses Rép . : Colombi e (princeps). Écol . : bor d e route , su r argil bru n orangé forê t Podocarpus, 1 85 0 m ait Réf . : Guzma n (1983 ) ; et al. (2000) Dos . : aucun e donné mai s espèce trè proch d P. zapolecorum. Psilocybe hispánica Guzmán , 2000 Doc. Mycol. 116:42 . Psilocybe hoogshagenü Heim , 1959 Rev. Mycol. (Paris ) 24 : 10 4 Psilocybe herrerae Guzmán , 1978 NovaHedwigia 29. 644 . Psilocybe heimii Guzmán , 1978 Nova Hedwigia 29: 643 . Psilocybe guilartensis Guzmán , Tapi a & Nieves-River in Tapia Nieves-Riv Psilocybe graveolens Peck , 1913 Bull. New York St. Mus. 167 : 47 . Psilocybe guatapensis Guzmán , Saldamaga Pineda Garci a & Velazquez 1994 Mycotaxon Psilocybe heliconiae Guzmán , Saldarriaga Pineda Garci a & Velazquez 1994 Mycotaxon

53 Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004 1 20 0 - 80 m ait . certaine s partie d u sporophor e t l a proximit é systématiqu ave c P. semilanceata). e t Picea (épicéa) . (Guzmá n et al., 2000) . Réf . : Guzmá n (1978a ) ; (1983 et al. (2000) Rép . : Cuba , Venezuela Brési l (Guzmán 1983 ) ; Guadeloup e t Martiniqu (Courtecuisse 2004 Réf . : Guzmá n et al (2000) Réf . : Guzmá n et al. (1976 ) ; (1978a (1983 (2000) Écol . : forêts , dan s le clairières chemins lisières parfoi parterre e t rar n prairies Rép . : Brési l (princeps). Écol . : a u sol , bor d d'un e forê t primaire Écol . : su r so l dénud é e n haut montagne , ave c Espeletia, 3 45 0 - 60 m ait Dos . : aucun e donné mai s chai r bleuissante , odeu farineus t proximit é systématiqu ave c P. Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al (2000) Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983 ) Dos . : aucun e donné mai s parent é systématiqu ave c P. weldenii. Dos . : aucun e donné mai s l'espèc es t proch de/-* , yungensis de espèce d l a sectio n Cordispora. & Betancourt , Mycotaxon 63 : 379 . Rép . : Port o Ric (princeps). Écol . : sentie r boueu x d'u n plantatio d e café , forê t mésotrophe Réf . : Guzmá n et al (2000) Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al. (2000) Dos . : psilocybin e t psilocin (Ola' h & Heim , 1967) su r sporophore s culture mycéliennes Dos . : psilocybin e t baeocystin (Tyler , 196 1 ; Repícela/. 1977a) Réf . : Guzmá n (1978a ) ; (1983 Guzma et al (1994 al. (2000) Écol . : su r boi s pourr i o u a so l ave c débri ligneu x d e peti t calibre , n forê tropicale à bass altitude Dos . : aucun e donné mai s espèc bleuissant appartenan t à l a Sectio n Cordisporae. Rép . : Mexique , Equateur Venezuel a (Guzmán 1983) Écol . : coprophile Dos . : psilocybin e t psilocin (Marcano et al, 1994) Réf . : Guzmá n et al, 200 0 Rép . : Pays - Ba s (princeps). Écol . : su r boi s pourr i o u copeaux , e n forê t mixt d'Abies (sapin ) Betula (bouleau) avecAlnus (aulne Rép . : Europ e (Finlande) , Canad a (Britis h Columbia) U.S.A (Idaho Oregon Californie Washington ) Réf . : Guzmá n et al, 200 0 Dos . : aucun e donné mai s Singe r (Le), comm Guzmá n (1983) , plac so espèc auprè d P. Rép . : Colombi e (Guzma n G. , 198 3 ; Pulido Guzma étal, 1994 ) muliercula. Écol . : su r so l o u humus , souven t boueux dan s le plantation d e caf é forêt feuillu tropicales = Psilocybe merdaria ss. Guzmá n et al, 1977 . Écol . : bor d e rout asse z sec , su r so l sableux Dos . : simpl e présomptio n (aucun mentio dan s l a publicatio originale , i c n'es t bleuissemen d Rép . : Canad a (Guzmán , 1983 ) ; (Québec (Guzmá n et al, 2000) acutipilea. Psilocybepelliculosa (A.H . Smith ) Singe r & A.H , 1958 Mycologia 50 : 280 Psilocybe plutonio (Berk . & Curt. ) Saccardo , 1887 Syll. Fung. 5:1056 Psilocybe portoricensis Guzmán , Tapi a & Nieves-River in Tapia Nieves-Riv Psilocybe pseudobullacea (Petch ) Pegler , 1977 Kew Bull. Add. Ser. 6:473 . Psilocybe puberula Ba s & Noordeloos , 1996 Persoonia 16(2) : 239 . Psilocybe quebecensis Ola' h & Heim , 1967 Le Naturaliste canadien 94 : 574 . Psilocybe pleurocystidiosa Guzmán , 1983 Beih. Nova Hedwigia 74 : 90 . Psilocybe pericystis Singer , 1989 FieldianalX. 109 . Psilocybe pintonii Guzmán , 1978 Mycotaxon 7 . 247 1984 , Mycotaxon 19 : 34 7 hallucinogènes . 198 3 - ave c doute ) pa r l'activit é humaine . Noton s cependan t qu e l a publicatio n original fai pa allusio à cett éventuell propriété . Hofman n & Troxler , 195 9 ; et al, 1959) . Psilocybe wassonii Heim , 1958 Rev. Mycol (Paris ) 23 : 11 8 conifères , 2 60 0 - 3 20 m ait . propriété s hallucinogènes , d e mêm qu l a parent é ave c P. graveolens. considérée s comm e synonym d u type) . à subtropicale , d e 0 1 80 m ait . var . mesocystidiata e t d'autre s espèce hallucinogènes Nouvelles investigations sur les champignons hallucinogènes (p . 138-145 ) son t aujourd'hu i Dos . : aucun e donné mai s l'espèc appartien t à l a sectio n Brunneocystidiatae, don le espèce son Rép . : Brési l (Guzmá n et al, 1984 ) Écol . : so l n u d'un e piste , forê t subtropical mésophytique 1984 , Mycotaxon 19 . 34 5 Réf . : Guzmá n et al. (1984 ) ; (2000) Dos . : aucun e donné mai s appartien t à l a Sectio n Zapotecorum, don le espèce son hallucinogènes s Psilocybe banderillensis var . paulensis Guzmá n & Bonon i in Guzmán , Piccolo-Grandi Écol . : a u sol Écol . : su r débri s ligneu x dan l'herb e o u le fourré rudéralisés , souven t lieu perturbé Dos . : aucun e donné mai s appartien t à l a Sectio n Zapotecorum, don le espèce son hallucinogènes Réf . : Guzmá n & López-Gonzále z (1970 ) ; (1983 et al. (2000) Écol . : su r so l marécageu x o u humide , parfoi s denudé paroi d e ravin n forê t Dos . : psilocybin e t psilocin (Hei m & Wasson , 1958) Réf . : voi r ci-dessous Rép . : Brési l (princeps) Réf . : princeps. Rép . : Républiqu e Tchèqu (Moravie ) (princeps). Dos . : psilocybin e 0,22-2,9 5 % , psilocin 0,61-1,4 (princeps, d'aprè s Stfibn y et al, 2003) = Psilocybe mexicana var . brevispora Heim , 1956 C.-R. Acad. Sci. (Paris ) 242 : 139 3 (inval.) - Réf . : Hei m et al (1958 ) ; Guzma n (1983 Guzmá al. (2000) Dos . : psilocybin e t psilocin (Hofman n et al, 195 8 ; Hei m & Wasson , Réf . : Guzmá n et al. (2000) Rép . : Mexiqu e (princeps) Écol . : a u sol , e n forê t tropical ombrophile à 50 0 m d'altitude Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983 ) Dos . : aucun e donné mai s l a couleu r bleu-ver t sombr d toute le partie u sporophor évoquen de Écol . : su r so l argileu x o u boi s trè pourri , a bor d de chemins dan le plantation e n forê t tropical Écol . : à terr e n forê t subtropicale , ave c Cyathea Blechnum, 2 40 0 m d'altitude Rép . : Mexique , Guatemal a (Guzmán 1983 ) ; Mexiqu e (Guzmá n et al, 1988 Cost Ric (Sáen z Écol . : a u so l dan s le prairie rases , parfoi vieille plantation d e maï o n bordur forêts Réf . : Guzmá n et al (2000) Rép . : Venezuel a (princeps). (le s nombreuse forme décrite pa r Hei m & Cailleu x in Heim , Cailleux Wasso n Thévenard 1967 Dos . : aucun e donné mai s caractère organoleptique caractéristique t parent é fort ave c P. fagicola Psilocybe paulensis (Guzmá n & Bononi ) Guzmán , 1995 Bibl. Mycol. 159:11 1 Psilocybe muliercula Singe r & A.H . Smith , 1958 Mycologia 50:142 Psilocybe moseri Guzmán , 1995 Bibl. Mycol. 159 : 10 5 Psilocybe meridensis Guzmán , 1995 Bibl Mycol 159 : 103-10 4 Psilocybe microcystidiata Guzmá n & Bonon i in Guzmán , Piccolo-Grandi Psilocybe moravica Boroviéka , 2003 Mykol. Sborn. 80(4) : 127 . Psilocybe mexicana Heim , 1957 Rev. Mycol. (Paris ) 22 : 77 .

54 Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004 1993 b - matérie l cultivé ) ; psilocybin e : 0,01-0,9 1 % , psilocin 0 (Musshof f / al, 2000 2, 4 % (Gartz , 1993 b - matérie l sauvage) psilocybin e : 0,91-1,1 2 ; psilocin 0,15-0,2 1 Allemagn e (Enderle , 1993) Finlande Suède . Répartitio n à précise r raiso de s difficulté Saccardo , 1887 Syll. Fung. 5 : 105 1 = Psilocybe semilanceata var . microspore Singer 1969 Nova Suède , Canada U.S.A. Chil i (Singer 1969 ; Guzmán 1983) Canad a (Britis h Columbia) U.S.A . psilocybine : 0,12-0,5 1 % , psilocine 0,06-0,2 7 (Stribn y et ai, 2003) . Stijv e (1984 ) présent u n tablea u comparati f d e diverse s analyse su r de spécimen provenance variée t Gart z (1994 ) donn e de s donnée comparative n fonctio méthode d'extraction . (princeps). (Britis h Columbia , Ontario Ne w York Oregon Washington ) ; Franc e (s.n. P. tenax, diver s auteurs littérature) . café , 100-90 0 m ait . d e P. weldenii t veraecrucis. (nom. nov., mai s iileg., no n Saccardo , 1887 ) = Psilocybe semilanceata var . caerulescens (Cooke Hedwigia 29 : 24 7 = Psilocybe semilanceata var . obtusa M Bon , 1970 Bull. Soc. mycol. Fr. 86(1) 11 4 massif s e t parc urbains , rar n milie u naturel . taxinomique s dan c e group (certaine récolte peuven t cache r sou d'autre noms , l a (Oregon , Washington ) (Guzmá n et ai, 2000 ; Républiqu e tchèqu (Sebek 1985 riche . Rem . : usag e « récréati f » n Amériqu d u Nord Guzmán , 1983) . (inval.) = Psilocybe callosa ss. auct. Rép . : U.S.A (Idaho , Michigan) Finlande Suèd e (Guzmán 198 3 ; Guzmá n et ai, 2000) Canad a Dos . : baeocystin e (Repk et ai, 1977a) Rép . : Républiqu e Tchèque , Yougoslavi (Serbie ) (princeps), Allemagne ? Autriche Dos . : psilocybin e (Mose r & Horak , 196 8 ; Semerdziev a Nerud 1973 ) Dos . : aucun e donné mai s espèc à chai r bleuissante , placé dan l a sectio n Caerulescentes pa Singe Réf . : Guzma n (1983 ) ; et ai. (2000) Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al. (2000) Écol . : argil e o u humus , prè s de piste n forê t primair tropical ombrophile parfoi plantation d Dos . : aucun e donnée , mai s espèc bleuissant à odeu r t saveu farineuses proch d P. uxpanapensis, Réf . : Guzmá n et al. (1976 ) ; (197 8 - s.n P. callosa) (1983 (2000 Écol . : prairies , pelouses bord s d e routes plu raremen t su r l'humu de forêt claires so l plutô Écol . : a u so l o su r débri s végétau x ligneux , écorce d e conifères etc. dan l'herbe le pelouses Dos . : psilocybine , psilocin e t baeocystin (Guzmá n & Ott 197 6 ; Repk et al, 1977a ) Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al. (2000) Rép . : Chil i (princeps) ; Canad a (Britis h Columbia) , U.S.A (Oregon ) (Guzmá n et ai, 2000 Écol . : coprophil e o u substra t mélang é ave c de s excréments = Psilocybe tenaxss. Kühne r & Romagnesi , 1953 . Écol . : débri s d e conifère o u feuille tombée (Fagus grandifolià). Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983) = Agaricus semilanceatus var . caerulescens Cook e Psilocybe cookei Singer , 1973 Beih. Sydowia 7 : 8 4 Rép . : Allemagne , Finlande France Grande-Bretagne Italie Pays-Bas Républiqu e Tchèque Russie Dos . : psilocybin e (Leun g et ai, 196 5 ; Benedic t al. , 1967) Écol . : humu s o u boi trè pourr i e n forê t mélangé d Fagus (hêtre) , ave c Abies (sapin) Réf . : Guzmá n (1978a ) ; et al. (2000) = Psilocybe pugetensis Harris , 1976 Growing wild mushrooms: 7 (inval). Réf . : Guzmá n & Ot t (1976 ) ; et al (1983) Rép . : Canad a (Britis h Columbia) , U.S.A (Washington Oregon Californie ) (Guzmá n et al, 200 0 ; Psilocybe sierrae Singer , 1969 Nova Hedwigia 29 : 240 . Psilocybe silvática (Peck ) Singe r & A.H . Smith , 2958 Mycologia 50:277 Psilocybe singeri Guzman , 1979 Sydowia 8:173 . Psilocybe strictipes Singe r & A..H . Smith , 1958 Mycologia 50 : 141 (Pl 1 - phot o 2 ) Psilocybe Stuntzli Guzmá n & Ott , 1976 Mycologia 68 : 1261 . Psilocybeserbica Mose r & Horak , 1968 Zeitschr. f. Pilzk. 34 : Í3 8 1984 , Mycotaxon 19 : 34 6 197 7 ; Repk e et al, 1977 a Hailand , 1978 ) psilocybin : 0,1 9 à 1,9 6 % psilocin 0,0 2 (2003) , etc . Slovaquie , Canada U.S.A . (Californie) Chil i (Guzmá n G. 198 3 e t source s R Courtecuisse ) ; Bulgari hallucinogènes . L'espèc e es t donné comm trè s proch d P. puberula. espèce s d e l a Sectio n Cordisporae. Guzmá n (1983 ) ; Jokirant a et al (1984 Gart z (1991c , 1993b 1994 Hlavace k (1996 Stfibn y Finlande , France Géorgie Grande-Bretagne Hongrie Irlande Italie Lithuanie Norvège Pays-Bas e t P. uxpanapensis, deu x espèce s hallucinogènes . Pologne , Roumanie Russie Suède Suisse Républiqu e tchèqu (Bohème Moravie) (Kutha n & Kotlaba , 1988) ; Estoni e (Urbona s et al, 1986) Espagn (Guzmán 1995) Europ (occurenc e spontané t trafic ) : Musshof f et ai (2000 ; Canad a (Britis h Columbia , Newfoundland Ne w Brunswick , Nov a Scotia Princ e Edwar d Island Québec) U.S.A . (Washington Oregon York , Virginia ) (Guzmá n et al, 2000) etc . baeocystin e (Hofman n et al, 196 3 ; Benedic t 7 Mantl & Waight , 9 Repk Leslie baeocystin e (référenc no n notée ) ; psilocybin : 0,17-1,9 6 % (Christianse et al, 1981 0,19-1,3 4 % (Gartz , 1986a ) ; psilocybin e : 0,39-0,4 7 (Stijv & d Meijer 1993 0,2 - zapotecorum. Veget. Médit. 17(1) : 53-54 . Réf . : princeps ; Guzmá n (1983 ) et al (2000) Réf . : Guzma n (1978a ) ; (1983) Rép . : Argentin e (princeps). Écol . : ? Réf . : Guzmá n et al. (2000) Dos . : aucun e donné mai s proximit é systématiqu trè grand ave c P. collybioides t barrerae. Dos . : aucun e donné mai s espèce appartenan t à l a sectio n Semilanceatae, don le membre son Écol . : su r boi s pourr i couver t d e mousses , n forê tropical Quercus (chênes) 6 0 m ait Dos . : aucun e donné mai s suppositio n avancé pa r Guzmán , 1983 su l a bas d parent é ave c le Réf . : Hoffina n et al. (1963 ) ; Hei m (1971 Guzmá (1976 Michaeli s (1977 (1978a Écol . : a u so l d'un e piste , n forê t subtropical mésophytique Réf . : Guzmá n (1983 ) ; Guzma et al. (2000) Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983 ) Écol . : su r humu s d e forêt feuillue (Liquidambar t Queráis), 1 00 0 - 70 m ait Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1982 1995) Rép . : Sardaign e (princeps) Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983 ) = Stropharia sclerotifera Spegazzini , 1919 Bol. Acad Nac. Cordoba 23 : 3 8 Dos . : aucun e donné mai s espèc bleuissante , proch d P. sierra t mexicana Taxo n à préciser Rép . : Allemagne , Autriche Belgique Bulgarie Croatie Danemark Espagne Estonie Ile s Faroes Écol . : pelouse s e t prairie oligotrophe o u plu riches , selo n le région ; tendanc acidophile Dos . : nombreuse s publication ; citons , pa r exemple le suivante psilocybine baeocystin e t nor - = Psilocybe zapotecorum var . ramulosum Guzmá n & Bonon i in Guzmán , Piccolo-Grandi Réf . : Guzmá n et al (1984 ) ; al. (2000) Rép . : Brési l (Guzmá n étal, 1984 ) Dos . : aucun e donné mai s propriété hallucinogène trè probables , n raiso d l a parent é ave c P. Dos . : aucun e donné mai s caractère organoleptique compatible t parent é ave c P. brunneocystidiata Écol . : dan s l'herb e n lisièr d'un forê t mêlé d feuillu conifère (Pinus). Réf . : princeps. Écol . : a u sol , dan s un e forê t d Pinus (pins) Psilocybe ramulosa (Guzmá n & Bononi ) Guzmán , 1995 Bibl Mycol. 159 : 11 1 Psilocybe rzedowskii Guzmán , 1978 Nova Hedwigia 29 : 645 . Psilocybe schultesii Guzmá n & Pollock , 1979 Bol. Soc. Méx. Micol 13 : 265 . Psilocybe semilanceata (Fr. ) Kummer , 1871 Führ. Pilzk.- 71. (Pl . 1 - phot o 3 ; Pl 2 fig.i Psilocybe sanctorum Guzmán , 1982 Bol. Soc. Méx. Micol. 17 . 90 Psilocybe sardoa Guzmá n & Cont u in Guzmán , Ramírez-Guille Contu 2002 Micol. Psilocybe sclerotifera (Spegazzini ) Singer , 1969 Beih. Nov. Hedw. 29 : 240 .

55 Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004 café . Quercus), 1 70 0 - 80 m ait . d e l'odeu r farineus t l a parent é ave c P. fagicola xalapensis. hoogshagenü e t P. caerulescens. Liquidambar e t Quercus. pleurocystidiosa. Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983) Réf . : Guzmá n (1978a ) ; (1983 et al. (2000) Rép . : Argentin e (Guzmán , 1983) Réf . : Guzmá n et al. (1979 ) ; (1983 (2000) Écol . : a u so l dan s forê t primair e ombrophile , à proximit é de traces Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983) Dos . : aucun e donné mai s grand parent é ave c P. singeri t uxpanapensis. Réf . : Guzma n et al, 200 0 ; Rép . : Mexiqu e (princeps) Réf . : princeps ; Guzmá n (1983 ) et al. (2000) Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983) Dos . : aucun e donné mai s caractèr hallucinogèn trè probabl n raiso d u bleuissemen t l a chair , Écol . : su r so l argileu x e t aiguille s d pins , sou Liquidambar styraciflua Pinus taeda. Dos . : aucun e donné mai s l'espèc appartien t à l a Sectio n Cordisporae, don le espèce son Écol . : so l o u humu s de trace e n forê t tropical primair ombrophile , plu rar dan le plantation d Dos . : aucun e donné mai s propriété hallucinogène trè vraisemblables , n raiso d l a parent é ave c P. Écol . : a u sol , dan s l'herb e à proximit é d l forê t subtropicale 90 0 m ait Écol . : humu s o u so l boueu x argileux , dan le endroit perturbé dénudés, e n forê t feuillu à = Psilœybe aculissima Heim , 1959 Rev. Mycol. (Paris ) 24 : 106 . Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983) Dos . : aucun e donné mai s espèc proch d P. singeri. weldenii t veraecrucis. Réf . : Guzmá n (1983 ) ; et al. (2000) Dos . : espèce s d e créatio n récente , donné comm hallucinogèn (voi r Réf.) Écol . : a u so l o su r l'humu s d e place dégagée n forê t subtropical feuillu (Liquidambar ave c Réf . : princeps ; Guzmá n et al. (2000) Rép . : U.S.A (Géorgie ) hallucinogènes . Réf . : Guzmá n (1983 ) ; Guzmán et al. (2000) Dos . : aucun e donné mai s chai r bleuissante , odeu farineus t grand resemblanc ave c P. Rép . : Mexiqu e (Guzmán , 1983) Dos . : aucun e donné mai s caractère organoleptique compatible t proximit é ave c P. wassoniorum. Dos . : psilocybin e 0,085-0,1 4 % , psilocin n.d.-0,0 1 (Stijv & d Meijer 1993) Rem . : l'espèc e es t probablemen disparue , n raiso d l a destructio total so habita naturel Écol . : a u so l dan s un e plantatio n d café , ave c de trace vestigiale forê t tropical ombrophile 4 0 m ait . Écol . : ? Réf . : Guzmá n ( 1983 ) ; et al. (2000) Bot. Mexic. 49 : 2 5 Mycotaxon 65 : 193 . Psilocybe wrightii Guzmán , 1978 Mycotaxon 7 : 251 . Psilocybe yungensis Singe r & A.H . Smith , \95S, Mycologia 50: 142 Psilocybe weilii Guzmán , Stamet s & F . Tapia in Tapi a Stamets 1997 Psilocybe xalapensis Guzmá n & A . López , 1979 Bol Soc. Mex. Micol. 13:181 Psilocybe veraecrucis Guzmá n & Pérez-Ortiz , 1978 NovaHedwigia 29. 646. Psilocybe villarealiae Guzmá n in Guzmán , Ramírez-Guillen Tapi a & Navarro 1999 Act Psilocybe wassoniorum Guzmá n & Pollock , 1979 Bol. Soc. Méx. Micol. 13 : 267 . Psilocybe weldenii Guzmán , 1979 Beih. Sydowia 8:175 . Psilocybe uxpanapensis Guzmán , 1979 Beih. Sydowia 8 : 170 . 1988) ; 1995) . évoqué s dan l a publicatio n originale , suit e à u essa i d consommation.. . précisio n ; usag e « récréati f » signal é su r l a côt Oues t d'Amériqu d u Nord . hallucinogènes . illégal , e t ell es souven confondu o u mélangé ave c P. cubensis. récent e sembl êtr cell d Kelle r et al. (1999) , qu i indiquen t : psilocybin 0,80-0,8 6 % psilobin auteur s (Repk e et al, 197 7 ; Borne r & Brenneisen , 198 t Gartz 1989b 1994) . Ric o (Navarr & Betancourt , 1992 ) ; 0,02-0,0 3 % . L'espèc e donnerai t jusqu 1,0 7 d psilocybin 0,4 2 psilocin selo n d'autre s Rép . : Urugua y (Guzmán , 1983 ) ; Brési l (Stijv e & d Meijer 1993) Écol . : su r crotti n d e cheval Réf . : Guzmá n (1978a ) ; (1983) Écol . : prairi e su r so l sableux Dos . : psilocybin e n.d.-0,1 9 % , psilocin 0,01-0,0 3 (Musshof f et al, 2000) Effet s hallucinogène Dos . : aucun e donné mai s l'espèce appartien t à l a Sectio n Cordisporae, don le espèce son Réf . : Guzmá n (1978a ) ; et al. (2000) Écol . : boi s trè pourr i e n forê t tropicale Dos . : psilocybin e 0, 5 % , psilocin 4 (Stijv & d Meijer 1993) Dos . : aucun e donné mai s i l s'agi t d'un espèc bleuissante , trè proch d P. zapotecorum. Réf . : Guzma n (1983 ) ; Guzmán el al. (2000 Rép . : U.S.A (Floride , Mississipi ) (Guzmán 1983) Rem . : espèc e présent su r l march é illéga n Allemagn ; (Musshof f et al, 2000) Rép . : Canad a (Britis h Columbia) , U.S.A (Oregon) Chil i (Guzmán 1983 ) Écol . : coprophile , dan s le prairie e t lieu x herbeux Dos . : dan s l a publicatio n originale , i es t écri « Lesli e foun d tha countaine psilocybi » san autr Rép . : Mexique , Guatemal a (princeps) Écol . : a u sol , e n forê t subtropical mésophile Rép . : Brési l (Stijv e & d Meijer , 199 3 - cf. ) ; Venezuel a (Guzmán 1983 Mexiqu (Guzmá n et al, Écol . : su r so l argileu x dénudé , e n régio subtropicale altitud 2 35 0 m ait Rem . : l'usag e « récréati f » qu i n es t fai aux U.S.A serai margina l mai s aurai augment é ; Stijve , Réf . : Guzma n et al, 199 4 ; 200 0 Rem . : l'espèc e es t no n seulemen importé Europ mai s ell y parfoi cultivée , pou r u usag Réf . : Guzmá n étal, 200 0 Réf . : Guzmá n et al. (2000) Rép . : Mexiqu e (princeps). Rép . : Colombi e (Guzma n étal, 1994) Écol . : bouse s d e vach o u plu raremen t crotti n cheval , dan le prairie ensoleillées Pantropical Dos . : i l exist e de s référence d site Internet , mai pe u publication effective dosage ; a plu Réf . : Guzmá n & Smit h (1978 ) ; (1983) Écol . : prairi e pâturé subtropicale , 1 10 0 m ait Dos . : aucun e donné mai s l'espèc appartien t à l a sectio n Mexicana, don le espèce son hallucinogènes . Rép . : Mexique , Colombie Bolivie Equateur Honduras Salvador Venezuel a (Guzmán 1983 ) ; Port o Réf . : Guzma n (1978a ) ; Guzmá (1983 et al. (1994 (2000) Mycotaxon S \: 230 . Psilocybe Uruguayensis Singer e x Guzmán , 1978 Mycotaxon 7.250 . Psilocybe subtropical is Guzman , 1995 Bibl. Mycol. 159:10 7 Psilocybe SUbyungensis Guzmán , 1978 Mycotaxon 7 : 249 . Psilocybe subzapotecorum Guzmán , 2000 Doc. Mycol 116 : 46 . Psilocybe subfimetaria Guzmá n & A.H . Smith , 1978 Mycotaxon 7 : 518 Psilocybe tampanensis Guzmá n & Pollock , 1978 Mycotaxon l: 373 . Psilocybe SUbcubensis Guzmán , 1978 Mycotaxon 7 : 248 . (Pl 1 - phot o 4 ; Pl 2 fig. 3 ) Psilocybe subacutipilea Guzmán , Saldarriaga Pineda Garci a & Velazquez 1994

56 Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004 l e no m correc t ic i retenu . L'espèc e es t connu sou s l no m Pcmaeolus subbalteatus mai le règle d nomenclatur imposen Sardaigne) , Norvège Pays-Bas Pologne Russie Républiqu e tchèque . Suède etc (donnée s R Courtecuisse ) ; Guadeloupe , Martiniqu e (Courtecuisse 2004 Canad a (Alberta Britis h Columbia Ontario , Québec) U.S.A . (Alaska Washington Oregon Maryland Michigan Missouri Ne w York Ohio , Oregon Texas Washington) Mexique Bolivi e (Guzmá n et al, 2000 ) ; ; psilocybin e : 0,033-0,0 8 % , psilocin n.d . (Stijv & d Meijer 1993 ) 0,08-0, 7 (Baller o & Contu , 1998) . Ukrain e (Courtecuiss & Duhem , 2000 ) ; U.S.A . (Californie Floride Louisianne (Guzma n et al, systématiqu e effective . Un étud d u matérie l typ serai t nécessair pou r tranche ce s questions Kuyper , 198 5 e t Stijve 1987 ) ; psilocybin : 0,2 0 à 0,7 % baeocystin 0,0 8 0,4 6 (Gartz 1989f (Murrill ) Saccard o & Trotter , 1925 Syll. Fung. 23 : 323 . 2000) ; Mexiqu e (Guzmán , diverse s publications ) Bolivi (Far r & Stevenson 1964) Venezuel a (Dennis , 1970) ; Colombi e (Pulido 1983) Cub a (Pegler 1988) Martiniqu (Courtecuisse 2004) Belize , Cost a Rica Bermudes Granada Jamaïque Port o Rico Trinidad Colombi e (Guzmá n et al, 2000) . o u dan s de situation abritée e t thermophiles . 0,0 9 % ; Psilocin e : 0,10-0,3 3 (Stijv & d Meijer , 1993) . Voi r auss i Gart z (1994 ) qu donn de s australienne s e t asiatique figuren dan l travai d Stijve , 1992 . Copelandia, e t soulign l a chai r bleuissant parm i le s caractères . baeocystin e : 0,05-0,4 6 % (Gartz , 1993b ) ; psilocybin 3, 1 mg/g psilocin 1, mg/ g d matièr sèch Rem . : au x U.S.A. , l'usag e « récréati f » d cett espèc serai t n décli depui s 1 5 an (Stijve 1995) tableau x comparatif s e n fonctio de méthode d'extraction . D'autre donnée u récolte Rép . : Allemagne , Autriche Danemark Estonie France Grande-Bretagne Islande Itali e (don t Écol . : espèc e nitrophil à plu s o u moin coprophile , parfoi dan le cultures l a paill pourrie Dos . : psilocibin e 0,08-0,1 4 % , psilocin < 0,0 baeocystin 0,008-0,03 3 (Stijve 1985 Stijv & Dos . : Psilocybin e 0,02-1,1 5 % ; Psilocin 0,14-0,9 0 (Musshof f et al, 2000 ) 0,05 ¬ Réf . : princeps. Rép . : Mexiqu e {princeps). Réf . : Singe r (1959 , 1960 ) ; Guzmá n (1959b Hei m (1967 (1978 (Guzmá et al., 2000 Rép . : Allemagne , Autriche Danemark Espagne France Grande-Bretagne Hongrie Italie Suisse Écol . : chemins , prairies pâtures su r o u à proxmit é d'excrément s d e diver animaux n région chaude Écol . : a u so l d'un e zon perturbé n forê t tropical ave c culture s d café Dos . : aucun e donné mai s Guzmá n suppos qu cett espèc doi t êtr hallucinogène , comm le autre Rem . : Gerhard t (1996 ) n e s prononc pa su r l a validit é taxinomiqu d cett espèc i positio Dos . : ? Psilocybin e 0,0 2 % (référenc no n retrouvée...) Gart z (1993b ) contest fermemen t l a présenc = Copelandia cyanescens (Berk . & Br. ) Singer , 195 1 ('1949' Lilloa 22 : 47 3 Panaeolus anomalus Écol . : lieu x herbeu o u pelouse s moussues Réf . : princeps ; Guzmá n et al (2000) Rép . : Mexique , Venezuel a (Guzmán 1986) Réf . : ? Ohenoj a et al. (1987) Rép . : Danemark , Finlande France Grande-Bretagne Suède Suisse Républiqu e tchèque d e psilocybin dan s le panéole européens , à l'exceptio n P. cinctidus (e t san dout cyanescens, qu'i l inclu t probablemen dan s e genr Copelandia, no n abord é c travail) . Réf . : Guzma n & Pérez-Patrac a ( 1972 ) ; et al. (2000) Rép . : U.S.A (Californie ) (Guzmà n et al, 2000 ; Mexiqu e (Guzman , 1986) Écol . : a u sol , souven t ave c bous e d vache Dos . : aucun e donné su r le s récolte américaine mai Ola' h (1970 ) a signal é l présenc d psilocybin e t d psilocin su r le s récolte asiatique africaines . Panaeolus cyanescens (Berk . & Br. ) Saccardo , 1887 Syll. Fung. 5:1123 (Pl 2 - fig. 4) {Copelandia) mexicana Guzmán , 1978 Bol. Soc. Méx. Micol 12 : 2 7 {Panaeolus subbalteatus : voi r P. cinctulus) Panaeolus tropicalis Ola'h , 1970 Rev. Mycol. (Paris) Mem . H.-S. 10 : 210 Panaeolus olivaceus MJaller , 1945 Fungi of the Faroes 1: 171 . Panaeolus venezolanus Guzmán , 1978 Mycotaxon 7(2) : 221 . GENR E PANAEOLUS (f T.) Quéle t (1 0 ESPÈCE S - don 8 no n analysée s + 7 douteuses ) Famill e de s Bolbitiaceae (1 2 ESPECE S - don t 8 no n analysée + douteuses ) tou t sou s l e no m P. subbalteatus. (1978 ) ; Beu g & Bigwoo d (1982 Gart z (1993b Baller o Cont u (1998 (Guzma n et al, 2000) . L e Copelandia bispora (Malenço n & Bertault ) Singe r Week s // ; et al, 1979 , J. Nat. Products 42: 47 2 = Panaeolus cyanescens var . bisporus (Malenço n & Bertault ) Moren o Estev e in et à confirme r pa de s méthode moderne d'nvestigation ) mai usag e ethnologiqu che z le indien d u Mexique , dan s de cérémonie religieuses . Smith , 1958 Mycologia 50 : 14 2 = Psilocybe bolivaroi Guzmán 1968 Ciencia (México ) 26 25 . Colombi e (Pulido , 198 3 ; Guzma n et al, 1994 ) dan s le plantation d e caf é ; exceptionne l à l'intérieu r maison indiennes , de coin humide e t sombres . 60 0 - 1 80 m ait Wasson , 195 8 ; Ot t & Guzman 1976 ) psilocybin e : 0,06-0,3 0 % psilocin 0,05-1, (Stijv d Rem . L e genr Copelandia Bresadol a es t actuellemen rédui u ran g d sous-genr - Bo n & al, 1991 , Cryptogamie, Mycologie 12(3p : 195 . candidipes Singe r & A.H . Smith , 1958 Mycologia 50 : 14 1 = Psilocybe aggericola Meijer , 1993) . Hedwigia, 29 : 633 ) 1976 ) selo n Guzmá et al (2000) . N 'ayan t pa s v u ce publication e l'espèc étan normalemen Rép . : Afriqu e d u Nor (Maroc ) (Malenço n & Bertault , 1970 ; Espagn (Moren o Barrasa 1977) Écol . : a u sol , éventuellemen t e n relatio ave c d fumie r o de s excréments Écol . : a u sol , dan s de lieu x marécageux Pa d e relatio n coprophil apparente Réf . : Guzma n et ai. (2000) Dos . : aucun e donnée , mai s espèc bleuissante don c suspect d renferme r l a psilocybine asiatique , i l sembl e préférabl d n pa s l'intégre r au x espèce halucinogène venan t spontanémen su continen t américain . Dos . : donné e négativ che z Hei m & Cailleu x (1959 ) concernan t l a psilocybin psilocin (cel serai Écol . : su r so l marécageu x o u humide , parfoi s dan le feuilles débri végétau e n forê t d feuillu Réf . : Guzmá n et al. (2000) Rép . : U.S.A (Floride ) {princeps ; Guzmá n et al, 2000) Dos . : aucun e donnée , mai s espèc présentan t de teinte verte appartenan a u sous-genr Copelandia. Réf . : Singe r & Smit h (i n et coll., 1958 ) ; Ola' (1968 , 1970 Guzmà al. (1976 s Copelandia papilionacea var . bispora Malenço n & Bertault , 1970 FI. champ, sup. Maroc 1 : 30 = = Copelandia chlorocystis Singe r & Weeks , 1979,./ . Nat. Products 42 : 469 = Panaeolus subbalteatus (Berk . & Br. ) Saccardo , 1887 Syll Fung. 5 : 1124 Réf . : Guzmá n (1978a ) ; (1983 Guzma et al. (1994 (2000) Rép . : Bolivie , Colombie Equateur Mexiqu e (Guzmán 1983 ) ; Martiniqu (Courtecuisse 2004 Écol . : su r boi s trè pourri , e n forê t subtropical o u dan le plantation d café 1 00 0 - 2 m ait Réf . : Hei m & Hofman n (1958 ) ; Guzmá (1978a (1983 Guzma et al. (1994 Rép . : Brési l (Stijv e & d Meijer , 1993) ; Mexique Pérou Brésil Chili Argentin (Guzmán 1983) Dos . : psilocybin e 0, 5 % , pa s d psilocin (Hei m & Hofmann 1958 ) ; t = Psilocybe zapotecorum f . elongata Heim , 1960 C.-R Acad. Sci. (Paris ) 250 : 115 8 {inval) (Copelandia) cambodginiensis aurai t ét é cit d u Texa s pa r Chilto n (1978 ) e Colombi (Ot & Guzmán , responsable s d u syndrom e hallucinogène . Panaeolus bisporus (Malenço n & Bertault ) Gerhardt , 1996 Bibl. Bot. 147:41 . Panaeolus chlorocystis (Singe r & Weeks ) Gerhardt , 1987 Beitr. Kennt. Pik. Mitteleur. 3:224 . Courtecuisse , 2003 . L a list e de s panéole hallucinogène es t trè difficil à établir n raiso d donnée contradictoire s e t d l a difficult é taxinomiqu u genre . Le intoxication don il son cause décrite s depui for t longtemp (181 6 ! - voi r Heim , 1958b ) mai d'un e symptomatologi asse z pe u claire . I l es t probabl e qu l a taxinomi d c group soi encor à clarifier , afi n mieu x cerne r le s espèce Panaeolus cinctulus (Boit. ) Saccardo , 1887 Syll. Fung. 5:1124 . Psilocybe zapotecorum Heim , 1957 Rev. Mycol. (Paris ) 22 : 7 (emend . Guzmán 1978 Nova

57 Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004 GENR E PHOLIOTINA Fayo d (correspon au x « Conocybe » u J.O. ) ( 2 ESPECES Suède , Suisse Républiqu e tchèque Ukraine) U.S.A . (Californie Colorado Indiana Maine problème s taxinomique dan c e group laissen t à pense r qu l a compositio n chimiqu de différente souche s o u espèce distincte e n caus peu t varie r d manièr asse z significative . Voi l a remarqu Cont u ( 1998) , su r de s récolte d e Sardaigne noten t l a présenc 1, 1 mg/ g psilocybin 0, 8 d e psilocin (matièr sèche) . Courtecuisse ) ; Canad a (Alberta) , U.S.A . (Colorado Ne w York Oregon Washington (Guzmá n el al., 2000) . donnée s concernan t l e caractèr hallucinogèn d l'espèc peuven vraisemblablemen correspondr à ma l interprét é se s analyse e t qu'i n s'agissai pa d psilocybine.. . Pourtant , Baller o & Cont u (1998 ) présenten t à nouvea u psilocybin e psilocin su r de s récolte d Sardaign (respectivemen 1, 2 mg/ g e t 0, 5 mg/ g d matièr sèche) . Ola' h (1970 ) ; Guzma n & Pérez-Patrac a (1972 Gart z (1993b) , ci -dessus su r l'exactitud e de s interprétation d 'analyse à l'époqu Ola'h . Baller o & Rico , Saint-Vincent Chili Colombi e (Guzmá n et al., 2000 ) ; à préciser . pa s d'autre donnée analytique qu e celle récemmen t publiée r Baller o & Cont u (1998 ) su de récolte s d e Sardaign : respectivement , pou r l a psilocybin t psilocine 0, 7 mg/ g 4 matièr e sèche . de s erreur d'identificatio n o u à imprécision élucider . Gart z (1993b ) écri t égalemen qu e Ola' h a qu i pourrai t êtr e un raiso n pou r laquell l'espèc aurai ét é considéré comm hallucinogène . I l n' y a al, 2000 ) Massachusetts , Missouri Ne w Mexico York Tennessee Washington) Bahamas Cuba Port o Rép . : Europ e (Allemagne , Espagne Finlande France Grande-Bretagne Italie Macédoine Norvège Écol . : espèce s de lieu x herbeux Dos . : psilocybin e signalé pa r Ola' h (1970) Le s interprétation d c binôm son t nombreuse le Écol . : Lieu x herbeux , coprophil e facultatif Dos . : psilocybin e signalé pa r Hei m (1963 ) à un seul occasio n t Ola' h (1970) Le s gro Rem . L e Conocybe siligineoides Heim , 1958 décri t d u Mexiqu responsabl d'intoxication s à - Conocybe cyanopus Atkinson , 1918 Proc. Amer. Phil. Soc. 57 : 367 . Réf . : Singe r (1978 ) ; Gart z (1993 (Guzmá n et al., 2000) Rép . : Allemagne , Finlande France Grande-Bretagne Italie Norvège Suède etc (donnée s R Dos . : psilocybin e 0,73-1,0 1 % , baeocystin 0,12-0,20 (Gartz 1993) Dos . : Psilocybin e (Benedic t et al, 1967 ) mai s pa su r le récolte européenne (Watling , 1988) Réf . : Guzmá n el al. (2000) Dos . ; A note r qu e l'interprétatio n d Bresadol a (récolte s méridionales ) s'appliqu à P. cyanescens, c Rép . : Europe , Amérique Distributio n à précise r e raiso d'imprécision s taxinomiques Écol . : lieu x herbeux , bor d e chemins Réf . : Guzmá n et al. (1976 ) ; al, 200 0 Écol . : a u sol , parm i le s mousse (Polytrichum), dan chemin o sou Populas (peupliers) Ecol . : espèce s de lieu x herbeux Réf . : Hei m (1956 , 1957) ; Singe r (1959 1960) Guzmá n (1959a 1959b ) Tyle & Grôge (1964) = ( .onocybe smithii Watlin g in Benedict , Tyle r & Watling 1967 Lloydia 30(2) : 152 . Rép . : Norvège , Finland e (Watling 1988 ) ; Canada U.S.A (Michigan Oregon Washington (Guzmá n el Réf . : Guzmá n et al. (2000) Rép . : Europe , U.S.A (Californie Ne w York) Chil i (Guzmá n el al., 2000 ) ; à préciser Panaeolus sphinctrinus (Fr. ) Quélet , \S12,Mém. Soc. émul. Montbéliard II 5 : 151 . symptomatologi e hallucinogèn es t rest é mystérieu x o n sai pas , actuellement à quell taxo l rattacher . Voi r espèce s exclues Pholiotina cyanopUS (Atkinson ) Singer , 1950 Act. Inst. Bot. Komarov Acad. Sci. URSS, II 6 : Panaeolw relirugis (Fr. ) Gillet , 1874 Les Hyménomycètes: 425 . Pholiotina Stnithii (Watling ) Enderle, 1999 , Zeitschr. f . Mykol. 65(1) : 1 6 espèce s hallucinogènes . probablemen t à contrôler) , etc. . Distributio n préciser holandaise s analysée pa r Stijv e (1985) . limite s d e c taxo n son t trè controversées , certaine interprétation correspondan fai à P. à chapea u ridé-réticul é d e Panaeolus cinctulus, distributio n plu s boréale . C'es t auss i l intestinal e (...) . concernées , l'espèc e n figur pa s caractère gra dan cett liste . (Guzmá n el al, 2000 ) ; etc . respectivemen t 1, 4 e 0, 3 mg/ g d matièr sèche . svbbalteatus a u sen s d e Meller.. . I l n' y aucun preuv réell so n implicatio dan domain de étudiant s d u campu e Mérid a (Venezuela ) don t le effet comprennen un intoxicatio n gastro • son t u n pe large s détermination ) ; n i psilocybin e psilocin su r le s récolte holandaise analysée pa Stijv (1985) . Pa contre , Baller o & Cont u ( 1998 ) on t trouv é psilocybin e psilocin su r de s récolte d Sardaigne jxipilionaceiis. C'es t pourquoi , malgr é ce s donnée publiée su r l a présenc e effectiv de molécule Rép . : Europ e (largemen t répandu ) ; USA (Californie (Guzmá n et al, 1976 Brési l (détermination s Rép . : à précise r (espèc e critiqu voi remarque) Écol . : graminicole , probablemen t d'affinit é boréale Dos . : aucun e donné mai s taxo n trouvan t dan l complex P. cinctulus (voi r auss i c nom) Rem . : l a définitio n d e cette espèc es t controversée , certain s y reconnaissan un variant microspor Écol . : lieu x herbeux , lisières prairies e n relatio o u no ave c le s excréments Réf . : Stijv e (1995) Rép . : Europ e (largemen t réparti ) ; Brési l U.S.A (Californie , Ne w York Tennessee Washington Pourtant , Baller o & Cont u (1998 ) semblen t avoi r trouv é d e l a psilocybin psilocin su de s Réf . : Guzmá n el al (2000) Écol . : su r bouse s d e vach n prairie t forê subtropicale Dos . : aucun e donné mai s Guzmá n (princeps) signal l'usag « récréati f » d cett espèce , pa r le Réf . : Guzmá n et al. (2000) Dos . : aucun e donnée , mai s parent é trè fort ave c P. cyanescens. Rem . : l'espèc e es t synonym d P. cyanescens selo n Gerhard (1996) , don le s concept taxinomique Réf . : Tyle r & Malon e ( 1960 ) ; Guzmá n et al 1976) Dos . : seulemen t certaine s récolte d u Brési l Stijv e (1995 ) ; n i psilocybin psilocin su r le Rem . i l y a u n dout e possibl su r déterminatio de s spécimen sud-américains , d'autan t plu qu le Rem . : voi r P. campanulatus (remarqu e identiqu t espèc à l a présenc douteus dan s cett liste) Voi r espèce s exclue : le dernier spécimen examiné n e contiennen t pa molécule concernée soien t néanmoin s productrice d e substance indoliques.. . (voi r Stijv et al, 198 4 ; Robber 1969) récolte s d e Sardaign (respectivemen t 0, 6 4 mg/g) . Rép . : U.S.A (Floride ) (Guzmá n et al., 2000 ; Écol . : espèce s coprophile implicatio n psilocybienn e dan s le récolte européenne d ce espèces . I l y aurai t donc , pou r moins Écol . : graminicole , coprophil e facultati f malgr é so n nom (Stijv e et al, 198 4 ; Stijve , 5 t 1987) . I l rest possibl qu certaine s souche (no n européennes? ) un e étud croisé à réalise r : taxinomiqu t chimique , su de s récolte d différente région u monde . Dos . : seulemen t certaine s récolte d u Brési l Stijv e (1995 ) (i y a n dout possibl su r = Copelandia westii (Murrill ) Singer , 1944 Mycologia 36 : 552 . - voi r auss i espèce s probablemen t à exclure , plu loin) . A note qu e Gart z (1993b ) rejett tout Panaeolus moellerianus Singer , i960 Lilloa 30:123 . Panaeolus papilionaceus (Bull . : Fr. ) Quélet , 1872 Mém. Soc. émul. Montbéliard II 5 152 Panaeolus fuñicóla (Pers . : Fr. ) Quélet , 1872 Mém. Soc. émul Montbéliard II 5 257 ESPECE S DOUTEUSE d u genr e Panaeolus (no n exclue s l a list pou r moment , mai à confirme Panaeolus campanulatus (L . : Fr. ) Quélet , 1872 Mém. Soc. émul. Montbéliard TI, 5 15 1 Panaeolus foenisecii (Fr . : Fr. ) Kühne r Panaeolw westii (Murrill ) Murrill , 1942 Lloydia 5 : 15 7

58 Annales de Toxicologie Analytique, vol. XVI, n° 1, 2004 probablemen t à écarte r définitivement ) (Famill e de s Tricholomataceae, ordr Tricholomatales) . ajourd'hu i totalemen t disculpé) . fibula e t R. swartzii - semblen actuellemen écartée s de publication fiable su r l pla n chimiqu ; Rickenella spp. (généralemen t citée s sou l e no m génériqu Gerronema, le deu x espèce n caus - R. Sarcodon atroviridis (égalemen t membr e d certaine s liste n raiso se couleur verte mai molécule s à noya u tryptophan e mai l a psilocybin comm psilocin n son t absente ; écarte r d'un particulier s constaté lor d e leu r ingestion . E n fait , le sporophores son t asse z riche diverse list e positiv d'espèce s hallucinogènes ) (Famill de Mycenaceae, ordr Tricholomatales) . deu x groupe s d e panéole s'ajouten t u n troisièm ensemble , don o a publi é de analyse positive mai qu i semblen t actuellemen e n voi d réhabilitation , faut preuve s constante o u récente ; l s'agi pa s impossibl e qu de variation biochimique infraspécifique existen t certaine souche n étan t particulièremen difficile s - mêm e pou r de mycologue n plein possessio d leur moyens.. . hallucinogènes . Attentio n toutefoi s au x possible variation métabolique intraspécifique dan cett e l a variatio n intra-spécifique , e fonctio d l'origin géographiqu de s souche analysées soi t à un e espèc trè s probablemen t no n hallucinogèn : ell a ét é ma l interprété par certain auteurs , don le description s correspondent , e n fait à u Psilocybe, no hallucinogène) . confirm é e n tan t qu producteu r d psilocybin o u psilocin ; probablemen à écarte définitivement) . d e l a présenc psilocybin o u psilocin n'es t venu confirme r leu éventuell dan s un list e d'espèce s effectivemen t halllucinogène ; probablemen à supprime r définitivement . Pa ailleurs , M. psilocin e - voi r ci-dessu s existen t quelque espèce douteuses , égalemen énumérée plu haut . A ce P. antillarum e t d /' . ater. Quan à foenisecii (mainten u plu s hau dan le espèce douteuses) , i l n'es puissen t pa s êtr e lavée de soupçon qu i pèsen su r l'espèce . E n tou cas , le récolte européenne positive s d'espèce psilocybiennes) . Baller o & Contu) , don t l a véracit é rest e douteus ; quan au x éventuel s symptôme toxique constatés i es t trè s possibl e qu'il tiren leu r origin d'un consommatio n d mélange d'espèces , le détermination 1 s'agi t d'espèce s qu i on ét é considérée comm e hallucinogène subsisten l plu souven dan qu e cett espèc soi t actuellemen « réhabilité » qu'ell n renfermerai aucun substanc à propriété s famill e de s Bolbitiaceae). pruv e - genr à retire r définitivemen t de s liste d champignon halluginogènes ) (Famill Gymnopilus, ci-dessu s ; plusieur espèce son t san dout e à disculper , mai i l es égalemen possibl qu d e cett confusio n - étude s à compléter) . ordr e de s Tricholomatales) . semblen t be l e bie n inertes . énumérée s plu haut . 1 s'agi t e n particulie r d P. cyanopus, qu i sembl actuellemen écart é de liste liste , malgr é quelque s trace d e psilocybin o u psilocin signalée dan travau x récent (voi r connaissance ) (Famill e de s Bolbitiaceae, ordr Cortinariales) . don t o n ignor e l'identit é exacte , trouv dan s l a littératur de mention à C kuehneriana. 1 sembl dan s ce groupe d e « LB M » , le Little Brown Mushrooms de anglo-saxons ) (Famill Coprinaceae, ordr e de s Agaricales) . Entolomataceae, ordr e de s Entolomatales) . M. amida e t cyanorrhiza, san s dout pou r leurs , a u moin à l bas d stipe . Aucun preuv récent P. candolleana e t sepulchralis. I l sembl pe u crédibl qu'i soi nécessair d le s conserve r dan cett pura e t so n group on égalemen ét é soupçonnée s d'êtr psilocybiennes , raiso d symptôme Panaeolus spp. ( à côt é de s quelque panéole analysé e t ayan démontr l a synthès d psilocybin Gymnopilus spp. (voi r un e list de s taxon plu o u moin suspect dan le commentaire su l genr Psathyrella spp. (plusieur s psathyrelle on t ét é incriminées , à l a suit e d'analyse chimiques n particulie r taxon s d e reste r dan l group de espèce hallucinogène d'Europ t d'Amérique . Celle qu i pourraien Hypholoma spp. (Hypholoma elongatum es t à exclur e définitivemen d cett list ; quan H. tidum, c'es Inocybe calamistrata. (bie n qu e possédan t de s couleur ver fonc é à l a bas d u stipe , ce n' pa ét Espèce s exclues , a u moin temporairement d e cett liste . es t égalemen précisé e (pou r ceux qu i n figuren pa s ci-dessus) , rappor ave c l'écrasant majorit é d Cortinariales . dan s l a list e positiv ci-dessus Conocybe spp. (Hormi s l e siligineoides d u Mexique , qu i es t probablemen hallucinogèn mai Hygrocybe spp. (mêm e commentair qu pou r le s entolome ; à supprimer ) (Famill de Hygrophoraceae, Mycena spp. (deu x espèce s au couleur verte o u ble ver t reviennen fréquemmen dan certaine liste : Pluteus spp. (Quelque s plutée au x couleur verte o u bleue on t ét é ajoutée espèce indiscutable le s liste plu « généreuse » . Pou r certaines , nou n'avon pourtan t pa trouv é d e confirmatio n récent o u convaincant e d propriété s pharmacologique compositio n chimiqu adéquate . D'autre son t définitivemen t « disculpée s » . U n cour commentair e perme d fair un idé su r le chance qu'o ce peut-êtr e subsiste r dan s u n te l inventair figuren t caractère gras . L a positio systématiqu de taxon lùitoloma spp. (certaine s leptonie d e couleu r bleu on t ét é soupçonnées , mai i l n'exist aucun espèc Agmcybe .spp. (e n particulie r un e espèc japonais - aucun européenn i américaine , à notr

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