De cet ouvrage, le second de la collection Pierre Écrite, il a été tiré sur Vergé d'Arches 50 exemplaires numérotés de 1 à 50 et 25 exemplaires hors commerce marqués H.C., ces derniers réservés à l'auteur et à ses collaborateurs. Ces exemplaires seuls constituent l'édition originale.

Maquette de couverture D.L. Mise en page Alain Schrotter Iconographie de l'auteur Tous droits de reproduction des illustrations réservés © 1981 F.P. Chapat et édition de CIVRY I.S.B.N. : 2-85983-027-8 La Puisaye Au temps des Ferriers Dans la même collection

R. BEAUBERNARD, Montceau-les-Mines, un laboratoire social au XIX siècle. 320 p., 75 illustrations.

A paraître RAILLARD, Un coin du Morvan à travers l'Histoire. 380 p., illustré. Pierre écrite Collection dirigée par Pierre Dassau

La Puisaye Au temps des Ferriers

F.P. CHAPAT

ÉDITIONS DE CIVRY A la mémoire de : l'abbé Ragot André Bourgeois Aux Tannerrois AVANT-PROPOS

L'objet des pages qui vont suivre n'est pas d'apporter des éléments nouveaux ou inédits très importants à la connais- sance d'un sujet aussi vaste et complexe que la métallurgie du fer dans l'Antiquité. Le hasard de l'existence m'a permis d'assister à la dispersion et à la disparition presque totale des vestiges de l'industrie sidérurgique en Basse-Bourgogne à l'époque gauloise. C'est pourquoi je céderai à la tentation de verser au dossier, avant qu'il ne soit trop tard, un témoignage personnel sur ce qui reste de cette époque, sur ce que j'ai pu voir et observer à travers une petite région située aux confins de la Bourgogne, de l'Orléanais et du , qu'on nomme la Puisaye. Comme je l'ai dit, les vestiges s'amenuisant chaque année davantage ; mon propos se référera principalement à l'un de ceux dont les restes apparaissent aujourd'hui encore parmi les plus importants de : celui de Tannerre-en-Puisaye. Cet essai a aussi pour objectif, outre de renseigner quelques esprits curieux intéressés par le sujet ou simple- ment par l'histoire de notre pays en général, mais encore de faire se poser à des mieux informés certaines questions plus précises ou plus techniques auxquelles la recherche n'a jusqu'à présent pu apporter de réponse satisfaisante. Les projecteurs dont nous disposons en histoire, aussi puissants soient-ils, n'arrivent pas toujours à traverser l'épaisseur des siècles qui nous séparent de la période gallo-romaine. Ni l'accuité de l'esprit, ni la sensibilité de l'intuition, ni l'expérience des choses et des méthodes de la vie rurale qui gouvernaient hier encore la société antique et qui nous poussent bien souvent en histoire à extrapoler, ne parviennent à aider notre compréhension, à guider notre jugement, et à orienter notre quête dans l'univers que représente le passé d'une région ou d'une société. Puissent ces quelques pages accompagner le lecteur par les antiques chemins de la Puisaye dont certains sont millénaires et l'inviter à la découverte des racines de notre terroir, et plus simplement des origines de l'homme moderne que nous sommes devenus. Le lecteur trouvera donc, avec le fruit d'une réflexion personnelle suscitée par l'observation et la découverte, une tentative de recherche, non pas scientifique, car je ne suis pas un homme de laboratoire, mais surtout une interrogation inspirée par les remarques faites sur le terrain, depuis plus de trente ans et traduites à ma manière. C'est pourquoi, comme l'écrivait l'Abbé Ragot, ancien curé de Tannerre vers le début du siècle, témoin scrupuleux et lucide du démantèlement du Grand Ferrier de la Garenne: « Ces notes seront prises pour ce qu'elles va- lent... » Les savants, dit-on, ne lisent que les ouvrages sérieux, ne portent leur attention que sur des communica- tions faites par de doctes et éminents confrères. Alors ces quelques pages n'auront peut-être aucune chance auprès d'eux. Tant pis pour moi. Mais en revanche, si je parvenais à intéresser le lecteur qu'on dit anonyme, qui, simplement, cherche à apprendre, à comprendre, pour savoir, pour aimer, alors, j'aurais atteint mon but.

F.-P. CHAPAT L'auteur du présent ouvrage tient à exprimer sa profonde gratitude à mademoiselle Micheline Hamard propriétaire du Grand Ferrier de La Garenne à Tannerre, et ses remerciements à monsieur Paul Laisné, agriculteur qui, par leur autorisation et leur compréhension intelligente, ont facilité le sauvetage de mobilier archéologique et permis ainsi d'écrire ce livre. Photographie ancienne prise lors des grandes exploitations de Ferriers (T annerre-en-Puisaye) CHAPITRE PREMIER

LA PUISAYE

Rien, sur la carte de la France ne permet de remarquer, à première vue, cette petite contrée qui s'étend quelque part entre la et la Seine, à l'endroit peut-être, où les deux fleuves paraissaient vouloir se rapprocher par interposée. Pas même une grande ville sur laquelle accrocher le regard. Joignez tout de même Cosne à , puis à Joigny, à et à Clamecy et vous obtiendrez un grossier et large périmètre à l'intérieur duquel vous pourrez situer la Puisaye. Cependant aucune de ces villes ne se réclame d'être « poyaudine ». Reprenons notre carte. A la première marche de cet immense amphithéâtre dont le Bassin Parisien occupe l'orchestre, puis Paris la scène, et qui s'adosse aux grands massifs géologiques, cette petite contrée s'est blottie là comme pour venir assister au grand spectacle historique promis par la capitale. Si maintenant vous la survolez en avion, c'est une large tache verte de grands bois, sillonnée de cent rivières et mille ruisseaux, constellée d'un nombre impressionnant d'étangs et semée de blanches métairies que les défrichements des « pionniers » du Moyen-Age, dont il reste tant de descen- dants ici, on gagné sur la grande forêt antique. Incliné à regarder le Nord-Ouest, le « Pays de Puisaye » s'élève insensiblement en trois vagues principales de collines dont la plus haute culmine à 300 mètres à la Montagne des Alouettes aux confins de la . Il représente le dernier soubresaut de l'énorme bousculade du Secondaire qui vint mourir, à bout de soufle, en bordure de l'immense plaine européenne finissante. Enfin, c'est le bocage à Saint-Sauveur, le pays de Colette et de Claudine à l'école, c'est la patrie de Pierre Larousse à , c'est aussi la terre des potiers à Saint-Amand, à , à Saint-Vérain, tandis qu'au plus profond des futaies de Saint-Fargeau retentissent encore, avec le brame des cerfs en octobre, les échos des chasses de la Grande- Mademoiselle.

UN PEU DE GÉOLOGIE

Les géologues vous diront que la Puisaye, pays de sables et de grès, de l'argile et du silex, a vu s'éloigner les rivages de la mer aux temps du Crétacé inférieur, Ere secondaire, c'est à dire, il y a une bonne centaine de millions d'années. Sur les terrains découverts par les tumultueux océans géologiques apparurent peu à peu les essences végétales que nous connaissons aujourd'hui, et la forêt s'installa sur un sol partout favorable à sa croissance. Sans nul doute, les bois qui recouvrent actuellement un bon tiers de la surface totale du pays descendent en droite ligne de l'immense et riche sylve de cette époque. LA PUISAYE

SITUATION l'économie édifiée peu à peu par le monde gréco-romain et dont la Gaule avait bénéficié pendant plus de quatre siècles. « Les grandes entreprises industrielles ont disparu. Les carrières, les mines sont abandonnées faute de capitaux et faute de main-d'œuvre. L'Etat s'efforce de rétablir la production mais surtout pour répondre aux besoins de la Cour, de l'Administration et de l'Armée. Les grands domaines, d'autre part, produisent ce qui est nécessaire à leur vie. » La barbarie s'installe dans toute la région avec l'arrivée des Germains. Peut-on affirmer que toute exploitation métallurgique cessa définitivement? Non, assurément. Sporadiquement, à certaines périodes de calme, de paix relative, correspond une reprise économique. Il est possible qu'une certaine activité reprit par moments à l'emplacement des fourneaux. Le minerai de surface épuisé, on reprit la recherche en profondeur. Au surplus, avec le temps et l'expérience, il semble que les méthodes et procédés de cuisson aient quelque peu évolué. Certains auteurs pensent que la période des invasions ne marque pas forcément la fin de l'industrie métallurgique. A Tannerre, par exemple, la butte située à l'Ouest du ferrier de la Garenne fut mise à profit pour la construction d'un système de défense du type « motte féodale » élevé semble-- t-il à l'époque mérovingienne, peut-être même à la place d'un opidum gallo-romain. La construction qu'elle suppor- tait, élevée en bois, aurait été chargée de la protection de l'établissement industriel en même temps que de la surveillance de la fameuse « route du fer » dont il fut question plus haut, et qui menait de Bibracte à Lutèce (carte p. 29). Plus tard, cette forteresse fut remplacée par le Château féodal dit de la Motte-Champlay, auquel fut peut-être

55. Déchelette: « Manuel d'Archéologie », t. IV. même adjoint un second fief contigü au premier. Les assises de celui-ci ont été définitivement rasées au début du XX siècle avec la butte de scories qui le supportait et dont les anciens du pays ont conservé le souvenir sous le nom de « Pavillon ». Ensuite, les renseignements font défaut actuellement pour suivre le cheminement au cours du Moyen-Age de l'industrie métallurgique dans notre région. Si les villages se relevèrent petit à petit à la suite des invasions, et reprirent vite sous les Mérovingiens, maintes découvertes l'attestent, on fait encore difficilement la part de l'activité industrielle métallurgique dans les causes de ce renouveau. La démoli- tion systématique au siècle dernier des grands ferriers de la Puisaye, à commencer bien entendu par la partie supérieure des buttes, c'est-à-dire la couche la plus récente, nous prive du meilleur moyen de datation de leur fin. L'édification, au cours du Moyen-Age, d'un grand nombre de mottes féodales dans un pays au demeurant très pauvre, sans ressources agricoles, difficile à pénétrer à cause de l'état du sol et des routes, et de la présence de forêts quasi- impénétrables, plaide pour l'existence et la protection d'une quelconque richesse en exploitation. De plus, les besoins sans cesse croissants de fer en France n'auraient-ils pas conduit à préserver et à conserver une industrie qui, si elle n'était plus très rentable, présentait au moins l'avantage de se trouver à portée de la main des rois de France dans les périodes où l'importation de métal pouvait s'avérer entre- prise hasardeuse ? Seules l'investigation et la fouille systématiques des abords des ferriers, particulièrement riches en vestiges de toute sorte, mais inexploités, permettra de combler le hiatus que représente la période du haut Moyen-Age industriel. Retenons donc que partout où on pouvait encore trouver

56. On lira avec intérêt, de Ghislaine Noye : « Les fortifications de terre dans la seigneurerie de Toucy du X au XII (1976), Archéol. médiévale, T. VII. le minerai, on rallumait les fourneaux pour subvenir aux besoins du moment en métal. Par exemple, l'Agréau, le Four, le Branlin et l'Ouanne portaient au Moyen-Age moulins à battre le fer Au XII siècle une forge fonction- nait encore à Fontenoy. Sougères-en-Puisaye avait aussi une fonderie sous Philippe de Valois L'historien Vathaire de

Guerchy rapporte que des compte de coupes de bois de l'année 1316 effectuées entre Tannerre et Dracy font état de

« forges et de ruines ». Enfin, durant la guerre de Cent Ans, les Anglais « exploitèrent un ferrier » près de Saint- Sauveur 59

On pourrait multiplier les exemples de témoignages de la

persistance de l'industrie métallurgique en Puisaye depuis la

période des grandes invasions jusqu'au XVII ou XVIII siècle.

Toutefois cette activité fut loin d'égaler la belle époque de

production des temps gallo-romains.

57. Lire, les études d'André Bourgeois: «Ferriers de Puisaye», B.A.E.T. n° 7. 58. Ghislaine Noyé: « Les fortifications de Terre dans la seigneurie de Toucy » (op. cit.). 59. Paul Gache: « La Puisaye et ses Poyauds » (op. cit.). Pots de grés de Saint-Amand décorés au laitier tiré des fourneaux gallo-romains de Puisaye

LES FERRIERS AUJOURD'HUI

Les ferriers que le sommeil gagnait petit à petit depuis le Haut Moyen-Age, se réveillèrent à la fin du XIX siècle sous les coups de pioche des constructeurs de routes modernes et de lignes de chemin de fer. La Puisaye, cette contrée impénétrable, au dire des auteurs, vit s'ouvrir à cette époque plusieurs grandes routes nationales. On rechargea les anciens chemins défoncés. Les lignes de chemin de fer d'Auxerre à Gien et de Triguères à Surgy furent créées. Pour tous ces travaux on vint puiser dans les immenses réserves des tas de scories qui fournis- saient un matériau sain, facile à extraire et bon marché. Avant la guerre de 1914-1918, les scories les plus lourdes, le crécis comme on l'appelle ici, particulièrement riches en manganèse, prirent le chemin des Hauts-Fourneaux de Lorraine. A Tannerre, un petit chemin de fer Decauville reliait le ferrier de la Garenne à la gare de Villiers-Saint- Benoît, assurant ainsi l'acheminement jusque dans l'Est de la France. Cette exploitation intensive des plus grands ferriers ne prit fin que lorsque, bien souvent, les stocks de scories furent épuisés. Avant d'en finir avec l'exploitation des restes des anciens fours gallo-romains, il convient de signaler l'utilisation du laitier dans l'industrie de la poterie de grès. En effet, les potiers de Saint-Amand, Treigny, Arquian vinrent recher- cher, dans la masse des résidus, les scories vitrifiées, le laitier, qu'ils réduisaient à l'état de poudre et qu'ils incorporaient à d'autres ingrédients pour émailler leurs pots. Il existait, sur certaines rivières de Puisaye, le Bourdon à Saint-Fargeau, et surtout la Vrille à Treigny et à Saint- Amand, des moulins à laitier. Des collecteurs y apportaient le fruit de leur ramassage fait sur les ferriers. Un ingénieux système de martinets hydrauliques en assurait le concassage et le broyage. Les potiers venaient s'y approvisionner

Le laitier fut exploité depuis le XVIII siècle jusqu'à ces

dernières années. Il est remplacé aujourd'hui par des

ingrédients de composition chimique.

CONCLUSION

L'histoire des ferriers de la Puisaye représente un sujet trop vaste pour qu'on puisse l'aborder dans un travail de la prétention de ces pages. Si, depuis plus d'un siècle, des

curieux, amateurs ou spécialistes, se sont penchés sur la

question, bien peu traitèrent par le détail l'ensemble du

problème qu'il pose à l'archéologie. Trop de points

demeurent encore obscurs, et l'on manque malheureuse-

ment de plus en plus de matériel d'étude puisque la plupart

des grands ferriers ont disparu. Des disciplines modernes

qui utilisent les techniques les plus sophistiquées d'analyse viennent heureusement au secours des chercheurs pour

interpréter notamment les réactions produites dans les 60. Marcel Poulet, dans son livre « La Poterie de Grès de Puisaye», traite parfaitement du sujet concernant l'émaillage des pots de grès au laitier. fours, et par là, nous permettre de retrouver les méthodes mises en œuvre par les ferrons. Parallèlement, la convergence des connaissances récentes de plus en plus poussées des instants de la vie quotidienne pendant la période antique, et particulièrement de l'époque gallo-romaine, nous permet d'enrichir chaque jour notre acquit, et de mieux cerner l'atmosphère, le climat humain dans lequel la Puisaye a vécu un moment important de son histoire. Il reste cependant, et surtout, à compléter ce travail d'amateur. A la fouille, pioche en main, il faut associer l'étude de laboratoire, la consultation des textes de toute origine, le témoignage de plus en plus rare de quelques survivants de l'exploitation des derniers ferriers. On pourra alors lever lentement un coin du voile qui recouvre, dans le silence de la forêt, ces véritables collines artificielles, élevées au prix de tant de travail et de misère par nos ancêtres lointains. Décembre 1980.

L'emplacement d'un ferrier rendu à la forêt

BIBLIOGRAPHIE

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Page

1. Exploitation des Ferriers au début du siècle (juin 1909) 10 2. Carte de situation de la Puisaye dans la France 13 3. Deux sortes de minerai de fer, fragment de limonite, nodule de marcassite 15 4. Photo d'un ferrier : le grand ferrier de Tannerre 21 5. Carte de la répartition des ferriers sur l'aire de la Puisaye 24 6. La diffusion de l'industrie du fer à travers l'Europe et son arrivée en Gaule 29 7. Une carrière de minerai de fer (limonite) Route de St-Sauveur à St-Amand au Lieu-dit « Les Carrières » 34 8. Le four de l'Abbé Ragot à Tannerre (croquis) .... 47 9. Le four des Blards à Fontaines (croquis) 49 10. Le four de Quiquerez dans le Jura bernois (croquis) 50 11. Tuyère de four à trois trous 53 12. Croquis, reconstitution, selon l'auteur, d'un fourneau du Ferrier de la Garenne à Tannerre 55 13. Une coulée de scorie à la sortie du four (ferrier de la Garenne à Tannerre) 60 14. Lopin ou loupe de fer (ferrier de Merry-Vaux) .... 63 15. Coupe d'un ferrier en cours d'exploitation (pho- to) 65 16. Exploitation des Ferriers de la Garenne à Tan- nerre en juin 1909 69 17. Lingots de fer (croquis) 72 18. « Le chemin Perre » voie romaine d'Entrains à Ousson-sur-Loire entre Faverelles et Annay 73 19. Les voies de communications dans l'antiquité gallo-romaine en Puisaye (Hypothèse d'après les connaissances actuelles) 79 20. Emplacement du Village des Ferrons au pied du Ferrier de la Garenne 112 21. Vase tripode en terre cuite noire 115 22. Vase « Sigillé » type Dragendorf 37 116 23. Poteries grises 118-119 24. Vénus anadyomènes (provenance Tannerre) 120 25. Clous — Outils — Fer à âne et divers objets en fer 122 26. Bijoux et objets divers 123 27. Photo de poteries de grès de St-Amand émaillés au laitier gallo-romain 131 28. Une partie du grand ferrier vingt ans après l'exploitation du crecis ...... 133

Les photographies sont dues à MM. Claude et Guy Chapat, Jacky Rapin et l'auteur. Les croquis et les cartes sont de la main de l'auteur.

ÉDITIONS DE CIVRY

Extrait du catalogue

EDITION :

Guette- Tison, J. Guilly Feuillets bourguignons (à paraître), G. Gasser La singulière épopée du sous-lieutenant Jean-Marc Ferrière, J.P. Brésillon La valise bleue, D. Macaire Journal de guerre d'un ouvrier creusotin Avallon en 1900, R. Prévost Anecdotes asquinoises, P. Meunier Chlouc, escargot de Bourgogne, A.M. Gillet Ethnocuisine d'Auvergne, C. Guillemard Histoires anecdotiques des rues d'Auxerre Ville de Montbard, Nadauld Evêques et comtes de Nevers Une noce d'autrefois, Fertiault Côte d'Or, Girault Chants populaires du Morvan et de Puisaye Une excursion dans le Morvan, Morlon Une excursion en Côte d'Or, Richard Guide de Semur Stigny Tant pis, M. Maquaire Sculpture, Pérot Montceau-les-Mines, un laboratoire au XIX siècle, Beaubernard

A PARAÎTRE

Terre de veuillots, Meunier Le père Leleu Troglodyte, Brésillon Bourgogne ancienne, Tome 1 La Puisaye au temps des Ferriers, Chapat Ethnocuisine du Lyonnais, Gontier Un coin du Morvan à travers l'histoire, Raillard ainsi que les « guides promenade » de Autun, Auxerre, Dijon, Nuit-Saint-Georges, Sens...