Tony Regazzoni Le Passé Est Pour Nous Une Riche Banque De Données Dans Laquelle Nous Pouvons Puiser Pour Nous Instruire, Si Nous Voulons Continuer À Aller De L’Avant
Le Banquet Tony Regazzoni Le passé est pour nous une riche banque de données dans laquelle nous pouvons puiser pour nous instruire, si nous voulons continuer à aller de l’avant. Jared Diamond, Effondrement éditions Gallimard, 2006 Présentation : “Le Banquet” est un projet de film d’anticipation flirtant avec les différents genres cinématographiques. Il consiste à faire se confronter de manière scientifique et satirique une certaine histoire du cinéma à celle de notre civilisation. Inventé il y a plus d’un siècle, le septième art possède désormais sa propre histoire que l’on peut nourrir de sous disciplines comme celles de l’archéologie du décor de cinéma ou des technologies de l’image. Des territoires entiers ont été façonnés et modifiés par l’Homme dans le but de créer de la fiction. Certains ont depuis été abandonnés, laissant apparaître les strates des simulâcres aux échelles variées. Vue d’un décor en ruine du film “El Condor” de John Guillermin, 1970 Le film a pour sujet et décor : le désert de Tabernas et le parc naturel du Cabo de Gata. Située dans le sud de l’Espagne, près d’Alméria, cette région, aussi appelée “Mini Hollywood”, a accueilli depuis plus d’un demi-siècle les tournages de films mythiques tels que : “King of Kings” (Nicholas Ray, 1961), “Lawrence of Arabia” (David Lean, 1962), “Cleopatra” (Joseph L. Mankiewicz, 1963), “Once Upon a Time in the West” (Sergio Leone, 1968), “La Folie des grandeurs” (Gérard Oury, 1971), “Conan the Barbarian” (John Milius, 1982), “Never Ending Story” (Wolfgang Petersen, 1984), “Indiana Jones and the Last Crusade” (Steven Spielberg, 1989), plus récemment “Exodus: Gods and Kings” (Ridley Scott, 2014) ou encore “Assassin’s Creed” (Justin Kurzel, 2016) mais aussi des films de série B beaucoup moins célèbres comme “The Valley of Gwanji” (Jim O’Connolly, 1969), The Amazons (Terence Young, 1973), The Exterminators of the Year 3000 (Giuliano Carnimeo, 1983) ou encore “Solarbabies” (Alan Johnson, 1986).
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