EE PPRN Vergeroux P1à95

DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES ET DE LA MER CHARENTE-MARITIME

Évaluation environnementale dans le cadre des révisions des Plans de Prévention des Risques Naturels Littoraux de l'Estuaire de la Charente – Commune de Vergeroux

DOSSIER D’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE

RAPPORT D’ÉTUDE

ARTELIA Agence de Bordeaux Parc Sextant – Bâtiment D 6-8 avenue des Satellites CS 70048 33187 LE HAILLAN CEDEX Tel. : 05 56 13 85 82 Fax : 05 56 13 85 63

DATE : OCTOBRE 2019 REF : 4352110 ARTELIA, Passion & Solutions DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES ET DE LA MER CHARENTE-MARITIME - Évaluation environnementale dans le cadre des révisions des Plans de Prévention des Risques Naturels Littoraux de l'Estuaire de la Charente – Commune de Vergeroux RAPPORT D’ÉTUDE

N° Affaire 4352110 Établi par Vérifié par Remarque

Parc Sextant – Bâtiment D 6-8 avenue des Satellites SEPTEMBRE 2019 Marielle CLEMENCEAU Mylène ESTEVE Version initiale CS 70048 Date SEPTEMBRE 2019 Marielle CLEMENCEAU Mylène ESTEVE Corrections client 33187 LE HAILLAN CEDEX OCTOBRE 2019 Marielle CLEMENCEAU Mylène ESTEVE Ajout corrections cartographies Tél. : 05 56 13 85 82 Indice 03 Fax : 05 56 13 85 63 01 02

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DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES ET DE LA MER CHARENTE-MARITIME - Évaluation environnementale dans le cadre des révisions des Plans de Prévention des Risques Naturels Littoraux de l'Estuaire de la Charente – Commune de Vergeroux RAPPORT D’ÉTUDE

5.1.2.1. Topographie générale du secteur d’étude ...... 23 SOMMAIRE 5.1.2.2. Zoom sur la commune de Vergeroux ...... 23 5.1.3. GÉOMORPHOLOGIE GÉNÉRALE DU SECTEUR ...... 24 5.1.4. CONTEXTE GÉOLOGIQUE ...... 24 1. Cadre réglementaire ...... 7 5.1.4.1. Géologie général du bassin d’étude ...... 24 5.1.4.2. Zoom sur la commune de Vergeroux ...... 25 1.1. PROCÉDURE DE RÉVISION DU PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES NATURELS DE VERGEROUX ...... 7 5.1.5. HYDROGÉOLOGIE ...... 25 5.1.5.1. Description et état des masses d’eau souterraines ...... 25 1.2. TEXTES DE RÉFÉRENCE ...... 7 5.1.5.2. Usages des masses d’eau souterraines : Captages d’alimentation en eau potable (AEP) . 28 5.1.6. LES EAUX SUPERFICIELLES ...... 29 1.3. CONTENU DE L’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE ...... 7 5.1.6.1. Description des masses d’eau superficielles ...... 29 5.1.6.2. État des masses d’eau ...... 32 5.1.6.3. Usages des eaux superficielles ...... 33 2. Présentation du Plan de Prévention des Risques Naturels de 5.1.7. ZONAGES RÉGLEMENTAIRES ...... 33 l’Estuaire de la Charente ...... 9 5.1.7.1. Zone de répartition des eaux (ZRE) ...... 33 5.1.7.2. Axes migrateurs ...... 34 2.1. OBJECTIFS D’UN PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES NATURELS ...... 9 5.1.7.3. Classement des cours d’eau ...... 34 2.2. COMPOSITION D’UN PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES NATURELS ...... 9 5.1.8. DOCUMENTS CADRES SUR LA GESTION DES EAUX ...... 36 2.3. EFFETS DU PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES NATURELS ...... 9 5.2. MILIEU NATUREL ...... 41 2.4. SITUATION GÉOGRAPHIQUE ...... 10 5.2.1. ZONES NATURELLES RÉGLEMENTAIRES ...... 41 5.2.1.1. Arrêtés préfectoraux de protection de biotope ...... 41 2.4.1. BASSIN ESTUAIRE DE LA CHARENTE ...... 10 5.2.1.2. Réserve naturelle ...... 43 2.4.2. COMMUNE DE VERGEROUX ...... 11 5.2.2. ZONES À GESTION CONTRACTUELLE ...... 43 5.2.2.1. Sites Natura 2000 ...... 43 2.5. NÉCESSITÉ D’UNE ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE DANS LE CAS DE 5.2.2.2. Parc naturel marin ...... 50 LA RÉVISION D’UN PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES NATURELS ...... 12 5.2.3. MAÎTRISE FONCIÈRE ...... 51 2.6. PHASAGE DE LA RÉVISION DES PLANS DE PRÉVENTION DES RISQUES 5.2.3.1. Conservatoire du littoral : Parcelles protégées (terrains acquis) ...... 51 NATURELS ESTUAIRE CHARENTE ...... 12 5.2.4. CONNAISSANCES NATURALISTES ...... 53 5.2.4.1. Zones Naturelles D'Intérêt Écologique Faunistique Et Floristique (Znieff) ...... 53 2.6.1. ADAPTATION DU MAILLAGE ET CALAGE DU MODÈLE ...... 12 5.2.4.2. Zones d’Importance pour la Conservation des Oiseaux ...... 62 2.6.2. DÉFINITION DES ÉVÉNEMENTS DE RÉFÉRENCE ...... 12 5.2.4.3. Zones humides ...... 64 5.2.4.4. Trames vertes et bleues...... 67 2.6.3. DÉTERMINATION DE LA PRISE EN COMPTE DES OUVRAGES DE PROTECTION DANS LE PPRN ...... 13 5.3. MILIEU HUMAIN ...... 69 2.6.4. CARACTÉRISATION DES ALÉAS ...... 17 5.3.1. OCCUPATION DES SOLS ...... 69 2.6.5. DÉFINITION DES ENJEUX ...... 17 5.3.1.1. Occupation du sol sur la zone d’étude à l’échelle du bassin ...... 69 5.3.1.2. Occupation du sol sur la commune de Vergeroux ...... 69 2.6.6. ZONAGE ...... 18 5.3.2. ORGANISATION TERRITORIALE ET OUTILS DE PLANIFICATION ...... 72 2.6.7. RÈGLEMENT ...... 18 2.6.7.1. Zonage 18 5.3.3. LA POPULATION (DÉMOGRAPHIE, HABITATS, ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES)...... 72 2.6.7.2. Prescriptions et recommandations ...... 18 5.3.3.1. Démographie ...... 72 5.3.3.2. Activités économiques ...... 73 2.7. CONCLUSION...... 19 5.3.4. INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT ...... 75 5.3.4.1. A l’échelle du bassin ...... 75 3. Solutions de substitution raisonnables pour répondre à l’objet 5.3.4.2. A l’échelle de Vergeroux ...... 75 du PPRN ...... 21 5.4. LES RISQUES ET LES NUISANCES ...... 77 5.4.1. LES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES ...... 77 4. Motifs pour lesquels la révision des PPRN a été retenue ...... 22 5.4.1.1. Risques naturels ...... 77 5.4.1.2. Risques technologiques ...... 79 5.4.2. NUISANCES ...... 82 5. Analyse de l’état initial de la zone d’étude et des milieux 5.4.2.1. Pollution des sols ...... 82 susceptibles d’être affectés par le plan ...... 23 5.4.2.2. Le bruit 84 5.4.2.3. La qualité de l’air ...... 84 5.1. MILIEU PHYSIQUE ...... 23 5.5. PATRIMOINE ET PAYSAGE ...... 84 5.1.1. CLIMATOLOGIE ET PLUVIOMÉTRIE ...... 23 5.5.1. PATRIMOINE CULTUREL...... 84 5.1.2. TOPOGRAPHIE ...... 23 5.5.1.1. Monuments historiques ...... 84

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5.5.1.2. Sites classés ...... 86 7. Analyse des effets cumulés du projet avec d’autres projets 5.5.1.3. Sites inscrits ...... 86 5.5.1.4. Sites archéologiques ...... 86 connus ...... 178 5.5.2. PAYSAGE ...... 88 7.1. PLANS ET PROGRAMMES VISÉS ...... 178 5.5.2.1. Entités paysagères de la zone d’étude ...... 88 5.5.2.2. Sensibilités paysagères ...... 88 7.2. COMPARAISON DES SCENARII « ALÉAS SUBMERSION MARINE » AVEC 5.5.2.3. Patrimoine paysager sur la commune de Vergeroux ...... 88 ET SANS INTÉGRATION DES TRAVAUX PRÉVUS PAR LE PAPI ...... 183 5.6. SYNTHÈSE DES ENJEUX ET PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION ...... 89 8. Analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets du 6. Analyse des effets du plan sur l’environnement ...... 96 projet du plan sur l’environnement ...... 184 6.1. ANALYSE DES EFFETS DU PLAN SUR L’ENVIRONNEMENT À L’ÉCHELLE 8.1. MÉTHODOLOGIE GÉNÉRALE ...... 184 DU BASSIN ...... 96 8.2. APPLICATION DE LA MÉTHODE D’ÉVALUATION AU PPRN ...... 184 6.1.1. RAPPEL DES OBJECTIFS DU PPRN ...... 96 6.1.2. MÉTHODE EMPLOYÉE ...... 96 8.2.1. PREMIÈRE PHASE : RECUEIL DES DONNÉES ...... 184 6.1.3. INCIDENCES GLOBALES ATTENDUES PAR LA MISE EN ŒUVRE DES PPRN ...... 96 8.2.2. DEUXIÈME PHASE : ANALYSE DES EFFETS ET MESURES ENVISAGÉES ...... 184 8.2.2.1. Effets du plan sur l’environnement ...... 184 6.1.4. MILIEU PHYSIQUE ...... 97 8.2.2.2. Effets cumulés du plan avec d’autres plans connus ...... 185 6.1.4.1. Climatologie et pluviométrie ...... 97 6.1.4.2. Topographie et géologie ...... 97 8.3. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES ...... 185 6.1.4.3. Eaux souterraines et superficielles...... 97 6.1.5. MILIEU NATUREL ...... 101 9. Résumé non technique ...... 186 6.1.5.1. Zones naturelles réglementaires ...... 101 6.1.5.2. Maîtrise Foncière ...... 101 9.1. CADRE RÉGLEMENTAIRE ...... 186 6.1.5.3. Connaissances naturalistes ...... 101 6.1.5.4. Conclusion sur le milieu naturel ...... 102 9.1.1. QU’EST QU’UN PPRN...... 186 6.1.6. MILIEU HUMAIN ...... 109 9.1.2. LES PPRN DU BASSIN DE L’ESTUAIRE DE LA CHARENTE ...... 186 6.1.6.1. Occupation des sols et urbanisation ...... 109 9.1.3. REVISION DES PPRN DES COMMUNES DE L’ESTUAIRE CHARENTE ...... 186 6.1.6.2. La population (démographie, habitats, activités économiques) ...... 109 6.1.6.3. Conclusion ...... 111 9.2. CONTENU DÉTAILLÉ DES ANCIENS PPRN ...... 189 6.1.6.4. Infrastructures de transport ...... 114 9.2.1. DÉFINITION DES ALÉAS...... 189 6.1.7. RISQUES ET NUISANCES ...... 117 9.2.2. DÉFINITION DES ENJEUX ...... 189 6.1.7.1. Les risques naturels et technologiques ...... 117 6.1.7.2. Nuisances ...... 117 9.2.3. LE ZONAGE ET LE RÈGLEMENT ...... 190 6.1.8. PATRIMOINE ET PAYSAGE ...... 122 9.3. MODIFICATIONS APPORTÉES AU PPRN DE VERGEROUX LORS DE SA 6.1.8.1. Patrimoine culturel ...... 122 RÉVISION ...... 190 6.1.8.2. Paysage 122 9.3.1. EVÈNEMENT DE RÉFÉRENCE ...... 190 6.1.9. EFFETS DU PPRN SUR L’ENVIRONNEMENT - CONCLUSION ...... 125 9.3.2. DÉFINITION DES ALÉAS...... 190 6.2. ANALYSE DES EFFETS DU PLAN SUR L’ENVIRONNEMENT À L’ÉCHELLE 9.3.3. DÉFINITION DES ENJEUX ...... 191 DE LA COMMUNE DE VERGEROUX ...... 125 9.3.4. ZONAGE ET RÈGLEMENT ...... 191 6.2.1. EVOLUTION DES ÉLÉMENTS MODIFIÉS PAR LA RÉVISION (RÈGLEMENTS ET hors zone d’aléas ; permis de construire soumis aux règles du PLU...... 191 CARTES) DU PPRN PAR RAPPORT AU PPRN INITIAL DE 2013 ...... 125 9.3.5. LES EMPRISES TOTALES DU ZONAGE RÉGLEMENTAIRE ...... 192 6.2.1.1. Différence de méthodologie entre les deux PPRN (initial et en cours de révision) ...... 125 hors zone d’aléas ; permis de construire soumis aux règles du PLU...... 128 9.4. ANALYSE DE L’ÉTAT INITIAL DE LA ZONE D’ÉTUDE ET DES MILIEUX 6.2.1.2. Les Nouvelles emprises du zonage réglementaire ...... 129 SUSCEPTIBLES D’ÊTRE AFFECTÉS PAR LE PLAN ET ANALYSE DES 6.2.1.3. Les évolutions du règlement ...... 135 6.2.1.4. Le choix des variantes réglementaires ...... 135 EFFETS DU PLAN SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 198 6.2.2. ANALYSES DES INCIDENCES LIÉES AUX ÉVOLUTIONS DE ZONAGE DU PPRN DE 9.4.1. ECHELLE DU BASSIN ESTUAIRE DE LA CHARENTE ...... 198 VERGEROUX ...... 137 9.4.2. ECHELLE DE LA COMMUNE DE VERGEROUX ...... 205 6.2.2.1. Avant-propos ...... 137 6.2.2.2. Milieu physique ...... 138 9.5. ANALYSE DES EFFETS CUMULÉS DU PROJET AVEC D’AUTRES PROJETS 6.2.2.3. Milieu Naturel ...... 141 CONNUS ...... 209 6.2.2.4. Milieu Humain ...... 161 6.2.2.5. Risques et Nuisances ...... 168 6.2.2.6. Patrimoine et Paysage ...... 173 10. Annexes ...... 213

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TABLEAUX FIGURES

TABL. 1 - PRINCIPES DE PRISE EN COMPTE DES OUVRAGES DE PROTECTION SUR LE SECTEUR MARITIME SOUMIS A LA HOULE (SOURCE : FIG. 1. TERRITOIRE D’ÉTUDE (SOURCE : IGN) ...... 10 FIG. 3. PRISE EN COMPTE DES OUVRAGES DE PROTECTION POUR L’ÉVÉNEMENT DE RÉFÉRENCE À COURT TERME ARTELIA) 13 (SOURCE : ARTELIA) ...... 15 TABL. 2 - PRINCIPES DE PRISE EN COMPTE DES OUVRAGES DE PROTECTION SUR LE SECTEUR ESTUARIEN (SOURCE : ARTELIA) ...... 14 FIG. 4. PRISE EN COMPTE DES OUVRAGES DE PROTECTION POUR L’ÉVÉNEMENT DE RÉFÉRENCE À LONG TERME TABL. 3 - DEFINITION DES ALEAS (SOURCE : ARTELIA)...... 17 (SOURCE : ARTELIA) ...... 16 FIG. 5. SCHÉMA DES PHASES D’ÉLABORATION D’UN PPRN (SOURCE : NOTE PPRN) ...... 20 TABL. 4 - LISTE DES ENJEUX INVENTORIES ET CLASSEMENT EN NIVEAUX D'ENJEUX ASSOCIES LORS DE L’ELABORATION DU PPRN DE FIG. 6. DIAGRAMME OMBROTHERMIQUE DE LA STATION DE LA ROCHELLE, ÉTABLI À PARTIR DES NORMALES VERGEROUX...... 17 MENSUELLES DE 1981 À 2010 (SOURCE : MÉTÉO FRANCE) ...... 23 TABL. 5 - TABLEAU DE ZONAGE REGLEMENTAIRE (SOURCE DDTM CHARENTE-MARITIME) ...... 18 FIG. 7. TOPOGRAPHIE DU SECTEUR D’ÉTUDE (SOURCE : TOPOGRAPHIC-MAP.COM) ...... 23 FIG. 9. CARTE GÉOLOGIQUE AU 1/50000ÈME AU DROIT DU SITE (SOURCE : BRGM) ...... 25 TABL. 6 - IDENTIFICATION DES MASSES D’EAUX SOUTERRAINES SUR LE BASSIN DE RISQUE (SOURCE : AGENCE DE L’EAU ADOUR- FIG. 11. LOCALISATION DES MASSES D’EAUX SOUTERRAINES (SOURCE : SANDRE) ...... 27 GARONNE) ...... 26 FIG. 12. LOCALISATION DES CAPTAGES AEP EN SERVICE DANS LE SECTEUR D’ÉTUDE (SOURCE : ARS) ...... 28 FIG. 13. LOCALISATION DU RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE ET DES MASSES D’EAU CÔTIÈRES...... 30 TABL. 7 - LISTE DES COURS D’EAU S’ECOULANT DANS LES VILLES DU BASSIN DE RISQUE ETUDIE ...... 29 FIG. 15. LOCALISATION DES ZONES OSTRÉICOLES ET MYTILICOLES (SOURCE : SAGE CHARENTE) ...... 33 TABL. 8 - CRITERES DU BON ETAT DES MASSES D’EAU SUPERFICIELLES...... 32 FIG. 16. CLASSEMENT DES COURS D’EAU (SELON L’ARTICLE L.214-17-I DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT) ...... 35 TABL. 9 - ÉTAT ET OBJECTIFS DES MASSES D'EAU DU BASSIN DE RISQUE ETUDIE (SOURCE : SDAGE ADOUR-GARONNE 2016-2021) .. 32 FIG. 17. LOCALISATION DES ARRÊTÉS PRÉFECTORAUX DE PROTECTION DE BIOTOPE (SOURCE : DREAL POITOU- CHARENTES) ...... 42 TABL. 10 - CLASSEMENT DES COURS D’EAU (SELON L’ARTICLE L.214-17-I DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT) ...... 34 FIG. 18. LOCALISATION DES SITES NATURA 2000 (SOURCE : DREAL POITOU-CHARENTES) ...... 44 TABL. 11 - DESCRIPTION DES DOCUMENTS CADRES SUR LA GESTION DES EAUX LIES AU SITE ...... 37 FIG. 19. PARCELLES ACQUISES PAR LE CONSERVATOIRE DU LITTORAL AU DROIT DU SECTEUR D’ÉTUDE (SOURCE : TABL. 12 - LES HABITATS D’INTERET COMMUNAUTAIRE SUR LE SITE (SOURCE : CHARTE NATURA 2000 FR 5400429 « MARAIS DE SIGORE) ...... 52 FIG. 21. LOCALISATION DES ZNIEFF (SOURCE : DREAL POITOU-CHARENTES) ...... 54 ROCHEFORT »-FR 5410013 « ANSE DE FOURAS, BAIES D’YVES, MARAIS DE ROCHEFORT » LPO/CA 17 2009) ...... 45 FIG. 22. LOCALISATION DES ZICO (SOURCE : DREAL POITOU-CHARENTES) ...... 63 TABL. 13 - LES ESPECES D’INTERET COMMUNAUTAIRE SUR LE SITE (SOURCE : CHARTE NATURA 2000 FR 5400429 « MARAIS DE FIG. 23. TAUX DE ZONES HUMIDES PAR RAPPORT À LA SUPERFICIE DES BASSINS VERSANTS (SOURCE : SAGE ROCHEFORT »-FR 5410013 « ANSE DE FOURAS, BAIES D’YVES, MARAIS DE ROCHEFORT » LPO/CA 17 2009) ...... 46 CHARENTE – EPTB CHARENTE – 2010) ...... 64 FIG. 24. LOCALISATION DES ZONES HUMIDES (SOURCE : RÉSEAU PARTENARIAL DES DONNÉES SUR LES ZONES TABL. 14 - HABITATS VISES DIRECTIVE HABITATS FAUNE FLORE DU SITE NATURA 2000 (SOURCE : DOCOB SITES NATURA 2000 HUMIDES (RPDZH) ...... 65 « ESTUAIRE ET BASSE VALLEE DE LA CHARENTE » (ZPS FR5412025 ET ZSC FR5400430)) ...... 46 FIG. 26. CARTOGRAPHIE DES COMPOSANTES DE LA TRAME VERTE ET BLEUE AU DROIT DU BASSIN DE RISQUE TABL. 15 - LISTE DES ESPECES D’INTERET COMMUNAUTAIRE DU SITE NATURA 2000 (SOURCE : DOCOB SITES NATURA 2000 (SOURCE : SRCE POITOU-CHARENTES) ...... 68 FIG. 27. OCCUPATION DES SOLS (SOURCE : CORINE LAND COVER - 2018) ...... 70 « ESTUAIRE ET BASSE VALLEE DE LA CHARENTE » (ZPS FR5412025 ET ZSC FR5400430)) ...... 47 FIG. 28. OCCUPATION DES SOLS (SOURCE : CORINE LAND COVER - 2018) – ZOOM SUR LA COMMUNE DE TABL. 16 - HABITATS VISES DIRECTIVE HABITATS FAUNE FLORE DU SITE NATURA 2000 (SOURCE : DOCOB SITES NATURA 2000 VERGEROUX ...... 71 FIG. 29. PART DES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES PAR COMMUNE ÉTUDIÉE (SOURCE : INSEE) ...... 73 « MARAIS DE BROUAGE - OLERON » (ZPS FR5410028 ET ZSC FR5400431) ...... 48 FIG. 30. CARTE DU RÉSEAU ROUTIER AU SEIN DU TERRITOIRE D’ÉTUDE ...... 76 TABL. 17 - LISTE DES ESPECES D’INTERET COMMUNAUTAIRE DU SITE NATURA 2000 (SOURCE : DOCOB SITES NATURA 2000 FIG. 31. RISQUE RETRAIT-GONFLEMENT DES ARGILES (SOURCE : GÉORISQUES) ...... 77 « ESTUAIRE ET BASSE VALLEE DE LA CHARENTE » (ZPS FR5412025 ET ZSC FR5400430)) ...... 49 FIG. 32. RISQUE DE CAVITÉS (SOURCE : GÉORISQUES) ...... 77 FIG. 33. RISQUE D’INONDATIONS PAR REMONTÉE DE NAPPE (SOURCE : GÉORISQUES) ...... 78 TABL. 18 - HABITATS D’INTERET COMMUNAUTAIRE DU SITE (INSCRITS DANS L’ANNEXE I DE LA DIRECTIVE HABITATS FAUNE FLORE) FIG. 34. RISQUE DE MOUVEMENTS DE TERRAIN (SOURCE : GÉORISQUES) ...... 78 (SOURCE : FICHE DESCRIPTION DU SITE NATURA 2000 FR5400469 – DREAL ET PREFECTURE POITOU-CHARENTES) ...... 49 FIG. 35. RISQUE DE SISMICITÉ (SOURCE : GÉORISQUES) ...... 79 TABL. 19 - ESPECES D’INTERET COMMUNAUTAIRE DU SITE (INSCRITS DANS L’ANNEXE II DE LA DIRECTIVE HABITATS FAUNE FLORE) FIG. 36. RISQUE DE TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES (SOURCE : SIGORE) ...... 79 FIG. 37. RÉSEAU DE GAZ TRAVERSANT LES COMMUNES ÉTUDIÉES (SOURCE : GÉORISQUES) ...... 79 (SOURCE : FICHE DESCRIPTION DU SITE NATURA 2000 FR5400469 – DREAL ET PREFECTURE POITOU-CHARENTES) ...... 50 FIG. 38. INSTALLATIONS ICPE AU DROIT DU BASSIN DE RISQUE (SOURCE : MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT) ...... 81 TABL. 20 - ESPECES D’INTERET COMMUNAUTAIRE D’OISEAUX DU SITE (INSCRITS DANS LA DIRECTIVE OISEAUX) (SOURCE : FICHE FIG. 39. CARTE DES SITES ET SOLS POLLUÉS (OU POTENTIELLEMENT POLLUÉS) APPELANT UNE ACTION DES DESCRIPTION DU SITE NATURA 2000 FR5412026 – DREAL ET PREFECTURE POITOU-CHARENTES) ...... 50 POUVOIRS PUBLICS, À TITRE PRÉVENTIF OU CURATIF (SOURCE : BASOL)...... 83 FIG. 40. PLAN D’EXPOSITION AU BRUIT (PEB) AUTOUR DE L’AÉRODROME DE ROCHEFORT ...... 84 TABL. 21 - DESCRIPTION DES ZNIEFF DE TYPE I ET II LOCALISEES AU DROIT DU SITE D’ETUDE ...... 55 FIG. 41. CATÉGORIES DES INFRASTRUCTURES SUR LE SECTEUR D’ÉTUDE (SOURCE : SIGORE) ...... 84 TABL. 22 - DOCUMENTS D’URBANISME APPLICABLES SUR LE TERRITOIRE (SOURCE : DDTM CHARENTE-MARITIME - CARTELIE) ...... 72 FIG. 42. LOCALISATION DES MONUMENTS HISTORIQUES AU DROIT DU PÉRIMÈTRE D’ÉTUDES (SOURCE : DRAC TABL. 23 - DEMOGRAPHIE DES COMMUNES DU BASSIN DE RISQUE (SOURCE : INSEE - 2014) ...... 72 POITOU-CHARENTES) ...... 85 FIG. 43. PÉRIMÈTRE DU SITE CLASSÉ DE L’ESTUAIRE DE LA CHARENTE ET DE L’ARSENAL DE ROCHEFORT ...... 86 TABL. 24 - HISTOGRAMME DE L’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE SUR LA COMMUNE DE VERGEROUX. SOURCE : INSEE ...... 73 FIG. 44. LOCALISATION DES SITES INSCRITS ET CLASSÉS (SOURCE : SIGORE POITOU-CHARENTES) ...... 87 TABL. 25 - SITUATION ET PERSPECTIVES DE L’ACTIVITE AGRICOLE DANS LE BASSIN DE RISQUE (SOURCE : SCOT PAYS ROCHEFORTAIS) ... 74 FIG. 45. ENTITÉS PAYSAGÈRES DU BASSIN DE RISQUE (SOURCE : SIGORE) ...... 88 FIG. 46. PHOTOGRAPHIE AÉRIENNE DE L’ESTUAIRE DE LA CHARENTE (SOURCE : HTTPS://WWW.PASSION- TABL. 26 - SITUATION ET PERSPECTIVES DES ZONES D’ACTIVITES DANS LE BASSIN DE RISQUE (SOURCE : SCOT PAYS ROCHEFORTAIS) .... 74 AQUITAINE.FR/ESTUAIRE-CHARENTE-VU-DU-CIEL/) ...... 88 TABL. 27 - LISTE DES INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DANS LES COMMUNES CONCERNEES PAR FIG. 47. CHAMPS D’INONDATION LORS DE LA TEMPÊTE XYNTHIA AU DROIT DE L’ESTUAIRE DE LA CHARENTE L’ETUDE (SOURCE : MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT)...... 80 (SOURCE : SERVICE RÉGIONAL DE TRAITEMENT D’IMAGE ET DE TÉLÉDÉTECTION (SERTIT)) ...... 97 FIG. 48. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE X20 CORRELE AVEC LES PERIMETRES DE PROTECTION DES TABL. 28 - DESCRIPTION DES SITES BASOL LOCALISES AU DROIT DU SITE D’ETUDE ...... 82 CAPTAGES AEP ...... 99 TABL. 29 - NOMBRE DE SITES BASIAS PAR COMMUNE ETUDIEE (SOURCE : GEORISQUES) ...... 82 FIG. 49. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE X60 CORRELE AVEC LES PERIMETRES DE PROTECTION DES TABL. 30 - DESCRIPTION DES NOUVEAUX ZONAGES ...... 128 CAPTAGES AEP ...... 100 FIG. 50. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +20CM CORRÉLÉ AUX SITES NATURA 2000 ET AUX ARRÊTÉS TABL. 31 - TABLEAU DE ZONAGE REGLEMENTAIRE (SOURCE DDTM CHARENTE-MARITIME) ...... 185 PRÉFECTORAUX DE PROTECTION DE BIOTOPE (APPB) DU SECTEUR ...... 103 TABL. 32 - DEFINITION DES ALEAS (SOURCE : ARTELIA)...... 189 FIG. 51. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +60CM CORRÉLÉ AUX SITES NATURA 2000 ET AUX ARRÊTÉS TABL. 33 - DESCRIPTION DES ANCIENS ZONAGES ...... 190 PRÉFECTORAUX DE PROTECTION DE BIOTOPE (APPB) DU SECTEUR ...... 104 FIG. 52. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +20CM CORRÉLÉ AUX SITES DU CONSERVATOIRE DU LITTORAL ET TABL. 34 - DEFINITION DES ALEAS (SOURCE : ARTELIA)...... 191 AUX ZONES HUMIDES DU SECTEUR ...... 105 TABL. 35 - TABLEAU DE ZONAGE REGLEMENTAIRE (SOURCE DDTM CHARENTE-MARITIME) ...... 191 FIG. 53. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +60CM CORRÉLÉ AUX SITES DU CONSERVATOIRE DU LITTORAL ET TABL. 36 - DESCRIPTION DES NOUVEAUX ZONAGES ...... 191 AUX ZONES HUMIDES DU SECTEUR ...... 106 FIG. 54. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +20CM CORRÉLÉ AUX ZNIEFF ET ZICO DU SECTEUR ...... 107 TABL. 37 - TABLEAU DE SYNTHESE DES ENJEUX, DES IMPACTS ATTENDUS ET DES MESURES PROPOSEES SUR VERGEROUX ...... 206 FIG. 55. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +60CM CORRÉLÉ AUX ZNIEFF ET ZICO DU SECTEUR ...... 108 FIG. 56. EVOLUTION PROJETÉE DE LA POPULATION DANS LES ZONES À RISQUE INONDATION ...... 110

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FIG. 57. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +20CM CORRÉLÉ À L’OCCUPATION DES SOLS DU SECTEUR ...... 112 FIG. 58. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +60CM CORRÉLÉ À L’OCCUPATION DES SOLS DU SECTEUR ...... 113 FIG. 59. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +20CM CORRÉLÉ AUX INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT DU SECTEUR ...... 115 FIG. 60. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +60CM CORRÉLÉ AUX INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT DU SECTEUR ...... 116 FIG. 61. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +20CM CORRÉLÉ AUX SITES ICPE DU SECTEUR ...... 118 FIG. 62. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +60CM CORRÉLÉ AUX SITES ICPE DU SECTEUR ...... 119 FIG. 63. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +20CM CORRÉLÉ AUX SITES ET SOLS POLLUÉS OU POTENTIELLEMENT POLLUÉS DU SECTEUR ...... 120 FIG. 64. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +60CM CORRÉLÉ AUX SITES ET SOLS POLLUÉS OU POTENTIELLEMENT POLLUÉS DU SECTEUR ...... 121 FIG. 65. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +20 CM CORRÉLÉ AU PATRIMOINE DU SECTEUR ...... 123 FIG. 66. CARTE DE L’ALEA SUBMERSION MARINE +60 CM CORRÉLÉ AU PATRIMOINE DU SECTEUR ...... 124 FIG. 68. DESCRIPTION DES ANCIENS ZONAGES ...... 127 FIG. 78. ZONES REGLEMENTAIRES NOUVELLES AU REGARD DU PPRN DE 2013 DE VERGEROUX CORRELEES AUX INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 ...... 147 FIG. 79. ZONES REGLEMENTAIRES RETIREES AU REGARD DU PPRN DE 2013 DE VERGEROUX CORRELEES AUX INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 ...... 148 FIG. 80. ZONES REGLEMENTAIRES BLEUES DU PPRN DE 2013 DE VERGEROUX PASSEES EN ROUGES CORRELEES AUX INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 ...... 149 FIG. 81. ZONES REGLEMENTAIRES ROUGES DU PPRN DE 2013 DE VERGEROUX PASSEES EN BLEUES CORRELEES AUX INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000 ...... 150 FIG. 90. ZONES REGLEMENTAIRES NOUVELLES AU REGARD DU PPRN DE 2013 – INCIDENCES SUR L’OCCUPATION DU SOL ...... 164 FIG. 91. ZONES REGLEMENTAIRES RETIREES AU REGARD DU PPRN DE 2013 – INCIDENCES SUR L’OCCUPATION DU SOL ...... 165 FIG. 92. ZONES REGLEMENTAIRES BLEUES DU PPRN DE 2013 PASSEES EN ROUGES – INCIDENCES SUR L’OCCUPATION DU SOL ...... 166 FIG. 93. ZONES REGLEMENTAIRES ROUGES DU PPRN DE 2013 PASSEES EN BLEUES – INCIDENCES SUR L’OCCUPATION DU SOL ...... 167 FIG. 98. ZONES REGLEMENTAIRES NOUVELLES AU REGARD DU PPRN DE 2013 – INCIDENCES SUR LE PATRIMOINE ... 174 FIG. 99. ZONES REGLEMENTAIRES RETIREES AU REGARD DU PPRN DE 2013 – INCIDENCES SUR LE PATRIMOINE ...... 175 FIG. 100. ZONES REGLEMENTAIRES BLEUES DU PPRN DE 2013 PASSEES EN ROUGES – INCIDENCES SUR LE PATRIMOINE ...... 176 FIG. 101. ZONES REGLEMENTAIRES ROUGES DU PPRN DE 2013 PASSEES EN BLEUES – INCIDENCES SUR LE PATRIMOINE ...... 177

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ces PPRN devait être soumises à évaluation environnementale en application de la section deux 1. CADRE REGLEMENTAIRE du chapitre II du titre II du livre premier du code de l’environnement.

Le présent dossier constitue l’évaluation environnementale du PPRN Risque Submersion 1.1. PROCEDURE DE REVISION DU PLAN DE PREVENTION DES marine de l’Estuaire de la Charente pour la commune de Vergeroux, évaluation environnementale entrant ainsi dans le processus de révision de ce PPRN. RISQUES NATURELS DE VERGEROUX

Le PPRN de la commune de Vergeroux a été approuvé par arrêté préfectoral du 21 mars 2013. 1.2. TEXTES DE REFERENCE Une révision des Plans de Prévention des Risques Naturels (PPRN) des communes de l’estuaire de la Charente et de l’Ile d’Aix a été initiée le 18 décembre 2017 dans le but d’élaborer, sur les 13 Selon l’article L.122-4 du Code de l’Environnement, on entend par : communes concernées, des PPRN plus adaptés à la nouvelle connaissance du risque submersion « " Plans et programmes " : les plans, schémas, programmes et autres documents de marine issue du modèle numérique développé dans le cadre du schéma global de protection planification élaborés ou adoptés par l’État, les collectivités territoriales ou leurs groupements et les contre la submersion marine de l’estuaire et des études menées dans le cadre du Programme établissements publics en dépendant, ainsi que leur modification, dès lors qu'ils sont prévus par d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI). Ces projets de révision traitent essentiellement du des dispositions législatives ou réglementaires, y compris ceux cofinancés par l'Union européenne risque de submersion marine, réévalué en tenant compte des conséquences de la tempête ; Xynthia, qui a frappé cette région dans la nuit du 27 au 28 février 2010 en causant de très importants dégâts par la submersion de larges portions du territoire. 2° " Évaluation environnementale " : un processus constitué de l'élaboration d'un rapport sur les incidences environnementales, la réalisation de consultations, la prise en compte de ce rapport et La Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) de la Charente-Maritime a été de ces consultations lors de la prise de décision par l'autorité qui adopte ou approuve le plan ou chargée de l’instruction du projet sous l’autorité du préfet de Charente-Maritime. programme, ainsi que la publication d'informations sur la décision, conformément aux articles L. 122-6 et suivants. » Ce bassin d'étude comprenait à l'origine 14 communes. Pour des raisons de cohérence hydraulique mais également administrative (nouveau périmètre de la CDA de La Rochelle), la Selon l’article L.122-6 du Code de l’Environnement : commune d'Yves a été rattachée au bassin d'études PPRN Nord du Département début 2016. « L'évaluation environnementale comporte l'établissement d'un rapport qui identifie, décrit et Sur les 13 communes restantes de ce bassin d'études : évalue les effets notables que peut avoir la mise en œuvre du plan ou du programme sur l'environnement ainsi que les solutions de substitution raisonnables tenant compte des objectifs et  11 Plans de Prévention des Risques Naturels ont été approuvés par arrêtés préfectoraux du champ d'application géographique du plan ou du programme. Ce rapport présente les mesures le 21 mars 2013, 13 octobre 2014 et le 12 février 2015. Ces 11 communes sont : Breuil prévues pour éviter, réduire et, dans la mesure du possible, compenser les incidences négatives Magné - Cabariot - Echillais - Port-des-Barques - Rochefort - St Hippolyte - St Laurent de notables que l'application du plan ou du programme peut entraîner sur l'environnement. Il expose la Prée - St Nazaire sur Charente - Soubise - Tonnay Charente - Vergeroux. les autres solutions envisagées et les raisons pour lesquelles, notamment du point de vue de la protection de l'environnement, le projet a été retenu. Il définit les critères, indicateurs et modalités  Les 2 autres communes de l'île d'Aix et de Fouras étaient dotées d'un PPRN appliqué par retenus pour suivre les effets du plan ou du programme sur l'environnement afin d'identifier anticipation par décisions respectives du 6 mars 2012 et du 27 juillet 2011. notamment, à un stade précoce, les impacts négatifs imprévus et envisager, si nécessaire, les mesures appropriées. Actuellement, de nouveaux PPRN sont approuvés :  PPRN de l’île d'Aix approuvé le 18 juillet 2018, Le rapport sur les incidences environnementales contient les informations qui peuvent être  PPRN de Fouras approuvé le 30 juillet 2018, raisonnablement exigées, compte tenu des connaissances et des méthodes d'évaluation existant à  PPRN de Rochefort approuvé le 26 juillet 2019, la date à laquelle est élaboré ou révisé le plan ou le programme, de son contenu et de son degré  Les révisions des PPRN des autres communes sont en cours. de précision et, le cas échéant, de l'existence d'autres plans ou programmes relatifs à tout ou partie de la même zone géographique ou de procédures d'évaluation environnementale prévues à La démarche environnementale a été initiée par la directive européenne du 27 juin 2011 relative à un stade ultérieur. » l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement (directive 2001/42/CE). Conformément à l’article R122-17-II, du code de l’environnement, le Plan de Prévention des 1.3. CONTENU DE L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE Risques Naturels fait partie des plans, schémas, programmes et autres documents de planification susceptibles de faire l’objet d’une évaluation environnementale après examen au cas par cas. L’article R.122-20 du Code de l’Environnement dans sa rédaction actuelle définit le contenu de Par demande en date du 7 juin 2016, la Direction Départementale des territoires et de la mer l’évaluation environnementale. Celle-ci doit présenter obligatoirement les éléments suivants : soumettait pour avis un dossier d’examen au cas par cas relatif au projet de révision des PPRN de l’estuaire de la Charente relevant des dispositions de l’article R.122-17-II du code de « L'évaluation environnementale est proportionnée à l'importance du plan, schéma, programme et l’environnement. autre document de planification, aux effets de sa mise en œuvre ainsi qu'aux enjeux Par décision en date du 20 juillet 2016, la formation d’autorité environnementale du Conseil environnementaux de la zone considérée. Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) a estimé que la révision de

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Le rapport environnemental, qui rend compte de la démarche d'évaluation environnementale,  Pour identifier, après l'adoption du plan, schéma, programme ou document de planification, comprend un résumé non technique des informations prévues ci-dessous : à un stade précoce, les impacts négatifs imprévus et permettre, si nécessaire, l'intervention de mesures appropriées ; 1° Une présentation générale indiquant, de manière résumée, les objectifs du plan, schéma, programme ou document de planification et son contenu, son articulation avec d'autres plans, 8° Une présentation des méthodes utilisées pour établir le rapport sur les incidences schémas, programmes ou documents de planification et, le cas échéant, si ces derniers ont fait, environnementales et, lorsque plusieurs méthodes sont disponibles, une explication des raisons feront ou pourront eux-mêmes faire l'objet d'une évaluation environnementale ; ayant conduit au choix opéré ;

2° Une description de l'état initial de l'environnement sur le territoire concerné, les perspectives de 9° Le cas échéant, l'avis émis par l'État membre de l'Union européenne consulté conformément son évolution probable si le plan, schéma, programme ou document de planification n'est pas mis aux dispositions de l'article L. 122-9 du présent code. » en œuvre, les principaux enjeux environnementaux de la zone dans laquelle s'appliquera le plan, schéma, programme ou document de planification et les caractéristiques environnementales des zones qui sont susceptibles d'être touchées par la mise en œuvre du plan, schéma, programme ou document de planification. Lorsque l'échelle du plan, schéma, programme ou document de planification le permet, les zonages environnementaux existants sont identifiés ;

3° Les solutions de substitution raisonnables permettant de répondre à l'objet du plan, schéma, programme ou document de planification dans son champ d'application territorial. Chaque hypothèse fait mention des avantages et inconvénients qu'elle présente, notamment au regard des 1° et 2° ;

4° L'exposé des motifs pour lesquels le projet de plan, schéma, programme ou document de planification a été retenu notamment au regard des objectifs de protection de l'environnement ;

5° L'exposé :

 Des effets notables probables de la mise en œuvre du plan, schéma, programme ou autre document de planification sur l'environnement, et notamment, s'il y a lieu, sur la santé humaine, la population, la diversité biologique, la faune, la flore, les sols, les eaux, l'air, le bruit, le climat, le patrimoine culturel architectural et archéologique et les paysages.

Les effets notables probables sur l'environnement sont regardés en fonction de leur caractère positif ou négatif, direct ou indirect, temporaire ou permanent, à court, moyen ou long terme ou encore en fonction de l'incidence née du cumul de ces effets. Ils prennent en compte les effets cumulés du plan, schéma, programme avec d'autres plans, schémas, programmes ou documents de planification ou projets de plans, schémas, programmes ou documents de planification connus ;

 De l'évaluation des incidences Natura 2000 mentionnée à l'article L. 414-4 ;

6° La présentation successive des mesures prises pour :

 Éviter les incidences négatives sur l'environnement du plan, schéma, programme ou autre document de planification sur l'environnement et la santé humaine ;

 Réduire l'impact des incidences mentionnées au a ci-dessus n'ayant pu être évitées ;

 Compenser, lorsque cela est possible, les incidences négatives notables du plan, schéma, programme ou document de planification sur l'environnement ou la santé humaine qui n'ont pu être ni évités ni suffisamment réduits. S'il n'est pas possible de compenser ces effets, la personne publique responsable justifie cette impossibilité.

Les mesures prises au titre du b du 5° sont identifiées de manière particulière.

7° La présentation des critères, indicateurs et modalités-y compris les échéances-retenus :

 Pour vérifier, après l'adoption du plan, schéma, programme ou document de planification, la correcte appréciation des effets défavorables identifiés au 5° et le caractère adéquat des mesures prises au titre du 6° ;

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2. PRESENTATION DU PLAN DE  la sensibilisation et l’information de la population sur les risques.

PREVENTION DES RISQUES NATURELS DE 2.2. COMPOSITION D’UN PLAN DE PREVENTION DES RISQUES L’ESTUAIRE DE LA CHARENTE NATURELS

Le dossier de PPR comporte trois documents (article R.562-3 du Code de l’Environnement) : 2.1. OBJECTIFS D’UN PLAN DE PREVENTION DES RISQUES NATURELS 1. Rapport de présentation : Évalue les risques à travers l’analyse des aléas et la carte des enjeux.

Au regard des différents risques naturels, plusieurs démarches ont été engagées, soit par les 2. Carte du zonage réglementaire : Sert à délimiter les zones à risques. Ce zonage est issu du collectivités locales, soit par l’État : croisement de la carte des aléas et des enjeux.

 le Programme d'Actions de Prévention des Inondations (PAPI) : élaboré par la 3. Règlement : A pour fonction de porter à la connaissance de tous, les règles s’appliquant à collectivité et contractualisé avec l’Etat, il traite de la protection et du secours des chacune des zones concernées. personnes et des biens ainsi que des travaux de défense du littoral.

 le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) : réalisé sous l'autorité du Maire, il définit l'organisation et le rôle de chaque élu et agent municipal en cas de survenance d'un 2.3. EFFETS DU PLAN DE PREVENTION DES RISQUES événement majeur. NATURELS

 le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) : réalisé sous En application des articles L 562-1 et L 562 -6 du Code de l’Environnement, le règlement du PPRN l'autorité du Maire, il informe sur les Risques Majeurs recensés sur la commune. fixe :  le Plan de Prévention des Risques (PPR) : conduit par les services de l’État, il vise à - la réglementation applicable aux projets nouveaux : réglementer l’urbanisation future et à diminuer la vulnérabilité des personnes et des biens exposés aux risques. Il s’agit d’un outil de prévention privilégié pour agir sur la sécurité  les types de constructions, d’ouvrages, d’aménagements ou d’exploitations interdits, des personnes et des biens.  les types de constructions, d’ouvrages, d’aménagements ou d’exploitations dont l’autorisation est soumise à des prescriptions particulières, L’ensemble de ces démarches vise à ne pas aggraver l'exposition de personnes et de biens dans  les recommandations qui n’ont pas force réglementaire mais qui peuvent utilement les zones à risques voire à diminuer leur vulnérabilité et implique donc : être prises par le maître d’ouvrage,

 l’amélioration de la connaissance des risques (territoire, aléa, enjeux, outils, acteurs,…), - la réglementation applicable aux biens et activités existants :

 la prévision, l’information, l’alerte et la gestion de crise (PCS, DICRIM, PPR),  les prescriptions applicables aux travaux sur les biens et activités existants, notamment pour les extensions, transformations, reconstructions,  la réduction de la vulnérabilité par la définition d’actions (PAPI, PPR),  les prescriptions visant à réduire la vulnérabilité des biens,  les recommandations qui n’ont pas force réglementaire mais qui peuvent utilement  la maîtrise de l’urbanisation par la mise en place de dispositifs réglementaires (PPR, PLU). être prises par le maître d’ouvrage, Les Plans de Prévention des Risques Naturels ont pour objet principal de délimiter les zones exposées aux risques naturels et d’y réglementer la construction, les aménagements - les mesures de prévention et de sauvegarde incombant aux collectivités publiques et les activités. En matière de prévention des risques naturels, l’Etat fonde son action sur et aux particuliers. des enjeux de sécurité des personnes et des biens, mais également sur des objectifs de réduction des dommages aux biens et aux activités économiques par la réglementation des Le Plan de Prévention des Risques naturels prévisibles (PPR) approuvé vaut servitude d’utilité projets existants et l’encadrement des projets nouveaux sur le territoire communal. publique en application de l’article L 562-4 du code de l’Environnement. En ce sens, il doit être annexé au plan local d’urbanisme. Ainsi, le PPRN permet plus particulièrement : À ce titre, le PPRN s’applique à tous, collectivités et particuliers (personnes physiques et  une meilleure connaissance des risques naturels, personnes morales) en tant que servitude d’utilité publique. Il constitue une limitation administrative au droit de propriété dans un but d’intérêt général.  la définition d’actions en vue de sécuriser les personnes et les biens, Lorsqu’une commune est couverte par un document d’urbanisme, les occupations du sol ne sont admises que sous réserve du respect des règles des deux documents, document d’urbanisme et  un développement durable des territoires concernés en prenant en compte les risques, PPRN. La plus restrictive des règles s’applique donc. réduisant la vulnérabilité des installations existantes et en adaptant les installations futures,

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2.4. SITUATION GEOGRAPHIQUE 2.4.1. BASSIN ESTUAIRE DE LA CHARENTE

Le bassin étudié inclut 13 communes : Breuil-Magné, Cabariot, Echillais, Fouras, Ile d’Aix, Port-des-Barques, Rochefort, Saint-Hippolyte, Saint-Laurent-de-la-Prée, Saint-Nazaire-sur-Charente, Soubise, Tonnay-Charente et enfin, Vergeroux. A ce jour, les 13 communes de ce bassin font l’objet d’un PPRN approuvé. Les PPRN des communes de l’Ile d’Aix et Fouras ont été révisés puis approuvés respectivement le 18 juillet 2018 et le 30 juillet 2018. Le PPR, de la commune de Rochefort a été approuvé le 26 juillet 2019. Les PPRN des 10 autres communes sont en cours de révision.

. Fig. 1. Territoire d’étude (Source : IGN)

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2.4.2. COMMUNE DE VERGEROUX

Vergeroux est une commune de plus de 1200 habitants située en bordure de l’estuaire de la Charente côté nord. Elle est localisée entre Saint-Laurent-de-la-Prée à l’ouest, Breuil-Magné au nord et Rochefort à l’est.

Il s’agit d’une commune périurbaine, fluviale et estuarienne située dans la périphérie ouest de l’agglomération de Rochefort.

Le territoire occupe une superficie de 553 ha. Il s’agit d’une commune remarquable par la diversité de ses paysages : milieu à la fois aquatique et bocager, bordée par la Charente, les zones boisées et les marais s’y côtoient.

C’est aussi une commune fluviale et estuarienne. En bordure du fleuve, de grands espaces marécageux et inondables, sillonnés de petits canaux sont voués aux prairies pour l’élevage bovin et ovin.

La commune est également accessible au nord par la RD137. Elle se compose principalement de 2 villages : le Petit Vergeroux et le Grand Vergeroux. Le Grand Vergeroux est la partie la plus urbanisée de la commune et par les différents lotissements qui ont poussé du fait de l’étalement urbain, le village est maintenant contigu à Breuil-Magné qui prolonge l’urbanisation vers le nord de l’agglomération. Cependant, depuis la fermeture de la Pyrotechnie en 1993, le Petit Vergeroux est devenu la banlieue immédiate de Rochefort, situé à seulement 3 km au nord-ouest.

Fig. 2. Localisation de la commune de Vergeroux. Source : SCAN25 – IGN

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L’avis de l’Autorité Environnementale sur le rapport d’évaluation environnementale ainsi que les délibérations et avis faisant suite à la phase de consultation réglementaire, seront soumis à 2.5. NECESSITE D’UNE EVALUATION ENVIRONNEMENTALE enquête publique en complément du dossier de PPR. Après examen des conclusions du commissaire enquêteur, des délibérations et des différents avis, des modifications éventuelles DANS LE CAS DE LA REVISION D’UN PLAN DE PREVENTION DES pourront être apporté et le PPR approuvé. RISQUES NATURELS

Suite au dépôt de l’examen au cas par cas pour la révision d’un plan de prévention des risques 2.6.1. ADAPTATION DU MAILLAGE ET CALAGE DU MODELE naturels, imposé par le décret n°2012-616 du 02 mai 2012, applicable depuis le 1er janvier 2013, l’autorité environnementale a jugé nécessaire l’élaboration d’une évaluation environnementale Afin de mieux intégrer la réalité physique du terrain et son évolution depuis l'élaboration des (décision n°F-075-16-p-007 en date du 20 juillet 2016). précédents PPRN, le maillage du modèle a été repris et affiné sur certains secteurs très localisés à forts enjeux que sont : Le présent rapport constitue donc le dossier de l’évaluation environnementale de la révision des PPRN (Plans de Prévention des Risques Naturels) de l’Estuaire de la Charente  l’Ile d’Aix et l’Ile Madame, (uniquement pour le phénomène de submersion marine).  la pointe de la Fumée et port Nord à Fouras, Son contenu est conforme à l’article R.122-20 du Code de l’Environnement (cf. paragraphe 2.2).  les secteurs urbains denses des communes de Saint-Laurent-de-la-Prée, Vergeroux, Tonnay-Charente, St Nazaire et Soubise, 2.6. PHASAGE DE LA REVISION DES PLANS DE PREVENTION  le centre urbain de Rochefort, DES RISQUES NATURELS ESTUAIRE CHARENTE  Port-des-Barques. Comme mentionné dans les chapitres précédents, il s’agit de la révision des PPRN approuvés uniquement pour le risque submersion marine. Le calage du modèle affiné sur les secteurs à forts enjeux a été vérifié par rapport aux laisses de crues ou de mer disponibles pour : Le risque érosion littorale recensé sur les communes de Port-des-Barques, de l’île d’Aix et de Fouras n’est pas révisé. Les cartographies réglementaires concernant ce risque sont fournies en  un événement maritime : la tempête Xynthia, annexe 1.  un événement fluvial : la crue de 1982. Le risque mouvements de terrain lié à la présence de carrières souterraines abandonnées recensé sur la commune d’Echillais n’est pas révisé. La cartographie réglementaire relative à ce risque est Ainsi, le modèle exploité dans le cadre de la révision des PPRN peut être considéré comme : présentée en annexe 2.  représentatif des phénomènes marins extrêmes, du transfert des grandes crues et des Ainsi, l’évaluation environnementale, objet de ce présent rapport, n’étudiera que la problématique interactions possibles entre la remontée marine et l’onde de crue, de la submersion marine.  suffisamment fin dans les secteurs à forts enjeux Afin de mettre à jour les PPRN sur cette problématique, le phasage de l’étude est le suivant : Les éléments techniques sont détaillés dans la note méthodologique annexée « Etude des aléas et  adaptation du maillage d’un modèle existant sur le secteur, des enjeux du bassin de l’Estuaire de la Charente : rapport d’étude hydraulique – Artelia 2017 » (annexe 3).  vérification du calage du modèle,

 définition des événements de référence, 2.6.2. DEFINITION DES EVENEMENTS DE REFERENCE  détermination de la prise en compte des ouvrages de protection dans le PPRN, La circulaire du 27 juillet 2011 stipule que l’événement de référence à retenir est l’événement  caractérisation des aléas, historique le plus fort ayant affecté le territoire, sauf s’il est moins important qu’un événement centennal calculé. L’événement de référence retenu dans le cas présent à partir des résultats  définition des enjeux. de la modélisation correspond aux conditions associées à la tempête Xynthia pour la partie aval du bassin d'études et à une crue de 1982 pour le secteur amont. Cette procédure de révision qui relève de la compétence des services de l’État, est conduite par la La tempête Xynthia, qui a frappé le littoral atlantique dans la nuit du 27 au 28 février 2010, a causé DDTM de la Charente-Maritime. Cette étude est menée à l’échelle du bassin d’étude de l’estuaire de très fortes inondations dans l’estuaire de la Charente. De nombreuses zones ; correspondant de la Charente, mais chacune des 10 communes fera l’objet d’un PPR comprenant son propre principalement à des secteurs agricoles, ont été inondées. Sur l’île d’Aix, l’isthme qui relie les zonage et règlement associé. L'Autorité Environnementale sera saisie. parties nord et sud de l’île a été submergé et de nombreuses maisons ont été inondées.

Toujours, selon la circulaire du 27 juillet 2011, l’impact du changement climatique à court et à long termes doit être pris en compte selon 2 scénarii. Ainsi, le scénario à court terme correspond à

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l’événement de référence auquel est ajouté une surcote de 0,20 m au large en chaque point du marégramme. Tabl. 1 - Principes de prise en compte des ouvrages de protection sur le secteur Le scénario à long terme correspond pour sa part à l’événement de référence auquel est ajouté maritime soumis à la houle (Source : ARTELIA) une surcote de 0,60 m au large en chaque point du marégramme. État de l’ouvrage État satisfaisant État moyen/dégradé Scénario de l’ouvrage 2.6.3. DETERMINATION DE LA PRISE EN COMPTE DES OUVRAGES DE Secteurs de falaises, de quais, de terrains hauts à l’arrière de la protection ou de dunes larges (cordons de largeur > 25 m) PROTECTION DANS LE PPRN

Le recensement de l’ensemble des ouvrages de protection présents sur le secteur d’étude a été Ouvrage pérenne eu égard au risque engagé et réalisé dans le cadre d’une action de diagnostic inscrite au PAPI. Ce recensement a submersion permis d’intégrer dans le modèle un état altimétrique et une situation des digues actuelles. Les ouvrages présents sur le linéaire de protection ont également été caractérisés en termes d’état de Pas de brèches ni d’effacement d’ouvrage fonctionnement et de capacité de ressuyage.

A noter que dans le cadre de l’action V. M. 1 du PAPI Charente et Estuaire s’intitulant « Schéma global de protection contre la submersion marine dans l’estuaire de la Charente », un diagnostic Secteurs de protections pour lesquels la cote de protection est complet du territoire estuarien, incluant le diagnostic des ouvrages de protection existants a été supérieure à la cote du plan d’eau réalisé en 2015 par le Conseil Départemental de la Charente-Maritime. Ce diagnostic des digues a permis de dresser un état des lieux des ouvrages de protection existants, accompagné d’un inventaire des désordres observables sur ces ouvrages. Simulation d’un Simulation de effacement sur brèches l’ensemble du linéaire Lors de l'élaboration des PPR, seuls les ouvrages existants à la date d'approbation des PPRN sont pris en compte. Afin d'optimiser le travail de recensement et les dépenses engagées, la connaissance de la DDTM17 des ouvrages de protection existants a été complétée par des éléments issus des différentes études disponibles sur le secteur d’études. Secteurs de protections pour lesquels la cote de protection est supérieure de moins de 20 cm à la cote du plan d’eau Par ailleurs, la circulaire du 27 juillet 2011 pose comme principe qu’aucun ouvrage ne peut être considéré comme infaillible, quelles que soient ses caractéristiques et sa résistance présumée. Simulation d’un Dès lors, les défaillances sont appliquées en fonction de : Simulation de effacement sur brèches l’ensemble  l’altimétrie des ouvrages de protection, du linéaire

 la cote du plan d’eau,

 l’état des ouvrages de protection. Secteurs de protections pour lesquels la cote de protection est supérieure de plus de 20 cm à la cote du plan d’eau Trois types de règles de défaillance ont été adoptés selon les secteurs :

 le secteur maritime soumis à la houle (cf. Tabl.1), Simulation d’un Simulation d’un effacement sur effacement sur  le secteur estuarien soumis à la houle (cf. Tabl.1), l’ensemble du l’ensemble linéaire du linéaire  le secteur estuarien (cf. Tabl.2).

Pour le secteur maritime soumis à la houle, il est à noter que la même doctrine que pour le reste du département a été adoptée.

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La rupture est simulée à Pleine Mer – 1h.

Le tableau suivant synthétise la façon dont les ouvrages ont été pris en compte sur le secteur estuarien.

Tabl. 2 - Principes de prise en compte des ouvrages de protection sur le secteur estuarien (Source : ARTELIA)

Secteur Règles appliquées

En cas de bon état des ouvrages : rupture à pleine charge Secteur estuarien soumis à la houle En cas d’état moyen ou dégradé : rupture à pleine charge – 20cm

En cas de bon état des ouvrages : rupture à pleine charge + 20cm Secteur estuarien En cas d’état moyen ou dégradé : rupture à pleine charge

A noter que :

 les défaillances se font casier par casier et non simultanément,

 les aménagements réalisés suite à la tempête Xynthia et existant à ce jour sur la commune de Port-des-Barques ont été intégrés. La brèche appliquée est celle qui a été définie dans l’étude de danger des ouvrages.

Les deux cartes qui suivent présentent alors :

 la prise en compte des ouvrages de protection pour l’événement de référence à court terme,

 la prise en compte des ouvrages de protection pour l’événement de référence à long terme.

A noter que l’île d’Aix n’est pas présentée sur les cartes suivantes car il s’agit d’un cordon dunaire qui n’est pas considéré comme un ouvrage mais plutôt comme un élément naturel pérenne.

Les éléments techniques relatifs à la prise en compte des ouvrages de protection sont détaillés dans la note méthodologique annexée « Etude des aléas et des enjeux du bassin de l’Estuaire de la Charente : rapport d’étude hydraulique – ARTELIA 2017 ».

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Fig. 3. Prise en compte des ouvrages de protection pour l’événement de référence à court terme (Source : ARTELIA)

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Fig. 4. Prise en compte des ouvrages de protection pour l’événement de référence à long terme (Source : ARTELIA)

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2.6.4. CARACTERISATION DES ALEAS  Qualification des enjeux :

Les hauteurs d’eau et les vitesses d’écoulement ont été déterminées à partir du modèle pour les Un classement des enjeux inventoriés est nécessaire à la constitution des cartes de risques afin de événements de référence à court et long termes, en incluant les scénarii de prise en compte des permettre le croisement des zones à enjeux et des zones soumis à aléas. ouvrages. Lors de l’élaboration des PPRN du bassin de l’estuaire de la Charente, trois niveaux d'enjeux ont Le tableau suivant identifie le croisement adopté pour décrire le territoire en termes d’aléa à partir été définis : des vitesses d’écoulement et des hauteurs d’eau.  niveau 1 : secteurs « fortement urbanisés » (centre bourg et zone d'habitat dense),

Tabl. 3 - Définition des aléas (Source : ARTELIA)  niveau 2 : secteurs «urbanisés » (à l’exception des secteurs fortement urbanisés),

Vitesse (m/s)  niveau 3 : secteurs « naturels » (y compris des enjeux tels que l'habitat ponctuel). 0 à 0,20 0,20 à 0,50 Supérieure à 0,50 Hauteur (m) Par exemple, les enjeux inventoriés et qualifiés dans la commune de Vergeroux dans le PPRN actuel (non révisé) sont les suivants : 0 à 0,5 FAIBLE MODERE FORT Tabl. 4 - Liste des enjeux inventoriés et classement en niveaux d'enjeux associés lors de 0,5 à 1 MODERE MODERE FORT l’élaboration du PPRN de Vergeroux

Supérieure à 1 FORT FORT TRES FORT

Les cartographies des aléas sont également établies selon cette doctrine pour les scénarios de référence à court et long termes, en incluant les scénarios de prise en compte des ouvrages.

Les cartographies des aléas bruts sont issues de l’exploitation du modèle. Elles sont complètement dépendantes, en termes de précision des résultats, de la densité du maillage utilisé mais également de la topographie associée à ce maillage. Les cartographies des aléas lissées résultent d’une exploitation manuelle comparant le plan d’eau généré par le modèle et la topographie Lidar très fine, permettant de retrouver des limites physiques plus proches de la réalité du terrain en termes de hauteurs et de vitesses.

Les cartes des aléas lissés submersion marine sur l’estuaire Charente pour les événements de référence à court et long termes sont fournies en annexe 4 du présent rapport pour une meilleure lisibilité.

2.6.5. DEFINITION DES ENJEUX

L'identification des enjeux se fait en recensant et en situant, dans les territoires soumis aux aléas, les enjeux actuels et futurs. Une partie de ces enjeux provient d’études existantes (PLU, diagnostics de territoire, PAPI, etc…).

La carte des enjeux correspond à la carte d’occupation du sol destinée à identifier les populations susceptibles d'être en danger, à recenser les établissements recevant du public, les équipements sensibles (centraux téléphoniques, centres de secours…) et à distinguer les voies de circulation susceptibles d’être coupées ou au contraire accessibles pour l’acheminement des secours. Cette carte a été dressée sur fond de plan IGN agrandi à 1/10 000.

L’occupation des sols dans l’emprise des zones exposées à un aléa définit la notion d’enjeux. Ils sont constitués par l’ensemble des biens et des activités concernées par les phénomènes naturels considérés. L’analyse de cette occupation des sols permet de préciser notamment le centre urbain, les zones d’habitat peu denses ou isolées, les zones d’activités accueillant des entreprises artisanales ou industrielles, les zones agricoles et les zones naturelles.

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2.6.6. ZONAGE Chaque règlement comprend des prescriptions générales, mais aussi spécifiques à la commune, opposables à tout type d’occupation ou d’utilisation du sol. Le plan de zonage réglementaire et le règlement associé ont vocation à traduire les objectifs du PPRN en s’appliquant non seulement aux biens et aux activités, mais aussi à toute autre Le principe général est l’inconstructibilité dans les zones rouges (Rs1 à Rs3), et la constructibilité occupation et utilisation des sols. Ils définissent des mesures de prévention et de protection qui dans les zones bleues (Bs1, Bs2), chaque zone ayant des règles différentes en termes aussi bien s'appuient sur l’application des principes suivants : d’utilisation et d’occupation du sol interdites ou admises sous conditions que de prescriptions applicables.  interdire les implantations humaines dans les zones les plus exposées où, quels que soient les aménagements, la sécurité des personnes ne peut être garantie intégralement et Les différents zonages liés aux aléas submersion marine sont les suivants : les limiter dans les autres zones, - La zone rouge (principe d'inconstructibilité) : Rs1, Rs2 et Rs3  préserver les capacités d’écoulement et d’expansion des submersions marines pour ne pas aggraver les risques dans les zones situées en amont ou en aval. Rs 1 : secteur concernant l’ensemble des zones submersibles situées dans la bande de précaution en arrière des ouvrages de protection ou en zone de danger extrême, hors érosion côtière ; Ces principes généraux sont appliqués en fonction de l’occupation actuelle des sols (ou prévisible à court ou moyen terme). Rs2 : secteur concernant toutes les zones submersibles en aléa très fort à court terme, que ce soit des zones naturelles, urbanisées denses ou autres zones urbanisées ; Les différents types de zonage ont été définis à partir du croisement des valeurs attribuées pour chaque niveau d’aléas et d'enjeux. Elle divise le territoire en différentes zones précisément Rs3 : secteur concernant les zones naturelles en aléas faible, modéré et fort pour l’aléa court délimitées pour lesquelles sont définis des règlements dédiés. terme et les zones naturelles hors aléa à court terme et en aléas modéré, fort et très fort pour l’aléa long terme. En effet, la politique nationale de prévention des risques prévoit que dans les secteurs Pour rappel, l’aléa étudié est uniquement celui de submersion marine (aléa court et long terme). naturels aujourd’hui dénués d’enjeux, il convient de ne pas implanter de nouveaux enjeux ou d’en augmenter leur nombre même dans les zones naturelles en aléa faible.

Tabl. 5 - Tableau de zonage réglementaire (source DDTM Charente-Maritime) Ce secteur concerne également les zones urbanisées denses en aléas fort à court terme, ainsi que ALEA SUBMERSION ALEA les autres zones urbanisées en aléas modéré et fort à court terme. EROSION

Zones soumises à l'aléa court terme Zones soumises à l'aléa long terme Zone de sur- Zone d’aléa A noter la présence du risque érosion Re sur certaines communes. Il s’agit des zones soumises à (évènement de référence +20cm) (évènement de référence +60cm) aléa et zone Nature de la d'extrême érosion à l’aléa érosion marine (recul du trait de côte) quels que soient les autres aléas. En effet, certaines zone danger l’horizon 2100 zones en érosion sont à des altitudes basses et sont donc également soumises au risque de

définies après Faible Modéré Fort Très Fort Faible Modéré Fort Très Fort submersion marine. Néanmoins l’aléa « recul du trait de côte » étant inéluctable et toujours Xynthia d’intensité forte, ce dernier prime sur les autres aléas et est donc seul indiqué sur les cartes Zones réglementaires. L’inconstructibilité est également la règle générale. Rs3 naturelles Rs3 Rs2 Zones Bs1 Bs2 Rs1 urbanisées Re

- La zone bleue (principe de constructibilité) : Bs1 et Bs2 Autres

zones Bs1 : secteur concernant les zones urbanisées denses et autres zones urbanisées pour l’aléa urbanisées faible à court terme. Bs2 : secteur concernant les zones naturelles pour l’aléa faible à long terme, les zones urbanisées La carte du zonage réglementaire a été établie par croisement des cartes des aléas denses et les autres zones urbanisées pour les aléas faible, modéré, fort et très fort à long terme. submersion marine établies à partir des évènements de référence définis avec celle des enjeux (existants et futurs) de la commune. - La zone blanche : (hors zone d’aléas): permis de construire soumis aux règles du PLU.

Les plans de zonages du PPRN de 2013 et du PPRN en révision pour la commune de Vergeroux Du fait du degré d’importance du risque, la zone concernant le risque Rs1 fait l’objet de sont situés en Annexe 6. dispositions réglementaires plus restrictives que les autres.

2.6.7. REGLEMENT 2.6.7.2. PRESCRIPTIONS ET RECOMMANDATIONS

2.6.7.1. ZONAGE Le règlement définit les mesures de prévention, de protection ou de sauvegarde pour les constructions, ouvrages, espaces mis en culture ou plantés, existants à la date d'approbation du Pour chaque type de zone, un règlement est élaboré qui interdit ou définit des règles d'urbanisme, PPRN, qui doivent être prises par les collectivités publiques dans le cadre de leurs compétences de construction, d'utilisation et d'exploitation pour tout type de construction, d'ouvrage, ainsi que celles qui peuvent incomber aux particuliers. De plus, il définit les mesures relatives à d'aménagement ou d'exploitation agricole, forestière, artisanale, commerciale ou industrielle. l'aménagement, l'utilisation ou l'exploitation des constructions, des ouvrages, des espaces mis en culture ou plantés existants à l'approbation du plan qui doivent être prises par les propriétaires,

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exploitants ou utilisateurs. La réalisation de ces mesures peut être rendue obligatoire dans un délai  Dans le cadre des ICPE, le stockage de produits sensibles à l’eau, ou polluants devront maximum de cinq ans. être réalisés dans un récipient étanche, résistant à la submersion de référence et lestés ou fixés pour qu’ils ne soient pas emportés par la submersion. A défaut, le stockage sera Ainsi, chaque règlement se compose : effectué au-dessus de la cote de référence.

 de prescriptions obligatoires applicables aux projets nouveaux ou existants, suivant les  Pour les captages AEP, les têtes de forages devront être étanches. zones à risques ;

 et de recommandations qui n’ont pas force réglementaire mais qui peuvent utilement être  Recommandations : prise par le maître d’ouvrage. Afin de réduire la vulnérabilité, il peut être recommandé de : Par exemple, les dispositions concrètes que peut imposer le règlement sont :  créer ou adapter un espace refuge permettant aux occupants du bâtiment de se mettre à  En zone soumise à l’aléa submersion, est interdit : l’abri en attendant l’évacuation ou le retrait des eaux ;

 L’installation des établissements sensibles et primordiaux pour la sécurité civile  aménager les abords immédiats de la construction pour améliorer les conditions (scolaires, crèches, hôpitaux, cliniques, centre de rééducation, maison de retraite, centre d’évacuation ; de secours, caserne de pompiers, gendarmerie, police, mairie…) ;  maintenir au-dessus de la cote de référence une ouverture pour permettre l'évacuation  La mise en place d’installation potentiellement polluante et pouvant constituer un danger des personnes et des biens ; pour la santé publique ;  mettre hors d'eau (au-dessus de la cote de référence) les équipements électriques  La création de station d’épuration, de centres de stockage de déchets, de stockage de sensibles à l’eau (compteur, chaudière, …) ; produits dangereux ou polluants ;  installer des clapets anti-retour sur le réseau d’assainissement ;  Tout dépôt au-dessus de la cote de référence de produit ou matériaux susceptibles de faire obstacle à l’écoulement des eaux.  installer un dispositif de balisage permettant de repérer l’emprise des piscines et des bassins enterrés afin d’éviter les noyades pendant les submersions ; Par ailleurs, dans le cas des constructions et installations admises, le niveau bas du premier plancher aménagé devra être situé au-dessus de la cote de référence.  Planter une ripisylve équilibrée constituée d’essences locales comprenant en alternance des espèces buissonnantes.  En zone soumise à l’aléa submersion, est admis sous conditions : Chaque commune possède son propre zonage et règlement suivant les niveaux de risques  la surélévation des constructions à usage d’habitation existantes ; et les enjeux recensés lors des différentes phases de concertation (réunions bilatérales avec les élus et réunions publiques avec la population). Toutes les prescriptions et  l’extension limitée des bâtiments à usage d’habitation ou d’activité économique ; recommandations édictées dans les PPRN visent à protéger les personnes et les biens face aux risques naturels à court et long termes.  les constructions et installations techniques liées à l’activité de la mer et / ou du fleuve Charente (les établissements conchylicoles, salicoles, piscicoles, les stations de prélèvement d’eau,…), sous réserve de la mise hors d'eau (au-dessus de la cote de référence) des équipements sensibles. 2.7. CONCLUSION

D’autres prescriptions liées aux biens et activités existants sont applicables aux zones soumises à L'ensemble des phases de la démarche d'élaboration d'un PPRN est illustré ci-après. l’aléa submersion, telles quel :

 Dans un délai de cinq ans à compter de la date d'opposabilité du présent PPRN, les circuits électriques des bâtiments situés en zone submersible devront être mis hors atteinte de l'eau (c'est-à-dire au-dessus de la cote de référence).

 Règles de construction :

 Le règlement du PPRN impose également des règles de construction, qui concernent principalement la réalisation des nouvelles installations (réseaux techniques, matériels électriques, …) au-dessus de la cote de référence.

 Une autre règle de construction consiste à équiper les réseaux d’eaux pluviales et d’assainissement de clapet anti-retour.

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Fig. 5. Schéma des phases d’élaboration d’un PPRN (Source : Note PPRN)

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Le PPRN reste donc le document phare en termes de prévention des risques naturels et le 3. SOLUTIONS DE SUBSTITUTION plus efficace au vu de son statut de servitude d’utilité publique au regard des documents d’urbanisme. RAISONNABLES POUR REPONDRE A L’OBJET Comme évoqué précédemment, le PPRN est un outil d’une politique plus globale de DU PPRN prévention, visant à sécuriser les populations et les biens. Ce PPRN permet également un développement durable des territoires, en conciliant les enjeux territoriaux et environnementaux avec la sécurité de la population et la protection de l’environnement. Le PPRN vise, dans une perspective de développement durable, à éviter une aggravation de l’exposition des personnes et des biens aux risques naturels et à réduire leurs conséquences Il propose des zones inconstructibles mais également des zones constructibles sous négatives sur les vies humaines, l’environnement, l’activité humaine et le patrimoine culturel : conditions. Dans les deux cas, des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde sont proposées afin de participer à la réduction des dommages en cas d’évènements  en délimitant des zones d’exposition aux risques à l’intérieur desquelles des exceptionnels. constructions ou des aménagements sont interdits, tout en permettant sur d’autres zones un développement raisonné et sécurisé, là où l’intensité de l’aléa le permet. Le PPRN Il permet la maîtrise du développement urbain, dans les zones exposées à l’aléa tout en contribue à la non aggravation de l’exposition à des risques naturels ; conciliant les impératifs de prévention et les besoins socio-économiques de développement lorsque l’intensité de l’aléa le permet.  en définissant des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde ainsi que des mesures relatives à l’aménagement, à l’utilisation ou à l’exploitation de constructions, Afin de concilier les risques, la sécurité des biens et des personnes, les enjeux d’ouvrages ou d’espaces cultivés ou plantés existant à la date d’approbation du plan. Le environnementaux, les besoins économiques et l’augmentation globale de la population plan participe à la réduction des dommages. française, diverses variantes réglementaires sont proposées dans le règlement des zonages rouges et bleues. Le PPRN, outil réglementaire essentiel de prévention des risques naturels permet donc de prévenir l’urbanisme dans les zones exposées. Ces diverses variantes constituent les solutions de substitution raisonnables permettant de répondre à l’objet du PPRN. La justification de ces variantes est présentée dans le Conformément à l’article L.562-1 du code de l’environnement, il a notamment pour objet d’élaborer paragraphe 6.2.1.4 « Le choix des variantes réglementaires ». des règles d’urbanisme, de construction et de gestion selon la nature et l’intensité des risques. Il vaut servitude d’utilité publique et est annexé aux documents d’urbanisme. Ses dispositions législatives et réglementaires sont codifiées par les articles L.562-1 à L.562-9 et R.562-1 à R.562- 12 du code de l’environnement.

La portée juridique de ce document réglementaire permet d’imposer des mesures de constructibilité ou d’inconstructibilité précises et adaptées au risque mesuré.

Cependant, d’autres outils peuvent permettre la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme :

 application de l’article R111-2 du code de l’urbanisme dès que la réalisation d’une construction peut mettre en danger des personnes et porter atteinte à la sécurité publique. Il permet d’intervenir pour limiter les dangers pouvant résulter de l’urbanisation en zone inondable. Il doit être utilisé en complémentarité avec d’autres outils réglementaires relatifs à la construction en zone inondable dont les PPR et les PLU. Le recours à ces dispositions réglementaires est souvent insuffisant, car il ne permet pas de gérer correctement la prise en compte des risques dans l’aménagement du territoire et peut aboutir à une aggravation progressive de la vulnérabilité d’un territoire face aux inondations. Pour ne pas être contesté, cet article doit être clairement justifié et motivé, ce qui suppose de disposer d’éléments de connaissance suffisants tels que ceux définis par les études PPR.

 rédaction de porter à connaissance (PAC) encadré par les articles L.121-2 et R.121-1 du code de l’urbanisme. Le PAC est une mesure préparatoire, de simple information, n’ayant aucun caractère décisoire en soi. Le PAC doit s’appuyer sur des études techniques en matière de prévention des risques nécessitant d’éléments de connaissance suffisants tels que ceux définis par les études PPR.

Au vu de l’argumentaire ci-dessus, ces documents ne permettent qu’une prise en compte partielle du risque devant s’appuyer sur une connaissance fine apportée par les études techniques réalisées dans le cadre des PPR. Ces outils ne permettent pas la rédaction de prescriptions aussi précises et complètes que celles pouvant être proposées dans le cadre de PPR.

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La prise en compte des nouvelles données dans les PPRN permettra une connaissance plus 4. MOTIFS POUR LESQUELS LA REVISION fine et plus en adéquation avec l'évolution du territoire et une meilleure protection des biens et des personnes, avec une prise en compte de l’élévation du niveau marin à court terme DES PPRN A ETE RETENUE (+20cm) et à long terme (+60cm), par rapport à l’événement de référence (Xynthia).

Sur le bassin de l’estuaire de la Charente, 14 Plans de Prévention des Risques Naturels (PPRN) Ainsi, la révision des Plans de Prévention des Risques Naturels des communes de l’estuaire de la ont été prescrits le 27/10/2008, prenant en compte les risques de submersion marine, d’érosion Charente et de l’Ile d’Aix a été initiée le 18 décembre 2017 dans le but d’élaborer sur les 13 littorale et de mouvements de terrain. communes concernées, des PPRN plus adaptés à la nouvelle connaissance du risque submersion marine issue du modèle numérique développé dans le cadre du schéma global de protection Pour des raisons de cohérence hydraulique et administrative (nouveau périmètre de la CdA de La contre la submersion marine de l’estuaire et des études menées dans le cadre du Programme Rochelle), la commune d’Yves a été rattachée au bassin d’études PPRN Nord du Département d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI). début 2016. Dans ce cadre, de nouveaux PPRN sont approuvés : celui de l’île d’Aix le 18 juillet 2018 et celui de Sur les 13 communes du bassin d’études de l’estuaire de la Charente, 11 communes font l’objet Fouras le 30 juillet 2018. d’un PPRN approuvés par arrêtés préfectoraux : Le PPRN révisé de Rochefort a été approuvé le 26 juillet 2019. - Breuil Magné – Cabariot – Echillais – Saint Hippolyte – Saint Laurent de la Prée – Saint

Nazaire sur Charente – Soubise – Tonnay Charente – Vergeroux : PPRN approuvé le 21 mars 2013 ; Ainsi, les PPRN des communes de Breuil Magné, Cabariot, Echillais, Port-des-Barques, Saint Hippolyte, Saint Laurent de la Prée, Saint Nazaire sur Charente, Soubise, Tonnay - Port-des-Barques : approuvé le 13 octobre 2014 ; Charente et Vergeroux sont en cours de révision.

- Rochefort : révisé et approuvé le 26 juillet 2019 ;

- Les 2 autres communes de l’île d’Aix et de Fouras étaient dotées d’un PPRN appliqué Ce présent dossier concerne l’évaluation environnementale dans le cadre de la révision du par anticipation par décisions respectives du 6 mars 2012 et du 27 juillet 2011. Ces PPRN PPRN de Vergeroux. ont récemment été révisés et ont fait l’objet d’une approbation le 18 juillet 2018 pour l’île d’Aix, et le 30 juillet 2018 pour Fouras.

La circulaire du 27 juillet 2011 du MEDDTL, ainsi que le Guide méthodologique d’élaboration des PPRN de 2014 définissent les principes à prendre en compte dans le cadre de l’établissement de Plans de Prévention des Risques Naturels Littoraux (PPRN).

L’intégration des nouvelles dispositions de cette circulaire ont nécessité de nouvelles modélisations. La mise à disposition de nouveaux outils numériques ont permis d’accéder à une meilleure connaissance de l’aléa submersion marine sur le bassin de l’estuaire de la Charente. L’actualisation de ces données justifie donc une actualisation et une révision des PPRN au titre du risque submersion marine.

Ces modélisations ont été développées par le bureau d’études ARTELIA, dans le cadre de l’élaboration de la stratégie de protection contre les inondations de l’estuaire de la Charente. Ce modèle permet de simuler le comportement hydraulique et maritime des Pertuis Charentais et plus globalement du secteur compris entre la côte Vendéenne et la côte Aquitaine. Il intègre en fonction de données bathymétriques et topographiques récentes (Lidar, base de données Litto3D), la remontée et la possible expansion des crues et des marées entre l’Embouchure de la Charente et l’amont de Saintes. Ce modèle a été calé à l’aide de nombreuses informations disponibles sur les événements maritimes de 1999 (Martin) et de 2010 (Xynthia) mais également sur la crue fluviale de 1982. Il permet de représenter parfaitement le comportement hydraulique des interconnexions entre les marées et le débit sur le secteur aval de la Charente et donc sur l’ensemble du Bassin de l’Estuaire Charente.

Ainsi, sur ce bassin de risque, 13 communes feront l’objet (ou ont déjà fait l’objet selon les communes, à savoir pour l’île d’Aix et Fouras) d’une nouvelle prescription à l’issue des études complémentaires lancées.

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5. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE 5.1.2. TOPOGRAPHIE D’ETUDE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PLAN 5.1.2.1. TOPOGRAPHIE GENERALE DU SECTEUR D’ETUDE Le secteur d’étude inscrit dans l’estuaire de la Charente, présente une altimétrie relativement faible. En effet, il se compose de la vallée de la Charente, qui méandre au centre du territoire d’étude, et de coteaux et plateaux peu accidentés, dont l’altitude maximale atteint 35 m NGF (cf. carte suivante). 5.1. MILIEU PHYSIQUE 5.1.1. CLIMATOLOGIE ET PLUVIOMETRIE De manière générale, le climat du littoral de la Charente-Maritime est de type océanique. Il est marqué par des hivers doux et pluvieux et des étés où les températures sont douces. Les précipitations sont relativement fréquentes, réparties tout au long de l’année. La station Météo-France de référence la plus proche de la zone d’étude est celle de La Rochelle. Les résultats présentés sont les moyennes des mesures effectuées durant la période 1981-2010.

Fig. 6. Diagramme ombrothermique de la station de La Rochelle, établi à partir des normales mensuelles de 1981 à 2010 (source : Météo France)

La hauteur annuelle moyenne des précipitations, de l’ordre de 767 mm/an, apparaît assez élevée. La période d’octobre à décembre est la plus pluvieuse, avec 91,9 mm en octobre, 93,5 mm en novembre et 87,9 mm en décembre. Les pluies sont également marquées en avril (64,9 mm) et mai (55,8 mm). Fig. 7. Topographie du secteur d’étude (Source : topographic-map.com) L’ensoleillement est assez important, notamment en été. La Rochelle et la côte charentaise avec 2105,5 heures de soleil par an bénéficient de près de 300 heures d’ensoleillement de plus que l’intérieur des terres. Cette caractéristique climatique fait de la Charente-Maritime la zone la plus ensoleillée de la côte atlantique. 5.1.2.2. ZOOM SUR LA COMMUNE DE VERGEROUX

Le territoire de Vergeroux est caractéristique d’un pays de marais marqué par trois composantes Les vents faibles (1,5 à 4,5 m/s) proviennent majoritairement du Nord-Est. géologiques : Les vents dominants modérés à forts proviennent des secteurs Nord-Ouest à Ouest ; il s’agit de vents - Les terres basses, les marais, au niveau de la mer à l’ouest de la commune et en bord de généralement humides et doux. Charente, La force du vent dépasse les 60 km/h à 50 reprises dans l'année sur la côte. Les terres hautes qui « émergent » dans les secteurs urbanisés de Vergeroux, La brise de mer se manifeste fréquemment à la belle saison : provoquée par le réchauffement rapide du - sol en cours de journée, tandis que la température de la mer reste constante, elle se traduit par un vent - L’eau, liée au marais (drainage), mais aussi au fleuve (débordements). parfois soutenu qui souffle de la mer vers la terre l'après-midi. Cette brise se traduit également par des températures maximales agréables.

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L'estuaire de la Charente, entouré par la zone d’étude, se fraye un passage entre la presqu'île de Port-des- Barques et la presqu’île de Fouras. La Charente traverse le marais bordier. Ses rives, de nature vaso- sableuse, sont endiguées sur une grande partie du linéaire, principalement par des merlons de terre.

La façade Atlantique, du Sud au Nord, borde la commune de Port-des-Barques, est traversée par l’estuaire de la Charente, puis borde la commune de Fouras. La côte découpée et plate, est en alternance rocheuse et sableuse. Les estrans sont étendus et généralement vaseux. L'île d'Aix se situe dans le prolongement rocheux de la pointe de la fumée à Fouras.

À l'Est, l’intérieur des terres est composé par le marais de Rochefort encadré au Nord par le marais de Marennes, et au Sud par le marais de Brouage. Les marais, anciennement marécageux, sont des terres basses essentiellement couvertes par des prairies inondables. Ils se caractérisent par une faible amplitude de l’altitude (de deux à quatre mètres NGF).

Ce relief de plaine est parsemé d'un archipel d'anciennes îles, cas notamment de la commune de Breuil- Magné. Cette commune située sur des promontoires rocheux, culmine à une altitude avoisinant la vingtaine de mètres.

Rochefort et son port, Sous-Préfecture de la Charente-Maritime, pris dans un des méandres de la Charente, occupe le centre de la zone d’étude. »

5.1.4. CONTEXTE GEOLOGIQUE

5.1.4.1. GEOLOGIE GENERAL DU BASSIN D’ETUDE

La zone d’étude se situe dans la partie septentrionale du département de Charente-Maritime, autour de la ville de Rochefort.

D’après la carte géologique du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) au 1/50000 de Rochefort (n°658), cette bordure du Bassin nord-aquitain présente des terrains appartenant aux systèmes jurassique et crétacé ayant contribué à l'individualisation de plusieurs régions naturelles qui sont, du Nord au Sud :

 un plateau peu accidenté (25 m d'altitude moyenne), ouvert dans les calcaires argileux du Jurassique (Kimméridgien). Il porte principalement des cultures céréalières. Ces terrains sont situés en bordure de la zone d’étude.

 une dépression, colmatée par des argiles d'âge quaternaire. C'est le marais de Rochefort au milieu duquel pointent d'anciens îlots constitués de calcaire jurassique. Il forme une large plaine basse (2 à 3

Fig. 8. Carte topographique – Zoom sur la commune de Vergeroux m NGF), drainée par un réseau dense de canaux et de fossés. Le marais occupe également les bords de la Charente dont la vallée entaille les terrains crétacés. L'élevage demeure l'activité essentielle de cette région.

 une zone de faible relief (20 m d'altitude moyenne) établie sur les sables et les calcaires du Crétacé 5.1.3. GEOMORPHOLOGIE GENERALE DU SECTEUR supérieur. Elle correspond au synclinal de Saintes dans lequel la Charente a ouvert son cours.

Les PPRN du secteur actuellement en vigueur décrivent la géomorphologie générale du bassin de  dans l'angle sud-ouest de la feuille apparaît une petite partie du marais de Brouage qui occupe la l’Estuaire de la Charente : dépression ouverte dans le dôme anticlinal des calcaires et marnes du Portlandien.

« Le secteur d’étude s’étend des terres hautes rurales de la vallée de la Charente à l’Est, au littoral et à La carte suivante montre la répartition des formations géologiques à l’affleurement, au droit du bassin ses îles et presqu’îles qui s’étirent vers l’océan à l’Ouest. Il est limité au Nord par la plaine d’Aunis et au d’étude. Sud par les communes bordant la rive gauche de la Charente. Le centre de cette zone est constitué par les terres basses que sont les marais de Rochefort et de la Charente. Les calcaires du Crétacé (en vert) sont bien distingués des calcaires du Jurassique (en bleu). Des alluvions flandriennes, d’origine fluvio-marine, sont également présentent sur la majorité du territoire étudié.

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Fig. 9. Carte géologique au 1/50000ème au droit du site (Source : BRGM)

Fig. 10. Carte géologique zoomée sur la commune de Vergeroux (Source : Infoterre)

5.1.4.2. ZOOM SUR LA COMMUNE DE VERGEROUX

Le territoire de Vergeroux comporte plusieurs types de géomorphologies : 5.1.5. HYDROGEOLOGIE - Les terres basses : les marais sont composés de sols argileux et vaseux consistant en surface, mais très compressibles et de faible capacité portante. Leur importante superficie induit un sol plat sur la majeure partie de la commune. 5.1.5.1. DESCRIPTION ET ETAT DES MASSES D’EAU SOUTERRAINES - Les terres hautes, caractérisés par les secteurs urbanisés : les terres hautes de Vergeroux sont D’après la notice explicative de la carte géologique du BRGM de Rochefort (n°658), d'une façon générale, composées de sables, grès et argiles du Cénomanien inférieur, la dualité observée en géologie dans la région (formations du Jurassique terminal au Nord et du Crétacé - La présence de l’eau, de la Charente aux marais : l’eau est une composante importante du supérieur au Sud) conditionne l'hydrogéologie dans ses grandes lignes comme au niveau du détail. territoire : la Charente, qui coule à l’ouest de la commune, protégée par des digues. Il faut noter d'autre part le rôle relatif joué par les alluvions récentes qui envahissent les zones en dépression. Ce rôle se limite à celui d'un barrage à l'égard de la nappe superficielle en raison de la compacité des matériaux (bri argileux) qui constituent ces alluvions.

La nappe superficielle se développe dans des terrains très divers allant des calcaires argileux du Séquanien aux sables du Cénomanien et aux calcaires cryptocristallins et graveleux du Turonien.

Sur le bassin de risque, les masses d’eaux souterraines recensées sont les suivantes.

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Tabl. 6 - Identification des masses d’eaux souterraines sur le bassin de risque (Source : Agence de l’Eau Adour-Garonne)

Objectif de Nom de la masse d’eaux souterraines Etat évalué en 2011 bon état

Alluvions fluvio-marines des marais de Bon état global 2015 Rochefort, de Brouage et Seudre aval (FRFG027)

Calcaires, sables et alluvions des îles d'Oléron et Bon état global 2015 d'Aix (FRFG063)

Mauvais état global en raison d’un Calcaires, grés et sables du turonien-coniacien mauvais état chimique et d’un 2027 libre BV Charente-Gironde (FRFG093) mauvais état quantitatif

Calcaires, grés et sables de l'infra- Mauvais état global en raison d’un 2027 cénomanien/cénomanien libre (FRFG076) mauvais état chimique

Calcaires, grés et sables de l'infra- Bon état global 2015 cénomanien/cénomanien captif nord-aquitain (FRFG075)

Mauvais état global en raison d’un Calcaires du jurassique sup des BV de la Devise mauvais état chimique et d’un 2027 et des côtiers charentais (FRFG064) mauvais état quantitatif

Mauvais état global en raison d’un Calcaires du jurassique supérieur du BV mauvais état chimique et d’un 2027 Boutonne secteur hydro r6 (FRFG015) mauvais état quantitatif

Sables, grés, calcaires et dolomies de l’infra- Mauvais état global en raison d’un 2027 toarcien (FRFG078) mauvais état chimique

La localisation de ces masses d’eau souterraines au droit du territoire d’étude est indiquée sur la figure suivante.

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Révision du Plan de Prévention des Risques Naturels de l’Estuaire Charente DOSSIER D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

Fig. 11. Localisation des masses d’eaux souterraines (Source : SANDRE)

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5.1.5.2. USAGES DES MASSES D’EAU SOUTERRAINES : CAPTAGES D’ALIMENTATION EN Vergeroux n’accueille pas de captage d’eau potable sur son territoire. Il n’est ainsi pas EAU POTABLE (AEP) concerné par des périmètres de protection autour de ce captage.

Des captages AEP prélevant des eaux souterraines sont présents dans le secteur d’étude ou à proximité :

 Un captage d’eau potable se situe sur la commune de Saint-Laurent-de-la-Prée « L’Aubonnière ». Ce captage présente un périmètre de protection immédiate sur les parcelles à proximité sur la commune de Saint-Laurent-de-la-Prée, un périmètre de protection rapprochée et éloignée sur les communes de Saint-Laurent-de-la-Prée et de Fouras. Les périmètres de protection immédiate et rapprochée présentent des réglementations spécifiques avec la description des activités interdites et des activités réglementées, ainsi qu’une réglementation générale dans les 3 périmètres. D’une profondeur de 10 m, il s’alimente dans une nappe libre du Cénomanien et offre un débit variant entre 1000 et 6000 m3/j.

 un sur la commune de Trizay, avec un périmètre de protection éloigné qui traverse la commune de Saint-Hippolyte.

Fig. 12. Localisation des captages AEP en service dans le secteur d’étude (Source : ARS)

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5.1.6. LES EAUX SUPERFICIELLES

5.1.6.1. DESCRIPTION DES MASSES D’EAU SUPERFICIELLES

5.1.6.1.1. Description des masses d’eau superficielles sur le bassin

Le secteur d’étude est marqué par la présence de grandes superficies de marais, marais de Rochefort au nord de la Charente et marais du Brouage au sud. Ces marais constituent un pôle d’intérêt écologique majeur, intérêt illustré par les nombreuses zones d’inventaire écologique ou de protection existant sur cet espace.

Le réseau fluvial principal est constitué par la Charente, orientée Sud-Est Nord-Ouest. Il se fond dans les terres basses du marais. Il traverse les communes de Cabariot, Saint-Hippolyte, Tonnay- Charente, Rochefort, Échillais, Soubise, Saint-Nazaire-sur-Charente, Vergeroux et Saint-Laurent de-la-Prée, avant de rejoindre l’Atlantique.

Les cours d’eau s’écoulant dans les villes étudiées sont recensés dans le tableau suivant.

Tabl. 7 - Liste des cours d’eau s’écoulant dans les villes du bassin de risque étudié Cours d’eau Villes Fouras, Vergeroux, Saint-Laurent-de-la-Prée, Rochefort, Soubise, Échillais, Tonnay-Charente, La Charente Saint-Nazaire-sur-Charente, Saint-Hippolyte, Cabariot Vergeroux, Breuil-Magné, Rochefort, Tonnay- Levée de la Daurade Charente Canal de l’Arceau Port-des-Barques, Saint-Nazaire-sur-Charente La Devise Saint-Laurent-de-la-Prée, Breuil-Magné Canal de Rochefort Vergeroux, Breuil-Magné La Loire Breuil-Magné, Rochefort Canal la Ceinture Breuil-Magné Canal de Larocque Canal le Grand écours Soubise, Saint-Nazaire-sur-Charente Le Grand Ecours Canal de la Gardette Échillais, Saint-Hippolyte Canal de la Seudre à la Charente Canal de Genouillé Ceinture des Treize Prises Tonnay-Charente Canal de Saint-Louis Le Chasserat Fossé de la Borie Saint-Hippolyte Canal du Freussin à la Charente La Boutonne Ruisseau de la Ragoterie Cabariot Chenal de Candé

21 cours d’eau sont recensés dans le bassin de risque étudié.

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Fig. 13. Localisation du réseau hydrographique et des masses d’eau côtières

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5.1.6.1.2. Description des masses d’eau superficielles sur la commune de Vergeroux

L’eau est une composante importante du territoire : - la Charente, qui coule à l’ouest de la commune, protégée par des digues, - le canal de Charras délimitant le territoire à l’ouest de la commune, - le canal de Rochefort traversant la zone centrale communale, - un important réseau de canaux et de fossés dans les marais.

La Charente est un fleuve du bassin aquitain qui prend sa source à Chéronnac à 295m dans la Haute Vienne et se jette dans l’océan Atlantique entre Port-des-Barques et Fouras par un large estuaire. Il mesure 381,4 km de long. Son bassin versant est de 10 549 km2. La Charente est l’épine dorsale d’un système hydrographique comportant 6 650 km de cours d’eau soutenus par les apports de 22 affluents. Dans le département de la Charente-Maritime, la Charente reçoit, en amont de Saintes, deux principaux affluents, le Né et la Seugne. La Charente parcourt discrètement les marais, grandes étendues de terres cultivées et pâturées. Elle encercle à une dizaine de kilomètres à l’intérieur des terres, l’ancienne île de Rochefort. Puis elle s’élargit progressivement jusqu’à son embouchure où l’île d’Aix, la presqu’île de Fouras et l’île madame marquent les horizons au-dessus de la mer ou d’un large estran vaseux. Les conditions géomorphologiques de l’estuaire de la Charente confortent le choix stratégique d’y implanter au XVIIe siècle : l’Arsenal maritime de Rochefort. Depuis le fort Boyard au large dans le pertuis d’Antioche, jusqu’au port industriel de Tonnay-Charente, en passant par la célèbre Corderie royale, les nombreuses architectures qui jalonnent l’estuaire témoignent de l’intensité de l’activité militaire et commerciale passée. Elles apportent à son paysage une dimension patrimoniale fondatrice de son identité et une valorisation à laquelle de nombreux acteurs du territoire participent.

Le canal de Charras est tributaire et draine le marais de Rochefort. Faisant partie du cours inférieur de la Gères depuis le site du Gué Charreau, à l'intersection des communes de Saint-Germain-de-Marencennes et de Landrais, et du cours inférieur de la Devise, le canal de Charras fait partie du bassin hydrographique de la Charente étant un tributaire de ce fleuve, sur sa rive droite, en aval de Rochefort, plus précisément dans la partie orientale de la commune de Saint-Laurent-de-la-Prée, au lieu-dit de Charras.

Fig. 14. Réseau hydrographique sur la commune de Vergeroux

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5.1.6.2. ÉTAT DES MASSES D’EAU

Pour rappel, l’Europe a adopté en 2000 la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) dont l’objectif est de parvenir sur tout le territoire européen, dont en France, au « bon état global des eaux » à l’horizon 2015, 2021, ou 2027 suivant les milieux concernés.

L’évaluation de cet état appréhende deux notions : chimique et écologique.

 L’état chimique vérifie le respect de normes de qualité par le biais de valeurs seuils, concernant 41 substances chimiques.

 L’état écologique prend en compte les paramètres biologiques et les paramètres physico-chimiques sous-tendant la biologie.

Mais outre la qualité biologique et la qualité physico-chimique des cours d’eau, la DCE impose désormais la prise en compte de l’hydromorphologie du cours d’eau.

Tabl. 8 - Critères du bon état des masses d’eau superficielles

Le bon état d'une eau de surface est atteint lorsque son état écologique et son état chimique sont au moins bons

État chimique État écologique

Biologie Substances prioritaires (33) Physico-chimie sous-tendant la biologie Substances dangereuses (8) Autres micropolluants Hydromorphologie

Les masses d’eaux localisées au droit du bassin de risque sont référencées dans le tableau suivant.

Tabl. 9 - État et objectifs des masses d'eau du bassin de risque étudié (Source : SDAGE Adour-Garonne 2016-2021)

Etat de masse d'eau (2013) Objectifs SDAGE 2016-2021 Code de la masse Nom de la masse d’eau Etat global Etat écologique Etat chimique Pressions significatives Objectif écologique Objectif chimique d’eau

FRFC02 Pertuis Charentais Bon Bon Bon / Bon état 2015 Bon état 2015

Aménagement du territoire, ouvrages de protection, FRFT01 Estuaire Charente Bon Bon Bon modification apports eau douce et intrusion eau salée, Bon état 2015 Bon état 2015 extraction-rejets, aménagement d’exploitation

Non atteinte du bon FRFR477A La Devise du lieu-dit le gué Charreau au confluent de la Charente Moyen Bon Pesticides, altération de la morphologie. Bon état 2027 Bon état 2015 état

Non atteinte du bon FRFR926 Canal de l'UNIMA (du Moussard) Moyen Non classé / Bon état 2021 Bon état 2015 état

Non atteinte du bon FRFR927 Canal de la Seudre à la Charente Moyen Bon Altération de la morphologie. Bon état 2021 Bon état 2015 état

Pression des rejets de stations d’épurations Mauvais (avec Non atteinte du bon domestiques, Pression de l’azote diffus d’origine FRFR682 La Boutonne du confluent de la Nie au confluent de la Charente Moyen ubiquistes) Bon état 2027 Bon état 2015 état agricole, Pesticides, Pression de prélèvement irrigation, Bon (sans ubiquistes) Altération de la morphologie Pression des rejets de stations d’épurations Non atteinte du bon FRFRR682_7 Ruisseau de la Ragoterie Moyen Bon domestiques, Pression de l’azote diffus d’origine Bon état 2027 Bon état 2015 état agricole, Pression de prélèvement irrigation

FRGC54 La Rochelle Bon Bon Bon / Bon état 2015 Bon état 2015

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Le bassin de risque comprend des masses d’eau côtières, de transition et des cours d’eau.

L’état global des masses d’eau côtière (FRFC02 et FRGC54) est bon.

La masse d’eau de transition, correspondant à l’Estuaire de la Charente (FRFT01), est également en bon état.

Les cours d’eau annexes sont de moins bonne qualité. En effet, le bon état global des cours d’eau n’a pas été atteint en 2013, principalement dû à un état écologique des eaux moyen. Ces derniers subissent des pressions significatives provenant de rejets domestiques ou agricoles, de prélèvements trop importants, ou d’altération de la continuité ou de la morphologie des cours d’eau.

Ces masses d’eau ont un objectif d’atteinte de bon état écologique fixé pour 2021, voire 2027 pour la Devise, la Boutonne et le ruisseau de la Ragoterie. Le bon état chimique est quant à lui fixé pour 2015 et atteint pour tous les cours d’eaux, excepté pour la Boutonne, où l’état chimique (avec ubiquistes) est mauvais.

5.1.6.3. USAGES DES EAUX SUPERFICIELLES

Parmi les usages des eaux superficielles, on note :

1/ Prélèvements : Fig. 15. Localisation des zones ostréicoles et mytilicoles (Source : SAGE Charente)  Agriculture ;

 AEP : o Un captage d’eau potable, prélevant les eaux superficielles du canal de l’UNIMA, 5.1.7. ZONAGES REGLEMENTAIRES est présent sur la commune de Saint-Hippolyte avec un périmètre de protection immédiat sur les communes de Saint-Hippolyte et d’Echillais et un périmètre de Nous précisons ci-après la situation des cours d’eau étudiés par rapport aux classements protection rapproché sur la commune de Saint-Hippolyte et d’autres communes réglementaires existant sur les cours d’eau en France. exclues du périmètre d’étude. 5.1.7.1. ZONE DE REPARTITION DES EAUX (ZRE) o D’après le SAGE Charente, deux stations de pompage, à St Hippolyte et Coulonge, assurent aujourd’hui entre 40% et 50% des besoins en AEP du département. Ces stations doivent aussi gérer les pics de fréquentations Les zones de répartition des eaux sont des zones comprenant des bassins, sous-bassins, fractions touristiques saisonnières. de sous-bassins hydrographiques ou des systèmes aquifères, caractérisées par une insuffisance, autre qu'exceptionnelle, des ressources par rapport aux besoins. Elles concernent donc les eaux  Industrie : souterraines et les eaux superficielles. o Les prélèvements industriels concernent principalement des industries agro- alimentaires sur le bassin de la Charente (source : SAGE Charente). Les zones de répartition des eaux sont issues du décret n°94-354 du 29 avril 1994 modifié par le décret n°2003-869 du 11 septembre 2003. Classées par décret, ces zones sont traduites en liste Du fait de fortes connexions entre les masses d’eaux souterraines et superficielles, les de communes par les préfets des départements. Dans ces zones, les seuils d'autorisation et de prélèvements réalisés dans l’un ou l’autre des milieux influent directement sur tous les déclaration des prélèvements dans les eaux superficielles comme dans les eaux souterraines sont compartiments de l’hydrosystème. abaissés : les prélèvements d'eau supérieurs à 8 m3/s sont soumis à autorisation et tous les autres sont soumis à déclaration. 2/ Rejets :

 Industrie ; Ces dispositions sont destinées à permettre une meilleure maîtrise de la demande en eau, afin d'assurer au mieux la préservation des écosystèmes aquatiques et la conciliation des usages  Domestique. économiques de l'eau. 3/ Activités La zone d’étude est classée en Zone de Répartition des Eaux (excepté l’île d’Aix).  Canoë, pêche, conchyliculture (cf. figure suivante), navigation côtière…

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5.1.7.2. AXES MIGRATEURS Classement cours d'eau Espèces Espèces Enjeu Cours d’eau-Tronçon Critère de classement Les axes à grands migrateurs amphihalins représentent le potentiel de développement de ces (article amphihalines holobiotiques sédimentaire L.214-17) espèces migratrices amphihalines dans le bassin Adour Garonne. une protection complète pour les poissons Le SADGE Adour-Garonne 2016-2021 identifie « La Charente : En aval de la confluence de migrateurs amphihalins l'Argent-or, y compris le débouché maritime », «La Devise : Tout le cours», « La Loire : Tout le Le canal de Charras (et cours», «Canal de la Daurade : Tout le cours», « Canal de Saint-Louis : Tout le cours », « Ceinture Devise) : à l'aval du pont de Liste 2 / Anguille Non renseigné Normal des Treize Prises : Tout le cours », «Canal de Genouillé : Tout le cours », «Canal de la Seudre à la Montifaut (RD212) Cours d’eau nécessitant Charente : Tout le cours », « La Boutonne : Tout le cours », « Canal de la Seudre à la Charente : une protection complète Le canal de la Daurade Liste 1 / / / Tout le cours », comme axes prioritaires pour le rétablissement de la circulation des poissons pour les poissons migrateurs amphihalins. migrateurs amphihalins Le canal de la Daurade : à l'aval des ouvrages du nœud Liste 2 / Anguille Non renseigné Normal de Fichemore (inclus) Cours d’eau nécessitant une protection complète La Loire Listes 1 / / / pour les poissons migrateurs amphihalins 5.1.7.3. CLASSEMENT DES COURS D’EAU La Loire (levée des Grenons) : à l'aval des Liste 2 / Anguille Non renseigné Normal Pour rappel, la procédure de révision du classement des cours d’eau avait été engagée en janvier ouvrages du nœud de 2010. Les listes 1 et 2 des cours d’eau, classés au titre de l’article L214-17 du code de Fichemore (inclus) l’environnement, ont été arrêtées par le préfet coordonnateur du bassin Adour-Garonne le 7 Cours d’eau nécessitant une protection complète Le canal de Saint-Louis Listes 1 / / / octobre 2013. pour les poissons migrateurs amphihalins Le classement des cours d’eau vise à la protection et à la restauration de la continuité écologique Le canal de Saint-Louis : à des rivières. Deux arrêtés ont ainsi été pris : l'aval des ouvrages du nœud Liste 2 / Anguille Non renseigné Normal de Fichemore (inclus) Cours d’eau nécessitant  un premier arrêté établit la liste 1 des cours d’eau sur lesquels la construction de tout nouvel une protection complète Le canal de Genouillé Liste 1 / / / ouvrage faisant obstacle à la continuité écologique est interdit ; pour les poissons migrateurs amphihalins  un second arrêté établit la liste 2 des cours d’eau sur lesquels il convient d’assurer ou de Le canal de Genouillé : à rétablir la libre circulation des poissons migrateurs et le transit des sédiments, dans les 5 ans l'aval des ouvrages du nœud Liste 2 / Anguille Non renseigné Normal qui suivent la publication de la liste des cours d’eau. de Fichemore (inclus) Cours d’eau nécessitant Le canal de la Seudre à la une protection complète Liste 1 / / / Le tableau suivant indique le classement des cours d’eau au droit des tronçons où sont localisés Charente pour les poissons les ouvrages. migrateurs amphihalins Le Canal de la Seudre à la Charente : de sa confluence avec l'Arnoult jusqu'à la Liste 2 / Anguille Non renseigné Normal Charente, y compris le cheminement hydraulique par l'ouvrage de Biard Cours d’eau nécessitant Tabl. 10 - Classement des cours d’eau (selon l’article L.214-17-I du code de La ceinture des Treize une protection complète Liste 1 / / / l’environnement) Prises pour les poissons migrateurs amphihalins Classement Cours d’eau jouant le rôle cours d'eau Espèces Espèces Enjeu Cours d’eau-Tronçon Critère de classement de réservoir biologique (article amphihalines holobiotiques sédimentaire L.214-17) La Boutonne Liste 1 Cours d’eau nécessitant / / / La Charente à l'aval du Cours d’eau nécessitant une protection complète barrage de Lavaud, y une protection complète Liste 1 / / / pour les poissons compris son débouché pour les poissons migrateurs amphihalins maritime migrateurs amphihalins Anguille, Grande Anguille, Grande alose, Alose La Boutonne : à l'aval de Brochet, alose, Alose feinte, Lamproie l'écluse de Bernouet Liste 2 / Chevainet, Normal La Charente : à l'aval de la feinte, Lamproie marine, Lamproie confluence du Bramerit, y marine, Lamproie (domaine public fluvial) Vandoise Liste 2 / Non renseigné Normal de rivière, Truite compris le débouché de rivière, de mer maritime Saumon atlantique, Truite La figure suivante localise les cours d’eau concernés par le classement. de mer La Devise Liste 1 Cours d’eau nécessitant / / /

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Fig. 16. Classement des cours d’eau (selon l’article L.214-17-I du code de l’environnement)

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5.1.8. DOCUMENTS CADRES SUR LA GESTION DES EAUX

Le territoire est concerné par les documents cadres suivants :

 la Directive Cadre sur l’Eau (DCE),

 la Directive Cadre sur la Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM),

 le Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) du bassin Adour-Garonne 2016-2021, approuvé par arrêté du préfet coordonnateur du bassin le 1er décembre 2015, en application de la directive européenne relative à l’évaluation et à la gestion des risques d’inondation,

 le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des eaux (SDAGE) Adour-Garonne,

 le Schéma d’Aménagement et de Gestion des eaux (SAGE) Charente,

 le Schéma d’Aménagement et de Gestion des eaux (SAGE) Boutonne,

 le Plan de Gestion des Etiages (PGE) de la Charente,

 Zones de gestion Charente Aval et Marais nord et sud de Rochefort et Arnoult.

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Tabl. 11 - Description des documents cadres sur la gestion des eaux liés au site

Documents cadres sur la Description Objectifs gestion de l’eau La Directive Cadre sur l’Eau (DCE), du 23/10/2000 (directive 2000/60), fixe des objectifs pour la préservation et la  Une gestion par bassin versant, restauration de l’état des eaux superficielles et souterraines. L’objectif général est d’atteindre d’ici à 2015 le bon  La fixation d’objectifs par masse d’eau, état des différents milieux sur tout le territoire européen.  Une planification et une programmation avec une méthode de travail Directive Cadre sur l’Eau spécifique et des échéances, (DCE)  Une analyse économique des modalités de tarification de l’eau et une intégration des coûts environnementaux,  Une consultation du public dans le but de renforcer la transparence de la politique de l’eau. La DCSMM (directive 2008/56/CE) du Parlement européen et du Conseil du 17 juin 2008 appelée «directive-cadre  Assurer la protection, la conservation et éviter la détérioration des pour le milieu marin» conduit les États membres de l'Union européenne à prendre les mesures nécessaires pour écosystèmes marins. Là où une forte dégradation est observée, le réduire les impacts des activités sur ce milieu afin de réaliser ou de maintenir un bon état écologique du milieu fonctionnement des écosystèmes doit être rétabli. marin au plus tard en 2020.  Prévenir et éliminer progressivement la pollution. Directive Cadre sur la En France, la directive a été transposée dans le code de l'environnement et s'applique au droit de 4 sous-régions  Maintenir la pression des activités humaines (pêche, utilisation de Stratégie pour le Milieu Marin marines distinctes : la Manche-mer du Nord, les mers celtiques, le golfe de Gascogne, la Méditerranée services divers…) sur le milieu marin à un niveau qui soit compatible (DCSMM) occidentale. avec la réalisation du bon état écologique. Les écosystèmes doivent Pour chaque sous-région marine, un plan d'action pour le milieu marin (PAMM) est élaboré et mis en œuvre. pouvoir réagir aux divers changements de la nature et des hommes, tout en permettant une utilisation durable du milieu pour les générations futures (Politique Commune des Pêches par exemple). Adoptée en 2007 par l’Union Européenne pour réduire les conséquences négatives des inondations, la Directive Inondation devait permettre : 6 objectifs stratégiques ont été définis pour le bassin et ses 18 Territoires à Risques Importants d’Inondation : - l’identification des territoires les plus exposés (TRI – Territoires à Risques importants d’Inondation), 1. Développer des gouvernances, à l’échelle territoriale adaptée, structurées, - la cartographie des risques, pérennes, et aptes à porter des stratégies locales et programmes d’actions - l’élaboration d’un plan de gestion des risques inondations (PGRI). permettant la mise en œuvre des objectifs 2 à 6 ci-dessous, 2. Améliorer la connaissance et la culture du risque inondation en mobilisant tous Dans ce cadre, l’exploitation des connaissances rassemblées dans l’évaluation préliminaire des risques les acteurs concernés, inondations du bassin Adour-Garonne, arrêtée le 21 mars 2012, a conduit à identifier 18 Territoires à Risque 3. Améliorer la préparation et la gestion de crise et raccourcir le délai de retour à Important (TRI) d’inondation. Au vu des enjeux liés aux risques de submersion marine, le secteur du Littoral la normale des territoires sinistrés, Charentais-Maritime est l’un d’entre eux. Ce TRI comprend 42 communes dont les 12 communes du bassin 4. Aménager durablement les territoires par une meilleure prise en compte des d’études des PPRN Estuaire Charente à l’exception de la commune de Cabariot. risques d’inondation dans le but de réduire leur vulnérabilité : Une des dispositions permettant d’atteindre cet objectif stratégiques est en lien Plan de Gestion des Risques La cartographie est présentée en Annexe 5. avec les PPRI et PPRL :

d’Inondation (PGRI) Adour- - D.4.1 : Bâtir et mettre à jour les stratégies pluriannuelles d’élaboration L’étude des évènements historiques sur l’estuaire de la Charente a conclu pour la submersion marine que, Garonne et/ou révision des PPRI et PPRL à l’échelle de chaque région du Bassin l’évènement de la tempête Xynthia peut être retenu comme événement de référence sur l’ensemble des Territoire à Risques en priorité dans les secteurs soumis à une pression démographique et communes concernées par les présents PPRN, à l'exception de la commune de Cabariot, zone de transition Inondation du Littoral foncière forte Charentais (TRI) et Stratégie fluvio-maritime, pour laquelle sera retenue comme événement de référence la crue de décembre 1982. - D.4.2 : Développer le recours à la prescription de mesures de réduction Local de Gestion des Risques de la vulnérabilité dans les PPRI ou PPRL Inondations (SLGRI) Dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de la directive inondation, le Ministère en charge de l’écologie a arrêté en octobre 2014, la Stratégie Nationale de Gestion des Risques d’Inondation (SNGRI). Celle-ci a pour but - D.4.3 : S’assurer de la cohérence de l’aléa de référence des PPRI et de développer des territoires durables face aux inondations et à favoriser l’appropriation du risque inondation par PPRL pris en compte sur un linéaire d’un même cours d’eau ou un tous les acteurs. Afin de définir une politique d’intervention plus locale, la SNGRI a été déclinée en Plan de même littoral, et conformément aux éléments de cadrage nationaux Gestion du Risque Inondation. Le TRI Littoral Charentais relève majoritairement au PGRI Adour-Garonne. - D.4.4 : Accompagner la réalisation des travaux de réduction de la Les enjeux principaux de sélection du TRI Littoral Charentais-Maritime repose sur les critères suivants : vulnérabilité identifiés après diagnostic et prescrits dans les PPRi et - population impactée importante, PPRL.

- enjeux économiques liés au bon fonctionnement des ports de Rochefort et de Tonnay-Charente, 5. Gérer les capacités d’écoulement et restaurer les zones d’expansion des - importantes zones d’activités économiques de Rochefort (constructions navales et aéronautiques crues pour ralentir les écoulements, notamment), situées en front de marais dans la boucle de la Charente. 6. Améliorer la gestion des ouvrages de protection - activités touristiques liées aux stations balnéaires (Ile d’Aix, Fouras,….).

L’ensemble des enjeux recensés par commune est recensé dans le tableau figurant en Annexe 5. Ces objectifs s’inscrivent et visent à atteindre les 3 objectifs fixés dans le cadre

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Documents cadres sur la Description Objectifs gestion de l’eau de la Stratégie Nationale de gestion du risque inondation (SNGRI) : Enfin, localement à l’échelle du TRI, la stratégie locale de gestion des risques inondations (SLGRI) approuvée le  Augmenter la sécurité des populations exposées, 19 avril 2018, décline les objectifs des SNGRI et PGRI.  Stabiliser à court terme, et réduire à moyen terme, le coût des dommages liés à l’inondation, Le PGRI 2016-2021 du bassin Adour-Garonne a été approuvé le 1er décembre 2015. Il s’agit de la concrétisation  Raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires en France de la mise en place de la directive européenne 2007//60/CE du 23 octobre 2007. sinistrés. Il constitue le document de référence au niveau du Bassin durant 6 ans, permettant d’orienter et d’organiser la politique de gestion des risques d’inondation à travers 6 axes stratégiques (objectifs) et 48 dispositions associées.

Le PGRI a une portée juridique importante puisqu’il se situe à un échelon élevé dans la hiérarchie des documents de planification du risque d’inondation. Le PPRI doit est compatible ou rendu compatible avec les dispositions du Plan de gestion des risques d'inondation (PGRI).

Institué par la loi sur l'eau du 3 janvier 1992, le SDAGE répond à l’obligation de résultat pour atteindre le bon état Les objectifs du SDAGE Adour-Garonne 2016-2021 sont : des nappes d’eau et établit les orientations de la gestion de l'eau pour chaque grand bassin-versant. Il reprend l'ensemble des obligations fixées par la loi et les directives européennes, et tient compte des programmes publics - Orientation A : Créer les conditions de gouvernance favorables à en cours. l’atteinte des objectifs du SDAGE : mieux gérer l’eau au niveau local et rationaliser les efforts, renforcer les connaissances et partager les Conformément à l'article 3 de la Loi sur l'Eau, il a une portée juridique. Les services de l'Etat, les collectivités savoirs, mieux évaluer le coût des actions, prendre en compte les enjeux territoriales et leurs établissements publics doivent en tenir compte pour toutes leurs décisions concernant l'eau et de l’eau ; les milieux aquatiques. Le SDAGE et ses prescriptions s’imposent à l’ensemble des programmes et décisions administratives dans le domaine de l’eau et à certains dans le domaine de l’urbanisme. - Orientation B : Réduire les pollutions : Les pollutions ponctuelles ou diffuses compromettent l’atteinte du bon Il est l’outil, en application de la loi sur l’eau du 03 janvier 1992, en matière d’aménagement et de gestion de l’eau état sur de très nombreuses masses d’eau. Afin de lutter contre ces à l’échelle du bassin Adour-Garonne. Il définit les orientations et les objectifs de quantité et de qualité, et délimite pollutions, de préserver et reconquérir la qualité des eaux, le SDAGE les périmètres des sous bassins (de gestion) correspondants. Il s’agit d’un document de planification pour la demande : d’agir sur les rejets de polluants issus de l’assainissement Schéma Directeur gestion équilibrée des ressources en eaux et des milieux aquatiques pour l’ensemble du bassin Adour-Garonne. des activités industrielles, de réduire les pollutions d’origine agricole et d’Aménagement et de assimilée, préserver et reconquérir la qualité de l’eau pour l’eau potable Gestion des eaux (SDAGE) Le secteur d’étude est inscrit au SDAGE du bassin Adour-Garonne. Ce document a été adopté le 1er décembre et les activités de loisirs liées à l’eau, de préserver et reconquérir la Adour-Garonne 2016-2021 2015 ainsi que le programme de mesures qui l’accompagne, pour la période 2016-2021. qualité des eaux et des milieux sur le littoral

- Orientation C : Améliorer la gestion quantitative : approfondir les Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) fixe des objectifs pour chaque masse connaissances et valoriser les données, gérer durablement la ressource d’eau avec obligation de résultat (plans d’eau, cours d’eau, estuaires, eaux côtières et de transition, eaux en eau en intégrant les impacts du changement climatique, gérer les souterraines). situations de crise L’atteinte du «bon état» en 2021 est un des objectifs généraux, sauf exemptions (reports de délai, objectifs moins stricts) ou procédures particulières (masses d’eau artificielles ou fortement modifiées, projets répondant à des - Orientation D : Préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux motifs d’intérêt général dûment motivés). Ce SDAGE révisé met à jour celui applicable lors du premier cycle 2010 aquatiques : réduire l’impact des aménagements et des activités, gérer, - 2015. entretenir et restaurer les cours d’eau et le littoral, préserver et permettre Les quatre orientations fondamentales constituent le socle du SDAGE 2016-2021 Elles répondent aux objectifs la libre circulation des espèces piscicoles et le transport naturel des des directives européennes et particulièrement de la DCE. Elles prennent aussi en compte les dispositions du sédiments, préserver et restaurer les zones humides et la biodiversité SDAGE 2010-2015 qu’il était nécessaire de maintenir, de décliner ou de renforcer. liée à l’eau, réduire la vulnérabilité et les aléas d’inondation

Le SAGE est un document de planification de la gestion de l'eau à l'échelle d'une unité hydrographique cohérente (bassin versant, aquifère, ...). Il fixe des objectifs généraux d'utilisation, de mise en valeur, de protection Les objectifs du SAGE Charente sont : Schéma d’Aménagement et quantitative et qualitative de la ressource en eau. de Gestion des eaux (SAGE) L’Institution Interdépartementale pour l’aménagement du fleuve Charente et de ses affluents (EPTB Charente) - Valoriser l'aménagement des versants et milieux aquatiques pour leurs Charente porte l’élaboration du SAGE du bassin versant de la Charente. Celui-ci s'étend sur 9 300 km² répartis sur le district fonctionnalités et richesses de biodiversité hydrographique Adour-Garonne (en limite nord du périmètre avec le district Loire-Bretagne), 6 départements - Gérer quantitativement la ressource en eau (Charente, Charente-Maritime, Vienne, Deux-Sèvres, Haute-Vienne, Dordogne), 709 communes et abrite environ - Gérer la qualité des eaux douces

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Documents cadres sur la Description Objectifs gestion de l’eau 650 000 habitants. - Gérer risque d'inondation Ce SAGE est en cours d’élaboration. L'état initial a été présenté au mois de février 2012. Le diagnostic du SAGE - Gérer l'interface terre/mer (y compris en interSAGE) Charente a été validé et finalisé en janvier 2014. Le rapport "Projection des tendances" a été validé par la CLE le 05 février 2015 et la stratégie le 4 juillet 2016. Lors du comité syndical du 11 janvier 2019, l’EPTB a demandé au préfet l’ouverture de l’enquête publique. Après l’analyse des remarques recueillies le 5 juillet 2019, la commission d’enquête a émis un avis favorable. La prochaine étape sera, à l’automne, la proposition d’éventuelles modifications à la CLE et l’approbation par la CLE du projet de SAGE avant transmission au préfet coordonnateur.

Gouvernance et organisation de la maîtrise d’ouvrage :  Doter le territoire d’une organisation à la hauteur des enjeux de gestion de l’eau et des milieux aquatiques, indissociables des politiques d’aménagement du territoire.

 Affirmer le caractère central de la CLE dans les politiques de l’eau à l’échelle du bassin versant de la Boutonne.

 Améliorer la communication et la sensibilisation sur les actions menées dans le cadre du SAGE.

Milieux aquatiques :  Retrouver un fonctionnement équilibré des cours d’eau et de bénéficier des services écosystémiques offerts par ces infrastructures naturelles (soutien étiage, atténuation des crues, etc…)

 Atteindre le bon état écologique et restaurer les potentialités piscicoles de la Boutonne.

 Restaurer les fonctionnalités piscicoles des milieux et assurer un Schéma d’Aménagement et classement première catégorie de la Boutonne amont et moyenne Ce SAGE a été approuvé et révisé par l'arrêté préfectoral du 5 septembre 2016. Il est porté par le Syndicat mixte de Gestion des eaux (SAGE) d’étude pour la gestion et l’aménagement du bassin de la Boutonne (SYMBO). Gestion quantitative : Boutonne  Atteindre ou maintenir le bon état quantitatif des masses d’eau souterraines

 Maintenir des débits propices au bon fonctionnement des milieux et au maintien de la vie aquatique tout au long de l’année.

 Concilier les usages de l’eau.

Gestion qualitative :  Atteindre les objectifs de bon état ou de bon potentiel écologique dans les délais fixés par le SDAGE.

 Objectif intermédiaire fixé par la CLE pour les masses d’eau à objectif reporté en 2027.

Inondation :  Réduire l’impact des phénomènes grâce à une meilleure connaissance et une prise de conscience générale du risque inondation sur le territoire.  Limiter les phénomènes d’inondation grâce à une meilleure gestion de l’espace, des eaux pluviales et de ruissellement.

Le SDAGE Adour-Garonne recommande que des Plans de Gestion des Etiages (P.G.E.) soient établis par Plan de Gestion des Etiages grandes unités hydrographiques, notamment sur les zones les plus déficitaires. Ils doivent préciser les valeurs des - Fixer les objectifs quantitatifs (DOE) par sous-bassin, de la Charente Débits d’Objectif d’Etiage et des Débits de CRise (D.O.E. et D.C.R.), les volumes limites de consommation nette,

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Documents cadres sur la Description Objectifs gestion de l’eau leur répartition entre les usages et zones, les conditions de limitation progressive des prélèvements et rejets en situation de crise, les conditions d'utilisation des grands barrages, et les modalités institutionnelles de gestion - Etablir des règles de gestion de l’étiage, collective des prélèvements et des ressources. - Assurer une gestion anticipée de l’étiage basée sur la maitrise des ressources stockées, des prélèvements et sur la connaissance du fonctionnement du bassin versant. Le périmètre de gestion de l’OUGC Saintonge est porté par la Chambre Différents arrêtés cadre fixent les règles qui précisent le périmètre d'application, les points de référence choisis Régionale d’Agriculture Nouvelle Aquitaine. Il a pour objet : comme indicateurs caractéristiques de l'unité de gestion en fonction de l'état de la ressource, les mesures de De définir les bassins hydrographiques où s’appliquent les mesures de limitation limitation à appliquer. ou de suspension de prélèvements dans les eaux superficielles et/ou souterraines, en cas de sécheresse ou de pénurie de la ressource en eau ; Unités de gestion Charente Dans ces bassins hydrologiquement et hydrogéologiquement cohérents, sont susceptibles d'être prises des D’établir les plans d‘alerte par bassin hydrographique, basés sur des indicateurs Aval, Marais nord et sud de mesures de limitation provisoire des usages de l'eau précisées par Sous-bassin/unité de gestion. de débits de rivières, de niveaux de nappes ou d’état des milieux, ainsi que les Rochefort et Arnoult (OUGC). mesures correspondantes de limitation ou de suspension des prélèvements D'une année sur l'autre, des modifications peuvent survenir dans les arrêtés cadre quant à la délimitation des d’eau pour l’irrigation. zones d'alerte ou unité de gestion ainsi qu'au niveau des stations d'alerte. Ces modifications ont pour objet d'améliorer le suivi de la ressource en eau à l'échelle de chaque bassin de gestion. Les unités de gestion Charente Aval et Marais nord et sud de Rochefort sont intégrées dans le périmètre de gestion de l’Organisme Unique de Gestion Collective (OUGC) Saintonge.

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L’article 2 précise les éléments suivants :

« En vue de prévenir la disparition de la colonie de hérons pourprés cantonnée dans le biotope 5.2. MILIEU NATUREL décrit à l’article 1, il est interdit :

Ce chapitre décrit le milieu naturel au droit du secteur étudié, à travers les différentes zones a) En tout temps : naturelles protégées recensées. Certaines comportent des mesures de protection réglementaire, tandis que d’autres correspondent à des inventaires naturalistes.  De procéder sur le site à des déboisements, défrichements, éclaircies ou élagages d’arbres ou de végétation,  D’y abandonner, déposer, jeter, déverser ou rejeter des eaux usées, produits chimiques ou radioactifs, matériaux, résidus ou détritus de quelque nature que ce soit, 5.2.1. ZONES NATURELLES REGLEMENTAIRES  De déranger volontairement les oiseaux,

b) Du 1er février au 15 juillet : d’y accéder par voie terrestre ou par voie fluviale. » 5.2.1.1. ARRETES PREFECTORAUX DE PROTECTION DE BIOTOPE

Les arrêtés de protection de biotope sont des aires protégées à caractère réglementaire, qui ont pour objectif de prévenir, par des mesures réglementaires spécifiques de préservation de leurs biotopes, la disparition d’espèces protégées.

L’arrêté de protection de biotope a pour vocation la conservation de l’habitat d’espèces protégées. Il s’agit d’un outil de protection réglementaire de niveau départemental, dont la mise en œuvre est relativement souple.

Le territoire d’étude compte deux arrêtés préfectoraux de protection de biotope :

 Le bois du Pré des Perrières (réf. FR3800288), sur la commune de Saint-Laurent-de-la Prée, visant à préserver le biotope du Héron cendré (statut sur le site : reproduction certaine ou probable) et du Milan noir (statut sur le site : reproduction certaine ou probable).

L’arrêté préfectoral de création date du 12/10/1988.

L’article 2 précise les éléments suivants :

« En vue d’assurer la tranquillité de la colonie de Héron cendré et de Milan noir du bois des perrières, il est interdit :

 De modifier le biotope,

 D’y pénétrer en tout temps et par tous moyens, à l’exception des propriétaires et des ayants- droits dans le cadre de la gestion de leur bien, ainsi qu’aux agents chargés du suivi des populations animales et de la surveillance,

 De perturber le calme du bois de façon volontaire par tous moyens sonores ou visuels. Cette disposition ne vise pas les bruits liés à l’activité agricole en provenance des propriétés voisines,

 D’y abandonner, déposer, jeter, déverser ou rejeter des eaux. »

 La rive gauche du canal de Charras (réf. FR3800290), en limite des communes de Saint- Laurent-de-la-Prée et de Breuil-Magné, visant à préserver le biotope du Héron pourpré (statut sur le site : reproduction certaine ou probable).

L’arrêté préfectoral de création date du 10/02/1982.

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Révision du Plan de Prévention des Risques Naturels de l’Estuaire Charente DOSSIER D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

Fig. 17. Localisation des arrêtés préfectoraux de protection de biotope (Source : DREAL Poitou-Charentes)

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5.2.1.2. RESERVE NATURELLE

Aucune réserve naturelle n’est localisée dans le périmètre d’étude.

On note la réserve naturelle des Marais d’Yves située à environ 2,5 km au nord de Saint-Laurent- de-la-Prée et la réserve naturelle de Moëze-Oléron, située à plus de 3 kms au sud-ouest du bassin de risque.

5.2.2. ZONES A GESTION CONTRACTUELLE

5.2.2.1. SITES NATURA 2000

Ce chapitre constitue une première partie de l’évaluation des incidences sur les sites Natura 2000 concernés par le plan.

5.2.2.1.1. Préambule

Avec la constitution du réseau Natura 2000, l’Europe s'est lancée dans la réalisation d’un ambitieux réseau de sites écologiques dont les deux objectifs sont : préserver la diversité 5.2.2.1.2. Présentation des sites Natura 2000 localisés au droit du secteur d’étude biologique et valoriser le patrimoine naturel de nos territoires. La carte suivante localise les sites Natura 2000 situés au droit du bassin de risque étudié. Les directives européennes concernées sont :

 la Directive C.E.E. 79/409 dite Directive Oiseaux,

 la Directive C.E.E. 92/43 relative aux habitats de la faune et de la flore sauvage (dite Directive Habitats).

Ces directives ont été transposées en droit français dans le Code de l’Environnement.

La Directive Oiseaux signale un certain nombre d'espèces dont la conservation est jugée prioritaire au plan européen. La conservation de ces espèces peut donner lieu à la désignation de sites appelés Z.P.S. (Zones de Protection Spéciale) à l’intérieur desquels sont contenues les unités fonctionnelles écologiques nécessaires au développement harmonieux de leurs populations (ce sont les « habitats d’espèces », que l’on retrouvera dans la Directive Habitats). Les espèces sont listées dans l’annexe I.

La Directive Habitats concerne le reste de la faune et la flore. Elle introduit une notion fondamentale et novatrice en matière de droit s'appliquant à la préservation de la faune et de la flore ; il s'agit de la prise en compte non seulement des espèces mais également des milieux naturels ("les habitats") abritant ces espèces et indispensables à leur survie. Les habitats naturels sont listés dans l’annexe I et les habitats d’espèces en annexe II.

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ENVIRONNEMENTALE

Fig. 18. Localisation des sites Natura 2000 (Source : DREAL Poitou-Charentes)

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A. Site Anse de Fouras, Baie d’Yves et Marais de Rochefort (FR5410013 et Tabl. 12 - Les habitats d’intérêt communautaire sur le site (Source : Charte FR5400429) Natura 2000 FR 5400429 « Marais de Rochefort »-FR 5410013 « Anse de Fouras, baies d’Yves, Marais de Rochefort » LPO/CA 17 2009) Ce site regroupe les sites Natura 2000 des :

 Zone de Protection Spéciale (ZPS) de la Directive Oiseaux (FR5410013) : « Anse de Fouras, Baie d’Yves, Marais de Rochefort », sur les communes de Breuil-Magné, Fouras, Rochefort, Saint-Laurent-de-La-Prée, Tonnay-Charente et Vergeroux ;  Zone Spéciale de Conservation (ZSC) de la Directive Habitats (FR5400429) : « Marais de Rochefort » sur les mêmes communes que la ZPS précédemment citée.

Il existe un document d’Objectifs (DOCOB) commun pour ces sites, approuvé le 25 mai 2010, et réalisé par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO).

Dans le marais de Rochefort, 7 unités écologiques (ensemble d’habitats) sont distinguées, de la mer vers l’intérieur des terres, regroupant 18 habitats d’intérêts communautaire, dont 3 prioritaires (cf. figure ci-dessous). Ces habitats sont également le milieu de vie de plusieurs espèces. Chaque espèce peut fréquenter un ou plusieurs habitats différents selon son cycle biologique et différentes fonctions vitales qu’elle cherche à assurer (alimentation, reproduction, repos, déplacement, etc.).

Les habitats d’intérêt communautaire sur le site, inscrits dans l’Annexe I de la Directive Habitat, Faune et Flore, sont présentés dans le tableau suivant.

Intérêt patrimonial : *** : Très fort ; ** : Fort, * : Moyen Représentativité sur le site : **** : Effectif/surface Très fort ; *** : Fort ; ** : Moyen ; * : Faible

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Les espèces d’intérêt communautaire sur le site, inscrites dans l’Annexe II de la Directive Habitat, B. Site Estuaire et Basse vallée de la Charente (FR5412025 et FR5400430) Faune et Flore, sont présentées dans le tableau suivant. Ce site regroupe les sites Natura 2000 : Tabl. 13 - Les espèces d’intérêt communautaire sur le site (Source : Charte Natura 2000 FR 5400429 « Marais de Rochefort »-FR 5410013 « Anse de Fouras, baies  ZPS de la Directive Oiseaux (FR5412025) : « Estuaire et basse vallée de la Charente » sur les communes de Cabariot, Echillais, Fouras, Ile d’Aix, Port-des-Barques, Rochefort, Saint- d’Yves, Marais de Rochefort » LPO/CA 17 2009) Hippolyte, Saint-Laurent-de-La-Prée ; Saint-Nazaire-sur-Charente, Soubise, Tonnay- Charente et Vergeroux ;  ZSC de la Directive Habitats (FR5400430) : « Vallée de la Charente (Basse vallée) » sur les mêmes communes que la ZPS précédemment citée.

Il existe un document d’Objectifs (DOCOB) commun pour ces deux sites, approuvé le 3 février 2014, et réalisé par la LPO. La Charte Natura 2000 du site date de 2012.

21 habitats d’intérêt communautaire, dont 3 prioritaires, répartis au sein des habitats côtiers, forestiers et humides ont été répertoriés sur le site. Sur les 10 723 ha du site, 6 746 ha (soit près de 63 % du site) sont recouverts par ces habitats d’intérêt communautaire.

Le tableau ci-après présente les habitats d’intérêt communautaire observés sur le site.

Tabl. 14 - Habitats visés Directive Habitats Faune Flore du site Natura 2000 (Source : DOCOB Sites Natura 2000 « Estuaire et basse Vallée de la Charente » (ZPS FR5412025 et ZSC FR5400430))

Code Intérêt Natura Habitats d’intérêt communautaire (A I de la DH) Surface couverte par l’habitat patrimonial 2000

1130 Estuaire 2790 ha ++

1210 Végétation annuelle des laisses de mer 3120 m + 3 stations ponctuelles +++++

0,57 ha + 3049 m + 2 stations 1230 Falaises avec végétation des côtes atlantiques et baltiques ++++ ponctuelles

Végétations pionnières à Salicornia et autres espèces 1310 8,4 ha ++ annuelles des zones boueuses et sableuses

39 stations ponctuelles et 7098 de 1320 Prés à Spartina +++ côtes

1330 Prés salés atlantiques 127,63 ha ++++

1410 Prés salés méditerranéens 3141 ha +++

1420 Fourrés halophiles méditerranéens et thermo-atlantiques 5,4 ha et 1 station ponctuelle ++

2110 Dunes mobiles embryonnaires 1423 m ++

2130* Dunes côtières fixées à végétation herbacée 2,39 ha + 898 m +++

Eaux oligo-mésotrophes calcaires avec végétation 3140 7 stations pour 1.48 ha ++++ benthique à Chara spp.

280 mares/ abreuvoirs + 670 Km de Lacs eutrophes naturels avec végétation du 3150 fossés + 26.61 ha (plans d’eau) + ++ Magnopotamion ou de l’Hydrocharition 9.63 ha pp. (complexes) Quarante-six espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire sont recensées sur le site. Rivières des étages planitiaire à montagnard avec 9406 m (3260-6) + 276.87 ha (3260- 3260 végétation du Ranunculion fluitantis et du Callitricho- +++ 5) Batrachion

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Tabl. 15 - Liste des espèces d’intérêt communautaire du site Natura 2000 Code Intérêt (Source : DOCOB Sites Natura 2000 « Estuaire et basse Vallée de la Charente » (ZPS Natura Habitats d’intérêt communautaire (A I de la DH) Surface couverte par l’habitat patrimonial 2000 FR5412025 et ZSC FR5400430))

Pelouses sèches semi-naturelles et faciès 6210 4,63 ha + 2 stations ponctuelles ++++ d’embuissonnement sur calcaire Code Natura 2000 Espèces d’intérêt communautaire (A II de la DH) Intérêt patrimonial Mammifères 22ha (6430-1) et 65.293 km (6430- 6430 Mégaphorbiaies hydrophiles d’ourlets planitiaires +++++ 5) et 7 ha (3430-4) 1356* Vison d'Europe Mustela lutreola ++++

Marais calcaires à Cladium mariscus et espèces du 7210* 30,60 ha +++++ 1355 Loutre Lutra lutra +++ Caricion davallianae 1304 Grand rhinolophe Rhinolophus ferrumequinum +++ Pentes rocheuses calcaires avec végétation 8210 4766 m ++++ chasmophytique 1324 Grand murin Myotis myotis ++ 8310 Grottes non exploitées par le tourisme 4 stations ponctuelles +++++ 1310 Minioptère de Schreibers Miniopterus schreibersi +++ Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior 91E0* 88.57 ha +++ 1321 Murin à oreilles échancrées Myotis emarginatus ++ (Alno-Padion, Alnion incanae, Salicion albae) 1323 Murin de Bechstein Myotis bechsteinii ++ Forêts mixtes de Quercus robur, Ulmus laevis, Ulmus 91F0 minor, Fraxinus excelsior ou Fraxinus angustifolia 106,8 ha +++ 1303 Petit rhinolophe Rhinolophus hipposideros +++ riveraines des grands fleuves (Ulmenion minoris) 1305 Rhinolophe euryale Rhinolophus euryale ++++ 9340 Forêts à Quercus ilex et Quercus rotundifolia 87,57 ha ++ Code Natura 2000 : * habitat menacé prioritaire 1308 Barbastelle Barbastella barbastellus ++ VPR (valeur patrimoniale régionale) : + : faible ; ++ : moyenne ; +++ : forte ; ++++ : très forte ; +++++ : exceptionnelle. Reptile L’inventaire naturaliste sur la partie terrestre du site Natura 2000 a permis de recenser les espèces suivantes : 1220 Cistude d'Europe Emys orbicularis +++ Insectes  2 espèces de mammifères (chauves-souris exclues) citées aux annexes II et IV de la 1044 Agrion de Mercure Coenagrion mercuriale ++ Directive Habitats dont 1 espèce prioritaire 1041 Cordulie à corps fin Oxygastra curtisii ++  21 espèces de chauves-souris, toutes citées à l’annexe IV dont 8 visées par l’annexe II de la Directive Habitats 1060 Cuivré des marais Lycaena dispar ++++

 44 espèces d’oiseaux citées à l’annexe I de la Directive Oiseaux dont 18 espèces 1065 Damier de la Succise Euphydryas aurinia ++ nicheuses (se reproduisant sur le site Natura 2000) 1083 Lucane cerf-volant Lucanus cervus +  4 espèces d’amphibiens citées à l’annexe IV 1046 Gomphe de Graslin Gomphus graslinii ++  5 espèces de reptiles citées à l’annexe IV dont 1 visée par l’annexe II 1084* Pique prune Osmoderma eremita +++++  8 espèces d’insectes citées à l’annexe II de la Directive Habitats dont 2 espèces prioritaires 1087* Rosalie des Alpes Rosalia alpina +++ Mollusque  1 espèce de mollusque citée à l’annexe II de la Directive Habitats 1016 Vertigo de Des moulins Vertigo moulinsania +++  1 espèce floristique prioritaire citée à l’annexe II de la Directive Habitat Plante

 A partir des données récoltées auprès des partenaires : 1607* Angélique à fruits variables Angelica heterocarpa +++++ Poissons  7 espèces de poissons sont présentes sur le site dont 5 citées à l’annexe II de la directive Habitats 1103 Alose feinte Alosa fallax +++

Les espèces d’intérêt communautaire du site, inscrites dans l’annexe II de la Directive Habitats, 1102 Grande alose Alosa alosa +++ sont présentées dans le tableau suivant. 1096 Lamproie de Planer Lampetra planeri +++

1099 Lamproie des rivières Lampetra fluviatilis +++

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Code Natura 2000 Espèces d’intérêt communautaire (A II de la DH) Intérêt patrimonial Valeur Code Surface couverte par patrimoniale Natura Habitats d’intérêt communautaire (A I de la DH) 1095 Lamproie marine Petromyzon marinus ++ l’habitat régionale 2000 (VPR) 1149 Loche de rivière Cobitis taenia +++ 60,21 (dont 15,13 ha en 1320-1 Prairies à spartines +++ 1106 Saumon atlantique Salmo salar +++ complexe) Code Natura 2000 : * habitat menacé prioritaire VPR (valeur patrimoniale régionale) : + : faible ; ++ : moyenne ; +++ : forte ; ++++ : très forte ; +++++ : exceptionnelle. 1330-1 : Prés salés du bas schorre 1330-2 : Prés salés du schorre moyen Quarante-quatre espèces d’oiseaux citées dans l’annexe I de la Directive Oiseaux sont 1330-3 : Prés salés du haut schorre 552,23 (dont 289,6 ha en 1330 +++ recensées sur le site. 1330-4 : Prés salés du contact haut schorre/dune complexe) 1330-5 : Prairies hautes des niveaux supérieurs atteints par la marrée C. Site Marais de Brouage, île d’Oléron (FR5410028 et FR5400431) 2986,46 (dont 523,25 ha 1410-3 Prairies subhalophiles thermo-atlantiques +++ Ce site regroupe les sites Natura 2000 suivant : en complexe)  ZPS de la Directive Oiseaux (FR5410028) : « Marais de Brouage-Oléron » sur la commune de Saint-Nazaire-sur-Charente ; 161,66 (dont 140,09 ha en 1420 Fourrés halophiles thermo-atlantiques ++  ZSC de la Directive Habitats (FR5400431) : « Marais de Brouage (et marais nord d’Oléron) complexe) également sur la commune de Saint-Nazaire-sur-Charente. 2110 Dunes mobiles embryonnaires 2,54 ha ++ Il existe un document d’Objectifs (DOCOB) pour ces deux sites, approuvé le 4 mars 2013, et Dunes mobiles du cordon litorral à Ammophila réalisé par la LPO. 2120-1 0,83 ha ++ arenaria

20 habitats d’intérêt communautaire, dont 4 prioritaires, déclinés en 29 sous-types ont été 2130-2* Dunes grises des côtes atlantiques 16,84 ha +++ répertoriés sur le site. Sur les 26 142 ha du site, environ 13 700 ha (soit plus de 52 % du site) sont recouverts par ces habitats, terrestres, littoraux et marins, d’intérêt communautaire dont 1 853 ha Dunes boisées littorales thermo-atlantiques à Chêne 2180 38,92 ha ++ (soit 7 % du site) par les habitats prioritaires. Par ailleurs, deux populations d’Omphalodes littoralis, vert espèce végétale d’intérêt communautaire prioritaire (EUR 1646*), ont été répertoriées sur Oléron. 2190-1 : Mares dunaires 2190 8 stations ++++ Le tableau ci-après présente les habitats d’intérêt communautaire observés sur le site. 2190-5 : Roselières et cariçaies dunaires

Communautés à Characées des eaux oligo- 3140 43,07 ha ++++ Tabl. 16 - Habitats visés Directive Habitats Faune Flore du site Natura 2000 mésotrophes basiques (Source : DOCOB Sites Natura 2000 « Marais de Brouage - Oléron » (ZPS FR5410028 et ZSC FR5400431) 3150-1 : Plans d’eau eutrophes avec végétation enracinée 3150 724,35 ha, 9 stations ++ 3150-4 : Rivières, canaux et fossés eutrophes des Valeur Code marais naturels Surface couverte par patrimoniale Natura Habitats d’intérêt communautaire (A I de la DH) l’habitat régionale 2000 3170-3* Gazons méditerranéens amphibies halonitrophiles 32,1 ha ++++ (VPR) 6430-4 : Mégaphorbiaies eutrophes des eaux douces 1130 Estuaires 7241 ha ++ 6430 6430-7 : Végétation des lisières forestières nitrophiles, 100,39 ha, 16 stations +++++ hygroclines, semi-sciaphiles à sciaphiles 1787 ha (dont 400 ha en 1150* Lagunes côtières (anciennes salines abandonnées) complexe avec d’autres +++ 91E0* Forêts alluviales à Aulne et Frêne 17,71 ha, 4 stations +++ habitats) 91F0-3 Chênaie-ormaie à Frêne oxyphylle 83,76 ha, 38 stations + 1170 Récifs côtiers 233 ha ? Code Natura 2000 : * habitat menacé prioritaire VPR (valeur patrimoniale régionale) : + : faible ; ++ : moyenne ; +++ : forte ; ++++ : très forte ; +++++ : exceptionnelle. 1210-1 Végétation des laisses de mer 1,55 ha +++++

1310-1 : Salicorniaies des bas niveaux (haute slikke) L’inventaire naturaliste a permis de recenser les espèces suivantes : 1310-2 : Salicorniaies des hauts niveaux (schorre 633,7 ha (dont 554 ha en 1310 atlantique) complexe avec d’autres ++ 1310-4 : Pelouses rases à petites annuelles sub- habitats)  36 espèces de mammifères (hors chauves-souris) dont 2 citées à l’annexe II de la halophiles Directive Habitats (aussi en annexe IV).

 20 espèces de chauves-souris, toutes citées à l’annexe IV dont 8 visées à l’annexe II.

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 16 espèces d’amphibiens dont 7 citées à l’annexe IV. Code Natura 2000 Espèces d’intérêt communautaire (A II de la DH) Intérêt patrimonial  11 espèces de reptiles dont 1 citée à l’annexe II (aussi en annexe IV) et 4 citées uniquement à l’annexe IV. 1099 Grand Capricorne ++

 50 espèces d’odonates (libellules) dont 2 citées à l’annexe II (1 espèce est aussi à 1087* Rosalie des Alpes Rosalia alpina ++++ l’annexe IV). Plante 1676* Cynoglosse des dunes (Omphalodes littoralis) /  58 espèces de rhopalocères (« papillons de jour ») dont 1 citée à l’annexe II, 1 citée aux Poissons deux annexes II et IV et une 1 autre espèce uniquement à l’annexe IV. 1103 Alose feinte Alosa fallax ++++  3 espèces de coléoptères citées à l’annexe II (2 espèces sont aussi à l’annexe IV). 1101* Esturgeon d’Europe +++++  2 espèces de poissons d’intérêt communautaire peuvent potentiellement fréquenter le Code Natura 2000 : * habitat menacé prioritaire site (Alose feinte – Annexe II et Esturgeon d’Europe – Annexes II et IV) mais aucune étude VPR (valeur patrimoniale régionale) : + : faible ; ++ : moyenne ; +++ : forte ; ++++ : très forte ; +++++ : exceptionnelle. n’a été réalisée afin d’infirmer ou de confirmer ces suppositions. Soixante-trois espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire sont recensées sur le site. Les espèces d’intérêt communautaire du site inscrites dans l’annexe II de la Directive Habitats sont présentées dans le tableau suivant. D. _ Site Pertuis Charentais - Rochebonne Tabl. 17 - Liste des espèces d’intérêt communautaire du site Natura 2000 (Source : DOCOB Sites Natura 2000 « Estuaire et basse Vallée de la Charente » (ZPS Ce site, composé de la ZPS FR5412026 (Pertuis Charentais-Rochebonne) et de la ZSC FR5412025 et ZSC FR5400430)) FR5400469 (Pertuis Charentais), n’a pas de document d’objectifs Natura 2000 (DOCOB) réalisé.

Les habitats communautaires recensés sur les sites sont inscrits dans le tableau suivant. Code Natura 2000 Espèces d’intérêt communautaire (A II de la DH) Intérêt patrimonial Mammifères Tabl. 18 - Habitats d’intérêt communautaire du site (inscrits dans l’Annexe I de 1356* Vison d'Europe Mustela lutreola +++++ la Directive Habitats Faune Flore) (Source : Fiche description du site Natura 2000 FR5400469 – DREAL et Préfecture Poitou-Charentes) 1355 Loutre Lutra lutra ++++

1304 Grand rhinolophe Rhinolophus ferrumequinum +++ Code Natura 2000 Habitats d’intérêt communautaire (A I de la DH)

1324 Grand murin Myotis myotis ++++ 1110 Bancs de sable à faible couverture permanente d'eau marine

1310 Minioptère de Schreibers Miniopterus schreibersi ++++ 1130 Estuaires

1321 Murin à oreilles échancrées Myotis emarginatus +++ 1140 Replats boueux ou sableux exondés à marée basse

1323 Murin de Bechstein Myotis bechsteinii ++++ 1160 Grandes criques et baies peu profondes

1303 Petit rhinolophe Rhinolophus hipposideros +++ 1170 Récifs

1305 Rhinolophe euryale Rhinolophus euryale ++++ 1210 Végétation annuelles des laisses de mer

1308 Barbastelle Barbastella barbastellus +++ 1310 Végétation pionnière à Salicornes Reptile 8330 Grottes marines submergées ou semi-submergées 1220 Cistude d'Europe Emys orbicularis ++++ Insectes

1044 Agrion de Mercure Coenagrion mercuriale +++ Les espèces communautaires recensées sur les sites sont inscrites dans le tableau suivant.

1041 Cordulie à corps fin Oxygastra curtisii +++

1060 Cuivré des marais Lycaena dispar ++++

1065 Damier de la Succise Euphydryas aurinia ++++

1083 Lucane cerf-volant Lucanus cervus ++

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Tabl. 19 - Espèces d’intérêt communautaire du site (inscrits dans l’Annexe II de 5.2.2.2. PARC NATUREL MARIN la Directive Habitats Faune Flore) (Source : Fiche description du site Natura 2000 Les communes littorales sont concernées par le périmètre du Parc Naturel Marin de l’estuaire de FR5400469 – DREAL et Préfecture Poitou-Charentes) la Gironde et de la mer des Pertuis (réf. FR9100007) dont le décret n°2015-424 portant création du parc date du 15/04/2015. Code Natura 2000 Espèces d’intérêt communautaire (A II de la DH) Mammifères L'État, les collectivités territoriales et les organismes qui s'associent à la gestion du parc naturel marin veillent à la cohérence de leurs actions et des moyens qu'ils y consacrent, dans le respect 1349 Grand dauphin Tursiops truncatus des orientations de gestion suivantes :

1351 Marsouin commun Phocoena phocoena 1. Améliorer et partager la connaissance scientifique et empirique des milieux marins, des espèces Poissons et des usages. 1364 Phoque gris Halichoerus grypus 2. Préserver et restaurer les milieux et les fonctionnalités écologiques, dans un équilibre durable 1103 Alose feinte Alosa fallax entre biodiversité et activités socio-économiques.

1101* Esturgeon d'Europe Acipenser sturio 3. Renforcer le lien « mer et terre » par le partenariat des acteurs concernés afin de préserver la qualité et la quantité des eaux. 1102 Grande alose Alosa alosa 4. Promouvoir et développer les activités de pêche professionnelle (côtière et estuarienne), 1099 Lamproie de rivière Lampetra fluviatilis aquacoles et conchylicoles, dans le respect des écosystèmes marins.

1095 Lamproie marine Petromyzon marinus 5. Promouvoir et développer les activités maritimes portuaires et industrielles ainsi que les activités de loisirs, dans le respect des écosystèmes marins. 1106 Saumon atlantique Salmo salar 6. Diffuser, auprès du plus grand nombre, la passion de la mer et impliquer chacun dans la Les espèces d’oiseaux recensées sur le site, inscrites dans la Directive Oiseaux, sont inscrites préservation du milieu maritime et littoral. dans le tableau suivant.

Tabl. 20 - Espèces d’intérêt communautaire d’oiseaux du site (inscrits dans la Directive Oiseaux) (Source : Fiche description du site Natura 2000 FR5412026 – DREAL et Préfecture Poitou-Charentes)

Code Natura 2000 Espèces d’intérêt communautaire d’oiseaux (Directive Oiseaux)

A007 Grèbe esclavon Podiceps auritus

A176 Mouette mélanocéphale Larus melanocephalus

A177 Mouette pygmée Larus minutus

A015 Océanite culblanc Oceanodroma leucorhoa

A014 Océanite tempête Hydrobates pelagicus

A002 Plongeon arctique Gavia arctica

A001 Plongeon catmarin Gavia stellata

A003 Plongeon imbrin Gavia immer

A384 Puffin des Baléares Puffinus puffinus mauretanicus

A191 Sterne caugek Sterna sandvicensis

A193 Sterne pierregarin Sterna hirundo

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5.2.3. MAITRISE FONCIERE

5.2.3.1. CONSERVATOIRE DU LITTORAL : PARCELLES PROTEGEES (TERRAINS ACQUIS)

5.2.3.1.1. Sites de conservatoire du littoral à l’échelle du bassin

Consciente de la valeur écologique, sociale, économique et culturelle de son littoral, la France a fait le choix de préserver une part significative d’espaces naturels littoraux et de les rendre accessibles à tous.

L’état a ainsi décidé de créer en 1975, le conservatoire du littoral, un établissement public sans équivalent en Europe dont la mission est d’acquérir des parcelles du littoral menacées par l’urbanisation ou dégradées pour en faire des sites restaurés, aménagés, accueillants dans le respect des équilibres naturels.

Ses objectifs sont :

 La préservation des milieux naturels et des paysages remarquables et menacés ;

 L’équilibre des littoraux et la prise en compte du changement climatique par une gestion raisonnée avec ses partenaires locaux ;

 L’accès et l’accueil du public dans le respect des sites pour une sensibilisation à la préservation de l’environnement ;

 Le développement durable pour toutes les activités présentes sur les sites (agriculture, gestion du patrimoine...).

Des parcelles ont été acquises par le Conservatoire du littoral dans le bassin de risque étudié. Elles sont localisées sur la carte suivante.

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Fig. 19. Parcelles acquises par le Conservatoire du littoral au droit du secteur d’étude (Source : Sigore)

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5.2.3.1.2. Sites du conservatoire du littoral à l’échelle de la commune de Vergeroux 5.2.4. CONNAISSANCES NATURALISTES La commune de Vergeroux comporte un site de conservation du littoral. Il s’agit du site nommé « Rives de la Charente » de référence FR1100452 et présentant une superficie globale de 5.2.4.1. ZONES NATURELLES D'INTERET ÉCOLOGIQUE FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE 400,8 ha, à cheval sur la commune de Vergeroux et sur la commune de Rochefort au sud. (ZNIEFF)

Les Zones Naturelles d'Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) correspondent à un inventaire réalisé à l'échelon national, par les scientifiques et les associations régionales, et validé par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN), puis par le comité national.

ZNIEFF 1 :

Les ZNIEFF de type 1 sont des sites, de superficie en général limitée, identifiés et délimités parce qu’ils contiennent des espèces ou au moins un type d’habitat de grande valeur écologique, locale, régionale, nationale ou européenne.

ZNIEFF 2 :

Les ZNIEFF de type 2 sont des grands ensembles naturels riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes.

Il s’agit, avant tout, d’un outil de connaissance. Il n’a donc, en lui-même, pas de valeur juridique directe. Cependant, les ZNIEFF peuvent avoir une valeur juridique indirecte. En effet, l’inventaire étant destiné à éclairer les décisions publiques et privées.

Les ZNIEFF au droit du site d’étude sont localisées sur la carte suivante et décrites dans le tableau suivant.

Fig. 20. Site du conservatoire du littoral sur la commune de Vergeroux (Source : Géoportail biodiversité Nouvelle Aquitaine)

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Révision du Plan de Prévention des Risques Naturels de l’Estuaire Charente DOSSIER D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

Fig. 21. Localisation des ZNIEFF (Source : DREAL Poitou-Charentes)

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Tabl. 21 - Description des ZNIEFF de type I et II localisées au droit du site d’étude

Type de Nom des ZNIEFF Description ZNIEFF

L'ensemble de l'île est inclus dans la ZNIEFF à l'exception de la zone à bâti dense (bourg de l'île d'Aix) sauf la base des remparts reposant sur la falaise littorale.

Dernière île véritable des côtes charentaises, où sont représentés les trois principaux milieux littoraux : falaises rocheuses, dunes, marais salés.

INTERET BOTANIQUE : très élevé.

Présence d'un nombre important d'espèces protégées, rares ou endémiques sur une faible surface : le Filaria à feuilles étroites (Phillyrea angustifolia), par exemple, possède ici sa plus importante station régionale. Ile d’Aix (540004572) Présence des phytocénoses les plus caractéristiques du littoral charentais, certaines étant rares dans les falaises (association à Crithme et Limonium à feuilles ovales) et les zones marécageuses en particulier.

Grande originalité du milieu forestier et de ses lisières où cohabitent des espèces xérophiles méditerranéennes, des espèces atlantiques plus septentrionales et, parfois, des espèces nitrophiles dont la présence est due à l'abandon des cultures anciennes et à la reconquête de celles-ci par les espèces ligneuses spontanées.

La qualité paysagère de l'île est bien connue; elle n'est pas perturbée par la circulation automobile qui n'est autorisée qu'à quelques habitants permanents. ZNIEFF de type 1 Zone située sur une petite île de l'estuaire de la Charente, reliée au continent par un cordon de galets (la Passe aux Boeufs) immergée ou émergée suivant la marée. Elle s'étend de la pointe nord-ouest au sud-est de l'île et englobe une partie du cordon de galets, des pelouses littorales sèches, d'autres humides, et sur la côte occidentale une végétation chasmophytique laissant vers le nord place à un schorre.

Cette zone, jusqu'ici très peu perturbée par le tourisme, présente plusieurs milieux littoraux :

 falaise rocheuse dure (très rare sur les côtes charentaises) avec végétation de chasmophytes halophiles laissant peu à peu, du fait de l'inclinaison des roches, la place à un schorre; ce type de succession (faciès rocheux-faciès vaseux) est très rarement observé ailleurs; Ile Madame (540003241)  des pelouses sèches, d'autres humides avec affleurement permanent d'eau subsaumâtre ou saumâtre, occupent la partie sud de la zone où se développe un important cordon de galets mélangés à des laisses de mer (sur lesquels se développe le Géranium brillant - Geranium lucidum - en situation atypique) ou à de la vase colonisée par la spartine au niveau de la Passe aux Boeufs.

Plusieurs espèces protégées ou rares et menacées sont présentes : l'Iris maritime (Iris spuria), la Vesce de Narbonne (Vicia narbonensis), la Vipérine des Pyrénées (Echium asperrimum), la Fétuque d'Avellino (Avellinia michelii) dans les pelouses, le Statice à feuilles ovales (Limonium ovalifolium) et l'Armérie maritime (Armeria maritima) dans la falaise. La zone présente des transitions entre la vasière, le cordon de galets, la falaise; les laisses de mer, abondantes, sont un facteur d'enrichissement de la flore.

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Type de Nom des ZNIEFF Description ZNIEFF

La ZNIEFF englobe la totalité du lit majeur du fleuve Charente (limité par des digues de protection) dans ses derniers 15KM aval. (NB.: les vasières tidales de l'estuaire proprement dit, d'intérêt moindre, sont exclues de la ZNIEFF mais seront intégrées dans la ZNIEFF II).

Prés salés et roselières riveraines du cours inférieur du fleuve Charente.

INTERET BOTANIQUE :

Communautés végétales estuariennes d'une grande originalité abritant 2 syntaxons synendémiques (HALIMIONO-PUCCINELLIETUM FOUCAUDII et CONVOLVULO- ANGELICETUM HETEROCARPAE oenanthetosum foucaudii), et les 3 taxons endémiques des berges vaseuses des fleuves centre-atlantiques : Glycérie de Foucaud (Puccinellia foucaudi, dont l'unique localité régionale connue est entièrement incluse dans la ZNIEFF), Oenanthe de Foucaud (Oenanthe foucaudi, présent dans la partie amont de la ZNIEFF mais également en amont de Rochefort), Angélique à fruits variables (Angelica heterocarpa, dont l'essentiel de l'aire régionale est situé en amont de Rochefort, mais qui atteint cette ZNIEFF au niveau de Martrou). Basse Vallée de la Charente (540008023) Par ailleurs, centre de dispersion régional pour d'autres halophytes rares en Charente-Maritime comme le Troscart maritime (Triglochin maritimum) ou le Plantain maritime (Plantago maritima).

INTERET ORNITHOLOGIQUE :

Nidification d'espèces rares/menacées : Gorgebleue à miroir blanc (prés salés), fauvettes paludicoles (Rousserolle trudoïde, Phragmite des joncs, roselières riveraines), rapaces (Busard des roseaux, Busard cendré), anatidés (Canard souchet, Sarcelle d'été).

Les bassins de lagunage extensif (station d'épuration de la ville de Rochefort), gérés par la LPO, jouent par ailleurs un rôle important dans l'accueil en migration et hivernage de nombreux oiseaux d'eau (Laro-limicoles, anatidés ...).

Elle présente 5 habitats et 11 espèces déterminants.

La ZNIEFF englobe les grands blocs homogènes de prairies naturelles bordant l'estuaire de la Charente.

Elle se compose de prairies méso-hygrophiles saumâtres avec nombreuses dépressions longuement inondables, naturelles (chenaux fossiles) ou artificielles (mares- abreuvoirs, mares cynégétiques, "jas"). Elle comporte également des bosquets de Frêne oxyphylle en lisière et un important réseau de fossés.

INTERET BOTANIQUE :

Les Quarante journaux (540014610) Très riche cortège des prairies et fossés subhalophiles centre-atlantiques avec de nombreuses espèces rares/menacées, d'origine méridionale pour la plupart : Iris maritime (Iris spuria), Asperge maritime (Asparagus maritimus), Petite Centaurée en épi (Centaurium spicatum) etc… Centre de dispersion régional - et, probablement, de toute la façade franco-atlantique du Crypside piquant (Crypsis aculeata).

INTERET ORNITHOLOGIQUE :

Présence d'une héronnière mixte de Héron pourpré, Héron gardeboeufs, Aigrette garzette et Héron cendré (4 espèces totalisant 367 couples nicheurs en 2000). Nidification de plusieurs espèces patrimoniales : Gorgebleue à miroir blanc, Guiffette noire (occasionnelle), Vanneau huppé, Busard des roseaux etc…

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Type de Nom des ZNIEFF Description ZNIEFF

La zone englobe tout l'estran au nord du chenal de Daine (Marennes) jusqu'à la longée du nord (Port des Barques) ainsi que les marais et polders qui la jouxtent. Sont exclues les grandes parcelles cultivées à l'est de la réserve naturelle de Moëze-Oléron.

Vasières et polders incluant la réserve naturelle du Marais de Moëze-Oléron ainsi que la héronnière du bois de la Lande et les anciennes salines de Bourcefranc.

Site d'intérêt ornithologique exceptionnel, de niveau national et international pour plusieurs espèces de limicoles (2ème site d'hivernage français) et d'anatidés hivernants (12ème rang national). Site important pour la reproduction de l'Aigrette garzette et la Gorgebleue. Halte migratoire essentielle pour de nombreux laro-limicoles et pour la Vasières et polders de Brouage Spatule blanche (plus de 200 individus/an). (540120005) Intérêt mammalogique et herpétologique fort : présence régulière de la Loutre, de la Cistude d'Europe et site de reproduction pour le Pélobate cultripède.

INTERET BOTANIQUE :

Elevé surtout au niveau des cordons dunaires fossiles (présence de l'Asperge maritime, de la Vipérine d'Italie, espèces à fort intérêt biogéographique) et de quelques prairies mésophygrophiles subhalophiles (dépressions à Crypsis aculeata ou à Ranunculus ophioglossifolius, faciès à Trèfle de Micheli..). Les zones à topographie perturbée par l'ancienne saliculture (marais "gâts") sont moins riches, malgré la présence de quelques éléments intéressants : bourbiers saumâtres piétinés à Glycérie fasciculée (Puccinellia fasciculata), entrées de parcelles à Orge hérisson (Hordeum hystrix) etc.

La zone intègre un ensemble de prairies naturelles méso-hygrophiles aux potentialités paysagères et hydrologiques propres justifiant la création d'un zonage différencié par rapport aux ZNIEFF voisines. Elle est limitée au nord et à l'ouest par le canal de Charras (et intégre donc sa rive gauche et sa levée boisée) et par les routes de la Barrière de fer et de Moins à la Baudette au sud et à l'est, qui circonscrivent les zones cultivées voisines.

Bloc remarquable de prairies naturelles méso-hygrophiles, souvent inondées l'hiver, séparées par des canaux et fossés de profondeur et de largeur variables, ponctuées de mares parfois vastes et bordées par le canal de Charras qui draine les eaux des rivières Gères et Devise. Une importante retenue jouxte le canal et l'alimente en période d'étiage.

SITE D'INTERET ORNITHOLOGIQUE : majeur

Cabane de Moins (540120038) Reproduction d'espèces rares : Guifette noire, Cigogne blanche, Oie cendrée, Sarcelle d'été etc. Site d'hivernage important pour de nombreux anatidés (sarcelles, colverts) et des échassiers rares (Grande Aigrette très régulière).

Halte migratoire pour de très nombreuses espèces de laro-limicoles (chevaliers, combattants, bécasseaux, guifettes), d'échassiers (spatules, bihoreaux...).

Site d'alimentation pour de nombreuses espèces nichant à proximité : Circaëte, busards, Héron pourpré, Chouette chevêche.

AUTRES INTERETS :

Présence assidue de la Loutre et de la Genette. Présence probable du Vison d'Europe (captures effectuées dans un rayon de moins d'1Km appartenant au même réseau hydraulique). Zone de sympatrie des 2 espèces de rainettes, et reproduction abondante du Pélodyte ponctué. Présence de la Rosalie des Alpes

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Type de Nom des ZNIEFF Description ZNIEFF

Le Marais de Fouras constitue au sein du Marais de Rochefort une entité très clairement délimitée : au nord par la Levée des Frênes (digue boisée), à l'est par les parcelles récemment mises en culture, au sud par la bordure continentale du marais et les cultures, à l'ouest par un canal de ceinture.

Marais arrière littoral oligo- à méso-saumâtre, à micro-topographie variée induisant une grande diversité de situations hydriques : dépressions naturelles longuement inondables (les "baisses"), anciens bassins salicoles collectant les eaux de pluie (les "jas"), mares artificielles ("mares de tonne" utilisées par les chasseurs de gibier d'eau pour la chasse nocturne à l'affût), fossés, levées de terres d'origine anthropique ("bossis", digues) ou non etc.

INTERET BOTANIQUE : Très riche cortège d'espèces et de groupements végétaux caractéristiques des marais saumâtres thermo-atlantiques. Nombreuses espèces rares et/ou menacées telles que l'Iris maritime, la Renoncule à feuilles d'ophioglosse, l'Oseille des marais etc.

Marais de Fouras (540003312) Plusieurs associations végétales synendémiques des marais de l'ouest : RANUNCULO OPHIOGLOSSIFOLII-OENANTHETUM FISTULOSAE, JUNCO HYBRIDI- LYTHRETUM TRIBRACTEATI, SENECIO AQUATICI-OENANTHETUM SILAIFOLIAE etc.

INTERET ORNITHOLOGIQUE :Zone de nidification, de halte migratoire et d'alimentation pour de nombreuses espèces d'oiseaux d'eau (Laro-limicoles, Ardéidés) et de rapaces, dont certaines sont rares/ menacées en France : Cigogne blanche, Guiffette noire etc.

INTERET MAMMALOGIQUE : Zone de fréquentation régulière de la Loutre d'Europe.

INTERET ENTOMOLOGIQUE : Présence de la Rosalie des Alpes - espèce prioritaire au niveau européen - sur les levées boisées.

INTERET BATRACHOLOGIQUE : Présence du Triton marbré, du Crapaud calamite, de la Rainette méridionale etc.

Le périmètre de la zone correspond aux limites des anciens marais salants hébergeant les communautés de passereaux paludicoles.

Anciens marais salants, actuellement à caractère "doux", composés de dépressions et de fossés marécageux ainsi que de "bosses" cultivées.

INTERET ORNITHOLOGIQUE : Prise de la Cornerie (540008025) Site important pour les passages et la nidification de plusieurs espèces de passereaux paludicoles : nidification de la Gorgebleue à miroir blanc (en 1986), de la Locustelle luscinïoide, du Phragmite des joncs. Hivernage occasionnel de la Mésange à moustaches et de la Mésange rémiz. Présence du Busard des roseaux.

Zone menacée par le comblement des bassins et des fossés. Atterrissement et risque de fermeture du milieu.

La zone englobe toutes les prairies naturelles du marais de St Froult ainsi que le petit boisement qui se développe au nord-est de la Groie (fonctionnalité des deux types d'habitat). Sont exclues la majorité des parcelles aplanies et cultivées de la périphérie de cette petite vallée.

Marais doux se développant dans un petit vallon pourvu d'un micro-relief relativement accusé.

Zone intéressante par l'interface marais-versants secs pour la faune. Présence d'espèces patrimoniales : Loutre, Busard des roseaux, Cistude d'europe (dont la présence a été découverte tardivement lors du curage de fossés et dont le statut sur la zone reste incertain). Site d'alimentation pour de nombreuses espèces du marais et des milieux Marais de Saint-Froult (540003327) environnants (hérons, rapaces...).

INTERET BOTANIQUE : Encore remarquable malgré les dégradations subies par la zone depuis sa description au début des années 1980.

Présence, notamment, sur les marges, de l'Asperge maritime (Asparagus maritimus), espèce méditerranéenne en aire disjointe, et de l'Odontites de Jaubert, endémique française, protégée au niveau national. Par ailleurs, présence de plusieurs des espèces rares caractéristiques des prairies hygrophiles subhalophiles thermo-atlantiques : Iris maritime (Iris spuria), Renoncule à feuilles d'ophioglosse (Ranunculus ophioglossifolius), Trèfle de Micheli (Trifolium michelianum) etc.

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Type de Nom des ZNIEFF Description ZNIEFF

Le périmètre de 1990 est largement étendu vers l'ouest pour intégrer les contours de la ZNIEFF n°92 (fusion). Ainsi conçu, le nouveau périmètre englobe toutes les parcelles de prairies humides naturelles situées "en fond" du Marais de Rochefort.

Vaste ensemble de marais arrière-littoral sur alluvions fluvio-marines saumâtres : prairies méso-hygrophiles à hygrophiles subhalophiles séparées par un important réseau de fossés. Cabane de la Minaude (540014613) INTERET BOTANIQUE :

Présence des associations végétales et des espèces caractéristiques des marais saumâtres thermo-atlantiques, dont plusieurs sont rares et/ou protégées : Renoncule à feuilles d'ophioglosse, Cardamine à petites fleurs, Trèfle faux pied d'oiseau, Trèfle de Micheli etc.

La zone englobe la totalité des prairies alluviales situées de part et d'autre du fleuve Charente entre Bords et Rochefort, à l'exception des grands blocs de culture. A l'ouest, la zone n'inclut pas les "Fosses de la Gardette" dont la physionomie très originale justifie le maintien d'une ZNIEFF dissociée.

Vaste ensemble de prairies alluviales inondables, parfois bocagères, quadrillé d'un réseau dense de fossés et de canaux, bordant le fleuve Charente dans sa partie aval, soumise à marée.

INTERET MAMMALOGIQUE : élevé > Présence d'une population résidente de loutres et d'un cortège mammalogique très riche (31 espèces identifiées). Plusieurs espèces de chauves-souris, dont certaines considérées comme menacées - Grand Rhinolophe et Grand Murin, par exemple - utilisent les prairies naturelles comme terrain de chasse.

INTERET ORNITHOLOGIQUE : majeur

Présence de plusieurs espèces nicheuses rares et menacées : Râle des genêts, Cigogne blanche, Busard des roseaux, Busard cendré. Nombreuses espèces migratrices ou utilisant la zone comme terrain de chasse : Cigogne noire, Circaëte, Guifette noire, Echasse blanche, notamment.

INTERET HERPETOLOGIQUE : fort

Présence de plusieurs espèces d'amphibiens patrimoniaux comme le Triton marbré, le Pélodyte ponctué ou la Rainette méridionale, proche de sa limite d'aire septentrionale.

Vallée de la Charente entre Bords et INTERET ICHTYOLOGIQUE : majeur Rochefort (540120013) La Charente est un fleuve parcouru par plusieurs espèces de poissons et de Cyclostomes migrateurs, potamotoques ou catadromes, comme l'Alose et l'Alose feinte, la Lamproie marine et la Lamproie de rivière, le Saumon ou l'Anguille.

INTERET ENTOMOLOGIQUE :

Présence de plusieurs espèces d'insectes inscrits à la Directive Habitats comme le Cuivré des marais (papillon protégé au niveau national), la Rosalie des alpes, le Gomphe de Graslin ou l'Agrion de Mercure.

AUTRES INTERETS : Populations localisées mais parfois très abondantes de plusieurs espèces de Crustacés Branchiopodes liés aux milieux aquatiques temporaires.

INTERET BOTANIQUE :

Très élevé, notamment sur les berges vaseuses du fleuve Charente soumises aux marées d'eau douce qui hébergent deux des 3 endémiques des estuaires franco- atlantiques : l'Angélique à fruits variés (Angelica heterocarpa), ici dans l'optimum de son habitat et l'Oenanthe de Foucaud (Oenanthe foucaudii). Par ailleurs, riche cortège des prairies alluviales hébergeant à la fois certaines des caractéristiques propres aux prairies subhalophiles arrière-littorales - Renoncule à feuilles d'ophioglosse (Ranunculus ophioglossifolius) ou Trèfle de Micheli (Trifolium michelianum) par exemple - et celles typiques des systèmes alluviaux à influences halophiles nulles ou très atténuées : Gratiole officinale (Gratiola officinalis), Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris) etc.

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Type de Nom des ZNIEFF Description ZNIEFF

Les nouveaux contours résultent de la fusion de 4 ZNIEFF (n°91, n°102, n°605, n°721). Les critères de définition du périmètre sont d'ordre structurel-paysager (marais bocager par opposition au marais "ouvert" périphérique), écosystémique (présence d'habitats originaux) et spécifique (certaines espèces végétales et animales sont inféodées à ce faciès de marais).

Cellule bocagère au sein d'un vaste marais arrière-littoral, le Marais de Rochefort, sur sols argileux issus du dépôt d'alluvions fluvio-marines au Quaternaire récent. La chlorosité résiduelle très réduite, la présence de zones basses marécageuses, la proximité de la bordure continentale du marais, constituent autant de caractéristiques écologiques originales par rapport à d'autres secteurs du Marais de Rochefort.

INTÉRÊT BOTANIQUE : Très élevé : roselières relictuelles à Gesse des marais, mégaphorbiaies à Euphorbe des marais, mares temporaires à Lythrum à 3 bractées etc. Marais du Roy (540003111) INTÉRÊT ORNITHOLOGIQUE : Importante zone de nidification pour le Busard cendré et la Pie-grièche écorcheur.

INTÉRÊT MAMMALOGIQUE : Zone de fréquentation de la Loutre d'Europe.

INTÉRÊT BATRACHOLOGIQUE : Présence synpatrique de la Rainette méridionale et de la Rainette verte.

INTÉRÊT ENTOMOLOGIQUE : Présence de la Rosalie des Alpes.

L'assèchement - maintien de niveaux d'eau trop bas dans les fossés -, le drainage et la mise en culture des prairies constituent les menaces actives majeures sur la zone. Les contours englobent l'ensemble des anciennes fosses à bois de la Gardette ainsi que les quelques prairies qui les bordent.

Le site présente un fort intérêt pour la faune des milieux palustres. Il s'agit d'un site majeur pour la reproduction de la Loutre et d'un site important pour les espèces inféodées aux roselières lors de la nidification (Busard des roseaux, passereaux paludicoles) ou des phases de repos (dortoir de passereaux, zone de mue de canards). Fosses de la Gardette (540003313) Les petites vasières, exondées en été, attirent de nombreux limicoles migrateurs.

Enfin, les prairies constituent des zones de chasse appréciées des rapaces.

La zone suit le périmètre du bois du Chay, en excluant quelques excroissances à l'ouest, mais en incluant celles situées au sud du chemin qui longe la lisière sud (station de Bellis).

Chênaie thermo-atlantique mixte à Chêne pubescent et Chêne vert et habitats dynamiquement liés - ourlets, fruticées - sur calcaires jurassiques durs.

INTERET BOTANIQUE :

 floristique : peuplements denses de Chêne vert, formation végétale rare en dehors de la frange littorale; importantes populations de Jonquille, espèce très localisée en région Poitou-Charentes; présence sporadique du Filaria à feuilles larges, arbuste sempervirent appartenant à la série de la chênaie verte, tout proche ici de sa limite nord de répartition en France. Présence de la Pâquerette à aigrettes (Bellis pappulosa) taxon affine au Bellis sylvestris méditerranéen micro-endémique de quelques sites Bois du Chay (540014481) du Centre-Ouest (Charente-Maritime et Charente).

 phytosociologique : peuplements forestiers mêlant de façon très originale des éléments méditerranéens du QUERCION ILICIS (Chêne vert, Filaria, Eglantier sempervirent) à un contingent eurosibérien et atlantique des FAGETALIA SILVATICAE (Jonquille, Jacinthe des bois etc).

Pas d'évolution de l'intérêt patrimonial du site depuis sa première description en 1987.

Les pressions signalées ont toujours lieu et, tout particulièrement, la cueillette massive des jonquilles au printemps avec les problèmes induits par une surfréquentation : piétinement du sous-bois, dérangement de la faune. Le parking régulier de véhicules de promeneurs sur le talus hébergeant la micro-colonie de Pâquerette menace à court terme la station.

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Type de Nom des ZNIEFF Description ZNIEFF

Les contours de cette ZNIEFF ont été considérablement affinés et intègrent la totalité de la vallée de l'Arnoult, de l'amont à l'aval, ainsi que certaines zones de "marais" satellites. Les zones de cultures sont intégrées du fait de la présence dans les fossés d'espèces remarquables.

La vallée de l'Arnoult est depuis longtemps soumise à une agriculture maraîchère dont l'intensification récente a considérablement modifié la structure paysagère. L'arrivée de la maïsiculture à grande échelle l'altère davantage encore. Néanmoins, la rivière Arnoult présente encore des intérêts remarquables tels que la présence de plusieurs noyaux de peuplements de Cistude. Loutre et Vison d'Europe fréquentent encore la vallée comme en témoignent des captures récentes. L’Arnoult (540014483) Quatre espèces de libellules remarquables fréquentent le cours d'eau et ses affluents.

Enfin, la vallée sert de site d'alimentation, voire de reproduction, à au moins 15 espèces de chauves-souris dont 13 déterminantes.

On peut noter aussi la présence de la Musaraigne aquatique et d'espèces d'oiseaux inféodés aux rivières et cours d'eau comme le Martin-pêcheur et la Bergeronnette des ruisseaux, qui se reproduisent localement.

Fortes modifications du périmètre. Celui-ci se cale désormais sur les contours du SIC FR5400430 BASSE VALLEE DE LA CHARENTE et de la ZPS FR5412025 ESTUAIRE ET BASSE VALLEE DE LA CHARENTE. Estuaire et basse vallée de la Charente (540014607) Ainsi conçue, la ZNIEFF englobe tout le lit majeur du cours inférieur du fleuve Charente et celui de ses principaux affluents (Bruant, Freussin, basse Boutonne) depuis le barrage de St Savinien en amont jusqu'aux vasières de l'estuaire en aval. En mer, l'île d'Aix et l'île Madame sont également incluses (pro parte).

Fortes modifications du périmètre initial . Les contours de la ZNIEFF se calent sur ceux du SIC FR5400429 MARAIS DE ROCHEFORT et ceux de la ZPS FR540013 ANSE DE FOURAS, BAIE D'YVES ET MARAIS DE ROCHEFORT (une seule exception : en Baie d'Yves, la ZNIEFF s'arrête au 0m NGF alors que la ZPS se prolonge en mer jusqu'à la Pointe de Coudepont sur l'île d'Aix). ZNIEFF de Marais de Rochefort (540007609) type 2 L'entité ainsi définie forme un ensemble naturel de prairies arrière-littorales saumâtres, bordées sur leur façade maritime par les vasières tidales de la baie d'Yves et qui présente, entre ses différents compartiments, des liaisons fonctionnelles fortes (échanges faunistiques entre l'estran et les prairies humides internes) et des enjeux biologiques identiques.

Fortes modifications de contours. Le périmètre de la ZNIEFF II se cale sur celui des Sites Potentiels d'Intérêt Communautaire FR5400432 MARAIS DE SEUDRE et Marais et vasières de Brouage, Seudre, FR5400431 MARAIS DE BROUAGE avec les modifications suivantes : exclusion du Marais de la Perroche et du Marais du Douhet, inclusion de l'ensemble des marais de St Oléron (540007610) Pierre d'oléron (ZNIEFF N°134 LES SALINES). Ainsi définie la zone englobe l'ensemble des marais salés à saumâtres situés de part et d'autre du Coureau d'Oléron et de l'estuaire de la Seudre (liens fonctionnels, échanges de faune - avifaune notamment -, continuité spatiale, enjeux patrimoniaux identiques etc).

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5.2.4.2. ZONES D’IMPORTANCE POUR LA CONSERVATION DES OISEAUX

Les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) sont des sites d’intérêt majeur qui hébergent des effectifs d’oiseaux sauvages jugés d’importance communautaire ou européenne.

Cet inventaire, basé sur la présence d'espèces d'intérêt communautaire répondant à des critères numériques précis, a été réalisé par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et le MNHN pour le compte du ministère chargé de l'Environnement, avec l'aide des groupes ornithologiques régionaux.

Le territoire d’étude compte quatre Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux, décrites dans le tableau suivant. La superficie des ZICO au sein du territoire est évaluée à plus de 7000 ha.

Nom et référence Description

Estuaire, vasières, prés salés, cours d’eau, roselières et végétation ripicole, marais et prairies humides, cultures et bocages.

Héron cendré, Héron pourpré, Busard des roseaux, Echasse blanche, Gorgebleue et Mésange à moustaches figurent parmi les nicheurs. Estuaire de la Charente (PC 01) Tadorne de Belon, Avocette, Bécasseau variable et Rémiz penduline sont les principaux hivernants.

Spatule blanche, Marouette ponctuée, Bécasseau maubèche, Barge à queue noire et Guifette noire observés au passage.

Baie littorale, vasières, prés salés, prairies humides, marais et roselières, canaux et fossés, bosquets et cultures céréalières.

Héron cendré, Héron pourpré, Cigogne blanche, Sarcelle d’été, Bondrée apivore, Milan noir, Circaète Jean-le-Blanc, Busard des roseaux, Busard cendré, Faucon hobereau, Echasse blanche, Guifette noire et Gorgebleue figurent parmi les nicheurs. Anse de Fouras, baie d'Yves et marais de Rochefort (PC 05) Grande Aigrette, Bernache cravant, Tadorne de Belon, Sarcelle d’hiver, Canard souchet, Canard pilet, Huîtrier pie, Bécasseau variable sont les principaux hivernants.

Spatule blanche, Combattant varié, Barge à queue noire et Guifette noire et Guifette moustac observés au passage.

Baie littorale, vasières, prés salés, canaux et fossés, prairies humides, marais et roselières, haies de tamaris et cultures.

Aigrette garzette, Héron centré, Héron pourpré, Cigogne blanche, Milan noir, Busard des roseaux, Busard cendré, Echasse blanche, Gorgebleue et Pie- grièche écorcheur figurent parmi les nicheurs.

Ile d'Oléron, marais de Brouage - Saint-Agnant (PC 06) Site d’importance internationale pour l’hivernage et la migration des oiseaux d’eau : Oie cendrée, Bernache cravant, Tadorne de Belon, Canard siffleur, Sarcelle d’hiver, Busard Saint-Martin, Huîtrier pie, Avocette, Grand Gravelot, Pluvier doré, Pluvier argenté, Bécasseau maubèche, Bécasseau sardeling, Bécasseau variable et Hibou des marais en hivernage.

Spatule blanche, Oie cendrée, Canard pilet, Canard souchet, Combattant varié, Barge à queue noire, Barge rousse, Courlis corlieu et Guifette noire observés en migration.

Cours d’eau, prairies humides, ripisylve, plantations de peupliers, marais et végétation ripicole.

La vallée de la Charente et de la Seugne Signalons parmi les nicheurs le Héron cendré, Héron pourpré, la Bondrée apivore, le Milan noir, le Busard des roseaux, la Marouette ponctuée, le Râle de genêts, le Martin-pêcheur, et la Pie-grièche écorcheur

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Révision du Plan de Prévention des Risques Naturels de l’Estuaire Charente DOSSIER D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

Fig. 22. Localisation des ZICO (Source : DREAL Poitou-Charentes)

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5.2.4.3. ZONES HUMIDES

5.2.4.3.1. Zones humides sur le bassin de l’estuaire de la Charente

Le territoire d’étude est couvert par des zones humides, notamment en lien avec l’estuaire de la Charente, les marais et les pertuis charentais. La superficie des zones humides au sein du territoire est ainsi évaluée à plus de 10 000 ha. Selon le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année ». (Art. L.211-1). Trois critères permettent de déterminer l’existence de zones humides : l’hydrologie, l’hydromorphie des sols, et la présence d’une végétation hygrophile. Ces critères s’inscrivent dans l’esprit de l’arrêté ministériel du 24 juin 2008.

Différentes fonctions et « services écologiques » sont associés aux zones humides attestant de leur valeur et utilité pour l’Homme, tel que la contribution à l’épuration des eaux, la régulation des débits d’étiage et la recharge des nappes, la protection contre les inondations, l’accueil de la biodiversité et les valeurs socio-économiques liées au tourisme ou à certaines activités (chasse, pêche…).

La connaissance (cartographie et caractérisation) des zones humides du territoire est très hétérogène. Sur l’amont du bassin de la Charente, un inventaire précis des zones humides (inventaire de terrain) a été réalisé sur le territoire du PNR, en Dordogne et Haute-Vienne, entre Fig. 23. Taux de zones humides par rapport à la superficie des bassins versants 2004 et 2007. (Source : SAGE Charente – EPTB Charente – 2010)

Sur le reste du bassin versant, l’Institution interdépartementale pour l’aménagement du fleuve La carte suivante, issue de l’Observatoire Régional de l’Environnement (SIGORE), présente les Charente (EPTB Charente) a réalisé entre 2007 et 2010 une étude de pré-localisation des zones enveloppes des zones humides rencontrées sur le territoire d’étude. Ces zones humides humides potentielles. La méthode employée a consisté à croiser plusieurs types de données correspondent : cartographiques, et à leur affecter une certaine pondération :  Aux « zones humides d’importance majeure » ;  Prise en compte des zones humides connues (inventaires de zones humides de Dordogne  Aux « zones humides » du Réseau Partenarial des Données sur les Zones Humides et Haute Vienne, données d’autres inventaires mentionnant un potentiel humide : ZICO, (RPDZH) ; ZNIEFF, inventaires issus des DOCOB des sites Natura 2000, réserves naturelles, …) ;  Aux « milieux à composante humide ».  Figurés relatifs à la présence d’eau sur les orthophotoplans et le Scan 25 de l’IGN ; Le RPDZH permet de consulter la superposition de ces données cartographiques (cf. figure  Le Modèle Numérique de Terrain (MNT), recréant la topographie permettant de calculer suivante). l’indice IBK ;

 L’occupation du sol ;

 Les zones inondables

D’après ces données, inscrites dans le SAGE Charente, la superficie des zones humides potentielles au droit des marais et du littoral est de 477 km², soit environ 46% de la superficie totale de la Commission géographique.

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Fig. 24. Localisation des zones humides (Source : Réseau Partenarial des Données sur les Zones Humides (RPDZH)

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5.2.4.3.2. Zones humides – Zoom sur la commune de Vergeroux Marais de l’Estuaire de la Charente occupant le secteur sud du territoire communal, au sud du Petit Vergeroux : Les zones humides occupent une surface importante sur le territoire communal et marquent l’histoire de l’aménagement et du développement économique de la commune. Leurs qualités Le marais de l’Estuaire de la Charente couvre une superficie totale des communes de 5190 ha. Il naturelles et paysagères justifient l’établissement de nombreux zonages d’inventaire et de occupe 38 ha du territoire communal de Vergeroux. protection du patrimoine naturel. La Charente est un fleuve du bassin aquitain qui se jette dans l'océan Atlantique en Charente La commune fluviale de Vergeroux est composée : Maritime entre Port-des-Barques et Fouras par un large estuaire qui aboutit sur le pertuis - Du marais de Rochefort charentais. La marée dynamique se fait sentir jusqu'à 82 km en amont de l'embouchure. - Du marais de l’estuaire de la Charente L’estuaire présente une mosaïque variée d’habitats : vasières littorales, prés salés, berges de Les marais occupent une superficie communale d’environ 340 ha, soit 61% de la surface fleuve soumises à des marées d’eau douce, prairies saumâtres, bocage à tamaris, réseau de communale. fossés et de canaux, forêts alluviales, mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnards à alpin, etc. La partie aval du fleuve bénéficie de la présence de nombreuses espèces d'intérêt européen qui Marais de Rochefort : ont conduit à son classement en site Natura 2000 (SIC et ZPS) et l’instauration d’un arrêté de Ce marais se situe sur une grande majorité de la commune, au nord du territoire, couvrant une protection de biotope sur le site du bois du pré des perrières. superficie communale d’environ 300 ha. D’un point de vu faunistique, on notera la présence de chéloniens (cistude d’Europe), d’invertébrés (agrion de Mercure, cuivré des marais, lucane cerf-volant, rosalie des Alpes) de mammifères Les Marais de Rochefort s’inscrivent dans un vaste ensemble de marais charentais. Ils se placent (Grand Rhinolophe, Loutre, Petit Rhinolophe, Vison d'Europe) et d’espèces aquatiques (Grande au Nord du fleuve Charente. De grands ensembles de prairies de marais parcourus par un Alose, Lamproie marine, Anguille). Un intérêt majeur réside dans sa flore originale, riche en plantes important réseau de fossés et canaux en eau douce constituent la principale caractéristique de ces rares avec notamment 3 espèces n’existant qu’au niveau des embouchures de 2-3 rivières centre paysages. atlantiques : l’angélique à fruits variés, l’oenanthe de Foucaud et la Puccellie de Foucaud. Le site s’enrichit également d’un faune remarquable en tant que zone de halte migratoire, de site Le réseau hydraulique des marais situés au nord de l'estuaire de la Charente est entièrement d’hivernage ou de nidification pour de nombreuses espèces d’oiseaux d’eau et de rapaces dont interconnecté ; il fonctionne aussi bien pour l'évacuation que pour la réalimentation estivale en eau plusieurs sont rares ou menacés en Europe. douce. L'évacuation des eaux se fait aujourd'hui principalement en direction de l'estuaire de la Diverses activités se cotoient en ce lieu: activités portuaires, pêche, tourisme fluvial, sports Charente via le canal de Charras. nautiques (aviron, canoë-kayak, ski nautique, voile), chasse, assainissement par le procédé de lagunage extensif, etc. On distingue 7 unités écologiques regroupant 18 habitats d’intérêt communautaire : lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou Hydrocharition, végétation annuelle des laisses de mer, dépressions humides intradunales, végétations pionnières à Salicornia et autres espèces annuelles des zones boueuses et sableuses, prés salés atlantiques (Glauco-Puccinellietalia maritimae), mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnard à alpin, prés à Spartina (Spartinion maritimae), etc.

La diversité de ces marais, caractérisée par des différences de salinités et d’hydromorphie, contribue à l’obtention d’une richesse floristique et faunistique élevée. Ces marais constituent une zone refuge pour les espèces patrimoniales tel que la loutre et le vison d’Europe. Par ailleurs, ces marais littoraux sont situés sur l’une des principales voies de migration des oiseaux en Europe. Ces milieux sont donc des lieux privilégiés de halte migratoire et de stationnement en hiver pour l’avifaune (notamment les limicoles et anatidés). Les vasières de la baie d’Yves et les marais littoraux associés (prés salés, lagune) constituent des sites de nourrissage et de reposoirs importants tandis que les prairies représentent des zones de gagnage privilégiées. Ce secteur présente un intérêt phytocénotique et floristique avec la présence de nombreuses associations végétales caractéristiques (synendémiques) des marais halophiles atlantiques et d'espèces - souvent d'origine méditerranéenne, en aire plus ou moins disjointe - avec des populations importantes (Centaurium spicatum, Lythrum tribracteatum, Crypsis aculeata, Juncus striatus). On pourra également noter l’existence de l'unique station, hors littoral, du cynoglosse des dunes.

Reconnu pour son patrimoine naturel, les marais de Rochefort ont été recensés depuis les années 80 en ZNIEFF I et II. Par ailleurs la ZICO souligne l’intérêt de ce site sur le plan international pour la conservation de la faune.

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5.2.4.4. TRAMES VERTES ET BLEUES

Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) de Poitou-Charentes a été approuvé le 03/11/2015. Il contient un volet présentant les continuités écologiques retenues pour constituer la Trame Verte et Bleue (TVB) régionale et qui identifie les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques qui les constituent ainsi que les objectifs de préservation/remise en bon état associés. La cartographie suivante présente les différentes composantes de la TVB au droit du bassin de risque.

Les réservoirs de biodiversité sur l’île d’Aix correspondent aux milieux humides, aux milieux littoraux et aux plaines ouvertes. Les quelques zones urbanisées constituent quant à elles des éléments fragmentant du territoire.

Sur les deux communes littorales, Fouras et Port-des-Barques, la cote représente un corridor d’importance régionale à préserver ou à remettre en bon état et les milieux littoraux, les milieux humides, les systèmes bocagers et les plaines ouvertes représentent des réservoirs de biodiversité. Les zones urbanisées sont encore des éléments fragmentant de ce territoire.

Sur les communes estuariennes, en amont de Cabariot et en aval de Rochefort, la Charente est identifiée comme une trame bleue régionale associée à des milieux humides constituant des réservoirs de biodiversité, de même que le canal de la Seudre à la Charente. Entre Cabariot et Rochefort, la Charente constitue une zone à enjeux dans laquelle il est important de rétablir la continuité écologique.

Les systèmes bocagers et les plaines ouvertes représentent des réservoirs de biodiversité complémentaires. Les zones urbanisées, notamment au niveau de Rochefort et de Tonnay- Charente sont encore des éléments fragmentant du territoire.

De plus, la RD137 génère des fragmentations entre les zones de corridors diffus au niveau de Saint-Laurent-de-la-Prée et de Saint-Hippolyte, l’A837 au niveau de Cabariot, Tonnay-Charente, Rochefort, Vergeroux et de Saint-Laurent-de-la-Prée et la RD733 au niveau d’Echillais.

La carte page suivante est issue du SRCE Poitou-Charentes.

Fig. 25. Cartographie des zones humides sur la commune de Vergeroux

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Bassin Estuaire de la Charente

Fig. 26. Cartographie des composantes de la Trame Verte et Bleue au droit du bassin de risque (Source : SRCE Poitou-Charentes)

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5.3. MILIEU HUMAIN 5.3.1. OCCUPATION DES SOLS

5.3.1.1. OCCUPATION DU SOL SUR LA ZONE D’ETUDE A L’ECHELLE DU BASSIN

Le territoire est partagé par la Charente et ses milieux associés (cf. carte en page suivante suivante).

La Ville de Rochefort constitue le cœur urbain du territoire d’étude, de même que Tonnay-Charente et Fouras dans une moindre mesure.

Globalement, le territoire est aussi marqué par la présence de prairies, de terres agricoles et de forêts.

La carte suivante illustre l’occupation des sols du secteur d’étude, selon la nomenclature Corine Land Cover de 2018.

5.3.1.2. OCCUPATION DU SOL SUR LA COMMUNE DE VERGEROUX

La carte suivante illustre l’occupation des sols sur la commune de Vergeroux, selon la nomenclature Corine Land Cover de 2018.

Le territoire de Vergeroux comporte plusieurs types d’occupation des sols :

- 5,9% de territoires artificialisés ;

- 85,4% de territoires agricoles ;

- 2,1% de forêts et milieux semi-naturels ;

- 7,3% de surfaces en eau.

Le cœur de ville se situe à l’est de la commune répartis en plusieurs secteurs : du nord vers le sud, on retrouve le secteur de Chie-Loup, Le Grand Vergeroux, Les Quatorze journaux et Le Petit Vergeroux, représentant le tissu urbain de la commune de Vergeroux.

Le reste de la commune est caractérisé par des prairies à l’ouest et au sud de la commune, et des terres arables et systèmes culturaux au nord et nord-est de la commune.

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Fig. 27. Occupation des sols (Source : Corine Land Cover - 2018)

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Fig. 28. Occupation des sols (Source : Corine Land Cover - 2018) – Zoom sur la commune de Vergeroux

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5.3.2. ORGANISATION TERRITORIALE ET OUTILS DE PLANIFICATION 5.3.3. LA POPULATION (DEMOGRAPHIE, HABITATS, ACTIVITES Le tableau suivant présente les documents d’urbanismes applicables sur les 13 communes du ECONOMIQUES) bassin de risque. Les résultats de la démographie présentés ci-dessous sont issus du recensement de l’INSEE de Tabl. 22 - Documents d’urbanisme applicables sur le territoire (Source : DDTM 2014. Charente-Maritime - Cartelie) 5.3.3.1. DEMOGRAPHIE Commune Documents d’urbanisme applicables Tabl. 23 - Démographie des communes du bassin de risque (Source : INSEE - Breuil-Magné PLU approuvé le 11/05/2010 2014) PLU approuvé le 25/10/2010 Commune Nombre total d’habitant Densité (hab. /km²) Cabariot Révision du PLU en cours pour approbation début 2020 Breuil-Magné 1702 76

PLU approuvé le 09/03/2004 Cabariot 1375 90 Echillais Révision du PLU approuvée le Echillais 3510 235 06/05/2019 Fouras 4144 418 Fouras PLU approuvé le 29/09/2011 Ile d’Aix 252 181 POS** approuvé le 22/10/2001 Ile d’Aix et PLU en cours d’élaboration - Port-des-Barques 1840 298 application RNU SCOT*** PAYS ROCHEFORTAIS, Rochefort 25163 1145 approuvé le 31/10/2007 Port-des-Barques PLU approuvé le 16/10/2017 Saint-Hippolyte 1473 63 Révision en cours (délibération du Révision PLU approuvé le 26/06/2018 Rochefort 29/09/2016) Saint-Laurent-de-la-Prée 2061 75 Révision du PLU en cours Saint-Nazaire-sur-Charente 1207 61 Saint-Hippolyte PLU approuvé le 06/11/2008 Soubise 3002 266 Saint-Laurent-de-la- PLU approuvé le 23/05/2007 Prée Tonnay-Charente 8156 234

Saint-Nazaire-sur- POS approuvé le 12/01/1996 et PLU en Vergeroux 1166 195 Charente cours d’élaboration - application RNU Les treize communes concernées par le projet regroupaient en 2014 près de Soubise PLU approuvé le 06/07/2015 55 051 habitants, Rochefort étant la plus peuplée et l’île d’Aix la moins peuplée.

Tonnay-Charente PLU approuvé le 23/11/2011

POS approuvé le 10/12/2001 et PLU en Vergeroux cours d’élaboration - application RNU

*PLU : Plan Local d’Urbanisme **POS : Plan d’Occupation des Sols ***SCOT : Schéma de COhérence Territoriale

Sur les 13 communes : - 10 sont couvertes par un PLU ; - 3 sont gérées par le RNU ; - Les 13 sont couvertes par le SCOT Pays Rochefortais.

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Evolution de la population à Vergeroux :

Tabl. 24 - Histogramme de l’évolution démographique sur la commune de Vergeroux. Source : INSEE

Après une longue stagnation de la population jusque dans les années 1965, la commune de Vergeroux a connu une croissance démographique brutale. Fig. 29. Part des activités économiques par commune étudiée (Source : INSEE) Ce phénomène est lié à l’accélération des déplacements rendus possibles par la RD137 qui relie la commune aux différents bassins d’emplois et génère des mouvements de populations (migrations Les données de l'INSEE montrent que les activités économiques les plus présentes dans les de travail, achat, loisir vers Rochefort, Fouras et La Rochelle). communes étudiées sont les activités de commerce, transports et services divers.

L’industrie est l’activité la moins représentée sur le territoire étudié, avec une moyenne de 6 %.

5.3.3.2. ACTIVITES ECONOMIQUES  Activités agricoles : 5.3.3.2.1. A l’échelle du bassin D’après le Schéma de Cohérence Territorial du Pays Rochefortais, l’activité agricole occupe la D’après le SCOT, l’emploi est bien concentré dans la région. En effet, 80% des actifs ont un emploi majeure partie de l’espace en Pays Rochefortais, soit 90 % du territoire. Selon la Chambre sur le territoire, dont 70% à Rochefort : pôle d’emploi majeur du territoire. Les autres actifs vont d’Agriculture, si les surfaces agricoles représentent dans leur ensemble 88 % de l’espace du Pays essentiellement travailler à La Rochelle. Les ¾ des emplois du Pays Rochefortais sont donc Rochefortais, les 2/3 sont constituées de marais. occupés par ses propres habitants. Même si le nombre d’actifs agricoles a chuté de moitié au cours des 20 dernières années, l’activité Le graphique suivant indique la part des différentes activités économiques de chaque ville étudiée. agricole a toujours un impact fort sur le territoire.

Le tableau ci-dessous permet de juger précisément des situations rencontrées sur le territoire, après des entretiens conduits dans chaque commune (Source : SCOT Pays Rochefortais – 2007)

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Tabl. 25 - Situation et perspectives de l’activité agricole dans le bassin de risque (Source : SCOT Pays Rochefortais) Commune Situation et perspectives Présence de quelques artisans. Commune Situation et perspectives Echillais Une zone d’activité située au Sud de la commune (l’Houmée) pourrait être étendue Echillais Cinq sièges d’exploitation. (sur 10 ha). Son aménagement est conditionné par la réalisation du contournement Est de Rochefort. Ile d’Aix Maintien d’une petite activité ostréicole, importante pour le tourisme. Zone de Soumard pouvant faire l’objet d’une extension. 57 ostréiculteurs (le double dans les années 80) dont la moyenne d’âge a Fouras tendance à rajeunir grâce à la reprise d’exploitations par les enfants. Le site actuel n’est que partiellement occupé par de petites entreprises. Il connaît peu de demandes. Cette activité devrait se maintenir car la commercialisation des produits se fait Port-des-Barques souvent sans intermédiaire. L’île souffre de l’absence d’artisans. La commune veut favoriser leur réinstallation Ile d’Aix bien qu’elle se heurte aux contraintes du marché immobilier très étroit et voué à 3 sièges d’exploitation, l’un des agriculteurs va prochainement partir à la retraite, l’habitat. L’hypothèse serait de faciliter la location de locaux à usage d’activité. les deux autres ont surtout des terres dans les communes voisines. 6 artisans. Une zone d’activité demeurée privée, suite à un problème financier ne Port-des- Mise en jachère de certaines terres, les cultures étant reportées sur des permettant pas de la rendre communautaire. Elle comporte un port à sec de 300 Saint-Hippolyte Barques communes extérieures au Pays (notamment Surgères). places et reste à vocation nautique et ostréicole. 11 sièges d’exploitation, nombre en diminution. Saint-Laurent-de- Saint- Projet de zone artisanale au sortir de la RD 137, en direction de Saintes conditionné Hippolyte par la réalisation d’un giratoire dont le financement n’est pas, à ce jour, assuré. la-Prée Les terres sont reprises par des exploitants de la commune et de l’extérieur. Zone de Bois Brûlé, de compétence CAPR. Elle compte une vingtaine de lots qui ont Saint-Nazaire-sur- 10 sièges d’exploitation, pour moitié de taille importante. Saint-Laurent- tous été vendus. Elle pourrait être étendue (potentiel en terrains et demandes Charente de-la-Prée d’implantation). Elle a permis de conserver des artisans par des relocalisations d’entreprises existantes, sans création d’emplois. Soubise 7 sièges d’exploitation, pour moitié avec des agriculteurs relativement jeunes. Saint-Nazaire- Tonnay-Charente Une dizaine de sièges d’exploitation (100 ha en moyenne) Présence d’une dizaine d’artisans, pour l’essentiel dans le secteur du bâtiment. sur-Charente Venue de grands exploitants de l’extérieur pour de la production intensive de Vergeroux Tissu étoffé d’artisans. Deux petites zones d’activité existent : Chemin vert (occupée céréales dans les marais. Soubise en totalité) et Four d’Orange (présence de 3 entreprises pour un total d’environ 50 emplois). L’objectif de la commune est d’étendre la zone de Chemin Vert.

Deux pôles géographiques d’implantation d’activités. Politique communale de  Zones d’activités : Tonnay- bâtiments relais. Préoccupation concernant le devenir du port et des espaces Charente D’après le SCOT Rochefortais, Rochefort concentre la moitié des zones d’activités du Pays qui attenants (une quarantaine d’hectares). représentent 76 % de la superficie des zones d’agglomération. Une entreprise de production de caravanes et d’autocars. Aucun projet de zone Vergeroux d’activités. Important potentiel touristique (port à sec de 5000 places, hôtel de 60 chambres …) sur le site de l’ancienne poudrière (20 ha).

Tabl. 26 - Situation et perspectives des zones d’activités dans le bassin de risque (Source : SCOT Pays Rochefortais)  Tourisme

Commune Situation et perspectives Le tourisme est peu développé sauf sur 4 communes (Ile d’Aix, Fouras, Port-des-Barques (tourisme balnéaire), Rochefort (tourisme culturel)). Présence de quelques artisans. Pas de besoin de zone d’activité. Cabariot La zone littorale est inévitablement confrontée à une sur-fréquentation tendancielle des milieux et

appelle des aménagements spécifiques pour canaliser ces flux touristiques. Présence d’une vingtaine d’artisans. Zone de compétence CAPR (Communauté Il existe des circuits touristiques essentiellement tournés vers le tourisme vert mais encore peu d’agglomération Rochefort Océan) située au Sud du bourg. Elle compte à ce jour Breuil-Magné accompagné : peu de restaurants, ou d’hôtel à proximité et une incapacité financière pour les quatre entreprises (dont affichage, assainissement, paysagistes), trois autres habitants de développer de telles structures. devraient s’implanter.

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Le territoire est directement desservi par le TER à Rochefort et de Tonnay-Charente, et l’aéroport de Rochefort-Saint-Agnant. Les principaux constats et enjeux du secteur sont : La carte page suivante localise le réseau routier du secteur étudié. Pour les zones d’activités économiques :

 Quelques zones d’activités en développement, en particulier sur les principales communes avec des spécialisations par site (construction navale de plaisance) ;

 Un besoin urgent d’une offre de lots d’activités de grande taille ; 5.3.4.2. A L’ECHELLE DE VERGEROUX  Des potentiels de développement sur des communes périphériques (Cabariot, Echillais, …), La commune de Vergeroux est accessible via la RD137 qui traverse l’ensemble du territoire d’axe mais aussi à Tonnay-Charente (40 ha) ; nord-ouest/sud-est.  L’essentiel de l’offre foncière demeure sur Rochefort qui regroupe 76 % de la surface totale La voie ferrée traverse également le territoire communal. des zones. Une aire de covoiturage est également présente au niveau de la fin de la section autoroutière A837  47,7 ha d’extensions possibles dans les documents d’urbanisme actuels (2007) et selon les (qui se prolonge vers l’ouest en RD137) à l’est de la commune. scénarios une saturation en 2016, 2028.

 Un rééquilibrage vers le sud engagé avec la zone de l’Houmée à Echillais.

Pour le tourisme :

 Un tourisme préférentiellement développé sur la cote.

 Le tourisme vert, d’arrière-pays, est en cours de développement.

Pour l’agriculture et la conchyliculture :

 Une volonté de maintien de l’activité agricole mais un nombre d’exploitants qui diminue chaque année.

 Une tendance à l’augmentation de la taille des exploitations de certains agriculteurs qui dominent le territoire et l’impossibilité pour de jeunes actifs sans patrimoine foncier de se lancer dans l’activité.

 Un conflit d’usage sur les terres hautes entre les agriculteurs et l’urbanisation récente.

 La conchyliculture, un domaine en perte de vitesse en matière d’emploi, mais une zone qui conserve un intérêt pour la culture de naissains.

5.3.4. INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT

5.3.4.1. A L’ECHELLE DU BASSIN

L’Estuaire de la Charente bénéficie d’un réseau routier en étoile depuis Rochefort et en direction des grands pôles voisins et d’axes de communication majeurs de la région, l’A10 et l’A837.

Le réseau de desserte est composé d’une nationale (RD137) et de départementales (RD911, RD739, RD733…).

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Fig. 30. Carte du réseau routier au sein du territoire d’étude

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5.4. LES RISQUES ET LES NUISANCES 5.4.1. LES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

5.4.1.1. RISQUES NATURELS

Le secteur d’étude présente plusieurs risques naturels, décrits dans les chapitres suivant.

5.4.1.1.1. Retrait-gonflement des argiles

Le secteur d’étude comporte le risque de retrait-gonflement des argiles, avec des aléas forts dans les communes de Fouras, Saint-Laurent-de-la-Prée, Vergeroux, Breuil-Magné, Rochefort, Tonnay- Charente et Cabariot.

Fig. 32. Risque de cavités (Source : Géorisques)

Pour rappel, le risque mouvements de terrain lié à la présence de carrières souterraines abandonnées ne concerne que la commune d’Echillais. La cartographie réglementaire relative à ce risque est présentée en annexe 2.

5.4.1.1.3. Inondations par remontée de nappes

L’aléa de remontée de nappes phréatiques est susceptible d’engendrer des dégâts importants sur les bâtiments dont les fondations sont établies sur des sites à forte sensibilité. Ce dernier est la conséquence du débordement des nappes d’eau souterraine dont le toit est situé à proximité de la

Fig. 31. Risque retrait-gonflement des argiles (Source : Géorisques) surface du sol. La nature du socle géologique influence fortement la localisation et l’intensité de l’aléa, de même que la présence d’un réseau hydrographique de surface.

Le secteur est sensible aux inondations par remontée de nappes, essentiellement au niveau des vallées alluviales. 5.4.1.1.2. Cavités

Les communes étudiées comportent des cavités d’origine Humaine ou naturelle. Elles sont peu nombreuses.

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Fig. 33. Risque d’inondations par remontée de nappe (Source : Géorisques) Fig. 34. Risque de mouvements de terrain (Source : Géorisques)

5.4.1.1.5. Sismicité

La nouvelle réglementation est entrée en vigueur le 1er mai 2011 et s’appuie sur un zonage national actualisé. Un zonage sismique de la France selon cinq zones a ainsi été élaboré (article D563-8-1 du code de l’environnement). Ce zonage remplace celui paru en 1991. 5.4.1.1.4. Mouvements de terrain  Zone 1 : sismicité très faible Plusieurs mouvements de terrain ont été recensés dans le secteur, particulièrement au bord de la Charente avec des érosions des berges.  Zone 2 : sismicité faible

 Zone 3 : sismicité modérée

 Zone 4 : sismicité moyenne

 Zone 5 : sismicité forte.

Toutes les communes étudiées sont en zone de sismicité modérée.

Le zonage sismique de la France impose l'application de règles parasismiques pour les constructions neuves et aux bâtiments existants dans le cas de certains travaux d’extension notamment. Ces règles sont définies par les normes Eurocode 8, qui définissent les conditions auxquelles doivent satisfaire les constructions pour atteindre ce but.

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Ce risque est dû à la présence d’une part à la présence des routes départementales et de l’autoroute (poids lourds), et d’autre part d’un réseau de gaz qui traverse les communes de Tonnay-Charente, Rochefort et Vergeroux (cf. carte suivante).

Fig. 35. Risque de sismicité (Source : Géorisques)

Fig. 37. Réseau de gaz traversant les communes étudiées (Source : Géorisques) 5.4.1.2. RISQUES TECHNOLOGIQUES

5.4.1.2.1. Transport des Matières Dangereuses (TMD)

Toutes les communes du bassin de risque sont concernées par le risque de transport des matières 5.4.1.2.2. Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) dangereuses (cf. cartes suivantes). Le territoire d’étude compte au total 34 Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) dont 31 sont soumises au régime d’autorisation. Aucune n’est toutefois classée SEVESO.

Fig. 36. Risque de transport de matières dangereuses (Source : SIGORE)

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Tabl. 27 - Liste des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement dans les communes concernées par l’étude (Source : Ministère de l’Environnement). Commune Nom Activité principale Régime Etat d'activité Cabariot JAMOT Stéphane Récupération Automobiles Collecte, traitement et élimination des déchets ; récupération Autorisation En fonctionnement AFM RECYCLAGE - CFF RECYCLING (ex SUDFER) Non renseignée Autorisation En fonctionnement CARRIERES DU SUD OUEST Autres industries extractives Autorisation En fonctionnement CDA ROCHEFORT OCEAN ex CDA pays rftais (ex Administration publique et défense ; sécurité sociale obligatoire Autorisation En fonctionnement CDC du Sud Charente) Echillais DECONS SAS Sté Collecte, traitement et élimination des déchets ; récupération Autorisation En fonctionnement SACASS AUTO NADEAU (ex CADORET) Collecte, traitement et élimination des déchets ; récupération Enregistrement En fonctionnement SETRAD (ex : UIOM Synd intercommunautaire du Collecte, traitement et élimination des déchets ; récupération Autorisation En fonctionnement littoral) SIL ex CDA Pays Rochefortais Administration publique et défense ; sécurité sociale obligatoire Autorisation En fonctionnement Fouras CHAUVET Père & Fils Carrières - Culture et production animale, chasse et services annexes Autorisation En fonctionnement Travail du bois et fabrication d'articles en bois et en liège, à l’exception des CILC SA ex Viennoise de préservation Autorisation En fonctionnement meubles ; fabrication d’articles en vannerie et sparterie GDE (ex TURMEL RECYCLAGE SARL) Récupération de déchets triés Autorisation En fonctionnement HOPITAL DE ROCHEFORT Hôpital – (Installations de réfrigération ou de compression) Autorisation En fonctionnement INITIATIVES DECORATION-Rochefort Peinture, vernis (fabrication, gros) Autorisation En fonctionnement MALICHAUD ATLANTIQUE SA Fabrication d'autres matériels de transport Autorisation En fonctionnement Usinage, traitement de surfaces anti-corrosion, contrôle non-destructif, application de peinture et assemblage. METAL CHROME Autorisation En construction Fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des Rochefort équipements NDC FOUNDRY (ex CFFC 2) Métallurgie Autorisation En fonctionnement RABO 17 Mise en œuvre de produits de préservation du bois et dérivés Autorisation En cessation d'activité SARP SUD-OUEST Traitement et transit de déchets non dangereux Autorisation En fonctionnement SIMAIR STE Fabrication d'autres matériels de transport Autorisation En fonctionnement Tri de déchets industriels banals et déchets urbains issus de collectes SITA SUD OUEST Rochefort Autorisation En fonctionnement sélectives SM FRANCE Travail du bois ou matériaux combustibles analogues Autorisation En fonctionnement STELIA AESROSPACE ex. SOGERMA EADS Fabrication d'autres matériels de transport Autorisation En fonctionnement INTERMARCHE LES PLATANES Station-Service Enregistrement En fonctionnement BRUNETEAU ERIC Présentation au public d’animaux d’espèces non domestiques Autorisation En fonctionnement Soubise ENROBES ROCHEFORTAIS (ex Jean Lefebvre) Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Autorisation En fonctionnement MOREAU KLEBER SA Autres industries extractives Autorisation En fonctionnement Atlantique Bretagne Combustibles (ex : LCC ex SCA Grossiste en combustibles – Charbon, charbon de bois gros Autorisation En fonctionnement Charentaise d’agglomeres) CHAUVET Père & Fils Carrières - Culture et production animale, chasse et services annexes Autorisation En fonctionnement DALLE PHILIPPE Chiens (élevage, vente, transit, garde, fourrières) Autorisation En fonctionnement Agriculteurs - VOLAILLES, GIBIER A PLUME (ELEVAGE, VENTE, Tonnay-Charente GAEC LE CLOU Inconnu En cessation d'activité TRANSIT, ETC) DE PLUS D'UN MOIS GRALL Récupération de déchets triés Autorisation En fonctionnement SEOSSE ECO TRANSFORMATION Collecte, traitement et élimination des déchets ; récupération Autorisation En fonctionnement SICA ATLANTIQUE Tonnay-Charente Entreposage et services auxiliaires des transports Autorisation En fonctionnement TIMAC AGRO Production d'engrais, de fertilisants Autorisation En fonctionnement

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Fig. 38. Installations ICPE au droit du bassin de risque (Source : Ministère de l’Environnement)

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5.4.2. NUISANCES

5.4.2.1. POLLUTION DES SOLS

Deux bases de données permettent d’identifier les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) :

 BASOL : Sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif.

 BASIAS : Inventaire national d'anciens sites industriels et activités de service, susceptibles d’avoir laissé des installations ou des sols pollués ;

Le tableau suivant indique les sites référencés dans la base de données BASOL au droit du site d’étude. La cartographie page suivante permet de localiser ces sites.

Tabl. 28 - Description des sites BASOL localisés au droit du site d’étude

Référence Nom du site Commune Activité Etat Fabrication de bateaux semi-rigides Site en cours de 17.0036 Zodiac et flotteurs traitement Rochefort Fabrication de panneaux de Site traité avec 17.0023 ROL TECH particules et de contreplaqués. restrictions d'usages TIMAC (ex Tonnay- Site traité avec 17.0012 Fabrication d'engrais solides Interfertil - SECMA) Charente surveillance

En outre, de nombreux sites BASIAS sont répertoriés dans les villes étudiées (cf. Tabl.6).

Tabl. 29 - Nombre de sites BASIAS par commune étudiée (Source : Géorisques) Ville Nombre de site BASIAS recensé Ile d’Aix 0 Fouras 37 Saint Laurent de la Prée 10 Breuil-Magne 6 Vergeroux 0 Port-des-Barques 15 Saint-Nazaire-sur-Charente 1 Rochefort 354 Tonnay-Charente 130 Soubise 3 Echillais 30 Saint-Hippolyte 12 Cabariot 1

Les communes de Rochefort et Tonnay-Charente sont celles qui présentent le plus de sites industriels ayant une activité potentiellement polluante.

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Révision du Plan de Prévention des Risques Naturels de l’Estuaire Charente DOSSIER D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

Fig. 39. Carte des Sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif (Source : BASOL).

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5.4.2.2. LE BRUIT

5.4.2.2.1. Trafic aérien

Le trafic aérien peut constituer une gêne sonore pour les riverains du projet. Le Plan d'Exposition au Bruit (PEB - cf. figure suivante) est un plan d'urbanisme intégrant les prévisions de trafic à long terme. Le PEB des aéronefs et de l’aérodrome de Rochefort-Saint-Agnant a été approuvé par arrêté préfectoral du 8 juillet 1985. Il est destiné à maîtriser l'urbanisation autour de l'aéroport en définissant deux zones de bruit fort (A et B) et deux zones de bruit modéré (C et D) à l'intérieur desquelles la construction et la densification d'habitation sont réglementées (interdites ou limitées).

Trois communes sont concernées par le PEB :

 Saint-Nazaire-sur-Charente, intercepte la zone bleue ;

 Echillais, la zone bleue et verte ;

 Soubise intercepte les quatre zones, dont la rouge dite de bruit très fort.

Fig. 41. Catégories des infrastructures sur le secteur d’étude (Source : SIGORE)

La circulation automobile est source de nuisances sonores : les RD137, RD911, ED733, RD123, RD937 et l’A837 sont classées en voies bruyantes. Ce classement oblige à une isolation acoustique proportionnelle des bâtiments d’habitation ou des équipements accueillant du public situé de part et d’autre de la chaussée.

5.4.2.3. LA QUALITE DE L’AIR

Globalement, au regard des données fournies par la Fédération des Associations de Surveillance de la Qualité de l’Air (ATMO), en 2016 la qualité de l’air au droit de la station de La Rochelle a été majoritairement bonne, avec 307 jours de qualité bonne à très bonne, 57 jours de qualité moyenne à médiocre et 2 jours de qualité mauvaise à très mauvaise.

5.5. PATRIMOINE ET PAYSAGE 5.5.1. PATRIMOINE CULTUREL

On entend par patrimoine culturel :

Fig. 40. Plan d’exposition au bruit (PEB) autour de l’aérodrome de Rochefort  les monuments historiques classés et/ou inscrits à l’inventaire des sites ;

5.4.2.2.2. Infrastructures de transport terrestre  les sites classés ou inscrits à l’inventaire des sites ;

Le classement des infrastructures de transports terrestres et la largeur maximale des secteurs  les sites de vestiges archéologiques (patrimoine archéologique). affectés par le bruit de part et d'autre de l'infrastructure sont définis en fonction des niveaux sonores de référence. Les infrastructures ayant un impact en termes de nuisances sonores sont 5.5.1.1. MONUMENTS HISTORIQUES localisées sur la carte suivante. L’ensemble du territoire d’étude compte 79 monuments historiques. Ils sont localisés sur la carte suivante.

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Révision du Plan de Prévention des Risques Naturels de l’Estuaire Charente DOSSIER D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

Fig. 42. Localisation des monuments historiques au droit du périmètre d’études (Source : DRAC Poitou-Charentes)

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5.5.1.3. SITES INSCRITS

Le territoire d’étude compte 3 sites inscrits : 5.5.1.2. SITES CLASSES

Par décret en date du 22 août 2013, l’Estuaire de la Charente a été classé sur plus de 17 000  l’un sur la commune de Port-des-Barques correspondant à la cote de Piédemont ; hectares afin de préserver et valoriser le patrimoine historique, naturel et paysager de ce territoire  un deuxième sur la commune de Rochefort, correspondant au cœur urbain ; d’exception.  le dernier couvrant toute l’île d’Aix. Superficie : 17 300 hectares dont 9 800 sur le domaine public maritime Ils sont localisés sur la figure page suivante. Critères de classement : historique et pittoresque

Communes concernées : l’Ile d’Aix, Breuil-Magné, Cabariot, Echillais, Fouras-les-Bains, Port-des-Barques, Rochefort, Saint-Hippolyte, Saint-Laurent de la Prée, Saint-Nazaire-sur- Charente, Soubise, Tonnay-Charente et Vergeroux, soit la totalité du périmètre étudié. 5.5.1.4. SITES ARCHEOLOGIQUES

Aucun site archéologique n’est recensé dans les villes étudiées (source : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives – INRAP).

Fig. 43. Périmètre du site classé de l’Estuaire de la Charente et de l’Arsenal de Rochefort

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Fig. 44. Localisation des sites inscrits et classés (Source : SIGORE Poitou-Charentes)

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5.5.2. PAYSAGE

5.5.2.1. ENTITES PAYSAGERES DE LA ZONE D’ETUDE

Le bassin de risque à l’étude couvre plusieurs entités paysagères : 5.5.2.2. SENSIBILITES PAYSAGERES

 les paysages insulaires de l’île d’Aix, La zone d’étude appartient au paysage quasi-horizontal de l’estuaire de la Charente. Le paysage, entre terre et mer, est globalement formé de prairies, de terres agricoles, de forêts et de quelques  les paysages de presqu’îles de Port-des-Barques et de Fouras, villes urbaines autour du fleuve et bordé par l’océan.

 la plaine du nord de Saintonge ;

 la vallée de la Charente ;

 les paysages de campagne de Pont-l’Abbé-d ’Arnoult/Gémozac ;

 Les marais de Rochefort ;

 Le marais de Brouage ;

 Les paysages de la presqu’île de Moëze ;

 les paysages urbains, notamment au niveau de Rochefort et de Tonnay-Charente.

Ces entités sont localisées sur la carte suivante.

Fig. 46. Photographie aérienne de l’estuaire de la Charente (Source : https://www.passion-aquitaine.fr/estuaire-charente-vu-du-ciel/)

5.5.2.3. PATRIMOINE PAYSAGER SUR LA COMMUNE DE VERGEROUX

Sur le plan régional, Vergeroux appartient à l’entité paysagère « Les marais de Rochefort » pour la le secteur nord de la commune et « Les vallées de la basse Charente et de ses affluents » au niveau du fleuve de la Charente (source : Atlas Régional des Paysages de Poitou-Charentes).

Ancienne île terrestre encerclée par la mer, ce sont les marais et l’activité humaine qui ont largement modelé le paysage communal. Le paysage communal est composé de :

- Vastes étendues de marais au nord de la commune : le marais, qui couvre plus de la moitié de la surface communale, s’étend au nord (marais de Rochefort). Il se caractérise par un paysage ouvert et uniforme, découpé par un réseau de marais et de fossés aux formes géométriques, et qui aboutissent à la Charente. Généralement, dans les marais charentais, les vastes prairies humides naturelles.

Fig. 45. Entités paysagères du bassin de risque (Source : SIGORE) - La Charente : elle délimite la commune à l’ouest. Elle se situe en plein milieu des marais et sa perception, depuis les parties urbanisées, n’est pas évidente avec des berges difficiles d’accès.

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5.6. SYNTHESE DES ENJEUX ET PERSPECTIVES D’EVOLUTION À partir de l’état initial, une synthèse des enjeux présents sur l’ensemble du bassin a été réalisée sous forme de tableaux.

THEME SYNTHESE PERSPECTIVES D’EVOLUTION

ENVIRONNEMENT PHYSIQUE

Le climat est une thématique transversale puisqu’il interagit avec d’autres thématiques environnementales, en particulier les milieux naturels, la biodiversité et la ressource en eau. Se pose alors la question de l’adaptabilité des enjeux du territoire aux changements climatiques. Le Schéma Régional Climat Air Énergie de Poitou-Charentes a permis de percevoir les principales évolutions du climat, jusqu’à l’horizon 2080. Différents paramètres auront tendance à évoluer :

 Une hausse des températures moyennes annuelles (allant jusqu’à 5,5°C selon le scénario le plus pessimiste en 2080), plus marquée en été ;

 Une diminution significative du nombre de jours de pluies par an (de 15 à 80 jours en 2080), avec une  Climat tempéré de type océanique, aux étés chauds et hivers doux, vents dominants Climatologie aggravation des périodes de sécheresse sur le territoire. Ceci impliquera une diminution des débits en provenant de l’ouest automne et en été avec un risque d’assèchement des zones humides, ainsi qu’une augmentation marquée du nombre de jours d'étiage et une augmentation des assecs, avec des impacts sur les écosystèmes aquatiques.

 Une diminution du nombre de jours de gel (de 25 à 35 jours à l’horizon 2080 sur le littoral) ;

 Un risque de submersion marine dû à l’effet combiné de l’élévation ponctuelle du niveau de la mer et d’un événement météorologique extrême. Ce risque est majeur et lié aux enjeux présents sur le territoire concerné : urbanisation, espaces naturels, zones économiques, infrastructures de transports terrestres ou énergétiques… ;

 Relief globalement plat, altitude maximal de 35 m NGF sur la zone étudiée Topographie Pas d’évolution

 Cette bordure du Bassin nord-aquitain présente des terrains appartenant aux systèmes jurassique et crétacé  Le marais de Rochefort correspond à une dépression, colmatée par des argiles d'âge quaternaire, au milieu duquel pointent d'anciens îlots constitués de calcaire jurassique. Il forme une large plaine basse (2 à 3 m NGF), drainée par un réseau dense de canaux et de Géologie fossés. Le marais occupe également les bords de la Charente dont la vallée entaille les Pas d’évolution terrains crétacés.

 Des alluvions flandriennes, d’origine fluvio-marine, sont présentent sur la majorité du bassin de l’estuaire de la Charente.

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 La nappe superficielle se développe dans des terrains très divers allant des calcaires argileux du Séquanien aux sables du Cénomanien et aux calcaires cryptocristallins et La gestion de l’eau se base traditionnellement sur deux aspects : le qualitatif et le quantitatif. graveleux du Turonien. Au niveau qualitatif : Hydrogéologie /  La masse d’eau superficielle au droit du site correspond aux Alluvions fluvio-marines des Hydrographie marais de Rochefort, de Brouage et Seudre aval (FRFG027). L’augmentation de l’urbanisation est susceptible d’entraîner une augmentation de la dégradation des cours d’eau portant atteinte aux milieux et aux espèces associées. Elle génère également des pressions significatives sur les  Seulement trois masses d’eau souterraines sur huit sont en bon état global. eaux souterraines (pollutions aux nitrates, pesticides, …). Cependant des mesures sont prises à différentes  Deux captages AEP sont présents dans le secteur d’étude, à Saint-Laurent-des-Prée et à échelles : Saint-Hippolyte.  Au niveau Européen, la directive cadre sur l’eau (DCE) tend vers une meilleure protection de la ressource pour permettre l’atteinte du bon état écologique.

 Par exemple, les zones conchylicoles restent conditionnées au maintien, voire à une amélioration de la qualité des eaux en raison du renforcement des normes européennes relatives à la qualité sanitaire des coquillages.

 Au niveau territorial, les documents de planification (SDAGE, SAGE, PGE) devraient permettre une amélioration de la gestion des masses d’eau souterraines et superficielles, en cherchant à atteindre le bon état aussi bien chimique qu’écologique de l’ensemble des masses d’eau.

 Au niveau local, plusieurs mesures sont prises à l’échelle des collectivités :

 Des mesures sont mises en place pour permettre la protection des captages AEP.

 Malgré une qualité bactériologique des eaux de la Charente encore fragile (fortes teneurs en nitrate et  21 cours d’eau sont recensés dans le bassin de risque étudié. en matières organiques), les communes environnantes engagent d’importants efforts dans les domaines de l’assainissement,  Bon état global des masses d’eau côtières et de transition.  Les cours d’eau annexes sont de moins bonne qualité. En effet, le bon état global des cours d’eau n’a pas été atteint en 2013, principalement dû à un état écologique des eaux moyen Au niveau quantitatif : Hydrogéologie / Hydrographie  Masses d’eau encadrées par plusieurs documents : SDAGE Adour-Garonne, SAGE Comme vu précédemment, le changement climatique est susceptible d’augmenter les déficits en eau. Charente, SAGE Boutonne.  Sur le département de Charente-Maritime, comme sur l’ensemble de la région, les prélèvements les plus  D’après le SAGE Charente, deux stations de pompage, à St Hippolyte et Coulonge, importants sont ceux réalisés pour l’agriculture (irrigation). La politique de définition des volumes assurent aujourd’hui entre 40% et 50 % des besoins en AEP du département. Ces stations prélevables, engagée en Poitou-Charentes, doit contribuer à réduire l’impact des pratiques agricoles sur la doivent aussi gérer les pics de fréquentations touristiques saisonnières. ressource (mise en place des OUGC).

 La pression démographique engendre de nouvelles demandes en matière d’adduction d’eau potable qui constituent ensemble un enjeu majeur du développement et de nouvelles responsabilités dans la gestion de la ressource eau. De plus, la région connaît une forte variabilité saisonnière de la consommation d’eau potable sur le littoral, pouvant déstabiliser la gestion de la ressource dans ces secteurs. Les documents de planification du secteur devraient également permettre d’agir sur la diminution de la consommation en eau individuelle.

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ENVIRONNEMENT NATUREL

Plusieurs zones naturelles protégées sont recensées au sein du territoire d’étude :  2 arrêtés de protection de biotope sont concernés par le territoire d’étude : Le bois du Pré des Perrières (réf. FR3800288) et La rive gauche du canal de Charras (FR3800290) ;  8 sites Natura 2000 : 4 Zones de Protection Spéciale de la Directive Oiseaux, et 4 Zones Spéciales de Conservation de la Directive Habitats ; Les zones naturelles protégées participent de la préservation de la qualité des sites et des paysages.  Les communes littorales sont concernées par le périmètre du Parc Naturel Marin de La superficie couverte par les démarches Natura 2000, réserves Nationales et Régionales, PNR et arrêtés de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis ; biotope) a tendance à augmenter, puisqu’elle est montée de 0,1 à près de 30% du bassin Charente en 2014. Zonages  Plusieurs parcelles du territoire ont été acquises par le Conservatoire du littoral afin de environnementaux – L’étalement urbain est incompatible avec la protection des milieux naturels : l’urbanisation avance Milieu naturel les protéger ; progressivement, générant également des déplacements de voitures et de poids lourds à travers le territoire. Un  18 ZNIEFF : 15 ZNIEFF de type 1 et 3 ZNIEFF de type 2 ; manque de vigilance favorisera la dégradation des milieux naturels et de leur écosystème.  4 ZICO : la superficie des ZICO au sein du territoire est évaluée à plus de 7000 ha ; Les documents d’urbanisation, tels que le SCOT, le PLU, le PPR, définissent plusieurs orientations qui  Présence de Zones Humides, dont la superficie sur le territoire est estimée à plus de permettront de protéger les sites naturels, à travers les règlements. 10000 ha.  Trame verte et bleue concernée par le territoire (réservoir de biodiversité à préserver, corridors écologiques d’importance régionale, milieux ouverts / semi-ouverts, milieux aquatiques/humides,…)

ENVIRONNEMENT HUMAIN

Dans la région, le taux d’urbanisation est moyen mais en progression, concentré sur le littoral et les grandes agglomérations. La tendance vise à l’accélération de l’artificialisation.  Le projet concerne les 13 communes : Breuil-Magné, Cabariot, Echillais, Fouras, Ile d’Aix, Port-des-Barques, Rochefort, Saint-Hippolyte, Saint-Laurent-de-la-Prée, Saint-Nazaire-sur- En cohérence avec les orientations nationales portées par le Grenelle de l’environnement, la Région Poitou- Organisation Charente, Soubise, Tonnay-Charente, Vergeroux. Charentes met l’accent sur l’aménagement durable de son territoire, que ce soit au travers de ses politiques territoriale  L’occupation du sol dans ces communes est régie par les documents de planification publiques, de ses documents de planification ou de l’accompagnement des acteurs du territoire. suivants : Schéma de COhérence Territoriale (SCOT) Pays Rochefortais et POS/PLU des treize communes, qui incluent le PPRN en tant que servitude. La mise en œuvre de ces documents devrait permettre de concilier les enjeux de préservation avec les enjeux d’aménagement ; ainsi qu’une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux dans la planification.

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Une croissance démographique assez importante est envisagée à l’horizon 2040 : les prévisions de croissance démographique indiquent une hausse de 18,5% de la population régionale (source INSEE). Cette croissance serait supérieure à la croissance nationale envisagée qui est de l’ordre de 15%. Une répartition inégale de la population est observée, avec pour 2/3 sur le littoral et 1/3 dans l’arrière-pays. L’impact de la croissance démographique se calque ainsi sur ce gradient littoral / arrière-pays avec des taux  Les treize communes concernées par le projet regroupent en 2014 près de 55051 d’accroissement de +0.8% à +1.2% /an pour la frange côtière et de +0.2% à +0.4% pour l’intérieur des terres habitants, Rochefort étant la plus peuplée et l’île d’Aix la moins peuplée. (sources : Observatoire des territoires – DATAR 2013).  D’après le SCOT, l’emploi est bien concentré dans la région. En effet, 80% des actifs ont La variation démographique est particulièrement forte en frange de l’agglomération de Rochefort/Tonnay- un emploi sur le territoire, dont 70% à Rochefort : pôle d’emploi majeur du territoire. Charente et sur le littoral, plus faible au sein de cette agglomération et dans les communes plus rurales. Population / Le coût du foncier en zones périurbaines et littorales repousse les plus modestes populations vers des contexte socio-  Les données de l'INSEE montrent que les activités économiques les plus présentes dans économique les communes étudiées sont les activités de commerce, transports et services divers. communes de plus en plus éloignées en milieu rural. En conséquence cela engendre des déplacements plus L’industrie est l’activité la moins représentée sur le territoire étudié, avec une moyenne de longs et plus coûteux vers les pôles d’emplois, de services et d’équipements. 6 %.  Les données du SCOT du Pays Rochefortais indiquent que l’activité agricole occupe la Concernant l’économie, le secteur d’activité de l’agriculture, située en périphérie des bourgs, est l’objet d’une majeure partie de l’espace en Pays Rochefortais, soit 90 % du territoire. pression foncière de plus en plus forte, provoquant une diminution de la surface des terres agricoles. Concernant la conchyliculture, c’est un domaine en perte de vitesse en matière d’emploi, mais une zone qui conserve un intérêt pour la culture de naissains. La tendance d’évolution du développement touristique est aujourd’hui de se tourner vers une économie plus durable, c’est à dire respectueuse des qualités environnementales comme de la diversité des productions (huitres, poissons,...).

 Le Pays Rochefortais bénéficie d’un réseau routier en étoile depuis Rochefort et en La fréquentation des routes augmente chaque année. direction des grands pôles voisins et d’axes de communication majeurs de la région, l’A10 et l’A837. Infrastructures de D’une manière générale, on observe une tendance au développement des infrastructures routières et  Le réseau de desserte est composé d’une nationale (RD137) et de départementales transport aéroportuaires. (RD911, RD739, RD733…).

 Le territoire est directement desservi par le TER à Rochefort et de Tonnay-Charente et Les documents d’urbanisme ont pour objectifs de mieux maîtriser les déplacements au sein du territoire. l’aéroport de Rochefort-Saint-Agnant..

Risques naturels :

Le site de projet est concerné par les risques suivants : Le secteur d’étude est principalement exposé au risque de submersion.  Inondation et submersion marine ; D’après le SCOT, il existe une réelle banalisation du risque et une incrédulité de la part des populations  Retrait-gonflement argiles, notamment à de Fouras, Saint-Laurent-de-la-Prée, Vergeroux, exposées. Breuil-Magné, Rochefort, Tonnay-Charente et Cabariot Les documents d’urbanisme comptent s’améliorer sur la prise en compte des risques naturels.  Mouvements de terrain ; Risques naturels et Risques technologiques : technologiques  Cavités ;  Sismicité : toutes les communes étudiées sont en zone de sismicité modérée ; D’après le SCOT, il y a également dans ce domaine une banalisation du risque et une incrédulité de la part des populations exposées.  Transport de matières dangereuses (TMD) : présence d’un réseau de gaz qui traverse les communes de Tonnay-Charente, Rochefort et Vergeroux  L’urbanisation croissante et le développement économique s’accompagne nécessairement de  34 Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) dont 31 sont l’implantation de nouvelles industries, potentiellement classées ICPE, augmentant ainsi le risque soumises au régime d’autorisation ; technologique.

 Le risque TMD est concentré le long des axes principaux. L’amplification des flux de transport est susceptible d’amplifier le phénomène sur le territoire.

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Le territoire présente :  3 sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs Le développement d’activités humaines (pratiques culturales, lessivage des sols, urbanisation..) est susceptible publics, à titre préventif ou curatif (inventaire BASOL) ; d’altérer de plus en plus la qualité écologique des sols. Pollution des sols  599 anciens sites industriels et activités de service, susceptibles d’avoir laissé des La réglementation concernant les sites et sols pollués ou potentiellement pollués est de plus en plus stricte et installations ou des sols pollués (inventaire BASIAS). doit permettre de contenir l’implantation de nouveaux sites polluants.

La fréquentation des routes augmente chaque année.  Le projet intercepte le zonage du Plan d’Exposition au Bruit (PEB) des aéronefs et de l’aérodrome de Rochefort-Saint-Agnant. Trois communes sont concernées par le PEB : La fréquentation de l’aéroport de Rochefort-St Agnant va croître du fait de son futur statut d’aéroport départemental. Bruit Saint-Nazaire-sur-Charente, Echillais et Soubise. Les documents d’urbanisation demandent de prendre en compte les nuisances sonores le long des voies  La circulation automobile et ferroviaire est source de nuisances sonores : les RD137, bruyantes. Il s’agit d’anticiper toute nouvelle urbanisation dans les axes actuels routiers, ferroviaires ou RD911, ED733, RD123, RD937 et l’A837 sont classées en voies bruyantes. aéroportuaires. Même si la qualité de l’air est globalement bonne dans le secteur d’étude, la pollution atmosphérique de sources automobiles et industrielles existe. Elle est produite autour des axes routiers très fréquentés, de l’aéroport et des quelques usines polluantes. Le développement du trafic aéroportuaire et l’augmentation des migrations pendulaires seront sources de Qualité de l’air  La qualité de l’air est globalement bonne sur les treize communes. pollutions atmosphériques. Les documents de planification territoriaux, comme le SCOT, ou régionaux, comme le SRCAE, prévoit une meilleure articulation de l’urbanisation avec les transports en commun et les modes doux de déplacement. Ils prévoient également le développement des énergies renouvelables afin de réduire les rejets de gaz à effets de serre. PATRIMONE ET PAYSAGE

 La zone d’étude compte 79 monuments historiques et 3 sites inscrits  Elle est couverte, sur plus de 17000 ha, par le site classé de l’Estuaire de la Charente Le patrimoine bâti et architectural constitue l’une des principales richesses du territoire régional, témoin de son Patrimoine culturel (par décret du 22 août 2013) histoire. Ce patrimoine fait l’objet de mesures de protection et de mise en valeur. et touristique  Il existe une Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP) sur la ville Les sites et monuments historiques inscrits et classés participent de la préservation de la qualité des sites et des de Rochefort. paysages.  Aucun site archéologique n’est situé aux abords immédiats du tracé

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Le caractère résidentiel des petites communes rurales s’accentue autour de Rochefort. L’évolution des paysages est marquée par de nouveaux sites d’activité (artisanales, industrielles ou commerciales), et un habitat linaire et consommateur d’espace, non maîtrisé.

Il y a une fragmentation des paysages sous l’effet conjugué de la pression de l’urbanisation et de l’attractivité touristique littorale. Cette pression s’exerce aussi préférentiellement sur l’axe du fleuve en touchant dans un second temps au rural profond.

 A l’échelle du bassin de la Charente, entre 2000 et 2006, +1.8 % de surface artificialisée. Le taux d’accroissement annuel de l’artificialisation des sols est d’environ + 0,25%/an, largement au détriment des  La zone d’étude appartient au paysage quasi-horizontal de l’estuaire de la Charente. Le terres agricoles. Paysage paysage, entre terre et mer, est globalement formé de prairies, de terres agricoles, de forêts et de quelques villes urbaines autour du fleuve et bordé par l’océan. Les documents d’urbanisation, tels que le SCOT, le PLU, définissent plusieurs orientations qui permettront de protéger les paysages et de mettre en valeur les entrées de ville :

 Préserver les structures paysagères qui font l’identité du territoire ;

 Intégrer l’urbanisation nouvelle dans le paysage ;

 Garantir la qualité paysagère des franges urbaines et des entrées de villes.

La pression foncière et l’arrivée de nouvelles infrastructures routières ou aéroportuaires vont accentuer les difficultés de gestion et de valorisation des paysages.

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Au vu des éléments précédents et au regard de la nature du risque de submersion marine dans le cadre de la révision des PPRN, les enjeux environnementaux les plus significatifs sont les suivants :

 l’augmentation de la population et de l’urbanisation,

 les masses d’eaux souterraines pouvant absorber les eaux pluviales lorsque les formations géologiques superficielles sont perméables,

 les captages d’alimentation en eau potable de Saint-Laurent-de-la-Prée et de Saint-Hippolyte,

 les enjeux écologiques en lien avec les Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotope, les sites Natura 2000, les ZNIEFF, les ZICO, le parc naturel marin et le SRCE,

 les enjeux patrimoniaux en lien avec les monuments historiques notamment sur Rochefort et l’île d’Aix, l’AVAP de Rochefort et les sites inscrits et classés,

 la diversité paysagère avec notamment l’estuaire qui est un site classé et inclus dans l’opération Grand Site,

 les risques technologiques, du fait de la présence de 34 ICPE et de l’existence du risque de transport de matières dangereuses.

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