COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 26 JUIN 2019

Nombre de conseillers en exercice 25 Nombre de conseillers présents 17 Vote par procuration 2 Nombre de conseillers votant 19

Le vingt-six juin deux mille dix-neuf, à dix-neuf heures trente, le Conseil Municipal de la Commune, légalement convoqué le 20 juin 2019 s’est réuni en mairie, sous la présidence de Monsieur Christian FAYOLLE, maire de SAINT MARTIN LA PLAINE.

En présence de :

Mmes et MM. Christian FAYOLLE, Guy PIEGAY, Martine CHILLET, Martial FAUCHET, Sylvie BREASSIER Christian ROUX, Isabelle TORNATORE, Claude CHIRAT, Christiane DELIGNY, Janine RUAS, , Georges MARTIN, Jean-Luc DUTARTE, Nadine MEYRIEUX, Laurence MAYERE, Gaëlle NEYRAN, Pierre GOUTAGNIEUX, Rachel BONVALLET.

Absents excusés : Mmes et MM., Brigitte DESSAIX, Yannick FREZET, Corinne CAPITAN, Karine DI NOLFO qui a donné procuration à Nadine MEYRIEUX, Christelle BARLET, Sébastien MEILLER, Dominique LAVAL qui a donné procuration à Gaëlle NEYRAN, Fabrice CHARRE.

Secrétaire de séance :

Isabelle TORNATORE

01- approbation du compte rendu du 15 mai 2019

Le compte rendu de la réunion du 15 mai 2019 est adopté, A l’unanimité.

M. THOMAS, inspecteur d’académie n’étant pas arrivé, le Conseil commence par le point 3. De l’ordre du jour.

03- Entrée au capital de Cap-Métropole

Rapporteur : M le Maire

Commune de SAINT MARTIN LA PLAINE Objet : acquisition d’actions de la SPL CAP METROPOLE

M. le Maire expose que la SPL CAP METROPOLE a été créée pour permettre à ses actionnaires de lui confier des opérations d’aménagement et de construction dans le cadre juridique de la quasi régie, c’est-à-dire sans devoir la mettre en concurrence.

Conformément à la loi, une SPL ne peut toutefois se voir confier d’opérations qu’exclusivement à ses actionnaires. La commune envisage de développer dans les mois qui viennent, la ZAC de la Transmillière notamment. La SPL CAP METROPOLE, dotée des moyens et des compétences nécessaires, pourrait être l’opérateur à qui cette opération serait confiée.

Il convient, pour permettre cela, que la Commune de SAINT MARTIN LA PLAINE en devienne actionnaire.

Dans ce but, il est donc proposé que la Commune se porte acquéreur auprès de la Ville de d’un certain nombre d’actions de la société.

La cession qui est envisagée portera sur l’acquisition de 9 actions auprès de La Fouillouse, pour un prix de 1 000€ par action, soit un montant total de 9 000€.

Conformément à la loi et à l’article 14 des statuts de la société, cette opération a été soumise à l’agrément du conseil d’administration de la SPL CAP METROPOLE, qui l’a acceptée lors de sa séance du 15 avril 2019.

Cette opération ne générera pas de perception au profit du Trésor public en application des dispositions de l’article 1042 II du code général des impôts, que la Commune et les cédants invoqueront chacun pour ce qui les concerne à cet effet.

Cette prise de participation ne permettra toutefois pas à la Commune de bénéficier d’un poste d’administrateur en direct : elle siégera par conséquent au sein de l’assemblée spéciale constituée en application de l’article L. 1524-5 du CGCT, dont les membres sont représentés collectivement par au moins un administrateur.

Il précise que conformément aux dispositions du code de la commande publique, cet administrateur est habilité à exercer la société le contrôle analogue requis par les textes, pour le compte des pouvoirs adjudicateurs qui composent l’assemblée spéciale.

Il invite dans ces conditions le Conseil Municipal à décider de l’opération.

N. MEYRIEUX demande si la commune pourra faire appel à CAP METROPOLE pour la gestion d’autres projets. M. le Maire répond par l’affirmative, en précisant que son souhait est de pouvoir faire jouer à CAP METROPOLE un rôle de programmiste par rapport à la configuration de bâtiments existants. CAP METROPOLE ne peut pas assurer des missions d'architecte. La commune n’étant pas administrateur au sein de CAP METROPOLE, S. BREASSIER s’interroge sur la manière dont les projets de la commune peuvent être mis en avant. M. le Maire précise que le fonctionnement est globalement identique à celui de SEM, avec un mixage des gros et petits projets. G. PIEGAY ajoute que l’entrée au capital de CAP METROPOLE ne dispensera pas de régler des honoraires

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal, à l’unanimité  Vu, le code de commerce, notamment son article L.228-23 ;  Vu, le code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L. 1531-1 et L1524-5 ;  Vu, le code général des impôts, notamment son article L.1042 II;  Vu, les statuts de la SPL CAP METROPOLE et notamment la charte de contrôle analogue ;  Vu la délibération du conseil d’administration de la SPL CAP METROPOLE en date du 15 avril 2019 agréant l’opération ;

Décide :  De rendre la Commune de SAINT MARTIN LA PLAINE actionnaire de la SPL CAP METROPOLE ;  De procéder à cet effet à l’acquisition auprès de la commune de La Fouillouse de 9 actions de la SPL CAP METROPOLE pour leur valeur nominale, soit un prix de 1 000€ par action, soit un montant total de 9 000€ ;  D’invoquer pour cette opération le bénéfice de l’article 1042 II du code général des impôts, qui exonère de toute perception au profit du Trésor public les opérations portant sur les actions des SEM menées par les collectivités ;  D’inscrire la dépense correspondante, compte 261  De désigner en qualité de représentant de la Commune auprès de l’assemblée spéciale et des assemblées générales de la SPL CAP METROPOLE Martial FAUCHET et de l’autoriser à accepter cette fonction dans ce cadre ;  De conférer tous les pouvoirs à Monsieur le Maire en vue de la réalisation de ces opérations, en particulier pour signer tout document qui serait nécessaire.

M. le Maire suspend le Conseil Municipal. M. THOMAS présente les axes du projet de fusion entre l’école maternelle et l’école primaire.

Face à la complexification de l’organisation des écoles, de nombreuses communes ont été sollicitées pour des projets de regroupement ou de fusion.

M. THOMAS indique les avantages de la fusion :  Plus de souplesse sur la gestion des effectifs, notamment avec la possibilité de créer des classes intermédiaires comme la Grande Section/CP,  Eviter les phénomènes de fermetures et d’ouvertures sur 2 écoles,  Eviter le départ des élèves entre l’école maternelle et élémentaire vers l’école privée,  Les décharges des directeurs sont regroupées et les élèves ont moins d’enseignants face à eux,  Un directeur –référent à tous les parents permet une meilleure visibilité de l’autorité,  Le fait d’avoir une équipe pédagogique plus nombreuse permet plus d’échanges et d’évolution des pratiques que dans les équipes plus restreintes.

Suite au souhait de Mme FAVERGEON de quitter ses fonctions de directrice au sein de l’école maternelle mais de rester sur la commune de SAINT MARTIN LA PLAINE, l’Inspection Académique favorise le projet de fusion des 2 écoles en une école primaire. La direction reviendrait à Mr BASSENGHI.

M. le Maire remercie les enseignants présents et les représentants de l’Education Nationale et ouvre le débat.

02- Projet fusion de l'école maternelle et élémentaire

Rapporteur : M le Maire

Pour une meilleure efficacité des services, l’Inspection Académique du Rhône, représentée par Mr THOMAS, inspecteur de l’éducation nationale adjoint et Mme BELAN, inspectrice de circonscription ont proposé une fusion de l’école maternelle et élémentaire. Sachant que tous les enseignants sont favorables à ce projet de fusion, il est demandé un avis au conseil municipal concernant ce projet de fusion.

Après la présentation de Mr THOMAS, et de Mme BELAN du projet de fusion de l’école maternelle et élémentaire, le débat s’en suit.

S. BREASSIER défend la fusion des deux écoles. Cela permettrait la création de la classe de GS/CP, impossible dans le cas de 2 écoles. Cela pourrait permettre de mieux gérer les flux d’élèves et de pérenniser l’ouverture de classe car il y a des incertitudes pour les années à venir. Des craintes sont signifiées par rapport au rôle du directeur.

M. FAUCHET évoque les questions posées par le Conseil Municipal à Mr BASSENGHI, directeur de l’école élémentaire qui deviendrait directeur de l’école primaire. Sa décharge de direction passerait à 2 jours. Les réponses sont évasives. Il n’y a pas d’opposition de l’équipe pédagogique mais pas d’emballement non plus. Il rappelle que le directeur a un rôle d’animateur essentiel, avec un engagement fort. J. RUAS s’inquiète par rapport à la communication entre le directeur et les familles. M. le Maire précise que le rôle de directeur est ambigu, il est responsable de l’école mais n’a pas un rôle hiérarchique vis-à-vis des autres enseignants. Il est l'animateur de l'équipe enseignante. Il choisit la répartition des classes et assure la sécurité dans l'établissement. C. ROUX avoue être gêné de devoir prendre une décision entre le fonctionnement actuel et un fonctionnement futur. G. NEYRAN rappelle que la charge de travail de direction est bien plus lourde pour une école de 12 classes. R. BONVALLET défend l’idée selon laquelle une équipe pédagogique plus large, avec un seul directeur référent permet d’asseoir une plus grande autorité vis-à-vis des parents d’élèves. M. CHILLET ajoute qu’une dynamique d’équipe peut se développer au fil des années. N. MEYRIEUX espère qu’une impulsion peut être donnée avec les nouveaux rôles des enseignants. JL DUTARTE n’a pas été convaincu par la présentation de l’Inspecteur d’académie. Il pense que l’ouverture est pérenne du fait des projets immobiliers de la commune. Il pense que l’autorité est la même quelle que soit la taille de l’école. G. PIEGAY et C. CHIRAT évoquent à travers la volonté de fusion la problématique de la logique des coûts comme argument pour l’Education Nationale et plus de libertés pédagogiques. M. CHILLET répond que les mêmes problématiques de coûts sont posées à la commune dans le choix de ses décisions. G. MARTIN aurait voulu que les parents d’élèves soient consultés.

M. Le Maire rappelle que le Conseil Municipal doit se déclarer sur un mode de fonctionnement et qu’il faut faire abstraction des personnes. G. PIEGAY souligne que le Conseil Municipal doit prendre en compte l’intérêt des enfants. R. BONVALLET ajoute que c’est un choix pédagogique concernant l’éducation des enfants qui va être voté, que la maternelle n’est pas déconnectée de l’élémentaire. Elle comprend néanmoins les réticences des conseillers. La volonté de Mme FAVERGEON, directrice actuelle de l’école maternelle, est de quitter ce poste et de devenir adjoint. Elle souhaite rester dans la commune. Elle ne pourra pas rester à SAINT MARTIN LA PLAINE s’il n’y a pas de fusion.

Il est précisé que la décision n’est pas irrévocable et que le Conseil Municipal peut rouvrir une école maternelle dans quelques années.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal, Par 13 voix pour, Par 4 voix contre (Martial FAUCHET, Jean-Luc DUTARTE, Janine RUAS, Georges MARTIN) Par 2 abstentions (Claude CHIRAT, Guy PIEGAY)

 Approuve le projet de fusion de l’école maternelle et de l’école élémentaire de la commune de SAINT MARTIN LA PLAINE.

04- Décision budgétaire modificative

Rapporteur : Martial FAUCHET

Il est proposé au Conseil Municipal des virements de crédits en section d’investissement sur les opérations suivantes :  13. Restauration scolaire  21. Autres bâtiments : pour la réalisation de divers travaux  56. Services techniques : matériels

Les crédits seront pris sur les dépenses imprévues d’investissement (1 500€) et sur le budget de l’école maternelle (1 500€).

Du fait de la fusion des écoles, S. BREASSIER précise que la 5ème classe (GS/CP) se fera dans la partie élémentaire et le restaurant scolaire restera dans la classe actuelle. Le restaurant scolaire sera organisé sur 2 services.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal, à l’unanimité  Arrête la décision modificative suivante :

05- Composition Conseil Métropolitain SAINT ETIENNE METROPOLE

Rapporteur : M le Maire

COMPOSITION DU CONSEIL METROPOLITAIN SUITE AU RENOUVELLEMENT GENERAL DES CONSEILS MUNICIPAUX

Dans le cadre du renouvellement général des conseils municipaux et conformément aux dispositions de l’article L. 5211-6-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, un arrêté préfectoral doit être pris avant le 31 octobre 2019 afin de fixer la répartition des sièges entre les communes membres de Saint-Etienne Métropole.

Cette répartition peut se faire selon deux modalités distinctes :

- soit par l’application des dispositions de droit commun prévues aux II à VI de l’article L.5211- 6-1 du CGCT. La répartition s’effectue alors sur la base d’un tableau défini au III dudit article, qui fixe un nombre de sièges à répartir entre les communes membres à la proportionnelle à la plus forte moyenne sur la base de leur population municipale authentifiée par le plus récent décret publié. A l’issue de cette répartition, dans la mesure où toutes les communes doivent disposer d’un siège, les communes n’ayant pu en obtenir se voient attribuer un siège de droit,

- soit par accord local selon les dispositions spécifiques prévues pour les Métropoles au premier alinéa du VI de l’article L.5211-6-1 du CGCT qui prévoit la possibilité de créer et de répartir un nombre de sièges supplémentaires inférieur ou égal à 10 % du nombre total de sièges issu de l’application des dispositions de droit commun. L’attribution de sièges supplémentaires doit respecter la règle selon laquelle la part globale de sièges attribuée à chaque commune ne peut s’écarter de plus de 20 % de la proportion de sa population dans la population globale des communes membres.

Il peut y être dérogé à cette règle dans deux cas :

o lorsque la répartition des sièges supplémentaires conduirait à ce que la part de sièges attribuée à une commune s'écarte de plus de 20 % de la proportion de sa population dans la population globale et que l'attribution effectuée maintien ou réduit cet écart,

o lorsqu'un second siège serait attribué à une commune ayant bénéficié d'un seul siège en application du 1° du IV de l’article L.5211-6-1 du CGCT. Ces dispositions concernent les communes qui ont obtenu un seul siège lors de la répartition à la proportionnelle à la plus forte moyenne. Les communes qui obtiendraient un seul siège au titre des sièges de droit ne sont donc pas concernées.

Si les communes décident de la création et de la répartition de ces sièges supplémentaires, cette décision doit être prise à la majorité des deux tiers au moins des conseils municipaux des communes membres représentant plus de la moitié de la population de celles-ci ou de la moitié au moins des conseils municipaux des communes membres représentant plus des deux tiers de la population de celles-ci. Cette majorité doit comprendre le conseil municipal de la commune dont la population est la plus nombreuse, lorsque celle-ci est supérieure au quart de la population des communes membres.

Cet accord doit être conclu avant le 31 août 2019, afin que le Préfet constate par arrêté la composition qui en résulte. Dans le cas contraire, le Préfet constate par arrêté la composition qui résulte du droit commun.

Au regard de ces éléments, un accord local pourrait être formulé par les communes de Saint-Etienne Métropole proposant l’attribution d’un nombre de sièges supplémentaires inférieur ou égal à 10 % du nombre total de sièges à des communes qui n’ont pu bénéficier que d’un seul sièges lors de la répartition proportionnelle à la plus forte moyenne.

En effet, en application du régime de droit commun, le nombre de sièges à pourvoir est fixé par un tableau défini au III de l’article L.5211-6-1 en fonction de la taille démographique de l’EPCI à fiscalité propre. Pour les métropoles dont la population est comprise entre 350 000 et 499 999 habitants, le nombre de sièges est fixé à 80. Chaque commune doit avoir au minimum un délégué ; la représentation de chaque commune étant ainsi garantie, ce qui amène à ajouter 32 sièges de droit pour les communes qui ne disposeraient pas de représentant dans le cadre de la répartition proportionnelle à la plus forte moyenne.

Sur la base de ce calcul, le nombre de sièges serait ainsi porté à 112 selon la répartition détaillée dans le tableau ci-dessous.

Si aucun accord local n’était conclu avant le 31 août 2019 et suivant les conditions de majorité requises, le Préfet constaterait cette composition de droit commun.

Répartition des sièges en application du droit commun

Répartition des 80 sièges à la Attribution Répartition de Population Communes proportionnelle d'un siège de droit commun municipale 2019 à la plus forte droit mars 2020 moyenne Saint-Étienne 171 924 42 42 Saint-Chamond 35 339 8 8 16 994 4 4 Rive-de-Gier 15 156 3 3 Le Chambon-Feugerolles 12 486 3 3 Andrézieux-Bouthéon 9 839 2 2 Roche-la-Molière 9 708 2 2 8 786 2 2 Sorbiers 8 009 2 2 Villars 7 978 1 1 7 923 1 1 La Talaudière 6 734 1 1 Saint-Jean-Bonnefonds 6 664 1 1 Saint-Priest-en-Jarez 6 147 1 1 Saint-Genest-Lerpt 6 121 1 1 Saint-Galmier 5 707 1 1 La Grand-Croix 5 068 1 1 Saint-Paul-en-Jarez 4 837 1 1 L' Horme 4 812 1 1 Lorette 4 717 1 1 La Fouillouse 4 442 1 1 Genilac 3 880 1 1 3 735 1 1 Saint-Martin-la-Plaine 3 716 1 1 Saint-Héand 3 593 1 1 L’Étrat 2 573 1 1 Saint-Joseph 1 894 1 1 Saint-Christo-en-Jarez 1 864 1 1 Saint Maurice en Gourgois 1 823 1 1 1 699 1 1 Chamboeuf 1 669 1 1 Saint Bonnet les oules 1 601 1 1 Châteauneuf 1 579 1 1 La Tour-en-Jarez 1 470 1 1 1 413 1 1 Saint-Paul-en-Cornillon 1 358 1 1 Saint-Romain-en-Jarez 1 232 1 1 La Valla-en-Gier 1 019 1 1 840 1 1 824 1 1 La Terrasse-sur-Dorlay 783 1 1 718 1 1 707 1 1 Fontanès 672 1 1 Saint Nizier de Fornas 668 1 1 516 1 1 494 1 1 Sainte-Croix-en-Jarez 466 1 1 Rozier Cote d'Aurec 455 1 1 Aboen 435 1 1 353 1 1 328 1 1 280 1 1 Total 404 048 80 32 112 Dans le cadre d’un accord local, les communes membres d’une métropole peuvent créer et répartir un nombre de sièges supplémentaires inférieur ou égal à 10 % du nombre total de sièges octroyés en application des III et IV l’article L.5211-6-1 du CGCT.

Saint-Etienne Métropole pourrait ainsi bénéficier au maximum de 11 sièges supplémentaires ce qui permettrait de porter l’effectif total du conseil métropolitain à 123 sièges.

La décision de répartir un volant de 10 % de sièges supplémentaires implique que la part globale de sièges attribuée à chaque commune ne peut normalement s’écarter de plus de 20 % de la proportion de sa population dans la population globale des communes membres, sauf lorsqu’un second siège serait attribué à une commune ayant bénéficié d’un seul siège lors de la répartition à la proportionnelle selon la règle de la plus forte moyenne.

En l’espèce, il pourrait être proposé de répartir 11 sièges supplémentaires aux 11 premières communes qui ont bénéficié d’un seul siège à la représentation proportionnelle à savoir Villars, La Ricamarie, La Talaudière, Saint-Jean-Bonnefonds, Saint-Priest-en-Jarez, Saint-Genest- Lerpt, Saint-Galmier, La Grand-Croix, Saint-Paul-en-Jarez, L' Horme et Lorette ce qui leur permettrait de bénéficier de deux sièges au lieu de un.

Il est proposé au Conseil municipal de bien vouloir en délibérer, et le cas échéant : approuver l’accord local permettant d’attribuer 11 sièges supplémentaires et de porter l’effectif total du conseil métropolitain à 123 sièges selon la répartition définie ci-dessous. Cette répartition sera applicable à compter du prochain renouvellement général des conseils municipaux.

Composition Conseil métropolitain à compter du renouvellement général des conseils municipaux

Répartition 11 sièges Répartition de Composition Population supplémentaires Communes droit commun conseil correspondant à municipale 2019 2020 métropolitain 2020 accord local 10 %

Saint-Étienne 171 924 42 42 Saint-Chamond 35 339 8 8 Firminy 16 994 4 4 Rive-de-Gier 15 156 3 3 Le Chambon-Feugerolles 12 486 3 3 Andrézieux-Bouthéon 9 839 2 2 Roche-la-Molière 9 708 2 2 Unieux 8 786 2 2 Sorbiers 8 009 2 2 Villars 7 978 1 +1 2 La Ricamarie 7 923 1 +1 2 La Talaudière 6 734 1 +1 2 Saint-Jean-Bonnefonds 6 664 1 +1 2 Saint-Priest-en-Jarez 6 147 1 +1 2 Saint-Genest-Lerpt 6 121 1 +1 2 Saint-Galmier 5 707 1 +1 2 La Grand-Croix 5 068 1 +1 2 Saint-Paul-en-Jarez 4 837 1 +1 2 L' Horme 4 812 1 +1 2 Lorette 4 717 1 +1 2 La Fouillouse 4 442 1 1 Genilac 3 880 1 1 Fraisses 3 735 1 1 Saint-Martin-la-Plaine 3 716 1 1 Saint-Héand 3 593 1 1 L’Étrat 2 573 1 1 Saint-Joseph 1 894 1 1 Saint-Christo-en-Jarez 1 864 1 1 Saint Maurice en Gourgois 1 823 1 1 Cellieu 1 699 1 1 Chamboeuf 1 669 1 1 Saint Bonnet les oules 1 601 1 1 Châteauneuf 1 579 1 1 La Tour-en-Jarez 1 470 1 1 Farnay 1 413 1 1 Saint-Paul-en-Cornillon 1 358 1 1 Saint-Romain-en-Jarez 1 232 1 1 La Valla-en-Gier 1 019 1 1 Tartaras 840 1 1 Doizieux 824 1 1 La Terrasse-sur-Dorlay 783 1 1 Marcenod 718 1 1 Valfleury 707 1 1 Fontanès 672 1 1 Saint Nizier de Fornas 668 1 1 Dargoire 516 1 1 Chagnon 494 1 1 Sainte-Croix-en-Jarez 466 1 1 Rozier Cote d'Aurec 455 1 1 Aboen 435 1 1 Pavezin 353 1 1 Caloire 328 1 1 La Gimond 280 1 1 Total 404 048 112 +11 123

R. BONVALLET demande si le profil des communes qui vont avoir un siège supplémentaire va servir les intérêts de SAINT MARTIN LA PLAINE et si ces communes peuvent être un contre-pouvoir à SAINT ETIENNE et à SAINT CHAMOND. M. le Maire convient que le nombre de sièges supplémentaires ne changera pas les rapports de force mais que les communes qui bénéficient de ces sièges sont des communes plus proches de SAINT MARTIN LA PLAINE en terme de population que les grosses communes.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal, à l’unanimité,  approuve l’accord local permettant d’attribuer 11 sièges supplémentaires et de porter l’effectif total du conseil métropolitain à 123 sièges selon la répartition

06-Subvention exceptionnelle "La Boule des Forgerons"

Rapporteur : Guy PIEGAY

Cinq membres de l’association participent aux championnats de qui se déroulent à les 30, 31 août et 1er septembre 2019. Pour permettre le financement de cet évènement, l’association sollicite une subvention exceptionnelle de la commune. Il est proposé au Conseil Municipal d’accéder à cette demande à hauteur de 300 euros.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal, à l’unanimité

 Accorde une subvention exceptionnelle à l’association « la Boule des Forgerons » de 300 euros pour la participation de 5 membres de l’association au championnat de France du 30 août au 1er septembre à ROANNE.

 Dit que cette dépense sera financée par les crédits dévolus aux associations en subventions exceptionnelles.

07-Personnel – ouverture de poste

Rapporteur : M. le Maire

Actuellement la gestion de la bibliothèque est assurée par un agent de catégorie "Adjoint administratif". Compte tenu de la réorganisation du service administratif prenant en compte le transfert du service postal en mairie, cet agent intègrera ce service. (Décision prise en accord avec l'agent)

Il est proposé au Conseil Municipal d’ouvrir un poste d’adjoint du patrimoine à temps non complet (20/35ème) pour assurer la gestion de la bibliothèque.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal, à l’unanimité

Conformément à l’article 34 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, les emplois de chaque collectivité ou établissement sont créés par l’organe délibérant de la collectivité ou de l’établissement, Sous réserve de l’avis favorable du comité technique paritaire,

 Sous réserve de l'avis du Comité Technique du Centre de Gestion, décide la création du poste suivant, à compter du 1er septembre 2019, 1. Un poste d’adjoint du patrimoine à la bibliothèque à temps non complet (20/35ème)- recrutement

Monsieur le Maire est chargé de recruter l’agent affecté à ce poste.

Les crédits nécessaires à la rémunération et aux charges de l’agent nommé seront inscrits au budget aux chapitres et articles prévus à cet effet.

08- Tourisme –Désignation délégués au Comité syndical du syndicat intercommunal de l’aqueduc romain du Gier

Rapporteur : Guy PIEGAY

Le Conseil Municipal a voté au conseil municipal du 6 mars 2019 l’adhésion au syndicat intercommunal de l’aqueduc romain du Gier, désigné monument en péril représentatif de la région Rhône alpes.

Suite au comité syndical du 12 juin 2019, il est demandé de désigner un délégué titulaire et un délégué suppléant pour siéger au comité syndical.

Se présentent : Guy PIEGAY, Gaëlle NEYRAN

Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unanimité Procède au vote, conformément à la réglementation en vigueur et sont désignés,  Délégué titulaire : Guy PIEGAY  Délégué suppléant : Gaëlle NEYRAN

09- Convention des Z’estivales

Comme les années précédentes, la commune de SAINT MARTIN LA PLAINE a souhaité participer aux Z’Estivales organisées par l’office du tourisme de SAINT ETIENNE métropole et l’Imprimerie de RIVE DE GIER.

Ce dispositif permet aux petites communes de disposer d’une animation de qualité pendant l’été.

L’office du tourisme de SAINT ETIENNE métropole prend en charge la communication des Z’Estivales. L’Imprimerie prend en charge l’organisation des soirées, la rémunération des artistes, la récupération des subventions. La commune met à disposition un lieu, des chaises et finance l’apéritif pour 60 personnes environ. La commune apporte un financement complémentaire lorsque le spectacle qu’elle accueille coûte plus de 900 euros.

Le spectacle est gratuit pour les visiteurs.

Moyennant une participation financière des communes, le spectacle aura lieu le 08/08/2019 à 20 heures avec la troupe « Frédéric Bobin en concert/Les larmes d’or pour la somme de 420 €.

Il est proposé au Conseil Municipal de valider les termes de la convention tripartite avec l’office du tourisme de SAINT ETIENNE métropole et l’Imprimerie.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal, à l’unanimité,

• Valide les termes de la convention tripartite avec l’office de tourisme de SAINT ETIENNE métropole et l’Imprimerie pour la mise en place d’un spectacle le 08/08/2019 ;

• S’engage à payer la somme de 420 € ;

• Autorise le Maire à signer tous documents y relatifs.

10- Questions diverses

1. Service postal L’ouverture se fera le 2 septembre. Le supermarché Vival étant fermé au mois d’aout, la poste restera fermée 1 mois. Une enveloppe de 20 000 € est dédiée par la Poste à l’agencement du bureau. Il sera situé dans la partie gauche de la mairie. Une automatisation de la porte d’entrée de la mairie est prévue. Des caméras seront installées.

Avant l’ouverture et après la fermeture du bureau de poste, les agents devront préparer la caisse. En conséquence, les horaires de la mairie et des agents seront modifiés. La mairie sera ouverte comme suit : Lundi, mardi, vendredi : 8h30-12h / 13h-16h30 Jeudi : 8h30-12h / fermé l’après midi Samedi : 8h45-11h15

Des réunions d’équipe pourront ainsi être programmées le jeudi après-midi. Les agents récupéreront le samedi matin travaillé par une autre demi-journée. Un agent partira en formation la dernière semaine d’aout à SAINT JEAN DE TOUSLAS.

2. Intronisation des nouveaux pompiers. Elle a lieu samedi 29/06 à SAINT ETIENNE au centre SDIS. J. RUAS et G. MARTIN représenteront la commune.

3. Après concertation entre les élus de GENILAC et de SAINT JOSEPH, la matinée d’arrachage de l’ambroisie est annulée en raison de la canicule.

4. S. BREASSIER annonce que la distribution des clés USB est prévue pour les CM2 et une médaille sera offerte aux anciens élus du Conseil Municipal des Enfants.

5. C. CHIRAT rappelle que, pour cause de travaux, la route de Manissol , entre Gravenand et le Sardon sera fermée du 15 juillet pour une durée de 4 mois.

6. La kermesse de l’école publique a lieu dimanche 30 juin toute la journée à la salle de la Gare.

7. I. TORNATORE rappelle que les élus recevront un mail pour la distribution du bulletin municipal les 6 et 7 juillet.

8. JL DUTARTE annonce que 9 élus seront invités à visiter la centrale nucléaire de SAINT- MAURICE L’EXIL le 15 octobre de 18h à 22h.

9. Les problèmes de paramétrage de l’éclairage public sont en cours de résolution : Chemin de Fontanes, Rue Béthenod et les alentours de la Gare. C. CHIRAT précise que la société SOBECA doit régler le problème avec le fournisseur du matériel.

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 22h15.