DEPARTEMENT DE MEURTHE ET MOSELLE

COMMUNAUTE URBAINE DU GRAND NANCY

COMMUNE DE

PLAN LOCAL D’URBANISME

ANNEXES SANITAIRES

EAU POTABLE

I. La ressource et le prélèvement

L’alimentation en eau brute de l’agglomération nancéienne repose actuellement sur une ressource unique d’eau de surface, prélevée dans la rivière Moselle au niveau du barrage de -MEREVILLE en amont de NANCY.

En cas de dégradation momentanée de la qualité de l’eau brute de Moselle ou de débit d’étiage trop faible, le Grand Nancy dispose d’une réserve d’eau brute à RICHARDMENIL, d’une capacité théorique de 3 500 000 m3, permettant d’assurer, en période de restriction, une autonomie de 20 à 22 jours environ pour l’approvisionnement en eau potable de l’agglomération.

L’usine élévatoire amène l’eau prélevée jusqu’au bassin de mise en charge de MESSEIN. L’eau brute est ensuite acheminée gravitairement par deux aqueducs jusqu’aux unités de traitement situées à VANDOEUVRE-LES-NANCY.

Le Grand Nancy a réalisé un dossier pour la définition des périmètres de protection de sa ressource en eau potable. Il est actuellement examiné par les services de la Préfecture et sera mis en enquête publique début 2007.

II. La production

Le Grand Nancy dispose aujourd’hui de deux usines de traitement de l’eau à VANDOEUVRE-LES-NANCY pour assurer une production d’environ 79 000 m3/jour : - l’usine Edouard Imbeaux, mise en service en 1985, produit 85 à 90 % des besoins, - l’usine Saint Charles, mise en service en 1932, couvre le reste.

Ces deux usines sont exploitées par une société privée pour le compte du Grand Nancy.

L’usine Edouard Imbeaux fait actuellement l’objet de travaux d’amélioration et d’extension de la filière de traitement de l’eau afin d’augmenter la capacité de production à 130 000 m3/j. A terme, la filière actuelle de l’usine Edouard Imbeaux sera conservée pour le traitement de 40 000 m3/jour et une nouvelle filière produira 90 000 m3/jour. Ces deux files distinctes seront capables de fonctionner indépendamment l’une de l’autre en cas de problème d’alimentation ou de panne.

Ces modifications du process visent à apporter aux consommateurs une amélioration de la qualité de l’eau et de son goût, tout en diminuant les nuisances visuelles, olfactives et de bruit rencontrées jusqu’ici. L’usine Saint Charles sera abandonnée à l’horizon 2010-2011.

III. La distribution

Les services du Grand Nancy gèrent en régie l’ensemble du réseau public d’eau potable.

Le tracé et l’implantation de principe des réseaux et des principaux ouvrages (réservoirs, stations de pompage, stations de surpression, etc…) sont repérés sur le plan au 1/5000ème annexé au présent rapport (EA 328 PLU 01).

La desserte en eau de la commune de Ludres est assurée à partir des usines Edouard Imbeaux et Saint Charles (jusqu’à son arrêt définitif).

La distribution de Ludres est assurée par les 4 réservoirs suivants :

- Chauffour, Plateau, Haut des Ronces et Sainte Blaine, implantés sur la commune de Ludres.

Le réservoir de Chauffour est alimenté par le réservoir du Plateau, lui-même alimenté par le réservoir de Brabois ZAC, situé sur la commune de Vandoeuvre. Les réservoirs de Sainte Blaine et Haut des Ronces sont alimentés par le réservoir du Haut de Blémont situé sur la commune de . Une balance existe entre les réservoirs de Chauffour et de Sainte Blaine.

Certains de ces réservoirs alimentent aussi d’autres communes du Grand Nancy et en dehors.

Le dossier du Grand Nancy sur la définition des périmètres de protection de sa ressource en eau potable concerne également les réservoirs.

IV. Cas des branchements en plomb

Il reste aujourd’hui environ 9 500 branchements en plomb sur un parc communautaire de 50 000 branchements. Il est en effet procédé systématiquement au renouvellement des branchements en cas de fuite, de dépassement des normes sur le plomb et lors d’accompagnement de travaux de voirie.

Cela doit permettre au Grand Nancy d’avoir totalement éliminé les branchements en plomb, sous domaine public, en 2013 afin de respecter, en tout point du réseau, la norme de 10 μg/l de plomb.

V. Ouvrages et réseaux projetés

Une étude pour la réalisation du Diagnostic et du Schéma Directeur du réseau d’eau potable est actuellement en cours sur l’ensemble du territoire du Grand Nancy dont la commune fait partie.

Les principaux objectifs recherchés dans cette étude sont les suivants :

- faire un inventaire complet du réseau d’adduction et de distribution, ainsi que des ouvrages de captage et de production,

- analyser le fonctionnement des installations et des réseaux et mettre en évidence les dysfonctionnements et les points à risque,

- optimiser et sécuriser le réseau de production et de distribution pour garantir à nos clients actuels et futurs une alimentation en eau potable en quantité et qualité suffisante,

- améliorer le rendement du réseau en mettant en place une méthodologie de travail,

- établir des procédures pour la gestion des risques potentiels, l’amélioration de la sécurité et de la qualité,

- établir un programme pluriannuel de travaux qui fixera les priorités d’intervention pour améliorer le service actuel et satisfaire les besoins futurs.

L’achèvement de cette étude est prévu pour fin 2008.

Les réseaux d’alimentation et de distribution ainsi que les accessoires annexes actuels sur Nancy ne nécessitent pas d’envisager dans un proche avenir une extension car les canalisations existantes sont suffisantes.

Aucun gros projet n’est actuellement programmé sur les réseaux ou les ouvrages de stockage d’eau potable sur la commune de Ludres.

Toutefois, l’élaboration du Schéma Directeur d’eau potable du Grand Nancy pourra entraîner des modifications de l’alimentation en eau de la commune à partir des ouvrages existants notamment pour optimiser la qualité et/ou la quantité de l’eau distribuée.

VI. Servitudes à réserver

Les ouvrages et réseaux existants à maintenir sous domaine public ou à l’intérieur des propriétés privées figurent sur le plan au 1/5000ème annexé au présent rapport (EA 328 PLU 01).

Les ouvrages et réseaux d’eau potable sont en majeure partie sous le domaine public. S’il est nécessaire de déplacer des ouvrages et réseaux d’eau potable situés sous domaine privé et bénéficiant d’une servitude régulièrement établie et publiée aux hypothèques, ces travaux seront aux frais du demandeur.

En cas de nouveaux besoins suite à l’élaboration du schéma directeur d’eau potable, une mise à jour du plan annexé et du présent rapport sera faite afin de préciser les acquisitions de terrain ou de servitudes nécessaires à l’alimentation en eau potable de la commune.

VII. Sécurité incendie

La sécurité incendie est assurée par un réseau maillé et une réserve d’eau stockée dans les réservoirs. Les 2524 poteaux et bouches d’incendie normalisés du Grand Nancy permettent de couvrir rationnellement l’ensemble de la commune qui en compte 160.

VIII. Plan de secours

La Préfecture a élaboré un plan de secours afin de faire face aux problèmes majeurs en matière d’eau potable (pollution, rupture de canalisations, …) sur le département de Meurthe et Moselle.

Afin de renforcer l’efficacité de cette démarche, le Grand Nancy réalise actuellement un plan de secours, à l’échelle du territoire communautaire, pour guider les agents de terrain et le personnel d’astreinte confrontés à une situation de crise et/ou de défaillance des réseaux d’eau potable.

IX. Règlement de service

Le règlement de l’eau potable de la Communauté Urbaine du Grand Nancy s’applique sur l’ensemble de la commune de Ludres.

Tout projet de construction sur Ludres doit être soumis à l’approbation des services du Grand Nancy.

P.J.: plan EA 328 PLU 01

DEPARTEMENT DE MEURTHE ET MOSELLE

COMMUNAUTE URBAINE DU GRAND NANCY

COMMUNE DE LUDRES

PLAN LOCAL D’URBANISME

ANNEXES SANITAIRES

ASSAINISSEMENT

I. Principe d’assainissement et bassins versants

a. Principe d’assainissement

Les réseaux d’assainissement de Ludres sont de type unitaire (mélange des eaux pluviales et des eaux usées) à près de 50 %.

Il existe près de 77 km de canalisations qui parcourent le territoire communal de Ludres.

b. Bassins versants

Le ruisseau du Prays prend sa source dans le bois "Chène le Loup", en limite de commune avec . Le ruisseau de l’Embanie est en partie canalisé dans la traversée de la commune. Le diamètre de canalisations varie de 800 mm à 1800 mm.

Il y a trois bassins versants (BV) sur le territoire communal :

-BV du Fonteno (n°19), -BV de Clairlieu (n°20), -BV du Frahaut (n°21).

Les bassins versants sont portés sur le plan au 1/5000ème annexé au présent rapport (EA 328 PLU 02).

II. Station d’épuration

La station d’épuration de Maxéville, construite en 1970, a fait l’objet de nombreux travaux depuis 1993 afin d’améliorer les prétraitements mais aussi traiter les odeurs, l’azote, le phosphore et les sables.

Elle est gérée par un contrat d’exploitation avec une société privée. Elle a une capacité nominale journalière de 650 000 EH et 117 000 m3 et traite deux types d’effluents : - les eaux résiduaires urbaines pour 340 000 EH et 114 000 m3, - les eaux industrielles des Brasseries de Champigneulles pour 310 000 EH et 3 000 m3.

Le débit journalier est d’environ 91 000 m3/jour et la charge nominale de pollution n’est pas atteinte compte tenu de la dilution des eaux usées par les eaux pluviales (réseaux unitaires en majorité) et les eaux claires parasites (en particulier des sources diffuses).

L’eau traitée par la station d’épuration est ensuite rejetée dans la Meurthe.

A terme, les eaux usées des communes de Pompey, et Champigneulles seront raccordées sur la station d’épuration de Maxéville.

III. Collecte et évacuation des eaux pluviales

L’agglomération a subi pendant de nombreuses années de graves inondations par saturation du réseau unitaire d’assainissement lors des fréquents et violents orages estivaux.

a. Bassins de rétention des eaux pluviales

Afin de réduire durablement l’impact des inondations, le District (puis la Communauté Urbaine) a engagé dès 1972 un vaste programme de travaux dont la construction de nombreux bassins de rétention ainsi que le redimensionnement des collecteurs existants.

A ce jour, le Grand Nancy possède 28 bassins de rétention des eaux pluviales. La capacité totale de rétention des eaux pluviales est aujourd’hui d’environ 200 000 m3 dont 104 000 m3 sont répartis sur 17 ouvrages enterrés au cœur de l’agglomération auxquels s’ajoutent 96 000 m3 répartis sur 11 bassins à ciel ouvert situés en périphérie.

Il n’existe pas de bassin de rétention des eaux pluviales sur le territoire de la commune de Ludres.

b. Bassin de dépollution des eaux pluviales

Le bassin Keller, d’un volume de 7 200 m3, dont les travaux sont en cours de finition, est le premier bassin de dépollution des eaux pluviales sur le Grand Nancy. Il se situe à l’intersection des rues Charles Dussault, Charles Keller et le long du canal de la Marne au Rhin et permettra de collecter les eaux du bassin versant de Boudonville, d’une superficie de 660 hectares.

C’est un ouvrage pilote équipé d’un dégrillage, d’un dessablage et d’un traitement par décantation lamellaire qui permettra de traiter un débit maximum de 3 m3/s. La fin des travaux sera suivie d’une période de mise en route et d’expérimentation pour tester différentes configurations de traitement.

IV. Collecte et évacuation des eaux usées

Le réseau d’assainissement est entièrement géré par les services du Grand Nancy et bénéficie d’une gestion technique centralisée depuis 1986.

L’ensemble de la commune est assaini par des collecteurs de diamètre variant de 200 mm à 1800 mm.

Les effluents de la commune de Ludres sont captés dans un intercepteur qui dessert les communes de la rive gauche de la Meurthe.

La majorité des eaux usées collectées par les réseaux de Ludres sont acheminées par refoulement vers la station d’épuration de Maxéville par l’intermédiaire de stations de relevage dont cinq sont situées sur la commune (Ludres ZAC, Ludres ZI, La Planchelle, Franclos et Croix moitié).

V. Ouvrages et réseaux projetés

Une étude pour la mise à jour du Schéma Directeur et l’élaboration du zonage d’assainissement des eaux usées et pluviales est actuellement en cours sur le territoire du Grand Nancy.

Les objectifs du Schéma Directeur d’Assainissement sont :

- garantir à la population l'évacuation et le traitement des eaux usées,

- assurer une bonne gestion des eaux pluviales en terme de lutte contre les inondations par le développement des techniques alternatives,

- protéger les ressources en eau potable, la qualité des eaux de surface et souterraines en luttant contre les pollutions,

- préserver le milieu naturel,

- maîtriser le développement de l'urbanisme, en limitant l’imperméabilisation des sols, et en redonnant une place centrale à l’eau dans le paysage urbain.

Les différentes solutions du Schéma Directeur d’Assainissement permettront au Maître d'Ouvrage de valider une carte de zonage d'assainissement et de décider de la mise en œuvre d'une politique globale d'assainissement "eaux usées" et "eaux pluviales" en définissant :

- les zones d'assainissement collectif, où la collectivité est tenue d'assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l'épuration et le rejet ou la réutilisation de l'ensemble des eaux collectées,

- les zones d'assainissement non collectif ou autonome, où la collectivité est uniquement tenue, afin de protéger la salubrité publique, d'assurer le contrôle des dispositifs d'assainissement, et si elle le décide, de leur entretien,

- les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement,

- les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et le ruissellement lorsque la protection du milieu récepteur l'exige. L’achèvement de cette étude est prévu fin 2007 avec mise à l’enquête publique courant 2008.

Aucun gros projet n’est actuellement prévu sur les réseaux et les ouvrages de stockage d’eaux usées et d’eaux pluviales sur la commune de Ludres.

L’étude en cours du Schéma Directeur d’Assainissement pourra toutefois préconiser des modifications sur les réseaux et ouvrages existants afin d’améliorer la collecte et le traitement des eaux usées et pluviales.

VI. Assainissement non collectif ou autonome

D’après l’étude en cours concernant le zonage d’assainissement sur le territoire du Grand Nancy, on dénombre actuellement quelques installations d’assainissement non collectif sur la commune de Ludres (notamment route de Fléville). Le zonage décidera si ces installations resteront ou non en assainissement non collectif.

En ce qui concerne l’urbanisation future, le zonage d’assainissement définira les zones en assainissement non collectif et celles en collectif.

VII. Techniques alternatives

Dans un souci de développement durable, le Grand Nancy souhaite développer les techniques alternatives sur son territoire afin de diminuer : - les rejets d’eaux pluviales vers les réseaux d’assainissement saturés, - les débordements des déversoirs vers le milieu naturel en période pluvieuse, - les apports d’eaux pluviales vers la station d’épuration.

Les techniques alternatives permettent de supprimer ou retarder les écoulements d’eaux pluviales (limiter l’imperméabilisation et/ou privilégier l’infiltration). Ces techniques donnent également des résultats significatifs en terme de dépollution.

L’aménageur ou le particulier peut réduire en amont l’excédent d’eaux généré par son projet en limitant l’imperméabilisation grâce à des revêtements perméables (enrobés drainants, dalles gazon ou similaire) ou en privilégiant les espaces verts.

Le demandeur (particulier ou aménageur) doit dès aujourd’hui privilégier la mise en place de techniques alternatives aux réseaux d’eaux pluviales afin de gérer sur place l’excédent d’eaux généré par son projet de construction.

Les techniques alternatives possibles sont :

- les noues : fossés larges, peu profonds, aux formes géométriques adoucies, permettant le stockage et le transport à ciel ouvert des eaux pluviales,

- les tranchées : ouvrages superficiels et linéaires comblés de matériaux poreux (en général des cailloux) permettant un stockage temporaire puis une vidange par infiltration dans le sol (tranchée d’infiltration) ou vers un exutoire à débit contrôlé via un drain placé au fond de la tranchée (tranchée de rétention),

- les chaussées à structure-réservoir : ouvrages dans la structure de chaussée, comblés de matériaux de structure à forte porosité (type nid d’abeilles ou similaire), avec revêtement perméable (enrobé drainant) ou non, permettant un stockage temporaire puis une vidange par infiltration dans le sol ou vers un exutoire à débit contrôlé via un drain placé au fond de la structure,

- les puits d’infiltration : ouvrages plus ou moins profonds, creux ou comblés de matériaux poreux, permettant le transit des eaux pluviales vers un horizon perméable du sous-sol après stockage et prétraitements éventuels,

- les bassins : ouvrages secs ou en eau, couverts ou à ciel ouvert, comblés ou non de matériaux à forte porosité (type nid d’abeilles ou similaire), permettant le stockage temporaire puis la vidange par infiltration dans le sol (bassin d’infiltration) ou vers un exutoire à débit contrôlé (bassin de rétention),

- les toitures terrasses : toitures végétalisées ou non, permettant de stocker une certaine hauteur d’eau en prévoyant la surcharge nécessaire et un déversement vers des gouttières au-delà,

- chez le particulier : les techniques citées ci-dessus, de plus faibles dimensions, la récupération des eaux de pluie dans des citernes pour l’arrosage, le ruissellement des gouttières vers le jardin ou le raccordement des gouttières en puisard, …

Les techniques alternatives d’infiltration des eaux pluviales doivent être réalisées en priorité afin de réduire les volumes ruisselés.

Tant que le zonage d’assainissement n’est pas réalisé, il appartient au demandeur de démontrer qu’il ne peut avoir recours à l’infiltration avant d’envisager une technique alternative de stockage avec un rejet à débit limité vers les réseaux d’assainissement.

Parmi les techniques alternatives de stockage avec rejet à débit limité vers les réseaux d’assainissement, les bassins de rétention doivent être envisagés en dernier recours.

Le zonage d’assainissement pluvial, qui sera élaboré suite à l’étude de schéma directeur, précisera les secteurs où : - l’infiltration sera obligatoire, - le stockage avec un rejet à débit limité vers les réseaux sera autorisé en fonction de la capacité résiduelle de ces derniers.

Le zonage fournira les prescriptions précises sur les techniques alternatives à mettre en place en fonction des zones (coefficient maximum d'imperméabilisation, débit de fuite autorisé en l/s/ha aménagé, …). Il sera terminé fin 2007 pour être mis en enquête publique début 2008.

VIII. Servitudes à réserver

Les ouvrages et réseaux existants à maintenir sous domaine public ou à l’intérieur des propriétés privées figurent sur le plan à l’échelle 1/5000ème annexé au présent rapport (EA 328 PLU 02).

Les ouvrages et réseaux d’assainissement sont en majeure partie sous le domaine public. S’il est nécessaire de déplacer des ouvrages et réseaux d’assainissement situés sous domaine privé et bénéficiant d’une servitude régulièrement établie et publiée aux hypothèques, ces travaux seront aux frais du demandeur.

En cas de nouveaux besoins, une mise à jour du plan annexé et du présent rapport sera faite afin de préciser les acquisitions de terrain ou de servitudes nécessaires à la collecte des eaux usées et pluviales de la ville.

IX. Règlement

Le règlement de l’assainissement de la Communauté Urbaine du Grand Nancy s’applique sur l’ensemble de la commune de Ludres. Des modifications seront prochainement apportées au règlement actuel, par anticipation au futur zonage d’assainissement, afin de développer les techniques alternatives.

Tout projet de construction sur Ludres doit être soumis à l’approbation des services du Grand Nancy.

P.J : plan EA 328 PLU 02