Alizea

Alizea

Type 4

Versions Surface utile Surface habitable Budget *

Avec Cellier 101.69 m² 88.58 m² 126 400 €

Avec Garage 91.18 m² 79.26 m² 129 600 €

*Prête à décorer, compris Assurance Dommage Ouvrage et Garantie Financière d’Achèvement à prix et délais convenus, branchement, Etude de Sol et Géomètre.

Les Ambiances Déco Aménagements Jardin paysagé

Budget 8 450.00 € 7 680.00 € 8 640.00 € Choisir la Sérénité Locative avec

Architecture traditionnelle. Spacieuse et conçue pour répondre au mode de vie d’aujourd’hui. Conçue en type 4 avec Cellier ou Garage.

Bâtiment Basse Consommation (BBC). L55K. DPE A.

LOTISSEMENT LE PARC DU PENHER 56 190 LA TRINITE

LE PARC DU PENHER LA TRINITE SURZUR

PLANS DE SITUATION

Le constructeur de votre maison

Passeport

Néology, Constructeur engagé

« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs »

« Pour construire nos maisons, nos immeubles, nous devons consommer de l’eau, de l’énergie, nous émettons des rejets, produisons des déchets et utilisons des matières dangereuses.

Conscient de notre impact environnemental nous avons travaillé afin d’offrir un produit qui, tout en restant au niveau de qualité attendu par nos clients, respecte l’environnement et intègre un processus d’éco-responsabilité. L’habitat Néology répond à des choix de matériaux et une mise en œuvre des chantiers plus respectueux de la charte pour un développement durable. »

L’Engagement Ecologique

La certification de sa maison en BBC Effinergie

Effinergie est un label de qualité certifiant des bâtiments neufs ayant une très faible consommation d'énergie et offrant un confort supérieur à la moyenne.

Pour une maison neuve, le label Effinergie fixe un objectif simple de 50 kWhep/m².an (modulé en fonction des régions pour tenir compte du climat), prenant en compte le chauffage, l'eau chaude sanitaire, les auxiliaires de chauffage et la ventilation, l'éclairage et la climatisation.

Pour bénéficier du label BBC Effinergie, il faut faire appel à un certificateur indépendant qui vérifie que la maison atteint bien les performances requises.

La certification est donc un gage de qualité et de performance

Elle est aussi la condition nécessaire pour bénéficier des dispositions fiscales prévues pour les maisons BBC, car il faut pouvoir justifier du niveau de performance.

L’Engagement Qualité certification

Etudes d'avant projet Etudes de sol où études géotechnique : Mission selon la norme NF P 94-500

- Définir le contexte géotechnique et le niveau d'eau du site ; - Analyser les modes de fondation du projet (type, niveau d'assise, etc...) ; - Donner des recommandations particulières de conception et d'exécution liées à la géotechnique du site ; - Définir les éventuels aléas ou anomalies qui subsistent à l'issue de l'étude.

Etudes thermique L'étude thermique est réalisée par un bureau d'études indépendant, certifié. Cette étude prend en compte les éléments suivants pour établir le calcul thermique de la maison, afin de valider les choix retenu

- L'implantation géographique ; - L'orientation spatiale du bâtiment ; - Les matériaux de construction certifiés pour l'isolation, le vitrage, etc... ; - Les équipements de chauffages, d'eau chaude sanitaire, de ventilation, etc... ; - Les surfaces de parois (les murs, vitrages, etc...).

Etudes ingénierie béton L'étude ingénierie béton est réalisée par un bureau d'études indépendant, certifié. Cette étude apporte un support technique nécessaire à la réalisation des travaux

- Dimensionnement des structures béton armé ; - Plans d'exécution.

Certification La certification est un gage de qualité et de performance Organismes certificateur indépendant reconnu par l'Etat et accrédité par le COFRAC, il vérifie que la maison atteint bien les performances requises.

Condition nécessaire pour bénéficier des dispositions fiscales prévues pour la maison basse consommation, car il faut pouvoir justifier du niveau de performance.

L’Engagement Economique

La Maison BBC économies d’énergie Faire le choix économique des énergies et matériaux pour les activités quotidiennes de vie dans l’habitat.

Avoir la possibilité d’intégrer une production d’énergie propre et renouvelable comme la thermodynamique pour chauffer l’eau ou le photovoltaïque pour la production d’électricité c’est l’assurance d’une économie sur le long terme et une durabilité des investissements.

Les maisons BBC consomment 50% en moins qu’une construction neuve réalisée selon la RT2005.

Pour la région de Bretagne la consommation exigée par la réglementation doit être inférieure ou égale à 55kWh/m².an et une perméabilité à l’air inférieure à 0,6 m3/h.m².

La Maison Néology BBC

Une excellente isolation thermique des parois vitrées et opaques

Une enveloppe parfaitement étanche à l'air

Une ventilation mécanique optimisée

Des équipements de chauffage performants

L'introduction des énergies renouvelables

L’Engagement Social

Comprendre le développement périurbain de l’habitat

Développer une offre adaptée par la taille du logement, son confort de vie, l’organisation et l’utilisation d’espaces verts suffisants, tout en minorant son coût d’utilisation pour une accessibilité au plus grand nombre l’Eco-responsabilité.

Néology, Constructeur Eco-Energie

Une conception bioclimatique La conception bioclimatique est un moyen qui permet d’optimiser la construction d’une maison pour mieux utiliser les ressources naturelles, telles la lumière ou la chaleur solaire. Elle prend ainsi en compte l’implantation, l’orientation, l’agencement des pièces et des ouvertures afin de protéger efficacement des agressions climatiques et d’offrir un confort naturel à ses habitants.

Une enveloppe très performante L’isolation est un paramètre clé à prendre en compte dans la réussite d’une maison Basse Consommation. L’utilisation de matériaux performants d’épaisseur supérieure aux normes actuelles, ainsi qu’un traitement rigoureux des ponts thermiques, améliorent le coefficient d’isolation et influent directement la consommation d’énergie.

Une étanchéité maîtrisée Une maison Basse Consommation doit être la plus étanche possible, pour garantir le bon fonctionnement de la ventilation et le rendement des équipements de récupération de chaleur, afin d’éviter les points de condensation. Dans le but de maîtriser l’étanchéité de l’ensemble du bâtiment, des contrôles qualité sont effectués à chaque étape de la construction. Enfin, des mesures de perméabilité à l’air sont effectuées par un opérateur autorisé indépendant pour valider la bonne étanchéité de la maison.

Une ventilation performante Dans une maison bien isolée et étanche à l’air, un système de renouvellement de l’air efficace est incontournable pour plusieurs raisons, Assurer la qualité d’un air intérieur neuf et évacuer les pollutions de l’air (odeurs, humidité...). Maîtriser le confort thermique et acoustique. Améliorer la performance énergétique du bâtiment en optimisant la quantité d’air renouvelé. Protéger le bâtiment des dégradations dues à l’humidité.

Des menuiseries efficaces L’orientation et le choix des fenêtres et menuiseries sont fondamentaux dans un projet de maison Basse Consommation. Elles ont une incidence à la fois sur la consommation de chauffage, par leur performance d’isolation thermique, et sur le confort d’été, en assurant la ventilation de la maison. Enfin, elles limitent l’éclairage artificiel.

Un chauffage dernière génération Réduire sa consommation d’énergie, c’est choisir les meilleures technologies présentes sur le marché. Avec une enveloppe performante et étanche à l’air, les besoins de chauffage sont faibles. La puissance des équipements installés peut être réduite, ce qui abaisse aussi le coût. D’où la nécessité de privilégier les équipements correctement dimensionnés et de recourir aux sources d’énergies renouvelables.

Néology, Constructeur responsable

Contrat d'Assistance à la Maîtrise d'Ouvrage Vous accompagner dans la concrétisation de votre projet Cette garantie couvre le Maître d'ouvrage à chaque étape du projet : - Réalisation des études de faisabilité ; - L'élaboration d'un programme ; - L'analyse technique et financière ; - La conduite des travaux ; - La réception de l'ouvrage.

Garantie Dommages Ouvrage 10 ans à compter de la date de réception Cette garantie couvre le Maître de l'ouvrage le remboursement sans franchise des dommages de nature décennale sans recherche préalable de responsabilité.

Garantie Biennale 2 ans à compter de la date de réception Cette garantie couvre les éléments d'équipements dissociables et démontables de la construction (robinetterie, les volets roulants, le ballon d'eau chaude, etc...).

Garantie Décennale 10 ans à compter de la date de réception Cette garantie couvre tous les désordres et vices cachés qui mettraient en cause la solidité de l'ouvrage (murs, toiture, étanchéité...) ou la rendraient impropre à sa destination. Label "BBC-Effinergie" et certification

Label "BBC-Effinergie" Le label signe la qualité des réalisations Effinergie est un label de qualité certifiant des bâtiments neufs ayant une très faible consommation d'énergie et offrant un confort supérieur à la moyenne

Garantie Financière Cette garantie couvre l’acquéreur d’une défaillance du constructeur et lui garanti un parfait achèvement à prix et délais convenus.

Contrat Néoinvest Ce contrat garanti à l’investisseur un prix comprenant, les frais de branchements, les honoraires de géomètre et l’adaptation au sol de votre maison.

Néology, Constructeur

D'un style traditionnel ou avec une architecture plus contemporaine, à étage, de plain-pied, nous répondrons à vos attentes de style et de confort. La gamme Néology est conçue pour répondre à votre budget sans pénaliser la performance énergétique et l’optimisation fiscale pour les investisseurs.

Néology votre Ambiance Ambiance Déco : 8 450 € ttc

 Peinture blanche sur l’ensemble des murs et plafonds avec un mur de couleur par pièce  Lasure des boiseries et escalier  Réagréage des sols à l’étage et pose de revêtement de sol et plinthes

Ambiance Aménagements : 7 680 €ttc  Meuble vasques avec miroir de courtoisie et spot lumineux dans salle de bains  Pare douche  Radiateur Sèche serviette  Cuisine aménagée et électroménager (Four multi fonction ; Plaque vitro céramique ; Hotte aspirante)  Faïence décorative cuisine  Aménagement placard ; porte coulissante ; penderie et rangement

Ambiance Jardin paysagé : 8 640 € ttc  Engazonnement  Massif de plantations  Arbres de Haute tige  Haies séparative  Clôture périphérique avec portillon d’accès  Accès piéton et véhicule empierré  Revêtement stabilisé  Terrasse

Votre Ambiance Déco …

Votre ambiance Aménagements …

Votre ambiance Jardin paysagé …

La Trinité Surzur

La Trinité Surzur An Drinded-Surzhur 2009 1999 1091 habitants 571 Population (INSEE) 91% Evolution (1999-2009) 652 ème 2.3 km² 474 hab./km² villes de Bretagne (Rang)

La Trinité Surzur Site internet

Bretagne http://www.bretagne.fr http://www.tourismebretagne.com/ Région Département http://www.morbihan.fr/

Pays de http://www.agglo-vannes.fr/ Communauté de communes

http://fr.topic-topos.com/la-trinite- Pays de Vannes http://www.pays-vannes.fr/ Pays surzur

Economie Morbihan http://www.morbihan.fr/nautisme/ http://www.tic.morbihan.fr/ Sites divers CCI Morbihan http://www.morbihan.cci.fr/

Tourisme Golf du

Morbihan http://www.golfedumorbihan.fr/ Sites divers Office de Tourisme du http://www.tourisme-vannes.com/ Pays de Vannes

Tourisme Morbihan http://www.morbihan.com/

Source : http://www.geobreizh.com Photo: http://www.auray-tourisme.com/golfe-morbihan.htm

Marché Locatif

Date 25 Juin 2012

Maison T4 en bon état de 72 m2 mitoyenne des 2 cotés comprenant RDC : Séjour avec espace cuisine aménagée et équipée, placard et WC. A l'étage : Palier, 3 chambres (placards), sdb avec WC. GARAGE. Terrain clos de 220 m2. .

Commune : LA TRINITE Descriptif Surface : 72 m² SURZUR Loyer : 620€ Classement Energétique : D

Maison récente contemporaine avec jardin 300 m² 2 places de parkings terrasse expo sud sans vis à vis sur terrain arboré. l'ensemble se compose d'un séjour de 24 m² un coins cuisine aménagé avec électroménager, un cellier,un wc, à l’étage 2 chambres 1 bureau en 2eme niveau ,1 salle de bains avec bains 1 vasque ,1 wc chauffage électrique par panneaux rayonnants

Commune : LA TRINITE Descriptif Surface : 83m² SURZUR Loyer : 580€ Classement Energétique : B

Plain pied BBC en fin de construction, à 15 Min de Vannes, composé d'une cuisine américaine aménagée et équipée, une belle pièce de vie lumineuse, un cellier- buanderie, 3 chambres dont 2 avec placards, dégagement, salle d'eau, wc indépendants, garage attenant avec portail électrique.Jardin et terrasse bétonnée

Commune : Descriptif Surface : 97m² Loyer : 750€ Classement Energétique : A

A 10 mn de Vannes, agréable maison de plain-pied offrant, entrée, cuisine indépendante, séjour, 3 chambres avec placard, SDE, WC, garage, terrasse, beau jardin clos avec abri. Chauffage gaz citerne.

Commune : TREFFLEAN Descriptif Surface : 70m² Loyer : 600€ Classement Energétique : D

Maison recente de 2005 comprenant au rez-de-chaussée salon/sejour, cuisine americaine, une chambre, salle d'eau, wc. A l'etage: 3 chambres, salle de bains. Garage. Jardin.

Commune : SURZUR Descriptif Surface : 117 m² Loyer : 720€ Classement Energétique : D

Commune : THEIX Descriptif Surface : 110m² Loyer : 850€ Classement Energétique : B

maison recente sur tohannic. Proimite ecole, commerces et bus. 6 pièces principale dont 1 chambre au RDc avec salle d'eau privative. Cuisine équipée, salle et salon. A l'étage, 3 chambres et debarras avec salle de bain.

Commune : VANNES Descriptif Surface : 104m² Loyer : 940€ Classement Energétique : A

Vannes quartier Est, impasse très calme à 5 mn du Centre, maison en parfait état. Cuisine aménagée et équipée, jardin et terrasse sans vis à vis, garage. Chauffage au gaz..

Commune : VANNES Descriptif Surface : 104 m² Loyer : 950€ Classement Energétique : B

A 2 pas du bourg charmante petite maison composée de 3 chambres avec un jardinet, parfait état,

Commune : SENE Descriptif Surface : 80 m² Loyer : 620€ Classement Energétique : C

Vannes, quartier de st Guen maison d'environ 90 m² , séjour, cuisine. A l'étage : 3 chambres, salle de bains, garage et jardin.

Commune : VANNES Descriptif Surface : 90 m² Loyer : 800€ Classement Energétique : C

MAISON située rue de Cliscouët, à Vannes, comprenant au rez de chaussée une entrée donnant sur un salon-séjour, une cuisine, et des wc. Vous trouverez à l'étage trois chambres, une salle de bain et des wc. Elle comprend également un jardin et un garage. Chauffage individuel au gaz

Commune : VANNES Descriptif Surface : 80m² Loyer : 740€ Classement Energétique : C

“Degemer mat e Breizh ”

Passeport Bretagne

LLaa BBrreettaaggnnee et son Histoire

L’Histoire du territoire breton nous permet de mieux comprendre la Bretagne actuelle : riche de ses diversités, forte de son héritage multiséculaire.

R. Le Gall / SHD, Département Marine, .

P.-L. Ganne (1906-1982), Le port de Lorient, 1965, Dépôt du Musée national de la Marine.

BBrreettaaggnnee mmééddiiéévvaallee,, llaa ccoonnssttiittuuttiioonn dd'''uunn tteerrrriittooiirree

Les Romains conquièrent la Bretagne insulaire – l’actuelle Grande-Bretagne - au Ier siècle. Les Bretons ont à cette époque des relations constantes avec l’Armorique. Le départ des légions romaines au Ve siècle favorisant les invasions angles et saxonnes venues de Germanie ainsi que les raids des Scots d’Irlande et des Pictes d’Ecosse, les Bretons émigrent massivement vers l’Armorique, distante d’un ou deux jours de mer, entre le VIe et le VIIIe siècle.

Ces immigrés d'Outre-Manche doivent faire face aux tentatives de mainmise des puissants voisins francs, mérovingiens, puis carolingiens.

A la suite de longues décennies de luttes, les souverains bretons Nominoë et Erispoë parviennent à tripler la superficie de leur territoire et à constituer un royaume dont les limites définitives seront fixées par le Traité d’Angers en 851.

A la mort du roi Alain « le Grand » en 907, les grandes dynasties (Cornouaille, Rennes, Nantes…) s’affrontent pour le contrôle du territoire breton. Les envahisseurs vikings profitent de la Musée de Bretagne – Reproduction interdite. situation et s’ensuivent 32 ans de conflit qui auront pour principales conséquences Nominöe premier roi des Bretons l’exil d’une partie importante des communautés (lithographie) – X. de Langlais - 1948 religieuses, la perte des territoires conquis entre 851 et 867 (Cotentin, partie de l’Anjou…) et la transformation du royaume en duché.

Du Xe au XIVe siècle, malgré les conflits dynastiques et les interventions françaises et anglaises, les ducs de Bretagne parviennent à renforcer l’unité et l’administration de leur territoire jusqu’à la guerre de Succession de Bretagne, qui débute en 1341.

Le titre ducal est alors revendiqué par deux candidats : Charles de Blois, époux de Jeanne de Penthièvre, petite-fille du duc Arthur II par son premier mariage ; et Jean de Montfort, fils issu du deuxième mariage d’Arthur II.

Jean de Montfort (1294-1345) L'arbitrage du roi de , Philippe VI, est favorable à Blois ; Jean de Montfort accepte quant à lui le soutien des Anglais. Après 20 ans de guerre, l'affrontement tourne en faveur des Montfort, Blois est tué en 1364 lors de la bataille d’ et Jean IV de Montfort monte sur le trône.

Le traité de Guérande de 1381 marque la reconnaissance de la neutralité bretonne dans l’affrontement franco- anglais.

La Bretagne marquée par 40 ans d'affrontements se reconstruit : aux XIVe et XVe siècles l'administration se met en place sur le territoire : un Conseil, une Chancellerie, une Chambre des Comptes, des Etats qui deviendront le Parlement... La Bretagne connaît une relative prospérité économique, notamment pour ce qui concerne les échanges maritimes.

La bataille d'Auray (1364), Chroniques de France XVe siècle, Jean Froissart, enluminure atelier Loyset Liédet - BNF ms 2643, fol 292

L’indépendance de la Bretagne vis-à-vis de ses voisins français et anglais s'achève à la fin du XVe siècle. La guerre civile, qui affaiblit l'Angleterre depuis près de trente ans, renforce parallèlement l'autorité du roi de France. En décembre 1491, après deux guerres (1485-1488 et 1490), la jeune duchesse Anne épouse le roi de France Charles VIII.

Quelques dates à retenir

851 : Victoire d’Erispoë à Jengland sur l’armée franque et Traité d’Angers qui lui reconnaît les insignes de la royauté. 914 : Les Vikings prennent Nantes. 939 : Alain Barbe-Torte libère la Bretagne des Vikings. 1066 : Participation de nombreux seigneurs bretons à l’invasion de l’Angleterre par Guillaume de Normandie. 1297 : Le roi de France, Philippe Le Bel, en reconnaissance de la fidélité des souverains bretons aux Capétiens, reconnaît officiellement le titre de Duc de Bretagne. 1341 : Début de la guerre de Succession de Bretagne. 1364 : Charles de Blois est tué à Auray. Le vainqueur Jean de Montfort devient duc de Bretagne sous le nom de Jean IV. 1491 : La duchesse Anne, âgée de quinze ans épouse Charles VIII.

Mariage de la Duchesse Anne de Bretagne à Charles VIII Roi de France le 4 décembre 1491

au Château de Langeais Indre et Loire

BBrreettaaggnnee eett RReennaaiissssaannccee,, ll’’’ââggee dd’’’oorr

En 1532, deux édits promulgués par le roi François Ier officialisent l'union de la Bretagne à la France tout en reconnaissant ses privilèges, notamment fiscaux et réglementaires. L’autonomie acceptée par le pouvoir royal permet à la Bretagne d’échapper à l’essentiel des conflits civils et extérieurs qui agitent le royaume.

Armoiries du Duché de Bretagne Au cours du XVIe et du début du XVIIe siècle. La diversité agricole, les industries florissantes, notamment dans le textile, le commerce international auxquels se livrent près de cent ports bretons permettent à la population bretonne d’éviter les disettes et autres grandes pénuries que connaît le reste du royaume.

Seules les guerres de la Ligue (1590-1598) viendront troubler l’essor économique de la Province. Mais au fil du XVIIe siècle, la prospérité économique fléchit et entraîne des révoltes populaires. Dans les campagnes de Basse-Bretagne en particulier, la vie devient moins facile à partir des années 1660. Louis XIV impose de nouvelles taxes en 1674 contre l’avis du Parlement (papier timbré, tabac, étain…) tandis que les seigneurs locaux y ajoutent des taxes sur les denrées produites par les paysans et restreignent ainsi leurs marges. En 1675, le peuple rennais refuse la taxe sur le papier timbré, c’est-à-dire indirectement sur tous les actes officiels.

Le Parlement, soupçonné de mollesse, doit être transféré à Vannes pour ne pas céder aux injonctions de la foule. Durant ce même temps, la révolte des Bonnets Rouges éclate en Basse-Bretagne, opposant les paysans aux collecteurs de taxes. Les troupes et la justice royales la répriment férocement.

Louis XIV intensifie sa politique de guerre économique. La Bretagne est mise au premier plan de sa stratégie militaire.

Musée de Bretagne Inauguration de la statue de Louis XIV, place du Palais à Rennes

26 juin 126 juin 1726 – J.-F. Huguet 1733

La petite ville de Brest devient arsenal du Ponant, remodelée par l'architecte Vauban en 1694, haut lieu de la construction navale.

Dès cette époque, et compte tenu des difficultés rencontrées par les ruraux, les migrations urbaines s'intensifient. Le visage de la Bretagne évolue et devient plus citadin.

Quelques dates à retenir 1532 : Deux édits promulgués par François Ier à Nantes, puis à Plessis-Macé, en Anjou, officialisent l'union de la Bretagne à la France. 1554 : Création du Parlement de Bretagne à Rennes. Ses magistrats gèrent les grandes affaires juridiques de la province et en déterminent la fiscalité. 1675 : Révolte du Papier Timbré à Rennes, Nantes, puis dans les autres villes de la Haute-Bretagne et révolte des Bonnets Rouges en Basse-Bretagne.

BBrreettaaggnnee ddeess LLuummiièèrree,, ll’’’éémmeerrggeennccee dd’’’uunn mmoonnddee cciittaaddiinn

Comme le reste du royaume, les villes bretonnes du XVIIIe siècle bénéficient d'un regain de leurs activités économiques. Le commerce triangulaire fait la fortune de Nantes, mais aussi de Saint-Malo et de Lorient : des toiles de coton imprimées acheminées en Afrique, sont échangées contre des esclaves, ces hommes sont ensuite vendus aux Antilles pour l'achat du café, du tabac et surtout du sucre.

La Compagnie Française pour le commerce des Indes La capitale, Rennes, qui se remet très vite de l'exil du Orientales « Je fleurirai là ou je serai portée » Parlement et de l'immense incendie en 1720,continue son ascension. Les campagnes bretonnes sont, quant à elles, loin de bénéficier de ce dynamisme, les plantes fourragères et la pomme de terre ne sont pas encore parvenues jusqu'à elles et certains hivers sont rudes pour les paysans, particulièrement en Basse-Bretagne.

Au XVIIIe siècle, l'administration du royaume de France est de plus en plus présente sur le territoire breton. Si les États de Bretagne tentent de résister à cette omniprésence, ils ne parviennent pas à maintenir leur autorité face aux exigences, en particulier fiscales, de la monarchie.

Lors de la nuit du 4 août 1789, les privilèges de la Bretagne, « province réputée étrangère », sont abolis, en particulier son Parlement ; la Bretagne est divisée en 5 départements en 1790.

La Révolution est vécue bien différemment selon les territoires de la Bretagne, où constitution civile du clergé, levée en masse et abolition des privilèges provinciaux rencontrent un soutien marqué ou provoquent au contraire des rébellions qui prendront en Bretagne le nom de chouannerie.

Alexandre Bloch 1885

La République en guerre craint la contre- révolution et la réprime durement. Nantes constitue un objectif stratégique tant pour les armées de la République que pour les chouans ou les insurgés vendéens qui opèrent plus au sud : la ville résiste à la grande attaque du 29 juin 1793. En juillet 1795, Hoche fait fusiller des centaines de prisonniers après le débarquement anglo-émigré à . La bataille de Quiberon peinture de Paul-Emile Le Concordat conclu avec l'église en 1801 est e Boutigny, XIX siècle. le signe annonciateur d'un retour à la paix civile en Bretagne.

Quelques dates à retenir 23 décembre 1720 : Un incendie ravage Rennes et détruit presque la totalité de sa vieille ville, y compris son Parlement. La ville est ensuite reconstruite conformément aux conceptions des urbanistes du XVIIIe siècle. Mars 1793 : Les ruraux de l'ensemble du Pays nantais, d'une large partie du Morbihan, du Léon et de quelques autres pays refusent la mobilisation pour l'armée. 29 juin 1793 : Face à l'attaque de « l’armée catholique et royale », la ville de Nantes résiste et reste républicaine.

BBrreettaaggnnee ccoonntteemmppoorraaiinnee,, llee tteemmppss ddeess éépprreeuuvveess

Au XIXe siècle, les campagnes bretonnes commencent à bénéficier des avancées majeures de la Révolution industrielle.

Mais, si les conditions de vie des paysans s’améliorent quelque peu, l'effondrement de l'industrie textile entraîne l'émigration de milliers de Bretons qui fuient la misère. Dès les années 1850, on compte près de vingt mille départs par an. Paris devient un lieu d'émigration privilégié pour ces anciens ouvriers bretons.

La Première Guerre mondiale défait la Bretagne de ses forces vives : 240 000 jeunes soldats bretons sont tués sur le champ de bataille. Des dizaines de milliers de conscrits reviennent gravement mutilés.

C'est en 1941, sous le régime de Vichy, que la Loire-Inférieure est séparée du reste de la Bretagne pour la première fois.

Ce choix s'inspire du découpage en archevêchés entrepris par l'Église catholique en 1859, mais aussi de la répartition administrative des régions économiques créées en 1938. La Bretagne se distingue par une très forte activité de la Résistance et paye un lourd tribut à l’effort de guerre : les villes de Brest, Saint- Nazaire, Saint-Malo et Lorient sont presque totalement détruites par des bombardements alliés.

Cinq cents déportés juifs de Bretagne meurent dans les camps de concentration et près de cinq mille victimes de la répression nazie sont exécutées en Bretagne. En souvenir de l'exécution de quarante- huit otages à Nantes, victimes des représailles à l'encontre des résistants communistes, la ville obtient le titre de Compagnon de la Libération.

Quelques dates à retenir 1899 : Procès en appel du capitaine Dreyfus à Rennes. 1914-1918 : 200 000 soldats bretons sont tués sur le champ de bataille, laissant une Bretagne décimée, amoindrie de ses forces vives. 1940 : Départ pour l'Angleterre de résistants de l'île de Sein. 1941 : Séparation administrative de la Loire Atlantique du reste de la Bretagne par le régime de Vichy.

21 octobre 1941 : Après l'exécution par la Résistance du militaire allemand Karl Hotz, une proclamation de l’Occupant indique qu'au moins 50 otages seront fusillés si les tireurs ne se livrent pas. Deux jours plus tard, 48 personnes sont abattues par les nazis. 10 mai 1945 : Après 277 jours de siège, le général allemand Fahrmbacher et les soldats de la poche de Lorient se rendent aux troupes américaines du général Kramer. BBrreettaaggnnee mmooddeerrnnee,, ccoonncciilliieerr iiddeennttiittéé eett oouuvveerrttuurree

À la Libération, la Bretagne doit répondre à deux impératifs : reconstruire les villes détruites par les bombardements alliés et combler le retard économique du siècle passé.

Le Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons, le CELIB, composé d'élus de presque tous les partis, est un acteur majeur de la reconstruction. Reconnu en 1955 comme interlocuteur officiel de l'État sur les questions relatives à la Bretagne, le CELIB obtient, un an plus tard, l'adoption d'un Programme d'action régionale.

Durant cette même période, des réalisations innovantes sont initiées en Bretagne, le radome de Pleumeur-Bodou en 1962, l'usine marémotrice de la Rance en 1966, ou encore le plan routier breton en 1968 grâce auquel plusieurs centaines de kilomètres de 4 voies gratuites sont construites en Bretagne.

Pour la première fois en 1960, la population urbaine dépasse, en nombre, l'effectif des campagnes.

La Bretagne rurale change de visage, les agriculteurs se tournent vers les cultures maraîchères (choux- fleurs, artichaut...) et vers l'élevage.

La création de coopératives agricoles, qui deviennent de grandes puissances économiques, est l'un des outils majeurs de la restructuration.

En 1975, la Bretagne redevient, pour la première fois depuis un siècle et demi, une terre d'immigration, et le demeure depuis. À la même période, le quotidien rennais Ouest France devient le journal le plus diffusé en France.

Autre signe de l'ascension bretonne : l'expansion des établissements de l'enseignement supérieur et la construction d'une université à Brest dès cette époque.

Les prises de position des Bretons ont souvent eu depuis des échos nationaux : la grève en 1972 à l'entreprise du Joint Français de Saint-Brieuc pour la reconnaissance de la valeur du travail des ouvriers bretons, la solidarité devant le désastre écologique de l'Amoco Cadiz en 1978, ou encore l'affrontement autour de la centrale nucléaire de Plogoff en 1980-81... sont autant d'événements marquants qui ont jalonné son histoire.

La Bretagne a appris depuis à valoriser les différentes facettes de son identité. Elle est devenue tout à la fois terre d'innovation, de recherche et d'excellence scolaire. Sans nier son passé, elle s'inscrit désormais dans une culture résolument contemporaine et parvient aujourd'hui à concilier identité et ouverture.

Sources :http://www.ina.fr/fresques/ouest-en-memoire/accueil http://www.bretagne.fr Quelques dates à retenir 1951 : Création du CELIB, Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons, interlocuteur privilégié des intérêts bretons avec l'administration centrale et force de proposition concernant l'aménagement du territoire régional. 1955 : Mise en place du programme d’action régionale, la Loire-Inférieure (devenue Loire– Atlantique en 1957) est administrativement séparée du reste de la Bretagne. 1959 : Création du Collège scientifique universitaire, premier établissement d'enseignement supérieur à Brest. 1972 : Première liaison par car-ferry avec l'Angleterre (Brittany-Ferries ou BAI).

LLaa BBrreettaaggnnee,, sa géographie

Large bras de granit dont la pointe en trident se dresse entre la Manche et l’Atlantique… Avec la Bretagne s’achève l’Europe occidentale. De ses falaises escarpées à ses forêts épaisses en passant par ses landes sauvages et ses villes marquées par les traditions, la diversité de son territoire fait la richesse de la région.

LLaa BBrreettaaggnnee,, eennttrree TTeerrrree eett MMeerr

La Bretagne est dotée d’un patrimoine naturel terrestre et marin exceptionnel. Un atout qui fait partie de son identité régionale et lui confère toute son attractivité.

Le granit, sa matière première, imprime l'identité bretonne sur les falaises escarpées, dunes, plages sableuses ou rocheuses, réserves naturelles, le paysage breton est d'une rare diversité.

Trois types de végétation caractérise le paysage breton, le bocage constitué de haies implantées généralement sur un talus enserrant bois, landes et terres cultivées ; la lande, où dominent bruyères et ajoncs; la forêt (chênes et hêtres principalement) qui couvre 12 % du territoire régional. Des paysages à l'état brut sillonnés par 30 000 km de rivières et cours d'eau, des paysages caractéristiques d'une région à la fois maritime et terrestre.

Mais la Bretagne, c'est surtout 2 730 km de littoral (un tiers du littoral métropolitain) qui imprègne l'identité de la région avec 800 îles et îlots 70 % des entités insulaires de France métropolitaine), un estran rocheux important, des fonds marins qui offrent une mosaïque exceptionnelle d'habitats et favorisent la biodiversité. 128 espèces végétales protégées, 78 espèces de mammifères sauvages dont 18 espèces de mammifères marins (phoques, dauphins, baleines), plus de 260 espèces d'oiseaux observables... la Bretagne possède un patrimoine naturel d'une grande richesse

Aucune commune à plus de 80 km de la mer, 95% de la population à moins de 60 kilomètres de la mer, 40% de la population bretonne vivant dans une commune littorale, c’est une région résolument côtière. Son histoire, sa culture, son identité, son économie et son développement sont intimement liés à l’espace maritime et côtier. La Bretagne s'étend sur 27 209 km² ce qui représente 5% du territoire national.

La Bretagne administrative, c'est aussi 4 départements : les Côtes d'Armor, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine, et le Morbihan. Leur point commun : ils sont tous les quatre ouverts sur la mer. Depuis 1995, le territoire est aussi composé de 21 pays qui correspondent aux bassins de vie et d'emploi de la Bretagne.

Rennes (Ille-et Vilaine) est la capitale régionale. On dénombre aujourd'hui 1270 communes, dont 10 agglomérations (Rennes, Brest, Vannes, Quimper, Saint-Brieuc, Lorient, Saint-Malo, Morlaix, Vitré, Lannion).

Quelques chiffres à retenir

 - 27 209 km² (1er rang en France)  - 2730 km de côtes  - 4 Départements  - 1270 Communes  - 95% de la population à moins de 60 km de la mer  - 40% de la population vivant dans une commune littorale

LLaa BBrreettaaggnnee,, sa population

LLeess BBrreettoonnss,, pplluuss ddee 33 mmiilllliioonnss

Au 1er janvier 2008, la Bretagne comptait 3 149 701 habitants (3 163 000 en 2009 selon les données provisoires). Depuis 1999, la population bretonne a augmenté de plus de 243 000 habitants (25 000 habitants supplémentaires par an depuis 2000). La Bretagne se situe au 7ème rang des régions Métropolitaine les plus peuplées. Sur la période 1999-2008, le taux de croissance annuel moyen s’établit à 0,9 %, soit deux fois plus que sur la période 1990-1999.

Si les tendances démographiques actuelles (natalité, mortalité, migrations) se maintiennent, la Bretagne comptera en 2040, 3 873 000 habitants. Elle gagnera en moyenne chaque année 2 700 personnes en raison du solde naturel et 17 900 grâce au solde migratoire.

Une augmentation essentiellement liée aux migrations d'actifs de plus de 30 ans et de retraités. La part des 60 ans et plus augmentera de façon significative et représentera 33 % de la population en 2040 (au lieu de 23 % en 2007).

Cette envolée démographique s'accompagne d'une forte hausse du nombre de mariages et de naissances. Avec 37 800 nouveau-nés en 2006, la Bretagne a atteint son plus haut niveau de natalité depuis 25 ans

LLaa BBrreettaaggnnee,, àà llaa vviillllee eett eenn ccaammppaaggnnee

Les quatre départements profitent de cette accélération, plus particulièrement le Morbihan et les Côtes-d’Armor. La population bretonne est répartie de manière plus homogène qu'au niveau national : 71,5 % des Bretons résident dans les villes et leur périphérie (la moyenne française est de 82%). Michel OGIER La plupart habite dans des communes de 1000 à 5000 habitants.

Dans le prolongement des tendances passées, les couronnes périurbaines demeurent les plus dynamiques, tandis que la population des villes-centres des pôles urbains stagne. Le bilan global de l’évolution des dix principales villes bretonnes est même négatif sur la période. Quant à l’espace rural, il bénéficie désormais de la même vigueur démographique que la moyenne régionale.

La densité moyenne de la Bretagne est de 116 hab/km² (contre 107 en 1999) et reste proche de celle de la France, DR mais le territoire breton est original par son absence de zone très faiblement peuplée.

Au rythme actuel, près de 65.000hectares seront nécessaires pour accueillir le gain démographique annoncé, soit treize fois la superficie de Rennes ou de Brest !

Quelques chiffres à retenir

 - 3 149 701 habitants en 2008  - 25 000 habitants supplémentaires par an depuis 2000 - 71,5 % des Bretons résident dans les villes et leur périphérie - 5.07 % des habitants en France  - croissance de la population en France + 0.7%  - croissance de la population en Bretagne+ 0.9% (1999/2008)

Sources : fr.wikipedia.org/ www.insee.fr/ LLaa BBrreettaaggnnee,, son économie

L’agriculture et la pêche ont encore toute leur place dans l’économie bretonne et parallèlement, une activité industrielle performante s’est développée autour de quelques secteurs d’activités phares (l’agroalimentaire, les télécoms, l’automobile, la construction navale) et les services ont connu un essor important.

Lionel Flageul

En Bretagne, rare région française à avoir continué à créer des emplois ces dix dernières années, le taux de chômage reste inférieur à celui de la moyenne nationale de un à deux points. En 2006, la population active totale comptait 1,24 millions de personnes : l'agriculture et la pêche rassemblent encore 6 % de ces actifs (malgré un net recul), l'industrie en occupe 25 % et le secteur tertiaire (commerce et services) concentre 70 % des emplois. Si de grands groupes français et étrangers sont implantés en Bretagne, régionale est caractérisée par un tissu dense de petites et l'économie moyennes entreprises (PME). Avec un produit intérieur brut (PIB) de 78 milliards d'euros en 2007, la Bretagne se situe en cinquième position parmi les régions françaises pour la richesse créée par son activité économique.

LL’’ééccoonnoommiiee ddee llaa mmeerr,, ll’’’OOrr BBlleeuu

La Pêche 15 000 emplois directs dans 2 600 entreprises, un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros pour la filière halieutique. Première région française pour la pêche, plus de 41% des captures de la France métropolitaine en volume et 43 % de la valeur des ventes. Des chalutiers hauturiers aux navires de pêche côtière (1537 bateaux de pêche, 80% de bateaux de petite pêche ou de pêche côtière), tous les types de pêche y cohabitent et on y trouve les principales espèces de poissons et crustacés et mollusques.  en Bretagne Nord, les volumes de pêche sont pour l’essentiel constitués de poissons (42 %) et d’algues (33 %) ;  en Bretagne Sud, il s’agit surtout de poissons (85 %) et de crustacés (8 %).

7000 pêcheurs, soit plus de 30% des emplois de la pêche en France

Les captures sont débarquées dans 15 ports équipés d’une criée : Audierne, Brest, Concarneau, Douarnenez, Erquy, Le Guilvinec, Lesconil, Loctudy, Loguivy, Lorient, Quiberon, Roscoff, Saint-Guénolé-Penmarc’h, Saint-Malo, Saint- Quay-Portieux.

http://www.bretagne-environnement.org http://wwz.ifremer.fr/brest Les Cultures Marines

Plus de 45 % des surfaces conchylicoles françaises concentrées en Bretagne, exploitées par environ 750 entreprises représentant plus de 2 400 emplois et un chiffre d’affaires de 91 millions d’euros.

Il existe en Bretagne 12 principaux secteurs de cultures marines de coquillages liés à des zones géographiques. Il s’agit de la baie du Mont-Saint-Michel, la baie de Saint-Brieuc, le secteur de Paimpol, la baie de Morlaix, le Pays des Abers, la rade de Brest, le secteur de l’Aven-Belon, les rias d’Etel et de Pénerf, la baie de Quiberon et le golfe du Morbihan ainsi que l’estuaire de La Vilaine.

Près de 1 530 élevages se répartissent sur 640 km de bouchots. La production annuelle d’huîtres est de 43 500 tonnes, soit 34 % de la production française.

90% de la production nationale d’algues marines. http://www.bretagne-innovation.tm.fr La filière algues emploie environ 1 000 personnes en Bretagne, dont 650 à la production et environ 300 dans une trentaine d'entreprises de transformation. 70 000 tonnes ont été produites en 2011. 90 % sont récoltés en mer par 35 bateaux goémoniers, pour l'essentiel dans le Finistère nord et notamment dans l'archipel de Molène. Deux usines, Danisco et Cargill, en extraient les alginates qui servent ensuite comme épaississants ou gélifiants. Elles représentent à elles deux 20% de la production mondiale pour les secteurs pharmaceutiques et alimentaires. http://www.entreprises.ouest-france.fr

La transformation des produits de la mer est assurée par des entreprises, employant 5 000 actifs. La Bretagne, 1ère région française pour les cosmétiques marins.

http://wwz.ifremer.fr/peche/Le-monde-de-la-peche/

Sources : http://www.pole-mer-bretagne.com/ http://www.bretagne-info-nautisme.fr/ http://www.eurolarge.fr/ http://www.bretagnepolenaval.org/ http://www.invest-in-bretagne.org/ http://www.bdi.fr/

La recherche, les Biotechnologies Bleues

La Bretagne se distingue dans le domaine des biotechnologies par sa proximité avec le monde maritime et a sue rapprocher ces 2 univers pour en faire un secteur d’excellence en Bretagne. Il représente la moitié de la capacité de recherche française dans ce domaine, répartis en une trentaine de sites et d’organismes de recherche :

 99 entreprises et 2300 emplois dans le secteur des biotechnologies marines  Un pôle de compétitivité international : Pôle Mer Bretagne

La Formation aux métiers de la mer

Quatre lycées professionnels maritimes (Saint-Malo, Paimpol, Le Guilvinec et Etel), formant le tiers des élèves français. Une des quatre Ecoles nationales de la Marine Marchande à Saint-Malo. Plusieurs établissements d’enseignement supérieur formant plus de 2000 diplômés par an et 1000 personnes en formation continue.

La construction et la réparation navale

La Bretagne occupe la première place pour les chantiers de construction et de réparation navale (15,5 % du secteur français et 6 % des emplois bretons). La construction navale civile et militaire est assurée par plus de 8 000 salariés.

 Architecture navale  Maîtrise d’œuvre de réalisation  Construction de navire  Réparation et modernisation  Conception et fourniture d’équipement  Intégration de systèmes embarqués  Essai et mise en service des installations  Logistique, maintenance et services associés

Le nautisme

La course au large est devenue un levier pour l’essor industriel, les entreprises nautiques fleurissent. La Bretagne offre ainsi une terre d’accueil pour les projets les plus innovants, facilitant l’expérimentation des nouveaux produits par la pratique ou directement en compétition. Les entreprises du nautisme en Bretagne bénéficient ainsi d’un réseau de partenaires et de sous-traitants facilitant la synergie et plaçant l’innovation à toutes les étapes de la filière.

La filière nautique en Bretagne regroupe :

-les industries nautiques : 1100 entreprises, un chiffre d’affaires estimé à 486 millions d’euros par la FIN (11,7% du CA national) et 4 860 emplois ETP (12% des effectifs nationaux).

-les ports de plaisance : 192 ports et mouillages représentant 365 emplois ETP et un chiffre d’affaires estimé à 40 millions d’euros. Les activités d’escale génèrent à elles seules 34 millions d’euros de chiffre d’affaires.

-les sports et activités nautiques : 581 prestataires qui emploient l’équivalent de 1954 ETP et réalisent 111 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Selon la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat de Bretagne, la filière régionale est constituée à 80% de TPE. - 40% des entreprises situées dans le Morbihan - 35% dans le Finistère. - 14% dans les Côtes d’Armor - 11% dans l’Ille-et-Vilaine

(c) D. Leroux - CDK Lorient

Source : Altares, données 2009 de l’échantillon formé pour l’étude 2011

(c) D. Leroux – CDK Lorient

Le transport maritime et les activités portuaires

Les trois premiers ports de Bretagne (Brest, Lorient, st Malo) représentent l’essentiel du trafic total (85%) ; complétés par Roscoff, Le Légué et Quimper (97%).

Plus de 4500 emplois dans le secteur du transport et des activités portuaires 8,7 millions de tonnes de marchandises transportées.

1,5 millions de passagers sur les liaisons maritimes à destination de la Grande-Bretagne et de l’Irlande, au départ de Saint-Malo et de Roscoff.

LL''aaggrriiccuullttuurree,, ll’’’OOrr VVeerrtt

L’Agriculture d’hier à aujourd’hui

L'agriculture bretonne d'autrefois (vers 1800) est peu évoluée comparée au reste de la France, la Bretagne est en effet à l'écart car enclavée. En 1900, on travaillait la terre en famille avec des bœufs, des chevaux de trait bretons. On se réunissait pour les moissons, la Bretagne est alors le premier grenier a blé de l'Europe, tout est exporté excepté le blé noir ou sarrasin qui constitue la base alimentaire.

Après la Seconde Guerre mondiale, une révolution agricole a lieu durant les trente glorieuses. Les tracteurs remplacent les chevaux, les élevages hors-sol se mettent en place. Il faut produire en quantité puis en qualité. Cette révolution commença dans le Finistère ce qui fut un modèle pour toute la Bretagne. Il s'est alors mis en place un élevage hors sol intensif et des systèmes poly culturaux performants. 1ère région agricole française, la Bretagne a su faire évoluer son agriculture à partir des années 60 pour répondre aux besoins de quantités et de qualités exprimés par les marchés alimentaires français et européens. Confrontée depuis plusieurs années à un nouveau contexte, la Bretagne a su adapter son agriculture aux contraintes environnementales, à l’amélioration de la qualité et à une meilleure valorisation de ses productions et à une meilleure valorisation de ses productions. Elle a définitivement construit une agriculture moderne, durable et diversifiée qui ouvre grande la porte aux nouvelles productions : bio, produits sous signe de qualité, produits fermiers, vente directe. Le secteur occupe 5,9 % des emplois bretons soit 76 000 actifs environ, 37 657 exploitations agricoles (en 2007) pour 7,6 milliards de CA.

La Bretagne utilise 60.2 % de son territoire (soit 1 658 101 ha) à des fins agricoles.

En 2009, la Bretagne se place en 6ème position en France en nombre d’hectares consacrés à l’agriculture biologique. Elle compte 1 451 exploitations Bio qui se partagent 2,4 % de la surface agricole utile de la région. L’essentiel de ces surfaces (34 075 ha) est certifié ; 8 470 ha sont en cours de conversion.

À l’image du reste de l’agriculture bretonne, les exploitations biologiques sont surtout tournées vers les productions animales. Ainsi, le cheptel de vaches laitières Bio (conversions comprises) a augmenté de 23 % entre 2008 et 2009 (de 12 226 à 15 375 têtes).

La Bretagne occupe le 1er rang national en nombre de poules pondeuses (35 % des effectifs).

Les surfaces fourragères représentent 71 % des surfaces Bio. La Bretagne est aussi au 1er rang en surfaces pour la production de légumes biologiques (2 450 ha bio + conversion, soit près d’un quart des surfaces nationales).

L’Elevage

Avec 30257 exploitations (2009), plus de 70000 emplois directs, c’est l’élevage (bovin, porcin, avicole) qui occupe une position dominante et représente 40% de la production nationale :

-En 2009, 370 000 gros bovins ont été produits en Bretagne, première région d’abattage de gros bovins en France, depuis 2 ans.

-La Bretagne compte un peu plus de 1 000 exploitations avec un atelier veaux de plus de 50 places et a produit en 2009, 343 000 veaux et représente environ 37 % des abattages de France.

-Au cours de l’année 2009, un peu plus de 6 000 éleveurs bretons ont produit 14,5 millions de porcs assurant ainsi plus de 60% de la production française. L’outil industriel régional est dimensionné pour abattre la totalité de cette production et en transformer la majorité. Parmi les 15 abattoirs français, 11 sont en Bretagne et ont traité en 2009 plus de 58% des abattages français.

-En 2009, la production bretonne de volailles s’est élevée à 557 655 soit près de 35% de la production avicole française. Ce sont un poulet sur 3 et plus de 40% de la dinde français qui sont produits en Bretagne. La filière représente un poids économique important en Bretagne puisqu’aux 2.500 aviculteurs bretons, qui y travaillent, s’ajoutent 8.500 salariés de l’agro- alimentaire et 2.000 personnes travaillant en amont de la filière (alimentation, matériel...) et dans le conseil et les services. http://www.savourezlabretagne.com Avec plus de 4,3 millions de m², le parc avicole breton représente 30% du parc national. La Bretagne représente plus de la moitié des exportations françaises de volailles.

-La Bretagne a produit en 2009 4,7 milliards d’œufs et a vu ainsi sa place de leader français maintenue puisque plus de 40% des œufs produits dans l’hexagone l’ont été en Bretagne.

La Bretagne compte 700 éleveurs ayant un atelier de ponte spécialisé. Les productions alternatives (poules au sol, poules plein-air ou élevages bio) sont en développement.

-En 2009, la production cunicole bretonne contrôlée de lapins s’est établie à 13.136 tonnes, a soit 26% de la production nationale et se place en deuxième position.

-Les livraisons de lait de vaches étaient en Bretagne de 4,6 milliards de litres en 2009 soit près de 21 % de la production française. Les industries laitières collectent 99,5 % de la production bretonne soit plus de 4,9 milliards de litres, le reste étant destiné aux circuits courts. En 2008, la Bretagne était dans les trois premières régions productrices pour le lait conditionné, la crème ainsi que pour les fromages. Elle est plus en retrait sur les produits fermentés tels que les yaourts et les desserts lactés, se positionnant à la 8ème place. La Culture Légumière

1ère région française et 6ème région d’Europe dans la production légumière :  31% de la production exportée,  4800 exploitations légumières,  10000 personnes employées de façon permanente,  3800 pour la transformation des produits. 1ère position en choux-fleurs (73%prod.nat.), 1ère position en pommes de terre primeurs (33% prod.nat.), 1ère position en artichauts (73%prod.nat.), 1ère position en tomates sous serre (27% prod.nat.), 2ème région pour les plants de pommes de terre, 4ème région pour les légumes industriels. Source : CERAFEL

L’Agroalimentaire à la pointe de l’Europe

Premier secteur industriel breton (43 % des entreprises et 55000 emplois salariés, un tiers des emplois industriels),

E PAIN l'agroalimentaire, véritable essor en Bretagne depuis vingt-cinq ans, est le moteur économique de la Bretagne.

En tête toutes catégories des régions françaises (pour le CA, le nombre d’entreprises et l’emploi).

Facteur de développement de territoire et de lien avec les agriculteurs, c’est aussi un facteur de stabilité économique qui résiste mieux que d’autres secteurs aux crises économiques.

737 entreprises agroalimentaires artisanales et/ou industrielles dont 66% de moins de 20 salariés  18 Milliards € de CA en 2007 soit 13 % du CA réalisé par les IAA national  Des secteurs poids lourds : le lait, la viande, l’alimentation animale, la charcuterie salaison (Bigard-Charal, Monique Ranou, pâté Henaff, Doux-Père Dodu, produits laitiers paysan Breton, yaourts Malo, Even, SILL Plein Fruit,…)  Des secteurs d'excellence : biscuiterie, légumes et plats cuisinés, les produits de la mer, les arômes et produits intermédiaires (légumes d'Aucy, légumes Savéol, crêpes Les Gavottes ou Whaou, biscuits La Trinitaine, cidre Loïc Raison, chips Bret's, conserves La Belle-isloise,…)

LL’’EEccoonnoommiiee BBrreettoonnnnee,, LLeess aauuttrreess sseecctteeuurrss pphhaarreess

La Bretagne est une des seules régions françaises où l'emploi industriel a continué de progresser depuis 1980.

L'automobile

L'implantation de Citroën dans l'agglomération rennaise dans les années 1960 a entraîné l'essor de l'industrie automobile en Bretagne autour d'un important réseau d'équipementiers et de sous- traitants. La filière Véhicules Bretagne se distingue par son expérience et ses savoir faire dans le domaine du Véhicule spécifique et dédié ; elle développe une expertise et des compétences petite série et / ou petite cadence sur toute la chaîne de valeur : conception, industrialisation, outillage, fabrication, logistique, marketing et commercialisation. La filière automobile est, en termes d’emplois, le troisième secteur industriel de la Bretagne 25 000 emplois, (Barre Thomas,Bretagne, Ateliers, Clemessy, Cooper- Standard, Delphi Effitech, Faurecia, Legris Autoline, Loupot, MCI, OET, PSA Peugeot Citroën, Sanden, SBFM, SPPP, Visteon, Bolloré)

 1er rang national des équipementiers pour grandes séries  2è fournisseur de composants de première monte (10 000 emplois)  5000 emplois chez les constructeurs aménageurs de véhicules et véhicules agricole.

Etablissements salariés Activités Bretagne % France Bretagne % France Agro-alimentaire 3 723 6,6% 68 976 12,3% Métallurgie - Mécanique 2 644 4,6% 47 048 3,7% dont matériels de transport 247 7,5% 12 334 3,3% Chimie-caoutchouc-plastiques 829 4,9% 22 124 4,1% Electricité-électronique 247 3,8% 10 609 3,9% Autres industries 3 304 4,5% 26 897 3,6% Ensemble 10 747 5,1% 175 654 5,2% Sources : CCI - Annuaire des Entreprises de France, mars 2012, INSEE - CLAP au 01/01/2010

Etablissements par taille Activités - 10 salariés 10 à 49 50 à 199 200 et + Agro-alimentaire 3 036 429 177 81 Métallurgie - Mécanique 1 977 531 111 25 dont matériels de transport 180 49 13 5 Chimie-caoutchouc-plastiques 539 206 62 22 Electricité-électronique 130 71 34 12 Autres industries 2 736 454 101 13 Ensemble 8 418 1 691 485 153 Sources : CCI - Annuaire des Entreprises de France - mars 2012

La Construction

Etablissements salariés Bretagne % France Bretagne % France Construction 23 327 4,8% 77 016 5,2% Source : INSEE - CLAP au 01/01/2010 Etablissements par taille - 10 salariés 10 à 19 20 à 99 100 et + Construction 21 376 1 120 792 39 Source : INSEE - CLAP au 01/01/2010

En pointe dans l'électronique et les télécoms

La Bretagne est aujourd’hui le deuxième pôle français en matière de Technologies de l’Information et de la Communication. Un savoir-faire qui ne date pas d’hier, c’est en Bretagne qu’a été réalisée, en 1962, la première diffusion mondiale par vidéo satellite, que la technologie Digital PBX a été mise au point en 1970, développé en 1995 par l’institut Fraunhofer et Thomson, que le HD Wireless a été produit et diffusé en 2006. Cette notoriété dans le domaine des Technologies Images Communications s’est encore accrue avec la labellisation en 2005 par l’Etat d’un pôle de compétitivité à vocation mondiale, Images & Réseaux http://www.images-et-reseaux.com/

L''implantation de centres de recherche, de groupes industriels français et étrangers et de nombreuses PME a favorisé sa construction autour de trois pôles : Rennes, Lannion et Brest.

Au plan de l’emploi et de la recherche, les TIC sont un secteur très dynamique en Bretagne :  35% de la recherche publique y sont localisés.

 Plus de 3500 chercheurs de haut niveau.

 650 entreprises spécialisées, 56 laboratoires dédiés au sein des 4 universités et de grandes écoles, ce qui représente près de 42 000 emplois, dont 15 000 consacrés à la recherche.

 Des écoles supérieures prestigieuses : Telecom Bretagne, ENSSAT, INSA, ENIB, SUPELEC, ENS Cachan, ESAT,ISEN

 un des niveaux les plus élevés de France en formation générale de la population bretonne, notamment en science.

 La Bretagne est classée au 2e rang national pour la formation d’ingénieurs en télécommunications et au 3e rang pour les formations dans le domaine plus global de l’électronique, de l’informatique et des communications.

8 domaines d’excellence Télécommunications : opérateurs, équipementiers de réseaux, solutions réseaux, surveillance réseaux, technologies sans fil, ondes  Entreprises : Alcatel-Lucent, AMG Microwaves, Astellia, Cisco Systems France, Orange Labs, Mitsubishi Electric ITE, Renesas Design France, Sacet,Sagem Communication.

Diffusion / Multimédia : vidéo, compression, transmission, télévision, internet, radio  Entreprises : Digidia, Enensys Technologies, Envivio, Iwedia Technologies, Streamezzo, Sodielec, TDF, Teamcast, Thomson R&D France, Viaccess.

Electronique : semi conducteurs, circuits imprimés, circuits intégrés, composants microélectroniques, domotique, systèmes automatisés  Entreprises : Alliance PCB, Canon Bretagne, Deltadore, Deti, Estar System, Innovason, Intercept Tregor, Jabil, Kenwood Electronics Bretagne, Lagassé Communications & Industries, Lithos, Sofrel, TES Electronic Solutions, Thales Microelectronics, Vity Technology.

RFID : RF design, applications et solutions, tags RF, lecteurs RF, smartcards, smart labels, identification, machine to machine  Entreprises : Allflex Europe, Atlantic RF, Ijinus, IRIS-RFID, Kerlink, Niji,Oberthur Card Systems, Siren, Spie Ouest.

Précision, imagerie et mesures : imagerie médicale, défense, défense sous-marine, sécurité maritime, instrumentation océanographique, monitoring, régulation, radar, reproduction, appareils électromagnétiques, antennes  Entreprises : Advanten, DCNS, Etiam, Interface Concept, Martec Serpe IESM,NKE, Satimo, Siradel, STMicroelectronics, Thales Underwater System.

Optique : fibre optique, produits industriels, lentilles, lasers, applications militaires et de recherche  Entreprises : Adlightec, Atlanthys, Breizh Tech, Cleode, Edixia, Ekinops, Idil,Keopsys, Oxxius, SmartQuantum, Tietronix Optics, Umicore IR Glass, Yenista Optics.

Services informatiques : ingénierie, intégration, développement d’applications, ITS  Entreprises : Atos Origin, Cap Gemini, ERTF, Hommes & Process, Isatech,Meti, Neosoft, Retis, Silicomp-AQL, Sodifrance, Somaintel NCI, Teamlog, Turbo Concept.

Fournisseurs de contenus : producteurs de media digital, assembleurs de contenus, gaming, agences web  Entreprises : Archivideo, Artefacto, Azimut, Bluefox, Boozter, Digital Media,France3, Guillemot Corporation, Imagili, Hippocampe, Les Pages Jaunes, Le Télégramme, Ouest France, TF1, Ubisoft. www.telecom.gouv.fr

Les biotechnologies Capbiotek, le biocluster breton http://www.capbiotek.fr/

La Bretagne est l’une des plus importantes régions industrielles françaises dans les biotechnologies.

Avec un fort potentiel naturel (marin et agricole), un savoir-faire incontesté dans l’industrie agroalimentaire et une expertise technologique de haut niveau, la Bretagne se positionne sur l’ensemble des secteurs d’activité.

Face à une croissance de la production végétale, de l’élevage et de la pêche, on assiste, depuis une vingtaine d’années, à la création d’entreprises de transformation et de valorisation de matières premières.  Capbiotek recense 150 entreprises bretonnes qui ont intégré, au niveau industriel, des techniques liées aux biotechnologies (Yves Rocher, Groupe Roullier, Lactalis, Biotrial, sanofi aventis, Guerbet, AES Chemunex, Medria), pour un chiffre d’affaires autour 400 millions d’euros (estimation 2010)

La Bretagne est bien structurée en matière de biotechnologies, caractérisé par un maillage très dense de laboratoires de recherche et d’entreprises impliquées ou utilisant les biotechnologies. http://www.pole - valorial.fr/ Les compétences se situent sur plusieurs sites selon un modèle de « technologies réparties » : Rennes, Ploufragan, Roscoff, Morlaix, Fougères, Brest, Lannion, Saint Brieuc, Saint Malo, Lorient, Vitré, Vannes.

Recherche, la Bretagne tient son rang

 6e région française pour la création d’entreprises innovantes  4e région française pour les dépôts de brevet  Avec plus de 6900 chercheurs dans le secteur public, la Bretagne accueille 4 % de l’effectif national et arrive à la 5e place.

 63 équipes de recherche  26 centres et plates-formes d’innovation technologique  2 CHU : Brest et Rennes  4 universités  22 écoles d’enseignement supérieur et de recherche  7 technopoles  Des organismes de recherche nationaux en Bretagne (INSERM, CNRS, INRA, Ifremer, Cemagref…)

Il faut noter surtout la forte progression enregistrée ces 5 dernières années (+ 13%).

À la différence d’autres régions où le potentiel de la recherche publique est géographiquement concentré, elle est caractérisée par sa multipolarité. Quatre pôles sont répartis sur le territoire : Rennes, Brest - Quimper - Roscoff, Lorient - Vannes, Saint-Brieuc - Lannion. Sur ces sites sont implantés pratiquement tous les grands organismes nationaux (CNRS, Inra, Inria, Inserm, Ifremer, Afssa, Cemagref, MNHM, BRGM…) mais aussi quatre universités, plusieurs IUT et plus de vingt grandes écoles.

L’Université européenne de Bretagne constitue un acteur majeur de la recherche, avec plus de 70 000 étudiants (source www.region-bretagne.fr).

 Avec 72 900 étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur, la Bretagne représente 4,9% de la part nationale et arrive en 6e position des régions françaises.

 L’université figure en première place, puisque 62 % des étudiants sont inscrits dans l’une des 4 universités bretonnes : l’Université de Rennes I et l’Université de Rennes II (et leur antenne de Saint- Brieuc), l’Université de Bretagne occidentale installée à Brest, Quimper et Morlaix et l’Université de Bretagne sud implantée à Vannes, Lorient et .

 L’UEB (Université Européenne de Bretagne) constitue un des 9 PRES (Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur) créés en mars 2007. En unissant les forces des universités, grandes écoles, centres hospitaliers et organismes de recherche, l’ambition de l’UEB est de se positionner comme pôle de recherche et d’enseignement supérieur de rang international. Elle regroupe 21 membres : les 4 universités bretonnes, 5 écoles et 12 membres associés.

Un développement constant des activités tertiaires

La région se distingue par l'importance de son pôle de services liés aux technologies de l'information et de la communication.

 Une croissance de l’emploi de +1,7% par an de 1999 à 2004 (contre -* +1,4% en moyenne en France)

 20% de l’emploi total dans les services aux entreprises, les activités financières et immobilières et les transports.

 14% de l’emploi dans le commerce avec près de 150 000 emplois, le commerce régional s'appuie sur un parc de plus de 31 000 établissements. Avec plus d'une centaine d'hypermarchés et près de 500 supermarchés, la densité régionale de grandes surfaces généralistes de plus de 300 m² (408 m² pour 1 000 habitants) est plus élevée que la moyenne nationale, du fait d'une présence plus marquée des supermarchés dans une région berceau des centres Leclerc et du groupe Intermarché.

Contrairement à d'autres régions, la Bretagne a conservé un bon niveau de desserte commerciale de ses zones rurales.

Des références internationales nées en Bretagne :

 dans la grande distribution : Pinault (PPR), Leclerc, Intermarché  dans le transport : Brittany-Ferries, Brit’Air  dans les médias : Ouest-France (1er quotidien français)  dans la finance : Arkéa Groupe – Crédit Mutuel de Bretagne (11ème institution financière française)…

La Bretagne de tous les tourismes

Tourisme vert, maritime ou culturel, grâce à la diversité de ses paysages et à la richesse de son patrimoine, la Bretagne propose une grande variété de séjours. Quatrième région touristique de France, plus de 21 000 emplois dans le secteur du tourisme sur le littoral.

Le tourisme du bord de mer

Première destination pour les séjours à la mer en France, la Bretagne propose toutes les formes de loisirs sur son littoral, elle est ainsi la première région française pour la pratique des sports nautiques.

Chaque année, 500 000 personnes environ viennent s'adonner à la voie, au kayak de mer, le surf ou encore à la plongée.

Pour les accueillir, la Bretagne dispose de 120 écoles de voile, 230 centres nautiques et 52 000 places pour les bateaux de plaisance.

La Bretagne est également devenue un haut lieu de la thalassothérapie, reconnue pour la qualité des soins proposés, la région se situe au premier rang national et représente le tiers du marché français.

http://benodet.relaisthalasso.com

La Bretagne verte

La Bretagne intérieure regorge de charmes cachés : landes, forêts, bocages, marais, tourbières... Du fait de la diversité et de la qualité de ses milieux naturels, la Bretagne est une région privilégiée par un grand nombre d'espèces d'oiseaux : sur les 415 espèces visibles en Europe de l'Ouest, 263 peuvent être régulièrement observées en Bretagne. La découverte de cette richesse naturelle peut se faire grâce à plus de 12 000 km de sentiers pédestres balisés.

Autre façon de découvrir la Bretagne : le tourisme fluvial, grâce à ses 600 km de voies navigables.

Les vacanciers en quête de tourisme rural pourront être accueillis toute l'année dans plus de 300 exploitations agricoles (camping à la ferme, gîte rural, chambre d'hôtes).

Gîtes de France en Bretagne

La Bretagne culturelle

Avec plus de 2 900 édifices classés monuments historiques, la Bretagne est la première des régions patrimoniales françaises, hors Ile-de-France.

Ce patrimoine se caractérise notamment par l’exceptionnelle diversité, à la fois religieuse, militaire, maritime et archéologique. Menhirs et dolmens de la période préhistorique, maisons à pans de bois des anciennes cités médiévales, églises, monastères et chapelles de toutes les périodes depuis l'art roman, châteaux et manoirs, mais aussi villes fortifiées se côtoient sur le sol breton.