BRGM

B.R.G.M. BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES & MINIERES 74, rue de la Fédération Service géologique régional Nord-Pas-de- 20, quai des Fontainettes Département des services géologiques régionaux DOUAI (Nord) Tél. : Suf. 94.00 Tel» : 88-98-05

DONNEES GEOLOGIQUES ET HYDROGEOLOGIQUES ACQUISES A LA DATE DU 31 AOUT 1962 sur le territoire de la FEUILLE TOPOGRAPHIQUE AU l/20 000 DE (n° 20)

coupure n° 5 par G.DASSONVILLE - J.DESOIGNIES - G.WATERLOT - F.WIEME

Paris, le 15 mai 1963 - 2 -

BUT ET CONCLUSIONS DU RAPPORT

BUT Le Bureau de recherches géologiques et minières a entrepris, en 1956, en liaison avec les divers organismes administratifs, scientifiques et techniques de la région du Nord, une étude sys- tématique des ressources hydrauliques des départements du Nord et du Pas-de-Calais.

Pour faciliter l'élaboration du bilan hydraulique de chaque bassin, il a été jugé indispensable de grouper en un même docu- ment l*état des connaissances acquises tant sur la géologie que sur les points d'eau d'une ou plusieurs coupures de cartes topo- graphiques. Le présent rapport a pour but de présenter une syn- thèse des documents recueillis sur la coupure n° 5 de la feuille de Carvin.

RESUME DES CONCLUSIONS

Sur le territoire de la coupure Carvin 5, les exploitations de la nappe sont nombreuses et le bilan semble déficitaire. Ce- pendant les apports extérieurs viennent compenser ce déficit et on peut penser que, si les débits prélevés n'augmentent pas, aucune pénurie en eau n'est à redouter. - 3 -

SOMMAIRE Page

INTRODUCTION . 6

1 - DONNEES GENERALES 8 11 - Régions naturelles 8 12 - Hydrographie . ....,..„...... ;,. 10 13 - Végétation naturelle et cultures 10 14 - Habitat et industrie ...... ,..„..,. 10 15 - Météorologie 11

2 - GEOLOGIE 15 21 — Quaternaire 15 22 - Tertiaire 15 23 - Secondaire 17 231 - Sénonien ...... o ...... 17 232 ~ Turonien „ o 18 2321 - Turonien supérieur »... 18 2322 - Turonien moyen 19 2323 - Turonien inférieur 19 233 - Cénomanien . , 20 24 - Primaire ...,.,.... 20

3 - EAUX SOUTERRAINES 23 31 - Nappes d'importance secondaire 23 311 - Quaternaire 23 312 - Tertiaire „ ...... 24 313 - Cénomanien, Turonien inférieur et moyen. 24 314 - Primaire .. . 24 — 4 —

32 — Nappe principale „ ...... 25 321 — Composition chimique - pollutions 25 3211 - Analyse de l'eau à la fosse 6bis 28 3212 — Analyse de l'eau à Fouquières... 29 3213 — Analyse de l'eau au marais du n° 9 ...... 29 3214 — Analyse de l'eau à la centrale d'Harnes 30 3215 - Analyse de l'eau à Courrières... 30 3216 — Analyse de l'eau de la .. 33 3217 - Analyse de l'eau du canal à Harnes 34 322 - Situation des zones aquifères de la craie ...... 35 323 — Données sur les principaux ouvrages de captage - Niveaux piézométriques ...... 40 324 — Evolution du niveau de la nappe...... 42 3241 - Ville d'Hénir,-Liétard. . . 42

3242 » Forage de la C.GeE 44 3243 - Centrale d'Harnes «, 44 325 - Bilan d ' exploit? f,ion de la nappe 46 3251 - Apport des précipitations...... 46 3252 - Prélèvements. . , 47 326 - Possibilités de la nappe de la craie... 47 327 - Conclusions sur la nappe de la craie... 49

4 - RESUME DES CONCLUSIONS PRECEDENTES 51

41 - Nappes secondaires.., 51 42 - Nappe principale ..-...... o...... 51 - 5 -

LISTE DES FIGURES

Figure § 11 Réseau hydrographique Figure § 12 Carte orohydrographique Figure § 2 Carte géologique schématique Figure § 2bis Bloc diagramme représentant la région de Carvin 20-5

Figure § 24 Carte hypsométrique du toit du Primaire

Figure § 321 Répartition des sulfates et chlorures Figure § 322 Les zones aquifères de la craie Figure § 322bis Venues d'eau lors du percement de puits de mine Figure § 322ter Venues d'eau lors du percement de puits de mine Figure § 322quater Zones riches en eau Figure § 323 Courbes isopiézométriques de la nappe de la craie

Figure § 3241 Variation de la nappe aquifère à Hénin-Liétard Figure § 3242 » " " à Billy-Montigny Figure § 3243 " l; " à Harnes Figure § 3244 » " " à Achiet

Figure § 3252 Principaux utilisateurs de la nappe de la craie

ANNEXES

Annexe I Analyses chimiques des eaux de la craie Annexe II Coupe géologique SW-NE Annexe III Répartition des puits et forages sur la coupure de Carvin 5 Annexe IV Pluviométrie à la station d'Hénin—Liétard Annexe V Fiches décrivant sommairement 1'alimentation en eau des communes. - 6 -

INTRODUCTION

La présente étude se propose de présenter les observations qui ont été faites sur le territoire de la feuille Carvin n° 5. Après quelques considérations générales (régions naturelles, hydrographie, végétation, habitat et industrie) un aperçu géo- logique de la région précédera une étude des eaux souterraines.

Ultérieurement, cette étude sera confrontée avec celles déjà effectuées (l) dans les départements du Nord et du Pas-de- Calais. Les synthèses réalisées mettront en évidence les carac- téristiques des diverses ressources hydrauliques de cette région et permettront de trouver des solutions aux problèmes posés*

os (l) Rapports A.1403 — Béthune (n° coupures 3 et 4 19) ? « « A.1690 — Béthune (n° 19), coupures o s 5 et 6 A.1534 - Béthune (n° 19), coupures 0 S 7 et 8 A.1385 - (n° 26), coupures n0 S 3 et 4 A.1942 -Douai (n° 27), coupures n0 S 1 et 2 A.1248 — Douai (n° 27s! „ coupure n° 3 A»1363 — Douai (n ° 27)j coupure n° 4 A.1788 - Douai (:io 27), coupures 0 S 5 et 6 A.1789 - Douai (n° 27), coupures n 0S 7 et 8 A.1441 — Valenciennes (n° 28), coupures nos 1 et 2 A.1422 — Valenciennes (n° 28), coupures nos 3 et 4 A.1326 - Valenciennes (n° 28), coupure n° 5 A.1914 - Valenciennes (n° 28), coupures nos 6-7-8 A.1969 - C amb r a i (n ° 36), coupures nos 1-2-3 A,1551 - Cambrai (n° 36), coupures nos 5-6-7 A.1734 — Cambrai (n° 36), coupure n° 8 et Péronne (n° 48), coupures 0 S 3 et 4 A.1562 - Synclinorium de Bâchant etnla région comprise entre celui-ci et la front i ère belge. - 7 -

Rapports A.1608 Guiñes (n° 6), coupures nOS et 8 Cassel (n° 7), coupure n o A.1949 (n° l), coupure n o Calais (n° 2), coupure n° Marquise (n° 4), coupure no 4 (n° 6), coupures nos Guiñes os 1 - 2 A.78 Arras (n°26), coupures n 1 - 2 DSGR,63,A8 - SUAmand (21), coupures n os 1-2-5-6 _ 8 ~

DONNEES GEOLOGIQUES ET HYDROGEOLOGIQUES ACQUISES A LA DATE DU 31 AOUT 1962 sur le territoire de la FEUILLE TOPOGRAPHIQUE AU l/20 OOP DE CARVIN (n° 20)

coupure n° 5

1 - DONNEES GENERALES

11 - Régions naturelles

La coupure n° 5 de la feuille topographique de Carvin au 1/20 000 est située à la jonction de deux grandes régions naturelles qui sont : au S et à l'W, la Gohelle ou plaine de Lens; à l'E et au N, les plaines tertiaires de l'Ostre- vant, de la Pévèle et du Mélantois.

Cette région est occupée presque essentiellement par une grande plaine de craie généralement recouverte de limon dont le caractère orographique est marqué par une série de petites collines, dernière manifestation de la crête de l'Artois, se fondant progressivement dans la plaine vers le N. Les collines sont ici dépourvues de terrains tertiaires.

L'altitude de l'ensemble décroit de la cote +48 NGF au S d'Hénin-Liétard, à environ +25 au N de Carvin, les vallées de la Souciiez et de la Haute—Deûle ayant une altitude moy- enne de +25 i - 9 -

UJ

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< Lü CO ce - 10 -

12 - Hydrographie La region étudiée est caractérisée par l'absence presque totale de sources et de marécages, sauf peut—être dans la région située à l'W de Fouquières-les-Lens où la pré- sence d'une zone marécageuse n'est d'ailleurs que le ré- sultat d'une série d'affaissements miniers laissant appa- raître les eaux de la nappe de la craie.

On distingue du SW au NE la vallée de la Souchez qui, prenant naissance au pied des collines de l'Artois, vient se jeter dans le canal de la Haute-Deûle à Courrières. Ce cours d!eau, en partie asséché, est doublé, dans la région étudiée, par le canal de Lens. Au SE, on distingue encore un petit canal de déversement alimenté par les eaux d'ex- haure des fosses des Houillères,

La denudation, sur la moitié nord de cette région, et l*ab- -sence de drainage superficiel sont la conséquence d'une infiltration importante des eaux météoriques.

13 - Végétation naturelle et cultures Bien que l'épaisseur des limons recouvrant la craie en Gohelle soit relativement faible, la culture y est prospère.

On y rencontre essentiellement des céréales et des plantes industrie Iles .

14 - Habitat et industrie Les ressources naturelles du sous-sol (exploitations minifc— -res) ont déterminé une concentration de l'habitat sur toute l'étendue du territoire mais plus particulièrement au SW - 11 -

d'une ligne approximative allant d'Hénin-Liétard à Pont-à- Vendin. Cette concentration n'a d'ailleurs fait que se dé- velopper par suite de l'installation d'industries annexes

ou dérivées (cokeries} centrales thermiques, industries chimiques) qui ont pu s'établir grâce à la richesse en eau du sous-sol.

Au N.E. de cette ligne, le caractère rural reste prédominant; l'habitat y est groupé par suite de l'absence de points d'eau peu profonds.

15 - Météorologie

Les renseignements fournis par la Météorologie nationale con- cernant cette région sont donnés par l'annexe IV. Ils concer- nent les observations effectuées à la station d'Hénin—Liétard depuis 1931 jusqu*à nos jours.

La température moyenne annuelle est faible : 10° environ. Quant à la hauteur des précipitations, elle est de 581 mm en moyenne par an, c'est-à-dire nettement moindre que sur les collines de l'Artois (1000 m). - 12 »

25 30 35 SS g - Garvín

Gohf¡!# Herrin „Uékspd

40 45

48 Eche I le i 1/50 000

CARTE OROHYDROGRAPHIQUE - 13 -

Alluvions modernes

Limons récents

Limons anciens

Argile de Louvil

I.I.HIEI

Craie blanche (Sénonien)

Tracé de la coupe géologique figurant en annexe

Faille du Midi

ooo

CARTE GEOLOGIQUE SCHEMATIQUE BLOC DIAGRAMME - 14 -

vu d'un point situé à 12 km au S 60° E de 1»ancle Sud-Est et à 6 km d'altitude.

Turonien moyen - bleus -

Turonien inférieur Faille du Midi et cénomanien

s o « e •'••••VV-' Landénien. 0 o e • • Tourfia cénomanien. ECHELLES « o « o

Longueurs : 1 /100 000 1 11 Sénonien. Siluro Oévonien. Hauteurs: 1/2000 •Ai Turonien supérieur avec Houiller. T banc de Meule. Fig: 9 - 15 -

2 - GEOLOGIE (l)

21 - Quaternaire

La majeure partie de la région étudiée est recouverte par le limon des plateaux dont l'épaisseur varie de 0,15 m (che- min de Fouquières) à 3 m.

A mesure que lson descend vers les vallées de la Souchez et du canal de la Haute-Deûle, ces limons font place à des allu- vions modernes constituées par un limon tourbeux, noirâtre, souvent superposé à un limon sableux gris-verdâtre (remani- ement des sables verts landéniens). Ces formations récentes forment deux bandes convergentes, parallèles aux vallées, d'un kilomètre de largeur en moyenne, sur 8 à 10 mètres d'é- paisseur, s'étendant largement dans la région de Courrières.

On observe en outre en quelques points, au-dessus des limons des plateaux, des dépôts fins, sableux, jaune clair renfer- mant des éclats de silex et des nodules de craie. Ils corres- pondent aux limons de lavage (A de la carte géologique au 1/80 000). Cependant, sur le terrain, la distinction entre ces deux formations est souvent délicate.

22 - Tertiaire

Quelques lambeaux de sédiments tertiaires s'observent dans la partie nord-est de la région étudiée. Ils constituent la terminaison sud-ouest du bassin d'Orchies.

(l) voir figures 2 et 2 bis - ló -

Un sondage (20-5-117) dans la région de Carvin met en évidence 3,60 m d'argile grisâtre sableuse et feuilletée. Ce même faciès fut signalé par Ladrière (l) à Courrières et par Meugy sur une grande partie du territoire de Carvin.

De même, J, Gosselet (2) signalera la fosse 5 de Carvin, 2 m de tuffeau.

L'ensemble de ces dépôts peut être assimilé à la partie básale de l*assise landénienne (Argile de Louvil).

En outre, au SE de Noyelles-sous-Lens, la visite d'un chantier de construction a permis l'observation d'une poche de dimensions impossibles à préciser, renfermant un sable fin, glauconieux, semblable au Landénien marin. Cette poche serait à comparer à celles observées à Don et à Bauvin par Gosselet (2). On n'en connaît d'ailleurs exactement ni l'origine ni le mode de rem- plissage .

Pour certains auteurs, ces poches se seraient formées par disso- lution de la craie après le dépôt des sables landéniens. On peut noter cependant que ces lambeaux de tertiaire s'observent dans les parties les plus déprimées de la craie. Il pourrait donc s' agir d'un remplissage de dépressions préexistantes lors de la transgression landénienne. En ce qui concerne la poche observée à Noyelles, la seconde hypothèse pourrait trouver appui sur le fait qu'aucune trace d'argile de décalcification n'a pu être

(1) Note sur les tranchées de chemin de fer Hénin-Carvin. Ann. Soc. géol. du Nord, 1880, T.VII,P.211. (2) J.GOSSELET - Etude des gîtes minéraux de la - Assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France - fase. 1, p.62 - 63, année 1904. - 17 -

observée au contact sable-craie.

Par contre, pour la multitude de petites dépressions visi- bles sur toute la surface de la craie, seule l'hypothèse de la dissolution semble pouvoir être retenue.

23 - Secondaire 231 - Sénonien

II est constitué par une craie blanche en bancs de 30 à 50 cm à Micraster cortestudinarium. Bien qu'homogène en apparence, cette craie présente des variations dues à des différences de compacité.

Ainsi la partie supérieure est constituée par de petits fra- gments irréguliers. Cette zone, encore désignée, par les foreurs en particulier, sous le nom de marnette, a une é- paisseur très variable : 0,50 à 3 ra sous les plateaux, et 10 à 20 m dans le fond des vallées. La partie supérieure est souvent imprégnée d'argile ou de tables verts.

Vers la profondeur, la craie est de plus en plus compacte. Celle-ci, généralement tendre et friable présente souvent des intercalations de petits bancs durs signalés en particu- lier dans la région do Carvin.

Comme nous le verrons plus loin, ces variations du faciès crayeux ont une très grande importance en ce qui concerne les phénomènes liydrogéologiques .

Vers la base de l'étage, la craie se charge de silex sur une épaisseur variable. - 18 -

L'épaisseur du Sénonien qui est de 35 m à la fosse 1 d ' Hé- nin-Liétard et dans toute la partie sud de la région étudiée s'accroît progressivement vers le N pour atteindre 55 m à Courrières. Le Sénonien tend ainsi à combler une partie du paléocreux visible au niveau du Primaire (voir fig. 24).

232 - Turonien

Bien que n'affleurant pas, il a été rencontré sur l'en- semble de la région étudiée soit lors de la mise en valeur du bassin houiller, soit au cours du percement de puits pour la recherche d'eau.

Son épaisseur, difficile à préciser étant donné les faibles variations de faciès entre Turonien inférieur et Cénomanien, est de l'ordre de 70 m environ.

2321 - Turonien_supérieur ou ^Gris" à_Micraster_brevi- porus II est caractérisé par une craie grise à cassure ter- reuse renfermant souvent des grains de glauconie et des silex. La présence de ces derniers, si elle ne permet pas de tracer une limite précise entre Sénonien et Turonien supérieur, per- met de placer nettement la limite inférieure, car les assises marneuses sous-j acentes n'en renferment pas.

Cette assise comprend, en outre "la meule" dont la lithologie est assez caractéristique : craie dure, phosphatée, compacte ou noduleuse; sa puissance est d'environ trois mètres. Ce banc joue un rôle non négligeable en hydrogéologie par sa perméa- bilité moins élevée que celle de la craie : situé à un niveau quelconque du Turonien supérieur il peut amener, au moins lo- - 19 - calement la superposition de zones aquifères dont les ca- ractéristiques hydrologiques pourront être très différentes. On peut même observer parfois deux ou trois bancs absolument comparables du point de vue lithologique mais d'épaisseur moins importante. Enfin, cet horizon peut également être di- rectement superposé aux marnes bleues imperméables (voir fig. 2321).

L'épaisseur des "Gris" varie de 5 m (fosse 6 de Clarcq) à 12 m (fosse 10 de Billy-Montigny).

2322 - Turonien_moyen_ou ^B^Leus^ à Terebratulina rigida L'étude des sondages houillers montre que cette assise est formée d'une alternance de bancs durs (ou "fortes toises" ou "durs bancs") constitués d'une craie argileuse gris-bleu et de bancs marneux tendres, presque plastiques, bleus ou verts. Le toit des "bleus" constitue le substratum de la nappe prin- cipale de la région (celle de la craie) lorsque la meule sus- jacente est fissurée et ne repose pas directement sur les "bleus".

2323 - Turonien_inférieur ou Dièves_à_Inoceramus l.abiatus

II est constitué de marnes bleues ou vertes, très argi- leuses, d'une épaisseur moyenne de 30 mètres.

La coloration bleue ou verte des dièves est due à la présence de glauconie et de pyrite. ~« 20 -

233 - £énornanien

Encore appelé "diève blanche", le Cénomanien est formé d'une marne crayeuse blanche dont la compacité et la dureté varient suivant la en argile.

A sa base, on observe un sable très glauconieux avec intercalations de lits graveleux constituant le "tourtia" dont l'épaisseur varie de 0,20 m à Montigny-en-Gohelle (20/5/93) à 4 m à Billy-Montigny (20/5/72). Le "tourtia", premier terme de la transgression créta- cée, repose en discordance sur les terrains primaires.

24 - Primaire Les travaux entrepris pour la recherche et l'exploitation de la houille ont permis de connaitre la géologie profonde de la région située au coeur même du bassin houiller du Nord et du Pas-de-Calais.

Sous l'ensemble des terrains crétacés, le Houiller a été rencontré sur la totalité' de la feuille de Carvin 5 à l'excep- tion de l'extrême Sud où des sondages ont rencontré, entre Cé- nomanien et Houiller, 162 m de Silurien à la fosse 1 d'Hénin- Liétard et 198 m de Siluro-Dévonien à Méricourt.

La carte du toit du Primaire (fig.24) laisse apparaître une vaste dépression inclinée vers l'E et appartenant au paléocreux de Lens. La profondeur maximale a été atteinte au sondage 20 de Courrières(20/5/89) à la cote - 122,62 NGF. - 21 -

Au NW et au S (prolongement des collines de l'Artois) les couches se relèvent rapidement pour atteindre la cote -86 à Hénin-Liétard (20/5/95).

L'épaisseur du Houiller est ici considérable. En effet, les sondages de Carvin (20/5/118) et de Fouquières (20/5/68) sont descendus respectivement à 1238 et 1400 m sans rencon- trer le Calcaire carbonifère qui forme la base de la forma- tiono L'exploitation du bassin houiller est limitée au S par la grande faille du Midi. Cet accident hercynien situé sur le bord sud de la région étudiée n'affecte que les ter- rains primaires. C'est une faille inverse ramenant sur le Houiller des terrains siluriens et dévoniens. - 22 -

— 95 courbe de niveau

échelle : 1/50 000

CARTE HYPSOMETRIQUE DE LA SURFACE DU TOIT DU PRIMAIRE (d1après M. BOUROZ)

Fig: 24 - 23 -

3 - EAUX SOUTERRAINES

Les formations géologiques précédemment citées ne renferment qu'une seule nappe aquifère importante, comprise totalement dans la craie du Turonien supérieur et surtout du Sénonien.

L'étude qui va suivre sera donc spécialement consacrée à cette nappe qui couvre ici la totalité des besoins tant industriels que domestiques. Mais, au préalable, nous examinerons rapide- ment les nappes d'importance secondaire.

31 - Nappes d'importance secondaire 311 - Quaternaire

L'absence de substratum imperméable à la base des li- mons, fait que ceux-ci, qui sont d'ailleurs peu épais, ne renferment pas de niveau aquifère.

Par ailleurs, des puits ont été creusés dans les alluvions de la Deûle et de la Souchez, mais du fait de l'abaissement gé- néral de la surface de la nappe de la craie, ces puits sont actuellement totalement asséchés. Ce fait indique une communi- cation directe entre les eaux de la craie et celles des masses alluvionnaires.

Il faut noter cependant que certains documents fournis par les houillères du Nord et du Pas-de-Calais mentionnent la présence, à l'E de Noyelles, d'une nappe phréatique. Il s'agit là d'un phénomène local du à la persistance d'un niveau argileux du Tertiaire ou à une zone imperméable des alluvions. Mais le plus souvent, sur la rive droite de la Souchez, les limons plus épais (3 à 5 m) sont imbibés par les eaux de la craie assez - 24 - proches du niveau du sol. Ce phénomène est d'ailleurs accentué par les affaissements miniers qui provoquent la formation d'une dépression fermée où s'accumulent les eaux.

312 - Tertiaire

La présence d'un niveau argileux (Argile de Louvil) à la base des sables landéniens est à l'origine d'une nappe de faible importance s'étendant au N et à l'E de Carvin.

313 - Çénoman^en - Turonien inf££Í£ur_et_Turonien_moyen

Le percement des puits de mine n'a mis en évidence aucune venue d'eau de caractère exploitable au cours de la traversée des terrains marneux constituant ce soubassement crétacé.

314 - Primaire

II existe dans le terrain houiller des venues d'eau très irrégulières et de faible débit. Ainsi, Mo Bouroz signale à la fosse 4 sud de Drocourt une venue provenant d'une zone gréseuse broyée et hachée située au voisinage de la faille Pruvost et dont le débit était de 12 m3/h.

Cette eau présentait en outre une salinité très forte que Michel Waterlot qualifie d'ailleurs dans son étude (l) "d'eau très salée du terrain houiller". Cette eau serait même la plus chargée du bassin soit 155 600 mg/l.

Nous connaissons en outre le volume horaire de l'exhaure des fosses suivantes : Fosse n° 2 bis sud 61 m3, fosse 4 sud de Drocourt 105 m3,

(l) Michel Waterlot - 1960 - Matériaux pour l'étude des eaux du terrain houiller du Nord de la France (D.E.S. de Géologie, Lille). - 25 -

fosse 6 sud 60 m3, fosse 3 ouest d'Hénin-Liétard 124 m3, fosse 5 ouest 81 m3, fosse 9 nord 91 m3 et fosse 9/17 d'Harnes 107 m3.

Bien entendu, ces eaux peuvent être propres au Houiller mais peuvent également provenir de suintements des terrains crétacés sus-j acents.

De toute façon, le débit relativement restreint et surtout la très forte minéralisation de ces eaux les rendent totalement inexploitables.

32 - Nappe principale : nappe de la craie sénonienne et turonienne»

Ainsi qu'il a été dit précédemment, la craie sénonienne affleure sur la quasi totalité du secteur étudié. Le manteau superficiel de limons qui la recouvre ne dépasse jamais 3 m d'épaisseur et n'atteint, en bien des points, que quelques dizaines de centi- mètres de puissance.

Le ruissellement est très faible et la majeure partie des eaux météoriques percole directement à travers ces limons argilo- sableux pour alimenter la nappe de la craie.

Au SW de la région considérée, la nappe se trouve à la cote +27,59, elle s'écoule lentement en direction du N pour atteindre sensi- blement la cote +16 (soit une pente de l/lOOO).

321 - Composition_chimio4ue - pollutions II a été établi dans les précédents rapports que l'eau de la craie, provenant des points où la nappe est à l'abri de toute souillure, présente une composition chimique dont les caractéris- tiques sont sensiblement les suivantes : - 26 ~

TH 25 à 30o CaO 150 mg/1 Cl 25 mg/l SO, 20 à 40 mg/1

Dans la région étudiée, un seul forage présente une eau équi- valente. Il s'agit de l'eau du forage de la ville d'Hénin- Liétard (20/5/28) situé au SE de la coupure de Carvin 5. L'é- coulement de la nappe se faisant du S au N, ce forage reçoit des eaux venant directement de zones non industrielles (col- lines de l'Artois). Les résultats de l'analyse sont les sui- vants :

TH 26° TAC 25° Résidu sec à 180° 346 mg/l

ANIONS CATIONS

r(D mg/1 r m0/1 1 i C03 5 150 Ca 4,41 88 ,2 ¡ ! S04 0,39 18,72 Mg 0,79 9 ,48 i ! ci 0,56 20 Na (calculé)l,07 24 ,61 j 0,32 19,84 ! N03 «_ — 6,27 6,27 J _. jL_ _

(l) ou milliéquivalent (me) désigne la quantité en réaction (r) - 27 -

• 44,16 Tene&r .en sulfates en mg/l

108 Teneur en chlorures en mg/i

ÉcheUe » l/50 000

REPARTITION DES SULFATES ET CHLORURES

g: 321 - 28 -

Suivons maintenant le sens d'écoulement de la nappe : ^ ^ on remarque, à mesure que l'on s'enfonce au coeur de la zone industrielle et minière un accroissement important des te- neurs en sel (sulfates et chlorures tout particulièrement)»

Or, le faible recouvrement quaternaire, d'ailleurs per- méable, et la rapidité (moins de 5 km) avec laquelle s'effec- tue la contamination de la nappe ne peuvent en aucun cas faire penser à un échange de bases à l'intérieur même de celle—ci mais bien à une pollution perdescensum.

Les analyses suivantes vont permettre d'étudier la ré- partition des sels à l'intérieur de la coupure de Carvin 5.

3211 - Analyse de l'eau de la fosse 6 bis (1959)

TH 36°9 TAC 22° Résidu sec 568 mg/l

1 — 1 ANIONS CATIONS 1 _ r mg/l r mg/l ! ÍCO3 4,4 132 Ca 6,35 127 ¡ ¡so4 1,51 72,48 Mg 1,04 12,48 ¡ i Cl 2,92 103,66 Na (calculé) 1,99 45,75 l

! NOT 0,55 34,10

9,38 9,38

(l) voir figures 321 et 323. - 29 -

3212 - Analyse de l^eau_à_Fouquières-les-Lens (1956)

TH 41 o TAC 280 Résidu sec 714 mg/1

— ANIONS CATIONS

r mg/l r g/i i 5,6 168 Ca 5,83 116 C03 ,6 ! 2,22 106,56 Mg 1,11 13 S04 ,32 1 Cl 3,60 127,8 Na (calculé)5,27 98 ,21 ¡

M03 0,79 48,98

12,21 12,21 1 !

3213 - Marais_du n°_9_-_forage n°_l (i960}

TH 37,3 TAC 27 Résidu sec 792 mg/l

ANIONS - CATIONS r mg/l r mg/l ¡ 5,4 6,54 130 ,80 j C03 162 Ca 2,33 111,84 Mg 0,92 11 ,04 | S04 Cl 4,67 166 Na(calculé) 5,49 126 ,27 ¡

N03 0,55 34,10

12,95 12,95 - 30 -

3214 - Analyse de_l^eau_de ^La_centrale d'Harnes forage 5_(l96O2

TH 39°5 TAC 31° Résidu sec 608 mg/l

ANIONS CATIONS i r mg/l r mg/l i C03 6,2 186 Ca 7,05 141 j S04 2,13 102,24 Mg o,87 10 ,44¡ 1 Cl 2,10 78 Na(calculé) 2,61 60 ,03¡

| N03 / ___ 10,53 10, 53

3215 - Analyse d'eau à la_brasserie_Choteau_de Courrières (1954) TH 51° TAC 37° Résidu sec 1051 mg/l

ANIONS CATIONS _ _ . ir i r mg/l r mg/l j ¡C03 7,4 222 Ca 8,68 173 ,6 ! S0 3,08 147,36 Mg 1,46 17,52 j Í C41 ! 3,21 114 Na(calculé) 6,72 154 ,56 ÍN03 3,17 196,54 j 16,86 i 16,86 - 31 - DIAGRAMME LOGARITHMIQUE

50-z --1000

^-700

20-5-122 Forage de la brasserK Choteau.

20-5-28 Forage de la ville d» Hénln-Lie'tard

prCONCENTRATION EN IONS = MILLiGRÄMMES/^LITRE 32

On passe ainsi d'une eau assez dure (Th = 26°) bicarbo- natée calcique à une eau dure (Th = 51°) bicarbonatée, chlo- rurée et sulfatée, calcique et sodique. Un nouvel argument en faveur de la pollution est donné par le fait que toutes les teneurs en ions s'accroissent en même temps et de façon proportionnelle. En outre, si l'on observe la carte (fig. 321) sur laquelle ont été portés les poids en milligrammes des SO et Cl, on remarque que leurs teneurs sont maximales suivant deux bandes, l'une longeant le canal de Lens et la Souciiez, l'autre suivant le niveau allant du lac de Montigny au canal de Lens. La pollution peut avoir pour cause l'accroissement de sulfates, chlorures et matières organiques inhérent à la forte densité de population, mais aussi le fait bien connu que les eaux de pluie traversant les terrils de mine se chargent en sulfates. Nous citerons aussi une contamination locale im- portante aux Etablissements KULHMANN dsHarnes où l'analyse d'un prélèvement a donné les résultats suivants :

TH 17°5 TAC 51°

ANICNS CATIONS ¡ i r mg/1 r mg/l | C°3 10,2 306 Ca 2,75 55 ! S°4 5,91 283,68 Mg 0,76 9,12 | Cl 4 142 Na(calculé)l9,37 445,51 | N°3 2,77 171,74 22,88 88 1 22, - 33 -

Mais la cause la plus importante semble être due aux infil- trations de la Souciiez et du canal de Lens. Ces infiltrations sont d'ailleurs accentuées par des pompages intensifs créant à ce niveau une zone déprimée rassemblant les eaux polluées ("usine élévatoire" située à 1 km environ des fosses 9 et 17 de Courrières).

Ces cours d'eau sont contaminés du fait des déversements des eaux usées industrielles et domestiques auxquelles s'ajoutent les eaux d'exhaure des puits de mine (rappelons que ces der- nières ont été classées comme étant les plus salées du bassin houiller) .

Cette contamination est prouvée par deux analyses :

3216 - Analyse de_l'eau_de la_Souchez au S d'

TH 28°15 TAC 22° Résidu sec 342 mg/l

ANIONS CATIONS i i 1 r mg/l r mg/i ¡ íC03 4,4 132 Ca 5,27 105 ,4 ¡so4 0,32 15,36 Mg 0,36 4 ,32 ¡ C1 ! 0,56 19,28 /

5,28 5,63 - 34 -

3217 - Analyse de_l^_eau_du canal à Harnes

TH 23°5

ANIONS CATIONS _ r mg/l r mg/l 3,2 96 Ca 3,81 76 ,20 .C03 ,so4 2,26 108,48 Mg 0,9 10 ,8 Cl 4,61 164 Na (calculé) 5,84 134 ,32 ¡N03 0,48 29,76 - J 10,55 10,55 L L _ _ J_

Rappelons que, dans les années qui ont suivi la première guerre mondiale, le dénoyage des puits de mine a été effectué avec rejet de l'eau dans le canal, provoquant un accroissement considérable en sulfate de soude.

A cette pollution chimique s'en ajoute une autre d'origine bactérienne. On a en effet remarqué à la centrale d'Harnes une prolifération de ferro-bactériacées provoquant des dépôts im- portants rougeâtres dans les tuyauteries. Ces dépôts ont été observés aussi à Courrières et Carvin dans des conditions iden- tiques de température. Ces mêmes bactéries auraient d'ailleurs été identifiées dans les galeries profondes du bassin houiller. Il faudrait donc voir là une nouvelle preuve de l'arrivée à la nappe de l'eau d'exhaure par l'intermédiaire du canal. 35

Cependant, bien que très nette, la pollution est en fait relativement locale et, mise à part une bande parallèle aux cours d'eau, d'ailleurs exploitée uniquement pour usages indus- triels, on peut trouver dans les plaines avoisinant.es (E de Courrières, Annay, Hénin-Liétard) une eau qui sans être de bonne qualité peut néanmoins être utilisée à des fins domestiques.

322 - Situât ion_des zones aqu LÎ ères_de_]La_craie

La présence d'eau dans la craie est subordonnée au degré d'altération ou de fissuration de la formation.

Les fissures, verticales ou obliques, permettent à l'eau de pénétrer à l'intérieur de la masse crayeuse. A cet écoulement perdeseensum s'ajoute une autre possibilité de circulation qui s'effectue suivant les joints de stratification. C'est ainsi que les bancs compacts déjà signalés (§ 2321) peuvent s'opposer à la descente de l'eau et provoquer une circulation préféren- tielle à leur niveau. (Gosselet signale à la fosse 2 de Courri- ères un débit de 528 rn3/h, à 24 m à la surface d'un banc dur, le débit atteignit 1200 m3/h pour n'être plus que de 92 m3/h à 35 m).

On ne peut, de 1 ou tes façons, considérer ces bancs com- pacts comme imperméables et admettre l'existence dans la craie de nappes superposées: ces bancs peuvent être lenticulaires et même localement fissurés. Il s'agit plutôt de zones aquifères de rieh f. s s e v ai' i. ab 1 e ,

De la même façon, les zones de craie congloméroïde et les marnett.es superficielle? constituent, lorsqu'elles sont - 36 -

es o < H O -J Cd a Q Cd M Cd Oí • 'Cd Ci. • »-I SCOI O 00 < U i? Cd ala. s: m. No 00 Cd

G> 1 93 x( ND PS ^ ÎB •—1 cr rs U 0'J f-< •r-i rj- CÖ •-o 0) «H ft si 0) !-i •M •H a > U eï u S! A> m ß T3 «M o U S FIGU RES SCHÉMAT I ÇUES DES „VENUES _D 'EAU „LORS m. DES . ^ERÇEMENTS DE _ PJIIT.S __DE MI NE d'après J. GOSSELET

Puits de mine creusés sur - 37 - le plateau crayeux entre Méricourt-corons et Sal— laumines Puits sur les plateaux et puits dans les vallées

Fosse N* 3 Fosse N° 4 d« Courrier«! de Courrières

Puits de mine creusés sol à +43 dans la vallée de la Deûle A sol à +37 HARNES COURRIERES Fosse N» 9 fosse N° 8 de Courrlères de Courrières sol à +28

la crai e

craie

marnes bleues imperméables

Fig-. 322 bis SCHEMAS MONTRANT LA DIFFERENCE DE CAPACITÉ DE DEBIT DE LA CRAIE DANS DES OUVRAGES RÉALISÉS SUR LES PLATEAUX OU DANS DES VALLÉES - 38 «

FIGURES SCHEMATIQUES DES VENUES D'EAU LORS DES PERCEMENTS DE £UIT5_DE I.ÏINE d'après J. GOSSELET

Zones aquifères de la craie

AVION SAL LAUI.Î INES fosse n° 5 fosse n° 5 de Lens de Courrières Sol à +42 Sol à +45

craie sèche

COURRIERES FOUQUIKRES-LEZ-LEMS niveau fosse n° 8 n° 7 240m3/h Courrières Courrières craie aquifere Sol à +26

888V :•;';•'.•!•.' M00 33m 9 4 y.v'•.;':•.' 1250 v^.---. •.••-. .•.O;.'. ^¿>-/39m 42m niveau de la mer ±0 V — 26 23m ±0_ 47m c raie non aquifere

52m marnes bleues imperméables 61 ¿-G2m marnes bleues imperméables

Fig: 322fer

SCHEMAS MONTRANT LA PLUS GRANDE RICHESSE EN EAU DANS LA PARTIE SUPERIEURE DU RESEAU AQUIFERE DE LA CRAIE r - 39 -

Zones riches en eau

129 Indice de classe- ment de l'IRIINPC.

Echelle : 1/50 000

ZONES RICHES EN EAU

(d'après documents de 1UGÄ\7ATERLOT) Fig: 322 - 40 - situées sous le niveau piézométrique, des réservoirs souter- rains où l'eau est souvent très abondante. Ainsi, dans les vallées où ces formations s'observent souvent sur une forte épaisseur, les débits relevés sont toujours très élevés, surtout si on les compare à ceux observés sous les plateaux, (fig. 322 et 322 qu.)

En outre, l'étude des venues d'eau lors du percement des puits de mine de la région, montre que l'eau n'est pas éga- lement répartie dans toute l'épaisseur de la craie, mais qu1 au contraire, les débits exploitables s'observent en général selon une bande de 25 m d'épaisseur moyenne, située au-dessus du niveau de la mer.

Ces différents phénomènes peuvent d'ailleurs être repré- sentés schématiquement comme l'a fait GOSSELET (fig. 322 bis, 322 ter) .

323 — Données sur les P£ln.£:'-PiîHï_2uvra9es ^e captage. Niveaux piézométriques•

Les tableaux figurant aux pages 52 et 53 , donnent les niveaux piézométriques relevés dans les différents ouvrages de la région en août 1962. Ils ont permis d'établir la carte des courbes isopiézométriques (fig. 323). L'étude de cette carte montre un écoulement général orienté S.N.

On constate en outre, au centre de la région étudiée, parallèlement à la vallée de la Souchez, une vaste dépression provoquée par les pompages intensifs de la centrale d'Harnes - 41 -

20.5 •+18,14

Niveau piézométri- que de la nappe de la craie.

-+20 Courbe isopiézomé*— trique de la nappe de la craie.

126 Indice de cl assè- ment de l'I.R.H.N, P.C.

Sens d1écoulement de la nappe NÁ^r-^Hr^^tS

Échelle : 1/50 000

COURBES I.SOPIEZOMETRIQÜES DE LA NAPPE DE LA CRAIE Fig: 323 ~ 42 -

(20/5/37, 38, 39, 40 et 41), de l'usine élévatoire (20/5/135) et les sondages du marais du n° 9 (20/5/129 et 20/5/130). Rap- pelons que la consommation journalière de ces trois séries d'ouvrages est en moyenne de 34 000 m3 soit plus de la moitié de la consommation journalière totale des ouvrages de captage situés sur la feuille de Carvin 5.

On distingue en outre une faible dépression orientée SW- NE de Billy-Montigny à Fouquières-les-Lens provoquée par quelques sources et à un chapelet de petits lacs créés par les affaissements miniers.

324 - Evolution du_niveau de_la nappe

Nous possédons des données assez complètes sur les fluc- tuations du niveau piézométrique au cours des trente dernières années. Nous nous bornerons ici à citer celles qui apparaissent comme étant les plus caractéristiques» Pour cela-,nous avons choisi les trois forages suivants :

- zone à prélèvements minimes : forage d'alimentation de la ville d'Hénin-Liétard (fig. 3241) - zone à prélèvements moyens : forage de la C.G.E. à Billy-Montigny (fig. 3242)

- zone à prélèvements importants : forages de la cen- trale d'Harnes (fig- 3243)

3241 - Ville d'Hénin-Liétard

Les deux forages alimentant la ville sont situés à l'extrémité sud est de la feuille étudiée (fig. 3252 pt 28). , j - -i.. - • i •; -, - ! • : i i t i - '-. •! --. - ! - 1 i t... : i •- \l - - 1 i i •-, - \ r: 1 i..:.! •.: { ',; 1 •••'! i-' ": 'I '." -¡ i a --¡ - , •Vi r >hiqu< irir iqiJOTit 1 C0 IIKJ \f • h se e if |P - PF fttlfl i- Ti il .,.]. 5 si \ # m -i "i ' 1 - 1 — ...... --I Vf Ti:. !!-!'-! -T- -. - j ; : .•'•]•• i . Î ' -. '• i ' ' ¡ : i - . \\ ' -,— : - • I. I •. - J .-.]-• - • 1 ... :| ;•,!:- '•:'{• i ' - '• L ^ I ¡ Î-' 4 : 4 ) 192í 192í >3 2 19314 1?3 6 ? í"2 I9< 19««i 194J '-11* É 4 Í9i é 19SO 1 , Ï i '-.]'• '-: I H- - : 1 - - ••J ; j ;., j. "[ i -.. _._ -t., , « - ¡ ; ' i - • J " . 1 ,

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On remarque ainsi qu'entre 1927 et 1956, l'abaissement de la nappe, contrôlé sur un forage des houillères dans la région d'Hénin a été de 6 m.

3242 - Forage_de ^a_C_1G_1E_1 (Compagnie générale des eaux de Lens) 20-5-17.

Le graphique fourni par le forage alimentant parti- ellement la ville de Billy montre les variations de la sur- face piézométrique parfaitement superposables à celles enre- gistrées à Hénin.

On peut noter cependant un léger arasement des points hauts, dû à l'exploitation locale.

3243 - Centrale d^_Harnes Les 5 forages de la centrale , actuellement en activité, sont situés dans la vallée de la Souchez dans une zone riche en eau mais très exploitée (fig. 3252 pts: 37 à 41) - 45 - Les niveaux n'ont été relevés que depuis 1951. On y constate un point très haut en 1952 suivi d'une chute, maximale en 1956, et d'un nouveau relèvement jusqu'en 1958.

Ces trois forages mis à part, on a constaté, à Pont-à-Vendin, que de 1926 à 1957 le niveau est passé de 2,20 m à 8 m, soit un abaissement de 5,80 m.

De même, à Noyelles-sous-Lens, on a noté entre 1936 et 1957 une dénivellation de 5 m.

L'étude comparative des graphiques précédemment cités montre une évolution semblable de la nappe entre ces différents points d'eau. Si on établit un parallèle entre ceux-ci et un forage situé en amont (gare d'Achiet) loin de toute zone in- dustrielle, on remarque encore une évolution identique des niveaux.

Cette constatation prouve l'importance de la pluviométrie sur les variations de la nappe. Ainsi, par exemple, les années de faible pluviosité comme 1954 et 1955, se marquent nettement sur l'ensemble des diagrammes par un abaissement des courbes.

Il ne faut pourtant pas, même si l'on admet une diminution de la moyenne des précipitations, négliger les répercussions d'une exploitation intensive de cette nappe. Les meilleures preuves en sont encore : d'une part, la dépression est ouest notable observée le long de la Souchez correspondant à une zone de pré- lèvements moyens, et d'autre" part, la brutale remontée des eaux en 1940 provoquée par l'arrêt des industries. - 46 -

On remarque enfin au cours de ces dernières années un abaissement plus marqué des niveaux sous les plateaux (6 m à Pont—à-Vendin) que dans les vallées (5 m à Noyelles); ceci étant surtout provoqué par des variations dans la circulation et l'alimentation de la nappe qui est réalîmentée dans la ré- gion d'Harnes en particulier, directement par la Souchez.

325 -> Bila£_d_^xpJU^itation de__la nappj? 3251 — Apport_des_pré£Í£ÍJbations_ Une faible partie de la surface étudiée, soit environ 5 km2, possède un revêtement tertiaire imperméable empêchant la percolation des eaux météoriques. La surface de la région étudiée étant de 64 km2, la surface totale de péné tration est donc de : 59 km2.

D'après la formule de Turc de 1'évapotranspiration i

D = P2 0,9 + (300 + 25 T + 0,05 T3)2

avec P = hauteur moyenne des précipitations égale à 581 mm (5 15) T = température moyenne annuelle égale à 10° (§ 15)

on trouve : 446 mm. Il reste donc pour 1 * infiltration et le ruissellement une hauteur moyenne annuelle de 581 — 446 = 135 mm soit 23^ environ de P. - 47 -

Si on admet que le ruissellement est faible, compte—tenu de la faible épaisseur de limons, l'apport à la nappe serait dans ces conditions de l'ordre de 15$ ; on aurait donc :

Volume des précipitations reçues annuellement :

6 3 59 x 0,581 x 10 = 34a279o000 m

Volume percolant vers la nappe de la craie en admettant une infiltration de 15% t

34.279*000 x 15 = _5.141«85 ... __0_ m3 100

L'apport journalier est donc de l'ordre de : 14 000 m n

3252 - Prélèvements

Les tableaux des pages 52-53 , et la figure 3252 donnent l'emplacement des principaux ouvrages d*exploitation de la nappe de la craie et l'importance de leur débit. Le total journalier des prélèvements est de 66 150 m3 environ dont une par- tie très importante 53 810 m3 sert aux besoins industriels.

326 — Pggsit)ij:i^és_de_la_iiappe_de_la_craie Les prélèvements effectués dans la nappe de la craie sont ici très supérieurs aux apports directs des précipitations tom- bant sur l'ensemble de la coupure n° 5«

Le débit de l'ensemble des ouvrages de captage ne peut être maintenu que par l'apport souterrain des régions situées à l'amont qui, en raison de leur industrie moins développée présentent des - 46 -

+20 20.51 -f1 5 Courbe isopiézotuó trique

50 lonsomniation en m3/jour

16 Indice de classe- ment de l'iRHNPC.

Prélèvements d*eau potable

Prélèvements d'eau industriel le

Echelle : 1/50 000

RÉPARTITION DES PRINCIPAUX UTILISATEURS DE LA NAPPE DE LA C^AIE. Fig: 3252 - 49 - disponibilités souvent importantes* En outre, comme nous l'avons déjà vu plus haut, les possibilités de la craie ne sont pas éga- les en tous points. Les débits les plus élevés ont en effet été observés parallèlement à la Souchez et dans la partie supérieure de la craie.

327 — Si l'on compare les figures 321 — 322 quat. et 3252, on remarque que la zone la plus riche en eau est la plus exploitée, mais qu'elle est aussi la zone maximale de pollution. Ceci étant dû essentiellement au fait que nous sommes ici dans une zone fissurée au maximum sur une forte épaisseur et réalimentée direc- tement par infiltration des eaux polluées du caaal de la Souchez^ la circulation souterraine étant accrue par les pompages intensifs. En outre, si l'on observe la figure 323 on voit que ces pompages ont créé une zone déprimée empêchant un drainage normal de la nappe et créant au contraire une concentration des eaux sursalées. On remarque d'ailleurs que les forages destinés à l'alimentation en eau potable des villes et des cités sont concentrés sur les pla- teaux; alors que les forages alimentant les lavoirs des houillères nécessitant un fort débit pour une composition chimique non pré- cisée s'observent dans les vallées.

Cependant, pour d'autres industries,, l'utilisation de ces eaux nécessite un contrôle constant des teneurs en ions. Ces eaux pouvant provoquer des incidents graves (centrale d'Harnes : dété- rioration des conduites par les ferro—bactéries). - 50 ~

D'un autre côté bien que dans cette région l'alimentation de la nappe soit nettement déficitaire (le bilan étant fait sans considération des apports extérieurs), les signes de fai- blesse montrés par celle—ci, au cours des dernières années ne semblent pas aussi inquiétants que ceux observés dans la région de Douai—Valenciennes. Ce fait est dû aux apports Immédiats des régions avoisinantes excédentaires (voir Douai 1 et 2) ainsi qu'à la réalimentation directe par les infiltrations de la Sou- ciiez atténuant largement l'abaissement constaté du plan d'eau.

Cet abaissement est d'ailleurs pour une bonne part provo- qué par une diminution du volume des précipitations au cours de ces dernières années (1954—1955 en. particulier). Actuellement on observe même une nette remontée du plaît d'eau.

Cependant, bien qu'en cet endroit la richesse en eau soit indéniable, toute nouvelle ponction importante devrait être en- visagée avec la plus grande prudence.

Ainsi en ce qui concerne la création de la nouvelle centrale de Courrières, qui nécessitera un prélèvement supplémentaire de 8500 m3/jour, CWATERLOT écrit ceci s "la mise en service des forages au démarrage de la centrale d'Harnes ne pourra que faire baisser encore le niveau. Si l'abaissement du plan d'eau arrive à vo'isiner avec la cote zéro, qui est celle à partir de laquelle la craie n'est plus aquifère, on pourra être alors à la limite des possibilités de la nappe. - 51 -

Une telle augmentation des prises d'eau pourrait être assez grave pour l'avenir de la nappe dan~. cette région".

4 - RESUME DES CONCLUSIONS PRECEDENTES

41 - Nappes secondaires

En ce qui concerne les terrains s Quaternaire, Tertiaire, Turonien inférieur et moyen et GéyifKirir'ieri, leur débit étant nul ou très faible, ils ne présentent doïio dans la région aucun in- térêt au point de vue îiydrogeoloy i que »

Quant aux eaux du Primaire? leur forte minéralisation les rend totalement inexploitables.

42 - Nappe principale

Apports moyens journaliers ...... » .„„...,..... 14 000 m3

Prélèvements j ournalier.^ <•> o...... 66 150 m3

II est bien entendu que C&K chiffra-' t i erut^ïit pas compte des apports de l'amont ni des ir:f :l I t:r . < ::..

En outre, le fléchissement du plan d'eau déjà observé nécessite une prudence toute particulière pour la création de nouyeaux ouvrages.

CDASSONVILLE Ingénieur-géologue au BRGM» J.nESOIGNIES Ingénieur-géologue au BRGM. G.WATERLOT Professeur à la faculté des sciences de Lille. F. WIEME Etudiant à la faculté des sciences de Lille. - 52 - RESUME DES DONNEES RECUEILLIES SUR LES PRINCIPAUX OUVRAGES

EXPLOITATION JOURNALIERE COTE DU NIVEAU EN 113/J. COMMUNES DESIGNATION DE L'OUVRAGE N° SQRNPC PIEZOMETRIQUE eau eau OBSERVATIONS potable industrielle

20/5/1 ANNAY-SOUS-LENS Cité Camus +18,37 200 m3 20/5/2 NOYELLES Forage n° 3 20/5/3 HENIN-LIETARD Forage n° 2 Est +22,12 1000 m3 20/5/4 FOUQUIERES-LES-LENS Brasserie La Revanche +18,02 350 m3 20/5/6 HENIN-LIETARD Puits E.D.F. +24,10 20/5/7 HENIN-LIETARD Ancienne malterle Villain +24,74 20/5/8 HENIN-LIETARD Brasserie B.Ledieu +25,20 20/5/9 HENIN-LIETARD Brasserie Gourlet +25,01 20/5/11 COURRIERES Fosse 18/16 20/5/13 HENIN-LIETARD Puits de la gare S.N.C.F. Rebouché 20/5/16 HENIN-LIETARD Tannerie Devred +23,86 50 m3 20/5/17 BILLY-MONTIGNY Compagnie générale des eaux +23,75 20/5/19 HENIN-LIETARD Société Schwinn +23,80 20/5/20 FOUQUIERES-LES-LENS Forage Hôpital Ste-Barbe +22,65 80 m3 Réserve 20/5/21 HARNES Forage de la fosse 9 +16,62 1000 Hi3 20/5/22 BILLY-MONTIGNY Forage de la Cité Pierrard +27,59 200 m3 Hors service 20/5/23 MONTIGNY-EN-GOHELLE Siège 7/7bis Est +20,646 300 m3 20/5/24 HENIN-LIETARD Direction des mines de Drocourt +23,95 20/5/25 DROCOURT Forage de la fosse 1 +26,65 3600 m3 20/5/26 HENIN-LIETARD Siège 6 Est +21,58 480 m3 20/5/27 HENIN-LIETARD Siège 6 Bis +24,325 20/5/28 HENIN-LIETARD Service d'eau ND 3000 m3 20/5/29 TIOYELLES-SOUS-LENS Forage de l'ancienne briqueterie +26,53 20/5/31 CARVIN Forage de la brasserie Six Rebouché 20/5/32 CARVIN Puits de Xi. Deswarte +18,96 20/5/33 BILLY-MONTIGNY Puits de la gare +22,92 20/5/35 Ancienne fosse 6 +16,02 20/5/36 HENIN-LIETARD Puits de l'ancienne briqueterie Rebouché 20/5/37 HARNES Forage n° 2 de la centrale ND 20/5/38 HARNES Forage n° 4 de la centrale ND 20/5/39 HARNES Forage n° 5 de la centrale ND 10000 m3 20/5/40 HARNES Forage n° 6 de la centrale ND 20/5/41 HARNES Forage n° 7 de la central« ND 20/5/42 COURRIERES Siège 7/19 +16,93 1000 m3 20/5/43 HENIN-LIETARD Siège 3/3 bis Est +23,96 Hors service 20/5/44 MERICOURT Nouvelle cité de Méricourt +27,02 500 m3 20/5/45 BILLY-MONTIGNY Siège 10/20 +23,66 1000 Hors service 20/5/46 BILLY-MONTIGNY Siège 2 ouest +22,47 500 20/5/47 BILLY-MONTIGNY Lavoir central +21,51 1000 - 53 - (SUITE)

EXPLOITATION JOURNALIERE COTE DU NIVEAU EN &Í3/.I N° SGRNPC COMMUNES DESIGNATION DE L1OUVRAGE PIEZOMETRIQUE eau eau OBSERVATIONS potable industrielle

20/5/48 BILLY-MONTIGNY Siège 3/15 +21,02 2400 m3 20/5/49 BILLY-4I0NTIGNY Siège 3/15 +21,02 2400 m3 20/5/54 BILLY-MONTIGNY Forage de la brasserie Bravel 30 m3 20/5/55 BILLY-MONTIGNY Epicerie Vame He +23 20/5/122 COURRIERES Forage de la brasserie Choteau +18,33 10 m3 20/5/124 ESTEVELLE Forage de la cimenterie Gambier ND 6500 m3 20/5/125 ESTEVELLE Cité St.Paul +18,98 200 m3 20/5/126 ESTEVELLE Siège 24/25 +18,14 1000 m3 20/5/127 ESTEVELLE n M Constatiitine +18,65 500 m3 20/5/126 NOYELLES-SOUS-LENS Silge 23 +22,12 1450 m3 NOYELLES-SOUS-LENS 20/5/129 Marais du n° 9 ND 9000 m3 20/5/130 H It M 20/5/131 FOUQUIERES Siège 6/14 +21,57 1000 m3 20/5/132 HENIN-LIETARD Forages 1 et 2 de Beaumont +24,89 800 m3 20/5/133 HENIN-LIETARD Forage 3 M +23,832 800 m3 20/5/134 HENIN-LIETARD Forage 4 •• +26,85 800 m3 20/5/135 HARNES Usine élévatoire ND 15000 m3 20/5/136 M It M

Total é.. 13 140 + 53 010 « 66 150 ra3

Inrf.ct 20-5

ANALYSE CHIMIQUE D EAU

Date d'arrivée 1954 •" d'ordrt

Provenance HARNES Usine fourrières Kulmann

EXAMEN AU LABORATOIRE

Aspect a« repos Odeur .

ANALYSE PHYSIQUE :

Résistivité électrique (en ohms cm) pH électrometrique

ANALYSE CHIMIQUE

Degré hydrotimétrique total (TH) calculé (¡néthode normalisée) Résidu sec (a 180 ) par I 000 mi Alcalinité libre (en NaOH) * combinée (en COKa) 250 « « (en TAC)

Chlorures en Cl 1 \t> Sulfates (en SJ4H2) 99,6 Azote ammoniacal (en NH3) 2,2 Azote nitreux (en N02H) 2^7 Azote nitrique (en NO3H) 20 Chaux (en CaO) Magnésie (en MgO) Matières organiques (en 0) (Dosage en solution acide) (Dosage en solution alcaline

Fer ien Fe¡

CONCIUSIOWS 20-5

ANALYSE CHIMIQUE D EAU

Date d'arrivé« 1957 HARNES Ets Kulciann

EXAMEN AU LABORATOIRE

Aspect a« repos ' Odeur .

ANALYSE PHYSIQUE :

Resistivitê électrique (en ohms cm) 345

pH electrometrique * 7 •*

ANALYSE CHIMIQUI

' v Degré hydrotimétrique total (TH) 17*5 calcule (inethode normalisée) Résidu sec (a 180 ) 666t>22 par I 000 ml Alcaltmte libre (en NaOH) 510 combinée (en C03CJ) « « (en TAC) 51° Chlorures en Cl 142 Sulfates (en S34H2) 2Ö9 •<5 Atote a.Ti.noniacal (en NH3) 63 9 '-• Azote nitreux (en NO2H) 3 Azote nitrique (en NO3H) 17 .5 Chaux (en CaO) 77 «1 Magnésie (en MgO) 15.1 Matières organiques (en 0) 3 • 6 (Dosage en solution acide*) 4 .1 jDo^ageen solution alcaline) 0.15 Fer (en Fei

CONCLUSIONS indtc. 20-5-34

ANALYSE CHIMIQUE D EAU

Date d'arrivée 1957 •* d'ordre

Provenance II ame s de canal

EXAMEN AU LABORATOIRE

Aspect a« repos

Odeur

ANALYSE PHYSIQUE :

Resistivite électrique (en ohms tmt

pH éleftrometrique 7 &Q5

AMAIYSE CHIMIQUE

Degré hydrotimetriqu* total |TH) 23,5 cafeute (nethode normalisée)

ar set [,< ISO ) 1800 P * 000 ml Alcalinité hbre (en NaOH) combinée (en COiCa) 160 « « (en TAC)

Chlorures en C ' 1 10,9 Sulfates (en S04HI) Azote a n.no.incat (en NH3) 26 Azote nitreux (en NOïHï 3 »5 Aiotr- nitrique {en NO3H 30 Cl" iu> en C.iO) i 06 ,6 Magneuf ¡en MgO) 18 Mattere, organiques (en 0| ' Josage en solution acide < 5 .] en solution alcaline 4 .4 Fer en Fe Q# 24

CONCLUSIONS : Indict : 20-5-4

ANALYSE CHIMIQUE P EAU

Date d'arrivée : 18/1/56 •* «Tordr« : 334

Provenance; FOUQIESES LES LENS (P.D.C)

EXAMEN AU LABORATOIRE

Aspect a« repos : limpide incolore Odeur: nulle

ANALYSE PHYSIQUE :

Résistivité électrique (en ohms cm) : 1090 pH électrométrique: 7*1

ANALYSE CHIMIQUE :

Degré hydrottmétrique total (TH) 41° calculé (méthode normalisée)

Degré hydrotimotrique permanent (Tp) 17°5 _, ,™rtcm3 Résidu sec ta 180) . . ." ï .V: 714 mg par 1000 par 1.000 ml Alcalinité libre (en NaOH) néant « combinée (en CO3Ca) 2Ö0 mg * rt

« « (en TAC) ># 28° Chlorures en Cl 120 rag " H Sulfates (en S04H2) 100.8mg " "

Azote ammoniacal (en NH3) si# # néant Azote nitreux (en N02H) néant Azote nitrique (en N03H). . . . , 50 mg " M Chaux (en CaO) 163.2 r.;g par 1 .OüO cm Magnésie (en MgO) , 22.3 mg " n Matières organiques (en 0) (Dosage en solution acide) 0,2 ng (Dosage en solution alcaline) , 0.5 " " H Fer (en Fe) 0.08 " " "

CONCLUSIONS :

LILLE le 28 janvier 1956 LE iJírtHCTEUR x ill isible indi» 20-5-122

ANALYSE CHIMIQUE D EAU

Date d'arrivée : 22.3.54 d'ordre 1366

Provenance P. CHOTEAÜ

EXAMEN AU LABORATOIRE

Asp«ft am repos

Odeur

ANALYSE PHYSIQUE

ftesisttvite électrique (en ohms cm) 812

pH electrometnque ^ *

ANALYSE CHIMIQUE

Degré hydVotimetriquf total (TH> calcule (nethode normalisée)

Résidu se< (a 180 ) 1051 par I 000 ml Alcalinité libre (en NaûH) co.nbmee (en C03C.1) 370 « « len TAC) 37 0 Chlorure» en Cl 114 Sulfates (en S >4H 2) 150. 8 Azote a.-nmoniacal (en NH3) Azote nitreun (en NO2H)

Azot.- nitrique {en N03HJ 200 1 Chau* ien CaO) 243. 1 Magne>ie (en MgO) 29. 2 Mattere! organiques (en 0) 1 Oosage en solution acidei 1. 3 ' Oo^age en solution alcaline 1 1. 2 Fer ten fe- 0. 07

CONCLUSIONS Indie« : 20-5-38

ANALYSE CHIMIQUE D EAU

Date d'arrivée 7.3.62 •• d'ordre 2143

Provenance HARNES P de C Centróle électrique - Forage 4

EXAMEN AU LABORATOIRE

*$pect a« repos Limpide a*ec abondant dépôt ferrugineux Odeur Nulle

ANALYSE PHYSIQUE :

Kesistivitê électrique (en ohms cm) 1.0Ö3 7.2 pH electrometrtque

ANALrSE CHIMIQUE

39°6 Degré hydrotimëtrique total (TH) calcule (.nethode normalisée) Re*idu sec (a 180 ) 758 par I 000 ml Alcalinité libre (en NaOH) Huant * combinée (en CO3Ca) 305 « « (en TAC) 30°5 Chlorures en Cl Sulfates (en SJ4HÎ) Ai^te ammoniacal (en NH3) 2 .9 Azote nitreux (en NO2H) n¿ant Aiote nitrique (en N03H) 8 Chaux 'en CaO) 191 .1 Magner (en MgO) 22 .3 Mauere-, organiques (en 0) (Dosage en solution acide) 2 .8 Dopage en solution altaline 2 .0

Fer en Fe. 1.04

C KLIJSIONS

LILLE, le 22 mars 1962 tnd.c. 20-5-2Ó

ANALYSE CHIMIQUt DÍAU

Date d'arriver 3], >#()0 •" d'ordrt

Provenance HßÄlN LIlïTARI) I'-D-C

15, route de Lens

EXAMEN AU LABORATOIRE

Aspect aw repoi LiïïlpLÛC, incolore

Odeur Nulle ANALYSE PHYSÍQUf

flf">tstivi(e elettnquf (en ohms tm) 2,150

pH ¿lectrometrtque 7f3

ANALYSE CHIMIQUE

Degré hyd'Otimetrique total {In) 26° calculé {.aethode normative)

Résidu se^ {: 180 ) 34 6mg par )00 0ml par I 000 ml Alcalinité libre (en NaOH) néant tombtnee (en CO3Ca) 250 « « (en TAC) 25° Chlorures en Cl 20 Sulfates (en SD4Hï) 18.9 Azote ar.vnor.i.uat (en NH3) m'ftñt Azote n:treu< |en KO2H) nt'ant Aiote nitriqur {*.-(* N03K; .20 Chaux ;en CaO! 123, 1 Magne,i* (en MgO) 1Ô.9 Matières org«imques (en 0) i Dosage en solution a*idï" 0.3 i Domße en volution alcaline* 0.Ö

Fer ien Fe. C » 2¡

CONCLUSIONS

MLLli, if> 15 avril 3 960 Imite« 20-5-1

ANALYSE CHIMIQUE D'EAU

Date d'arrivé« 17.5.56 . R* d'ordr« 2638

Provenance ANN AY SOUS LENS Nouveau forage Cité "Mon Idée"

EXAMEN AU t ABORATOIRE

Aspect a« repos légèrement opalescente avec dépôt d'hydrate ferricjue Odeur nulle

ANALYSÉ PHYSIQUE

Resistivite eledrique (en ohms im| 1757,4 pH electrometrique 7 •3

ANALYSE CHIMIQUE

Degré hyJ^oltmetnquf total (TH) 34,9° calculé Methode normalisée)

Résidu sec (i 180 ) 471 par I 000 Alcalinité libre (en N-i H) néant « combinée (en C03Ca) 260 <( • (en TAtj

Chlorures en CI 26 • Sulfates (en SJ4H2) 61,9 Aiote a.n.rjonMcal (en NH3) néant Azote nitreux (en N0ÍH) néant Azot-1 nitrique {en N03H 15 Chaux en C.iOl 176,3 1 A Magncuf (en MgOj 14 Matière* organiques (en 0) (Dosage en solution acide ! 1,4 i OoiAge en volution alcaline< 1,0 Fer -en U. 0,84

CONCLUSIONS EAU FERRUGINEUSE

LÏLLEp lo 19 mai 1956 \ I Indi« 20-5-36

ANALYSE CHIMIOUF DTAU

Dale d'arrive» O.fj.60 •' d'ordr« '-»620

Provenante IIA3NSS P de C ge 4 Centrale élcctriçue

EXAMEN AU LABORATOIRE

limpide avec depot ferrugineux nulle

ANALYSÉ PHYSIQUE

Reitsttvitr elfttriqu* (fn ohms imj 1 «¿

pH elpitromerriQue 7» 1

ANALYSE CHIM.OUE

oi

Bf.idu ,«•• . . ¡FO i 630 par I 000 ml Alcaliniio ¡ibi* i«n NaJH) noant tOTibinóe íen CO3Ca} 270 « . (en TAC) 27°

Chlorure-, -r. CI 103 Sulf.ïl*"- (PU i i 4 H i I 1 O.J a T Azote a M i-.oi--cal (.-n NH3) BÎÎaut Aïotf n.'ireu« ien N02H) u^ûllt Azoti- nttriquc un N0ÍH OpO

ChauA .'.i (.aO; I67r3 Ma^ntiiie len MgO) ? M,u le»?. organiques (en 0) • jo-j.^ge en solution díidt- 1«! 3oi-ige en solution a'cahne 1#^ Fer ,en Fe 0.52

CONCLUS,--*^ Eau ascez mindraliaé©, ferrugineuse

LUX-., le 17 mai i960 Indice : 20-5-135

ANALYSE CHIMIQUE D'EAU

Oate d'arrivée 3.5o60 N° d'ordre 3622

Provenance : HARNES PAS-DE-CALAIS

Forane n° 2 Marais 9

EXAMEN AU LABORATOIRE

Aspect a« repos : Limpide, incolore Odeur : Nulle

ANALYSE PHYSIQUE :

Résistivité électrique (en ohms cm) 1218 7 pH électrométrique :

ANALYSE CHIMIQUE :

Degré hydrotimétrîque total (TH) 42°2 calculé (méthode normalisée) Résidu sec (à 180 ) 674 mg par 1.000 ml Alcalinité libre (en NaOH) n (-. an t « combinée (en C03Ca) 270 « « (en TAC) 27' Chlorures en Cl 100 Sulfates (en S04H2) 105 Azote ammoniacal (en NH3) néant Azote nitreux (en N02H) néant Azote nitrique (en N03H) Chaux (en CaO) 20 Magnésie (en MgO) 204.2 Matières organiques (en 0) 23.0 (Dosage en solution acide) 0.5 (Dosage en solution alcaline) 0.6 Fer (en Fe) 0.06

CONCLUSIONS :

Lille, le 27 mai 1960 Indice : 20-5-135

ANALYSE CHIMIQUE PEAU

Date d'arrivée : 3.5 • 60 *• d'ordre : 3621 Provenance: iiAiïI-iiîS P»deC.) Forage 1 - Marais du 9

EXAMEN AU LABORATOIRE

Aspect a« repos : Limpide, incolore Odeur : nulle

ANALYSE PHYSIQUE :

Résistivité électrique (en ohms cm) : 994 pH électrométrique : 7.1

ANALYSE CHIMIQUE :

Degré hvdrotimétrîque total (TH) 37°3 calculé (méthode normalisée) Résidu sec (à 180) 792 mg Par 1.000 ml Alcalinité libre (en NaOH) néant « combinée (en C03Ca) 270 « « (en TAC) 27° Chlorures en Cl 1 AA Sulfates (en SO4H2) 114 2

Azote ammoniacal (en NH3) 3#£ Azote nitreux (en NO2H) néant Azote nitrique (en NO3H) 35 Chaux (en CaO) 183 3

Magnésie (en MgO) lß|4 Matières organiques (en 0) (Dosage en solution acide) 0.4 (Dosage en solution alcaline) *»O

Fer (en Fe) 0>12

CONCLUSIONS :

Lille, le 27 mai 1960 Indi« : 20-5-135

ANALYSE CHIMIQUE D'EAU

Date d'arrivée : 3.5o60 M" d'ordre : 3623

Provenance : HARNES PAS DE CALAIS Forage 3 - Marais du 9

EXAMEN AU LABORATOIRE

Aspect a« repos Llropide,inrolore Odeur : null e

ANALYSE PHYSIQUE :

Resistí vité électrique (en ohms cm) 1029 pH électrométrique : 7.1

ANALYSE CHIMIQUE :

Degré hydrotimétrique total (TH) 40°6 calculé (méthode normalisée) Résidu sec (à 180) 77Ô i par 1.000 ml Alcalinité libre (en NaOH) n é an t € combinée (en C03Ca) 285 « « (en TAC) 28°5 Chlorures en Cl 140 Sulfates (en S04H2) 143.6 Azote ammoniacal (en NH3) ,3.6 Azote ni treu x (en NO1H) néant Azote nitrique (en NO3H) 20 Chaux (en CaO) 199.3 Magnésie (en MgO) 20 Q 2 Matières organiques (en 0) (Dosage en solution acide) 1.1 (Dosage en solution alcaline) 1.6 Fer {en fe) 0.06

CONCLUSIONS :

Lille, le 27 mai 1960 Indi» 20-5-39

ANALYSE CHIMIQUE D LAU

Datr d'arrivée 13-5.60 «• d'ordr* 4O()8

e HARNES P de C Centrale électrique Forage \° 5

EXAMEN AU LABORATOIRE

a« r^po. Limpide ;ivec dépôt d'hydrato ferrique

Odeur ^ Null tí

AMAlYSf PHYMQUf

Resislmte électrique |fn ohms cn»| 1.295

pH etectromefrique '

ANALYSÉ CHIMIQUE

Degré hyd otinetriqu«- tota! ¡TH| 39°5

calcule «.iiithode r.orm.iliietj f Résidu se. {¿ IPO) sur l c»u décantée 608 paf , 0O0 m, Alcalinité libre (en NaOH) nuant combinée (en CO3Ca) O1U « . (en TAC) 310

Chlorures en CI 78 Sulfates (en $r)4H?j 104,6 Azote a.'n.nor.ijuat (en NH3) 1_9 Aiote nitreuï (en N02H) lléant

Aiott- nitrique (en N03H¡ traces Chaux ;ea CaO) 197,6 " Mijiné>ie (en MgO) 17,3 Matières organiques (en 0) < Dosage en solution acide; 3 Q 'Dopage en solution alcaliner' 2,9 fer ien Fei sur l'eau homogénea- 2,24 sée par égitation

CONCLUS. ;i*S Eau minéralisée - A signaler la présence rT ammoniaque et la teneur tres élevée en fer

LILLE, le 20 JUIN I960 1 tnéUm 20-5-40

ANALYSE CHIMIQUE D'EAU

Date d'arrivé« 13.5.60 M- d'or dr. 1070

revenante HARNES P de G Centrale électrique Forage n° 6

EXAMEN AU LABORATOIRE

Aspect a« rppos limpide avec dépôt d'hydrate ferrique Odeur Nulle

ANALYSE PHYSIQUE

Resistivité électrique (en ohms cm) 1.3bS pH électrometriqu« .

ANALYSE CHIMIQUE

Degré hydrotimetrique total (TH) 40 calculé ( néthode normalisée)

Re»idu set (j 180 ¡sur l'eau décantée 570 par i ooo mi Alcalinité libre (en NaûK) néant co.Tibinee (en CO 3d) 35o « « (en TAC} 35°5 - *- Chlorures en C t 5() ^* Sulfates (en S04HÎ) 64,7 Azote a.Ti.no.-itacal (en NH3) , ' v Azote nitreus (en N02H) néant Azote nitrique /en N03H) ._ . Chaux len CaO) ..', Magnésie (en MgO) Matiere> organique!) (en 0) i Dopage en solution acide) i 2 i Dosage en solution alcalino \ 5 Fer ¡en Fei sur l'eau homogé— neisée par agitation 0,68 '

CONCLUSIONS Eau minéralisée - A signaler la présence d»ammoniaque et la teneur assez élevée en fer

LILLE, le 20 juin Indict 20-5-41

ANALYSE CHIMIQUE D EAU

Oat* d'arrivé« 13.Ô.60 d'ordr* 4072

Provenance HARNES P de C Centrale électrique Forage n° 7

EXAMEN AU LABORATOIRE

Aspect a« repos Limpide avec loger dépôt d'hyfrate ferrique Odeur Nulle

ANALYSE PHYSrQUE

Resist m te électrique (en ohms cm) i O

pH électrometnque 7.1

ANALYSE CHIMIQUE

Degré hyd otimétriqur total (TH) 39° 9 calcule {."•léthodf normalisée}

Résidu set (i 180 ) 646 par t 000 ml Alcalinité libre (en NaOH) néant » combinée (en C03Ca) 330 « « (en TAC) 33°

Chlorures en Cl 86 Sulfates {en SO4H2) 95.8 Azote ammoni.ical (en NH3) 1.5 Azote nitreux (en N02H) néant Azote nitrique (en NO3H) 5 Chaux {en CaO) 201,7 15.6 Magnésie (en MgO) Matières organiques (en 0) i Dosage en solution acide) 1*9 'Doiageen solution alcalin«) Fer ten Fei sur l'eau homogéné- isée par agitation 1»52

CONCLUSIONS Kau minéralisée A signaler la présence d'ammoniaque et la teneur très élevée en ter LILLE, le 20 juin I960 Indica : 10-5-27

ANALYSE CHIMIQUE PEAU

Date d'arrivée : 18.9.59 H* d'ordr«: 6 857

Provenance : HENIN LIETARD (Pas de Calais) Fosse 6 bis Salle de Pompage

EXAMEN AU LABORATOIRE

Aspect an repos ; Limpide incolore Odeur : Très légère odeur de moisi ANALYSE PHYSIQUE :

Résistivité électrique (en ohms cm) : 1368 pH électrométrique .• 7.4

1YSE CHIMIQUE :

Degré hydrotimétrique total (TH) 36°9 calculé (méthode normalisée) Résidu sec (à 180) 568 par 1.000 ml Alcalinité libre (en NaOH) néant « combinée (en C03Ca) 220 « « (en TAC) 22°

Chlorures en Cl 104 Sulfates (en SO4H2) 73.9 Azote ammoniacal (en NH3) néant Azote nitreux (en NO2H) néant Azote nitrique (en NO3H) 35 Chaux (en CaO) 177.9 Magnésie (en MgO) 20.9 Matières organiques (en 0) (Dosage en solution acide) KO (Dosage en solution alcaline) 0.7 Fer (en Fe) 0.06

CONCLUSIONS; Eau de composition chimique constante propre aux usages domesti- ques au moment du prélevèrent

LILLE, le 17.10.1959 20-Ü-4 1(2)

LABORATOIRE HAT I OU AL DES IIïD'jSTSins AGRICOLES £ ALL\iEí!TAIí?ES

13 rue de lr Univers i tó - DO'üAI (Mord)

ANALYSE D'SAU

Provenir., ce j D^ASSiniI- COOPERATIVE LA HEVAiXHE

FOUQUIERES LES LEUS

A::ALYSE PITYS' : A:?A YSÍÜ SOMMAIRE Couleur . li '.pide Titre -!ydrotinctrique total 44 Odeur .. ïîor aie Titre ïiydrotvnotrique pernanent 17 Saveur . normale Tit^e hydrotimotrique temporaire 27 liitrites néant t Titre alcalimétrique au métiiylorange en -mg : d'S04II2 /litre

aTant 3:û,S Nitrates néant .C j ( apr?;s tSbul 1 i tion. . . . pH ; s Titre cilc iriiiitrique r la p?iénolphtalcine 0 t T.A avant ebullition 0 apres ebullition t lîosidu sulfurique en ni^g/litre Ö2Ö

CATIONS mg/litre millivala mmg/litre Ciiaux (CaO) . .?27^ -28,. .. 8.10 de Ca x20 162 Magnésium (:.go) 16.7 -::o 0^03 de ï.ig xl2 10.0 Sodium (Na20) Ï00 -:)1 2.90 de i\*a . ...x23 67 Fer (FeO)..,.... n-,'ant -.iO.... néant de Fe x-0 néant

Toi 1 111.G3J 20-5-4 2(2)

Anions mmg/litre mmg/litre

Acide carbonique Combiné (Co3)....324 -30... 5.40 de Co3 *30 324 Sulfates (So3).. 108,8 -40 2,72 de So4 x48 130.6 Chlorures (Cl) 124.2 -35.5 3.50 de Cl x35.5 124.2 Silice (Sio2).. 7.5 -30 0.25 de Slo3 x38 9.5

Total 11.87 Total.... C2'

Matières organiques évaluées en mmgr/litre d'oxygène emprunté au MnO4K en milieu sulfurique « 0.4

Résidu d'évaporation en mmg/litre 822

Observations : Vu et contrôlé Le Professeur de Brasserie, signé : illisible DGUAI le 14 août 1957

Le Directeur du Laboratoire

signé : illisible dossier 20/5/4

LABORATOIRE NATIONAL DES INDUSTRIES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES

13 rue de l'Université - DOUAI (Nord)

Analyse Microbiologique d' EAU

Echantillon : prélèvement en bxuut.eille stérile sous glace

PROVENANCE : BRASSERIE COOPERATIVE LA REVANCHE à FOUQUIERES LES LENS

Examen direct :

Examen après culture sur moût t

Examen après culture sur bière : ,

Examen après culture sur eau de levure :

Germes Totaux cultivables sur gélatine après 15 jours : par 1itre.252,000

Recherche de 1'Escherichia Coli et numération sur milieu peptoné et phéniqué néant.

Observations Eau potable

Vue et contrôlé i Professeur de Brasserie DOUAI le 14 août 1957 itte eau peut, du point du vue LE Directeur du Laboratoire ictérien, être employée pour i fabrication. signé : illisible

Lgné t illisible PAS-DE-CALAIS dossier 20/5/4 FOUQUIERES-LES-LENS

INTERPRETATION DE L'ANALYSE

II s'agit d'une eau renfermant en quantité sensible- ment égale du bicarbonate et du sulfate de calcium. Le sodium s'y trouve sous forme de chlorure de sodium et sullate de sodium ( ce dernier se? n'est pas indiqué pour la fabrication)«

II faut éviter 1'ebullition prolongée de l'eau qui pourrait la rendre alcaline. La présence simultanée de bicarbo- nate de calcium et de chlorure de sodium donne à 1'ebullition du carbonate de soude alca}in.

Le mieux est d'effectrer une correction à froid par l'acide sulfurique. Cette correction (sur eau froide) doit êtr* effectuée de façon à avoir les Ph suivants :

Premier bouillon 5.6 - 5,8

Ph du moût au pompage.. 5.2 - 5.4

CUVE LIAT 1ERE 3 Ajouter 9 cm d acide sulfurique par Hl d'eau froide et augmenter, si nécessaire, pour avoir un Ph de premier'bouil- lon de 5,6 - 5,8.

CHAUDIERE

Lorsque la chaudière est pleine et avant ajouter du houblon, remettre 9 cm d'acide par hl de capacité. Prendía le Ph et rajouter de 1 acide, si nécessaire, de façon à avoir un Ph de 5,5. Annexe: H _s_w_ _N_E_ Coupe géologique schématique de MÉRICOURT à CARVIN

ECHELLES

0 cm LONGUEURS

0 50' 100m HAUTEURS

LEGENDE 0,00 0,00

-Craie à silex à Limons anciens TURONIEN supérieur Micraster leskei m et banc de Meule

-Marnes a Terebra. Alluvions modernes TURONIEN moyen WEM Mina rígida

-TuFFeau de Valenciennes . , . -Marnes a Inoceramus LANOENIEN TURONIEN nFerieur -Argile de Louvil Labiafus

-Craie à Micrasfer décipiens SENONIEN CENOMANIEN - Marnes blanches Silex à la base

Surface piézoméfriaue de la nappe de la craie TOURTIA

Limite supposée du ferra in houiller D E V O N I E N H O U I L L E R

I I 1 *

Station : HENIN-LIETARD (Pas-de-Calais) Altitude : 31 m

Jauv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept. Oct. Nov. Dec. Total

L923 mm d'eau tombée 42 60 34 9 105 21 20 23 47 86 122 43 612

924 mm d'eau tombée * (40) (40) (40) (60) 40 (80) 70 96 71 57 49 39 (682)

.925 mm d'eau tombée (60) 64 35 34 33 30 97 62 63 56 66 103 (703)

.926 mm d'eau tombée 51 41 15 31 44 60 23 4 (20) 105 61 20 (475)

L927 mm d'eau tombée 37 43 36 37 55 33 108 102 67 16 53 (80) (667)

.928 mm d'eau tombée 47 (40) 32 86 60 46 45 (80) (50) 82 112 89 (769)

1929 mm d'eau tombée 43 36 (0) 48 21 (40) 56 (20) 36 66 87 101 (554)

1930 mm d'eau tombée 28 64 27 92 84 (100) (90) (70) (70) (40) 100 (40) (805)

.931 mm d'eau tombée 70 65 8 64 75 34 (100) (120) (40) 46 24 38 (684)

932 mm d'eau tombée 20 9 44 51 47 24 25 55 36 136 26 8 481

933 iam d'eau tombée 30 25 27 13 153 73 40 31 37 42 35 15 521

934 mm d1eau tombée 33 4 36 60 43 47 16 46 47 76 27 61 5G3

.935 m:~ a'eau tei^béo 44 61 9 78 53 65 (10) 75 66 52 60 55 (650)

.936 mm d'eau tombée 93 41 24 44 1 62 132 12 73 26 65 41 619

( ) interpolation Station : HENIN-LIETARD (Pas-de-Calais) Altitude : 31 n (suite)

Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec. Total

937 mm d'eau tombée 99 101 68 6C 77 55 36 45 75 15 63 75 769

938 •m d'eau tombée 77 25 13 22 53 23 37 23 25 32 53 25 413

939 on d'eau tombée 71 15 51 25 23 35 (120) (60) (20) (100) (100) 29 (649)

940 mm d'eau tombée 18 34 47 55 (40) (10) (80) (10) (80) (30) (100) (50) (554)

941 on d'eau tombée (50) (40) (50) 24 28 30 (60) <70) (10) (ICO) (40) (30) (532)

942 mm d'eau tonbée (40) (20) (40) 2 113 42 61 47 49 37 50 52 (553)

943 nun d'ea". toisée 39 16 2 36 30 34 18 84 15 12 (60) (30) (376)

944 mm d'eau tombée 50 8 11 (30) 3 44 47 (-0) 49 47 83 67 (.'79)

945 mm d'eau tombée 52 29 10 40 82 15 13 88 84 16 17 45 491

.946 nin d'eau tombée 33 69 34 61 107 97 34 72 96 34 42 29 708

947 mm d'eau tonbée 17 26 111 55 29 27 130 7 14 21 55 53 545

943 mm d'eau tombée 84 5 35 57 37 86 63 46 25 47 34 60 599

L949 mm d'eau tonbéo 14 12 24 31 32 21 35 52 84 69 45 30 449

L950 mm d'eau tombée 26 75 15 61 49 53 60 98 71 23 107 84 7-12

L951 mm d'eau tombée 52 42 72 39 45 64 47 80 78 33 77 60 689 Station t HENIN-LIETARD (Pas-de-Calais) Altitude : 31 n (suite)

Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept. Oct. Nov. Dec. Total

1952 nn d'eau tonbée 80 33 53 9 25 6 2 55 46 102 74 101 586

1953 on d'eau tombée 16 25 1 58 35 88 (60) (70) 30 10 13 12 (418)

1954 tan d'eau tombée 25 28 (40) 1 15 26 46 83 41 50 (40) (30) (425)

1955 nn d'eau tonbée 60 (75) (30) 7 99 35 21 25 55 26 15 65 (513)

1956 nn d'eau tonbée 55 10 19 30 15 63 46 123 45 59 56 20 541

1957 no d'eau tonbée 18 114 29 50 20 43 58 56 91 34 24 (25) (562)

1958 cm d'eau tonbée 44 101 36 46 53 65 68 71 47 43 37 41 652

1959 nn d'eau tonbée 81 2 37 45 23 34 (10) (20) 2 63 29 48 (394)

1960 nn d'eau tonbée 50 21 32 10 (50) 75 38 112 46 109 96 66 (705)

Département : PAS-DE-CALAIS Carte géologique ou 1/60 000 >

Commune: ANNAY-SOua-LENS 8 DOUAI

Alimentation en eau contrôlée par le Service d (I) Compagnie générale des eaux de Len»

Desservie en eau (2) : En totalité

Organisme chargé de la distribution (3) :

Population totale au recensement de 1957: 4652

Population desservie : depuis

Sources, puits ou forages alimentant la commune (4) : Forage de Vendin—le—Viel

1 forage à la cité Camus

Qualité: Potable

Date de la dernière analyse officielle :

Consommation journalière (éventuellement variations saisonnières):

Besoins futurs : Co MU.une en constante extension

Observations générales (5) : 10 agriculteurs Fabrication de plastique

Date Novembre 1961

(II Génie Rural ou Ponts-er-CHaussées. (2) Dans le cas d'une alimentation partielle, donner des précisions ou résumer le projet s'il en existe un. (3) Dans le cas d'un syndicat, indiquer le siège de celui ci. (4) Numéro de l'I. R. H. N. P. |M Observations diverses telles que : Etude hydrogéologique, importance industrielle ou agricole de la Commune. Déportement i PAS-DE-CALAIS Carte géologique au 1^0.000 Commune: BILLY-MONTIGNY 8 DOUAI

Alimentation en eau contrôlée par le Service d (I) Desservie en eau (2) : en totalité C.G.E. Lena Houillères

Organisme chargé de la distribution (3) :

Population totale au recensement de 1954 : 9851

Population desservie : en partie depuis 1930

Sources, puits ou forages alimentant la commune (4) :

Forage CG.F.

Qualité: Potable

Date de la dernière analyse officielle : 1 fois par mois régulièrement

Consommation journalière (éventuellement variations saisonnières): Cf. Fontainier

Besoins futurs : Consor mat ion s t abi 1 isée

Observations générales (5) : Vandenbrandt Machines à laver Transports Baudart

Célisse et GallanlOo ouvriers) Entreprises Vandemertele 1 agriculteur

Date Novembre 1961

(1) Génie Rurol ou Ponts-et-Choussées. (2) Dans le cas d'une alimentation partielle, donner des précisions ou résumer le projet s'il en existe un. (3) Dans le cas d'un syndicat, indiquer le siège de celui.ci. (4) Numéro de l'I. R. H. N. P. Cî) Observations diverses telles que : Etude hydrogéologique, importance industrielle ou agricole de la Commune. Département, PAS-DE-CALAIS Carte géologique au I/B0.000 i 8 DOUAI Commune: CO"RRIERES

Alimentation en eau contrôlée par le Service d (I) Ponts et Chaussées

Desservie en eau (2) : en totalité depuis 1959

Organisme chargé de la distribution (3) C.G.E,

Population totale au recensement de 1954 : 7000 habitants

Population desservie entièrement depuis 1959

Sources, puits ou forages alimenta it la commune (4) :

Qualité: Potable

Date de la dernière analyse officielle : 21 octobre 1958

Consommation journalière (éventuellement variations saisor.rtières) :

Besoins futurs : Besoins à doubler dans les prochaines années

Observations générales (5) : Population essentiellement ouvrière

40 exploitants agricoles

Aucune industrie

Date Mars 1960

0) Génie Rurol ou Ponts-et-Choujsé»>s. (2) Dans le cas d'une alimenta on pan, »Ile, donne, d • ^.écisions ou rer "~>er le projet t'Il en existe un. , (3) Dons le coi d'un syndicat. Indiquer le siège de celui o (4) Num.ro de l'I. R. H N. P. |5) Observotlon* diverses telles que : Etude hydroQéologique, Importance Ir -luslriol.e ou agricole de la Commun«. Département : PAS-DE-CALAIS Carte géologique au 1/60.000 Commune: 8 DOUAI

Alimentation en eau contrôlée par le Service d (Ij Commune — Houillères Desservie en eau (2) : en totalité 1955

Organisme chargé de la distribution (3) : Houillères

Population totale au recensement de 1954 : 1183

Population desservie : en partie étrpwr autrefois par les Houillères

Sources, puits ou forages alimentant la commune (4) :

Qualité: Potable

Dote de la dernière analyse officielle : ? Cité St-Paul sur CarTin vers 1960

Consommation journalière (éventuellement variations saisonnières) :

Besoins futurs : stable

Observations générales (5): Houillères

Fabrique de ciment (sur Pnnt-à-Vendin)

Construction fluviale

9 agriculteurs

Date 24 novembre 1961

(1) Génie Rural ou Ponts et Chaussées. (2) Dans le cas d'une alimentation partielle, donner des précisions ou résumer le projet s'il en existe un. (3) Dans le cas d'un syndicat, indiquer le siège de celui ci (4) Numéro de l'I. R. H. N. P. ¡S) Observations diverses telles que : Etude hydrogéologique, importance industrielle ou agricole de la Commune. Département i _. .PAS-UE-CALAIS .Carte géologique au 1/30.000 : Commune» „HEN IN LIETARD ö J)OÜAI_

Alimentation en eau contrôlée par le Service d (I) Ponts et Chaussée*

Desservie en «au (2) : totalité sauf cités _»InJJLrfts_ Cf_Hojilllèxefl_

Organisme chargé de la distribution (3) : Municipale

Population totale au recensement de 1954 : __2_3__500__

Population desservie i en partie depuis 1913

Sources, puits ou forages alimentant la commune (4) : 2

de Beaumont»

Qualité: Potable Th élèye 28°

Date de la dernière analyse officielle : 20 novembre 1961

Consommation journalière (éventuellement variations saisonnières): 3000m3/j _. novembre1961

29Ö7

Besoins futurs : Impl antation éventuel le d1 us inesjaQUJiellea Augmentation normale due à augmentation des besoins Observations générales (5) . Schwinn

Tannerie Deïreed-rue+J»J» Rousseau n° 77 Houillères - fosse 3 ( rue P» Brossoletie^-J^ _8bis route 4«

Fosa» 6bis route de Rouvroy(Quiéry -la-Matt«) 1000m3/heure — -. 30 agriculteure .

Date 8-12-61

(1) Génie Rural ou Ponts-et-Chausséei. (2) Dans le cas d'une alimentation partielle, donner des précisions ou résumer le pro|et s'il en existe un. (3) Dans le cas d'un syndicat, indiquer le siège de celui-ci. (4) Numéro de l'I. R. H. N. P. 15) Observations diverses telles que : Etude hydrogéologique, importance Industrielle ou agricole de la Commune. Département , PAS-DE-CALAIS Ccrt« géologique au 1/80.000 •

Commune . MONTIGNY-en-GOBELLE 6 D0UAI

Alimentation en eoj contrôlée par le Service d (I) Ponts el ChauRsées

De leivie en eau (2) : en totalité depuis 1930

Organisme chargé de la distribution (3) : Compagnie générale dee eaux

Population totale au recensement de 1954 i 6486

Population desservie i / depuis /

Sources, puits ou forages alimentent la corr.mun« (4) '. Chateau d'eau alimenté par 1A fosse 6 des Houillères, la fosse 7 de Courrières, la fosse 7 de Dour- ges

Gualité :

Date de la dernière analyse ofticielle : Avril 1961

Consommation journalière (éventuellement variations saisonnières) :

Besoins futurs : Extension constante

Observations générales (5) : 4 exploitants agricoles

Houillères

liquide (Route de. Lena)

Date Novembre 1961

H) Génie Rural ou Ponts-et-Chaussées. (2) Dans le cos d'une alimente Mon par..elle, donni r C'

8 Commune : PONT-A-VENDIN DOUAI Alimentation en eau contrôlée par le Service d (I) Compagnie générale d©8 eaux

Desservie en eau (2) .- en totalité

Organisme chargé de la distribution (3) : Compagnie générale des eaux Lens

Population totale au recensement de 1954 : 3 1Q1

Population desservie : en partie depuis 1929

Sources, puits ou foroges alimentant la commune (4) :

1 forage f Estevelles

Qualité : Potable

Date de la dernière analyse officielle : I960

Consom."notion journalière (éventuellement variations saisonnières) : 50m3/j OUF

Besoins futurs : Extension de la commune

Observations générales (5) : Commune agricole (6 agriculteurs)

Dote Novembre 1961

lit Génie Rural ou Ponts et Choussées. (2) Darii le cos à uns alimentation partielle, donner des précisions ou résumer le projet s'il en existe un. (3) Dons le cas d'un syndicat, indiquer le siège de celui-ci. ¡4) Numéro de l'I. R. H. N. P. ¡5) Obser 'ations diverses telles que •. Etude hydrogéologique, importance industrielle ou agricole ic ¡a Commun*.