Annexe à la délibération n° 1/07 1

SIEAEHB

Contrat de bassin de la Beuvronne

État des lieux Annexe à la délibération n° 1/07 2

Table des matières :

I. Description du territoire de la Beuvronne...... 4 a. Hydrogéologie...... 4 b. Périmètre du contrat de bassin ...... 5 c. Occupation du sol...... 6 d. Secteur économique ...... 7 e. Infrastructures...... 8 II. L’état des lieux thématique du territoire...... 8 a. Le réseau hydrographique ...... 8 b. L’eau potable...... 14 c. L’assainissement ...... 20 d. Les projets sur le territoire...... 26 III. Conclusion de l’état des lieux ...... 29

Tables des illustrations :

Figures Figure 1: Coupe géologique Nord-Sud et Ouest-Est du nord du territoire ( Source : BRGM Février 1964) ...... 5 Figure 2: Territoire du contrat de bassin de la Beuvronne ( source : SIEAEHB Janvier 2011) . 6 Figure 3 : Réseaux officiels de mesure de la qualité de l'eau BV de la Beuvronne...... 10 Figure 4: État des masses d'eau souterraines (source: AESN - programme de mesure) ...... 13 Figure 5: Liste des captages et étapes des DUP (source : DTT – Juin 2011) ...... 16 Figure 6: Compétences en eau potable sur le bassin versant de la Beuvronne (source : CG 77/IGN/ IAURIF 2008)...... 17 Figure 7: Compétences en assainissement sur le bassin versant de la Beuvronne (source : CG 77/IGN/ IAURIF 2008) ...... 20 Figure 8: Extrait de la carte du SDRIF ( source Région Île-de- )...... 28 Tableaux

Tableau 1: État écologique du cours d'eau (Source : DRIEE Île-de-France / AESN / DREAL) ...... 11 Tableau 2: Etat physico-chimique du cours d'eau (Source : DRIEE Île-de-France / AESN / DREAL) 12 Tableau 3: État chimique du cours d'eau (Source : DRIEE Île-de-France / AESN / DREAL) ...... 12 Annexe à la délibération n° 1/07 3

Tableau 4:Liste des projets d'urbanisation identifiés ...... 27 Annexe à la délibération n° 1/07 4

Face à la dégradation de la ressource en eau et des milieux naturels, la Directive Cadre Européenne sur l’eau a fixé des objectifs de préservation et d’amélioration. Ces objectifs sont encadrés par la réglementation dans la loi de transposition du 21 avril 2004, la Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA de 2006) et le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) approuvé le 29/10/09. L’un des outils d’application disponible au niveau local est le contrat de bassin. Pour le bassin versant de la Beuvronne, la démarche d’un contrat de bassin a été engagée par le Syndicat Intercommunal d’Étude, d’Aménagement et d’Entretien de la Haute Beuvronne par délibération du 26/03/09 pour une durée de 5 ans à compter de sa signature. L’objectif visé est de fédérer les acteurs locaux autour de cette problématique par la mise en place d’un programme d’actions pluriannuel composé de 3 volets : assainissement, eau potable et milieu naturel. La première étape du contrat consiste en l’élaboration d’un état des lieux du territoire afin d’en analyser les pressions et les enjeux environnementaux. Puis chaque enjeu se verra attribuer des indicateurs de suivi afin de qualifier et quantifier l’impact des actions sur la préservation et l’amélioration de la ressource en eau et du milieu naturel.

Le présent état des lieux a été élaboré à l’aide des études et des documents d’informations et de planification du territoire disponibles (SDA communaux, SDASS, PDM, SDRIFF) ainsi que des diverses entretiens avec les élus et le personnel technique des collectivités territoriales.

Description du territoire de la Beuvronne Le contrat de bassin de la Beuvronne correspond au bassin versant situé à l’extrême nord- ouest du département de Seine-et-Marne, bordé au nord par le département de l’Oise, à l’ouest par les départements du Val d’Oise et de Seine-Saint-Denis et grand de 200 km². La Beuvronne est un cours d’eau de 25 km de long et son affluent principal, la Biberonne mesure 26 km de long. Elle se déverse en Marne au niveau de la commune d’Annet-sur- Marne. Le sens d’écoulement du réseau hydrographique s’effectue des Monts de la Goële au nord, vers les plaines marneuses au sud, en rive droite de la Marne, au droit des « boucles de la Marne ».

Hydrogéologie Ce bassin versant se situe sur l’unité hydrographique Marne Aval, et concerne les masses d’eaux superficielle FRHR152 (la Beuvronne de sa source au confluent de la Marne) et souterraines 3104 (Éocène supérieur) .

Les aquifères présents sur le secteur sont les nappes des sables de l’Yprésien, particulier du nord Seine et Marne, sous les calcaires du Lutétien. La Beuvronne draine la nappe des sables de Beauchamps (Bartonien, Éocène) (Figure 1)

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Figure 1: Coupe géologique Nord-Sud et Ouest-Est du nord du territoire ( Source : BRGM Février 1964)

Périmètre du contrat de bassin Le contrat de bassin est porté par le Syndicat Intercommunal d’Étude, d’Aménagement et d’Entretien de la Haute Beuvronne (SIEAEHB), composé de 18 communes à l’amont du réseau hydrographique.

Le périmètre du contrat de bassin comprend les communes du SIEAEHB, les 5 communes du second syndicat de la Beuvronne, le SIEARBB, situées en aval, ainsi que les communes limitrophes du bassin versant, pour un total de 29 communes représentant 90 000 habitants. L’ensemble des communes situées pour tout ou partie sur le bassin versant hydrogéologique de la Beuvronne, font partie du contrat de bassin pour une meilleure cohérence du territoire d’étude. (Figure 2)

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Figure 2: Territoire du contrat de bassin de la Beuvronne (source : SIEAEHB Janvier 2011 )

Occupation du sol L’occupation du sol du territoire du contrat de bassin peut se différencier en deux parties : nord/nord-est et sud/sud-ouest.

- Au nord/nord est : Un territoire plus agricole, qui s’étend au nord de la frontière du département avec celle de l’Oise jusqu’au centre à la limite des communes urbaines de Mitry-Mory et Claye-Souilly et comprend l’ensemble des communes situées à l’est. Ce territoire est caractérisé par une composition de petites communes rurales comptant de nombreuses parcelles agricoles, majoritairement en culture céréalière et betteravière en plaine. Les centre-bourg anciens possèdent encore quelques commerces de proximité pour certains et des lotissements et zones artisanales ou industrielles ont été construits à leur périphérie.

Au nord, les Monts de la Goële sont couverts par une formation végétale principalement constituée par des arbres, mais aussi par des buissons et arbustes où ni les feuillus, ni les conifères ne dominent. Quelques espaces boisés sont encore présents surtout le long du réseau hydrographique et forment par endroit des zones humides. Le reste du territoire est majoritairement couvert par des terres arables et des zones urbaines. Annexe à la délibération n° 1/07 7

- Au sud/sud ouest : Un territoire plus urbain au sud, avec les 3 communes les plus peuplées : Mitry-Mory, et Claye-Souilly. Le tissu urbain et industriel est bien développé et la surface bâtie représente environ 50% de la superficie de la commune (pourcentage plus important pour Villeparisis). De nombreuses zones artisanales et industrielles sont implantées sur ces communes.

Secteur économique

Agriculture L’agriculture sur le territoire est plutôt de type conventionnelle à raisonnée, en culture de plein champs. Il y a très peu d’élevage et il n’existe pas de filière d’agriculture biologique. Cependant, de plus en plus d’agriculteurs diminuent les doses d’intrants et utilisent du matériel de maîtrise des rejets (ex : phytobac).

Aéronautique Un élément important du secteur est la présence de l’aéroport Charles de Gaulle situé en partie sur les communes de Mitry-Mory, et le Mesnil-Amelot. C’est le premier aéroport de France et la 2 ème d’Europe en termes de trafic aérien avec 58,2 millions de passagers et près de 500 000 mouvements d’avions pour l’année 2010. C’est également la 1 ere plateforme européenne pour le fret. Sa superficie est de 32 km², avec la quasi-totalité du sol imperméabilisé. Le rejet des eaux pluviales est effectué dans le ru des Cerceaux puis vers la Beuvronne. ADP (Aéroport de Paris) est l’acteur économique le plus important de la région et a permis son développement industriel et social, surtout au niveau du sud-ouest du bassin versant. Une grande partie des entreprises travaillent en sous-traitance pour ADP.

Industrie La plus grande zone industrielle du bassin versant est celle de Mitry-, qui compte plus de 240 entreprises dont deux usines classées SEVESO (stockage de carburant et gaz liquéfiés), des usines agro-alimentaires, des activités de logistique, d’imprimerie, de matériel aéronautique et de commerce divers.

D’autres zones d’activité et industrielles existent sur le territoire : - Des zones de logistiques, nombreuses sur le territoire, situées à Compans, Dammartin- en-Goële, Moussy-le-Neuf et Mitry-Mory. - Des zones commerciales et d’activité (dont des imprimeries) sur les communes de Villeparisis, Mitry-Mory et Claye-Souilly. - Plusieurs entreprises agro-alimentaires sur le Mesnil-Amelot - D’autres activités de type garage et commerce divers présentes de manière plus éparse sur le territoire. Annexe à la délibération n° 1/07 8

Carrières Au sud du bassin versant, le gypse est exploité pour la fabrication du plâtre, par deux propriétaires : Lafarge et Placoplatre (St Gaubin). De nouveaux terrains, majoritairement situés en zone boisée, sont achetés au fur et à mesure pour en extraire le gypse. Lorsque l’exploitation est terminée, les carrières doivent être comblées et végétalisées.

Déchets Le nord du département compte un nombre important de décharges. La plus grande décharge de déchets ultimes de la Région Île-de-France, la Routière de l’Est Parisien (REP Véolia), se situe conjointement sur les communes de Charny, Claye-Souilly et Fresnes-sur-Marne. Il y a également une décharge importante de déchets dangereux à Villeparisis, ainsi que 6 de déchets inertes situés à Annet-sur-Marne (2 exploitations), Fresnes-sur-Marne, Moussy-le- Neuf, Villeneuve-sous-Dammartin et Villevaudé.

Infrastructures De nombreux axes routiers sillonnent le territoire de part la proximité de l’aéroport, des zones industrielles et de la liaison Paris-Meaux : - la N2 d’ouest en nord-est, - la N3 du sud ouest au sud est (Paris – Meaux) - la RD 212 du nord ouest au sud - l’A104 (Francilienne) à l’est de Villeparisis. La liaison routière Meaux/Roissy-Charles de Gaulle est en cours de création et va engendrer la création d’une voie nouvelle entre les communes de Gressy et Messy, l’élargissement en 2 fois 2 voies de la RD 212 sur 3 kms, ainsi qu’un nouvel accès à la ZI de Mitry/Compans et à la gare RER de Mitry-Mory. Le territoire est également traversé par des interconnexions de ligne TGV et la ligne TGV Est- Européen au sud du territoire.

L’état des lieux thématique du territoire

Le réseau hydrographique Le réseau hydrographique du territoire est géré par 2 syndicats de rivière, le SIEAEHB pour la partie amont et le SIAERBB pour la partie aval. La présence de 2 syndicats pour gérer une seule rivière est due historiquement à des divergences politiques et de problématiques de territoire. En effet, au nord, l’utilisation des plaines agricoles, via le ruissellement et le drainage des parcelles, induisent le déversement de produits phytosanitaires et d’engrais dans la Beuvronne qui en est l’exutoire. Au sud, même s’il reste des parcelles agricoles, l’utilisation du territoire étant plus tournée vers le logement et l’industrie, d’autres pollutions liées à des rejets non conformes viennent s’y ajouter. De plus, les berges et l’environnement de la rivière de manière générale est très différent, ce qui impliquait des points de vue divergents pour sa gestion. Annexe à la délibération n° 1/07 9

De plus, le canal de l’Ourcq traverse le territoire dans sa partie sud, d’est en ouest et prend historiquement 80% du débit de la Beuvronne au niveau de Gressy. Les quantités actuelles envoyées sont bien en deçà de cette quantité mais un droit d’eau pour le canal existe et est toujours d’actualité depuis sa création au début du 19 ème siècle.

Les acteurs et leurs compétences

o Le SIEAEHB : porteur du contrat de bassin de la Beuvronne Le SIEAEHB est compétent pour les études et travaux d’aménagement de la haute Beuvronne, de la Biberonne et des rus attenants hors parties canalisées, soit un linéaire d’environ 80 kms. Il a été constitué en novembre 1969, et il est présidé depuis 10 ans par l’adjoint au maire de la commune de Gressy. Une chargée de mission s’occupe ponctuellement du suivi administratif et technique. Le garde rivière du syndicat de la basse Beuvronne effectue des missions pour le compte du syndicat de la haute Beuvronne suite à une convention passée en 2011 établissant 2 jours de travail par mois.

o Le SIAERBB Le SIAERBB est compétent pour les études et travaux d’aménagement de la basse Beuvronne, de la Reneuse, du ru des Cerceaux et de l’ensemble des rus attenants représentant 75 kms de linéaire. Il a été crée en octobre 1969 et emploi un garde rivière à temps complet pour le suivi et l’entretien régulier des cours d’eau ainsi qu’une secrétaire pour la partie administrative.

État global du réseau hydrographique de la Beuvronne

La masse d’eau Beuvronne a été classée en Masse d’Eau Fortement Modifiée pour les paramètres Azote et Phosphore, ainsi que le bilan oxygène. L’objectif d’atteinte du bon potentiel écologique exigée par le DCE, a donc été dérogé en 2017. La détermination de l’état d’une masse d’eau est détaillée ci-dessous :

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D’après la Directive cadre sur l’eau, des programmes de surveillance des eaux doivent être établis reflétant l’état des eaux de l’unité hydrographique. Un réseau de stations de contrôle de surveillance (RCS) et un réseau complémentaire (RCB et RCO) ont été mis en place le long de la Beuvronne, à Annet-sur-Marne, Compans et Gressy. (Figure 3)

Figure 3 : Réseaux officiels de mesure de la qualité de l'eau BV de la Beuvronne

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L’état écologique Il se décline en cinq classes (mauvais, médiocre, moyen, bon, très bon), sur la base de paramètres biologiques (IBGA, IBD, poisson) et de paramètres physico-chimiques. Il est qualifié de « mauvais » pour la masse d’eau.

Les paramètres biologiques D’après les résultats rassemblés par la DRIEE, mis à jour en Juin 2011 sur la station de Gressy, les paramètres biologiques calculés depuis 1997, démontrent un état à l’origine « mauvais à médiocre » qui s’améliore vers un état « moyen » depuis 2009 au droit de la station. Cette légère amélioration est due aux paramètres IBG (invertébrés) et IBD (Indice biologique diatomique).

Année 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

ETAT ECOLOGIQUE Paramètre Code

(Unité) SANDRE Hydrobiologie IBGN 1000 5 6 7 6 6 8 12 8 7 6 6 (invertébrés) IBGN de référence 5909 (invertébrés) IBG-DCE 5910 8 11 10 (invertébrés) IBGA 2527 (invertébrés) IBGA-DCE 6951 (invertébrés) IBD 2007 5856 11,2 14,7 14,4 13,6 14,7 12,4 14,9 13,9 15,1 13,4 15,3 13,6 14,4 14,5 (diatomées) IPR 2964 (poissons)

Tableau 1: État écologique du cours d'eau (Source : DRIEE Île-de-France / AESN / DREAL)

On note toute fois que certains paramètres manquent dans l’agrégation des résultats, en particulier, l’indice Poissons. Lors de la pêche électrique qui a eu lieu en septembre 2011 le peuplement piscicole analysé était composé de 8 espèces, majoritairement tolérantes et/ou omnivores : chevaine, gardons, goujon, épinoche, épinochette, loche franche, tanche et vairon. (Détails en Annexe 1)

Les paramètres physico-chimiques

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Année 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

ETAT ECOLOGIQUE Paramètre Code

(Unité) SANDRE Physico-chimie Bilan de l'oxygène Nutriments Acidification 1302 Température 1301 17,70 15,30 16,70 15,40 15,90 15,50 18,30 15,40 17,00 16,70 17,20 18,40 16,50 15,50 (°C)

Tableau 2: Etat physico-chimique du cours d'eau ( Source : DRIEE Île-de-France / AESN / DREAL)

Les paramètres physico-chimiques calculés depuis 1997, démontrent un état à l’origine « mauvais » à médiocre selon les années. Le paramètre déclassant est celui des nutriments avec des concentrations en Orthophosphates (mg PO43- /L) et Nitrites (mg NO2- /L) très importantes.

L’état chimique L’état chimique concerne 41 substances, soit les substances dangereuses (33) (annexe IX de la DCE) et les substances prioritaires (8) (annexe X de la DCE).

Année 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

ETAT CHIMIQUE

Élevé Faible Élevé Élevé Somme de paramètres Code SANDRE

Diuron Mauvais Mauvais 1177 Bon état Bon état (µg/L) état état

Isoproturo Mauvais Mauvais 1208 Bon état Bon état n (µg/L) état état

Tableau 3: État chimique du cours d'eau ( Source : DRIEE Île-de-France / AESN / DREAL)

D’après les analyses effectuées entre 2003 et 2006, l’état chimique est considéré comme « mauvais », de part des concentrations importantes en Diuron et Isoproturon, produits phytosanitaires largement utilisés pour le traitement agricole et persistants dans l’eau et le sol. L’utilisation du Diuron est interdite en France depuis 2003.

État des masses d’eau souterraine

La nappe des sables de Beauchamps

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C’est la nappe drainée par la Beuvronne sur une partie de son cours. C’est une ressource peu utilisée pour l’eau potable de part sa grande vulnérabilité aux pollutions ponctuelles ou diffuses. La présence de cyanure et de pesticides a été relevée. (Étude SAFEGE 1999)

La masse d’eau 3104 (Éocène supérieur)

L’eau potable du territoire provient en grande partie de cette nappe : Yprésien, Lutétien. D’après la fiche de renseignement issue du Programme de Mesure, la qualité de la masse d’eau 3104 (Éocène supérieur est en bon état sur la période 1995-2005. L’objectif d’atteinte du bon état est donc à 2015. Des traces de cyanure ont toutes fois été analysées, provenant de la contamination de la nappe des sables de Beauchamps au dessus. (Etude SAFEGE) Il faut donc continuer à préserver cette ressource en protégeant les points préférentiels d’entrée de pollutions ponctuelles ou diffuses.

Figure 4: État des masses d'eau souterraines (source: AESN - programme de mesure)

Les zones humides et naturelles

Les espaces boisés du territoire sont présents au nord sur les monts de la Goële et le long des cours d’eau en zone rural de manière discontinue.

L’Agence des Espaces Verts protège plusieurs espaces naturels : - la forêt de Montgé est une forêt régionale de 757 ha, située sur les communes de Montgé-en-Goële, Cuisy et Juilly. - le bois régional du Moulin des Marais qui s’étend 160 ha sur la commune de Mitry- Mory, - la forêt régionale de Claye-Souilly sur 330 ha. Les autres bois sont généralement privés.

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Des zones humides sont présentes sur les communes bordant la Beuvronne et la Biberonne. De nombreuses résurgences de sources existent tout le long et sont souvent classés en zone non constructibles dans les documents d’urbanisme des communes. Des marais ont été asséchés pour y implanter des cultures (drainage, peupleraies) ou des habitations. Il existe une continuité écologique le long de la Biberonne, avec de nombreuses parcelles boisées, en zone humide, parfois classées en ENS appartenant aux communes pour préserver le milieu naturel Au sud du territoire, de nombreuses zones humides sont connectées à la Marne sur les communes d’Annet-sur-Marne, Fresnes-sur-Marne et Précy-sur-Marne.

Des ZNIEFF de type I et II ont été définies sur les communes d’Annet-sur-Marne, Précy-sur- Marne, Villevaudé et Fresnes-sur-Marne au sud du territoire.

Une zone NATURA 2000 est présente sur les « boucles de la Marne » pour la directive « Oiseaux », et une autre sur les bois de Montgé pour la directive « Habitats ».

Il y a une volonté politique de préserver ces zones naturelles malgré la croissance de l’urbanisation. Certaines communes ont mis un droit de préemption sur les parcelles concernées afin d’éviter toute construction illégale et les remblaiements de zones humides par des particuliers.

Les zones inondables

Des plans de repérage des zones inondables de la Beuvronne ont été édités en 1988 pour une étude de schéma d’aménagement hydraulique (BET : BCEOM France). De nombreux champs de débordement en zone urbaine et rurale ont été identifiés sur les communes d’Annet-sur- Marne, Fresnes-sur-Marne, Claye-Souilly, Villeparisis, Gressy, Saint Mesmes, Thieux et Villeneuve-Sous-Dammartin.

Conclusion du volet milieu naturel

La morphologie du cours d’eau et de ses annexes hydrauliques ainsi que la qualité des eaux superficielles sont globalement dégradées. Une étude éco-morphologique a débuté en septembre 2011 afin de déterminer un programme de renaturation de la Beuvronne ainsi qu’un réseau de suivi de la qualité plus complet. L’objectif est de restituer la continuité piscicole et sédimentaire du cours d’eau en diversifiant les habitats piscicoles, en arasant des obstacles à l’écoulement et en réaménageant les berges pour favoriser la faune et la flore locale. Ces objectifs, couplés à une amélioration de la qualité physico-chimique et chimique devrait permettre l’atteinte du bon état écologique, d’ici à 2017.

L’eau potable Sur le territoire, la distribution d’eau potable est assurée par pas moins de 6 syndicats, 2 communautés de communes et une régie communale, d’où un territoire très morcelé en terme de distribution avec de nombreux achats-ventes d’eau entre les différents acteurs. (Figure 6) Annexe à la délibération n° 1/07 15

Une quantité importante de l’eau potable distribuée sur le territoire provient de l’usine d’eau potable d’Annet-sur-Marne. La station d'exhaure est située dans un méandre de la Marne et comprend 2 prises d'eau indépendantes d'une capacité totale de 130 000 m3/jour. L'eau pompée subit un premier traitement physique d'élimination des matériaux flottants par dégrillage et tamisage. La qualité de l'eau brute est contrôlée en permanence au départ et à l'arrivée de ces canalisations. En cas de pollution accidentelle de la Marne, la prise d'eau est automatiquement reportée dans les plans d'eau de la base de loisirs de , anciennes sablières. L'unité d'Annet-sur-Marne produit en moyenne 105 000 m3 d'eau potable par jour. Ses capacités de production, dans la configuration actuelle, s'élèvent à 130 000 m3/j. Elle dessert une cinquantaine de communes de la région et compte environ 100 000 abonnés, soit près de 500 000 habitants. Son principal abonné est l'aéroport de Roissy qui consomme 5 000 m3/jour. Son réseau de distribution est interconnecté avec les usines de production d'eau potable voisines pour faire face à toute éventualité

Le reste de la distribution est assuré par différents captages situés sur et hors du territoire du bassin versant. En ce qui concerne leur vulnérabilité, aucun captage du territoire n’est identifié comme prioritaire au niveau de la loi grenelle.

Cependant, 2 captages sont identifiés en priorité 3 et 4 du SDAGE :

Juilly (01547X0041) géré par la CC Plaine de France. Des traces de cyanure ont été retrouvées dans les eaux. La mise en route d’une DUP est en cours de réflexion. A priori ce captage devrait rapidement être abandonné pour l’alimentation humaine.

Moussy-le-Neuf 3 (01541X0055/F3) géré par le SIAEP de la Goële. La DUP est actée depuis janvier 2008.

Pour les autres captages, les DUP en sont à des stades différents, comme indiqué à la Figure 5. La mise à jour date de juin 2011. Maître d'ouvrage Nom du captage Indice minier Etape

SIAEP Tremblay-Claye Annet-sur-Marne 01843X0072 DUP aboutie en 2009

SI des Eaux du Bassin de la 2 01843X0066 DUP en cours Thérouanne SIAEP de Charmentray Précy- Charmentray 1 01843X0020 DUP en cours sur-Marne

SMAEP de la Goële Moussy-le-Neuf 3 01541X0055 DUP aboutie en 2008

Communauté de Commune du Saint-Pathus 2 01544X1029 Pas de DUP Pays de la Goële et du Multien Annexe à la délibération n° 1/07 16

Communauté de Commune du Saint-Pathus 3 01543X1015 Pas de DUP Pays de la Goële et du Multien Communauté de communes de Dammartin-en-Goële 01542X1043 Pas de DUP La Plaine de France 1 Communauté de communes de Indice minier en cours Juilly DUP en cours La Plaine de France d'attribution

Communauté de communes de Pas de DUP, non Juilly 1 01547X0041 La Plaine de France protégeable en l'état

Communauté de communes de 01545X0244 Mauregard DUP en cours La Plaine de France A verifier

Communauté de communes de 01545X0162 Pas de DUP, non Mesnil-Amelot (Le) La Plaine de France A vérifier protégeable en l'état

Communauté de communes de Moussy-le-Vieux nouveau captage DUP en cours La Plaine de France Communauté de communes de Moussy-le-Vieux 2 01546X0036 Abandonné La Plaine de France Communauté de communes de Moussy-le-Vieux 3 01546X0066 DUP en cours La Plaine de France Communauté de communes de 1 01542X1029 Pas de DUP La Plaine de France Communauté de communes de Rouvres 2 01543X1030 DUP en cours La Plaine de France Mitry-Mory 2 Mitry-Mory 01545X0015 DUP aboutie en 2007 (Richelieu) Mitry-Mory 6 Mitry-Mory 01546X0065 DUP aboutie en 2007 (Villeneuve/Juilly)

Figure 5: Liste des captages et étapes des DUP (source : DTT Meaux – Juin 2011) Annexe à la délibération n° 1/07 17

Figure 6: Compétences en eau potable sur le bassin versant de la Beuvronne (source : CG 77/IGN/ IAURIF 2008)

Le SIAEP de Tremblay-Claye (en violet dur la carte) Ce syndicat dessert les communes de Claye-Souilly, Annet-sur-Marne, Fresnes-sur-Marne, la ZI de Mitry-Compans et la ZAC de la Reneuse à Mitry-Mory, ainsi que d’autres communes hors du bassin versant. L’eau provient de l’usine de pompage d’Annet-sur-Marne et est stocké dans 2 réservoirs situés sur la commune de Le Pin. Le délégataire de service public est Véolia Eau.

Le Syndicat Intercommunal des Eaux de Charmentray/Précy Ce syndicat dessert les communes de Charmentray et de Précy-sur-Marne en eau provenant du captage de Charmentray qui puise dans la nappe du Soissonnais à 12 m de profondeur. Le délégataire du syndicat est la SAUR.

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Le Syndicat Intercommunal des Eaux de la Thérouanne (en jaune sur la carte) Le syndicat dessert les communes de Charny, Gressy, Le Plessis-aux-Bois et Messy, ainsi que d’autres communes hors bassin versant. L’alimentation en eau est assurée par un forage situé sur la commune de Charmentray, à 12 m de profondeur dans la nappe de l’Yprésien. Il n’y a pas d’unité de traitement, mais le taux de nitrate se situe près de la limite réglementaire. Un achat d’eau faible en nitrate à un autre syndicat est prévu afin d’effectuer un mélange et d’abaisser ce taux. Le délégataire de service public est la SAUR.

Le SMAEP de la Goële (en bleu sur la carte) Ce syndicat dessert les communes de Compans, Moussy-le-Neuf, Saint-Mard, Saint-Mesmes, Thieux et Villeneuve-sous-Dammartin. L’eau est captée dans la nappe de l’Yprésien (traitement de l’atrazine par ozonation et décarbonatation) et achetée à l’usine d’Annet. Une recherche en eau est effectuée pour rendre le syndicat autonome face à ses ressources. Le délégataire est Véolia.

Le SEDIF (en orange sur la carte) Le syndicat des eaux d'Ile de France, produit et distribue de l’eau à 144 communes en Île-de- France dont la commune de Villeparisis située sur le bassin versant de la Beuvronne. L’eau provient de l’usine d’Annet-sur-Marne.

La Régie Communale d’Électricité et d’Eau de Mitry-Mory (en gris sur la carte) La commune de Mitry-Mory est desservie en eau par la régie communale. L’eau vient d’un captage situé sur la commune qui capte dans l’Yprésien.

Le SIAEP de la Région de Lagny Le syndicat dessert sur le territoire la commune de Villevaudé. L’eau provient pour majorité de l’usine d’Annet-sur-Marne. Pour la partie nord du SIAEP de la Région de Lagny-sur-Marne, il existe une intercommunication dite BG07 avec le Syndicat des Eaux d'Ile de France (SEDIF) sur la commune de Villevaudé. La Société Française de Distribution de l’Eau est le délégataire.

La Communauté de Commune du Pays de la Goële et du Multien (en rouge sur la carte) La communauté de commune dessert en eau potable les communes de Cuisy, Dammartin-en- Goële, Le Plessis L’Évêque, et Montgé-en-Goële. L’eau provient de l’usine d’Annet, du captage d’Eve et de deux captages de Saint Pathus (hors bassin versant). Une recherche en eau est effectuée pour une autonomie de la ressource. Le délégataire est la Lyonnaise.

La Communauté de Commune de la Plaine de France (en vert sur la carte) La communauté de commune dessert en eau potable les communes de Juilly, Le Mesnil- Amelot, Mauregard, Moussy-le-Vieux, , Othis, Rouvres et . Annexe à la délibération n° 1/07 19

6 forages alimentent les communes, un achat d’eau est aussi effectué à ADP et la CC du Pays de la Goële et du Multien. Une recherche en eau est effectuée afin d’éviter l’achat d’eau à ADP. Le délégataire est la Lyonnaise.

Conclusion du volet eau potable

En conclusion, de nombreux acteurs produisent et distribuent de l’eau sur le territoire, de la plus petite structure existantes (un syndicat de 2 communes), à la plus grosse (le SEDIF) en interconnexion de secours avec d’autres acteurs.

Au niveau des réseaux, en moyenne leur rendement se situe autour de 80 %. Le programme pour le changement des branchements en plomb devrait être fini en 2013 sur l’ensemble du territoire.

Au niveau de la ressource, l’usine d’Annet fournie de grandes quantités d’eau, surtout sur la partie sud du territoire mais de nombreux captages existent dans les couches des sables de Beauchamps, du Lutétien et de l’Yprésien. La nappe de l’Yprésien, plus ou moins argileuse est protégée de par sa profondeur plus importante et le fait qu’elle soit en charge. Au nord du territoire un problème de quantité et de qualité d’eau se fait sentir, notamment à la présence de cyanure induite par les usines de fabrication d’avant-guerre, et de pesticides/nitrates dû aux traitements de surface dans la nappe des sables de Beauchamps. Les deux communautés de communes se partagent ce territoire et recherchent des ressources. Le SDAEP préconise de lancer une étude globale sur le secteur de Dammartin pour mieux organiser la ressource, les prélèvements, les échanges d’eau en situation actuelle et surtout future.

Il n’y a pas de captage prioritaire « Grenelle » sur le territoire, mais 2 captages priorité 3 et 4 du SDAGE à Moussy-le-Neuf et Juilly. Pour le captage de Moussy-le-Neuf, une DUP a été établie en 2008. Pour celui de Juilly, des analyses sur les paramètres cyanure et pesticides sont attendues pour savoir si une DUP pourra être établie ou s’il sera préférable de ne plus utiliser le captage pour l’alimentation en eau potable des populations.

On note également la présence de nombreuses décharges légales ou illégales sur le territoire qui demandent à être suivie correctement afin d’éviter tout déversement dans les nappes. Annexe à la délibération n° 1/07 20

L’assainissement

Figure 7: Compétences en assainissement sur le bassin versant de la Beuvronne (source : CG 77/IGN/ IAURIF 2008)

Sur le territoire, parmi les 31 communes que compte le contrat de bassin, 10 communes gèrent leur assainissement en directe : Annet-sur-Marne, Charmentray, Charny, Claye-Souilly, Compans, Fresnes-sur-Marne, Mitry-Mory (pour l’assainissement communal, la STEP et les postes de relèvement sont gérés par lez SIACVIM), Précy-sur-Marne, Saint Mesmes et Villevaudé. Pour le reste des communes, 2 communautés de communes et 3 syndicats d’assainissement se répartissent le territoire.

Annexe à la délibération n° 1/07 21

La Communauté de Commune du Pays de la Goële et du Multien (en rouge sur la carte)

Elle assure l’assainissement de ses 9 communes du transport via les réseaux et du traitement avec 5 STEP :

- Dammartin-en-Goële (4000 EH) : située sur le bassin versant de la Nonette au Nord, pour les effluents de la commune. En projet de reconstruction pour atteindre 7500 EH. Les effluents de la partie Sud de la commune seront envoyés vers la STEP de Longperrier.

- Longperrier (10000 EH ) : pour les effluents de Longperrier, d’une partie de Dammartin, et de Villeneuve-sous-Dammartin. Elle est à mi-charge actuellement. D’ici 10 ans, la capacité maxi sera atteinte, car un raccordement est prévu avec St Mard pour faire face au développement l’urbanisation.

- Saint Mard (4000 EH ) : pour les effluents de la commune majoritairement en unitaire, d’où la nécessité de créer un bassin d’orage et éviter les by-pass régulier vers le ru de l’Arzilière.

- Cuisy (4000 EH) : pour les effluents de Cuisy, (hors BV), Montgé-en-Goële, Le Plessis-aux-Bois et le Plessis-l’Evêque.

- Moussy-le-Neuf (4000EH) : pour les effluents de la commune en unitaire. Elle est équipée d’un bassin d’orage avec téléguidage à distance.

Le devenir des boues est le compostage pour l’épandage sur les parcelles agricoles. Un projet de plateforme de compostage des boues de STEP de la communauté de commune, avec récupération des gaz issus de la méthanisation est à l’étude.

La majorité de ces communes ont tout ou partie des réseaux en unitaire. Des travaux et des projets de travaux visent soit la réhabilitation en unitaire, soit la mise en séparatif. Le SDASS a défini des priorités d’intervention sur les réseaux et STEP de la majorité de ces communes.

Un projet de schéma directeur d’assainissement global est lancé depuis 2011 pour établir le diagnostic de tous les réseaux et les zonages d’assainissement.

Il n’y a pas de SPANC encore en place pour le suivi des ANC. Les contrôles de mise en conformité s’effectuent sur plan pour les nouvelles installations ou lors de la vente de l’habitation. Le parc des installations en assainissement non collectif est de l’ordre d’une centaine d’unités.

En ce qui concerne le suivi des rejets industriels, en général il n’y a pas de convention de rejet délivré. Quelques industriels la demande pour l’obtention d’une certification (ISO). Le règlement d’assainissement oblige la mise en place de prétraitement.

Annexe à la délibération n° 1/07 22

Pour les eaux pluviales, le règlement d’assainissement prévoie une obligation de se raccorder au réseau unitaire ou séparatif. Plusieurs points de rejet des eaux pluviales existent sur chaque commune avec pour exutoire final la Beuvronne. Pour les nouvelles constructions, la rétention à la parcelle est obligatoire, avec infiltration lorsque cela est possible.

La Communauté de Commune de la Plaine de France (en vert sur la carte)

Elle assure l’assainissement de ses 8 communes du transport via les réseaux et du traitement avec 4 STEP :

- Le Mesnil-Amelot (20000 EH) pour les effluents du Mesnil-Amelot, de Mauregard et à terme de Moussy-le-Vieux, ainsi que ceux d’ADP. Elle a été récemment reconstruite. - Moussy-le-Vieux (700 EH) pour les effluents de la commune. Actuellement en sous – capacité, un projet de raccordement du réseau à la STEP du Mesnil-Amelot est prévu. - Juilly (2000EH) pour les effluents de Juilly, Vinantes et Nantouillet qui dépasse à sa capacité hydraulique maximale et ne traite pas suffisamment le phosphore et l’azote. Elle est à reconstruire. - Rouvres (1200 EH) : pour les effluents de la commune. Elle est en cours de reconstruction. - Othis (12000 EH) : pour les effluents de la commune. Elle est actuellement à mi-charge hydraulique et polluante.

Le devenir des boues est le compostage pour l’épandage sur les parcelles agricoles.

En ce qui concerne les réseaux, la majorité des communes est en séparatif avec à terme la totalité des communes en assainissement collectif séparatif, et la suppression progressive des déversoirs d’orage.

La conformité des branchements est effectuée régulièrement par le délégataire à raison d’une centaine de vérifications par an.

Pour l’assainissement autonome, le SPANC n’est pas crée, des contrôle sont effectués par le délégataire lors de la vente. Cela concerne une centaine d’habitations qui, à terme devraient passer à l’assainissement collectif.

En ce qui concerne le suivi des rejets industriels, des conventions spécifiques de rejet ont été passées avec 4 industriels les plus importants du territoire de la communauté de commune. La communauté de commune s’atèle actuellement à conventionner l’ensemble des industriels de son territoire.

Pour les eaux pluviales, le règlement d’assainissement prévoie une obligation de se raccorder au réseau unitaire ou séparatif. Plusieurs points de rejet des eaux pluviales existent sur chaque commune avec pour exutoire final la Beuvronne. Pour les nouvelles constructions, la rétention à la parcelle est obligatoire, avec infiltration lorsque cela est possible.

Annexe à la délibération n° 1/07 23

Le Nouveau Syndicat Intercommunal de la Plaine de France (en jaune sur la carte)

Le syndicat assure la collecte et le traitement des eaux usées des communes de Gressy et Messy et la collecte de Le Plessis-Aux-Bois jusqu’à la STEP de Cuisy. (Sur la carte, les communes de Charny, Fresnes-sur-Marne et Saint-Mesmes sont également incluses car leur adhésion est en pourparler. Le délégataire de service est la SAUR.

Une STEP intercommunale (4000 EH) est en service depuis septembre 2011 pour les communes de Messy et Gressy. Un projet de lancement du SDA est en cours pour Le-Plessis-aux-Bois. Les réseaux sont majoritairement en séparatif. Le SDASS a défini des priorités d’intervention sur les réseaux de Messy, en très mauvais état.

Pour l’assainissement individuel, le SPANC est en place et le contrôle des installations débutera en janvier 2012 pour la dizaine de logements concernés.

Pour les eaux pluviales, le nouveau règlement d’assainissement (à partir de nov. 2011) oblige la rétention à la parcelle des eaux pluviales pour les nouvelles constructions. Plusieurs points de rejet des eaux pluviales existent sur chaque commune avec pour exutoire final la Beuvronne. Sur Messy, un projet de mise en place de retenues d’eau pluviale (diguettes) est à l’étude pour parer aux coulées de boues que la commune a subies précédemment.

Le Syndicat Intercommunal d’Assainissement de Claye-Souilly, Villeparisis et Mitry- Mory (en violet sur la carte)

Le SIACVIM gère l’assainissement de Villeparisis, de la STEP intercommunale et des postes de relèvements de Mitry-Mory et le quartier de Boisfleury à Claye-Souilly.

Sur Mitry-Mory, près de la moitié des réseaux sont en unitaire, un projet d’envergure à débuter visant à mettre en séparatif la totalité des réseaux de la commune d’ici à 20 ans. En effet 8 déversoirs d’orage by-pass directement dans la Reneuse. Des améliorations sur la STEP communale sont également prévues (gérée par la commune). La STEP intercommunale est récente et le suivi SATESE montre un rejet de bonne qualité. Le SPANC est crée mais pas en fonctionnement. Il concerne 6 habitations sur la commune. Le suivi des rejets des industriels n’est pas effectué, il y a peu de convention de rejet. Un projet de diagnostic du tissu industriel est à lancer.

Sur Claye-Souilly, la STEP (14000 EH) est neuve et rejet une eau de qualité « baignade ». Annexe à la délibération n° 1/07 24

Le réseau est majoritairement en séparatif. Le quartier en unitaire avec déversoir d’orage vers la Beuvronne est en projet de mise en séparatif pour 2012. Le SPANC n’est pas en place et concernerait quelques habitations. Les rejets industriels sont connectés au réseau communal. Les enseignes de la zone commerciale mettent en place actuellement des prétraitements. Pour les eaux pluviales, des bassins avec un déshuileur est présent sur chaque parcelle de chaque enseigne avec rejet en trop plein dans la Reneuse. Le suivi de ces installations est assuré par le délégataire. Un projet d’audit auprès de l’ensemble des artisans pour évaluer leurs rejets est en cours. Il n’y a pas de convention de rejet pour le moment. La commune connait des problèmes importants d’inondations dues au dimensionnement de ces réseaux d’eau pluviale.

Sur Villeparisis, la STEP date de 2002 mais le débit d’entrée est souvent trop important et les eaux usées by-passent directement vers le ru des Grues. Les réseaux sont à moitié en séparatif, à moitié en unitaire avec by-pass vers le ru des Grues, et vétustes, créant des problèmes d’effondrement de chaussées. Des projets important sur la STEP et les réseaux sont en cours sur la commune. Pour l’assainissement autonome, le SPANC devrait être créé en 2012. Cela concerne une dizaine d’habitations. Le suivi des rejets des industriels est effectué par endroit et il y a peu de conventions de rejet. Un projet global de suivi de mise en conformité de ces installations pourrait être lancé.

Le Syndicat Intercommunal de la Z.I de Mitry-Compans

Le syndicat gère les réseaux d’assainissement de la zone industrielle qui vont se déverser dans la STEP communale de Mitry-Mory. Les réseaux sont en mauvais état et un projet sur 5 ans de requalification des réseaux est prévu. Les certificats de rejets sont demandés au fur et à mesure. Une opération globale pourrait être lancée. Les eaux pluviales sont dirigées vers un bassin de récupération équipé d’un séparateur à hydrocarbure. Une campagne de suivi de la qualité des eaux rejetées a commencé en juillet 2011.

Les autres communes

Pour les communes qui gèrent elles-mêmes leur assainissement, plusieurs projets sont en cours ou à l’étude : - Création ou réhabilitation d’une STEP pour les communes d’Annet-sur-Marne, Charmentray et Villevaudé - Mise en séparatif sur Annet-sur-Marne, Charny - Réhabilitation du réseau unitaire sur Charmentray et Villevaudé. Annexe à la délibération n° 1/07 25

Les SDA sont relativement récents pour ces communes. Les SPANC ne sont pas créés et concerneraient quelques habitations sur chaque commune. Une réflexion peut être menée sur la création d’un SPANC intercommunal.

Conclusion du volet assainissement

Sur le territoire, de nombreux problèmes d’assainissement engendrant un impact négatif sur le milieu naturel ont été pointés du doigt, notamment dans le SDASS.

D’importants travaux ont été réalisés avec la reconstruction de plusieurs STEP «polluantes », la réhabilitation de réseaux, qui dans la plupart des communes datent d’une trentaine d’années et la mise en place de bassins d’orage évitant les by-pass directement dans la rivière.

Plusieurs améliorations doivent encore être apportées pour sécuriser le traitement des eaux usées et ainsi éliminer les rejets polluants vers le milieu naturel. En l’occurrence, 5 STEP doivent encore être reconstruites, un linéaire important de réseaux doit être réhabilité, soit en unitaire, soit en séparatif et notamment dans les plus grosses communes du territoire. Ceci permettrait d’éliminer les fuites d’eaux chargées ainsi que l’apport d’eaux claires parasites (présents dans bon nombre de réseaux des communes), entrainant un dysfonctionnement de la STEP. Les inversions de branchements EP-EU sont également à l’origine d’une part importante de pollution rejetée mais ne sont vérifiés par les maitres d’ouvrage que ponctuellement lors de vente et non de manière collective. Des campagnes de vérifications générales pourraient être lancées dans ce but.

En ce qui concerne les assainissements autonomes, le territoire en compte peu et en général les communes n’en regroupent que quelques unités à une dizaine selon leur taille (exception faite de Charmentray dont 50 % des habitations sont en assainissement autonomes). Ceci explique en partie le fait de n’avoir quasiment pas de SPANC crée ou réellement en fonctionnement. L’impact sur l’environnement apparait donc plus diffus, de par la localisation morcelée de ces installations.

Pour les rejets des industriels, on peut distinguer les zones d’activités concertées et les zones industrielles regroupant de nombreuses entreprises, et le tissu artisanal plus diffus dans les communes rurales. Les premières sont en générales mieux suivies car mieux identifiées (et avec plus de moyens : un syndicat pour la ZI de Mitry-Compans), même si des conventions de rejets ne sont pas établies systématiquement. Il existe quelques industriels suivis par la DRIRE, qui sont de ce fait, en conformité. Pour les autres industriels importants, les rejets sont effectués dans le réseau communal après prétraitement imposé par les communes pour certaines d’entre elles. Les secondes ne sont majoritairement pas suivies, car peu identifiées et n’ont pas de convention de rejet. Annexe à la délibération n° 1/07 26

Des campagnes collectives d’identification des activités et de mise en place de suivi de conformité des rejets pourraient être portées par les différents maitres d’ouvrage.

La gestion des eaux pluviales

Pour les eaux pluviales, la quasi-totalité des eaux pluviales urbaines est récupérée via les réseaux d’eau pluviale ou unitaires. Plusieurs communes connaissent des problèmes d’inondation dues aux eaux pluviales urbaines en quantité de plus en plus importantes de part l’augmentation de l’imperméabilisation du sol. Elles sont souvent stockées dans des bassins enterrés pour limiter l’engorgement des réseaux et restituées directement au milieu naturel. La présence d’hydrocarbures drainés sur les routes est très souvent avérée mais peu d’installations de dépollution ou de gestion alternatives (bassin paysager, noues d’infiltration, chaussées drainantes, parkings végétalisés, etc.) des eaux pluviales sont en place. Cependant, sur une grande partie du territoire, le taux d’infiltration du sol est relativement faible (autour de 10 -7 mm/h), ce qui pourrait freiner la mise en place de certains projets d’infiltration à la parcelle. Pour les nouvelles constructions (habitations ou industries), les maitres d’ouvrage imposent la rétention des eaux pluviales à la parcelle.

Certaines communes rurales connaissent des problèmes de coulées de boues et d’érosion des sols du fait du ruissellement de l’eau de pluie sur les parcelles agricoles. Sur le secteur des plaines, les parcelles ne sont plus séparées par des haies ou arbustes et les cultures sont souvent travaillées dans le sens de la pente. De plus, les sols peuvent se retrouver à nu sur certaines périodes de l’année et lors d’épisodes de pluie importante, des coulées de boues peuvent se produire entrainant des inondations des bourgs en contrebas et l’érosion rapide du sol. Actuellement il n’y a pas de politique forte et concertée sur le territoire pour la mise en place de dispositifs paysagers de maitrise à la source des ruissellements. (Une concertation sur la mise en place de dispositifs de ce type doit avoir lieu sur Messy dès janvier 2012.) C’est un axe d’action intéressant à faire évoluer avec l’ensemble des acteurs (communes, riverains, agriculteurs, randonneurs, etc.) Il existe un vrai défi pour l’ensemble du territoire en matière de gestion des eaux pluviales. Une campagne d’information et de communication autour de cette problématique pourrait aider à faire émerger des projets pilotes et la mise en place de techniques douces favorisant la qualité du milieu naturel et la qualité de vie des habitants.

Les projets sur le territoire

Urbanisation

En ce qui concerne les perspectives d’évolution, ce territoire est en pleine mutation avec de nombreux projets d’urbanisation en cours et à venir. (Tableau 4) Annexe à la délibération n° 1/07 27

Nombre de Commune Zone à urbaniser Échéance logement/superficie Quartier d'habitation 800 logements 2013-2016 Claye-Souilly Extension de zone pour 25 ha 2013-2014 activités de loisir 3 zones de logistique et Compans 100 entreprises En projet commerciale Quartier d'habitation 740 logements D'ici 10 ans Dammartin-en- Extension de la ZAC Les "prés bouchés" 2012-2013 Goële Centre commerciale avec "Les Vergers" 2012-2013 commerces de proximité Fresnes-sur- Quartier d'habitation 80 logements 2012-2013 Marne Développement d'une zone Le Mesnil-Amelot d'activité de tertiaire et 70 ha 2013 hôtellerie 330 logements et ZAC de la Reneuse 2012-2013 équipements (écoles, etc.) Quartier d'habitation "Brillon" 170 logements mixtes 2014-2015 Quartier d'habitation "Cité 54 logements mixtes 2012-2013 Mitry-Mory cheminote" Extension de la ZI Mitry- Entreprises D'ici 10 ans Compans Extension de la ZAC de Mitry- Entreprises D'ici 10 ans le-Neuf ZI de découpe de viande et Moussy-le-Vieux 2 entreprises Fin 2011 stockage de camion ZAC de logistique et Saint Mard 70 ha 2014-2015 commerce 4 magasins dont une Zone d'activité 2012-2014 Villeparisis station de lavage Quartier d'habitation 40-50 2012-2014

Tableau 4 : Liste des projets d'urbanisation identifiés Au total, pour les 5 prochaines années, environ 1900 logements, 250 ha de zones d’activités économiques vont être construits, soit une forte augmentation du taux d’imperméabilisation du sol du territoire. D’ici à 10 ans, 400 logements supplémentaires et l’extension de la ZI de Mitry-Compans et de la ZAC de Mitry-le-Neuf sont déjà prévus.

Annexe à la délibération n° 1/07 28

La plateforme aéroportuaire de Roissy-Charles-de-Gaulle va s’étendre avec la construction d’un nouveau terminal qui accueillera 80 000 passagers supplémentaires. La ZAC sud Charles-de-Gaulle va être créée sur 200 ha d’ici 15 ans, dont une partie se situera sur le bassin versant. Cette superficie sera dédiée à un parc d’activité à vocation international pour des entreprises à forte valeur ajoutée.

Le SDRIF (Schéma Directeur Régional d’Ile de France approuvé le 25/09/08), prévoit le développement de l’urbanisation du secteur de Dammartin-en-Goële (ville trait d’union), du Mesnil-Amelot et de Claye-Souilly, Villeparisis (cf. : Figure 8). Les liaisons routières devraient se développer au sud du territoire pour assurer la connexion avec l’aéroport de Roissy. Ce dernier va développer son activité et s’étendre au nord-est de la plateforme sur les communes du territoire (Compans, le Mesnil-Amelot) selon le projet du « Grand Roissy ». Ces prévisions d’urbanisation sont pour la plupart des projets déjà à l’étude, voire en travaux.

Figure 8: Extrait de la carte du SDRIF ( source Région Île-de-France )

L’est du territoire est également impacté par le projet du « Grand Paris Express», avec la création d’une gare RER au Mesnil-Amelot. Un contrat de territoire est en passe d’être crée dans ce secteur afin de permettre son développement. De nombreuses modifications du secteur sont donc à prévoir dans les années à venir. Annexe à la délibération n° 1/07 29

Les espaces naturels

Un projet commun entre les communes de Dammartin, Othis, Moussy le Vieux, St Mard, Villeneuve, Thieux est en concertation pour l’achat de parcelles situées en zone naturelle pour leur classement en ENS, et ainsi créer et préserver un couloir écologique sur la crête des Monts de Montgé. De même sur la commune de Gressy, un projet de classement ENS d’une source présente dans un marais est en réflexion. A Compans, un projet de « poumon vert », à débuter avec l’agrandissement de la zone ENS et la création d’une maison de l’environnement pour l’information du public. Une zone d’expansion de crues est en réflexion sur la commune de Villeneuve-sous- Dammartin. De manière générale, les communes prennent conscience de la richesse de ces espaces et de leur dégradation et souhaitent les protéger via les documents d’urbanismes, les classements de protection, l’achat de parcelles, etc. Cependant, il faudrait mettre en place un outil global d’information de la bonne gestion des espaces naturels.

Conclusion de l’état des lieux

Les pressions

L’analyse de l’état des lieux des différentes composantes du territoire du bassin versant de la Beuvronne amène à la synthèse des pressions exercées sur celui-ci :

la quantité et la qualité d'effluents d'eaux usées déversées directement dans le milieu naturel, avec : -Les déversoirs d’orage sur les réseaux unitaires en connexion directe avec le milieu récepteur en temps de pluie. -Les rejets d’eaux usées non domestiques non maîtrisés -Les erreurs de branchements sur les réseaux séparatifs -Les installations ANC non-conformes -Le problème de vétusté des réseaux -Le problème de STEP non conformes

l'activité économique (industries, artisanats, entreprises…) : le suivi de la qualité des rejets d'eaux usées non domestiques, la mise en place de prétraitement

l'exploitation des carrières de gypse au sud du territoire

la présence de nombreux centre d’enfouissement de déchets

le traitement de la voierie, des espaces verts, l’agriculture: l'utilisation des produits phytosanitaires lessivés par la pluie et qui se retrouvent dans le milieu

Annexe à la délibération n° 1/07 30

l'aménagement du territoire actuel, avec : -Les constructions à proximité des berges (lit majeur de la Beuvronne), voire le busage du bras au niveau de parcelles agricoles et de zones urbaines. -La mauvaise gestion du pluvial exclusivement en « tuyaux » -La dégradation des milieux humides et de la biodiversité -L'imperméabilisation des sols qui engendrent une gestion du pluvial et dépollution, et risques de mauvais branchements

l'aménagement du territoire à venir, avec des programmes de construction (quantités croissantes d'effluents à traiter, imperméabilisation, gestion et traitement du pluvial) ou d’agrandissement de ZAC, ou zones d’habitations.

le transport terrestre: A104, N2, N3, la RD 212 (en cours de doublement sur certains tronçons), la future liaison Roissy-Meaux (génèrent des pollutions hydrocarbures, l’imperméabilisation des sols et demande la gestion et le traitement du pluvial). Les liaisons TGV et interconnexions qui découpent le territoire et empêchent les liaisons écologiques type Trames vertes et bleues.

le recul des zones humides, le drainage des parcelles, la présence de peupleraies, surtout le long de la Marne au sud du territoire, le remblaiement de zones humides par des occupations illégales de parcelles.

Les enjeux

Face à l’ensemble des pressions subies et après analyse de l’état des lieux du territoire de la Beuvronne, des enjeux importants s’en dégagent pour répondre aux exigences de la DCE. La mise en place du contrat de bassin de la Beuvronne permet donc de définir ces grands enjeux et d’établir un programme d’action pluriannuel visant à l’amélioration de la qualité physico-chimique, biologique, chimique et de la valorisation écologique des milieux aquatiques, et de la bonne gouvernance de la gestion de l’eau sur le bassin versant. Des pistes d’action ont été émises par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie et regroupées dans le document Programme de Mesure. Celles concernant le bassin versant de la Beuvronne sont détaillées dans la fiche de l’unité hydrographique Marne Aval (cf. Annexe 2).

Le suivi de l’évolution de chaque enjeu sera réalisé à l’aide d’indicateurs d’effets sur le milieu et d’indicateurs d’actions.

Les enjeux du contrat de bassin de la Beuvronne sont les suivants :

1) Restaurer et préserver l’état et la fonctionnalité écologique des cours d’eau 2) Améliorer la qualité des eaux superficielles et souterraines 3) Maîtriser les ruissellements et les inondations Annexe à la délibération n° 1/07 31

4) Préserver la ressource en eau potable

Annexe à la délibération n° 1/07 32

Annexe 1 : Résultats de la pêche électrique effectuée le 06/09/11 par la Fédération Nationale de la Pêche de Seine-et-Marne.

Annexe à la délibération n° 1/07 33

Annexe à la délibération n° 1/07 34

Annexe à la délibération n° 1/07 35

Annexe à la délibération n° 1/07 36

Annexe à la délibération n° 1/07 37

Annexe 2: Fiche de l’unité hydrographique Marne Aval extraite du Programme de Mesure de l’AESN.

Annexe à la délibération n° 1/07 38

Annexe à la délibération n° 1/07 39