Thesis

Résonances et multipériodicité des céphéides et des hypergéantes

KIENZLE, Francesco

Abstract

L'étude des oscillations stellaires fournit des tests observationnels importants dans des domaines très divers de l'astrophysique. Les oscillations d'étoiles de type solaire permettent de connaître en détail la structure interne de ces objets, alors que les fortes pulsations des étoiles de type céphéide fournissent un outil pour mesurer les distances cosmologiques. Cette thèse aborde divers aspects concernant la pulsation des céphéides. Nous montrerons à l'aide de modèles comment la composition chimique, variable d'une galaxie à l'autre, influence la pulsation de ces étoiles et quel en est l'effet sur les grandeurs observées. Les résonances entre les modes propres d'oscillations de l'étoile sont primordiales dans les céphéides. Nous montrerons comment les utiliser pour obtenir de nouvelles contraintes sur les paramètres stellaires. Enfin, nous aborderons le problème des oscillations multipériodiques dans les céphéides à l'aide de modèles hydrodynamiques et nous étudierons en détail l'instabilité quasipériodique d'une hypergéante galactique.

Reference

KIENZLE, Francesco. Résonances et multipériodicité des céphéides et des hypergéantes. Thèse de doctorat : Univ. Genève, 2000, no. Sc. 3180

DOI : 10.13097/archive-ouverte/unige:87826

Available at: http://archive-ouverte.unige.ch/unige:87826

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UNIVERSITE DE GENEVE FACULTE DES SCIENCES

Departement dastronomie Professeur G Burki

Resonances et multiperiodicite

des cepheides et des hypergeantes

THESE

presentee a la Faculte des sciences de lUniversite de Geneve

p our obtenir le grade de Do cteur es sciences

mention astronomie et astrophysique

par

Francesco KIENZLE

de la

Republique Federale dAllemagne

o

These N

GENEVE

Atelier de repro duction de la Section de Physique

Cette these a fait lob jet des publications suivantes

Kienzle F Moskalik P Bersier D Pont F Structural properties of sCepheid

velocity curves Constraining the location of the re sonanceAA

Kienzle F Burki G Burnet M Meynet G The pulsating yel low supergiant

V Centauri AA

Fokin A Kienzle F Burki G Nonlinear Radiative DoubleMode Cepheid Models

soumis a AA

Kienzle F Pont F Moskalik P Bersier D Structural Properties of sCepheid

Velocity Curves Constraining the Location of the Resonance dans The Impact

of LargeScale Surveys on Pulsating Research IAU Coll ASP Conf Series Vol

Ed L Szabados et D Kurtz p

Burki G Kienzle F LongTerm HighPrecision Monitoring from the Geneva Pho

tometric Database dans The Impact of LargeScale Surveys on Pulsating Star Research

IAU Coll ASP Conf Series Vol Ed L Szabados et D Kurtz p

Fokin A Kienzle F Burki G Nonlinear Radiative DoubleMode Cepheid Models

dans The Impact of LargeScale Surveys on Pulsating Star Research IAU Coll

ASP Conf Series Vol Ed L Szabados et D Kurtz p

Kienzle F Pont F Bersier D Moskalik P Do Overtone Cepheids Exhibit a

Resonance Eect at Days in Their Curve dans A Half Century of

Stellar Pulsation Interpretation A Tribute to Arthur N Cox ASP Conf Series Vol

Ed PA Bradley et JA Guzik p

Burki G Kienzle F On the Variability of Supergiant dans Astrophysical

applications of stellar pulsation IAU Coll ASP Conf Series Vol Ed RS Stobie

et PA Whitelo ck p

Remerciements

La these est un travail de longue haleine qui necessite un milieu scientique et humain

stimulant p our ab outir

Je tiens a remercier toutes les p ersonnes qui par leurs conseils et leurs discussions ont

entretenu en moi la curiosite scientique et tout particulierement

Mon directeur de these G Burki p our sa grande disp onibilite et sa patience

A Fokin p our mavoir initie aux mo deles hydrodynamiques et aux calculs numeriques

P Moskalik avec qui jai eu un immense plaisir a collab orer et qui ma enormement apris

sur les Cepheides

M Mayor p our mavoir genereusement attribue du temps dobservation sur CORAVEL

et CORALIE et D Pfenniger p our mavoir fournit lacces a sa ferme de PC

F Pont et D Bersier p our mavoir asso cie a leur recherche sur les Cepheides des le debut

de ma these

La these se nourrit aussi des experiences humaines vecues au cours de ces annees A

cet egard je remercie tous les dipomants assistants et p ostdo c que jai cotoyes et en

particulier

Mes compagnons de these M Freitag C Melo L Jolissaint N Santos F Carrier

Y Deb ernardi D Erspamer M Pindao D Hub ert R Behrend

Lequipe de fo ot du mercredi

Toute lequipe des secretaires administrateurs et le p ersonnel technique de lobservatoire

Un tres grand merci a mes pro ches MariaNovella Werner Marco MariaRosa et

Bernard

Mais avant tout merci Marcella merci Saskia

Table des matieres

Introduction

I Pulsation stellaire

Pulsation stellaire

Introduction

Caracteristiques observationnelles des Cephei

Developpements theoriques

II Resonances

Cepheides et resonances

Progression de Hertzsprung

Parametres de Fourier

Progression de Hertzsprung contrainte sur les mo deles

Position de la resonance

P

4

Resonance a P jours dans

P

1

les cepheides de type S

P

4

Mo deles et p osition de la resonance

P

1

Autres resonances

Cepheides a doublemo de resonance et echelle des distances

III Cepheides et mo deles hydrodynamiques

Simulations hydrodynamiques

Introduction

Observations

Mo deles hydrodynamiques

Comparaison des mo deles galactiques aux observations

Cepheides a doublemo des

Annexes

IV Variabilite des Sup ergeantes

Variabilite des Sup ergeantes

Variabilite des etoiles massives

Series temp orelles

Transformee de Fourier discrete echantillonnage regulier

Bruit et test statistique

Echantillonnage irregulier

Analyse multifrequence CLEAN et CLEANEST

Ondelettes

Conclusions et p ersp ectives Introduction

Ce qui nous rend ces solutions perio

diques si precieuses cest quel les sont

pour ainsi dire la seule breche par o u

nous puissions essayer de penetrer dans

une place jusquici reputee inabordable

Henri Poincarre

Notre comprehension de lunivers rep ose en grande partie sur la connaisance de la struc

ture interne et de levolution des etoiles Que lon veuille mesurer lage de lunivers par

lintermediaire des naines blanches ou estimer lenrichissement chimique des par la

nucleosynthese des etoiles massives il faut p ouvoir tester les mo deles stellaires theoriques

Pour confronter les mo deles aux observations nous ne disp osons essentiellement que

des photons qui sechappent des couches externes de letoile Lanalyse du sp ectre elec

tromagnetique photometrie ou sp ectroscopie nous p ermet de connatre les conditions

physiques regnant a la surface de letoile telles que la gravite ou la temperature A partir

de ces grandeurs et grace aux equations decrivant la structure stellaire on p eut deduire

les conditions physiques regnant a linterieur des etoiles

La mesure des parametres stellaires a partir du sp ectre electromagnetique se heurte a

plusieurs dicultes Dab ord dun p oint de vue pratique la sp ectroscopie en diractant la

lumiere necessite b eaucoup de photons elle se limite donc aux etoiles les plus lumineuses

La photometrie quand a elle si elle p ermet dobserver des ob jets extremement faibles est

soumise a lextinction interstellaire qui rougit les couleurs observees Il faut alors p ouvoir

quantier cet eet p our remonter aux couleurs originales Mais avant tout ces appro ches

rep osent sur notre capacite a mo deliser le transfert du rayonnement a travers les couches

externes de letoile La contrainte sur les mo deles de structure interne se fait donc par

lintermediaire des mo deles datmosphere stellaire

On p eut contourner la plupart de ces problemes en observant les oscillations dune

etoile autour de son etat dequilibre Letude de la stabilite des mo deles stellaires hydro

statiques montre que des ondes de pression ou des ondes de gravite vagues p euvent

parcourir les etoiles Les frequences doscillation qui se propagent a travers letoile et leurs

longueurs donde sont tres sensibles aux conditions physiques pression temperature com

p osition chimique des milieux traverses Ces ondes font osciller la surface stellaire et p er

turb ent les observables ce qui rend letoile variable Les courb es de lumiere ou de vitesse

radiale contiennent les frequences propres doscillation de letoile elles reetent donc la

structure interne Lautre avantage tres imp ortant de lastrosismologie est que le contenu

en frequence du signal photometrique nest pas altere par lextinction interstellaire ce qui

rend la mesure tres robuste

les neutrinos les rayons cosmiques ou les ondes gravitationnelles sont dautres vecteurs dinforma

tion mais jusqua present limmense ma jorite des observations concernent le rayonnement electromagne tique

Les resultats les plus impressionnants de la sismologie stellaire sont issus des mesures

des oscillations solaires Les mouvements observes sur lensemble du disque solaire ont

p ermis de sonder sa rotation interne ou son gradient de comp osition chimique Shou et

al Cep endant les variations observees sont faibles quelques millimagnitudes ou

des vitesses de quelques cms et les limites technologiques actuelles restreignent lap

plication de lastrosismologie aux etoiles les plus brillantes En revanche des oscillations

de plus fortes amplitudes induisent des variations photometriques dune magnitude ou

plus et des variations de vitesse de plusieurs dizaines de kms sont observables p our de

nombreuses etoiles

Ces fortes variations photometriques etant facilement detectables elles sont les pre

mieres a avoir ete decouvertes et etudiees Cest aussi p our ces pulsations qua ete etablie

la premiere relation entre le sp ectre doscillation et la structure stellaire En eet au debut

e

du siecle Henrietta S Leavitt observa que la periode de la variation photometrique

est etroitement correlee a la luminosite des etoiles variables de type Cephei situees

dans le p etit Nuage de Magellan Une fois calibree de maniere absolue cette relation

p ermet destimer precisement les distances des cepheides extragalactiques en comparant

la luminosite deduite de la periode doscillation a la magnitude apparente La robustesse

de la methode la luminosite elevee de ces etoiles et leurs periodes relativement courtes

quelques dizaines de jours ont fait des cepheides lun des chanons fondamentaux dans

lestimation des distances cosmologiques Ces etoiles ont ete largement utilisees de Hubble

jusquau recent H Key Pro ject qui a laide de la tres ne resolution angulaire du

Telescope Spatial Hubble a identie des cepheides audela de Mp c Mould et al

Cette these se concentre sur les etoiles variables de type Cephei et leurs homologues

plus lumineuses les hypergeantes jaunes La comprehension de leurs mecanismes dos

cillations ont des retombees sur les mo deles de structure interne et ouvrent de nouvelles

p ersp ectives dans lestimation des distances et des parametres stellaires

Contrairement a lheliosismologie qui utilise des milliers de frequences p our contraindre

la structure interne les cepheides noscillent que selon une ou plus rarement deux fre

quences Bien que le sp ectre de pulsation dune cepheide soit plus riche la ma jorite des

mo des sont amortis rapidement et sont donc inobservables Le nombre de frequences etant

limite il faut faire app el aux mesures photometriques p our exploiter pleinement la rela

tion periodeluminosite qui devient alors la relation periodeluminositecouleur

Nous montrerons au chapitre que sous certaines conditions une frequence amortie p eut

etre excitee en entrant en resonance avec loscillation dominante Cette resonance se tra

duit par une deformation des courb es de vitesse radiale ou de lumiere La mesure de cette

deformation p ermet destimer avec precision une seconde frequence qui une fois conjuguee

aux donnees photometriques p ermet de mesurer la distance dun ensemble de cepheides

extragalactiques ainsi que leurs parametres stellaires

On montrera aussi que les cepheides multiperiodiques sont soumises a ces resonances ce

qui p ermet de mesurer non plus deux mais trois frequences Ceci p ermet de contraindre

tres fortement la structure interne de ces ob jets

Lune des grandes questions dactualite dans le domaine de la pulsation stellaire est

leet de la comp osition chimique sur le mecanisme doscillation Ce p oint est fondamental

p our lechelle des distances cosmologiques les galaxies observees ayant des ab ondances

chimiques tres diverses

Dans la seconde partie du travail nous examinerons leet de la metallicite sur la forme

des courb es de lumiere Du p oint de vue observationnel nous utiliserons les milliers de

donnees concernant les cepheides des Nuages de Magellan publiees recemment par la col

lab oration OGLE II Udalski a b Nous comparerons ces donnees aux mesures

disp onibles p our les cepheides galactiques et aux simulations hydrodynamiques Seuls les

mo deles nonlineaires etant a meme de pro duire des courb es de lumieres nous avons cal

cule en collab oration et avec le co de developpe par A Fokin trois ensembles de mo deles

hydrodynamiques p our repro duire le comp ortement observe des cepheides dans la Galaxie

et les deux Nuages de Magellan Ces resultats seront discutes au chapitre

Lun des problemes rencontre par les mo deles hydrodynamiques purement radiatifs de

puis de nombreuses annees est limp ossibilite de simuler facilement des cepheides double

mo des Lors de nos calculs nonlineaires un grand nombre de mo deles p ossedent un com

p ortement multiperiodique Ces resultats inattendus sont compares aux observations et

discutes a la n du chapitre

A mesure que la masse et la luminosite des etoiles augmente linstabilite stellaire crot

Au chapitre nous ab orderons la variabilite complexe dune categorie de ces etoiles mas

sives les hypergeantes Le comp ortement photometrique de lune dentre elles V Centauri

sera exploree en detail p our en extraire le sp ectre des frequences et le comparer aux divers

mo deles existants Nous presenterons egalement les premiers resultats du suivi sp ectro

scopique entrepris depuis avec le nouveau telescope suisse installe au Chili

References

Hubble EP ApJ

Mould JR Hughes SMG Stetson PB et al ApJ

Udalski A Soszynski I Szymanski M et al a Acta Astron

Udalski A Soszynski I Szymanski M et al b Acta Astron

Schou JAntia HM Basu S et al ApJ

Premiere partie

Pulsation stellaire

Chapitre

Chapitre

Pulsation stellaire

Les dierentes appro ches theoriques sont esquissees dans ce chapitre En premier lieu

nous ab orderons la linearisation des equations dierentielles decrivant la structure stel

laire Leurs solutions nous renseignent sur la stabilite vibrationelle de letoile et son sp ectre

doscillation ainsi que sur les mecanismes qui sont a lorigine de la pulsation stellaire

Cep endant les courb es de lumiere ou de vitesse radiale tres asymetriques des cepheides

nous indiquent que le phenomene ne p eut etre pleinement decrit par une appro che lineaire

Lecart a la linearite etant susamment faible P il est p ossible dutiliser les

equations aux amplitudes p our etudier le mecanisme de saturation et le role des reso

nances

Lintegration numerique des equations dierentielles sera le dernier p oint traite Elle p er

met detudier en detail la pulsation stellaire et de tenir compte de phenomenes physiques

tels que le transfert radiatif a travers latmosphere ou la convection

Introduction

e

La premiere etoile pulsante repertoriee remonte a la n du siecle avec la decouverte

e

de o Ceti par Fabricius Mais il faudra attendre la n du siecle et linterpretation des

observations en termes de lois physiques p our que les observations accumulees jusqualors

prennent un sens

Le succes de la theorie des orbites p our expliquer la diversite des eclipses observees sera

e

jusquau debut du siecle un obstacle au developpement de la theorie de la pulsation

Toutefois elle ne resistera pas a laccumulation et la precision grandissante des obser

vations telles que lasymetrie et la presence de b osses sur les courb es de lumiere ou le

changement de couleur avec la phase La pulsation radiale de lenveloppe stellaire semble

alors a Plummer puis a Shapley une alternative p our resoudre les nombreux pro

blemes observationnels rencontres

Les etudes theoriques concernant les frequences doscillations dune sphere gazeuse

sont anterieures aux problemes observationnels mentionnes cidessus August Ritter eta

blit la relation periodedensite des p our une sphere homogene mais sa diusion dans

le milieu astronomique se fera qua partir de grace a Eddington Lune des principales

dicultes de cette theorie est le maintient de loscillation qui est rapidement amortie par

Partie I A0 M0 K0 B0 F0 O3 G0

1 R 10 100 1000

Les divers types

Fig 6

pulsantes dans le dia

detoiles LBV

WR

HR extrait de Gautschy gramme 5 30

1/10 Saio A basse lumi

Cep M,Sr

la variabilite se concentre nosite 4

10

long de la sequence princi le PNNV

3

pale SPB et Cephei et se

1/100 DOV 5 SPB

lon la bande dinstabilite al

2

des Scuti logLL

lant sdBV 3

aux Cephei A haute lumino

log L/L 1 2

logLL les etoiles site 1/1000 0.63

1.5

se repartissent a travers variables 0

1

tout le diagramme -1 DBV 0.5 M

-2 DAV -3 5.0 4.5 4.0 3.5

log Teff

la viscosite du gaz Cest Eddington qui en prop ose deux mecanismes p our entrete

nir la pulsation Le premier utilise la variation de lopacite dans les zones de ionisation

de lhydrogene et de lhelium situees dans lenveloppe stellaire Ces regions p ermettent

de soustraire au ux radiatif lenergie necessaire au maintient de la pulsation cest le

mecanisme Le mecanisme est base sur la forte dependance du taux des reactions

m n

nucleaires visavis de la temperature T et de la densite T Une faible

instabilite en temperature entraine un accroissement du taux des reactions nucleaires et

si n susamment grand toute letoile oscille autour de son etat dequilibre

Jusque dans les annees Eddington considere que seul le mecanisme est assez e

cace p our servir de moteur a la pulsation alors que la zone de ionisation de lhydrogene

ne sert qua diminuer leet amortissant dans lenveloppe

En JP Cox tente de faire osciller des mo deles numeriques nonadiabatiques

a laide du mecanisme sans succes Lamplitude au centre de letoile est trop faible

et lamortissement radiatif de lenveloppe trop imp ortant Zhevakin arrive in

dependamment a la meme conclusion et suggere que la zone de ionisation de lhelium

H e H e est la source dexcitation p our la pulsation En comparant la relation PL

observee aux mo deles Cox Whitney concluent egalement que seule la zone de

ionisation de lhelium p eut fournir un accord qualitatif Les mo deles numeriques de Baker

Kipp enhahn consacrent nalement cette zone comme le moteur de la pulsation

dans la bande dinstabilite

Chapitre

Les etoiles pulsantes recouvrent aujourdhui la plupart des regions du diagramme HR

Ceci est d u dab ord au nombre croissant de mesures photometriques accumulees ces der

nieres annees les experiences de microlentilles MACHO Alco ck ayant decele des

milliers de nouvelles etoiles variables en direction du bulb e galactique dans les Nuages

de Magellan et dans M Ensuite la precision grandissante des observations notam

ment avec la technique de photometrie dierentielle qui p eut atteindre des precisions de

depuis le sol ont p ermi didentier de nouvelles classes dob jets les Dor

mag

par exemple

Les etoiles variables ne se distribuent pas aleatoirement dans le plan logT logLL

ef f

cf gure mais delimitent diverses regions dont chacune est caracterisee par un meca

nisme de pulsation Cette repartition se fait essentiellement suivant deux zones le long de

la sequence principale on trouve les etoiles chaudes telles que les Cephei ou les Slowly

Pulsating B stars alors que les cepheides classiques les RR Lyrae ou les Scuti se repar

tissent dans la bande dinstabilite Ces regions se confondent a haute luminosite o u les

etoiles pulsantes p euplent tout le diagramme HR alors qua basse temperature on trouve

les etoiles de type Mira qui o ccup ent la branche des geantes

Ces regions sont asso ciees a des mecanismes de pulsation distincts que lon p eu die

rencier selon plusieurs criteres

le mouvement de lenveloppe p eut etre radial Cephei RR Lyrae nonradial SPB

Cephei ou un melange des deux Scuti

la force de rapp el agissant sur un element de masse est soit la gravite soit la pression

Selon que la premiere ou la seconde domine on parle de mo des g p our gravite ou de

mo des p p our pression

on distingue les types de pulsations selon le mecanisme qui les entretient mecanisme

ou et lelement chimique preponderant p our ce mecanisme H e dans la bande din

stabilite F e p our les etoiles B

Nous ab ordons cidessous les observations relatives aux cepheides classiques et la theo

rie de la pulsation stellaire radiale entretenue par le mecanisme

Caracteristiques observationnelles des Cephei

Le catalogue des etoiles variables de Durlevich et al denit les cepheides comme

etant des sup ergeantes classe de luminosite I I I soumises a des pulsations radiales Les

b

courb es de lumiere ont une amplitude allant de quelques centiemes a deux magnitudes

bande V p our des periodes comprises entre et jours La couleur de letoile change

egalement le type sp ectral passant de F a GK entre le maximum et le minimum de

luminosite

Dans un diagramme HR ces ob jets p euplent la bande dinstabilite BI une ne

region centree en B V logT et de largeur B V

ef f

logT La periode augmente avec la luminosite et les isoperiodes sont qua ef f

Partie I

siment horizontales Cette propriete combinee a la nesse de la BI p ermet dobtenir une

relation periodeluminosite PL et une relation periodeluminositecouleur PLC tres

bien denies la disp ersion autour de la relation PL est de lordre de mag dans la

bande V La relation PL est lune des methodes fondamentales sur lesquelles rep ose la

mesure des distances cosmologiques

Les cepheides classiques sont diciles a distinguer observationnellement des cepheides

de type II W Virginis sur la base des courb es de vitesses ou de luminosite Ces dernieres

sont des ob jets plus vieux et moins lumineux a magnitudes plus faibles lo calises

dans le vieux disque ou le halo galactique ainsi que dans certains amas globulaires ages

La confusion entre ces deux classes detoiles variables p eut introduire des biais dans la

mesure des distances

12

LMC_SC3 and 13 OGLE II CEPHEIDS

14

15

Fig Diagramme de

16

HertsprungRussel pour un echan

til lon du LMC donnees OGLE II

extrait de Udalski et al On

magnitude 17 0

I

distingue clairement la sequence

a haute temperature

principale 18

et la branche des geantes a basse

temperature Les cepheides ont un

19

indice V I au milieu du

diagramme Ce sont des geantes ou

20

des supergeantes

21

-1 -.5 0 .5 1 1.5 2

(V-I)0

Les mo deles evolutifs montrent que les cepheides sont issues detoiles de la sequence

principale de type BB M Apres epuisement de lhydrogene central la combus

tion se p oursuit dans une co quille b ordant le co eur dhelium lexpansion de lenveloppe

causant une chute de la temperature eective et un deplacement vers le rouge dans le

diagramme HR La bande dinstabilite est traversee une premiere fois avant que letoile

natteigne le stade de geante rouge o u une profonde enveloppe convective apparat Puis

Chapitre

elle est retraversee a deux reprises lors de la fusion de lhelium et apres son epuisement

b oucle bleue Les traces evolutifs sont illustres sur la gure o u les traits representent

levolution de cinq ob jets Alib ert et al avec des masses comprises entre et

M Les phase dinstabilite sont symbolisees en gras sur les traces evolutifs La bande

dinstabilite theorique est delimitee par les traits verticaux

Le premier passage est tres rapide et se fait sur une echelle de temps da justement

thermique de letoile echelle de temps de KelvinHelmholtz de lordre de a

ans Les mo deles suggerent que la plupart des cepheides se trouvent dans une phase b eau

coup plus lente de levolution corresp ondant a la branche inferieure de la b oucle bleue

Lenrichissement observe en azote et la decience en carb one Luck Lambert

tant p our les cepheides galactiques que dans les Nuages de Magellan conrme quil y a

eu melange entre le co eur enrichi en N par le cycle CN et lenveloppe Ces ob jets sont

donc passes par la phase de geante rouge o u lenveloppe convective a amene en surface

les pro duits du cycle CN et ils sont sur lune des branches de la b oucle bleue le temps

evolutif favorisant la branche inferieure fusion de lhelium dans le co eur

Le temps devolution lors du premier passage ou sur une branche de la b oucle bleue

change de maniere signicative avec la masse la periode ou la luminosite des ob jets

Si p our M M le second passage est b eaucoup plus long que les deux autres p our

M celuici nest que trois fois plus long que le troisieme et que fois plus long que le

premier Pour les faibles masses la b oucle bleue nest plus susamment etendue p our que

le second et le troisieme passage ait lieu il existe donc une masse minimale endessous de

laquelle aucune cepheide nest observee Cette periode minimale p ermet de contraindre les

mo deles evolutifs et en particulier la relation masseluminosite cf Alib ert et al

Le nombre de passages dans la BI depend des mo deles evolutifs consideres Si la plupart

des mo deles subissent au maximum trois passages Alib ert et al en ont jusqua cinq p our

les etoiles les plus massives M M

Lage des cepheides temps ecoule entre la fusion de lhydrogene sur la sequence princi

pale et lentree dans la BI par la b oucle bleue se situe entre et ans p our des etoiles

de M et M resp ectivement Cest donc une p opulation jeune du disque mince que

lon trouve parfois asso ciee a des amas ouverts ce qui p ermet de calibrer le p oint zero

de la relation PL en a justant la sequence principale avec des mo deles evolutifs dont on

connat la luminosite absolue Lappartenance au disque et la precision de la relation PLC

p ermet en outre de sonder la courb e de rotation galactique dans sa partie externe la o u

lhydrogene neutre nest plus utilisable Par cette methode Pont et al observent

que la courb e de rotation galactique reste plate jusqua kp c

Les cepheides galactiques ne p euplent pas uniformement la bande dinstabilite mais

se concentrent dans une diagonale qui setend des hautes temperatures et basses lumino

sites aux basses temperatures et hautes luminosites contrairement a ce quon p ourrait

attendre au vu des traces evolutifs Bien que Chiosi repro duise les limites de la

bande dinstabilite avec des mo deles legerement decients Y et Z les biais

observationnels mal matrises notamment en ce qui concerne la completude de lechan

tillon galactique rendent la mo delisation de cette distribution dicile Cette repartition

particuliere a travers la BI se rep orte naturellement sur les relation PL et PLC obser

Partie I

Fig Position theorique de la

bande dinstabilite dans le diagramme

HR dapres Alibert et al La

bande dinstabilite est traversee une a

cinq fois selon la masse de letoile au

cours de son evolution Lage des ce

pheides varie entre et ans

vees en les rendant moins p entues que celles calculees Pour palier a cela Sandage et al

introduisent une BI eective en augmentant articiellement la p ente des mo deles

theoriques

La periode est une grandeur facile a mesurer une photometrie visuelle sut et in

dependante de lextinction ou de la distance sa distribution fournit donc une contrainte

imp ortante Les distributions theoriques decoulent des mo deles evolutifs des mo deles de

pulsation lineaires de la fonction initiale des masses et du taux de formation stellaire La

distribution des periodes p our les ob jets galactiques presente deux maxima cf gure

lun autour de P jours et lautre autour de P jours Morgan repro duit les

observations en utilisant une gamme de metallicite allant de Z a de maniere

a elargir la distribution calculee

La decience dob jets entre P jours est due a linstabilite du mo de fondamental

lorsque P jours Une resonance avec le mo de P le rend instable ce qui favorise une

pulsation dans le premier mo de propre doscillation P Ces ob jets ont alors une courte

periode et p euplement lextemite gauche de la distribution Buchler et al La reso

nance ne se pro duit que si Z ce qui explique quil existe des ob jets dans

lintervalle P jours une certaine disp ersion de metallicite existant parmi les

cepheides galactiques Le meme phenomene est observe dans M qui a une metallicite

semblable a la Galaxie mais pas dans le LMC ou le SMC qui sont decients Z et

resp ectivement

Les observations sp ectroscopiques ont montre quen moyenne la metallicite des ce

pheides est similaire au Soleil F eH avec une disp ersion de dex Luck

et al Giridhar a mis en evidence un gradient de metallicite a travers le

Chapitre

Fig Distribution des periodes

des cepheides galactiques classiques

echantillon de Fernie et al

On distingue clairement la decience

en etoiles entre et jours Une reso

nance entre le mode fondamental P et

le second mode propre doscil lation P

pourrait etre a lorigine de cette depres

sion El le ferait pulser ces objets dans

le premier mode propre P avec une pe

riode denviron jours Buchler et al

disque galactique de dexkp c qui se retrouve dans la distribution des periodes une

faible metallicite favorisant la p opulation des courtes periodes dans la partie externe du

disque galactique Fernie Leet de la metallicite sur les cepheides est discutee au

chapitre

Le taux de binarite est de lordre de Gieren Szabados Pont ce

qui est semblable a ce que lon observe p our les sup ergeantes F a M a Burki

Mayor Les periodes orbitales sont superieures a jours Les couples plus serres

auront une evolution p erturbee par le contact des enveloppes lors de la phase de geante

rouge et natteindront jamais la bande dinstabilite

La circularisation agit jusqua environ jours lechange de masse en etant vraisembla

blement la cause principale Burki Mayor

Evans et al combinent pulsation et binarite p our contraindre la relation masse

luminosite ML entre et M Signalons le cas exceptionnel de Y Car une cepheide

avec deux mo des de pulsation et accompagnee dune etoile de type B V Ce systeme

p ermet de confronter les masses issues de la binarite et de la sp ectroscopie aux masses

provenant de la pulsation multiperiodique

Les experiences de microlentilles gravitationnelles ont identie une dizaine de cas de

cepheides dans des systemes binaires a eclipse cf par exemple Udalski et al Ces

ob jets sont imp ortants puisque lorbite et la pulsation p ermettent de mesurer indepen

damment les parametres stellaires et de tester ainsi les mo deles de pulsation

Partie I

Developpements theoriques

Nous donnons cidessous un bref ap ercu de la theorie de la pulsation stellaire tire des

ouvrages de Cox Giuli et de Cox Nous adoptons la notation de ce dernier

La theorie de la pulsation stellaire radiale est basee sur les equations hydrodynamiques

et de transp ort denergie p our un uide autogravitant a symetrie spherique Si on y a joute

lequation decrivant le changement de la comp osition chimique issu de la fusion nucleaire

on obtient les cinq equations usuelles de la structure interne stellaire

Dans la ma jorite des etoiles ce sont les mo des p qui sont a lorigine de la pulsation

Ces derniers induisent des changements de structure signicatifs uniquement dans lenve

lopp e jusqua T K Le co eur est alors considere comme statique

Par ailleurs lechelle de temps de la pulsation etant b eaucoup plus courte que le temps

evolutif la comp osition de lenveloppe reste xe et on p eut ignorer les equations decrivant

levolution des ab ondances chimiques

La structure de letoile est donc decrite en co ordonnees lagrangiennes par le systeme

dequations dierentielles partielles suivant

Conservation de la masse

r

m r

Conservation de limpulsion

Gm P dv

r

dt m r

Conservation de lenergie

P L E

t t m

dq

L

o u est le gain denergie p our un element de masse

dt m

Si seul le transfert radiatif est considere L L et dans lapproximation de diusion

r

la luminosite radiative est donnee par

dB T T

r L r F

r

dT r

Il faut completer ces equations par des relations de fermeture p our la pression totale

P equation detat lopacite lenergie interne E et le taux de reaction nucleaires qui

sexpriment en fonction de la temperature T de la densite et de la comp osition chimique

Les equations a forment un systeme dequations dierentielles partielles

nonlineaires quil faut resoudre p our m t r m t T m t et L m t une fois les

r

nous ne considerons pas les mo des de gravite mo des g dont la propagation est limitee dans la

plupart des cas aux regions centrales

Chapitre

conditions initiales m t r m t T m t L m t et les conditions aux b ords en

r

m et m M xees

Une solution analytique p our une structure stellaire realiste nexistant pas seules des

solutions numeriques fournissent des valeurs directement comparables aux observations

On pro cede soit par une appro che p erturbative de la solution a lequilibre soit en resol

vant lensemble des equations p our des conditions initiales donnees et en suivant pas a

pas levolution dune p erturbation initiale

Cest lappro che lineaire adiabatique et nonadiabatique que nous allons decrire main

tenant

Linearisation

On supp ose que lon connat une solution a lequilibre r m m P m et L m

r

des equations hydrostatiques et on cherche comment se comp orte le systeme visavis de

p etites p erturbations r P L

r

En inserant P P P etc dans a en utilisant les pro

prietes de symetrie spherique et en negligeant les termes du deuxieme ordre on ab outit

au systeme dequations suivant

r

m

Gm

r P r

r m

P L

r

t P t P m

L T T

r

dl nT

0

L T r T

r

dr

0

r

o u

r

0

Ondes stationnaires

r

i t

Pour des ondes stationnaires du type m t me les equations cidessus

r

0

deviennent on p ose

m r

Partie I

P Gm

r

m r r

L P P

r

i i

m P

T dl nT T L

r

m T dm L T

r

On a ramene le systeme dequations dierentielles partielles a un systeme dequations

dierentielles ordinaires

Proprietes des mo deles lineaires adiabatiques

Dans lhypothese adiabatique aucun echange de chaleur na lieu entre les dierents

dq

P

do u elements de masse au cours de la pulsation

dt P

0 0

Les deux equations decrivant la partie mecanique de letoile eq et sont

alors decouplees de la partie thermique et et on p eut resoudre le premier

couple p our et

0

Ces equations p euvent se combiner p our donner

d

P P r r r

dm r m m

r

i t

Pour des ondes stationnaires m t me lequation cidessus devient

r

0

d d d

P r r r P

dr dr dr

que lon doit resoudre p our r connaissant une solution a lequilibre decrite par P

etc

Cette derniere relation p eut aussi etre mise sous la forme

L

o u L est un operateur lineaire

Les solutions cherchees sont les valeurs propres et les fonctions propres de L

k k

satisfaisant les conditions aux b ords imp osees au mo dele

dy

1 1 d d

4

Ly P r P gy f

4

1 0 30 0

0

dr dr dr

r

0

0 0

Chapitre

Loperateur L avec deux conditions aux b ords forment un probleme de type Sturm

Liouville p our lequel on a les proprietes suivantes

i t

k

les vecteurs propres sont reels et p ositifs Donc m t me decrit

k k k

des pulsations damplitude constante aucune information nest disp onible sur la

croissance ou la decroissance ie la stabilite des mo des de pulsation

les fonctions propres forment une base orthogonale et complete de fonc

k

tions Toute solution r de lequation donde adiabatique non adiabatique ou

non lineaire p eut etre exprimee dans cette base

Les valeurs propres p euvent etre ordonnes de maniere a ce que

k

Lappro che lineaires adiabatiques fournit deux relations imp ortantes

v

s

h i

k

k

R

La periode est prop ortionnelle au temps necessaire a une onde de pression p our par

q

2

R

courir le rayon stellaire

2

v

s

r

G i h

k

k

R

P f dV

mr

V

R

et hf i Cest la relation periodedensite moyenne la r avec

3

r

P dV

V

periode de pulsation diminue a mesure que la densite moyenne de letoile augmente Ce

resultat p eut etre etabli plus directement en egalant la periode de pulsation et le temps

necessaire a une onde de pression p our parcourir letoile du centre au b ord cf Cox

chapitre

Cette relation est a lorigine de la relation periodeluminosite satisfaite par diverses

classes detoiles pulsantes

Mo deles lineaires non adiabatiques

Dans le cas nonadiabatique lenergie gagnee au cours dune periode de pulsation par

une co quille de masse dm nous renseigne sur son role moteur ou amortissant visavis de

linstabilite vibrationnelle La somme du travail eectue par chaque couche dm determine

alors la stabilite de loscillation cest a dire si la pulsation va crotre ou decrotre avec le

temps

Le systeme dequations lineaires nonadiabatiques avec ses conditions aux b ords se ra

mene a un probleme aux valeurs propres mais contrairement au cas adiabatique cellesci

r

i t

sont complexes i ainsi que les fonctions propres m t me

r

0

mais ce nest plus un probleme de type SturmLiouville

Partie I

i m

r

m me

sp

La partie imaginaire des valeurs propres decrivent alors des pulsations stables

i t

m t e e dont lamplitude decrot exp onentiellement avec le temps ou instables

avec une croissance exp onentielle de la p erturbation Le co ecient de stabilite

est relie au taux de croissance de linstabilite par

d

d

Le travail eectue par le gradient de pression et la force de gravitation sur lensemble

de letoile au cours dune periode de pulsation variation denergie cinetique est

donnee par

Z Z

d

P dt dm

dt

M

R

d

dt est p ositive resp negatif P Si la contribution dune co quille de masse dm

dt

celleci est motrice resp amortissante Une couche ayant un maximum de pression apres

son maximum de contraction ou maximum de densite sera motrice et favori

sera linstabilite La conservation denergie linearisee montre que ceci ne se pro duit

30

L

r

que si on a un app ort denergie au maximum de densite ie si

P m

0

p our

t

0

La puissance moyenne liberee par periode est donnee par

Z Z

L d dW

r

dt dm

dt dt m

M

On denit alors le taux de croissance de la pulsation comme etant le rapp ort entre

d

dW

i et lenergie totale cinetique et p otentielle de la pulsation le gain moyen denergie h

dt

h i

dW

h i

dt

h i

d

i t

En introduisant les fonctions propres p ex j e dans lexpression p our

sp

la puissance moyenne fournie par la pulsation on p eut integrer sur une periode p our

ab outir a

Z

L dW

r

dm L

r

dt m L

M

r

sp sp

o u on a p ose

Si on xe le minimum de rayon a t on a un j et la relation cidessus

sp

0

dW

nous montre que les zones motrices sont celles p our lesquelles la variation de

dt

L

r

a travers lenveloppe ce qui revient a absorb er une luminosite diminue

m L

r0

certaine quantite de chaleur au maximum de densite comme indique plus haut

Chapitre

r

Fig Fonctions propres

r

0

en fonction du rayon a lequilibre r

pour les trois premiers modes propres

de pulsation pour une etoile de

M Le gradient saccentue a mesure

que la frequence augmente ce qui aug

mente lecacite de lamortissement

do u une stabilite accrue des courtes

periodes Ces fonctions sont calcu

lees dans lapproximation lineaire non

adiabatique avec le code LNA de A Fo

kin

Mecanisme dexcitation

Pour identier les mecanismes qui sont a lorigine de la variation lo cale de luminosite

ie couches motrices et amortissantes il faut considerer les dierents termes contribuant

a la variation de luminosite dans lequation de transfert denergie

Dans lapproximation quasiadiabatique on supp ose que la variation de temperature se

T

comp orte adiabatiquement et devient

T

0 0

L T

r

s n

dl nT

z

0

z

L r T

r dr

➀ ➁ 0

n s

o u on a exprime lopacite par T

Dans les conditions typiques dune enveloppe stellaire n s cest

le second terme du membre de droite qui domine la variation de luminosite Ce terme est

p ositif et donc au minimum de rayon la luminosite est plus forte qua lequilibre Ceci

la diminution de avec laugmentation de et laugmentation des termes

provient ➀ ➁

du ux radiatif avec la hausse de temperature Ces deux facteurs favorisent la p erte de

chaleur au maximum de densite et donc lamortissement de la pulsation

Notons encore que laugmentation de du centre au b ord ie favorise

m

0 0

la stabilite do u si on considere des frequences elevees le gradient de densite et de

temperature augmente ce qui favorise lamortissement radiatif Les hautes frequences qui

ont des fonctions propres plus p entues sont donc plus stables que les basses frequences

ce qui explique que lon observe uniquement des cepheides pulsant dans les trois premiers

mo des propres doscillation les etoiles fortement concentrees geantes sup ergeantes

Partie I

presentent des variations de densite imp ortantes et sont donc particulierement stables Il

faut une forte source de destabilisation p our que la pulsation puisse se developper

n s et non constants

3

Lexp osant adiabatique varie dans les zones de ionisations ZI H H H e

H e H e H e et p our les couches sont motrices Le travail issu

m

de la compression est alors utilise p our ioniser lelement considere et la temperature reste

inchangee La variation de ux L T est plus faible que dans les regions avoisinantes

et la zone gagne de la chaleur Leet de la variation lo cale de temperature sur la lumi

nosite est app ele mecanisme

La diminution de lors de la compression est due a sa forte dependance en tem

T

n s

perature T Si lo calement est susamment faible lopacite augmente au

T

maximum de densite Ce mecanisme  vient renforcer la chute lo cale du ux

Mentionnons enn que la forte diminution de s dans la zone de ionisation de lhydrogene

et de lhelium amplie le mecanisme

Les memes arguments sappliquent dans la region o u augmente partie externe

des zones de ionisation ce qui pro duit un amortissement qui annule les eets moteurs des

mecanismes et La zone de ionisation seule ne sut donc pas a exciter la pulsation il

faut aussi empecher lamortissement de se pro duire

Zone de transition

L

r

Lapproximation quasiadiabatique p our nest valable quendessous de la zone

L

r0

L

r

de transition ZT audela reste constant jusqua la surface cf Cox Giuli p

L

r0

XXX La gure montre la p osition relative de ZI et ZT p our diverses valeurs du rayon

stellaire ou de maniere equivalente diverses T Si la ZI est sous la ZT lamortissement

ef f

cas b De meme si ZI est audessus comp ense lexcitation de la zone o u

m

L

r

de la ZT aucune diminution de naura lieu cas a Dans ces deux cas la pulsation

L

r0

est amortie Cest seulement dans le cas o u ZT chevauche la partie exterieure de ZI que

lexcitation de la pulsation aura lieu cas c

Le p ositionnement particulier de ZT et ZI p our que la pulsation soit observable explique

la nesse de la bande dinstabilite dans le diagramme HR en partie

Equations aux amplitudes

Les analyses lineaires decrivent la stabilite de letoile visavis des faibles p erturba

tions mais ne donnent aucune information sur son evolution temp orelle mis a part une

croissance exp onentielle avec un taux de croissance et le cycle limite de celleci

d

Linstabilite vibrationnelle a lorigine de la pulsation fait app el a deux echelles de

temps le temps dynamique qui caracterise la periode de la pulsation le temps ther

mique b eaucoup plus lent que le precedent et qui decrit levolution de lamplitude vers

la convection joue aussi un role imp ortant dans la p osition du b ord froid de la bande dinstabilite

Chapitre

a b

c

Fig Mecanisme dexcitation de la pulsation selon Cox Trait plein variation

L

r

du ux H selon la profondeur dans lenveloppe pour dierents rayons stel laires

L

r0

ou T Les zones sombres denissent les zones de ionisation ZI et de transition ZT

ef f

Leur position relative et la profondeur de la zone de ionisation indiquent si le mecanisme

dexcitation sera susant pour entretenir la pulsation a La ZI etant audessus de ZT

le ux reste constant et le mecanisme est inoperant b Le mecanisme est actif mais

laugmentation de dans la partie externe de la ZI annule son eet et la pulsation

L

r

ne peut etre excitee c La superposition de ZT a ZI empeche la remontee de et permet

L

r0

dexciter linstabilite vibrationnelle

Partie I

le cycle limite de la pulsation En tenant compte de ces echelles de temps dierentes on

p eut appliquer un developpement distinct p our chacun deux selon que lon veut decrire

la periode de pulsation ou levolution de son amplitude En egalant les termes ayant les

memes temps caracteristiques on descrit levolution des amplitudes de pulsation Cest

le formalisme a deux temps twotime formalism que nous allons decrire brievement

ainsi que quelques resultats qui en decoulent On se referera a Buchler Goupil et

les travaux qui y sont cites p our plus de details Notons que nous adoptons des a present

la convention de ces derniers p our ce qui est du signe de qui est opp osee a celle de Cox

un mo de instable est caracterise par

Les quatre equations a decrivant levolution de la structure interne stellaire

p euvent se ramener a

d

y g y s

dt

d

s hy s

dt

s r

et s sont resp ectivement les ecarts relatifs de la p osition et de len o u y

r s

0 0

dy

tropie specique par rapp ort a lequilibre En p osant v et z y v s on se ramene

dt

a un systeme de trois equations dierentielles du premier ordre par rapp ort au temps

dz

N

v g y s hy s Rapp elons que y v et s sont des vecteurs de R decrivant la

dt

variation de p osition de vitesse et dentropie specique par rapp ort a lequilibre p our les

N couches de masse constituant letoile

En developpant g et h dans le voisinage de lequilibre z le systeme ci

eq

dessus devient

d

z Az N

NL

dt

o u la matrice A contient les premieres derivees de g et h par rapp ort a y et s alors que

N contient les derivees dordres superieures

NL

Lapproximation lineaire nonadiabatique introduite cidessus ne considere que le premier

i t

k

terme du developpement On cherche alors les fonctions propres du type z e e qui

k k

satisfont Az z

k k k

Le pas suivant prend en compte les termes dordres superieurs contenus dans N et

NL

utilise le fait que z est caracterise par deux echelles de temps independantes frequence

de pulsation et taux de croissance Il faut cep endant distinguer divers cas

Un seul mo de est excite les autres etant stables et aucune resonance nintervient

Lamplitude du mo de excite sera alors limitee par les termes nonlineaires dordre

La frequence excitee est pro che dune resonance avec un mo de stable Ce dernier est

excite via une resonance et les amplitudes seront limitees par les amplitudes nonlineaires

dordre

Si deux mo des se combinent de maniere a avoir une resonance du type

on ab outit a une generalisation du cas precedent

Chapitre

Selon le cas de gure les amplitudes de pulsation vont crotre dieremment et seront

decrites par les equations aux amplitudes introduites cidessous

Un mo de lineairement instable

Dans le cas ou un unique mo de est excite la fonction propre devient

i t

z ae e cc

o u e et sont les fonctions propres et les valeurs propres du cas LNA et a est lampli

tude complexe qui varie lentement par rapp ort a la frequence de pulsation La notation

cc se refere au complexe conjugue du premier terme entre cro chets

Apres le developpement de h et g aux ordres superieurs lamplitude complexe a doit

satisfaire lequation aux amplitudes

da

a Q ajaj

dt

i

En p osant a Ae on obtient deux equations reelles lune p our lamplitude et lautre

p our la phase

dA

A Q A

dt

d

Q A

dt

avec taux de croissance LNA du mo de et Q constante complexe dependant de

la structure de lenveloppe

En princip e tous les parametres p euvent etre calcules a partir de la structure des

mo deles statiques en resolvant et on connat levolution de lamplitude At

et de la frequence t t Si celleci converge vers une pulsation stable cycle limite

dA

et la correction nonlineaire a la son amplitude est donnee par en p osant

dt

frequence LNA sobtient en integrant jusquau cycle limite

Deux mo des lineairement instables hors resonance

Dans le cas o u deux mo des nonresonants sont excites la fonction propre est donnee

par

i t i t

z ae e cc be e cc

et le developpement en serie de fournit une equation p our chacune des ampli

tudes complexes a et b

Partie I

da

a Q ajaj T ajbj

dt

db

b Q bjbj T bjaj

dt

et

i i

En p osant a Ae et b B e on obtient Buchler Kovacs

dA

A Q A T AB

dt

dB

B Q B T BA

dt

d

Q A T B

dt

d

Q B T A

dt

o u les constantes T et Q dependent de la structure interne de letoile les et

sont les taux de croissance et les frequences LNA A B et sont les amplitudes

et les corrections nonlineaires aux frequences LNA

Deux mo des resonants

Dans le cas o u le mo de excite est pro che de la resonance avec un mo de stable la

fonction propre devient Klapp et al

it it

ae e cc be e cc z

o u et lequation aux amplitudes devient

dA

A R cos I sinAB

dt

dB

B R cos I sinA

dt

d

I cos R sinA B I cos R sinB

dt

o u les R et I dependent de la structure interne de letoile est le

dephasage entre et et mesure lecart a la resonance

La dierence imp ortante entre le cas resonant et nonresonant est la rapidite de

saturation des lamplitudes A et B Dans le cas resonant les amplitudes A et B sont

deja limitees par les termes quadratiques en amplitude alors que ce netait que les termes

dordre trois qui interviennent dans et Notons aussi lapparition du couplage

entre les frequences alors que dans le cas lineaire cellesci evoluent independamment les

unes des autres

Chapitre

Points xes et stabilite

Les equations aux amplitudes eq ou decrivent levolution

de la pulsation dans le plan AB et p ermettent didentier les p oints xes p our lesquels

dA

la pulsation conserve une amplitude constante en resolvant les equations p our et

dt

dB

dt

Ces p oints xes p euvent etre stables attracteurs ou instables sources ou p oints selle

selon quune tra jectoire avec des conditions initiales dans un voisinage de ceuxci sen

eloigne ou sen rappro che au cours de la pulsation Les premiers decrivent une pulsation

mono ou multiperiodique damplitude constante et stable alors que dans le second cas

de gure la pulsation sera sensible aux inmes p erturbations et evoluera vers un p oint

xe ou un cycle limite stable Lexistence la valeur des p oints xes AB et leur stabilite

sexpriment a laide des co ecients des equations et Buchler Kovacs

En general on ne calcule pas les co ecients T Q et a partir des mo deles sta

tiques mais on les estime via les resultats des mo deles hydrodynamiques On integre

le mo dele nonlineaire a partir de conditions initiales AB puis les courb es de

variation de rayon ou de vitesse radiale sont decoupees en intervalles t sur lesquels

k

les amplitudes A B et les phases sont estimees par a justement de series de

k k k k

Fourier Les fonctions a sont a justees sur lensemble des p oints A B

k k

p our estimer les parametres Q et T Ces derniers denissent dans tout le plan AB

dA dB

le champ de vecteurs et p ermettent didentier les p oints xes et leur stabilite

dt dt

et donc de prevoir levolution du mo dele nonlineaire selon les conditions initiales choisies

Un exemple dapplication des equations aux amplitudes au cas dune RR Lyrae est

donne sur la gure Deux mo deles nonlineaires radiatifs sont calcules p our les memes

parametres stellaires mais avec des conditions initales dierentes symbolisees par des

r

croix Les courb es de variation de rayon t sont decoupees en intervalles t sur lesquels

r

0

r

on a juste des series de Fourier du type t A cos t B cos t On

r

0

obtient ainsi p our chaque intervalle t les amplitudes A B et les phases

k k k k k

Lensemble des p oints A B decrivent levolution des amplitudes dans le plan A B

k k

ce qui est represente par les deux courb es en traits pleins chacune corresp ondant a une

condition initiale En a justant sur ces p oints les equations et on obtient

les co ecients de stabilite nonlineaires et ainsi que les constantes Q Q etc

dB dA

et de A partir de ces valeurs il est p ossible de dessiner le champs de vecteurs

dt dt

dA dB

lo caliser les p oints xes dans lensemble du plan A B Dans lexemple

dt dt

de la gure un p oint selle p oint et un attracteur cercle ont ete identies Le premier

attire les mo deles le long de laxe A avant de les rejeter vers lattracteurs selon laxe B

Ce dernier decrit le cycle limite vers lequel toutes les conditions initiales convergeront Ce

cycle limite corresp ond a une pulsation monoperiodique selon le mo de et damplitude

r

r 0

Partie I

Fig Evolution dun modele

hydrodynamique de RR Lyrae traits

pleins dans le plan AB pour deux

conditions initiales dierentes croix

dapres Buchler Kovacs Les

amplitudes concernent les variations

r

de la couche ex relatives de rayon

r

0

terne du modele Les parametres T

Q et sont deduits de ces courbes

en y ajustant les equations aux am

plitudes et Une fois de

termines ces parametres permettent de

tracer le champ de vecteur dans len

semble du plan A B et didentier les

points sel le point et les attracteurs

cercle Le point sel le en at

tire lamplitude le long de laxe A avant

de le repousser selon B dans la direc

tion de lattracteur en

Mo deles nonlineaires

Letude du comp ortement nonlineaire de la pulsation sest dab ord faite par des

mo deles numeriques dans la mesure o u les equations ne sont pas integrables p our des

structures stellaires realistes Les equations dierentielles sont transformees en systemes

dequations aux dierences nies p our N co quilles de masse dm et on integre les equations

pas a pas a partir de conditions initiales donnees On suit ainsi levolution de linstabilite

et la convergence vers un cycle limite

Si cette methode p ermet de mieux contraindre les parametres des etoiles variables

par exemple la masse issue de la p osition de la b osse sur les courb es de lumiere ou

bump mass elle ne donne pas necessairement de reponse quand a lorigine physique

des phenomenes observes Par exemple les premieres courb es de lumiere synthetiques

repro duisaient la progression de Hertzsprung observee mais son origine na ete comprise

que avec les mo deles LNA et les equations aux amplitudes

La souplesse de cette methode p ermet dintroduire des phenomenes physiques tels

quune convection dependante du temps ou une description detaillee du transfert radiatif

dans latmosphere Toutefois son implementation est lab orieuse et le temps de calcul

imp ortant rend lappro che lineaire encore tres attractive si on p eut se contenter du sp ectre

de pulsation et de la stabilite lineaire des mo des

Methode de relaxation

Pour economiser du temps de calcul Stellingwerf a introduit une methode de

relaxation qui utilise la periodicite de la solution cherchee

On part dune solution arbitraire p our les grandeurs physiques rayon vitesse tempe

Chapitre

rature dans chaque couche et la periode P puis on integre le mo dele hydrodynamique

sur une periode La solution cherchee devant etre periodique on compare les grandeurs

physiques apres integration aux valeurs initiales et on corrige ces dernieres ainsi que P

selon lecart trouve

Cette methode qui converge dix fois plus rapidement que lintegration usuelle fournit des

courb es de vitesse et de lumiere et donne des informations quand a la stabilite du mo de

de pulsation

Developpements recents

Nous mentionnons cidessous quelques domaines qui sont activement developpes dans

la theorie de la pulsation stellaire

Convection

Les zones de ionisation de lhydrogene ou de lhelium sont instables visavis de la

convection car la ionisation diminue r et rend le transp ort radiatif insusant p our

ad

transferer lenergie vers lexterieur de letoile dont une partie est alors transp ortee par la

convection

Lo calisee dans les zones motrices de la pulsation la convection a un eet amortissant

sur celleci il faut alors tenir compte de la luminosite convective L dans la conserva

conv

tion de lenergie et fournir des relations qui decrivent son comp ortement sur une

echelle de temps dynamique

Notons que a mesure que la temperature de lenveloppe diminue le role de la convection

saccentue le transp ort radiatif devenant moins ecace ce qui en pratique rend im

p ossible la lo calisation du b ord rouge de la bande dinstabilite par les mo deles purement

radiatifs

Une theorie decrivant leet moyen dans le temps de la convection telle que la theorie

de la longueur de melange nest pas adaptee au traitement des etoiles variables lechelle

de temps convective etant du meme ordre que la periode de pulsation Une description

dependante du temps et a une dimension est necessaire

Diverses appro ches ont ete adoptees p our inclure la convection dans les mo deles

detoiles pulsantes quand elle nest pas simplement negligee comme cest souvent le cas

Lappro che la plus simple consiste a introduire la convection dans la description de la

structure interne statique de letoile theorie de la longueur de melange mais de calculer

les mo deles LNA sans convection dependante du temps cest la methode de la convection

gelee

Usuellement les mo deles radiatifs fournissent le b ord rouge p our la bande dinstabilite de maniere ad

ho c Pour une luminosite xee on mesure la distance entre la b ords bleu T et la temperature

BE

ou est maximum T et on xe de maniere arbitraire la limite rouge de la bande dinstabilite a

max

T T T T

RE BE BE max

Partie I

On p eut aussi introduire une description complete et dependante du temps Plusieurs

tentatives a une dimension ont ete publiees BohmVitense Canuto Mazzitelli

Lutilisation de la convection dans les mo deles hydrodynamiques des RR Lyraes

ou des cepheides est recente Bono Stellingwerf Yecko et al Feuchtinger

Elle necessite de contraindre par les observations de nombreux parametres libres

les mo deles convectifs de Yecko et al contiennent parametres

Malgre des resultats interessants et tres attendus concernant notamment la largeur de

la bande dinstabilite et la pulsation a doublemo des Kollath at al la validite

de cette appro che reste sujette a caution lorsquon les compare aux mo deles hydrodyna

miques D Nordlund Stein

Couplage mo dele evolutifmodele LNA

Les mo deles devolution stellaire sinteressent aux changements de la structure interne

de letoile du centre a lenveloppe sur une echelle de temps nucleaire temps necessaire

p our mo dier signicativement la comp osition de letoile par les reactions nucleaires

Cette echelle de temps etant superieure au temps dynamique ou thermique on considere

donc des mo deles a lequilibre hydrodynamique et thermique Les mo deles evolutifs sont

controles par deux parametres la masse M et la comp osition chimique X Y Z initiale

sur la sequence principale La temperature eective et la luminosite etant xees par les

equations de structure interne

Les mo deles de pulsation sinteressent aux changements rapides de structure de letoile

sur une echelle de temps dynamique et thermique De plus on considere uniquement len

veloppe si on ne sinteresse quaux mo des de pression et au mecanisme Ces mo deles

necessitent quatre parametres la masse M la temperature eective T la luminosite

ef f

L et la comp osition chimique du gaz X Y Z

Le calcul LNA sur des enveloppes dont la structure est issues directement de mo deles

evolutifs et non pas a partir de mo deles denveloppe dont la structure depend de quatre

parametres p ermet de tester la coherence entre levolution et la pulsation et de replacer

les etoiles pulsantes dans le cadre evolutif nombre et duree du passage dans la bande

dinstabilite distribution des periodes etc Cela p ermet aussi de prendre en compte

les changement de comp osition chimique dans lenveloppe et son eet sur la pulsation

Ces types de mo deles sont apparus recemment en relation avec le debat lie a leet de

metallicite sur la pulsation des cepheides Saio Gautschy Alib ert et al

Bien que les traces evolutifs dependant de la metallicite ou des parametres hydrodyna

L

miques longueur de melange semiconvection la relation logP log y est tres p eu

L

sensible De meme la p osition du b ord bleu de la bande dinstabilite dans le diagramme

L

log logT est tres stable

ef f

L

Notons que Bono et al ab outissent a la conclusion opp osee en utilisant des mo

deles nonlineaires convectifs levolution etant incluse via une relation masseluminosite

En general on introduit les resultats des calculs evolutifs en imp osant une relation masseluminosite

ce qui ramene le nombre de parametres a trois

Sa p osition depend fortement de Y et Z mais avec des signes contraires La croissance de Y saccom

Y

les deux eets annulent le deplacement de la bande dinstabilite pagnant dune hausse de Z

Z

Chapitre

metallicite et que diverses observations ab outissent a un eet de metallicite sur la relation

PL cf par exemple Sasselov et al

La variabilite des etoiles massives M M a egalement ete exploree a laide de

mo deles evolutifs couples a des calculs LNA par Lovy et al et Schaller

Ce dernier montre que les relations PLC observees p our les sup ergeantes dans la b oucle

bleue sont en b on accord avec la relation theorique p our le mo de fondamental Les mo deles

evolutifs sont necessaires p our p onderer chaque p oint de la relation PLC theorique par

son temps evolutif La variabilite des etoiles massives Luminous Blue Variables et

hypergeantes est ab ordee au chapitre

Couplage mo deles hydrodynamiquesmo deles datmosphere

Le troisieme domaine de la physique stellaire qui sest developpe parallelement a levo

lution et a la pulsation est letude du transfert radiatif a travers les couches optiquement

minces de latmosphere Les mo deles datmospheres p ermettent de calculer en detail le

sp ectre emergeant et de le comparer aux observations sp ectroscopiques ou photometriques

Peu de mo deles hydrodynamiques incorp orent une description detaillee du transfert ra

diatif dans les couches externes mobiles de letoile sur un grand domaine de longueurs

dondes En general la luminosite b olometrique et la temperature sont transformees en

magnitudes et couleurs via des mo deles datmospheres statiques La vitesse radiale est

quand a elle donnee par la vitesse instantanee dune couche pro che de la zone de ionisation

de lhydrogene photosphere p onderee par un co ecient dassombrissement centrebord

et moyennee sur le disque stellaire

Ces approximations aectent les resultats obtenus par la methode de BaadeWesselink o u

un indice de couleur et une magnitude sont utilises p our mesurer la temperature eective

et la luminosite instantanee En eet lindice BV utilise usuellement comme indicateur

de temperature est biaise par le changement de gravite et de microturbulence au cours de

la pulsation ce qui limite la precision sur les rayons moyens Gautschy Par contre

les indices et les couleurs infrarouges bandes JHK sont moins sensibles a ces eets La

ney Stobie voir aussi le chapitre

Lapproximation sur les vitesses est moins critique p our cette application elle nin

duit quune erreur de lordre de sur les rayons Albrow Cottrell Notons

de a kms selon les toutefois la presence dun gradient de vitesse atmospherique

raies considerees Butler dun assombrissement centrebord variable avec la

phase Sabb ey et al et dune microturbulence variable comprise entre et

t

kms Bersier Burki qui provoquent la deformation et lasymetrie observee

des raies sp ectrales cf paragraphe

On trouve divers degres de ranement dans le traitement du transfert radiatif dans la

photosphere des etoiles pulsantes Selon le probleme considere photometrie ou sp ectro

scopie on est amene a simplier une partie du probleme pulsation ou transfert radiatif

p our se concentrer sur le p oint crucial Ainsi la plus grande partie des mo deles hydro

la diminution de temperature dans latmosphere en extension provoque un deplacement des raies

vers les couches de masse inferieures et diminue lestimation du gradient de vitesse

Partie I

dynamiques ne traitent pas latmosphere mais resolvent les equations hydrodynamiques

uniquement dans lenveloppe On a donc des luminosite b olometrique mais pas les details

du sp ectre emergeant de letoile Sasselov Lester sinteressent a la deformation

des raies et a lechauement de la chromosphere par les ondes de pressions formation de

la raie chromospherique de lhelium a A Ils utilisent un mo dele datmosphere

excite par un piston de periode xee et traitent le transfert radiatif en detail

Les mo deles de A Fokin Fokin traitent lhydrodynamique de lenveloppe avec

lapproximation de diusion p our la radiation dans lenveloppe et la resolution detaillee

des equations de transfert radiatif dans latmosphere Ce traitement p ermet de calculer

le prol de quelques raies choisies et de suivre leurs deformations dues a la pulsation et a

la propagation des ondes de choc Jeannin Fokin et al

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Sandage A Bell RA Tripicco MJ ApJ

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Sasselov DD Lester JB ApJ

Shapley H ApJ

Szabados L Pont F AAS

Udalski A Soszynski I Szymanski M et al Acta Astron

Yecko PA Kollath Z Buchler J R AA

Deuxieme partie Resonances

Chapitre

Chapitre

Cepheides et resonances

Progression de Hertzsprung

En comparant les courb es de lumiere de cepheides galactiques de diverses periodes

Hertzsprung note lapparition dune b osse sur leur partie descendante qui se de

place sur la partie ascendante a mesure que la periode crot La meme progression est

visible sur les courb es de vitesse radiale

Bien que la progression de la b osse soit repro duite par les premiers mo deles hydro

dynamiques Christy Stobie son origine reste obscure jusqua ce que Simon

Schmidt etablissent sur la base des mo deles hydrodynamiques de Stobie et de

a b

c d

Fig Echantil lon des courbes photometriques compilees par Hertzsprung Les

periodes sont indiquees en haut a gauche pour chaque objet chaque graduation correspond

a mag visuel le La bosse se deplace de la partie descendante de la courbe vers la partie

ascendante a mesure que la periode augmente cest la progression de Hertzsprung

Partie II

calculs LNA une relation entre la p osition de la b osse et le rapp ort des periodes P P

entre le mo de propre fondamental et le second mo de propre doscillation Ils notent que

les mo deles ayant une b osse sur la partie descendante de la courb e de lumiere satisfont

P P

2 2

alors que si la b osse est sur la partie ascendante de

P P

0 0

la courb e Ils suggerent alors que la progression de Hertzsprung est intimement liee a la

resonance P P Le mo de P lineairement stable est alors excite par le mo de P

instable lorsque leur rapp ort est pro che de

La relation entre la resonance et la progression de la b osse apparat naturellement

dans le cadre des equations aux amplitudes dont nous citons quelques resultats Klapp

et al

si on considere une courb e de lumiere du type V A cost A cos t

les courb es deviennent symetriques non pas a la resonance exacte mais legerement hors

resonance ie mo d a Cet eet depend du degre dadiabaticite

de la pulsation qui p our les cepheides est une b onne approximation donc le decalage

est negligeable

Le dephasage a un comp ortement typique en arccotangeante quand la periode

P sappro che de la resonance

Le rapp ort damplitude se comp orte de maniere lineaire dans le voisinage de la

resonance R

La condition de resonance P P ne sut pas p our provoquer lapparition

dune b osse Il faut encore que les equations aux amplitudes a admettent un

p oint xe stable et que les amplitudes A et B soient susantes p our quune b osse soit

observable

les solutions resonantes stables nexistent que dans une region du diagramme HR

entre la limite dexistence des p oints xes FPB le b ords bleu de la bande dinstabilite

et la region de bifurcation de Hopf voir gure Au dela du FPB ie a plus basse

luminosite et plus haute temperature il ny a plus de solution resonante et letoile oscille

selon une frequence nonresonante cf paragraphe

Parametres de Fourier

Pour decrire quantitativement la forme des courb es et la progression de Hertzsprung

Simon Lee introduirent les parametres de Fourier Ceux ci p ermettent de compa

rer quantitativement les observations et les mo deles Par ailleurs ces grandeurs dependent

uniquement de la forme des courb es observees et sont donc independantes de lextinction

ou de la distance des etoiles variables

Chapitre

Fig Eet de la resonance sur

une cepheide de M dans diverses re

gions du diagramme HR dapres Klapp

et al Les lieux degal rapport

P P et P P limitent

la zone en luminosite alors quel le est

limitee en temperature par la bande

dinstabilite Pour les basses tempe

ratures labsence de point xe pour

le systeme dequations a

joue en role important cette limite pro

voque la chute brutale du a P

jours Endessous de logLL

les modeles subissent une bifurca

tion de Hopf avec doublement de pe

riode

Les courb es de lumiere sont dab ord decomposees en serie de Fourier

X

V t A A cos j t T

j j

j

puis ont denit le dephasage et le rapp ort damplitudes

k

k k

A

k

R

k

A

Avec cette denition le dephasage est independant du choix de lorigine du temps T

R decrit lasymetrie de la courb e on seloigne dune sinusode a mesure que sa valeur

k

augmente alors que decrit la largeur du maximum plus les courb es sont piquees plus

k

ce terme est p etit

Les diagrammes R P et P servent a lo caliser les resonances et a les comparer

k k

P

2

apparat aux courb es theoriques comme le montre la gure la resonance

P

0

comme une discontinuite dans le plan P p our P jours Ceci saccompagne

dune chute du rapp ort damplitude R dans le plan R P cf gure

Pour analyser de maniere similaire les signaux multiperiodiques Antonello a

introduit des parametres de Fourier generalises Lequation devient dans le cas multi

periodique

P

A sinj t T les courb es de vitesse seront decomposees selon V r A

j 0 j 0 j

Partie II

Fig Dephasage en fonction

de la periode pour les cepheides ga

lactiques classiques vitesses radiales

dapres Krzyt et al La sequence

observee est causee par progression de

Hertzsprung La discontinuite a P

jours est probablement due a la li

mite des points xes FPB voir texte

Les deux points hors sequences a P

jours sont des cepheides de type S faus

sement assimilees a des cepheides fon

damentales

X

V t A A cos t

k k k

k

Les frequences de base decrivent les mo des excites les courb es observees contenant les

k

P

a A chaque frequence de harmoniques et les combinaisons de ces frequences

k i i k

i

base est asso ciee une phase et les dephasages generalises sont alors donnes par

k k

X

a

g i i ik k

k

Pour des cepheides a doublemo des oscillants avec les frequences et les depha

sages sont donnes par G i j Lequivalent du dephasage p our les

ij ij

mo des et est sont resp ectivement G et G

Progression de Hertzsprung contrainte sur les

mo deles

La comparaison entre theorie et observation se fait via des diagrammes parametre de

Fourierperiode Si les equations aux amplitudes p ermettent une etude qualitative ce sont

les mo deles hydrodynamiques qui p ermettent da juster quantitativement les observations

Comme indique au premier chapitre les mo deles LNA ou hydrodynamiques ne tiennent

compte que de lenveloppe stellaire et necessitent donc que lon se donne quatre para

metres M L T et la comp osition chimique p our laquelle les rapp orts dab ondances ef f

Chapitre

sont supp oses constants ce qui ne laisse quun parametre libre M H

Usuellement on emploie deux relations supplementaires

une relation masseluminosite ML issue des mo deles evolutifs detoiles dans la b oucle

bleue combustion de lhelium On introduit ainsi leet de levolution

les mo deles sont repartis sur une sequence se trouvant a une distance constante du

L

b ords bleu de la bande dinstabilite Ceci fournit une relation log logT qui

ef f

L

decrit la p osition moyenne des cepheides dans la bande dinstabilite Parfois la sequence

est xee a luminosite constante elle decrit alors levolution dune etoile a travers la bande

dinstabilite

Pour un p oint de la sequence et une relation ML donnee tous les parametres sont

determines la comp osition etant xee p our un echantillon donne Pour la Galaxie la

comp osition solaire est adoptee les variations de comp osition etant ignorees cep endant

Fry Carney ont montre que le rapp ort F eH des cepheides galactiques est

compris entre et dex Pour chaque sequence on calcule alors le sp ectre LNA

et les mo deles hydrodynamiques p our lesquels on obtient les courb es de lumiere et de

vitesse radiale do u on deduit les parametres de Fourier cf chapitre p our plus de

details

Position de la resonance

Nous introduisons ici la methode adoptee p our comparer les mo deles hydrodynamiques

aux observations La notation concernant la resonance P P est utilisee mais elle

sapplique de la meme maniere a la resonance P P discutee dans la partie

Le dephasage P depend fortement de la sequence ici a luminosite constante et

P

2

de la relation ML adoptee alors que la relation y est moins sensible On notera

P

0

P

2

f la relation moyenne entre diverses series de mo deles Le rapp ort des periodes

P

0

P depend lineairement de P dans le plan logP l og P

P CP

o u le parametre C depend de la relation ML et de la sequence adoptee Lexp osant reste

quasiment inchange selon les mo deles adoptes cf gure

P

2

En a justant f f CP sur les valeurs de et P observees on p eut deter

P

0

miner C et La relation P P CP nous donne alors P la p osition de la

r es r es

r es

resonance

Finalement si on se donne une sequence resp ectivement une relation ML la condition

P

2

a P P fournit une contrainte sur la relation ML resp ectivement sur la

r es

P

0

sequence a adopter

La comparaison des mo deles avec la progression de Hertzsprung en photometrie et en

vitesse radiale Kovacs Buchler Buchler et al montre que

P

2

a P jours repro duit la variation de observee La resonance

P

0

P

2

P

20

P 0

Partie II

Les parametres issus des vitesses sont mieux a justes que ceux issus de la photometrie

Ceci vient p eutetre dune approximation trop grossiere du transfert radiatif dans les

couches externes de letoile

P

2

depend p eu de la relation ML et de la sequence utilisee

P

0

Notons enn que la discontinuite en V r aux alentours de P jours est

probablement liee a la limite dexistence des p oints xes Les ob jets a plus longue periode

nont pas de p oints stables dans le cas resonnant

P

Resonance = 05 a P ' 45 jours dans

P

les cepheides de type S

Les cepheides de type S et lexistence eventuelle dune resonance P P p our

ces ob jets ont ete etudies en collab oration avec P Moskalik D Bersier et F Pont Les

resultats ont ete publies dans Kienzle et al note KMBP cidessous Nous introdui

sons brievement la problematique et les resultats obtenus cidessous ainsi que quelques

complements sur les sequences de mo deles utilisees On se referera a larticle cijoint p our

plus de details

Notons que les resultats cidessous incluent trois nouveaux ob jets mesures en janvier

avec le sp ectrographe CORALIE installe sur le nouveau telescope Suisse de m a La Silla

Les cepheides de type S se distinguent de leurs homologues classiques par des courb es

de lumiere et de vitesses radiales de faible amplitude A k ms pro che dune sinu

sode do u le qualicatif de S et des periodes courtes comprises entre et jours cf

gure

Ces ob jets sont des cepheides classiques oscillant dans le premier mo de propre de pul

sation radiale P comme les experiences de microlentille gravitationnelles lont montre

Beaulieu et al en distinguant clairement deux sequences paralleles dans les dia

grammes m logP des cepheides du LMC cf gure

V

Mentionnons que lhypothese alternative suggerait que ces ob jets soient des cepheides

classiques observees durant le premier passage a travers la bande dinstabilite BI Les

analyses dab ondances de Kovtyukh et al sur un echantillon de cepheides S ont

detecte une decience en carb one et un exces en azote par rapp ort aux ab ondances solaires

p our la plupart dentre elles ce qui montre quelles ont subi la mo dication de comp osi

tion attendue lors du melange de lenveloppe convective et du co eur dredgeup Ce

melange se pro duisant sur la branche des geantes le premier passage a travers la bande

dinstabilite a donc eu lieu

Lanalyse des courb es de lumiere des cepheides S galactiques montre une discontinuite

autour de P jours dans le diagramme P Antonello Poretti Antonello

et al gure de KMBP Par analogie avec la structure observee a P jours

Les cepheides sont susamment massives M M p our que le cycle CNO soit la principale

source de combustion de lhydrogene durant la phase de sequence principale Le cycle CN change les

14 12

rapp orts dab ondances en augmentant la quantite de N et diminuant celle de C

Chapitre

Fig Courbes de vitesses radiales pour une cepheide

classique AP Pup P jours et une cepheide de

type S V Pup P jours La premiere oscil le

dans le mode fondamental et est caracterisee par une

courbe asymetrique et de grande amplitude alors que la

cepheide S oscil le dans le premier mode propre doscil la

tion et a une courbe de faible amplitude et proche dune

sinusode

Fig Diagramme periode

luminosite pour les cepheides du LMC

donnees de OGLE II Udalski et

al Les cepheides S points

avec des courbes de faible ampli

tude et particulierement symetriques

dessinent une sequence parallele et

audessus de celle des cepheides clas

siques croix A luminosite egale

les cepheides S ont une periode plus

courte P P

C ephS C ephcl assiq ues

et en accord avec le rapport P P des

modeles el les oscil lent donc dans le

premier mode de pulsation

p our les cepheides classiques Antonello Poretti ont suggere que la discontinuite est due

a la resonance P P a P jours

Si en a justant convenablement la relation masseluminosite ML et la sequence des

mo deles une telle resonance est p ossible les courb es de lumiere des mo deles hydrody

Partie II

namiques sont incapables de repro duire convenablement la discontinuite observee An

tonello Aikawa Schaller Buchler mettant en doute lexistence

dune resonance De plus des cepheides tres lumineuses seraient necessaires p our amener

la resonance a P jours ce qui se traduit par une relation ML incompatible avec les

r

observations des cepheides resonantes classiques ou membres damas La relation adoptee

par Antonello Aikawa est logLL logM M ce qui corresp ond aux

mo deles evolutifs de Chiosi avec un overshoot eleve Ceci est en conit avec les ce

pheides galactiques classiques et les a justements diso chrones sur les amas qui favorisent

un p oint zero de p our la relation ML

Pour contraindre lexistence et la p osition de la resonance une campagne de mesures

de vitesses radiales dun echantillon de cepheides S a ete organisee en collab oration avec

F Pont et D Bersier La ma jeur partie des mesures ont ete obtenues avec CORAVEL

nord OHP France et sud La Silla Chili et avec CORALIE sur le nouveau telescope

Suisse a La Silla

Les courb es de vitesses de nos ob jets ont ete completees par cepheides S issues de

la compilation de Krzyt et al

Resultats

Les cepheides S denissent des sequences distinctes des cepheides classiques dans les

diagrammes P R P ou A P KMBP g et Le premier diagramme est

un outil ecace p our separer les deux classes de variables alors que lamplitude A nest

pas un critere susant

Aucune discontinuite nest observee a P jours dans le diagramme V r P

contrairement a ce qui est observe dans le diagramme photomtr ie P KMBP g

Ce decrochement photometrique nest donc pas d u a la resonance

La progression reguliere de est tres semblable a la sequence theorique attendue

Schaller Buchler ou Antonello Aikawa KMBP g Seuls la p osition et la largeur

de la sequence doivent etre a justes La resonance est bien presente mais a plus longue

periode

P

Mo deles et p osition de la resonance = 05

P

An de lo caliser quantitativement la resonance la pro cedure suivante similaire au cas

des cepheides fondamentales a ete adoptee

Les mo deles de Schaller Buchler montrent que est essentiellement une

fonction de P P

P

f

P

avec p eu de variation selon la sequence adoptee cf gure c

Ici nous utilisons les deux sequences A et B denies par Schaller Buchler La premiere

Chapitre

a Sequence A b Sequence B

c V r P P d P P P

21 4 1 4 1 1

Fig a et b Diagramme logLL l og T il lustrant les deux sequences poin

ef f

til les de modeles adoptees pour deux relation ML dierentes en a Chiosi et al en b

Becker et al et deux distances K en a et K en b du bords bleu de la bande din

stabilite du premier harmonique Le bord bleu de la bande dinstabilite du mode fondamen

tal limite la zone dinstabilite pour les cepheides S Le lieu de la resonance P P

est porte en traitilles c Relation entre le dephasage V r et le rapport de periodes

P P pour les deux sequences cicontre El le depend de la sequence et de la relation ML

adoptees d Relation P P P pour les sequences A et B La position de la resonance

P est indiquee par les eches Cette relation est approximee par la relation r es

Partie II

utilise la relation ML de Chiosi et al et une sequence a K du b ord bleu de la

bande dinstabilite p our le premier harmonique gures a la seconde utilise la rela

tion ML de Becker et al et se situe a K du b ords bleu de la bande dinstabilite

gures b

La dependance de P P visavis de P p eut etre approximee par

P P

P P

r

o u P et dependent de la relation ML et de la sequence de mo deles adoptee ici des

r

sequences paralleles au b ord bleu de la bande dinstabilite p our le premier harmonique

sont utilisees

En combinant ces deux relations on obtient

P

f

P

r

qui une fois a justee sur les valeurs de et P observees fournit la p osition de la reso

nance P et le parametre

r

Selon la sequence utilisee la p osition de la resonance est P jours sequence

r

A ou P jours sequence B Seule lerreur statistique est donnee

r

Finalement si on supp ose que la sequence B K du b ords bleu est representa

tive des cepheides S galactiques la p osition de la resonance contraint la relation ML En

adoptant une relation de la forme logLL logM M b alors b

Cette relation est en meilleur accord avec les contraintes issues des amas ouverts et des

cepheides classiques Buchler et al que la valeur utilisee par Antonello Aikawa

necessaire p our a juster qualitativement la p osition photometrique du dephasage

Autres resonances

A laide de mo deles LNA Antonello a lo calise deux autres resonances p our les

cepheides p our P jours et a P jours la seconde etant

attendue p our des cepheides a doublemo des

Les signatures observationnelles dans les parametres de Fourier photometriques sont tres

faibles et aucune simulation hydrodynamique na ete faite rapp elons que P P

i j

nest pas une condition susante p our avoir une resonance et p our quelle soit obser

vable De meme Antonello a signale la presence dune resonance P P a

longue periode P jours qui est dicile a mettre en evidence etant donne la rarete

des cepheides galactiques dans cette gamme de periodes connues

Aucune de ces resonances na fait lob jet dune etude quantitative en vitesses par manque

de mesures

Chapitre

Tous les couplages consideres jusqua present ne mettent en jeux que des mo des pure

ment radiaux Or le meme phenomene p eut sappliquer au sp ectre de pulsation nonradial

Van Ho olst et al Lexcitation dun mo de nonradial stable par un mo de radial

instable cause un transfert denergie periodique entre les mo des et une mo dulation de lam

plitude de la pulsation radiale Cest lune des alternatives p our expliquer leet Blazcko

mo dulation damplitude periodique denviron jours observee dans un tiers des RR

Lyrae de type a et b pulsateurs radiaux dans le mo de fondamental cf Van Ho olst et

al

Cepheides a doublemo de resonance et echelle

des distances

Cidessous nous presentons les sujets qui font lob jet de programmes de recherche en

cours dont les donnees ne sont que partiellement acquises

Cepheides a doublemo de

Les cepheides galactiques a doublemo de oscillent generalement dans le mo de fonda

mental P et le premier mo de propre P du sp ectre doscillation Ces deux observables

sont utilisees p our contraindre la masse des mo deles stellaires b eat mass mais des

contraintes supplementaires p euvent etres extraites des resonances

La periode P des cepheides doublemo des a des valeurs typiques des cepheides S reso

nantes compris entre et jours et les parametres de Fourier photometriques Pardo

Poretti indiquent que le dephasage lie a P ou P suit la meme sequence que

les dephasages issus des cepheides monomo des En utilisant la resonance P P

on p eut estimer P a partir du parametre P et avec trois observables P P et P

independantes de lextinction on p eut contraindre trois des quatre parametres decrivant

la structure de lenveloppe Toutefois nous avons vu que seul le dephasage en vitesse

est quantitativement exploitable p our estimer P

En collab oration avec P Moskalik et A Krasinski Cop ernicus Institude Varsovie

nous avons entrepris dobtenir les parametres de Fourier p our les cepheides doublemo des

galactiques

La premiere serie de mesures obtenues de decembre a janvier sur CORALIE a

lESO au Chili est completee par la mission de janvier sur le meme instrument et

deux missions sur le sp ectrographe GIRAFFE du South African Astronomical Observa

la masse dune cepheide p eut etre derivee de quatre manieres par les iso chrones quand lob jet

est membre dun amas ouvert par la methode de BaadeWesselink BW par les periodes des

cepheides a doublemo des masse pulsationelle par la p osition de la b osse dans les cepheides classiques

resonantes bump mass Ces methodes donnaient des resultats discordants Cox jusqua ce que

a lamelioration de la methode BW et une calibration plus soigneuse des corrections b olometriques et des

indices de couleurs reconcilient les trois premieres methodes b laugmentation de lopacite des elements

lourds rende compatible aussi la bump mass et la b eat mass

Partie II

tory au printemps et a lete

La justement simultane de deux frequences mo de fondamental et premier mo de

propre de pulsation necessite une b onne precision sur les mesures individuelles

V r

ms ainsi quune centaine de p oints par etoile p our contraindre les diverses combi

naisons de frequences presentes dans le signal

Par exemple p our UZ Cen gure le signal est decrit par une serie en sinus compre

nant les frequences et soit

au total parametres libres amplitudes et phases p our chaque combinaison qui sont

a justes sur les mesures La precision sur est de lordre de rad avec un RMS

sur la justement de ms

Les dephasages p our chacun des mo des propres P et P sont compares aux va

leurs p our les cepheides galactiques monomo des cepheides classiques et cepheides S

gure La sequence issue des mo deles hydrodynamiques a ete rep ortee en trait plein

sur chaque graphique Pour les cepheides classiques la sequence B de Buchler et al

et la relation P CP avec C et ont ete utilises Pour les ce

pheides S cest la relation a justee au chapitre qui est indiquee

Le dephasage du mo de fondamental prolonge la sequence des cepheides classiques

aux courtes periodes Pour le premier mo de propre P la sequence des cepheides double

mo des se sup erp ose a celles des cepheides S Les sequences des cepheides a doubles

mo des corresp ond donc a celle des cepheides monomo des mais les erreurs systematiques

dues au nombre de mesures encore insusant ne p ermet pas encore dutiliser la relation

f P P p our estimer P avec une precision utile

Fig Dephasage photo

metrique photom selon la

periode de pulsation pour les

cepheides classiques cercles les

cepheides S triangles vides

et les cepheides doublemode

p oints dephasage du mode

fondamental triangle plein de

phasage du premier harmonique

Les dephasages photometriques

des cepheides monomodes

suivent les memes sequences

Pardo Poretti

Resonances et echelle des distances

Lutilisation des etoiles variables dans la mesure des distances extragalactiques a de

butee avec la decouverte par E Leavitt de la relation periodeluminosite p our les cepheides

du Petit Nuage de Magellan Cette methode relie une caracteristique de la courb e de lu

Chapitre

Fig Vitesses radiale en fonction de la

phase pour UZ Cen et ajustements pour di

verses combinaisons des frequences propres

et Les mesures ont ete obtenues avec

CORALIE et GIRAFFE au printemps

et en janvier Les points sont ajus

tees avec les parametres correspondant a

diverses combinaisons de et

miere la periode a lun des quatre parametres denissant la structure de lenveloppe de

letoile la luminosite Des trois parametres restants T M M H seul leet de la

ef f

masse et de la temperature sont vraiment matrises le premier est inclus dans la relation

PL via la relation ML le second apparat comme un terme de couleur dans la relation

periodeluminositecouleur Leet de metallicite est mal connu actuellement tant sur le

plan observationnel o u il se confond avec leet de temperature et le rougissement que

sur le plan theorique o u des resultats contradictoires sarontent Alib ert et al

Bono et al

Si la periode est une mesure facile une photometrie visuelle sut et robuste non

aectee par lextinction et la metallicite de letoile ce nest pas le cas des indices de

couleurs Ce probleme p eut etre contourne en exploitant pleinement les parametres de

Fourier decrivant la courb e de lumiere ou de vitesse radiale qui sont des mesures inde

p endantes des eets de rougissement mais qui caracterisent letoile pulsante Les relations

entre F eH M indices de couleur et les parametres de Fourier et les periodes ont ete

v

etablies et calibrees par Kovacs Jurcsik Kovacs Jurcsik Jurcsik Ko

vacs Jurcsik p our des RR Lyrae pulsant dans le mo de fondamental RRab

Ces relations ont ete calibrees sur des RRab du champ et damas globulaires Elles p er

mettent de determiner les parametres fondamentaux des etoiles a partir uniquement de

la morphologie de leurs courb es de lumiere Combines a la magnitude apparente moyenne

et aux indices de couleurs on p eut en deduire la distance et le rougissement

Une appro che similaire nest pas encore applicable aux cepheides car le nombre dob

Partie II

a Mo de fondamental P b Premier mo de propre P

0 1

Fig Dephasage en vitesse radiale V selon la periode de pulsation pour a les

r

cepheides classiques cercles b les cepheides S p oints Galactiques Les cepheides a

doublemode triangles ouverts pour le mode P et triangles pleins pour le mode P sont

representes sur chacune des gures Comme pour la photometrie gure le dephasage

V du mode fondamental P prolonge la sequence des cepheides classiques aux courtes

r

periodes et le dephasage du mode P suit la sequence obtenue des cepheides S Les ecarts

aux sequences sont dus a un echantillonnage encore insusant des courbes de vitesse radiale

Chapitre

jets situes a la meme distance membre dun meme amas ou dune meme galaxie et ayant

une extinction semblable nest pas susant p our assurer une calibration able Notons

toutefois que Woo d et al ont extrait M L et T la metallicite etant xee p our

ef f

quatre cepheides du LMC en a justant les courb es de lumiere V et de couleur V I

observees a celles issues des mo deles hydrodynamiques

Lalternative qui est appliquee sur une dizaine dob jets du LMC avec des mesures

en Vr obtenues sur FEROS et CORALIE extrait des courb es de vitesse radiales et

en deduit P P Cette methode est semblable a celle utilisee par Kovacs Walker

Les mo deles LNA fournissent

P f M L T M H

ef f

P

f M L T M H

ef f

P

qui p eut etre mis sous la forme

P L

l l logP l log log

L P

P M

m m logP m log log

M P

o u l et m dependent de T et M H

j j ef f

Les mo deles datmosphere donnent

BC f T M H g

ef f

logT a a V I a logg a M H

ef f

En choisissant des indices de couleurs dans les bandes infrarouges on p eut minimiser

leet de gravite et de metallicite de sorte que logT a a V I

ef f

Enn en choisissant des cepheides ayant des mesures photometriques et des exces de

couleurs publiees on a

V I V I E V I

L

V log E V I BC

k

L

On pro cede alors comme suit p our chaque etoile

les publications fournissent P V V I et E V I

les mesures de vitesse radiale donnent que lon converti en P P avec une calibra

tion issue des mo deles hydrodynamiques cf gure c

la metallicite M H est supp osee commune et connue p our toutes les etoiles

Lindice de couleur et lexces de couleur p our chaque ob jet nous donnent une esti

mation de la temperature et de la correction b olometrique BC avec T P et P P

ef f

Partie II

on obtient M et L dapres les calibrations et Enn nous donne une

estimation de p our letoile k

k

Les parametres M L T et M H concernent letoile a lequilibre La magnitude

ef f

apparente V et lindice V I sont donc des valeurs moyennes alors que dans la methode

BW on utilise leur variation temp orelle ce qui rend delicat le passage des couleurs obser

vees au grandeurs physiques T via des mo deles datmosphere statiques

ef f

Par ailleurs M et L etant des resultats independants on p eut en deduire la relation

ML dans le LMC Cette derniere relation est interessante Alib ert et al ayant

montres quun overshoot eleve semble necessaire p our expliquer la distribution des pe

rio des des cepheides de LMC alors que les mo deles evolutifs sans overshoot repro duisent

la distribution observations du SMC et de la Galaxie La periode minimale observee dans

le LMC favorise egalement une valeur de lordre de d H

ov P

Fig Vitesses radiale pour

lechantillon du LMC Points

mesures FEROS cercles me

sures CORALIE Le nom et la

periode en jours de la cepheide

sont indiques cicontre

Resultats preliminaires

Les courb es de vitesse radiales obtenues en janvier sur FEROS et sur CORALIE

missions de et sont rep ortes sur la gure Les p oints sont les mesures

FEROS alors que les cercles sont les mesures CORALIE La plupart des courb es ne sont

pas susamment echantillonnees p our que des parametres de Fourier ables puissent etre

estimes toutefois nous rep ortons sur la gure le dephasage en fonction de la pe

rio de p our ces ob jets Les observations Galactiques sont donnees par les croix la courb e

Chapitre

Fig Dephasage des

cepheides classiques du LMC

cercles et points compare aux

cepheides galactiques croix La

sequence theorique dapres Bu

chler et al est indiquee en

trait plein

theorique issue des mo deles hydrodynamiques de Buchler et al etant indiquee par

le trait continu

La sequence du LMC se place sous la sequence galactique ce qui indique soit un rap

p ort ML plus faible dans le LMC que dans la Galaxie soit une resonance a plus longue

periode On note aussi la grande disp ersion des observations Un meilleur echantillonnage

des courb es de vitesse est necessaire avant de faire une analyse detaillee de la progression

P du LMC

Partie II Tab de HV HV HV HV HV HV HV HV HV HV Etoile mesures Parametres N Perio de nombre j de dharmoniques M Fourier N des cepheides ajustees A du ecart LMC A quadratique mesurees R avec moyen FEROS sur R les et residus CORALIE R en janvier R et M nombre

Chapitre HV HV HV HV HV HV HV HV HV HV Etoile Perio de j Tab V B Photometrie J disponible H pour lechantil lon K B de V cepheides V I du LMC V R EBV YN

Partie II

Fig Pic de correlation pour la

cepheide du LMC HV apres

min de pause sur CORALIE decembre

Le masque RF a ete utilise

ici

Fig Position des cepheides dans

le LMC Croix cepheides du catalogue

de PayneGaposchkin Cercles

cepheides de OGLE dans la barre du

LMC Rectangle Objets mesures avec

FEROS

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Antonello E AA

Antonello E AA L

Antonello E Aikawa T AA

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Stobie RS b MNRAS

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Woo d PR Mem SAIt vol p Astron. Astrophys. 341, 818–826 (1999) ASTRONOMY AND ASTROPHYSICS Structural properties of s-Cepheid velocity curves⋆

Constraining the location of the ω4 = 2ω1 resonance

F. Kienzle1, P. Moskalik2, D. Bersier3, and F. Pont1 1 Observatoire de Geneve, Ch. des Maillettes 51, CH-1290 Sauverny, Switzerland 2 Copernicus Astronomical Center, ul. Bartycka 18, PL-00-716 Warsaw, Poland 3 Mt. Stromlo and Siding Spring Observatories, Weston Creek, ACT 2611, Australia

Received 21 July 1998 / Accepted 21 October 1998

Abstract. The light curves of the first overtone Pop. I Cepheids The physical nature of the s-Cepheids has been a matter of (s-Cepheids) show a discontinuity in their φ21 vs. P diagram, debate. It has been suggested in the General Catalog of Vari- near P = 3.2 day. This feature, commonly attributed to the able Stars that these stars are either fundamental-mode pulsators 2:1 resonance between the first and the fourth overtones (ω4 ≈ during the first crossing of the instability strip or, alternatively, 2ω1), is not reproduced by the hydrodynamical models. With the first overtone pulsators. The latter view has been adopted by goal of reexamining the resonance hypothesis, we have obtained Antonello et al. (1990). A different interpretation has been pro- new CORAVELradial velocity curves for 14 overtone Cepheids. posed by Gieren et al. (1990), who has argued that the short Together with 10 objects of Krzyt et al. (1999), the combined period s-Cepheids pulsate in the first overtone, but that the long sample covers the whole range of overtone Cepheid periods. period ones (P > 3.2 day) are in fact fundamental-mode vari- The velocity Fourier parameters display a strong characteristic ables. The controversy has finally been settled with the massive resonant behavior. In striking contrast to photometric ones, they photometry of the MACHO and EROS, which has unambigu- vary smoothly with the pulsation period and show no jump at ously shown that all s-Cepheids pulsate in the overtone (Welch 3.2 day. The existing radiative hydrodynamical models match et al. 1995; Beaulieu et al. 1995). Independently, the first cross- the velocity parameters very well. The center of the ω4 = 2ω1 ing hypothesis has been ruled out by the new spectroscopic resonance is estimated to occur at Pr = 4.58±0.04 day, i.e. at a abundance analysis (Kovtyukh et al. 1996). period considerably longer than previously assumed (3.2 day). The debate between Antonello et al. and Gieren et al. has We identify two new members of the s-Cepheid group: MY Pup been sparked off by the curious behavior of the s-Cepheid and V440 Per. Fourier parameters. The light curve Fourier phase φ21 (cf. Si- mon & Lee 1981), when plotted vs. pulsation period, shows a Key words: techniques: radial velocities – stars: oscillations – very deep and very abrupt drop in the vicinity of P = 3.2 day. stars: variables: Cepheids At the same period the amplitude ratios R21 and R31 display a pronounced minimum. This behavior is reminiscent of what is observed for the fundamental-mode Cepheids at P ≈ 10 day (Simon & Moffett 1985). In the latter case the characteristic 1. Introduction variation of the Fourier parameters has its origin in the 2:1 reso- The sinusoidal or s-Cepheids constitute about 30% of all Galac- nance between the fundamental mode and the second overtone tic Cepheids with periods below 5 days. Originally, they have (Simon & Schmidt 1976; Buchler et al. 1990; Kovacs´ & Buchler been discriminated from other Cepheids by qualitative criteria 1989). – their small amplitudes and almost sinusoidal light, color and By analogy, Antonello & Poretti (1986) and Petersen (1989) radial velocity curves. A more precise, quantitative definition, have proposed that the variations observed for the s-Cepheid based on the Fourier decomposition of the light curves, has been light curves are also caused by a resonance, namely the 2:1 introduced by Antonello et al.(1990). Armed with this new clas- coupling between the first and the fourth overtones. Also by sification tool, the Italian group has identified 33 s-Cepheids, analogy, it has been assumed that the resonance center coincides plus several likely suspects (Antonello & Poretti 1986; An- with the drop of the photometric φ21 and therefore occurs at tonello et al. 1990; Mantegazza & Poretti 1992; Poretti 1994). P = 3.2 day. The resonance hypothesis, although very attractive, has en- Send offprint requests to: F. Kienzle countered serious difficulties, when confronted with hydrody- ⋆ Based on observations collected at the European Southern Obser- namical calculations. Three sets of overtone cepheid models vatory (La Silla, Chile) and at the Observatoire de Haute-Provence have been specifically computed to study the presumed res- (France) onance (Antonello & Aikawa 1993, 1995; Schaller & Buchler Correspondence to: [email protected] F. Kienzle et al.: Structural properties of s-Cepheid velocity curves 819

1994). To great disappointment, they have all failed to reproduce eters of their pulsation velocity curves. Their sample, over 100 the properties of the s-Cepheid light curves. The theoretical φ21 objects in total, contains, however, only 10 overtone Cepheids. and R21 display some features in the vicinity of P = 3.2 day but This number is not sufficient to adequately cover the Fourier they are very far from reproducing what is actually observed. progression for this group of stars. Therefore, we have taken The discrepancy is even more embarrassing, when compared new data for 13 other known overtone Cepheids, in order to en- with the very good agreement obtained with the same codes for large the sample of Krzyt et al. The number of selected targets is the fundamental-mode pulsators (e.g. Moskalik et al. 1992). particularly large close to the photometric φ21 drop (i.e. close to Another potential problem has been pointed out by Buchler P = 3.2 day), where the resonance has been expected, accord- et al. (1996), who have considered the constraints imposed by ing to the previous results. In addition, 3 other Cepheids have resonances on the evolutionary Mass- relation. Their been observed (AP Pup, MY Pup and IT Car), in an attempt to linear calculations show that the proposed s-Cepheid resonance identify new long period overtone pulsators. Overtone Cepheids centered at 3.2 day and the well established f-mode Cepheid with P > 5 day have recently been found in the LMC (Alcock resonance at 10 day cannot be reconciled simultaneously with et al. 1995, Fig. 5), their existence in the has also been the same M − L relation. For consistent picture, the s-Cepheid predicted on theoretical grounds (Buchler et al. 1997). resonance has to occur at P = 4.3 day. The Vr observations have been obtained with the northern So far, the analysis of the s-Cepheid pulsations has been and southern CORAVEL cross-correlation spectrophotometer performed almost exclusively in the photometry domain. This (Baranne et al. 1979) at the 1-m Swiss telescope at the Haute choice has been dictated by the lack of high quality Vr data for Provence Observatory (France) and at the 1.54-m Danish tele- these low amplitude stars. The only attempt to compare the s- scope at the European Southern Observatory, La Silla (Chile). Cepheid velocity curves with the hydrodynamical models has The cross-correlation function has been fitted with a gaussian been largely inconclusive (Antonello & Aikawa 1995). Ana- profile in a standard way (Burki et al. 1982) in order to extract lyzing overtone Cepheid velocity data is particularly desirable the radial velocities. Radial velocity standards have also been in light of the modeling difficulties discussed above. Velocity observed to check the instrumental drift. The majority of the Fourier parameters can provide additional information on the data has been collected during four runs; in December 1996 (by overtone Cepheid pulsation dynamics and, thus, can shed new FP), February 1997 (by FK), June 1997 (by DB) and during light on the resonance puzzle. The radial velocity, being a dy- the last southern CORAVEL run at La Silla, in December 1997 namical quantity, should display the effects of resonances in a (by FK). For all program Cepheids a very good phase coverage more visible way. The models of BL Her-type stars give a good has been achieved, with more than 30 points per star (except example of such a behavior (Moskalik & Buchler 1993, Buchler V379 Cas – 27 points). The measurement errors range from & Buchler 1994). The use of the velocity data is also preferred 0.3 km/s to 0.8 km/s in most cases. for comparison with the hydrodynamical computations, which The data and Table 1 hereafter are available at the CDS1. are known to reproduce the observed velocity curves very well (e.g. Moskalik et al. 1992). As for the light curves, the models 3. Fourier decomposition show small but persistent discrepancies of the Fourier phases, φn1, for every type of radial pulsators studied (Simon & Aikawa The radial velocity data are fitted with 1986, Simon 1990, Moskalik et al. 1992, Moskalik & Buch- N ler 1993). The problem is most likely caused by an inadequate Vr(t) = A0 + Ak sin[kω(t − t0) + φk] (1) treatment of the radiative transfer in outer stellar layers, which k=1 however, has very little effect on the computed velocity curves X (Feuchtinger & Dorfi 1996). where ω = 2π/P, P is the pulsation period of the star and N With the above reasoning in mind, we have collected new is the order of the fit. The parameters A0, Ak, φk, P and their errors are estimated with a standard unweighted least-squares CORAVEL radial velocity data for several known overtone 2 cepheids. Several others have recently been analyzed by Krzyt method. The variance of the residuals, σ , for M data points is et al. (1999). The combined sample for the first time gives a com- estimated as: plete and accurate description of the entire s-Cepheid velocity χ2 σ2 = min (2) Fourier progression. The preliminary results of this project have M − 2N − 2 been presented by Kienzle et al. (1998). In this paper, we present 2 the final results and discuss their astrophysical implications. In where χmin is the sum of squared residuals. The order of the fit, particular, we discuss the constraint imposed by the velocity N, is increased until adding another harmonic does not decrease data on the location of the s-Cepheid resonance. σ significantly. The points which are more than 2.5σ away from the fit (these are assumed to be poor quality data) are eliminated, and the fitting procedure is repeated. As the last step, the Fourier 2. Observations phases φk1 ≡ φk − kφ1 and amplitude ratios Rk1 ≡ Ak/A1 are calculated. Their errors are computed with the formulae of Krzyt et al. (1999) have made an extensive compilation of pub- lished radial velocity measurements for classical Cepheids and 1 anonymous ftp to cdsarc.u.strasbg.fr (130.79.128.5); subsequently used these data to derive accurate Fourier param- http://cdsweb.u-strasbg.fr/Abstract.html 820 F. Kienzle et al.: Structural properties of s-Cepheid velocity curves

Fig. 1. Radial velocity curves for our program Cepheids. Overtone pulsators are sorted by increasing period, from top to bottom. Two Fig. 2. A1 (in km/s), φ21 and R21 vs. period for Cepheid radial veloc- fundamental-mode Cepheids, AP Pup and IT Car are shown at the ity curves (top, middle and bottom, respectively). Fundamental-mode bottom of the plot. Cepheids are marked with asterisks and overtone Cepheids with filled circles. Filled triangles represent AP Pup and IT Car (see text for these two stars). Error bars are shown only when larger than the symbol size. Petersen (1986). In Fig. 1 we display the phased velocity curves for the program stars, together with their Fourier fits. The Fourier parameters and their formal errors are given in Table 1. plotted vs. period in Fig. 2 (filled circles). In the same plot we also display Krzyt’s et al. fundamental-mode Cepheids (aster- 3.1. Comments on individual stars isks). In this case we have limited the sample to stars with the most secure Fourier solutions, namely those with 25 or more For 4 stars the phase coverage has been improved by supple- datapoints and with an error of σ(φ21) < 0.15. The third or- menting our CORAVELmeasurements with the published data: der parameters φ31 and R31 are displayed for completeness in BD Cas – 18 points from Gorynya et al. (1992, 1996) Fig. 3. FZ Car – 5 points from Pont et al. (1994) Before we begin the general discussion of Figs. 2 and 3 pre- UY Mon – 18 points from Imbert (1981). The archival data have liminary clarifications for several stars are in order: been re-reduced. A vertical shift of −1.1 km/s has been applied, AP Pup and IT Car – These stars are displayed in the plots which reduces the variance of the fit, σ2, by 48%. as filled triangles. All the Fourier parameters place AP Pup se- QZ Nor – 5 points from Metzger et al. (1992). A vertical shift curely among the fundamental pulsators. The high values of of −0.9 km/s has been applied, which reduced the variance of A1, R21 and R31 are incompatible with it being an overtone the fit by 25%. Cepheids. For IT Car, A1 and R21 are somewhat low (and R31 very low), but φ21 and φ31 fall on the fundamental mode se- quence. We classify both stars as fundamental-mode Cepheids 4. Properties of Fourier parameters and will not discuss them any further here. The set of s-Cepheids observed for this paper has been sup- MY Pup (P = 5.69 day) – The values of A1, R21, R31 plemented with 10 overtone pulsators analyzed by Krzyt et al. and φ21 for this object are well below those derived for the (1999): SU Cas, EU Tau, IR Cep, DT Cyg, V351 Cep, EV Sct, fundamental-mode Cepheids. On these grounds, we classify SZ Tau, V532 Cyg, FF Aql and V440 Per. The lowest order this star as a new overtone Cepheid. This conclusion will be Fourier parameters A1, φ21 and R21 for the entire sample are strengthened by comparison with the hydrodynamical models F. Kienzle et al.: Structural properties of s-Cepheid velocity curves 821

Table 1. Fourier parameters for Cepheids measured with CORAVEL. M, N and σ are, respectively, the number of datapoints, the order of the fit and the standard deviation of residuals.

Star Period [d] M N σ A0 A1 R21 φ21 R31 φ31 R41 φ41 R51 φ51 UY Mon 2.398240 36 3 0.611 33.750 9.136 0.276 2.968 0.043 6.088 – – – – 0.000005 0.116 0.147 0.020 0.069 0.017 0.415 – – – – AV Cir 3.065006 35 3 0.435 4.787 7.128 0.203 3.116 0.037 5.525 – – – – 0.000158 0.079 0.110 0.017 0.086 0.016 0.401 – – – – VZ CMa 3.126326 56 5 0.488 39.421 9.692 0.256 3.194 0.080 6.079 0.038 2.821 0.021 5.484 0.000139 0.067 0.090 0.011 0.045 0.010 0.130 0.010 0.272 0.009 0.480 AZ Cen 3.211752 46 3 0.462 -10.343 7.585 0.198 3.153 0.061 5.967 – – – – 0.000126 0.073 0.111 0.015 0.072 0.014 0.207 – – – – BG Cru 3.342503 67 2 0.465 -19.708 5.178 0.108 3.171 – – – – – – 0.000056 0.057 0.084 0.017 0.152 – – – – – – V950 Sco 3.382519 34 3 0.340 13.687 7.962 0.214 3.266 0.051 6.352 – – – – 0.000012 0.071 0.101 0.012 0.057 0.013 0.216 – – – – FZ Car 3.577946 47 3 0.799 -0.960 8.110 0.211 3.492 0.056 6.417 – – – – 0.000023 0.121 0.175 0.024 0.101 0.020 0.394 – – – – BD Cas 3.650765 43 2 1.331 -49.084 8.996 0.153 2.834 – – – – – – 0.000063 0.221 0.306 0.033 0.268 – – – – – – QZ Nor 3.786553 43 3 0.536 -39.549 7.383 0.158 3.695 0.044 7.615 – – – – 0.000031 0.084 0.147 0.018 0.150 0.022 0.435 – – – – AH Vel 4.226777 50 4 0.410 25.801 8.368 0.157 3.590 0.042 5.873 0.023 3.304 – – 0.000053 0.070 0.085 0.009 0.086 0.011 0.233 0.010 0.468 – – V379 Cas 4.305816 27 3 0.669 -38.652 8.428 0.111 3.427 0.055 5.533 – – – – 0.000453 0.131 0.186 0.024 0.197 0.023 0.438 – – – – GI Car 4.431035 50 4 0.448 -20.204 7.819 0.119 3.458 0.037 6.644 0.019 2.222 – – 0.000287 0.066 0.093 0.013 0.095 0.012 0.318 0.012 0.644 – – V335 Pup 4.860555 70 2 0.466 40.041 5.249 0.062 3.036 – – – – – – 0.000354 0.056 0.082 0.015 0.254 – – – – – – MY Pup 5.694670 72 3 0.429 15.168 4.714 0.080 2.641 0.043 6.108 – – – – 0.000317 0.052 0.070 0.016 0.195 0.018 0.335 – – – – AP Pup 5.084534 45 5 0.521 15.393 14.016 0.369 3.115 0.183 6.384 0.090 3.325 0.030 0.327 0.000090 0.098 0.125 0.009 0.031 0.009 0.055 0.010 0.089 0.008 0.360 IT Car 7.539680 40 3 0.402 -11.801 8.004 0.343 3.871 0.033 7.016 – – – – 0.002797 0.068 0.098 0.013 0.042 0.011 0.366 – – – –

(Sect. 5). The light curve of MY Pup has been Fourier analyzed with very large errors (σ(φ2) = 0.72). The values of A1 and by Antonello & Poretti (1986). Antonello et al. (1990) have R21 derived from the velocity curve place the star among the described it as a suspected s-Cepheid. overtone Cepheids, but φ21 = 2.834 ± 0.268 does not, being V440 Per (P = 7.57 day) – This very low amplitude vari- instead similar to those of the fundamental pulsators. Clearly, able (A1 = 2.7 ± 0.1 km/s) has been analyzed by Krzyt et al. more observations are needed to confirm the s-Cepheid status (1999). It is similar to MY Pup and, for the same reasons, we of this variable. classify this star as a new overtone Cepheid. Its light curve has X Lac, V495 Cyg and V636 Cas – these 3 variables have been been Fourier analyzed by Antonello & Poretti (1986). The clas- analyzed by Krzyt et al. (1999). For X Lac (P = 5.45 day) and sification scheme of Antonello et al. (1990), based on photo- V495 Cyg (P = 6.72 day) the values of φ21, R21 and R31 fall metric φ21, does not discriminate between the pulsation modes well below the fundamental mode sequence and close to those for P > 5.5 day (see also Welch et al. 1995, Fig. 2). Therefore, of MY Pup and V440 Per. This behavior strongly suggests the the overtone nature of V440 Per has not been recognized in their s-Cepheid classification, but the amplitude of both stars is rather paper. high and typical of fundamental pulsators (10.88 ± 0.16 km/s BD Cas – This star has originally been classified as Pop. II and 12.95 ± 0.24 km/s, respectively). In the case of V636 Cas Cepheid, according to its photometric and spectroscopic char- (P = 8.38 day), the values of A1 = 4.66 ± 0.08 km/s and acteristics (Petit 1960), although its low galactic latitude (b = R21 = 0.214±0.019 point towards the s-Cepheid classification, −0.96) is also compatible with Pop. I. With new CCD pho- but the very high value of φ21 = 4.554 ± 0.087 is in conflict tometry, Schmidt (1991) and Poretti (1994) have reclassified with such an interpretation. Although all 3 stars differ from the BD Cas as a Pop. I s-Cepheid. However, their photometric data majority of the fundamental-mode Cepheids, at this point the are scarce (16 points) and the Fourier parameters are plagued evidence is not sufficient to consider them overtone pulsators. 822 F. Kienzle et al.: Structural properties of s-Cepheid velocity curves

Fig. 3. φ31 and R31 vs. period for Cepheid radial velocity curves (top and bottom, respectively). Same symbols as in Fig. 2.

Our sample of 24 s-Cepheids covers the range of periods from 1.95 to 7.57 day. Except for BD Cas which deviates from the trend, the remaining stars display a remarkably tight progres- sion of φ21, R21 and to a lesser degree of A1 with the pulsation period. As the period increases, φ21 rises, reaches a maximum at about P = 4 day and then falls down to ∼ 2.5 rad. This variation Fig. 4. s-Cepheid φ21 vs. period for light curves (top) and for radial velocity curves (bottom). For 2 stars photometric φ21 is not available: is accompanied by a decrease of R21 at periods of 3.5−5.0 day, BG Cru (first harmonic not detectable) and V351 Cep (no published followed by a very slow increase. The amplitude 1 decreases A light curve Fourier decomposition). BD Cas is omitted in both plots. uniformly throughout the whole range of periods. In contrast to the low order parameters, the behavior of the higher order terms φ31 and R31 shows essentially no features, perhaps because of 3.2 day nor at any other period. The same is true for all the re- their low accuracy. maining velocity Fourier parameters. In other words, there is The velocity Fourier parameters of the overtone Cepheids no spectacular change of velocity curve morphology at 3.2 day. are distinctively different from those of the fundamental-mode This surprising and unexpected result contradicts the assump- pulsators. In particular, A1, R21 and R31 are much lower, which tion of a resonance occurring at this particular period. The res- is a testimony to the “sinusoidal” shape of the s-Cepheid ve- onance does not have to cause discontinuous variations of the locity curves. The two groups are also clearly separated in Fourier parameters. When it does, however, it happens for both the φ21 − P plane, except a narrow range of periods around the velocity curves and the light curves (e.g. Buchler & Kovacs´ 5 day. These properties allow to distinguish overtone from 1986). Because for the s-Cepheids this is not the case, we must fundamental-mode Cepheids in the entire range of periods, in- conclude that the 3.2 day feature in their light curves is not re- cluding P > 5.5 day, where Antonello’s et al. (1990) criterion lated to the resonance. We will show in the next section that the based on the light curve φ21 no longer works. resonance is nevertheless present in these stars, but its center is In Fig. 4 we compare the s-Cepheid φ21 progression for located at a very different period. light curves and for velocity curves. The light curve data are taken from Antonello & Poretti (1986), Antonello et. al. (1990), 5. Comparison with hydrodynamical models Mantegazza & Poretti (1992) and Poretti (1994). The two φ21 plots are remarkably different. For the light curves, φ21 under- Two extended surveys of nonlinear first overtone Cepheid mod- goes a dramatic, essentially discontinuous drop at a period of els have been performed in recent , by Schaller & Buchler ∼ 3.2 day. It is this behavior, accompanied by a local minimum (1994) and by Antonello & Aikawa (1995). Those surveys have of R21, which led to the hypothesis that the 2:1 resonance be- been aimed at investigating the effects of the ω4 ≈ 2ω1 reso- tween the first overtone and the fourth overtone occurs at this nance. In order to study these effects in a systematic fashion, the place (Antonello & Poretti 1986; Petersen 1989). In case of the models have been grouped in one parameter sequences, running velocity curves, φ21 varies smoothly and displays no jump at either at constant luminosity (Antonello & Aikawa) or parallel to F. Kienzle et al.: Structural properties of s-Cepheid velocity curves 823

that the displacement depends on the position of the ω4 = 2ω1 resonance within the sequence. Thus, a good match between the models and the radial velocity data should be possible, provided that the resonance period in the models is chosen properly.

5.1. Position of the resonance

We now use the radial velocity φ21 data to constrain the position of the s-Cepheid 2:1 resonance. Fig. 5 (bottom) already shows that it must be located somewhere between 4.02 and 5.40 day (i.e. between values for sequences A and B). We want to pinpoint the resonance center more precisely, though. To that aim we will try to “construct” the model sequence that matches the velocity data as closely as possible. The hydrodynamical computations of Schaller & Buchler (1994) show that the velocity φ21 for the overtone Cepheid models is very tightly correlated with the resonant period ra- tio, P4/P1. In other words, to a very good approximation we can write:

φ21 = f(P4/P1) (3)

where function f is the same for every model sequence. Anal- ogous property has also been found for the fundamental-mode Cepheids, where the ω2 ≈ 2ω0 resonance plays an important role (Buchler et al. 1990). For any sequence of models, the re- lation between the period ratio and the period can be described by an approximate formulae

−α Fig. 5. Same as Fig. 4, but compared with two sequences of hydrody- P1 namical models of Schaller & Buchler (1994). See text for details. P4/P1 = 0.5 (4) Pr   where Pr is the period at the resonance center. The parameters r and are different for every sequence. Our goal is to find the theoretical first overtone Blue Edge (Schaller & Buchler). P α the values of these parameters, for which a sequence reproduces Both sets of calculations are performed with purely radiative the observations best. Substituting Eq. (4) into Eq. (3) we get hydrocodes and almost the same input physics (e.g. opacity ta- bles). Consequently, they both give very similar results. In the −α P1 following discussion we will use models of Schaller & Buchler, φ21(P1) = f 0.5 (5) Pr primarily because their sequences cover a wider range of period "   # ratios, P4/P1. Pr and α can now be determined by fitting the above expression In Fig. 5 we plot the observational data together with the the- 2 to the observed values of velocity φ21. This is done with a χ oretical values of φ21 for two sequences of models. Sequence method, minimizing A (solid line) obeys the Mass-Luminosity relation of Chiosi Obs 2 (1989) and runs on the H–R diagram parallel to, but 100K cooler 2 φ21 (P1) − φ21(P1) of the first overtone Blue Edge. Sequence B (dashed line) fol- χ (Pr, α) = (6) σ(φ21) lows the classical M − L relation of Becker et al. (1977) and X   Obs is 300K cooler than the Blue Edge. The resonance with the where φ21 (P1) and φ21(P1) are the observed and estimated fourth overtone occurs in sequences A and B at, respectively, values, respectively, and σ(φ21) is the error of the observed P1 = 4.02 day and P1 = 5.40 day. As already discussed, the φ21. For the function f(P4/P1) we adopt the φ21 progression calculations fail to reproduce the jump of the photometric φ21. of sequence A. It is the longest and most densely sampled of The variations displayed by the models are never as large or as all sequences of Schaller & Buchler (1994). BD Cas, which sharp as actually observed. The situation is, however, entirely deviates from the trend is omitted from the fit. Another star, different in case of velocity curves. For both sequences shown, V440 Per, turns out to be outside the range of P4/P1 covered the progression of velocity φ21 has a shape remarkably similar by the models. The minimization leads to an excellent fit with 2 2 to the observed one. The theoretical curves do not agree with χmin = 18.97, for χ of 20 degrees of freedom (22 stars, 2 2 the observations, though – they are displaced either to shorter parameters). The low value of χmin shows that Eq. (5) indeed or to longer periods in respect to the data. It is easy to notice provides a good representation of physical reality. The values of F. Kienzle et al.: Structural properties of s-Cepheid velocity curves 825

Z = 0.02. The LNA calculations show that the first overtone an approach. First, the velocity φ21 is predicted by the existing Blue Edge and the fundamental Blue Edge are about 250 K hydrocodes more robustly than any Fourier parameter of the apart. In the region between the two lines the models can pul- light curve. It shows little sensitivity to the the adopted artifi- sate in the first overtone only. We assume, somewhat arbitrarily, cial viscosity (as discussed above) or to the choice of particular that the sample of Galactic s-Cepheids is represented best by the numerical scheme (e.g. Buchler, Kollath & Marom 1997). In sequence of models running on the H–R diagram parallel the contrast to the light curve Fourier phases, it also shows little two Blue Edges, half-way between them. For a sequence con- sensitivity to the treatment of radiative transfer in the optically structed in such a way, the resonance condition (P4/P1 = 0.5 thin outer layers of the star (Feuchtinger & Dorfi 1996). This last at P1 = 4.58 ± 0.04 day) is satisfied for b = 0.73 ± 0.01. property is particularly important, since most hydrocodes do a The derived value of b is not very far from the zero point of rather poor job in this respect. When velocity data are available b = 0.65, inferred from the fundamental mode 2:1 resonance at for comparison, the agreement between the models and obser- P0 = 10 day (Moskalik & Krzyt 1998, 1999). The difference of vations is always very good, much better than ever achieved for ∆b = 0.08 corresponds to 4.9% difference of mass at a given the light curves. This is clearly the case for the fundamental- luminosity. Although not in full agreement, the two values of b mode Cepheids (Moskalik et al. 1992). A very good match be- are close enough that with better models it might be possible to tween computed and observed overtone Cepheid velocity curves match both resonances with the same M − L relation. For the strengthens our confidence in the above reasoning. The second s-Cepheid resonance located at 3.2 day, as suggested in earlier argument comes from the fact that the resonant interaction of literature, a simultaneous match is hardly possible. Such a low pulsation modes is a dynamical phenomenon. Since Vr is a dy- value of Pr would require a zero point of b = 1.05, which is namical quantity, studying its variations is, in our opinion, the incompatible with the fundamental mode constraint. most direct and perhaps more basic way of probing resonance effects in pulsating stars. 6. Conclusions We want to end this paper with a word of caution. The hy- drodynamical models (Schaller & Buchler 1994; Antonello & We have collected new CORAVELradial velocity data and have Aikawa 1995) which can match the velocity data so successfully, then derived the Fourier parameters of the pulsation velocity at the same time fail to reproduce the observed light curves. At curves for 14 overtone Cepheids. Our sample, combined with this point we can offer no explanation for this discrepancy. A 10 variables of Krzyt et al. (1999), covers the entire range of new modeling effort with better input physics is needed to ad- s-Cepheid periods. As such, it is perfectly suited to discuss the dress this problem and to confirm our conclusions. Such an group properties of this class of stars. The main results of our effort, based on adaptive mesh hydrocode with time-dependent work can be summarized as follows: convection is already underway and its first results are very promising (Buchler, private communication). 1. The progressions of the s-Cepheid Fourier parameters for velocity curves and for light curves are very different. Ve- Acknowledgements. We are grateful to G. Schaller and J.-R. Buch- locity parameters vary smoothly with the period and do not ler for providing us with their unpublished s-Cepheid models. This undergo any rapid changes or jumps. The jump of the pho- research has been supported in part by KBN (Poland) Grant No. 2- tometric φ21 at P = 3.2 day is not related to the resonance, P30D-014-14. DB and FK gratefully acknowledge support from the but must be caused by some other, as yet unidentified effect. Swiss National Fund for Scientific Research. 2. Velocity Fourier parameters φ21 and R21 can be reproduced remarkably well by the resonant (radiative) hydrodynamical References models. This clearly shows that the 2:1 resonance with the fourth overtone is instrumental in shaping the s-Cepheid Alcock C., Allsman R.A., Axelrod T.S., et al., 1995, AJ 109, 1653 pulsations. The fit of the models to the velocity data yields a Antonello E., Aikawa T., 1993, A&A 279, 119 Antonello E., Aikawa T., 1995, A&A 302, 105 new estimate of the resonance period, which is Pr = 4.58± 0.04 day. This period implies the M − L relation zero point Antonello E., Poretti E. 1986, A&A 169, 149 Antonello E., Poretti E., Reduzzi L., 1990, A&A 236, 138 of b = 0.73 ± 0.01, not very different from value inferred Baranne A., Mayor M., Poncet J.-L., 1979, Vistas Astron. 23, 279 from ω2 = 2ω0 resonance. Beaulieu J.-P., Grison P., Tobin W., et al., 1995, A&A 303, 137 3. Velocity Fourier parameters can discriminate between the Becker S.A., Iben I., Tuggle R.S., 1977, ApJ 218, 633 overtone and the fundamental-mode pulsators at all periods, Buchler J.R., Buchler N.E.G., 1994, A&A 285, 213 including P > 5.5 day. This property allows identification Buchler J.R., Goupil M.J., Piciullo R., 1997, ApJ 491, L99 of two new overtone Cepheids: MY Pup (P = 5.69 day) and Buchler J.R., Kollath Z., Beaulieu J.P., et al., 1996, ApJ 462, L83 V440 Per (P = 7.57 day). The comparison with the hydro- Buchler J.R., Kollath Z., Marom A., 1997, Ap&SS 253, 139 dynamical models (cf. Fig. 6) supports this identification. Buchler J.R., Kovacs´ G., 1986, ApJ 303, 749 Buchler J.R., Moskalik P., Kovacs´ G., 1990, ApJ 351, 617 The derived resonant period is based solely on the analysis Burki G., Mayor M., Benz W., 1982, A&A 109, 258 of the s-Cepheid radial velocity curves, in particular of the ve- Chiosi, C., 1989, In: Schmidt E.G. (ed.) The Use of Pulsating Stars in locity Fourier phase φ21, while the light curve information has Fundamental Problems of Astronomy. IAU Coll. 111, Cambridge been entirely ignored. There are two arguments in favor of such University Press, p. 19 826 F. Kienzle et al.: Structural properties of s-Cepheid velocity curves

Dziembowski W., 1977, Acta Astronomica 27, 95 Metzger M.R., Caldwell J.A.R., Schechter P.L., 1992, AJ 103, 529 Feuchtinger M.U., Dorfi E.A., 1996, A&A 306, 837 Moskalik P., Buchler J.R., 1993, ApJ 406, 190 Gieren W.P., Moffett T.J., Barnes T.G., et al., 1990, AJ 99, 1196 Moskalik P., Buchler J.R., Marom A., 1992, ApJ 385, 685 Gorynya N.A., Irsmambetova T.R., Rostorgouev, et al., 1992, Pis’ma. Moskalik P., Krzyt T., 1998, In: Bradley P.A., Guzik J.A. (eds.) A Half Astron. Zh. 18, 777 Century of Stellar Pulsation Interpretations: a Tribute to Arthur N. Gorynya N.A., Samus N.N., Rostorgouev, et al., 1996, Pis’ma Astron. Cox. ASP Conference Series Vol. 135, p. 29 Zh. 22, 198 Moskalik P., Krzyt T., 1999, in preparation Iglesias C.A., Rogers F.J., 1996, ApJ 464, 943 Petersen J.O. 1986, A&A 170, 59 Imbert M., 1981, IBVS 1983, 1 Petersen J.O. 1989, A&A 226, 151 Kienzle F., Pont F., Bersier, et al., 1998, In: Bradley P.A., Guzik J.A. Petit M., 1960, An Ap 23, 681 (eds.) A Half Century of Stellar Pulsation Interpretations: a Tribute Pont F., Burki G., Mayor M., 1994, A&AS 105, 165 to Arthur N. Cox. ASP Conference Series Vol. 135, p. 241 Poretti E., 1994, A&A 285, 524 Kovacs´ G., 1990, In: Buchler J.R. (ed.) The Numerical Modelling of Schaller G., Buchler J.R., 1994, unpublished Nonlinear Stellar Pulsations. Problems and Prospects. NATO ASI Schmidt E.G., 1991, AJ 102, 1766 Series Vol. 302,p. 73 Simon N.R., 1990, MNRAS 246, 70 Kovacs´ G., Buchler J.R., 1989, ApJ 346, 898 Simon N.R., Aikawa T., 1986, ApJ 304, 249 Kovacs´ G., Buchler J.R., 1993, ApJ 404, 765 Simon N.R., Lee A.S., 1981, ApJ 248, 291 Kovacs´ G., Kanbur S.M., 1998, MNRAS 295, 834 Simon N.R., Moffett T.J., 1985, PASP 97, 1078 Kovtyukh V.V.,Andrievsky S.M., Usenko V.G.,et al., 1996, A&A 316, Simon N.R., Schmidt E.G., 1976, ApJ 205, 162 155 Welch D.L., Alcock C., Bennett D.P., et al., 1995, In: Stobie R.S., Krzyt T., Moskalik P., Gorynya, et al., 1999, in preparation Whitelock P.A. (eds.) Astrophysical Applications of Stellar Pulsa- Mantegazza L., Poretti E., 1992, A&A 261, 137 tion. IAU Coll. 155, ASP Conference Series Vol. 83, p. 232

Troisieme partie

Cepheides et mo deles hydrodynamiques

Chapitre

Chapitre

Simulations hydrodynamiques

Introduction

Les experiences de recherche de matiere obscure par eet de microlentille gravita

tionnelle MACHO Welch et al EROS Beaulieu et al ont montre quil

etait p ossible de suivre photometriquement des milliers detoiles avec p our corollaire la

decouverte dun nombre imp ortant dob jets variables dans les Nuages de Magellan et en

direction du centre galactique Ces experiences sont concues p our detecter des variations

achromatiques a travers deux ltres sur une echelle de temps de plusieurs jours Si la

precision photometrique et lechantillonnage temp orel sont adaptes a lidentication des

etoiles variables de type RR Lyrae cepheides etc le choix des bandes passantes non stan

dards et une photometrie approximative ont limite lexploitation des mesures

Au vu des retombees imp ortantes dans de nombreux domaines de lastrophysique

stellaire la nouvelle generation dexperiences de microlentilles par exemple OGLE I I

Udalski et al a ou EROS Bauer ont ete mo diees p our ameliorer la detec

tion detoiles variables Pour ces experiences basees sur le meme concept dacquisition

massive de donnees les auteurs ont soigneusement calibre leur systeme photometrique

et ont rattache leurs mesures au systeme standard de Johnson ltres B V et I De

plus lechantillonnage temp orel a ete optimise p our la detection de la variabilite stellaire

mesures par nuit p our EROS par exemple Certains pro jets vont meme jusqua se

concentrer uniquement sur les etoiles variables DIRECT Mo chejska et al

An daccelerer linterpretation de limp ortante masse de donnees photometriques les me

sures de la collab oration OGLE II sont rapidement mise a disp osition de la communaute

scientique apres une analyse sommaire des resultats

Les experiences pionnieres telles que MACHO ont augmente considerablement les

echantillons detoiles variables dans les Nuages de Magellan cepheides ont ete detec

tees par la collab oration MACHO dans le LMC ce qui a p ermis entre autre de repertorier

plusieurs dizaines de cepheides pulsants simultanement dans deux mo des doscillations

de mettre en evidence des cepheides pulsants dans le mo de P Alco ck et al a ou

encore detudier la distribution des periodes sous langle de la synthese de p opulation et

de contraindre ainsi les scenarios de formation stellaire Alco ck et al b Avec les

nouvelles experiences de type OGLE on p eut non seulement etudier les periodes mais

Partie III

lutilisation de ltres standards p ermet de comparer directement les courb es de lumieres

a dautres echantillons et aux resultats hydrodynamiques

Nous presentons cidessous une etude comparative entre les caracteristiques des courb es

de lumieres et de vitesses radiales p our les cepheides galactiques et celles des Nuages de

Magellan A laide de mo deles radiatifs nonlineaires nous essaierons de repro duire les am

plitudes les rapp orts damplitudes et les dephasages observes en fonction de la periode

Cela p ermettra detudier leet de la metallicite sur la forme des courb es de lumiere dans

les trois galaxies Une analyse nonlineaire systematique et simultanee de la Galaxie et

des Nuages de Magellan na jamais ete entreprise jusqua present a notre connaissance

Cette etude est basee en partie sur les donnee publiees dernierement par la collab oration

OGLE II Udalski et al b

Observations

Les contraintes observationnelles sur les cepheides proviennent essentiellement de la

photometrie et des vitesses radiales Les detecteurs CCD et lapparition des cameras a

grands champs p ermettent lacquisition simultanee dun grand nombre de donnees les

observations au sol etant limitees par le seeing En revanche les mesures de vitesse radiale

sont b eaucoup plus diciles a obtenir car elles monop olisent lensemble de linstrumenta

tion p our une seule mesure et sont limitees en magnitude

Du p oint de vue theorique les courb es des vitesses sont plus contraignantes que les courb es

photometriques car leur confrontation avec les mo deles hydrodynamiques est plus directe

Le lien entre les observables et les grandeurs stellaires est introduit cidessous Nous

ab ordons egalement quelques resultats obtenus par les experiences de microlentilles gra

vitationnelles concernant les cepheides

Photometrie

La magnitude m observee a travers le ltre i depend du rayon stellaire R et de la

i

brillance de surface S via la relation

i

m S logR cst

i i

La brillance de surface depend de la temperature eective mais aussi de la gravite ef

fective de la microturbulence et de lab ondance des divers elements La variation de ces

parametres au cours de la pulsation inuence lamplitude photometrique observee

Le parametre dominant est la temperature eective qui varie denviron K p our

une temperature moyenne de a K au cours de la pulsation Si le sp ectre

emergent est approxime par celui dun corps noir a K la variation de ux dans le

B T

visible approximation de Wien sera dix fois plus imp ortante que dans

2

B T

Chapitre

B T

linfrarouge approximation de RayleighJean La variation de S samenuise

i

B T

donc avec la longueur donde et on observe une diminution de lamplitude photometrique

dun facteur trois dans les bandes infrarouges JHK par rapp ort aux bandes visibles

UBVRI comme lillustre la gure Freedman observe les rapp orts dampli

tude suivants BVRI avec une disp ersion de et p our

VR RB IB et ceci p our un echantillon de cepheides galactiques Ainsi les magni

tudes infrarouges reetent la variation de rayon plutot que la variation de temperature

contrairement aux bandes visibles p our lesquelles cette derniere domine

Fig Courbes photometriques pour

HV dans les bandes visibles B V

R et I Moett et al et

C ousins C ousins

dans les bandes infrarouges proches J H et

K Laney Stobie Ces dernieres ont

ete deplacees de en phase et ma

gnitudes ont ete soustraites a la bande K

La variation de temperature au cours de la

pulsation domine la variation photometrique

dans les bandes visibles contrairement aux

magnitudes infrarouges dont la variation est

due essentiel lement a la variation de rayon

Notons en passant que la brillance de surface p eut etre estimee par un indice de cou

leur usuellement on choisit lindice B V Cep endant cette couleur depend aussi de

lacceleration gravitationnelle qui agit sur le prol de pression et donc sur la largeur des

raies ce qui le rend p eu precis comme indicateur de S p our les cepheides dont la gra

i

vite eective change continuellement au cours de la pulsation Laney Stobie et

Fouque Gieren ont montre que les indices de couleurs formes a partir des ltres

infrarouge bandes J H ou K sont de meilleurs estimateurs de la brillance de surface car

ils sont p eu sensibles a la gravite la microturbulence ou la metallicite et par consequent

la methode de BarnesEvans variante IR de la methode de BaadeWesselink donne des

resultats plus precis sur les rayons moyens et les distances des cepheides par rapp ort a la

methode de BaadeWesselink classique

La gure illustre la sensibilite de lindice BV a la gravite gure de droite Lutilisa

tion de la bande infrarouge K fait disparatre cet eet et rend lestimation de la brillance

de surface S plus robuste

V

Base de donnees photometrique

Nous reprenons cidessous quelques caracteristiques generales des cepheides issues des

mesures photometriques dans la Galaxie le LMC et le SMC

Partie III

Fig Bril lance de surface S en fonction de lindice de couleur VK a gauche et

V

BV a droite La variation de gravite au cours de la pulsation ne permet pas davoir une

relation S BV unique contrairement a la relation S VK Il est donc preferable

V V

dappliquer la methode de BarnesEvans avec des indices de couleurs infrarouges

Les modeles datmosphere utilises sont de Houdashelt et al S est donne a une

V

constante additive pres

Les echantillons de cepheides provenant de diverses galaxies presentent des dierences

systematiques dans les distributions des periodes et la forme des courb es de lumiere Ces

observations contraignent aussi bien lhistoire de la formation stellaire dans ces galaxies

si on cherche a repro duire la distribution des periodes que la pulsation et levolution

stellaire en fournissant des echantillons de metallicites variees

La distribution des amplitudes est illustree sur la gure o u est p orte lamplitude

photometrique bande V en fonction de la periode p our les cepheides classiques de la

Galaxie du LMC et du SMC Les diagrammes similaires p our les cepheides de type S

sont donnes sur la gure

En observant des echantillons situes a la meme distance les experiences de microlentilles

gravitationnelles ont etablis clairement que les cepheides de type S suivent une sequence

a plus haute luminosite que leurs homologues classiques dans un diagramme periode

luminosite cf Beaulieu et al Cette observation a mis un p oint nal a la contro

verse concernant la nature des Scepheides en montrant quelles pulsent dans le premier

mo de propre doscillation P cf chapitre

La fraction de cepheides a courtes periodes augmente quand on passe de la Galaxie au

LMC et au SMC ainsi que la fraction de cepheides pulsant dans le premier mo de propre

doscillation Ceci sexplique par lallongement de la b oucle bleue des traces evolutifs a

mesure que lon diminue la metallicite ce qui p ermet aux etoiles de faible masse dat

teindre la bande dinstabilite du mo de fondamental et aux etoiles plus massives dosciller

dans le premier mo de propre situee a plus haute temperature Cet eet est amplie par

Chapitre

une fonction initiale des masses en loi de puissance qui favorise la fraction de pulsateurs

rapides

La justement de la distribution des periodes par des mo deles evolutifs et de pulsation

LNA p ermet de contraindre les scenarios de formation stellaire Pour repro duire la largeur

de la distribution des periodes avec un taux de formation stellaire constant une disp ersion

de metallicite Z de lordre de a est necessaire ou si une metallicite constante

est adoptee il faut alors un sursaut de formation stellaire

Toutefois ces mo deles nexpliquent pas lexces de pulsateurs a courte periode l og P

observe par lexperience MACHO dans le LMC Alco ck et al b ont suggere

que ces ob jets netaient pas des cepheides classiques mais une contamination par des

cepheides anormales Anomalous Cepheids

Pour a juster la distribution des periodes il faut faire app el a des traces evolutifs et a des

mo deles lineaires non adiabatiques provenant de sources souvent heterogenes ce qui p eut

introduire une incoherence dans les parametres utilises entre divers auteurs Alib ert et al

avec des mo deles evolutifs et LNA coherents ie levolution et la pulsation sont

calculees avec le meme co de de structure interne ne rencontrent pas de problemes p our

repro duire la distribution des periodes du LMC Dans ces simulations tous les passages a

travers la bande dinstabilite sont traites independamment alors que la plupart des autres

etudes Becker et al par exemple considerent une unique relation ML Il leur faut

toutefois adopter de maniere adho c un parametre dovershooting plus eleve p our le LMC

par rapp ort a celui utilise dans le cas de la Galaxie et du SMC p our expliquer la periode

minimale observee

Il faut noter que les mo deles lineaires nindiquent pas quel mo de de pulsation sera

excite lorsque plusieurs mo des sont simultanement instables ou soumis a une resonance

La selection du mo de de pulsation devient critique sur le b ord bleu de la BI o u P et

P sont instables ou encore dans les zones pro ches dune resonance Par exemple Bu

chler et al ont explique la decience de cepheides galactiques avec des periodes

pro ches de jours en tenant compte de leet de la resonance P P cf gure

Une autre caracteristique qui ressort des gures et est laugmentation de len

veloppe de lamplitude photometrique p our un logP compris entre et alors que

lamplitude minimale reste sensiblement la meme dans les trois galaxies La meme ten

dance est observee dans dautres galaxies decientes tels que NGC Van Genderen

ou IC Stetson cf gure alors que p our M qui a une metallicite

comparable a la Galaxie la distribution des amplitudes et des periodes est similaire

a celleci Eichendorf Reinhardt Ces dierences ont ete asso ciees a un eet de

metallicite cf Van Genderen sans que a notre connaissance une etude detaillee de

leet de la metallicite sur les proprietes pulsationelles nait jamais ete faite p our ces trois

galaxies Les mo deles hydrodynamiques p ermettront de fournir des elements de reponse

sur ce sujet

Dans ce chapitre les grilles de mo deles hydrodynamiques seront comparees aux obser

vations photometriques p our la Galaxie et les Nuages de Magellan Les donnees concernant

le Galaxie sont issues de la compilation de Krzyt et al p our les ob jets a courte

Partie III

Tab Abondance doxygene par rapport au

galaxie O H O H

LM C

LMC pour les galaxies utilisees cidessous Les va

Galaxie

leurs proviennent de Kochanek sauf pour

LMC

NGC Skil lmann et al

SMC

IC

NGC

Fig Amplitude photometrique A en fonction de la periode pour les cepheides ga

lactiques et celles des Nuages de Magel lan Le trait horizontal est xe arbitrairement a

A mag On notera les dierences importantes dans la distribution des periodes

ainsi que laccroissement de lamplitude photometrique a courtes periodes

periode P jours completees par lechantillon de Antonello Morelli p our

les plus longues periodes

Pour les Nuages de Magellan seuls les parametres de Fourier R et ont ete pu

blies An dobtenir lamplitude A des series de Fourier cf eq ont ete a justees

sur les donnees photometriques de OGLE II Udalski et al a et b dans la

Fig Comme precedemment pour

IC une galaxie naine irreguliere

de metallicite comparable au SMC On

retrouve ici aussi une importante po

pulation de cepheides a courtes pe

riodes et damplitudes elevees Les don

nees HST ont ete analysees par Stetson

Chapitre

Fig Amplitude de pulsation A pour les cepheides pulsant dans le premier mode

propre cepheides de type S La decience en metaux augmente le nombre de cepheides

de ce type en permettant aux etoiles peu massives datteindre la bande dinstabilite du

premier mode propre de pulsation ce qui diminue la periode minimale observee Le trait

horizontal est xe arbitrairement a A mag Laccroissement damplitude vers les

courtes periodes est aussi observe pour ces objets

bande V de Johnson Cela concerne et cepheides dans la barre du LMC et dans

le SMC resp ectivement Seules les cepheides classiques ont ete considerees en photometrie

Vitesses radiales

La vitesse radiale des cepheides est reliee a la variation de rayon de maniere b eaucoup

plus directe que ne lest la photometrie car cette premiere est moins sensible a la variation

dautres parametres stellaires tels que la temperature ou la gravite

La variation de rayon sobtient via une simple integration de la vitesse de pulsation

elle meme issue de la vitesse radiale observee

V t p V t

pul s r

Z

t

R R t R t V tdt

pul s

t

La vitesse radiale est deduite du deplacement Doppler dun ensemble de raies dans le

sp ectre integre sur la surface du disque stellaire Le facteur p tient compte de leet de

pro jection et de lassombrissement centrebord p our CORAVEL Burki et al ont

obtenus une valeur de p Le parametre est la vitesse systemique de letoile

Lintegration se fait sur une periode

En adoptant la decomposition de la courb e de vitesse radiale en serie de Fourier eq

on adopte arbitrairement une serie en sinus p our les vitesses radiales

Partie III

on relie la variation de rayon aux parametres A et

k k

X

A

k

R p cos k t cos k t

k k

k

k

A

1

Si lamplitude A domine la serie alors R p

Lapproximation lineaire entre la vitesse de pulsation de la photosphere et la vitesse

radiale observee nest plus valable si la precision desiree sur la vitesse de pulsation est

inferieure a Il faut alors tenir compte des eets suivants

variation de lassombrissement centrebord avec la phase de pulsation

gradient de vitesse dans latmosphere qui rend les raies sp ectrales asymetriques

variation des conditions atmospheriques durant la pulsation qui inuence le lieu de

formation et le prol des raies

En couplant des calculs hydrodynamiques a un mo dele datmosphere horsETL Sab

b ey et al montrent que le facteur de pro jection p eut varier jusqua au cours

de la phase de pulsation Ils expliquent egalement la variation observee de lasymetrie

des raies sur une periode durant la phase dexpansion la temperature est elevee et lat

mosphere vient de subir une forte compression qui augmente la microturbulence Ceci

provoque un elargissement des raies qui lisse la gradient de vitesse et les raies sont syme

triques Durant la phase de contraction latmosphere sest refroidie et la microturbulence

a chute les raies sont plus nes et leet de lissage du gradient de vitesse atmospherique

disparat do u lasymetrie des raies sp ectrales

La variation du prol des raies est illustree cidessus gure p our une cepheide ga

lactique classique TZ Mon La fonction de correlation masque RF est donnee p our

cinq phases de pulsation On notera levolution dun prol large et symetrique lors de

lexpansion vers un prol mince et asymetrique a la compression

Les mo deles de pulsation hydrodynamiques nutilisant pas des mo deles datmosphere

tres elabores il est preferable de comparer leurs resultats aux vitesses radiales plutot

quaux observations photometriques Cep endant ces dernieres sont b eaucoup plus nom

breuses car elles sobtiennent rapidement et simultanement p our un grand nombre dob

jets alors que des mesures de vitesses de b onne qualite k ms necessitent un

V r

investissement imp ortant et ne sont actuellement p ossibles que p our des ob jets galactiques

ou plus rarement p our des cepheides des Nuages de Magellan

Il nexiste actuellement pas dechantillon de vitesses radiales imp ortant et de qualite suf

sante p our les Nuages de Magellan Seules les courb es de vitesses de la grille galactique

p ourront etre confrontees aux observations

Mo deles hydrodynamiques

Les mo deles de pulsations nonlineaires sont bases sur le co de hydrodynamique de

veloppe par A Fokin dont nous donnons un bref ap ercu cidessous Nous renvoyons a

Ceci induit une erreur du meme ordre sur la determination des rayons moyens et des distances par

la methode de BaadeWesselink

Chapitre

Fig Courbe de vitesse ra

diale et variation du prol de la

fonction de correlation croisee au

cours de la pulsation pour la ce

pheide classique TZ Mon P

jours Lors de lexpansion la

haute temperature et la microtur

bulence elevee elargissent les raies

alors que durant la contraction la

faible temperature donne des raies

plus nes

Jeannin p our de plus amples details

Le systeme dequations decrivant le gaz est semblable a celui introduit au premier

chapitre Cep endant le couplage entre le gaz et le rayonnement nest plus traite dans lap

proximation de diusion mais en resolvant lequation de transfert radiatif Les equations

decrivant la pulsation deviennent alors

pour le gaz

r

V

M

r

Z

du V p GM

r

r H d

r

dt M r c

r

Z

dV de

p V J d

dt dt

pour le rayonnement

Z

dV JV J UV d

f f r H V J B d

dt c dt r c M

r

Z

r dH

f q J H d

c dt q V M

r

K

f

J

Z

r

f

dr q exp

f r

r 0

Partie III

Lequation de transfert radiatif est introduite via les moments de lintensite specique

J H et K qui sont relies a la densite denergie le ux et la pression radiative Lequa

tion de transfert p our ces moments eq a est resolue de maniere iterative Les

facteurs de f et q de Eddington initiaux sont estimes dans lapproximation du cas gris

puis ils sont recalcules a chaque pas de temps par la methode de Feautrier cf Jeannin

et les references qui y sont mentionnees

Le systeme dequations est resolu par un schema aux dierences nies explicite p our les

equations dynamiques et implicite p our la conservation denergie

Le traitement des chocs utilise le formalisme de la viscosite articielle qui etale les

discontinuites sur plusieurs elements de resolution en a joutant un terme supplementaire

de pression

u u u u

i i1 i i1

p p

C p p our

q i

p v p v

g az g az

i i

P

q

sinon

o u determine la dierence de vitesse u u entre deux couches successives audela

i i

de laquelle on applique la viscosite articielle alors que C denit lelargissement spatial

q

du choc sur plusieurs pas de la grille discrete

Les courb es de vitesse et de lumiere sont sensibles a la valeur de p our un nombre de

couches inferieur a Kovacs Pour une valeur de comprise entre et ces

courb es deviennent asymetriques et lamplitude augmente de En revanche la valeur

de C na quasiment aucun eet

q

Des tests eectues par A Fokin ont conrme ces resultats p our les mo deles a couches

Par contre si les mo deles ont couches ou plus le choix de ces parametres na quune

imp ortance marginale lamplitude de loscillation restant la meme p our des valeurs de C

q

comprises entre et et allant de a Pour tous les mo deles presentes cidessous

les valeurs adoptees sont et C

q

Les mo deles sont decrits par une centaine de couches une trentaine p our latmo

sphere le reste decrivant lenveloppe jusqua T K Les mo deles statiques initiaux

sobtiennent par integration de lequation hydrostatique du transfert denergie et de la

conservation de la masse Tous les mo deles utilises statiques ou dynamiques sont pure

ment radiatifs

Construction des grilles de mo deles

La structure hydrostatique initiale etant un mo dele denveloppe et non pas un mo

dele de structure interne qui tient compte des reactions nucleaires centrales elle necessite

quatre parametres masse M luminosite L temperature eective T et comp osition chi

mique representatifs des cepheides du systeme etudie Le nombre de parametres libres

est reduit en choisissant une relation masseluminosite ML issue des mo deles devolu

tion stellaire et des sequences de mo deles paralleles au b ord bleu de la bande dinstabilite

Blue Edge BE par la suite ce qui lie la luminosite a la temperature

Chapitre

La comp osition est xee par des observations sp ectroscopiques

Relation masseluminosite

Les relations ML dans la phase de combustion de lhelium ont ete calculees recem

ment p our etudier leet de la metallicite sur linstabilite des cepheides

Saio Gautschy et Alib ert et al utilisent des mo deles evolutifs couples

a un traitement lineaire nonadiabatique de la pulsation mais seuls les premiers publient

des relations ML p our leurs grilles de mo deles Ces relations sont magnitudes en

logLL en dessous des relations anterieures de Becker et al Chiosi et al

ou Schaller et al p our lechantillon galactique Par ailleurs elles ne sont

pas parametrisees en terme de Y et Z et necessitent donc que lon choisisse les meme

ab ondances que ces auteurs Face a ces contraintes nous avons adopte une appro che

conservatrice en choisissant la relation ML de Chiosi et al qui a lavantage detre para

metrisee en terme de metallicite Y et Z et dovershoot f

ov

logLL Y Z logM M f

ov

Le parametre dovershoot f a ete xe a mild overshoot comme le suggere

ov

la justement diso chrones sur les diagrammes couleurmagnitude des amas ouverts galac

tiques Chiosi et al

Remarquons que les mo deles evolutifs sont plus sensibles a lovershooting quaux chan

gements des tables dopacites Chiosi et al qui utilisent les anciennes tables de Los Ala

mos et Schaller et al avec les nouvelles opacites OPAL ont des relations masseluminosite

semblables si f est xe a Par contre des parametres dovershooting dierents aug

ov

mentent sensiblement la luminosite des traces evolutifs

Inversement si f inuence la relation ML sa repercution sur la relation PL est negli

ov

geable alors quun changement des opacites aura un eet ma jeur sur la stabilite vibra

tionnelle de letoile

Comp osition chimique et opacite

Pour comparer les mo deles aux observations des metallicites comprises entre celle de

la Galaxie et celle du SMC ont ete choisies Les valeurs de Z disp onibles dans les tables

dopacites radiatives OP ont guide le choix des ab ondances p our le mo dele riche et

decient les valeurs adoptees sont X Y Z et X Y

Z resp ectivement Le mo dele intermediaire a ete choisi avec X Y

Z

Le melange asso cie au gaz utilise p our lequation detat par exemple est legerement dif

ferent Ce dernier satisfait la contrainte liee a lenrichissement du milieu interstellaire par

les etoiles massives et qui imp ose Y Z Schaller et al Avec cette relation

Partie III

combinee a la condition X Y Z on ab outit aux valeurs adoptee p our le gaz et

indiquees dans la table

Les mesures sp ectroscopiques de lab ondance en fer F eH par Luck et al p our

les cepheides de la Galaxie du LMC et du SMC sont aussi rep ortees dans cette table

Les mo deles extremes Z et Z sont tres pro ches de la Galaxie et du

SMC alors que le mo dele intermediaire est legerement plus decient que le grand Nuage

de Magellan Par la suite nous parlerons de grille galactique du LMC ou du SMC p our

designer les grilles ou

galaxie X Y Z F eH

F eH

opa

gaz

Galaxie

gaz

oplmc

LMC

gaz

opb

SMC

Tab Abondances en hydrogene helium et metaux adoptees pour les trois gril les de

modeles Dans chaque cas labondance choisie pour le gaz et celle disponible pour la table

dopacite lignes opa oplmc et opb sont indiquees La cinquieme colonne donne

labondance spectroscopique de fer F eH mesuree par Luck et al pour les ce

pheides de la Galaxie et des Nuages de Magel lan La dispersion au sein de chaque echan

til lon est indiquee dans la derniere colonne A partir de ces mesures et de Y Z

les valeurs observationnel les de X et Y sont estimees pour chaque gril le lignes Galaxie

LMC et SMC

La metallicite decrot de la Galaxie au SMC avec une disp ersion qui reste similaire

Les valeurs p our les cepheides sont comparables a celles des sup ergeantes non variables

de ces memes galaxies

Relevons au passage deux resultats interessants de Luck et al

les cepheides des trois galaxies sont decientes en oxygene avec O F e inde

p endamment de la metallicite de la Galaxie

le rapp ort CO est de p our la Galaxie p our le LMC et p our le SMC La

comparaison avec un CO de lordre de p our les etoiles B indique quon observe la

diminution du carb one due a sa combustion dans le cycle CN et a son melange lors de la

phase convective des geantes rouges Remarquons toutefois que le manque dobservations

sp ectroscopiques des progeniteurs des cepheides ne contraint que faiblement le rapp ort

CO initial

Les opacites radiatives sont un ingredient essentiel p our la pulsation stellaire etant

donne le role du mecanisme dans la stabilite vibrationnelle

Les incompatibilites rencontrees dans les annees entre les mo deles et les observations

des cepheides ainsi que limp ossibilite de destabiliser les etoiles B p our rendre compte

Chapitre

Fig Opacites de Rosseland pour les

gril les de modeles a pour lesquels on a

xe logR La ionisation de

3

T

6

lhydrogene et de lhelium est a lorigine des

deux premiers pics alors que les metaux sont

a lorigine du Zbump La diminution de

labondance en Y et Z entre les trois galaxies

diminue lamplitude de ces pics Les opacites

OP ont ete utilisees

des variables de type SPB et Cephei necessitaient une revision des opacites Les nou

velles grilles pro jet OPAL Roger Iglesias ou OP Seaton et al font un

traitement plus detaille de certaines transitions atomiques et de la structure ne par rap

p ort aux anciens calculs de Los Alamos ce qui augmente lopacite due aux metaux dun

facteur et provoque lapparition du Zbump Avec ces nouvelles opacites les calculs

LNA expliquent linstabilite des etoiles chaudes et resolvent les dierences entre la masse

evolutive et la masse pulsationnelle cf Moskalik et al

Pour les calculs hydrodynamiques les tables publiees par le group e OP Seaton et

al avec les melanges indiques dans la table ont ete utilises Le comp ortement

de avec la temperature est illustre sur la gure p our les trois melanges

Rossel and

logR a ete xe a On reconnat les trois pics dus a la ionisation de lhydrogene

3

T

6

et de lhelium neutre puis celui de lhelium ionise et enn celui d u aux transitions du fer

et a la structure hyperne du Mg Cr et Ni

Les sequences

Pour chacune des galaxies trois sequences se situant a et K de la limite

bleue de la bande dinstabilite p our le mo de fondamental de Chiosi et al ont ete

selectionnees Cette limite sera notee BE Blue Edge par la suite

Le b ord bleu de la bande dinstabilite donne la limite audela de laquelle des mo deles

plus froids sont lineairement instables dans le mo de P Toutefois cette limite na pas de

sens p our nos mo deles dans la mesure o u on utilise les tables dopacites OP plus recentes

que les tables de Los Alamos utilisees par Chiosi et al Les b ords bleus calcules

avec ces nouvelles tables mo deles LNA sont p ortes en traits pleins sur la gure Avec

les opacites OP la sequence la plus chaude de la Galaxie et du SMC se trouvent a la limite

de la stabilite et les deux autres se trouvent a et K du b ord bleu Pour le SMC

Partie III

une sequence intermediaire a K du b ord bleu a ete a joutee

Les sequences du LMC se trouvent a et K du b ord de la bande dinstabilite

Sur chaque sequence huit mo deles ont ete calcules p our des periodes corresp ondant a

et jours Ces valeurs parcourent la gamme des periodes p our lesquelles

on disp ose de susamment dobservations photometriques et de vitesses radiales p our la

Galaxie

Les trois grilles de mo deles sont presentees dans les diagrammes HR de la gure

Le trait plein epais a haute temperature delimite le b ord bleu de la bande dinstabilite

BE les p oints et les cercles representent les mo deles calcules La bande dinstabilite et

les isoperiodes de Chiosi et al sont representees en p ointilles

Les opacites OP deplacent la bande dinstabilite de K vers les basses temperatures

par rapp ort a la p osition de Chiosi et al En revanche la p osition du BE reste inchangee

dans les trois grilles elle est donc p eu dependante de la metallicite adoptee

Les periodes des mo deles est pro che de celle calculee par Chiosi Ces dernieres varient

p eu entre la grille galactique et celle du SMC ce qui montre lindependance de la relation

periodeluminosite bolometrique visavis de la metallicite

Lechelle des masses est indiquee parallelement a celle des luminosites On notera que la

relation ML reste identique selon la metallicite Ceci provient de la valeur de Y Z

qui annule leet de la variation dab ondance sur la relation masseluminosite cf equa

tion

Lensemble de parametres etant xes on calcule la structure dun mo dele statique

datmosphere et denveloppe Un exemple de prol de temperature et de densite ainsi que

lopacite et sa derivee sont montres sur la gure p our une etoile de M et

T

L mo dele pa Latmosphere est decrite par les couches externes et lenveloppe est

integree jusqua T K Cette region ne contient que de la masse totale et setend

sur du rayon stellaire mais elle decrit les regions jouant un role clef dans la pulsation

entretenue par le mecanisme On retrouve les maxima dopacite mentionnes cidessus

et les zones motrices asso ciees regions p our lesquelles le gradient de est p ositif

T

La structure hydrostatique sert de p oint de depart aux mo deles hydrodynamiques

qui sont integres jusqua ce quils ab outissent a une solution oscillante mono ou multi

periodique ou a une solution stable Il faut typiquement un millier de periodes de pulsation

p our atteindre le cycle limite Plutot que de laisser crotre des instabilites numeriques un

prol de vitesse initial est imp ose ce qui accelere la convergence Ce prol est exp onentiel

avec une forme pro che de la fonction propre r r non adiabatique du mo de fondamental

r R

U r R cte e

o u la constante amplitude initiale vaut typiquement a kms Le rapp ort r R est

la fraction du rayon total

Les gures illustrent le comp ortement du rayon de la vitesse et de la magnitude

b olometrique apres que le mo dele pa ait atteint son cycle limite Le rayon et la vitesse

Chapitre

a Grille Galaxie b Grille LMC

c Grille SMC

Fig Gril les des modeles pour la Galaxie le LMC et le SMC La limite de la bande

dinstabilite selon Chiosi et al est montree en traitille ainsi que les isoperiodes

Les periodes correspondantes sont aussi indiquees sur le bord rouge de la BI Les points

et les cercles donnent la position des modeles Les traits continus indiquent la position de

la limite bleue de la bande dinstabilite calcules avec les modeles LNA de A Fokin et avec

les nouvel les opacites OP Chiosi utilisait les anciennes opacites LAOL Les

modeles sont places sur des sequences traits verticaux pleins en traitilles et en pointilles

sont decales de et K du bord bleu de Chiosi Les modeles du LMC sont decales

de et K du bords bleu de AF

Partie III

Fig Structure initiale de

lenveloppe pour un modele de ce

pheide galactique de M et

K modele pa Latmo

sphere contient une vingtaine de

couches et lenveloppe est calcu

lee jusqua T K On re

trouve les maxima dopacites et

les zones motrices associees dans

les regions pour lesquel les le gra

dient de T est posi

T

tif Les parametres sont portes en

fonction du numero de la couche

sont donnes p our la premiere p ointilles et la vingtieme couche trait plein sous la sur

face de letoile Cette derniere corresp ond a la couche photospherique La croissance de

lamplitude des p erturbations vers lexterieur de lenveloppe est illustre par la gure

Une analyse LNA a ete eectuee sur les mo deles hydrostatiques p our determiner le

sp ectre des oscillations ainsi que la stabilite des divers mo des Les resultats de ces analyses

sont rep ortees en annexe dans les tables a o u sont aussi donnes les parametres des

divers mo deles

Les courb es de vitesse et de luminosite sont a justees de la meme maniere que les

p oints observationnels lordre de la serie etant plus dense grace a lechantillonnage eleve

des courb es hydrodynamiques qui est typiquement de trente p oints par periode

La gure montre les a justements obtenus sur les courb es de vitesse de onze mo deles

de la grille galactique cf annexe p our les parametres stellaires Les mo deles sont ordon

nes selon leur p osition dans la bande dinstabilite les mo deles lumineux et chauds sont en

haut a gauche et les mo deles froids et p eu lumineux se trouvent en bas a droite chaque

ligne corresp ondant a une periode

Lamplitude et lasymetrie augmentent vers les faibles temperatures et les basses luminosi

tes De plus la b osse apparat plus clairement sur la partie descendante des mo deles froids

Ces caracteristiques sont resumees dans les diagrammes parametre de Fourieramplitude

Chapitre

Fig Serie temporelle du

modele pa pour le rayon la

vitesse U et la magnitude bo

lometrique M Les deux pre

B ol

mieres grandeurs sont donnees

pour la premiere et vingtieme

couche sous la surface en pointille

et en trait plein respectivement

La couche N correspond a peu

pres a la transition enveloppe

atmosphere do u emerge le ux

observe On suppose par la suite

que la vitesse observee correspond

egalement a cette couche

Comparaison des mo deles galactiques aux obser

vations

Selection du mo de de pulsation

Certains mo deles pro ches de la limite de stabilite du mo de fondamental BE p euvent

etre lineairement instables dans plusieurs mo des simultanement en general P et P La

frequence qui survivra depend de lamplitude de la p erturbation initiale En general si

cette derniere est faible typiquement kms le mo dele converge vers le premier mo de

propre doscillation P alors quavec une valeur plus elevee a kms on ab outit a

une pulsation dans le mo de fondamental P Dautres mo deles se sont reveles tres robustes

visavis de la pulsation dans P quelle que soit la p erturbation initiale

Les mo deles pulsants dans le mo de fondamental sont signales par des p oints sur la grille

des mo deles alors que les mo deles pulsant dans le mo de P sont representes par des cercles

cf gure Ces derniers se situent plutot a haute temperature et faible luminosite

Ceci sexplique par la p osition relative de la zone motrice et du maximum du mo de propre

a basse temperature les zones motrices se situent en profondeur la o u le mo de fondamen

tal a une forte amplitude il est donc facile a exciter Si on augmente la temperature les

zones de ionisation se deplacent vers lexterieur de lenveloppe et concident eventuelle

ment avec un maximum des fonctions propres de P ou P ce qui favorise leur instabilite

Les mo deles de pulsateurs P seront compares aux observations des cepheides de type S

galactiques et fourniront une contrainte supplementaire sur les mo deles

Un grand nombre de mo deles se sont reveles etre des pulsateurs a doublemo de Ils

sont indiques par des p oints entoures dun cercle sur les grilles de mo deles Ces cas seront

Partie III

Fig Evolution temporelle des rayons vitesses et luminosites pour des couches du

modeles de cepheide galactique pa P j our s Les vitesses U et les luminosites

ont ete decalees arbitrairement selon le numero de la couche concerne ces numeros sont

indiques pour certaines dentreelles

Chapitre

Fig Courbes de vitesses pour un sousensemble des modeles de la gril le galactique

Les modeles de gauche sont sur le BE et la sequence de droite est decalee de K La

luminosite est croissante vers le haut chaque ligne de modele ayant la meme periode

Lamplitude et de lasymetrie des courbes augmente si diminue la temperature ou la lumi

nosite Les series de Fourier ajustees sont representees par le trait continu Les modeles

pa et pa on une dispersion elevee autour de la courbe ajustee cest le signe quun

second mode de pulsation est present modeles doublemodes

Partie III

a vitesses radiales b A vitesses radiales c R vitesses radiales

21 1 21

Fig Parametres de Fourier pour la gril le de modeles galactiques gril le Les

observations pour les les cepheides fondamentales proviennent de la compilation de Krzyt

et al Les amplitudes theoriques ont ete divisees par un facteur de projection de

etudies en detail a la n du chapitre

Mo deles galactiques et observations des vitesses radiales

Les parametres de Fourier issus des vitesses radiales sont facilement comparables aux

mo deles etant donne quils ne necessitent pas en premiere approximation un mo dele

datmosphere elabore

Les courb es de vitesses radiales existantes p our les cepheides galactiques classiques ont

ete compilees et decomposees en series de Fourier par Krzyt et al Les mesures ont

ete completees par les observations de Kienzle et al p our les cepheides de type S

Les valeurs observees sont comparees au dephasage au rapp ort damplitudes R et

lamplitude du premier mo de propre doscillation A extraits des a justements de Fourier

sur les courb es de vitesses hydrodynamiques La vitesse de la derniere couche a ete utilisee

p our extraire les parametres de Fourier theoriques Lamplitude A theorique est divisee

par un facteur de pro jection de Burki et al avant detre comparee aux ob

servations

Sur la gure les mo deles sont representes par des p oints ou des triangles sur la

gure p our les cepheides oscillant dans le mo de P Les mo deles appartenant a une

meme sequence sont relies par des traits le type de symbol utilise plein traitille ou en

p ointille corresp ond a la notation adoptee p our la gure

La progression observee du dephasage P entre et rad p our des periodes

comprises entre et jours est remarquablement repro duite par les trois sequences de

mo deles La forme et la p osition du maximum sont correctement mo delises La p osition du

Chapitre

a vitesses radiales b A vitesses radiales c R vitesses radiales

21 1 21

Fig Comme sur la gure mais pour les cepheides de type S Les observations

sont tirees de Kienzle et al

maximum de est tres sensible a la relation ML adoptee ce qui montre que la relation

utilisee est satisfaisante p our la Galaxie

La gure b montre que lamplitude A est comprise entre et kms entre

P et jours alors que le rapp ort R denit une sequence qui crot entre et

dans cette gamme de periodes Les mo deles p our A et R augmentent progressivement

quand on passe de la sequence chaude sur le BE aux sequences plus froides a K du

BE La dynamique observee est bien repro duite Notons touefois que la sequence sur le

BE trait continu sousestime A et R alors que la sequence a K surestime legere

ment lamplitude a courte periode

Il est p ossible que lechantillon de Krzyt et al soit biaise visavis des faibles

amplitudes les auteurs ayant selectionne les ob jets avec une grande precision dans les

parametres de Fourier ce qui favorise les fortes amplitudes ou les ob jets lumineux A cet

egard on p eut noter que la cepheide de plus faible amplitude connue Polaris est aussi

un ob jet tres lumineux m

V

Les cepheides oscillant dans le premier mo de propre de pulsation sont comparees aux

observations a la gure laccord est moins b on que p our leurs homologues classiques

La progression observee du dephasage introduite au chapitre une croissance de avec

un maximum aux alentours de jours nest pas bien repro duite Parallelement A P et

R P diminuent

Si la sequence P theorique a la b onne forme elle est cep endant deplacee vers les

courtes periodes par rapp ort aux valeurs observees Comme p our les cepheides classiques

la p osition du maximum de la courb e P depend de deux parametres la relation

ML et la p osition de la sequence par rapp ort au BE Le premier parametre ne p eut etre

mo die sans degrader la justement obtenu precedemment p our les cepheides classiques

les deux p opulations devant satisfaire la meme relation En revanche en choisissant une

Partie III

a Galaxie b LMC c SMC

Fig Amplitudes photometriques premier terme de la serie de Fourier pour la

Galaxie et les Nuages de Magel lan Les amplitudes photometriques proviennent de Krzyt

et al pour la Galaxie alors que les donnees photometriques des Nuages de Magel lan

provenant de Udalski et al a et b ont ete ajustees avec des series de Fourier

Les parametres issus des modeles sont representes par les points noirs chaque sequence

etant reliee par un trait dont le type est celui adopte a la gure trait plein proche de

la BE discontinu a K du BE et en traitilles a K du BE

sequence de mo deles plus chauds le maximum de sera deplace a plus longue periode

comme lexige les observations de la gure a Ceci est en accord avec les observations

OGLE II p our les nuages Udalski et al qui montrent que les cepheides S sont en

moyenne plus bleues que leur contrepartie classique

En resume les courb es de vitesses des mo deles hydrodynamiques galactiques sont en

tres b on accord avec les parametres de Fourier observes p our un choix standard des

parametres stellaires relation ML et metallicite et sans aucun a justement particulier des

parametres numeriques viscosite articielle Lamplitude et la p osition du dephasage

sont correctement repro duites et toute la gamme des amplitudes est atteignable

Les mo deles montrent que lamplitude crot progressivement de a kms entre le BE

et la sequence froide K du BE comme on p eut le constater directement sur les

courb es de vitesse cf gure

La p osition de calculee p our les cepheides de type S indique que la sequence adop

tee est trop froide par rapp ort aux observations en accord avec les observations OGLE I I

Amplitudes photometriques A

Les amplitudes photometriques A premier terme de la serie de Fourier p our la Ga

laxie et les deux Nuages de Magellan sont comparees aux mo deles sur la gure

On retrouve la progression deja observee p our les vitesses laugmentation de A a

Chapitre

mesure que lon seloigne du BE Pour la Galaxie la ma jeure partie des amplitudes est

couverte alors que p our le LMC seule la partie superieure est bien decrite Notons tou

tefois que dans le cas du grand Nuage de Magellan la rarete des p oints theoriques rend

la comparaison dicile Dans cette grille un grand nombre de mo deles oscillent selon le

mo de P et ne sont donc pas comparables aux observations

Comme p our la Galaxie les mo deles de cepheides S sont trop froids p our etre confrontes

aux donnees des Nuages de Magellan Pour analyser ces observations il faut calculer une

sequence specique plus chaude que le BE

Contrairement au LMC et a la Galaxie les simulations du SMC atteignent un seuil

damplitude des la sequence a K puis cette derniere reste inchangee p our les mo

deles a ou K du BE Si ces mo deles suivent bien lenveloppe des observations ils

nexpliquent pas la dynamique observee avec des amplitudes comprises entre et

magnitudes

La variation de metallicite entre la Galaxie et le SMC inuence donc le gradient de

lamplitude dA dT le maximum atteint par les mo deles etant tres semblable dans les

trois cas Pour toutes les grilles on constate aussi une faible decroissance de lamplitude

de mag p our des periodes comprises entre et jours

Les dierences entre les maxima des amplitudes photometriques relevees par dierents

auteurs entre des galaxies de metallicite dierentes est avant tout un eet evolutif Lal

longement de la b oucle bleue des traces evolutifs vers les haute temperatures p our les

etoiles decientes en metaux p ermet aux ob jets de faible masse datteindre la bande din

stabilite et donc dosciller avec des amplitudes elevees Inversement a metallicite solaire

seules les etoiles massives atteignent la bande dinstabilite et ces dernieres oscillent avec

une faible amplitude

Il manque visiblement un mecanisme p ermettant damortir la pulsation dans les mo

deles du SMC a mesure que lon seloigne du BE Le traitement de la convection dans

les calculs hydrodynamiques devrait resoudre ce probleme en transp ortant une partie

de lenergie accumulee par le mecanisme dans les couches avoisinantes elle p ermet de

diminuer lamplitude de pulsation Par ailleurs son ecacite augmente vers les basses

temperatures le gradient thermique netant plus susant p our transp orter lenergie du

centre au b ord de letoile de maniere radiative Ceci est est en accord avec le comp or

tement observe p our les amplitudes photometriques a travers la bande dinstabilite du

LMC cf cidessous

Pour etudier la distribution des amplitudes photometrique A en fonction de la tem

perature eective on p eut utiliser lindice de couleur V I des donnees de OGLE I I

Sur la gure est p orte en bas a gauche A en fonction de lindice V I p our

lechantillon des cepheides classiques du LMC Pour faire ressortir le comp ortement de

lamplitude a travers la BI on sub divise le diagramme HR en haut a gauche en tranches

de mag de large en V Pour chacun des six sousechantillons on p orte lamplitude

en fonction de la couleur V I sur les gures de droite Le rougissement est estime

a partir des etoiles du red clump reparties a travers toute la galaxie Udalski et al a

Partie III

Fig Observations photometrique bande V de Johnson de OGLE II Udalski et al

a pour les cepheides du LMC En haut a gauche Diagramme couleurmagnitude

En bas a gauche Diagramme amplitude A couleur A droite Diagrammes amplitude

Vcouleur pour diverses tranches de luminosite Le domaine de magnitude V utilise dans

chaque cas est indique a gauche de chaque gure ainsi que dans le diagramme HR par des

traits verticaux Ces diagrammes sont corriges de lextinction a laide des etoiles du red

clump Les gures A V I de droite montrent que lamplitude est elevee proche du

BE puis decrot regulierement vers le rouge avec un taux de mag pour V I

mag La croissance rapide de lamplitude proche du BE est observee egalement parmi les

modeles du SMC

Chapitre

Les gures de droite montrent que

Lamplitude maximale A mag reste la meme quel que soit la gamme de lumi

nosite consideree

Pour les echantillons les plus fournis lamplitude est maximale au BE puis decrot

vers le b ord rouge avec un taux de mag p our V I mag La disp ersion a

V I constant est denviron de mag dont une partie doit provenir de lerreur sur

le derougissement lerreur typique sur A etant faible de lordre de millimagnitudes

Les mo deles du SMC repro duisent en partie ce comp ortement en atteignant un maxi

mum damplitude des la premiere sequence Mais comme indique plus haut labsence de

convection ne p ermet pas de repro duire la decroissance vers le b ord rouge de la BI

Rapp ort des amplitudes photometriques R et dephasage

Ces parametres sont discutes simultanement etant donne quils sont tous deux tres

sensibles a la resonance P P

Pour les parametres de Fourier galactiques on retrouve la signature de la resonance

P P avec la progression P et la decroissance de R P cf gures

et Cette derniere est plus marquee que p our les vitesses gure en partie

grace au nombre grand dob jets observes photometriquement

Les mo deles galactiques repro duisent de maniere satisfaisante la croissance de et la

chute du rapp ort damplitude R Cet accord va de paire avec celui constate p our les pa

rametres de Fourier issus des courb es de vitesses radiales Il montre aussi que le traitement

radiatif bien quapproximatif est susant p our repro duire les progressions observees

Les cepheides des Nuages de Magellan suivent le meme comp ortement decroissance

de R et croissance de avec des extrema aux alentours de jours Par contre les

mo deles p our ces galaxies sont b eaucoup moins satisfaisants Les valeurs calculees de

sont pro ches de celles observees comprises entre et rad mais elles ne repro duisent

pas le maximum observe pro che de P jours

Si la decroissance de R avec la periode a la b onne p ente sa valeur est unites au

dessus des observations De plus comme p our lamplitude A la gamme de R nest pas

couverte par les mo deles hydrodynamiques les sequences theoriques se situant ici aussi

audessus des observations

Du p oint de vue de la morphologie des courb es de lumiere cela signie que dune part

lamplitude du bump est trop marquee dans les mo deles et que par ailleurs son depla

cement visavis du maximum de luminosite nest pas repro duit

Deux raisons p euvent etre avancees p our expliquer ces ecarts

Le comp ortement du dephasage est controle par la distance a la resonance P P

Les mo deles utilises p our les Nuages de Magellan sont eloignes de cette condition

comme le montre la gure o u est p orte le rapp ort des periodes P P en fonction de

P p our les grilles galactique et du SMC A mesure que la temperature de la sequence

diminue on se rappro che de la condition P P ce qui indique quil surait de

Partie III

a Galaxie b SMC

Fig Rapport des periodes lineaires P P pour la gril le galactique et du SMC Si la

resonance P P a bien lieu proche de P jours pour les modeles galactiques

cette condition est satisfaite a plus longue periode pour le SMC Cest lune des raisons

pour laquel le on ne reproduit pas la sequence observee dans le plan P

choisir une sequence a plus basse temperature p our avoir la resonance a P jours

Toutefois cette solution va a lencontre des observations de Laney Stobie qui

montrent que les cepheides du SMC sont en moyenne plus chaudes que leurs homologues

galactiques

Le second parametre qui p eut etre mo die est la relation ML en diminuant le rap

p ort ML on deplace la resonance a plus courte periode Cette alternative est en accord

avec lanalyse de Alib ert et al qui utilisent un rapp ort masseluminosite plus faible que

le notre p our le SMC et repro duisent correctement la distribution des periodes

Notons cep endant quun rapp ort P P de ne garanti pas que la resonance soit obser

vable cf chapitre

Une autre alternative concerne la p osition de la resonance Si le choix des parametres

stellaires nest par remis en cause la gure montre que la resonance a lieu a longue

periode aux alentours de jours dans le SMC et la progression photometrique observee

doit trouver une autre origine dans le traitement du transfert radiatif par exemple Le

phenomene serait alors similaire a celui observe p our les cepheides galactiques de type S

cf chapitre p our lesquelles Kienzle et al ont montre que la progression photo

metrique nest pas due a une resonance

Pour conrmer cette hypothese il faudrait obtenir des vitesses radiales de b onne qualite

k ms p our une dizaine de cepheides du SMC avec des periodes comprises

V r

Ces auteurs ab outissent a la relation logLL logM M a partir de leur traces

evolutifs Nous utilisons log LL logM M p our le SMC

Chapitre

a Galaxie b LMC c SMC

Fig Rapport damplitude photometrique R observe losanges et simules points

Les symboles sont les memes que ceux adoptes a la gure Si la gril le galactique

reproduit bien les observations les modeles pour les Nuages de Magel lan donnent trop

dimportance au premier harmonique

a Galaxie b LMC c SMC

Fig Comme precedemment pour le dephasage La progression photometrique

observee nest pas reproduite pour le LMC et le SMC

entre et jours Si la resonance est presente une progression dans les parametres de

Fourier decoulant des vitesses radiales devrait etre visible Non seulement de telles me

sures p ermettraient de conrmer la presence de la resonance mais elles ab outiraient a

une evaluation quantitative de sa p osition

Une demande de temps p our observer des cepheides dans les Nuages de Magellan avec le

sp ectrographe FEROS a ete deposee a lESO p our lautomne Ces mesures devraient

fournir les premiers elements de reponse a cette question

Partie III

Conclusion et p ersp ectives

Les mo deles hydrodynamiques radiatifs de A Fokin repro duisent de maniere satis

faisante les courb es de vitesse radiale des cepheides galactiques La progression P

controlee par la resonance P P est parfaitement a justee ce qui montre que la

relation ML choisie est adequate p our la Galaxie La gamme damplitude A et le rapp ort

R sont accessibles par des mo deles hydrodynamiques purement radiatifs

Pour les cepheides de type S la resonance P P se pro duit a trop courte periode

P jours par rapp ort aux observations car la sequence adoptee a trop faible tempe

rature nest pas representative de la p opulation galactique p our ces ob jets Ceci p eut se

resoudre en choisissant une sequence de mo deles se situant a plus haute temperature que

le BE en accord avec les observation OGLE I I

Les parametres photometriques sont satisfaisants p our la Galaxie mais ne suivent pas

les progressions observees dans les Nuages de Magellan donnees OGLE I I Udalski et al

a Le comp ortement de P calcule varie p eu sur lintervalle des periodes etudie

ce qui indique que la resonance a lieu a trop longue periode dans les mo deles Ceci p eut se

resoudre en augmentant le rapp ort ML ce qui est en accord avec la relation ML adoptee

par Alib ert et al

Les mo deles nous apprennent que lamplitude A augmente a mesure que lon seloigne

du BE avec un gradient dAdT b eaucoup plus marque p our le SMC que p our la Ga

ef f

laxie

La dynamique de lamplitude photometrique A et du rapp ort R nest pas repro duite

p our les Nuages de Magellan les sequences calculees ne decrivant que lenveloppe supe

rieure des observations Pour le SMC lamplitude atteint son maximum des la premiere

sequence et ne diminue quasiment pas lorsquon seloigne du BE Un mecanisme dissipatif

est necessaire p our amortir la pulsation a basse temperature La convection p ermettrait

de diminuer lamplitude des mo deles a basse temperature on decrirait alors la gamme

damplitude observee dans le LMC et le SMC

Le diagramme couleuramplitude p our les cepheides du LMC montre que A mV atteint

son maximum pro che du BE en accord avec les resultats de la grille du SMC Le de

p ouillement des donnees OGLE II p our le SMC doit encore etre fait

Le maximum damplitude est similaire dans les trois galaxies La dierence damplitude

photometrique relevee par divers auteurs entre la Galaxie par exemple van Genderen

et les Nuages de Magellan est bien un eet de metallicite mais qui concerne princi

palement les traces evolutifs et non la pulsation En amenant des etoiles de faible masse

dans la bande dinstabilite les mo deles evolutifs decients favorisent la pulsation de forte

amplitude par rapp ort aux etoiles massives qui oscillent avec une amplitude photome

trique moindre

Au vu des dicultees rencontrees par les mo deles p our repro duire la progression P

photometrique dans les Nuages de Magellan il est necessaire de sassurer que la sequence

Chapitre

observee p our le dephasage est bien le resultat de la resonance P P comme il

est communement admis Seules des mesures de vitesses radiales dans le LMC et plus

particulierement p our les cepheides fortement decientes du SMC p euvent fournir une

reponse quantitative a ce probleme

Cepheides a doublemo des

Au cours des diverses simulations cinq a six mo deles par grille ont atteint un cycle

limite presentant deux mo des doscillation simultanes

Ce comp ortement est inattendu p our des mo deles hydrodynamiques purement radiatifs

toute les tentatives de pro duire de telles oscillations avec cette methode ayant echoue cf

Kollath et al jusqua present Les resultats obtenus p our ce type doscillations sont

repris cidessous apres une breve introduction observationnelle

Nous tenons a preciser que ces mo deles sont en cours danalyse et que des tests comple

mentaires doivent venir conrmer les resultats presentes cidessous

Introduction

La presence simultanee de plusieurs mo des doscillation est tres repandue parmi les

etoiles p eu massives Scuti par exemple qui oscillent generalement dans des mo des

non radiaux Ce phenomene est b eaucoup plus rare p our les pulsateurs radiaux de type

RR Lyrae ou Cephei Pour ces derniers P et P nont ete detectes simultanements

que p our ob jets galactiques et seule CO Aur oscille avec les periodes P et P Cest

generalement le mo de P qui a la plus forte amplitude photometrique Balona avec

un rapp ort entre les amplitudes allant de a La cepheide AX Vel se distingue avec

un mo de P dominant A A

Dans les Nuages de Magellan on trouve une p opulation de cepheides a doublemo de

DBM plus imp ortante avec une ma jorite doscillateurs dans les mo des P et P dans

le SMC dans le LMC par rapp ort aux mo des P et P dans le SMC dans le

LMC Welch et al Udalski et al c Ces ob jets restent toutefois extremement

rares par rapp ort a lensemble de la p opulation des cepheides Contrairement aux ob jets

galactiques cest P qui domine dans les courb es de lumiere aussi bien p our les DBM de

type P P que dans les types P P Les rapp orts damplitudes sont compris entre

et Beaulieu et al

Dans le diagramme HR les cepheides DBM se situent entre les cepheides classiques

qui p euplent la bande dinstabilite a basse temperature et les cepheides de type S a haute

temperature les oscillateurs P P etant plus chauds que les oscillateurs P P

La periode etant une observable connue avec une grande precision et robuste visavis

de lextinction et de la distance ces ob jets fournissent une contrainte particulierement

forte sur les mo deles stellaires Les comparaisons entre le sp ectre de frequence theorique

et les observations se fait par lintermediaire dun diagramme de Petersen o u on p orte

P P resp ectivement P P en fonction de P ou P resp ectivement cf gure Ce

Partie III

.85

) FU/FO

FO FO/SO /P SO .8 or P FU /P FO

.75 Period Ratio (P

.7 -.4 -.2 0 .2 .4

log PFU or log PFO

Fig Rapport des periodes P P cercles et P P points en fonction de logP

et logP respectivement diagramme de Petersen pour les cepheides a doublemodes du

SMC detectees par OGLE II Udalski et al c Une tres bonne precision en periode

de P permet dobtenir une denition ne des sequences

type de graphique est illustre a la gure p our lechantillon OGLE II du SMC Les

cepheides DBM denissent alors des sequences tres nes que seuls les mo deles utilisants

les nouvelles opacites OP ou OPAL sont capables de repro duire cf Moskalik et al

ou ChristensenDalsgaard Petersen

Les experiences de microlentilles gravitationnelles ont montre que la relation P P P

depend de la metallicite avec un rapp ort P P qui augmente de jusqua

a mesure que lon passe de la Galaxie au SMC Udalski et al c

Pour une discussion des parametres de Fourier et de leet des resonances dans ces ob jets

nous renvoyons le lecteur au chapitre

Mo deles de cepheides a doublemo des

Les mo deles lineaires nonadiabatiques montrent que les bandes dinstabilite des mo des

P a P se repartissent des hautes vers les basses temperatures avec des chevauchements

o u lon trouve deux frequences lineairement instables Cette repartition a travers le dia

gramme HR est en accord avec les couleurs moyennes observees dans le SMC Udalski et

al c Comme indique plus haut le rapp ort des periodes est aussi repro duit par ce

type de mo deles

Cep endant les mo deles lineaires ne donnent que les taux de croissance des divers mo des

sans contraindre les amplitudes ou les autres parametres de Fourier Il faut alors faire

app el aux mo deles non lineaires

Jusqua maintenant les calculs hydrodynamiques radiatifs ne pro duisaient des mo

deles oscillant simultanement dans deux mo des que p our des choix tres particuliers des

Chapitre

parametres de viscosite articielle cf Takeuti et al Cela p oussait a croire que

seuls des calculs tenant compte de la convection sont a meme de pro duire une pulsation

multiperiodique Kollath et al En eet des mo deles nonlineaire recents incor

p orant une description dependante du temps de la convection ont pro duit des pulsations

dans P et P p our des RRLyraes et des cepheides Feuchtinger Kollath et al

Au cours de notre etude des oscillations multiperiodiques dans les mo des P et P

ont ete observees avec le co de hydrodynamique radiatif developpe par A Fokin sans que

les parametres stellaires ou de viscosite articielle naient ete particulierement choisis a

cette n Ce type dinstabilite est presente dans aussi bien a haute qua basse metallicite

p oints entoures dun cercle sur la gure et p ersistent sur plus de cycles

Une etude preliminaire des cepheides DBM de la grille galactique est presentee dans

larticle cijoint Fokin Kienzle Burki Des tests complementaires sont exp oses

cidessous

Quelques tests complementaires

Loscillation dans deux mo des simultanes netant pas attendue dans les co des nume

riques radiatifs des simulations complementaires ont ete eectuees p our sassurer de la

robustesse du phenomene

Toutes les analyses p ortent sur le mo dele pa logLL M M

T K ou des mo deles pro ches pp p d

ef f

Lintegration du systeme dequations dierentielles ne donne aucune information sur

la stabilite du mo de vibrationnel trouve Il se p eut que celuici saute brutalement dans

un autre etat corresp ondant a une oscillation monomo dale ou sattenue assez lentement

p our que loscillation semble stable sur le temps dintegration numerique

Le test entrepris ici consiste simplement a integrer un mo dele le plus longtemps p ossible

Alors que la plupart des simulation sont suivies sur un millier de cycles le mo dele pa a

ete suivi sur periodes ce qui represente un p eu plus de annees Le comp orte

ment multiperiodique p erdure sur tout lintervalle de temps avec une tres faible variation

de lamplitude des mo des P et P comme lillustre la gure Le phenomene nest

donc pas transitoire Notons toutefois que ce temps ne represente que du temps de

traversee de la bande dinstabilite Pour M M le temps dans le premier le second

et le troisieme passage de la bande dinstabilite sont resp ectivement de et

annees dapres Alib ert et al

La stabilite de loscillation multiperiodique p eut aussi etre etudiee via les equations

aux amplitudes introduites au premier chapitre En integrant les equations et

on obtient

Z

t

At At B t dt A A t R eQ A t R eT

Z

t

B t B t R eQ B t R eT B t A t dt B

Partie III

Fig Evolution des amplitudes de pulsation A et A photometriques des modes P

et P pour le modele pa Les deux frequences sont presentes sur lensemble des

cycles avec une variation des amplitudes inferieure a mag

Les amplitudes A et B sont issues des mo deles hydrodynamiques en decomposant les

courb es de lumiere ou de vitesse en series de Fourier a plusieurs temps t En a justant

les deux equations cidessus sur les courb es At B t les co ecients R eQ etc

sont estimes Une fois ces co ecients connus on p eut analyser le champs de vecteurs

dAdt dB dt p our lo caliser les p oints xes les p oints selle dans plan AB cf gure

Cette pro cedure na pas encore ete appliquee ici

Pour sassurer que loscillation multiperiodique ne provient pas dun choix particulier

des conditions initiales le meme mo dele a ete calcule avec des vitesses initiales allant de

a kms Apres un millier de cycles tous les mo deles conservent P et P dans leur

sp ectre sauf p our le mo dele a faible amplitude qui converge vers le premier mo de propre

P Ceci montre quil existe au moins deux attracteurs dans le plan A B le premier

decrit la pulsation DBM alors que le second decrit loscillation dans P uniquement

Des resultats similaires sont decrits par Kollath Buchler p our des mo deles convec

tifs Ils constatent que le mode de pulsation depend des conditions initiales choisies

Notons encore que les amplitudes dierent quelque p eu selon les conditions initiales Ceci

montre que la convergence vers un meme cycle limite nal p eut etre tres lente cf Kollath

Buchler

Le co de utilise ne faisant pas app el a une grille adaptative qui controle lechan

tillonnage a travers lenveloppe notamment dans les zones de ionisations le nombre de

couches a ete p orte a et p our verier que le phenomene nest pas d u a un sous

echantillonnage de la structure stellaire

La gure montre le sp ectre de puissance des courb es de vitesses de ces mo deles Les

temps dintegrations sont de et cycles p our les mo deles pp couches et

Chapitre

Fig Spectre de puissance des courbes de vitesses radiales en fonction de la frequence

en j pour le modele pa avec diverses vitesses initiales valeurs indiquees sur les

gures Le spectre converge vers des solutions similaires apres un mil lier de periodes

doscil lations quel le que soit la vitesse initiale sauf pour U k ms Dans ce dernier cas

letoiles oscil le selon P uniquement Lidentication des pics fondamental F premiere

harmonique F ou premier mode propre doscil lation H est indique dans la gure

en bas a gauche

Partie III

Fig Spectre de puissance pour le modele pa dont on a augmente le nombre de

couches et couches Limportance du mode fondamental diminue au prot

du premier mode propre P a mesure que lon ane la discretisation du modele Les temps

dintegration sont de et cycles pour les modeles a et couches

p d couches resp ectivement

Les deux frequences sont encore visibles dans les mo deles a et couches mais

lamplitude du mo de fondamental P diminue a mesure que lon ane la discretisation

Il faut etre prudent quand a linterpretation de la gure En augmentant lechantillon

nage on calcule des mo deles dont la structure interne diere legerement Le comp ortement

DBM etant tres delicat a la structure du mo dele et la variation damplitude observee p eut

etre due au changement de structure plutot qua lechantillonnage Ce dernier test montre

leet imp ortant de lechantillonnage mais des mo deles a couches avec des parametres

stellaires similaires a ceux de pa doivent dab ord etre etudies avant de p ouvoir conclure

sur leet de la discretisation

Recherche de candidats

Une cinquantaine de cepheides ont ete analysees an de detecter un eventuel second

mo de de pulsation de faible amplitude Les ob jets ont ete selectionnes dans la base de

donnees de la mission Hipparcos Grenon et dans celle de DL Welch qui

collecte toutes les mesures de photometrie et de vitesses radiales sur les cepheides Les

mesures collectees a Geneve Bersier et al a b ont ete toutes investiguees

Les criteres p our selectionner dans ces bases de donnees les etoiles a analyser ont ete

Chapitre

au moins cent mesures une precision des mesures meilleure que magnitude ou

kmsec dans le cas de mesures faites par dierents auteurs une homogeneisation

p ossible des divers group es de mesures une tres b onne distribution des mesures en

phase

La methode danalyse appliquee est la transformee de Fourier TF discrete de Dee

ming particulierement ecace en raison de lechantillonage souvent tres complexe

des mesures Une methode iterative de type CLEAN cf chapitre p our nettoyer les

sp ectres de Fourier discrets a ete utilisee A chaque pas de lanalyse la frequence selec

tionnee sur la base de la TF est amelioree par la justement dune serie de Fourier avec n

harmoniques Dans le cas dun deuxieme mo de susp ecte la justement est fait avec deux

series de Fourier et les meilleures frequences sont obtenues par un a justement iteratif par

moindres carres

Des simulations ont montre que dans certains cas selon le rapp ort signal sur bruit et

selon lechantillonage un second mo de de tres faible amplitude p eut apparaitre dans la

TF non pas directement a sa frequence propre mais a lune des frequences comp osites

ou Cette propriete a evidemment ete utilisee p our tenter de decouvrir des

seconds mo des de pulsation

Pour linstant la recherche de ces seconds mo des de faible amplitude na pas ete

tres fructueuse La raison est p eutetre quils nexistent pas ou extremement rarement

Mais les simulations sur des echantillons synthetiques de mesures photometriques ainsi

que lanalyse des donnees theoriques resultants des simulations nonlineaires montrent

que actuellement tres p eu de cepheides ont un nombre de mesures de haute qualite en

nombre susant et bien reparties en phase Seules des campagnes intensives de mesures

tres precises avec une precision de quelques millimagnitudes p ermettront de savoir quel

est la prop ortion exacte de cepheides qui presentent eventuellement un deuxieme mo de

de pulsation de faible amplitude

Dans la suite les cas de la cepheide S Sagittae S Sge de periode principale jours

est presente

La cepheide S Sge

Les mesures analysees de cet ob jet proviennent de Moett Barnes L Berd

nikov in Welch et Kiss Au total mesures ont ete regroupees et sont

reparties en trois group es comme le montre la gure De faibles corrections de p oint

zero ont ete appliquees aux echantillons an de supprimer les pics qui apparaissaient aux

tres basses frequences dans la TF

La gure a montre le sp ectre de puissances P de la TF Le pic principal est a la

frequence corresp ondant a la periode jours Les pics secondaires au

voisinage de proviennent essentiellement de lechantillonage Rapp elons que le prol

dun pic reel dans la TF est le resultat de la convolution entre un pic inniment mince

a la b onne frequence avec le prol de la fenetre sp ectrale

Partie III

Fig Mesures photome

triques de S Sge par Moett

Barnes L Berdni

kov dans Welch et Kiss

Tab Ordre n frequence en j et amplitude en magnitude des harmoniques de la

serie de Fourier ajustee sur la courbe lumiere de S Sge

n frequence amplitude

Apres soustraction dune serie de Fourier avec la frequence et n un seul harmo

nique la nouvelle TF met en evidence les harmoniques n et n

Pour decrire correctement la courb e lumiere du mo de fondamental

une serie de Fourier avec n est susante Les amplitudes de ces six harmoniques

sont donnees dans la Table et on voit que ces amplitudes decroissent avec lordre qui

augmente lamplitude du terme n netant que de magnitude

La gure b montre la TF apres soustraction de la serie de Fourier avec har

moniques telle que denie par les parametres de la Table Il reste essentiellement deux

zones avec une puissance sp ectrale signicative La region entre les frequences et

j est vraissemblablement due a la soustraction imparfaite de leet de la frequence fon

damentale Pour justier cette hypothese il faut mentionner ici que S Sge est connue

p our avoir une frequence legerement et continuement variable le taux daccroissement

etant de jour par periode selon Szabados Il en resulte un leger glissement

de la courb e lumiere qui aecte la soustraction des comp osantes de la serie de Fourier

avec un eet plus marque a la frequence fondamentale en raison de sa grande amplitude

La deuxieme zone avec une puissance sp ectrale signicative se trouve entre les fre

quences et j avec un maximum a la frequence j corresp ondant

Chapitre

a la periode jours Cest cette periode qui p ourrait etre attribuee a un

deuxieme mo de de pulsation Lamplitude est faible environ fois en puissance

inferieure a celle du pic principal p our n a mais elle se distingue du bruit

comme le montre la gure b Il est a noter que ce pic reste inchange si on considere

des echantillons partiels par exemple les mesures de L Berdnikov dans lintervalle tem

p orel partiel a en HJD

Les courb es lumiere corresp ondant a ces deux mo des sont donnees sur les gures c

et d La deviation standard des p oints autour des courb es a justees est de magni

tude On voit sur la gure c que le mo de fondamental est extremement bien decrit

avec une repartition parfaite des p oints en phase Cest une des conditions imperatives

p our esperer p ouvoir detecter un second mo de de faible amplitude La gure d montre

le deuxieme mo de de pulsation Lamplitude p ointeapointe de la courb e lumiere de ce

mo de nest que de millimagnitudes

Il est tres imp ortant de remarquer que le rapp ort des periodes est de P P en

tres b on accord avec la valeur attendue p our une cepheide galactique pulsant dans le mo de

fondamental et le er mo de La valeur du rapp ort des periodes obtenu ici p our S Sge est

evidemment un argument tres fort p our p enser que la deuxieme periode trouvee est reelle

Estce la la premiere mise en evidence dun second mo de de pulsation de tres faible am

plitude dans une cepheide tels que ceux trouves dans de nombreux mo deles nonlineaires

Avant de p ouvoir larmer il faudra pro ceder a une conrmation de ce resultat en or

ganisant une campagne de mesures sur S Sge et sur dautres candidats en veillant a la

grande precision et a lhomogeneite des mesures ainsi qua leur b onne distribution en

phase

Conclusion et p ersp ectives

Au cours des simulations numeriques un grand nombre de mo deles oscillent simula

tanement dans les mo des P et P Lanalyse des mo deles doublemo des galactiques nous

montre que

les rapp orts des periodes P P sont en accord avec les valeurs observees

tous les mo deles on un mo de P damplitude dominante mais seul un mo dele a un

rapp ort damplitude similaire aux observations Pour les autres cas le mo de P est tres

faible A A

Le comp ortement DBM netant pas attendu dans des mo deles radiatifs des tests

complementaires ont ete entrepris Ces trois tests montrent que le comp ortement multi

periodique du mo dele pa se maintient si

le temps dintegration est prolonge jusqua cycles

les conditions initiales sont variees entre et kms

Le dernier test concerne le nombre de couches utilisees dans les mo deles a doublemo de Le

comp ortement DBM p ersiste dans les simulations avec et couches mais lampli

tude du mo de fondamental diminue Si ce dernier p oint est imp ortant il faut etre prudent

Partie III

a Mo de P b Mo de P

0 1

c Mo de P d Mo de P

0 1

Fig En haut Spectres de puissance sur lensemble des observations en a et

apres soustraction du mode P en b pour lune des candidates doublemodes la cepheide

S Sge en bas Courbes de lumiere pour le mode P ajuste avec harmoniques en c

et pour la frequence residuelle P en d Lamplitude du second mode est fois plus

faible que le mode principal P

Chapitre

quand a son interpretation leet p ouvant provenir dun changement de structure interne

du mo dele

Deux axes sont a developper dab ord il faut etendre la derniere analyse mentionnee en

etudiant le comp ortement des mo deles a couches avec des parametres stellaires dans

le voisinage du mo dele p d Si tous ces mo deles ont un mo de P daussi faible amplitude

que p d alors le comp ortement a doublemo de des mo deles radiatifs sera serieusement

remis en cause

Si au contraire le comp ortement DBM p ersiste une etude plus detaillee dans le plan A

A a laide des equations est necessaire p our mieux identier les attracteurs et leur

stabilite Dapres la gure on sattend a trouver deux attracteurs decrivant le premier

mo de propre doscillation P et la solution DBM

Les caracteristiques observationnelles de ces mo deles sont surprenantes et ne corres

p ondent pas a ce que lon connat des cepheides DBM Les mo deles multiperiodiques se

repartissent a travers tout le diagramme HR au lieu de se concentrer a haute temperature

a la jonction entre la BI des mo des P et P

Ces mo deles predisent des oscillateurs DBM avec des periodes fondamentales p ouvant

aller jusqua jours Cep endant la plus longue periode P connue p our une cepheide

DBM galactique est de jours Il se p eut que lon assiste a un eet evolutif les traces

galactiques ne p ermettant pas aux mo deles de rester susamment longtemps dans les

zones plus lumineuses que celle corresp ondant a P jours

Les mo deles p ourraient decrire un nouveau type de pulsation DBM avec une faible

amplitude du mo de P et qui na pas ete detecte jusqua present Les bases de donnees

photometriques de Hipparcos et de Geneve completees par les donnees de Welch

ont ete analysees p our y chercher une oscillation parmi les residus des cepheides clas

siques Plusieurs candidats tels que S Sge ont ete identies mais la faiblesse du signal mis

en evidence dans le mo de P une dizaine de millimagnitudes damplitude necessite des

mesures complementaires La faiblesse de lamplitude A dans la ma jorite des mo deles

rend cette recherche particulierement delicate Plus dune centaine de mesures par etoile

et un systeme photometrique homogene et stable sont necessaires Le nouveau photometre

CCD qui sera installe au telescop e Suisse a lautomne sera un instrument ideal p our

identier ces mo des de faibles amplitudes

Enn si cest bien P qui domine la pulsation DBM conformement a ce que lon

observe dans les DBM galactiques lamplitude A des mo deles est b eaucoup plus faible

avec des rapp ort A A inferieurs a dans la ma jeur partie des cas et certains dentre

eux sortent du domaine P P observe cf gure de larticle cijoint

Le comp ortement DBM etant aussi repandu parmi les grilles des Nuages de Magellan

il serait interessant de chercher parmi les milliers de cepheides de la base OGLE II des

candidats eventuels

Partie III

Lettre AA

References

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p oint du detercteur EROS p our letude de microlentilles gravitationnelles Etude

comparative des cepheides dans les Nuages de Magellan

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Beaulieu JP Kro ckenberger M Sasselov DD et al AAL L

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Bersier D Burki G Burnet M a AAS

Bersier D Burki G Mayor M Duquennoy A b AAS

Buchler JR Goupil MJ Piciullo R ApJL L

Burki G Mayor M Benz W AA

Chiosi C Woo d PR Capitanio N ApJ Suppl

Chiosi C Woo d PR Bertelli G Bressan A et al ApJ

ChristensenDalsgaard J Petersen J O AAL

Deeming TJ Astrophysics and Space Science

Eichendorf W Reinhardt M AA

Fouque P Gieren WP AA

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Kienzle F Moskalik P Bersier D Pont F AA

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Kovacs G dans Pro ceedings of the NATO Advanced Research Workshop on The

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Rob ert Buchler Kluwer Academic Publishers p

Krzyt T Moskalik P Gorynya NA Samus NN en preparation

Laney DC Stobie RS MNRAS

Kollath Z Beaulieu JP Buchler JR Yecko P ApJL L

Chapitre

AA manuscript no

will b e inserted by hand later

ASTRONOMY

AND

Your thesaurus co des are

ASTROPHYSICS

Nonlinear radiative doublemo de Cepheid mo dels

12 2 2

AB Fokin F Kienzle G Burki

1

Institute for Astronomy of the Russia Academy of Sciences Pjatnitskaja Str Moscow Russia fokininasanrssiru

2

Observatoire de Geneve CH Sauverny Switzerland

Received date accepted date

mo dels calculated in the course of an extensive hydrody Abstract In the course of an extensive hydrodynami

namical review of these stars cal review of radiative Cepheid mo dels we found mo d

els with p erio ds b etween d and d showing robust

limit cycles with a discrete p ower sp ectrum which con

tains only F and H frequencies and their linear combina

Numerical co de and initial mo dels

tions The p erio d ratio P P varies from to and

1 0

the photometric amplitude ratio A A from to

1 0

The nonlinear Lagrangian co de has b een developped by

This result quite unusual for radiative mo dels shows that

Fokin on the basis of the formalism describ ed by

the b eatphenomenon probably can b e explained within

Mihalas Mihalas A grey timedep endent radia

purely radiative pulsation theory

tion eld is included into the gas energy equation and is

determined from the intensity moment equations by using

Key words Hydro dynamics Stars oscillations Stars

the variable Eddington factors

variables Cepheids

The numerical metho d is similar to this initially de

velopped by Hillendahl and used by Christy

and Fadeyev and Tutukov The dynamic equations

are explicit with the velocity centered in time The gas

Introduction

parameters like T P or are centered in the mass zone

The energy equations b oth for the gas and for the radi

Numerous unsuccessful attempts to obtain the nonlinear

ation are fully implicit The gas state equation includes

b eat Cepheid mo dels ie pulsating simultaneously in

the Saha ionizations of H and He The radiative ux is cal

dierent mo des resulted in an almost general b elief that

culated according to the Mihalas formula which

at least radiative mo dels cannot repro duce double mo de

p ermits to limit the ux near the surface and provides

pulsation A review of this problem can b e found eg in

a stable solution The main calculation pro cess is a di

Kovacs A recent nonlinear mo delling of the double

rect time integration from the initial conditions ie the

mo de Cepheid Y Car by Takeuti et al who used an

Cauchy initial problem

increased articial viscosity seems to reveal the double

At the inner b oundary we use the approximation of an

mo de b ehavior of their mo del However the integration

inert core R const and L const with R usually

time was short ab out fundamental cycles and the

0 0 0

b eing from to of the photospheric radius At the

stability analysis has shown that this mo del yet slowly

outer b oundary we supp ose the absence of the incident ra

converges toward a singlep erio dic pulsation

diation and use a dynamic condition const

N

Most recently Kollath et al rep orted ab out the

N 12

where and are the mass densities at the sur

N b eat phenomenon observed in a set of their convective

N 12

face and in the middle of the outer mass zone resp ectively

Cepheid mo dels For these calculations they introduced a

This last condition means that in the outer part of the at

parameters lo cal D convective theory The relevant pa

mosphere not included in the mo del the mass derivative

rameters were adjusted from the theoryobservation com

of is supp osed linear although the slop e varies with time

parison They found that the doublemo de b ehavior is ro

This condition b eing physicaly consistent also provides a

bust and do esnt dep end on the initialization of the non

weak sho ck reection at the surface

linear mo dels The authors also suggest that no radiative

mo del can pulsate in a double mo de regime

The ML relation of Chiosi et al with an over

sho ot parameter of has b een used to construct our In this letter we rep ort ab out our discovery of stable

Cepheid mo dels double mo de pulsation in radiative nonlinear Cepheid

Partie III

AB Fokin F Kienzle G Burki Nonlinear radiative doublemo de Cepheid mo dels

name mo de P days LL M M T K

ef f

pa DM

pa F

pa F

pa F

pa DM

pa F

pa H

pa DM

pa DM

pa F

pa F

pa DM

pa F

pa F

pa DM

pa F

pa F

pa F

pa F

pa F

pa F

pa H

pa H

Fig Positions of the nonlinear mo dels within the fundamen

pa F

tal instability strip according to Chiosi et al Dots refer

pa H

to fundamental mo de pulsators op en cercles to rst overtone

pa H

pulsators and circles with dots to doublemo de mo dels LNA

pa DM

p erio ds are indicated b eside the red edge with the corresp ond

Table Physical parameters for the nonlinear mo dels shown

ing isop erio d lines

in Fig F H and DM refer to fundamental rst overtone and

doublemo de pulsation resp ectively The p erio ds come from

the nonlinear calculations The p erio ds of the DM mo dels cor

l g LL  Y  Z

resp ond to the F mo de except for the mo del pa for which

the dominant mo de is H

 l g M M

Eight sets of nonlinear mo dels have b een calculated

ab oundance have b een used in the OP notation table

the mo dels in each set having the same linear non

1

S

adiabatic LNA fundamental p erio ds Their p ositions

The initial velocity corresp onded to the LNA Fmo de

within the fundamental instability strip FIS according

eigenfunction with an amplitude at the surface normally of

to Chiosi et al are presented in Fig In each set the ef

kms However in several mo dels near the blue edge

fective temp erature of the mo dels were chosen to b e co oler

calculated with this amplitude a pulsation in the rst

by resp ectively K K and K than this of the

overtone pulsation was found When the initial velocity is

blue edge So our mo dels are lo cated mostly in the blue

increased to kms in almost all such cases but one a

half of the FIS in order to diminish p ossible inuence of

robust Fmo de limit cycle was obtained Since in this part

the convection The basic parameters of the mo dels are

of the HR diagram b oth the Fmo de and the rst overtone

summarised in Table

are linearly unstable we suggest that these mo dels are in

All initial mo dels consist of ab out mass zones with

a bifurcation region and that their pulsational regime is

ab out zones b eing optically thin The sho cks are treated

controlled by the initial amplitude The second overtone

with the usual von NeumannRichtmyerStellingwerf ar

was always found linearly stable

ticial viscosity with the parameters C

q

Note that our calculations show no signicant variation

of the amplitude of pulsation when varies from to

Numerical results

if the number of the mass zones is hight enough ie

roughly or more However with the light curves

Fig shows the Fmo de Fourier parameters diagrams of

are more aected by unrealistic high frequency p erturba

the nonlinear mo dels compared to the relevant observa

tions

tional diagrams obtained from the radial velocity curves

The chemical abundances X Z typical for

Krzyt et al

the Galactic Cepheids has b een adopted for all the mo d

1

see httpvizierustrasbgfrcgibinOPS els The OP opacities Seaton corresp onding to this

Chapitre

AB Fokin F Kienzle G Burki Nonlinear radiative doublemo de Cepheid mo dels

Fig Fourier parameters for the theoretical dots and ob Fig Top light curve for the mo del pa after cycles

servational op en diamonds from Krzyt et al velocity Middle velocity curve of the th mass zone from the surface

curve for the Fmo de Top phase shift Middle amplitude for the same time interval Bottom the Fourier sp ectrum of the

21

ratio R Bottom amplitude A in kms The solid dashed velocity curve obtained with a sequence of ab out p erio ds

21 1

and dotted lines corresp ont to the mo del sequences at with ab out p oints p er p erio d The most imp ortant p eaks

and K from the blue edge Note that the mo dels t fairly are identied No p erceptible variation in the sp ectrum was

well the observed Hertzsprung progression found during the last cycles

Fig shows the theoretical and observational Pardo

As seen theory and observations are in reasonable

Poretti relations b etween the amplitude rst term

agreement for short p erio ds P d except for R

21

of the Fourier series and p erio d ratios of the H and F

around P d For the longer p erio ds only set of

mo des It is esp ecially noteworthy that the theoretical p e

mo dels has b een analysed for the moment

rio d ratios are in p erfect agreement with the observational

As we mentioned ab ove the doublemo de phenomenon

values

was never observed b efore in radiative nonlinear mo dels

Most of our doublemo de mo dels show a low H ampli

Quite unexp ectedly we found the presence of b oth F and

tude ie A A is smaller than for of them However

H pulsation in mo dels see Table and Fig In

1 0

note that this is not a general characteristics of these mo d

of them a comparison b etween the consecutive Fourier

els since a large value A A was obtained in the

sp ectra during sometimes ab out fundamental cycles

1 0

case of the mo del pa see Fig

revealed a robust doublemo de pulsation without signif

The known Galactic b eat Cepheids with F and H icant trends of the Fourier amplitudes cycles in

the case of pa The pulsation of the mo del pa on the

mo des have the fundamental p erio d roughly in the range

contrary is very noisy showing a nonsystematic variation

from to days Mo dels pa and pa have their p eri

o ds in this range but mo dels pa pa pa pa and of the Fourier sp ectrum over ab out fundamental cy

cles In this last mo del the average H amplitude is ab out

pa reveal longer p erio ds This is an interesting observa

tional challenge to try to detect longp erio d doublemo de times higher than this of the Fmo de in fair contrast

Cepheids in the Galaxy having most probably a small H with the other doublemo de mo dels

amplitude

Figs and show two examples of the light curves

The doublemo de mo dels pa pa and pa are velocity curves and Fourier sp ectra of the radial velocity

co oler than fundamental mo de pulsators having the same for mo dels pa and pa These cases represent dierent

p erio ds This is not the exp ected situation in the instabil relative strengths of the Fourier amplitudes of the F and

ity strip where at a given luminosity doublemo de pul H mo des The Fourier sp ectra of the mo dels were found

sators ought to b e found b etween F pulsators and H pul stable over thousands of cycles Test calculations with ini

sators The mo dels of set however are in agreement tial velocity amplitudes of and kms show that the

with this prediction and they corresp ond precisely to the doublemo de limit cycle do es not dep end on the initial

vast ma jority of the Galactic doublemo de Cepheids ie amplitude

Partie III

AB Fokin F Kienzle G Burki Nonlinear radiative doublemo de Cepheid mo dels

Discussion

Some questions arise in the context of the results obtained

here

Are the discovered doublemo de limit cycles really

stable

Due to the metho d used direct integration the strict

answer can b e given only if the monitoring of the pulsa

tional mo dels continues long enough compared to the evo

lutionary time of a Cepheid Unfortunately in the present

study it was to o much CPU time consuming to continue

the calculations further than ab out cycles

for the mo del pa Although a comparative analysis of

the successive Fourier sp ectra showed their high stability

over several thousands of cycles we realise that it is not

an absolute stability pro of We however b elieve that the

p ossible trend if it exists should b e extremely small

Can the b eat mo dels found b etween and days

corresp ond to reality

We are currently lo oking in the databases for such

Cepheids with small b eat amplitudes Unfortunately the

observational sets are frequently incomplete and the obser

Fig Same as Fig but for the mo del pa after cy

vational errors are to o large for the purp ose This question

cles No signicant variation in the Fourier sp ectrum was found

seems imp ortant and the answer could bring more infor

during the following p erio d cycles

mation ab out these stars A work is now in progress to

nd out whether such a small b eat phenomenon can b e

detected from the existing observational data

Why couldnt other authors repro duce the b eat phe

nomenon up to now in their radiative mo dels

We have no clear answer to this question although

we can sp eculate on the basis of dierences in the co des

and mo dels Mainly we use a more advanced treatment of

the radiation eld which is imp ortant for a description of

the gas dynamics not only in the atmosphere sho cks but

also under the moving H ionization front

Also the atmospheres of our mo dels are more extended in

the density range and have more mass zones The outer

b oundary condition is also dierent reducing the sho ck

reection at the surface It seems imp ortant to p erform a

comparison b etween the same mo dels calculated by dier

ent hydroco des

To conclude we b elieve that in view of the present

results and despite some remaining uncertain p oints the

b eat phenomenon can b e explained by a radiative pulsa

tion theory

Acknowledgements We thank gratefully P Moskalik for send

Fig Theoretical dots and observed op en diamonds di

ing us uptodate observational Fourier parameters prior to

agrams of the ratios of the Fourier light amplitudes of the F

publication and for his remarks on the pap er and D Pfen

and H mo des versus the corresp onding p erio d ratio The ob

niger for the allo cation of CPU time on Gravitor the cluster

servational data are taken from Pardo Poretti

of PCs at the Geneva Observatory This work has b een sup

p orted by the Swiss National Science Foundation FNS AF

aknowledges the hospitality of the Geneva Observatory and the

nancial supp ort of the FNS during his stay in Geneva

P is b etween and days Is this fact an indication that

0

the situation is more complex for the Cepheids with longer

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Chapitre

AB Fokin F Kienzle G Burki Nonlinear radiative doublemo de Cepheid mo dels

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Annexes

Parametres des grilles de mo deles

Chapitre signe Tab modeles mode modele avec abviations pa pa pa pa pa pa pa pa pa pa pa pa pa pa pa pa pa pa delemo a pour lineairement du Le est hydrodynamiques coecient mode Hdbm rayon suivantes donne Parametres Fdbm Fdbm Fdbm Fdbm Fdbm ode mo H dominant F F F F F F F F F F F photospherique dans instable perio de de F la stabilite tllairesstel mode premiere sont P La ou perio de fondamental donnes periode P est periodes se colonne respectivement donne trouvent nonlineire dans selon et La les dans H les stabilite dans luminosite colonnes isoperiodes premier la LL les derniere lineaire colonnes mode et la M M de masse colonne des propre Lidentication Chiosi modeles T la a ff ef si lation doscil et Les temperature al Un periodes de Y la du grille signie mode P et Z lineaires et la Fdbm la est composition que periode P Galaxie donne ou pour est Hdbm nonlineaire dans les positif P sont voir mode le si lation oscil donnes seconde gure ce P qui obstenue P a a dans colonne correspond P a doublemode ainsi les Le dapres R colonnes hts que iq photosr nom avec que a les les un du le R

Partie III pa pa pa pa pa pa pa pa pa delemo Fdbm ode mo H H H H F F F F perio de perio de nonlineire Tab LL M M Suite de T ff ef la table Y Z P P P R hts que iq photosr R

Chapitre signe modeles mode modele avec abviations Tab c p c p c p c p c p c p c p c p c p c p c p c p delemo a pour lineairement du Le est hydrodynamiques coecient mode Fdbm Fdbm Fdbm Fdbm Fdbm rayon suivantes donne ode mo Parametres F F F F F F F dominant photospherique dans perio de instable de F la stabilite mode tllairesstel premiere sont P La perio de ou fondamental donnes periode P est se colonne periodes respectivement nonlineire donne trouvent dans selon La les dans et H les dans luminosite stabilite colonnes isoperiodes premier LL la les derniere lineaire colonnes mode M M et la de masse colonne propre Lidentication Chiosi des T modeles ff ef la a si lation doscil et Les temperature al Un periodes Y de du la signie mode P grille et Z lineaires et la Fdbm la est composition que periode P donne LMC ou pour est Hdbm nonlineaire dans les positif P sont voir mode le si lation oscil donnes seconde gure ce P qui P obstenue a b dans colonne correspond P a doublemode ainsi les R Le dapres hts que iq photosr colonnes nom avec que a les les un du le R

Partie III c p c p c p c p c p c p c p c p c p c p c p c p delemo Hdbm ode mo H H H H H F F F F F F perio de perio de nonlineire Tab LL M M Suite de T la ff ef table Y Z P P P R hts que iq photosr R

Chapitre signe modeles mode modele avec abviations Tab pb pb pb pb pb pb pb pb pb pb pb pb pb pb pb pb pb pb pb pb delemo a pour lineairement du Le est hydrodynamiques coecient mode Hdbm Hdbm rayon suivantes donne Fdbm Fdbm Fdbm Fdbm Fdbm Fdbm Parametres ode mo H H dominant F F F F F F F F F F photospherique dans instable perio de de F la stabilite mode tllairesstel premiere sont P La ou perio de fondamental donnes periode P est se colonne periodes respectivement donne trouvent nonlineire dans selon La les dans et H les dans luminosite stabilite colonnes isoperiodes premier la LL les derniere lineaire colonnes mode et la M M de masse colonne propre Lidentication Chiosi des modeles T la a ff ef si lation doscil et Les temperature al Un periodes de Y du la signie mode P grille et lineaires et Z la Fdbm la est composition que periode donne P ou SMC pour est Hdbm nonlineaire dans les positif sont voir P mode le si lation oscil donnes seconde gure ce P qui obstenue P a c dans colonne correspond P a doublemode ainsi les Le dapres R colonnes hts que iq photosr nom avec que a les les un du le R

Partie III pb pb pb pb pb pb pb pb pb pb pb delemo Hdbm ode mo H H F F F F F F F F perio de perio de nonlineire Tab LL M M Suite de T la ff ef table Y Z P P P R hts que iq photosr R

Quatrieme partie

Variabilite des Sup ergeantes

Chapitre

Chapitre

Variabilite des Sup ergeantes

Variabilite des etoiles massives

Observations

Dans la partie superieure du diagramme HR logLL la variabilite photome

trique ne se limite plus aux bandes etroites dinstabilites denies par les Cephei pro ches

de la sequence principale ou par les Cephei a plus basses temperatures mais se retrouve

a tous les types sp ectraux Maeder Rufener Grenon On p eut distinguer

deux classes dob jets les Luminous Blue Variables LBV et les hypergeantes jaunes

gure

Les LBV sont chaudes T K et massives M M Leurs variations

photometriques sont caracterisees par plusieurs echelles de temps Bohannan sur

quelques semaines la magnitude oscille avec une faible amplitude de lordre de mag

de maniere semiperiodique cest a dire que la periode ou lamplitude ne sont pas stricte

ment constantes Sur des durees de quelques annees on observe des eruptions aux cours

desquelles la luminosite augmente de plusieurs magnitudes dans la bande V Ces eruptions

sont accompagnees dun changement du type sp ectral celuici passant de OB a AF

La variation de magnitude V est donc due a un changement de correction b olometrique

et non a une variation de luminosite

La phase eruptive est aussi caracterisee par des raies demission intenses et larges qui

sont asso ciees a une forte p erte de masse dans les parties externes de lenveloppe Wolf

Kaufer Cette masse se retrouve dans les structures nebulaires qui p euvent at

teindre jusqua M et qui sont resolues spatialement autour de certaines LBV Nota

Clampin

Deux classes de LBV ont ete identiees selon leur luminosites les LBV lumineuses

logLL sont des etoiles massives qui evoluent vers le rouge alors que leurs

homologues moins brillantes ont deja subi une forte p erte de masse et evoluent vers le

bleu

Les hypergeantes sont en general plus froides que les LBV cf de Jager p our

une synthese des observations concernant ces ob jets Par denition Keenan ce

sont des sup ergeantes avec des raies H en emissions et des raies de Fraunhofer tres

Partie IV

Fig Les dierentes

classes detoiles variables dans

la partie superieure du dia

gramme HR losanges Lu

minous Blue Variables LBV

et leur parcours a travers

le diagramme HR durant les

eruptions traitilles horizon

taux cercles Hypergeantes et

leur parcours durant la va

riabilite photometrique traits

pleins horizontaux carres

Echantil lon de supergeantes B

et A presentant des raies

demission H variables dans

leurs spectres Kaufer at al

traitilles verticaux

partie superieure de la bande

dinstabilite de Chiosi et al

p oints position de

V Cen et de son compa

gnon chaud de type spectral B

III

larges Ces caracteristiques sont la signature dune p erte de masse et de la presence dune

enveloppe etendue Ces etoiles sont plus lumineuses que les sup ergeantes classiques de

meme type sp ectral mais cette particularite ne sut pas a les classer comme hyper

geantes type Ia ou Ia On trouve une grande ma jorite detoiles de masses interme

diaires M M ayant deja p erdu une partie de lenveloppe comme en atteste

lexces IR ou les raies de CO et SiO observees p our quelquesunes dentre elles mais on

trouve aussi quelques dob jets massifs M M La masse les ab ondances de surface

ou lexces infrarouge montrent que la plupart des hypergeantes ont passe par le stade de

sup ergeante rouge et reviennent vers les hautes temperatures

A chacune des deux classes de variables on p eut asso cier une region vide detoiles dans

le diagramme HR La premiere se situe a haute luminosite logLL cest la

limite de HumphreyDavidson Le seconde region est plus ne et est asso ciee aux hyper

geantes Elle se situe aux allentours de logLL et logT

ef f

Nous reviendrons sur ces deux regions au chapitre suivant

Sur la gure sont rep ortees les deux classes de variables dans le diagramme HR

Lors des eruptions les LBV losanges comme les hypergeantes cercles voient leur tem

perature chuter et elles parcourent le diagramme HR a luminosite quasiconstante comme

lillustre les traits horizontaux reliant ces deux phases p our certains des ob jets Les carres

noirs representent lechantillon de sup ergeantes B tardives et A de Kaufer et al

Chapitre

auquel on se referera par la suite

Mo deles

La grande variete de phenomenes physiques impliques dans la variabilite des etoiles

massives convection rotation p erte de masse et les instabilites qui leur sont asso ciees

est un de p our les mo deles numeriques La variabilite photometrique de faible amplitude

et les eruptions sont ab ordees cidessous

Les etoiles massives sont caracterisees par un ux radiatif imp ortant et une luminosite

GM

pro che de la limite de Eddington L avec c vitesse de la lumiere opa

E dd

cite radiative M masse de letoile en dessous du niveau considere audela de laquelle

lacceleration radiative lemp orte sur lattraction gravitationnelle brisant ainsi lequilibre

hydrostatique et rendant letoile instable Ce mecanisme a ete invoque p our expliquer la

limite de HumphreysDavidson mais cela est remis en cause par de Jager Nieuwen

huijzen Ces derniers montrent quen tenant compte de lacceleration turbulente

et du vent stellaire lacceleration eective g g g g g

ef f N ew ton r adiatif tur bul ent v ent

est pro che de zero mais ne sannule jamais letoile augmentant sont rayon de maniere a

diminuer jusqua ce que sa luminosite soit inferieure a L En revanche g prend des

E dd ef f

valeurs pro ches de zero dans la region du Yellow Voigt Les hypergeantes jaune lors de

leur evolution vers le bleu se heurtent a cette zone dinstabilite Alors la faible gravite

conjugee a une pulsation induit la forte p erte de masse observee dans les hypergeantes

jaunes

En ce qui concerne les LBV des calculs lineaires nonadiabatiques ont ete entrepris

par Glatzel Kiriakidis et Kiriakidis et al Ces auteurs combinent des

mo deles evolutifs dans la phase de combustion de lhydrogene avec des mo deles LNA et

ils montrent que plusieurs zones du diagramme HR sont instables visavis de la pulsation

radiale cf Glazel Mehren p our les oscillations nonradiales Si ce sont bien

des ondes de pression qui sont observees le mecanisme dexcitation nest pas classiques

mecanismes ou Ces mo des trouvent leur origine dans les zones de ionisation partielle

de lhydrogene de lhelium ou du fer qui sont des barrieres acoustiques p our les mo des p

Cellesci separent lenveloppe en deux regions chacune delles p ossedant son sp ectre de

valeurs propres Cest linteraction entre ces deux sp ectres qui genere les periodes instables

observees On parle alors de mo des etranges strange mo de

Ces instabilites ont des taux de croissance tres eleves si on les compare a ceux obtenus

p our les pulsations quasiadiabatiques des cepheides Cette caracteristique conduit a des

pulsations violentes qui p ourraient provoquer une forte p erte de masse et les eruptions

observees parmi les LBV

Ces mo deles nont pas ete calcules p our les ob jets froids de type FG car il faudrait

tenir compte de la convection On ne sait pas actuellement si les mo des etranges p euvent

expliquer en partie le comp ortement semiperiodique des hypergeantes jaunes

p our ces ob jets LM etant tres grand le temps thermique est faible et on est tres loin du regime adiabatique

Partie IV

A laide dune appro che semiquantitative de Jager et al ont montre que le

sp ectre des periodes observe dans les hypergeantes p eut sexpliquer par la combinaison de

mo des p similaires a ceux trouves dans les cepheides et de mo des de gravite non radiaux

Ces derniers expliqueraient les plus longues periodes observees

La presence de mo des de gravite semble conrmee par les campagnes dobservations de

Kaufer et al Ce suivi sp ectroscopique de sup ergeantes B tardives et A sur une

duree de cinq ans montre que les frequences typiques deduites des raies sp ectrales sont

trop basses p our etre dues a des mo des p De plus le prol des raies sp ectrales p orte la

signature de mo des nonradiaux Des mo des de gravite dordre l p euvent satisfaire

ces contraintes observationnelles

Sup ergeantes et photometrie de Geneve

Les dierentes echelles de temps presentes dans les etoiles massives necessitent un

suivi photometrique de longue duree avec un echantillonnage heb domadaire Seul une ins

trumentation geree par un unique institut et un programme specique dobservation des

sup ergeantes garanti la continuite des observations

A Maeder et G Burki ont entrepris depuis la n des annees un suivi photometrique

regulier de sup ergeantes de type A a G avec les photometres de lObservatoire de Geneve

En particulier le photometre photoelectrique P installe sur le telescope Suisse de cm

situe a La Silla au Chili et a p ermis de suivre p endant pres de ans la variabilite des

sup ergeantes

Lanalyse et les resultats issus de cet ensemble de donnees tres homogene et de haute

precision sont rep ortes dans les articles cijoints

mV

La contribution au collo que IAU etudie la relation entre lamplitude photome

trique V et le temps caracteristique T qui lui est asso ciee On observe que le rapp ort

V T est constant p our une etoile donnee et quil augmente a mesure que lon considere

des etoiles plus chaudes

Le second article concerne V Centauri lune des sup ergeantes les mieux suivies

parmi lensemble des ob jets observes en photometrie de Geneve On y presente lanalyse

detaillees des parametres stellaires obtenus par les contraintes sp ectroscopiques En outre

lanalyse des courb es de lumieres met en evidence le comp ortement multiperiodique de

letoile La comparaison entre le sp ectre des frequences observe et celui calcule a partir

des mo deles LNA de Schaller montre que cette etoile oscille probablement avec des

mo des g

Le comp ortement photometrique de V Cen et sa luminosite elevee sont des indices

en faveur de sa classication parmi les hypergeantes Mais au sens de Keenan seul

un sp ectre avec des raies de Fraunhofer larges et des raies H en emission p ermettent

une classication denitive

Chapitre

Fig Variation du pro

l H de juil let a jan

vier observee sur CO

RALIE La Sil la Chili Le

spectre est normalise par rap

port au continu sans correc

tion en longueur donde pour

le shift Doppler ou de sous

traction de la raie dabsorption

H La longueur donde de la

raie H a est indiquee

par le trait en pointille vertical

Le prol montre un double pic

en emission et une variation de

lintensite avec le temps

Sp ectre H de V Centauri

Les mesures sp ectroscopiques publiees par Sowel obtenues en fevrier

montrent que le sp ectre de V Cen p ossede une raie dabsorption H completement

remplie et un prol P Cygni inverse

La mise en service du sp ectrographe CORALIE a La Silla Chili en juillet a

p ermis dobtenir un sp ectre de cet ob jet des la n de cette meme annee La particularite

Partie IV

du prol H et la variabilite photometrique de lob jet nous ont incite a commencer un

suivi sp ectroscopique

Les sp ectres H obtenus depuis novembre sont rep ortes sur la gure Un

agrandissement cette region est donne sur la gure Un prol sythetique de la raie dab

sorption H p our des parametres stellaires T K logg F eH

ef f

pro ches de ceux de V Cen est sup erp ose a titre indicatif D Erspamer comm privee

Toutes les mesures obtenues depuis la mise en service de CORALIE montrent deux

voir trois pics en emissions pro che de A Les maxima observes dans la nuit du

mars sont deplaces par rapp ort a la p osition de la raie H en lab oratoire de

kms kms et kms p our les pics dominants bleu et rouge et le pic rouge le

plus faible Le pic bleu est large et asymetrique avec une aile etendue a courte longueur

donde alors que le pic rouge est tres symetrique La p osition du maximum bleu est b eau

coup plus stable que celui du pic rouge Ce dernier est aussi plus variable en intensite

Le rapp ort des maxima observes F F est rep orte sur la gure Si on admet

bl eu r oug e

que la variation observee corresp ond environ a une demie periode alors lechelle de temps

observee environ jours est pro che de la periode photometrique la plus longue

jours

Deux scenarios p euvent etre esquisses p our expliquer le sp ectre H observe Un prol

avec deux pics demissions asymetriques est typique des disques circumstellaires inhomo

genes en rotation Leclipse dune zone de densite plus elevee que la moyenne provoque

des variations dintensite entre les pics cf Telting

La seconde alternative tient compte de lobservations de Sowel o u le prol P Cygni inverse

indique une accretion de gaz par V Cen Lemission rouge dans les sp ectres CORALIE

p ourrait indiquer une p erte de masse variable qui par la suite est accretee et donne lieu

au prol bleu asymetrique La periodicite photometrique de jours serait alors reliee a

la p erte de masse variable de letoile

Notons que les deux phenomenes p euvent co exister dans un scenario de type variable ca

taclysmique la masse ejectee est accretee dab ord dans un disque puis la matiere secoule

en direction de letoile

Cette breve analyse preliminaire doit etre completee par une exploitation quantitative

de lensemble du domaine sp ectral p our etablir le mecanisme a lorigine de la variabilite

sp ectroscopique et sa relation avec les courb es de lumieres

Conclusion et p ersp ective

V Centauri presente une variabilite photometrique semiperiodique damplitude

variable certains mo des disparaissant totalement au cours des annees de suivi photo

metrique dans le systeme de Geneve

Au vu des parametres stellaires le sp ectre de periodes necessite lexistence simultanee de

modes de pression et de gravite ces derniers devant etre necessairement nonradiaux

Chapitre

Fig Prol H mesure le mars

Lechelle des vitesses est indiquee

en haut On distingue clairement les trois

pics en emission a et

A ce qui correspond a des vi

tesses de et kms res

pectivement La position de la raie H

a A est indiquee par le trait ho

rizontal en pointilles Un spectre synthe

tique avec les parametres T K

ef f

logg F eH est donne en

pointilles a titre de comparaison D Ers

pamer communication privee Lemis

sion remplit completement la raie dab

sorption photospherique Lasymetrie du

pic le plus bleu est tres marquee avec

un prolongement etendu a courte longueur

donde

Fig Variation du rapport dintensite

des deux maxima principaux observes dans

la region H Lechelle de temps dune

centaine de jours est du meme ordre que

les periodes observees photometriquement

a jours

La luminosite elevee de V Cen et lobservation des raies demission dans la region

H du sp ectre p ermet de classer denitivement V Cen parmi les hypergeantes selon

la denition de Keenan

Deux a trois pics demission H sont visibles Leur intensite et leur p osition sont va

riables dans le temps Le rapp ort des ux entre le pic bleu et le pic rouge est caracterise

par une echelle de temps semblable a la plus longue periode photometrique observee

Deux scenarios sont p ossibles p our expliquer la structure observee et sa variabilite Le

Partie IV

premier considere un disque circumstellaire inhomogene en rotation le second asso cie le

pic rouge a une p erte de masse variable et le pic bleu a une accretion

La relation entre la variabilite sp ectroscopique et la les periodes photometriques doit

etre clariee retrouveton les meme periodes entre le sp ectre H et la photometrie

Comment varient les dierentes raies

Lanalyse rapide montre que seul H presente des raies imp ortantes en emission Il est

toutefois necessaire da juster le prol des autres raies avec un mo dele p our ecarter de

nitivement la presence dune faible emission

La variabilite des raies doit etre prolonges par une analyse dab ondance notamment des

raies C N et O qui p ermettra de preciser le statu evolutif de lob jet

Par ailleurs il est souhaitable delargir lechantillon de sup ergeantes p our comprendre

les mecanismes impliques dans la variabilite de ces ob jets La base de donnees photo

metriques du systeme de Geneve contient sept autres ob jets similaires p our lesquels on

disp ose dun suivi photometrique unique en terme dhomogeneite de duree et de preci

sion Letude de la variabilite photometrique combinee a des observations spectroscopiques

p ermettrait de repondre en partie aux questions p osee cidessus et delucider les meca

nismes a lorigine de ces instabilites

References

Bohannan B dans Luminous Blue Variables Massive stars transition Ed A

Nota HJGL Lamers PASP Conf Series Vol p

Grenon M dans ITS p

de Jager C Nieuwenhuijzen H MNRAS L

de Jager G AA Review

de Jager C de Koter A Carpay J et al AA

Kaufer A Stahl O Wolf B et al AA

Keenan PC Contr Kitt Peak Natl Obs

Maeder A Rufener F AA

Schaller G dans Confrontation b etween stellar pulsation and evolution ASP

Conf Series vol p

Schaller G dans Analyse de la stabilite au cours de levolution stellaire These

de do ctorat n de la faculte des Sciences de lUniversite de Geneve

Telting JH Heemskerk MHM Hendrichs HF et al AA

Wolf B Kaufer A dans Luminous Blue Variables Massive stars transition Ed

A Nota HJGL Lamers PASP Conf Series Vol p

Nota A Clampin M dans Luminous Blue Variables Massive stars transition

Ed A Nota HJGL Lamers PASP Conf Series Vol p

Chapitre

Reference Burki G Kienzle F Publie dans Astrophysical applications of stellar

pulsation IAU Coll Ed RS Stobie PA Whitelo ck PASP

On the variability of sup ergiant stars

Burki G and Kienzle F

Geneva Observatory Sauverny Switzerland

Introduction

The Iatype sup ergiants of sp ectral type B to G are probably all variable in

radial velocity and luminosity in addition on the average the amplitude of the

variations increases with increasing intrinsic luminosity and are larger for the

earliest and latest sp ectral types Abt Maeder Rufener Burki

et al Grenon The variations are not strictly p erio dic but can

b e frequently describ ed by a characteristic time T ie some kind of most

c

probable p erio d eg Sterken Rufener et al Percy et al

van Genderen et al

It is p ossible to dene a T luminositycolour relation for the sup ergiant

c

stars Maeder Rufener Burki However this relation exhibits a

large disp ersion due to the unprecise luminosity and colour determinations for

these stars and essentially to the fact that each sup ergiant can show very dif

ferent T values Go o d determinations of T require very longterm continuous

c c

photometric monitorings

A new description of the sup ergiant variability

A small group of bright circump olar southern sup ergiant stars has b een selected

for a continuous monitoring from the Geneva station at the ESO La Silla Ob

servatory A rst result on this monitoring was the discovery that V Centauri

GIa is a doublemo de cepheidlike pulsator in addition to its sup ergiant b e

haviour Burki We present here the results of the preliminary analysis

on HD AIaab HD AIa and HD FIaab It is

clearly apparent in Figure that taking into account the highprecision b etter

than millimag and the very go o d temp oral coverage of the data very faint

variations can b e describ ed These data allow to adopt a new description of the

sup ergiant variability on the light curve each increasing or decreasing p ortion

is characterized by V the luminosity variation and by T the duration of

this variation Note that this metho d was already used by Burki et al to

1

describ e the variability of the extreme sup ergiant Sco In Figure are plot

ted the data V vs T On the basis of this small sample we can tentatively

p ostulate that the slop e V T decreases from B to G sp ectral type

In addition at a given sp ectral type the maximum value of V and thus

also of T increases with increasing intrinsic luminosity

A more complete analysis based on a larger sample of sup ergiants ob

served by us in the Geneva photometric system or by various other authors is

in progress

Partie IV

6.2 HD 100198 6.3 6.4 6.5 7850 7900 7950 8000 8050 8100

HJD-2440000

Figure A p ortion of the photometric observations on HD

0.3

0.2

0.1

0

0 50 100 150

Figure Relation b etween the luminosity variations V and the

corresp onding time intervals T for three sup ergiants

Chapitre

References

Abt HA ApJ

Burki G AA

Burki G in The Impact of LongTerm Monitoring on Re

search Eds C Sterken M de Gro ot Kluwer Dordrecht

Burki G Maeder A Rufener F AA

Grenon M in Inside the Stars Eds WW Weiss A Baglin ASP Conf

Maeder A Rufener F AA

Percy JR Barkerville I Trevorrow W PASP

Rufener F Maeder A Burki G AAS

Sterken C AA

van Genderen AM The PS de Winter D Hollander A de Jong PJ van

den Bosch FC Kolkman OM Verheijen MAW AA

Partie IV

Astron. Astrophys. 337, 779–789 (1998) ASTRONOMY AND ASTROPHYSICS

The pulsating yellow supergiant V810 Centauri⋆,⋆⋆

F. Kienzle1, G. Burki1, M. Burnet1, and G. Meynet1 Observatoire de Geneve,` Ch. des Maillettes 51, CH-1290 Sauverny, Switzerland

Received 25 May 1998 / Accepted 22 June 1998

Abstract. The F8 Ia supergiant V810 Centauri is part of a long- 1. Introduction term high-precision photometric monitoring program on long period variables started twenty years ago. Time series analysis of V810 Centauri (=HD 101947 =HR 4511, hereafter V810 Cen) is this unique set of 500 data points, spanning almost fifteen years a yellow supergiant at low galactic latitude (l=295.18, b=-0.64) in the homogeneous Geneva photometric system, is presented. in the direction of Carina spiral arm. Cluster membership, physical parameters and evolutionary sta- The light variability was discovered by Fernie (1976) as a tus of the star are reinvestigated. Radial velocity data do not result of cepheid-like supergiants photometric survey. Eichen- support the cluster membership to Stock 14. Ultraviolet and op- dorf & Reipurth (1979) found a low amplitude variation (0.12 tical spectrophotometry is combined with optical and infrared mag in V ) with a “period” of 125 days (but only two successive photometry to evaluate the physical parameters of the yellow minima were observed). Dean (1980) confirmed the variability supergiant (Teff = 5970 K, Mbol = -8.5, R = 420 R⊙) and of its of V810 Cen, but not the 125 d period. In a preliminary analy- B0 III companion. From theoretical stellar evolutionary tracks, sis of Geneva long-term photometric monitoring, Burki (1994) ∼ an initial mass of 25 M⊙ is estimated for V810 Cen, which is obtained two radial modes at 153 and 104 days with low am- actually at the end of its first redward evolution. plitudes (0.07 and 0.04 mag respectively). However, the high V810 Cen is a multi-periodic small amplitude variable star, residuals suggested that the amplitudes were variable and/or whose amplitudes are variable with time. The period of the main that additional frequencies may be present. mode, ∼156 d, is in agreement with the Period–Luminosity– Colour relation for supergiants. This mode is most probably The pulsation interpretation of the variability was contro- the fundamental radial one. According to the theoretical pul- versial. Indeed, Bidelman et al. (1963) suspected the star to be sation periods for the radial modes, calculated from a linear a spectroscopic binary and this was confirmed by van Genderen non-adiabatic analysis, the period of the observed second mode, (1980) who proposed a B spectral type companion to account ∼107 d, is much too long to correspond to the first radial over- for the UV excess of the G0 Ia star. Therefore, the light varia- tone . Thus, this second mode could be a non-radial p-mode. tion may come from the companion variability rather than the Other transient periods are observed, in particular at ∼187 d. G0 star. This issue was settled with IUE spectra from Parsons The length of this period suggests a non-radial g-mode. Then, (1981). From continuum flux fitting and photometric data he the complex variability of V810 Cen could be due to a mixing found that the G supergiant should be 3.2 mag brighter (in the of unstable radial and non-radial p- and g-modes. V band) than its B companion, thus comforting the cepheid-like pulsation hypothesis for V810 Cen. However, the spectral type of the B companion was still ambiguous: C IV and Si IV ab- Key words: stars: individual: V 810 Centauri – stars: super- sorption lines lead to a B0-B1 Iab-Ib star while continuum flux giants – stars: oscillations – stars: evolution – open clusters and fitting requires a B0.5-B1 III star (see Sect. 3). Since the G star associations: individual: Stock 14 luminosity relies on its companion bolometric magnitude and their magnitude difference, the variable star luminosity is also ambiguous. The perspective of using V810 Cen as a prime candidate Send offprint requests to: F. Kienzle to understand the variability of the massive stars was strength- ⋆ Based on observations collected at the Swiss 40 cm and 70 cm and at the Danish 1.54 m telescopes, at the European Southern Observatory ened by the open cluster membership. Moffat & Vogt (1975) (La Silla, Chile) suggested that V810 Cen is a member of the open cluster ⋆⋆ The photometric data are only available in electronic form at the Stock 14 for which Peterson & FitzGerald (1988) derived CDS via anonymous ftp to cdsarc.u.strasbg.fr (130.79.128.5) or via < EB−V >= 0.26 and V0 − MV = 12.14. But the intrinsic http://cdsweb.u-strasbg.fr/Abstract.html luminosity, derived from the cluster distance, is 0.5 mag fainter Correspondence to: [email protected] when compared to the spectroscopic estimates from IUE data.

Chapitre

780 F. Kienzle et al.: The pulsating yellow supergiant V810 Centauri

In the present paper we re-investigate various aspects of this For further calculation, the annual means of the velocity will be long-period variable star. Sect. 2 is devoted to the discussion used. The values of 13 annual means range from -13.2 km/s to of the membership to the open cluster Stock 14 based on the -20.8 km/s, with standard deviations between 0.5 and 3.5 km/s. cluster members radial velocity. IUE final archive and visual Older measurements of the radial velocity of V810 Cen are: spectrophotometry are used in Sect. 4 to constrain the luminosity +11.7 km/s in 1908 (2 measurements) and +6.9 km/s in 1911 (1 and of the G0 supergiant. The variability measurement) from Campbell & Moore (1928), and -17.4 km/s of V810 Cen is discussed thoroughly on the basis of the Geneva in 1946 (10 measurements), -14.4 km/s (3 measurements) in photometric data, collected over 15 years (Sects. 5 to 8). Finally, 1947 and -10.8 km/s (2 measurements) in 1959 from Bidelman a discussion of the pulsation modes is given in Sect. 9. et al. (1963). If all the radial velocity data are taken into ac- 2. V810 Cen and Stock 14 count, the possible orbits with a γ velocity correspond- ing to the velocity of the cluster members (γ = −6 Moffat & Vogt (1975) postulated that V810 Cen is a member km/s, see Fig. 1) give values for the mass function 3 2 3 2 of the open cluster Stock 14 (C 1141-622). This would strongly f(m) = (a2 sin(i)) /P = (m1 sin(i)) /(m1 + m2) constrain the physical parameters of the supergiant. Unfortu- which are far too large: the values for m1 (B-type component) nately, as we shall see hereafter, this is probably not the case. are larger than 60 M⊙, if we assume an m2 of about 25 M⊙. With the UBV photometry from Moffat & Vogt (1975), If the data obtained in 1908 and 1911 are excluded (these Turner (1982) and Peterson & FitzGerald (1988), collected by are 20.3 A˚ /mm spectra taken on photographic plates), the Mermilliod (1997) in his Cluster Database, and using the stellar remaining velocities are compatible with a constant velocity evolutionary tracks from Schaller et al. (1992), the following (taking into account the pulsation), or with a small amplitude parameters can be derived for Stock 14 : E(B − V ) = 0.26, orbit. But the γ velocity would be close to -16 km/s instead of 7 distance= 2.63 kpc, age= 1.4·10 yr. These values are consistent -6 km/s (cluster velocity). Furthermore, it is noteworthy that with those found by Moffat & Vogt (1975), FitzGerald & Miller our recent data have a mean value (−16.7 ± 2.6 km/s) in good (1983), Lynga (1987) and Peterson & FitzGerald (1988). agreement with the mean value of the data obtained in 1946 Assuming cluster membership, the of and 1947 (−15.8 ± 4.2 km/s), suggesting that the systematic V810 Cen (both components together) would be MV = −7.88, velocity of the system is indeed 10 km/s lower than the mean with an UBV intrinsic color of (B−V )0 = 0.526. According to velocity of the cluster. the analysis of van Genderen (1981), the blue component has an − absolute magnitude of MV = 4.25 and an intrinsic In conclusion, our radial velocity analysis allows to exclude − − of (B V )0 = 0.28 (O9-B0 type star), thus the red supergiant the membership of V810 Cen to the cluster Stock 14. would have MV = −7.84 and (B −V )0 = 0.56, corresponding to a G0Ia type star. With these values, the blue component would be close to the cluster turnoff of the main sequence, whereas 3. The blue companion the red supergiant remains close to the original position of the double system, i.e. close to the blue loop of the evolutionary The existence of a blue companion was suggested by Parsons & track, in the core helium burning phase. Peytremann (1973) and van Genderen (1980) from photometric As we shall see from the analysis of the radial velocity data, data and conclusively proved by Eichendorf et al. (1981) and it is probable that V810 Cen is not a member of Stock 14. The Parsons (1981) on the basis of IUE spectra. radial velocities of 4 bright B-type members of this cluster are From Si IV and C IV line profiles and intensity analy- known: -8 km/s (1 measurement with an uncertainty of at least 5 sis, these authors conclude that the spectral type of this blue km/s) for HD 101994 (Buscombe & Kennedy, 1969), −6.4±1.9 companion is B0-B1 Iab-Ib, i.e. a star of absolute magnitude km/s for the eclipsing SB2 system V346 Cen, HD 101897 (Her- MV ≃ −6. Furthermore, Parsons (1981) fitted synthetic spec- nandez & Sahade (1978), −3 ± 12 km/s (4 measurements) for trum on IUE data and UBVRIJKL photometry and determined HD 101964 (Feast et al., 1957) and −10 ± 21 km/s (5 measure- a V magnitude difference between the two components of ments, the velocity could be variable) for HD 101838 (Feast ∆V ≃ 3.2 (the blue component being fainter). As noted by & Thackeray, 1963). A mean velocity of −6 ± 2 km/s can Parsons, there is an inconsistency between V810 Cen mem- be adopted for the cluster in agreement with the estimation of bership to the cluster Stock 14 and the luminosity class of the Lynga (1987). This value relies strongly on the γ velocity of the companion. Indeed, the absolute magnitude of the two compo- SB2 system V346 Cen from 44 Vr measurements. nents would be -7.8 (V810 Cen) and -4.6 (blue companion) if V810 Cen has 90 radial velocity data points between HJD the membership is accepted and the value ∆V = 3.2 taken into 2 444 621 and 2 449 915 from Coravel spectrophotometer at- account. In that case, the luminosity of the blue companion cor- tached to the 1.54 m Danish telescope in La Silla. The uncer- responds to a giant and not to a supergiant (as it is indicated by tainty on each measurement is about 0.4 km/s, whereas the dis- Si IV and C IV lines). In order to reconcile spectral and cluster persion of the data is much larger, due to the complex pulsation luminosity, Turner (1982) suggested that the B star stellar wind of V810 Cen, which is the only component of the system mea- could be abnormally strong for its luminosity, as it is the case sured with Coravel. The mean velocity is −16.7 ± 2.6 (s.d.). for τ Sco (B0 V) and ξ Oph (O9 V). If the same phenomenon

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F. Kienzle et al.: The pulsating yellow supergiant V810 Centauri 781

Fig. 1. Radial velocities from 1908 to 1995 collected from various Fig. 2. Reddened and scaled Kurucz models (dashed lines) assuming a sources. Only mean values are shown. The important scatter in the last B0 III hot companion. The full line is the sum of the B0 III and F8 Ia set of data is due to V810 Cen pulsation. The fitted orbit (full curve) Kurucz model. IUE and Kiehling’s data (crosses), the flux derived would agree with the 1908-1928 data but is physically unlikely (see from Geneva photometry (filled squares) and IRAS flux (open squares text). in the insert) are also given. The error bars are the upper and lower flux observed in Geneva photometry whereas for IRAS data they represent the estimated error. The arrows indicate upper limits for the flux. applies here, this star could be a giant, with MV ≃ −4.6, in agreement with the membership to Stock 14. However, as noted in the previous section, the radial velocity analysis do not support the membership to Stock 14. Thus, it accessible through the Strasbourg Stellar Data Center. Points appears to us that the most logical solution is to accept : i) the flaged as uncertain by the author have not been used. In the IR luminosity class of the blue companion, probably a giant B0 star domain, the photometric data from IRAS satellite (IRAS Points Source Catalog, 1988) are reliable only at 12 , whereas the (see Sect. 4), and its absolute magnitude MV ≃ −5.1 (Schmidt- µm Kaler, 1981); ii) the V magnitude difference between the two fluxes at 25, 60 and 100 µm are only upper limits. In addition, components, ∆V ≃ 3.3 (see next section). With these values, the photometric measurements in the 7 colors Geneva system have been used to estimate the effect of the variability. the absolute magnitude of V810 Cen is MV ≃ −8.4 and the star is located behind the cluster Stock 14. No detailed study of the interstellar extinction in the UV domain is available towards V810 Cen. Assuming that the star is not too far away from the open cluster Stock 14, which is at 4. Physical parameters of the two components a distance of 2.7 ± 0.2 kpc according to Peterson & FitzGerald Theoretical energy distributions for each of the two compo- (1988), the mean Galactic extinction law of Krel´owski & Papaj nents, taken from the grid of stellar atmosphere models of Ku- (1992) was adopted. This law is suited for stars at 2 to 6 kpc rucz (1994), have been fitted to the observed UV, optical and from the sun. IR spectrophotometric data of V810 Cen (both components to- For each absolutely calibrated flux of the extracted IUE gether). spectra an internal error estimate is given in the MXLO files In the UV domain, three low dispersion, large aperture, (Nichols et al., 1993). The spectra have been corrected for the spectra obtained with IUE satellite and reduced with NEWSIPS systematic deviations described by Bohlin (1996). From his (Nichols & Linsky, 1996) are available in the IUE Final Archive Fig. 1, the following values for the IUE external error have (obtained from NASA Data Archive and Distribution Service), been adopted: 3 %, 5 %, 2 %, and 7 % respectively in the ranges namely lwp6460, lwp28437 and swp26455. The two lwp spec- 1100-1900 A,˚ 1900-2400 A,˚ 2400-3100 A˚ and 3100-3300 A.˚ tra have been averaged in the 2122-3348 A˚ range and the strong For the optical spectrum, Kiehling’s external and internal error chromospheric Si IV and C IV lines in the swp spectrum have estimates have been adopted. not been used since they cannot be well described by the stan- To reproduce the observed composite spectrum, with two dard Kurucz model atmosphere. model atmospheres and the mean interstellar extinction law, In the optical domain, a 10 A˚ resolution spectrum is available seven parameters should be estimated: the effective tempera- in the range 3250 to 8600 A˚ (Kiehling, 1987). These data are ture, gravity and angular diameter for each star and the color

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782 F. Kienzle et al.: The pulsating yellow supergiant V810 Centauri

Table 1. Temperature estimates for 3 standard supergiants compared to the values derived by Evans & Teays (1996). Our temperatures are, in average, 100 K higher than Evans & Teays estimates.

Star Sp. type E(B − V ) Teff Teff ∆ log Teff Evans & Teays This paper α Per F5Iab 0.04 6 270 6 430 0.011 β Aqr G0Ib 0.03 5 560 5 660 0.008 9 Peg G5Ib 0.13 5 110 5 170 0.005

Table 2. Parameters for various fits to IUE and visible spectra. The microturbulence is set to 4 km/s and solar metallicity is assumed. The color excess is fixed to E(B − V ) = 0.26. Fixed parameters are quoted with an f. The best fit is achieved for a B0 III and F8 Ia couple.

2 Sp Teff,1 f log g1 f C1 Teff,2 log g2 C2 χ O9 V 33 000 4.0 20.286 6 070 1.2 17.204 2983 B0 V 30 000 4.0 20.160 6 040 1.0 17.198 3087 B1 V 25 400 4.0 19.893 5 960 0.4 17.182 3654 O9 III 32 000 4.0 20.249 6 060 1.1 17.202 2975 B0 III 29 000 3.5 20.119 6 010 0.7 17.190 2539 B1 III 24 000 3.5 19.812 5 905 0.0 17.171 4236 O9 Iab 32 600 4.0 20.271 6 060 1.1 17.203 2979 B0 Iab 25 000 3.0 19.898 5 910 0.0 17.171 4015 B1 Iab 20 800 3.0 19.587 5 810 0.0 17.151 9278 B2 Iab 18 500 3.0 19.387 5 760 0.0 17.143 12405

0 th where Fi and Fi are the unreddened observed and theoret- ical fluxes at the wavelength λi, and σi is the error estimates obs obs on log(Fi ), where Fi is the observed, reddened, flux. To compare the observed and theoretical fluxes the former has been resampled at the model frequencies. The theoretical flux is given by:

th mod −C1 mod −C2 Fi = Fi (T1, g1) 10 + Fi (T2, g2) 10

mod where Fi (T, g) is the flux from Kurucz’s atmosphere models at λi for given values of Teff and log g. The indices 1 and 2 refer respectively to the blue and red (V810 Cen) components. The Kurucz’s models used are those with the solar abundance and a microturbulence of 4 km/s, well suited for supergiants. The parameter C is related to the stellar angular diameter θ through:

θ = 2 · 2.06 108 10−0.5 C milliarcsec (2)

The unreddened observed flux is given by: Fig. 3. V810 Cen position in the HR diagram assuming a B0 III hot ◦ 0 obs companion. The “error bars” corresponds to 250 K and 0.5 mag. log(Fi ) = log(Fi ) + 0.4 Ai (3) Evolutionary tracks are from Meynet et al. (1994) and the instability strip (dashed lines) is from Chiosi et al. (1993). Linear non-adiabatic where Ai is the interstellar extinction in magnitude, calculated stability analysis has been performed on nine models (diamonds) on from the extinction law of Krel´owski & Papaj (1992), assuming the 25 M⊙ track (see also Table 7). Dotted lines are the iso-periods R = AV /E(B − V ) = 3.1. in the 50 to 200 days range (25 days step) for the fundamental mode To estimate the accuracy of the present method, we used calculated from Schaller (1990). the spectrophotometric data from Glushneva et al. (1992) for 3 supergiant stars: α Per, β Aqr and 9 Peg. Their parameters have excess. The estimate has been performed through a standard been derived by Evans & Teays (1996) on the basis of ultravi- least squares procedure minimizing the following quantity: olet measurements (IUE data), optical and infrared photometry [log(F 0) − log(F th)]2 (BVRIJHK bands). We have adopted the same values for the χ2 = i i (1) σ2 i i X

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F. Kienzle et al.: The pulsating yellow supergiant V810 Centauri 783 gravity and the microturbulence as Evans et al. (log g = 1.5 and Table 3. Variation of the χ2 with respect to E(B − V ) if a B0 III ξ =4 km/s for the 3 stars). Table 1 shows that our tempera- companion is assumed (see Table 2). The microturbulence is set to 4 tures are slightly larger than Evans et al. values by 100 K on the km/s and solar metallicity is assumed. average. However, the mean difference is small, less than 0.01 2 in log Teff , i.e. less than one spectral subclass. We adopt that E(B-V) χ C1 Teff,2 log(g2) C2 value of 100 K for the typical uncertainty of our temperature 0.20 2795 20.314 5 890 1.1 17.216 determinations of V810 Cen. 0.22 2581 20.249 5 930 1.0 17.207 According to Eichendorf & Reipurth (1979) and Turner 0.24 2495 20.184 5 970 0.9 17.199 (1982) the blue component of V810 Cen is in the ranges B0-B1 0.26 2639 20.119 6 010 0.7 17.190 in spectral type and V-Iab in luminosity class. The parameters 0.28 2721 20.054 6 040 0.6 17.181 0.30 3069 19.988 6 070 0.5 17.171 Teff,1 and log g1 of the blue component were fixed, and the mini- mization of the χ2 value was performed with the free parameters C1, Teff,2, log g2 and C2. The computed ranges in spectral type components can then be placed in the log L vs. log Teff diagram and luminosity class for the blue component were O9-B2 and (see Fig. 3) together with the evolutionary tracks from Meynet V-Iab. In a first step, the color excess was fixed to 0.26, the et al. (1994). Initial masses of 25 ± 5 M⊙ can be derived for mean value for the cluster Stock 14. Table 2 shows that the best both components. fit is achieved for a blue component of type B0 III. The corre- As already noted by Eichendorf & Reipurth (1979), sponding values for the red component are Teff,2 = 6 010K and V810 Cen is located near the blue edge of the instability strip (in log g2 = 0.7, corresponding to an F8 supergiant. Fig. 3 the limits of the strip for the fundamental mode, dashed In a second step, the color excess was varied from 0.20 to lines, are from Chiosi et al. (1993)). 0.30, for the same parameters of the blue component, i.e. those With the values of the absolute magnitude of both compo- 2 of a B0 III star. As shown by the χ values in Table 3, the fitting nents and of the mean visual (V = 5.021), procedure is weakly dependent on the color excess value : any we derive for V810 Cen a distance of 3.3 to 3.5 kpc (for E(B- value of E(B−V ) between about 0.20 and 0.28 can be accepted. V) in the range 0.28 to 0.24). Thus V810 Cen is located 0.6 to From the relation : 0.8 kpc behind the stellar cluster Stock 14. Is this location in contradiction with the color excess values (0.26 for Stock 14, log(R2/R1) = 0.5(C1 − C2) (4) 0.20-0.28 for V810 Cen) ? The answer is no, because Stock 14 we derive the radius ratio R2/R1 = 31.1 which clearly is non-uniformly reddened. For the member stars of the clus- indicates that the luminosity class of the red component is Ia. ter, Peterson & FitzGerald (1988) found a standard deviation Thus, the best solution for the two components of V810 Cen of 0.021 on the individual values of E(B − V ). This value is : corresponds to a 3σ interval in E(B − V ) of 0.19-0.32. More- over, the two stars of Stock 14 which have the lowest reddening, Blue component : B0 III, Teff = 29 000 ± 1 000 K E(B −V )=0.18 (star 26) and 0.21 (star 27) according to Turner Red component : F8 Ia, Teff = 5 970 ± 100 K (1982), are located in the sky very close to V810 Cen (stars 33, 34 and 35, are also close, but cannot be used because of their This solution is plotted in Fig. 2 where reddened model unreliable photometric data). fluxes (dashed lines) and their sum (full line) are compared to the fluxes in the 7 Geneva passbands (full boxes, computed ac- 5. The photometric data cording to Rufener & Nicolet, 1988). Furthermore, IRAS pho- tometry is available for the point source 11410-6212 associated V810 Cen was measured 512 times in the seven filters of the to V810 Cen and it is compared to the model in the insert. The er- Geneva Photometric system (Golay, 1980; Rufener, 1988) from ror bars, associated with Geneva photometry, are the maximum JD 2 444 544 (Nov. 1980) to 2 450 051 (Dec. 1995) with a lack and minimum observed fluxes, while those plotted at 12 µm are of observations from 2 446 638 to 2 447 861 (see Fig. 4a and b). the 16 % uncertainties quoted in the IRAS point source cata- These data come from the successive Swiss telescopes (40 cm logue. Those data marked by an arrow are upper limits fluxes. and 70 cm) at ESO La Silla Observatory (Chile), equipped with The absolute and bolometric magnitudes have been derived the P7 photoelectric photometer (Burnet & Rufener, 1979). The from the spectral type (Lang, 1992) for the blue component data reduction has been made according to the method described and using ∆V = 3.3 for the red component (V810 Cen). The by Rufener (1988). Only the 499 measurements having weights values of the stellar radii have been calculated from Teff and in magnitude (Q) and in colors (P) larger than 0 have been used. Mbol. Thus we have : The photometric data are available in electronic format at the CDS via anonymous ftp to cdsarc.u.strasbg.fr (130.79.128.5) or Blue comp. : MV = −5.1,Mbol = −8.0,R = 14 R⊙ via http://cdsweb.u-strasbg.fr/Abstract.html Red comp. : MV = −8.4,Mbol = −8.5,R = 420 R⊙ Table 4 displays the mean magnitude values and rms for the 7 filters for V810 Cen and 3 standard stars. The corrected 2 2 Note that the ratio R2/R1 is 29.8, very close to the value rms value σ0 for V810 Cen is given by σ0 = σ −[(1/3)(σs1 + 2 derived above from the values of the parameter C. The two σs2 + σs3)] , where σ is the rms of V810 Cen (σ0 differ from

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784 F. Kienzle et al.: The pulsating yellow supergiant V810 Centauri

6. The photometric variability

Three methods have been used to analyze the variability of V810 Cen :

– The Date Compensated Discrete Fourier Transform DCDFT described by Ferraz-Mello (1981). This method avoids the missmeasurement of the amplitudes and mean magnitude encountered when the classical Discrete Fourier Transform (Deeming, 1975) is applied to unevenly spaced data (see Foster, 1995, 1996a).

– The CLEANEST method of Foster (1995). The spurious peaks in the Fourier analysis induced by the data sampling are eliminated by an iterative deconvolution process. The iteration has been stopped when the residual peaks in DCDFT were below the 1% confidence level limit according to Foster (1996a).

– The Weighted Wavelet Z-transform method (WWZ) of Foster (1996b). Schematically, the data are weightened with Fig. 4a and b. Geneva photometric data for V and [B-V]. The dashed a gaussian function (with σ ≃ 200 d to 300 d in our present line in a shows the long-term brightening of 0.0091 mag/y. case) centered at a given time τ. The Fourier Transform is then performed for successive τ values and the WWZ maximum (WWZmax) indicates the dominating frequency ν(WWZmax) σ by less than 0.001). At this stage, the essential characteristics (noted hereafter νmax). The amplitude of νmax is estimated of the variability of V810 Cen is : i) an increase of σ0, thus by the means of the Weighted Wavelet Amplitude statistics of the global amplitude from G to B1 filters; ii) an amplitude (WWAmax). The WWZ method allows to analyze the changes in U smaller than in B1, B and B2. This apparent decrease of in amplitude or/and frequency of the light curve. the amplitude in U is due to the constant flux from the B-type component, which contribute significantly to the total flux only In order to check the period and amplitude variabilities, the in this filter. data have been splited into two samples: sets 1 and 2 span the Our monitoring of V810 Cen can be characterized as fol- ranges in HJD 2 444 544–2 446 639 and 2 447 860–2 450 051 re- lows : spectively (see Fig. 4a and b). A careful examination of the data – Three measurements have been obtained in February and shows that the observed variations cannot be simply described March 1976, and in February 1977 (HJD from 2 442 817 to as a stable, multiperiodic function. The main characteristics of 2 443 182). the variability of V810 Cen during our survey are the following : – From October 1980 to July 1986 (HJD from 2 444 544 to 2 446 639), the air mass of the measurements was restricted – Long-term variation : the mean luminosity of the to values smaller than about 1.7. Thus the star was measured star increased regularly from February 1976 to July 1986 each , only between November and July. On the average, (see Fig. 4a and b). The rate of brightening was roughly 25 measurements per year were obtained. 0.009 mag/year. Since November 1991, the mean luminosity – From December 1989 to October 1991 (HJD from remained constant. 2 447 860 to 2 448 559), a peculiar observational effort was done in order to have a monitoring as continuous as possible (the star – Modes at ∼156 and ∼107 days : Figs. 5a and b is observable during the whole year from La Silla). On the av- present the DCDFT for both sets. We note two main peaks at erage, 9 measurements per month were obtained. These data frequencies 0.0064 and 0.0093 d−1. The frequency difference are shown in Fig. 6a. Variations with a characteristic time in is close the 1 y−1 alias (≃ 0.00274 d−1), suggesting that one of the 100-150 days range are clearly exhibited. In addition, the these may be an alias. However both of them are real because amplitude is variable. they are kept by the CLEANEST iterative method. – From November 1991 to December 1996 (HJD from 2 448 590 to 2 450 051), the monitoring was less intensive. Due – Other modes : the CLEANEST spectra (Figs. 5c and d) to several periods without data, the average number of measure- reveal a third period at 115 d for set 1, and five new periods at ments per month is 3. 89, 129, 167, 185 and 234 days for set 2. These peaks appear thanks to the better time sampling of the second set.

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F. Kienzle et al.: The pulsating yellow supergiant V810 Centauri 785

Table 4. Weighted mean value and rms of the 499 measurements of the 7 magnitudes of V810 Cen in the Geneva Photometric System. The rms is also given for 3 standard stars measured during the same nights than V810 Cen.

Filter UB1 BB2 V 1 VG λ0 [A˚ ] 3464 4015 4227 4476 5395 5488 5807 V810 Cen Mean mag. 6.797 6.155 5.035 6.323 5.785 5.021 6.005 V810 Cen corrected rms (σ0) 0.055 0.081 0.070 0.062 0.046 0.044 0.040

HD 93540 rms (σs1) 0.0070 0.0061 0.0057 0.0058 0.0050 0.0043 0.0048 HD 94510 rms (σs2) 0.0083 0.0065 0.0060 0.0058 0.0048 0.0040 0.0048 HD 102350 rms (σs3) 0.0068 0.0056 0.0047 0.0049 0.0044 0.0035 0.0046

Table 5. Frequency, period and amplitude estimate from CLEANEST for set 1 (HJD 2 444 544–2 446 639) and 2 (HJD 2 447 860–2 450 051).

Frequency [c/d] Period [d] Amplitude [mag.] Set 1 0.00641±2e-05 156.0±0.5 0.028±0.002 0.00964±2e-05 103.7±0.2 0.028±0.002 0.00873±3e-05 114.6±0.4 0.019±0.002 Set 2 0.00668±2e-05 149.8±0.2 0.036±0.002 0.00912±3e-05 109.6±0.2 0.024±0.002 0.01119±3e-05 89.4±0.2 0.020±0.002 0.00541±3e-05 184.8±0.5 0.024±0.002 0.00597±2e-05 167.4±0.4 0.025±0.002 0.00428±4e-05 233.5±1.3 0.015±0.002 0.00777±5e-05 128.7±0.5 0.013±0.002

A curve of the form :

n f(t) = Ai cos[2πνi(t − t0) + φi] (5) i=1 X has been fitted to the observations in sets 1 and 2 and the Fig. 5. a,b resulting amplitudes are given in Table 5. The residual Date-compensated discrete Fourier transform (DCDFT) am- plitudes for sets 1 and 2. c,d CLEANEST for sets 1 and 2, it is a standard deviation is 0.019 mag for both sets, a quite large combination of the subtracted periods and amplitudes (vertical bars value compared to the accuracy of our measurements (0.004 each labeled with their period) and the DCDFT of the residuals (full mag, see Table 4). As we shall see in the following, this is due line). CLEANEST has been applied until all the peaks of the DCDFT to amplitude or/and period variation. power are below the 1 % confidence level limits (computed according to Foster, 1996a).

7. Analysis of the mode variations amplitude WWAmax are shown as solid lines in Figs. 6b and c.

The data density is large enough in set 2 (see Fig. 6a) to The main points revealed by this analysis are : allow an analysis of the variations of the frequencies and/or amplitudes of the dominant modes. Two kinds of analysis have 1. The mode at ∼107 d (∼ 0.0093 d−1) is the most important been done : one before HJD 2 448 400, while the mode at ∼156 d (∼ 0.0064 d−1) dominates afterwards (with short exceptions – DCDFT method is performed in five successive intervals. around HJD 2 449 500, 2 449 580 and 2 449 950). At the end In each of them (see Fig. 6a), the three most important modes of our survey, it appeared that the mode at ∼107 d was again have been identified and their frequencies and amplitudes are the most significant one (see Fig. 6b). plotted as full symbols in Figs. 6b and c (the decreasing am- 2. The amplitude of the most important mode varies almost plitude are symbolized with triangles, squares and dots respec- continuously. However, a stable amplitude at ∼0.06 mag tively). was observed in the HJD interval 2 448 700–2 449 100, for – WWZ method described previously is applied to the the mode at ∼156 d (see Fig. 6c). entire interval. In our case, the WWZ method gives reliable 3. The DCDFT analysis (Fig. 6b) shows that a mode at ∼ −1 results only for the mode with the largest power (WWZmax). 0.0045 − 0.0055 d (period between 225 and 180 d) is The variations of the dominating frequency νmax and its always present, but is never the most important one.

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786 F. Kienzle et al.: The pulsating yellow supergiant V810 Centauri

Fig. 6. a,b V-band photometry for data set 2, with subset division (ver- Fig. 7a–d. Light and color curves of the two main modes at 107.4 d tical dotted lines). c,d dominating frequencies (WWZ maximum) for (time interval: HJD 2 447 850-2 448 400) and 156.4 d (time interval: a given “mean time” τ and its corresponding amplitude WWA (full HJD 2 448 400-2 449 400). lines). Triangle, square and dot symbols (sorted according to decreas- ing amplitude) are the tree main frequencies found with DCFT analysis for each subset shown in a. with odd (∆φ = 0) or even (∆φ > 0) values of the spherical harmonic order l. The third mode, at ∼187 days, shows a clearly positive value In conclusion, V810 Cen is a multi-periodic small ampli- of ∆φ. This might indicate a non-radial quadrupole mode (l = tude variable star, whose periods and amplitudes are vari- 2). However, due to the amplitude and period changes in the able with time. The periods of the two dominant modes are modes of V810 Cen, the mode identification must not be made ∼ ∼ 156 and 107 d. The 7 years intensive survey (1989-1996) on the basis of ∆φ values only (see next section). also reveals a third mode, with a period in the range 180-225 d. When the time interval is short enough and the monitoring sufficiently dense, very good fitted light and color curves can 8. The light and color curve parameters be achieved. This is illustrated in Fig. 8a and b, for the interval in HJD 2 447 850–2 448 150 (the first interval in Fig. 6a). The The amplitude ratios and the differences in phase between the solid curve in Fig. 8a and b represents a fit with 3 modes, the − light V and color [B V ] curves are interesting for the variability most important one being at ∼ 107 d. The residual standard description, in particular for the mode identification. Because of deviation of the observed values around the fitted curves are the multiperiodic character of the light curve and of the ampli- 0.0050 mag in V and 0.0046 mag in [B −V ]. Thus, in that case, tude variation described in the previous sections, the amplitude the three modes describe completely the variability of V810 Cen and phase of the principal modes have been fitted in various time (see Table 4). intervals through Eq. (5), setting the number of frequencies (n) to 3. According to Fig. 6, the parameters of the mode at ∼107, 9. The origin of the variability ∼156 and ∼187 d have been calculated respectively in the time 9.1. Comparison with supergiants and cepheids calibrations intervals in HJD 2 447 850–2 448 400, 2 448 400–2 449 400 and 2 447 850–2 450 100. The results are given in Table 6. The light – The Period–Luminosity–Colour PLC relations. The and color curves for the two principal modes at ∼107 and ∼156 largest amplitude period (∼156 d) is in very good agreement days are shown in Fig. 7a–d. As we see, the light and color with the empirical PLC relations for yellow supergiants. variations are clearly in phase, i.e. the star is bluer when brighter. Taking the parameters derived in Sect. 4, Mbol = −8.5 and This is an indication of cepheid-like pulsation nature. However, Teff = 5970 K, the relation from Maeder & Rufener (1972), it must be noted that, taken into account the uncertainties on log P = −0.346Mbol−3 log Teff +10.60, gives P = 163 d. ∆φ in Table 6, the values of the phase difference φV − φB−V Furthermore, assuming an evolutionary mass of ∼20 M⊙ can be slightly negative, zero or slightly positive. According (see the end of this section), the relation from Burki (1978), to Balona & Stobie (1979, 1980), this indicates that these two log P = −0.38Mbol −3 log Teff −0.5 log M +10.93, gives modes can be radial (∆φ < 0), but could also be non-radial, P = 152 d.

Partie IV

F. Kienzle et al.: The pulsating yellow supergiant V810 Centauri 787

Table 6. Parameters of the highest amplitude variability modes according to Eq. (5) in various time intervals.

Period [d] Frequency [c/d] HJD interval V Amp. AV [B − V ] Amp. AB−V AV /AB−V ∆φ = φV − φB−V 107.4 0.00931 2 447 850-2 448 400 0.034 ±0.001 0.017±0.001 2.01 -0.003 ±0.014 156.4 0.00639 2 448 400-2 449 400 0.059 ±0.003 0.044±0.003 1.34 -0.014 ±0.018 186.7 0.00536 2 447 850-2 450 100 0.022 ±0.002 0.014±0.002 1.52 0.071 ±0.038

9.2. Theoretical periods of the the radial modes – Stellar models with “standard” mass loss rate. Lovy et al. (1984) and Schaller (1990) have calculated the pul- sation periods for the fundamental radial mode and the first two overtones, from a linear non-adiabatic analysis. Schaller’s analysis is based on the massive supergiant mod- els from the grid of evolutionary tracks of massive stars by Schaller et al. (1992). In these models, the dependence of the mass loss rate on L and Teff is that given by de Jager et al. (1988), called hereafter the “standard” mass loss rate. Schaller (1990) derived a theoretical PLC rela- tion, log P = −0.38Mbol − 3 log Teff + 10.60, for the fun- damental radial mode which predicts a period P0 = 140 d for V810 Cen. This value is valid for models cooler than log Teff = 4.1 and in the phase of helium burning. – Stellar models with “high” mass loss rate. Meynet et al. (1994) have calculated a new grid of evolutionary stellar models, by adopting a “high” mass loss rate, i.e. a rate en- hanced by a factor of two with respect to the “standard” mass loss rate. Various comparisons with observations of Fig. 8a and b. Three-frequency fit (0.00942 c/d, 0.00488 c/d and high-mass stars support the high-mass loss grid of stellar − 0.01232 c/d) for V and [B V ] (a and b respectively). Data are re- models (see Maeder & Meynet, 1994). The linear non- sampled in 3 days wide bin to homogenize the sampling. adiabatic pulsation code of Schaller (1992) has been applied to various 25 M⊙ models, at the edge of the first redward evolution, close to V810 Cen position. The result of these The agreement is not so good with the Period–Luminosity calculations is presented in Table 7 for the lower (redward relation for galactic cepheid stars (Gieren et al., 1993) : evolution) and upper (blueward evolution) tracks. A funda- MV = −1.371 − 2.986 log P (scatter : 0.26). Using the mental mode period of 157 d is obtained for the blueward MV value obtained in Sect. 4, the predicted period is 226 d. evolution at log Teff = 3.750 and log L/L⊙ = 5.342, that is This discrepancy with the observed period (∼156 d) is quite 0.004 dex away from values derived in Sect. 4 for V810 Cen normal since V810 Cen is not located in the center of the (log Teff = 3.78, log L/L⊙ = 5.3). Due to a strong mass loss cepheid instability strip, but rather in its blue border. For at the beginning of the blueward evolution, the mass has that reason, a color term is necessary in the PLC relation for decreased to 20 M⊙. supergiants (see Burki, 1978). Thus, the observed main mode is in agreement with the observations concerning 9.3. Interpretation of the main modes pulsating supergiants. – The Period–Radius relation for cepheids. Gieren et al. – The observed main period at ∼156 d. This observed pe- (1989) have established such a relation on the basis of riod is in good agreement with the theoretical prediction 101 classical cepheids in the period range 3–45 d, stud- for models with “high” mass loss rate (157.2 d). Thus, the ied from the visual brightness technique : log R = 1.108 + main observed period of V810 Cen (∼156 d) can be ex- 0.743 log P (scatter σ = 0.071). It is noteworthy that, despite plained by a pulsation in the radial fundamental mode ∼ the very large value of its main period ( 156 d), which is of a supergiant with an initial mass close to ∼ 25 M⊙ . well outside the period range covered by the classical Galac- The evolutionary mass of V810 Cen must be ∼ 20 M⊙. tic cepheids, the radius of V810 Cen found in Sect. 4 (log R – The observed second period at ∼107 d. The predicted = 2.62) is in agreement with this global relation for cepheids periods of the first two radial overtones (P1 = 82.0 d, P2 = (log R = 2.74), the difference being only 1.6 σ. This agree- 56.3 d, see Table 7) are much too small to explain this period. ment is a strong support for a cepheid–like pulsation of The period ratio of the observed two dominant modes is this main mode, i.e. a fundamental radial mode. 0.69, while the predicted ratios are P1/P0 = 0.52, P2/P0

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788 F. Kienzle et al.: The pulsating yellow supergiant V810 Centauri

= 0.36, P2/P1 = 0.69. This last value could suggest that Stock 14 membership hypothesis of V810 Cen. To be consis- V810 Cen pulsates in the first and second radial overtones. tent with the spectrophotometric data, the star has to be beyond However, in that case, the fundamental radial period would Stock 14, at 3.3 to 3.5 kpc from the sun. be ∼350 d. This period would require a very high luminosity, IUE and visible spectrophotometry together with Kurucz Mbol ≃ −9.5, which is difficult to postulate for a F8 Ia star. atmosphere models have been used to estimate the physical Since, in addition, this very large period is not observed, we parameters of the red supergiant : Teff = 5 970 ± 100 K, conclude that the observed second main period cannot be MV = −8.4,Mbol = −8.5,R = 420 R⊙, spectral type F8 Ia. a radial mode and, thus, a non-radial p-mode is the most This star is about 3.3 mag brighter than its B0 III companion. natural explanation. Thus, the observed variability is due to the red supergiant. – The observed third period at ∼187 d. This period is larger The derived temperature and luminosity place the star at the than the main mode at ∼156 d. With the hypothesis that the blue edge of the classical cepheids instability strip. The initial main mode is the radial fundamental pulsation, we have to mass was ∼ 25 M⊙ while the evolutionary mass ought to be conclude that the observed third period cannot either be a close to ∼ 20 M⊙. radial mode and, thus, a non-radial g-mode is to be pos- The high-precision long-term photometric monitoring in the tulated. Non-radial g-modes have already been suggested Geneva system reveals various types of variability : in supergiants by Maeder (1980) or de Jager et al. (1991), and are probably present in the case of yellow hypergiants – A long-term increase of the luminosity from February 1976 like ρ Cas (Lobel et al., 1994). to July 1986. – A multimode pulsation behavior, with periods and ampli- As noted above, the period ratio of the observed two domi- tudes variable with time (in the range 0.02 to 0.06 mag). nant modes is 0.69, thus very close to the values of the double- The main modes are : mode cepheids pulsating in the radial fundamental mode and – A dominant ∼156 d period, identified as the fundamental first overtone with P1/P0 in the 0.696–0.711 range (Balona, radial mode. Its period value is in good agreement with 1985). However, V810 Cen has a high mass, and therefore its the fundamental radial period derived from theoretical P1/P0 value is lower than the ratio observed for “low mass” non-adiabatic linear pulsation analysis. double-modes cepheids (see Table 7). The similarity between – The second mode with a period of ∼107 d, which is the observed value of 0.69 and the 0.696–0.711 range for double- most probably a non-radial mode, may be a p-mode. modes cepheids is at the origin of a wrong conclusion, i.e. – The third mode with a period of ∼185 d, which could V810 Cen is a double-mode cepheid in addition to its super- be a non-radial g-mode. giant characteristics (Burki, 1994). – Various other secondary modes have been detected during a ∼ An alternative interpretation associating the 187 d period time interval of high density measurements, at 89, 129, 167, to the radial fundamental has also been considered; then the 185 and 234 d. other modes would be non-radial p-modes. However, this alter- native is unlikely because, if the fundamental mode is excited, it Are radial and non-radial p- and g-modes simultaneously should have the highest amplitude and this is not the case for the present in V810 Cen ? This is a quite fundamental question be- ∼187 d period (the highest amplitude mode is the ∼156 d pe- cause this supergiant would then be the first known star exhibit- riod). Furthermore, the (marginally significant) positive phase ing such a pulsational behavior. In our opinion, to answer this shift does not support that hypothesis neither and there are strong question, new hard and long-term work has to be done in the four evidences for the radial nature of the ∼156 d period. following directions : i) New linear and non-linear non-adiabatic Our present conclusion, based on a very long-term pho- stability calculations have to be done, based on well-adapted tometric monitoring, is that V810 Cen could be a supergiant supergiant models; ii) High resolution (R≃40 000) long-term star exhibiting the three types of pulsation modes : radial fun- spectroscopic monitoring must be organized in order to follow damental mode (main mode at ∼156 d), non-radial p-mode the line profile variations; iii) A long-term radial velocity mon- (second mode at ∼107 d) and non-radial g-mode (third mode itoring would help to determine the parameters of the orbit and at ∼187 d). If this conclusion is correct, V810 Cen would be the of the components; iv) The photometric long-term monitoring first known case of a star showing such a diversity of pulsational must be continued in parallel to the spectroscopic survey. characteristics. Acknowledgements. We would like to express our warm thanks to all the observers at the Swiss 70 cm in La Silla during the past 20 years. 10. Conclusion This very long-term monitoring has been successful, thanks to their assiduity, maintained even with an air mass larger than 3.5 ! We also Radial velocities, spectrophotometry and Geneva photometry thank our colleagues for the radial velocity measurements at the Dan- data have been used to discuss the evolutionary status and pul- ish 1.54 m in La Silla. We are grateful to Gerard´ Schaller for pro- sation modes of the yellow variable supergiant V810 Cen and viding us with its non-adiabatic instability code. We would like to its B-type companion. thank T. Aikawa, W. Glatzel and A. Gautschy for fruitful discussions Radial velocities have been collected from the Coravel about supergiants pulsations as well as J. Matthews and G. Foster for database as well as from the literature. They do not support the their comments on the time serie analysis. The Centre de Donnees´

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F. Kienzle et al.: The pulsating yellow supergiant V810 Centauri 789

Table 7. Periods and growth rates (η) from linear non-adiabatic stability analysis of stellar model with “high” mass loss rate. Positive η indicate unstable modes.

L M log(Teff ) log( ) P0 [d] η0 P1 [d] η1 P2 [d] η2 P1/P0 L⊙ M⊙ Redward 3.783 5.293 22.3 107.88 -0.213 50.92 0.134 33.29 -0.346 0.47 evolution 3.769 5.302 22.2 112.51 -0.018 56.93 0.141 39.92 -0.176 0.51 3.759 5.309 22.2 123.04 0.008 64.54 0.146 44.67 -0.159 0.52 3.752 5.320 22.1 129.62 0.040 69.98 0.148 47.77 -0.177 0.54 3.748 5.321 21.7 132.03 0.068 72.66 0.143 49.37 -0.192 0.55 Blueward 3.744 5.330 20.6 137.43 0.095 76.51 0.130 52.11 -0.224 0.56 evolution 3.750 5.342 16.6 157.17 0.127 81.99 0.090 56.25 -0.489 0.52 3.761 5.345 14.9 165.45 0.246 79.22 0.052 53.16 -0.829 0.48 3.776 5.346 13.7 179.70 0.041 79.33 0.230 52.18 -1.900 0.44

Astronomiques de Strasbourg (CDS) and NASA Data Archive and Kiehling, R., 1987,A&AS 69, 465 Distribution Service (NDADS) database are greatly acknowledged for Krel´owski, J., Papaj, J., 1992, Acta Astronomica, 42, 233 providing us with V810 Cen spectra. This work has been partly sup- Kurucz, R.L., 1994, CD-ROM 19 (Solar abundance atmosphere models ported by the Swiss National Science Foundation. for 0,1,2,4,8 km s−1) Lang, K.R., 1992, Astrophysical Data, Springer-Verlag Lobel, A., de Jager, C., Nieuwenhuijzen, H. et al., 1994, A&A 291,226 References Lovy, D., Maeder, A., Moels¨ A., Gabriel M., 1984, A&A 133, 307 Balona, L.A., Stobie R.S., 1979, MNRAS 189, 649 Lynga, G., 1987, Catalogue of Open Cluster Data, fifth edition, Lund Balona, L.A., Stobie R.S., 1980, MNRAS 190, 931 Observatory Balona, L.A., 1985, The Double-Mode Cepheids, in “Cepheids : theory Maeder, A., Rufener, F., 1972, A&A 20, 437 and observations”, IAU Coll. 82, Ed. B.F. Madore, Cambridge Maeder, A., 1980, A&A 90, 311 Univ. Press, Cambridge, p. 17 Maeder, A., Meynet, G., 1994, A&A 287, 803 Bidelman, W. P., Sahade, J., Frieboms-Conde, H., 1963, PASP 75, 524 Mermillod, J-C., 1997, private comunication Bohlin, R.C., 1996, AJ 111, 1743 Meynet, G., Maeder, A., Schaller, G., et al., 1994, A&AS 103, 97 Burki, G., 1978, A&A 65, 357 Moffat, A.F.J., Vogt, N., 1975, A&AS 20, 125 Burki, G., 1994, NATO ASI Series, vol. 436, 247 Nichols, J., Garhart, M.P., De La Pena,˜ M.D., et al., 1993, IUE New Burnet, M., Rufener, F., 1979, A&A 74, 54 Spectral Image Processing System. Information Manual: low- Buscombe, W., Kennedy P. M., 1969, MNRAS 143, 1 dispersion data, version 1.0, Goddard Space Flight Center Campbell, W.W., Moore, J.H., 1928, Pub. Lick Obs. 16, 174 Nichols, J., Linsky, J., 1996, AJ 111, 517 Chiosi,C., Wood, P.R., Capitanio, N., 1993, ApJS 86, 541 Parsons, S.B., Peytremann, E., 1973, ApJ 180, 71 Dean, J.F., 1980, I.B.V.S. 1892 Parsons, S.B., 1981, ApJ 245, 201 Deeming, T.J., 1975, Astrophys. Space Sci. 36, 137 Peterson, C.J., FitzGerald, M.P., 1988, MNRAS 235, 1439 Eichendorf, W., Reipurth, B., 1979, A&A 77, 227 Rufener, F., 1988, Catalogue of stars measured in the Geneva Obser- Eichendorf, W., Heck, A., Isserstedt, J. et al., 1981, A&A 93, L5 vatory photometric system, Observatoire de Geneve. Evans, N.R., Teays, T.J., 1996, AJ 112, 761 Rufener, F., Nicolet, B., 1988, A&A 206, 357 Feast, M.W., Thackeray, A.D, Wesselink, A.J., 1957, Mem. RAS 68,1 Schaller, G., 1990, Pulsation of supergiant stars, in “Confrontation Feast, M.W., Thackeray, A.D., 1963, Mem. RAS 68,173 between stellar pulsation and evolution”, A.S.P conf. series vol. Ferraz-Mello, S., 1981, AJ, 86, 619 11, Ed. C. Cacciari & G. Clementini, p. 300 Fernie, J.D., 1976, PASP, 88, 116 Schaller, G., Schaerer, D., Meynet, G., Maeder, A., 1992, A&AS 96, Fitzgerald, M.P., Miller, M.L., 1983, PASP 95, 361 269 Foster, G., 1995, AJ 109,1889 Schaller, G., 1992, PhD thesis, Analyse de stabilite au cours de Foster, G., 1996a, AJ 111, 541 l’evolution stellaire, Observatoire de Geneve Foster, G., 1996b, AJ 112, 1709 Schmidt-Kaler, TH., 1981, Landolt-Bornstein,¨ vol. 2: Astronomy and van Genderen, A.M., 1980, A&A 88, 77 Astrophysics, subvolumne b: stars and stars clusters, Ed. K. van Genderen, A.M., 1981, A&A 100, 175 Schaifers & H.H. Voigt Gieren, W.P., Barnes, T.G.III, Moffett, T.J., 1989, ApJ 342, 467 Turner, D.G., 1982, PASP 94, 655 Gieren, W.P., Barnes, T.G.III, Moffett, T.J., 1993, ApJ 418, 135 Glushneva, I.N., Kharitonov, A.V., Knyazeva, L.N., Shenavrin, V.I., 1992, A&AS 92, 1 Golay, M., 1980, Vistas in Astron. 24, 141 Hernandez, C.A., Sahade, J., 1978, PASP 90, 728 IRAS Point Source Catalog, 1988, NASA reference publication 1190 de Jager, C., Nieuwenhuijzen, H., van der Hucht, K.A., 1988, A&AS 72, 259 de Jager, C., de Koter, A., Carpay, J., Nieuwenhuijzen, H., 1991, A&A 244,131

Chapitre

Chapitre

Series temp orelles

Lanalyse de series temp orelles detoiles variables applique diverses variantes de lana

lyse de Fourier a lechantillonnage irregulier des observations astronomiques Si les series

de Fourier sont optimales p our analyser un signal echantillonne regulierement ce nest

plus necessairement le cas p our un signal irregulier Des variantes a lanalyse usuelle re

cherchent les fonctions optimales p our decrire une serie temp orelle irreguliere

Nous mentionnons ici quelques unes de ces variantes qui ont ete utilisees dans letude de

V Centauri

Le p oint de vue de Foster qui considere ces methode dans le formalisme des

pro jections a ete adopte Nous renvoyons a ce dernier p our plus de details

Transformee de Fourier discrete echantillonnage

regulier

Considerons N observations xt espacees regulierement en temps sur une duree totale

i

T Notons jx fxt xt g le vecteur des observations La transformee de Fourier

N

TF discrete pro jete les observations jx sur la base de fonctions j sin j cos

k k

N

o u k k

k

T

En terme da justement on cherche un vecteur mo deles qui a juste au mieux le vecteur des

observations La regularite de lechantillonnage et le choix des frequences assure que

k

la base de fonctions est orthonormale et complete

sin j cos

j k

cos j cos

j k j k

sin j sin

j k j k

Partie IV

P

y j o u j sont les fonctions de base choisies ici j sin et on aura jy

a a a k

a

et j cos et jy y j sin y j cos

k k k

On denit la puissance de la TF a la frequence comme

k

N

P jx cos tjx sin tjx

k k k

s

o u s est la variance estimee sur les donnees Le signal periodique de frequence a jus

k

tant le mieux les observations est donne par le maximum de la puissance La recherche de

periode se fait via des periodogrammes P en identiant la frequence ayant le maximum

de puissance

Lothonormalite de la base et lorthogonalite des vecteurs de base avec le vecteur constant

j p ermettent decrire

N

y jy y y A P jx

s

o u y jy est la variation du vecteur mo dele jy qui est relie a lamplitude A du

signal sinusodal a juste

Bruit et test statistique

La puissance etant issue dobservations soumises au bruit de mesure la connaissance de

ses proprietes statistiques est essentiel p our identier les faux pics dans le periodogrammes

et xer un niveau de conance

Si le signal constant est aecte par un bruit de moyenne nulle de variance et que

les mesures sont independantes alors lorthonormalite de la base et lorthogonalite par

rapp ort au vecteur j assure que les comp osantes de jy suivent une distribution

gaussienne de moyenne nulle et p our variance N La puissance etant la somme du

carre de deux variables gaussiennes elle suit donc une distribution de avec degres de

lib erte et de moyenne On p eut facilement calculer la probabilite quun signal aleatoire

pro duise une puissance donnee a la frequence

k

Echantillonnage irregulier

Les observations astronomiques sont rarement regulieres Elles sont entrecoupees de

trous causes par la visibilite de lob jet alternance journuit visibilite annuelle ce qui

complique passablement linterpretation du sp ectre de puissance

P

N

1

f t g t il depend donc le pro duit scalaire entre jf et jg etant denit par f jg

i i

i=1

N

de lechantillonnage

lorthogonalite de la base j et par rapp ort au vecteur constant j qui p eut etre inclus dans

a

la base assure lindependance des comp osantes de jy qui sont les co ecients des termes j cos

k

et j sin dans le cas present Si la base est normalisee alors la valeur moyenne de ces comp osantes

k

est nulle

Chapitre

Lutilisation de la denition p our calculer la puissance malgre lechantillonnage ir

regulier nest plus p ertinente car

p our une frequence donnee les fonctions j cos et j sin ne sont plus

k k k

orthogonales Le pro duit dependant de lechantillonnage une base orthogonale p our un

ensemble de mesures aux temps t t ne lest plus necessairement p our un autre echan

N

tillon Les proprietes statistiques simples distribution de et moyenne a de la puis

sance P decoulent directement de lorthogonalite de la base Ce dernier p oint netant

plus verie les comp osante du vecteur mo dele jy deviennent dependantes et P ne

suit plus une distribution de

La puissance nest plus reliee simplement a lamplitude puisque le passage de a

necessite lorthogonalite de la base

Les trous reguliers induisent des frequences daliasing qui font apparatre des fre

g

quences fantomes dans le sp ectre de puissance a j k j o u est la frequence du

s g s

signal et k un entier Deeming montre que la TF discrete est la convolution de la

TF et de la fenetre sp ectrale W Cette derniere contient les frequences contenues

g

dans lechantillonnage

Les proprietes statistiques esperance et variance du sp ectre de puissance p euvent

etres calculees cf Foster a eq et mais ces expressions sont compliquees

et font intervenir la fenetre sp ectrale ie la correlation de la puissance entre diverses

frequences Il est plus simple de denir la puissance de maniere a ce quelle conserve

des propriete statistiques simples Ceci se fait en choisissant une base orthonormale p our

pro jeter les donnees

Periodogrammes mo dies et Date Comp ensated Discrete

Fourier Transform DCDFT

Scargle redenit la puissance comme

P P

xt sin t xt cos t

j j j j

j j

P

P

P

x

cos t

sin t

j

j

j

j

P

sin t

P

o u satisfait tan Ceci revient a utiliser j sin t et j cos t

sin t

comme base Lorthogonalite de cette base assure lindependance de y et y donc

si le signal xt est aleatoire Toutefois ces vecteurs ne P suit une distribution de

x

sont pas orthogonaux a j et la valeur moyenne de P ainsi que sa variance sont encore

x

dependants de la fenetre sp ectrale

Cest FerrazMelo qui utilise p our la premiere fois les fonctions de base j

j sin t et j cos t p our pro jeter les donnees jx La puissance est alors denie

V o u V est la variation du mo dele a juste jy V y jy jy seule par P

y y y

la variation de la comp osante normale au vecteur de base j est consideree

La puissance ainsi denie p ossede des proprietes statistiques simples

Le co ecient de correlation entre P et P est egal a W Lomb

1 2 1 2

Partie IV

Pour un signal comp ose dune constante et dun bruit aleatoire de moyenne nulle et

non correle P suit une distribution de a deux degres de lib erte

Si les donnees sont comp osees dun signal et dun bruit alors lesperance de la puissance

2 2 4

est donnee par P P et sa variance est V ar P P o u P est la

F F F

2

N N N

puissance du signal et le bruit sur chacune des N mesures

Remarques

Lutilisation de j dans la base revient a a juster une constante dierente p our chaque

frequence du signal Cette methode est b eaucoup plus robuste que celle appliquee usuel

lement et qui consiste a soustraire la valeur moyenne au signal avant de faire lanalyse

par TF De la sorte on supp ose implicitement que la moyenne est une b onne mesure de

la constante du signal ce qui est rarement le cas p our des echantillons irreguliers La

soustraction adho c de la moyenne a p our eet de biaiser les amplitudes

Aucun methode ne saranchi des pics parasites dus a lechantillonnage Seules les me

tho des de type CLEAN les prennent en compte

Niveaux de conance

Dans la transformee de Fourier discrete a echantillonnage regulier on recherche de

periode du signal en identiant le maximum de puissance en N p oints de frequence

k

distincts La distribution de la puissance en un p oint etant un a deux degres de

k

lib erte la probabilite de trouver un pic depassant un niveau de conance xe sur

tout lintervalle de frequence sera donnee par N test de independants

Lechantillonnage irregulier detruit lindependance des puissances a deux frequences quel

conques Foster prop ose de xer un seuil en approximant le nombre de frequences

independantes par le nombre de maxima mesures dans lintervalle considere Dans le cas

dune analyse par DCDFT on p eut xer un seuil en utilisant M tests de independants

o u M est le nombre de maxima lo caux

Notons enn quun test dhypothese negatif ie on trouve un pic depassant le niveau de

conance considere ne veut pas necessairement dire que le signal est periodique Il signie

que lune des hypotheses du test nest pas satisfaite donc soit le signal nest pas constant

soit les mesures ne sont pas independantes On p eut construire un test p our verier cette

derniere hypothese cf partie de Foster

Analyse multifrequence CLEAN et CLEANEST

Une grande gamme de signaux etudies sont multiperiodiques de nombreux pics sont

alors presents dans la TF Lanalyse consiste a distinguer les frequences reelles provenant

du signal des frequences fantomes d u a le fenetres sp ectrale alors que p our des echan

tillonnages particulierement mauvais ces dernier p euvent avoir une puissance depassant

les vrais pics

La methode CLEAN selectionne une frequence en general le pic principal et la convo

lue avec la fenetre sp ectrale p our la soustraire a la TF et obtenir ainsi un sp ectre nettoye

des alias Puis on reprend la pro cedure en identiant une nouvelle frequence sur le signal

restant jusqua ce quaucun pic signicatif ne survive

Chapitre

En terme de pro jection ceci revient a utiliser la base j cos j sin j cos

j sin etc ou les sont les frequences soustraites p our mo deliser les mesures Mais

i

comme les frequences et ne sont pas independantes une frequence soustraite prece

i j

demment p eut reapparatre par la suite

Deux methodes alternatives CLEANEST et SLICK Foster pro cedent

comme CLEAN mais sont basees sur la DCDFT alors que CLEAN utilise un TF clas

sique avec les problemes de denition des niveaux de conance que cela induit et evaluent

a chaque iteration les frequences et les amplitudes optimales p our a juster les observations

ce qui evite de biaiser le resultat par un choix inadequat de la frequence initiale Malheu

reusement cette methode nassure pas que les residus seront orthogonaux aux fonctions

choisies ie il se p eut que du signal aux frequences soustraites soit present dans les residus

ce qui p eut fausser les amplitudes estimees SLICK p ermet de saranchir de ce probleme

en calculant le sp ectre residuel de maniere a ce quil soit orthogonal aux vecteurs a justes

Ondelettes

Lanalyse de series temp orelles se trouve parfois confrontee a des signaux dont lam

plitude ou la frequence sont variables Lanalyse de Fourier ne p eut rendre compte de

ces caracteristiques etant donne que les fonction de base sont strictement periodiques ou

multiperiodiques sur tout lintervalle de mesure

Deux methodes sont alors applicables La premiere consiste simplement a decouper lechan

tillon en morceaux et a appliquer une analyse classique par DCDFT La seconde fait app el

aux ondelettes qui p ermettent une analyse lo cale du signal en adaptant lechantillon des

mesures a la frequence consideree

P

N

i t

De maniere analogue a la TF discrete D xt e on denit la trans

N

formee en ondelette discrete p our un temps et une frequence

X

p

W xt xt f t

o u on choisit p our londelette mere f z une variante de londelette de Morlet

2

cz iz

f z e e

Le premier terme fournit une exp onentielle decroissante et le second contient la partie

periodique

On a alors

X

p

2 2

c t

R eW xt e cos t

X

p

2 2

c t

xt e sin t I mW

Partie IV

Fig Largeur de la fonction de pon

deration pour deux frequences ajustees Un

echantillon des vitesses radiales de V

Lyr croix est compare aux largeurs des

2 2

c t

fonctions de ponderation e pour

les frequences j trait plein et

j traitille La valeur du parametre

c est xee a

Lanalyse en ondelettes sur une serie temp orelle irreguliere p eut etre vue comme une

pro jection des donnees jx sur la base j j cos t j sin t ponderee

2 2

c t

par w e Cette p onderation gaussienne centree sur p ermet de se deplacer a

p

dependante de assure que lintervalle travers la serie temp orelle et sa largeur

c

de temps considere sa juste avec la frequence

La puissance jW j ou ses variantes est un indicateur biaise de la frequence qui de

plus est tres sensible a la densite des mesures Foster b denit alors londelette p on

N V

y

ef f

deree weighted wavelet Ztransform WWZ comme etant la statistique Z

V V

x y

P

2

w

P

est le nombre de p oints eectifs utilises p our estimer lo calement jy o u N

ef f

2

w

V et V sont les variations de la fonction a justee jy y j y j cos t

y x

y j sin t et du signal xt

P P

w y t w y t

V

P P

y

w w

P P

w x t w xt

V

P P

x

w w

Le maximum de Z p ermet alors de lo caliser p our chaque temps la frequence

repro duisant au mieux les observations

Cep endant WWZ est un mauvais indicateur de lamplitude une meilleur estimation est

q

y weighted wavelet amplitude a la frequence simplement donnee par WWA y

on p eut aussi la considerer comme une pro jection non p onderee sur la base j

2 2 2 2

c (t ) c (t )

je cos t et je sin t mais cela supp ose que le signal sousjacent

est decroissant exp onentiellement Lappro che p onderee supp ose que le signal est strictement periodique

2 2

c (t )

sur lintervalle denit par la fonction de p onderation e

Chapitre

a b

et du Fig a Isocontours de la puissance WWZ en fonction de la frequence

temps de mesure La frequence principale contenue dans le signal apparat clairement

a j et les frequences daliasing sont visibles de part et dautre de j

La periodicite du signal ne change quasiment pas sur tout linterval le de mesure de dix

ans b Mesures des vitesses radiales en haut pour V Lyr frequence du signal au

milieu et amplitude du signal en bas Lamplitude WWA et la frequence sont celles qui

correspondent au maximum de la puissance pour une epoque donnee Si la frequence

du signal reste stable son amplitude varie regulierement avec une periode denviron jours

et au temps considere

On pro cede alors comme suit on calcul WWZ p our une grille de frequences et de temps

Pour chaque le maximum de WWZ nous indique la frequence du signal Lam

k max

plitude en ce p oint est alors donnee par WWA

max

References

Deeming TJ Ap Space Sci erratum Ap Space Sci

Foster G AJ

Foster G a AJ

Foster G b AJ

Lomb NR Ap Space Sci

Scargle JD ApJ

Conclusions et p ersp ectives

Nous reprenons ici les diverses conclusions auxquelles nous sommes arrives au travers

de cette these

A partir des mesures de vitesses radiales obtenues a La Silla sur un echantillon de

cepheides de type S ainsi que des mesures disp onibles dans diverses publications nous

avons montre que ces ob jets sont bien soumis a une resonance entre les mo des P et P

Contrairement aux courb es de lumieres les courb es de vitesse radiale p ermettent de me

surer quantitativement leet de la resonance Ces mesures montrent que la condition de

resonance P P est atteinte p our P jours

Laccord entre les mesures et les mo deles hydrodynamiques radiatifs est remarquable

En revanche ces derniers sont incapables de repro duire les details des courb es photome

triques ce qui restreint p our linstant lutilisation de la photometrie a des etudes quanti

tatives en ce qui concerne les resonances

Cet accord entre la theorie et les mesures de vitesses radiales est susamment b on

p our quon puisse prolonger letude des resonances selon deux directions En premier lieu

nous avons montre que les cepheides doublemo des oscillant dans les mo des P et P

sont soumises a une resonance similaire a celle observee p our les cepheides de type S En

exploitant la forme de leurs courb es de vitesses radiales on p ourra deduire en plus des

mo des P et P la valeur de P Connaissant ces trois frequences propres doscillation

les parametres stellaires fondamentaux tels que la masse la luminosite et la temperature

p ourront etre estimes sans recourir a la photometrie Les mesures concernant les cepheides

doublemo des galactiques sont en cours dacquisition

La seconde application des resonances concerne les cepheides classiques et la mesure

des distances extragalactiques Des courb es de vitesses radiales ont ete obtenues p our un

echantillon de cepheides situe dans le grand Nuage de Magellan A partir des formes de

ces courb es on p ourra mesurer P et en le combinant a la valeur de P et aux mesures

photometriques il sera p ossible destimer les parametres stellaires de ces ob jets et den

deduire la distance du LMC Contrairement a la methode de BaadeWesselink seules les

valeurs photometriques moyennes sont necessaires

Au chapitre nous avons etudie linuence de la metallicite sur les mo deles de ce

pheides ceci p our des sequences de mo deles a dierentes distances du b ord bleu de la

bande dinstabilite Blue Edge BE

Laccord entre nos mo deles et les courb es de vitesse radiale p our les cepheides ga

lactiques est tres satisfaisant aussi bien p our lamplitude A V r que p our le rapp ort

damplitude R V r ou le dephasage V r De meme les courb es de lumiere theo

riques corresp ondent aux courb es observees p our la Galaxie

La comparaison de lamplitude des courbes de lumiere p our chaque ensemble de mo

deles montre que lamplitude maximale atteinte est similaire p our la Galaxie ou le p etit

Nuage de Magellan En revanche la temperature eective a laquelle lamplitude photo

metrique maximale est atteinte change avec la metallicite Pour les mo deles galactiques

on passe progressivement des faibles aux fortes amplitudes a mesure quon diminue la

temperature des mo deles alors que p our le SMC on atteint le maximum damplitude des

la premiere sequence pro che du BE

Par ailleurs on observe une legere diminution de lamplitude avec la periode

Nos mo deles ainsi que notre analyse des observations de la collab oration OGLE I I

montrent que la metallicite nintervient pas dans lamplitude de la pulsation Par contre

les traces evolutifs a faible metallicite favorisent les cepheides de courtes periodes et donc

les amplitudes elevees Les dierences damplitude entre les p opulations de cepheides de

diverses galaxies sont donc un eet evolutif et non pulsationnel

Pour les mo deles decients en metaux deux problemes ont ete rencontres En premier

lieu le dephasage calcule ne suit pas la sequence observee dans le plan vs periode

P Cette sequence etant liee a la resonance entre les mo des P et P cela montre que nos

mo deles ont un rapp ort P P trop eloigne de la condition resonante P P Pour

obtenir cette condition a P jours il faudrait diminuer la rapp ort ML utilise dans

les mo deles pauvres en metaux

Dautre part les amplitudes photometriques A mV calculees ne repro duisent que len

veloppe superieure des observations dans les diagrammes A mV vs P cf gure

Ceci montre quil manque dans les mo deles les plus froids un mecanisme p ermettant

damortir la pulsation Un traitement dependant du temps de la convection devrait re

soudre ce probleme

Nos simulations numeriques ont pro duit une grande quantite de mo deles oscillant si

multanement dans deux mo des Ce comp ortement netant pas attendu p our des mo deles

convectifs des tests complementaires ont ete entrepris Ceuxci montrent que le comp orte

ment multiperiodique subsiste malgre le changement des conditions initiales et un temps

dintegration prolonge jusqua cycles de pulsation Lamplitude des mo des depend

de lechantillonnage adopte p our decrire la structure stellaire

Ces analyses preliminaires doivent etre completees par une grille de mo deles plus dense

dans les environs des mo deles multiperiodiques et une etude via les equations aux ampli

tudes avant de p ouvoir conclure denitivement sur ces oscillations multiperiodiques

Ces mo deles decrivent un nouveau type de comp ortement multiperiodique Le second

mo de excite a une amplitude tres faible alors que les cepheides doublemo des connues

ont un rapp ort damplitudes photometriques compris entre et

Nous avons analyse diverses bases de donnees p our y identier ce genre de comp ortement

Etant donne la faible amplitude du second mo de seuls des candidats ont ete mis a jour

des mesures supplementaires dans un systeme photometrique homogene seront necessaires

p our conrmer denitivement lexistence de tels ob jets

Dans les deux dernier chapitres nous avons ab orde la variabilite des etoiles massives

et les methodes danalyse des series temp orelles Le sp ectre des frequences de lune des

hypergeantes jaunes a ete analyse en details Les frequences identiees indiquent quun

melange de mo des de pression et de gravite doit etre present

Les sp ectres obtenus depuis novembre sur cet ob jet montrent une structure avec

plusieurs pics en emission dans la region H Leurs intensites varient avec des echelles de

temps comparables aux frequences photometriques identiees

Ce prol p eut etre d u a un disque circumstellaire ou a une p erte de masse et une accretion

simultanee Pour trancher entre ces deux mo deles qualitatifs il faudra disp oser de mo deles

p ermettant da juster les prols sp ectraux observes De plus V Centauri doit etre

suivie plus regulierement avec une frequence de lordre de un sp ectre par semaine p our

identier les frequences de variation des prols sp ectraux et faire le lien avec la variabilite

photometrique

Liste des Publications

Publications dans Astronomy and Astrophysics

Kienzle F Moskalik P Bersier D Pont F Structural properties of sCepheid

velocity curves Constraining the location of the resonance AA

Kienzle F Burki G Burnet M Meynet G The pulsating yel low supergiant

V Centauri AA

Fokin A Kienzle F Burki G Nonlinear Radiative DoubleMode Cepheid

Models soumis a AA

Contributions aux divers collo ques

Kienzle F Pont F Moskalik P Bersier D Structural Properties of sCepheid

Velocity Curves Constraining the Location of the Resonance dans The Impact

of LargeScale Surveys on Pulsating Star Research IAU Coll ASP Conf Series Vol

Ed L Szabados et D Kurtz p

Burki G Kienzle F LongTerm HighPrecision Monitoring from the Geneva

Photometric Database dans The Impact of LargeScale Surveys on Pulsating Star Re

search IAU Coll ASP Conf Series Vol Ed L Szabados et D Kurtz p

Fokin A Kienzle F Burki G Nonlinear Radiative DoubleMode Cepheid

Models dans The Impact of LargeScale Surveys on Pulsating Star Research IAU Coll

ASP Conf Series Vol Ed L Szabados et D Kurtz p

Kienzle F Pont F Bersier D Moskalik P Do Overtone Cepheids Exhibit

a Resonance Eect at Days in Their Radial Velocity Curve dans A Half Century

of Stellar Pulsation Interpretation A Tribute to Arthur N Cox ASP Conf Series Vol

Ed PA Bradley et JA Guzik p

Burki G Kienzle F On the Variability of Supergiant Stars dans Astrophysical

applications of stellar pulsation IAU Coll ASP Conf Series Vol Ed RS Stobie

et PA Whitelo ck p