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Les Bibliothèques d’Amiens Métropole présentent

Le 7ème jour pour le 7ème

L’ŒUVRE UNIQUE Leur premier film fut aussi le dernier

Du lundi 8 février au samedi 7 mai 2016

Sélection de films à emprunter ou à visionner à l’Espace Image et Son et projections publiques dans l’auditorium Charles Pinsard

(entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles)

Projection le lundi Projection le jeudi Projection le samedi 7 mars, 7 avril, 7 mai, à 17h45 à 16h30 à 14h30

Un seul film à la réalisation, et puis s'en va...

Par envie ou par défi, nombreux sont ceux qui réalisent un premier...et parfois un unique film. Expérience douloureuse, difficultés financières, désintérêt, désir de revenir à son métier d'origine, échec commercial, mort prématurée, raisons politiques, circonstances historiques... Ce ne sont pas les explications qui manquent. Voici quelques exemples connus, d'autres beaucoup moins.

Quartet / (2013) Avec Maggie Smith, Tom Courtenay, Billy Connolly…

A 76 ans, Dustin Hoffman s'est enfin lancé. L'homme aux deux Oscars, l'acteur à la filmographie éblouissante, est passé derrière la caméra pour raconter l'histoire de quatre anciennes gloires anglaises de l'opéra, retirées dans une maison de retraite pour artiste. Un "" qui va accepter de rechanter d'une même voix malgré les brouilles du passé, pour sauver l'établissement.

Rendez-vous l'été prochain / (2010) Avec Philip Seymour Hoffman, Amy Ryan, John Ortiz…

Découvrir l’unique film de Philip Seymour Hoffman réalisateur, après sa mort, à 46 ans, a quelque chose de troublant. On traque la réplique prémonitoire, le plan lourd de sens. On découvre surtout une sensibilité à fleur de peau et une vraie mélancolie qui s’exprime dans un New-York d’automne et d’hiver. Le premier film d’un cinéaste tient toujours du livre ouvert sur sa personnalité. Le choix d’adapter la pièce de Bob Glaudini, alors qu’il traversait lui-même une crise conjugale majeure avec la mère de ses trois enfants, n’est bien sûr pas innocent…

L’histoire : Jack est un chauffeur de limousine attachant et socialement un peu inadapté. Il passe le plus clair de son temps avec son ami Clyde et sa femme Lucy. Grâce à eux, il rencontre la fragile et maladroite Connie et en tombe amoureux.

Frozen River / Courtney Hunt (2008) Avec Melissa Leo, Misty Upham, Michael O'Keefe…

Frozen River est l’unique long-métrage de la réalisatrice Courtney Hunt. Avant cela, elle avait réalisé, dans le cadre de ses études, Althea Faught, court-métrage de 20 minutes. Avant d'être un long-métrage, Frozen River a été tourné en version courte, avec les mêmes actrices. Le film ayant été sélectionné au New-York Festival, Courtney Hunt s'est décidée à développer ce projet plus amplement.

L’histoire : Une petite ville américaine à la frontière du Canada. Ray peut enfin offrir à sa famille la maison de ses rêves et bientôt quitter leur préfabriqué. Mais quand son mari, joueur invétéré, disparaît avec leurs économies, elle se retrouve seule avec ses deux fils, sans plus aucune ressource. Alors qu'elle essaie de retrouver la trace de son mari, elle rencontre Lila, jeune mère célibataire d'origine Mohawk, qui lui propose un moyen de gagner rapidement de l'argent.

City of ghosts (Jimmy) / (2002) Avec Matt Dillon, , Natascha McElhone…

Sur un scénario qu’il a développé durant plusieurs années avec l’aide précieuse de Barry Gifford (le complice de David Lynch sur Sailor et Lula et Lost Highway), Matt Dillon met en scène City of ghosts , une aventure policière et humaine au Cambodge.

L’histoire : Jimmy, un malfrat américain, est en exil forcé à Bangkok suite à une escroquerie à l'assurance. Apprenant que Marvin, son partenaire et mentor, a refait surface au Cambodge, il se lance à ses trousses pour récupérer sa part. Mais l'homme qu'il cherche est introuvable et Jimmy ne va pas tarder à voir la situation lui échapper.

Au nom d'Anna / Edward Norton (2000) Avec Ben Stiller, Edward Norton, Jenna Elfman...

Le scénario est original, les personnages sont attachants, les dialogues enlevés et brillants. Pour son premier film, Edward Norton a su trouver le bon équilibre pour nous faire rire et nous émouvoir.

L’histoire : À 13 ans, Jake, Brian et Anna étaient inséparables. Un jour, Anna a dû quitter New York pour suivre ses parents, et les garçons ont poursuivi leur amitié. Adultes, Jake est devenu rabbin et Brian prêtre. Lorsqu'Anna ressurgit seize ans plus tard, les sentiments des uns et des autres se troublent. (uniquement disponible en cassette VHS)

The war zone / Tim Roth (1999) Avec Freddie Cunlife, , Tilda Swinton…

Après une carrière débutée à 21 ans dans Made in Britain d’Alan Clarke, Tim Roth obtient une reconnaissance mondiale pour son rôle de Mister Orange dans Reservoir Dogs. En 1998, porté par l’envie et poussé par ses enfants, il décide de passer pour la première fois derrière la caméra et d’adapter The war Zone, un roman éponyme d’Alexander Stuart qui traite de l’inceste. Le romancier y assure l’écriture du scénario et il ne transige pas sur la vision de l’histoire. Il garde tout ce qui fit scandale lors de la sortie de son livre. Tim Roth, qui fût lui-même victime d’abus sexuels, puise dans ses souvenirs douloureux toute la sincérité nécessaire au traitement de cette histoire.

L’histoire : Pour Tom et ses quinze ans, la zone de guerre se trouve au cœur même de sa famille. Ni pauvre ni riche, apparemment heureuse. Lorsque la famille quitte Londres pour la campagne du Devon, Tom se trouve confronté à la solitude et à l'ennui. Mais rien ne peut le préparer à la découverte du secret qui lie son père, Dad, à sa sœur, Jessie, âgée de dix-huit ans. (uniquement disponible en cassette VHS)

Ne pas avaler / (1997) Avec Ray Winstone, Kathy Burke, Charlie Creed-Miles…

Gary Oldman, acteur-vedette international, se replonge dans son enfance pour réaliser un premier film dédié à son père. Avec Ne pas avaler, qui raconte l’autodestruction d’une famille prolétaires anglais pour cause de misère financière et affective, il trouve le juste équilibre entre réalisme et stylisation. Ne pas avaler dépeint la vie quotidienne d'une famille déchirée par la violence, l'alcool et la drogue, sans jamais tomber dans le misérabilisme. (uniquement disponible en cassette VHS)

The brave / (1997) Avec Johnny Depp, Frederic Forrest,

Considéré comme un des acteurs les plus talentueux de sa génération, Johnny Depp n'était pas encore, à la fin des années 1990, l'acteur ultra « bankable » qu'il deviendra quelques années plus tard sous la bannière Disney avec la saga Pirates des Caraïbes. Entre un solide Donnie Brasco et le psychédélique Las Vegas parano, il réalise son premier long métrage : The Brave. Un film auquel il croit beaucoup, et dans lequel il a même mis de sa poche près de 2 millions de dollars.

L’histoire : A Morgantown, bidonville aux confins de la prairie américaine, les gens, d'origines diverses, passent leur temps à boire. C'est là que Raphael vit avec sa femme Rita et leurs deux enfants, au pied du gigantesque dépôt d'ordures que les villageois exploitent pour gagner leur vie. Déterminé à faire vivre sa famille, Raphael se rend en ville à la recherche d'un emploi. Il y rencontre Larry, businessman, puis McCarty, l'ange de la mort, qui lui propose un pacte.

Si tu tends l'oreille / Yoshifumi Kondo (1995) Avec Youko Honna, Keiju Kobayashi, Shigeru Tsuyuguchi…

Pilier du Studio Ghibli aux côtés de Hayao Miyazaki et Isao Takahata, Yoshifumi Kondo fut un des plus brillants concepteur de personnages et chef animateur au sein du Studio. Il travailla notamment sur Princesse Mononoké, Le Tombeau des lucioles, Porco Rosso, Kiki la petite sorcière... Il fut un temps pressenti comme le successeur de Hayao Miyazaki. Malheureusement, Yoshifumi Kondo décéda brutalement d'une rupture d'anévrisme en 1998, à l'âge de 47 ans, ce qui fut l'une des raisons du départ à la retraite de Miyazaki la même année (Miyazaki reprit finalement ses activités pour réaliser Le Voyage de Chihiro). Unique réalisation de Kondo, Si tu tends l'oreille est un magnifique film, à l'animation gracieuse et élégante, à découvrir impérativement.

L’histoire : Shizuku est une jeune collégienne un peu romanesque et passionnée de lecture. Un jour, elle remarque que presque tous les livres qu'elle a lus ont été empruntés auparavant par un certain Seiji Amasawa. Intriguée, elle décide de découvrir qui est ce mystérieux personnage... Disponible à l’espace jeunesse

C'est arrivé près de chez vous / Rémy Belvaux, André Bonzel, Benoît Poelvoorde (1992) Avec Benoît Poelvoorde, Jacqueline Poelvoorde Pappaert, Nelly Pappaert…

À l'origine, c'était le film de fin d'études de Rémy Belvaux à l'INSAS, école bruxelloise francophone de cinéma. Puisqu'il s'agissait d'une parodie de Strip-tease, le film durait une cinquantaine de minutes comme l'émission télévisée. Des scènes supprimées, car jugées inutiles ou médiocres par le professeur, ont été réintégrées et de nouvelles séquences furent tournées quelques années plus tard pour allonger sa durée et rendre possible une sortie en salle.

L’histoire : Faux documentaire dans lequel une équipe de journalistes suit Ben, un homme qui a la particularité de tuer pour gagner sa vie. Il s'attaque plus particulièrement aux personnes âgées et aux personnes de classes moyennes. Peu à peu les journalistes vont prendre part aux crimes de Ben.

Schizophrenia, le tueur de l'ombre / Gerald Kargl (1983) Avec Erwin Leder, Silvia Rabenreither, Edith Rosset

S’inspirant d’une affaire de triple meurtre qui secoua l’Autriche en 1980, Gerald Kargl réalise avec Schizophrenia un choc esthétique et formel, porté par le travail du chef opérateur Zbigniew Rybczynski et l’utilisation incessante d’un monologue intérieur. Aussi glaçant que Funny Games et Henry, portrait d’un serial killer, secoué par la performance animale d’Erwin Leder, Schizophrenia est élevé au rang de film culte par de nombreux réalisateurs.

L’histoire : Tout juste sorti de prison après avoir purgé une longue peine pour meurtre avec préméditation, un psychopathe se lance à la recherche d’une nouvelle proie à abattre. Il trouve ses nouvelles victimes potentielles dans une maison où vivent une vieille dame et ses deux enfants...

L'Avare / Jean Girault, Louis de Funès (1980) Avec Louis de Funès, Claire Dupray, Frank David, Michel Galabru…

Louis de Funès joue le rôle-titre dans L’Avare, dont il est le co-réalisateur avec Jean Girault. L'acteur a refusé ce rôle pendant vingt ans avant de se sentir assez mature pour jouer Harpagon. Il s’est entouré pour le film de nombreux comédiens qui l’ont côtoyé durant sa carrière.

L’histoire : Harpagon, bourgeois avare, a un fils, Cléante, et une fille, Elise. Cette dernière est amoureuse de Valère qui ne trouve d'autre solution pour se rapprocher de sa bien-aimée que de se faire embaucher chez son père comme intendant. Cléante, lui, aime Marianne, une jeune femme sans aucune fortune que Harpagon veut aussi épouser. Le vieux bourgeois décide de marier sa fille au Seigneur Anselme car il accepte d'en faire son épouse sans dot...

La fureur du dragon / Bruce Lee (1972) Avec Wai Ping, Chung-Hsin Huang, Wall…

La fureur du dragon est l'unique réalisation de Bruce Lee qui est à la fois l'acteur principal, le scénariste, le réalisateur et le producteur.

L’histoire : Un aubergiste, propriétaire d'un restaurant chinois est assailli par un promoteur qui veut l'obliger à vendre son établissement. En désespoir de cause, l'aubergiste demande l'aide de Tang Lung alias "Dragon".

Projection le samedi 7 mai, à 14h30 Wanda / Barbara Loden (1970) Avec Barbara Loden, Michael Higgins, Dorothy Shupen…

Porté à bout de bras, Wanda est un projet personnel qui tenait à cœur à Barbara Loden, réalisatrice, scénariste et interprète d’un long-métrage qui demeurera son seul et unique film. Projeté au Festival de Venise en 1971, il en repartira avec le Prix International de la Critique alors qu’il était revenu bredouille du Festival du Cannes en 1970 où il fut présenté dans la section parallèle. Il restera inédit dans les salles françaises jusqu’en juillet 2003.

L’histoire : Mariée à un mineur et mère de deux enfants, Wanda vit coincée entre la grisaille de sa vie familiale et la tristesse des terrils pennsylvaniens. Tournant une page de sa vie, elle décide de partir et se lie à un petit gangster, Mr Dennis. Pour la première fois de sa vie, elle croise l'ambition.

Johnny s'en va-t-en guerre / Dalton Trumbo (1971) Avec Timothy Bottoms, Don 'Red' Barry, Kathy Fields…

Sans doute une des plus fameuses personnes blacklistées par Hollywood durant la Chasse aux sorcières en plein Maccarthysme, Dalton Trumbo est avant tout connu pour son grand travail de scénariste. Titulaire de deux Oscars (pour Vacances romaines en 1953 et Les clameurs se sont tues en 1956), on lui doit aussi le script de Spartacus de Stanley Kubrick, du Rodeur de , celui de La Vie est belle de Frank Capra, de Papillon... Il attendra pourtant 1971, à l'âge de 66 ans, pour signer en tant que metteur en scène son premier film.

L’histoire : Durant la Première Guerre mondiale, un jeune soldat est blessé par une mine : il a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Il ne peut ni parler, ni entendre, ni sentir mais reste conscient. Dans la chambre d'un hôpital, il tente de communiquer et se souvient de son histoire.

L'île des braves / (1965) Avec Frank Sinatra, Tatsuya Mihashi, Takeshi Kato…

L'île des braves est le premier et le seul film réalisé par Frank Sinatra, qui pour l'occasion a créé sa propre maison de production : Sinatra enterprises.

L’histoire : Pendant la Guerre du Pacifique, des membres de l'armée américaine sont victimes d'un crash aérien et se retrouvent isolés sur une île déserte. Croyant être seuls, ils découvrent alors la présence de soldats japonais, eux aussi perdus. Les deux camps s'affrontent alors à de multiples reprises mais de fil en aiguille, cet exil, loin de leur pays commun, va les transformer et rapprocher ces ennemis historiques.

La commissaire / Alexandre Askoldov (1967) Avec Nonna Mordiukova, Rolan Bykov, Raissa Nedachkoskaia…

Unique film du réalisateur russe Alexandre Askoldov, La Commissaire est jugé lors de sa première projection comme étant pro-sioniste. À travers l’histoire d’une militaire froide et autoritaire, qui va retrouver un semblant d’humanisme au contact d’une famille juive, il dénonce surtout la violence du pouvoir soviétique durant la guerre civile russe qui suit la révolution d’Octobre 1917. Cela vaut à Askoldov d’être exclu du Parti Communiste et de se voir retirer son brevet de cinéaste. Il n’est depuis pas repassé derrière une caméra.

L’histoire : Une petite ville d'Ukraine en 1922. Klavidia Vavilov, commissaire chargée de la bonne tenue militaire des troupes d'un détachement de l'Armée Rouge s'installe dans la ville reprise aux Blancs. Femme dure qui n'hésite pas à faire fusiller un déserteur coupable d'être aller retrouver sa femme pendant quelques jours mais aussi femme tout court, sur le point d'accoucher malgré tous ses efforts pour faire passer l'enfant indésirable... Unique film d'Alexandre Askoldov réalisé en 1967 et censuré jusqu’en 1987. Ours d'Argent à Berlin en 1988. Carnaval of souls / Herk Harvey (1962) Avec Larry Miller, Cleavant Derricks, Candace Hilligoss…

Petit chef-d’œuvre de poésie macabre, le film de Herk Harvey a gagné son statut de film culte au fil de ses diffusions tardives sur les chaînes de TV américaines. Introuvable pendant des années, il a longtemps circulé sous les manteaux en copies pirates. Il faut dire aussi que la genèse de cette pépite est assez singulière. Le réalisateur du film et son scénariste, John Clifford White, n'avaient jamais réalisé de long métrage. Ils travaillaient tous les deux au sein d'une société baptisée Centron Corporation, basée dans la petite ville de Lawrence, dans le Kansas, et spécialisée dans la réalisation de films d'entreprises et institutionnels.

L’histoire : Alors que des jeunes gens jouent à faire la course en voiture, l'auto des filles tombe dans une rivière et les passagères se noient. Seule Mary en réchappe, profondément choquée. Comme elle se rend dans l'Utah pour jouer de l'orgue dans une petite église, elle aperçoit un fantôme au visage cadavérique. Bientôt, elle le voit partout et sent son esprit vaciller. De plus, elle est irrésistiblement attirée par un parc d'attractions désaffecté…

Projection le lundi 7 mars, à 17h45

La vengeance aux deux visages / Marlon Brando (1961) Avec Marlon Brando, Karl Malden, Slim Pickens…

Unique réalisation de Marlon Brando alors au sommet de sa gloire, le western La Vengeance aux deux visages devait à l'origine être réalisé par Stanley Kubrick, finalement débarqué du projet. Très peu à l'aise derrière la caméra, le tournage ne fut pas loin d'être un supplice pour lui. Il le dira d'ailleurs dans son autobiographie parue en 1994 : "je ne savais absolument pas quoi faire"...Il utilisa une quantité astronomique de pellicule (gâchée donc), attendait des heures pour faire ses plans... En 5 jours de tournages, il accusait déjà 15 jours de retard sur le planning du tournage. Petite anecdote savoureuse : en bon adepte de la méthode de l’Actor's Studio, il insista pour être authentiquement ivre pour une scène où son personnage devait l'être...Sauf qu'il fut tellement ivre qu'il fut incapable de réaliser. Ce qui ne l'empêcha pas de répéter le même processus dans les jours qui suivirent...

L’histoire : Deux bandits, Rio et Dad Longworth, dévalisent une banque de San Francisco. Encerclés, ils décident de se séparer. Dad s’enfuit avec le butin et Rio est capturé. Des années plus tard, il s’évade de prison et retrouve son complice désormais marié à une Mexicaine et devenu shérif d’une petite ville côtière. Pour se venger, il décide de séduire sa belle-fille…

Projection le jeudi 7 avril, à 16h30

Crésus / Jean Giono (1960) Avec Fernandel, Rellys, Marcelle Ranson-Hervé…

Jean Giono réalise son seul et unique film .Influencé par l’univers de Marcel Pagnol, il décide de s’essayer au cinéma qui l’a toujours interessé. Il a par ailleurs écrit quelques scénarios et ses romans ont souvent été portés à l’écran par d’autres cinéastes.

L’histoire : Jules, berger en Provence, vit en solitaire sur les hauts plateaux. Pour le « sentiment », il s'est arrangé avec une jeune veuve qui habite dans la vallée, Fine, qui vient quelquefois passer la nuit avec lui quand il le désire. Il trouve, un jour au détour d'un sentier, une bombe qui laisse apparaître près de deux mètres cubes de billets de banque. Angoissé, ne sachant que faire de tout cet argent, Jules offre aux habitants du village un grand banquet qui attire aussitôt les convoitises et les jalousies de chacun des convives…

La nuit du chasseur / (1955) Avec Robert Mitchum, ,

La nuit du chasseur n'est pas un succès commercial. Le mauvais accueil du film empêche Laughton de réaliser un second film. Néanmoins, avec les années, le film à acquis le statut de film culte, notamment grâce à la prestation de Robert Mitchum.

L’histoire : Dans l’Amérique rurale, un prêcheur inquiétant poursuit deux enfants dont le père vient d'être condamné pour vol et meurtre. Avant son incarcération, le père leur avait confié dix mille dollars dont ils ne doivent révéler l'existence à personne. Pourchassés sans pitié par ce pasteur psychopathe et abandonnés à eux-mêmes, les enfants se lancent sur les routes. Lady Paname / Henri Jeanson (1949) Avec Louis Jouvet, Suzy Delair, Henri Crémieux…

Scénariste et dialoguiste vedette du cinéma français des années 30 et 40, célèbre pour son humour féroce, ses convictions de libre penseur et ses talents de polémiste, Henri Jeanson fut longtemps tenté par le passage à la réalisation, pensant que ses aspirations à la mise en scène, lors de ses débuts au théâtre, avaient été sacrifiées au profit de ses facilités d’écriture. Lassé de mettre son art au service des autres, Jeanson décide de réaliser une comédie qui prend comme décor le monde du music-hall et du Faubourg Saint Martin dans les années 20. Ce passage tardif derrière la caméra se soldera pourtant par un éreintement critique et un succès public mitigé, expérience malheureuse et sans lendemain qui laissera à son auteur un goût amer d’échec et de déception.

L’histoire : Dans le Paris des années 1920, Caprice, une jeune chanteuse, vit une ascension aussi rapide qu'imprévue. Elle se débat entre ses sentiments confus pour un jeune compositeur et l'indignation de la censure. Bagnolet, un photographe anarchiste, surveille avec bienveillance les aventures de la jeune femme, devenue Lady Paname.

L'espoir / André Malraux (1937) Avec Andres Mejuto, Nicolas Rodriguez, Jose Lado…

André Malraux, engagé dans les luttes contre l’oppression, n’a réalisé qu’un seul film : l’adaptation de son roman éponyme qui relate les évènements importants du début de la Guerre d’Espagne, du putsch militaire franquiste du 18 juillet 1936 à la bataille de Guadalajara en mars 37. Le film fut tourné en Espagne, pendant la Guerre Civile, pratiquement dans le feu des évènements.

Les films sont classés par ordre chronologique de sortie en salle. Les présentations sont extraites du catalogue des Bibliothèques d’Amiens Métropole, d’Allociné, RTL , Parismatch, Objectif-cinéma, Le monde, Avoir à lire, Les Inrocks, Carlotta, Le sens critique, etc…

Le 7ème jour pour le 7ème art

Une sélection de films autour d’un thème, et des projections publiques, le 7, à la Bibliothèque Louis Aragon.

Les « 7 » à venir

3 projections : La bande Du lundi 9 mai au dessinée à Mardi 7 juin mercredi 7 septembre Jeudi 7 juillet l’écran et mercredi 7 septembre

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