RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université des Sciences et de la Technologie HOUARI Boumediene (Alg er)

Faculté des Sciences Biologiques

Thèse Présentée pour l’obtention du grade de Doctorat d’État en: Sciences de la Nature.

Spécialité : Écologie Animale

Par

BRAGUE BOURAGBA Nadia

Sujet

SYSTÉMATIQUE ET ÉCOLOGIE DE QUELQUES GROUPES D'ARTHROPODES ASSOCIÉS À DIVERSES FORMATIONS VÉGÉTALES EN ZONES SEMI-ARIDES.

Soutenue le 08/12/2007, devant le jury composé de:

Mr. A. BOUFERSAOUI Professeur FSB/USTHB, ALGER Président Mr. F. LIEUTIER Professeur Univ. d’Orléans, FRANCE Directeur de Thèse Dr. L. KADIK Maître de Conférences FSB/USTHB, ALGER Co-Directeur Mr S. DOUMANDJI Professeur INA/ EL-HARRACH, ALGER Examinateur Mr J-P. MAELFAIT Professeur Univ. Gand, BELGIQUE Examinateur Mr A. ARAB Maître de Conférences FSB/USTHB, ALGER Examinateur Mme O. KHERBOUCHE-ABROUS Maître de Conférences FSB/USTHB, ALGER Examinateur Mr M. ZAMOUM Maître de Recherches INRF, ALGER Examinateur

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SOMMAIRE

Introduction ……………………………………………………………………………….. 01

Chapitre premier : Milieu d’étude et Méthodologie

1. Aperçu général sur le milieu d’étude..………………………………………………… 03 2. Choix des stations...…………………………………………………………………… 03 3. Les facteurs affectant la biodiversité de la macrofaune du sol...……………………… 03 3.1. Facteurs abiotiques...... ………………………………………………………….. 03 3.1.1. Données climatiques.………...………………………………………. 09 3.1.1.1.Température………………………………………………….. 09 3.1.1.2. Pluviométrie…………………………………………………. 11 3.1.1.3. Humidité…………………………………………………….. 12 3.1.1.4. Gelée………………………………………………………… 12 3.1.1.5. Neige ..……………………….……………………………… 12 3.1.1.6. Synthèse bioclimatique……………………………………… 13 3.1.2. Reconnaissance des sites d’étude……………...………………………. 13 3.2. Facteurs biotiques……………………………………………………………… 15 3.2.1. Composition des peuplements végétaux..………...…………………... 15 3.2.2. Recouvrement végétal……………...... ……………………………….. 16 4. L’échantillonnage de la pédofaune.…………………………………………………... 25 4.1. Le piégeage au sol……………………………………………………………….. 25 4.1.1. Avantages de la méthode……………………………………………….. 26 4.1.2. Inconvénients de la méthode……………………………………………. 26 4.2. Tri et conservation………………………………………...…………………….. 26 4.3. Identification des espèces..……………………………………………………… 27 4.3.1. Les Araignées…………………………………………………………… 27 4.3.2. Les Coléoptères…………………………………………………………. 27 5. Traitements des données numériques ………………………………………………….. 28 5.1. Richesse spécifique, abondance…………………………………..…………….. 28 5.2. Densité d’activité des espèces et des peuplements…………………...…………. 28 5.3. Indices de diversité……………………………………………...………………. 28 5.3.1. Indice de diversité de Shannon-Wiever…….………...………………… 29 5.3.2. Indice de diversité de Simpson……...….………………………………. 29 5.4. Equitabilité……...……………………………………………………………….. 29 5.5. Analyse factorielle de correspondance (AFC)...………………………………… 29 5.6. Recherche de similarités (Classification Ascendante Hiérarchique CAH))...... 30 6. Distributions phénologiques et cycles biologiques...…………………………………... 30 7. La biomasse…………………………………………………………………………….. 31 8. Traitement des données numériques des deux périodes ensembles………………….. 31 8.1. DECORANA ou DCA («Detrended Correspondence Analysis»)..…………….. 31 8.2. TWINSPAN (« Two-Way INdicator SPecies Analysis »)...... 31 8.3. ISA (« Indicator Species Analysis »)...………………………………………….. 31

Chapitre deuxième : Résultats

1. Répertoire des espèces récoltées…...... 33 1.1. Répertoire des espèces d’Araignées...…………………………………………. 33 1.2. Répertoire des espèces de Coléoptères...………………………………………… 35

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2. Présentation des données quantitatives………..……………………………………….. 37 2.1. Proportions du nombre d’individus et d’espèces des deux ordres étudiés durant la première et la deuxième période de récolte………..……………………………………... 37 2.2. Etude des peuplements par taxon considéré…………...…………………………….. 39 2.3. Synthèse globale des résultats…...……………………...……………………….. 40 2.4. Variations de la richesse spécifique et du nombre d’individus dans les stations au cours des deux années de prélèvements …..………………………………………… 42 2.4.1. Araneae…...…………..…………………………………………………. 42 2.4.2. Coleoptera …...…...…………………………...……………………………. 42 2.5. Variations de la richesse spécifique et du nombre d’individus des familles au cours des deux années de prélèvements ………………………………………………… 44 2.5.1. Araneae…..…………………………………………………………….. 44 2.5.2. Coleoptera….……………………………………………………………. 44 3. Etude synécologique...………………………………………………………………….. 47 3.1. Organisation des peuplements étudiés, Araneae et Coleoptera...………………... 47 3.1.1. Richesse spécifique...……...... 47 3.1.2. Diversités et équitabilité………...…………………………………………… 47 3.2. Organisation des peuplements étudiés, Araneae uniquement...………...……….. 49 3.2.1. Richesse spécifique………...………………………………………………… 49 3.2.2. Diversité et équitabilité……………………………………………………….. 49 3.3. Organisation des peuplements : Coleoptera uniquement..……………...……….. 50 3.3.1. Richesse spécifique des espèces de Coléoptères………...…………...……… 50 3.3.2. Diversité et équitabilité…………………………………………………….. 50 3.4. Analyse Factorielle des Correspondances et C.A.H..……………………………. 51 3.4.1. A.F.C. pour les trois régions : première période...... 51 3.4.2. C.A.H., pour les trois régions : première période..………………………….. 55 3.4.3. A.F.C. pour les trois régions : deuxième période……………………………. 57 3.4.4. C.A.H., pour les trois régions : deuxième période……………...…………… 59 3.4.5. A.F.C.pour El-Mesrane : première période…………...……………………... 61 3.4.6. A.F.C. pour Moudjbara : première période…...………………………..……. 62 3.4.7. A.F.C. pour Oued-Sdar : première période………………...………………... 63 3.4.8. A.F.C. pour El-Mesrane:deuxième période…………………...……………... 64 3.4.9. A.F.C. pour Moudjbara:deuxième période……………...…………………… 65 3.4.10. A.F.C. pour Oued-Sdar: deuxième période…………………………………. 66 4. Phénologie et cycles vitaux……………………………………………………………… 68 4.1. Araneae...………………………………………………………………………….. 68 4.2. Coleoptera ………………………………………………………………………… 70 5. Biomasse…………………………………………………………………………………. 79 5.1. Biomasse des peuplements par région: première période………………………… 79 5.2. Biomasse des peuplement par région: deuxième période…….…………………… 80 5.3. Biomasse des peuplements par station : première période ……………………….. 83 5.4. Biomasse des peuplements par station : deuxième période………………………. 83 6. Analyse numérique des résultats pour les récoltes des deux années cumulées………….. 84 6.1. Influence des facteurs; temps, régions et stations sur l’ensemble des peuplements……...……………………………………………………………………. 84 6.1.1. L’ensemble des espèces………………………………………………... 84 6.1.2. Les espèces de la famille des Tenebrionidae…………………………... 85 6.1.3. Les espèces de la famille des Carabidae ………………………………. 87 6.1.4. Les espèces des familles de Scarabaoeidae et de Curculionidae ……... 88 6.1.5. L’ensemble des espèces des familles d’Araneae………………….……. 90

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6.2. Histogrammes d’abondance………………………………………………………. 94 6.3. I.S.A. (Indicator Species Analysis)………………………………………..……… 101 6.3.1. Pour les régions….……………………………………………………… 101 6.3.2. Pour les années…………………………………………………………. 102 6.3.3. Pour les Stations………………………………………………………… 102 6.3.4. Pour le sol………………………………………………………………. 102 6.3.5. Pour le Pin d’Alep….…………………………………………………… 103 6.3.6. Pour le Tamarix…. ……………………………………………………… 103 6.3.7. Pour l’ Opuntia ficus indica… .……………………………………………. 104 6.3.8. Pour le pâturage….……………………………………………………… 104 7. Analyses numériques pour les relevés de végétation……………………………………. 105 7.1. DECORANA………..…………………………………………………………….. 105 7.2. Indice de similarité de Sorensen...... 106

Chapitre troisième : Discussion

1. Organisation des peuplements…………………………………………………………… 108 2. Richesse spécifique………………………………………………………………………. 109 3. Diversité des peuplements………………………………………………………………. 109 4. Les A.F.C………………………………………………………………………………… 110 5. DECORANA…………………………………………………………………………….. 110 6. Indicator Species Analysis (I.S.A.)……………………………………………………….. 110 7. Cycles vitaux…………………………………………………………………………….. 110 8. Biomasse et régime alimentaire….………………………………………………………. 111 9. Variation d’abondance de quelques espèces de Coléoptères dans les diverses associations végétales des neuf stations d’étude.……………………………………….. 114 10. Les espèces conformes à la structure générale des peuplements……………………….. 116

Conclusion …………………………………………………………………………………… 117 Bibliographie ………………………………………………………………………………… 119 Annexes .……………………….……………………………………………………………. 127 Index des figures ……..……………………………………………………………………… 173 Index des tableaux …………………………..……………………………………………...... 178

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INTRODUCTION

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La désertification est devenue un problème à l’échelle planétaire, ses conséquences sont nombreuses à l’échelle humaine (exode), perte des terres fertiles (érosion éolienne), biodiversité menacée (risque de passage d’espèces d’un état plus ou moins abondant à un état très rare) et jusqu’à l’éradication totale des espèces si disparition si l’Homme n’intervient pas rapidement.

Beaucoup d’efforts ont été déployés pour restaurer les terres dégradées, de la simple mise en défens jusqu’aux plantations forestières (reboisements), pastorales et même la fixation biologique des dunes.

Ces interventions qui ont nécessité souvent beaucoup de moyens humains et matériels (le projet de masse du barrage vert, fixation des dunes), ces projets ont été réalisés sur des bases certes scientifiques abordant les facteurs comme la phytosociologie, travaux de DJEBAILI (1978) et ceux de POUGET (1980), la géologie, la pédologie, le climat, ayant souvent donné satisfaction du point de vue technique.

Quelques aspects du moins en zones semi-arides, spécialement dans les zones steppiques et pastorales, n’ont pas été bien ou du tout abordés, et ont eu des répercussions négatives beaucoup plus tard, nous citerons à cet effet l’aspect socio-économique négligé et le bilan écologique qui manque d’informations capitales telles que les composantes de l’écosystème à aménager.

Ces composantes devraient être étudiées avant et après intervention, ceci nous permettra d’évaluer l’efficacité du projet à travers la dynamique des populations, les Arthropodes malheureusement souvent négligés pourtant, dont la biodiversité est indicatrice de l’évolution progressive ou régressive d’un biotope. Ceci permettra peut être à introduire ce paramètre qui facilitera l’évaluation écologique des grands projets d’aménagement et contribuer par conséquent à la prise de décision tenant souvent compte du rapport technique uniquement.

Afin d’aborder l’écologie des Arthropodes, l’outil clé que le chercheur doit maîtriser ou du moins connaître est la systématique et, qui voit des progrès considérables du point de vu technologique, par l’utilisation des moyens modernes ; Bioacoustique, SUEUR & al (2002), étude immunochimique GOYFFON & BILLIALD (2002) et le séquençage des acides aminés KERDELHUE & PASPLUS (2002), néanmoins la systématique classique, à l’aide de clés dichotomiques, reste encore indispensable et on ne peut s’en passer. En effet un individu qu’il appartienne au règne végétal ou au règne doit être répertorié et porter un nom binomial genre et espèce, ce n’est pas une tache facile, à priori c’est un travail ennuyeux et agaçant, mais une fois qu’on s’y habitue il devient une passion et une curiosité à vouloir satisfaire sans relâche.

Selon les auteurs, les termes de systématique et de taxonomie peuvent avoir des acceptions différentes SIMPSON (1945) y voit un strict synonyme lorsqu'il écrit par exemple : « La taxonomie est en même temps la partie la plus élémentaire et la plus globale de la zoologie, la plus élémentaire car on ne peut discuter ou traiter scientifiquement des animaux avant qu'une taxonomie n'ait, à un certain degré, été élaborée, et la plus globale car la taxonomie, dans ses apparences et ses branches variées, peut réunir, utiliser, résumer et mettre en pratique tout ce que l'on sait sur les animaux, qu'il s'agisse de morphologie, de physiologie, de psychologie ou d'écologie. »

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Parmi les travaux réalisés en zones arides et semi-arides, on peut citer ; JEANNEL (1941, 1942 ), KOCHER & REYMOND (1954), PIERRE (1958), THEROND & HOLLANDE (1965), qui ont beaucoup étudié les Coléoptère du Sahara nord-occidental. Quand à DAJOZ (1982), il étudia une partie des Coléoptères de la Tunisie ; ceux de la Lybie et du Hoggar, ont été abordés par PEYERIMHOFF , (1927,1931, 1933, 1948) ; ANTOINE (1955 à 1962) étudia les Coléoptères carabiques du Maroc, COBOS (1963) écrit un essai sur le genre Asida au Maroc. Le peuplement entomologique des steppes à alfa ( Stipa tenacissima ), de l’ouest algérien a fait l’objet d’une étude par KHELIL (1995). L’inventaire des Arthropodes de ces régions et bien d’autres, reste un travail fondamental et indispensable pour toute recherche dans ce domaine. Il contribue à la connaissance de la biodiversité et de la distribution géographique des espèces. Il existe de grosses lacunes dans la connaissance des Curculionidae et surtout des Tenebrionidae nord africains, un effort particulier devra être porté sur ces deux groupes.

MEHENNI (1994) souligne également, qu’il n’existe que très peu de monographies récentes d’entomologie régionale, même les grandes familles d’insectes n’ont fait que rarement l’objet d’une réactualisation biosystématique. L ‘entomologiste local est donc, continuellement astreint à rechercher et à compulser de très anciens articles. Or ces derniers ne fournissent que des renseignements fragmentaires et, parfois, désuets.

Concernant les Araneae ; les travaux les plus anciens sont ceux de SIMON (1874, 1875, 1876,1881, 1884, 1914, 1929, 1937), récemment plusieurs publications décrivent de nouvelles espèces algériennes, dans différentes localités du territoire algérien on peut en citer : BOSMANS (1985) ; B OSMANS & B ELADJAL (1988); BOSMANS & BELADJAL (1989) ; BOSMANS & ABROUS (1990) ; BOSMANS & BOURAGBA (1992) ; BOSMANS & DESMET 1993. Une étude faite par, KHERBOUCH E ABROUS (2006) donne une liste de 86 espèces d’Araignées du Djurjura. Dans la région de Djelfa on peut citer les contributions de BOURAGBA & DJORI (1989) ; BOURAGBA (1992), BRAGUE BOURAGBA & al (2006) et DELLOULI (2006).

Pour la réalisation de cette étude nous avons choisi trois régions, selon un axe nord sud, dans la zone steppique des hauts plateaux du centre algérien, la première région est El- Mesrane située au niveau du cordon dunaire du Zahrez, la deuxième est Moudjbara qui est située dans la bande forestière du barrage vert, enfin la troisième est plus au sud nommée Oued-Sdar est une formation steppique restée naturelle.

L’étude proposée comparera la richesse spécifique de ces écosystèmes nouveaux en Arthropodes du sol, avec celle des formations steppiques naturelles des mêmes zones. Elle permettra ainsi, d’ une part de réaliser un inventaire et d’apporter des précisions sur l’écologie des espèces dans les divers milieux, d’autre part de tester l’effet de certains types d’interventions humaines sur la biodiversité naturelle des milieux semi-arides.

Cette étude vise l’abondance, la distribution et la richesse des espèces et une comparaison des peuplements évoluant dans les différentes stations, ce qui permettra déjà d’estimer la richesse de la taxocénose étudiée, pour ensuite se prononcer sur l’existence de l’homogénéité. Des indices de similarité et analyses factorielles sont testés.

Pour des raisons de documentation et de faisabilité nous avons restreint notre travail à quelques familles de Coléoptères (les plus abondantes) et à toutes les familles d’Araneae, adultes, qui vivent au sol et sur la végétation basse.

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MILIEU D’ÉTUDE & MÉTHODOLOGIE

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1. Aperçu général sur le milieu d’étude (Fig.1.1-1.6)

Les sites d’étude dans lesquels s’est effectué notre travail sont situés dans la steppe qui est une formation basse en général, herbacée ligneuse ou mixte couvrant la quasi- totalité des hauts plateaux de l'Atlas saharien et du piedmont saharien issue de la dégradation, d'une forêt primitive à base de pin d'Alep, à la suite d'une exploitation intensive (défrichements et cultures) datant de l'époque romaine et reprise pendant la période coloniale par un surpâturage et un arrachage spéculatifs.

D’après BOUDY (1950) la foret climatique serait en Algérie de près de 7 millions d’Ha. Elle occupe actuellement 3 millions 290.000 Ha dont une bonne partie sous forme de maquis et de broussailles. Le pin d’Alep couvre à lui seul 800.000 Ha, le chêne vert, le cèdre, le chêne zéen le chêne afarès, le chêne liège et quelques autres espèces se partagent le reste (K ADIK 1983). La zone steppique s’étend sur près de 20 millions d’Ha et on estime à 80%, la superficie des parcours soumis à la dégradation, ce qui a entraîné un processus d’ensablement qui prend une ampleur et une vitesse importantes dans ces régions.

Afin de limiter ce phénomène, un projet appelé « barrage vert », est lancé depuis les années 70, il s’agit de reboisement et de fixation de dunes, le long d’une ceinture de l’est du pays jusqu’à l’ouest, parcourant la région steppique. Le barrage vert est une opération d’aménagement intégrée de 3 millions d’Ha des régions steppiques, ayant pour point de départ les massifs forestiers préexistants à Ain-Sefra, El-Bayadh, Aflou, Djelfa, Boussaâda, Batna et Tébessa. Le champ d’intervention est constitué par la zone présaharienne comprise entre 300 mm au nord et 200 mm au sud.

Entre le Zahrez et l’Atlas saharien s’intercale un cordon dunaire qui s’étend dans le sens sud-ouest, nord-est sur près de 150 Km de longueur atteignant des largeurs de 2 à 3 Km. D’abord composé de petits massifs dunaires isolés, il devient peu à peu continu et difficilement franchissable. Les dunes sont mouvantes, atteignant parfois quelques dizaines de mètres de hauteur, son extension constitue une menace grave aussi bien pour les activités agricoles et pastorales que pour les populations et les infrastructures environnantes.

La répartition des espèces végétales en groupements est essentiellement liée à la disponibilité de l’eau dans le sol et la topographie. Il en résulte que la dune sous un tel climat semi-aride offre, en cas de protection, de grandes possibilités de remontée biologique. En effet, une végétation spontanée surtout psammophile et phréatophile, s’installe progressivement à des degrés variables selon la topographie (surtout au niveau du pied et mi- versant de la dune), les dunes relativement moins élevées permettent l’installation des espèces : ( Tamarix articulata, Imperata cylindrica, Phragmites communis, …).Plusieurs essais de fixations des dunes au niveau du Zahrez ont été entrepris et ont donné des résultats satisfaisants, par les structures de l’I.N.R.F (Institut National de la Recherche Forestière) et le H.C.D.S. (Haut Commissariat au Développement de la Steppe).

2. Choix des stations (Fig. 1.13-1.21)

Il est entendu par station, l’endroit précis sur le terrain où sont effectués les prélèvements d’Arthropodes. Le choix des stations est réalisé selon leur homogénéité

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apparente. En pratique, une station doit être homogène quand à la structure de sa végétation c'est-à-dire qu’elle doit concerner un seul biotope à la fois.

Pour notre étude nous avons choisi trois régions le long d’un axe nord sud : la région d’El-Mesrane au milieu du cordon dunaire située à environ 40 Km au nord du Chef lieu de la wilaya de Djelfa, la région de Moudjbara dans le barrage vert et à environ 6 Km au sud est de Djelfa et enfin la région de Oued-Sdar localisée à 25 Km au sud de cette même ville. Dans chacune de ces trois régions nous avons choisi 3 stations, les caractéristiques de ces stations sont consignées dans le tableau (1.3).

3. Les facteurs affectant la biodiversité de la macrofaune du sol

La biodiversité de la macrofaune du sol dépend de nombreux facteurs biotiques et abiotiques, agissant à des échelles temporelles et spatiales très variables (ETTMA & WARDLE 2002). D’après LAVELLE (1987), ces facteurs interagissent de manière hiérarchique, de telle sorte que les facteurs agissant à grande échelle sont modulés localement par les facteurs agissant à petite échelle. Dans ce modèle interviennent par ordre d’importance, le climat, les propriétés physico-chimiques des ressources (végétales ou animales), et enfin les interactions entre la macrofaune du sol et la microflore. Cependant de nombreux facteurs influencent la macrofaune du sol, sur des échelles spatiales et temporelles variées. A l’échelle du paysage, la structure du paysage, la fragmentation sont des facteurs potentiels de modification de la biodiversité (BUREL & BAUDRY 1999 ; BUREL et al. 1992, PENA et al. 2003), mais leurs effets sur la macrofaune du sol sensu stricto restent très peu étudiés.

3.1. Facteurs abiotiques

La recherche des preferendums des Coléoptères du sol vis à vis de divers facteurs abiotiques comme la température ou l’humidité permet souvent d’expliquer la répartition et l’abondance de ces insectes dans les divers milieux (GREENSLADE , 1965). Les milieux ouverts, comme les champs ou les prairies, accueillent des espèces qui recherchent une température élevée et qui supportent une faible humidité. Les divers types de sol ont une influence qualitative et quantitative sur la composition des peuplements de Coléoptères du sol. Les principaux facteurs qui interviennent sont la composition chimique, le pH, la granulométrie. Dans beaucoup de cas le sol agit en modifiant le microclimat, l’abondance et la nature de la végétation, la quantité de nourriture disponible (DAJOZ , 2002).

Pour expliquer l'action du sol, à l'intérieur d'une zone climatique, on doit analyser certains paramètres qui nous indiquent la nature des sols, des échantillons de sols sont prélevés, au niveau de chaque station d’étude, afin de mettre en évidence les différences qui pourraient exister. Les facteurs analysés sont le taux d’humidité, le taux du calcaire total, le taux du calcaire actif, le taux de la matière organique, le pH et la conductivité électrique.

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Fig.1. 1–Situation géographique des stations d’étude dans la wilaya de Djelfa, (El-Mes1 :El-Mesrane 1 ; El-Mes2 : El-Mesrane 2 ; El-Mes3 : El-Mesrane 3 ; Moud1 :Moudjbara 1 ; Moud2 :Moudjbara 2 ; Moud 3 :Moudjbara 3 ; Ou-Sd1 :Oued-Sdar 1 ; Ou-Sd2 :Oued-Sdar 2 ; Ou-Sd3 :Oued-Sdar 3).

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El -Mesrane

Moudjbara Djelfa

Oued-Sdar

Fig.1.2-Vue aérienne montrant les limites de la wilaya de Djelfa, avec la situation des 3 régions d’étude El-Mesrane, Moudjbara et Oued-Sdar (Google Earth, 2006).

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Fig.1.3-Vue aérienne montrant la situation des 3 stations dans la région du cordon dunaire d’El- Mesrane (Google Earth, 2006)

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Fig.1. 4-Vue aérienne montrant la situation des 3 stations dans la région de reboisement de Moudjbara (Google Earth, 2006)

Fig.1. 5-Vue aérienne montrant la situation des 3 stations dans la région steppique de Oued-Sdar restée naturelle (Google Earth, 2006)

Fig.1. 6-Vue aérienne montrant la situation des 3 stations de chaque région d’étude (Google Earth, 2006)

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3.1.1. Données climatiques

Durant sa vie, tout être vivant est soumis aux interactions des facteurs externes, climatiques, pédologiques, géographiques. Il est bien évident que les facteurs écologiques, en particulier ceux en rapport avec les climats, n’agissent jamais de façon isolée, mais simultanément. L’étude de chacun de ces facteurs représente certes une approche indispensable pour la compréhension des phénomènes écologiques. Il n’empêche que l’ultime but de l’écologie ne tient pas en une analyse factorielle unidimensionnelle, mais consiste en l’évaluation de l’importance relative des divers paramètres caractéristiques du milieu ambiant, tels qu’ils agissent en vrai grandeur dans les écosystèmes réels et de l’analyse en dimension réelle de leur action conjuguée. Seule la combinaison de l’ensemble des valeurs des facteurs climatiques aux intensités individuelles qui leur sont propres dans un biotope donné permet de comprendre non seulement la réponse à la fois des individus et des populations mais aussi- et surtout- la nature des communautés phyto et zoocoenotique qui le peuplent (RAMADE , 2003).

Des données climatiques stationnelles nous auraient donnés des informations précises sur chaque type de microclimat, ce qui nous renseignerait plus sur les exigences des espèces locales. Malheureusement nous manquons de ces moyens pourtant très utiles.

Nous ne disposons que des données climatiques fournies par l’office national de météorologie de la station météorologique de Djelfa, située non loin de la région de Moudjbara et à environ de même altitude (1250m).

Dans les (Tab.1.1. et 1.2.) sont consignées les données météorologiques mensuelles de septembre 1999 à août 2000 (période I) et de septembre 2001 à août 2002 (période II). Nous nous sommes intéressés uniquement aux périodes durant lesquelles nous avons placé nos pièges sur le terrain, dans un but de voir les relations qui pourraient exister entre ces valeurs climatiques et les relevés mensuels de notre pédofaune.

3.1.1.1. Température

Parmi les facteurs climatiques, la température représente un facteur limitant de toute première importance car elle contrôle l’ensemble des phénomènes métaboliques et conditionne de ce fait la répartition de la totalité des espèces et des communautés d’êtres vivants dans la biosphère.

Chez les formes actives, le record de résistance à la chaleur chez les invertébrés terrestres est sans doute le fait de divers Coléoptères deserticoles. Ainsi, le Ténébrionidé Adesmia metallica , du nord est du Sahara, présente un thermo-preferendum compris entre 49 et 50°C (DAJOZ , 2002). Selon HOLM (1950) , les températures aux environs de 40 °C peuvent dénaturer les protéines en provoquant la paralysie pour un grand nombre de Linyphiidae (Araneae).

Durant la première période de notre échantillonnage, la température moyenne minimale varie de -3,5 °C au mois de janvier, à 19,6 °C au mois de juillet, la température moyenne maximale se situe entre 9,1 °C au mois de décembre et 34,5 °C au mois de juillet (Fig.1.7), pour la deuxième période la température moyenne minimale oscille entre -0,7 °C au mois de janvier et un maximum 18,3 °C durant le mois de juillet, la température moyenne maximale varie entre 10,7 °C toujours au mois de décembre et 33,1 °C au mois de juillet. Il y’a

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lieu de remarquer une légère augmentation de la température moyenne minimale de -3,5 °C à - 0,7 °C. (Fig.1.8).

25 T.moy.min.(°C)Période I 20 T.moy.min (°C)PériodeII 15 10 5 Températures (°C) 0 SONDJFMAMJJLA Mois

Fig.1. 7-Variations mensuelles des températures moyennes minimales durant les deux périodes d'échantillonnage, dans la région de Djelfa.

40 T.moy.max.(°C) Période I T.moy.max. (°C) Période II 30 20

10

(°C) Températures 0 SONDJFMAMJJLA Mois

Fig.1. 8-Variations mensuelles des températures moyennes maximales durant les deux périodes d'échantillonnage, dans la région de Djelfa. . La moyenne des températures mensuelles se cantonne au mois de janvier pour les deux périodes, elle est de 2,2 °C pour la première période et de 4,5 °C pour la deuxième période, ici aussi on remarque une légère augmentation (Fig.1.9).

30 Moy.tem. (°C) Période I

25 Moy.tem. (°C) Période II

20

15 10

(°C) Températures 5 0 SONDJFMAMJJLA

Mois

Fig.1.9-Variations mensuelles des températures moyennes durant les deux périodes d'échantillonnage, dans la région de Djelfa. 18

3.1.1.2. Pluviométrie

Elle constitue un facteur écologique d’importance fondamentale, par sa répartition annuelle et par sa valeur volumique.

Le maximum de quantité de pluie 69 mm a été recueilli au mois de décembre, pour la période I, et 35,6 mm au mois d’août, la moyenne de la période I est de 13,8 mm, la période II marque une moyenne inférieure à la précédente ; 7,91 mm. Ce sont de faibles quantités de pluie, ce qui montre la sécheresse de la région (Fig.1.10).

80 Précipitations mensuelles 60 (mm)PériodeI 40 Précipitations mensuelles (mm)PériodeII 20 0 Précipitations (mm) Précipitations SONDJFMAMJJLA Mois

Fig.1.10 -Variations mensuelles des précipitations durant les deux périodes d'échantillonnage, dans la région de Djelfa.

Tab. 1.1-Données climatiques mensuelles, d’après l’office national de météorologie de Djelfa, durant la première année d’échantillonnage (de septembre 1999 à août 2000). Mois / Moyenne 9/99 10/99 11/99 12/99 1/00 2/00 3/00 4/00 5/00 6/00 7/00 8/00 Année annuelle T.moy.min.( °°°C) 15,5 11,9 3,7 1,1 -3,5 -0,3 3,3 6,3 11,8 14,1 19,6 16,5 8,33 T.moy.max.( °°°C) 28,4 23,8 12,4 9,1 9,1 14 17,6 20,2 25,1 29,7 34,5 32,8 21,4 Moy.tem.( °°°C) 21,5 17,5 7,5 4,9 2,2 6,5 10,5 13,3 19,3 22,5 27,4 25,2 14,8 Précipitation (mm) 25 29 26 69 0 0 0,1 10 2,7 3,2 0,4 0,15 13,8 Neige 0 0 1 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0,25 Gelée 0 0 8 9 30 13 8 0 0 0 0 0 5,66 Humidité % 55 59 75 79 70 57 50 48 42 41 30 35 53,4

Tab. 1.2-Données climatiques mensuelles, d’après l’office national de météorologie de Djelfa, durant la deuxième année d’échantillonnage (de septembre 2001 à août 2002). Moyenne Mois / Année 9/01 10/01 11/01 12/01 1/02 2/02 3/02 4/02 5/02 6/02 7/02 8/02 annuelle T.moy.min.( °°°C) 15,4 12,7 4 1,1 -0,7 0,5 4 6,4 10,8 16,1 18,3 17,9 8,91 T.moy.max.( °°°C) 28,1 25,6 14,2 10,9 10,7 14,6 16,8 18,6 24 31,4 33,1 31,1 21,6 Moy.tem.( °°°C) 21,6 19,2 8,9 5,3 4,5 7,2 10,4 12,5 17,6 24,2 25,6 24,5 15,2 Précipitation(mm) 7,8 2,8 1,2 1,7 11 5,3 2 3,82 4,9 5,9 13 35,6 7,91 Neige (jours) 0 0 0 2 0 1 0 0 0 0 0 0 0,25 Gelée (jours) 0 0 5 12 21 14 1 0 0 0 0 0 4,41 Humidité % 56 53 70 72 72 53 57 59 51 41 42 48 56,2

19

3.1.1.3. Humidité

Le taux d’humidité le plus élevé est marqué au mois de décembre pour la période I, il est de 79 %, il diminue pour la deuxième période de 7%, marqué aux mois de décembre et celui de janvier. (Fig.1.11).

100 80

60 Humidité (%) Période I 40

Humidité (%) 20 Humidité (%) Période II 0 SONDJFMAMJJLA Mois

Fig.1. 11 -Variations mensuelles du taux d'humidité durant les deux périodes d'échantillonnage, dans la région de Djelfa.

3.1.1.4. Gelée

Les mois de novembre, décembre, janvier et février présentent les jours de gelée avec un nombre variant de 5 à 30 jours par mois. (Fig.1.12)

40

30 Gelée (jours) PériodeI 20

10 Gelée (jours) PériodeII gelée de Jours 0 SONDJFMAMJJLA Mois

Fig.1. 12 -Variations mensuelles du nombre de jours de gelée durant les deux périodes d'échantillonnage, dans la région de Djelfa.

3.1.1.5. Neige

La neige est présente pendant 1 jour au mois de novembre et 2 jours au mois de décembre durant la période I. Pendant la période II elle est de 2 jours au mois de janvier et 1 jour au mois de février.

20

3.1.1.6. Le Vent

Le vent dans la région de Djelfa présente des variations d'une saison à une autre, il est surtout dominant durant la saison de printemps des deux périodes. On remarque que la vitesse du vent de la deuxième période est supérieure à celle de la première période. (Fig;1.12')

12 10 8 Période II 6 Période I 4

Vitesse du vent du Vitesse 2 0 SONDJFMAMJJTA Mois

Fig.1. 13'-Variations mensuelles de la vitesse du vent durant les deux périodes d'échantillonnage, dans la région de Djelfa.

3.1.1.6. Synthèse bioclimatique

Il est difficile d'intégrer dans une synthèse claire tous les éléments du climat. On se contente en général de considérer les combinaisons les plus significatives, en commençant par utiliser des valeurs mensuelles de précipitations et de températures. De nombreux indices complexes ont été présentés, sur le même principe, par exemple, le quotient pluviothermique d’EMBERGER (1955), selon lequel la région de Djelfa se situe dans l’étage bioclimatique semi- aride à hiver froid (KADIK , 2005).

3.1.2. Reconnaissance des sites d’étude (Tab. 1.3) Pour chaque station on peut relever les caractéristiques suivantes :

• L’altitude et les coordonnées géographiques sont relevées par un G.P.S.« Global Positional System », l’altitude varie de 860 m au niveau d’El-Mesrane1 à 1237 m à la station Oued-Sdar 1. • Toutes les stations se situent au point latitude Nord 34° et le point Est 003°, avec des variations de minutes et secondes. • Les 9 stations choisies sont situées dans des zones à toutes expositions. • Le taux d’humidité du sol, mesuré par la méthode de BONNEAU & SOUCHIER (1979), varie entre (6,08%) dans la station de Moudjbara 3, à (12,72%) dans la station d’El-Mesrane3. Ce sont des taux relativement faibles, ils ont été mesurés durant le mois de juillet ; période pendant laquelle la température est élevée et la pluviosité est presque nulle. • Le pH du sol dans toutes les stations est variable entre 7,12 et 8,45. • Le taux de calcaire total le plus faible (3,8%) est noté à la station El-Mesrane 1, le plus grand (15,09%) est noté à Moudjbara 3. • Pour le Calcaire actif, on a noté un taux de (6,5%) à El-Mesrane 3 et un taux de (23,6%) à Moudjbara 3

21

• D’une manière générale la matière organique la plus importante est rencontrée au niveau de la région de Oued-Sdar 2, environ (3 %), alors que la plus faible (0,826%) se trouve à El-Mesrane 2.

22

Tab. 1.3-Caractéristiques des stations et résultats des analyses du sol dans les 3 régions : El-Mesrane, Moudjbara et Oued-Sdar.

Stations/ El-Mesrane1 El-Mesrane2 El-Mesrane3 Moudjbara 1 Moudjbara 2 Moudjbara 3 Oued-Sdar 1 Oued-Sdar 2 Oued-Sdar 3 Caractéristiques

Altitude (m) 860 862 887 1209 1222 1223 1237 1232 1240

Nord 34° 57’47.4’’ Nord34°57’ 8.2’’ Nord 34° 54’ 15.2’’ Nord 34° 38’ 26.2’’ Nord 34° 37’ 58.5’’ Nord34° 37’ 35.0’’ Nord34°28’ 0.2’’ Nord34°28’26.1’’ Nord 34° 28’ 25.3’’ Coordonées G.P.S. Est 003° 03’ 12.2’’ Est003°03’07.0’’ Est 003° 03’ 46.4’’ Est 003° 19’ 0.04’’ Est 003° 19’ 39.1’’ Est 003° 20’ 23.3’’ Est003°16’ 2.9’’ Est003° 16’ 44.3’’ Est 003° 16’ 51.2’’

Toutes Exposition Toutes expositions Toutes expositions Toutes expositions Toutes expositions Toutes expositions Toutes expositions Toutes expositions Toutes expositions expositions Humidité du sol (%) 11,13 10,23 12,72 7,12 7,04 6,08 6,7 7,05 6,84

8,45 8,06 8,3 7,12 7,25 7,15 8,01 8,12 7,99 pH du sol

Calcaire total % 3,8 3,85 9,3 14,45 14,58 15,09 10,2 9,74 9,8

Calcaire actif % 11,78 11,8 6,5 17,02 21,45 23,6 21,04 21,1 21,17

Matière organique % 1,785 0,826 0,923 2,17 1,87 2,3 3,02 3,45 3,29 Méthodologie & d’étude Milieu

Conductivité 0,295 0,254 0,215 0,35 0,29 0,31 0,28 0,27 0,29 électrique Mmho/cm

Sels solubles 0,15 0,25 0,2 0,13 0,14 0,14 0,15 0,16 0,15

Aiguilles de Pauvre sur sol Aiguilles de Pinus Pauvre sur voile Aiguilles de Pinus Pauvre sur sol Plus ou moins Pauvre sur sol Nature de la litière Tamarix rocailleux et Plus ou moins riche halepensis sableux halepinsis rocailleux et calcaire. riche rocailleux et calcaire. articulata calcaire Limono-argilo- Limono-argilo- Limono-argilo- Limono-argilo- Limono-argilo- Limono-argilo- Texture Sableuse Sableuse Sableuse sableuse sableuse sableuse sableuse sableuse sableuse

Espèce végétale Tamarix Artemesia herba Artemesia herba Pinus halepensis Opuntia ficus indica Pinus halepensis Pinus halepensis Stipa tenacissima Opuntia ficus indica dominante articulata alba alba

9

3.2. Facteurs biotiques

3.2.1. Composition des peuplements végétaux (Fig.1.7-1.15)

L’influence de la diversité de la végétation sur la faune du sol a reçu une attention plus particulière, surtout dans le cadre conceptuel du lien entre la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes, cependant les études sont généralement peu concluantes, et concernent plus souvent les collemboles, les Arthropodes de la litière (SIEMANN et al. 1998), que la macrofaune elle- même (SPEHN et al. 2000). D’autre part, la diversité végétale est abordée tantôt d’un point de vue spécifique, tantôt d’un point de vue fonctionnel.

Les listes floristiques dans les tableaux (1.5-1.6) représentent les relevés réalisés durant les printemps de l’année 2000 et le printemps de l’année 2002. Nous avons utilisé l’échelle de TANSLEY (1965), qui représente à la fois la présence des espèces et leur importance dans le peuplement, elle donne une image plus ou moins fidèle de la situation actuelle de chaque station.

L’effectif des espèces végétales rencontrées dans les 9 stations est de 49 espèces, la strate arborescente, avec une hauteur dépassant les 8 mètres, est présente uniquement dans la station El-Mesrane 1, c’est celle du pin d’Alep, cette station est située dans une dépression, l’eau des pluies et le sol s’y accumulent et constituent un biotope propice au bon développement de cette espèce.

Dans les stations Moudjbara 1 et Moudjbara 2 le pin d’Alep est présent de même âge que celui d’El-Mesrane, il a un aspect totalement différent, ce sont des arbustes de petite taille à cause de la présence au niveau du sol d’une dalle calcaire. Les sujets ont une faible densité de feuillage à cause des attaques de la chenille processionnaire qui fait des dégâts considérables, par endroits, dans le barrage vert.

Le Tamarix articulata , présent uniquement dans la station El-Mesrane 2, est une espèce naturalisée, elle a été plantée depuis l’époque coloniale afin de protéger, contre l’ensablement, la voie ferrée qui passe dans la région. Cette espèce s’est bien adaptée à ce milieu.

La strate arbustive basse représentée par les espèces : Atriplex halimus espèce naturelle abondante dans les deux premières stations d’El-Mesrane, A. canescens est une espèce introduite, utilisée à grande échelle dans les projets de fixation des dunes et les terres de parcours et mise en défens, nous l’avons rencontrée uniquement dans la troisième station d’El-Mesrane. Une autre espèce a été utilisée dans la fixation des dunes et qui donne de bons résultats est l’ Opuntia ficus indica , elle est dominante dans la station 3 d’El-Mesrane et à moindre degré dans la station 3 de Oued-Sdar.

La strate herbacée est représentée par différentes espèces steppiques, parmi lesquelles : Stipa tenacissima, S. parviflora et S. barbata, présentes dans les régions de Moudjbara et de Oued-Sdar, avec des degrés d’abondance variant entre abondant, dominant et localement fréquent. Une autre espèce naturelle, caractéristique des régions steppiques est l’ Artemisia herba alba , elle est dominante ou fréquente dans les régions de Moudjbara et Oued-Sdar, totalement

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absente à El-Mesrane. Le reste des espèces est variable selon les stations, il est résumé dans les (tableaux 1.5-1.6).

3.2.2. Recouvrement végétal

D’une manière générale les recouvrements sont une estimation de la surface occupée par la projection au sol des différentes strates. Le recouvrement total est de 100% toutes strates confondues y compris les surfaces non recouvertes par la végétation.

Le tableau (1.4), résume les pourcentages de recouvrement des strates arborescente, arbustive, herbacée haute et herbacée basse. Il est à noter que :

• La strate arborescente est présente uniquement dans la station El-Mesrane 1, sous forme de pieds de pin d’Alep, sa hauteur varie entre 8 et 10 m.

• La strate arbustive est représentée au niveau de la station El-Mesrane1 par quelques pieds de pin d’Alep et El-Mesrane 2 par le Tamarix articulata , avec un taux de recouvrement assez important 60 à 70 %. Dans les stations, Moudjbara 1 et Moudjbara 3 c’est l’espèce Pinus halepinsis, qui représente cette strate.

• La strate herbacée haute ayant un recouvrement variant entre 10 et 70% selon les stations, est représentée surtout par les espèces : Atriplex halimus, A. canescens, Stipa tenacissima et S. parviflora.

• La strate herbacée basse avec une hauteur de 0,1 à 0,5 m, cette strate comprend différentes espèces à des degrés d’abondance différents selon les stations.

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Tab. 1.5-Données floristiques regroupées par familles végétales et présentées selon l’échelle de TANSEY (1965), durant le printemps de l’année 2000. ( a : abondant, d : dominant, l.f : localement fréquent, f: fréquent, o : occasionnel ; r : rare)

N° Familles Espèces El-Mes 1 El-Mes 2 El-Mes 3 Moud 1 Moud 2 Moud 3 Ou-Sd 1 Ou-Sd 2 Ou-Sd 3 1 Pinacées Pinus halepensis L. a a a 2 Tamaricacées Tamarix articulata Vahl. a 3 Chenopodiacées Atriplex halimus L. a a 4 Atriplex canescens l.f 5 Noaea mucronata (Forsk) Asch. r r r r r

6 Nonea visicaria r r 7 Poacées Stipa tenacissima L. a a a a a a 8 Stipa parviflora Desf. l.f l.f 9 Stipa barbata Desf. l.f d d 10 Lygeum spartum L. d f d l.f 11 Aristida pungens Desf. f 12 Koeleria pubescens (Lamk.) P.B. r f f 13 Lolium multiflorum Lamk. r r f 15 Dactylis glomerata L. r r r r r

16 Schismus barbatus (L.) Thell. r r r r r r Méthodologi & d’étude Milieu 17 Bromus rubens L. r r r r r r r o o 19 Papilionacées Medicago sp r r r r r 20 Medicago minima Grufb. r r r r r 21 Crucifères Matthiola fruticulosa (L) M. r r r o o o 22 Alyssum granatense B. et R. r r r Synanthéracées Pulicaria crispa (Forsk) Benth. Et 23 r o o Hook. 25 Nolettia chrysocomoides (Desf.) r r 26 Euphorbiacées Euphorbia exigua L. r o o 27 Euphorbia guyoniana B. et R. r o o o r r r r r 28 Anthemidées Artemisia herba alba Asso f d d f a 29 Artemisia campestris L. f 30 Cistacées Helianthemum hirtum (L.) Pers. r r r r r r e

17 31 Helianthemum hirtum L. o o o

13

Tab. 1.5 (suite) -Données floristiques regroupées par familles végétales et présentées selon l’échelle de TANSEY (1965), durant le printemps de l’année 2000. ( a : abondant, d : dominant, l.f : localement fréquent, f: fréquent, o : occasionnel ; r : rare)

N° Familles Espèces El-Mes 1 El-Mes 2 El-Mes 3 Moud 1 Moud 2 Moud 3 Ou-Sd 1 Ou-Sd 2 Ou-Sd 3 32 Caryophylacées Herniaria hirsuta L. r r r r 33 Paronychioidées Plantago albicans L. r r r r r o o o 34 Telephium imperati L. f.l f.l r 35 Paronychia arabica L. r r r 36 Cyperacées Cyperus sp. o o o 37 Scofulariacées Scrofularia saharae Batt. r r l.f 38 Cynarées Atractylis serratuloidis Sieb. r r r o o 39 Xerenthemum inapertum (L.) Mill. l.f r 40 Mutisiées Leontodon hispanicus Poiret r r o 41 Mutisiées Leontodon hispidulus (Del.) Boiss. r r l.f 42 Géraniacées Erodium cicutarium L'Her. r r r r 43 Boraginacées Echium trygorrhizum Pomel r r r r r 44 Mutisiées Leontodon hispidulus (Del.) Boiss. r r l.f 45 Labiées Saccocalyx satureioides Coss. et Dur. r l.f o 46 Teucrium polium o l.f l.f l.f l.f 47 Dispacées Scabiosia maritima (L.) Fiori et Paol. r r r 48 Composées Senecio massaicus l.f 49 Cactées Opuntia fucus indica a d

18

14

Tab. 1.6-Données floristiques regroupées par familles végétales et présentées selon l’échelle de TANSEY (1965), durant le printemps de l’année 2002. ( a : abondant, d : dominant, l.f : localement fréquent, f: fréquent, o : occasionnel ; r : rare)

N° Familles Espèces El-Mes 1 El-Mes 2 El-Mes 3 Moud 1 Moud 2 Moud 3 Ou-Sd 1 Ou-Sd 2 Ou-Sd 3 1 Pinacées Pinus halepensis L. a a a 2 Tamaricacées Tamarix articulata Vahl. a 3 Chenopodiacées Atriplex halimus L. a a 4 Atriplex canescens l.f 6 Nonea visicaria r r r

7 Poacées Stipa tenacissima L. d d d a 8 Stipa parviflora Desf. l.f l.f 9 Stipa barbata Desf. l.f d d 10 Lygeum spartum L. f d lf d l.f 11 Aristida pungens Desf. r 12 Koeleria pubescens (Lamk.) P.B. o o o o o o o 13 Lolium multiflorum Lamk. r r o 15 Dactylis glomerata L. r r r r r r 16 Schismus barbatus (L.) Thell. r r r r o r 17 Bromus rubens L. r r r r r r r o o Milieu d’étude & Métho & d’étude Milieu 18 Papilionacées Onobrychis viciifolia Scop. r r 20 Medicago minima Grufb. r o r r r 21 Crucifères Matthiola fruticulosa (L) M. o o o 22 Alyssum granatense B. et R. r r r Synanthéracées Pulicaria crispa (Forsk) Benth. Et 23 r r f Hook. 25 Nolettia chrysocomoides (Desf.) r r 26 Euphorbiacées Euphorbia exigua L. r r o 27 Euphorbia guyoniana B. et R. r r o r r r r 28 Anthemidées Artemisia herba alba Asso f d d l.f a 29 Artemisia campestris L. l.f 30 Cistacées Helianthemum hirtum (L.) Pers. r r r r r r Caryophylacées

32 Herniaria hirsuta L. r dologie 33 Plantaginacées Plantago albicans L. o o o 19

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Tab. 1.6 (suite) -Données floristiques regroupées par familles végétales et présentées selon l’échelle de TANSEY (1965), durant le printemps de l’année 2002. ( a : abondant, d : dominant, l.f : localement fréquent, f: fréquent, o : occasionnel ; r : rare)

N° Familles Espèces El-Mes 1 El-Mes 2 El-Mes 3 Moud 1 Moud 2 Moud 3 Ou-Sd 1 Ou-Sd 2 Ou-Sd 3 34 Paronychioidées Telephium imperati L. r r r 35 Paronychia arabica L. r r r r 36 Cyperacées Cyperus sp. o o o 37 Scofulariacées Scrofularia saharae Batt. r r r 38 Cynarées Atractylis serratuloidis Sieb. r r r r 39 Xeranthemum inapertum (L.) Mill. r r 40 Mutisiées Leontodon hispanicus Poiret r r r 41 Géraniacées Erodium cicutarium L'Her. r r r r r r 42 Boraginacées Echium trygorrhizum Pomel r r r 43 Mutisiées Leontodon hispidulus (Del.) Boiss. r r r 44 Labiées Saccocalyx satureioides Coss. et Dur. r r r 45 Dispacées Scabiosia maritima (L.) Fiori et Paol. r r r 46 Composées Senecio massaicus l.f 47 Cactées Opuntia fucus indica a d

16 Résultats

Fig.1.14-Station El-Mesrane 1, reboisement à Pin d’alep.

El-Mesrane 2

Fig. 1.15 -Station El-Mesrane 2, parcelle à Tamarix articulata naturalisée.

33 Résultats

El-Mesrane 3

Fig.1. 16-Station El-Mesrane 3, Opuntia ficus indica planté sur cordon dunaire.

Fig.1.17-Station Moudjbara 1, parcelle de pin d’Alep planté.

34 Résultats

Fig.1. 18 -Station Moudjbara 2, parcelle de pin d’Alep planté.

Fig.1. 19 -Station Moudjbara 3, parcelle de plantes steppiques naturelles mélangées au pin planté.

35 Résultats

Fig.1. 20 -Station Oued-Sdar 1, parcelle clôturée de Lygeum spartum et Stipa tenacissima.

Fig.1. 21 -Station Oued-Sdar 2, parcelle clôturée à Artemisia herba alba.

36 Résultats

Fig.1. 22 -Station Oued-Sdar 3, parcelle non clôturée, avec des pieds d’ Opuntia ficus indica plantés . 4. L’échantillonnage de la pédofaune

L’écologiste dispose d’un certain nombre de méthodes d’échantillonnage. L’intérêt de chacune est variable en fonction du type d’étude et de ses contraintes, du milieu, et de la biologie des espèces étudiées. Les destructions provoquées par l’écologie de terrain ne peuvent atteindre l’ampleur de celles dues à de nombreuses agressions humaines : urbanisation, incendies, emploi de pesticides. Toutefois, milieu et faune subissent une dégradation, due à l’étude, et il faut s’efforcer de la réduire au minimum. Quelque soit la méthode d’échantillonnage, le milieu est endommagé, au moins par le passage de l’opérateur, une destruction du sol par le placement des pièges.

4.1. Le piégeage de la pédofaune.

Les pièges de BARBER (1931), sont devenus un outil de base pour la récolte des Arthropodes vivant au sol, nous avons utilisé cette méthode à raison de cinq pièges par station, nombre suffisant pour des prélèvements mensuels comme démontré par OBRTEL (1971), ainsi que STEIN (1965) qui a confirmé dans son étude que les espèces semi-dominantes et rares pouvaient être capturées avec seulement cinq pièges de BARBER et que les rapports quantitatifs ne changeaient pas quand le nombre de pièges était de vingt.

Nous avons disposé nos pièges en une ligne droite, distants de 10 à 15 m, des bouteilles en plastique d’eau minérale avec une circonférence de 15 cm. et une hauteur de 20 cm, coupées en deux la partie supérieure en forme d’entonnoir, recouvre la partie inférieure dans un but de

37 Résultats diminuer l’évaporation, enfoncés dans le sol, ces pièges ont leurs ouvertures à ras du sol, ils sont cachés par des pierres et des branches ou écorces d’arbres, les Arthropodes en déplacement tombent dans ces flacons collecteurs contenant un liquide mouillant et conservateur : le formol à une concentration de 4% (STANO , 2002).

La durée du piégeage est de deux années non successives, la première de septembre1999 à août 2000 et la deuxième de septembre 2001 à août 2002. D’abord nous voulions faire l’échantillonnage pendant une année seulement, par la suite il nous a semblés plus intéressant de le faire une deuxième année, non la suivante mais celle d’après ce qui permettrait de diminuer l’effet de notre piégeage, et nous donnerait une meilleure estimation de l’échantillonnage de nos populations d’Arthropodes et comparer les deux années du point de vu qualitatif et quantitatif.

4.1.1. Avantages de la méthode Toutes les méthodes de prélèvement sont plus ou moins sélectives, mais certaines le sont plus que d’autres, c’est le cas par exemple de la méthode du piégeage au sol qui est employée seule dans de très nombreuses études. C’est une méthode très facile à mettre en place, qui demande peu de temps de prélèvement.

La capture d’un grand nombre d’individus, présente un double intérêt : connaissance de la phénologie des espèces avec la période d’apparition et de présence des adultes, établissement d’un répertoire des espèces présentes dans le milieu.

4.1.2. Inconvénients de la méthode

Cette méthode est relativement sélective capturant préférentiellement les espèces actives au sol, comme constaté par CANARD (1984) particulièrement les familles d’Araneae : les Lycosidae, les Gnaphosidae, les Clubionidae, les Dysderidae et dans une moindre mesure, les Thomosidae, les Theridiidae, les Erigonidae, les Linyphiidae et les Agelenidae . Son exploitation n’est pas aisée. Ainsi la probabilité de capture est proportionnelle : • à la taille du piège, circonférence supérieure du piège ; • à la densité de population ; • à l’activité des individus, elle même sous la dépendance de facteurs climatiques ou biologiques ; • à l’attractivité du piège ou sa répulsion ; • à l’efficacité du piège : certaines espèces d’Araignées se déplaçant avec un fil de soie derrière elles, peuvent utiliser ce fil pour prévenir leur chute dans le piège.

4.2. Tri et conservation Les contenus des pièges sont prélevés tous les mois, vidés dans des sacs en plastique contenant des étiquettes indiquant les références; date, numéro du piège, de la station et de la région, ces pièges sont remis à leurs places et remplis au tiers de formol dilué.

Une fois au laboratoire, le contenu de chaque piège est vidé dans un tamis pour être rincé à l’eau courante afin d’éliminer le sable, par la suite les Arthropodes sont mis dans un bac blanc, et on procède au tri des différents groupes. Contrairement à la majorité des Arthropodes les Araignées ont un abdomen avec une cuticule très fine qui se dessèche rapidement quand elle est exposée à l’air, c’est pourquoi qu’elles doivent être conservées dans des tubes en verre dans de l’éthanol à 70%, les Ordres Hymenoptera et Diptera sont également conservés de cette manière, les spécimens de Coléoptères sont montés sur paillettes ou fixés par épingles et

38 Résultats conservés dans les boites de collections prévues à cet effet, elles seront conservées assez longtemps ce qui en fait un fond qui pourra être consulté éventuellement par les entomologistes.

4.3. Identification des espèces

4.3.1. Les Araignées

La reconnaissance des espèces est préliminaire à toute étude d’écologie. Cette évidence est rappelée, car si la détermination des autres groupes est plus ou moins aisée, il n’en est pas de même pour les Arthropodes de notre région d’étude, vu le manque de collection de référence et le peu de documentation traitant ce thème.

L’un des outils les plus importants pour identifier les espèces d’Araneides est la Faune de France de SIMON , 1881, 1884, 1914 et 1937, malgré son ancienneté et le faible nombre d’illustrations.

Les ouvrages de LOCKET & MILLIDGE (1951-1953); LEDOUX & CANARD (1981); WUNDERLICH (1987); HEIMER & NENTWIG , (1991); ROBERTS (1985), permettent d’identifier facilement de nombreuses espèces.

Pour les familles des Clubionidae, Gnaphosidae et Zodariidae, nous avons eu recours aux travaux de GRIMM (1985), GRIMM & VILBEL (1986) et JOCQUE (1991).

Un autre outil de détermination est la collection de référence du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, au cours de plusieurs stages au laboratoire des Arachnides une comparaison des spécimens du Muséum et ceux de notre matériel, a permis de classer plusieurs espèces.

4.3.2. Les Coléoptères

Les Coléoptères par leur nombre forment l’ordre le plus important de la classe des insectes, pour notre travail nous avons d’abord fait des identifications à notre niveau à l’aide des quelques documents de base, un premier est celui de P ERRIER (1961a et 1961b), bien qu’il soit simple il est le premier document qui nous lance dans la reconnaissance des familles et quelques principaux genres.

Le Catalogue raisonnée des Coléoptères de l’Afrique du nord de BEDEL (1885-1914) ; nous a été d’un grand apport dans la reconnaissance des Carabidae, ainsi que ANTOINE (1955- 1962) ; KOCHER (1963) et J EANNEL (1941-1942). Pour l’identification des Scrabaoeidae c’est l’ouvrage de BARAUD (1985) qui nous beaucoup aidés. Alors que dans l’identification des Curculionidae nous avons utilisé HOFFMAN (1950-1958) et pour les Ténébrionidae nous avons eu recours aux documents d’ALLARD (1874) et ceux de PEYERIMHOFF (1927, 1931, 1933 et 1948) ; KOCHER (1958).

Egalement pour confirmer nos déterminations, nous avons comparé notre matériel aux collections du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, avec l’aide des spécialistes.

39 Résultats

5. Traitements des données numériques

Pour chaque biocénose concernée, les données biologiques et les paramètres associés seront acquis selon le protocole d’échantillonnage faunistique recommandé (fiches d’échantillonnage) et les déterminations établies en se référant au référentiel taxonomique retenu. Pour être en mesure d’exprimer de manière synthétique la richesse des données obtenues, et favoriser l’interprétation des différences ou évolutions constatées, différentes approches complémentaires sont nécessaires.

5.1. Richesse spécifique, abondance.

La première approche consiste à évaluer la structure générale des peuplements à partir des trois variables que sont la richesse spécifique (S) moyenne ou totale, l’abondance (A)

La richesse spécifique d’un peuplement est le nombre d’espèces qui le constituent (BARBAULT , 1993). Une approximation de celle-ci est obtenue par échantillonnage. Ce dernier doit durer au moins un an, vu que les groupes étudiés ont leur présence répartis sur toute l’année.

5.2. Densité d’activité des espèces et des peuplements

La densité d’activité d’une espèce, capturée au moyen de pièges d’activité dans un biotope au cours d’un échantillonnage d’une durée déterminée, est le nombre d’individus de cette espèce dans ce biotope. La densité d’activité d’un peuplement est la somme des densités d’activité des espèces composant le peuplement.

5.3. Indices de diversité

Les différents indices de diversité actuellement utilisés permettent d’étudier la structure des peuplements en faisant référence ou non à un cadre spatio-temporel concret. Ils permettent d’avoir rapidement, en un seul chiffre, une évaluation de la biodiversité du peuplement. Toutefois, leur caractère synthétique peut s’avérer être un handicap dans la mesure où il masque une grande partie de l’information.

La vocation fondamentale de l'indice de diversité est de résumer les données sur le nombre d'espèces et sur leur abondance proportionnelle en un seul indice numérique (HILL , 1973). Cela simplifie les comparaisons entre les sites et permet de déterminer si la diversité est plus ou moins élevée à un site qu'à un autre. Il n'existe aucun indice unique se prêtant à toutes les situations; le choix de l'indice dépend des critères que le chercheur souhaite mettre en évidence. Il peut s'agir par exemple du pouvoir discriminant de l'indice entre des sites ou des échantillons qui ne présentent pas de différences marquées, ou encore de la sensibilité de

40 Résultats l'indice à la taille de l'échantillon, à la richesse spécifique ou à la régularité de la répartition des individus entre les différentes espèces.

5.3.1. Indice de diversité de Shannon-Wiever

L’indice de diversité considéré ici est celui qui est le plus couramment utilisé dans la littérature, il est basé sur : H = - ∑ ((Ni / N) * log(Ni / N)) Ni : nombre d'individus d'une espèce donnée, i allant de 1 à S (nombre total d’espèces). N : nombre total d'individus.

H est minimal (=0) si tous les individus du peuplement appartiennent à une seule et même espèce, H est également minimal si, dans un peuplement chaque espèce est représentée par un seul individu, excepté une espèce qui est représentée par tous les autres individus du peuplement. L’indice est maximal quand tous les individus sont répartis d’une façon égale sur toutes les espèces (FRONTIER , 1983).

5.3.2. Indice de diversité de Simpson

L'indice de Simpson mesure la probabilité que deux individus sélectionnés au hasard appartiennent à la même espèce : D = ∑ Ni (Ni-1)/N (N-1) Ni : nombre d'individus de l'espèce donnée. N : nombre total d'individus.

Cet indice aura une valeur de 0 pour indiquer le maximum de diversité, et une valeur de 1 pour indiquer le minimum de diversité. Dans le but d’obtenir des valeurs «plus intuitives», on peut préférer l'indice de diversité de Simpson représenté par 1-D, le maximum de diversité étant représenté par la valeur 1, et le minimum de diversité par la valeur 0. Il faut noter que cet indice de diversité donne plus de poids aux espèces abondantes qu'aux espèces rares. Le fait d’ajouter des espèces rares à un échantillon, ne modifie pratiquement pas la valeur de l'indice de diversité (PIELOU , 1966b).

5.4. Equitabilité L’indice de Shannon est souvent accompagné de l’indice d’équitabilité E de PIELOU (1966a et 1966b), appelé également indice d’équirépartition (BLONDEL , 1979), qui représente le rapport de H à l’indice maximal théorique dans le peuplement (H max ). Cet indice peut varier de 0 à 1, il est maximal quand les espèces ont des abondances identiques dans le peuplement et il est minimal quand une seule espèce domine tout le peuplement. Insensible à la richesse spécifique, il est très utile pour comparer les dominances potentielles entre stations ou entre dates d’échantillonnage.

41 Résultats

5.5. Analyse factorielle de correspondance (AFC)

Les analyses multivariées permettent de résumer la structure de corrélation de données décrites par plusieurs variables quantitatives, en identifiant des facteurs sous-jacents communs aux variables et en mesure d’expliquer une part importante de la variabilité des données. Les matrices de données sont soumises à des Analyses Factorielles de Correspondance (AFC) réalisées avec le logiciel XL. Stat. version 7. A chaque matrice sont associées les listes cumulées des prélèvements mensuels des espèces qui sont capturées dans les pièges avec leurs indices d’abondances ceci pour la première et la deuxième période chacune à part.

5.6. Recherche de similarités (Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) )

La CAH Consiste à agréger progressivement les individus selon leur ressemblance, mesurée à l'aide d'un indice de similarité ou de dissimilarité. L'algorithme commence par rassembler les couples d'individus les plus ressemblants, puis à agréger progressivement les autres individus ou groupes d'individus en fonction de leur ressemblance, jusqu'à ce que la totalité des individus ne forme plus qu'un seul groupe (ANDERBER , 1973).

Elle produit un arbre binaire de classification (dendrogramme), dont la racine correspond à la classe regroupant l'ensemble des individus. Ce dendrogramme représente une hiérarchie de partitions, une partition étant obtenue par troncature du dendrogramme à un certain niveau de ressemblance. La partition comporte alors d'autant moins de classes que la troncature s'effectue en haut du dendrogramme (c'est-à-dire vers la racine). A la limite, une troncature effectuée en dessous du premier nœud de l'arbre conduit à ce que chaque classe ne contienne qu'un individu (cette partition est l'assise du dendrogramme), et une troncature effectuée au delà du niveau de la racine du dendrogramme conduit à une seule classe contenant tous les individus. Nous avons utilisé le coefficient de similitude de (SORENSEN , 1948), qui tient compte uniquement de la présence-absence des espèces.

6. Distributions phénologiques et cycles biologiques

C’est l’étude de l'influence des variations climatiques saisonnières sur les animaux et les végétaux. Au cours d’une courte période (un mois), l’abondance des captures d’adultes d’une espèce peut fluctuer simplement en fonction des conditions climatiques momentanées. Mais, lors d’une période plus longue (une année), les fluctuations de cette abondance correspondent aussi et surtout à des fluctuations du nombre d’individus adultes effectivement présents dans le milieu.

En effet, pour la plupart des espèces, on constate que les adultes sont présents à certains moments de l’année seulement; à d’autres moments, on trouve par contre ces mêmes espèces à d’autres stades de développement. Les cycles d’activité des adultes nous renseignent donc sur les périodes de présence effective des adultes ou tout au moins sur les périodes où ces derniers se déplacent activement. Comme les déplacements des adultes se feraient essentiellement pour la reproduction (MAELFAIT & BAERT , 1975), les pics d’activité observés nous indiquent en fait les périodes où il y a accouplement. Pour notre étude nous nous sommes basés sur les captures de chaque année à part pour les espèces les plus représentatives en nombre d’individus.

42 Résultats

Le cycle vital ou biologique d’une espèce correspond à la succession de ses stades de développement depuis sa naissance jusqu'à sa mort et a donc une durée, la longévité, qui est fonction de l’espèce. Cette durée peut atteindre plusieurs années (espèces pérennes) ou être inférieure à un an (espèces saisonnières) (TOUFFET , 1982). Les cycles phénologiques sont souvent abordés d’après les cycles d’activité de déplacement qui ont pour but de visualiser l’organisation temporelle des espèces.

7. La biomasse

Afin de comparer les rapports trophiques des peuplements récoltés, la biomasse sèche de chaque individu est mesurée à l’aide d’une balance électronique, les cumuls des biomasses de chaque famille de Coléoptères à part et celui de toutes les familles d’Araignées ensemble d’abord pour toutes les stations confondues ensuite pour chaque station seule, sont reportées sur des tableaux et des diagrammes en tartes, afin de mettre en évidence les proportions de chaque groupe.

8. Traitement des données numériques des deux périodes ensemble

8.1. DECORANA ou DCA («Detrended Correspondence Analysis»)

La « Detrended correspondence Analysis » (DCA) MINCHIN (1987) est une technique qui a été assez populaire en écologie, basée sur l'ordination des données en moyenne réciproque (RA) (HILL & GAUCH 1980). Elle emploie les données des échantillons et des espèces simultanément selon un graphe d’axes factoriels indépendants, dans un plan où l’ensemble des relevés et des espèces est représenté par des points, les espèces sont alors placées dans le plan de telle manière qu’elles arrivent à caractériser chaque relevé (site) qui leur est associé. Les noms des espèces et des stations sont représentés par des abréviations sur le graphe. Cette méthode tient compte des effectifs de chaque espèce capturée dans les différentes stations, et met en évidence les facteurs qui déterminent la distribution spatiale des espèces. Elle est exécutée avec le programme PC-ORD.

8.2. TWINSPAN (« Two-Way INdicator SPecies Analysis »)

Cette méthode emploie des données écologiques, elle classe simultanément des espèces et des relevés. TWINSPAN n'analyse pas des données de l'abondance directement, mais elle est basée sur la présence/absence. Pour nos analyses nous l’avons utilisée avec des niveaux de coupes (cut levels).0, .02, .05, .10, et .20 qui sont les mieux appropriés (HILL (1979) ; GAUCH & WHITTAKER (1981) et SOKAL & ROTHLF (1995), cette méthode permet d’établir une liste dont l’ordre des stations et des espèces met en évidence le groupement des espèces de telle manière que celles qui caractérisent des groupes de sites soient successives.

8.3. ISA (« Indicator Species Analysis »)

43 Résultats

Cette méthode consiste en un assemblage des espèces indicatrices caractéristiques des groupes de sites, elle identifie les espèces obtenues par n’importe quelle procédure de classification hiérarchique ou non hiérarchique, son utilisation est indépendante de la méthode de classification, puisque l’espèce indicatrice donne un sens écologique à un groupe de sites, elle fournie des critères pour comparer les typologies, savoir où s’arrête la division des groupes en ensembles, et met au point la plupart des niveaux de la classification hiérarchique des sites. La méthode suppose que deux ou plusieurs groupes d'unités de l'échantillon existent, avec leurs abondances d'espèces enregistrées dans chaque unité d'échantillon. Pour chaque espèce, différentes étapes sont mises en œuvre par le programme PC-ORD: Calcul de l'abondance proportionnelle d'une espèce particulière dans un groupe particulier relatif à l'abondance de cette espèce dans tous les groupes, par des formules, l'indicateur évalue la gamme de zéro (aucune indication) à 100 (parfaite indication) (DUFRENE & LEGENDRE , 1997).

Nous avons utilisé cette méthode avec le test de Monté Carlos, pour l’ensemble des espèces abondantes récoltées durant les deux années, afin de voir quelles sont les espèces conformes dans leurs distributions et abondances à la structure générale des communautés de toutes les espèces, en utilisant les variables : régions, années, stations, sol, Pinus halepinsis, Tamarix articulata, Opuntia ficus indica et pâturage, pour ce test comme indiqué par WONNACOTT & WONNACOTT (1994), le nombre de 80 individus est prit en considération.

44 Résultats

RÉSULTATS

45 Résultats

1. Répertoire des espèces récoltées

1.1. Répertoire des espèces d’Araignées

Une soixantaine d’espèces réparties en 18 familles sont récoltées durant la période d’échantillonnage, parmi elles 11 familles sont représentées par une seule espèce. Les familles les plus nombreuses en espèces sont les Gnaphosidae avec 18 espèces et les Thomisidae avec 9 espèces.

La nomenclature adoptée et l’ordre suivis tiennent compte de la classification de PLATNICK (2005) qui est régulièrement actualisée et disponible sur site internet.

ATYPIDAE Atypus affinis THORELL, 1873

NEMESIIDAE Nemesia africana C.L. KOCH, 1838

SICARIIDAE Loxcoceles rufescens (SIMON, 1868)

SCYTOTIDAE Scytodes bertheloti LUCAS, 1838

DYSDERIDAE Dysdera hamifera SIMON, 1910

PALPIMANIDAE Palpimanus gibbulus DUFOUR, 1829 Atypus affinis THOELL,1873.G.X3,5 ERESIDAE Eresus latifasciatus SIMON,1910

HERSELIIDAE Hersilidae sp.1

THERIDIIDAE Steatoda paykulliana (WALCKENAER, 1805)

LINYPHIIDAE Gonatium dayense SIMON, 1886 Pelecopsis oranensis (SIMON, 1884)

LYCOSIDAE Alopecosa albofasciata (BRULLÉ, 1832)

Alopecosa gracilis (BOSENBERG, 1895) Alopecosa kuntzi DENIS, 1953 Eresus latifasciatus SIMON,1910.G.X4 Alopecosa sp. Lycosa sp. Trochosa hispanica SIMON, 1870

AGELENIDAE Tegenaria sp Textrix flavomaculata (LUCAS, 1846)

LIOCRANIDAE Clubiona sp Mesiotelus mauritanicus SIMON, 1909 Mesiotelus tenuissimus (L. KOCH, 1866)

Mesiotelus sp.

Dysdera hamifera SIMON,1910.G.X5 CORINNIDAE Trachelas sp .

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ZODARIIDAE Amphiledorus balnearius JOCQUÉ & BOSMANS, 2001 Selamia reticulata (SIMON, 1870) Storena sp . Zodarion elegans (SIMON, 1873) Zodarion mesranei sp.n. BOURAGBA & BOSMANS (sous presse) Zodarion kabylianum DENIS, 1937 GNAPHOSIDAE Drassodes lapidosus WALCKENAER, 1802 Drassodes lutescens C.L. KOCH, 1839 Drassodes sp Haplodrassus dalmatensis (C.L. KOCH, 1866) Haplodrassus signifer (C. L. KOCH, 1839) Haplodrassus sp.1 Haplodrassus sp.2 Leptodrassus algericus DALMAS, 1919 Minosia santschii DALMAS, 1921

Minosia sp. Haplodrassus dalmatensis Minosia (Pterotricha) spinosissima (SIMON, 1878) L.KOCH, 1866.G.X3 Nomisia recepta (PAVESI, 1880) Nomisia castanea DALMAS, 1921 Poecilochroa senilis (O. P.CAMBRIDGE, 1872) Pterotricha sp Urozelotes rusticus (L. KOCH, 1872) Zelotes aeneus (SIMON, 1878) Zelotes bonneti MARINARO, 1967 Zelotes oryx (SIMON, 1879)

THOMISIDAE Oxyptila blitea SIMON, 1875 Oxyptila sp Ozyptila leprieuri SIMON, 1875 Drassoses lutescens C.KOCH, Tmarus sp1 1839 .G.X3 Tmarus sp2 Xysticus acerbus THORELL, 1872 Xysticus cribratus SIMON, 1885 Xysticus cristatus (CLERCK, 1757) Xysticus tarcos L. KOCH, 1875 SALTICIDAE Salticus scenicus (CLERCK, 1757) Salticus sp

Tmarus sp. GX7

Oxyptila blitea SIMON, 1875 .GX11 47 Zoropsis spinimanus DUFOUR, 1841.GX3 Résultats

1.2. Répertoire des espèces de Coléoptères Après deux années d’échantillonnage, nous nous sommes intéressés aux familles les plus dominantes en nombre d’espèces et d’individus, quatre familles ont été retenues, les Carabidae, les Scarabaeoidae, les Tenebrionidae et les Curculionidae. Nous avons trouvé 86 espèces réparties sur les 4 familles citées ci-dessus. La famille des Tenebrionidae est la mieux représentée avec 32 espèces, viennent ensuite les Carabidae avec 25 espèces, les Curculionidae sont représentées par 20 espèces et enfin les Scarabaeoidae avec le nombre le plus faible 9 espèces.Pour la succession des familles, nous avons respecté la classification adoptée par FREUDE & al (1964-1989),

CARABOIDAE Acinopus sabulosus FABRICIUS, 1792. Amara mesatlantica ANTOINE, 1935 Amara (Amathitis) rufescens DEJEAN, 1829 Anthia sexmaculata FABRICIUS, 1787 Broscus politus DEJEAN (1828) . Calathus encaustus FAIRMAIRE, 1868. Calathus fuscipes GOEZE, 1777. Calathus mollis MARSHAN, 1802 Anthia sexmaculata Broscus politus Calatus melanocephalus LINNÉ, 1758 FABRICIUS, 1787 .GX1,5. DEJEAN (1828) .G.X1,5 Cymindis setifensis LUCAS, 1842. Eotachys elongatulus DEJEAN (1831) Eucarabus famini maillei SOLIER, 1835 Graphipterus serrator FORSK., 1775 Lebia scapularis FORSK., 1785 Licinus punctatulus FABRICIUS, 1792 Masoreus wetterhalli GYLLENHAL, 1813 Microlestes luctuosus HOLDHAUS, 1904 Calathus mollis: Microlestes levipennis LUCAS, 1846 MARSHAN, 1802 .G.X4 Orthomus berytensis REICHE & SOULCY, 1854 Scarites gigas Laemostenus (Pristonychus) algirinus algirinus (GORY, 1833) OLIVIER.G.X1,5 Laemostenus (Rhysosphodrus) deneveui FAIRMAIRE, 1859 Scarites striatus DEJEAN, 1825 Sphodrus leucophtalmus LINNÉ, 1758 Syntomus fuscomaculatus MOTSCHULSKY, 1845 (Aulacozabrus) distinctus .LUCAS, 1842

SCARABAEOIDAE Hymenoplia algirica REITTER, 1890 Geotrogus araneipes FAIRMAIRE, 1860 Ochodaeus gigas MARSEUL, 1913 Pentodon algerinum FAIRMAIRE, 1893 Phyllognathus excavatus FORSTER, 1771 Geotrogus araneipes Rhizotrogus pallidipennis BLANCHARD, 1850 FAIRMAIRE, 1860.G.X2 Scarabaeus sacer LINNÉ, 1938

Thorectes rugatulus JEEKELEV, 1865 Trox fabricii REICHE, 1853 Phyllognatus excavatus FORSTER, 1771. GX1.5

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TENEBRIONIDAE

Adesmia metallica KLUG, 1830 Adesmia microcephala SOLIER, 1835 Akis goryi SOLIER, 1836 Alphasida sp Asida sp Blaps gigas LINNÉ, 1767 Blaps nitens CASTELNAU, 1840

Blaps sp Micipsa mulsanti LEVRAT, 1853.G.X4 Erodius sp Blaps nitens CASTELNAU, Erodius zophoides ALLARD, 1864 1840 .G.X 1,5 Gonocephalum perplexum LUCAS, 1849 Hypera marmottani CAPIOMONT, 1868 Micipsa mulsanti LEVRAT, 1853 Microtelus lethierryi REICHE, 1860 Pachychila sp Pimelia affi. grandis KLUG, 1830 Pimelia angulata Pimelia grandis KLUG, 1830 Pimelia interstitialis SOLIER, 1836 Pimelia mauritanica SOLIER, 1836 Pimelia pilifera REITTER, 1875 Pimelia simplex SOLIER, 1836 Pimelia sp Scaurus sanctiamandi SOLIER, 1838 Sepidium uncinatum ERICHSON, 1841.G.X.4 Scaurus tristis OLIVIER, 1795 Pimelia simplex SOLIER, Sepidium multispinosum SOLIER, 1843 1836.G.X2,5 Sepidium uncinatum ERICHSON, 1841 Tentyria gibbicollis LUCAS, 1855 Tentyria thunbergi STEVENS, 1829 Trachyderma hispida FORSKER, 1775 Zophosis sp1 Zophosis sp2

Pimelia mauritanica SOLIER, 1836. G.X 5

49 Résultats

CURCULIONIDAE

Baris algirica DESBROCHERS DES LOGES, 1892 Brachycerus barbarus LINNÉ, 1758 Brachycerus pradieri FAIRMAIRE, 1856 Brachycerus undatus FABRICIUS, 1798 Ceutorhynchus sp Coniocleonus excoriatus GYLLENHAL , 1834 Cyrtolepus oblitus DESBROCHERS 1896 Gonocleonus cristulatus FAIRMAIRE, 1859 Hypera arator LINNÉ, 1758

Hypera grandini CAPIOMONT, 1868 Hypera arator LINNÉ, 1758.GX12 Hypera marmottani GOH., 1840 Hypera variabilis HEBERST, 1795 Othiorrhynchus (Arammichnus) cribricollis GYLLENHAL, 1834 Pachytychius haematocephalus GYLLENHAL, 1836. Rhytidoderes plicatus OLIVIER, 1790 Sitona callosus GYLLENHAL, 1834 Sitona crinitus KOEPPEN, 1910 Sitona longulus GYLLENHAL, 1834 Smicronyx cyaneus GYLLENHAL, 1836 Trachyphloeus spinimanus GERMAR, 1824

Brachycerus pradieri FAIRMAIRE, 1856.GX5

Hypera variabilis HEBERST, 1795.G.X.17

2. Présentation des données quantitatives

Le nombre total d’individus comptabilisés durant la première année d’échantillonnage dans les trois régions est de 3199 individus et 3423 individus durant la deuxième année. Les résultats numériques sont illustrés dans les tableaux en annexe 2, à raison d’un tableau par année et par famille, en fonction des 9 stations, ces mêmes tableaux donnent également les densités d’activité de chaque espèce récoltée.

2.1. Proportions du nombre d’individus et d’espèces des deux ordres étudiés durant la première et la deuxième période de récolte

Les proportions des espèces et des individus des différents ordres sont représentées dans les figures (2.1-2.4). Pour la première année nous avons 64% d’espèces de Coléoptères et 36 % d’espèces de d’Araignées, le pourcentage d’individus est 83% de Coléoptères et de 17 % d’Araignées. Durant la deuxième année d’échantillonnage la proportion d’espèces d’Araignées est supérieure à celle de la première année elle est 39%, alors que la proportion d’individus a

50 Résultats diminué on note 8% seulement. Ce sont les Coléoptères qui dominent en nombre d’espèces et d’individus. Les proportions des espèces de Coléoptères et d’Araneae sont comparables entre les deux périodes.

Araneae Coleoptera 36% 64%

Araneae 17% Coleoptera 83%

Fig.2.1-Proprtion du nombre d'espèces des Araneae et Fig.2.2-Proportion du nombre d'individus des celui des Coleoptera, durant la première Araneae et celui des Coleoptera, durant année d'échantillonnage. la première année d'échatillonnage.

Coleopter Araneae 39% a Araneae Coleoptera 92% 8% 61%

Fig.2.3-Proportion du nombre d'individus des Fig.2.4 -Proportion du nombre d'espèces des Araneae et celui Araneae et celui des Coleoptera , durant la des Coleoptera , durant la deuxième année deuxième année d'échantillonnage d'échantillonnage

51 Résultats

2.2. Etude des peuplements par taxon considéré

Les résultats des récoltes des différents taxons sont représentés sous forme de tableaux (2.1 – 2.4) séparés par année, par ordre et par région.

Tab.2.1 -Nombre et taux d’espèces et d’individus des familles d’Araignées, durant la première année d’échantillonnage.

Familles/2000 Nombre d’espèces Nombre d’individus Taux d’espèces Taux d'individus DYSDERIDAE 1 15 2,63 0,75 HERSELIIDAE 1 8 2,63 0,19 SICARIIDAE 1 1 2,63 2,81 LIOCRANIDAE 1 11 2,63 1,5 NEMESIIDAE 1 4 2,63 0,38 SALTICIDAE 1 1 10,53 20,08 THERIDIIDAE 1 2 2,63 0,56 AGELENIDAE 1 3 2,63 2,06 LYCOSIDAE 4 107 13,15 23,64 GNAPHOSIDAE 14 186 36,84 34,9 ZODARIIDAE 5 126 18,42 12,94 THOMISIDAE 7 69 2,63 0,19 Total 38 533 100 100

Tab.2.2 -Nombre et taux d’espèces et d’individus des familles d’Araignées, durant la deuxième année d’échantillonnage.

Familles/2002 Nombre d'espèces Nombre d'individus Taux d'espèces Taux d'individus ATYPIDAE 1 3 2,17 1,07 LIOCRANIDAE 1 1 2,17 0,35 DYSDERIDAE 1 6 2,17 2,14 ERESIDAE 1 1 2,17 0,35 HERSELIIDAE 1 5 2,17 1,8 SICARIIDAE 1 3 2,17 1,07 LIOCRANIDAE 2 25 4,35 8,9 PALPIMANIDAE 1 1 2,17 0,35 LINYPHIIDAE 1 1 2,17 0,35 SALTICIDAE 1 2 2,17 0,71 SCYTOTIDAE 1 1 2,17 0,35 AGELENIDAE 2 4 4,36 1,42 CORINNIDAE 1 1 2,17 0,35 ZODARIIDAE 4 40 8,70 14,24 LYCOSIDAE 5 38 10,88 13,52 GNAPHOSIDAE 17 127 36,96 45,2 THOMISIDAE 5 22 10,88 7,83

52 Résultats

Total 46 281 100 100

Tab.2.3 -Nombre et taux d’espèces et d’individus des familles de Coléoptères, durant la première année d’échantillonnage.

Familles/2000 Nombre d'espèces Nombre d'individus Taux d'espèces Taux d'individus CARABIDAE 20 547 29,41 20,52 SCARABAOEIDAE 7 77 10,3 2,89 TENEBRIONIDAE 27 1772 39,7 66,46 CURCULIONIDAE 14 270 20,59 10,13 Total 68 2666 100 100

Tab.2.4 -Nombre et taux d’espèces et d’individus des familles de Coléoptères, durant la deuxième année d’échantillonnage.

Familles /2002 Nombre d'espèces Nombre d'individus Taux d'espèces Taux d'individus CARABIDAE 24 415 33,8 13,21 SCARABAOEIDAE 7 61 9,86 1,94 TENEBRIONIDAE 27 2531 38,03 80,55 CURCULIONIDAE 13 135 18,31 4,3 Total 71 3142 100 100

2.3. Synthèse globale des résultats (Tab. 2.5 – 2.6)

Le nombre total des individus durant les deux périodes est de 6622 individus. Parmi les espèces d’Araignées capturées, un maximum de 18 espèces pour la première année et 24 pour la deuxième année est noté au niveau de la station1 d’El-Mesrane, et un minimum de 8 espèces à la station Oued-Sdar1 durant la première année et 5 espèces à Oued-Sdar2 durant la deuxième année. Le nombre d’individus le plus élevé 124 individus est noté à El-Mesrane2 au cours de la première année, le plus faible 8 individus est enregistré à Oued-Sdar2 pendant la deuxième année.

Une espèce est considérée comme abondante si elle est récoltée avec un nombre d’individus supérieur au nombre de stations échantillonnées (MAELFAIT & al, 1990), dans notre cas sur la totalité des espèces récoltées la première année (106 espèces) 41 espèces sont considérées comme abondantes et 49 espèces sont abondantes parmi les 117 espèces rencontrées la deuxième année.

Pour les Coléoptères le nombre d’individus varie entre 338 et 803 pour la première année, il diminue considérablement pour la deuxième année, il est compris entre 156 et 534, pour l’ensemble des stations.

53 Résultats

Parmi les Araignées c’est la famille de Gnaphosidae qui présente les nombres les plus élevés en espèces et en individus pour les deux années, suivies par les Zodariidae, les Lycosidae et les Thomisidae. Quand aux Coléoptères évidemment ce sont les Tenebrionidae ensuite les Carabidae qui sont les plus nombreux en espèces et en nombre d’exemplaires, comme déjà constaté par nombreux entomologistes étudiant les l’entomofaune des régions arides et semi-arides (PIERRE (1958), THEROND & HOLLANDE (1965) et DAJOZ (1982)).

Tab.2.5 -Nombre d’espèces, nombre d’individus ainsi que le nombre moyen d’espèces et d’individus, dans chaque station, durant la première année, pour les Araignées et les Coléoptères

Variables ORDRES/PériodeI El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 Moud1 Moud2 Moud3 Ou-Sd1 Ou-Sd2 Ou-Sd3 Total /STATIONS Nombre d'espèces 13 18 13 15 13 13 8 12 10 38 capturées Nombre d'individus 56 124 84 50 53 75 22 40 29 533 capturés Nombre d'espèces ARANEAE 1 3 2 0 2 1 0 0 1 abondantes Nombre moyen 1,44 2 1,44 1,66 1,44 1,44 0,88 1,33 1,11 d'espèces Nombre moyen 6,22 13,77 9,33 5,55 5,88 8,33 2,44 4,44 3,22 d'individus Nombre d'espèces 23 29 30 32 34 24 23 30 32 68 capturées Nombre d'individus 338 777 803 538 535 455 640 730 583 2666 capturés Nombre d'espèces COLEOPTERA 5 10 12 7 10 8 8 12 11 abondantes Nombre moyen 2,55 3,22 3,33 3,55 3,77 2,66 2,55 1,33 3,55 d'espèces Nombre moyen 37,55 86,33 89,22 59,77 59,44 50,55 71,11 81,11 64,77 d'individus

Tab.2.6 -Nombre d’espèces, nombre d’individus ainsi que le nombre moyen d’espèces et d’individus, dans chaque station, durant la deuxième année, pour les Araignées et les Coléoptères

Variables ORDRES/PériodeII El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 Moud1 Moud2 Moud3 Ou-Sd1 Ou-Sd2 Ou-Sd3 Tot. /STATIONS Nombre d'espèces 24 17 15 16 18 19 7 5 13 46 capturées Nombre d'individus 36 50 40 28 35 42 12 8 30 281 capturés Nombre d'espèces ARANEAE 0 2 0 0 0 0 0 0 0 abondantes Nombre moyen 2,66 1,88 1,66 1,77 2 2,11 0,77 0,55 1,44 d'espèces Nombre moyen 4 5,55 4,44 2,77 3,88 4,66 1,33 0,88 3,33 d'individus Nombre d'espèces 28 28 35 31 23 26 36 30 43 71 capturées Nombre d'individus 156 184 400 484 490 534 345 173 376 3142 capturés Nombre d'espèces COLEOPTERA 5 7 12 10 8 5 13 6 12 abondantes Nombre moyen 3,11 3,11 3,88 3,44 2,55 2,88 4 3,33 4,77 d'espèces Nombre moyen 17,33 20,44 44,44 53,77 54,44 59,33 38,33 19,22 41,77 d'individus

54 Résultats

2.4. Variations de la richesse spécifique et du nombre d’individus dans les stations au cours des deux années de prélèvements

2.4.1. Araneae

Pour les Araignées, excepté la station Ou-Sd2, toutes les autres stations voient leur richesse spécifique augmenter au cours de la deuxième année (Fig. 2.5), elle a même doublé à El-Mesrane1, contrairement le nombre d’individus a diminue durant cette deuxième période (Fig. 2.6).

2.4.2. Coleoptera

Concernant les Coléoptères, la richesse spécifique dans toutes les stations a augmenté au cours de la deuxième année, celle de la station Ou-Sd3 est passée de 42 espèces la première année à 56 espèces la deuxième année (Fig. 2.7). Comme pour les Araneae le nombre d’individus a diminué la deuxième année dans toutes les stations (Fig. 2.8).

Année 1 Année 2

30 25 20 15 10

Richesse spécifique 5 0

d1 d2 d1 d2 d3 S S S ou ou u- u- u- l-Mes1 l-Mes2 l-Mes3 M M Moud3 E E E O O O Stations

Fig.2.5 -Variation de la richesse spécifique des Araneae dans les

différentes stations, durant les deux années d'échantillonnage.

55 Résultats

Année 1 Année 2

50 45 40 35 30 25 20 15

Richesse Richesse spécifique 10 5 0

1 2 3 d d d -S -S -S Moud1 Moud2 Moud3 u u u El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 O O O Stations

Fig.2.6 -Variation de la richesse spécifique des Coleoptera dans les stations, durant les deux années d'échantillonnage.

Année 1 Année 2

140 120 100 80 60 40 20

Nombre d'individuss Nombre d'individuss 0

d1 d2 d1 d2 d3 S S S ou ou u- u- u- l-Mes1 l-Mes2 l-Mes3 M M Moud3 E E E O O O Stations

Fig.2.7 -Variation du nombre d'individus d'Araneae dans les sta tions durant les deux années d'échantillonnage.

56 Résultats

Année 1 Année 2

900 800 700 600 500 400 300 200

Nombre d'individuss 100 0

es3 -Sd2 -Sd3 Moud1 Moud2 Moud3 El-Mes1 El-Mes2 El-M Ou-Sd1 Ou Ou Stations

Fig.2.8 -Variation du nombre d'individus des Coleoptera dans les stations, durant les deux années d'échantillonnage.

2.5. Variations de la richesse spécifique et du nombre d’individus des familles au cours des deux années de prélèvements

2.5.1. Araneae

La richesse spécifique des Thomisidae et Zodaridae a légèrement augmenté durant la deuxième année, certaines familles qui étaient présentes la première année (Atypidae et Coriniidae) sont remplacées par d’autres la deuxième année (Nemesidae et Theridiidae).

Le nombre d’individus des familles les plus abondantes (Gnaphosidae, Zodariidae et Thomisidae) a diminué durant la deuxième année de récolte. Celui des Lycosidae et Liocranidae a, au contraire, légèrement augmenté (Tab. 2.9 – 2.10).

2.5.2. Coleoptera

En prenant en considération l’ensemble des espèces par famille, on voit que la richesse spécifique des Carabidae a augmenté la deuxième année, celle des Curculionidae a légèrement baissé et qu’elle est inchangée pour les Tenebrionidae et les Scarabaeidae.

Le nombre d’individus a diminué pour les Carabidae, les Scarabaeidae et les Curculionidae, alors qu’il a augmenté pour les Tenebrionidae (Tab. 2.10).

57 Résultats

Année 1 Année 2

18 16 14 12 10 8 6 4 2 Richesse Richesse spécifique 0

E E E E E E E AE A AE A A A A D ID ID D ID IDAE PIDAE S CIDAE IIDA SID E N I R I RIIDAE ENI Y NN A I LT M A EL AT R ER RSELII YPHIIDCRANIDAE C O APHOSIDAE N LYCOSIDAE A SI C E O S SCYTOTIDA THO ZOD NEMESIIDAE AG DYSDERIDAE N H LI LI THERIDI G PALPIMA Familles

Fig.2.9 -Variation de la richesse spécifique des familles d'Araneae, durant les deux années

d'étude.

Année 1 Année 2

200 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0

E E E E E E E E E E E AE A AE A A AE A A A A A A DAE ID IID ID IDA IID I NIDAE RID LIID S T R RIIDA Nombre d'individus par famille . YPID E OSID ANID O T IN D CO A RIDIID ELENA S ERESIDAEPH RSE YPH Y MESIID G OR Y IN L PIM SICA OD HE E C SALTICIDSCYT THOMISZ N A D NA HE L LIOCRANIDAE T G PAL Familles

Fig.2.10 -Variation du nombre d'individus des familles d'Araneae, durant les deux années d'étude.

58 Résultats

Année 1 Année 2

30 25 20 15 10 5 0

AE ID IDAE N O BRI Richesse spécifique Richesse par famille CARABIDAE E SCARABAEIDAE EN T CURCULION Familles

Fig.2.11 -Variation de la richesse spécifique des familles des Coleoptera,

durant les deux années d'étude.

Année 1 Année 2

3000 2500 2000 1500 1000 500 0

E E E A A IDA B Nombre d'individus par famille . NID RA A RIO LIONID C U NEB SCARABAEIDAE E URC T C Familles

Fig.2.12 -Variation du nombre d'individus des familles de Coleoptera dans les stations, durant les deux années d'étude.

59 Résultats

3. Etude synécologique

L’écologie des communautés ou synécologie est un des domaines de recherches les plus vastes de l’écologie, faisant appel à des données de multiples origines, à la conjonction de la biogéographie, de la génétique de populations, de la dynamique de populations et de la systématique. Elle est héritière des grands travaux des naturalistes biogéographes du siècle passé, à la recherche de lois ou de structures décrivant la diversité terrestre et son apparent ordonnancement, et de théories d’histoire de vie. Son objectif principal est d’expliquer la variété et l’abondance des organismes dans l’espace et dans le temps (ROUGHGARDEN & DIAMOND , 1986). En ce sens elle a un rôle primordial à jouer en biologie de la conservation (MAY , 1989 ; SIMBERLOFF , 1982).

3.1. Organisation des peuplements étudiés, Araneae et Coleoptera

3.1.1 Richesse spécifique

Les espèces xérophiles forment des peuplements en général assez peu riches en espèces (P AULIAN, 1988) mais où les individus peuvent pulluler ; parmi ces espèces les Ténébrionidés, les Scarabidés, les Curculionidés et les Carabidés sont les mieux représentés.

La première année, la richesse spécifique varie dans la fourchette de 31 à 47 espèces dans les 9 stations, elle atteint le maximum dans les stations de Moudjbara1, Moudjbara2 et El-Mesrane2. Les valeurs les plus faibles ; 31 espèces sont enregistrées à Oued-Sdar2 et 36 à El-Mesrane1.

La richesse spécifique a augmenté durant la deuxième année, elle oscille entre 41 espèces à Moudjbara1 et 56 espèces à Oued-Sdar3 ; ces stations sont situées toutes les deux sur milieu steppique (Fig.2.13).

3.1.2. Diversités et équitabilité (Tab.2.7 – 2.8)

Les valeurs de l’indice de diversité de Shannon, pour les prélèvements de la première année, ont une moyenne de 3,09, cinq stations ont des valeurs supérieures à la moyenne, on note 2,309 bits à Oued-Sdar1 et 3,357 bits à Moudjbara2. (Fig. 2.14).

Les résultats de la deuxième période ont montré une moyenne de 2,816, c’est à El- Mesrane1 qu’on note la valeur la plus grande 3,279 et à Moudjbara2 la valeur la plus faible 2,276 bits (Fig. 2.14).

L’équitabilité moyenne est de 0,812, elle croit dans les stations selon l’ordre suivant : Ou-Sd1, El-Mes3, Ou-Sd2, El-Mes1, Moud1, Ou-Sd3, El-Mes2, Moud3, Moud2., ceci pour la première année, alors que pour la deuxième année, avec une moyenne de 0,737, l’ordre croissant de l’équitabilité dans les stations est le suivant : Moud3, Moud2, Moud1, Ou-Sd3, El- Mes3, El-Mes1, Ou-Sd1, Ou-Sd2, El-Mes2. (Fig. 2.15).

60 Résultats

Tab.2.7. - Récapitulatif des mesures de diversités des espèces des Coleoptera et d’Araneae récoltées dans les stations d’étude durant la première période. ( S : Richesse; E : Equitabilité; H : Indice de diversité de Shannon; D : Indice de diversité de Simpson). Stations S E H D El-Mes1 36 0.827 2.963 0.9238 El-Mes2 47 0.832 3.203 0.9415 El-Mes3 43 0.761 2.862 0.8919 Moud1 47 0.829 3.191 0.9327 Moud2 47 0.872 3.357 0.9519 Moud3 37 0.867 3.129 0.9415 Ou-Sd1 31 0.672 2.309 0.8309 Ou-Sd2 42 0.820 3.065 0.9291 Ou-Sd3 42 0.827 3.090 0.9297 Moyennes 41.3 0.812 3.019 0.9192

Tab.2.8 - Récapitulatif des mesures de diversités des espèces des Coleoptera et d’Araneae récoltées dans les stations d’étude durant la deuxième période. ( S : Richesse; E : Equitabilité; H : Indice de diversité de Shannon; D : Indice de diversité de Simpson). Stations S E H D El-Mes1 52 0.818 3.232 0.9277 El-Mes2 45 0.861 3.279 0.9451 El-Mes3 50 0.786 3.076 0.9171 Moud1 47 0.656 2.524 0.8082 Moud2 41 0.613 2.276 0.7761 Moud3 45 0.459 1.746 0.5780 Ou-Sd1 43 0.821 3.088 0.9371 Ou-Sd2 35 0.831 2.956 0.9213 Ou-Sd3 56 0.786 3.162 0.9222 Moyennes 46.0 0.737 2.816 0.8592

Période I Période II

60 50 40 30 20 10

Richessesspécifiques 0 El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 Moud1 Moud2 Moud3 Ou-Sd1 Ou-Sd2 Ou-Sd3

Stations

Fig.2.13 -Variations de da richesse spécifique des Coleoptera et d’Araneae dans les 9 stations, durant les deux périodes.

61 Résultats

Période I Période II

4 3,5 3 2,5 2 1,5 Diversités 1 0,5 0 El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 Moud1 Moud2 Moud3 Ou-Sd1 Ou-Sd2 Ou-Sd3

Stations

Fig. 2.14 -Variations de la diversité spécifique des Coleoptera et d’Araneae dans les 9 stations, durant les deux périodes.

Période I Période II

1 0,8 0,6

0,4

Equitabilités 0,2

0

El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 Moud1 Moud2 Moud3 Ou-Sd1 Ou-Sd2 Ou-Sd3

Stations

Fig.2.15 -Variation de l’équitabilité des Coleoptera et Araneae dans les 9 stations, durant les deux périodes.

3.2. Organisation des peuplements étudiés, Araneae uniquement

3.2.1. Richesse spécifique Une moyenne de 12 espèces pour l’ordre des Araneae est comptabilisée la première année, avec un minimum de 8 à la station de Ou-Sd1 et un maximum de 18 espèces à El-Mes2. Durant la deuxième année de prélèvement on compte une richesse spécifique moyenne de 14 espèces, avec seulement 5 espèces à Ou-Sd2 et 24 espèces à El-Mes1.

3.2.2. Diversité et équitabilité (Tab. 2.9 – 2.10)

Pour la période I, l’indice de diversité de Shannon le plus élevé 2,404 bits est enregistré à la station Moud1, le plus faible est 1,831 bits noté à Ou-Sd1, l’équitabilité a une moyenne de 0,835, la plus élevée 0, 933 est obtenue à Ou-Sd2. Pour la période II, une moyenne de 2,395 est obtenue après calcul de l’indice de SHANNON , avec un maximum de 2,986 bits à El-Mes1 et un minimum de 1,494 bits à Ou-Sd2.

62 Résultats

Tab.2.9. - Récapitulatif des mesures de diversités des espèces d’Araneae récoltées dans les stations d’étude durant la première période. ( S : Richesse; E : Equitabilité; H : Indice de diversité de Shannon; D : Indice de diversité de Simpson). Stations S E H D El-Mes1 13 0.774 1.985 0.7851 El-Mes2 18 0.758 2.191 0.8227 El-Mes3 13 0.782 2.007 0.7948 Moud1 15 0.888 2.404 0.8904 Moud2 13 0.893 2.290 0.8750 Moud3 13 0.746 1.912 0.7570 Ou-Sd1 8 0.880 1.831 0.7975 Ou-Sd2 12 0.933 2.318 0.8875 Ou-Sd3 10 0.857 1.973 0.8062 Moyennes 12.8 0.835 2.101 0.8240

Tab.2.10. - Récapitulatif des mesures de diversités des espèces d’Araneae récoltées dans les stations d’étude durant la deuxième période. ( S : Richesse; E : Equitabilité; H : Indice de diversité de Shannon; D : Indice de diversité de Simpson). Stations S E H D El-Mes1 24 0.940 2.986 0.9352 El-Mes2 17 0.870 2.465 0.8824 El-Mes3 15 0.944 2.556 0.9125 Moud1 16 0.937 2.599 0.9107 Moud2 18 0.949 2.743 0.9273 Moud3 19 0.894 2.634 0.9036 Ou-Sd1 7 0.958 1.864 0.8333 Ou-Sd2 5 0.928 1.494 0.7500 Ou-Sd3 13 0.862 2.211 0.8533 Moyennes 14.9 0.920 2.395 0.8787

3.3. Organisation des peuplements : Coleoptera uniquement

3.3.1. Richesse spécifique des espèces de Coléoptères

La richesse spécifique dans l’ensemble des stations est comprise entre 23 espèces à El- Mes1, Ou-Sd1 et 32 espèces durant la première période. Elle varie de 26 espèces à Moud3 et 43 espèces à Ou-Sd3, au cours de la deuxième période.

3.3.2. Diversité et équitabilité (Tab. 2.12 – 2.13)

La moyenne de l’indice de Shannon, au cours de la première année, est de 2,687, la plus élevée est 3,015 à Moud2 et la plus faible 2,498 est à El-Mes3, la deuxième année la moyenne de cet indice est de 2, 96. L’équitabilité oscille entre 0,672 à Ou-Sd1 et 0,874 à Moud3, pour les prélèvements de la première année et entre 0,428 à Moud3 et 0,852 à El-Mes2.

63 Résultats

Tab.2.11 -Récapitulatif des mesures de diversités des espèces de Coléoptères récoltées dans les stations d’étude durant la première période. ( S : Richesse; E : Equitabilité; H : Indice de diversité de Shannon; D : Indice de diversité de Simpson). Stations S E H D El-Mes1 23 0.809 2.538 0.8882 El-Mes2 29 0.829 2.793 0.9158 El-Mes3 30 0.734 2.498 0.8536 Moud1 32 0.808 2.800 0.9066 Moud2 34 0.855 3.015 0.9344 Moud3 24 0.874 2.778 0.9243 Ou-Sd1 23 0.672 2.107 0.8108 Ou-Sd2 30 0.819 2.786 0.9137 Ou-Sd3 32 0.828 2.870 0.9172 Moyennes 28.6 0.803 2.687 0.8961

Tab.2.12. - Récapitulatif des mesures de diversités des espèces de Coléoptères récoltées dans les stations d’étude durant la deuxième période. ( S : Richesse; E : Equitabilité; H : Indice de diversité de Shannon; D : Indice de diversité de Simpson). Stations S E H D El-Mes1 28 0.809 2.695 0.8939 El-Mes2 28 0.852 2.841 0.9199 El-Mes3 35 0.785 2.793 0.9006 Moud1 31 0.669 2.296 0.7857 Moud2 23 0.632 1.981 0.7433 Moud3 26 0.428 1.394 0.5096 Ou-Sd1 36 0.831 2.979 0.9329 Ou-Sd2 30 0.833 2.834 0.9144 Ou-Sd3 43 0.785 2.953 0.9102 Moyennes 31.1 0.736 2.529 0.8345

3.4. Analyse Factorielle des Correspondances et C.A.H.

3.4.1. A.F.C. pour les trois régions : première période

Les graphiques des figures (2.16 – 2.17) illustrent la disposition simultanée des espèces et des stations. Dans la figure (2.16) : • L’axe F1 Cet axe développe 34,95% de l’inertie totale, 28 espèces en coordonnées positives et qui s’éloignent du centre, elles se lient aux 3 stations d’El-Mesrane, parmi lesquelles les Coléoptères : ( Anthia sexmaculata, Adesmia metallica, Pimelia grandis, Calathus melanocephalus, Erodius sp, Akis goryi, Brachycerus undatus, Geotrupes araneipes, Pimelia affine grandis, Sphodrus leucophtalmus, Blaps nitens, Graphipterus serrator, Lebia scapularis ) et les espèces d’Araignées : ( Textrix flavomaculata, Alopecosa albofasciata,

64 Résultats

Drassodes lutescens, Xysticus tarcos, Salticus sp et Herselidae sp ), ces espèces s’opposent à 44 espèces en coordonnées négatives et qui sont groupées autour des stations de Moudjbara et de Oued-Sdar, parmi les Coléoptères nous avons (Acinopus sabulosus, Adesmia microcephala, Broscus politus, Calathus encaustus, Calathus mollis, Cyrtolepus oblitus, Gonocleonus cristulatus, Hypera arator, Micipsa mulsanti, Phyllognathus excavatus, Pimelia simplex, Pimelia sp , Rhytidoderes plicatus, Sitona longulus, Sitona callosus, Tentyria gibbicollis, Zabrus distinctus) et comme Araignées, on rencontre ( Alopecosa sp , Loxcoceles rufescens, Mesiotelus tenuissimus, Minosia santschii, Nemesia africana, Nomisia castanea, Poecilochroa senilis ). Ce premier axe ordonne apparemment les espèces selon la nature du sol, ce sont les 3 stations d’El-Mesrane qui se situent sur le cordon dunaire et que le sol est sablonneux.

• L’axe F2 Cet axe emporte 16,93% des informations du nuage, 20 espèces en coordonnées positives liées aux stations Ou-Sd1, Ou-Sd2 et Ou-Sd3 et El-Mes3 nous avons les espèces de Coléoptères ( Arammichnus cribricollis, Calathus mollis, Cyrtolepus oblitus, Micipsa mulsanti, Phyllognathus excavatus, Rhytidoderes plicatus, Sitona longulus ) et les espèces d’Araignées (Mesiotelus tenuissimus, Minosia santchii, Nemesia africana, Xyxticus cribratus, Zelotes oryx) qui s’opposent à 36 espèces à coordonnées négatives et les trois stations de Moudjbara avec les stations El-Mes1 et El-Mes2, parmi les Coléoptères, nous avons les espèces ( Gonocleonus cristulatus, Microlestes levipennis, Broscus politus, Hypera grandini, H. arator, Ochadeus gigas, Pentodon algirinum, Adesmia microcephala, Sepidium undatus, Pimela simplex, Rhizotrogus pallidipennis, Laemostenus algirinus ) et les espèces d’Araignées ( Storena sp , Alopecosa sp , Zelotes bonneti, Nomisia castanea, Tmarus sp2 , Dysdera hamifera ). L’opposition des stations le long de cet axe F2 pourrait s’expliquer par la nature de la physionomie végétale, en effet El-Mes1 avec les stations de Moud1 et Moud2 se caractérisent par la présence de pin d’Alep et les stations d’El-Mes3 avec Ou-Sd3 par la présence de l’Opuntia ficus indica.

Dans la figure (2.17) • L’axeF3 Ce troisième axe absorbe 11,94% de l’inertie du nuage. 17 espèces en coordonnées positives se lient aux stations Ou-sd2, Ou-Sd3, Moud3 et El-Mes2, parmi ces espèces (Smicronyx cyaneus, Lebia scapularis, Pimelia pilifera, Salticus sp , Graphipterus serrator, Adesmia metallica, Amara (Amathitis) rufescens, Syntomus fuscomaculatus, Asida sp,) et pour les Araignées ( Drassodes lutescens, Textrix flavomaculata, Lycosa hispanica, Haplodrassus signifer, Selamia reticulata, Zodarion kabylianum, Oxyptilla leprieuri) , auxquelles s’opposent, en coordonnées négatives ; les stations Moud1, Moud2, El-Mes1, El-Mes3 et Ou-Sd1, regroupant les espèces d’Araignées ( Xysticus tarcos, Urozelotes rusticus, Alopecosa albofasciata, Storena sp) et les espèces de Coléptères ( Microlestus luctuosus, Calathus fuscomaculatus, Gonocleonus cristulatus, Sepidium uncinatum, Leamostenus deneveui)

Il n’est guère facile de circonscrire l’identité du ou des paramètres qui ordonnent les espèces et les stations le long de cet axe, si on prend en considération le couvert végétal, les stations situées dans la partie positive de cet axe sont soit des formations steppiques à Stipa tenacissima, Artemisia herba alba, ou Tamarix articulata naturalisé alors que celles situées dans sa partie négative sont des parcelles de reboisement de pin d’Alep dans la zone steppique ou sur cordon dunaire, ou encore Atriplex halimus, Opuntia ficus indica, et autres espèces utilisées dans la fixation des dunes à la station El-Mes3. Les facteurs pédologiques sont aussi des éléments importants à prendre en considération dans la répartition des espèces et des stations le long des axes.

65 Résultats

Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 51.88 %)

2 Lignes actives Colonnes actives

Nem af

1,5

Mesi te

Hopl sp

Ara cri

1 Phyl exc Sit lonsp Ou-Sd1 Acin sab Cala mo Min san Mic mul Zel ory Rhy pli Cyrto ob

Xys crib

0,5 Ou-Sd3 Oxy bl Brach un Lae alg Micr let Zoph sp Xys tar Ten th Brach pr Mic luc Ou-Sd2 Lyc his El-Mes3 Orth ber Zod ele Blap ni Akis go Pim int Pim af g Pachy sp Ama ruf Pim gran Alo alb Hapl sec Poec se Oxy sp Ades met Her sp Erod sp Ero zoph 0 Geo ara Tho rug Tma sp1 Scau sa Sph leu Trac his Ant sex Gono per El-Mes1 Amp sp Ten sp1 Pim sp El-Mes2 Cala mel Sto sp Scau st Dras lut Smi cya Cym set Tex fl -- axe F2 (16.93 %) --> (16.93 F2 --axe Zel aen Tro his Blap sp Pter sp Leb sca Pim pil Sep mul Grap ser Cala fus Asid sp Zab dis Sal sp Pim mau Blap gig -0,5 Min sp Ades mic Dys ham Pen alg Moud3 Sel ret Syn fus

Moud2 Uro rus Zod kab Pim sim Cala enc Lae den Moud1 Hap dal Tma sp2 Sep un -1

Lox sp Oxy le Hyp gran Rhiz pa Och gig Zel bo Lae alg Alo sp Hyp mar Hyp ara Nom ca -1,5 Bros pol Micr lev

Lept pa Cloro sp Stead sp Gono cr

-2 -2 -1,5 -1 -0,5-- axe F1 (34.95 0 %) --> 0,5 1 1,5 2

Fig.2.16 -Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et d’Araneae par Analyse Factorielle des Correspondances (AFC), dans les 9 stations, selon les axes factoriels 1 et 2 (Récolte de la première période).

66 Résultats

Graphique symétrique (axes F1 et F3 : 46.89 %) Lignes actives Colonnes actives

2

Smi cya Leb sca Tex fl Pim pil Sal sp 1,5 Grap ser

Hapl sec

Lyc his 1 Ades met

Dras lut El-Mes2 Lox sp Scau sa Trac his Oxy le Xys crib Sto sp Cyrto ob Rhy pli Ero zoph 0,5 Cala mo Zel ory Sel ret Min san Zel aen Asid sp Sit sp Oxy sp Zod kab Ten sp1 Syn fus Blap sp Ant sex Phyl exc Pri alg Ama ruf Sit lon Dys ham Pter sp Acin sab Ou-Sd2 Poec se Gono per Moud3 Erod sp Sep mul Pim int Pachy sp Her sp Ou-Sd3 Pim sim Cym set Hap dal Zoph sp Alo sp Tho rug Tma sp1 Min sp Ten th Orth ber 0 Hopl sp Cala enc Moud2 Tma sp2 Zod ele Och gig Scau st Blap ni Pim gran Hyp gran Zel bo Oxy bl Mesi te Sph leu Mic mul Ou-Sd1 Nom ca Hyp mar El-Mes1 Pen alg Pim sp Brach pr Pim mau Blap gig -- axe F3 (11.94 %) --> (11.94 F3 --axe Ades mic Ara cri Nem af Plag ex Akis go Rhiz pa Lae den Cala mel -0,5 Hyp ara El-Mes3 Pim af g Zab dis Moud1 Amp sp Tro his Geo ara Sep un

Micr lev Cala fus Alo alb Bros pol -1

Cloro sp Stead sp Gono cr Lept pa Uro rus Micr let Brach un Xys tar Mic luc -1,5

-2 -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 -- axe F1 (34.95 %) -->

Fig.2.17 -Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse Factorielle des Correspondances (AFC), dans les 9 stations, selon les axes factoriels 1 et 3 (première période).

67 Résultats

3.4.2. C.A.H., pour les trois régions : première période

Le dendrogramme de la Classification Ascendante Hiérarchique (CAH), élaboré à partir des facteurs de l’AFC, est représenté par la figure (2.18) : il expose les regroupements des espèces. L’analyse des niveaux d’intégration montre que l’on peut retenir 3 classes ; à cette hauteur la dispersion représente 50 % de la dispersion totale.

La première coupure sépare 3 groupes d’espèces, le premier est formé de 12 espèces toutes des Coléoptères dont 8 Ténébrionidés, 3 Carabidés et 1 Curculionidé. Le deuxième groupe formé de 15 espèces ; avec 4 espèces de Ténébrionidés, 5 espèces de Carabidés, 1 espèce de Curculionidé et 4 espèces d’Araignées. Le troisième groupe formé d’une douzaine d’espèces avec 5 espèces de Ténébrionidés, 2 espèces de Carabidés, 2 espèces de Scarabéidés et 3 espèces d’Araignées.

La deuxième coupure sépare également 3 groupes, le premier comprend 9 espèces parmi lesquelles 2 Carabidés, 3 Ténébrionidés, 1 espèce de Scarabéidé et 3 espèces d’Araignées. Le deuxième groupe est formé de 3 espèces d’Araignées et 1 espèce de Ténébrionidé. Le dernier ensemble de cette séparation englobe 2 espèces de Ténébrionidés, 2 espèces de Curculionidés, 2 espèces de Carabidé, 1 espèce de Scarabéidé et 5 espèces d’Araignées, la troisième coupure met en exergue 3 ensembles, le premier est composé de 22 espèces dont 3 Ténébrionidés, 4 Carabidés, 2 Scarabéidés et 13 Araignées. Le deuxième groupe comprend 9 espèces qui sont 4 Ténébrionidés, 1 Carabidé, 1 Curculionidé et 3 Araignées. Enfin un dernier ensemble de 11 espèces dont 4 espèces appartenant à la famille des Ténébrionidés, 1 espèce à la famille des Carabidés, 2 espèces à la famille des Curculionidés, et 3 espèces à l’ordre des Araneae.

• Similarité entre les régions (première période)

Le dendrogramme de similarité de Sorensen entre les stations pour les prélèvements d’Araignées et de Coléoptères de la première année (Fig. 1.19), oppose deux ensembles, entre lesquels la similarité est de 50%. Les 3 stations d’El-Mesrane forment un premier groupe dont les stations El-Mes2 et El-Mes3 se mettent côte à côte avec 87,5 % de similarité, alors que la station El-Mes1 se détache des deux précédentes à 65% de similarité, rappelons que ces trois stations sont situées sur cordon dunaire et que la première est un reboisement de Pin d’Alep. Le deuxième ensemble comprend deux sous-ensembles dont le premier est formé par les trois stations de Moudjbara et le second par les trois stations de Oued-Sdar. Moudjbara est située dans la bande forestière de reboisement, la première station est à dominance de pin d’Alep, alors que la deuxième et la troisième présentent des recouvrements de plantes steppiques assez importants A Oued-Sdar, les stations 2 et 3 ont une similarité totale (100%) et la troisième se rapproche d’eux avec un taux de similarité de 75%, cette dernière est une parcelle clôturée, elle est dominée par Artemisia herba alba.

68 Résultats

Espèces/Coléo/Araneae/Première année. Distance (Objective Function) 0 9,8E+00 2E+01 2,9E+01 3,9E+01

Information Remaining (%) 100 75 50 25 0

Acin sab Cym set Gon per Zoph sp Pim maur Orth ber Pach sp Pim sim Sep mul Tent gib Ara crib Tent th Ades mic Micr lev Zab dist Bros po Pim sp Scau sa Pris alg Alo sp Tma sp2 Rhizo pa Nom cas Bla bar Gon cris Lept alg Ste pay Bla gi Hyp gra Hyp ara Pris den Sepi un Syn fus Hyp mar Pent alg Ocha gi Zel bon Lox ruf Ozyp lep Amat ruf Tho rug Oxyp sp Cala enc Pim int Zel aen Asi sp Dys ham Oxyp bl Gono cri Nem af Mesi ten Mic mul Calat mo Rhyt pli Phyl exc Min sp Poec se Xyst cri Zel ory Cyrt ob Min san Sit lon Sit cal Ade met Grap ser Scar sa Haplo si Bla sp Pter spi Sel ret Amp sp Geot ara Spho leu Tma sp1 Zod ele Trac his Hers sp Lyc sp Haplo da Cala mel Sto sp Leb sca Salt sce Pim pil Tex fla Aki gor Bla nit Pim af Troc his Ant sex Dras lut Smi cya Ero zoph Zod kab Bra pra Ero sp Pim gra Brac un Micr let Cala fus Uro rust Meta fus Hyp var Alo alb Xyst tar Fig.2.18 -Dendrogramme de similarité de SORENSEN pour toutes les espèces récoltées durant la première période d’échantillonnage.

Stations/Coléo-Araneae/Première année. Distance (Objective Function) 5,9E-02 5E-01 9,4E-01 1,4E+00 1,8E+00

Information Remaining (%) 100 75 50 25 0

El-Mes1

El-Mes2

El-Mes3

Moud1

Moud2

Moud3

Ou-Sd1

Ou-Sd2

Ou-Sd3

Fig.2.19 -Dendrogramme de similarité de SORENSEN pour toutes stations échantillonnées la première période.

69 Résultats

3.4.3. A.F.C. pour les trois régions : dexième période Les graphiques des figures (2.20-2.21) illustrent la disposition simultanée des espèces et des stations. Dans la figure (2.20)

• L’axe F1 Comme pour la première année cet axe sépare dans sa partie positive les stations d’El- Mesrane et le reste des stations dans sa partie négative. Il emporte 31,51% de l’inertie des informations du nuage, 15 espèces sont en coordonnées positives et se rattachent à la station El- Mes1, dont 9 espèces d’Araignées et 6 espèces de Coléoptères, ce sont les espèces ( Syntomus fuscomaculatus, Zodarion elegans, Gonatium dayens, Pimelia affine grandis, Textrix flavomaculata, Trox famini, Drassodes sp, Pelecopsis oranensis, Trachelas sp, Nomisia recepta, Hymenoplia algirica, Sitona crinitus, Pterotricha sp , Haplodrassus sp. ). Le reste des stations et des espèces se rapproche du centre.

• L’axe F2 Avec 20,12% d’inertie, c’est la station El-Mes1 qui se détache avec les mêmes espèces citées précédemment, le reste des stations et des espèces est aussi proche du centre. Cette station qui regroupe une majorité d’espèces d’Araignées, est un reboisement de pin d’Alep bienvenant avec un taux de recouvrement de 60 à 70%, le taux d’humidité du sol est de 11,78%, c’est le taux le plus élevé de toutes les stations.

• L’axe F3 figure (2.21)

Cet axe développe 15,84% d’inertie, il classe les trois stations de Oued-Sdar et la station El-Mes1 dans sa partie positive avec plus de 50 espèces, parmi elles ( Cyrtolepus oblius, Acinopus sabulosus, Palpimanus gibbulus, Pachytychius maematocephalus, Eucarabus famini, Licinus punctatulus, Pimelia interstitialis, Leamostenus algirinus, Xysticus acerbus, Xysticus cribratus, Blaps sp, Broscus politus, Scarabaeus sacer…) , auxquelles s’opposent les 3 stations de Moudjbara et la station El-Mes3, avec les espèces ( Anthia sexmaculata, Pimelia grandis, Pimelia pilifera, Zelotes bonneti, Blaps nitens, Akis goryi, Adesmia metallica, Zelotes oryx, Graphipterus serrator, Masoreus wetterhalli , Geotrogus araneipes… )

70 Résultats

Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 51.64 %)

4

Tex fl Helo sp Dras sp Trox fa Trac sp Pele ora

3

Syn fus Pter sp Sit cr Lignes actives Club sp Scar sp Zod ele Colonnes actives El-Mes1

2 Nom rec Gon day Pim af g

Zel aen Hym alg Hapl sec 1 Nom ca Lox ruf Sit sp Xys crib Pim mau Hap sp2 Geo ara Zod kab Alo alb Eot elon Pen alg Amp sp Asid sp Plag ex Alo gr Mesi sp Dys ham Scy ber Alph sp Pri den Her sp Ere ci Uro rus Teg sp Ero zoph Maso we Bar sp Pachy sp Cala enc Hap sp1 Sal sce Tro his Grap ser Moud3 Rhiz pa Dras lap Moud1 Ten sp1 El-Mes2 0 Xys cris Min san Moud2 Zoph sp Alo spPter sn Mic mul Mesi mau Zel ory Ten th Scau st Zab dis Meta fus Ceut sp Ades met Pim sp Sel ret Cym set Sep mulAmaAtyOrth afruf berDras lut Akis go Pim sim Ou-Sd1 Blap gig Ama mes Alo kun Cala fus Micr let Ou-Sd2 Gono per Oxy bl Ades mic Pim pil -- axe F2 (20.12 %) --> (20.12 F2 -- axe Oxy sp Ou-Sd3 Scar sa Micr lev Brach pr Xys ace Sep un Sph leu El-Mes3Pim gran Hap dal Euca fa Tra spin Blap ni -1 Gono cri Palp gi Zel bo Rhy pli Acin sab Pach hae Othio ba Pri alg Ant sex Erod sp Scau sa Cyrto ob Pim int Bros pol Och gig Blap sp Lici sp Ara cri

-2

-3

-4 -4 -3 -2 -1-- axe F1 (31.51 0 %) --> 1 2 3 4

Fig.2.20. -Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse Factorielle des Correspondances (AFC), dans les 9 stations, selon les axes factoriels 1 et 2 (deuxième période).

71 Résultats

Graphique symétrique (axes F1 et F3 : 47.35 %) Lignes actives Colonnes actives 2

Cyrto ob Acin sab Tra spin Pri alg Palp gi Hap dal Xys ace Rhy pli Och gig Pach hae Pim int Euca fa 1,5 Lici sp Gono cri Blap sp Scar sa Xys crib

Ara cri Helo sp Trac sp Bros pol Scar sp Sit cr Alo kun Tex fl 1 Dras sp Cala fus Pter sp Ama ruf Othio ba Trox fa Gono per Pele ora Ou-Sd3 Club sp Syn fus Ou-Sd1 Ama mes Ou-Sd2 Erod sp Pri den Blap gig Hapl sec Orth ber Sep un El-Mes1 0,5 Sep mul Mesi sp Hym alg Zod ele Cala enc Pim sim Zab dis Dras lut Sph leu Mic mul Sit sp Cym set Scau sa Ten sp1 Oxy bl Nom rec Zoph sp Meta fus Pim af g Ero zoph Gon day Pim sp Zel aen Nom ca 0 Ten th Min san Scau st Moud3 Oxy sp Alo sp Xys cris Micr lev Ades met Moud2 Alo gr Rhiz pa Plag ex

-- axe F3 (15.84 %) --> (15.84 F3 -- axe El-Mes2 Asid sp Alph sp Pen alg Moud1 Zod kab Geo ara Uro rus Mesi mau -0,5 Ere ci Bar sp Tro his Pachy sp Alo alb Pim mau Pter sn Dras lap Aty af Dys ham Hap sp1 Maso we Lox ruf Scy ber Brach pr Teg sp El-Mes3 Amp sp Sal sce Hap sp2 Grap ser Zel ory Eot elon Her sp Sel ret Akis go -1 Ades mic Micr let

Ceut sp Blap ni Zel bo Ant sex Pim pil Pim gran

-1,5

-2 -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 -- axe F1 (31.51 %) -->

Fig.2.21 -Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse Factorielle des Correspondances (AFC), dans les 9 stations, selon les axes factoriels1 et 3 (deuxième période)

3.4.4. C.A.H. pour les trois régions :deuxième année

La figure (2.22), représente le dendrogramme de la Classification Ascendante Hiérarchique (CAH), il expose les regroupements des espèces. L’analyse des niveaux d’intégration montre que l’on peut retenir 2 classes ; à cette hauteur la dispersion représente 12 % de la dispersion totale. La première classe est formée d’un groupe de 15 espèces dont 3 Ténébrionidés, 4 Carabidés, 1 Scarabéidé, 1 Curculionidé et 6 Araignées. La deuxième classe scinde deux groupes, l’un est formé de 14 espèces dont une Ténébrionidé, 2 Carabidés, 1

72 Résultats

Scarabéidé, 1 Curculionidé et 7 Araignées. L’autre à son tour est partagé en 2 lots, qui chacun est divisé en trois ensembles ; à 75 % de similarité, le premier groupe formé de 17 espèces ; qui sont 4 Ténébrionidés, 5 Carabidés, 4 Curculionidés, 1 Scarabéidé et 3 Araignées. L’ensemble suivant se forme de 13 espèces de Ténébrionidés et 2 espèces de Carabidé. Un autre groupe est formé de 5 espèces de Ténébrionidés, 4 Carabidés, 2 Curculionidés, 2 Scarabéidés et 6 Araignées. Le quatrième groupe englobe six espèces de Ténébrionidés, 2 Carabidés, 2 Scarabéidés et 7 Araignées. Le cinquième lot, à l’exception d’une seule espèce de Scarabéidé comprend 11 espèces d’Araignées. L’avant dernier ensemble, est également constitué d’une espèce de Ténébrionidé et 6 espèces d’Araignées. Espèces/Coléo-Araneae/Deuxième année. Distance (Objective Function) 0 1,1E+01 2,2E+01 3,3E+01 4,4E+01

Information Remaining (%) 100 75 50 25 0

Acin sab Ara crib Amat ruf Ero sp Bra bar Micr lev Oxyp bl Scau sa Dras lut Min san Pris alg Rhyt pli Bla sp Bros po Ama mes Scar sa Pach hae Ade met Ades mic Bla gi Pim af Pim maur Tent gib Tent th Cym set Mic mul Zoph sp Pim sp Ero zoph Sep mul Gon per Orth ber Aki gor Ant sex Pim gra Bla nit Bra pra Pim pil Sel ret Zel ory Zel bon Geot ara Hers sp Meta fus Micr let Ceut sp Mas wet Amp sp Grap ser Pent alg Zod kab Asi sp Pach sp Rhizo pa Mesi mau Troc his Cala enc Nom cas Hym alg Pris den Sit cal Mesi sp Alph sp Eota elo Alo gr Dras lap Pim sim Scau tri Zab dist Phyl ex Haplo sp Alo alb Salt sce Aty af Haplo sp Pter spi Uro rus Zel aen Gon da Scyt ber Teg sp Bla bar Dys ham Lox ruf Oxyp sp Alo sp Ere cin Xyst crs Tro fa Zod ele Syn fus Pim ang Dras sp Sit cri Tex fla Scar str Clu sp Pele ora Pter sp Tra sp Haplo si Nom rec Cala fus Cyrt ob Sepi un Spho leu Xyst cri Gon cris Trac his Xys ace Euc fa m Pim int Alo ku Lici pun Ocha gi Haplo da Palp gib Fig.2.22 -Dendrogramme de similarité de SORENSEN pour toutes les espèces récoltées durant la deuxième période d'échantillonnage. • Similarité entre les régions (deuxième année) figure (2.23)

A la différence de la première année, les trois stations d’El-Mesrane se groupent aux stations de la région de Oued-Sdar, à une similitude de 38%. Les stations de Moudjbara se détachent à part. Dans chaque région les stations s’ordonnent de la manière suivante ; El- Mesrane1 est seule, c’est la parcelle de Pin, la deuxième et la troisième ont une similarité de 75%. Les 2 stations clôturées de Oued-Sdar (la première et la deuxième) se mettent ensemble et la troisième se détache d’elles. Une grande similarité de 100 % est observée entre les stations 1 et 2 de Moudjbara, qui sont toutes les deux situées dans des parcelles de

73 Résultats reboisement de Pin d’Alep, la troisième qui est surtout dominée par l’ Artemisia herba alba, se met à part.

Stations/Coléo-Araneae/Deuxième année. Distance (Objective Function) 3,8E-02 4,9E-01 9,4E-01 1,4E+00 1,8E+00

Information Remaining (%) 100 75 50 25 0

El-Mes1

El-Mes2

El-Mes3

Ou-Sd1

Ou-Sd2

Ou-Sd3

Moud1

Moud2

Moud3

Fig.2.23 -Dendrogramme de similarité de SORENSEN pour toutes les stations échantillonnées la deuxième période.

3.4.5. A.F.C.pour El-Mesrane : première période Le graphe de la figure (2.24), nous montre l’agencement des espèces, et des stations :

• L’axe F1

Cet axe développe 65,38% de l’inertie totale, 12 espèces en coordonnées positives qui se lient à la station d’El-Mesrane2 parmi les espèces d’Araignées : Haplodrassus dalmatensis, Textrix flavomaculata, Salticus scenicus, Drassodes lutescens , Zelotes aenus et de Coléoptères : Pimelia pilifera, Lebia scapularis, Scaurus tristis, Syntomus fuscomaculatus, Trachyderma hispida, Rhyzotrogus pallidipennsis. En coordonnées négatives, c’est la station El-Mesrane3, qui regroupe les espèces Blaps nitens, Micrlestes luctuosus, Calathus fuscomaculatus, Zophosis sp , Microtelus lethierryi, Sepidium undatum, Brachycerus undatus, Arammichnus cribricollis. Xysticus tarcos, Oxyptila blitea. Ce premier axe ordonne apparemment les espèces selon la nature de la végétation, le sol étant le même dans ces trois stations puisque toutes les trois sont situées sur cordon dunaire.

• L’axe F2

Cet axe emporte 34,62% des informations du nuage, 20 espèces en coordonnées positives liées à la station El-Mes1, nous avons les espèces de Coléoptères ( Adesmia microcephala, Pimelia mauritanica, Pimelia interstitialis, Calathus melanocephalus, Blaps sp , ) et les espèces d’Araignées ( Ampelodesma sp, Pterotricha sp, Storena sp, Oxyptila sp , Selamia reticulata, Alopecosa albofasciata, Zodarion elegans, Trochosa hispanica) qui s’opposent à 28 espèces à coordonnées négatives et aux 2 stations El-Mesran2 et El- Mesrane3 parmi les Coléoptères, nous avons les espèces ( Pimelia pilifera, Lebia scapularis,

74 Résultats

Scaurus tristis, Syntomus fuscomaculatus, Trachyderma hispida, Rhyzotrogus pallidipennsis, Arrammichnus cribricollis, Brachycerus undatus, ) et les espèces d’Araignées ( Zelotes aeneus, Xysticus tarcos, Urozelotzs rusticus, Drassodes lutescens ). L’opposition des stations le long de cet axe F2 pourrait s’expliquer par la nature de la physionomie végétale, en effet El-Mes1 se caractérise par la présence de Pin d’Alep qui par la nature de sa litière (formée par les aiguilles de Pin d’Alep) ne tolère pas la présence d’autres espèces végétales, alors que et les stations El- Mes2 qui est une formation de Tamarix articulata avec El-Mes3 le cortège floristique est plus riche en espèces.

Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 100.00 %)

2,5

Ades mic Pim mau 2 Pim int Cala mel Amp sp

1,5

Pter sp

Blap sp 1 Oxy sp Sto sp Alo alb El-Mes1 Dys ham Sel ret

0,5 Tro his Zod ele Orth ber Scau sa Pim af g Ades met Blap gig Ant sex Pachy sp Ero zoph Tma sp2 Ama ruf 0 Geo ara Tho rug Ten th Blap ni Grap ser El-Mes3 Sph leu Erod sp Zod kab Tma sp1 Lyc his SalTex sp fl Akis go Pim gran El-Mes2 Zoph sp Uro rus Dras lut Zel aen Her sp Hap dal -0,5 %)--> (34.62 F2 -- axe Lae den Xys tar Trac his Hapl sec Oxy bl Cala fus Cym set Syn fus Smi cya Micr let Sep un Brach pr Scau st Pim pil Mic luc Rhiz pa Leb sca Plag ex Brach un Ara cri -1

-1,5

-2

-2,5 -2,5 -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 -- axe F1 (65.38 %) -->

Fig.2.24 -Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse Factorielle des Correspondances (AFC), dans la région d’El-Mesrane (première période)

3.4.6. A.F.C. pour Moudjbara : première période (Fig. 2.25)

• L’axe F1 Cet axe emporte 55% de l’inertie, 24 espèces avec la station Moud1, sont en coordonnées positives, les plus éloignées du centre sont Blaps sp , Calatus fuscomaculatus, Acinopus sabulosus, Pimelia sp , Broscus politus ; Gonocephalum perplexum, et comme Araignées Zelotes aeneus, Zodarion elegans, Urozelotes rusticus, Leptodrassus algericus, en

75 Résultats coordonnées négatives les 2 stations Moud2 et Moud3 regroupent un nombre important d’espèces.

• L’axe F2

Cet axe développe 45% de l’inertie totale du nuage, dans sa partie positive, la station Moud3, rassemble une dizaine d’espèces éloignées du centre, ce sont ( Loxosceles sp, Pterotricha sp, Sphodrus leucophtalmus, Erodius zophoides, Arammichnus cribricollis, Zodarion kabylianum, Oxyplita leprieuri, Asida sp , Dysdera hamifera, Laemostenus algerinus ). En coordonnées négatives, les stations Moud2 et Moud1, regroupent une vingtaine d’espèces éloignées du centre, parmi elles, 11 espèces forment un groupe vers l’extrémité négative, ce sont les espèces ; Syntomus fuscomaculatus, Oxyptila blitea, Laemostenus deneveui, Zelotes bonneti, Ochodaeus gigas, Poecelochroa senilis ; Blaps nitens, Minosia sp ,

Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 100.00 %)

2

Pter sp 1.5 Lox sp Sph leu Oxy le Ero zoph Lae alg Ara cri 1

Zod kab Asid sp Moud3 Dys ham 0.5 Oxy sp Nom ca Gono per Pachy sp Hap dal Pim int Orth ber Rhiz pa Dras lut Sep mul Pim sim Tma sp2 Ten sp1 HypPen algmar 0 Sel ret Alo sp CalaTen encth Cloro sp Blap sp Tro his Zab dis Pim mau Cala fus Blap gig Moud1 Lept pa Zel aen Ades mic Zod ele Moud2 Zoph sp Pim sp Uro rus -- axe F2 (45.00 %) --> %) (45.00 F2 axe -- Scau st Bros pol Gono cr -0.5 Stead sp Micr lev Acin sab Geo ara Cym set Syn fus Tho rug Hyp ara Poec se Oxy bl Tma sp1 Blap ni Zel bo Sep un -1 Hyp gran Min sp Ama ruf Och gig Scau sa Mic mul Lae den

-1.5

-2 -2 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2 -- axe F1 (55.00 %) -->

Fig.2.25 -Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse Factorielle des Correspondances (AFC), dans la région de Moudjbara (récolte de la première période)

3.4.7. A.F.C. Pour Oued-Sdar : première période (Fig. 2.26)

• L’axe F1 Cet axe développe 61,05% de l’inertie totale, environ une douzaine d’espèces en coordonnées positives qui se lient à la station de Oued-Sdar 1, parmi les espèces d’Araignées : Zodarion elegans, Nemesia africana, Drassodes lutescens, Mesiotelus

76 Résultats

tenuissimus et de Coléoptères : Pentodon algerinum, Zabrus distingus, Arammichnus cribricollis, Erodius zophoides. En coordonnées négatives, ce sont les stations Oued-Sdar 1 et Oued-Sdar3 qui regroupent d’une manière diffuse le reste des espèces.

• L’axe F2 Cet axe emporte 38,95% des informations du nuage, ce sont les stations Oued-Sdar3 et Oued-Sdar2 qui s’opposent par rapport à cet axe, autour de la deuxième station située dans la partie négative, se groupent les espèces de Coléoptères ( Pimelia simplex, Amathitis rufescens, Thoroctes ochodaeus, Gonocephalum perplexum ) et les espèces d’Araignées ( Xysticus cribricollis, Haplodrassus secnifer, Dysdera hamifera et Zelotes aeneus) alors qu’autour de la station Oued-Sdar3, située dans la partie positive, on retrouve les espèces ( Pimelia sp, Sitona sp, Blaps. gigas ; B. sp , Sitona longulus, Scaurus tristis, Brachycerus pradieiri, Phyllognatus excoriatus et comme Araignées : Lycosa hispanica, Minosia sp et Minosia santchii ),

L’opposition des stations le long de ces axes pourrait s’expliquer par la nature de la couverture végétale, dans les deux stations cloturées l’armoise et l’alfa sont bien abondantes, alors qu’elles se font rares dans la troisième station qui n’est pas fermé, mais se caractérise par la présence de quelques pieds d’ Opuntia ficus indica.

Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 100.00 %) 1,5 Sit sp Pim sp Lyc his Blap sp M in sp Brach pr Sit lon Phyl exc Scau st 1

M ic mul M in san Ou-Sd3 0,5 Cala mo Rhy pli Zod ele Zab dis Tma sp1 Bros pol Ara cri Pen alg Poec se Pachy sp Oxy sp Nem af Zel ory Acin sab Ten th Ou-Sd1 0 Cym set Pim mau M esi te Blap ni Sep mul Ades mic Scau sa Dras lut Cyrto ob Zoph sp Ten sp1 Pim int Ero zoph O u-Sd2 Hopl sp Ama ruf Tho rug -0,5 Orth ber Blap gig Xys crib Tro his Gono per Ades met Pim sim Asid sp Oxy bl

-1 Hapl sec Cala enc Zel aen Plag ex Dys ham

-1,5 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 -- axe F1 (61.05 %) -->

Fig.2.26 -Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse Factorielle des Correspondances (AFC), dans la région de Oued-Sdar (première période)

3.4.8. A.F.C. Pour El-Mesrane deuxième période (Fig. 2.27) • L’axe F1

Les deux stations El-Mes1 et El-Mes2 se placent dans la partie positive de cet axe qui développe 59,48% de l’inertie totale, la première regoupant une dizaine d’espèces

77 Résultats d’Araignées ( Mesiotelus sp ; Pterotricha sp ; Zodarion elegans ; Textrix flavomaculata, Pelecopsis araneipes ; Clubiona sp , Zelotes aeneus ; Xysticus cribratus ; Alopecosa gracilis ; Trachelas sp ) et 4 espèces de Coléoptères ( Laemostenus deneveui ; Sitona longulus ;S. crinitus et Hymenoplia algirica ) et la deuxième station est entourée de 5 espèces de Carabidae (Cymindis setifensis ; Laemostenus algericus ; Amathitis rufescens ; Masoreus wetterhalli et Amara mesatlantica ) ;1 espèce de Tenebrionidae ( Alphasida sp) ; 1 espèce de Scarabeidae (Geotrogus araneipes ). La station El-Mes3 se situe dans la partie négative non loin du centre, les espèces d’Araignées ( Selamia reticulata ; Zelotes bonneti ; Z.oryx ; Drassodes lapidosus ; Atypus affinis ) et les espèces de Coléoptères lui sont associée (Anthia sexmaculata ; Microlestes levipennis ; Sphodrus leucophtalmus, Broscus politus ; Pimelia grandis ; P. pilifera ; Gonocephalum perplexum ; Blaps nitens ; Brachycerus pradieri ;Erodius sp).

• L’axe F2

Par rapport à cet axe la deuxième station d’El-Mesrane se met dans sa partie positive et les deux autres dans sa partie négative, regroupant chacune un ensemble d’espèces. Les différences principales entre les stations sont la couverture végétale et par conséquent la litière qui s’y accumule.

Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 100.00 %)

2

Cym set Maso we Alph sp Her sp Ama mes 1,5 Mic mul Lae alg Meta fus Zod kab Min san Geo ara 1 Alo sp Ero zoph Ama ruf Grap ser Pachy sp Ceut sp El-Mes2 Amp sp Sep un Pter sn Hapl sec 0,5 Micr let Mesi mau Blap gig Nom rec Uro rus Oxy bl Pim mau Akis go Nom ca Ades mic Othio ba Dras lut 0 Zel ory Zoph sp Tro his Ten thPim af g Zod ele Sph leu El-Mes3Sel ret Ten sp1 Ades met Cala enc Sit log Ara criAty af Ant sexBrach pr -- axe F2 (40.52 %) --> (40.52 F2 --axe -0,5 Bros pol Zel bo El-Mes1 Dras lap Pele ora Blap ni Micr lev Rhiz pa Scau sa Pim pil Pter sp Erod sp Pim gran Lae den Tex fl Orth ber Hym alg Xys crib Zel aen Gono per Scar sp -1 Syn fus Trox fa Trac sp Helo sp Sit cr Club sp Alo gr Mesi sp Dras sp Gon day -1,5

-2 -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 -- axe F1 (59.48 %) -->

Fig.2.27 -Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse Factorielle des Correspondances (AFC), dans la région d’El-Mesrane (deuxième période) 3.4.9. A.F.C. pour Moudjbara deuxième période

• L’axe F1 Cet axe développe 58,13% de l’inertie totale, dans sa partie positive la station Moud1

78 Résultats est présente avec les espèces de Coléoptères ( Sitona crinitus et Pimelia mauritanica ) et les espèces d’Araignées ( Drassodes lapidosus, Alopecosa gracilis ) et dans sa partie négative on retrouve les espèces ( Drassodes lutescens ; Minosia santchii. )

• L’axe F2 Avec 41,87 % de l’inertie totale cet axe organise la station Moud2 dans sa partie positive et les stations Moud1 et Moud3 dans sa partie négative. Les espèces qui s’éloignent du centre et se regroupent en un seul point sont six Araignées ( Oxyptila blitea ; Tegenaria sp ; Zelotes oryx ; Scytodes bertheloti ; Mesiotelus sp ; et Gonatium dayens ) et 4 espèces de Coléoptères ( Pimelia aff.grandis ; Microlestes levipennis ; Erodius sp ; et Calathus fuscomaculatus ). Dans la partie positive de cet axe on trouve également des espèces rassemblées sur un seul point ce sont les Araignées ( Zodarion elegans ; Loxcoceles rufescens ; Oxyptila sp. ; Eresus latifasciatus, Alopecosa kuntzi, A. sp.) et le Ténébrionide Akis goryi.

Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 100.00 %)

2

Lox ruf 1,5 Akis go Alo kun Zod ele Alo sp Oxy sp Ere lat Bar sp 1 Sep mul Ero zoph Hym alg Asid sp Pter sn Dys ham Xys cris Zel aen 0,5 Gono per Moud2 Pachy sp UroRhiz rus pa Ten th Ades micZod kab Pim sim Blap ni Ten sp1 Moud1 Cym set 0 Orth ber Pim sp Ades met Tro his Dras lap Alph sp Bros pol Pim mau Zoph sp Alo gr Moud3 Blap gig Mic mul Hap sp1sp2 Eot elon Zab dis Cala enc Dras lut Sit cri Scau st Ara cri

-- axe F2 (41.87 %) (41.87 --> --F2 axe Min san -0,5 Aty af Amp sp Mesi mau Pen alg Ama ruf Sal sce Scau sa Cala fus Plag ex Alo alb Nom ca Erod sp Oxy bl Lae den Micr lev Teg sp -1 Zel ory Pim af g Scy ber Gon day Mesi sp

-1,5

-2 -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 -- axe F1 (58.13 %) -->

Fig.2.28 -Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse Factorielle des Correspondances (AFC), dans la région de Moudjbara (deuxième période).

3.4.10. A.F.C. pour Oued-Sdar deuxième période

• L’axe F1

La station Ou-Sd1 se met dans la partie positive de l’axe F1 avec les espèces (Othiorrhynchus(Arammichnus) cribricollis, Brachycerus barbarus ; Cyrtolepus oblitus ;

79 Résultats

Zabrus distinctus ; Cymindis setifensis ; Acinopus sabulosus, Amathitis rufescens ) avec les deux araignées Nomisia castanea et Mesiotelus sp.

• L’axe F2

Avec ses 30,74% d’inertie cet axe place dans son extrême partie positive les espèces d’Araignées ( Oxyptila sp et Alopecosa sp) avec les Coléoptères ( Brachycerus pradieri ; Pachychila sp ; Scarabaeus sacer ; Amara mesatlantica ) c’est la station Ou-Sd2 qui est rapprochée de ce groupe, avec un autre ensemble d’espèces parmi lesquelles ( Calathus encaustus ; C. fuscipes Asida sp ; Broscus politus ; Pimelia simplex ). Les deux autres stations avec le reste des espèces se rapprochent du centre.

Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 100.00 %) 2,5

Brach pr Oxy sp 2 Pach hae Alo sp

Scar sa 1,5 Ama mes

1 Asid sp Blap sp Ou-Sd2 Cala enc

0,5 Mic luc Bros Pimpol sim Pim int Alo kun Cala fus Dras lut Ten sp1 Orth ber Mic mul AdesPim micmau Blap gig Zoph sp Acin sab 0 Gono per Ten th Sep mul Bra ba Lae alg Ou-Sd3 Cyrto ob Sel ret Min san Gono cri Och gig Ara cri Cym set Euca fa Zab dis Ou-Sd1 Ama ruf Rhiz pa -- axe F2 (30.74 %)--> (30.74 F2 -- axe Ades met Xys acecris -0,5 Sit sp Mesi sp Lici sp Pim af g Oxy bl Nom ca Tra spin Xys crib Palp gi Scau sa Sep un Scau st Erod sp Micr lev Hap dal Pim sp Rhy pli Mesi mau Pri den Hym alg Sph leu Hapl sec Ero zoph Blap ni -1

-1,5

-2

-2,5 -2,5 -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 -- axe F1 (69.26 %) -->

Fig.2.29 -Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse Factorielle des Correspondances (AFC), dans la région de Oued-Sdar (récolte de la deuxième période).

80 Résultats

4. Phénologie des espèces

4.1. Araneae (Fig.2. 30-2.31) • Zodariidae

 Zodarion mesranei sp.n. BOURAGBA & BOSMANS (sous presse)

C’est l’espèce d’Araignée la plus abondante récoltée dans les régions d’El-Mesrane et Moudjbara, elle est totalement absente à Oued-Sdar. Elle est active du mois de juillet jusqu’au mois de janvier, avec un maximum des deux sexes aux mois d’août et d’octobre. Cette espèce est rencontrée dans les massifs de l’Atlas saharien de Sénalba Chergui et Djellal ainsi que dans les régions de’El-Mesrane et Moudjbara.

 Zodarion elegans (SIMON, 1873)

Présente uniquement à El-Mesrane à faible effectif, Zodarion elegans a une activité aux mois de septembre et octobre pour les deux sexes durant la première période de prélèvement et aux mois d’avril, mai, juillet et août chaque sexe à part pour la deuxième période. C’est une espèce qui est décrite par SIMON (1874) dont les provenances sont de la Corse, d’Italie, de Sicile, de Hongrie et d’Algérie

 Selamia reticulata (SIMON, 1870)

Douze exemplaires sont récoltés durant la première période à El-Mesrane et Moudjbara et 8 exemplaires à El-Mesrane et 1 exemplaire à Oued Sdar à la deuxième période, c’est une espèce à grande activité automnale et qui devient faible vers le printemps. Espèce signalée des Pyrénées-Orientales, d’Espagne et d’Algérie par SIMON (1874).

• Dysderidae

 Dysdera hamifera SIMON, 1910

Dysdera hamifera , est la seule espèce représentant cette famille qui est rencontrée dans nos récoltes avec un effectif total de 14 individus, durant la première période dans toutes les stations, alors que pour la deuxième période elle n’est présente que dans la région de Moudjbara, avec 7 individus. Son activité la plus marquée est au mois de mars pour les deux sexes. C’est une espèce qui est déjà trouvée en pinède naturelle de Sénalba et Djellal sur l’Atlas saharien (BOURAGBA , 1992 et DELLOULI , 2006)

• Liocranidae

 Mesiotelus tenuissimus (L. KOCH, 1866)

Nous avons rencontré dans cette famille, durant la première période de récolte, uniquement l’espèce Mesiotelus tenuissimus , avec un nombre total de 11 d’individus, au mois de juillet les deux sexes sont ensemble, et un seul individu mâle est présent au mois de février.

81 Résultats

 Mesiotelus mauritanicus SIMON, 1909

Espèce rencontrée dans les trois régions d’étude, durant la deuxième période uniquement, avec un effectif total de 15 individus, dont l’activité mensuelle s’étale du mois d’octobre au mois d’avril, avec une présence des deux sexes aux mois de novembre et de mars.

• Gnaphosidae

 Drassodes lapidosus WALCKENAER, 1802

Avec un effectif de11exemplaires la deuxième période uniquement, l’activité de cette espèce s’étale du mois de septembre jusqu’au mois de décembre, les deux sexes sont présents ensemble au mois de novembre. Espèce déjà citée par SIMON (1914) de l’Europe toute entière, de l’Algérie, de la Syrie et de la Chine, c’est une espèce cosmopolite.

 Drassodes lutescens (KOCH, 1839)

C’est l’espèce la plus abondante dans le matériel récolté, avec 66 spécimens durant la première période. Le maximum d’activité des deux sexes se situe, pour les deux périodes, aux mois de septembre et octobre, ce qui indiquerait la période de reproduction

 Nomisia castanea DALMAS, 1921

Avec un effectif de 19 individus durant la première période de récolte, cette espèce est présente uniquement dans les trois stations de Moudjbara. L’activité des deux sexes est notée aux mois de septembre et octobre. Durant la deuxième période, on rencontre cette espèce dans les trois régions d’étude, avec une faible activité qui reprend au mois d’avril. Cette espèce est déjà citée en forêt naturelle en zone semi-aride (BOURAGBA , 1992)

 Zelotes oryx (SIMON, 1879)

L’activité des deux sexes de cette espèce se situe au mois de décembre pour la première période, et au mois d’octobre pour la deuxième période.

 Minosia santchii DALMAS, 1921 Espèce rencontrée en grand effectif au mois d’octobre de la deuxième année, elle reprend une petite activité vers la saison de printemps.

• Lycosidae

 Trochosa hispanica SIMON, 1870

De septembre à octobre avec un maximum d’activité des deux sexes au mois d’octobre, sans doute période de reproduction, cette espèce est pratiquement absente durant la période chaude. Avec un effectif total la première période de 86 individus qui descend à 14 individus la deuxième période. Cette espèce est surtout présente à El-Mesrane et Moudjbara.

82 Résultats

 Alopecosa sp Cette espèce se rencontre à Moudjbara la première période, des femelles uniquement, on la retrouve dans les trois régions la deuxième période, avec une activité des deux sexes au mois de septembre.

• Thomisidae

 Tmarus sp1 Espèce rencontrée uniquement pendant la première année, avec une activité s’étalant du mois de septembre au mois de janvier avec un maximum de femelles au mois de novembre.

 Tmarus sp.2 Espèce également rencontrée uniquement durant la première période de récolte, on note un maximum de femelles au mois de mars.

 Oxyptila blitea SIMON, 1875

Dans notre matériel nous avons récolté cette espèce uniquement aux mois d’octobre et novembre de la deuxième année, avec un effetif plutôt faible.

4.2. Coleoptera (Fig. 2.32-2.33) • Carabidae

 Acinopus sabulosus FABRICIUS, 1792

Nous avons rencontré ce carabidé uniquement dans la région de Oued-Sdar, avec un effectif de 48 individus la première période et 15 la deuxième période, son activité s’étale de mai à septembre, il est absent durant la saison d’hiver.

 Anthia sexmaulata FABRICIUS, 1787

Cette espèce vit sur sol sableux, nous l’avons récoltée dans les trois stations d’El- Mesrane avec un effectif de 83 exemplaires la première période et 17 exemplaires la deuxième période de prélèvements. Elle a une activité qui s’étale du mois de mai au mois d’octobre, avec un maximum au mois de juin.

 Cymindis setifensis LUCAS, 1842

Espèce assez nombreuse et commune aux stations de Moudjbara et Oued-Sdar et à moindre effectifs à El-Mesrane. Elle a une activité maximale automnale et printanière.

 Amara (Amathitis) rufescens DEJEAN, 1829

C’est une espèce qui est absente dans nos pièges en d’été, le reste de la période, elle est présente avec un effectif important aux mois de septembre et avril.

 Orthomus berytensis REICHE & SOULCY, 1854

Présente dans toutes les stations, elle a une activité automnale et estivale avec un pic au

83 Résultats mois de novembre de la deuxième période de récolte.  Graphipterus serrator FORSK, 1775

Présente uniquement dans la région d’El-Mesrane, cette espèce est sablonneuse, récoltée dans nos pièges avec un effectif de 9 individus la première période et 18 la deuxième période. Son activité s’étale sur deux périodes, de septembre à novembre et avec des effectifs plus importants de mars à juin.

• Scarabaeoidae

 Geotrogus araneipes FAIRMAIRE, 1860

L’activité la plus importante de cette espèce se situe au mois de mars pour les deux périodes, nous l’avons rencontrée la première période à El-Mesrane et à Moudjbara et uniquement à El-Mesrane la deuxième période.

 Rhizotrogus pallidipennsis BLANCHARD, 1850

Un effectif de 21 exemplaires, rencontré la première période, se répartissant entre les stations d’El-Mesrane et Moudjbara, cette espèce est absente à Oued-Sdar, la deuxième période on a récolté un quinzaine d’exemplaires, avec deux individus dans la première station de Oued- Sdar. Son activité est maximum aux mois de mars et mai.

• Tenebrionidae

 Adesmia metallica KLUG, 1830

Espèce assez commune dans notre matériel, présente dans les trois régions avec une fréquence élevée à El-Mesrane. Son activité est marquée aux mois de mars et mai. L’activité de cette espèce est également printanière au désert du Néguev plutôt sur sol compact (AYAL & MERKL , 1994)

 Adesmia microcephala SOLIER, 1835

C’est au cours de la deuxième période d’échantillonnage que cette espèce est abondante (155 exemplaires), elle est présente dans les trois régions, à des proportions différentes, c’est au mois d’avril que nous avons récolté le maximum d’individus, elle est quasi absente durant la période janvier, février et décembre.

 Akis goryi SOLIER, 1836.

Ce Ténébrionidé est présent uniquement dans la région d’El-Mesrane, avec un effectif assez élevé, son activité s’étale d’avril à novembre, avec une absence totale de décembre à mars, sans doute période d’hibernation.

 Blaps gigas LINNÉ, 1767

Dans notre matériel cette espèce est capturée en grand effectif la deuxième période par rapport à la première période, son activité s’étale du mois d’août jusqu’au mois de novembre.

 Blaps nitens CASTELNAU, 1840

84 Résultats

Cette espèce est abondante au niveau des trois stations d’El-Mesrane, nous l’avons récoltée en grand effectif au niveau du cordon dunaire fixé station (El-Mesrane3), son activité s’étale du mois de mai au mois de novembre.

 Erodius zophoides ALLARD, 1864

Espèce présente dans toutes les régions d’étude, durant la deuxième période seulement, avec un total de 72 exemplaires. Elle est active de janvier à août, avec un maximum au mois de mai.

 Gonocephalum perplexum LUCAS, 1849 Rencontré en grand effectif, cette espèce est commune aux différentes stations, elle est surtout active aux mois d’avril, mai, juin et juillet. Elle est commune et active en été sur sol sableux dans le désert du Néguev (AYAL & MERKL , 1994).

 Pimelia aff. grandis KLUG, 1830 Active de mars à octobre, c’est une espèce rencontrée dans les stations sur cordon dunaire.

 Pimelia mauritanica SOLIER, 1836

Parmi toutes les espèces récoltées, Pimelia mauritanica est l’espèce la plus abondante, avec 1049 exemplaires, sa présence est plus marquée dans les stations à végétation steppique que dans les stations sur cordon dunaire. Son activité va d’avril à octobre avec deux pics l’un en avril l’autre en octobre.

 Pimelia simplex SOLIER, 1836

Nous avons récolté cette espèce uniquement dans les stations de Moudjbara et Oued- Sdar dont le couvert végétal est de nature steppique. Elle a un cycle d’activité qui s’étale de mai jusqu’à octobre, avec un maximum en août.

 Scaurus sancti amandi SOLIER, 1838

L’activité de cette espèce s’étale du mois de mai jusqu’au mois d’octobre, elle est complètement absente le reste de la période. Nous l’avons rencontrée avec 35 exemplaires la première période et seulement 12 exemplaires la deuxième période.

 Tentyria thunbergi STEVENS, 1829

Avec 361 exemplaires durant la première période et 272 exemplaires la deuxième période, cette espèce est parmi les espèces les plus nombreuses, son activité est maximum aux mois de juillet et août.

• Curculionidae

 Othiorrhynchus (Arammichnus) cribricollis GYLLENHAL, 1834

Durant la première période, ce Curculionidé est abondant aux stations de Oued-Sdar, il est rare à Moudjbara et absent à El-Mesrane, il est moins fréquent la deuxième période. Son activité va de mai à décembre. L’adulte vit sur terrains secs et graveleux, la larve aux dépens des racines d’ Artemisia , signalée en Europe méridionale, Algérie et Espagne (HOFFMAN , 1958).

85 Résultats

Drassodes lutescens Drassodes lapidosus

20 5

18 Femelles Femelles 16 Mâles 4 Mâles 14 12 3 10

Effectif 8 2 6 4 1 2 0 0 9 9 9 0 0 0 00 1 1 2 2 2 9 9 0 0 0 1 1 1 2 2 2 .-9 .-9 -9 .-00 -0 -0 t- .-0 -0 .-0 -0 -02 .-9 .-99 .-99 .-00 .-0 -0 -00 .-0 .-0 -0 .-02 -0 -0 c. r rs r.-00 i-0 t c. v.-02 rs r.-02 in ût-0 t t.-9 v r i-00 c. r rs r.-02 i-0 oct.-99 é v ma p oct.-01 n v mai-02 o oc ov v ma oct.-01 é v ma sept nov d janv.-00fév ma a juinjuil.-00aoûse nov.-01dé ja févrma a ju juil.-02a sep n décjan fé mars-00avr. juinjuil.-00août-0sept nov d janv.-02fév ma a juinjuil.-02août-02

Trochosa hispanica Nomesia castanea

14 7 Femelles Femelles 12 6 Mâles Mâles 10 5

8 4

6 3 Effectif

4 2

2 1

0 0 9 9 9 0 0 0 00 1 1 2 2 2 9 9 0 0 0 1 1 1 2 2 2 .-9 .-9 -9 .-00 -0 -0 t- .-0 -0 .-0 -0 -02 .-9 .-99 .-99 .-00 .-0 -0 -00 .-0 .-0 -0 .-02 -0 -0 c. r rs r.-00 i-0 t c. v.-02 rs r.-02 in ût-0 t t.-9 v r i-00 c. r rs r.-02 i-0 oct.-99 é v ma p oct.-01 n v mai-02 o oc ov v ma oct.-01 é v ma sept nov d janv.-00fév ma a juinjuil.-00aoûse nov.-01dé ja févrma a ju juil.-02a sep n décjan fé mars-00avr. juinjuil.-00août-0sept nov d janv.-02fév ma a juinjuil.-02août-02 Zodarion mesrani sp.n. Zodarion elegans

50 5 45 Femelles Femelles Mâles 40 Mâles 4 35 30 3 25

Effectif 20 2 15 10 1 5 0 0 99 9 00 00 0 0 01 02 02 02 99 9 9 00 00 0 00 01 1 02 02 2 2 02 .-9 i-0 -0 -02 t- .-99 .-9 .-00 - -0 i-00 -00 t- .-0 i-0 -0 t- c.-99 r.- rs- r.-00 in t.- c.-01v.-02 rs- r.-02 n û t.- t.-9 v r.- in c.-01 r.- rs- r.-02 in oct.-99 é a v ma p oct.-01 n a v mai-02 o oc ov v ars ma oct.-01 é a v ma sept.- nov d janv.-00fév m a ju juil.-00août-00se nov.-01dé ja févr.-m a jui juil.-02a sep n décjan fé m avr. ju juil.-00aoûsept.- nov d janv.-02fév m a ju juil.-02aoû

Tmarus sp1 Tmarus sp2

10 7 9 Femelle Femelles 6 8 Mâles Mâles 7 5 6 4 5 3 Effectif 4

3 2 2 1 1 0 0 99 9 00 00 0 0 01 02 02 02 99 9 9 00 00 0 00 01 1 02 02 2 2 02 .-9 -0 -02 .-99 .-9 .-00 - -0 -00 .-0 -0 c.-99 r.- rs- r.-00 i-0 t.- c.-01v.-02 rs- r.-02 in ût- t.- t.-9 v r.- i-00 t- c.-01 r.- rs- r.-02 i-0 t- oct.-99 é a v ma p oct.-01 n a v mai-02 o oc ov v ars ma oct.-01 é a v ma sept.- nov d janv.-00fév m a juinjuil.-00août-00se nov.-01dé ja févr.-m a ju juil.-02a sep n décjan fé m avr. juinjuil.-00aoûsept.- nov d janv.-02fév m a juinjuil.-02aoû mois mois Fig.2.30 -Histogrammes d'abondance et distribution des espèces : Drassodes lutescens ; D. lapidosus ; Trochosa hispanica ; Nomisia castanea ; Zodarion mesranei ; Z. elegans ; Tmarus sp1 ; T.sp2 dans les différentes stations et durant les deux périodes de récolte.

86 Résultats

Dysdera hamifera Selamia reticula

5 5 Femelles Femelles Mâles Mâles 4 4

3 3

Effectif 2 2

1 1

0 0 0 0 1 2 2 99 00 0 02 02 02 02 99 99 00 00 01 02 0 .-99 -99 -99 .- .-00 -00 -00 -00 -00 .-01 -01 -01 - .- -02 .- .-99 .- .-00 - -00 -0 .-00 -00 .-0 -01 -01 .- .-02 -0 -02 -02 -02 t. c v.- s l. l. t v.-99c rs l t. c v.- rs l. ept oc vr. uin-00 oût pt oct. vr uin-02ui oût- ept oc nv.- vr. oûtept oc vr. uin-02 oût s nov.dé jan févrmar a mai-j jui a se nov.déc.-01janv.fé mars-02avr.-mai-02j j a s no dé ja févrma a maijuin-00jui a s nov.dé jan févrma a mai-j jui a

Mesiotelus mauritanicus Zelotes oryx

8 5 Femelles Femelles 7 Mâles Mâles 4 6

5 3 4

Effectif 2 3

2 1 1

0 0 0 2 2 0 1 2 2 99 99 00 00 01 02 0 02 02 99 99 99 00 00 01 01 02 02 - -99 .- -00 -00 -0 - -00 - -01 -02 -0 .- .- -00 -00 -0 .-00 -00 - -01 .- -02 -02 -0 - -02 t. c v. s t v.-99c rs- t. c v. rs-0 ept.-99oc vr. vr. uin-uil.-00oût oct. uin- oût- ept.-oc nv. vr. vr. uil oûtept.-0oc vr. vr. uin-uil.-02oût s nov.dé jan fé mars-00a maij j a sept.-01 nov.déc.-01janv.-02févr.-mar avr.-maij juil.-02a s no dé ja fé ma a mai-00juin-j a s nov.dé jan fé ma a maij j a

Minosia santchii Oxyptila blitea

22 8 20 Femelles Femelles Mâles 7 Mâles 18 16 6

14 5 12 4 10 Effectif 8 3

6 2 4 1 2 0 0 2 1 2 99 00 00 00 00 01 01 02 02 00 00 0 02 0 02 02 -00 - - .- - - .-99 -99 -00 - -00 .-00 - -02 - - v. rs- i- n-00 t.-01 c rs i-0 n-02 v. i n-00 v. i- n-02 oct.-99 vr. ma ui ept.-oc vr.ma ui uil.-02 oct nv. vr. ma oct.-01 vr. ma ui sept.- nov.-99déc.-99jan fé ma avr.-00 j juil.-00aoûts nov.-01dé janv.-02févr.-02ma a j j août-02 sept.-99 no déc.-99ja fé mars-00avr.-00 jui juilaoûtsept.- nov.-01déc.-01jan fé mars-avr.-02 j juil.-02août mois mois

Fig.2.31 -Histogrammes d'abondance et distribution des espèces : Dysdera hamifera ; Selamia reticulata ; Mesiotelus mauritanicus, Zelotes oryx ; Minosia santchii ; Oxyptila blitea dans les différentes stations et durant les deux périodes de récolte.

87 Résultats

Acinopus sabulosus Cymindis setifensis

25 50 45 20 40 35 15 30 25

Effectif 10 20 15 5 10 5 0 0 9 9 9 9 0 0 0 1 2 9 2 2 2 2 9 9 9 0 0 0 0 0 9 0 0 0 0 .- .-9 .- .- -00 .- .-01 .-01 .-01 .-02 -02 .- .-99 .-99 .-00 -00 -00 .- -02 t v v rs-00 ai- n ût-00 t v v ai-02 n t v v n t t.-01 l t o éc.- o c ars- uin-ui sep octn d jan févr.-ma avr.-00m jui juil.-00a sep octno décjan févr.-mars-02avr.-02m jui juil.-02août-02 sep oct.-99no décjan févr.-00mars-00avr.-00mai-00jui juil.-00aoûsept.-01o nov.-01déc.-01janv.-02févr.-02m avr.-mai-02j j aoû

Orthomus berytensis Anthia sexmaculata

70 50 45 60 40 50 35 30 40 25

Effectif 30 20

20 15 10 10 5 0 0 1 2 2 9 0 0 0 1 1 2 2 2 99 00 00 00 00 00 01 0 01 0 02 02 0 02 02 02 99 9 99 0 0 00 00 0 00 00 00 0 01 0 01 0 0 0 02 .-99 - .-00 - .- -00 - .- - .-01 - .- .-02 - .- - - .- - .-99 .- .- .- - .- - - .- t- - .- .- .- .- -02 .-02 - t- r rs r ai in il r s r ai in il ût r s r in il û t. t v v r s r in-02il.-02û oct. v a u u oût oct. ov.- éc v ar u u oct ov.- éc v ar u u ep oc o éc.- v sept nov.-99déc.-99janv.-00fé m av m j j a sept n d janv.-fé m av m j j ao sept n d janv.-fé m av maij j ao s n d jan fé mar av maiju ju ao

Amathitis rufescens Graphipterus serrator

14 14

12 12

10 10

8 8

Effectif 6 6

4 4

2 2

0 0 9 9 9 9 0 0 0 1 2 9 0 0 2 2 9 9 9 0 0 0 0 0 9 0 0 0 0 .- .-9 .- .- s-00 -00 .- .-01 .-01 .-01 .-02 -02 .- .-99 .-99 .-00 -00 .- t t v v r ai- n ût-00 t t v v ai-02 n t ct.-99v v n l c o éc.- o c ep o ars-00 mai-00 oct.-01 mai-02uin-uil.-02 sep o n d jan févr.-ma avr.-00m jui juil.-00a sep o no décjan févr.-mars-02avr.-02m jui juil.-02août-02 s no décjan févr.-00m avr.- jui jui août-00sept.-01 nov.-01déc.-01janv.-02févr.-02mars-avr.-02 j j août-02 Mois Mois

Fig.2.32 -Histogrammes d'abondance et distribution des espèces de Carabidae : Acinopus sabulosus ; Cymindis setifensis ; Orthomus berytensis ; Anthia sexmaculata ; Amathitis rufescens ; Graphipterus serrator dans les différentes stations et durant les deux périodes de récolte.

88 Résultats

Arammichnus cribricollis Othiorhynchus barbatus

90 35

80 30 70 25 60

50 20

40

Effectif 15 30 10 20 5 10

0 0 0 1 2 9 1 99 99 00 0 00 00 00 01 01 02 02 02 02 02 99 99 00 00 00 00 00 0 02 -02 02 -02 -02 .- .- ai-00 t.-01t.- .- rs-02 .- t.-99t.- .- rs-00 .- .-01t.-01 c.-01 rs- . t ct.-99 nv.-vr uin-uil.-oût-00p a vr oût- p a vr oût- a sept o nov.-99déc.-ja fé mars-avr.-00m j j a se oc nov.-0déc.-janv.-févrm a mai-juin-0juil.-02a se oc nov.-9déc.-janv.-févrm a mai-juin-00juil.-00a sept oc nov.-dé janv.-02févr.-02m avr.mai-juin-02juilaoû Mois Mois

Fig.2.33 -Histogrammes d'abondance et distribution des espèces de Curculionidae : Arammichnus cribricollis et Othiorrhynchus barbatus, dans les différentes stations et durant les deux périodes de récolte.

89 Résultats

Adesmia metallica Akis goryi 100 90

90 80

80 70 70 60 60 50 50 40

Effectif 40 30 30 20 20

10 10

0 0 99 99 00 00 00 00 00 00 00 01 02 02 02 02 02 99 00 00 00 00 00 01 02 02 02 02 .- .- .- .- - i- - - t-00 .- .- .- - i- - t-02 .- .- .- - i- - t-00 - .-01 .- - - t v r rs- a in il. v r a il. v r a il. t. v v.- r il. ep oct.-99ov n v a u u oct.-01ov n v u oct.-99ov n v u oc n v u s n déc.-99ja fé m avr.m j j aoûsept.-01 n déc.-01ja fé mars-02avr.m juin-02j aoû sept.-99 n déc.-99ja fé mars-00avr.m juin-00j aoûsept.-01 no déc.-01ja fé mars-02avr.mai-02juin-02j août-02

Pimelia affine grandis Pimelia mauritanica 50 400

45 350 40 300 35 250 30

25 200

Effectif 20 150 15 100 10 50 5

0 0 9 9 9 0 0 0 0 1 1 2 2 2 2 2 2 2 9 9 0 0 0 0 0 0 0 2 2 2 2 2 2 9 9 9 0 0 00 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 9 9 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 .- .- .- .- - i- - t-00 .- .- .- - i- - - t-02 .- .- .- - i- - - t-00 .-01 .- - - - t t v.- v r a il. t v.- v r rs- a in il. t v.- v r rs- a in il. v.- r rs- in il. ep c o n v u c o n v a u u c o n v a u u n v a u u s o n déc.-99ja fé mars-00avr.m juin-00j aoûsept.-01o n déc.-01ja fé m avr.m j j aoû sept.-99o n déc.-99ja fé m avr.m j j aoûsept.-01octnov.-01déc.-01ja fé m avr.mai-02j j août-02

Pimelia simplex Erodius zophoides 40 60 55 35 50 30 45 40 25 35 20 30

Effectif 25 15 20 10 15 10 5 5 0 0 9 9 0 0 0 1 1 2 2 2 9 9 9 0 0 0 0 1 2 2 2 9 9 0 0 0 0 0 0 0 9 9 9 0 0 0 0 0 0 0 0 .- .-00 .- - .- .- .-01 .- .-0 i- .-02 .- .- .-99 .- .-00 i- - .-00 .- .-01 .-01 .-02 - .-02 t-02 t v.- r r il t v.- v r a t t v.- v rs- r a in t v.- rs- r in c o v v u c o n v p c o n a v u p n a v u sept.-99o n déc.-99janv.-00fé mars-00a maijuin-00j août-00sept.-01o n décja févr.-02mars-02a m juin-02juilaoût-02 se o n décja févr.-00m a m j juilaoût-00se octnov.-01décja févr.-02m a mai-02j juilaoû

Tentyria thunbergi Scaurus stristis 250 12

225 10 200

175 8 150

125 6

Effectif 100 4 75

50 2 25

0 0 9 9 0 1 1 1 2 2 9 9 9 0 0 1 2 2 2 9 9 0 0 0 0 0 9 9 9 0 0 0 0 0 0 .- .-99 .-00 .-0 .-00 .- .- .-01 .-02 .-02 - .-02 .- .- .-99 .-00 .-00 - .-00 .- .-01 .-01 .-02 i- - .-02 -02 t v.- r t t v.- rs- r in t t v.- rs- r in t rs- r a in t c o v p c o a v u p c o a v u p a v u sept.-99o n décjanvfévr.-00mars-00a mai-00juin-00juilaoût-00se o n décjanvfévr.-02m a mai-02j juilaoût-02 se o n décjanvfévr.-00m a mai-00j juilaoût-00se octnov.-01décjanv.-02févr.-02m a m j juilaoû Mois Mois Fig.2.34 -Histogrammes d'abondance et distribution des espèces de Tenebrionidae : Adesmia metallica ; Akis goryi ; Pimelia affine grandis ; Pimelia mauritanica ; Pimelia simplex ; Erodius zophoides ; Tentyria thunbergi ; Scaurus stritis, dans les différentes stations et durant les deux périodes de récolte.

90 Résultats

Blaps nitens Blaps gigas 50 180

45 160

40 140

35 120 30 100 25 80 Effectif 20 60 15

40 10

5 20

0 0 2 00 00 02 99 99 99 00 00 00 00 00 02 .- .-00 i- .-01 .-02 -02 i-02 .-99 .- .- -00 .-01 .-01 .-02 i-02 n-00 t.-01 s il.-02 t c rs- t c v.- rs-02 in-02 éc.-99 vr ui uil.-00 p ct ov.-01éc.-01nv.- vr uin-0u pt.- é nv.- vr.- a uin-00uil.-oût é vr u uil.-02 sept.-99oct.-99nov.-99d janvfévr.-00mars-00a ma j j août-00se o n d ja fé mar avr.-02ma j j août-02 se oc nov.-d ja fé m avr mai-00j j a sept.-01oc nov.-01d jan févr.-02ma a ma j j août-02

Micipsa mulsanti Adesmia microcephala 40 140

35 120

30 100

25 80 20

Effectif 60 15

40 10

5 20

0 0 2 99 99 00 00 00 00 00 01 01 02 0 02 02 99 99 99 00 00 00 00 01 01 02 02 02 02 .- .- .-00 s-00 - .- .-02 .- -02 - i-00 - -02 c n- t.-01ct.- c il.- t.- rs t.- v.-02 rs in- oct nv vr.- oût- p o ov.-01 vr oût- ept.-oc vr.- a oc n vr.- oût- sept.-99 nov.-99dé ja févr.-00mar a maijui juil.-a se n dé janv.-02fé mars-02avr maijuin-ju a s nov.-déc.-99janv.-00fé m avr.-00ma juin-juil.-00aoûtsept.-01 nov.-01déc.-ja févr.-02ma a mai-02ju juil.-a Mois Gonocephalum perplexum 70

60

50

40

30 Effectif

20

10

0 2 00 00 02 -99 .-99 -99 .-00 -00 -01 -01 .-02 - .-02 t rs- n-00 t. t.-01 rs il.-02 ept. nv vr. ep c ov. vr s oc nov.déc.-99ja fé ma avr.-00mai-jui juil.-00août-00s o n déc.-01janv.-02févrma a mai-02juin-0ju août-02 Mois

Fig.2.35 -Histogrammes d'abondance et distribution des espèces de Tenebrionidae : Blaps nitens ; Blaps gigas ; Micipsa mulsanti ; Adesmia microcephala ; Gonocephalum perplexum dans les différentes stations et durant les deux périodes de récolte.

91 Résultats

5. Biomasse

5. 1. Biomasse des peuplements par région: première période (Fig. 2.36-2.38) Les biomasses relatives (en % de la biomasse totale des Coléoptères étudiés) pour chaque famille sont comparées dans les trois types d’habitats. A El-Mesrane située sur cordon dunaire, les Ténébrionidés présentent 80% du poids total, ils sont suivis par les Carabidae avec 11%, ensuite les Scarabeidae avec un taux de 7% et enfin les Curculionidae et les Araneae avec 1% du poids total. Cet ordre d’importance des proportions des poids est suivi dans les stations de Moudjbara, alors que dans la région de Oued-Sdar, ce sont les Scarabeidae avec 1% qui précédent les Carabidae, les Curculionidae voient un taux égal à celui des Carabidae 8%, ce qui est plus important que dans les deux régions précédentes.

Suivant une règle quasi générale l’importance des Tenebrionidae, exprimée par la biomasse, augmente avec l’aridité (THROWER & BRADBURY , 1964).

Tab. 2.13 -Biomasse (poids sec en gramme) des exemplaires des différentes espèces des familles de Coléoptères et d’Araignées dans les trois régions, durant la première période de récolte.

Familles El-Mesrane Moudjbara Oued-Sdar Tenebrionidae 164,11 63,32 47,57

Carabidae 21,80 6,52 5,63

Scarabeidae 14,32 5,68 8,31 Curculionidae 1,47 0,65 5,64 Araneae 2,11 1,11 0,41

Curculionidae Scarabeidae 1% Araneae 7% 1% Carabidae Tenebrionidae 11% 80%

Fig.2.36 -Biomasses des différentes familles de Coléoptères et de l’ordre des Araneae à El -Mesrane, durant la première période.

92 Résultats

Curculionidae Scarabeidae 1% 7% Araneae 1% Tenebrionidae Carabidae 83% 8%

Fig.2.37 -Biomasse des différentes familles de Coléoptères et de l’ordre des Araneae à Moudjbara, durant la première période.

Curculionid e Araneae Scarabeida 8% 1% e Tenebrionid 12% e 71%

Carabidae 8%

Fig.3.38 -Biomasse des différentes familles familles de Coléoptères et de l’ordre des Araneae à Oued -Sdar, durant la première année.

5.2. Biomasse des peuplement par région: deuxième période (Fig.2.39-2.41.) Pour la deuxième période les résultats des proportions des biomasses montrent un ordre comparable à celui de la première période, seulement les taux de Ténébrionidés sont un peu plus élevés durant cette deuxième période de prélèvements (de 80 à 92% à Oued-Sdar, de 83% à 97,66% à Moudjbara et de 71 à 91,87% à Oued-Sdar), pour les Araneae ces taux sont plus faibles dans les trois régions, le taux des Curculionidae à Moudjbara qui était de 1%

93 Résultats devient de 0,0095 % cette deuxième période. Ces variations d’abondance interannuelle, sont également retrouvées par THOMAS & SLEEPER (1977) lors d’une étude sur l’abondance des Tenebrionidae et Carabidae par de la méthode des pièges d’interception au désert du Névada.

Tab. 2.14 -Biomasse (poids sec en gramme) des exemplaires des différentes espèces des familles de Coléoptères et d’Araignées dans les trois régions, durant la deuxième période de récolte. Période/2002 El-Mesrane Moudjbara Oued-Sdar Tenebrionidae 139,14 247,15 165,59 Carabidae 6,5 1,10 5,64 Scarabeidae 4,13 3,70 4,62 Curculionidae 1,57 0,024 4,11 Araneae 0,69 1,087 0,28

Curculionidae Scarabeidae 1% 3% Araneae 0,4591% Carabidae 4%

Tenebrionidae 92%

Fig.2.39 -Biomasse des différentes familles de Coléoptères et de l’ordre des Araneae à El -Mesrane, durant la deuxième période.

94 Résultats

Curculionidae 0,0095% Scarabeidae Araneae 1,4613% 0,4295% Carabidae 0,4347%

Tenebrionidae 97,6650%

Fig.2.40 -Biomasse des différentes familles de Coléoptères et de l’ordre des Araneae à Moudjbara, durant la deuxième période.

Curculionidae Scarabeidae 2,2803% 2,5614% Araneae Carabidae 0,1576% 3,1298%

Tenebrionidae 91,8709%

Fig.2.41 -Biomasse des différentes familles de Coléoptères et de l’ordre des Araneae à Oued-Sdar, durant la deuxième période.

95 Résultats

5.3. Biomasse des peuplements par station : première période

Parmi les 3 stations d’El-Mesrane, c’est El-Mes3 qui présente la biomasse la plus élevée de Tenebionidae (87,01g) et de Curculionidae (1,22g), à El-Mes2 les biomasses de Carabidae, de Scarabeidae et d’Araneae sont les plus importantes (10,63g, 8,79g et 0,81g).

A Moudjbara c’est la deuxième station qui a les plus grandes biomasses de Tenebrionidae (27,44 g), de Scarabeidae (2,77g) et de Curculionidae (0,43g), les Carabidae sont les mieux représentés au niveau de la station Moud1 (4,33g).

Enfin à Oued-Sdar, les Ténébrionidae avec un poids de (19,44g) ont la biomasse la plus élevée à la station Ou-Sd2, alors que pour les Curculionidae la valeur la plus élevée (3,83g) est notée à Ou-Sd1, les Araneae ont la biomasse la plus faible (0,06g) de toutes les stations.

Tab.2.15 -Biomasse (poids sec en gramme) des exemplaires des différentes espèces des familles de Coléoptères et d’Araignées dans les neuf stations, durant la première période de récolte.

Familles/Stations El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 Moud1 Moud2 Moud3 Ou-Sd1 Ou-Sd2 Ou-Sd3 Tenebrionidae 30,84 46,26 87 ,01 19,11 27,44 16,76 11,20 19,44 16,94 Carabidae 5,38 10,63 5,79 4,33 1,48 0,72 1,19 2,54 1,91 Scarabeidae 3,95 8,79 1,57 1,84 2,77 1,07 1,62 3,19 3,5 Curculionidae 0 0,25 1,22 0,057 0,43 0,17 3,83 0,54 1,27 Araneae 0,52 0,81 0,77 0,27 0,37 0,46 0,06 0,22 0,13

5.4. Biomasse des peuplements par station : deuxième période L’échantillonnage de la deuxième période montre des valeurs maximales de biomasse de Tenebrionide et de Carabidae à la même station que celle de la première période El-Mes3 (71,68g et 4,49g), ce qui est à remarquer c’est la diminution importante des biomasses de Carabidae et de Scarabeidae dans la station El-Mes1. A Moudjbara, dans les trois stations la biomasse des Tenebrionidae a considérablement augmenté durant cette deuxième période d’échantillonnage. Les Araignées ont gardé pratiquement les mêmes valeurs. Les Tenebionidae récoltées ont des biomasses également supérieures à celles de la première période. Les Curculiondae sont toujours à la station Ou-Sd1 avec les valeurs de biomasses les plus grandes. Les Scarabeidae présentent la biomasse la plus élevée à Ou-Sd2.

Tab.2.16 -Biomasse (poids sec en gramme) des exemplaires des différentes espèces des familles de Coléoptères et d’Araignées dans les neuf stations, durant la deuxième période de récolte.

Familles/Stations El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 Moud1 Moud2 Moud3 Ou-Sd1 Ou-Sd2 Ou-Sd3 Tenebrionidae 26,26 41,20 71,68 75,34 68,76 103,1 31,77 36,51 97,30 Carabidae 0,95 1 ,03 4,49 1,28 0,33 0,54 2,32 1,13 2,18 Scarabeidae 0,94 2,98 0,212 1,93 0,46 1,30 0,92 3,61 0,08 Curculionidae 0,093 0,30 1,18 0,007 0,008 0,009 2,035 0,55 1,53 Araneae 0,185 0,21 0,30 0,29 0,54 0,24 0,05 0,07 0,16

96 Résultats

6. Analyse numérique des résultats pour les récoltes des deux années cumulées 6.1. Influence des facteurs temps, régions et stations sur l’ensemble des peuplements

Afin de comparer l’influence du temps, des régions et des stations sur la répartition des espèces récoltées nous avons eu recours aux analyses DECORANA et TWINSPAN. Pour ces analyses nous avons pris en considération les espèces les plus abondantes, dont l’effectif est supérieurs à 18 individus, sur le total des prélèvements des deux années, 54 espèces ont été retenues, dont la liste est reportée dans le tableau (2.17).

6.1.1. L’ensemble des espèces Le graphe de la figure (2.42.) illustre la disposition des stations durant les deux années, à partir de l’analyse DECORANA, selon l’axe 1, la séparation des stations d’El-Mesrane (milieu dunaire) est très nette, toutes les stations se placent dans la partie positive de cet axe, alors que le reste des stations des régions steppiques se mettent dans la partie négative du premier axe. Par rapport à l’axe 2 les stations de Moudjbara se séparent de celles de Oued- Sdar, les premières se placent dans sa partie négative alors que les secondes sont dans sa partie positive.

Le dendrogramme de SORENSEN de la figure (2.43), sépare les stations de la région du cordon dunaire de celles des zones steppiques, dans le temps les stations de la même année se mettent ensemble. Ce résultat rejoint celui déjà trouvé par l’AFC pour chaque année à part et pour l’ensemble des peuplements. DECORANA-Espèces-Coleoptera-Araneae-Abondantes

Ara crib

Acin sab 2 Axis Cyrt ob

Bra bar

Amat ruf

Oxyp bl Ero sp 0u-S1-00 Scar sa Gon per Scau sa Haplo si Zoph sp 0u-S1-02 Tma sp1 Orth ber Bla gi Bra pra Ade met 0u-S2-00 0u-S3-00 Pris den Bla nit Cym set Pach sp Min san Ades mic Pim gra 0u-S3-02 Smi cya Zab dist El-M3-02 Pim sp 0u-S2-02 El-M2-00 Ant sex Tent th Aki gor El-M3-00 Dras lut Axis 1 Zod ele El-M1-00 Mo1-02 El-M2-02 El-M1-02 Grap ser Mo2-00 Sel ret Geot ara Cala fus Syn fus Pim af Bros po Mo1-00 Tent gib Mic mulSep mul Micr lev Mo3-02 Troc his Ero zoph Pim sim Mo2-02 Mo3-00

Uro rus

Zod kab Alo sp Nom cas Dys ham Rhizo pa Pim maur Asi sp

Fig.2.42 -Ordination de l’ensemble des stations pour l’ensemble des espèces abondantes, durant les deux années de prélèvements à partir de DECORANA.

97 Résultats

Distance (Objective Function) 1,9E-01 1,5E+00 2,7E+00 4E+00 5,3E+00

El-M1-00 El-M2-00 El-M3-00 El-M1-02 El-M2-02 El-M3-02 Mo1-00 Mo2-00 Mo3-00 Mo2-02 Mo1-02 Mo3-02 0u-S1-00 0u-S2-00 0u-S3-00 0u-S1-02 0u-S3-02 0u-S2-02

Fig.2.43 -Dendrogramme de similarité de SORENSEN dans la classification des stations pour les espèces les plus abondantes récoltées durant les deux années d’échantillonnage.

6.1.2. Les espèces de la famille des Tenebrionidae

Pour les espèces de Tenebrionidae les plus abondantes (21 espèces), l’axe 1 de la figure (2.44) obtenue par l’analyse DECORANA, montre une disposition des stations d’El-Mesrane des deux années, dans sa partie positive ; El-Mesrane3 durant les deux année est liée à la présence des espèces Adesmia microcephala et Adsesmia metallica cette dernière est présente avec un effectif de 85 individus la deuxième année à El-Mesrane 3, où les dunes sont fixées surtout par l’espèce Opuntia ficus indica, alors que le reste des stations de Moudjbara et Oued- Sdar se mettent dans la partie négative de cet axe. Par rapport au deuxième axe ; ce sont les stations El-Mesrane1 et El-Mesrane2 de la deuxième année ; Oued-Sdar 1 des deux années ; Oued-Sdar2 des deux années ; Moudjbara 2 et Moudjbara 3 des deux années qui se placent dans sa partie négative.

Le dendrogramme de SORENSEN de la figure (2.45) réalisé, scinde les stations de la région d’El-Mesrane ensemble et le reste des stations ensemble, à l’intérieur de la région d’El- Mesrane les 3 stations de la première année sont groupées avec la station 3 de la deuxième année et les deux stations restantes sont ensemble, ces dernières ont en commun un grand nombre d’individus des espèces Blaps gigas, Pimelia aff. grandis et à moindre degrés Erodius zophoides.

Pour les stations steppiques, c’est dans la région de Oued-Sdar qu’on observe un lien entre les trois stations durant la deuxième année ; c’est l’espèce Blaps gigas et Tenthyria gibbicollis qui sont les plus fréquentes dans cette région.

98 Résultats

DECORANA-Tenerionidae-Abondantes

Pim sp Axis 2 Axis

Scau sa

Mo1-00 Pim simMic mul Pach sp 0u-S3-00 Bla nit Pim gra Mo1-02 Ades mic El-M2-00 El-M3-00 Aki gor Ade met

0u-S3-02 El-M3-02 El-M1-00 Sep mul Tent th Ero sp Axis 1 El-M2-02 Mo2-00 0u-S1-02 0u-S2-02 El-M1-02 Mo3-02 0u-S2-00 Pim maur 0u-S1-00 Pim af Zoph sp Mo3-00 Gon per Bla gi Mo2-02 Ero zoph Tent gib

Asi sp

Fig.2.44 -Ordination de l’ensemble des stations pour les espèces abondantes de la famille des Tenebrionidae, durant les deux années de prélèvements à partir de DECORANA.

Distance (Objective Function) 4,4E-02 7,5E-01 1,5E+00 2,2E+00 2,9E+00

El-M1-00 El-M2-00 El-M3-00 El-M3-02 El-M1-02 El-M2-02 Mo1-00 0u-S3-00 Mo1-02 Mo2-00 Mo3-00 0u-S2-00 0u-S1-00 Mo2-02 Mo3-02 0u-S1-02 0u-S2-02 0u-S3-02

Fig.2.45 -Dendrogramme de similarité de SORENSEN dans la classification des stations pour les espèces, de la famille des Tenebrionidae, les plus abondantes récoltées durant les deux années d’échantillonnage.

99 Résultats

6.1.3. Les espèces de la famille des Carabidae

Dans notre matériel, nous avons 12 espèces dont l’effectif total est supérieur à 18 individus. Dans le graphe de la figure(2.46), nous avons l’ordination des stations selon les axes 1 et 2, par rapport au premier axe les stations d’El-Mesrane de la première et la deuxième année se mettent dans sa partie positive, c’est au niveau de la station El-Mesrane 2, qui est dominée par Tamarix articulata, qu’on retrouve le nombre le plus élevé de l’espèce Graphipterus sarrator pour les deux années ; les stations EL-Mesrane 1 et El-Mesrane 3 se caractérisent par l’abondance de l’espèce Anthia sexmaculata, surtout la première année. La station El-Mesrane 1, qui est une plantation de Pin d’Alep située dans une dépression où il y’a accumulation d’eau de pluie, les arbres sont bien venants, se place entre les extrémités positives des deux axes, elle se particularise par la présence de 14 individus de Syntomus fuscomaculatus , cette espèce vit sur sol sableux. Les stations Moudjbara 2 de la première année et Moudjbara 3 de la deuxième année sont aussi dans la partie positive, mais plus proches du centre que celles d’El-Mesrane. Le reste des stations s’organise dans la partie négative de cet axe.

Le dendrogramme de SORENSEN de la figure (2.47), illustre la disposition des stations, en fonction des espèces de Carabidae récoltées durant les deux années d’échantillonnage, d’abord c’est la séparation de la région du cordon dunaire des deux régions steppiques qui est la plus grande, ensuite à l’intérieur de la même région les stations au cours du temps ne sont pas aussi évidente,à part celles de Oued-Sdar de la première année qui se groupent ensemble, c’est l’espèce Acinopus sabulosus (avec 57 individus) qui est présente à cette période dans ces stations. DECORANA-Carabidae-Abondantes

Syn fus Axis 2 Axis

El-M1-02

Pris den

Mo2-00 Cym set 0u-S1-02 Amat ruf Mo1-02 Acin sab 0u-S3-00 Mo2-02 Mo3-02 0u-S2-00 0u-S1-00 0u-S3-02 Zab dist Axis 1 Cala fus Mo3-00 0u-S2-02 El-M3-00 Bros po Mo1-00 Orth ber El-M2-00 El-M3-02 El-M2-02 Micr lev Grap ser

El-M1-00

Ant sex

Fig.2.46 -Ordination de l’ensemble des stations pour les espèces abondantes de la famille des Carabidae, durant les deux années de prélèvements à partir de DECORANA.

100 Résultats

Distance (Objective Function) 3E-02 1E+00 2E+00 3E+00 4E+00

El-M1-00 El-M3-02 El-M3-00 El-M1-02 El-M2-00 El-M2-02 Mo1-00 Mo2-00 Mo3-02 0u-S3-02 0u-S2-02 Mo3-00 Mo2-02 Mo1-02 0u-S1-02 0u-S1-00 0u-S2-00 0u-S3-00

Fig.2.47 -Dendrogramme de similarité de SORENSEN dans la classification des stations pour les espèces, de la famille des Carabidae, les plus abondantes récoltées durant les deux années d’échantillonnage.

6.1.4. Les espèces des familles de Scarabaoeidae et de Curculionidae

Les espèces les plus abondantes de ces deux familles ne sont pas très nombreuses (3 espèces de Scarabaoeidae et 5 espèces de Curculionidae ont leurs effectifs totaux supérieurs à 18 individus), pour cette raison nous les avons mis ensemble, afin de faire les analyses DECORANA et TWINSPAN. Dans le graphe de la figure (2.48), nous avons la disposition des stations, par rapport à l’axe 1, toutes les stations de Oued-Sdar se groupent dans sa partie positive, c’est l’espèce Othiorrhynchus (Arammichnus) cribricollis qui est la plus abondante (171 exemplaires), l’espèce Brachycerus barbarus (38 exemplaires) et l’espèce Cyrtolepus oblitus (19 exemplaires) qui caractérisent vraiment cette région steppique, la plupart des Curculionidae sont liées aux graminées. Les stations de Moudjbara durant la deuxième année et à moindre degré la première année, se caractérisent par la présence de Rhyzotrogus pallidipennis . Les stations d’El-Mesrane regroupent les espèces Geotrogus araneipes (18 individus) et Brachycerus pradieri (26 exemplaires), la station El-Mesrane 2 durant la première période se sépare dans la partie négative de l’axe 2, c’est l’espèce Smicronyx cyaneus avec 36 exemplaires qui la singularise.

Le dendrogramme de la figure (2.49), nous illustre la disposition des stations par affinité, on retrouve les stations de Oued-Sdar ensemble à l’exception de Oued-Sdar2 de la deuxième année. C’est dans la région de Oued-Sdar que nous avons récolté le maximum de nos espèces de Curculionidae, cette zone steppique qui n’a pas subit de modification est un biotope naturel de cette famille.

101 Résultats

DECORANA-Scarabaeidae-Curculionidae-Abondantes

Mo2-02Mo3-02 Mo1-02 Axis 2 Axis Rhizo pa Mo3-00 Mo1-00

El-M1-02 Ara crib Bra bar 0u-S1-00 Axis 1 El-M2-02 Geot ara El-M3-02 0u-S1-02 0u-S3-02 El-M3-00

0u-S3-00 Cyrt ob Bra pra 0u-S2-00

0u-S2-02

El-M1-00

Mo2-00 El-M2-00 Scar sa

Smi cya

Fig.2.48 -Ordination de l’ensemble des stations pour les espèces abondantes des familles de Scarabaeidae et Curculionidae, durant les deux années de prélèvements à partir de DECORANA.

Distance (Objective Function) 1,4E-02 1,1E+00 2,1E+00 3,2E+00 4,2E+00

El-M1-00 0u-S2-02 Mo2-00 El-M2-00 El-M3-00 El-M3-02 El-M2-02 El-M1-02 Mo1-02 Mo3-02 Mo1-00 Mo3-00 Mo2-02 0u-S1-00 0u-S2-00 0u-S3-00 0u-S1-02 0u-S3-02

Fig.2.49 -Dendrogramme de similarité de SORENSEN dans la classification des stations pour les espèces, des familles de Scarabaeidae et Curculionidae, les plus abondantes récoltées durant les deux années d’échantillonnage.

102 Résultats

6.1.5. L’ensemble des espèces des familles d’Araneae.

Parmi les espèces d’Araneae récoltées 13 espèces sont abondantes, l’analyse DECORANA dont le graphe est représenté par la figure (2.50.) nous montre la disposition des stations au cours des deux années de récolte, selon le premier axe et dans sa partie positive, on retrouve avec les stations d’El-Mesrane excepté la station El-Mesrane2 de la deuxième année, avec la première et la deuxième de Oued-Sdar de la première année et Oued-Sdar 3 de la deuxième année, les espèces communes à ces stations sont les suivantes : Oxyptila blitea, Drassodes lutescens, Haplodrassus signifer, Tmarus sp1 , Zodarion elegans, Zodarion kabylianum et Selamia reticulata .

Le dendrogramme de la figure (2.51), illustre une disposition des stations de la région d’El-Mesrane de la première période liées aux stations de la région de Oued-Sdar également avec les prélèvements de la première année.

DECORANA-Araneae-Abondantes

Min san Axis 2

0u-S3-02 Oxyp bl 0u-S1-02 0u-S2-02 Alo sp Mo3-02 0u-S3-00 El-M3-02 Nom cas El-M2-02 0u-S2-00 Dys ham Sel ret Mo2-02 Dras lut Mo3-00 Axis 1

Mo1-02 Mo2-00 Mo1-00 El-M2-00 Zod kab Haplo si Uro rus 0u-S1-00

El-M1-02 El-M3-00 El-M1-00

Tma sp1

Troc his

Zod ele

Fig.2.50 -Ordination de l’ensemble des stations pour les espèces abondantes des familles d’Araneae, durant les deux années de prélèvements à partir de DECORANA.

103 Résultats

Distance (Objective Function) 1E-01 1,2E+00 2,3E+00 3,3E+00 4,4E+00

El-M1-00 El-M2-00 El-M3-00 Mo1-00 0u-S1-00 0u-S3-00 0u-S2-00 El-M1-02 El-M2-02 Mo1-02 0u-S1-02 El-M3-02 Mo3-02 0u-S3-02 Mo2-00 Mo3-00 Mo2-02 0u-S2-02

Fig.2.51 -Dendrogramme de similarité de SORENSEN dans la classification des stations pour les espèces des familles d’Araneae, les plus abondantes récoltées durant les deux années d’échantillonnage.

Conclusion

Au terme de cette analyse nous pouvons conclure que pour l’ensemble de la faune le facteur région intervient d’une manière très significative dans la distribution et l’abondance des espèces, en effet la zone du cordon dunaire se distingue par des espèces particulières qui lui sont propres ( Graphipterus serrator , Anthia sexmaulata , Smiconyx cyaneus ) alors que la zone steppique celle qui est restée naturelle et celle qui a subit un reboisement se groupent ensemble,et se différencient entre elles.

En affinant cette analyse pour les différents groupes chacun à part on a montré que ce sont d’abord les Tenebrionidae ensuite les Carabidae et à moindre degrés les Scarabaeidae et les Curculionidae qui régissent cette organisation des stations dans le temps. Par contre les Araignées semblent montrer une indifférence de distribution par rapport à ces différents types de milieux.

104 Résultats

Tab. 2.17. -Densité d’activité des espèces d’Araignées et de Coléoptères, les plus abondantes, récoltées dans chacune des stations d’étude durant les deux périodes d’échantillonnage.

El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u- 0u- 0u-S1- 0u- 0u- Espèces Abrév. Tot. 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 S2-00 S3-00 02 S2-02 S3-02 Pimelia mauritanica Pim maur 2 0 0 7 12 13 33 23 12 207 226 369 17 15 11 37 27 38 1049 Tentyria thunbergi Tent th 6 26 6 8 4 4 50 23 26 67 86 42 103 63 58 34 12 15 633 Akis goryi Aki gor 36 68 138 1 8 18 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 270 Blaps gigas Bla gi 4 1 9 12 30 26 0 13 5 11 6 11 2 1 0 19 29 87 266 Orthomus berytensis Orth ber 9 4 16 4 0 9 13 12 19 8 7 8 29 55 12 12 12 23 252 Tentyria gibbicollis Tent gib 0 0 0 11 5 10 3 10 8 11 38 37 0 20 12 32 18 10 225 Pachychila sp Pach sp 12 28 22 1 8 3 13 8 19 6 9 3 18 27 36 0 0 0 213 Gonocephalum perplexum Gon per 0 0 0 0 0 13 7 11 18 6 11 3 11 27 9 41 12 21 190 Adesmia microcephala Ades micr 1 0 0 3 26 85 7 6 2 4 6 4 3 3 2 9 7 11 179 Othiorrhynchus Ara crib 0 0 0 0 0 2 0 1 5 1 0 0 110 9 29 11 3 8 179 (Arammichnus) cribricollis Blaps nitens Bla nit 15 34 63 0 0 39 0 1 0 0 1 1 0 12 9 1 0 1 177 Zophosis sp1 Zoph sp 0 0 3 1 1 2 5 21 6 16 7 12 30 26 13 10 4 5 162 Pimelia affi. grandis Pim af 26 16 45 39 18 12 0 0 0 0 0 3 0 0 0 0 0 1 160 Cymindis setifensis Cym set 0 5 10 0 1 0 3 33 3 31 11 3 4 17 14 21 2 1 159 Adesmia metallica Ade met 3 8 0 18 11 68 0 0 0 9 0 0 1 1 0 3 1 33 156 Erodius zophoides Ero zoph 5 23 3 2 10 2 2 0 12 9 27 2 12 6 1 5 0 15 136 Zodarion kabylianum Zod kab 4 26 9 2 10 0 8 11 34 2 2 1 0 0 0 0 0 0 109 Anthia sexmaculata Ant sex 22 42 19 0 1 16 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 100 Trochosa hispanica Troc his 23 4 33 1 1 3 7 11 6 2 3 4 1 1 0 0 0 0 100 Drassodes lutescens Dras lut 1 41 13 1 2 4 1 4 4 0 1 3 2 0 0 2 3 6 88 Sepidium multispinosum Sep mul 0 0 0 0 0 0 6 7 9 5 15 0 0 10 8 2 3 15 80 Erodius sp Ero sp 5 21 17 0 0 9 0 0 0 0 0 2 0 0 0 23 1 0 78 Pimelia simplex Pim sim 0 0 0 0 0 0 8 15 15 11 2 0 1 11 2 2 2 1 70 Micipsa mulsanti Mic mul 0 0 0 0 1 0 0 1 0 20 7 9 2 0 1 1 6 16 64 Acinopus sabulosus Acin sab 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 9 19 19 11 2 2 63 Minosia santschii Min san 0 0 0 1 11 3 0 0 0 1 3 9 0 5 11 2 1 8 55 Pimelia sp Pim sp 0 0 0 0 0 0 10 1 0 18 3 0 0 0 15 0 0 6 53 Brachycerus barbarus Bra bar 0 0 0 0 3 8 0 0 0 0 0 0 0 0 0 21 5 12 49 Broscus politus Bros po 0 0 0 0 0 1 29 6 0 1 0 0 0 1 1 3 4 3 49 Amara (Amathitis) rufescens Amat ruf 1 3 1 1 3 0 1 2 0 6 0 0 1 6 2 17 1 2 47 Scaurus sanctiamandi Scau sa 0 4 6 0 0 3 7 5 1 2 0 0 0 1 11 2 0 5 47 Asida sp Asi sp 0 0 0 0 0 0 0 4 10 0 12 5 3 5 0 0 1 1 41 Pimelia grandis Pim gra 3 9 12 0 0 14 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 38 Rhizotrogus pallidipennis Rhizo pal 0 2 2 1 0 2 11 0 6 3 5 2 0 0 0 2 0 0 36

105 Résultats

Tab. 2.17 (suite) -Densité d’activité des espèces d’Araignées et de Coléoptères, les plus abondantes, récoltées dans chacune des stations d’étude durant les deux années d’échantillonnage.

El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u- 0u- 0u-S1- 0u- 0u- Espèces Abrév. Tot. 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 S2-00 S3-00 02 S2-02 S3-02 Smicronyx cyaneus Smi cya 0 36 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 36 Brachycerus pradieri Bra pra 0 5 10 1 0 10 0 0 0 0 0 0 0 0 4 0 2 0 32 Nomisia castanea Nom cas 0 0 0 3 3 2 8 2 9 1 0 1 0 0 0 2 0 0 31 Scarabaeus sacer Scar sa 5 11 1 0 0 0 0 2 0 0 0 0 1 3 2 1 5 0 31 Graphipterus serrator Grap ser 1 8 0 1 12 5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 27 Haplodrassus signifer Haplo si 0 15 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 8 0 0 0 1 27 Calathus fuscipes Cala fus 0 3 12 0 0 0 7 0 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 26 Laemostenus (Pristosnychus) Pris den 0 0 1 4 0 2 0 3 0 2 0 2 0 0 0 5 0 3 22 deneveui Syntomus fuscomaculatus Syn fus 0 3 1 14 0 0 0 4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 22 Urozelotes rusticus Uro rus 0 0 6 1 2 2 7 0 0 1 2 1 0 0 0 0 0 0 22 Dysdera hamifera Dys ham 1 1 0 0 0 0 2 1 5 0 4 2 0 5 0 0 0 0 21 Tmarus sp1 Tma sp1 1 5 5 0 0 0 1 4 0 0 0 0 2 1 2 0 0 0 21 Zabrus distingus Zab dist 0 0 0 0 0 0 5 1 1 5 0 1 3 0 1 3 0 1 21 Zodarion elegans Zod ele 3 3 2 6 2 0 1 0 0 0 1 0 2 0 1 0 0 0 21 Microlestes levipennis Micr lev 0 0 0 0 0 4 7 4 0 0 0 2 0 0 0 0 0 3 20 Oxyptila blitea Oxyp bl 0 0 3 0 1 2 0 1 0 0 0 1 2 5 0 1 0 4 20 Selamia reticulata Sel ret 3 4 0 1 1 5 0 3 2 0 0 0 0 0 0 0 0 1 20 Alopecosa sp Alo sp 0 0 0 0 2 1 1 5 4 0 4 0 0 0 0 0 2 0 19 Cyrtolepus oblitus Cyrt ob 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 8 6 3 1 1 19 Geotrogus araneipes Geot ara 2 2 6 1 6 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 19

106 Résultats

6.2. Histogrammes d’abondance (Fig. 2.52-2.55)

Nous avons réalisé les histogrammes d’abondance de chaque espèce dans toutes les stations et durant les deux années de récolte, avec l’intervalle de confiance de 95 %, uniquement pour les espèces dont l’effectif total est supérieur à 80 individus.

Pimelia mauritanica

Avec 1049 individus Pimelia mauritanica est l’espèce la plus abondante dans l’ensemble de la faune récoltée. L’hisrogramme de la figure (2.52) montre que c’est dans la région de Moudjbara et au cours de la deuxième année d’échantillonnage qu’elle est la plus fréquente (plus de la moitié de l’effectif total). C’est l’espèce caractéristique des milieux arides et semi-aride par excellence.

Tentyria thunbergi

Les 633 individus de cette espèce la classent dans la deuxième position selon l’ordre d’abondance décroissant des espèces capturées. Présente avec des effectifs plus élevés dans les stations des zones steppiques que dans la région du cordon dunaire, cette espèce a une densité d’abondance légèrement plus importante la deuxième année que la première année à Moudjbara contrairement à Oued-Sdar où elle est plutôt plus fréquente la première période.

Akis goryi

C’est une espèce quasi-absente dans les stations à formation steppique, parmi les 270 individus capturés, un seul est rencontré à la station Moudjbara 2. Akis goryi est particulièrement plus abondante à El-Mesrane 3, durant la première période que durant la deuxième période .

Blaps gigas

Le maximum d’individus capturés (266 individus) est noté à la station Oued-Sdar 3 pendant la deuxième période de récolte, ensuite on le retrouve à moindre effectif dans les stations 2 et 3 d’El-Mesrane de la deuxième période, Dans le reste des stations il est représenté par de faibles effectifs.

Orthomus berytensis

Orthomus berytensis est l’espèce de Carabidae la plus abondante (252 individus) parmi toutes les espèces de Carabidae capturées, présente dans toutes les stations à l’exception d’El-Mesrane 2 de la deuxième période. On la retrouve avec le maximum d’individus dans les stations de Oued-Sdar.

Tentyria gibbicollis

Absente durant la première période à El-Mesrane, cette espèce avec 225 individus, se rencontre dans toutes les stations avec les effectifs plus élevés au cours de la deuxième période.

107 Résultats

Pachychila sp.

Les effectifs de cette espèce (213 individus) ont tendance à diminuer pendant la deuxième période d’échantillonnage, ils sont nuls au cours de cette période à la région de Oued-Sdar.

Gonocephalum perplexum

Absente dans les stations d’El-Mesrane durant les deux périodes de récolte excepté à El-Mesrane3 en 2002, cette espèce avec ses 190 exemplaires est mieux répartie dans les stations steppiques.

Adesmia microcephala

Un maximum d’individus (85) est noté à la station d’El-Mesrane3, suivi par 26 individus à El-Mesrane 2 au cours de la deuxième période, le reste des individus est réparti entre les stations et les périodes d’une manière comparable.

Othiorrhynchus (Arammichnus) cribricollis

Quasiment absente de la région d’El-Mesrane, c’est à Oued-Sdar que ce Curculionide est plutôt abondant, particulièrement à la station Oued-Sdar 1 durant la première période (110 exemplaires).

Blaps nitens

Cette espèce est présente durant la première période dans la région d’El-Mesrane3 avec 63 exemplaires et 39 individus la deuxième période. Elle est rare dans les autres stations.

Zophosis sp.1

Espèce rare dans la zone du cordon dunaire mais assez fréquente dans les zones steppiques, particulièrement durant la première période à Oued-Sdar.

Pimelia aff. grandis

Contrairement à Pimelia mauritanica, cette espèce de Pimelia est pratiquement absente des zones steppiques, alors qu’elle est fréquente dans les stations de la région du cordon dunaire.

Cymindis setifensis

Parmi les 159 individus de cette espèce 16 individus uniquement sont présents dans la région d’El-Mesrane, le reste des exemplaires est réparti entre les différentes stations steppiques durant les deux périodes.

108 Résultats

Adesmia metallica

Comme Adesmia microcephala , cette deuxième espèce du genre Adesmia marque un maximum d’individus à la station El-Mesrane 3 de la deuxième année. Elle est plutôt rare dans les autres stations, excepté Oued-Sdar 3 au cours de la deuxième période.

Erodius zophoides

Avec ses 136 individus cette espèce a tendance à diminuer son effectif de la première à la deuxième période.

Zodarion mesranei sp n.

Parmi les Araignées cette espèce est la plus abondante, elle est totalement absente dans les trois stations de Oued-Sdar, son effectif le plus grand est enregistré à la station Moudjbara 3 durant la première période.

Anthia sexmaculata

Présente uniquement dans le cordon dunaire, cette espèce de Carabidae vit sur milieu sabloneux, dans notre matériel, elle voit son effectif diminuer la deuxième période.

Trochosa hispanica

Les plus grands effectifs de cette espèce se rencontrent à El-Mesrane, durant la première période et à moindre importance à Moudjbara.

Drassodes lutescens

Cette Gnaphosidae est également plus présente à El-Mesrane 2 qu’aux autres stations de Moudjbara et Oued-Sdar.

Sepidium multispinosum

Espèce totalement absente à El-Mesrane, elle se répartie d’une manière comparable dans le reste des station au cours des deux périodes.

109 Résultats a b

Pimelia mauritanica Tentyria thunbergi 450 140 400 120

350 100

300 80 250 60 200 40 150 20 100 0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 50 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02

c d

Akis goryi Blaps gigas 180 120 160

140 100 120 80 100 80 60 60 40 40 20 20

0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02

e f

Orthomus berytensis Tentyria gibbicollis 60 80 70 50

60 40 50 30

40

20 30

10 20

10 0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02

Fig.2.52– Nombre d’individus récoltés dans les différentes stations au cours des deux périodes d’échantillonnage, avec l’intervalle de confiance à 95% (a : Pimelia mauritanica ; b : Tentyria thunbergi ; c : Akis goryi ; d : Blaps gigas ; e : Orthomus berytensis ; f : Tentyria gibbicollis ).

110 Résultats a b

Pachychila sp Goncephalum perplexum 50 60 45

50 40

35 40 30 25 30

20

20 15

10 10 5 0 0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02

c d

Adesmia microcephala Othiorrhynchus (Arammichnus) cribricollis 120 140 120 100 100 80 80 60 60 40 40

20 20 0 0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02

e f

Blaps nitens Zophosis sp 45 80

40 70 35 60 30 50 25

40 20

15 30

10 20 5 10 0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02

Fig.2.53– Nombre d’individus récoltés dans les différentes stations au cours des deux périodes d’échantillonnage, avec l’intervalle de confiance à 95% (a : Pachychila sp. ; b : Gonocephalum perplexum ; c : Adesmia microcephala ; d : Othiorrhynchus (Arammichnus) cribricollis ; e : Blaps nitens ; f : Zophosis sp.).

111 Résultats a b

Pimelia affinis grandis Cymindis setifensis 50 60 45 50 40 35

40 30 25 30 20

15

20 10 5 10 0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02

c d

Adesmia metallica Erodius zophoides 90 40

80 35

70 30 60 25 50 20 40 15

30 10

20 5

10 0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02

e f

Zodarion kabylianum Anthia sexmaculata 60 50

45 50 40 35 40 30 30 25 20 20 15 10 10

5 0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02

Fig.2.54– Nombre d’individus récoltés dans les différentes stations au cours des deux périodes d’échantillonnage, avec l’intervalle de confiance à 95% (a : Pimelia aff. grandis ; b : Cymindis setifensis ; c : Adesmia metallica ; d : Erodius zophoides ; e : Zodarion kabylianum ;f :Anthia sexmaculata ).

112 Résultats

a

Trochosa hispanica 45

40 35 30 25

20 15 10

5

0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02

b

Drassodes lutescens 60

50 40 30

20

10

0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02

c

Sepidium multispinosium 25

20

15

10

5

0 El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1-00 Mo2-00 Mo3-00 Mo1-02 Mo2-02 Mo3-02 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02

Fig.2.55– Nombre d’individus récoltés dans les différentes stations au cours des deux périodes d’échantillonnage, avec l’intervalle de confiance à 95% (a : Trochosa hispanica ; b : Drassodes lutescens ; c : Sepidium multispinosum ).

113 Résultats

6.3. I.S.A. (Indicator Species Analysis)

Par cette méthode nous avons obtenu les résultats reportés sur les tableaux (de 2.18 à 2.24), les groupes sont définis par les valeurs de régions, insérées par les données de 18 parcelles et 54 espèces, suite au Test de MONTE CARLO d’importance des valeurs indicatrices maximum observées. C’est dans la dernière colonne désignée par p* que sont notés les valeurs indicatrices elles sont significatives au seuil de 0,05.

6.3.1. Pour les régions (Tab. 2.18)

Dix sept espèces ont une valeur de p ≤ 0.05, parmi elles les 4 premières (Arammichnus cribricollis, Acinopus sabulosus, Cyrtolepus oblitus, et Gonocephalum perplexum ) qui sont présentes avec des effectifs élevés dans cette région 1, qui est Oued- Sdar.

Dans la région 2 (Moudjbara), on retrouve les espèces Pimelia simplex, P. mauritanica, Dysdera hamifera, Rhyzotrogus pallidipennis et Nomisia castanea, qui sont particulières à cette zone.

Au niveau de la région du cordon dunaire, on retrouve 8 espèces, caractérisant ce milieu, ce sont : Selamia reticulata, Zodarion elegans, Pimelia aff.grandis, Graphipterus serrator, Geotrogus araneipes, Akis goryi, Anthia sexmaculata et Pimelia grandis.

Ce sont ces espèces qui ont cette abondance et distribution qui ont montré la ségrégation des régions.

Tab. 2.18 -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices observées, pour les espèces abondantes récoltées pendant les deux années, dans les trois régions. (p* :(proportion des essais aléatoires avec la valeur indicatrice égale ou dépassant la valeur indicatrice observée) = (1 + nombre de séries >= observées)/(1 + nombre de séries aléatoires).

N° Espèces Région p * 1 Ara crib Oued-Sdar 0.0010 2 Acin sab Oued-Sdar 0.0010 3 Cyrt ob Oued-Sdar 0.0040 4 Gon per Oued-Sdar 0.0080 8 Pim sim Moudjbara 0.0460 12 Pim maur Moudjbara 0.0060 13 Dys ham Moudjbara 0.0270 22 Rhizo pa Moudjbara 0.0210 23 Nom cas Moudjbara 0.0520 41 Sel ret El-Mesrane 0.0290 45 Zod ele El-Mesrane 0.0120 48 Pim af El-Mesrane 0.0010 49 Grap ser El-Mesrane 0.0020 50 Geot ara El-Mesrane 0.0020 51 Aki gor El-Mesrane 0.0010 52 Ant sex El-Mesrane 0.0030 53 Pim gra El-Mesrane 0.0170

114 Résultats

6.3.2. Pour les années (Tab. 2.19)

Pour les deux années les espèces Pachychila sp, Trochosa hispanica, Tmarus sp.1 , ont une abondance, dans toutes les régions, plus importante durant la première période d’échantillonnage que durant la deuxième année. Alors que les espèces : Micipsa mulsanti, Pimelia mauritanica, Tentyria gibbicollis, Adesmia microcephala, Minosia santchii et Adesmia metallica ont une abondance plus importante la deuxième année.

Tab. 2.19. -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices observées, pour les espèces abondantes récoltées pendant les deux années.

N° Espèces Année p * 6 Mic mul 2002 0.0310 12 Pim maur 2002 0.0200 15 Tent gib 2002 0.0130 19 Ades mic 2002 0.0030 20 Min san 2002 0.0200 26 Pach sp 2000 0.0010 28 Bla gi 2002 0.0010 30 Pris den 2002 0.0390 31 Bra bar 2002 0.0310 32 Scar sa 2000 0.0270 36 Troc his 2000 0.0460 39 Tma sp1 2000 0.0010 42 Ade met 2002 0.0420

6.3.3. Pour les Stations (Tab. 2.20)

Zabrus distingus, Graphipterus serrator sont les deux seules espèces qui ont une valeur aux alentours de 0,05 la première retrouvée dans la station Moudjbara 1 et la seconde dans la station El-Mesrane 2., ce résultat montre que les stations n’interviennent pas d’une manière significative dans la structure des peuplements d’Arthropodes échantillonnés.

Tab. 2.20 -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices observées, pour les espèces abondantes récoltées dans les différentes stations. N°Espèces Station p * 9 Zab dist Moudjbara 1 0.0490 49 Grap ser El-Mesrane 2 0.0540

6.3.4. Pour le sol

Le sol est sabloneux dans la region d’El-Mesrane et de nature calcaire similaire dans les régions de Moudjbara et Oued Sdar, nous avons testé cette variable par la méthode de Dufrêne et Legendre, le résultat est porté dans le tableau (2.21) ci-dessous, nous avons trouvé 24 espèces ayant une valeur indicatrice (p) inférieure à 0,05. 13 espèces de Coléoptères dont

115 Résultats

9 espèces de Tenebrionidae, 3 espèces de Carabidae et 1 espèce de Curculionidae ont une abondance importante pour le milieu à sol calcaire. Alors que 11 espèces dont 4 espèces d’Araignées, 3 espèces de Tenebrionidae, 2 espèces de Carabidae, 1 espèce de Scarabaeidae et 1 espèce de Curculionidae ont une préférence pour les sols sablonneux.

Tab. 2.21 -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices observées, pour les espèces abondantes récoltées dans les différents types de sol.

N° Espèces Sol p * 1 Ara crib Calcaire 0.0470 4 Gon per Calcaire 0.0020 6 Mic mul Calcaire 0.0280 7 Sep mul Calcaire 0.0010 8 Pim sim Calcaire 0.0010 9 Zab dist Calcaire 0.0100 11 Asi sp Calcaire 0.0230 12 Pim maur Calcaire 0.0010 14 Tent th Calcaire 0.0040 15 Tent gib Calcaire 0.0280 16 Zoph sp Calcaire 0.0010 17 Cym set Calcaire 0.0120 18 Orth ber Calcaire 0.0270 36 Troc his Sabloneux 0.0440 38 Dras lut Sabloneux 0.0370 41 Sel ret Sabloneux 0.0130 45 Zod ele Sabloneux 0.0080 47 Bra pra Sabloneux 0.0150 48 Pim af Sabloneux 0.0010 49 Grap ser Sabloneux 0.0010 50 Geot ara Sabloneux 0.0010 51 Aki gor Sabloneux 0.0010 52 Ant sex Sabloneux 0.0010 53 Pim gra Sabloneux 0.0080

6.3.5. Pour le Pin d’Alep (Tab. 2.22)

D’après ce même test la seule espèce qui semble avoir une abondance préférencielle pour le milieu à Pin d’Alep est Pimelia sp.

Tab. 2.22 -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices observées, pour les espèces abondantes récoltées dans les reboisements de Pin d’Alep.

N° Espèces Pin d’Alep p * 10 Pim sp présent 0.0470

6.3.6. Pour le Tamarix (Tab. 2.23)

Les espèces Haplodrassus signifier, Graphopterus serrator, Geotropgus araneipes et Anthia sexmaculata, semblent avoir une préférence pour le Tamarix articulata.

116 Résultats

Tab. 2.23 -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices observées, pour les espèces abondantes récoltées dans la station à Tamarix .

N° Espèces Tamarix p * 33 Haplo si présent 0.0350 49 Grap ser présent 0.0110 50 Geot ara présent 0.0380 52 Ant sex présent 0.0270

6.3.7. Pour Opuntia ficus indica (Tab. 2.24.)

Ce test montre que 7 espèces de Coléoptères ont une abondance significative dans la station El-Mesrane 3 ayant un taux de recouvrement important d’ Opuntia ficus indica.

Tab. 2.24. -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices observées, pour les espèces abondantes récoltées dans la station à Opuntia ficus indica.

N° Espèces Opuntia p * 43 Ero sp Présent 0.0460 46 Bla nit Présent 0.0100 47 Bra pra Présent 0.0100 48 Pim af Présent 0.0460 51 Aki gor Présent 0.0240 52 Ant sex Présent 0.0460 53 Pim gra Présent 0.0100

6.3.8. Pour le paturâge

Le test I.S.A. de Dufrêne & Legendre testé avec la variable : le pâturage montre l’absence de toute espèce ayant une préférence pour les stations paturées ou non paturées.

117 Résultats

7. Analyses numériques pour les relevés de végétation

7.1. DECORANA

Sur l’ensemble des espèces végétales rencontrées dans les différentes stations durant la saison de printemps de chaque année, nous avons retenu une vingtaine d’espèces les plus abondantes tableau (2. 26), pour les analyses numériques, ce qui nous a permis d’avoir la graphe de DECORANA de la figure (2.56). Selon l’axe 1, on voit une nette séparation entre la région du cordon dunaire et la région steppique. La première se met dans partie positive du premier axe et à laquelle sont liées les espèces : Atriplex canescens , A. halimus ; Koeleria pubescens; Scrofularia saharae, Lolium multiflorum ; Aristida pungens ; Cyperus sp, Leontodon hispanicus ; Artemisia campestris Pulicaria crispa. Les espèces Artemisia herba alba ; Stipa parviflora ; Helianthemum hirtum sont liées aux stations de Oued-Sdar, et se placent entre la partie négative du premier axe et la partie positive du deuxième axe.Les 3 stations de Moudjbara (première et deuxième année) avec la première et la deuxième station de Oued-Sdar (première année) occupent la partie négative des deux axes, elles sont associées aux espèces Stipa barbata ; Stipa tenacissima et Lygeum spartum.

Végétation-Basse-Abondante

St-pa Art-he Axis 2

0u-S3-00

0u-S1-02

Hel-hi Med-mi

0u-S2-02

0u-S3-02

Scr-sa El-M1-02 Atr-ca Koe-pu Atr-ha Lol-mu El-M3-00 Bro-ru Axis 1 El-M3-02 Ari-pu Her-hi El-M1-00 El-M2-00 Mo1-02 El-M2-02 Art-ca Cyp-sp Mo3-02 Leo-his Pul-cr Mo3-00 Mo2-02 Eup-gu Mo2-00 Lyg-sp Mo1-00 St-ba 0u-S2-00 0u-S1-00

Sti-te

Fig.2.56 -Ordination de l’ensemble des stations pour les espèces végétales les plus abondantes à partir de l’analyse DECORANA.

118 Résultats

7.2. Indice de similarité de Sorensen

L’indice de similarité de SORENSEN , nous a permis d’avoir le dendrogramme de la figure (2.57), à un niveau de similarité de 48% un premier partage sinde les stations en deux groupes le premier est formé de toutes les stations d’El-Mesrane des deux années et le deuxième est formé des stations steppiques Distance (Objective Function) 1,7E-03 1,2E+00 2,4E+00 3,6E+00 4,8E+00

El-M1-00 El-M3-00 El-M2-00 El-M1-02 El-M2-02 El-M3-02 Mo1-00 Mo2-00 Mo3-02 Mo2-02 Mo3-00 Mo1-02 0u-S1-00 0u-S2-00 0u-S3-00 0u-S1-02 0u-S2-02 0u-S3-02

Fig.2.57 -Dendrogramme de similarité de SORENSEN dans la classification des stations pour les espèces végétales les plus abondantes récoltées pendant les saisons de printemps des deux années.

119

Tab.2. 25- Taux de recouvrement des espèces végétales de la strate herbacée, les plus abondantes dans toutes les stations durant les desux années retenues pour les analyses numériques (DECORANA et Dendrogramme de similarité de Sorensen.).

El-M1- El-M2- El-M3- El-M1- El-M2- El-M3- Mo1- Mo2- Mo3- Mo1- Mo2- Mo3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- 0u-S1- 0u-S2- 0u-S3- Familles Espèces Abrév. 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 00 00 00 02 02 02 Graminées Stipa tenacissima Sti-te 0 0 0 0 0 0 20 25 30 35 15 20 40 50 2 4 2 3 Graminées Stipa parviflora St-pa 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 4 5 5 7 Graminées Stipa barbata St-ba 0 0 0 0 0 0 3 5 10 15 5 8 0 0 0 0 0 0 Graminées Bromus rubens Bro-ru 1 2 2 4 2 4 1 4 3 1 1 2 2 2 2 3 4 6 Graminées Lygeum spartum Lyg-sp 0 0 0 0 6 8 8 10 4 6 3 5 0 0 2 3 0 0 Graminées Lolium multiflorum Lol-mu 4 4 3 5 8 10 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Koe- Graminées Koeleria pubescens 5 0 6 0 6 14 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 pu Graminées Aristida pungens Ari-pu 0 0 0 0 4 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Artemisia herba Anthemidées Art-he 0 0 0 0 0 0 4 6 15 20 5 10 3 4 30 40 0 0 alba Chenopodiacées Atriplex halimus Atr-ha 40 50 40 40 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Cyperacées Cyperus sp. Cyp-sp 5 7 5 8 3 5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Euphorbia Eup- Euphorbiacées 3 5 5 7 3 5 2 4 2 1 2 0 1 2 2 0 3 2 guyoniana gu Med- Papilionacées Medicago minima 0 0 2 2 4 6 0 0 0 0 0 0 2 2 2 3 2 2 mi Helianthemum Cistacées Hel-hi 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 2 5 0 hirtum Synanthéracées Pulicaria crispa Pul-cr 4 6 4 6 4 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Artemisia Anthemidées Art-ca 0 0 0 0 4 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 campestris Scofulariacées Scrofularia saharae Scr-sa 1 4 2 4 4 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Chenopodiacées Atriplex canescens Atr-ca 0 0 0 0 4 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Leontodon Leo- Mutisiées 2 4 2 5 3 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 hispanicus his Caryophylacées Herniaria hirsuta Her-hi 1 6 1 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 2

DISCUSSION

1. Organisation des peuplements

Ecologiquement la végétation peut être classée en quatre couches verticales (DUFFEY , 1966) : (1) la zone du sol composée de litière, de pierres et de plantes dont la hauteur ne dépasse pas 15cm ; (2) la végétation avec la hauteur comprise entre15 et 180 cm ; les buissons d’arbustes de 180 à 450 cm de haut et enfin la couche des arbres dont la hauteur dépasse les 4 m. La disposition des microhabitats utilisés par les espèces sympatriques peuvent être un facteur clé dans la structure des communautés animales (WIENS , 1976 ; SCHMITZ , 1998 ; HAJAL et al, 2000), et peuvent aussi générer une variation spatiale dans les processus de décomposition de détritus (AGUIAR & SALA , 1999 ; MOORE & al. 2004).Chaque zone a ses caractéristiques microclimatiques, ses niches variées et un spectre de proies animales, avec les facteurs abiotiques, on cherche à délimiter les facteurs écologiques qui limitent la distribution des espèces, et donc à préciser la niche écologique dans le sens de GRINNEL , 1917, qui définissait la niche d’une espèce comme étant l’ensemble des valeurs des facteurs environnementaux qui, sur toute l’aire d’une espèce, permettent sa survie et sa reproduction. Cette approche nécessite l’inventaire à large échelle des facteurs écologiques potentiellement explicatifs.

L’analyse des facteurs de distribution des Coléoptères indique qu’en général, les facteurs abiotiques expliquent mieux les distributions des espèces que les facteurs biotiques qui sont de modestes régulateurs des densités (DUFRENE , 1992). Dans une localité donnée, l’arrangement spatial de la végétation crée une mosaïque de micro-habitats pour les organismes mobiles (WIENS , 1976 ; ADDICOTT et al. 1987). Certains insectes préfèrent les endroits densément couverts de végétation, qui leurs procurent des ressources d’aliments, de microhabitats de ponte ou des refuges contre les prédateurs (PARMENTER et al, 1989, SCHOWALTER , 2000). Ainsi pour les espèces du genre Pimelia nous avons des distributions différentes entre les régions ; P. mauritanica est abondante à Moudjbara ; P. simplex et P. sp se trouvent à Moudjbara et Oued-Sdar alors que P. aff. grandis est plutôt présente à El-Mesrane ; la différence principale entre ces milieux est la nature du sol sableux à El-Mesrane et calcaire dans les zones steppiques. Dans ce dernier type de sol, parmi les Carabidae, ce sont les espèces du genre Cymindis qui sont caractéristiques des sols calcaires LINDROTH (1949), dans notre matériel l’espèce Cymindis setifensis est plus abondante à Moujbara et Oued-Sdar qu’ à El- Mesrane.

D’après EYE & al. (1990) l’espèce Calathus melanocephalus est l’espèce caractéristique des milieux secs dont la teneur en eau est 41,8% et une teneur en matière organique égale à 10,5%, ceci au nord de l’Angleterre, nous l’avons rencontrée à El-Mesrane, dans un sol avec un taux d’humidité de 11,13% et un taux de matière organique de 1,785 %, à El-Mesrane, ce qui montre la tolérance de cette espèces aux milieux secs.

Les espèces de petite taille telles que Microlestes minutulus sont les premières à coloniser de nouveaux milieux, qui passent d’un état de sol à végétation basse à un stade de végétation arborescente BRÄNDLE , & al (2000), comme c’est le cas des stations de Moudjbara qui ont subit un reboisement et où on a trouvé l’espèce Microlestes levipennis. Les Tenebrionidae montrent une large variété d’adaptations morphologiques (MEDVEDEV , 1965) et physiologiques (SLOBODCHIKOFF , 1983; SEELY & al., 1988) aux conditions du désert. Cependant, malgré les efforts considérables à déterminer les facteurs induisant l’abondance des Tenebrionidae dans les habitats chauds (WISE , 1981 ; THOMAS , 1983 ; PARMENTER &

MAC MAHON , 1984 ; PARMENTER et al., 1989), il n’y pas d’accord entre l’importance relative des facteurs biotiques et abiotiques. Cependant l’étude d’AYAL & MERKL (1994) montre clairement que le type de sol est le facteur le plus important qui détermine la distribution des Tenebrionidae, la plupart des espèces sont limitées soit au sable ou à un habitat à sol compact à quelques exceptions d’espèces qui vivent dans les deux milieux. Les espèces du genre Zophosis sont actives le jour et chevauchent largement dans leur lieu d’habitat, résultat confirmé par le test de DUFRENE & LEGENDRE (1992), pour le type de sol.

2. Richesse spécifique

Un total de 6622 individus appartenant à 143 espèces est récolté durant les deux périodes d’échantillonnage, nos résultats sont comparables à ceux trouvés dans une pinède naturelle de la même région (DELLOULI , 2006), à l’exception des Ténébrionidés qui ont des proportions légèrement inférieures à celles des Carabidés et ceux rencontrés dans les steppes semi-arides du Chili, dont les peuplements de Coléoptères ont été inventoriés ; parmi les 119 espèces de Coléoptères qui ont été récoltées ils ont dénombré 31 espèces de Tenebrionidae et 24 espèces de Carabidae, généralement les Tenebrionidae sont riches en espèces et en individus, et les Carabidae rares (SAIZ & CAMPALANS , 1984).

Les proportions entre les stations et les deux années sont variables, nous avons remarqué que la richesse spécifique a augmenté la deuxième année alors que le nombre d’individus a diminué. Comparant l’inventaire des espèces d’El-Mesrane à celui étudié par CHAVANAN (1989) au niveau du Maroc Oriental, il trouve que les données sont encore relativement fragmentaires. Cependant, l'inventaire du peuplement du cordon dunaire est déjà bien avancé, notamment pour les Tenebrionidae qui sont particulièrement bien diversifiés pour ce type de milieu. Les Carabidae présents mais avec une richesse moindre. Par contre les Scarabaeidae sont représentés par très peu d'espèces, notamment la composante coprophage, les espèces communes entre ce milieu est le notre sont les suivantes : Masoreus wetterhalli , Scaurus gigas , Pimelia mauritanica , Calathus mollis encaustus , Sphodrus leucophtalmus, Blaps gigas, CHAVANAN indique que ces espèces forment un peuplement hautement spécialisé, caractéristique et constamment présent dans ce milieu. BOURAADA & al. (1999) cite du Maroc, les espèces : Phyllognathus excavatus , Pentodon algerinum , Amathitis rufescens , Syntomus fuscomaculatus , Microlestes luctuosus , Scaurus uncinus , Blaps nitens , également présentes dans nos captures.

3. Diversité des peuplements

Pour l’ensemble des espèces durant la première année, l’indice de diversité de Shannon dans chaque station varie entre 2,309 bits trouvé à Ou-Sdar 1 et 3,357 bits à Moudjbara 2, avec une moyenne de toutes les stations de 3,019 bits. Pour la deuxième année ces valeurs sont de 2,276 bits à Moudjbara2 et 3,279 à El-Mesrane1et une moyenne de 2,816. En considérant chaque ordre à part, l’indice de Shannon moyen pour les Coléoptères, est de 2,687 bits la première année et 2,529 bits la deuxième année. Il est de 2,101 bits la première année et 2,395 bits la deuxième année, pour les Araignées. Selon DI CASTRI (1973), les diversités trouvées pour les écosystèmes semi-arides varieraient entre 1,8 et 2,3 bits. Les valeurs trouvées sont une

représentation des données numériques que nous avons obtenues après les périodes de récoltes, tri, identification et dénombrement. Elles reflètent une image plus ou moins fidèle de la réalité des milieux prospectés. L’échantillonnage n’est jamais représentatif à 100 %.

4. Les A.F.C.

Les analyses factorielles de correspondances ont montré un agencement des espèces et des stations de différentes manières, les principaux axes se traduisent essentiellement par la nature du substrat. Quand aux variations entre les régions, les différences essentielles sont la nature du couvert végétal et le substrat pédologique sur lequel il repose, tantôt nous avons un reboisement de pin d’Alep, une plantation naturalisée de Tamarix ou bien différentes espèces plantées pour la fixation de dunes, tantôt ce sont des formations steppiques soit restées naturelles soit elles ont subit une transformation toujours par reboisement de Pin d’Alep, ou clôturées afin d’éliminer l’effet du pâturage.

Ces variations entre les années peuvent être dues soit à la méthode de capture, soit à des changements que les milieux ont subit, il pourrait s’agir essentiellement de variations climatiques (surtout pluviométrie et température), qui engendreraient des changements du couvert végétal, et donc des ressources trophiques.

5. DECORANA

Aussi bien pour chaque année à part que pour les deux années cette méthode nous a bien illustrés la séparation des stations de la région du cordon dunaire de celles de la zone steppique. Pour le taux de recouvrement des espèces végétales les plus abondantes de la strate herbacée récoltées durant le printemps de la première année et celui de la deuxième année ont montré la même séparation des régions.

6. Indicator species analysis (I.S.A.)

Avec cette méthode testée pour les facteurs régions, année, stations, pin d’Alep, Tamarix articulata , Opuntia ficus indica et pâturage, les espèces qui présentent une préférence envers un facteur ou un autre sont reportées dans le chapitre précédent, c’est envers le facteur pâturage qu’aucune espèce ne semble montrer une préférence, ayant observé la différence entre le milieu pâturé et celui qui est protégé, nous nous attendions à avoir des différences entre la présence ou l’absence des espèces envers ces milieux, sans doute le rapprochement des stations, le déplacement des insectes et la méthode d’échantillonnage, sont les facteurs qui ont limité l’apparition de la représentativité de ce facteur, la méthode de récolte des insectes au niveau de la strate arbustive telles que celle des pots jaunes, aurait donné de meilleurs résultats envers ce facteur.

7. Cycles vitaux

Les pièges de Barber sont particulièrement aptes à fournir des renseignements globaux, mais il reste difficile ou même illusoire d’expliquer l’action des facteurs climatiques sur les cycles obtenus sans connaître la biologie des groupes étudiés (HUSBANDS , 1976). Par exemple, des comportements saisonniers particuliers de certaines espèces (dispersion, activité accrue) peuvent simuler des augmentations de densité (WOLDA , 1980)

Les échantillonnages ne concernant que des spécimens adultes, les périodes de capture des deux sexes pour les Araignées coïncideraient avec les périodes de reproduction. Pour les Coléoptères les périodes de grande activité correspondent aux effectifs les plus grands montrés dans les histogrammes. Les changements de ces activités d’une année à une autre, pour les mêmes espèces, seraient expliqués par le décalage d’éclosion des œufs de ces Insectes qui est directement liée à la température.

8. Biomasse et régime alimentaire

Une étude réalisée dans une région steppique en Argentine NOEMI & al (2006), a montré que la biomasse des Coléoptères dans des stations à arbustes est supérieure à celle de la périphérie ou dans des sols nus, ce qui coïncide avec nos résultats puisque la biomasse totale des individus dans les stations de Moudjbara qui est une steppe reboisée, la biomasse totale est de 77,28 g la première année et 253,95g la deuxième année, alors qu’au niveau de Oued-Sdar, qui est une steppe restée naturelle, la biomasse totale de la première année est 67,57 g et 180,19g la deuxième année. Les arthropodes trouveraient dans ces écosystèmes nouveaux des abris contre les hautes températures et donc la dessiccation des milieux ouverts, WHICKER & TRACY , (1987) ; PARMENTER & al., (1989) en plus des sources trophiques au niveau de la litières, spécialement pour les espèces détritivores (Tenebrionidae)

Les Araignées

La plupart des Araignées vivent dans des endroits strictement définis. Les limites sont définies par des conditions physiques, telles que la température, l’humidité, le vent et l’intensité lumineuse, ainsi que des facteurs biologiques, comme le type de végétation, l’aliment disponible, les compétiteurs et les ennemis. Elles ne se nourrissent que de proies vivantes ; elles consomment aussi bien des mille-pattes que des cloportes, des insectes, ou d'autres Arachnides et certaines d'entre elles, les plus grosses d'ailleurs (Mygales), peuvent se nourrir de serpents venimeux, de batraciens, d'oiseaux et même de petits mammifères. L’araignée du genre Dolomedes capture des poissons dont le poids lui est 4 à 5 fois supérieur (RAINER , 1996). Par conséquent, on trouve toujours une stratification correspondante des différentes espèces d’Araignées (TOFT , 1976). Les espèces du genre Lycosa vivent dans la couche moyenne (0 à 5 cm) (DUFFEY , 1966), évidemment d’autres espèces vivent dans la même strate et certaines peuvent même se déplacer d’une couche à une autre c’est le cas des Salticidae (LUCZAK , 1966). Généralement ce sont les plus petites Araignées qui restent proches du sol (TRETZEL , 1955)

Les Araignées sont des agents de contrôle biologique des densités de certains insectes

nuisibles, et comme indicateurs écologiques beaucoup d’études sont réalisées dans ce sens, on peut en citer (ALLRED , (1975) ; RIECHERT & LOCKLEY (1984) ; BLANDIN (1986) ; CLAUSEN (1986) ; MARK & al. (1999) ; SYMONDSON (2002) et PEKAR (2004). Elles constituent l’un des groupes de prédateurs les plus dominants parmi les macro invertébrés du milieu terrestre (35- 95%) (SPECHT & DONDALE , 1960 ; TISCHLER , 1965 ; VAN HOOK , 1971 ; MOULDER & REICHLE , 1972, LYOUSSOUFI & al. 1990). Les Araignées sont abondantes aussi bien dans les milieux naturels que les milieux cultivés, leur abondance annuelle varie entre 50 et 150 individus par mètre carré mais leur densités peut périodiquement dépasser les 1000 individus par mètre carré (PEARSE , 1946 ; DUFFEY , 1962 ; WEIDEMANN , 1978 in NYFFELER , 1982)

Des études sur les Lycosidae et les Linyphiidae ont montré le rôle important dans les limitations de populations de Pucerons infestant des champs de blé, elles réduisent ces populations jusqu’à (34-58%) (MANSOUR & HEIMBACH , 1993). Les Salticidae ne construisent pas de toile, ce sont des Araignées errantes ayant une très bonne vision, elles capturent leurs proies en leur sautant dessus, leur rôle dans la limitation des populations de pucerons sur des céréales ont été démontrés par (HORNER , 1972), d’autres familles comme les Gnaphosidae, les Clubionidae, les Theridiidae, sont abondantes dans les champs des agrumes (MARC & CANARD , 1997) et dans les pinerais (MARC , 1990). Les espèces du genre Zodarion sont des prédateurs spécialisées des Fourmis (PEKAR , 2004), elles ont été trouvées par SIMON (1874) sur les chemins de Messor (Formicidae), ce qui laisserait supposer que ces Araignées sont capables de montrer une réponse agrégative (ALLAN & al. 1996), dans notre matériel les Araignées de ce genre sont fréquentes dans la région du cordon dunaire où les fourmis sont présentent à très grand effectif, et dans la steppe reboisée.

Les Carabidae

Bien que les Carabidae soient souvent considérés comme des prédateurs, le régime alimentaire de l’ensemble de la famille est très varié. On y rencontre en effet une grande diversité de types, allant des phytophages relativement spécialisés comme certains Amara, Harpalus, Bradycellus, … à des prédateurs spécialistes, comme Leistus , Notiophilus ou Loricera, en passant par une majorité d’espèces polyphages (THIELE , 1977)

Le régime carnivore est plus répandu chez les larves que chez les adultes, les espèces comme Amara communis qui sont en totalité ou en partie phytophages à l’état adulte ont des larves exclusivement carnassières (BURAKOWSKI , 1967). Le régime alimentaire varie au cours du temps, tant dans sa composition que dans son volume, en fonction des ressources disponibles et de l’état reproductif (LOREAU , 1983, 1986). Les larves ont un régime carnassier à de rares exceptions près. Certaines larves pratiquent le cannibalisme, ce qui est un facteur important de régulation des populations. Les Carabidae prédateurs consomment en général des proies variées Calathus fucipes se nourrit de chenilles, de pucerons et de fourmis (SKUHRAVY , 1959).

Toutefois les Carabidae forestiers sont plutôt prédateurs (P AARMANN , 1977), alors que les Carabidae de milieux secs, dominés notamment par les graminées ou les ombellifères sont phytophages relativement stricts (DUFRENE , 1992).

Les espèces du genre Zabrus et Harpalus sont phytophages, s’attaquant aux graminées, elles ont une tendance fréquente à stocker des graines dans des galeries et vivent dans les sols secs et très durs des steppes de la région méditerranéenne (DAJOZ , 2002) Broscus politus est

Eurytope, xérophile et terricole, indifférent à la nature du substratum, ses larves chassent à l’affût, dans des terriers.

Les larves d’Anthia sexmaculata s’enterrent le jour dans le sable à proximité de la végétation. Elles ne quittent leur refuge que la nuit pour rechercher leurs proies. L’adulte est essentiellement nocturne. Il est apte au fouissement, mais se réfugie volontiers le jour sous les touffes ombreuses que forment certains végétaux ( Euphorbia guyoniana ).

Graphipterus serrator bien que surtout diurne, présente un comportement assez analogue, sa larve ne semble pas quitter le sable (PIERRE , 1958), selon DAJOZ (2002), les larves de cette espèce se rencontrent uniquement dans les nids de fourmis qui renferment du couvain dont elles se nourrissent.

Eucarabus famini maillei, Calathus fiscipes, Calathus melanocephalus, Licinus punctatulus, Syntomus fuscomaculatus, Microlestes luctuosus , sont des espèces faiblement détriticoles à typiquement carnivores, elles se nourrissent de Pseudoscorpions, de Collemboles, de petites Blattes, de larves de Diptères, de petits Coléoptères, quelques Formicidae (MEHENNI , 1994), Syntomus fuscomaculatus Motschoulsky, Microlestes luctuosus Holdhaus: sont des espèces présahariennes et sahariennes (CHAVANON , 1994):

Les Scarabaeoidae

Geotrupes araneipes, espèce des steppes et régions désertiques, assez rare dans nos prélèvements, 19 exemplaires, présents surtout à El-Mesrane. Ochadeus gigas e spèce très rare dans notre matériel, uniquement deux exemplaires, attirée par la lumière, déjà signalée dans tout le sud pré-saharien par (BARAUD , 1985). Rhyzotrogus pallidipennis c’est une espèce liée surtout aux Graminées, espèce assez rare : 36 exemplaires. Signalée d’Algérie dans toute la zone des Pins Boghar, Tebessa, Ain-Douelt, Djelfa, Sebdou, Frenda, Beni-Saf (PEYERIMHOFF , 1933).

Thorectes rugatulus espèce sternoricole coprophile, espèce assez rare dans notre matériel 13 exemplaires rencontrés uniquement la première année. Espèce citée de la Tunisie, du Maroc, d’Egypte, très répandue au nord de l’Algérie, Trox fabricii rencontrée uniquement à la station El-Mes1 au nombre de 7 individus, cette espèce recherche les lieux les plus humides, elle se nourrit principalement de carcasses de cadavres sèches, elle peut aussi se nourrir de matière non digérées dans les nids de rongeurs ou d’oiseaux. Très commune d’Algérie et du Maroc (BARAUD , 1977).

Scarabaeus sacer 31 exemplaires, c’est une espèce coprophage peloteur à activité matinale et crépusculaire (dans la journée par temps couvert et frais) (BARAUD , 1977). Pentodon algerinum espèce très répandue, de l’Europe occidentale à l’Afrique tropicale et à l’Asie centrale. Très rare dans notre matériel 4 exemplaires. Phyllognathus excavatus espèce cosmopolite

Les Tenebrionidae

La plupart des Tenebrionidae sont des omnivores détritivores qui consomment de la matière végétale morte, et parfois de la matière animale comme des cadavres d’Insectes. Leurs larves, qui vivent dans le sol, attaquent parfois les végétaux vivants. Les Tenebrionidae forment

une composante importante des écosystèmes désertiques et sont représentés par un grand nombre d’espèces et une haute biomasse (ALSOPP , 1980, DE LOS SANTOS & al., 2000, 2002a, b), ils montrent des rythmes d’activité diurnes et saisonnières ainsi qu’une adaptation aussi bien à la dessiccation et aux hautes températures et lumières ultra-violettes (CLOUDSLEY - THOMPSON , 1994) qu’aux températures moyennes dans les montagnes à haute altitude (OTTESEN & SOMME , 1987)

Gonocephalum est surtout attiré par les Cucurbitacées. Diverses espèces du genre Blaps ont un régime alimentaire peu sélectif formé de végétaux décomposés et de débris organiques, mais elles peuvent aussi attaquer des végétaux cultivés.

Les Pimelia constituent un élément caractéristique de la faune des régions arides d’Afrique du Nord, le régime alimentaire phytophage et détritivore jouent un rôle important dans le recyclage de la matière organique, ce sont des insectes qui consomment un grand nombre de plantes. L’extraordinaire augmentation de l’importance relative des Tenebrionidae lorsque l’aridité augmente est remarquable, à tel point que l’on a pu établir une échelle d’aridité des climats à partir du pourcentage que les Tenebrionidae représentent dans l’ensemble des Coléoptères (DAJOZ , 2002).

Les Curculionidés

Toutes les espèces, tant à l’état larvaire qu’à l’état adulte, sont essentiellement phytophages. Elles s’attaquent à toutes les parties du végétal (racines, tiges, fleurs, fruits) et presque toujours aux organes vivants (HOFFMANN , 1962)

Parmi les espèces de cette famille dans notre matériel, nous avons 3 espèces du genre Brachycerus : B. barbarus, B. pradieri et B. undatus ; leurs larves vivent et se transforment dans les bulbes de Liliacées. Elles sont signalées dans d’Afrique du nord, du sud de la France et de l’Espagne, et déjà rencontrées sur Céderais par MEHENNI (1994).

Dans le genre Hypera nous avons 4 espèces : H. arator, H. grandini, H. marmottani et H. variabilis qui sont xérophiles, principalement liées à des Légumineuses. Vivent sur le bassin de la méditerranéen les larves causent des dégâts sur certaines Légumineuses telles que la luzerne et les Trèfles. Egalement les espèces du genre Sitona S. callosus, S. crinitus et S. longulus sont principalement liées aux Légumineuses.

Le genre Rhytidoderes est monospécifique, R. plicatus espèce vivant sur des Crucifères, sur sol calcaire ou sablonneux, largement répandu dans toute l’Europe méridionale, le nord de l’Afrique, le genre Baris recherche les principales familles botaniques représentées par les Crucifères, Résédacées, Composées, Malvacées, Chénopodiacées, Cucurbitacées, Caryophyllacées (HOFFMAN , 1950)

Le genre Sitona au stade larvaire cause des dégâts assez importants aux racines et nodules de certaines plantes légumineuses annuelles (MAGDALENA & DARIUSZ , 1994)

9. Variations d’abondance de quelques espèces de Coléoptères dans les diverses associations végétales des neuf stations d’étude.

La couverture végétale intervient dans la distribution des Carabidae et des Tenebrionidae. QUEZEL et VERDIER (1953) ont montré que les Carabidae pouvaient caractériser des associations végétales. Dans notre cas, pour quelques espèces, l’abondance et la composition spécifique sont fonction de la nature de la formation végétale et celle du sol , Anthia sexmaculata (Fig.3.1.), est présent uniquement sur sol sabloneux, Acinopus sabulosus se rencontre seulement sur association végétale steppique composée surtout d’Artemisia herba alba et Stipa tenacissima.

Les Tenebrionidae (Fig.3.2.) Akis goryi, Adesmia metallica et Adesmia microcephala sont plus abondants dans les milieux sableux fixés grâce à différentes espèces arborescentes et herbacées ( Pinus halepensis , Tamarix atriculata , Atriplex canescens …). Les différentes espèces du genre Pimelia se distribuent différemment dans les trois milieux, P. mauritanica est plus présente sur les formations steppiques reboisées que dans les formations steppiques naturelles.

Dans une steppe à Armoise Artemisia tridentata du Wyoming, sous un climat semi- aride, l’enlèvement de la végétation n’affecte pas la communauté des Coléoptères du sol (PARMENTER & MACMAHON , 1984), la couverture végétale provoque une baisse de température de 2°C, réduit la vitesse du vent et augmente l’humidité relative durant la journée, mais ceci n’est pas suffisant pour influer les Coléoptères.

Acinopus sabulosus Anthia sexmaculata Cymindis setifensis Orthomus berytensis 80

60

40

20 Captures annuelles 0 Ph1 Ta Of1 Ph2 Ph3 Ah1 St Ah2 Of2 Associations végétales

Fig.3.1. -Variations d’abondance de quatre espèces de Carabidae dans les diverses associations végétales des neuf stations d’étude.

Adesmia metallica Adesmia microcephala Akis goryi Blaps gigas Blaps nitens 200

150

100

50 Capturesannuelles 0 Ph1 Ta Of1 Ph2 Ph3 Ah1 St Ah2 Of2 Associations végétales

Fig.3.2. -Variations d’abondance de quatre espèces de Tenebrionidae dans les diverses associations végétales des neuf stations d’étude.

Pimelia affi. grandis Pimelia mauritanica Pimelia simplex Pimelia sp

500 400 300 200 100 Capturesannuelles 0 Ph1 Ta Of1 Ph2 Ph3 Ah1 St Ah2 Of2 Associations végétales

Fig.3.3 -Variations d’abondance de quatre espèces de Pimelia dans les diverses associations végétales des neuf stations d’étude. Ph1 : Pinus halepensis à El-Mesrane ; Ta : Tamarix articulata ; Of1 : Opuntia ficus indica à El- Mesrane ; Ph2 : Pinus halepensis à Moudjbara ; Ph3 : Pinus halepensis à Moudjbara2 ; Ah1 : Artemisia herba alba à Moudjbara ; St : Stipa tenacissima ; Ah2 : Artemisia herba alba à Oued-Sdar ; Of2 : Opuntia ficus indica à Oued-Sdar. 10. Les espèces conforment à la structure générale des peuplements

D’un point de vu global, après les tests effectués, les facteurs qui régissent l’organisation des peuplements récoltés durant cette étude, telle que nous l’avons constatée, sont principalement le temps et l’espace, ils ont mis en évidence des espèces caractéristiques des différents biotopes étudiés.

Année Quatre espèces ont une abondance la première année d’échantillonnage plus grande que celle de la deuxième année, ce sont les espèces : Pachychila sp, Trochosa hispanica, Scarabaeus sacer et Tmarus sp1 , alors que la deuxième année nous avons dénombré 9 espèces avec une abondance plus grande durant la deuxième année, dans les trois régions, ce sont les espèces : Pimelia mauritanica, Blaps gigas Tentyria gibbicollis, Adesmia microcephala, Adesmia

metallica, Micipsa mulsanti, Minosia santschii, Brachycerus barbarus et Laemostenus (Pristonychus) deneveui

Régions Huit espèces ont des préférences pour la région d’El-Mesrane, il s’agit de Akis goryi, Pimelia affine grandis, Pimelia grandis, Graphopterus serrator, Zodarion elegans, Selamia reticulata et Geotrogus arator ; 5 espèces sont présentent particulièrement dans la région de Moudjbara ce sont Pimelia mauritanica, Pimelia simplex , Nomisia castanea et Dysdera hamifera ; et enfin 3 espèces ont une préférence de distribution à la région de Oued-Sadr Arammichnus cribricollis , Acinopus sabulosus et Cyrtolepus oblitus.

Stations On note la présence de Graphipterus serrator présent uniquement dans la station d’El-Mesrane 2 durant la deuxième année, la présence de Zabrus distinctus uniquement dans la station Moudjbara1 durant la première année.

Des mesures d’autres facteurs tels que : température au sol, pluviométrie dans chaque station et des travaux d’inventaires avant les modifications des stations par plantations ou mise en défens, auraient témoigné d’une manière fidèle des changements qui auraient pu se produire ce qui aurait donné plus d’interprétations aux résultats auxquels nous avons aboutis.

CONCLUSION

Avec les changements climatiques, actuellement le phénomène de la désertification prend une grande ampleur. La steppe algérienne est la première région concernée par ce phénomène. Des études dans différents domaines et à différents niveaux sont entamées, la biodiversité, qui est menacée par ce fléau, se doit d’être étudiée, c’est dans cette perspective que nous avons engagé notre recherche. Laissant les autres domaines à d’autres spécialistes, nous nous sommes intéressés à la connaissance des Arthropodes de ces régions steppiques.

Trois sites ont été choisis, dans chaque site nous avons délimité trois stations, la durée de récolte était sur deux périodes, de douze mois chacune. Nous nous sommes trouvés avec un matériel assez abondant, vouloir faire tous les groupes était notre première intention, l’obstacle majeur fût le manque de clés de déterminations propres aux Arthropodes nord africains (Diptères, Névroptères, Collemboles, Pseudoscorpions, Opilions, Solifuges…). C’est alors que nous avons limité notre étude aux groupes les plus abondants et qui sont à notre avis les plus intéressants du point de vu écologique et systématique, d’ailleurs c’est eux qui sont les plus étudiés, d’abord toutes les familles d’Araignées ensuite les familles de Coléoptères les plus abondantes à savoir ; les Ténébrionidés, les Carabidés, les Scarabéidés et les Curculionidés. Nous avons déjà étudié ces groupes au niveau des forêts naturelles en zones semi-aride, il était intéressant de continuer dans ce sens pour compléter l’inventaire et éventuellement comparer les résultats dans les différents milieux, nous voulions bénéficier de notre expérience dans ce domaine.

Il nous a fallu déterminer 6622 individus appartenant à 143 espèces, dont 84 espèces de Coléoptères et 59 espèces d’Araignées, quelques espèces n’ont pas pu être identifiées jusqu’au rang espèce, elles pourraient être de nouvelles espèces, réparties sur les neuf stations. Parmi les Coléoptères la famille des Ténébrionidés est la plus nombreuse, alors que pour les Araignées c’est la famille des Gnaphosidae qui est la mieux représentée. La différence la plus marquée entre les deux périodes c’est le nombre d’espèces qui a augmenté la deuxième année, alors que le nombre d’individus a diminué par rapport à la première année d’échantillonnage. Les analyses statistiques ont montré des groupements des stations par région, ce qui est attendu vu les différences sur lesquelles notre choix des stations est basé.

Les études des peuplements sont d’autant plus exactes que l’on apporte de soins à l’échantillonnage. L’emploi combiné de plusieurs méthodes permet de compenser les défauts de chacune, mais suppose aussi un investissement en temps assez important, le piégeage au sol était la seule méthode que nous avons utilisée, il a été démontré dans plusieurs travaux que c’est la méthode qui permet de récolter le plus grand nombre d’individus et d’espèces par rapport aux autres méthodes utilisées dans l’étude de la faune du sol, cette méthode a aussi l’avantage d’indiquer les périodes d’activité des adultes et parfois aussi celles de reproductions.

La diversité résulte de la conjonction de phénomènes écologiques et biogéographiques. Les uns permettant le maintient des espèces en une faune homogène et diversifiée, les autres étant nécessaires à l’existence de la diversité au niveau de la région considérée. On ne peut pas établir de lois qui permettraient d’expliquer de manière rigoureuse et systématique la diversité de tous les milieux. Cependant l’étude de la diversité amène à mieux comprendre une variété de mécanismes permettant aux diverses espèces de coloniser les différents milieux. La connaissance de la diversité et des mécanismes qui la régissent est un des points fondamentaux de l’écologie. Cette connaissance permet de quantifier la réelle influence de l’évolution des différents paramètres écologiques, sur les populations.

Les méthodes multivariées sont des outils puissants pour extraire de manière la plus objective possible la structure sous-jacente d’un jeu de données et d’en dégager la signification biologique. Toutefois, on a montré qu’il était souvent nécessaire de mettre en œuvre plusieurs méthodes pour discerner au mieux les structures générales. Comme YOCCOZ (1991) le recommande, la représentation systématique des relations linéaires significatives obtenues entre deux variables corrélées révèle souvent des structures inattendues, sources de nouvelles interrogations sur les phénomènes biologiques décelés.

L’étude de la diversité est un domaine vaste et capital, dans cette étude, on n’a envisagé qu’un territoire réduit et on n’a pu tester qu’un nombre réduit des paramètres permettant d’expliquer la diversité locale ou régionale. Afin de mieux comprendre les mécanismes menant à l’existence de milieux très diversifiés en certaines espèces, il serait souhaitable de pouvoir étudier d’autres milieux, d’autres taxons et d’envisager d’autres paramètres écologiques ou biogéographiques.

Bien que leur étude soit actuellement une ébauche du moins dans notre pays, nous croyons que les Araignées peuvent être un très bon matériel tant pour les études zoologiques qu’écologiques.

Hormis des compléments sur l’étude du régime alimentaire, sur la biologie, il nous semble, que plusieurs suites peuvent être envisagées à ce travail. Leurs contenus seraient éco- éthologique et éco-physiologique, en étudiant ces deux sciences, on peut espérer comprendre la distribution des espèces et leur impact sur le reste de la faune. Nos conclusions ne peuvent que servir de base à des travaux ultérieurs plus détaillés, et pour d’autres groupes que nous n’avons pas abordés ici.

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ANNEXES

Annexe 1 : Liste d’abréviations des espèces récoltées, utilisées pour les analyses numériques. Annexe 1.1 -Liste d’abréviation des noms des espèces d’Araignées et de Coléoptères utilisées pour les tests d’analyses numériques.

Espèce Abréviation Acinopus sabulosus Acin sab Adesmia metallica Ade met Adesmia microcephala Ades micr Akis goryi Aki gor Alopecosa albofasciata Alo alb Alopecosa gracilis Alo gr Alopecosa kuntzi Alo ku Alopecosa sp Alo sp Alphasida sp Alph sp Amara mesatlantica Ama mes Amathitis rufescens Amat ruf Amphiledorus sp Amp sp Anthia sexmaculata Ant sex Arammichnus cribricollis Ara crib Asida sp Asi sp Atypus affinis Aty af Baris algirica Bar al Blaps barbara Bla bar Blaps gigas Bla gi Blaps nitens Bla nit Blaps sp Bla sp Brachycerus barbarus Bra bar Brachycerus pradieri Bra pra Brachycerus undatus Brac un Broscus politus Bros po Calathus encaustus Cala enc Calathus fuscipes Cala fus Calathus mollis Cala mel Calatus melanocephalus Cala mol Ceutorhynchus sp Ceut sp Clubiona sp Clu sp Cymindis setifensis Cym set Cyrtolepus oblitus Cyrt ob Drassodes lapidosus Dras lap Drassodes lutescens Dras lut Drassodes sp Dras sp Dysdera hamifera Dys ham Eotachys elongatulus Eota elo

Annexe 1.1 (suite) -Liste d’abréviation des noms des espèces d’Araignées et de Coléoptères utilisées pour les tests d’analyses numériques.

Espèce Abréviation Eresus cinnaberinus latifasciatus Ere cin Erodius sp Ero sp Erodius zophoides Ero zoph Eucarabus famini maillei Euc fa m Geotrogus araneipes Geot ara Gonatium dayense Gon cris Gonocephalum perplexum Gon da Gonocleonus cristulatus Gon per Gonocleonus cristulatus Gono cris Graphopterus serrator Grap ser Haplodrassus dalmatensis Haplo da Haplodrassus signifer Haplo si Haplodrassus sp.1 Haplo sp1 Haplodrassus sp.2 Haplo sp2 Hersilidae sp.1 Hers sp Hymenoplia algirica Hym alg Hypera arator Hyp ara Hypera grandini Hyp gra Hypera marmottani Hyp mar Hypera variabilis Hyp var Lebia scapularis Leb sca Leptodrassus algericus Lept alg Licinus punctatulus Lici pun Loxcoceles rufescens Lox ruf Lycosa sp Lyc sp Masoreus wetterhalli Mas wet Mesiotelus mauritanicus Mesi mau Mesiotelus sp Mesi sp Mesiotelus tenuissimus Mesi ten Metabletus fuscomaculatus Meta fus Micipsa mulsanti Mic mul Microlestes levipennis Micr let Microtelus lethierryi Micr lev Minosia santschii Min san Minosia sp. Min sp Nemesia africana Nem af Nomisia recepta Nom rec Nomisia castanea Nom cas

Annexe 1.1 (suite)-Liste d’abréviation des noms des espèces d’Araignées et de Coléoptères utilisées pour les tests d’analyses numériques.

Espèce Abréviation Ochadeus gigas Ocha gi Orthomus berytensis Orth ber Oxyptila blitea Oxyp bl Oxyptila sp Oxyp sp Ozyptila leprieuri Ozyp lep Pachychila sp Pach hae Pachytychius haematocephalus Pach sp Palpimanus gibbulus Palp gib Pelecopsis oranensis Pele ora Pentodon algerinum Pent alg Phyllognathus excavatus Phyl ex Pimelia affi. grandis Pim af Pimelia angulata Pim ang Pimelia grandis Pim gra Pimelia interstitialis Pim int Pimelia mauritanica Pim maur Pimelia pilifera Pim pil Pimelia simplex Pim sim Pimelia sp Pim sp Poecilochroa senilis Poec se Pristonychus algirinus Pris alg Pristonychus deneveui Pris den Pterotricha sp Pter sp Pterotricha spinosissima Pter spi Rhizotrogus pallidipennsis Rhizo pal Rhytidoderes plicatus Rhyt pli Salticus scenicus Salt sce Scarabeus sacer Scar sa Scarites striatus Scar str Scaurus sanctiamandi Scau sa Scaurus tristis Scau tri Scytodes bertheloti Scyt bert Selamia reticulata Sel ret Sepidium multispinosum Sep mul Sepidium uncinatum Sepi un Sitona callosus Sit cal Sitona crinitus Sit cri Sitona longulus Sit lon

Annexe 1.1 (suite)-Liste d’abréviation des noms des espèces d’Araignées et de Coléoptères utilisées pour les tests d’analyses numériques.

Espèce Abréviation Smicronyx cyaneus Smi cya Sphodrus leucophtalmus Spho leu Steatoda paykulliana Ste pay Storena sp Sto sp Syntomus fuscomaculatus Syn fus Tegenaria sp Teg sp Tentyria gibbicollis Tent gib Tentyria thunbergi Tent th Textrix flavomaculata Tex fla Thorectes rugatulus Tho rug Tmarus sp1 Tma sp1 Tmarus sp2 Tma sp2 Trachelas sp Tra sp Trachyderma hispida Trac his Trachyphloeus spinimanus Trac spi Trochosa hispanica Tro fa Trox fabricii Troc his Urozelotes rusticus Uro rus Xysticus acerbus Xys ace Xysticus cribratus Xyst cri Xysticus cristatus Xyst crs Xysticus tarcos Xyst tar Zabrus distinctus Zab dist Zelotes aeneus Zel aen Zelotes bonneti Zel bon Zelotes oryx Zel ory Zodarion elegans Zod ele Zodarion kabylianum Zod kab Zophosis sp Zoph sp

Annexe 2 : Densité d’activité de chaque espèce récoltée dans les différentes stations étudiées.

Annexe 2.1-Densité d’activité des espèces d’Araneae, dans les trois stations d’El- Mesrane, durant la première période de récolte.

ARAIGNEES 2000 El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 Total NEMESIIDAE Nemesia africana 0 0 0 0 SICARIIDAE Loxoceles sp. 0 0 0 0 DYSDERIDAE Dysdera hamifera 1 1 0 2 HERSELIIDAE Hersilidae sp1 0 4 4 8 THERIDIIDAE Steatoda paykulliana 0 0 0 0 Alopecosa albofasciata 2 0 2 4 Alopecosa sp 0 0 0 0 LYCOSIDAE Lycosa sp. 0 4 0 4 Trochosa hispanica 23 4 33 60 AGELENIDAE Textrix flavomaculata 0 3 0 3 LIOCRANIDAE Mesiotelus tenuissimus 0 0 0 0 Amphiledorus balnearius 7 0 1 8 Selamia reticulata 3 4 0 7 ZODARIIDAE Storena sp 1 1 0 2 Zodarion elegans 3 3 2 8 Zodarion kabylianum 4 26 9 39 Drassodes lutescens 1 41 13 55 Drassodes sp 0 0 0 0 Haplodrassus dalmatensis 0 3 1 4 Haplodrassus signifer 0 15 0 15 Leptodrassus algericus 0 0 0 0 Minosia santschii 0 0 0 0 Minosia sp. 0 0 0 0 GNAPHOSIDAE Nomisia castanea 0 0 0 0 Poecilochroa senilis 0 0 0 0 Pterotricha sp 7 4 0 11 Urozelotes rusticus 0 0 6 6 Zelotes aeneus 0 1 0 1 Zelotes bonneti 0 0 0 0 Zelotes oryx 0 0 0 0 THOMISIDAE Oxyptila blitea 0 0 3 3 Oxyptila sp 2 2 0 4 Ozyptila leprieuri 0 0 0 0 Tmarus sp1 1 5 5 11 Tmarus sp2 1 2 2 5 Xysticus cribratus 0 0 0 0

Xysticus tarcos 0 0 3 3 SALTICIDAE Salticus sp. 0 1 0 1 Total 56 124 84 264

Annexe 2.2 -Densité d’activité des espèces d’Araneae, dans les trois stations de Moudjbara, durant la première période de récolte.

ARAIGNEES 2000 Moud1 Moud2 Moud3 Total NEMESIIDAE Nemesia africana 0 0 0 0 SICARIIDAE Loxoceles sp. 0 0 1 1 DYSDERIDAE Dysdera hamifera 2 1 5 8 HERSELIIDAE Hersilidae sp.1 0 0 0 0 THERIDIIDAE Steatoda paykulliana 2 0 0 2 Alopecosa albofasciata 0 0 0 0 Alopecosa sp 1 5 4 10 LYCOSIDAE Lycosa sp. 0 0 0 0 Trochosa hispanica 7 11 6 24 AGELENIDAE Textrix flavomaculata 0 0 0 0 LIOCRANIDAE Mesiotelus tenuissimus 0 0 0 0 Amphiledorus balnearius 0 0 0 0 Selamia reticulata 0 3 2 5 ZODARIIDAE Storena sp 0 0 0 0 Zodarion elegans 1 0 0 1 Zodarion kabylianum 8 11 34 53 Drassodes lutescens 1 4 4 9 Drassodes sp 0 0 0 0 Haplodrassus dalmatensis 3 0 2 5 Haplodrassus signifer 0 0 0 0 Leptodrassus algericus 4 0 0 4 Minosia santschii 0 0 0 0 Minosia sp. 0 4 0 4 GNAPHOSIDAE Nomisia castanea 8 2 9 19 Poecilochroa senilis 0 2 0 2 Pterotricha sp 0 0 1 1 Urozelotes rusticus 7 0 0 7 Zelotes aeneus 1 0 0 1 Zelotes bonneti 0 1 0 1 Zelotes oryx 0 0 0 0 Oxyptila blitea 0 1 0 1 Oxyptila sp 1 0 1 2 Ozyptila leprieuri 0 0 1 1 THOMISIDAE Tmarus sp1 1 4 0 5 Tmarus sp2 3 4 5 12 Xysticus cribratus 0 0 0 0 Xysticus tarcos 0 0 0 0

SALTICIDAE Salticus sp. 0 0 0 0 Total 50 53 75 178

Annexe 2.3 -Densité d’activité des espèces d’Araneae, dans les trois stations de Oued- Sdar, durant la première période de récolte.

ARAIGNEES 2000 Ou-Sd1 Ou-Sd2 Ou-Sd3 Total NEMESIIDAE Nemesia africana 4 0 0 4 SICARIIDAE Loxoceles sp. 0 0 0 0 DYSDERIDAE Dysdera hamifera 0 5 0 5 HERSELIIDAE Hersilidae sp.1 0 0 0 0 THERIDIIDAE Steatoda paykulliana 0 0 0 0 Alopecosa albofasciata 0 0 0 0 Alopecosa sp 0 0 0 0 LYCOSIDAE Lycosa sp. 0 0 3 3 Trochosa hispanica 1 1 0 2 AGELENIDAE Textrix flavomaculata 0 0 0 0 LIOCRANIDAE Mesiotelus tenuissimus 8 2 1 11 Amphiledorus balnearius 0 0 0 0 Selamia reticulata 0 0 0 0 ZODARIIDAE Storena sp 0 0 0 0 Zodarion elegans 2 0 1 3 Zodarion kabylianum 0 0 0 0 Drassodes lutescens 2 0 0 2 Drassodes sp 0 0 0 0 Haplodrassus dalmatensis 0 0 0 0 Haplodrassus signifer 1 8 0 9 Leptodrassus algericus 0 0 0 0 Minosia santschii 0 5 11 16 Minosia sp. 0 0 2 2 GNAPHOSIDAE Nomisia castanea 0 0 0 0 Poecilochroa senilis 0 2 2 4 Pterotricha sp 0 0 0 0 Urozelotes rusticus 0 0 0 0 Zelotes aeneus 0 2 0 2 Zelotes bonneti 0 0 0 0 Zelotes oryx 0 3 3 6 THOMISIDAE Oxyptila blitea 2 5 0 7 Oxyptila sp 0 3 3 6 Ozyptila leprieuri 0 0 0 0 Tmarus sp1 2 1 2 5 Tmarus sp2 0 0 0 0

Xysticus cribratus 0 3 1 4 Xysticus tarcos 0 0 0 0 SALTICIDAE Salticus sp. 0 0 0 0 Total 22 40 29 91

Annexe 2.4 -Densité d’activité des espèces des familles de Carabidae et de Scarabaeoidae, dans les trois stations d’El-Mesrane, durant la première période de récolte.

2000 Espèces/Stations El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 Total Acinopus sabulosus 0 0 0 0 Amathitis rufescens 1 3 1 5 Anthia sexmaculata 22 42 19 83 Broscus politus 0 0 0 0 Calathus encaustus 0 0 0 0 Calathus fuscipes 0 3 12 15 Calathus mollis 0 0 0 0 Calatus melanocephalus 1 0 0 1 Cymindis setifensis 0 5 10 15 Graphipterus serrator 1 8 0 9 CARABIDAE Lebia scapularis 0 1 0 1 Metabletus fuscomaculatus 0 0 1 1 Microlestes levipennis 0 0 0 0 Microtelus lethierryi 0 0 11 11 Orthomus berytensis 9 4 16 29 Pristonychus algirinus 0 0 0 0 Pristonychus deneveui 0 0 1 1 Sphodrus leucophtalmus 1 3 5 9 Syntomus fuscomaculatus 0 3 1 4 Zabrus distinctus 0 0 0 0 Geotrogus araneipes 2 2 6 10 Ochodaeus gigas 0 0 0 0 Pentodon algerinum 0 0 0 0 SCARABAEOIDAE Phyllognathus excavatus 0 0 0 0 Rhizotrogus pallidipennis 0 2 2 4 Scarabaeus sacer 5 11 1 17 Thorectes rugatulus 1 2 2 5

Annexe 2.5 -Densité d’activité des espèces des familles de Tenebrionidae et de Curculionidae, dans les trois stations d’El-Mesrane, durant la première période de récolte.

2000 Espèces/Stations El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 Total Adesmia metallica 3 8 0 11 Adesmia microcephala 1 0 0 1 Akis goryi SOLIER 36 68 138 242 Asida sp 0 0 0 0 Blaps barbara 0 0 0 0 Blaps gigas LINNE 4 1 9 14 Blaps nitens 15 34 63 112 Blaps sp 4 4 0 8 Erodius sp 5 21 17 43 Erodius zophoides 5 23 3 31 Gonocephalum perplexum 0 0 0 0 Micipsa mulsanti 0 0 0 0 Pachychila sp 12 28 22 62 TENEBRIONIDAE Pimelia affi. grandis 26 16 45 87 Pimelia grandis 3 9 12 24 Pimelia interstitialis 1 0 0 1 Pimelia mauritanica 2 0 0 2 Pimelia pilifera 0 2 0 2 Pimelia simplex 0 0 0 0 Pimelia sp 0 0 0 0 Scaurus sanctiamandi 0 4 6 10 Sepidium multispinosum 0 0 0 0 Sepidium uncinatum 0 0 1 1 Tentyria gibbicollis 0 0 0 0 Tentyria thunbergi 6 26 6 38 Trachyderma hispida 0 4 2 6 Zophosis sp 0 0 3 3 CURCULIONIDAE Arammichnus cribricollis 0 0 0 0 Brachycerus pradieri 0 5 10 15 Brachycerus undatus 0 0 6 6

Cyrtolepus oblitus 0 0 0 0 Gonocleonus cristulatus 0 0 0 0 Gonocleonus cristulatus 0 0 0 0 Hypera arator 0 0 0 0 Hypera grandini 0 0 0 0 Hypera marmottani 0 0 0 0 Hypera variabilis 0 0 1 1 Rhytidoderes plicatus 0 0 0 0 Sitona callosus 0 0 0 0 Sitona longulus 0 0 0 0 Smicronyx cyaneus 0 36 0 36

Total 166 378 432 976

Annexe 2.6 -Densité d’activité des espèces des familles de Carabidae et de Scarabaoeidae, dans les trois stations de Moudjbara, durant la première période de récolte.

2000 Espèces/Stations Moud1 Moud2 Moud3 Total Acinopus sabulosus 1 0 0 1 Amathitis rufescens 1 2 0 3 Anthia sexmaculata 0 0 0 0 Broscus politus 29 6 0 35 Calathus encaustus 2 1 1 4 Calathus fuscipes 7 0 0 7 Calathus mollis 0 0 0 0 Calatus melanocephalus 0 0 0 0 Cymindis setifensis 3 33 3 39 Graphipterus serrator 0 0 0 0 CARABIDAE Lebia scapularis 0 0 0 0 Metabletus fuscomaculatus 0 0 0 0 Microlestes levipennis 7 4 0 11 Microtelus lethierryi 0 0 0 0 Orthomus berytensis 13 12 19 44 Pristonychus algirinus 1 0 5 6 Pristonychus deneveui 0 3 0 3 Sphodrus leucophtalmus 0 0 1 1 Syntomus fuscomaculatus 0 4 0 4 Zabrus distinctus 5 1 1 7 Geotrogus araneipes 1 0 0 1 Ochodaeus gigas 0 1 0 1 Pentodon algerinum 1 1 1 3 SCARABAEOIDAE Phyllognathus excavatus 0 0 0 0 Rhizotrogus pallidipennis 11 0 6 17 Scarabaeus sacer 0 2 0 2 Thorectes rugatulus 1 2 0 3

Total 83 72 37 192

Annexe 2.7 -Densité d’activité des espèces des familles de Tenebrionidae et de Curculionidae, dans les trois stations de Moudjbara, durant la première période de récolte.

2000 Espèces/Stations Moud1 Moud2 Moud3 Total TENEBRIONIDAE Adesmia metallica 0 0 0 0 Adesmia microcephala 7 6 2 15 Akis goryi SOLIER 0 0 0 0 Asida sp 0 4 10 14 Blaps barbara 1 0 0 1 Blaps gigas LINNE 0 13 5 18 Blaps nitens 0 1 0 1 Blaps sp 1 0 0 1 Erodius sp 0 0 0 0 Erodius zophoides 2 0 12 14 Gonocephalum perplexum 7 11 18 36 Micipsa mulsanti 0 1 0 1 Pachychila sp 13 8 19 40 Pimelia affi. grandis 0 0 0 0 Pimelia grandis 0 0 0 0 Pimelia interstitialis 0 1 1 2 Pimelia mauritanica 33 23 12 68 Pimelia pilifera 0 0 0 0 Pimelia simplex 8 15 15 38 Pimelia sp 10 1 0 11 Scaurus sanctiamandi 7 5 1 13 Sepidium multispinosum 6 7 9 22 Sepidium uncinatum 1 2 0 3 Tentyria gibbicollis 3 10 8 21 Tentyria thunbergi 50 23 26 99

Trachyderma hispida 0 0 0 0 Zophosis sp 5 21 6 32 Arammichnus cribricollis 0 1 5 6 Brachycerus pradieri 0 0 0 0 Brachycerus undatus 0 0 0 0 Cyrtolepus oblitus 0 0 0 0 Gonocleonus cristulatus 1 0 0 1 Gonocleonus cristulatus 0 0 0 0 Hypera arator 2 3 0 5 CURCULIONIDAE Hypera grandini 0 10 0 10 Hypera marmottani 1 1 1 3 Hypera variabilis 0 0 0 0 Rhytidoderes plicatus 0 0 0 0 Sitona callosus 0 0 0 0 Sitona longulus 0 0 0 0 Smicronyx cyaneus 0 0 0 0 Total 241 239 187 667

Annexe 2.8 -Densité d’activité des espèces des familles de Carabidae et de Scarabaeoidae, dans les trois stations de Oued-Sdar, durant la première période de récolte.

2000 Espèces/Stations Ou-Sd1 Ou-Sd2 Ou-Sd3 Total Acinopus sabulosus 9 19 19 47 Amathitis rufescens 1 6 2 9 Anthia sexmaculata 0 0 0 0 Broscus politus 0 1 1 2 Calathus encaustus 0 2 0 2 Calathus fuscipes 0 0 0 0 Calathus mollis 0 1 2 3 Calatus melanocephalus 0 0 0 0 Cymindis setifensis 4 17 14 35 Graphipterus serrator 0 0 0 0 CARABIDAE Lebia scapularis 0 0 0 0 Metabletus fuscomaculatus 0 0 0 0 Microlestes levipennis 0 0 0 0 Microtelus lethierryi 0 0 0 0 Orthomus berytensis 29 55 12 96 Pristonychus algirinus 0 0 0 0 Pristonychus deneveui 0 0 0 0 Sphodrus leucophtalmus 0 0 0 0 Syntomus fuscomaculatus 0 0 0 0 Zabrus distinctus 3 0 1 4 SCARABAEOIDAE Geotrogus araneipes 0 0 0 0 Ochodaeus gigas 0 0 0 0 Pentodon algerinum 1 0 0 1

Phyllognathus excavatus 0 0 2 2 Rhizotrogus pallidipennis 0 0 0 0 Scarabaeus sacer 1 3 2 6 Thorectes rugatulus 1 3 1 5 Total 49 107 56 212

Annexe 2.9 -Densité d’activité des espèces des familles de Tenebionidae et de Curculionidae dans les trois stations de Oued-Sdar, durant la première période de récolte.

2000 Espèces/Stations Ou-Sd1 Ou-Sd2 Ou-Sd3 Total TENEBRIONIDAE Adesmia metallica 1 1 0 2 Adesmia microcephala 3 3 2 8 Akis goryi SOLIER 0 0 0 0 Asida sp 3 5 0 8 Blaps barbara 0 0 0 0 Blaps gigas LINNE 2 1 0 3 Blaps nitens 0 12 9 21 Blaps sp 0 0 1 1 Erodius sp 0 0 0 0 Erodius zophoides 12 6 1 19 Gonocephalum perplexum 11 27 9 47 Micipsa mulsanti 2 0 1 3 Pachychila sp 18 27 36 81 Pimelia affi. grandis 0 0 0 0 Pimelia grandis 0 0 0 0 Pimelia interstitialis 1 2 1 4 Pimelia mauritanica 17 15 11 43 Pimelia pilifera 0 0 0 0 Pimelia simplex 1 11 2 14 Pimelia sp 0 0 15 15 Scaurus sanctiamandi 0 1 11 12

Sepidium multispinosum 0 10 8 18 Sepidium uncinatum 0 0 0 0 Tentyria gibbicollis 0 20 12 32 Tentyria thunbergi 103 63 58 224 Trachyderma hispida 0 0 0 0 Zophosis sp 30 26 13 69 Arammichnus cribricollis 110 9 29 148 Brachycerus pradieri 0 0 4 4 Brachycerus undatus 0 0 0 0 Cyrtolepus oblitus 0 8 6 14 Gonocleonus cristulatus 0 0 0 0 Gonocleonus cristulatus 4 2 0 6 Hypera arator 0 0 0 0 CURCULIONIDAE Hypera grandini 0 0 0 0 Hypera marmottani 0 0 0 0 Hypera variabilis 0 1 0 1 Rhytidoderes plicatus 0 1 2 3 Sitona callosus 0 0 5 5 Sitona longulus 0 0 6 6 Smicronyx cyaneus 0 0 0 0 Total 367 358 298 1023

Annexe 2.10 -Densité d’activité des espèces d’Araneae, dans les trois stations d’El-Mesrane, durant la deuxième période de récolte (2002). Familles Espèces El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 Total ATYPIDAE Atypus affinis 0 0 1 1 LIOCRANIDAE Clubiona sp 1 0 0 1 DYSDERIDAE Dysdera hamifera 0 0 0 0 ERESIDAE Eresus latifasciatus 0 0 0 0 HERSELIIDAE Hersilidae sp.1 0 5 0 5 SICARIIDAE Loxcoceles rufescens 0 0 0 0 Mesiotelus mauritanicus 0 2 3 5 LIOCRANIDAE Mesiotelus sp 2 0 0 2 PALPIMANIDAE Palpimanus gibbulus 0 0 0 0 LINYPHIIDAE Pelecopsis oranensis 1 0 0 1 SALTICIDAE Salticus scenicus 0 0 0 0 SCYTOTIDAE Scytodes bertheloti 0 0 0 0 Tegenaria sp 0 0 0 0 AGELENIDAE Textrix flavomaculata 3 0 0 3 CORINNIDAE Trachelas sp 1 0 0 1 Amphiledorus balnearius 1 3 1 5 Selamia reticulata 1 1 5 7 ZODARIIDAE Zodarion elegans 6 2 0 8 Zodarion kabylianum 2 10 0 12 LYCOSIDAE Alopecosa albofasciata 0 0 0 0 Alopecosa gracilis 1 0 0 1

Alopecosa kuntzi 0 0 0 0 Alopecosa sp 0 2 1 3 Trochosa hispanica 1 1 3 5 Drassodes lapidosus 1 0 4 5 Drassodes lutescens 1 2 4 7 Drassodes sp 2 0 0 2 Haplodrassus dalmatensis 0 0 0 0 Haplodrassus signifer 1 1 0 2 Haplodrassus sp.1 0 0 0 0 Haplodrassus sp.2 0 0 0 0 Minosia santschii 1 11 3 15 GNAPHOSIDAE Nomisia recepta 3 3 2 8 Nomisia castanea 1 0 0 1 Nomisia castanea 1 1 0 2 Pterotricha sp 1 0 0 1 Pterotricha spinosissima 0 1 1 2 Urozelotes rusticus 1 2 2 5 Zelotes aeneus 1 0 0 1 Zelotes bonneti 0 0 2 2 Zelotes oryx 1 2 6 9 Oxyptila blitea 0 1 2 3 Oxyptila sp 0 0 0 0 THOMISIDAE Xysticus acerbus 0 0 0 0 Xysticus cribratus 1 0 0 1 Xysticus cribratus 0 0 0 0 Total 36 50 40 126

Annexe 2.11 -Densité d’activité des espèces d’Araneae, dans les trois stations de Moujbara, durant la deuxième période de récolte. Familles Espèces Moud1 Moud2 Moud3 Total ATYPIDAE Atypus affinis 2 0 0 2 LIOCRANIDAE Clubiona sp 0 0 0 0 DYSDERIDAE Dysdera hamifera 0 4 2 6 ERESIDAE Eresus latifasciatus 0 1 0 1 HERSELIIDAE Hersilidae sp.1 0 0 0 0 SICARIIDAE Loxcoceles rufescens 0 3 0 3 Mesiotelus mauritanicus 2 1 5 8 LIOCRANIDAE Mesiotelus sp 0 0 4 4 PALPIMANIDAE Palpimanus gibbulus 0 0 0 0 LINYPHIIDAE Pelecopsis oranensis 0 0 0 0 SALTICIDAE Salticus scenicus 1 0 1 2 SCYTOTIDAE Scytodes bertheloti 0 0 1 1 Tegenaria sp 0 0 1 1 AGELENIDAE Textrix flavomaculata 0 0 0 0 CORINNIDAE Trachelas sp 0 0 0 0 Amphiledorus balnearius 1 0 0 1 Selamia reticulata 0 0 0 0 ZODARIIDAE Zodarion elegans 0 1 0 1 Zodarion kabylianum 2 2 1 5

Alopecosa albofasciata 1 0 2 3 Alopecosa gracilis 5 1 1 7 LYCOSIDAE Alopecosa kuntzi 0 1 0 1 Alopecosa sp 0 4 0 4 Trochosa hispanica 2 3 4 9 Drassodes lapidosus 4 1 1 6 Drassodes lutescens 0 1 3 4 Drassodes sp 0 0 0 0 Haplodrassus dalmatensis 0 0 0 0 Haplodrassus signifer 0 0 0 0 Haplodrassus sp.1 1 0 0 1 Haplodrassus sp.2 2 0 0 2 Minosia santschii 1 3 9 13 GNAPHOSIDAE Nomisia recepta 1 0 1 2 Nomisia castanea 0 0 1 1 Nomisia castanea 0 0 0 0 Pterotricha sp 0 0 0 0 Pterotricha spinosissima 1 1 0 2 Urozelotes rusticus 1 2 1 4 Zelotes aeneus 1 1 0 2 Zelotes bonneti 0 0 0 0 Zelotes oryx 0 0 2 2 Oxyptila blitea 0 0 1 1 Oxyptila sp 0 3 0 3 THOMISIDAE Xysticus acerbus 0 0 0 0 Xysticus cribratus 0 0 0 0 Xysticus cribratus 0 2 1 3 Total 28 35 42 105

Annexe 2.12 -Densité d’activité des espèces d’Araneae, dans les trois stations de Oued-Sdar, durant la deuxième période de récolte. Familles Espèces Espèces Ou-Sd2 Ou-Sd3 Total ATYPIDAE Atypus affinis 0 0 0 0 LIOCRANIDAE Clubiona sp 0 0 0 0 DYSDERIDAE Dysdera hamifera 0 0 0 0 ERESIDAE Eresus latifasciatus 0 0 0 0 HERSELIIDAE Hersilidae sp.1 0 0 0 0 SICARIIDAE Loxcoceles rufescens 0 0 0 0 Mesiotelus mauritanicus 1 0 1 2 LIOCRANIDAE Mesiotelus sp 3 0 1 4 PALPIMANIDAE Palpimanus gibbulus 0 0 1 1 LINYPHIIDAE Pelecopsis oranensis 0 0 0 0 SALTICIDAE Salticus scenicus 0 0 0 0 SCYTOTIDAE Scytodes bertheloti 0 0 0 0 Tegenaria sp 0 0 0 0 AGELENIDAE Textrix flavomaculata 0 0 0 0 CORINNIDAE Trachelas sp 0 0 0 0 ZODARIIDAE Amphiledorus balnearius 0 0 0 0 Selamia reticulata 0 0 1 1

Zodarion elegans 0 0 0 0 Zodarion kabylianum 0 0 0 0 Alopecosa albofasciata 0 0 0 0 Alopecosa gracilis 0 0 0 0 LYCOSIDAE Alopecosa kuntzi 0 1 2 3 Alopecosa sp 0 2 0 2 Trochosa hispanica 0 0 0 0 Drassodes lapidosus 0 0 0 0 Drassodes lutescens 2 3 6 11 Drassodes sp 0 0 0 0 Haplodrassus dalmatensis 0 0 1 1 Haplodrassus signifer 0 0 1 1 Haplodrassus sp.1 0 0 0 0 Haplodrassus sp.2 0 0 0 0 Minosia santschii 2 1 8 11 GNAPHOSIDAE Nomisia recepta 2 0 0 2 Nomisia castanea 0 0 0 0 Nomisia castanea 0 0 0 0 Pterotricha sp 0 0 0 0 Pterotricha spinosissima 0 0 0 0 Urozelotes rusticus 0 0 0 0 Zelotes aeneus 0 0 0 0 Zelotes bonneti 0 0 0 0 Zelotes oryx 0 0 0 0 Oxyptila blitea 1 0 4 5 Oxyptila sp 0 1 0 1 THOMISIDAE Xysticus acerbus 0 0 2 2 Xysticus cribratus 1 0 1 2 Xysticus cribratus 0 0 1 1 Total 12 8 30 50

Annexe 2.13 -Densité d’activité des espèces des familles de Carabidae et de Scarabaoeidae, dans les trois stations d’El-Mesrane, durant la deuxième période de récolte.

Familles Espèces El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 Total CARABIDAE Acinopus sabulosus 0 0 0 0 Amara mesatlantica 0 3 0 3 Amathitis rufescens 1 3 0 4 Anthia sexmaculata 0 1 16 17 Broscus politus 0 0 1 1 Calathus encaustus 2 1 2 5 Calathus fuscipes 0 0 0 0 Cymindis setifensis 0 1 0 1 Eotachys elongatulus 0 0 0 0 Eucarabus famini maillei 0 0 0 0 Graphipterus serrator 1 12 5 18

Licinus punctatulus 0 0 0 0 Masoreus wetterhalli 0 3 0 3 Metabletus fuscomaculatus 0 4 1 5 Microlestes levipennis 0 0 4 4 Orthomus berytensis 4 0 9 13 Pristonychus algirinus 0 0 0 0 Pristonychus deneveui 4 0 2 6 Scarites striatus 1 0 0 1 Sphodrus leucophtalmus 0 0 1 1 Syntomus fuscomaculatus 14 0 0 14 Zabrus distinctus 0 0 0 0 Geotrogus araneipes 1 6 1 8 Hymenoplia algirica 5 0 1 6 Ochodaeus gigas 0 0 0 0 SCARABAEOIDAE Pentodon algerinum 1 5 0 6 Rhizotrogus pallidipennsis 1 0 2 3 Scarabeus sacer 0 0 0 0 Trox fabricii 7 0 0 7 Total 42 39 45 126

Annexe 2.14 -Densité d’activité des espèces des familles de Tenebrionidae et Curculionidae, dans les trois stations d’El-Mesrane, durant la deuxième période de récolte.

Familles Espèces El-Mes1 El-Mes2 El-Mes3 Total TENEBRIONIDAE Adesmia metallica 18 11 68 97 Adesmia microcephala 3 26 85 114 Akis goryi 1 8 18 27 Alphasida sp 0 1 0 1 Asida sp 0 0 0 0 Blaps barbara 0 0 0 0 Blaps gigas 12 30 26 68 Blaps nitens 0 0 39 39 Erodius sp 0 0 9 9 Erodius zophoides 2 10 2 14 Gonocephalum perplexum 0 0 13 13

Micipsa mulsanti 0 1 0 1 Microtelus lethierryi 0 2 3 5 Pachychila sp 1 8 3 12 Pimelia affi. grandis 39 18 12 69 Pimelia angulata 2 0 0 2 Pimelia grandis 0 0 14 14 Pimelia interstitialis 0 0 0 0 Pimelia mauritanica 7 12 13 32 Pimelia pilifera 1 0 8 9 Pimelia simplex 0 0 0 0 Pimelia sp 0 0 0 0 Scaurus sanctiamandi 0 0 3 3 Scaurus tristis 0 0 0 0 Sepidium multispinosum 0 0 0 0 Sepidium uncinatum 0 1 1 2 Tentyria gibbicollis 11 5 10 26 Tentyria thunbergi 8 4 4 16 Zophosis sp 1 1 2 4 Baris algirica 0 0 0 0 Brachycerus barbarus 0 3 8 11 Brachycerus pradieri 1 0 10 11 sp Ceutorhynchus 0 3 2 5 Cyrtolepus oblitus 0 0 0 0 Cyrtolepus oblitus 0 0 0 0 CURCULIONIDAE Hypera variabilis 0 0 0 0 Othiorrhynchus 0 0 2 2 Pachytychius(Arammichnus) cribricollis 0 0 0 0 Rhytidodereshaematocephalus plicatus 0 0 0 0 Sitona callosus 3 1 0 4 Sitona crinitus 4 0 0 4 Trachyphloeus spinimanus 0 0 0 0 Total 156 184 400 740

Annexe 2.15 -Densité d’activité des espèces des familles de Carabidae et Scarabaeoidae, dans les trois stations de Moudjbara, durant la deuxième période de récolte.

Familles Espèces Moud1 Moud2 Moud3 Total CARABIDAE Acinopus sabulosus 0 0 0 0 Amara mesatlantica 0 0 0 0 Amathitis rufescens 6 0 0 6 Anthia sexmaculata 0 0 0 0 Broscus politus 1 0 0 1 Calathus encaustus 1 0 0 1 Calathus fuscipes 0 0 1 1 Cymindis setifensis 31 11 3 45 Eotachys elongatulus 4 1 3 8

Eucarabus famini maillei 0 0 0 0 Graphipterus serrator 0 0 0 0 Licinus punctatulus 0 0 0 0 Masoreus wetterhalli 0 0 0 0 Metabletus fuscomaculatus 0 0 0 0 Microlestes levipennis 0 0 2 2 Orthomus berytensis 8 7 8 23 Pristonychus algirinus 0 0 0 0 Pristonychus deneveui 2 0 2 4 Scarites striatus 0 0 0 0 Sphodrus leucophtalmus 0 0 0 0 Syntomus fuscomaculatus 0 0 0 0 Zabrus distinctus 5 0 1 6 Geotrogus araneipes 0 0 0 0 Hymenoplia algirica 0 3 1 4 Ochodaeus gigas 0 0 0 0 SCARABAEOIDAE Pentodon algerinum 3 0 2 5 Rhizotrogus pallidipennsis 3 5 2 10 Scarabeus sacer 0 0 0 0 Trox fabricii 0 0 0 0 Total 64 27 25 116

Annexe 2.16 -Densité d’activité des espèces des familles de Tenebrionidae et Curculionidae, dans les trois stations de Moudjbara, durant la deuxième période de récolte.

Familles Espèces Moud1 Moud2 Moud3 Total TENEBRIONIDAE Adesmia metallica 9 0 0 9 Adesmia microcephala 4 6 4 14 Akis goryi 0 1 0 1 Alphasida sp 4 0 0 4 Asida sp 0 12 5 17 Blaps barbara 0 0 0 0 Blaps gigas 11 6 11 28 Blaps nitens 0 1 1 2

Erodius sp 0 0 2 2 Erodius zophoides 9 27 2 38 Gonocephalum perplexum 6 11 3 20 Micipsa mulsanti 20 7 9 36 Microtelus lethierryi 0 0 0 0 Pachychila sp 6 9 3 18 Pimelia affi. grandis 0 0 3 3 Pimelia angulata 0 0 0 0 Pimelia grandis 0 0 0 0 Pimelia interstitialis 0 0 0 0 Pimelia mauritanica 207 226 369 802 Pimelia pilifera 0 0 0 0 Pimelia simplex 11 2 0 13 Pimelia sp 18 3 0 21 Scaurus sanctiamandi 2 0 0 2 Scaurus tristis 10 0 3 13 Sepidium multispinosum 5 15 0 20 Sepidium uncinatum 0 0 0 0 Tentyria gibbicollis 11 38 37 86 Tentyria thunbergi 67 86 42 195 Zophosis sp 16 7 12 35 Baris algirica 1 5 0 6 Brachycerus barbarus 0 0 0 0 Brachycerus pradieri 0 0 0 0 sp Ceutorhynchus 0 0 0 0 Cyrtolepus oblitus 0 0 0 0 Cyrtolepus oblitus 0 0 0 0 CURCULIONIDAE Hypera variabilis 1 0 0 1 Othiorrhynchus 1 0 0 1 Pachytychius(Arammichnus) cribricollis 0 0 0 0 Rhytidodereshaematocephalus plicatus 0 0 0 0 Sitona callosus 1 1 3 5 Sitona crinitus 0 0 0 0 Trachyphloeus spinimanus 0 0 0 0 Total 484 490 534 1508

Annexe 2.17 -Densité d’activité des espèces des familles de Carabidae et Scarabaeoidae, dans les trois stations d’El-Mesrane, durant la deuxième période de récolte.

Familles Espèces Ou-Sd1 Ou-Sd2 Ou-Sd3 Total CARABIDAE Acinopus sabulosus 11 2 2 15 Amara mesatlantica 1 3 0 4 Amathitis rufescens 17 1 2 20 Anthia sexmaculata 0 0 0 0 Broscus politus 3 4 3 10 Calathus encaustus 2 2 0 4

Calathus fuscipes 1 1 1 3 Cymindis setifensis 21 2 1 24 Eotachys elongatulus 0 0 0 0 Eucarabus famini maillei 0 0 3 3 Graphipterus serrator 0 0 0 0 Licinus punctatulus 0 0 1 1 Masoreus wetterhalli 0 0 0 0 Metabletus fuscomaculatus 0 1 2 3 Microlestes levipennis 0 0 3 3 Orthomus berytensis 12 12 23 47 Pristonychus algirinus 0 0 6 6 Pristonychus deneveui 5 0 3 8 Scarites striatus 0 0 0 0 Sphodrus leucophtalmus 1 0 1 2 Syntomus fuscomaculatus 0 0 0 0 Zabrus distinctus 3 0 1 4 Geotrogus araneipes 0 0 0 0 Hymenoplia algirica 3 0 0 3 Ochodaeus gigas 0 0 1 1 SCARABAEOIDAE Pentodon algerinum 0 0 0 0 Rhizotrogus pallidipennsis 2 0 0 2 Scarabeus sacer 1 5 0 6 Trox fabricii 0 0 0 0 Total 83 33 53 169

Annexe 2.18 -Densité d’activité des espèces des familles de Tenebrionidae et Curculionidae, dans les trois stations de Oued-Sdar, durant la deuxième période de récolte. Familles Espèces Ou-Sd1 Ou-Sd2 Ou-Sd3 Total TENEBRIONIDAE Adesmia metallica 3 1 33 37 Adesmia microcephala 9 7 11 27 Akis goryi 0 0 0 0 Alphasida sp 0 0 0 0 Asida sp 0 1 1 2

Blaps barbara 0 3 3 6 Blaps gigas 19 29 87 135 Blaps nitens 1 0 1 2 Erodius sp 23 1 0 24 Erodius zophoides 5 0 15 20 Gonocephalum perplexum 41 12 21 74 Micipsa mulsanti 1 6 16 23 Microtelus lethierryi 0 0 0 0 Pachychila sp 0 0 0 0 Pimelia affi. grandis 0 0 1 1 Pimelia angulata 0 0 0 0 Pimelia grandis 0 0 0 0 Pimelia interstitialis 0 1 2 3 Pimelia mauritanica 37 27 38 102 Pimelia pilifera 0 0 0 0 Pimelia simplex 2 2 1 5 Pimelia sp 0 0 6 6 Scaurus sanctiamandi 2 0 5 7 Scaurus tristis 2 0 1 3 Sepidium multispinosum 2 3 15 20 Sepidium uncinatum 1 0 2 3 Tentyria gibbicollis 32 18 10 60 Tentyria thunbergi 34 12 15 61 Zophosis sp 10 4 5 19 Baris algirica 0 0 0 0 Brachycerus barbarus 21 5 12 38 Brachycerus pradieri 0 2 0 2 Ceutorhynchus sp 0 0 0 0 Cyrtolepus oblitus 3 1 1 5 Cyrtolepus oblitus 0 0 2 2 CURCULIONIDAE Hypera variabilis 0 0 0 0 Othiorrhynchus 11 3 8 22 Pachytychius(Arammichnus) cribricollis 0 2 0 2 Rhytidodereshaematocephalus plicatus 2 0 7 9 Sitona callosus 1 0 2 3 Sitona crinitus 0 0 0 0 Trachyphloeus spinimanus 0 0 2 2 Total 345 173 376 894

Annexe 3 : Poids sec des différents spécimens récoltés

Annexe 3.1 –Poids sec des spécimens des familles d’Araignées dans les trois stations d’El- Mesrane durant la première année d’échantillonnage.

El- El- El- Poids Poids sec ARAIGNEES/2000 Stations/2000 Tot.ind. Mes1 Mes2 Mes3 sec/Ind. tot.

NEMESIIDAE Nemesia africana 0 0 0 0 0.001 0 SICARIIDAE Loxoceles sp. 0 0 0 0 0.0763 0 DYSDERIDAE Dysdera hamifera 1 1 0 2 0.01814 0.0363 HERSELIIDAE Hersilidae sp.1 0 4 4 8 0.0123 0.0984 THERIDIIDAE Steatoda paykulliana 0 0 0 0 0.00078 0 LYCOSIDAE Alopecosa albofasciata 2 0 2 4 0.01342 0.0537 Alopecosa sp 0 0 0 0 0.01387 0 Lycosa sp. 0 4 0 4 0.0142 0.0568 Trochosa hispanica 23 4 33 60 0.0141 0.846 AGELENIDAE Textrix flavomaculata 0 3 0 3 0.00681 0.0204 LIOCRANIDAE Mesiotelus tenuissimus 0 0 0 0 0.00072 0 ZODARIIDAE Amphiledorus balnearius 7 0 1 8 0.00975 0.078 Selamia reticulata 3 4 0 7 0.0085 0.0595 Storena sp 1 1 0 2 0.0078 0.0156 Zodarion elegans 3 3 2 8 0.00156 0.0125

Zodarion kabylianum 4 26 9 39 0.00143 0.0558 Drassodes lutescens 1 41 13 55 0.00992 0.5456 GNAPHOSIDAE Drassodes sp 0 0 0 0 0.00475 0 Haplodrassus dalmatensis 0 3 1 4 0.0042 0.0168 Haplodrassus signifer 0 15 0 15 0.0047 0.0705

Leptodrassus algericus 0 0 0 0 0.0041 0

Minosia santschii 0 0 0 0 0.0036 0 Minosia sp. 0 0 0 0 0.0035 0 Nomisia castanea 0 0 0 0 0.00241 0 Poecilochroa senilis 0 0 0 0 0.00235 0

Pterotricha sp 7 4 0 11 0.00344 0.0378 Urozelotes rusticus 0 0 6 6 0.0047 0.0282 Zelotes aeneus 0 1 0 1 0.00462 0.0046 Zelotes bonneti 0 0 0 0 0.00641 0 Zelotes oryx 0 0 0 0 0.0057 0 Oxyptila blitea 0 0 3 3 0.00143 0.0043 THOMISIDAE Oxyptila sp 2 2 0 4 0.00213 0.0085 Ozyptila leprieuri 0 0 0 0 0.00139 0 Tmarus sp1 1 5 5 11 0.00227 0.025 Tmarus sp2 1 2 2 5 0.00232 0.0116

Xysticus cribratus 0 0 0 0 0.00681 0

Xysticus tarcos 0 0 3 3 0.00721 0.0216 SALTICIDAE Salticus sp. 0 1 0 1 0.00019 0.0002 Total 1.973 Annexe 3.2 –Poids sec des spécimens des familles d’Araignées dans les trois stations de Moudjbara durant la première année d’échantillonnage.

Poids Poids sec ARAIGNEES/2000 Stations/2000 Moud1 Moud2 Moud3 Tot.ind. sec/Ind. tot.

NEMESIIDAE Nemesia africana 0 0 0 0 0.001 0 SICARIIDAE Loxoceles sp. 0 0 1 1 0.0763 0.0763 DYSDERIDAE Dysdera hamifera 2 1 5 8 0.01814 0.1451 HERSELIIDAE Hersilidae sp.1 0 0 0 0 0.0123 0 THERIDIIDAE Steatoda paykulliana 2 0 0 2 0.00078 0.0016 LYCOSIDAE Alopecosa albofasciata 0 0 0 0 0.01342 0 Alopecosa sp 1 5 4 10 0.01387 0.1387 Lycosa sp. 0 0 0 0 0.0142 0 Trochosa hispanica 7 11 6 24 0.0141 0.3384 AGELENIDAE Textrix flavomaculata 0 0 0 0 0.00681 0 LIOCRANIDAE Mesiotelus tenuissimus 0 0 0 0 0.00072 0 ZODARIIDAE Amphiledorus balnearius 0 0 0 0 0.00975 0 Selamia reticulata 0 3 2 5 0.0085 0.0425 Storena sp 0 0 0 0 0.0078 0 Zodarion elegans 1 0 0 1 0.00156 0.0016

Zodarion kabylianum 8 11 34 53 0.00143 0.0758 Drassodes lutescens 1 4 4 9 0.00992 0.0893 GNAPHOSIDAE Drassodes sp 0 0 0 0 0.00475 0 Haplodrassus dalmatensis 3 0 2 5 0.0042 0.021 Haplodrassus signifer 0 0 0 0 0.0047 0

Leptodrassus algericus 4 0 0 4 0.0041 0.0164

Minosia santschii 0 0 0 0 0.0036 0 Minosia sp. 0 4 0 4 0.0035 0.014 Nomisia castanea 8 2 9 19 0.00241 0.0458 Poecilochroa senilis 0 2 0 2 0.00235 0.0047

Pterotricha sp 0 0 1 1 0.00344 0.0034 Urozelotes rusticus 7 0 0 7 0.0047 0.0329 Zelotes aeneus 1 0 0 1 0.00462 0.0046 Zelotes bonneti 0 1 0 1 0.00641 0.0064 Zelotes oryx 0 0 0 0 0.0057 0 Oxyptila blitea 0 1 0 1 0.00143 0.0014 THOMISIDAE Oxyptila sp 1 0 1 2 0.00213 0.0043 Ozyptila leprieuri 0 0 1 1 0.00139 0.0014 Tmarus sp1 1 4 0 5 0.00227 0.0114 Tmarus sp2 3 4 5 12 0.00232 0.0278

Xysticus cribratus 0 0 0 0 0.00681 0

Xysticus tarcos 0 0 0 0 0.00721 0 SALTICIDAE Salticus sp. 0 0 0 0 0.00019 0 Total 0.8818

Annexe 3.3 –Poids sec des spécimens des familles d’Araignées dans les trois stations de Oued-Sdar durant la première année d’échantillonnage. Ou- Ou- Ou- Poids Poids sec ARAIGNEES/2000 Stations/2000 Tot.ind. Sd1 Sd2 Sd3 sec/Ind. tot.

NEMESIIDAE Nemesia africana 4 0 0 4 0.001 0.004 SICARIIDAE Loxoceles sp. 0 0 0 0 0.0763 0 DYSDERIDAE Dysdera hamifera 0 5 0 5 0.01814 0.0907 HERSELIIDAE Hersilidae sp.1 0 0 0 0 0.0123 0 THERIDIIDAE Steatoda paykulliana 0 0 0 0 0.00078 0 LYCOSIDAE Alopecosa albofasciata 0 0 0 0 0.01342 0 Alopecosa sp 0 0 0 0 0.01387 0 Lycosa sp. 0 0 3 3 0.0142 0.0426 Trochosa hispanica 1 1 0 2 0.0141 0.0282 AGELENIDAE Textrix flavomaculata 0 0 0 0 0.00681 0 LIOCRANIDAE Mesiotelus tenuissimus 8 2 1 11 0.00072 0.0079 ZODARIIDAE Amphiledorus balnearius 0 0 0 0 0.00975 0 Selamia reticulata 0 0 0 0 0.0085 0 Storena sp 0 0 0 0 0.0078 0 Zodarion elegans 2 0 1 3 0.00156 0.0047

Zodarion kabylianum 0 0 0 0 0.00143 0 Drassodes lutescens 2 0 0 2 0.00992 0.0198 GNAPHOSIDAE Drassodes sp 0 0 0 0 0.00475 0 Haplodrassus dalmatensis 0 0 0 0 0.0042 0 Haplodrassus signifer 1 8 0 9 0.0047 0.0423

Leptodrassus algericus 0 0 0 0 0.0041 0

Minosia santschii 0 5 11 16 0.0036 0.0576 Minosia sp. 0 0 2 2 0.0035 0.007 Nomisia castanea 0 0 0 0 0.00241 0 Poecilochroa senilis 0 2 2 4 0.00235 0.0094

Pterotricha sp 0 0 0 0 0.00344 0 Urozelotes rusticus 0 0 0 0 0.0047 0 Zelotes aeneus 0 2 0 2 0.00462 0.0092 Zelotes bonneti 0 0 0 0 0.00641 0 Zelotes oryx 0 3 3 6 0.0057 0.0342 Oxyptila blitea 2 5 0 7 0.00143 0.01 THOMISIDAE Oxyptila sp 0 3 3 6 0.00213 0.0128 Ozyptila leprieuri 0 0 0 0 0.00139 0 Tmarus sp1 2 1 2 5 0.00227 0.0114 Tmarus sp2 0 0 0 0 0.00232 0

Xysticus cribratus 0 3 1 4 0.00681 0.0272

Xysticus tarcos 0 0 0 0 0.00721 0 SALTICIDAE Salticus sp. 0 0 0 0 0.00019 0 Total 0.4191

Annexe 3.4 –Poids sec des spécimens de la famille des Carabidae dans les trois stations d’El- Mesrane durant la première année d’échantillonnage. FAMILLES/ Période El- El- El- Poids Poids sec Stations/2000 Tot.ind. I Mes1 Mes2 Mes3 sec/Ind. tot.

Acinopus sabulosus 0 0 0 0 0.07125 0 Amara (Amathitis) 1 3 1 5 0.009 0.045 rufescens Anthia sexmaculata 22 42 19 83 0.23025 19.111 CARABIDAE Broscus politus 0 0 0 0 0.1179 0 Calathus (Neocalathus) 0 0 0 0 0.051 0 mollis atticus Calathus encaustus 0 0 0 0 0.0360 0 Calathus fuscipes 0 3 12 15 0.041 0.615

Calatus melanocephalus 1 0 0 1 0.049 0.049 Cymindis setifensis 0 5 10 15 0.0082 0.123 Graphipterus serrator 1 8 0 9 0.04383 0.3945

Laemostenus (Pristonychus) 0 0 0 0 0.0538 0 algirinus algirinus

Laemostenus 0 0 1 1 0.0668 0.0668 (Rhysosphodrus) deneveui Lebia scapularis 0 1 0 1 0.067 0.067

Microlestes levipennis 0 0 0 0 0.005 0

Microlestes luctuosus 0 0 1 1 0.006 0.006 Orthomus berytensis 9 4 16 29 0.01375 0.3988 Sphodrus leucophtalmus 1 3 5 9 0.09117 0.8205 Syntomus fuscomaculatus 0 3 1 4 0.0072 0.0288 Zabrus (Aulacozabrus) 0 0 0 0 0.03524 0 distinctus Total 21.725

Annexe 3.5 –Poids sec des spécimens de la famille des Carabidae dans les trois stations de Moudjbara durant la première année d’échantillonnage. FAMILLES/ Poids Poids sec Stations/2000 Moud1 Moud2 Moud3 Tot.ind. Période I sec/Ind. tot.

Acinopus sabulosus 1 0 0 1 0.07125 0.0713 Amara (Amathitis) rufescens 1 2 0 3 0.009 0.027 Anthia sexmaculata 0 0 0 0 0.23025 0 Broscus politus 29 6 0 35 0.1179 4.1265 CARABIDAE Calathus (Neocalathus) mollis 0 0 0 0 0.051 0 atticus

Calathus encaustus 2 1 1 4 0.036 0.144 Calathus fuscipes 7 0 0 7 0.041 0.287 Calatus melanocephalus 0 0 0 0 0.049 0

Cymindis setifensis 3 33 3 39 0.0082 0.3198

Graphipterus serrator 0 0 0 0 0.04383 0 Laemostenus (Pristonychus) 1 0 5 6 0.0538 0.3228 algirinus algirinus

Laemostenus 0 3 0 3 0.0668 0.2004 (Rhysosphodrus) deneveui

Lebia scapularis 0 0 0 0 0.067 0 Microlestes levipennis 7 4 0 11 0.005 0.055 Microlestes luctuosus 0 0 0 0 0.006 0

Orthomus berytensis 13 12 19 44 0.01375 0.605 Sphodrus leucophtalmus 0 0 1 1 0.09117 0.0912 Syntomus fuscomaculatus 0 4 0 4 0.0072 0.0288 Zabrus (Aulacozabrus) 5 1 1 7 0.03524 0.2467 distinctus Total 6.5254

Annexe 3.6 –Poids sec des spécimens de la famille des Carabidae dans les trois stations de Oued-Sdar durant la première année d’échantillonnage. FAMILLES/ Ou- Ou- Ou- Poids Poids sec Stations/2000 Tot.ind. Période I Sd1 Sd2 Sd3 sec/Ind. tot.

Acinopus sabulosus 9 19 19 47 0.07125 3.3488 Amara (Amathitis) rufescens 1 6 2 9 0.009 0.081 Anthia sexmaculata 0 0 0 0 0.23025 0 Broscus politus 0 1 1 2 0.1179 0.2358 CARABIDAE Calathus (Neocalathus) mollis 0 1 2 3 0.051 0.153 atticus

Calathus encaustus 0 2 0 2 0.036 0.072 Calathus fuscipes 0 0 0 0 0.041 0 Calatus melanocephalus 0 0 0 0 0.049 0

4 17 14 35 0.0082 Cymindis setifensis 0.287 Graphipterus serrator 0 0 0 0 0.04383 0 Laemostenus (Pristonychus) 0 0 0 0 0.0538 0 algirinus algirinus

Laemostenus 0 0 0 0 0.0668 0 (Rhysosphodrus) deneveui

Lebia scapularis 0 0 0 0 0.067 0 Microlestes levipennis 0 0 0 0 0.005 0 Microlestes luctuosus 0 0 0 0 0.006 0

Orthomus berytensis 29 55 12 96 0.01375 1.32 Sphodrus leucophtalmus 0 0 0 0 0.09117 0 Syntomus fuscomaculatus 0 0 0 0 0.0072 0 Zabrus (Aulacozabrus) 3 0 1 4 0.03524 0.141 distinctus Total 5.6385

Annexe 3.7 –Poids sec des spécimens de la famille des Scarabaeoidae dans les trois stations d’El-Mesrane durant la première année d’échantillonnage. FAMILLES/ El- El- El- Poids Poids sec Stations/2000 Tot.ind. Période I Mes1 Mes2 Mes3 sec/Ind. tot.

Ochodaeus gigas 0 0 0 0 0.08204 0 SCARABAEOIDAE Pentodon algerinum 0 0 0 0 0.56 0 Phyllognathus excavatus 0 0 0 0 0.86 0 Rhizotrogus pallidipennis 0 2 2 4 0.0858 0.3432 Scarabaeus sacer 5 11 1 17 0.72219 12.277

Thorectes rugatulus 1 2 2 5 0.34 1.7 Total 14.32

Annexe 3.8 –Poids sec des spécimens de la famille des Scarabaeoidae dans les trois stations de Moudjbara durant la première année d’échantillonnage. FAMILLES/ Poids Poids sec Stations/2000 Moud1 Moud2 Moud3 Tot.ind. Période I sec/Ind. tot.

0 1 0 1 0.08204 0.082 SCARABAEOIDAE Ochodaeus gigas Rhizotrogus pallidipennis 1 1 1 3 0.56 1.68 Pentodon algerinum 0 0 0 0 0.86 0 Phyllognathus excavatus 11 0 6 17 0.0858 1.4586

Scarabaeus sacer 0 2 0 2 0.72219 1.4444

Thorectes rugatulus 1 2 0 3 0.34 1.02 Total 5.685

Annexe 3.9 –Poids sec des spécimens de la famille des Scarabaeoidae dans les trois stations de Oued-Sdar durant la première année d’échantillonnage. FAMILLES/ Ou- Ou- Ou- Poids Poids sec Stations/2000 Tot.ind. Période I Sd1 Sd2 Sd3 sec/Ind. tot.

Ochodaeus gigas SCARABAEOIDAE 0 0 0 0 0,08204 0 Pentodon algerinum 0 0 0 0 0,0858 0 Phyllognathus excavatus 1 0 0 1 0,56 0,56 Rhizotrogus pallidipennis 0 0 2 2 0,86 1,72

Scarabaeus sacer 1 3 2 6 0,7221875 4,32

Thorectes rugatulus 1 3 1 5 0,34 1,7 Total 8,3

Annexe 3.10 –Poids sec des spécimens de la famille des Tenebrionidae dans les trois stations d’El-Mesrane durant la première année d’échantillonnage. FAMILLES/ El- El- El- Poids Poids sec Stations/2000 Tot.ind. Période I Mes1 Mes2 Mes3 sec/Ind. tot.

Adesmia metallica 3 8 0 11 0.06622 0.7284 Adesmia microcephala 1 0 0 1 0.12805 0.1281 Akis goryi 36 68 138 242 0.25403 61.475 TENEBRIONIDAE Asida sp 0 0 0 0 0.00796 0 Blaps barbara 0 0 0 0 0.42125 0 Blaps gigas 4 1 9 14 0.88029 12.324 Blaps nitens 15 34 63 112 0.42125 47.18

Blaps sp 4 4 0 8 0.55733 4.4587 Erodius sp 5 21 17 43 0.02503 1.0763 Erodius zophoides 5 23 3 31 0.02703 0.8379 Gonocephalum perplexum 0 0 0 0 0.00887 0

Micipsa mulsanti 0 0 0 0 0.01852 0

Microtelus lethierryi 0 0 11 11 0.007 0.077 Pachychila sp 12 28 22 62 0.01284 0.7961 Pimelia affi. grandis 26 16 45 87 0.28158 24.497 Pimelia grandis 3 9 12 24 0.2077 4.9848

1 0 0 1 0.26158 Pimelia interstitialis 0.2616 Pimelia mauritanica 2 0 0 2 0.24077 0.4815 Pimelia pilifera 0 2 0 2 0.23743 0.4749 Pimelia simplex 0 0 0 0 0.4134 0

Pimelia sp 0 0 0 0 0.27838 0

Scaurus sanctiamandi 0 4 6 10 0.08286 0.8286 Sepidium multispinosum 0 0 0 0 0.09286 0 Sepidium uncinatum 0 0 1 1 0.07852 0.0785 Tentyria gibbicollis 0 0 0 0 0.0186 0

Tentyria thunbergi 6 26 6 38 0.03226 1.2259 Trachyderma hispida 0 4 2 6 0.3747 2.2482 Zophosis sp 0 0 3 3 0.00629 0.0189 Total 164.18

Annexe 3.11 –Poids sec des spécimens de la famille des Tenebrionidae dans les trois stations de Moudjbara durant la première année d’échantillonnage. FAMILLES/ Poids Poids sec Stations/2000 Moud1 Moud2 Moud3 Tot.ind. Période I sec/Ind. tot.

Adesmia metallica 0 0 0 0 0.06622 0 Adesmia microcephala 7 6 2 15 0.12805 1.9208 Akis goryi 0 0 0 0 0.25403 0 TENEBRIONIDAE Asida sp 0 4 10 14 0.00796 0.1114 Blaps barbara 1 0 0 1 0.42125 0.4213 Blaps gigas 0 13 5 18 0.88029 15.845 Blaps nitens 0 1 0 1 0.42125 0.4213

Blaps sp 1 0 0 1 0.55733 0.5573 Erodius sp 0 0 0 0 0.02503 0 Erodius zophoides 2 0 12 14 0.02703 0.3784 Gonocephalum perplexum 7 11 18 36 0.00887 0.3193

Micipsa mulsanti 0 1 0 1 0.01852 0.0185

Microtelus lethierryi 0 0 0 0 0.007 0 Pachychila sp 13 8 19 40 0.01284 0.5136 Pimelia affi. grandis 0 0 0 0 0.28158 0 Pimelia grandis 0 0 0 0 0.2077 0

0 1 1 2 0.26158 Pimelia interstitialis 0.5232 Pimelia mauritanica 33 23 12 68 0.24077 16.372 Pimelia pilifera 0 0 0 0 0.23743 0 Pimelia simplex 8 15 15 38 0.4134 15.709

Pimelia sp 10 1 0 11 0.27838 3.0622

Scaurus sanctiamandi 7 5 1 13 0.08286 1.0772 Sepidium multispinosum 6 7 9 22 0.09286 2.0429 Sepidium uncinatum 1 2 0 3 0.07852 0.2356 Tentyria gibbicollis 3 10 8 21 0.0186 0.3906

Tentyria thunbergi 50 23 26 99 0.03226 3.1937 Trachyderma hispida 0 0 0 0 0.3747 0 Zophosis sp 5 21 6 32 0.00629 0.2013 Total 63.315

Annexe 3.12 –Poids sec des spécimens de la famille des Tenebrionidae dans les trois stations de Oued-Sdar durant la première année d’échantillonnage. FAMILLES/ Ou- Ou- Ou- Poids Poids sec Stations/2000 Tot.ind. Période I Sd1 Sd2 Sd3 sec/Ind. tot.

Adesmia metallica 1 1 0 2 0.06622 0.1324 Adesmia microcephala 3 3 2 8 0.12805 1.0244 Akis goryi 0 0 0 0 0.25403 0 TENEBRIONIDAE Asida sp 3 5 0 8 0.00796 0.0637 Blaps barbara 0 0 0 0 0.42125 0 Blaps gigas 2 1 0 3 0.88029 2.6409 Blaps nitens 0 12 9 21 0.42125 8.8463

Blaps sp 0 0 1 1 0.55733 0.5573 Erodius sp 0 0 0 0 0.02503 0 Erodius zophoides 12 6 1 19 0.02703 0.5136 Gonocephalum perplexum 11 27 9 47 0.00887 0.4169

Micipsa mulsanti 2 0 1 3 0.01852 0.0556

Microtelus lethierryi 0 0 0 0 0.007 0 Pachychila sp 18 27 36 81 0.01284 1.04 Pimelia affi. grandis 0 0 0 0 0.28158 0 Pimelia grandis 0 0 0 0 0.2077 0

1 2 1 4 0.26158 Pimelia interstitialis 1.0463 Pimelia mauritanica 17 15 11 43 0.24077 10.353 Pimelia pilifera 0 0 0 0 0.23743 0 Pimelia simplex 1 11 2 14 0.4134 5.7876

Pimelia sp 0 0 15 15 0.27838 4.1757

Scaurus sanctiamandi 0 1 11 12 0.08286 0.9943 Sepidium multispinosum 0 10 8 18 0.09286 1.6715 Sepidium uncinatum 0 0 0 0 0.07852 0 Tentyria gibbicollis 0 20 12 32 0.0186 0.5952

Tentyria thunbergi 103 63 58 224 0.03226 7.2262 Trachyderma hispida 0 0 0 0 0.3747 0 Zophosis sp 30 26 13 69 0.00629 0.434 Total 47.575

Annexe 3.13 –Poids sec des spécimens de la famille des Curculionidae dans les trois stations d’El-Mesrane durant la première année d’échantillonnage. FAMILLES/ El- El- El- Poids Poids sec Stations/2000 Tot.ind. Période I Mes1 Mes2 Mes3 sec/Ind. tot.

Brachycerus pradieri 0 5 10 15 0.04361 0.6542 Brachycerus undatus 0 0 6 6 0.13 0.78 CURCULIONIDAE Cyrtolepus oblitus 0 0 0 0 0.005 0 Gonocleonus cristulatus 0 0 0 0 0.003 0 Hypera arator 0 0 0 0 0.021 0 Hypera grandini 0 0 0 0 0.032 0

Hypera marmottani 0 0 0 0 0.012 0

Hypera variabilis 0 0 1 1 0.002 0.002 Otiorrhynchus 0 0 0 0 0.032 0 (Arammichnus) cribricollis Rhytidoderes plicatus 0 0 0 0 0.05673 0

Sitona callosus 0 0 0 0 0.003 0

Sitona longulus 0 0 0 0 0.002 0 Smicronyx cyaneus 0 36 0 36 0.001 0.036 Total 1.4722

Annexe 3.14 –Poids sec des spécimens de la famille des Tenebrionidae dans les trois stations de Moudjbara durant la première année d’échantillonnage. FAMILLES/ Poids Poids sec Stations/2000 Moud1 Moud2 Moud3 Tot.ind. Période I sec/Ind. tot.

CURCULIONIDAE Brachycerus pradieri 0 0 0 0 0.04361 0 Brachycerus undatus 0 0 0 0 0.13 0

Cyrtolepus oblitus 0 0 0 0 0.005 0

Gonocleonus cristulatus 1 0 0 1 0.003 0.003 Hypera arator 2 3 0 5 0.021 0.105 Hypera grandini 0 10 0 10 0.032 0.32 Hypera marmottani 1 1 1 3 0.012 0.036

Hypera variabilis 0 0 0 0 0.002 0 Otiorrhynchus 0 1 5 6 0.032 0.192 (Arammichnus) cribricollis Rhytidoderes plicatus 0 0 0 0 0.05673 0

Sitona callosus 0 0 0 0 0.003 0 Sitona longulus 0 0 0 0 0.002 0 Smicronyx cyaneus 0 0 0 0 0.001 0 Total 0.656

Annexe 3.15 –Poids sec des spécimens de la famille des Tenebrionidae dans les trois stations de Oued-Sdar durant la première année d’échantillonnage. FAMILLES/ Ou- Ou- Ou- Poids Poids sec Stations/2000 Tot.ind. Période I Sd1 Sd2 Sd3 sec/Ind. tot.

Brachycerus pradieri 0 0 4 4 0.04361 0.1744 Brachycerus undatus 0 0 0 0 0.13 0 CURCULIONIDAE 0 8 6 14 0.005 Cyrtolepus oblitus 0.07 Gonocleonus cristulatus 4 2 0 6 0.078 0.468 Hypera arator 0 0 0 0 0.021 0 Hypera grandini 0 0 0 0 0.032 0

Hypera marmottani 0 0 0 0 0.012 0

Hypera variabilis 0 1 0 1 0.002 0.002 Otiorrhynchus 110 9 29 148 0.032 4.736 (Arammichnus) cribricollis Rhytidoderes plicatus 0 1 2 3 0.05673 0.1702

Sitona callosus 0 0 5 5 0.003 0.015

Sitona longulus 0 0 6 6 0.002 0.012 Smicronyx cyaneus 0 0 0 0 0.001 0 Total 5.6476

Annexe 3.16 –Poids sec des spécimens des familles d’Araignées dans les trois stations d’El- Mesrane durant la deuxième année d’échantillonnage. El- El- El- Poids Poids ARAIGNEES/2002 Stations/2002 Tot.ind. Mes1 Mes2 Mes3 sec/Ind. sec tot.

ATYPIDAE Atypus affinis 0 0 1 1 0.0457 0.0457 SICARIIDAE Loxcoceles rufescens 0 0 0 0 0.0763 0 SCYTOTIDAE Scytodes bertheloti 0 0 0 0 0.0035 0 DYSDERIDAE Dysdera hamifera 0 0 0 0 0.01814 0 PALPIMANIDAE Palpimanus gibbulus 0 0 0 0 0.00078 0 ERESIDAE Eresus latifasciatus 0 0 0 0 0.0523 0 HERSELIIDAE Hersilidae sp.1 0 5 0 5 0.00312 0.0156 LINYPHIIDAE Pelecopsis oranensis 1 0 0 1 0 0 LYCOSIDAE Alopecosa albofasciata 0 0 0 0 0.01342 0 Alopecosa gracilis 1 0 0 1 0.01376 0.0138 Alopecosa kuntzi 0 0 0 0 0.01271 0 Alopecosa sp 0 2 1 3 0.01387 0.0416

Trochosa hispanica 1 1 3 5 0.0141 0.0705 AGELENIDAE Tegenaria sp 0 0 0 0 0.00079 0 Textrix flavomaculata 3 0 0 3 0.00681 0.0204 Clubiona sp 1 0 0 1 0.0034 0.0034 LIOCRANIDAE Mesiotelus mauritanicus 0 2 3 5 0.0041 0.0205

Mesiotelus sp 2 0 0 2 0.00072 0.0014 CORINNIDAE Trachelas sp 1 0 0 1 0.0142 0.0142 ZODARIIDAE Amphiledorus sp 1 3 1 5 0.00975 0.0488 Selamia reticulata 1 1 5 7 0.0085 0.0595 Zodarion elegans 6 2 0 8 0.00156 0.0125 Zodarion kabylianum 2 10 0 12 0.00143 0.0172 GNAPHOSIDAE Drassodes lapidosus 1 0 4 5 0.0097 0.0485 Drassodes lutescens 1 2 4 7 0.00992 0.0694

Drassodes sp 2 0 0 2 0.00892 0.0178

Haplodrassus dalmatensis 0 0 0 0 0.0042 0 Haplodrassus signifer 1 1 0 2 0.0047 0.0094 Haplodrassus sp.1 0 0 0 0 0.0057 0

Haplodrassus sp.2 0 0 0 0 0.0052 0 Minosia santschii 1 11 3 15 0.003 0.045

Nomisia recepta 3 3 2 8 0.004 0.032

Nomisia castanea 1 0 0 1 0.00241 0.0024 Nomisia castanea 1 1 0 2 0.005 0.01 Pterotricha sp 1 0 0 1 0.00344 0.0034 Pterotricha spinosissima 0 1 1 2 0.00254 0.0051

1 2 2 5 0.0047 Urozelotes rusticus 0.0235 Zelotes aeneus 1 0 0 1 0.00641 0.0064 Zelotes bonneti 0 0 2 2 0.00723 0.0145 Zelotes oryx 1 2 6 9 0.00143 0.0129 THOMISIDAE Oxyptila blitea 0 1 2 3 0.00213 0.0064 Oxyptila sp 0 0 0 0 0.00143 0 Xysticus acerbus 0 0 0 0 0.00567 0 Xysticus cribratus 1 0 0 1 0.00681 0.0068

Xysticus cribratus 0 0 0 0 0.00213 0 SALTICIDAE Salticus scenicus 0 0 0 0 0.00019 0 Total 0.6986

Annexe 3.17 –Poids sec des spécimens des familles d’Araignées dans les trois stations de Moudjbara durant la deuxième année d’échantillonnage. Poids Poids ARAIGNEES/2002 Stations/2002 Moud1 Moud2 Moud3 Tot.ind. sec/Ind. sec tot. ATYPIDAE Atypus affinis 2 0 0 2 0.0457 0.0914 SICARIIDAE Loxcoceles rufescens 0 3 0 3 0.0763 0.2289 SCYTOTIDAE Scytodes bertheloti 0 0 1 1 0.0035 0.0035 DYSDERIDAE Dysdera hamifera 0 4 2 6 0.01814 0.1088 PALPIMANIDAE Palpimanus gibbulus 0 0 0 0 0.00078 0 ERESIDAE Eresus latifasciatus 0 1 0 1 0.0523 0.0523 HERSELIIDAE Hersilidae sp.1 0 0 0 0 0.00312 0 LINYPHIIDAE Pelecopsis oranensis 0 0 0 0 0 0 LYCOSIDAE Alopecosa albofasciata 1 0 2 3 0.01342 0.0403 Alopecosa gracilis 5 1 1 7 0.01376 0.0963 Alopecosa kuntzi 0 1 0 1 0.01271 0.0127 Alopecosa sp 0 4 0 4 0.01387 0.0555 Trochosa hispanica 2 3 4 9 0.0141 0.1269 AGELENIDAE Tegenaria sp 0 0 1 1 0.00079 0.0008 Textrix flavomaculata 0 0 0 0 0.00681 0 Clubiona sp 0 0 0 0 0.0034 0 LIOCRANIDAE Mesiotelus mauritanicus 2 1 5 8 0.0041 0.0328

Mesiotelus sp 0 0 4 4 0.00072 0.0029 CORINNIDAE Trachelas sp 0 0 0 0 0.0142 0 ZODARIIDAE Amphiledorus balnearius 1 0 0 1 0.00975 0.0098 Selamia reticulata 0 0 0 0 0.0085 0 Zodarion elegans 0 1 0 1 0.00156 0.0016 Zodarion kabylianum 2 2 1 5 0.00143 0.0072 GNAPHOSIDAE Drassodes lapidosus 4 1 1 6 0.0097 0.0582 Drassodes lutescens 0 1 3 4 0.00992 0.0397 Drassodes sp 0 0 0 0 0.00892 0

Haplodrassus dalmatensis 0 0 0 0 0.0042 0

Haplodrassus signifer 0 0 0 0 0.0047 0 Haplodrassus sp.1 1 0 0 1 0.0057 0.0057

Haplodrassus sp.2 2 0 0 2 0.0052 0.0104 Minosia santschii 1 3 9 13 0.003 0.039 Nomisia recepta 1 0 1 2 0.004 0.008

Nomisia castanea 0 0 1 1 0.00241 0.0024

Nomisia castanea 0 0 0 0 0.005 0 Pterotricha sp 0 0 0 0 0.00344 0 Pterotricha spinosissima 1 1 0 2 0.00254 0.0051 Urozelotes rusticus 1 2 1 4 0.0047 0.0188 Zelotes aeneus 1 1 0 2 0.00641 0.0128 Zelotes bonneti 0 0 0 0 0.00723 0 Zelotes oryx 0 0 2 2 0.00143 0.0029 THOMISIDAE Oxyptila blitea 0 0 1 1 0.00213 0.0021 Oxyptila sp 0 3 0 3 0.00143 0.0043 Xysticus acerbus 0 0 0 0 0.00567 0 Xysticus cribratus 0 0 0 0 0.00681 0 Xysticus cribratus 0 2 1 3 0.00213 0.0064 SALTICIDAE Salticus scenicus 1 0 1 2 0.00019 0.0004 Total 1.0877

Annexe 3.18 –Poids sec des spécimens des familles d’Araignées dans les trois stations de Oued-Sdar Mesrane durant la deuxième année d’échantillonnage. Ou- Ou- Ou- Poids Poids sec ARAIGNEES/2002 Stations/2002 Tot.ind. Sd1 Sd2 Sd3 sec/Ind. tot.

ATYPIDAE Atypus affinis 0 0 0 0 0.0457 0 SICARIIDAE Loxcoceles rufescens 0 0 0 0 0.0763 0 SCYTOTIDAE Scytodes bertheloti 0 0 0 0 0.0035 0 DYSDERIDAE Dysdera hamifera 0 0 0 0 0.01814 0 PALPIMANIDAE Palpimanus gibbulus 0 0 1 1 0.00078 0.0008 ERESIDAE Eresus latifasciatus 0 0 0 0 0.0523 0 HERSELIIDAE Hersilidae sp.1 0 0 0 0 0.00312 0 LINYPHIIDAE Pelecopsis oranensis 0 0 0 0 0 0 LYCOSIDAE Alopecosa albofasciata 0 0 0 0 0.01342 0 Alopecosa gracilis 0 0 0 0 0.01376 0 Alopecosa kuntzi 0 1 2 3 0.01271 0.0381 Alopecosa sp 0 2 0 2 0.01387 0.0277

Trochosa hispanica 0 0 0 0 0.0141 0 AGELENIDAE Tegenaria sp 0 0 0 0 0.00079 0 Textrix flavomaculata 0 0 0 0 0.00681 0 Clubiona sp 0 0 0 0 0.0034 0 LIOCRANIDAE Mesiotelus mauritanicus 1 0 1 2 0.0041 0.0082

Mesiotelus sp 3 0 1 4 0.00072 0.0029 CORINNIDAE Trachelas sp 0 0 0 0 0.0142 0 ZODARIIDAE Amphiledorus balnearius 0 0 0 0 0.00975 0 Selamia reticulata 0 0 1 1 0.0085 0.0085 Zodarion elegans 0 0 0 0 0.00156 0 Zodarion kabylianum 0 0 0 0 0.00143 0 GNAPHOSIDAE Drassodes lapidosus 0 0 0 0 0.0097 0 Drassodes lutescens 2 3 6 11 0.00992 0.1091

Drassodes sp 0 0 0 0 0.00892 0

Haplodrassus dalmatensis 0 0 1 1 0.0042 0.0042

Haplodrassus signifer 0 0 1 1 0.0047 0.0047 Haplodrassus sp.1 0 0 0 0 0.0057 0

Haplodrassus sp.2 0 0 0 0 0.0052 0

Minosia santschii 2 1 8 11 0.003 0.033 Nomisia recepta 2 0 0 2 0.004 0.008 Nomisia castanea 0 0 0 0 0.00241 0 Nomisia castanea 0 0 0 0 0.005 0

0 0 0 0 0.00344 Pterotricha sp 0 Pterotricha spinosissima 0 0 0 0 0.00254 0 Urozelotes rusticus 0 0 0 0 0.0047 0 Zelotes aeneus 0 0 0 0 0.00641 0 Zelotes bonneti 0 0 0 0 0.00723 0 Zelotes oryx 0 0 0 0 0.00143 0 THOMISIDAE Oxyptila blitea 1 0 4 5 0.00213 0.0107 Oxyptila sp 0 1 0 1 0.00143 0.0014 Xysticus acerbus 0 0 2 2 0.00567 0.0113 Xysticus cribratus 1 0 1 2 0.00681 0.0136

Xysticus cribratus 0 0 1 1 0.00213 0.0021 SALTICIDAE Salticus scenicus 0 0 0 0 0.00019 0 Total 0.2844

Annexe 3.19 –Poids sec des spécimens de la famille des Carabidae dans les trois stations d’El- Mesrane durant la deuxième année d’échantillonnage.

El- El- El- Poids Poids sec FAMILLE/Période II Stations/2002 Tot.ind. Mes1 Mes2 Mes3 sec/Ind. tot. Acinopus sabulosus 0 0 0 0 0.07125 0 Amara (Amathitis) 1 3 0 4 0.009 0.036 rufescens CARABIDAE Amara mesatlantica 0 3 0 3 0.03 0.09 Anthia sexmaculata 0 1 16 17 0.23025 3.9143 Broscus politus 0 0 1 1 0.1179 0.1179 Calathus encaustus 2 1 2 5 0.036 0.18

Calathus fuscipes 0 0 0 0 0.041 0

Cymindis setifensis 0 1 0 1 0.0082 0.0082 Eotachys elongatulus 0 0 0 0 0.0003 0 etabletus fuscomaculatus 0 4 1 5 0.006 0.03 Eucarabus famini maillei 0 0 0 0 0.09 0 Graphipterus serrator 1 12 5 18 0.04383 0.7889 Laemostenus (Pristonychus) 0 0 0 0 0.0538 0 algirinus algirinus Laemostenus 4 0 2 6 0.0668 0.4008 (Rhysosphodrus) deneveui

Licinus punctatulus 0 0 0 0 0.04 0

Masoreus wetterhalli 0 3 0 3 0.02 0.06 Microlestes levipennis 0 0 4 4 0.005 0.02 Microlestes luctuosus 14 0 0 14 0.0072 0.1008 Orthomus berytensis 4 0 9 13 0.01375 0.1788 Scarites striatus 1 0 0 1 0.4 0.4 Sphodrus leucophtalmus 0 0 1 1 0.09117 0.0912 Zabrus (Aulacozabrus) 0 0 0 0 0.03524 0 distinctus

Total 6.4168

Annexe 3.20 –Poids sec des spécimens de la famille des Carabidae dans les trois stations de Moudjbara durant la deuxième année d’échantillonnage. Poids Poids FAMILLE/Période II Stations/2002 Moud1 Moud2 Moud3 Tot.ind. sec/Ind. sec tot.

CARABIDAE Acinopus sabulosus 0 0 0 0 0.07125 0 Amara (Amathitis) rufescens 6 0 0 6 0.009 0.054

Amara mesatlantica 0 0 0 0 0.03 0

Anthia sexmaculata 0 0 0 0 0.23025 0 Broscus politus 1 0 0 1 0.1179 0.1179 Calathus encaustus 1 0 0 1 0.036 0.036 Calathus fuscipes 0 0 1 1 0.041 0.041

Cymindis setifensis 31 11 3 45 0.0082 0.369 Eotachys elongatulus 4 1 3 8 0.0003 0.0024 etabletus fuscomaculatus 0 0 0 0 0.006 0 Eucarabus famini maillei 0 0 0 0 0.09 0

Graphipterus serrator 0 0 0 0 0.04383 0

Laemostenus (Pristonychus) 0 0 0 0 0.0538 0 algirinus algirinus Laemostenus 2 0 2 4 0.0668 0.2672 (Rhysosphodrus) deneveui

Licinus punctatulus 0 0 0 0 0.04 0

Masoreus wetterhalli 0 0 0 0 0.02 0 Microlestes levipennis 0 0 2 2 0.005 0.01 Microlestes luctuosus 0 0 0 0 0.0072 0

Orthomus berytensis 8 7 8 23 0.01375 0.3163 Scarites striatus 0 0 0 0 0.4 0 Sphodrus leucophtalmus 0 0 0 0 0.09117 0 Zabrus (Aulacozabrus) 5 0 1 6 0.03524 0.2114 distinctus Total 1.4252

Annexe 3.21–Poids sec des spécimens de la famille des Carabidae dans les trois stations de Oued-Sdar durant la deuxième année d’échantillonnage. Ou- Ou- Ou- Poids Poids sec FAMILLE/Période II Stations/2002 Tot.ind. Sd1 Sd2 Sd3 sec/Ind. tot.

CARABIDAE Acinopus sabulosus 11 2 2 15 0.07125 1.0688 Amara (Amathitis) rufescens 17 1 2 20 0.009 0.18

Amara mesatlantica 1 3 0 4 0.03 0.12

Anthia sexmaculata 0 0 0 0 0.23025 0 Broscus politus 3 4 3 10 0.1179 1.179 Calathus encaustus 2 2 0 4 0.036 0.144 Calathus fuscipes 1 1 1 3 0.041 0.123

Cymindis setifensis 21 2 1 24 0.0082 0.1968 Eotachys elongatulus 0 0 0 0 0.0003 0 etabletus fuscomaculatus 0 1 2 3 0.006 0.018 Eucarabus famini maillei 0 0 3 3 0.09 0.27

Graphipterus serrator 0 0 0 0 0.04383 0

Laemostenus (Pristonychus) 0 0 6 6 0.0538 0.3228 algirinus algirinus Laemostenus (Rhysosphodrus) 5 0 3 8 0.0668 0.5344 deneveui

Licinus punctatulus 0 0 1 1 0.04 0.04

Masoreus wetterhalli 0 0 0 0 0.02 0

Microlestes levipennis 0 0 3 3 0.005 0.015 Microlestes luctuosus 0 0 0 0 0.0072 0 Orthomus berytensis 12 12 23 47 0.01375 0.6463 Scarites striatus 0 0 0 0.4 0 Sphodrus leucophtalmus 1 0 1 2 0.09117 0.1823 Zabrus (Aulacozabrus) 3 0 1 4 0.03524 0.141 distinctus Total 5.1813

Annexe 3.22 –Poids sec des spécimens de la famille des Scarabaeoidae dans les trois stations d’El-Mesrane durant la deuxième année d’échantillonnage.

El- El- El- Poids Poids FAMILLE/Période II Stations/2002 Tot.ind. Mes1 Mes2 Mes3 sec/Ind. sec tot.

Geotrogus araneipes 1 6 1 8 0.03 0.24 SCARABAEOIDAE Hymenoplia algirica 5 0 1 6 0.01 0.06 Ochodaeus gigas 0 0 0 0 0.08204 0 Pentodon algerinum 1 5 0 6 0.56 3.36 Rhizotrogus pallidipennis 1 0 2 3 0.0858 0.2574

Scarabaeus sacer 0 0 0 0 0.72219 0

Trox fabricii 7 0 0 7 0.03 0.21 Total 4.1274

Annexe 3.23 –Poids sec des spécimens de la famille des Scarabaeoidae dans les trois stations de Moudjbara durant la deuxième année d’échantillonnage. Poids Poids FAMILLE/Période II Stations/2002 Moud1 Moud2 Moud3 Tot.ind. sec/Ind. sec tot.

SCARABAEOIDAE Geotrogus araneipes 0 0 0 0 0.03 0 Hymenoplia algirica 0 3 1 4 0.01 0.04

Ochodaeus gigas 0 0 0 0 0.08204 0 Pentodon algerinum 3 0 2 5 0.56 2.8

Rhizotrogus pallidipennis 3 5 2 10 0.0858 0.858

Scarabaeus sacer 0 0 0 0 0.72219 0 Trox fabricii 0 0 0 0 0.03 0 Total 3.698

Annexe 3.24 –Poids sec des spécimens de la famille des Scarabaeoidae dans les trois stations de Oued-Sdar durant la deuxième année d’échantillonnage. Ou- Ou- Ou- Poids Poids sec FAMILLE/Période II Stations/2002 Tot.ind. Sd1 Sd2 Sd3 sec/Ind. tot.

Geotrogus araneipes 0 0 0 0 0.03 0 SCARABAEOIDAE Hymenoplia algirica 3 0 0 3 0.01 0.03 Ochodaeus gigas 0 0 1 1 0.08204 0.082 Pentodon algerinum 0 0 0 0 0.56 0 Rhizotrogus pallidipennis 2 0 0 2 0.0858 0.1716

Scarabaeus sacer 1 5 0 6 0.72219 4.3331

Trox fabricii 0 0 0 0 0.03 0 Total 4.6168

Annexe 3.25 –Poids sec des spécimens de la famille des Tenebrionidae dans les trois stations d’El-Mesrane durant la deuxième année d’échantillonnage. El- El- El- Poids Poids FAMILLE/Période II Stations/2002 Tot.ind. Mes1 Mes2 Mes3 sec/Ind. sec tot.

TENEBRIONIDAE Adesmia metallica 18 11 68 97 0.06622 6.4233 Adesmia microcephala 3 26 85 114 0.12805 14.598

Akis goryi 1 8 18 27 0.25403 6.8588

Alphasida sp 0 1 0 1 0.07 0.07 Asida sp 0 0 0 0 0.00796 0 Blaps barbara 0 0 0 0 0.42125 0 Blaps gigas 12 30 26 68 0.88029 59.86

Blaps nitens 0 0 39 39 0.42125 16.429 Erodius sp 0 0 9 9 0.02503 0.2253 Erodius zophoides 2 10 2 14 0.02703 0.3784 Gonocephalum perplexum 0 0 13 13 0.00887 0.1153

Microtelus lethierryi 0 2 3 5 0.007 0.035

Pachychila sp 1 8 3 12 0.01284 0.1541 Pimelia affi. grandis 39 18 12 69 0.28158 19.429 Pimelia angulata 2 0 0 2 0.213 0.426

Pimelia grandis 0 0 14 14 0.2077 2.9078 Pimelia interstitialis 0 0 0 0 0.26158 0

Pimelia mauritanica 7 12 13 32 0.24077 7.7046

Pimelia pilifera 1 0 8 9 0.23743 2.1369 Pimelia simplex 0 0 0 0 0.4134 0 Pimelia sp 0 0 0 0 0.27838 0 Scaurus sanctiamandi 0 0 3 3 0.08286 0.2486 Scaurus tristis 0 0 0 0 0.14 0

Sepidium multispinosum 0 0 0 0 0.09286 0 Sepidium uncinatum 0 1 1 2 0.07852 0.157 Tentyria gibbicollis 11 5 10 26 0.0186 0.4836 Tentyria thunbergi 8 4 4 16 0.03226 0.5162 Zophosis sp 1 1 2 4 0.00629 0.0252 Total 139.18

Annexe 3.26 –Poids sec des spécimens de la famille des Tenebrionidae dans les trois stations de Moudjbara durant la deuxième année d’échantillonnage. Poids Poids FAMILLE/Période II Stations/2002 Moud1 Moud2 Moud3 Tot.ind. sec/Ind. sec tot.

TENEBRIONIDAE Adesmia metallica 9 0 0 9 0.06622 0.596 Adesmia microcephala 4 6 4 14 0.12805 1.7927

Akis goryi 0 1 0 1 0.25403 0.254

Alphasida sp 4 0 0 4 0.07 0.28 Asida sp 0 12 5 17 0.00796 0.1353 Blaps barbara 0 0 0 0 0.42125 0 Blaps gigas 11 6 11 28 0.88029 24.648

Blaps nitens 0 1 1 2 0.42125 0.8425 Erodius sp 0 0 2 2 0.02503 0.0501 Erodius zophoides 9 27 2 38 0.02703 1.0271 Gonocephalum perplexum 6 11 3 20 0.00887 0.1774

Microtelus lethierryi 0 0 0 0 0 0

Pachychila sp 6 9 3 18 0.01284 0.2311 Pimelia affi. grandis 0 0 3 3 0.28158 0.8447 Pimelia angulata 0 0 0 0 0.213 0

Pimelia grandis 0 0 0 0 0.2077 0 Pimelia interstitialis 0 0 0 0 0.26158 0

Pimelia mauritanica 207 226 369 802 0.24077 193.1

Pimelia pilifera 0 0 0 0 0.23743 0 Pimelia simplex 11 2 0 13 0.4134 5.3742 Pimelia sp 18 3 0 21 0.27838 5.846 Scaurus sanctiamandi 2 0 0 2 0.08286 0.1657

Scaurus tristis 10 0 3 13 0.14 1.82 Sepidium multispinosum 5 15 0 20 0.09286 1.8572 Sepidium uncinatum 0 0 0 0 0.07852 0 Tentyria gibbicollis 11 38 37 86 0.0186 1.5996 Tentyria thunbergi 67 86 42 195 0.03226 6.2907 Zophosis sp 16 7 12 35 0.00629 0.2202 Total 247.15

Annexe 3.27 –Poids sec des spécimens de la famille des Tenebrionidae dans les trois stations de Oued-Sdar durant la deuxième année d’échantillonnage. Ou- Ou- Ou- Poids Poids FAMILLE/Période II Stations/2002 Tot.ind. Sd1 Sd2 Sd3 sec/Ind. sec tot.

TENEBRIONIDAE Adesmia metallica 3 1 33 37 0.06622 2.4501 Adesmia microcephala 9 7 11 27 0.12805 3.4574

Akis goryi 0 0 0 0 0.25403 0

Alphasida sp 0 0 0 0 0.07 0 Asida sp 0 1 1 2 0.00796 0.0159 Blaps barbara 0 3 3 6 0.42125 2.5275 Blaps gigas 19 29 87 135 0.88029 118.84

Blaps nitens 1 0 1 2 0.42125 0.8425 Erodius sp 23 1 0 24 0.02503 0.6007 Erodius zophoides 5 0 15 20 0.02703 0.5406 Gonocephalum perplexum 41 12 21 74 0.00887 0.6564

Microtelus lethierryi 0 0 0 0 0 0

Pachychila sp 0 0 0 0 0.01284 0

Pimelia affi. grandis 0 0 1 1 0.28158 0.2816 Pimelia angulata 0 0 0 0 0.213 0

Pimelia grandis 0 0 0 0 0.2077 0

Pimelia interstitialis 0 1 2 3 0.26158 0.7847 Pimelia mauritanica 37 27 38 102 0.24077 24.559 Pimelia pilifera 0 0 0 0 0.23743 0 Pimelia simplex 2 2 1 5 0.4134 2.067

0 0 6 6 0.27838 Pimelia sp 1.6703 Scaurus sanctiamandi 2 0 5 7 0.08286 0.58 Scaurus tristis 2 0 1 3 0.14 0.42 Sepidium multispinosum 2 3 15 20 0.09286 1.8572 Sepidium uncinatum 1 0 2 3 0.07852 0.2356 Tentyria gibbicollis 32 18 10 60 0.0186 1.116 Tentyria thunbergi 34 12 15 61 0.03226 1.9679 Zophosis sp 10 4 5 19 0.00629 0.1195 Total 165.59

Annexe 3.28 –Poids sec des spécimens de la famille des Curculionidae dans les trois stations d’El-Mesrane durant la deuxième année d’échantillonnage. El- El- El- Poids Poids FAMILLE/Période II Stations/2002 Tot.ind. Mes1 Mes2 Mes3 sec/Ind. sec tot.

CURCULIONIDAE Baris algirica 0 0 0 0 0.001 0 Brachycerus barbarus 0 3 8 11 0.09 0.99

Brachycerus pradieri 1 0 10 11 0.04361 0.4797

Ceutorhynchus sp 0 3 2 5 0.01 0.05 Cyrtolepus oblitus 0 0 0 0 0.005 0 Cyrtolepus sp 0 0 0 0 0.006 0 Hypera variabilis 0 0 0 0 0.002 0

Otiorrhynchus 0 0 2 2 0.001 0.002 (Arammichnus) cribricollis Pachytychius 0 0 0 0 0.001 0 haematocephalus Rhytidoderes plicatus 0 0 0 0 0.05673 0

Sitona callosus 3 1 0 4 0.003 0.012 Sitona crinitus 4 0 0 4 0.01 0.04 Trachyphloeus spinimanus 0 0 0 0 0.01 0 Total 1.5737

Annexe 3.29 –Poids sec des spécimens de la famille des Curculionidae dans les trois stations de Moudjbara durant la deuxième année d’échantillonnage. Poids Poids FAMILLE/Période II Stations/2002 Moud1 Moud2 Moud3 Tot.ind. sec/Ind. sec tot.

Baris algirica 1 5 0 6 0.001 0.006 Brachycerus barbarus 0 0 0 0 0.09 0 CURCULIONIDAE Brachycerus pradieri 0 0 0 0 0.04361 0 Ceutorhynchus sp 0 0 0 0 0.01 0

Cyrtolepus oblitus 0 0 0 0 0.005 0 Cyrtolepus sp 0 0 0 0 0.006 0 Hypera variabilis 1 0 0 1 0.002 0.002 Otiorrhynchus 1 0 0 1 0.001 0.001 (Arammichnus) cribricollis

Pachytychius 0 0 0 0 0.001 0 haematocephalus Rhytidoderes plicatus 0 0 0 0 0.05673 0 Sitona callosus 1 1 3 5 0.003 0.015 Sitona crinitus 0 0 0 0 0.01 0 Trachyphloeus spinimanus 0 0 0 0 0.01 0 Total 0.024

Annexe 3.30 –Poids sec des spécimens de la famille des Curculionidae dans les trois stations de Oued-Sdar durant la deuxième année d’échantillonnage. Ou- Ou- Ou- Poids Poids sec FAMILLE/Période II Stations/2002 Tot.ind. Sd1 Sd2 Sd3 sec/Ind. tot.

CURCULIONIDAE Baris algirica 0 0 0 0 0.001 0 Brachycerus barbarus 21 5 12 38 0.09 3.42

Brachycerus pradieri 0 2 0 2 0.04361 0.0872

Ceutorhynchus sp 0 0 0 0 0.01 0 Cyrtolepus oblitus 0 0 2 2 0.005 0.01 Cyrtolepus sp 3 1 1 5 0.006 0.03 Hypera variabilis 0 0 0 0 0.002 0

Otiorrhynchus 11 3 8 22 0.001 0.022 (Arammichnus) cribricollis

Pachytychius 0 2 0 2 0.001 0.002

haematocephalus Rhytidoderes plicatus 2 0 7 9 0.05673 0.5106 Sitona callosus 1 0 2 3 0.003 0.009 Sitona crinitus 0 0 0 0 0.01 0 Trachyphloeus spinimanus 0 0 2 2 0.01 0.02 Total 4.1108

Annexe 4. Index des figures et des tableaux. Annexe 4.1. Index figures Titre Page Fig. 1.1–Situation géographique des stations d’étude dans la wilaya de Djelfa, (El-Mes1 :El- 5 Mesrane 1 ; El-Mes2 : El-Mesrane 2 ; El-Mes3 : El-Mesrane 3 ;Moud1 :Moudjbara 1 ; Moud2 :Moudjbara 2 ; Moud 3 :Moudjbara 3 ; Ou-Sd1 :Oued-Sdar 1 ; Ou- Sd2 :Oued-Sdar 2 ; Ou-Sd3 :Oued-Sdar 3).

Fig. 1.2-Vue aérienne montrant les limites de la wilaya de Djelfa, avec la situation des 3 6 régions d’étude (Google Earth, 2006).

Fig. 1.3-Vue aérienne montrant la situation des 3 stations dans la région du cordon dunaire 7 d’El-Mesrane (Google Earth, 2006).

Fig. 1.4-Vue aérienne montrant la situation des 3 stations dans la région de reboisement de 7 Moudjbara (Google Earth, 2006).

Fig. 1.5-Vue aérienne montrant la situation des 3 stations dans la région steppique restée 8 naturelle (Google Earth, 2006).

Fig. 1.6-Vue aérienne montrant la situation des 3 stations de chaque région d’étude (Google 8 Earth, 2006).

Fig.1.7-Variations mensuelles des températures moyennes minimales durant les deux périodes 10 d'échantillonnage.

Fig. 1.8-Variations mensuelles des températures moyennes maximales durant les deux 10 périodes d'échantillonnage.

Fig. 1.9-Variations mensuelles des températures moyennes durant les deux périodes 10 d'échantillonnage.

Fig. 1.10-Variations mensuelles des précipitations durant les deux périodes d'échantillonnage. 11

Fig. 1.11-Variations mensuelles du taux d'humidité durant les deux périodes 12 d'échantillonnage.

Fig. 1.12-Variations mensuelles du nombre de jours de gelée durant les deux périodes 12 d'échantillonnage.

Fig. 1.13-Station El-Mesrane 1, reboisement à Pin d’alep. 21

Fig. 1.14-Station El-Mesrane 2, Parcelle à Tamarix articulata naturalisée. 21

Fig. 1.15-Station El-Mesrane 3, Opuntia ficus indica planté sur cordon dunaire. 22

Fig. 1.16-Station Moudjbara 1, parcelle de pin d’Alep planté. 22

Fig. 1.17-Station Moudjbara 2, parcelle de pin d’Alep planté. 23

Fig. 1.18-Station Moudjbara 3, parcelle de plantes steppiques naturelles mélangées au pin 23 planté.

Annexe 4.1. Index figures (suite) Titre Page Fig. 1.19-Station Oued-Sdar 1, parcelle clôturée de Stipa tenacissima.. 24

Fig. 1.20-Station Oued-Sdar 2, parcelle clôturée d’Artemisia herba alba. 24

Fig. 1.21-Station Oued-Sdar 3, parcelle non clôturée, avec des pieds d’ Opuntia ficus indica 25 plantés .

Fig.2.1-Proprtion du nombre d'espèces des Araneae et celui des Coleoptera, durant la 38 première période d'échantillonnage.

Fig.2.2-Proportion du nombre d'individus des Araneae et celui des Coleoptera, durant la 38 première période d'échantillonnage.

Fig.2.3-Proportion du nombre d'individus des Araneae et celui des Coleoptera , durant la 38 deuxième période d'échantillonnage

Fig.2.4-Proportion du nombre d'espèces des Araneae et celui des Coleoptera , durant la 38 deuxième période d'échantillonnage.

Fig.2.5-Variation de la richesse spécifique des Araneae dans les différentes stations, durant 42 les deux années d'échantillonnage.

Fig.2.6-Variation de la richesse spécifique des Coleoptera dans les stations, durant les deux 43 années d'échantillonnage.

Fig.2.7-Variation du nombre d'individus d'Araneae dans les stations durant les deux années 43 d'échantillonnage.

Fig.2.8-Variation du nombre d'individus des Coleoptera dans les stations, durant les deux 44 années d'échantillonnage.

Fig.2.9-Variation de la richesse spécifique des familles d'Araneae, durant les deux années 45 d'étude.

Fig. 2.10- Variation du nombre d’individus des familles d’Araneae, durant les deux années 45 d’étude. Fig.2.11-Variation de la richesse spécifique des familles des Coleoptera, durant les deux 46 années d'étude.

Fig.2.12-Variation du nombre d'individus des familles de Coleoptera dans les stations, durant 46 les deux années d'étude.

Fig.2.13-Variations de da richesse spécifique des Coleoptera et d’Araneae dans les 9 48 stations, durant les deux périodes.

Fig.2.14-Variations de la diversité spécifique des Coleoptera et d’Araneae dans les 9 49 stations, durant les deux périodes.

Fig.2.15-Variation de l’équitabilité des Coleoptera et Araneae dans les 9 stations, 49 durant les deux périodes. Fig.2.16-Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et d’Araneae par Analyse 53 Factorielle des Correspondances (AFC), dans les 9 stations, selon les axes factoriels 1 et 2 (Récolte de la première période)

Annexe 4.1. Index figures (suite)

Titre Page Fig.2.17-Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse 54 Factorielle des Correspondances (AFC), dans les 9 stations, selon les axes factoriels 1 et 3 (première période)

Fig.2.18-Dendrogramme de similarité de SORENSEN pour toutes les espèces récoltées durant 56 la première période d’échantillonnage.

Fig.2.19-Dendrogramme de similarité de SORENSEN pour toutes stations échantillonnées la 56 première période.

Titre Page

Fig.2.20-Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse 58 Factorielle des Correspondances (AFC), dans les 9 stations, selon les axes factoriels 1 et 2 (deuxième période)

Fig.2.21-Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse 59 Factorielle des Correspondances (AFC), dans les 9 stations, selon les axes factoriels1 et 3 (deuxième année 2002)

Fig.2.22-Dendrogramme de similarité de SORENSEN pour toutes espèces récoltées durant la 60 deuxième période d’échantillonnage.

Fig.2.23-Dendrogramme de similarité de SORENSEN pour toutes les stations échantillonnées 61 la deuxième période.

Fig.2.24-Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse 62 Factorielle des Correspondances (AFC), dans la région d’El-Mesrane (première période)

Fig.2.25-Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse 63 Factorielle des Correspondances (AFC), dans la région de Moudjbara (Récolte de la première période).

Fig.2.26-Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse 64 Factorielle des Correspondances (AFC), dans la région de Oued-Sdar (première période)

Fig.2.27-Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse 65 Factorielle des Correspondances (AFC), dans la région d’El-Mesrane (deuxième période).

Fig.2.28-Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse 66 Factorielle des Correspondances (AFC), dans la région de Moudjbara (deuxième période).

Fig.2.29 -Ordination des stations et des espèces de Coleoptera et Araneae par Analyse 67 Factorielle des Correspondances (AFC), dans la région de Oued-Sdar (Récolte de la deuxième période).

Annexe 4.1. Index figures (suite)

Fig. 2.30-Histogrammes d'abondance et distribution des espèces : Drassodes lutescens ; D. 73 lapidosus ; Trochosa hispanica ; Nomisia castanea ; Zodarion mesrani ;Z. elegans ; Tmarus sp1 ; T.sp2 dans les différentes stations et durant les deux périodes de récolte.

Fig.2.31 -Histogrammes d'abondance et distribution des espèces : Dysdera hamifera ; 74 Selamia reticulata ; Mesiotelus mauritanicus, Zelotes oryx ; Minosia santchii ; Oxyptila blitea dans les différentes stations et durant les deux périodes de récolte.

Fig.2.32 -Histogrammes d'abondance et distribution des espèces de Carabidae : Acinopus 75 sabulosus ; Cymindis setifensis ; Orthomus berytensis ; Anthia sexmaculata ; Amathitis rufescens ; Graphipterus serrator dans les différentes stations et durant les deux périodes de récolte.

Fig.2.33 -Histogrammes d'abondance et distribution des espèces de Curculionidae : 76 Arammichnus cribricollis et Othiorhynchus barbatus, dans les différentes stations et durant les deux périodes de récolte.

Fig.2.34 -Histogrammes d'abondance et distribution des espèces de Tenebrionidae : Adesmia 77 metallica ; Akis goryi ; Pimelia affine grandis ; Pimelia mauritanica ; Pimelia simplex ; Erodius zophoides ; Tentyria thenbergi ; Scaurus stritis, dans les différentes stations et durant les deux périodes de récolte.

Fig.2.35 -Histogrammes d'abondance et distribution des espèces de Tenebrionidae : Blaps 78 nitens ; Blaps gigas ; Micipsa mulsanti ; Adesmia microcephala ; Gonocephalum perplexum dans les différentes stations et durant les deux périodes de récolte.

Fig. 2.36. -Biomasses des différentes familles de Coléoptères et de l’ordre des Araneae à El- 79 Mesrane, durant la première période.

Fig. 2.37 -Biomasse desdifférentes familles de Coléoptères et de l’ordre des Araneae à 80 Moudjbara, durant la première période.

Fig. 2.38. -Biomasse des différentes familles familles de Coléoptères et de l’ordre des 80 Araneae à Oued-Sdar, durant la Fig. 2.39. -Biomasse des différentes familles de Coléoptères et de l’ordre des Araneae à El- 81 Mesrane, durant la deuxième période. Fig. 2.40 -Biomasse des différentes familles de Coléoptères et de l’ordre des Araneae à 82 Moudjbara, durant la deuxième période. Fig. 2.41 -Biomasse des différentes familles de Coléoptères et de l’ordre des Araneae à 82 Oued-Sdar, durant la deuxième période. Fig. 2.42. -Ordination de l’ensemble des stations pour l’ensemble des espèces abondantes, 84 durant les deux années de prélèvements à partir de DECORANA. Fig. 2.43 -Dendrogramme de similarité de SORENSEN dans la classification des stations pour 85 les espèces les plus abondantes récoltées durant les deux années d’échantillonnage.

Annexe 4.1. Index figures (suite)

Titre Page Fig. 2.44 -Ordination de l’ensemble des stations pour les espèces abondantes de la famille 86 des Tenebrionidae, durant les deux années de prélèvements à partir de DECORANA. Fig. 2.45. -Dendrogramme de similarité de SORENSEN dans la classification des stations pour 86 les espèces, de la famille des Tenebrionidae, les plus abondantes récoltées durant les deux années d’échantillonnage. Fig. 2.46. -Ordination de l’ensemble des stations pour les espèces abondantes de la famille 87 des Carabidae, durant les deux années de prélèvements à partir de DECORANA. Fig. 2.47. -Dendrogramme de similarité de SORENSEN dans la classification des stations pour 88 les espèces, de la famille des Carabidae, les plus abondantes récoltées durant les deux années d’échantillonnage. Fig. 2.48. -Ordination de l’ensemble des stations pour les espèces abondantes des familles de 89 Scarabaeidae et Curculionidae, durant les deux années de prélèvements à partir de DECORANA. Fig. 2.49. -Dendrogramme de similarité de SORENSEN dans la classification des stations pour 89 les espèces, des familles de Scarabaeidae et Curculionidae, les plus abondantes récoltées durant les deux années d’échantillonnage. Fig. 2.50. -Ordination de l’ensemble des stations pour les espèces abondantes des familles 90 d’Araneae, durant les deux années de prélèvements à partir de DECORANA. Fig. 2.51. -Dendrogramme de similarité de SORENSEN dans la classification des stations pour 91 les espèces des familles d’Araneae, les plus abondantes récoltées durant les deux années d’échantillonnage. Fig. 2.52. – Nombre d’individus récoltés dans les différentes stations au cours des deux 97 périodes d’échantillonnage, avec l’intervalle de confiance à 95% ( a : Pimelia mauritanica ; b : Tentyria thunbergi ; c : Akis goryi ; d : Blaps gigas ; e : Orthomus berytensis ; f : Tentyria gibbicollis ). Fig. 2.53. – Nombre d’individus récoltés dans les différentes stations au cours des deux 98 périodes d’échantillonnage, avec l’intervalle de confiance à 95% ( a : Pachychila sp. ; b : Gonocephalum perplexum ; c : Adesmia microcephala ; d : Othiorrhynchus (Arammichnus) cribricollis ; e : Blaps nitens ; f : Zophosis sp.). Fig. 2.54. – Nombre d’individus récoltés dans les différentes stations au cours des deux 99 périodes d’échantillonnage, avec l’intervalle de confiance à 95% ( a : Pimelia aff. grandis ; b : Cymindis setifensis ; c : Adesmia metallica ; d : Erodius zophoides ; e : Zodarion kabylianum ; f : Anthia sexmaculata ). Fig. 2.55. – Nombre d’individus récoltés dans les différentes stations au cours des deux 100 périodes d’échantillonnage, avec l’intervalle de confiance à 95% ( a : Trochosa hispanica ; b : Drassodes lutescens ; c : Sepidium multispinosum ). Fig. 2.56. -Ordination de l’ensemble des stations pour les espèces végétales les plus 105 abondantes à partir de l’analyse DECORANA. Fig. 2.57. -Dendrogramme de similarité de SORENSEN dans la classification des stations pour 106 les espèces végétales les plus abondantes récoltées pendant les saisns de peintemps des deux années. Fig. 3.1 -Variations d’abondance de quatre espèces de Carabidae dans les diverses associations 115 végétales des neuf stations d’étude.

Fig. 3.2 -Variations d’abondance de quatre espèces de Tenebrionidae dans les diverses associations 115 végétales des neuf stations d’étude.

Fig. 3.3-Variations d’abondance de quatre espèces de Pimelia dans les diverses associations végétales 115 des neuf stations d’étude.

Annexe 4.2. Index des tableaux

Titre Page Tab. 1.1-Données climatiques mensuelles, d’après l’office national de météorologie de 11 Djelfa, durant la première année d’échantillonnage (de septembre 1999 à août 2000).

Tab. 1.2-Données climatiques mensuelles, d’après l’office national de météorologie de 11 Djelfa, durant la deuxième année d’échantillonnage (de septembre 2001 à août 2002).

Tab. 1.3-Caractéristiques des stations et résultats des analyses du sol dans les 3 régions : 14 El-Mesrane, Moudjbara et Oued-Sdar.

Tab. 1.4-Taux de recouvrement des strates arborescente, arbustive, herbacée haute et 16 herbacée basse, au sol dans les neuf stations des trois régions El-Mesrane, Moudjbara et Oued-Sdar.

Tab. 1.5-Données floristiques regroupées par familles végétales et présentées selon 17 l’échelle de TANSEY (1965), durant le printemps de l’année 2000. ( a : abondant, d : dominant, l.f : localement fréquent, f: fréquent, o : occasionnel ; r : rare).

Tab. 1.5 (suite)-Données floristiques regroupées par familles végétales et présentées selon 18 l’échelle de TANSEY (1965), durant le printemps de l’année 2000. ( a : abondant, d : dominant, l.f : localement fréquent, f: fréquent, o : occasionnel ; r : rare).

Tab. 1.6-Données floristiques regroupées par familles végétales et présentées selon 19 l’échelle de TANSEY (1965), durant le printemps de l’année 2002. ( a : abondant, d : dominant, l.f : localement fréquent, f: fréquent, o : occasionnel ; r : rare).

Tab. 1.6 (suite)-Données floristiques regroupées par familles végétales et présentées selon 20 l’échelle de TANSEY (1965), durant le printemps de l’année 2002. ( a : abondant, d : dominant, l.f : localement fréquent, f: fréquent, o : occasionnel ; r : rare).

Tab.2.1 -Nombre et taux d’espèces et d’individus des familles d’Araignées, 39 durant la première année d’échantillonnage.

Tab.2.2 -Nombre et taux d’espèces et d’individus des familles d’Araignées, 39 durant la deuxième année d’échantillonnage.

Tab.2.3 -Nombre et taux d’espèces et d’individus des familles de Coléoptères, 40 durant la première année d’échantillonnage.

Tab.2.4 -Nombre et taux d’espèces et d’individus des familles de Coléoptères, durant la 40 deuxième année d’échantillonnage.

Tab.2.5 -Nombre d’espèces, nombre d’individus ainsi que le nombre moyen d’espèces et 41 d’individus, dans chaque station, durant la première année, pour les Araignées et les Coléoptères

Tab.2.6 -Nombre d’espèces, nombre d’individus ainsi que le nombre moyen d’espèces et 41 d’individus, dans chaque station, durant la deuxième année, pour les Araignées et les Coléoptères

Annexe 4.2. Index des tableaux (suite)

Titre Page Tab.2.7. -Récapitulatif des mesures de diversités des espèces des Coleoptera et 48 d’Araneae récoltées dans les stations d’étude durant la première période. ( S : Richesse; E : Equitabilité; H : Indice de diversité de Shannon; D : Indice de diversité de Simpson).

Tab.2.8 - Récapitulatif des mesures de diversités des espèces des Coleoptera et 48 d’Araneae récoltées dans les stations d’étude durant la deuxième période. ( S : Richesse; E : Equitabilité; H : Indice de diversité de Shannon; D : Indice de diversité de Simpson).

Tab.2.9. - Récapitulatif des mesures de diversités des espèces d’Araneae récoltées 50 dans les stations d’étude durant la première période. ( S : Richesse; E : Equitabilité; H : Indice de diversité de Shannon; D : Indice de diversité de Simpson).

Tab.2.10. - Récapitulatif des mesures de diversités des espèces d’Araneae récoltées 50 dans les stations d’étude durant la deuxième période. ( S : Richesse; E : Equitabilité; H : Indice de diversité de Shannon; D : Indice de diversité de Simpson).

Tab.2.11 -Récapitulatif des mesures de diversités des espèces de Coléoptères 51 récoltées dans les stations d’étude durant la première période. ( S : Richesse; E : Equitabilité; H : Indice de diversité de Shannon; D : Indice de diversité de Simpson).

Tab.2.12. - Récapitulatif des mesures de diversités des espèces de Coléoptères 51 récoltées dans les stations d’étude durant la deuxième période. ( S : Richesse; E : Equitabilité; H : Indice de diversité de Shannon; D : Indice de diversité de Simpson).

Tab. 2.13 -Biomasse (poids sec en gramme) des exemplaires des différentes espèces 79 des familles de Coléoptères et d’Araignées dans les trois régions, durant la première année de récolte.

Tab. 2.14 -Biomasse (poids sec en gramme) des exemplaires des différentes espèces des 81 familles de Coléoptères et d’Araignées dans les trois régions, durant la deuxième année de récolte.

Tab.2.15 -Biomasse (poids sec en gramme) des exemplaires des différentes espèces des 83 familles de Coléoptères et d’Araignées dans les neuf stations, durant la première année de récolte.

Tab.2.16 -Biomasse (poids sec en gramme) des exemplaires des différentes espèces des 83 familles de Coléoptères et d’Araignées dans les neuf stations, durant la deuxième année de récolte.

Annexe 4.2. Index des tableaux (suite)

Titre Page Tab.2.17 . -Densité d’activité des espèces d’Araignées et de Coléoptères, les plus 92 abondantes, récoltées dans chacune des stations d’étude durant les deux années d’échantillonnage.

Tab.2.17 (suite)- Densité d’activité des espèces d’Araignées et de Coléoptères, les 93 plus abondantes, récoltées dans chacune des stations d’étude durant les deux années d’échantillonnage.

Tab.2.18 -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices 101 observées, pour les espèces abondantes récoltées pendant les deux années, dans les trois régions.

Tab.2.19 -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices 102 observées, pour les espèces abondantes récoltées pendant les deux années.

Tab.2.20 -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices 103 observées, pour les espèces abondantes récoltées dans les différentes stations.

Tab.2.21 -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices 103 observées, pour les espèces abondantes récoltées dans les différents types de sol.

Tab.2.22 -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices 104 observées, pour les espèces abondantes récoltées dans les reboisements de Pin d’Alep.

Tab.2.23 -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices 104 observées, pour les espèces abondantes récoltées dans la station à Tamarix .

Tab.2.24. -Test de Monté Carlo, pour le maximum de valeurs indicatrices 107 observées, pour les espèces abondantes récoltées dans la station à Opuntia ficus indica.

Tab. 2.25. – Taux de recouvrement des espèces végétales de la strate herbacée, les 107 plus abondantes dans toutes les stations durant les deux années retenues pour les analyses numériques (DECORANA et Dendrogramme de similarité de Sorensen).