Diagnostic Territorial du pays de Ventadour

Janvier 2013 Diagnostic territorial du pays de Ventadour 22 janvier 2013

Zones de Protection Spéciale (ZPS)

Le contexte d'élaboration du diagnostic.

Ce diagnostic est un document préparatoire à l'écriture des principaux enjeux de l'Etat que devront défendre les services de ce dernier lors d'avis ou de conseils sur des projets ou des opérations d'aménagement. Il vise à rassembler l'ensemble des données ayant servi à définir les enjeux de développement durable du territoire.

Avertissement :

Les données utilisées sont issues du recensement partiel 2008 de l'INSEE. Les comparaisons effectuées par rapport à 1999 seront donc à utiliser avec précaution et à vérifier avec des données consolidées. Par ailleurs, le contexte général a évolué depuis 2008, les analyses présentées ici doivent donc en tenir compte.

Le périmètre d'étude du diagnostic est basé sur les bassins de vie de l'INSEE, territoires les plus petits sur lesquels les habitants ont accès à la fois aux équipements et à l'emploi. Ils permettent d'appréhender de manière objective le fonctionnement des territoires. Les bassins de vie ont été déterminés sur la base de données 99 et devaient donc être revisités à la marge. Le périmètre du bassin de vie correspond à quelques communes près au périmètre de la communauté de communes du pays de Ventadour. Nous avons donc ajusté le périmètre d'étude à celui de la communauté de communes.

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Zones de Protection Spéciale (ZPS)

Table des matières

I. PRÉAMBULE : PRÉSENTATION DU TERRITOIRE...... 4 1- Un territoire chargé d'histoire...... 4 2- Une situation privilégiée entre Tulle et Ussel sur l'axe Lyon-Clermont/Bordeaux ...... 5 3- Le territoire d'étude...... 6 4- Un découpage administratif sur quatre cantons...... 7 5- Egletons, un pôle urbain au rôle structurant ...... 8 II.DIMENSION SOCIALE ET CULTURELLE...... 9 1- Une démographie à deux vitesses...... 9 2- une disparité des âges entre le nord et le sud du territoire...... 12 3- Des revenus plutôt faibles avec des écarts...... 13 4- L'habitat : beaucoup de locataires pour un parc plutôt ancien. Des risques de logements très dégradés ...... 16 5- Des besoins de planification sur le pôle d'Egletons...... 23 6- Une offre de santé qui devra évoluer...... 32 7- Egletons, cité étudiante...... 35 8- Un bon niveau d'équipements, commerces et services...... 38 9- La dimension sociale: éléments de synthèse...... 43 III.DIMENSION ÉCONOMIQUE...... 44 1- Des actifs majoritairement ouvriers et une forte proportion d'élèves et étudiants...... 44 2- Un territoire touché par la crise mais dont l'activité redémarre doucement depuis 2009. ..46 3- Egletons pôle d'emploi du territoire où l'industrie est encore présente...... 48 4- De nombreux déplacements domicile/travail...... 52 5- Des perspectives de développement...... 56 6- Une agriculture peu dynamique...... 64 7- Un potentiel touristique a conforter...... 69 IV.DIMENSION ENVIRONNEMENTALE...... 74 1- Entre les hauts plateaux corréziens et les gorges de la Dordogne...... 74 2- Un patrimoine protégé de qualité...... 77 3- Des milieux naturels d'intérêt communautaire...... 78 4- Une forêt omniprésente...... 85 5- Des ressources en eau fragiles...... 89 6- L'eau potable : quantité et qualité sous surveillance...... 97 7- Peu de risques naturels...... 102 8- Des risques rupture de barrage au sud du territoire, des pollutions industrielles à Egletons ...... 103

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Zones de Protection Spéciale (ZPS) I. Préambule : Présentation du Territoire

1- Un territoire chargé d'histoire. Le territoire est occupé dès l'époque gallo-romaine, la découverte de vestiges archéologiques à Champagnac la Noailles le confirme. Egletons est une très ancienne cité d'origine celte dont le nom semble venir du mot "gloton" désignant le chardon, plante qui devait alors proliférer sur les terres humides des abords de la cité. Elle était aussi une importante cité gallo romaine. Au XIème siècle, Rosiers d'Egletons, situé sur la voie romaine qui relie l'Auvergne à l'Aquitaine, est un centre administratif et judiciaire, siège d'une viguerie médiévale. Egletons devient en 1059 la capitale de la puissante famille de Ventadour. Au XIIème siècle, Elbes de Comborn fait construire la forteresse de Moustier Ventadour. Pendant plus d'un siècle le château fut un important lieu de création artistique occitane. Le vicomte Elbe II était considéré comme un maître troubadour et c'est à son école que se forma Bernart de Ventadour, célèbre troubadour. Tous deux sont à l'origine de la « Fina Amor », la poèsie en langue d'Oc des troubadours qui va être diffusée à travers toute l'Europe. C'est Les armoiries des Ventadour à cette époque qu'Egletons connaît son âge d'or, prend de l'importance et connaît la prospérité. Au XIIIème et XIVème siècles, Egletons devient une ville franche et s'administre par elle même. De son coté Rosiers d'Egletons tient les devant de la scène limousine grâce à deux de ses enfants devenus papes : Clément VI (1342) et Grégoire XII son neveu (1377). Ce dernier est resté dans l'histoire pour avoir ramené la papauté à Rome. La forteresse de Moustier Ventadour a été prise et partiellement Gisant du pape Clément VI détruite par les anglais pendant la guerre de 100 ans. Du XVIIème au XIXème siècle, la ville se fait connaître grâce à ses grandes familles qui fournissent de nombreux notables (militaires, médecins, notaires, députés…) ainsi que le poète, libraire, éditeur Octave Lacroix, conseiller de Sainte-Beuve, Vigny et Hugo. Egletons connaît un nouvel essor à partir de 1929 avec Charles Spinasse, ministre de l'économie nationale du gouvernement de Léon Blum, qui imagine un grand projet d’urbanisme pour cette ville aux dimensions modestes. Le label «patrimoine du 20ème siècle» attribué par le Ministère de la Culture en 2009 atteste de l’intérêt architectural et urbanistique de la ville. L’église Saint-Antoine-l’Ermite, bâtie durant la deuxième moitié du 12ème siècle puis reconstruite à la fin du 19ème siècle, présente un ensemble de vitraux contemporains d’intérêt national réalisés en 1957 sur les 13 baies de cet édifice. Egletons, capitale nationale de l’enseignement dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, accueille aujourd'hui trois à quatre mille étudiants et stagiaires chaque année. Source: DRAC limousin

Le stade municipal

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Zones de Protection Spéciale (ZPS) 2- Une situation privilégiée entre Tulle et Ussel sur l'axe Lyon- Clermont/Bordeaux

Les communes du périmètre d'étude sont situées au centre-Est du département entre les deux aires urbaines de Tulle et d'Ussel. Le territoire d'étude se trouve à ½ heure de Tulle et Ussel, 50mn de Brive et 1h15 de Limoges. Il bénéficie d'une bonne desserte routière: la RD 1089 et l'autoroute A89 qui relient Lyon-Clermont-Ferrand à Bordeaux avec, pour l'A89, un échangeur n°22 au niveau d'Egletons. La ligne de chemin de fer Brive/Tulle/Ussel/Clermont dessert Rosiers-d'Egletons, Montaignac-St-Hippolyte mais les temps de trajets sont parfois longs: 3 heures pour faire Clermont /Egletons! Un pôle d'échange intermodal a été crée en centre ville d'Egletons en 2005. Les aéroports les plus proches sont: Clermont Ferrand, 1h 20, 111 km Aurillac, 1h41, 100km Brive ,51mn, 65 km Il y a aussi 1aérodrome à Egletons et à Ussel

Il n'y a pas de ligne régulière de transports en commun sur le périmètre sauf pour Marcillac-la-Croisille qui est desservie par la ligne Tulle/Marcillac. Pour certaines communes il existe des possibilités de transport à la demande.

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3- Le territoireZones de Protection d'étude Spéciale (ZPS)

Le territoire d'étude est composé de 17 communes et comptait en 2008, 9 837 habitants soit 4,4% de la population totale du département (population municipale). Egletons, compte à elle seule 4396 habitants, soit presque la moitié des habitants du territoire étudié.

➢ Le relief

Le territoire s'étend au sud de la montagne limousine en contrebas du plateau de Millevaches. Les altitudes passent de 800 à 250 mètres en bordure de la Dordogne. Au sud et à l'ouest d'Egletons, à partir de Saint-Hilaire-Foissac et Marcillac-la-Croisille, les vues se tournent vers l'ouest. On retrouve alors des espaces plats entrecoupés de vallées encaissées. Le territoire est bordé à l'est par la Luzège et au sud par la Dordogne. Les plateaux font alors place à des gorges particulièrement profondes avec des pentes sombres et boisées. La géologie fait apparaître au nord un socle granitique du carbonifère et le sud se caractérise par des roches métamorphiques telles que micaschistes et gneiss. Le climat continental nuancé est plutôt humide par rapport au reste du département avec 1300mm de pluies par an. On observe de fréquents phénomènes de grêles au nord d'Egletons. Par ailleurs, on dénombre 72 jours de gelées par an soit le même niveau que sur le pays de Tulle. Source: données météo France 1972 à 2005 – carte n°14 DGEAF

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Zones de Protection Spéciale (ZPS)

4- Un découpage administratif sur quatre cantons

LE PÉRIMÈTRE DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES LES CANTONS DU TERRITOIRE

Toutes les communes du territoire font partie de Le territoire est concerné par 4 cantons: le la communauté de communes de Ventadour. canton d'Egletons, le canton de La Roche Le projet de réforme intercommunale en cours Canillac, le canton de Lapleau et le canton de conserve le périmètre actuel de la communauté Meymac. de communes. A noter que le Pays d'Egletons, situé entre les pays de Tulle et de Haute-Corrèze a le même périmètre que l'EPCI. Ce périmètre correspond à peu près au bassin de vie de l'INSEE sauf la commune de Marcillac- la-Croisille qui semble se tourner plus vers le bassin de vie de Tulle.

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5- Egletons,Zones de un Protection pôle Spéciale urbain (ZPS) au rôle structurant

Egletons est classée selon l'INSEE en tant qu'unité urbaine et petit pôle urbain : c'est une commune urbaine qui offre entre 1500 et 5000 emplois. Avec les communes limitrophes de St-Yrieix-le-Déjalat, Soudeilles, Darnets, Moustier-Ventadour, Rosiers-d'Egletons et Chapelle-Spinasse, elle forme une petite aire urbaine : 40% de la population qui habite dans cette aire et qui a un emploi travaille à Egletons ou dans les communes appartenant à sa couronne. Cette classification confirme bien le rôle structurant d'Egletons. D'autres communes du territoire sont multipolarisées avec au moins 40 % des actifs résidents qui travaillent dans au moins deux aires urbaines (Tulle, Egletons, Ussel,...). Il s'agit de Peret bel Air, Montaignac St Hippolyte, Le Jardin, St Hilaire Foissac, St Merd Lapleau et Marcillac la Croisille. Par contre, Champagnac la Noailles, Lafage/Sombre et Laval-sur-Luzège et Lapleau sont dites « isolées » car hors de l'influence des pôles. Ces nouvelles définitions INSEE confortent Egletons dans son rôle de relai local pour l'emploi. Il est à noter qu'Eyrein, Sarran et Grandsaigne appartiennent au bassin de vie d'Egletons tel que défini par l'INSEE mais sont hors du périmètre d'étude. En résumé sur la présentation du territoire: Un territoire situé sur l'axe Clermont / Bordeaux entre Tulle et Ussel Une bonne desserte routière, des horaires de chemin de fer peu adaptés Une polarité autour d' Egletons , des communes hors de son influence au sud. Peu de transports en commun

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Zones de Protection Spéciale (ZPS) II. Dimension sociale et culturelle

1- Une démographie à deux vitesses.

➢ Nombre d'habitants du territoire d'étude (population municipale). Population 1982 Population 1990 Population 1999 Population 2008 Variation en % 1999/2008 Egletons 4590 4487 4093 4396 +7,4 Rosiers- 1011 1056 1012 1089 +7,6 d'Egletons Marcillac-la- 777 787 779 834 +7 Croisille Montaignac-St- 579 587 567 547 -3,5 Hippolyte Moustier- 302 383 402 471 +17,2 ventadour St-Yrieix-le- 448 423 392 405 3,3 Déjalat Lapleau 516 514 525 393 -25 Darnets 321 304 341 344 +0,9 Soudeilles 299 289 272 288 +5,9 Champagnac-la- 258 221 189 222 +17,5 Noailles St-Hilaire- 224 201 232 212 -0,5 Foissac St-Merd-de- 194 156 140 128 -8,6 Lapleau Chapelle- 119 137 133 119 -10,5 Spinasse Lafage-sur- 162 159 116 119 +2,6 Sombre Péret-Bel-Air 84 76 87 103 +15,5 Laval-sur- 126 96 89 90 +1 Luzège Le Jardin 65 71 75 77 +2,7 Territoire 10075 9947 9444 9837 +4,2 Corrèze 241 448 237 908 232 484 243 553 +4,8 Limousin 737 153 722 850 710 792 743 265 +4,6 Sources : Insee -RP 82 à 90 dénombrements – RP 1999, RP 2007 , RP 2008 exploitations principales Egletons rassemble à elle seule presque la moitié de la population du territoire. Viennent ensuite en importance Rosiers-d'Egletons et Marcillac-la-Croisille. Le reste des communes est très peu peuplé. Globalement le territoire a gagné 4,2% de population entre 1999 et 2008, ceci est conforme à ce que l'on observe sur le département: +4,8% de population sur la même période. La densité de population est faible puisqu'elle est de 24,3 hab/km² contre 41,5 hab/km² sur le département. Egletons est la commune la plus dense du territoire: 261 hab/km² en 2008.

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Zones de Protection Spéciale (ZPS) GAINS ET PERTES DE POPULATION ENTRE 1999 ET 2006.

Les gains de population profitent surtout à la commune d'Egletons et aux communes situées en couronne: Saint-Yrieix-le-Dejalat, Péret-Bel-Air, Soudeilles, Darnets, Moustier- Ventadour et Rosiers-d'Egletons. Marcillac- la-Croisille, Champagnac-la-Noailles, Lafage-sur-Sombre et Le Jardin profitent de cette même dynamique. On observe un clivage avec les communes du sud-est du territoire qui enregistrent une perte de population. Cette perte étant particulièrement marquée sur la commune de Lapleau (-25% entre 1999 et 2008).

EVOLUTION DE LA POPULATION DUE AU SOLDE MIGRATOIRE- EVOLUTION DE LA POPULATION DUE AU SOLDE NATUREL- 1999/2008. 1999/2008.

Globalement le territoire a un solde naturel Le territoire gagne des habitants grâce à un négatif. Entre 1999 et 2007, seules les solde migratoire positif. Les communes qui communes de St-Yrieix-le-Déjalat, Peret-Bel- attirent le plus en nombre d'habitants sont : Air et Darnets enregistrent un solde naturel Egletons, Marcillac la Croisille, Rosiers positif. d'Egletons et Moustier Ventadour. Moustier- Ventadour, Champagnac-la-Noailles, Il y a très peu de dynamisme Marcillac-la-Croisille, Lafage-sur-Sombre et démographique: le taux de mortalité du Laval-sur-Luzege profitent d'une bonne territoire est supérieur au taux de natalité. proportion de nouveaux arrivants. La L'écart entre le nord et le sud du territoire est commune de Lapleau a perdu 132 habitants très marqué. entre 1999 et 2008.

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➢ les lieux deZones résidence de Protection 5Spéciale ans (ZPS)auparavant

En 2008, 55% des personnes ayant de 15 à 24 ans résidaient dans une autre commune 5 ans auparavant. Cette part n'est que de 38% sur le département. De nombreux jeunes viennent faire leurs études sur le territoire: plus de 50% des 15-24 ans habitaient une autre commune 5 ans auparavant. A noter qu'un tiers des 25-54 ans viennent aussi d'une autre commune.

➢ Les catégories socioprofessionnelles

Les retraités représentent le tiers de la population du territoire ce qui est conforme aux proportions départementales. La catégorie « sans activité professionnelle » représente 19% contre 13% sur le département. Ceci est vraisemblablement du à la présence des nombreux étudiants du secteur d'Egletons. La part des ouvriers est plus importante que sur le département et il y a moins de cadres, d'employés et de professions intermédiaires. En résumé sur la démographie et la structure de la population: Les communes situées au nord du territoire gagnent en population Les communes du sud-est du territoire perdent de la population Plus de « sans activité professionnelle » et d'ouvriers qu'au niveau départemental 1/3 de la population du territoire représentée par des retraités. Une part importante de jeunes viennent faire leurs études sur le territoire. Les enjeux: Faire face au déclin démographique notamment à Lapleau et Chapelle-Spinasse. Gérer l'accueil des populations nouvelles en particulier des jeunes qui s'installent à Egletons et dans les communes limitrophes. Répondre aux besoins des retraités

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2- une disparitéZones de Protection des Spéciale âges (ZPS) entre le nord et le sud du territoire.

➢ L'indice de jeunesse

L'indice de jeunesse est la part des moins de 20 ans divisée par la part des 60 ans et plus. En 2008, le territoire est l'un des rares du département dont certaines communes dépassent la moyenne départementale pour l'indice de jeunesse qui est de 0,67 : Il y a 67 habitants de moins de 20 ans pour 100 habitants de + de 60 ans. Les communes où l'indice de jeunesse est le plus élevé (en bleu sur la carte) sont Egletons et Moustier-Ventadour (compris entre 1 et 1,3) Les communes du sud du territoire sont les plus âgées: St-Merd-de- Lapleau, Lafage-sur-Sombre et Laval-sur-Luzège ( inférieur à 0,3). viennent ensuite Marcillac-la- Croisille, Champagnac-la-Noailles et Lapleau (compris entre 0,3 et 0,6). Les autres communes du territoire ont un indice de jeunesse proche de la moyenne départementale.

➢ Répartition par tranche d'âge et par sexe

RÉPARTITION PAR GRANDES TRANCHES D'ÂGE SUR LE TERRITOIRE La tranche d'âge 15-29 ans est importante sur le territoire. Ceci confirme la présence de nombreux étudiants sur la commune d'Egletons, on y observe une forte hausse de cette tranche d'âge entre 1999 et 2008: elle passe de 24% à 33%. Ceci peut s'expliquer en partie par le fait que les règles de comptabilisation des étudiants entre les deux recensements ont changé: les étudiants majeurs vivant en internat dans un établissement d'enseignement situé dans la commune mais ayant leur résidence familiale dans une autre commune sont désormais comptés dans la population municipale de la commune de l'établissement. Les tranches d'âge « 60-74 ans » et « 75 ans et + » sont plus élevées que sur le département. La tranche d'âge 75 ans et + passe de 11 à 14% entre 1999 et 2008. Lla proportion des personnes de + de 75 ans est plus importante au sud du territoire. Par contre, leur nombre est plus important à Egletons, Rosiers-d'Egletons et Marcillac-la-Croisille. En nombre et en proportion, les moins de 20 ans se trouvent en majorité à Egletons et Rosiers-d'Egletons.

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➢ La taille desZones ménages de Protection Spécialeen 2008 (ZPS) Un ménage, au sens du recensement, désigne l'ensemble des personnes qui partagent la même résidence principale, sans que ces personnes soient nécessairement unies par des liens de parenté.

La taille des ménages diminue régulièrement en France. La taille moyenne d'un ménage était de 3,1 personnes en 1962, puis de 2,3 personnes en 2008. Le même phénomène se retrouve en Corrèze comme en Limousin : En 2008, la taille moyenne est de 2,1 personnes par ménage. Sur le territoire, la taille des ménages passe de 2,9 à 2,1 entre 1968 et 2008. Le départ des jeunes, les séparations des couples et l'allongement de la durée de vie sont les causes essentielles du desserrement des ménages. La taille de ménages sur les communes de Laval-sur-Luzège (1,7), St Merd Lapleau (1,8) et Lafage sur Sombre (1,85) sont inférieures à la moyenne du territoire. Toutefois, la répartition des ménages par taille sur le territoire est sensiblement la même que sur le département.

➢ Personnes de 15 ans ou plus vivant seules selon l'âge (population des ménages) en 2008 Sur le territoire.... sur le département.

Par rapport au département, il y a sur le territoire une part plus importante des tranches d'âge 15-19 ans et 20-24 ans qui vit seule. Ce pourcentage augmente entre 1999 et 2008. On remarque que pour les plus âgés, 45% des ménages de 80 ans et + sont des personnes seules. Cette proportion augmente entre 1999 et 2008. Dans les communes où la proportion de personnes âgées est importante, cette situation peut être difficile (isolement).

3- Des revenus plutôt faibles avec des écarts.

➢ Impôts sur le revenu des foyers fiscaux en 2008 Territoire Corrèze Limousin France Part des foyers 47,7% 49,8% 49,1% 54,2% fiscaux imposables Part des foyers 52,3% 50,2% 50,9% 45,8% fiscaux non imposables Revenu net 29542 30927 31051 35008 déclaré moyen en € Source : DGI impôt sur le revenu des personnes physiques La part des foyers fiscaux non imposables est supérieure de 2 points par rapport au département. Le revenu net déclaré moyen est inférieur à celui du département.

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➢ Les revenus médiansZones de Protection par unité Spéciale de (ZPS)consommation

LES REVENUS MÉDIAN DU TERRITOIRE PAR UC EN 2008 Revenu fiscal par unité de consommation (UC) : Revenu du ménage rapporté au nombre d'unités de consommation qui le compose. Par convention, le nombre d'unités de consommation d'un « ménage fiscal » est évalué de la manière suivante : • le premier adulte du ménage compte pour une unité de consommation, • les autres personnes de 14 ans ou plus comptent chacune pour 0,5, • les enfants de moins de 14 ans comptent chacun pour 0,3. En Corrèze sa valeur est de 17 285€. Les revenus les plus élevés (entre 18000 et 21000€) se retrouvent sur les communes de Rosiers d'Egletons et Darnets. Les revenus les plus bas sont enregistrés sur les communes du sud est du territoire: St-Hilaire-Foissac, Lapleau, Laval-sur-Luzège, St-Merd-Lapleau, Lafage-sur-Sombre. Les autres des communes du territoire se retrouvent dans la moyenne corrézienne de 17285€ ou en dessous. On peut remarquer que le revenu fiscal moyen par unité de consommation sur la commune d'Egletons n'est que de 15 592€; ceci est surement du à la présence de nombreux étudiants.

➢ Le revenu minimum d'insertion

Les minima sociaux sont les niveaux minimum TAUX DE RMISTES AU 01/01/2008 de revenu que l'Etat juge nécessaire d'apporter à ses citoyens. Le revenu minimum d'insertion (RMI) et l'allocation adulte handicapé (AAH) sont les minima sociaux les plus importants en nombre d'allocataires. Les taux de Rmistes des cantons du territoire sont parmi les plus élevés du département. Attention : depuis le 1er juillet 2009, le revenu de solidarité active (RSA) a remplacé le RMI (chiffres non encore disponibles).

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➢ Rapport interdécileZones de Protection Spéciale (ZPS)

RAPPORT INTERDÉCILE PAR UC ET PAR CANTON EN 2008. Il s'agit de calculer le rapport entre les revenus les plus élevés et les revenus les plus faibles en enlevant d'un côté les 10% de personnes aux revenus les plus faibles et de l'autre, les 10% de personnes aux revenus les plus élevés :

Sur le territoire, cet indicateur montre que le rapport entre hauts et bas revenus est de 4,67 ce qui est sensiblement égal à la moyenne départementale de 4,6. Cependant l'EPCI fait partie des EPCI corréziens où cet écart est le plus important. Ceci est cohérent avec ce qui a été vu plus haut : des revenus médian par UC plutôt élevés et un taux de Rmistes parmi les plus élevé du département.

En résumé sur l'âge et les revenus de la population : Un territoire qui attire des jeunes d'autres communes mais dont le 1/3 de la population est retraitée. Une bipolarité du territoire : les plus jeunes au nord du territoire et les plus âgés au sud. Une part d'ouvriers plus importante que sur le département des revenus plutôt faibles, avec des écarts entre hauts et bas revenus, mais qui restent dans la moyenne départementale. Un nombre important de personnes âgées dont la moitié sont seules et dont la proportion augmente

Les enjeux : les besoins des jeunes sont-ils satisfaits notamment ceux des étudiants ? Le territoire est-il prêt à faire face au vieillissement de sa population (maintien à domicile, portage de repas, services de soins, hébergements pour personnes âgées,...) ?

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Zones de Protection Spéciale (ZPS) 4- L'habitat : beaucoup de locataires pour un parc plutôt ancien. Des risques de logements très dégradés

➢ La répartition des logements

Evolution du nombre de logements par catégories

Territoire d'étude Corrèze Limousin 1990 1999 2008 2008 Nbre % Nbre % Nbre % % Résidences 3916 68 4081 66,1 4358 65,6 75,6 78,3 principales Résidences 1412 24,5 1638 26,5 1747 26,3 15,0 12,7 secondaires ou occasionnel Logements 431 7,5 453 7,3 540 8,1 9,4 9,0 vacants Total 5759 6172 6645 logements Sources : Insee, RP 1999 et RP 2008 exploitation principale Le nombre total de logements augmente régulièrement depuis 1990 : en moyenne +7% entre chaque recensement soit 886 logements de plus entre 1990 et 2008. On remarque que le taux de résidences principales est inférieur de 10 points par rapport au taux départemental. Cependant les résidences secondaires sont largement représentées avec 26% du parc total en 2008, ce qui est supérieur de 11 points au taux départemental.

Evolution comparée du parc de logements et de la population du territoire en 2008. Après une diminution régulière depuis 1975, la population augmente de nouveau à partir de 1999. Le parc de logements augmente de façon continue depuis 1968. il s'agit d'un phénomène de déserrement des ménages: le nombre de ménages augmente (+7% entre 99 et 2008) et la taille des ménages diminue, il passe de 3 à 2 personnes sur la même période. Il faut donc plus de logements pour loger un même nombre de personnes. Entre 1999 et 2008, l'augmentation du nombre de logements est la plus élevée sur La Chapelle- Spinasse (+17%) soit 11 logements, Rosiers-d'Egletons (+13%) soit 71 logements et Moustier-Ventadour (+12%) soit 32 logements. A Egletons l'augmentation est de 9% ce qui reste dans la moyenne du territoire qui est de +8% mais ceci représente 195 logements. Les logements sont pour l'essentiel des maisons individuelles (77% à comparer aux 76,5% au niveau départemental). Pourcentage d'évolution entre chaque recensement 1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 2008-1999 Population 3,45 -1,44 -1,27 -5,06 4,16 Logements 12,29 9,55 6,37 7,17 7,68 Sources : Insee, RP 1999 et RP 2008 exploitation principale Direction Départementale des Territoires Corrèze 16 / 109 Diagnostic territorial du pays de Ventadour 22 janvier 2013

Zones de Protection Spéciale (ZPS) TAUX D'ÉVOLUTION DU NOMBRE DE LOGEMENTS ENTRE 1999 ET 2008 La carte ci-contre montre qu'entre 1999 et 2008, les communes où le nombre de logements augmente le plus sont celles qui sont situées à proximité de la RD 1089 : Rosiers d'Egletons, Egletons, Darnets et Moustier Ventadour et Lapleau au sud du territoire.

La vacance La vacance sur le territoire se situe en deçà de la vacance départementale. Elle augmente régulièrement entre 1990 et 2008 ce qui représente 109 logements vacants de plus sur cette période. Pour la majorité des communes, le taux de vacance est faible. Saint-Yrieix-le-Dejalat affiche même un taux de vacance de 2,4% en 2008. Les communes où le taux de vacance est supérieur à la moyenne corrézienne sont Le Jardin 14,7% soit 10 logements, Darnets 14,8% soit 34 logements , Egletons 10,3% soit 244 logements, Moustier-Ventadour 9,8% soit 28 logements et Péret-Bel-Air 9,6% soit 7 logements. A noter que ces taux augmentent régulièrement depuis 1999. Source : INSEE, 2008 Sur Egletons, la stratégie de l'office public HLM correspond bien à cet enjeu : des projets d'acquisition/amélioration sont prévus ainsi qu'une opération de reconquête des dents creuses du centre ville.

LE TAUX DE RÉSIDENCES SECONDAIRES EN 2008 Les résidences secondaires Globalement, il est observé un taux important de résidences secondaires sur tout le territoire. Les communes où le taux de résidences secondaires est très élevé sont situées au sud du territoire. Il s'agit de St-Merd-Lapleau (58%), Lafage-sur-Sombre (50%) et Marcillac-la-Croisille (48%). Ces communes sont celles où l'activité touristique est la plus importante en particulier à Marcillac-la-Croisille.

Hors saison sur ces communes, il est probable que la moitié des logements restent vides, sans compter les résidences secondaires inoccupées qui s'ajoutent au nombre de logements vacants.

La question du financement de la résorption de la vacance reste entière

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➢ L'Age du parcZones deen Protection 2008 Spéciale (ZPS)

Les résidences principales en 2008 selon la période d'achèvement

Territoire Corrèze Limousin Résidences principales 4188 106621 331755 construites avant 2006 Avant 1949 (en%) 36,6 35,1 37,1 De 1949 à 1974 (en %) 29,7 27,2 27,1 De 1975 à 1989 (en %) 23,8 23,8 22,8 De 1990 à 2005 (en %) 10,0 13,9 13,1 Source : Insee, RP 2008 exploitations principales. Plus du tiers des logements a été construit avant 1949, proportion un peu supérieure à celle du département. Les logements plus récents, quant à eux, sont moins nombreux que sur le département: 10% contre 14% en 2008. Les communes où le parc ancien est le plus important sont: Le Jardin (79%), Lafage-sur-Sombre (75%), Laval-sur-Luzege (71%), St-Hilaire-Foissac et St-Merd-Lapleau (64%).

Au niveau national: Les logements construits avant 1975 consomment 2,5 fois plus d'énergie que ceux construits après 2000. Ceux construits entre 1954 et 1975 présentent des caractéristiques énergétiques peu performantes. Les maisons anciennes représentent 35% du parc de logement et 47% de la consommation de chauffage.

Les habitants connaissent-ils le programme « habiter mieux »?. Le PIG signé le 30/07/2012 cible une trentaine de ménages éligibles.

➢ Les résidences principales selon le statut d'occupation,

Les résidences principales selon le statut d'occupation entre 1999 et 2008.

Territoire Corrèze Limousin 1999 2008 2008 2008 Propriétaires 2430 2748 63,1% 66,9% 64,6% Locataires 1303 1479 33,9% 30,2% 32,9% dont locataire HLM 438 453 10,4% 6,7% 10,2% loué vide Logé gratuitement 348 131 3,0% 2,9% 2,8% Ensemble 4081 4358 Source : Insee, RP1999 et RP 2008 exploitation principale. Les propriétaires occupants sont majoritaires mais dans une proportion moindre par rapport au département: 63% contre 67%. Le parc locatif représente 34% du parc du territoire d'étude. Les locataires HLM sont nombreux pour un territoire rural: 10,4% contre 6,7% au niveau départemental.

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➢ La structureZones du de parcProtection de Spéciale logements (ZPS) Sur le territoire,... Répartion des résidences principales Ménages selon la structure selon le nombre de pièces en 2008. familiale en 2008. Ménages d'une personne

4% 1 pièce Ménages sans 8% 2 pièces famille 7% 19% 41% 3 pièces Couples sans 22% enfants 4 pièces 38% Couples avec 5 pièces et + enfants 29% familles 3% 31% monoparentales

Source : Insee, RP1999 et RP 2008 exploitation principale. 69% des ménages sont composés d'une personne seule ou sont des couples sans enfants. 12% des logements possèdent 1 ou 2 pièces. Il ne semble pas y avoir adéquation entre la taille des ménages et des logements : les logements sont majoritairement grands (70% de 4 pièces et plus) alors que les ménages sont plutôt petits (70% de personnes seules ou de couples sans enfants). Sur Egletons

Répartition des résidences principales Ménages selon la structure familiale selon le nombre de pièces - Egletons en 2008 Egletons en 2008 Ménages d'une 7% personne 1 pièce 8% Ménages sans 12% 29% 2 pièces famille 17% 3 pièces Couples sans

4 pièces 44% enfants 5 pièces et + Couples avec

23% enfants familles monoparentales 28% 27%

4%

Sur Egletons, on observe la même tendance que sur le territoire : plus de la moitié des logements sont grands (57% de 4 et 5 pièces ou plus) alors qu'une large majorité de ménages sont plutôt petits (44% de personnes seules et 27% de couples sans enfants). Pour remédier à ce problème, l'office public HLM commence à produire en rénovation plus de petits logements situés en centre bourg.

➢ Le parc locatif social L'office public de l'Habitat du Pays d'Egletons œuvre sur la communauté de communes de Ventadour. Il construit, gère et entretient un patrimoine de logements individuels et collectifs. Le nombre de logements sociaux ne varie pas depuis 2004. En 2008 11,6% des résidences principales sont des logements HLM (soit 507 logements sociaux dont 433 sont situés à Egletons). Source DREAL, sigreel

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Les autres communesZones accueillent de Protection Spéciale des logements(ZPS) sociaux dont Lapleau (16) Marcillac-la-Croisille (15), Rosiers d'Egletons (15), Montaignac-St-Hippolyte (11), St-Yrieix, Soudeilles, Darnets, Moustier- Ventadour (4).

2/3 des logements HLM sont des logements collectifs et ils sont tous situés à Egletons. Les logements sociaux de type individuels se trouvent en majorité sur la commune d'Egletons (93) puis dans les communes situées en couronne autour d'Egletons: Rosiers d'Egletons (15), Montaignac-St-Hippolyte (9), Moustier- Ventadour, St-Yrieix, Soudeilles, Darnets (4 chacune). Enfin sur les communes du sud du territoire Marcillac-la-Croisille (15) et Lapleau (16). 8,5% des logements sociaux d'Egletons datent d'avant 1949 mais sont régulièrement entretenus. Le parc HLM représente une part importante du parc du territoire, il répond aux besoins, est en bon état et ne connait pas de vacance (2,5% de vacance de plus de 3 mois). Source: DREAL/SIGREEL

La demande 80% des demandes de logements sociaux sont satisfaites en moins de 6 mois. Ce délai est raisonnable sur le territoire et prouve le peu de tension sur le marché du logement locatif social . Source : ADIL 19, observatoire départemental du logement en Corrèze

➢ L'habitat indigne (Source SPL/UH)

Il existe sur le territoire un risque de trouver des logements très dégradés, voire insalubres et indignes même si ce phénomène semble baisser depuis 2003. Selon les données du Parc Privé Potentiellement Indigne (PPPI), l’habitat potentiellement indigne représente en 2007 8,5% des résidences principales du parc privé. ( 8,2% pour le département). Par ailleurs, 11% du parc de logements potentiellement indignes est classé en catégorie 6 et 48,9% en 7 et 8 ( ces taux sont respectivement de 11% et 54% pour la Corrèze). la direction générale des impôts (DGI) a classé l'ensemble des logements métropolitains selon 8 catégories cadastrales définies en fonction de l’impression d’ensemble dégagée, du grand luxe (catégorie 1) à la grande vétusté (catégorie 8). Le parc privé potentiellement indigne est essentiellement composé de propriétaires occupants, ceux-ci représentent 60% des situations d’indignité (58% pour la Corrèze) tandis que les locataires ne représentent que 23% (29% pour la Corrèze).

Sur le territoire, les ménages âgés sont les plus concernés : ✗ 68% des propriétaires d'un logement du PPPI sont des ménages de plus de 60 ans (72% pour la Corrèze). ✗ 30% des locataires d'un logement du PPPI locatif privé sont des ménages de plus de 60 ans. Au niveau départemental les ménages âgés de plus de 60 ans sont prédominants dans le parc privé potentiellement indigne, ils représentent près de 59% de ce parc.

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➢ La précaritéZones énergétique de Protection Spéciale (ZPS)

Un ménage est habituellement considéré comme étant en situation de précarité énergétique si le budget énergie de son logement excède 10 % de ses revenus. Sur le territoire, le risque de précarité énergétique existe : selon les données FILOCOM 2007, 32% des ménages fiscaux (propriétaires occupants) sont éligibles aux aides de l’Anah qui s'adressent aux propriétaires occupants ayant des ressources modestes ou très modestes. 377 ménages de propriétaires occupants vivent sous le seuil de pauvreté. Ce nombre est en baisse depuis 2003 (-59 ménages).

➢ Le logement des étudiants

Le marché du logement locatif est influencé par la demande des étudiants. Ceux-ci disposent de plusieurs réponses à leurs besoins. ➢ Une cité universitaire gérée par le CROUS de Limoges qui dispose de 232 chambres. Les étudiants qui ne remplissent pas les conditions pour bénéficier des logements du CROUS se replient sur plusieurs autres solutions: ➢ L'office public de l'Habitat d'Egletons ➢ Le Foyer Jeunes Travailleurs des Chadaux (FJT) d'Egletons, géré par le CCAS d'Egletons est agrée résidence sociale, il dispose de 41 places. 31 sont consacrées aux jeunes et 15 à d'autres publics en difficultés. ➢ Il existe une offre assez importante de logements meublés chez les particuliers située à Egletons mais aussi sur les communes environnantes de Darnets, Peret-Bel-Air, Rosiers d'Egletons, Le Jardin et Soudeilles. Source : site internet de la mairie d'Egletons Dans le cadre du programme des investissements d'avenir (PIA) géré par le groupe Caisse des Dépôts pour l'Etat, le projet « Pôle d’innovation aux métiers des travaux publics EGLEFOR » porté par l'EATP et l'EFIATP a été retenu et a obtenu des financements. L'un des objectifs de ce projet est d'offrir une capacité d’hébergement de 590 lits supplémentaires destinés aux étudiants.

Egletons – cité HLM

➢ Les politiques publiques locales (Source SPL/UH)

1) Une Opération Programmée Amélioration de l'Habitat (OPAH) de revitalisation rurale s'est terminée en mars 2011, elle couvrait l'ensemble des communes de la communauté de communes à l'exception des communes de Darnets, Peret- Bel-Air, St-Yrieix-le-Déjalat et Soudeilles qui sont déjà inscrites dans l'OPAH-RR du PNR Millevaches. Les objectifs qualitatifs visaient l'amélioration des logements des propriétaires occupants ou bailleurs ciblée sur la production d’une offre locative nouvelle notamment avec loyer conventionné et l’adaptation des logements au vieillissement de leurs occupants.

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Les objectifs de productionZones de Protection portaient Spéciale sur (ZPS): ➢ l'amélioration de 130 logements appartenant à des propriétaires occupants, ➢ l'amélioration de 70 logements appartenant à des propriétaires bailleurs dont 50 en loyers maîtrisés

Les réalisations : ➢ 113 logements de propriétaires occupants ont été améliorés (87% de l'objectif) ➢ 29 logements de propriétaires bailleurs ont été améliorés (41% de l'objectif)

2) Un programme d'intérêt général (PIG) du pays d'Egletons est en cours de signature. Les objectifs d'amélioration de l'habitat privé, et notamment le traitement des situations les plus difficiles, s'articulent autour de 4 axes : ➢ L'adaptation des logements occupés par des personnes âgées et/ou handicapées ; ➢ L'amélioration des performances énergétiques des logements ; ➢ La lutte contre l’habitat indigne et le traitement des logements très dégradés; ➢ La résorption de l’habitat vacant

Les objectifs globaux de réalisation ➢ 55 logements occupés par leurs propriétaires ➢ 8 logements locatifs appartenant à des bailleurs privés

En résumé sur l'habitat, le secteur HLM et les plus défavorisés: un nombre de logements qui augmente régulièrement notamment sur Egletons, Chapelle Spinasse, Rosiers d'Egletons et Moustier ventadour Une forte proportion de résidences secondaires notamment au sud du territoire (1 logement sur 2) Une vacance relativement peu élevée avec tout de même 244 logements vacants sur Egletons 1/3 du parc date d'avant 1949. les logements anciens sont nombreux sur les communes de Le Jardin (79%), Lafage-sur-Sombre (75%), Laval-sur-Luzege (71%), St-Hilaire-Foissac et St-Merd-Lapleau (64%). Une majorité de grands logements pour des ménages majoritairement petits Un parc locatif important, qui représente plus du tiers du parc de logement, avec un fort taux de locataires HLM. Des propriétaires occupants âgés qui logent dans des logements potentiellement indignes 377 ménages de propriétaires occupants vivent sous le seuil de pauvreté Les enjeux: La construction des nouveaux logements est-elle maîtrisée sur Egletons et les communes alentour? La forte proportion de résidence secondaires au sud n'entraine-t-elle pas de problèmes de désertification du territoire en basse saison ? Inciter à améliorer la performance énergétique des logements anciens et communiquer sur le programme «habiter mieux » qui permet d'obtenir des aides à la rénovation des logements anciens. Réussir la mise en oeuvre du nouveau programme d'intérêt général (PIG) du pays Direction Départementale des Territoires Corrèze 22 / 109 Diagnostic territorial du pays de Ventadour 22 janvier 2013

d'Egletons Zones de Protection Spéciale (ZPS)

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Zones de Protection Spéciale (ZPS) 5- Des besoins de planification sur le pôle d'Egletons

➢ La construction neuve

Sur le territoire, il se construit en moyenne 48 logements par an. L'essentiel de la construction neuve se fait sous forme d'habitat individuel (97% des logements construits entre 2003 et 2009). Les logements collectifs construits l'ont été en majorité à Egletons permettant ainsi de créer une certaine diversification de l'offre sur la ville. Source DREAL , SIGREEL

Le nombre de logements neufs autorisés entre 2003 et 2009

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Total Egletons 7 10 24 10 7 13 10 81 Rosiers d'Egletons 10 10 8 9 5 4 5 51 Marcillac-la-Croisille 1 2 5 10 12 3 3 36 Montaignac-St-Hippolyte 4 3 4 2 7 2 3 25 St-Yrieix-le-Déjalat 1 5 3 4 4 1 4 22 Moustier-Ventadour 3 2 9 1 1 3 1 20 Darnets 7 2 5 3 0 0 2 19 St-Merd-Lapleau 2 0 2 1 4 3 3 15 Soudeilles 1 0 4 3 1 3 1 13 Champagnac-la-Noailles 4 2 2 0 4 0 1 13 Lapleau 2 0 2 3 1 2 2 12 St-Hilaire-Foissac 0 1 1 0 0 2 3 7 Lafage-sur-Sombre 0 2 3 2 0 0 0 7 Chapelle-Spinasse 2 2 1 1 0 0 0 6 Le Jardin 1 0 0 1 0 2 0 4 Laval-sur-Luzege 1 1 0 1 0 0 1 4 Peret-Bel-Air 1 0 1 0 0 1 0 3 Territoire 47 42 74 51 46 39 39 338 Source : DREAL Limousin,Sitadel Entre 2003 et 2009, les communes où l'on construit le plus sont Egletons (81), Rosiers d'Egletons (51) et Marcillac-la-Croisille (36).

Egletons - Urbanisation récente Direction Départementale des Territoires Corrèze 24 / 109 Diagnostic territorial du pays de Ventadour 22 janvier 2013

Zones de Protection Spéciale (ZPS) COMPARAISON ENTRE CONSTRUCTION NEUVE ET ÉVOLUTION DE LA VACANCE ENTRE 1999 ET 2008. On constate entre 1999 et 2008 que les communes sur lesquelles la construction neuve a été la plus importante sont aussi celles où la vacance a augmenté: Egletons, Rosiers d'Egletons et Moustier-Ventadour sont particulièrement concernées mais aussi Montaignac-St-Hippolyte et Darnets. Sur ces communes, la population préfère construire que réhabiliter des logements anciens non conformes à leur demande. Le cas des communes de Lapleau, Chapelle Spinasse, St-Merd-Lapleau et St-Hilaire-Foissac est d'autant plus préoccupant qu'en plus du phénomène décrit ci-dessus, la population diminue aussi. Il serait intéressant sur ces communes d'étudier précisément quel est le potentiel des logements vacants et de mener une politique d'aide aux réhabilitations des logements inoccupés et/ou inadaptés. Marcillac-la-Croisille, St-Yrieix-le-Déjalat et Soudeilles voient à la fois augmenter leur parc de logements neufs et diminuer la vacance. Leur population ayant aussi augmenté sur la même période, ces communes semblent connaître un fort dynamisme.

➢ La répartition du bâti

Le cas particulier d'Egletons Égletons a été dotée, entre 1929 et 1975, d’un programme architectural et urbain ambitieux porté par son maire Charles Spinasse, ministre de l’économie nationale du gouvernement de Léon Blum en 1936. Sensible aux questions urbaines et nourri par ses voyages, notamment ceux effectués aux États-Unis, Charles Spinasse met en place à Égletons un projet d’aménagement, d’embellissement et d’extension conformément à la « loi Cornudet ». La loi, ancêtre des P.L.U. actuels, a permis de moderniser le territoire et de créer, en quelque sorte, une ville neuve. Le plan de la ville est basé sur deux compositions urbaines. La première correspond à un tracé fort, une perspective monumentale, à partir de laquelle s’organisent les principaux édifices publics. La seconde correspond aux boulevards utilisés comme armature de la ville et comme noyau d’urbanisation. La prise en compte du patrimoine bâti existant, du paysage et de la topographie est une des caractéristiques marquantes de la ville. La volonté de faire émerger Égletons à l’échelle nationale est indéniable. La planification urbaine adoptée en 1929 devait permettre de préparer le développement d’Égletons tout en préservant cette dernière d’un urbanisme subi, celle d’un développement livré au hasard des lotissements. L’objectif premier de l’implantation des établissements scolaires ne semble pas avoir été dicté par la volonté de créer un «campus universitaire». Charles Spinasse croyant au bienfait de l’industrialisation, souhaitait attirer à Égletons des entreprises. Les boulevards, le surdimensionnement des réseaux, les centres de formations étaient autant de « terreaux fertiles » destinés à transformer Direction Départementale des Territoires Corrèze 25 / 109 Diagnostic territorial du pays de Ventadour 22 janvier 2013 un territoire agricoleZones en unde Protection lieu de Spéciale production (ZPS) industrielle. Or, la cité n’a jamais véritablement attiré de grandes industries. Le projet urbain d’Égletons s’inscrit dans les nouvelles définitions de l’espace urbain voulut par les municipalités socialistes du début du XXe siècle. Au même titre que Villeurbanne ou que les cités- jardins de la région parisienne, Égletons est une expérience issue du « socialisme municipal ». Source : DRAC Limousin

Egletons est la première ville de Corrèze a obtenir le label « patrimoine du XXème siècle » à la fois pour le projet urbain de 1929 et pour les 22 édifices qui ont été construits à cette époque. La prise en compte du patrimoine bâti existant, du paysage et de la topographie est une des caractéristiques marquantes du projet d'urbanisme. Cette trame a marqué l'urbanisme actuel mais reste fragile. La ville inachevée présente des espaces distendus qu'il faut aujourd'hui requalifier. Par ailleurs les bâtiments imposants construits à cette époque ont un gros potentiel et une valeur patrimoniale certaine. Une réflexion doit être menée afin de continuer à les utiliser (internats en particulier ,...) et de les faire bénéficier d'une restauration dans les règles de l'art. Des circuits de découverte permettraient aussi de remettre ce patrimoine au premier plan.

Place Chapoulie Ecole Nationale Professionnelle Photo aérienne Source: DRAC Limousin

PLAN D'EGLETONS, SITES ET ÉDIFICES REMARQUABLES DU 20ÈME SIÈCLE – SOURCE : STAP DE LA CORRÈZE

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Le reste du territoire Zones de Protection Spéciale (ZPS) Les constructions plus récentes se retrouvent majoritairement le long de l'axe principal de la RD 1089 où sont placés les plus gros bourgs (Rosiers d'Egletons, Montaignac St Hippolyte et Egletons). Sur le reste du territoire, le bâti est traditionnellement dispersé en fermes ou Rosiers d'Egletons - Vedrenne hameaux, le phénomène de dispersion de l'habitat semble bien maitrisé même si on peut constater une urbanisation plutôt linéaire sur les communes de Lapleau, St Hilaire Foissac, St Merd Lapleau, Montaignac-St-Hippolyte et de Marcillac la Croisille. Les communes les plus touchées par la dispersion des constructions sont celles situées le long de la RD1089. Il s'agit des communes de Rosiers d'Egletons (la Vedrenne , le Masmonteil) et Egletons (sorties de ville principalement celles à l'ouest et au sud). Le PNR Millevaches, dont font partie les communes du nord du territoire, incite à urbaniser en priorité les gros hameaux. Cette action est positive sur l'urbanisation des communes intéressées. Il faudrait l'étendre à toutes les communes du territoire.

LA RÉPARTITION DU BÂTI SUR LE TERRITOIRE

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➢ La gestionZones économe de Protection de Spéciale l'espace (ZPS)

L'occupation du sol La surface urbanisée au sens cadastral comprend les zones bâties, les voiries, les chantiers, les zones d'activités.

Globalement, le territoire est faiblement urbanisé : 6% de sa surface est urbanisée, ce qui est inférieur à la moyenne limousine qui est de 7,6%. Egletons se distingue du reste du territoire car elle possède 27% de son territoire en surface urbanisée. La surface des voiries semble très importante notamment sur les parties de la ville urbanisées récemment.

Egletons - Les Combes

La taille moyenne des parcelles construites

Territoire Egletons Globalement sur le territoire, la taille moyenne des parcelles consacrées à la construction neuve est élevée : elle est de 1837m² sur la période 2008/2010 ce qui est supérieur à la moyenne régionale de 1721m² sur la même période. On observe par ailleurs une augmentation de +9% de la taille moyenne de ces parcelles entre les périodes 1990/1998 et 2008/2010. Cette progression n'est que de +3,3% sur la région Montaignac St Hippolyte Limousin.

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Sur la commune d'Egletons,Zones de Protection la taille Spéciale moyenne (ZPS) des parcelles construites est de 1534m² sur la période 2008/2010 ce qui est inférieur à la moyenne régionale. Cependant cette moyenne a augmenté de 20% entre les périodes 1990/1998 et 2008/2010.

Egletons - les Combes

Les parcelles construites sont plus grandes que la moyenne régionale sur les communes plus rurales. Sur la période 1990/1998, la taille moyenne des parcelles construites a été de 2462 m² sur Champagnac la Noailles, 2448 m² sur Lafage sur Sombre mais en nombre cela représente peu de logements.

L'étalement urbain

Il y a étalement urbain quand le taux de changement d'occupation des terres en faveur de l'urbanisation est supérieur au taux de croissance de la population. Même si cette problématique n'est pas une grave menace pour les communes les plus rurales du territoire, il est important de prendre en compte l'aspect irréversible du phénomène sur les paysages et le potentiel agricole.

Entre 1962 et 2006 sur le territoire, la tache urbaine liée à l'habitat passe de 100 à 159 (indice 100 en 1962). Sur la même période, la population a légèrement diminué et est passée de 100 à 98,3. Cet étalement urbain s'explique par plusieurs facteurs: la surconsommation du foncier, le desserrement des ménages, l'augmentation des logements vacants et des résidences secondaires.

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Sur la ville d'Egletons,Zones entre de Protection 1962 et Spéciale 2006, (ZPS)la tache urbaine liée à l'habitat passe de 100 à 182 (indice 100 en 19632). Dans un même temps, la population est passé de 100 à 137. Le phénomène existe sur la ville mais est moins important qu'au niveau global du territoire : les petites communes consomment-elles plus de foncier que la ville centre?

Dans les parties récemment urbanisées à Egletons, de nombreuses dents creuses subsistent. Une étude fine des disponibilités foncières serait intéressante afin de limiter la progression de la tâche urbaine.

Egletons - rond point du lycée Caraminot

➢ La planification

LES DOCUMENTS D'URBANISME SUR LE TERRITOIRE AU 30 JUIN 2011. La majorité des communes du territoire ne sont pas couvertes par un document d'urbanisme. Les communes situées dans l'axe de la RD 1089 ont des documents d'urbanisme âgés qui ne sont plus adaptés aux enjeux sur ces communes notamment le POS d'Egletons. Comme le montre la carte suivante, les enjeux en terme de planification portent essentiellement sur l'axe de la RD 1089 et sur Egletons et les communes limitrophes : la population augmente, la construction neuve est forte, le développement des zones commerciales ou d'activités est important.

Source : SPL/UUT

Direction Départementale des Territoires Corrèze 30 / 109 RECOMMANDATIONS POUR UNE URBANISATION MAÎTRISÉE

La carte ci-dessus présente des propositions pour endiguer le phénomène d'étalement urbain observé dans les chapitres précédents. Ce phénomène étant le plus prégnant dans le nord du territoire autour du pôle d'Egletons, il s'agira d'intervenir en priorité sur ce périmètre. Afin d'éviter que l'artificialisation des sols ne continue de progresser, l'urbanisation de la ville centre et des bourg voisins doit être contenue dans les limites actuelles des zones artificialisées symbolisées en rouge sur la carte. Le pôle urbain d'Egletons pourrait ainsi être contenu par une ceinture verte qui permettrait de limiter les impacts paysagers des franges urbaines. A l'intérieur de ces périmètres il conviendrait de réfléchir à une urbanisation plus rationnelle qui permette de densifier ces espaces et de limiter la dispersion des constructions autour des bourgs, sur le pôle d'Egletons et le long des axes. Pour y parvenir, plusieurs pistes peuvent être envisagées: ✗ Urbaniser de préférence les dents creuses ✗ Limiter les surfaces des parcelles à construire en organisant la construction dans les secteurs à bâtir et en privilégiant des formes urbaines peu consommatrices d'espace. De plus, pour donner un aspect plus qualitatif à ces zones, il est primordial de limiter ou de rattraper les impacts paysagers des zones d'activités et des chantiers écoles situés à Egletons et Moustier Ventadour. Enfin, des coupures vertes placées sur les axes routiers entre les bourgs et la ville d'Egletons permettraient de stopper une urbanisation trop linéaire. Diagnostic territorial du pays de Ventadour 22 janvier 2013

Pour avoir une visionZones plus de globale Protection deSpéciale l'urbanisation (ZPS) du secteur, deux solutions sont envisageables : le PLU intercommunal ou une réflexion commune autour d'un PADD commun, chaque commune restant libre ensuite de réaliser son propre PLU. Un groupement de commande permettrait aux communes intéressées d'avoir un seul bureau d'études. Un PLU s'impose cependant sur la commune d'Egletons. Il permettrait de valoriser la trame urbaine existante (label XXème siècle), d'économiser l'espace, de corriger les impacts paysagers des franges urbaines.

En résumé sur la construction neuve et la planification : Un projet d'urbanisme précurseur à Egletons dès 1929 Une construction neuve concentrée sur egletons, rosiers d'Egletons et Marcillac alors que dans le même temps la vacance augmente. La taille moyenne des parcelles construites en augmentation de près de 21% sur Eletons et très important sur certaines communes (2462m² sur Champagnac la Noailles). Un phénomène de dispersion des constructions Un besoin de planification sur Egletons et les communes limitrophes

Enjeux : Restaurer et réutiliser le patrimoine d'Egletons labellisé XXème siècle etudier le potentiel de logements vacants (au moins 200 sur Egletons) et mener une politique d'aide à la réhabilitation des logements inoccupés et/ou inadaptés Encourager soit la réalisation d'un document d'urbanisme intercommunal soit un PADD à l'échelle de l'EPCI assorti de PLU pour les communes qui le souhaitent sauf pour Egletons où un tel document s'impose; Organiser les zones constructibles pour limiter la taille des terrains à bâtir afin de limiter la consommation d'espace Réaliser une étude fine des disponibilités foncières sur egletons Densifier les zones déjà artificialisées (voir les secteurs dans la carte précédente), Instaurer des coupures vertes à l'urbanisation le long des axes routiers afin de mieux différencier les espaces.

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Zones de Protection Spéciale (ZPS) 6- Une offre de santé qui devra évoluer.

➢ Santé, offre de soins

DENSITÉ EN PHARMACIE POUR 100 000 HABITANTS EN 2009. Les pharmacies La densité en pharmacie est assez hétérogène suivant les cantons du territoire: en théorie les communes du sud sont mieux pourvues que les communes du nord. La densité sur le canton d'Egletons est inférieur à la moyenne corrézienne qui est de 49 pharmacies pour 100 000 habitants. Il y a 3 pharmacies à Egletons et 1 à Marcillac la Croisille, Rosiers d'Egletons et Lapleau.

Les médecins généralistes On constate là aussi une forte hétérogénéité entre cantons: le canton d'Egletons a une densité en médecins généralistes située dans la moyenne départementale qui est de 111,4 médecins généralistes pour 100 000 habitants, les autres cantons étant bien en dessous de cette moyenne sauf la commune de Marcillac- la-Croisille qui est particulièrement bien dotée. On peut croiser la carte des densités avec la carte du nombre de personnes de plus de 75 ans et plus et l'on constate alors que les communes les plus vieilles sont celles où la densité en médecins généralistes est la plus faible: St-Hilaire-Foissac, Laval-sur Luzège, St- Merd-Lapleau et Le Jardin puis dans une moindre mesure, Champagnac-la-Noailles, Lafage-sur-Sombre et Lapleau. Dans l'atlas démographique médical du Limousin du conseil national de l'ordre des médecins (CNOM), il est indiqué que la moyenne d'âge des médecins est de 52 ans en Corrèze et que 44% d'entre eux ont 55 ans ou plus.

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L'offre de soins du territoireZones de Protection Spéciale (ZPS) L'offre de premier recours est avant tout concentrée sur la ville d'Egletons. (voir carte ci-dessus) Une offre existe encore sur Marcillac la Croisille et dans une moindre mesure sur Lapleau. Il serait souhaitable de conforter ces deux pôles de santé mais aussi d'initier ou soutenir d'autres initiatives innovantes locales (maisons de santé pluridisciplinaires?). En effet, l'offre libérale médicale et paramédicale devrait poser problème à moyen terme notamment sur le sud du territoire. Par ailleurs, une réflexion sur l'accessibilité à ces premiers niveaux de soins devrait être menée. (transports à la demande ?) Concernant l'offre hospitalière et l'offre en spécialistes, le territoire reste tributaire des villes voisines d'Ussel et de Tulle.

L'hébergement des personnes âgées En Limousin, l’indice de vieillissement est le plus élevé des régions françaises : 114 personnes de 65 ans ou plus pour 100 de moins de 20 ans (moyenne nationale = 67). Compte-tenu de la structure d'âge de la population du Limousin, il est logique que le nombre de personnes de 65 ans ou plus atteintes de la maladie d'Alzheimer, rapporté à la population totale, soit le plus élevé de France. En 2004, l'ORS estimait qu'en Limousin, environ 12 500 personnes de 65 ans ou plus (16,5%) étaient atteintes de maladie d'Alzheimer, et leur nombre atteindrait 19600 (21%) en 2020. La satisfaction des besoins de plus en plus spécifiques de la population âgée du territoire d'étude doit être prise en compte .

Sur le territoire les structures dédiées aux personnes âgées sont réparties sur 3 communes. ➢ Egletons : EHPAD d'Egletons : 90 places pour personnes âgées dépendantes, 1 PASA (pôle d'activité et de soins adaptés) de 14 places, 3 places en accueil temporaire; Résidence sociale d'Egletons : 40 places Service d'aide aux personnes âgées avec portage des repas à domicile ➢ Marcillac la Croisille : EHPAD de Marcillac : 34 places pour personnes âgées autonomes, 7 places d'accueil jour. Centre d'hébergement temporaire pour personnes âgées (CCAS), 7 places Service d'aide aux personnes âgées ➢ Lapleau : Centre d'hébergement temporaire pour personnes âgées (CCAS), 12 places Service d'aide aux personnes âgées avec portage des repas à domicile

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Les adultes handicapésZones de Protection Spéciale (ZPS) Les quatre cantons du territoire sont parmi les cantons du département où la densité en allocataires AAH est la moins élevée. Il n'y a par ailleurs aucun établissement d'accueil pour adultes ou enfants handicapés, les plus proches étant situés dans les cantons de Haute-Corrèze ou du pays de Tulle.

En résumé sur l'offre en matière de santé : l'offre de soin de premier recours paraît globalement acceptable pour le moment. Elle est concentrée sur Egletons avec deux petits pôles sur Marcillac et Lapleau. Les communes les plus vieillissantes sont les moins bien dotées La densité en professionnels de santé est jugée correcte mais les médecins vieillissent.

Les enjeux : Conserver en plus d'egletons les deux pôles de santé que représentent marcillac et Lapleau développer des actions en faveur des personnes âgées : maintien à domicile et développement de l'offre d'hébergement des personnes dépendantes Anticiper le vieillissement des médecins en favorisant l'installation des jeunes médecins (maisons médicales, ou bus itinérants) réfléchir à l'accessibilité aux ressources sanitaires des personnes âgées isolées du territoire (TAD, maisons de santé pluridisciplinaires) Le territoire est-il prêt à répondre aux besoins croissants de sa population âgée ? (notamment la maladie d'Alzheimer)

Direction Départementale des Territoires Corrèze 35 / 109 7- Egletons, cité étudiante

➢ La petite enfance, la jeunesse En 2008, on remarque sur le territoire un taux de scolarisation des enfants de 2 à 5 ans inférieur à la moyenne départementale de 78,4% : Il est de 75,6% sur le territoire étudié et de 72% à Egletons. Ce taux est particulièrement bas sur les communes de Péret Bel Air (43%), Le Jardin et Lafage sur Sombre (50%).Ce phénomène est-il dû à un déficit de l'offre petite enfance? Dans le cadre de son projet éducatif intercommunal, la communauté de communes de Ventadour propose différents services à la petite enfance et à la jeunesse. Source : site internet de la communauté À Egletons, on trouve : ✗ Une mini crèche – halte garderie : 20 enfants de 10 semaines à 4 ans ✗ Un relais accueil petite enfance : lieu d'accueil et de rencontre destiné aux parents et aux assistantes maternelles ✗ Un espace jeunes, lieu d'accueil et d'information pour les jeunes de 12 à 25 ans De plus, il existe quatre lieux d'accueil loisirs sans hébergement pour les enfants de 3 à 16 ans situés à Egletons, Marcillac la Croisille, Darnets et Lapleau

Maternelles, écoles élémentaires, écoles primaires Le territoire accueille 12 écoles maternelles, élémentaires et primaires soit un effectif de 767 élèves.

Ecole Nombre de classes Total nombre de Effectifs classes 2011/2012

Darnets 1 élémentaire 1 15

Egletons 8 préélémentaires, 11 élémentaires 19 404

Lapleau 1 pré-élémentaire, 2 élémentaires 3 49

Marcillac la Croisille 1 pré-élémentaire, 3 élémentaires 4 88

Montaignac St Hippolyte 1 pré-élémentaire, 2 élémentaires 3 48

Moustier Ventadour 2 élémentaires 2 33

Rosiers d'Egletons 1 pré-élémentaire, 3 élémentaires 4 93

St Yrieix le Déjalat 2 élémentaires 2 21

Soudeilles 1 élémentaire 1 16

Source : Inspection académique de la Corrèze

En 2012 sur le territoire, la moitié des communes ont une école. Depuis 2007, les effectifs sont en forte baisse sur toutes les écoles. Egletons rassemble à elle seule 53% des effectifs du territoire. En moyenne il y a 20 élèves par classe ce qui est inférieur à la moyenne départementale (24 élèves par classe). Sur Egletons à l'école des Combes dans le quartier du Rabinel, 68% des élèves n'ont pas le Français comme langue maternelle. Le dispositif « école ouverte aux parents » a été mis en place avec l'aide de l'association MLAP . D'autre part, il y a peu de regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) sur le territoire. Certaines communes trop isolées ne pouvant se regrouper : Lapleau, St Yrieix le Déjalat,, Moustier Ventadour et Montaignac St Hippolyte. Le regroupements permettent de pérenniser les écoles, il est important de réfléchir à la structuration de l'enseignement du 1er degré autour d'Egletons et en particulier sur les communes de St Yrieix le Déjalat,, Moustier Ventadour et Montaignac St Hippolyte. Dans le cadre du plan école numérique rurale, toute les écoles du territoire sont dotées de tableaux numériques interactifs. 12 ordinateurs portables équipent certaines d'entre elles. Source ; Inspection académique de la Corrèze Diagnostic territorial du pays de Ventadour 22 janvier 2013

➢ L'éducation, Zonesla formation de Protection Spéciale (ZPS) Depuis les années 1930, Egletons a initié une dynamique d'enseignement spécialisé tourné vers les métiers du Bâtiment, des Travaux Publics et du Génie Civil, grâce à la construction entre autres, de l'Ecole Nationale Professionnelle, devenue par la suite le Lycée Pierre Caraminot. Depuis cette date, cette vocation s'est confirmée avec l'ouverture de plusieurs autres établissements. Ainsi la Commune d'Egletons accueille-t-elle, chaque année, plusieurs milliers d'élèves, étudiants et stagiaires, attirés par les métiers du Génie Civil, Bâtiment et Travaux Publics, et lesquels se voient proposer un cursus complet, depuis la formation initiale (CAP, BEP) jusqu'au diplôme d'ingénieur, via plusieurs Bac Pro, BTS, Licences et Maîtrises. Source : site internet mairie Egletons La « cité étudiante » d'Egletons attire des jeunes venus de la France entière. La carte ci-contre montre les flux d'étudiants qui viennent à Egletons en 2008.

Collèges Le collège Albert Thomas compte 16 classes et présente un effectif de 381 élèves.

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Lycées d'enseignementZones professionnelde Protection Spéciale et technique(ZPS) privé Le lycée d'enseignement général et technologique d'Etat Pierre Caraminot est spécialisé dans les métiers du génie civil. Les formations proposées vont du bac général et professionnel jusqu'au BTS. Le lycée est « pôle Européen » pour la filière sciences et technologie de l'industrie et du développement durable. Il propose aussi des formations continues pour adultes avec le GRETA Haute-Corrèze. Le lycée compte 660 élèves et étudiants. Une réflexion est en cours pour spécialiser les établissements en diminuant le nombre de sections généralistes.

Enseignement supérieur, public et privé L'institut universitaire de technologie génie civil (IUT) : Il propose des formations en génie civil qui vont du DUT (BAC+2) au doctorat (BAC+8). Il compte 278 étudiants sur l'année scolaire 2011/2012.

L'école des métiers des travaux publics d'Egletons est un établissement privé de formation tourné vers les métiers du Bâtiment, des Travaux Publics et du Génie Civil. Cette école prévoit un cursus complet depuis la formation initiale (CAP, BEP) jusqu'au diplôme d'ingénieur, via plusieurs Bac Pro, BTS, Licences et Maîtrises. Il dispose de 3 unités ✗ L'école d'application aux métiers des travaux publics (EATP). ✗ Le centre de formation continue Sylvain Joyeux (CFC) ✗ L'école de formation initiale par alternance aux métiers des travaux publics EFIATP sous forme de contrats d'apprentissage et de professionnalisation.

Formation pour adultes Association nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA) et Centre de Formation Sylvain Joyeux (CFC) . Formations proposées : ✗ Filière Encadrement de Chantier Conducteurs de travaux - T.P. (titre homologué niveau III) Chefs de chantiers (titre homologué niveau IV) ✗ Formations en Alternance Aide conducteurs de travaux Chefs de chantiers (titre homologué niveau IV) ✗ Apprentissage CAP construction et entretien des routes CAP Construction en canalisation

GRETA , Lycée Caraminot ✗ Formations en alternance ✗ B.T.S. Bâtiment, B.T.S. Travaux publics ✗ Préparation au CAP ✗ Agent autoroutier, Formation à la C.A.O et à la D.A.O.

Ecole de Formation Initiale par Alternance (EFIATP) Contrats d'apprentissage, CAP conducteur d'engins, TP, CAP constructeur de routes, CAP constructeurs canalisations TP, Bac pro TP, BTS TP

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8- Un bonZones niveau de Protection d'équipements, Spéciale (ZPS) commerces et services

➢ Les services aux particuliers

Une activité de service se caractérise essentiellement par la mise à disposition d'une capacité technique ou intellectuelle. A la différence d'une activité industrielle, elle ne peut pas être décrite par les seules caractéristiques d'un bien tangible acquis par le client. Compris dans leur sens le plus large, les services recouvrent un vaste champ d'activités qui va du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les activités scientifiques et techniques, les services administratifs et de soutien, l'éducation, la santé et l'action sociale. Les services aux particuliers sont assez bien répartis sur le territoire. Près de 40% des services sont cependant situés à Egletons, viennent ensuite Marcillac la Croisille (12%), Rosiers d'Egletons (11%) et dans une moindre mesure Lapleau (6%). Source: INSEE, base permanente des équipements 2009.

➢ Les commerces Le commerce consiste à acheter des produits à des tiers pour la revente en état, sans transformation (ou après transformations mineures). L'activité des intermédiaires du commerce qui mettent en rapport les acheteurs et les vendeurs (ou bien exécutent des opérations commerciales pour le compte d'un tiers), sans être propriétaires des produits concernés, fait partie du commerce.

Egletons concentre les commerces du territoire (70%). En 2009, la surface commerciale pour 1000 habitants est de 2363 m² en 2009. C'est à peu près l'équivalent de la ville d'Ussel (2483m²/1000 habitants) et légèrement inférieur à Tulle (2672 m²/1000 habitants). Cet indicateur a augmenté de plus de 88% entre 2004 et 2009. La ville d'Egletons possède 3 supermarchés de + de 300m² depuis 2005. D'autres bourgs du territoire possèdent encore quelques commerces de proximité : ➢ Lapleau : 1 boulangerie, 1 épicerie, 1 boucherie ➢ Marcillac la Croisille : 1 boulangerie, 1 alimentation générale, 1 boucherie ➢ Rosiers d'Egletons : 1 boulangerie, 1 alimentation générale, 1 boucherie ➢ St-Yrieix le Déjalat : 1 boucherie Les autres communes ne possèdent plus aucun commerce. Source INSEE – BPE 2010; annuaire2010 Il existe aussi des foires et marchés locaux : Egletons : 2 foires par mois les vendredis et un marché le dimanche matin. En juillet et août un marché de terroir le vendredi avec les producteurs locaux. Lapleau : 1 marché tous les jeudis matin. Marcillac la Croisille : 2 foires par mois les mardis et plusieurs marchés de terroir en juillet et août

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La commune d'EgletonsZones de joue Protection un Spécialerôle essentiel (ZPS) pour le maintien de la population par l'accès aux commerces dont elle est dotée. Les commerces y sont nombreux et diversifiés. Cette commune est d'ailleurs considérée comme pôle de service intermédiaire qui exerce une aire d'influence pour les communes alentour. Par ailleurs, les commerces de proximité des petits bourgs sont un enjeu fort à la fois pour la qualité de vie de leurs habitants mais aussi pour l'attractivité de ces petits territoires. Leur maintien doit être conforté pour garantir à tous les habitants, notamment les plus âgés, une bonne accessibilité aux commerces de première nécessité. Au travers de la démarche collective territorialisée (DCT) qui est un programme d’aides porté par la Communauté de Communes de Ventadour, la collectivité a initié un programme d’aides aux commerçants et artisans du territoire. Ce programme financé par l’Etat et la Région doit permettre entre autre de redynamiser les centres bourgs et d'améliorer l’attractivité et l’accessibilité des commerces du territoire. Source : site internet de la communauté. L'armature commerciale du territoire doit en effet rechercher un équilibre entre les petits bourgs commerçants du territoire et la zone commerciale d'Egletons.

➢ L'accès aux services d'utilité publique En Limousin, la majorité des services d'utilité publique de proximité ont une densité d'implantation, rapportée à la population, meilleure que la moyenne nationale. Cependant, paradoxalement, l'accessibilité à ces services est parfois difficile. Ainsi, la part des Limousins qui disposent de ces services sur leur commune de résidence est souvent inférieure à la moyenne de province. De plus, le temps d'accès pour les habitants non équipés sur place est en général plus élevé dans la région. Sur le territoire étudié le temps d'accessibilité moyen aux services d'utilité publique est compris entre 20 et 30 mn pour les communes du sud du territoire (Montaignac, Chapelle Spinasse, St Hilaire Foissac, Le Jardin, Champagnac la Noailles, Marcillac, St Merd Lapleau, Lafage sur Sombre, Lapleau, St Hilaire Foissac) et du nord ouest du territoire (St Yrieix le Déjalat et Peret bel Air).

Laval-sur-Luzège est la commune la plus éloignée avec un temps d'accessibilité moyen égal à 30mn. Seules les communes proches de la RD 1089 bénéficie d'un temps moyen de trajet compris entre 15 et 20mn. Source: focal insee n°68.

Mairie d'Egletons

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➢ Les équipementsZones de Protection sportifs Spéciale (ZPS)

Le territoire est bien doté, notamment la ville d'Egletons qui dispose de nombreux équipements sportifs variés. Marcillac-la-Croisille est aussi bien équipée : l'activité économique de cette commune, étroitement liée au tourisme, en dépend. Les autres communes du territoire possèdent un équipement minimum. Source : Jeunesse et sports, recensement des équipements sportifs.

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➢ La couvertureZones deADSL Protection pour Spéciale les (ZPS) particuliers

Le Limousin a élaboré très tôt sa propre stratégie d’aménagement numérique du territoire. Un plan ambitieux conçu au travers d’un réseau d’initiative publique (RIP) unique en son genre en Europe. Ce réseau, baptisé DORSAL, a permis l’irrigation de l’ensemble du territoire Limousin en haut débit. Il a été mis en place dans le cadre d'une délégation de service public, confié à AXIONE Limousin : plus de 1000 km de fibre optique ont été déployés et 300000 foyers limousins ont aujourd’hui accès à l’internet haut débit. Sur le territoire, la majorité des secteurs d'habitat et d'activités sont couverts. Toutefois, il existe encore des zones blanches ADSL sur le territoire et non couvertes par le Wimax. Il s'agit du bourg de Peret-Bel-Air, du hameau du Feyt à Champagnac la Noailles, du hameau de Marcouyeux sur le Jardin, des hameaux de Montjanel et de la Braute à Soudeilles. Source : DREAL Limousin

➢ L'accessibilité

La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées prévoit la mise en accessibilité du cadre bâti, de la voirie, des espaces publics et des transports pour tous les citoyens y compris les personnes à mobilité réduite qui représentent plus du tiers de la population. Les personnes à mobilité réduite sont des personnes ayant des difficultés pour se déplacer, telles que par exemple, les personnes souffrant de handicaps sensoriels et intellectuels, les personnes en fauteuil roulant, les personnes handicapées des membres, les personnes de petite taille, les personnes âgées, les femmes enceintes, les personnes transportant des bagages lourds et les personnes avec enfants y compris les enfants en poussette.

En ce qui concerne la voirie et les espaces publics, les plans communaux de mise en accessibilité (PAVE) permettent d'analyser les dysfonctionnements, d'établir les solutions techniques et de programmer les travaux de mise en accessibilité. Ceux-ci devaient être établis au 23/12/2009. Par contre, il n'y a pas d'obligation de mise en accessibilité tant qu'il n'y a pas de travaux exécutés. Sur le territoire, il n'y pas eu de commission intercommunale d'accessibilité mise en place. En Corrèze, les 2/3 des communes ont établi un PAVE. Les communes de Darnets et Laval sur Luzège l'ont adopté, les autres communes poursuivent l'élaboration de ce document. Seule Marcillac la Croisille n'a pas engagé la démarche. Source DDT 19/SAET, mise à jour au 15/02/2012

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Zones de Protection Spéciale (ZPS)

En résumé sur les commerces et les services à la population: Egletons, ville étudiante propose une offre en matière d'enseignement et de formation dont l'influence s'étend sur toute la France certaines écoles du 1er degré fragilisées par leur isolement Les commerce sont concentrés sur Egletons, Il subsiste malgré tout des commerces de proximité à Marcillac, Rosiers, Lapleau et St-Yrieix le Déjalat. Il n'y a plus aucun commerces sur les autres communes. des équipements sportifs nombreux et variés notamment à Egetons et Marcillac les services aux particuliers semblent bien répartis sur le territoire les services d'utilité publiques supérieurs sont situés à Ussel et Tulle avec un temps d'accessibilité parfois supérieur à 30 mn (Laval-sur-Luzège) quelques zones non desservies par internet subsistent pas de PAVE sur Marcillac la Croisille

Les enjeux: Réflechir à la structuration de l'enseignement du 1er degré autour d'Egletons notamment à Moustier Ventadour, Montaignac St Hippolyte et St Yrieix le Déjalat rechercher l'équilibre entre les zones commerciales d'Egletons et les commerces de s petits bourgs du territoire maintenir les commerces sur Marcillac, Rosiers, Lapleau et St-Yrieix le Déjalat rendre les commerces et services du territoire accessibles aux personnes peu mobiles Prévoir une desserte locale en transport en commun vers Egletons pour donner accès, via le réseau de transport régional, aux commerces et services de la gamme supérieures des villes voisines de Tulle ou d'Ussel Améliorer la desserte internet du bourg de Peret-Bel-Air, du hameau du Feyt à Champagnac la Noaille, du hameau de Marcouyeux sur le Jardin, des hameaux de Montjanel et de la Braute à Soudeilles. Initier un PAVE sur la commune de Marcillac Mettre en place une commission intercommunale d'accessibilité

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Zones de Protection Spéciale (ZPS)

9- La dimension sociale: éléments de synthèse.

Forces Faiblesses ✗ Un territoire au passé chargé d'histoire ✗ Une bonne desserte routière ✗ Pas de lignes régulières de transports en commun. ✗ Egletons, petite aire urbaine au rôle ✗ Une offre commerciale mal répartie structurant pour le reste du territoire ✗ Egletons, cité étudiante ✗ Les retraités représentent 1/3 de la population ✗ Un indice de jeunesse élevé sur Egletons et ✗ Une population qui vieillit, des personnes Moustier Ventadour âgées isolées ✗ Un parc locatif important sur Egletons ✗ Un taux de Rmistes élevé notamment HLM ✗ Une offre de soin de premier recours ✗ Inadéquation entre structure des logements globalement acceptable et taille des ménages ✗ Des écoles primaires menacées dans les communes isolées Opportunités Menaces ✗ Une population en augmentation sur ✗ Age de la population : une « fracture » ente Rosiers et Egletons le nord et le sud du territoire ✗ Egletons, cité étudiante au rayonnement ✗ Des écarts entre bas et hauts revenus national ✗ Un nombre de logement en augmentation ✗ Un taux important de résidences secondaires sur le sud du territoire ✗ Un potentiel de logements vacants ✗ 1/3 des logements datent d'avant 1949 : risque de précarité énergétique ✗ Initier un PLU ou SCOT sur le pôle urbain ✗ Sur certaines communes : beaucoup de en développement construction là où la vacance est importante ✗ Une offre commerciale importante ✗ De la dispersion des constructions sur certaines communes ✗ Des équipements sportifs nombreux à ✗ La taille moyenne des parcelles Egletons et Marcillac constructibles en augmentation ✗ Un urbanisme et un patrimoine labellisé ✗ Un vieillissement des médecins « patrimoine du Xxème siècle »

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Zones de Protection Spéciale (ZPS) III. Dimension économique

1- Des actifs majoritairement ouvriers et une forte proportion d'élèves et étudiants.

➢ Scolarisation et diplômes

Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus selon le sexe en 2008.

Territoire Corrèze Ensemble Hommes Femmes Ensemble Population non scolarisée de 15 ans ou 7073 3395 3678 189 921 plus en nombre Part des titulaires en % - d'aucun diplôme 18,2 17 19,3 15,4 - du certificat d'études primaires 17,3 13,6 20,8 16,4 - du BEPC, brevet des collèges 7,9 5,5 10,2 7,3 - d'un CAP ou d'un BEP 26 33,5 19,1 26,8 - d'un bac ou brevet professionnel 15,2 14,7 15,6 16,4 - d'un diplôme bac + 2 8,7 8,5 8,8 10,4 D'un diplôme niveau >à bac + 2 6,7 7,2 6,3 7,4 Source : INSEE, RP2008 exploitation principale En 2008, la part des sans diplôme est plus importante sur le territoire qu'au niveau départemental. (18% contre 15%). Les titulaires d'un bac, bac +2 ou plus sont, quant à eux, légèrement moins nombreux ( 31% contre 34% en Corrèze). Par contre on observe entre 1999 et 2008 une diminution des non diplômés et une nette augmentation des diplômes supérieurs au bac: le niveau d'études augmente depuis 1999.

Evolution entre 1999 et 2008 du niveau d'étude.

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➢ La populationZones deactive. Protection Spéciale (ZPS) Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2008. En 2008, la part des actifs sur le 2008 Territoire Corrèze territoire est de 67% contre 72% en Ensemble 6227 149083 Corrèze. Cette proportion Actifs en % 66,6 71,8 s'explique par celle du nombre Dont d'étudiants sur le secteur (7 points Actifs ayant un emploi en % 58,6 66,1 de plus). Seulement 59% des actifs Chômeurs (au sens du recensement) en % 8 5,8 Inactifs en % 33,4 28,2 ont un emploi contre 66% sur le Élèves, étudiants, stagiaires non rémunérés en % 15,4 8,2 département. 8% de la population Retraités ou préretraités en % 10 11,3 de 15 à 64 ans sont des chômeurs Autres inactifs en % 8,1 8,7 (au sens du recensement) contre 5,8% au niveau départemental. Source : INSEE, RP 1999 et RP 2007 exploitations principales. La part des inactifs est supérieure de 5 points par rapport au département, ceci est du à la forte présence des élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés venus faire leurs études à Egletons.

➢ Le ratio de dépendance économique Le ratio de dépendance économique est le rapport entre la population active (de 25 à 64 ans) et la population qui ne l'est pas encore ou qui n'est plus en âge de travailler (< à 25 ans et > à 65 ans). Sur le territoire, les communes où ce ratio est le plus élevé sont Egletons, St Merd de Lapleau et Laval- sur-Luzège. La situation d'Egletons s'explique par la présence des étudiants et du nombre important de personnes âgées. Sur St Merd de Lapleau et Laval-sur-Luzège cela s'explique par la forte proportion de personnes âgées pour peu d'actifs. La prise en compte des besoins de ces catégories de personnes est-elle suffisamment prise en compte?

➢ Les catégories socioprofessionnelles des actifs.

La majorité des actifs du territoire sont ouvriers : 36% soit 10 points de plus qu'au niveau départemental. La part des employés est moindre 27% contre 31% en Corrèze. La part des cadres est sensiblement supérieure à ce que l'on observe sur le département: 10% contre 9%, il s'agit certainement du nombre important de professeurs. Conformément à la moyenne départementale il y a près de 5% d'agriculteurs exploitants. Source : Insee, RP 2008 exploitation complémentaire lieu de travail

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➢ Statut et conditionZones de Protection d'emploi Spéciale (ZPS) des 15 ans ou plus en 2008. Territoire Département Nombre d'actifs % Nombre d'actifs % Ensemble 3679 100 83554 100 Salariés 3125 85 83554 83,7 Titulaire de la fonction 2520 68,5 70975 71,2 publique et CDI Contrats à durée 338 9 8223 8,3 déterminée Intérim 58 1,6 1545 1,5 Emplois aidés 46 1,3 925 0,9 Apprentissage - stages 164 4,5 1887 1,9 Non salariés 555 15 16178 16,2 Indépendants 303 8,2 9214 9,2 Employeurs 229 6,2 6485 6,5 Aides familiaux 21 0,6 478 0,5 Source: INSEE, RP 2008 exploitation principale En 2008, il y a un peu plus de salariés sur le territoire qu'au niveau départemental. On retrouve aussi la présence d' actifs venus en apprentissage ou en stage à Egletons.

2- Un territoire touché par la crise mais dont l'activité redémarre doucement depuis 2009.

➢ Le taux de chômage

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs). Les demandeurs de catégorie A font des actes positifs de recherche d'emploi et sont sans emploi.

Avertissement : Au sens du recensement, est chômeur toute personne de 15 ans ou plus qui s'est déclarée "chômeur" (indépendamment d'une éventuelle inscription auprès de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE)), sauf si elle a déclaré explicitement par ailleurs ne pas rechercher de travail. La définition du chômage au sens du recensement diffère de celles du Bureau international du travail (BIT) et du Pôle emploi. Le chômage au recensement est plus élevé que le chômage au sens du BIT car les personnes inactives ont parfois tendance à se déclarer au chômage alors qu'elles ne répondent pas à tous les critères du BIT. Il est conseillé de raisonner en structure ou en positionnement relatif, aussi bien à une date donnée qu'en évolution.

Globalement sur le territoire en 2008, le taux de chômage au sens de recensement est supérieur de 4 points à ce qu'il est sur le département : il est de 12% contre 8% sur le département. Ce taux n'a pratiquement pas varié depuis 1999 sur le territoire alors qu'il est en baisse de près de 2 points sur le département pour la même période Sur la ville d'Egletons le taux de chômage au sens du recensement était en 2008 de 18%. Il a augmenté de près de 5 points depuis 1999. Source: INSEE, RP 1999 et 2008 exploitation principale

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➢ Les demandeursZones de Protection d'emploi Spéciale (ZPS)

Sur la communauté de communes de Ventadour...

DEFM: demandeur d'emploi en fin de mois

Sur le département ...

On constate sur le territoire qu'après une diminution du nombre de demandeurs entre 2004 et 2007, celui-ci enregistre une forte augmentation jusqu'en 2009. C'est l'effet des débuts de la crise financière mondiale qui affecte directement le territoire. On observe cependant depuis 2009 une légère diminution contrairement à ce qu'il se passe sur le département où le nombre de demandeurs continue tout de même à augmenter mais de manière moins importante. Ceci est peut être le signe d'une reprise modérée de l'activité sur le territoire. Concernant l'âge des chômeurs: en 2010, il y a plus de chômeurs chez les 50 ans ou plus que chez les moins de 25 ans.

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3- EgletonsZones depôle Protection d'emploi Spéciale (ZPS) du territoire où l'industrie est encore présente. Nombre d'emplois en 2008 Clermont Ferrand 100 628 Le territoire d'Egletons présente un faible poids en matière d'emploi si on Limoges 87 360 Brive 30 456 le compare aux pôles régionaux et départementaux les plus proches. Tulle 12 889 Ussel 5 768 Par contre à l'échelle du bassin de vie, il joue un rôle essentiel: 72% des Territoire 3 632 emplois en dépendent. Egletons 2 627 Bort les Orgues 2 091 On notera qu'entre 1999 et 2008, le nombre d'emplois sur le territoire Marcillac-la-Croisille 196 augmente légèrement et passe de 3347 à 3632 soit une hausse de 8,5%. Lapleau 176 Avertissement : depuis 2008 le contexte en terme d'emploi a pu fortement Rosiers d'Egletons 132 évoluer suite à la crise mondiale. Source : INSEE RP 2008, lieu de résidence et lieu de travail

➢ L'indicateur de concentration d'emploi L'indicateur de concentration d'emploi est le rapport entre le nombre d'emplois proposés sur le territoire et la population active résidente ayant un emploi sur cette zone.

L'INDICE DE CONCENTRATION D'EMPLOI SUR LE TERRITOIRE EN 2008. Globalement, le périmètre d'étude propose un peu moins d'emplois qu'il ne possède d'actifs résidents. De plus, cet indicateur a tendance à diminuer puisqu'il passe de 100,8 emplois pour 100 actifs en 1999 à 98,7 emplois pour 100 actifs en 2008. Du fait de son rôle de pôle d'emploi pour le territoire, la commune d'Egletons est celle qui en 2008 a le plus fort indice de concentration d'emploi. Celui-ci augmente de plus de 8 points par rapport à 1999. Vient ensuite la commune de Lapleau (133,4). Toutes les autres communes sont très dépendantes en terme d'emploi de ces deux pôles ainsi que des communes extérieures au territoire telles que Eyrein, Meymac ou Ussel.

➢ Les Emplois par secteur d'activité. Les personnes employées au sens du recensement sont celles ayant déclaré avoir un emploi dans le formulaire du recensement.

Sur le territoire, en 2009, le secteur d'activité qui offre le plus d'emploi est le secteur administration, enseignement, santé et action sociale (35%) soit 1232 emplois dont 913 à Egletons. Ce chiffre a augmenté de +4% sur la période 1999-2008. Ce secteur domine grâce à la spécialisation de la ville d'Egletons en tant que cité étudiante. On note toutefois que le secteur des commerces, des transports et des services divers est très présent et se développe: il offre 27% des emplois soit 937 emplois (+8,5% entre 1999 et 2008) dont 736 à Egletons. L'industrie offre 767 emplois dont 654 sur Egletons soit 22% des emplois du territoire mais ce chiffre diminue de 3% depuis 1999. L'industrie reste très présente sur la ville d'Egletons alors qu'en Corrèze elle ne représente plus que 15% des emplois.

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➢ L'emploi salariéZones de Protectionprivé Spéciale (ZPS)

Le champ d’observation de l’emploi salarié comprend les salariés de tous les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : les salariés de l’Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. L'observation de l'emploi salarié privé est un bon indicateur du dynamisme du marché de l'emploi sur un territoire.

L'emploi salarié privé entre 2006 et 2009

2006 2009 Evolution 2006/2009 Nbre d'emplois salariés 2115 1760 -16,8% privés sur le territoire Nbre d'emplois salariés 12783 12734 - 0,4% privés dans la zone d'emploi de Tulle Nbre d'emplois salariés 53288 52608 - 1,3% privés en Corrèze Source :UNEDIC - unistatis 2008 La ville d'Egletons rassemble 83% de l'emploi salarié privé du territoire (1462 emplois), viennent ensuite Montaignac St Hippolyte (92 emplois) et Lapleau (60 emplois). Le territoire fait partie de la zone d'emploi de Tulle. Une zone d'emploi est un espace géographique à l'intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent, et dans lequel les établissements peuvent trouver l'essentiel de la main d'œuvre nécessaire pour occuper les emplois offerts. Le découpage actualisé se fonde sur les flux de déplacements domicile-travail des actifs observés lors du recensement. On remarque que dans la zone d'emploi de Tulle, l'emploi salarié privé a baissé de 0,4% entre 2006 et 2009. Sur le territoire la baisse enregistrée atteint près de -17%. Sur cette période, les secteurs les plus en difficultés ont été : - Les transports terrestres (code NAF 49). On est passé de 237 à 23 soit 214 emplois en moins. - La fabrication de matériel informatique ou optique (code NAF 26). On est passé de 43 à 3 soit 40 emplois en moins. - Les activités liées à l'emploi (code NAF 78). On est passé de 68 à 33 soit 35 emplois en moins. Ces emplois étaient tous situés à Egletons.

Les principales activités du territoire par ordre d'importance : Activité industrie alimentaire (code NAF 10) Ce secteur offre en 2009 21% des emplois salariés privés du territoire. Ceux-ci sont principalement concentrés à Egletons : 354 emplois sur les 367 emplois du territoire. Les effectifs salariés privés de ce secteur restent à peu près stables depuis 2006 : ils ne diminuent que de 1%. L'entreprise CHARAL (300 salariés) est implantée à Egletons depuis 1999, c'est une filiale à 100% du Groupe Bigard depuis 2008. Celui-ci constitue l'un des leaders de l'industrie de la viande en Europe, spécialisé dans l'abattage et la transformation des viandes (bovins, porcs et agneaux). Le site Charal d'Egletons est l'un des plus important site d'abattage du Limousin. L'essentiel de sa production est consacré à la fabrication des produits Charal. Pour plus de précisions sur la filière voir p 62

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Activité enseignementZones (code de Protection NAF Spéciale85) (ZPS) L'enseignement offre 16% des emplois salariés privés du territoire. La presque totalité de ces emplois se trouve à Egletons : 282 emplois salariés privés sur les 288 que compte le territoire. Depuis 2006, ce chiffre a baissé de presque 4%. L'école des métiers des travaux publics d'Egletons est un établissement privé de formation tourné vers les métiers du Bâtiment, des Travaux Publics et du Génie Civil. Le lycée Caraminot est un lycée d'enseignement général et technologique d'Etat spécialisé dans les métiers du génie civil. Le centre universitaire génie civil d'Egletons (IUT) propose des formation qui vont du DUT (BAC+2) au doctorat (BAC+8).

L'EATP d'Egletons

Activité travaux de construction (code NAF 43) Le secteur de la construction offre 182 emplois salariés privés soit 10% des emplois salariés privés du territoire. Ce nombre est en baisse de près de 6% depuis 2006.

Activité bois (codes NAF 02, 16, 17 et 31) Cette activité regroupe la sylviculture, l'exploitation forestière, le travail du bois, la vannerie, l'industrie papier carton, la fabrication de meubles. Ce secteur représente en 2009 91 emplois salariés privés soit 5% des emplois salariés privés du territoire. Ce chiffre est en baisse de 15,7% depuis 2006. Dans le cadre du développement de la filière bois à Egletons, le SYMA A89 a réalisé l’extension de la zone de Tra-le-Bos. La zone initiale, d’une surface de 34 hectares accueille 12 entreprises. L’extension porte sur une surface d'une vingtaine d'hectares dont 11 hectares aménagés en plateformes industrielles. Il s’agit d’un investissement de 3,5 millions d’euros. Les nouveaux espaces sont destinés principalement au développement de la filière bois dans toutes ses déclinaisons : première, seconde et troisième transformation, mais aussi au secteur biomasse. Le parc d’activités du bois, qui emploie déjà plus de 200 salariés, est ainsi appelé à devenir une des principales plateformes industrielles au plan national. Source: bulletin municipal Egletons mai 2010

Egletons - Zone de Tra-le-Bos

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➢ L'économieZones résidentielle de Protection Spéciale (ZPS)

La partition de l'économie en deux sphères, présentielle et non-présentielle, permet de mieux comprendre les logiques de spatialisation des activités et de mettre en évidence le degré d'ouverture des systèmes productifs locaux. Elle permet aussi de fournir une grille d'analyse des processus d'externalisation et autres mutations économiques à l'œuvre dans les territoires. Les activités présentielles sont les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu'elles soient résidentes ou touristes. Les activités non-présentielles sont déterminées par différence. Il s'agit des activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette sphère.

Sur le territoire en 2008, 33% des postes se retrouvent dans la sphère non présentielle et 66% dans la sphère présentielle. Cette tendance est la même que sur le département. Si le secteur productif est encore très présent sur le territoire grâce aux entreprises telles que Charal, les emplois se trouvent pour les 2/3 dans les activités présentielles, dépendantes de l'activité du territoire. Sur la ville d'Egletons, ce rapport est plus en faveur des activités présentielles : 67,5% des emplois s'y trouvent. Egletons concentre près de 69% des emplois de la sphère non présentielle et 72% des emplois de la sphère présentielle. L'économie présentielle reste prépondérante sur le territoire et sur son principal pôle d'emploi qu'est Egletons. Source : INSEE CLAP 2009

résumé sur l'emploi, le chômage, les salariés du privé: Un niveau d'études en augmentation Moins d'actifs qu'au niveau départemental (67% contre 72%) mais la présence de nombreux élèves, étudiants et stagiaires un ratio de dépendance économique élevé sur Egletons, St Merd Lapleau et Laval-sur- Luzège Une forte proportion d'ouvriers chez les actifs (36%) Une reprise modérée de l'activité depuis 2009 (baisse du nombre de chômeurs) Un territoire très dépendant d'Egletons en terme d'emplois Une économie résidentielle qui reste malgré tout prépondérante (2/3 des emplois) Les filières qui prédominent dans l'emploi salarié privé : industrie alimentaire et enseignement. Enjeux: Etre attentif aux niveaux de revenus de certaines catégories de population (étudiants, ouvriers) les services offerts sont-ils adaptés? Soutenir les filières d'emplois locales de la sphère présentielle

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➢ Les caractéristiquesZones de Protection des Spéciale établissements (ZPS) du territoire

Sur le territoire, l'essentiel des entreprises sont des Nombre d'établissements TPE (Très Petites Entreprises de moins de 10 sur le territoire au 31/12/2008. salariés), elles représentent 94% des établissements recensés. 67% d'entre elles sont unipersonnelles soit 625 des 1% 2% 3% 935 établissements présents sur le territoire. Il s'agit 0 salarié en grande majorité d'établissements du secteur 1 à 9 salariés de l'agriculture, de la sylviculture ou de la pêche. 10 à 19 salariés 27% Les 9 établissements de 50 salariés et plus sont 20 à 49 salariés tous situés à Egletons. 50 salariés et plus L'emploi local est basé sur un tissu de TPE caractéristique d'une économie rurale. Mais le

67% territoire accueille aussi des établissements industriels très pourvoyeurs d'emplois : les 9 établissements de 50 salariés ou plus représentent 35% des postes salariés du territoire, 44% d'entre eux sont dans les 3 grosses entreprises du secteur de l'industrie agro-alimentaire.

4- De nombreux déplacements domicile/travail

➢ Les flux domicile/travail

L'attractivité en terme d'emplois de la ville d'Egletons s'étend sur un très large secteur situé principalement autour de l'axe A89/RD1089. Les navettes domicile/travail sont nombreuses puisque en 2008 59% des actifs (soit 2182 sur les 3679 actifs du territoire) travaillent dans une autre commune que leur commune de résidence, ils sont 56% en Corrèze. Sur le territoire, ce taux a augmenté de 37% depuis 1999, la progression n'est que de 14% sur le département. Direction Départementale des Territoires Corrèze 53 / 109 Diagnostic territorial du pays de Ventadour 22 janvier 2013

Zones de Protection Spéciale (ZPS)

En 2008, 260 actifs du territoire travaillent dans une autre région de France métropolitaine, ils n'étaient que 87 en 1999. Les actifs qui habitent Egletons travaillent en grande majorité sur place (911) puis à Tulle (89). L'influence du pôle d'emploi d'Ussel est faible : elle concerne quelques actifs de Soudeilles, Egletons et Rosiers. L'influence de Tulle est plus marquée, notamment pour Egletons, Rosiers, Moustier et Montaignac. Celle d'Eyrein est très locale et concerne surtout Champagnac et Montaignac. Concernant l'équipement automobile des ménages : En 2008, 87% des ménages ont au moins une voiture. Ils sont de plus en plus nombreux à en posséder 2 (40% contre 25% en 1999). Sources: Insee, RP 1999 et RP 2008, exploitations principales. On le voit, le territoire est le lieu de nombreux déplacements domicile/travail et le taux de motorisation des ménages est élevé et même en augmentation. Les flux de déplacements concernent aussi les déplacements vers les zones commerciales, les services à la personne, les déplacements scolaires ou autres. Peu d'alternatives à l'usage de la voiture individuelle existent sur le territoire: la desserte par chemin de fer ne semble pas adaptée, il existe peu de transports collectifs (TAD, une seule ligne régulière Tulle/Marcillac). Ce modèle qui est conforme à celui des territoires ruraux peu denses n'est plus durable : le prix des carburants augmente, les déplacements automobiles sont très consommateurs d'énergie et sont sources de pollutions et d'émissions de gaz à effet de serre. Ce modèle va toucher en premier les populations les plus fragiles du territoire (personnes âgées isolées, personnes à faibles ressources, étudiants,..). Pour sortir de cette dépendance à l'automobile il serait intéressant d'avoir une réflexion sur les déplacements à l'échelle de la communauté de communes mais aussi de l'élargir vers les autres pôles que sont Tulle, Eyrein ou Ussel. Une connaissance fine des déplacements de toute nature permettrait de mettre en place un politique locale des déplacements.

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Zones de Protection Spéciale (ZPS)

Il s'agirait dans un premier temps de coordonner l'ensemble des modes de transports qui sont déjà présents sur le territoire: transport collectif à la demande du conseil général, trains TER, transports scolaires, initiatives de covoiturage. Dans un second temps, ce réseau principal pourrait être complété par des systèmes de rabattements organisés autour des gares routières ou ferroviaires grâce à des modes de déplacements doux tels que vélo, marche à pied, voitures partagées. Une solution consisterait aussi à encourager les plans de déplacements d'entreprises. Source: les nouvelles mobilités dans les territoires périurbains et ruraux , centre d'analyse stratégique, 2012 Les problématiques liées aux déplacements pourraient être prises en compte à l'échelle de l'EPCI dans un agenda 21.

Constat de nombreux flux de déplacements : domicile/travail, domicile/commerce, transports scolaires, accès aux services d'utilité publique. des pôles d'activités bien identifiés : la zone commerciale de Chaulaudre, la zone d'activités de Tra le Bos, l'EATP d'Egletons, l'implantation des services à la personne, les administrations,.... Peu de transports collectifs Enjeux Réaliser une étude qui permette d'avoir une connaissance plus fine des flux de déplacements sur le territoire mais aussi vers les autres pôles tels qu'Ussel, Eyrein ou Tulle. (déplacements domicile/travail, domicile/commerces, transports scolaires ou autres). Définir une politique des déplacements permettant de coordonner le réseau principal existant puis de le compléter par des mode de déplacements doux. Encourager les plans de déplacements des entreprises Développer les modes alternatifs (covoiturage existant,..) en proposant des aménagements adaptés Informer les usagers sur les possibilités qui s'offrent à eux Initier un agenda 21à l'échelle intercommunale

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Zones de Protection Spéciale (ZPS)

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