Aménagement d’un parc éolien Département de la Charente-Maritime Commune de Gourvillette (17)

Etude paysagère Etat initial

Réf : 94891 Novembre 2016

ANALYSE PAYSAGERE – Gourvillette Energie – Projet éolien de Gourvillette 17 1

SOMMAIRE TABLE DES CARTES

Carte 1 : Aire d’étude immédiate ...... 8 Sommaire ______1 Carte 2 : situation générale des aires d’étude du paysage ...... 9 Table des cartes ______1 Carte 3 : définition des aires d’étude du paysage ...... 11 Table des illustrations ______1 Carte 4 : unités paysagères dans l’AEP...... 13 Carte 5 : contexte éolien dans l’AEP ...... 18 Préambule ______3 Carte 6 : relief dans l’AEP ...... 20 ETAT INITIAL PAYSAGER ______5 Carte 7 : relief dans un rayon de 3 km autour de l’AEI ...... 21 Carte 8 : principales occupations du sol dans l’AEP ...... 23 1. Définition des aires d’études et première approche du territoire ______7 Carte 9 : principaux bourgs de l’aire d’étude éloignée paysagère ...... 25 1.1. Situation géographique ______7 Carte 10 : principaux axes de communication dans un rayon de 6 km autour de l’AEI ...... 28 1.2. Détermination des aires d’étude ______10 Carte 11 : sites et monuments inscrits et classés dans l’AEP ...... 31 1.3. Les enjeux paysagers et préconisations recensés dans les documents de référence ______12 Carte 12 : contexte touristique dans l’AEP ...... 34 1.3.1. Atlas Paysagers ______12 Carte 13 : identification des éléments paysagers à l’échelle de l’AER ...... 38 1.3.2. Schéma Régional Climat Air Energie et Schéma Régional Eolien ______14 Carte 14 : unités d’analyse paysagère dans l’AEP ...... 43 1.4. Le contexte éolien ______16 Carte 15 : analyse des covisibilités théoriques sur l’AEI ...... 49 2. Contexte paysager ______19 Carte 16 : relief et occupation du sol de l’unité paysagère du Pays Bas ...... 51 2.1. Le socle du paysage ______19 Carte 17 : analyse des perceptions sur l’AEI depuis le Pays Bas ...... 52 2.2. Eléments d’occupation du sol ______22 Carte 18 : grand ensemble paysager du Val et de la plaine d’Angoumois ...... 54 2.2.1. Caractéristiques globales ______22 Carte 19 : analyse des perceptions depuis le val et la plaine d’Angoumois ...... 55 2.2.2. Les principaux bourgs et les voiries majeures de l’AEP______24 Carte 20 : structure de la plaine nord de la Saintonge ...... 57 2.2.3. Le patrimoine paysager et culturel ______29 Carte 21 : analyse des perceptions depuis la plaine nord de la Saintonge ...... 58 2.2.4. Les sites touristiques majeurs ______32 Carte 22 : la Marche Boisée, principaux éléments structurants ...... 60 2.2.5. Eléments caractéristiques de l’aire d’étude paysagère ______35 Carte 23 : analyse des perceptions depuis la Marche Boisée, au nord de l’AEI ...... 61 2.3. Le paysage et son évolution ______39 Carte 24 : zones de sensibilité paysagère dans un périmètre de 6 km par rapport à l’AEI ...... 63 2.4. Reconnaissance du territoire et perception sociale ______41 Carte 25 : localisation des points de vue ...... 65 3. Description des unités paysagères et de leurs caractéristiques visuelles et Carte 26 : Synthèse des perceptions à l’échelle de l’AEP ...... 85

patrimoniales ______43 3.1. Point méthodologique et contexte général ______43 TABLE DES ILLUSTRATIONS 3.1.1. Les unités paysagères ______43 3.1.2. L’approche des perceptions ______44 3.2. Analyse des perceptions par unité paysagère ______50 Illustration 1 : extrait du SRE : zones favorables à l’éolien et objectifs de puissance à installer ...... 15 3.2.1. Le pays bas ______50 Illustration 2 : extrait du SRE : approche typologique des espaces au regard des enjeux susceptibles de 3.2.2. Val et plaine d’Angoumois ______53 contraindre le développement éolien ...... 15 3.2.3. La plaine du nord de la Saintonge ______56 Illustration 3 : carte des parcs éolien en fonctionnement, autorisés ou en projet en Poitou-Charente au 1er 3.2.4. La marche boisée ______59 septembre 2015 (source : site Pegase Poitou Charente) ...... 16 4. Zoom à l’échelle de l’aire d’étude éloignée ______62 Illustration 4 : Les formes urbaines dans l’aire d’étude paysagère ...... 26 4.1. Contexte global ______62 Illustration 5 : Les formes urbaines dans l’aire d’étude rapprochée ...... 27 4.2. Analyse détaillée des perceptions visuelles depuis les secteurs de l’AEP en covisibilité potentielle ___ 64 Illustration 6 : extrait de la carte de Cassini autour de l’AEI ...... 39 Illustration 7 : implantation de l’AEP sur la carte de Cassini ...... 40 5. synthèse ______83 Illustration 8 : quelques représentations anciennes du secteur d’étude (Source : site Notrefamille.com, site cartes 5.1. Rappel des principales préconisations des documents de référence ______83 et patrimoine, site delcampe.net) ...... 42 5.2. Contexte paysager et principaux enjeux ______83 Illustration 9 : le vignoble de Cognac dans les représentations d’aujourd’hui (sites websudouest.com et 5.3. Sensibilités à l’échelle de l’aire d’étude paysagère ______83 cognacpainturaud.com) ...... 42 Illustration 11 : croquis mettant avant les perceptions à 360° depuis l’AEI ...... 62

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PREAMBULE Le paysage comme ensemble d’indices en dit long sur la société qui l’a produit. Non sans biais : des parties sont cachées, des indices sont trompeurs, polysémiques, renvoient à des indiqués différents ; le message est brouillé… Par tous ces biais, le paysage n’est pas un reflet : s’il renseigne, c’est mal. Reste Qu’est-ce qu’un paysage ? qu’il est : ce qui suffit pour l’aimer et le considérer, comme œuvre des hommes et des forces naturelles. Et qu’il révèle, à qui sait le regarder. A l’oublier, on errerait : on perdrait une dimension du monde » (R. Brunet, Les mots de la géographie, 1992) Il ne s’agit pas ici de faire le tour de toutes les approches de définition qui varient selon les écoles, qui ont évolué avec le temps. On peut en retenir quelques-unes, plus ou moins élaborées, plus ou moins « - Le paysage est un signe, l’apparence visible d’un système de forces plus ou moins complexe qui le évocatrices : produit. Ce système peut être naturel, anthropique ou, le plus souvent, mixte. Il est doté d’une inertie qui autorise la présence d’héritages (…) « Le paysage est une partie de territoire, telle que perçue par les habitants du lieu ou les visiteurs, qui - Le paysage est aussi un spectacle objectivement présent et à décrire comme tel, le plus scientifiquement évolue dans le temps sous l'effet des forces naturelles et de l'action des êtres humains. La « politique du possible, ce qui écarte les appréciations purement esthétiques et amène à créer un langage de paysage » est donc l'expression de la prise de conscience par les pouvoirs publics de la nécessité de description, neutralisé, si possible. définir et mettre en œuvre un politique du paysage. Le public est invité à jouer un rôle actif dans sa - Le paysage est enfin un spectacle pour quelqu’un, ce qui impose d’examiner comme il est perçu. Cela protection, pour conserver et maintenir la valeur patrimoniale d'un paysage, dans sa gestion, pour est d’autant plus utile que les spectateurs deviennent (ou peuvent devenir !) acteurs dans le système accompagner les transformations induites par les nécessités économiques, sociales et producteurs » environnementales, et dans son aménagement notamment pour les espaces les plus touchés par le (T. Brossard, J.C. Wieber, Essai de formulation systémique d’un mode d’approche du paysage, changement, comme les zones périurbaines, industrielles ou les littoraux, notamment. » BAGF n°468, 1980) (Convention européenne du paysage, Florence – 2000) « Le paysage est donc la pellicule de la réalité géographique, la partie émergée de l’iceberg. « C’est la vision subjective de la réalité d’un espace géographique. Le paysage du géographe est un L’organisation de l’espace s’imprime à la surface de la terre comme sur un papier photographique. C’est produit social qui porte des signes qu’il faut savoir déchiffrer. C’est donc l’élément visible de l’espace autrement dit ce qui est perceptible par les sens et non seulement la vue, qui garde toutefois une place perçu » prééminente. L’ouïe et l’odorat permettent d’appréhender les paysages et même - pourquoi pas- le goût (Histoire Géographie Education civique en classe de sixième, Revue du CRDP Centre, page 71, (…) Exprimant les besoins matériels des hommes au travers de leurs techniques plus ou moins efficaces Collections Parcours pédagogiques, 1998) à transformer la nature, le paysage reflète aussi leur culture (au sens d’instruction, savoir, au sens d’imagination), c’est à dire la faculté de se représenter un objet par l’esprit. Le paysage est un signe plein « Lieu soumis au regard » de tous les besoins humains (…) Le paysage est une réalité culturelle car il est non seulement le résultat (Y. Veyret - A. Lemaître, L’information géographique, n°60, 1996) du labeur humain, mais aussi objet d’observation, voire de consommation. La culture joue ici le rôle d’un filtre variable d’un individu à l’autre, d’un groupe social à l’autre » « Ensemble des éléments observables à partir d’un lieu précis. Ne se confond pas avec le milieu (J.R. Pitte, Histoire du paysage français, Fayard, 1983) géographique qui comprend des éléments invisibles » (G. Hugonie, Clés pour l’enseignement de la géographie, CRDP Versailles, 1995) « Le paysage est bien ce que l’on voit mais on ne le voit jamais directement, on ne le voit jamais isolément et on ne le voit jamais pour la première fois » « Rarement naturel, produit des hommes ou état d’âme, il n’y a pas que de beaux paysages. Il y a par (G. Bertrand, Le paysage entre nature et société, 1978) exemple, des paysages de banlieue industrielle » (R. Ferras, M. Clary, G. Dufau, Faire de la géographie, Belin, 1993) « Etendue de pays qui présente une vue d’ensemble » (Larousse) « Le paysage est une catégorie majeure de la géographie, au point que les géographes ont pu affirmer que la géographie était la « science des paysages », ou qu’elle devait nécessairement partir des « Partie de pays que la nature présente à l’œil qui la regarde » paysages, ce qui laisse penser qu’il existe un paysage objectif et connaissable ; mais c’était en (Petit Robert) confondant le paysage et les objets matériels qui le composent, comme si un tableau était réduit à ses touches de couleur (…) Le paysage, normalement, n’a pas été créé pour signifier. Il est le contraire d’un monument, il n’est pas l’expression d‘un projet mais le résultat d’une multiplicité d’actes. Sans doute des paysages ont-ils été créés délibérément comme des monuments (…) mais il s’agit de quelques points sur la planète. Dans ses représentations comme dans ses éléments, le paysage est d’abord le produit de la pratique, de l’action quotidienne (…)

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Le paysage naît de l’œil qui regarde Au XVIIIème siècle, on peint le bocage considéré comme un beau paysage (il est synonyme de progrès) ; la haute montagne, répulsive, n’est pas un beau paysage. Au XIXème siècle, avec le développement du

tourisme, la montagne devient belle. Un article titre « Le paysage, cela existe même lorsque je ne le regarde pas ». Cela n’est pas toujours aussi évident : le paysage peut naître simplement du regard que l’on porte sur une portion d’espace. C’est Il arrive donc que ces différents regards entrent en conflit : la lecture de paysage que fait l’aménageur une certaine perception de l’espace qui fait naître le paysage. La nature existe avant l’apparition de n’est pas la même que celle de l’écologiste, de l’agriculteur, du promeneur ou encore celle de l’habitant. l’homme mais le paysage ne prend forme qu’au travers du regard.

Le mot « paysage » apparaît au XVIe siècle dans la langue française. Il est aussi un « genre de peinture » très prisé au XIXe siècle (voir Le Lorrain, Poussin, Fragonard, Watteau, Boucher, Antoine Jean Gros, Girodet…).

Avant la Renaissance, le paysage n’est qu’accessoire, cadre à des scènes mythologiques dans la Rome antique ou objet figuratif dans lequel sont représentées les activités des hommes (voir Ambroggio Lorenzetti, Effets du bon gouvernement, 1339).

Les paysans du XIXe siècle ne voyaient pas toujours les paysages qui les entouraient, inventés par les peintres, agronomes et élites du moment. Ainsi, les paysages de la Sainte Victoire furent rendus visibles car peints par Cézanne, puis ils se transforment en « paysages de Cézanne » et deviennent des « tableaux » ; la peinture devient référence, pour les initiés, comme au XVIIIe siècle quand les aristocrates et bourgeois découvraient dans les salons parisiens des œuvres picturales représentant la mer : ils allaient ensuite voir la vraie mer et disaient parfois leur déception quand la mer leur semblait plus belle en peinture qu’en réalité ! Cela renvoie au constat que chaque époque a développé sa propre perception des paysages : c’est une des idées développées par Alain Corbin dans son ouvrage « L’homme dans le paysage » :
« Les systèmes d’appréciation constitutifs du paysage sont en permanente évolution. Un espace considéré comme beau à certains moments peut paraître laid à tel autre. »
Avant la Renaissance, l’espace était perçu de façon polysensorielle ; aujourd’hui, il est perçu de façon « spectatoriale », la vue imposant son primat sur les autres sens.

Une deuxième idée développée par Alain Corbin est celle de la multiplicité des regards sur un même paysage :
« Le paysage est une lecture indissociable de la personne qui contemple l’espace considéré… soldat, marchand, savant, agent du pouvoir central ou simple voyageur, qui intervient avec ses propres systèmes d’images… Il arrive que ces diverses lectures entrent en conflit »
« Le paysage est construction selon des ensembles de croyances, de convictions scientifiques et de codes esthétiques, sans oublier les visées d’aménagement. »

Ainsi, les peintures de passages en montagne sont à l’origine des visées de stratèges pour défendre ou conquérir un territoire ; celles de Joseph Vernet représentant les ports de France vont satisfaire les besoins du pouvoir de connaître les limites et la puissance du Royaume ; les peintures hollandaises de marine magnifient la puissance économique des Provinces Unies. Le paysage pittoresque est invention des Anglais : la Haute Normandie et la vallée de la Seine seront des terrains privilégiés des peintures pittoresques et de la naissance des « points de vue ». La haute montagne naît du regard des peintres et des scientifiques.

Quelques paysages de l’aire d’étude

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ETAT INITIAL PAYSAGER

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1. DEFINITION DES AIRES D’ETUDES ET PREMIERE APPROCHE DU TERRITOIRE

1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

L’Aire d’Etude Immédiate (AEI) définie pour l’implantation du projet de parc éolien se situe pour l’essentiel sur la commune de Gourvillette, et pour une toute petite partie également sur Massac et Haimps, au sein du département de la Charente-Maritime en région Poitou-Charente.

L’AEI est située sur la frange est de la Charente-Maritime, à proximité du département de la Charente. Elle s’implante entre Saint-Jean-d’Angely, à environ 23 km au nord-ouest et Angoulême, à environ 39 km au sud-est. Cognac se trouve à 23 km au sud.

L’AEI est constituée de terres agricoles, dont une grande partie est dédiée au vignoble, et de boisements plus ou moins importants.

L’AEI est également marquée par plusieurs voiries : la rue de Bellevue, qui permet, depuis la sortie sud- ouest de Gourvillette, d’accéder à Matha au sud-ouest ainsi que deux autres voiries locales qui traversent l’AEI depuis la rue de Bellevue et rejoignent, pour l’une la D274 à l’est et pour l’autre la D739 au sud.

Les communes de l’Aire d’Etude Rapprochée (AER) (pour plus du tiers de leur territoire) sont par ailleurs les suivantes : Les-Touches-de-Périgny, Cresse et Beauvais-sur-Matha. Dans l’AEE (Aire d’Etude Eloignée), on trouve les communes suivantes : Le Gicq, Bazauge, Saint-Ouen, Bresdon, Siecq, Louzignac, Sonnac, Matha et Bagnizeau.

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Carte 1 : Aire d’étude immédiate

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Carte 2 : situation générale des aires d’étude du paysage

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1.2. DETERMINATION DES AIRES D ’ETUDE

Source : base de données de la DREAL et base de données Mérimée, site de la DREAL, site géoportail de l’IGN

Afin de prendre en considération l’ensemble des composantes de l’environnement paysager nécessaires à l’évaluation complète des impacts, trois aires d’étude ont été définies :
une aire d’étude « immédiate » (AEI) correspondant aux différentes zones d’implantation potentielle des éoliennes. Il s’agit d’une zone englobant les parcelles potentiellement concernées par le projet (éoliennes, pistes, plates-formes) et leurs abords. Sa surface est d’environ 200 ha.
une aire d’étude dite « rapprochée » (AER), d’un rayon de 3 km autour de l’AEI et qui permet de réaliser l’analyse détaillée du paysage vécu autour de l’AEI, des activités et infrastructures marquant le paysage aux abords du projet et de décrire les perceptions depuis les espaces protégés, les sites fréquentés (habitat, voirie, sites touristiques). Elle représente une superficie proche de 4730 ha.
une aire d’étude « éloignée » (AEE), d’un rayon de 6 km autour de l’AEI, qui permet de cerner le paysage global autour de l’AEI, tout en zoomant sur certains sites potentiellement particuliers parce que fréquentés, connus, symboliques… Elle concerne une superficie d’environ 14890 ha.
une aire d’étude paysagère (AEP), d’un rayon défini sur une base de 20 km mais affiné au regard des sensibilités, recouvrant quelques 104 540 ha, et permettant d’analyser les unités paysagères et les perceptions visuelles plus lointaines (à partir de cette distance, les éoliennes se fondent dans le paysage).

Le contour de l’aire d'étude paysagère se base :
sur un rayon de travail allant jusqu’à 20 km voire plus si cela s’avérait nécessaire,
sur le relief et une analyse des covisibilités potentielles sur l’aire d’étude, l’altitude de celle-ci étant « augmentée » d’une hauteur de 150 m,
sur l’occupation du sol, en particulier les boisements majeurs,
sur l’identification et la nécessité ou non (selon par exemple qu’il se situe en zone de covisibilité ou pas) de prendre en compte des sites ou monuments protégés ou particulièrement fréquentés ou reconnus.

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Carte 3 : définition des aires d’étude du paysage

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1.3. LES ENJEUX PAYSAGERS ET PRECONISATIONS RECENSES DANS LES
Le Pays-Bas, à l’ouest et au sud (terres viticoles), DOCUMENTS DE REFERENCE
La Plaine Haute d’Angoumois, au sud et au sud-est (plaine vallonnée et boisée),
Le Val d’Angoumois sur la frange est (paysage de vallée).

1.3.1. Atlas Paysagers L’AEI quant à elle se trouve à la transition entre les grands ensembles du Pays-Bas et de la Plaine Haute d’Angoumois.1 Sources : Atlas Régional des Paysages Les enjeux majeurs définis dans le cadre de l’Atlas paysager, et qui concernent l’AEP et potentiellement L’inventaire des paysages de Poitou-Charentes a été réalisé avec le soutien de la Région Poitou- le projet sont les suivants : Charentes, du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement et de l’Union Européenne entre juillet 1997 et décembre 1999.
Dans l’entité des Pays-Bas, les dynamiques démographiques jouent un rôle majeur dans La conduite générale de l’action a été assurée par le Conservatoire d’espaces naturels de Poitou- l'évolution des paysages. Dans les secteurs de décroissance démographique la plus prononcée, Charentes, maître d’ouvrage. les paysages viticoles évoluent vers des paysages de terres boisées.
Le pays bas existe de façon relative, par référence aux secteurs voisins et en relation forte avec Cet inventaire est un premier pas sur le chemin de la connaissance des paysages régionaux. Il permet eux, car son espace est lié à la qualité des horizons hauts qui le délimitent et apprécié en contraste de révéler leur nature et leur diversité, mais également de préciser les évolutions et les enjeux qui les avec les paysages plus fortement caractérisés qui l'environnent. Mais il possède aussi ses qualités touchent. intrinsèques dont une image de paysage rural encore très cohérente sans phénomène d'urbanisation pavillonnaire diffuse. Ses principaux atouts reposent sur la présence des motifs L’inventaire régional des paysages a permis de déterminer 80 entités de paysages appartenant à 8 végétaux et leur répartition, suffisamment présents pour structurer l'espace de la plaine, grands types de paysages ainsi que 4 paysages singuliers. suffisamment dispersés pour ne pas occulter l'ample creux qu'elle dessine.

Dans cet inventaire, les paysages sont décrits selon plusieurs approches croisées :
Le déficit de représentation du pays bas ne doit pas être un motif de défaillances dans la prise en compte de son paysage entraînant par exemple, un abandon d'entretien des motifs végétaux
celle de la représentation – littéraire, picturale, photographique – qui permet d’en connaître les existants, ou un développement urbain diffus, dans l'aire d'influence des agglomérations urbaines. images existantes et diffusées. Une telle approche permet d’observer une carence d’images très importante pour certains secteurs, d’où leur méconnaissance, voire non-reconnaissance, comme
Dans l’entité de la Plaine Haute d’Angoumois, on constate un abandon progressif des motifs paysages ; mineurs de la végétation, voire des "corridors" biologiques malgré des taux de boisements importants. Face à cela, se développe une dynamique liée à la diversification des centres d’intérêt
celle de la perception, du regard porté sur les paysages, mais également sur leurs contrastes les touristique. uns avec les autres. Il s’agit d’un éclairage sensible sur l’ambiance des lieux ;
En plaine haute d'angoumois, la situation en hauteur et la relative ouverture du paysage permet
celle des motifs du paysage enfin, qui permet de décrire précisément le rôle joué dans la de belles relations visuelles avec les secteurs voisins. Les motifs de boisements permettent de composition des paysages par le relief, les roches, la terre, l’eau, la végétation, le bâti, les bourgs faire alterner les ambiances resserrées avec ces vastes panoramas. La vallée de la Nouère ajoute et villages (...). L’étude s’est intéressée à l’ensemble de la région et à tous les paysages. à la richesse des paysages du plateau tout ce qu'apporte la présence de l'eau, tant au niveau du L’approche manque de détail, d’appréciation fine des subtilités, des particularités locales. Seul, patrimoine bâti qui l'accompagne que des ambiances végétales. un travail plus en profondeur à une autre échelle (notamment au niveau des pays), peut permettre de les connaître et de les faire connaître. C’est ce travail que le Conservatoire poursuit désormais Les principaux enjeux relevés dans ces paysages sont en particulier la conservation de leur caractère par son soutien, son conseil ou son assistance technique auprès des acteurs du territoire dans rural, agricole et le respect des relations visuelles. leurs différentes initiatives en faveur de la qualité des paysages (plans de paysage, chartes paysagères et autres actions territoriales...). :

A cheval sur les départements de la Charente et de la Charente-Maritime, l’AEP est essentiellement marquée des terres viticoles et des zones de plaines , plus particulièrement par les grands ensembles paysagers suivants :
La Marche boisée, au nord,
La plaine du Nord de la Saintonge, au nord-ouest (paysages de plaine de champs ouverts),

1 Les limites à l’échelle de l’AEI restent peu représentatives de celles définies dans le cadre de l’Atlas des paysages, celui-ci n’ayant pas été fait à une échelle aussi fine.

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Carte 4 : unités paysagères dans l’AEP

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Favoriser un développement de qualité et harmonieux de la filière éolienne Au titre de l’Atlas régional des Paysages, 5 entités paysagères marquent les paysages de l’AEP :
Renforcer la concertation avec les collectivités, les associations, la population … la Marche boisée, la plaine du Nord de la Saintonge, le Pays-Bas, la Plaine Haute d’Angoumois et
Favoriser le développement de projets participatifs qui impliqueraient la population locale le Val d’Angoumois. 1.3.2.2. Schéma Régional Eolien L’AEI quant à elle se trouve à cheval sur les grands ensembles du Pays-Bas et de la Plaine Haute d’Angoumois, avec des paysages largement marqués par les grandes cultures, la viticulture et les Le volet éolien mentionné dans le décret n° 2011-67 8 du 16 juin 2011 relatif aux schémas régionaux boisements épars. du climat, de l’air et de l’énergie a été approuvé le 29 septembre 2012. Les principaux enjeux relevés dans ces paysages sont en particulier la conservation de leur Défini par l’article 90 de la loi du 12 juillet 2010 dite "Grenelle 2", le schéma régional éolien (SRE) identifie caractère rural, agricole et le respect des relations visuelles. les parties du territoire régional favorables au développement de l’énergie éolienne terrestre compte tenu d’une part du potentiel éolien et d’autre part des servitudes, des règles de protection des espaces naturels 1.3.2. Schéma Régional Climat Air Energie et Schéma Régional Eolien ainsi que du patrimoine naturel et culturel, des ensembles paysagers, des contraintes techniques et des orientations régionales. Sources : SRCAE sur le site de la DREAL Poitou-Charentes En région Poitou-Charentes, la production d'énergie renouvelable représente, en 2010, 8,2% de la 1.3.2.1. Schéma Régional Climat Air Energie production globale d'énergie, soit une performance inférieure de 4 points à la moyenne nationale, qui s'explique notamment par l'absence d'énergie hydraulique. L'énergie éolienne constitue, avec la Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) Poitou-Charentes a été approuvé par arrêté préfectoral biomasse, en particulier le bois énergie, une des sources d'énergie renouvelable présentant localement du 17 juin 2013. les potentiels les plus importants. Le SRCAE fixe, à l'échelon du territoire régional et à l'horizon 2020 et 2050, les orientations concernant En septembre 2012, compte tenu des projets autorisés et en cours d'instruction, pour l'éolien terrestre, plusieurs points ayant pour objectif l'atténuation des effets du changement climatique. l’objectif cible 2020 partagé entre l’État et la Région au titre du schéma régional climat air énergie
Efficacité énergétique et maîtrise de la consommation énergétique : l’objectif est d’atteindre une (SRCAE) est de 1800 MW à installer. réduction des consommations d'énergies de 20 % à l'horizon 2020 et de 38 % à l'horizon 2050, tout secteur confondu. Plus particulièrement au regard du paysage, le SRE expose que les parcs éoliens font partie de ces nouveaux aménagements à caractère technique, industriel et énergétique qui transforment les paysages
Réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) avec comme objectif, compte tenu de par l’introduction d'éléments monumentaux. Il est illusoire de dissimuler ces objets dans le paysage. Il ne l'état des lieux actuels en matière d'évolution des émissions de GES, une réduction de 20% s'agit donc pas de raisonner en termes de logique d'intégration paysagère mais bien d'inscription dans le (objectif européen et national) à 30 % des émissions de Gaz à Effet Serre à l'horizon 2020 et de paysage. Il s'agit donc d'engager des « actions présentant un caractère prospectif particulièrement affirmé 75% (facteur 4) à 80 % à l'horizon 2050. visant la mise en valeur, la restauration ou la création de paysage », comme y invite la Convention
Le développement des énergies renouvelables : le SRCAE Poitou-Charentes s'est fixé comme Européenne du Paysage. objectif de tripler à minima la part des énergies renouvelables dans la consommation régionale L'impact des éoliennes sur un paysage peut être lié à plusieurs notions : d’énergie finale d’ici 2020, soit un objectif plancher de 26% et une ambition de 30 %.
leur dimension : Compte tenu de leur taille, les éoliennes deviennent une composante essentielle
La prévention et réduction de la pollution atmosphérique, valant Plan Régional Qualité de l'Air du paysage dans lequel elles s'implantent en modifiant les repères de distances et de hauteur. (PRQA) : les actions en terme de réduction des émissions sont liées à la réduction des émissions Elles peuvent modifier les éléments structurants du paysage, les lignes de force du paysage tels de GES. que les lignes de crête ou d'horizon, ou « écraser » les éléments symboliques et identitaires du paysage comme les bourgs, les clochers, les vallées ou les collines. A l'inverse, dans un paysage
L'adaptation au changement climatique : les orientations visent à adapter les territoires et les « banal », les éoliennes peuvent constituer un élément structurant recomposant un caractère activités socio-économiques aux effets du changement climatique spécifique.
Les recommandations en matière d'information et de sensibilisation.
le mouvement : Outre leur taille, les éoliennes, par le mouvement de rotation des pales, créent un

point d'attraction dans le paysage relativement prégnant qu'il convient de prendre en compte. Le Plus particulièrement, au regard du développement des énergies renouvelables, les actions suivantes risque est que le paysage passe au second plan et que seules les éoliennes focalisent l'attention. sont mentionnées : Ce phénomène est d'autant plus marqué lorsque le rythme de rotation des éoliennes au sein d'un
Favoriser l'utilisation des équipements les plus performants, encourager le développement de même parc n'est pas synchronisé ou en cas d'arrêt de certaines machines. nouvelles technologies et accroître le nombre et la nature de projets innovants. Favoriser et
la symbolique : Par ailleurs, en matière d'identité, l'implantation d’objets industriels standardisés renforcer l'acceptabilité des équipements de production d'EnR. dans un territoire peut créer des conflits en termes de référence et de symbolique. Par exemple, Concernant spécifiquement la filière éolienne, cette filière a un potentiel non négligeable en région Poitou- dans un territoire rural avec une forte ambiance champêtre représentant le calme, l'authenticité, Charentes, et présente le plus fort potentiel de développement des EnR. Ainsi, le SRCAE vise à : les éoliennes peuvent apparaître comme incongrues, à l’image des lignes haute tension ou encore

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des infrastructures de stockage des productions agricoles. Elles risquent ainsi de perturber le sens et la lisibilité de l'ambiance paysagère du territoire, voire en être le principal élément de banalisation.
la répétition : La multiplication des projets éoliens dans diverses parties du territoire risque également de créer du mitage et de banaliser les paysages éoliens. Les notions de « cumuls », « d'intervisibilité » entre les parcs éoliens sont également de nouvelles problématiques liées au développement de l'éolien dans les paysages. Est ainsi posée la question de la capacité d'absorption de l'éolien par le paysage. Enfin, pour cette dimension paysagère, on peut signaler la modification importante du paysage nocturne engendré par les éoliennes et leur dispositif de signalisation lumineuse

Au titre du Schéma Régional Eolien , les communes de Gourvillette, Haimps et Massac font partie des communes qui constituent les délimitations territoriales du SRE et se trouvent en zone favorable. Dans cette zone, un objectif global de 450 MW est retenu pour le développement de l’éolien.

Illustration 2 : extrait du SRE : approche typologique des espaces au regard des enjeux susceptibles de contraindre le développement éolien L’AEI intéresse des zones :
de type B – espaces avec incompatibilité réglementaire, ici en lien avec la proximité d’habitats, très contraints.
de type E2 – massifs forestiers, très contraints.
de type F – autre espace présentant des contraintes (Zones de coordination autour des radars fixes ; Zones tampon autour des sites Natura 2000 (2 km autour des ZPS, 5 km autour des ZSC Illustration 1 : extrait du SRE : zones favorables à l’éolien et objectifs de puissance à installer à enjeux spécifiques aux chiroptères, 1 km autour des autres ZSC) ; Zones tampon de 1 km autour des ZNIEFF de type I et II concernés par les oiseaux et les chiroptères ; Zones tampon de 1 km autour des vallées ; Zones de sensibilité déterminées autour des territoires emblématiques issus de l'inventaire dressé par la DRAC), contraints.

Par ailleurs, le SRE émet quelques recommandations au titre du paysage.

En termes d’intégration paysagère, le SRE précise qu’il faut :
tenir compte de la capacité d'absorption des paysages vis à vis de l'éolien en fonction des perceptions sociales du paysage ;
composer avec une ligne de force du paysage naturelle (ligne de crête, limite de boisement...) ou humaine (infrastructures..) ;

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veiller à une composition homogène entre les différents parcs éoliens afin d'éviter le brouillage de 1.4. LE CONTEXTE EOLIEN la lecture paysagère ;
ménager des espaces de transitions suffisants entre les parcs éoliens et les motifs de paysage ou Source : base de données « pegase-poitou-charentes.fr » les paysages de l'intime (chaos rocheux dans un bosquet, petit étang..., ) qui sont des éléments

de paysage non protégés mais à forte valeur affective ou à forte capacité de dépaysement ; Au 1 er septembre 2015, 45 parcs sont en fonctionnement en région Poitou-Charentes. 45 autres sont
maintenir des respirations paysagères afin d'éviter la saturation du paysage ; autorisés. 33 sont en cours de développement.
limiter l'éparpillement des projets pour éviter la banalisation du territoire, le mitage de l'horizon ; En Charente-Maritime, 8 parcs sont en activité et 9 sont d’ores et déjà autorisés. 10 sont en projet.
prendre en compte les perceptions depuis le réseau viaire. Les routes - espace public démultiplié - permettent de découvrir et de traverser les paysages, elles en offrent les points de vue collectifs. Certains axes routiers historiques ont été tracés dans une logique de perspective magistrale dont la profondeur de champ peut être supérieure aux 6 kms habituellement adoptés pour apprécier l'impact d'un projet.

Concernant le rapport d'échelle entre les éoliennes et les vallées :
accompagner les lignes de forces des vallées en veillant à conserver des rapports d'échelle favorables au paysage par rapport aux éoliennes ;
préserver la qualité paysagère des panoramas en préconisant l'absence d'éolienne visible depuis les belvédères et promontoires emblématiques ou en s’assurant de leur intégration ;
vérifier qu'il n'y a pas d'écrasement visuel de la vallée. Le retrait des éoliennes vis-à-vis des vallées, ainsi que leur hauteur doivent permettre un rapport d'échelle favorable au paysage depuis les points de vue singuliers, depuis le fond de vallée ou dans le paysage lointain.

Pour respecter le rapport d'échelle entre les éoliennes et les silhouettes des villages et des bourgs :
proposer un recul suffisant entre le parc éolien et le bourg pour ne pas miniaturiser la silhouette bâtie ;
étudier les possibilités d'implantations décalées ;
étudier l'opportunité de constituer des transitions végétales qui atténuent la concurrence d'échelle et fragmentent la perception du parc éolien depuis le bourg ou le village.

Pour la prise en compte du patrimoine bâti :
mettre un recul suffisant entre le parc éolien et les éléments patrimoniaux verticaux ;
maintenir des respirations paysagères afin d'éviter la saturation du paysage et l'encerclement des espaces de vie (communes, hameaux,....) et pour proscrire le mitage ;
préserver les silhouettes des bourgs en évitant les situations de concurrence visuelle.

Au titre du Schéma Régional Eolien, l’AEI s’implante sur trois communes situées en zone favorable au développement de l’éolien. Les préconisations majeures présentées dans le SRE sont ainsi : - de comprendre le paysage initial pour assurer la meilleure intégration du projet, - de prendre en compte l’existence d’autres parcs ou projets éoliens dans le périmètre du projet, . - de bien appréhender les rapports d’échelle avec les éléments constituant le paysage Illustration 3 : carte des parcs éolien en fonctionnement, autorisés ou en projet en Poitou-Charente au 1er d’implantation. septembre 2015 (source : site Pegase Poitou Charente)

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Un parc éolien est d’ores et déjà en activité au sein de l’AEP : le parc de Saint Mandé sur Brédoire (6 éoliennes de 2 MW), à environ 15 km au nord de l’AEI.

Deux parcs éoliens sont par ailleurs autorisés :
7 éoliennes sur le territoire des communes La Brousse – Bagnizeau.
9 éoliennes à Touche Périgny

Trois parcs éoliens sont en cours d’instruction par l’autorité environnementale dans l’AEP :
Parc de St-Pierre-de-Juillers (5 éoliennes)
Le parc de l’Epinette (5 éoliennes) à St Médard
Le parc de Haimps-Massac (4 éoliennes)

Dans l’AEP, un parc éolien est déjà en activité, deux sont autorisés et trois sont en cours de développement.

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Carte 5 : contexte éolien dans l’AEP

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2. CONTEXTE PAYSAGER

2.1. LE SOCLE DU PAYSAGE

L’aire d’étude éloignée s’étend de la Marche Boisée, au nord, aux Pays Bas Charentais, au sud, intégrant la plaine du nord de la Saintonge, intercalée, et le val et la plaine d’Angoumois, à l’est.

L’AEP se trouve en grande partie sur des formations meubles argileuses et marneuses qui sont à l’origine d’une large dépression de 15 kilomètres sur 12 kilomètres : le Pays-Bas charentais dont l'altitude minimum avoisine 10 à 20 mètres dans l’AEP. Cette cuvette humide est sillonnée par un réseau de ruisseaux (l'Antenne notamment au nord de l’AER) et de fossés qui s'écoule difficilement vers la Charente au Sud. Ce mauvais drainage n'est pas récent et l'instabilité du réseau hydrographique est soulignée par l'importante extension des alluvions anciennes et modernes. Le vignoble, d'appellation Cognac, est bien développé sur ces terres fortes où il a résisté à l'attaque du phylloxéra à la fin du siècle dernier (la longue présence d'eau sur le sol en hiver est un élément défavorable au développement de cet insecte). Sur la frange sud de l’AEP, à Cherves-Richemont, la cuesta culmine à 56 mètres et domine le Pays-Bas d'une quarantaine de mètres. La cuesta ferme le Pays-Bas au Sud ce qui explique le difficile drainage de ce dernier. L'Antenne a dû ouvrir une profonde et étroite vallée dans la barre des terrains crétacés pour maintenir sa jonction avec la Charente.

Les terrains au sud-est sont quant à eux plutôt calcaires, calcaires argileux et marneux et déterminent des plateaux secs (100 à 140 mètres d'altitude dans l’AEP), découpés dans l’AEP par un réseau hydrographique bien individualisé, s'écoulant vers l'Est.

Sur la frange nord-ouest de l’AEP, les marnes et les calcaires argileux forment une dépression parsemée de buttes (ou terriers) couronnées par des calcaires argileux. De cette zone imperméable, naissent de nombreux ruisseaux qui alimentent au Sud et à l'Ouest les cours de la Charente et de la Boutonne. Plus au cœur de l’AEP, les formations calcaires et les assises carbonatées sont à l'origine d'un vaste plateau dominant la dépression marneuse précédemment décrite. Ce plateau qui s'abaisse régulièrement du Nord (110 m NGF) au Sud (60 m NGF) est entaillé par les vallées de l'Antenne et de la Nie

Enfin, la pointe nord de l’AEP est marquée par une assise calcaire qui passe latéralement à des niveaux plus carbonatés et les reliefs s'accentuent progressivement pour atteindre 122 à 137 m NGF dans la forêt d'Aulnay.

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Carte 6 : relief dans l’AEP

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L’aire d’étude immédiate s’inscrit à la transition entre les reliefs calcaires marquant la moitié nord-est de l’AEP et la dépression argileuse et marneuse marquant la moitié sud-ouest de l’AEP. Les terrains de l’AEI se situent entre 60 et 110 m NGF.

La topographie au sein de l’AEI comme à l’échelle de l’AER reste très peu marquée. Aucun point haut, aucune vallée ne ressort particulièrement dans le paysage.

Carte 7 : relief dans un rayon de 3 km autour de l’AEI

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2.2. ELEMENTS D ’OCCUPATION DU SOL

2.2.1. Caractéristiques globales

L’aire d’étude paysagère se caractérise par une importante proportion de terres agricoles, qui se développent plutôt sur de larges espaces, peu cloisonnés.

Sur un périmètre de 3 km autour de l’aire d’étude immédiate, l’espace est largement ouvert puisque plus de 93% sont des espaces permettant des échappées visuelles. Les espaces fermés, représentés par les boisements de feuillus, occupent environ 4% de l’AER. Les espaces urbanisés quant à eux comptent pour moins de 3%.

Tableau 1 : Principales occupations du sol sur l’AER (source Corine Land Cover 2006)

A l’échelle de l’aire d’étude paysagère, les espaces ouverts ou semi-ouverts représentent ainsi près de 90% du territoire, alors que les espaces fermés visuellement compte pour un peu moins de 8% du territoire. Les zones urbanisées représentent 2% de l’AEP. Les milieux ouverts tiennent ainsi une large place dans l’occupation du sol.

Tableau 2 : Principales occupations du sol sur l’AEP (source Corine Land Cover 2006)

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Carte 8 : principales occupations du sol dans l’AEP (données Corine Land Cover 2006)

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2.2.2. Les principaux bourgs et les voiries majeures de l’AEP

Source : données INSEE 2012

2.2.2.1. Principaux bourgs et répartition de la population

Environ 80 bourgs sont répartis au sein de l’AEP. Les communes comptent la plupart moins de 500 habitants. 6 d’entre-elles comptent entre 1000 et 1500 habitants : Aulnay, Matha, Burie, St Sulpice-de- Cognac et Chèrves-Richemont et Rouillac et 20 ont 500 à 1000 habitants. En bordure externe de l’aire d’étude paysagère, Cognac est une commune de 18626 habitants en 2012.

Dans l’AEE, le bourg majeur est celui de Matha, à environ 6,2 km à l’ouest (distance de l’AEI au centre- bourg). 7 autres villages s’implantent entre 3 et 6 km de l’AEI.

Dans l’AER, les bourgs suivants sont recensés : Les Touches-de-Périgny (2,7 km au nord-ouest de l’AEI), Cressé (3 km au nord), Gourvillette (un peu plus de 450 m km au nord-est), Beauvais-sur-Matha (environ 2,6 km à l’est), Massac (1 km au sud) et Haimps (centre-bourg à environ 2 km au sud-ouest).

La population totale recensée sur le territoire des communes de l’AEE s’élevait en 2012 à 5665 habitants.

La densité de la population sur ce même territoire est très variée selon les communes : de 13,1 hab/km² à Gourvillette à 115,6 hab./ km² sur le territoire de Matha. Elle est en moyenne, sur les communes de l’AEE, de 29,4 hab./km². Elle est inférieure à cette moyenne sur les communes de l’AEI. Cette densité illustre une occupation du territoire encore largement rurale.

Au regard de cette population, le nombre total de logements sur les communes de l’AEE s’élève à 3283. Les résidences principales restent majoritaires puisqu’elles représentent en moyenne 75% des logements. Les résidences secondaires représentent quant à elle 15% des logements mais on constate que sur la commune de Gourvillette en particulier, cette part est plus que doublée, puisque plus de 35% des logements sont secondaires ou occasionnels. La vacance reste également non négligeable sur le territoire des communes de l’AEE, puisqu’elle intéresse 10% du parc. Elle reste cette fois très faible sur Gourvillette (1,3%). La seconde commune concernée par l’AEI, Massac, se situe au niveau de la moyenne du territoire de l’AEE.

Ces données mettent en avant un territoire rural, occupé pour partie de manière temporaire.

Les villages et zones d’habitat s’installent préférentiellement au creux des ondulations de relief, sur les bas de versants, sauf exception comme le village de Mons.

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Carte 9 : principaux bourgs de l’aire d’étude éloignée paysagère

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Illustration 4 : Les formes urbaines dans l’aire d’étude paysagère 1 – Habitat récent à Brizambourg / 2 – urbanisation encaissée de Matha / 3- Bourg de Bagnizeau et silo sur ses franges / 4 – Cherbonnières / 5 - Sigogne / 6 - Mons

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2.2.2.2. Infrastructures de transport

L’AEI est accessible, indirectement, depuis les grands axes irriguant les principales villes à l’extérieur de l’AEP :
Depuis Saint-Jean-d’Angely, à l’ouest, via la D939
Angoulême à l’est, via la N10 ou également la RD939
Cognac au sud depuis la D731
Aulnay, au nord, à partir de la D950.

Depuis ces voiries majeures, et notamment depuis la RD939, d’autres voiries secondaires (la RD739 au sud, la RD133E2 à l’est de l’AEI, la RD130 au nord et la RD121 à l’ouest) encadrent l’AEI à plus ou moins grande distance. Depuis ces voiries, des départementales de moindre importance et des voiries locales draine le secteur d’étude et permettent d’accéder jusqu’aux

parcelles de l’AEI.

La RD939 reste la route principale irriguant le secteur d’étude. Elle va de Saint-Jean-d’Angély à Angoulême, via Matha.

Les routes départementales permettant d’accéder à l’AEI sont :
la RD739, qui va d’ouest en est, de Matha à Bresdon et passe à 200 m au sud des limites de l’AEI,

la RD224 qui va du nord au sud, de Cressé à Massac via Gourvillette et qui passe au plus proche à environ 100 m à l’est des limites de l’AEI.
La RD226, orientée nord-ouest/sud-est, qui passe à environ 400 m au nord de l’AEI et qui relie Les Touches-de-Périgny à Beauvais-sur-Matha via Gourvillette,
Dans une moindre mesures les RD231E7 et RD131 à l’ouest et au nord-ouest, reliant la RD939, Les Touches-de-Perigny, Matha et Cressé passant au plus proche à 1,4 km à l’ouest et 2,3 km au nord-ouest des limites de l’AEI.

Ces routes départementales forment ainsi une boucle autour de l’AEI. Au centre du cadre formé par ces voiries, des voiries locales assez nombreuses créent un maillage routier assez dense permettant de multiplier les accès.

Illustration 5 : Les formes urbaines dans l’aire d’étude rapprochée Le secteur d’étude est occupé par des bourgs disséminés dans l’espace, plutôt en creux de relief. 1 – Haimps / 2 - intérieur du bourg de Beauvais-sur-Matha / 3 – intérieur du bourg de Cressé / 4 – Massac / 5 – Autour de l’AEI, 14 bourgs se trouvent entre 1 et 6 km, dont 6 à moins de 3 km. Ces bourgs sont Gourvillette reliés entre eux par de multiples axes de déplacement dont le principal dans l’AEE est la RD939.

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Carte 10 : principaux axes de communication dans un rayon de 6 km autour de l’AEI (Aire d’Etude Eloignée)

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2.2.3. Le patrimoine paysager et culturel La législation des sites inscrits ou classés a pour but d’assurer la préservation des monuments naturels et des sites dont le caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque relève de 2.2.3.1. Sites inscrits –sites classés l’intérêt général.

Au sein de l’AEP, 2 sites sont classés : Le classement est généralement réservé aux sites les plus remarquables à dominante naturelle dont le caractère, notamment paysager doit être rigoureusement préservé. Les travaux susceptibles de modifier
le château d’Authon et le moulin de Guignebourg, classés par arrêté du 10/1/1993, à environ l’état des lieux y sont soumis selon leur importance à autorisation préalable du préfet ou du ministre de 13,5 km à l’ouest de l’AEI l’écologie. Dans ce dernier cas, l’avis de la commission départementale des sites (CDSPP) est obligatoire.
l’ancien cimetière d’Aulnay, classé par arrêté du 02 mars 1921, à environ 17 km au nord de l’AEI. Les sites sont classés après enquête administrative par arrêté ministériel ou par décret en Conseil d’Etat.

Le site du château et du moulin est délimité au Sud par le ruisseau du Dandelot, au Nord par le chemin L’inscription est proposée pour des sites moins sensibles ou plus humanisés qui, sans qu’il soit départemental 134 de Brizambourg à Matha. nécessaire de recourir au classement, présentent suffisamment d’intérêt pour être surveillés de très prés.

2.2.3.2. Les monuments historiques (IMH et CMH)

53 monuments sont protégés dans l’AEP. 27 sont inscrits et 26 sont classés. Ces monuments se trouvent entre 580 m et 18,6 km des limites de l’AEI. 10 monuments, 5 inscrits et 5 classés, sont à moins de 6 km. 6 sont à moins de 3 km. L’église de Gourvillette est implantée au cœur du village. Depuis l’extérieur du village, son clocher dépasse légèrement au-dessus des toitures avoisinantes, et reste ainsi visible. L’église de Massac se trouve également au sein du village, dans sa partie nord. L’église n’est pas visible depuis l’extérieur du bourg. L’église Saint-Symphorien de Haimps s’implante en limite du bourg et elle est largement visible depuis ses abords. Elle se repère tout à fait au sein du village.

Le cimetière se trouve sur la route de Saint-Jean-d’Angely, à 500 m environ du centre. Les tombes se trouvent de part et d’autre de l’église côté cœur et côté portail principal. Les tombes datent pour la plupart du début du 19 ème siècle. Elles ont l’allure de sarcophages en pierre reposant sur deux pilotis au niveau de la tête et des pieds. Beaucoup sont en mauvais état, les pierres s’entassent les unes sur les autres. Le cimetière est planté d’ifs et entouré d’un mur de pierre.

Clocher de l’église de Gourvillette – Eglise Saint-Symphorien de Haimps

La mairie de Beauvais-sur-Matha est peu visible, au cœur du bourg. L’église de Beauvais sur Matha, plus à l’écart du centre, surplombe, de son clocher, le village au milieu duquel elle s’implante. Le clocher est visible depuis les alentours.

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Eglise de Beauvais-sur-Matha – cœur du bourg

L’église de la transfiguration à Cressé reste encadrée d’un certain nombre de bâtiments et de végétation qui la rendent non visible depuis l’extérieur de la zone urbanisée. Elle s’inscrit néanmoins dans un cadre relativement ouvert et verdoyant.

Eglise de Cressé

Il existe deux sites classés qui restent éloignés de l’AEI. Il existe un nombre important de monuments protégés dans l’AEP : 53 monuments sont protégés dont 27 inscrits et 26 classés. Ces monuments se trouvent entre 580 m et 18,6 km des limites de l’AEI. 6 sont à moins de 3 km. Cependant, la plupart se trouve au sein des villages, eux-mêmes encaissés dans les ondulations du relief. Il existe cependant des sites plus isolés, et implantés sur des secteurs dégagés, ce qui favorise alors des intervisibilités ou covisibilités potentielles.

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Carte 11 : sites et monuments inscrits et classés dans l’AEP

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2.2.4. Les sites touristiques majeurs 2.2.4.1. Les sites et itinéraires touristiques

Sources : comité départemental du tourisme, site des randonneurs du pays de Matha, site de la Fédération Dans l’aire d’étude paysagère, le tourisme se traduit par : Française de Randonnées, site du tourisme en Cognac et Saintonge
La découverte des vignobles, que se concentrent plutôt vers Cognac, dans la moitié sud de l’AEP, et avec eux la visite des châteaux, caves et distilleries, L’AEP reste une destination touristique d’abord liée à ses produits du terroir, avec des manifestations telles que le programme d’animation « Distilleries en fête », regroupant des prestations œno-touristiques
L’intérêt suscité par le patrimoine culturel : églises, château, vestiges (cf. chapitre précédent) sur tout le vignoble du Cognac. Hébergeurs, restaurateurs et sites de visites s’inscrivent également dans
Quelques sites plus pittoresques : des parcs de château, des parcours aventure… la démarche afin de proposer une offre diversifiée sur tout le territoire de l’AOC Cognac.
L’écomusée du Cognac, à Migron De même, le Vignoble du
Des tables de pique-nique qui Cognac s’affiche comme ponctuent le territoire une des 36 destinations labellisées Vignobles & Il n’y a cependant pas de sites Découvertes, qui permet touristiques majeurs au sein de de préparer plus l’AEP. Le tourisme reste diffus facilement les séjours sur l’ensemble du territoire. Le dans le vignoble grâce à principal pôle d’attraction reste la des prestations et des ville de Cognac, en limite sud de services soigneusement l’AEP. sélectionnés. En termes d’itinéraires dans le Dans les circuits et secteur d’étude, de nombreux principales attractivités châteaux et monuments sont mises en avant sur le recensés. Aujourd’hui, le territoire, beaucoup sont maillage des chemins ruraux et liés aux produits du des sentiers créés terroir : visite de châteaux spécifiquement pour le tourisme producteurs de cognac, forme de nombreux itinéraires de écomusée du Cognac, randonnées empruntés pour fabrique artisanale de relier ces éléments historiques et chocolat paysagers. Ces sites sont complétés par des sites culturels, de Le GR655, ou « via musées et d’espace Turonensis », passe au nord de découverte, des l’AEP, reliant Saint-Jean- propositions de d’Angély à Aulnay. Quatrième promenade en gabarre voie principale des pèlerins, la « également. via Turonensis », amenait les pèlerins de l’Europe du nord et de la France septentrionale, à Saint- Jacques de Compostelle, en passant par Tours (d’où son nom). Son balisage est blanc/rouge. Entre Aulnay et Saint-Jean- d’Angély, le GR passe par les petites routes et les chemins

Cabinet Ectare - 94891 Novembre 2016 ANALYSE PAYSAGERE – Gourvillette Energie – Projet éolien de Gourvillette 17 33 blancs au milieu des champs, dans une immense plaine à peine bosselée. Ce tracé se fait sur les derniers
Circuit des Touches de Perigy kilomètres sur des routes bitumées, excepté l'arrivée sur St Jean qui s'effectue sur du chemin non revêtu, en côte.
Circuit de Macqueville Ce GR passe, au nord-ouest, à environ 15 km au plus proche des limites de l’AEI.
Circuit de Massac

Le GR de Pays de la Sylve d’Argenson s’inscrit, depuis Aulnay vers Saleignes, en continuité du GR655.
Circuit de Matha long 6,5 km Il commence à Beauvoir-sur-Niort et compte 45 km jusqu’à Saleignes. C’est un itinéraire à cheval sur les
Circuit de Matha 11 km départements des Deux-Sèvres et de la Charente-Maritime. Ce GR® de Pays parcourt le Sud des massifs
Circuit de Matha 15 km forestiers des forêts de Chizé, d'Aulnay et de Chef-Boutonne. Il permet la découverte de la vallée de la Boutonne, des sites de Saint-Séverin-sur-Boutonne, du Vert, de
Circuit de Mons Dampierre-sur-Boutonne et des monuments dont le château de Dampierre et les églises romanes
Circuit de Ballans-Louzignac d'Aulnay-de-Saintonge, de Saint-Mandé-sur-Brédoire et de Contré. Ce GR de Pays passe à environ 14 km au plus proche au nord de l’AEI.
Circuit de Neuvicq le Château
Circuit de Siecq Il n’y a aucun chemin de Grande Randonnée au sein de l’aire d’étude immédiate, ni même éloignée.
Circuit de Cressé raccourci

La richesse et la diversité des paysages et des sites sont également mises à portée par de nombreux sentiers d’échelle plus réduite offrant des promenades de quelques heures. Dans l’AEE, ce sont finalement 13 boucles qui permettent de découvrir le paysage du secteur avec Dans l’AEE, on recense ainsi des sentiers locaux de promenade (balisés en vert, blanc, bleu ou jaune), 138 km de circuit à moins de 6 km de l’AEI et 37 km à moins de 3 km. dont certains inscrits au PDIPR tels que :
Le circuit de Gourvillette, qui longe la limite L’AEI est longée sur environ 2 km par un de ces itinéraires (circuit de Gourvillette), sur sa frange est. Ce nord-est de l’AEI circuit est par ailleurs agrémenté de trois points de vue sur les paysages alentours. D’autres points de vue sont possibles depuis les autres circuits proposés.
Circuit de Bagnizeau 2.2.4.2. L’offre d’hébergement touristique
Circuit de Bazauges
Circuit de Beauvais sur Matha Dans l’AEP, les infrastructures d’accueil se concentrent dans les principales villes.

Circuit de Blanzac lès Matha
A l’échelle des communes de l’aire d’étude éloignée (AEE) 307 résidences sont recensées en 2012. Il y
Circuit de Bresdon en a 44 sur les deux communes de l’AEI, Gourvillette et Massac.

Circuit de Brie sous Matha-Louzignac- On notera qu’en termes d’infrastructures d’accueil telles que campings et hôtels recensés par l’INSEE au Sonnac 1er janvier 2015, seule la commune de Beauvais-sur-Matha compte un hôtel avec 8 chambres.
Circuit de Courcerac-Prignac Il n’existe aucun camping, aucun village de vacances, résidence de tourisme, auberge de jeunesse ou
Circuit de Cresse centre sportif sur les communes de l’AEE.

Circuit de Gibourne Il n’existe aucun établissement d’accueil touristique au sein de l’aire d’étude immédiate.
Circuit de Haimps

Circuit de La Brousse L’aire d’étude paysagère est marquée de manière diffuse par l’activité touristique. Le vignoble s’avère être la principale attraction du secteur, avec ensuite les monuments historiques. Le tourisme dans l’AEP se traduit par la découverte de la région au gré des déplacements, routiers ou non motorisés. Un GR et un GR de Pays passent à 14 km et plus au nord de l’AEI. Celle-ci est par ailleurs encadrée sur sa limite est et plus à l’écart par des sentiers de promenade locaux balisés.

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Carte 12 : contexte touristique dans l’AEP

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2.2.5. Eléments caractéristiques de l’aire d’étude paysagère

Nous allons décrire ci-après les principaux éléments constitutifs du paysage de l’aire d’étude et préciser leur rôle positif (+) ou négatif (-) dans l'organisation de ce paysage :
élément structurant - un élément constitutif du paysage de par sa position dans l'espace ou par rapport à d'autres éléments peut avoir une grande importance et constituer un élément de la trame générale du paysage,
élément de diversité - il s'agit d'éléments du paysage qui apportent de la diversité de façon positive ou négative (point noir paysager) en constituant un point d'appel visuel,
élément à forte valeur intrinsèque - ce terme regroupe tous les éléments ayant une forte valeur monétaire, sociale, historique, symbolique ou culturelle comme le bâti, des grands arbres ou des haies remarquables).

Au niveau de la structure du paysage, il n’y a pas de point vers lequel tous les regards convergent. Le Pylônes de télécommunication sectionnant la lecture linéaire de l’horizon paysage est ici exempt de relief marquant, constitué de grandes étendues ouvertes. Les perceptions sont la plupart du temps conditionnées par la végétation, qui s’affiche comme un des seuls éléments s’élevant au-dessus de l’horizon, ponctuellement par quelques éléments tels qu’un village, une ferme isolée, un bois ou encore un château d’eau et les lignes électriques. Par contre, on notera que, depuis certains points de vue permettant de lointaines et larges perceptions, quelques éléments ponctuels attirent le regard. Ce sont toujours des éléments de hauteur non négligeable mais peu étalés dans l’espace, qui coupent alors la lecture linéaire de l’horizon : château d’eau, éoliennes, silo, dans une moindre mesure pylône de télécommunication et pylônes électriques, et des éléments de petit patrimoine sur les hauteurs, en général d’anciens moulins à vent.

Pylône électrique, éoliennes et château d’eau se cumulent dans la perception, ce dernier s’imposant au regard

Ici les éoliennes ponctuent l’horizon

Ponctuellement, des éléments du patrimoine se détachent de la structure globale et plus homogène du paysage, avec une lecture perturbée par quelques éléments modernes (fil électrique, antenne de télécommunication)

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Le territoire d’étude est composé d’éléments plus ou moins marquants et structurants. On retiendra, essentiellement, le parcellaire agricole, viticole plus au sud et les reliquats de boisements comme éléments structurants, de diversité et à forte valeur intrinsèque. Ensuite, ce paysage est fortement marqué par son habillage, avec en particulier les bourgs qui s’implantent cependant plutôt dans les creux du relief ondulé et restent ainsi discrets mais avec les clochers permettant de les distinguer dans les larges perceptions, les châteaux d’eau, les silos agricoles, les éoliennes.

Les éléments liés à l’agriculture moderne font partie des éléments habillant la trame paysagère

Plusieurs éléments traduisant l’évolution des ressources économiques se traduisent dans les paysages

Dans l’aire d’étude paysagère, depuis les zones de reliefs, les échappées visuelles sont plus lointaines du fait de la hauteur, bien que relative, de l’observateur, par rapport aux espaces plus au cœur de l’aire d’étude.

Globalement sur ce territoire, le regard est toujours rasant mais permet des vues lointaines. De grandes étendues s’ouvrent sur le paysage, marquées par une occupation du sol ponctuelle : bâtiments, voirie et lignes électriques, ripisylves soulignant les cours d’eau, végétation soulignant la présence d’un bois ou d’un bourg, habitat et ferme isolés. C'est sous ces formes que se définissent les grands points de vue, les axes de visions ou les perspectives et qu'est organisée la trame générale du paysage. Cette échelle correspond aux vues panoramiques que l'on peut avoir depuis les points dégagés.

La deuxième échelle de lecture du paysage, plus réduite, correspond à l'habillage de la trame générale précisée ci-avant. Elle est davantage liée à l'action de l'homme car il a influencé l’occupation des sols. Ce sont ainsi les différents types de boisement, l’évolution des cultures, les éléments ponctuels du paysage, le positionnement et la répartition de l’habitat humain qui structurent cette dimension du paysage. Cette dimension est celle que l'on perçoit principalement lorsque les regards sont portés à faible distance.

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Tableau 3 : Synthèses des principaux éléments constitutifs du paysage de l’aire d’étude ainsi que leur rôle positif (+) ou négatif (-) dans l'organisation de ce paysage

élément élément de élément à valeur structurant diversité intrinsèque les éléments zonaux Boisements +++ +++ ++ Vignes +++ ++ +++ Cultures +++ + ++ Villes majeures ++ + ++

les éléments linéaires Haie boisée, alignement +++ ++ ++ d’arbres Haie basse ++ ++ + Cours d’eau +- +++ ++ Ripisylve +++ +++ ++ Voiries + +- +- Réseau (électrique, ------téléphonique) aérien

les éléments ponctuels Bourgs +++ + ++ Bâtis isolés, hameaux +++ ++ +- Hangar agricole, silos ------Château d’eau ------Arbre isolé ++ ++ ++ Etang +- ++ ++ Source, fontaine +- + ++ Patrimoine isolé (pile ++ ++ ++ romaine, moulin…) Parcs éoliens en activités ++ ++ ++ Elément structurant - un élément constitutif du paysage de par sa position dans l'espace ou par rapport à d'autres éléments peut avoir une grande importance et constituer un élément de la trame générale du paysage, Elément de diversité - il s'agit d'éléments du paysage qui apportent de la diversité de façon positive ou négative (point noir paysager) en constituant un point d'appel visuel, Elément à forte valeur intrinsèque - ce terme regroupe tous les éléments ayant une forte valeur monétaire, sociale, historique, symbolique ou culturelle comme le bâti, des grands arbres ou des haies remarquables).

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Carte 13 : identification des éléments paysagers à l’échelle de l’AER

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L’AEI n’est dotée d’aucune infrastructure autre que les voiries rurales. L’empreinte de l’homme se traduit 2.3. LE PAYSAGE ET SON EVOLUTION par l’évolution de la mise en valeur des sols. L’exode rural, l’abandon des terres les moins favorables aux cultures ont conduit à un développement de la couverture boisée, sous forme de petits boisements de Dans la majeure partie de l’aire d’étude, et notamment sur les communes de l’aire d’étude rapprochée, faible étendue. c’est l'agriculture et la viticulture qui marquent le paysage. Hormis au sein des bourgs, avec le patrimoine religieux essentiellement (église), il existe très peu de La carte de Cassini, réalisée au XVIII ème siècle, est la première carte topographique et géométrique établie traces de l’histoire du territoire. On notera, dans l’aire d’étude, les éléments historiques isolés suivants à l'échelle du royaume de France dans son ensemble. Elle s’avère donc, au regard des cartes marquants le paysage : contemporaines, une base intéressante d’analyse de l’évolution d’un territoire.
une pile romaine (cf. photo ci-dessous, référence n° 40 carte 11) Au niveau de l’AER, on remarquera que le paysage a finalement peu évolué. Matha était le bourg majeur
le site de Richemont (forteresse médiévale, église, crypte, cimetière) (cf. église ci-dessous, au du territoire tandis que les autres villages (notamment Gourvillette, Haimps et Massac alors identifiés sud-ouest de l’AEI hors AEP) comme paroisses et les hameaux identifiés comme hameaux sans église) sont déjà largement développés et répartis dans l’espace.
le site Gallo-romain Les Bouchauds (cf. Théâtre ci-dessous, au sud-est de l’AEI hors AEP) La route de Matha, RD939 aujourd’hui, était une voirie déjà majeure, empierrée et bordée d’arbres. La vigne était déjà très présente, voire plus présente au niveau de l’AEI. Les bois ne faisaient quant à eux pas parti des éléments marquants du paysage. Les cours d’eau de l’Antenne et du Briou sont traduits comme des éléments structurants. Moulin à vent en bois et moulin à eau parsèment le territoire.

Aujourd’hui, à l’échelle de l’AEE, l’agriculture et la viticulture restent à la base de l’économie. Le tourisme se développe en marge de ces activités, prônant un terroir authentique et des produits de qualité et identitaires.

L’agriculture et la viticulture sont de longue date l’activité économique majeure de ce territoire. Illustration 6 : extrait de la carte de Cassini autour de l’AEI Le tourisme s’affiche en marge de ces activités, sans pour autant s’imposer.

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Illustration 7 : implantation de l’AEP sur la carte de Cassini

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2.4. RECONNAISSANCE DU TERRITOIRE ET PERCEPTION SOCIALE objets…La plaine du nord de la Saintonge en particulier semble avoir été à l’origine de ces descriptions de paysages plats, blancs, monotones, au "charme très incompris" . »

En premier lieu, on rappellera un des objectifs de la Convention Européenne du Paysage (Florence – Enfin, le constat a été fait dans l’atlas des paysages que « les paysages de la marche boisée ne sont pas 2000) : identifier et qualifier les paysages grâce à des recherches menées sur le terrain, en fortement représentés. La marche boisée n’est plus la grande forêt restée dans les mémoires. Au fil des associant les populations . siècles, elle a été en partie défrichée, entaillée et représente aujourd’hui un ensemble de massifs de toutes tailles . » Chaque paysage est composé d'éléments et de structures conjuguant des formes du territoire, des systèmes de perceptions sociales et des dynamiques, naturelles, sociales et économiques qui évoluent Si l’essentiel de ce manque de reconnaissance peut se constater au niveau de l’AEP, on notera en permanence. cependant que le secteur de l’AEP inscrit dans l’unité paysagère de la plaine du Nord de la Saintonge ne C'est à l'issue de ce travail de connaissance préalable que, une fois les objectifs de qualité paysagère s’inscrit pas autant que décrit dans une configuration de Beauce, car en le traversant, il est aisé de formulés, le paysage pourra être protégé, géré ou aménagé. constater que le secteur est parsemé d’espaces au caractère naturel qui confèrent une certaine dynamique au territoire. Une des innovations majeures de la Convention européenne du paysage est ainsi la définition des « objectifs de qualité paysagère » : c’est la formulation par les autorités publiques compétentes, pour un La plaine ne semble pas avoir été considérée comme un sujet très pittoresque. Il n'en existe que peu de paysage donné, des aspirations des populations en ce qui concerne les caractéristiques paysagères de représentations (peinture, littérature…). leur cadre de vie. Il n’existe pas, à l’heure actuelle, d’objectifs de qualité paysagère spécifique définis au niveau de la zone d’étude mais le Schéma Régional Eolien fixe néanmoins des objectifs et préconisations Dans l’aire d’étude, on retrouve cependant peu d’images anciennes. Ce sont pour l’essentiel des selon les zones concernées (cf. chapitre 1.3.2.2 - Schéma Régional Eolien page 14). représentations des espaces urbains majeurs ou du patrimoine présent dans les principales villes (comme Matha ou Aulnay). Il n’existe quasiment pas de représentations des paysages agricoles ou On peut néanmoins largement se baser sur l’atlas des paysages pour décrire l’ambiance et l’identité des naturelles, ni même de la vie quotidienne en milieu rural. paysages locaux, en complétant cette analyse par les images d’hier et d’aujourd’hui, ainsi que les éléments de communication ayant trait au paysage local, qui traduisent une certaine perception des paysages et la manière dont elle évolue.

On notera que l’atlas des paysages évoque le fait qu’en termes de reconnaissance, « il n'est pas accordé d'attention particulière au Pays Bas dans les guides touristiques. Tout juste le Guide Bleu évoque-t-il les ambiances d'ombre et de lumière sous les peupliers de la vallée de l'Antenne qui, sur la carte, traverse le pays d'une grande balafre verte. Le pays bas existe sans majuscules, de façon relative, comme "un bel évidement" en contrebas de la côte calcaire qui domine la rive droite de la Charente au nord d'Angoulême. »

De même, concernant la plaine haute d’Angoumois, l’atlas constate que « son identification souffre d'un déficit de représentations : il n'y a pas de "clichés" immédiatement reconnus. Pourtant, une découverte approfondie révèle un grand nombre de scènes pittoresques composant avec un bâti typique qui renvoient bien souvent à l'idée d'une "campagne idéale". »

Quant à la plaine du nord de la Saintonge, « bien que parfois décrié et ressenti négativement, notamment lorsqu'il est assimilé et réduit à une "industrie agricole" génératrice de désordres dans l'environnement, ce type de paysages est le symbole de l'activité rurale et paysanne de nos campagnes depuis des siècles. Il correspond d'ailleurs assez précisément au schéma que chacun de nous peut avoir à l'esprit des grandes plaines cultivées françaises. Néanmoins, du fait du dégagement du sol et des vastes cultures céréalières, l’image associée mentalement à ces paysages est celle, fortement inscrite dans l’inconscient collectif, de la Beauce. Certains d'entre nous refusent même d'accorder aux plaines d’openfield la qualité de paysages devant l’absence "évidente" de pittoresque (ce qui peut être peint). A travers de nombreux écrits, on trouve des dénominations de jugement plutôt négatif : territoires "banalisés", "sans attrait",

"mornes plaines", associant ce type d’espaces à la perte de qualités, admises comme "paysagères", telles la disparition de modulations du sol, de la présence d'arbres et de haies, d'une certaine variété des

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Illustration 8 : quelques représentations anciennes du secteur d’étude (Source : site Notrefamille.com, site cartes et patrimoine, site delcampe.net)

A travers ces différents représentations, on peut se rendre compte que, dans le secteur d’étude, peu Illustration 9 : le vignoble de Cognac dans les représentations d’aujourd’hui (sites websudouest.com et d’éléments étaient autrefois mis en avant, sinon les éléments urbains et le patrimoine culturel, en tout cas cognacpainturaud.com) rarement les paysages naturels ou agricoles. Ces derniers sont alors mis en avant au travers de scène de labeur (vendange, mise en bouteille, transport des barriques). La reconnaissance des qualités paysagères du territoire se traduit également par les protections réglementaires de certains sites. Ainsi, à l’échelle de l’aire d’étude éloignée paysagère, 4 sites sont Aujourd’hui , les paysages viticoles se retrouvent au cœur des représentations, avec en général, une classés et 1 site est inscrit. De même, 17 monuments sont classés et 20 monuments sont inscrits. recherche de paysages épurés d’activité humaine . Le vignoble soulignant les ondulations du relief est une des représentations qui semble caractériser le plus le secteur d’étude. De même, le vignoble de Cognac est en cours de classement UNESCO (source : INAO). Cette densité participe à la reconnaissance du territoire par la population.

Finalement, en comparant les documents anciens et les clichés d’aujourd’hui et présents dans les guides touristiques et sites Internet, on se rend compte que le paysage de l’aire d’étude reste peu représenté, et qu’il a évolué d’un paysage presque exclusivement urbain à un paysage mettant en avant le vignoble, qui fait la renommée de cette région.

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3. DESCRIPTION DES UNITES PAYSAGERES ET DE LEURS CARACTERISTIQUES VISUELLES ET PATRIMONIALES

3.1. POINT METHODOLOGIQUE ET CONTEXTE GENERAL

3.1.1. Les unités paysagères

4 unités paysagères marquent particulièrement l’Aire d’Etude Paysagère et sont analysées :
Le Pays Bas, au sein duquel se trouve une partie de l’AEI,
Le Val et la Plaine Haute d’Angoumois qui contient également une partie sud de l’AEI,
La plaine du nord de la Saintonge,
La Marche boisée.

A noter que les entités liées à l’Angoumois (le Val d’Angoumois en Charente et la plaine haute de l’Angoumois en Charente- Maritime) sont ici fusionnées.

Carte 14 : unités d’analyse paysagère dans l’AEP

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3.1.2. L’approche des perceptions

3.1.2.1. Analyse des éléments marquants du paysage

L’aire d’étude paysagère est marquée d’une part par sa structure, un paysage plat à ondulé, et d’autre part par sa texture, avec des éléments d’occupation du sol assez diversifiés, qui se retrouvent régulièrement dans les perceptions, et qui s’inscrivent dans le paysage pour former une mosaïque de formes et de couleurs. Structure du paysage Le paysage de l’AEP est marqué par sa structure relativement plane, parfois également ondulée. L’absence de relief est mise en exergue par l’occupation du sol agricole ou viticole, par le parcellaire essentiellement.

La vigne tend à lisser les ondulations du relief

Le grand parcellaire engendre des perceptions larges et l’absence de relief est alors flagrante

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Les ondulations du relief sont soulignées quant à elle par des éléments linéaires ou ponctuels, les haies, des châteaux d’eau, par la perception des bourgs au sein du relief également, ou au contraire, en sommet d’ondulation.

La structure du paysage favorise des perceptions larges, souvent à 360°, et lointaines.

L’habillage du relief par la végétation, le plan d’eau, les vignes mettent en exergue les ondulations du relief

Les boisements, la voirie soulignant le parcellaire renforcent les ondulations du relief

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Texture du paysage Le paysage relativement plat de l’AEP tient une grande diversité de son habillage, avec une occupation Certains éléments, par leur taille notamment, interrompent un certain rythme de lecture du paysage du sol caractéristique, qui se lit régulièrement dans les perceptions. Le paysage est ainsi marqué : - par la végétation : haies plus ou moins continues et boisées, arbres isolées, boisements relictuels. - Par des monuments : église, petit patrimoine ponctuels et isolé (pile romaine, moulin à vent…). - Par les bourgs, avec souvent leur église qui se détache sur l’horizon - Par des éléments d’activité économique plus récent : silos ou hangar agricole, éolienne, lignes électriques ou téléphoniques aériennes.

L’habillage du paysage, qui reste constitué d’éléments ponctuels au sein de grands espaces, ne limite pas les échappées visuelles. En revanche, la superposition de multiples éléments sur différents plans tend parfois à perturber la lecture du paysage.

Les éléments ponctuels (château d’eau, cloche, silo) rythment la lecture du paysage sur son horizon

Des éoliennes en activité marquent l’horizon sans pour autant s’imposer au regard

Le petit patrimoine accroche le regard dès lors qu’il est isolé sur une hauteur

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Le paysage ondulé s’habille de haies, ligne électrique, voirie et village au sommet du relief Les rapports d’échelle ne sont pas toujours évidents et il est nécessaire d’avoir des référents (ici le tracteur) pour percevoir ces rapports

Certaines perceptions cumulent les éléments qui se superposent les uns aux autres - vigne, silo, château, minoterie, église, château d’eau, village – perturbant les vues lointaines

3.1.2.2. Zones ayant une vue potentielle sur l’AEI

Les cartes des perceptions s’appuient sur la structure des reliefs, les grandes masses végétales, sur un travail de terrain et sur l’exploitation d’une carte de visibilité théorique basée sur le relief (hors bâti et petit maillage végétal).

Le croisement de tous les éléments permet de mettre en avant les caractéristiques visuelles de l’aire d’étude éloignée et les secteurs de perceptions potentiels sur l’aire d’étude immédiate (cf. cartes suivantes).

L’analyse du relief doit ici nécessairement être doublée par l’analyse des éléments marquants du paysage réalisée précédemment, ce qui permet de définir les grands points de vue, en particulier ceux offrant de

larges panoramas sur les paysages, également les couloirs visuels engendrés par les vallées.

Les masses boisées et les zones d’étalement urbain relevées sur la carte IGN et sur la base des données Corine Land Cover sont des secteurs dits « fermés » visuellement. Ils limitent par construction l’étendue des secteurs de perceptions potentielles. L’effet de masque à leurs abords n’est à ce niveau d’analyse pas pris en compte.

La carte des perceptions potentielles est une analyse des zones qui pourraient avoir des vues sur l’aire d’étude immédiate, l’altitude de celle-ci étant « augmentée » artificiellement de 150 m. Les données de relief sont issues du modèle numérique de terrain d’une résolution de 30 m. Les zones boisées ou bâties ne sont pas prises en compte.

Cette analyse des perceptions préliminaire est maximaliste : elle permet d'identifier les possibles vues sur le projet et ainsi de mieux identifier les zones présentant le plus de sensibilités au regard du projet et

Cabinet Ectare - 94891 Novembre 2016 ANALYSE PAYSAGERE – Gourvillette Energie – Projet éolien de Gourvillette 17 48 au final de mieux orienter les choix de ce dernier. Il ne s’agit donc pas d’une analyse des vues sur le projet final, qui n’est pas connu à ce stade de l’étude.

L’analyse des covisibilités théoriques reflète la structure du paysage décrite précédemment, peu marquée par le relief. Ainsi, il ressort de cette analyse que, à l’échelle de l’AEP, le territoire est largement favorable aux ouvertures visuelles lointaines, dans le cas présent en direction de l’AEI. Les zones ayant une vue théorique restent cependant disséquées, traduisant l’effet d’ouverture puis de fermeture du champ visuel au gré des ondulations du relief.

L’analyse plus précise de l’occupation du sol et des vues sur le terrain doit finalement permettre d’identifier plus précisément les secteurs présentant un intérêt, et plus ou moins étendus, qui permettraient des vues sur un projet qui s’implanterait sur l’AEI (cf. chapitres 3.2 - Analyse des perceptions par unité paysagère pages 50 et suivantes, 4 - Zoom à l’échelle de l’aire d’étude éloignée pages 62 et suivantes et 4.2 - Analyse détaillée des perceptions visuelles depuis les secteurs de l’AEP en covisibilité potentielle pages 64 et suivantes).

Le paysage dans l’aire d’étude paysagère, légèrement ondulé et habillé d’une trame relativement ponctuelle, permet théoriquement de nombreuses vues lointaines et souvent panoramiques. L’ondulation du relief tend à ouvrir et fermer les perceptions au fil des déplacements de l’observateur. Les éléments d’occupation du sol quant à eux cadrent vite les perceptions, sans pour autant interdire les échappées visuelles. Les secteurs les plus proches de l’AEI restent logiquement plus sensibles à une évolution du paysage qui les entoure.

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Carte 15 : analyse des covisibilités théoriques sur l’AEI

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3.2. ANALYSE DES PERCEPTIONS PAR UNITE PAYSAGERE Un relief doux à peine creusé de quelques vallées transversales (l'Antenne, la Soloire, la Guirlande) caractérise ainsi l’unité paysagère du pays bas. Au voisinage de ces vallées, quelques très légers thalwegs animent le paysage. Ceux-ci s'accentuent et se complexifient au sud-est, à l'approche de la 3.2.1. Le pays bas vallée de la Charente. Les paysages offrent une succession et une multiplicité de points de vue qui renseignent ou évoquent 3.2.1.1. Description générale de l’entité paysagère une réalité viticole économique, historique ou culturelle évidente.

Le pays bas fait partie des terres viticoles qui regroupent l'ensemble des secteurs où la culture de la La majorité des points de vue sont cependant extérieurs à cette unité paysagère que l’on découvre depuis ses vigne est dominante. Il se cale dans sa partie Sud sur la rive droite de la vallée de la Charente ; c’est un secteur intermédiaire franges (ici depuis Villars Les Bois). dans la densification du vignoble, entre la plaine haute d'Angoumois au nord-est et les terres viticoles du sud / sud-ouest (Champagne charentaise et Borderies). Le pays bas apparaît comme un vaste espace en creux, modelé dans une série d'ondulations amples orientée nord-ouest / sud-est. L'alternance de cultures ouvertes et de vignes permet de mesurer l'ampleur de cette longue plaine, s'incurvant entre les hauteurs des Borderies et de la Plaine Haute d'angoumois. Ces hauteurs constituent les horizons du pays bas.

La majeure partie du pays bas se situe hors du passage des grandes voies nationales ou Des ponctuations de petits boisements et d'arbres isolés installent la profondeur sur l'étendue ouverte de la départementales qui le longent ou l'effleurent à peine, comme la RD731 et la RN150 à l'ouest et au nord- plaine. ouest ou en traversent juste les franges, comme la RN141 au sud-est et la RD939 au nord. Une série de routes départementales moins importantes parcourent le secteur de façon transversale. Ces traversées d'une "rive" à l'autre du pays bas sont celles qui permettent le mieux d'en mesurer la topographie, en relation avec les hauteurs qui le cadrent et contribuent à sa définition.

Le pays bas existe finalement de façon relative, par référence aux secteurs voisins (ici depuis Sigogne) et en relation forte avec eux, car son espace est lié à la qualité des horizons hauts qui le délimitent et apprécié en contraste avec les paysages plus fortement caractérisés qui l'environnent.

Les cultures elles-mêmes, leurs matières, les couleurs qui se succèdent selon les saisons, sont des constituants importants de la substance paysagère du secteur.

Le Pays-Bas a avec les secteurs voisins des caractéristiques communes liées à l'architecture, à la proximité de la Charente et à la viticulture. Mais il possède aussi ses qualités intrinsèques dont une image de paysage rural encore très cohérente sans phénomène d'urbanisation pavillonnaire diffuse. Ses principaux atouts reposent sur la présence des motifs végétaux et leur répartition, suffisamment présents pour structurer l'espace, suffisamment dispersés pour ne pas occulter l'ample creux qu'elle dessine.

Le pays bas prenant toute sa substance en référence aux secteurs voisins, il est intéressant de les considérer dans le déroulement des parcours qui permettent le mieux de les apprécier dans les contrastes qu'ils opposent aux secteurs voisins et dans les relations qu'ils établissent avec eux :

En portant une attention particulière aux accès depuis les secteurs élevés pour le pays bas, par La vallée de l'Antenne installe son feston de boisements en ligne continue traversant la plaine, paysages l'organisation des dégagements visuels et des panoramas. d'ombre, d'eau, de prairies et de marécages qui contrastent avec les espaces dégagés et largement
En veillant à ne pas occulter les vues depuis les voies de circulation. En ce sens, les ponctuations offerts au soleil de la plaine. de boisements et les arbres isolés semblent mieux adaptés que les alignements continus.

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Carte 16 : relief et occupation du sol de l’unité paysagère du Pays Bas

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3.2.1.2. Analyse des perceptions depuis l’entité paysagère vers l’aire d’étude

immédiate

Sur la base de l’analyse de l’entité paysagère, de la mise en avant des sites majeurs, de l’occupation du sol par les boisements notamment, et d’une analyse des zones de covisibilités potentielles, il ressort qu’une dizaine de portions de voiries, un bourg éloigné et deux sites touristiques ont des vues potentielles Carte 17 : analyse des perceptions sur l’AEI depuis le Pays Bas en direction de l’AEI .

Les principales zones de vie qui présentent des vues possibles en direction du projet à venir sont :
Concernant les voiries : o Une portion de la RD129, entre Ecoyeux (limite externe de l’AEP) et La Pile romaine (Fanal d’Ebeon) ; o Un tronçon de la RD124 entre Aumagne et Blanzac-les-Matha ; o L’accès sud-ouest de Courcerac ; o L’accès sud-est et la RD131 au nord- est de Matha ; o L’accès ouest de Bagnizeau ; o La RD131E2 entre Cressé et Les- Touches-de-Périgny o Tous les accès à Gourvillette o La RD739 o La RD939 o L’accès sud de Louzignac o La D121, au niveau de la sortie nord du bourg de Thors o L’accès sud-ouest de Bréville o La RD55 au niveau de la sortie ouest du bourg de Sigogne
Pour les villages et hameaux, le bourg de Villars-les Bois.
Et les sites touristiques ou monuments suivants : o La pile romaine d’Ebéon ; o La table d’orientation depuis l’église Notre Dame de l’Assomption de Villars-les-Bois.

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3.2.2. Val et plaine d’Angoumois Les cultures elles-mêmes, leurs matières, les couleurs qui se succèdent selon les saisons, sont des 3.2.2.1. Description générale constituants importants de la substance paysagère du secteur. Le relief doucement ondulé est plus chahuté à l'approche de la vallée de la Charente, en limite externe Le val et la plaine d’Angoumois font partie pour l’essentiel des plaines vallonnées ou boisées , en limite de l’AEP, par les nombreux vallons qui descendent vers le fleuve, accroissent d'autant la diversité des vallées principales (vallée de la Charente à l’Est et vallée de l’Antenne à l’Ouest). Ces paysages paysagère du secteur. regroupent une gamme très variée de secteurs dans lesquels des vallonnements ou des boisements, parfois les deux, créent des organisations spatiales spécifiques qui ne relèvent ni de la plaine de champs Les ondulations légères du relief permettent de bien percevoir les motifs des parcelles juxtaposant les ouverts, ni du bocage. cultures annuelles et les vignes. Ce dernier motif se densifie vers l'ouest.

Cette unité paysagère, dans l’AEP, se découvre sous la forme d’un long plateau vallonné, modelé dans Les qualités paysagères se font jour au niveau des liaisons secondaires, principalement sur les crêtes. une série d'ondulations amples orientées nord-ouest / sud-est. Elle domine la vallée de la Charente d'une Ce secteur s'inscrit d'ailleurs plutôt dans un réseau interdépartemental. part, le pays bas d'autre part, sur lesquels elle offre de beaux points de vue. Les routes franchissant ou longeant le haut du relief de côte sont l'occasion de beaux points de vue, permettant L'alternance de cultures ouvertes et de vignes permet de mesurer l'ampleur de l’unité paysagère, entrecoupée de mesurer et d'apprécier les basculements d'un paysage à l'autre. de ponctuations boisées et de quelques arbres isolés.

L'espace ouvert est ponctué d’arbres isolés, de haies et d'une dentelle de boisements, aux formes complexes et Les points forts de cette unité paysagère résident dans sa situation en hauteur et la relative ouverture du paysage qui permettent de belles relations visuelles avec les secteurs voisins (notamment le pas bas). aux lisières très découpées, creusées de clairières où s'insinue parfois la vigne. Les motifs de boisements permettent de faire alterner les ambiances resserrées avec ces vastes panoramas.

Les critères d’attention au sein de cet espace sont :
D’assurer une meilleure "composition avec le paysage" des grandes infrastructures routières notamment dans les modes de relations visuelles avec les espaces ruraux.
D’entretenir et de valoriser les ouvertures internes au secteur et les points de vue élevés depuis ses franges vers les entités voisines.
De valoriser les centres villageois, le petit patrimoine rural (fontaines, ponceaux, puits, lavoirs,...) et les traversées de vallées dans leur ensemble.

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Carte 18 : grand ensemble paysager du Val et de la plaine d’Angoumois

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3.2.2.2. Analyse des perceptions depuis le val et la plaine d’Angoumois

Sur la base de l’analyse de l’entité paysagère, de la mise en avant des sites majeurs, de l’occupation du sol par les boisements notamment, et d’une analyse des zones de covisibilités potentielles, il ressort que huit secteurs fréquentés et les abords proches sont en zone de covisibilité potentielle dégagée.

Les principales zones de vie de cette entité paysagère qui présentent des vues possibles en direction de l’AEI sont :
Les axes de déplacement suivants : o L’accès sud à St-Symphorien - Haimps ; o La D224 au sud de Massac ; o La D133E2 en sortant par le sud-ouest de Beauvais-sur- Matha ; o La RD739 entre Bresdon et Verdille ; o La RD939, en sortie nord- ouest de Siecq et au niveau de son accès sud-est également ; o Une petite portion de la RD66 proche de Rouillac.
Et les sites particuliers suivants : o Un point de vue sur Haimps aménagé au niveau de la D133E2 ; o Le bois de Montbrun au- dessus de Mons, offrant un large panorama.

Carte 19 : analyse des perceptions depuis le val et la plaine d’Angoumois

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3.2.3. La plaine du nord de la Saintonge Les plus courants d’entre eux, clochers, silos, châteaux d’eau, pylônes électriques, mais aussi arbres isolés, bosquets, parcs, ancien moulin, éoliennes, viennent capter l’œil. 3.2.3.1. Description générale

Cette unité paysagère s’inscrit dans le type de paysage des plaines de champs ouverts qui regroupent l'ensemble des grandes plaines céréalières de la région qu'elles marquent fortement car elles y sont majoritaires en surface.

La culture généralisée du sol, qui procure le grand dégagement visuel des plaines, forme avec le relief plat l’essentiel du caractère des paysages.

Les cultures elles-mêmes, leurs matières, les couleurs qui se succèdent selon la saison, forment donc la En revanche, bien souvent, la platitude du relief implique une rareté relative des points de vue et par principale substance paysagère de cette unité paysagère. conséquent, un caractère d’autant plus précieux de ces derniers. Ces points de vue sont rarement internes à l'entité paysagère considérée.

Plusieurs axes importants sillonnent cette unité paysagère et constituent des points de vue fréquentés. Ce sont finalement les modes de perception presque uniques : les plaines forment plutôt des paysages que l’on traverse, rapidement, entre deux points.

Les châteaux d’eau, les grands bâtiments agricoles (hangars, silos…) ponctuent régulièrement la plaine de leur silhouette, sans la déparer. En termes de dynamique, ces paysages qui prennent une place importante dans la région sont marqués par deux phénomènes actuellement parmi les plus porteurs de transformation, les évolutions de l’agriculture d’une part et le développement urbain et péri urbain d’autre part. L’horizon dégagé met directement en contact le ciel et la terre. Le moindre objet qui s’y interpose est alors vu de très loin et détruit l’identité de campagne, coupe les larges horizons. C’est donc paradoxalement un type de paysage qui nécessite une grande attention d’intégration :
inscrire la plaine dans le paysage des déplacements, des locaux ou des touristes, et en tenir compte pour sa qualité et celle des "mises en scène" depuis les routes. Leurs grands volumes, leur hauteur, leurs fonctions même, se trouvent en accord avec les dimensions de ce vaste paysage, et les difficultés viennent plutôt des tentatives maladroites de camouflage végétal,
Prendre en compte la qualité architecturale des objets isolés, en particulier aux abords des qui ne font que stigmatiser des éléments qui mériteraient surtout une architecture plus soignée. Dans monuments les plus remarquables l’AEP, de nombreux écarts, fermes et petits hameaux complètent le dispositif de couverture du territoire.
entretenir et pérenniser les haies

En termes de perceptions , dans ces paysages sans obstacle, l’œil peut voler sur les étendues immenses de territoire. Du fait de la platitude du relief, le moindre objet se remarque et apparaît le plus souvent et le plus distinctement à l’horizon.

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Carte 20 : structure de la plaine nord de la Saintonge

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3.2.3.2. Perceptions depuis l’unité vers l’aire d’étude immédiate (bourgs, voirie, sites touristiques)

Sur la base de l’analyse de l’entité paysagère, de la mise en avant des sites majeurs, de l’occupation du sol par les boisements notamment, et d’une analyse des zones de covisibilités potentielles, il ressort que huit secteurs présentent des vues directes en direction de l’AEI .

Les principales zones de vie de cette entité paysagère qui présentent des vues possibles en direction de l’AEI sont :
Les axes de déplacement suivants : o Une courte portion de la D129 en arrivant par le nord de Varaize, qui offre une vue panoramique importante ; o Un petit tronçon de la RD950 entre Les- Eglises-d’Argenteuil et Aulnay ; o Un petit morceau de la RD129 en sortie sud-ouest d’Aulnay et l’accès nord au bourg ; o L’accès nord-est de Néré, sur la RD130 ; o La RD131 au sud du bourg de Le Gicq ; o L’accès nord au bourg de Beauvais-sur- Matha, doté sur le tronçon concerné, d’un point de vue sur Gourvillette.
Et les sites particuliers suivants : o L’église Notre Dame de l’Assomption (non classée, près des Touches-de- Périgny) ; o Le village de Fontaine-Chalendray depuis les habitations en bordure sud- ouest.

Carte 21 : analyse des perceptions depuis la plaine nord de la Saintonge

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3.2.4. La marche boisée Dans l’ensemble, les nombreuses découpes entre forêts et dégagements définissent un très important linéaire de lisières. A la différence des grands massifs d’un seul tenant, la "marche boisée" multiplie ainsi 3.2.4.1. Description générale la figure particulière des paysages de contact entre plaines et bois, apparaissant plus ou moins proche de l’observateur. Cette qualité constitue presque plus fortement l’ambiance du secteur que l’intérieur des Cette unité paysagère s’inscrit dans les paysages des terres boisées qui regroupent tous les secteurs massifs peu accessibles. qui, à l'échelle régionale, créent des effets de transition paysagère entre d’autres secteurs bien identifiés L’intérêt paysager des lisières, zones de contrastes, prend ici une ampleur particulière. (entre plaines et vallées, au contact de plaines vallonnées ou de terres viticoles).

La "marche boisée" s’étend au sein d’une grande plaine qu’elle sépare en deux : la plaine de Saintonge au sud et celle de Niort au nord. Vers l’ouest les distances s’agrandissent entre les boisements qui ne deviennent qu’un semis au sein des plaines de Saintonge et de l’Aunis ; l'extrémité étant constituée par la forêt de Benon. Vers l’est, les boisements se resserrent suffisamment pour créer un climat plus nettement forestier. La transition est cependant progressive.

En termes de tourisme, on notera que le GR de Pays « Tour de la Sylve d’Argenson » permet aux randonneurs de bénéficier des ambiances de la série des massifs, le parcours empruntant de nombreuses situations de lisières. Les routes et chemins marquent eux aussi les paysages de cette unité. C'est à travers une alternance de zones boisées et de zones "ouvertes" que s'instaure un rythme de parcours spécifique, en adéquation avec l'organisation paysagère générale du secteur considéré. Du fait de reliefs relativement peu marqués et des boisements, il y a peu (parfois pas) de points de vue élevés dans la plupart de ces secteurs.

Le point fort de cette unité paysagère est qu’elle anime l’étendue des plaines agricoles. Les vallées assez plates forment des axes de clairières enchaînées les unes aux autres et le site des L’unité paysagère de la marche boisée reste soumise à la perte d'identité des espaces ruraux aux abords des principales agglomérations. bourgs par la confusion des limites entre zones naturelles et bâties et en lien avec l'évolution de l'agriculture Dans l’AEP, cette unité se traduit par une alternance de parties boisées et de parties dégagées. (élevage moins extensif entraînant l'abandon de pâturage, multiplication des stabulations, de la culture du Les lisières jouent un rôle déterminant dans l'identification et la qualité paysagère des terres boisées. maïs fourrager se substituant aux prairies).

L'identité forestière est un atout à préserver et à valoriser.

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Carte 22 : la Marche Boisée, principaux éléments structurants

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3.2.4.2. Perceptions depuis l’unité vers l’aire d’étude immédiate (bourgs, voirie, sites

touristiques)

Sur la base de l’analyse de l’entité paysagère, de la mise en avant des sites majeurs, de l’occupation du sol par les boisements notamment, et d’une analyse des zones de covisibilités potentielles, il ressort que les secteurs permettant des échappées visuelles sur l’AEI sont assez rares depuis la Marche Boisée .

Au vu des caractéristiques de cette unité paysagère, ce sont quelques franges sud-ouest qui peuvent avoir des vues sur l’AEI, au niveau de la RD130 à la sortie du bourg des Eduts essentiellement.

Carte 23 : analyse des perceptions depuis la Marche Boisée, au nord de l’AEI

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4. ZOOM A L’ECHELLE DE L’AIRE D’ETUDE ELOIGNEE

A moins de 6 km, les secteurs ayant des vues possibles sur l’AEI sont pour l’essentiel des tronçons de 4.1. CONTEXTE GLOBAL voiries :
La RD131 vers le Gicq, dans une direction nord/sud plutôt car le projet se trouve alors face à A l’échelle de l’AEE, donc dans un rayon de 6 km autour de l’AEI, le territoire présente un paysage assez l’observateur ; homogène. Le relief est peu marqué, l’occupation du sol est relativement ouverte (cultures et viticultures) ponctuée de boisements peu étendus. Les bourgs s’inscrivent discrètement au creux des ondulations
La RD131 en sortie nord-est du bourg de Matha, avec un projet qui se trouvera légèrement sur le topographiques. côté du conducteur ;
La RD131E2 entre Les-Touches-de-Périgny et Cressé, les éoliennes implantées se trouvant alors sur le côté de l’observateur ;
La RD133E2 en sortie du bourg de Beauvais-sur-Matha, avec le projet qui sera alors proche et relativement face au conducteur ;
La RD739 sur tout son cours entre Saint-Ouen et Matha, l’AEI se trouvant alors successivement légèrement face puis de biais puis dos à l’observateur ;
La RD939 dans sa portion au sud-ouest de l’AEI.

Les accès au bourg et hameaux sont aussi ponctuellement concernés par des vues sur l’AEI :
Tous les accès à Gourvillette, avec une sensibilité d’autant plus grande que la circulation se fera en direction du projet, donc vers les sud-ouest ;
L’accès nord au village de Beauvais-sur-Matha ;
La RD939 au niveau de l’entrée puis de la sortie du bourg de Siecq ;
L’accès par le sud à Louzignac, l’AEI étant alors face à l’observateur, avec le bourg intercalé ;
L’accès par l’ouest à Bagnizeau, l’AEI se trouvant aussi face à l’observateur, le bourg au premier plan.

Enfin, quelques points particuliers permettraient aussi de voir les éoliennes :
Les abords de l’église Notre Dame de l’assomption, non protégée, sur la commune de Les- Touches-de-Périgny ;
Des points de vue sur Haimps au niveau de la RD133E2 en sortie de Beauvais-sur-Matha ;
Un point de vue sur Gourvillette au niveau de l’accès nord de Beauvais-sur-Matha.

Dans un rayon de 3 km par ailleurs, on recense les zones d’habitat suivantes en intervisibilité potentielle :
Des bourgs : Les-Touches-de-Périgny, la frange sud de Cressé, Gourvillette, Beauvais-sur- Matha, Massac et Haimps.
Des hameaux : Montvinouze, Fondouce, Fresneau.

Un habitat isolé au sein des terres, au nord-est de Gourvillette : lieu-dit Le Treuil Illustration 10 : croquis mettant avant les perceptions à 360° depuis l’AEI

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Carte 24 : zones de sensibilité paysagère dans un périmètre de 6 km par rapport à l’AEI

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Et les sites touristiques, particuliers ou monuments suivants : 4.2. ANALYSE DETAILLEE DES PERCEPTIONS VISUELLES DEPUIS LES SECTEURS DE o La pile romaine d’Ebéon ; L’AEP EN COVISIBILITE POTENTIELLE o La table d’orientation depuis l’église Notre Dame de l’Assomption de Villars-les-Bois ; o Un point de vue sur Gourvillette aménagé au niveau de la D133E2 ; Pour rappel, dans l’AEP, les secteurs concernés sont : o Le bois de Montbrun au-dessus de Mons, offrant un large panorama ;
Concernant les voiries : o L’église Notre Dame de l’Assomption (non classée, près des Touches-de-Périgny). o La RD739 au sud de l’AEI entre Matha et Saint-Ouen, puis entre Bresdon et Verdille ;

o La RD939 au sud-ouest de l’AEI puis au niveau des accès nord-ouest et sud-est de Siecq ; o Une portion de la RD129, entre Ecoyeux (limite externe de l’AEP) et La Pile romaine (Fanal d’Ebeon) puis une autre courte portion en arrivant par le nord de Varaize et à nouveau un petit morceau de cette voirie en sortie sud-ouest d’Aulnay ; Définition des enjeux : Un enjeu environnemental désigne la valeur prise par une fonction ou un usage, un territoire ou un milieu au regard de préoccupations écologiques, patrimoniales, paysagères, o Un tronçon de la RD124 entre Aumagne et Blanzac-les-Matha ; sociologiques, de qualité de la vie et de santé. o La RD131E2 entre Cressé et Les-Touches-de-Périgny Les enjeux peuvent être identifiés comme : o La D121, au niveau de la sortie nord du bourg de Thors Très faible o La RD55 au niveau de la sortie ouest du bourg de Sigogne Faible o La D224 au sud de Massac ; Moyen Fort o La D133E2 en sortant par le sud-ouest de Beauvais-sur-Matha ; Très fort o Une petite portion de la RD66 proche de Rouillac. Cette hiérarchisation sera utilisée dans les pages suivantes. o Un petit tronçon de la RD950 entre Les-Eglises-d’Argenteuil et Aulnay ;

o La RD131 au nord-est de Matha puis au sud du bourg de Le Gicq ; o L’accès nord-est de Néré, sur la RD130 ; o L’accès sud-ouest de Courcerac ; o L’accès sud-est à Matha o L’accès ouest (RD220) de Bagnizeau ; o Tous les accès à Gourvillette o L’accès sud de Louzignac o L’accès sud-ouest de Bréville o L’accès sud à St-Symphorien - Haimps ; o L’accès nord au bourg d’Aulnay ; o L’accès nord au bourg de Beauvais-sur-Matha, doté sur le tronçon concerné, d’un point de vue sur Gourvillette.
Pour les villages et hameaux, o Les bourgs et hameaux à moins de 3 km ; o le bourg de Villars-les Bois. o Le village de Fontaine-Chalendray depuis les habitations en bordure sud-ouest.

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Carte 25 : localisation des points de vue

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI Voiries Pays-Bas Une portion de la Entre 16 et Cette portion de voirie concerne un tronçon de 4700 m. L’occupation du sol est ouverte de part et d’autre de la RD129, entre 20 km à voirie, notamment en direction de l’AEI, ce qui permet des échappées visuelles lointaines. Seuls les quelques Ecoyeux (limite l’ouest boisements au plus proche de la voirie interceptent les vues. L’AEI reste visible partiellement, et toujours de externe de l’AEP) et manière lointaine. La Pile romaine (Fanal d’Ebeon)

Partielle, lointaine Faible

Point de vue n°4 Un tronçon de la 9,8 à 11,9 Environ 2,3 km de la RD124 permettent des ouvertures visuelles en direction de l’AEI. Ce tronçon de voirie RD124 entre km à l’ouest présente toutes les caractéristiques favorisant de larges perceptions : il est rectiligne, implanté sur une zone de Aumagne et long replat, il n’est accompagné pas aucun masque visuel majeur et il se situe par ailleurs face à l’AEI. Blanzac-les-Matha L’éloignement et le fait qu’un seul sens de circulation soit réellement concerné limitent la sensibilité depuis cet axe.

Très partielle, assez Moyen lointaine

Point de vue n°45

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI L’accès sud-ouest 9,7 à 11,2 Ce sont quelques 1,5 km sur les différents accès à Courcerac qui sont en intervisibilités potentielles avec l’AEI. de Courcerac km au sud- L’essentiel du bourg reste cependant caché par la végétation qui l’entoure et c’est surtout le clocher de l’église ouest (monument non protégée) qui aide à repérer le village. En arrivant depuis le sud-ouest, l’AEI s’inscrit en arrière- plan du bourg et de la végétation.

Partielle à totale, Faible lointaine

Point de vue n°7 L’accès sud-ouest à 6,9 à 8,4 km 2,5 km de voiries (locales et RD131) permettent d’accéder à Matha par le sud-ouest et facilitent les covisibilités Matha au sud-ouest entre le village et l’AEI. Ces voiries surplombent légèrement les reliefs et Matha à contrario s’inscrit au creux d’une ondulation topographique. Le bourg de Matha est alors partiellement visible, et en particulier l’église St Hérie (classée aux monuments historiques) dont le clocher émerge au-dessus de l’urbanisation environnante. L’AEI quant à elle se trouve légèrement derrière une ligne de végétation au second plan mais cette végétation, également encaissée, ne masquera pas d’éventuels éléments hauts, comme les éoliennes, en arrière-plan.

Partielle, assez proche Covisibilité potentielle Moyen avec l’église St Hérie (CMH)

Point de vue n°8

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI La sortie nord-est de 3,4 à 4,8 km C’est un tronçon d’environ 2,3 km de la RD131, en sortant par le nord-est de Matha, qui permet des échappées Matha par la RD131 à l’ouest visuelles en direction de l’AEI. La RD131 s’inscrit ici en terrain totalement ouvert, au sein de champs cultivés et de parcelles de vignes. Il n’y a aucun masque visuel qui s’intercale entre la voirie et l’AEI qui s’offre donc au regard.

Totale et proche Fort

Point de vue n°39 La RD220 à l’ouest 5,4 à 6 km à L’urbanisation de Bagnizeau s’inscrit dans un creux de relief ce qui permet à la fois de voir la partie émergente de Bagnizeau l’ouest du bourg et par ailleurs les éléments paysagers en arrière-plan, essentiellement de la végétation. D’autres éléments plus récents, des silos, accompagnent les perceptions. L’église (classée aux monuments historiques) est visible au niveau de son clocher. Les terrains même de l’AEI, en arrière de la végétation marquant la ligne d’horizon, ne sont pas visibles mais des éléments la surplombant le seront potentiellement.

Totale, assez proche. Covisibilité potentielle Faible avec l’église de Bagnizeau (CMH)

Point de vue n°9

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI La RD131E2 entre 2,4 à 2,7 km Sur un linéaire d’environ 4 km entre Cressé et Les-Touches-de-Périgny, le paysage est ouvert en direction de Cressé et Les- au nord l’AEI. Seuls des boisements, éloignés de la voirie, limitent les vues très lointaines, parfois renforcés par les Touches-de-Périgny ondulations du relief. L’AEI elle-même n’est pas visible mais des éléments hauts qui y seraient implantés émergeront tout à fait au-dessus de la ligne d’horizon.

Partielle à totale, assez Moyen proche Point de vue n°16 (sortie de Cressé)

Point de vue n°18 (au droit de Les Touches-de-Périgny) Tous les accès à 350 m à Les accès à Gourvillette, surtout empruntés selon une direction nord-sud, permettent des vues partielles, mais Gourvillette 1,4 km au néanmoins très proches, sur l’AEI. L’urbanisation reste ancrée dans le relief, assez discrète, également en partie nord-est happée par la végétation environnante. Cependant les accès sont en léger surplomb par rapport au paysage ce qui permet de voir l’église (classée aux monuments historiques), puis, en balayant l’horizon, d’éventuels éléments hauts implantés sur l’AEI. Partielle, très proche Covisibilité potentielle Moyen avec l’église de Gourvillette (IMH)

Point de vue n°15

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI La RD739 au sud de 220 m à Sur près de 10 km, la RD739 permet de voir l’AEI du fait de ses abords totalement dégagés et de la proximité l’AEI 4,6 km au des parcelles potentiellement concernées par le projet. Localement, quelques haies arbustives implantées en sud bord de route limitent les vues en direction de l’AEI, ce qui est particulièrement le cas au sud-est. La végétation ne limitera cependant pas toutes les vues, notamment en automne et hiver.

Totale, proche Fort

Point de vue n°46 La RD939 au sud de 2,3 à 4,2 km Sur un tronçon de 4,3 km, la RD939 permet des vues partielles en direction de l’AEI. La végétation aux abords l’AEI au sud de la voirie ou légèrement décalée, l’agglomération de Haimps intercalée et la topographie limitent néanmoins une majeure partie des échappées visuelles.

Partielle, assez proche Moyen

Point de vue n°41

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI L’accès sud de 4,8 km au L’accès par le sud au hameau de Louzignac permettrait de voir l’AEI. Cet axe reste néanmoins peu fréquenté et Louzignac sud aucun monument protégé ne se trouve alors en covisibilité avec l’AEI.

Très partielle, assez Très faible lointaine

Point de vue n°33 La D121, au niveau 6,8 km au En sortie nord du bourg de Thors, des vues sont possibles depuis la RD121, sur environ 650 m, en direction de de la sortie nord du sud-ouest l’AEI. La végétation cependant limite les vues rasantes sur les terrains mêmes du projet. Des éléments hauts qui bourg de Thors y seraient implantés émergeront néanmoins dans le paysage.

Très partielle, assez Très faible lointaine

Point de vue n°34

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI L’accès sud-ouest 9,2 km au A près de 10 km de l’AEI, une portion de voirie (850 m) en entrée de Bréville offre une échappée visuelle jusqu’à de Bréville sud l’AEI. Ces perceptions restent partielles, limitées par la végétation au troisième plan

Très partielle, assez Très faible lointaine

Point de vue n°35 La RD55 au niveau 15,6 km au 900 m sur la RD55, en sortant de Sigogne par l’ouest, offre un large panorama sur les paysages alentours. Les de la sortie ouest du sud perceptions sont lointaines car l’observateur se trouve alors en position dominante. L’AEI reste loin mais elle bourg de Sigogne s’affiche au cœur du panorama.

Totale et lointaine Faible

Point de vue n°35

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI Val et Plaine L’accès sud à St- 1,5 à 2,5 km Depuis le Sud de Saint Symphorien, les voiries s’installent plutôt sur les hauteurs tandis que le bourg se trouve d’Angoumois Symphorien - au sud-ouest en léger contrebas, l’église (classée aux monuments historiques) se distinguant nettement du reste de Haimps l’urbanisation. Si d’autres éléments s’affichent dans les perceptions (hangar, clôture), l’AEI reste en revanche dans le champ visuel, tout au moins des éléments qui s’implanteraient en hauteur au sein de celle-ci.

Totale et proche Covisibilité avec Moyen l’église de St Symphorien (CMH)

Point de vue n°11 La D224 au sud de 900 m à Au sud de Massac, la RD224 s’inscrit en droite ligne de l’AEI et sur les hauteurs du relief, ce qui permet à un Massac 2,7 km au observateur d’apercevoir une partie du bourg, légèrement confiné dans la végétation, et l’AEI en arrière-plan, y- sud compris au niveau du sol. 1,9 km de voirie sont ainsi potentiellement concernés par le futur projet. L’église inscrite au cœur de Massac reste invisible.

Totale et proche Moyen

Point de vue n°30

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI La D133E2 aux 1 à 2,4 km 1500 m de la RD133E2 aux abords de Beauvais-sur-Matha offrent des échappées visuelles en direction de l’AEI. abords de Beauvais- au sud-est L’observateur est alors légèrement en hauteur par rapport au paysage environnant. Il n’y a pas de masque visuel sur-Matha bloquant les échappées visuelles. L’AEI prend une large place dans le champ visuel et permet des covisibilités comprenant un point avec l’église (inscrite aux monuments historiques) de Gourvillette. de vue aménagé sur Gourvillette Totale et proche Covisibilité avec Fort l’église de Gourvillette (IMH)

Point de vue n° 13 La RD739 entre 5,6 à 8,4 km La portion de RD739 entre Bresdon et Verdille représente environ 3 km relativement rectilignes et dépourvus de Bresdon et Verdille à l’est masques visuels majeurs en direction de l’AEI. Les sensibilités concernent essentiellement les circulations est/ouest, l’observateur se trouvant alors face à l’AEI. Les vues sont néanmoins rasantes et les terrains mêmes de l’AEI ne sont pas visibles, trop loin sur l’horizon. Des éoliennes seraient en revanche visibles en point de fuite.

Vue totale, assez Moyen proche

Point de vue n°42

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI La RD939, en sortie 5 à 6,8 km Environ 1 km de voiries sont concernés aux abords de Siecq. La voirie permet en effet des échappées visuelles nord-ouest de Siecq au sud-est assez lointaines en direction de l’AEI notamment. Le bourg de Siecq limite une partie des vues. Le sens de et au niveau de son circulation le plus concerné est celui depuis le sud-est vers le nord-ouest. Les terrains mêmes de l’AEI ne sont accès sud-est pas visibles, cachés par un boisement intercalé marquant actuellement la ligne d’horizon. également

Partielle à totale, assez Faible lointaine

Point de vue n°31 Une petite portion de 16,4 km au 900 m de la RD66 s’installent sur une hauteur ouvrant un panorama large et assez lointain pour apercevoir les la RD66 proche de sud-est hauteurs de l’AEI. Celle-ci reste néanmoins éloignée de l’observateur et d’autres éléments s’affichent dans les Rouillac perceptions.

Totale, très lointaine Très faible

Point de vue n°37

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI Plaine du Une courte portion 14,5 km au 800 m sur la D129, au nord de Varaize, s’implantent sur des ondulations de relief ce qui permet de voir assez nord de la de la D129 en nord-ouest loin, notamment en direction de l’AEI qui, si elle n’est pas visible au niveau du sol, sera visible en cas Saintonge arrivant par le nord d’implantation d’éoliennes. de Varaize

Totale, lointaine Moyen

Point de vue n°44 Un petit tronçon de 17,3 km au La RD950, sur 1 km, et plutôt dans une direction nord/sud, permet quelques échappées visuelles lointaines en la RD950 entre Les- nord-ouest direction de l’AEI. Celle-ci reste loin et des éoliennes resteraient peu prégnantes dans le champ visuel. Eglises-d’Argenteuil et Aulnay

Très partielle, lointaine Faible

Point de vue n°43

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI Un petit morceau de 16,6 à 17,7 Depuis la RD129 au sud d’Aulnay, comme depuis le nord, l’observateur prend légèrement de la hauteur par la RD129 en sortie km au nord- rapport au pays-bas ce qui favorise les points de vue sur les alentours, de manière large et lointaine. L’AEI reste sud-ouest d’Aulnay ouest loin et d’éventuels éléments qui s’y implanteraient resteraient discrets dans le champ visuel. et l’accès nord au bourg

Vue totale très lointaine depuis le sud Point de vue 37 (nord d’Aulnay) d’Aulnay et vue Très faible partielle et lointaine depuis le nord

L’accès nord-est de 9,8 km à Sur environ 1,2 km, les perceptions sont largement ouvertes en direction de l’AEI, favorisée par la situation Néré, sur la RD130 10,6 km au légèrement dominante de l’observateur. L’AEI s’inscrit au cœur des perceptions, relativement épurée depuis ce nord secteur.

Totale, assez lointaine Faible

Point de vue n°23

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI La RD131 au sud du 3,6 à 4,8 km Sur environ 1,6 km au sud du Gicq, la RD131 permet des échappées visuelles en direction de l’AEI. Ces vues bourg de Le Gicq au nord- néanmoins restent partiellement limitées par la végétation intercalée, essentiellement des peupliers au niveau ouest du cours d’eau de l’Antenne.

Partielle, assez proche Faible

Point de vue n°47 L’accès nord au 2,4 à 2,6 km Sur environ 1,7 km, la voirie permet des vues en direction de l’AEI. Le bourg de Gourvillette s’affiche dans ces bourg de Beauvais- à l’est mêmes perceptions, en s’inscrivant globalement au plan intermédiaire. Totale, proche Fort sur-Matha Bourgs et hameaux Pays-Bas Villars-les Bois dont 17 km au Villars-les-Bois s’implante en hauteur ce qui permet de larges panoramas sur les paysages environnants. Une la table d’orientation sud-ouest table d’orientation est d’ailleurs aménagée au niveau de l’église Notre Dame de l’Assomption. Le panorama depuis l’église Notre intègre l’AEI qui reste néanmoins peu prégnante dans le champ visuel du fait de la distance. Dame de l’Assomption

Totale, très lointaine Faible

Point de vue n°2 Les-Touches-de- 1,9 km au Le village s’étend le long de la RD131. Depuis les voiries au cœur de l’urbanisation, aucune échappée visuelle Partielle à totale, assez Périgny nord-ouest n’est possible en direction de l’AEI. Par contre, depuis les habitations sur la frange sud du village, les échappées Moyen proche visuelles sont rendues possibles par l’absence de masque visuel (urbanisation ou végétation) Gourvillette 200 m au Le village de Gourvillette se concentre autour de la RD226 et de voiries locales, rendant difficiles les perceptions nord-est au-delà de la zone urbanisée Les voiries ne sont pas rectilignes et ne favorisent donc pas les échappées visuelles. Le village s’installe cependant sur un petit flanc de relief qui permet localement de voir en dehors de Totale, proche Fort celui-ci. Depuis la frange sud-ouest du bourg, les vues sur l’AEI ne sont masquées que par quelques arbres éparts. Les vues restent directes et proches en direction de l’AEI.

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI Hameau Le 2,4 km au Le hameau Le Fresneau se trouve au sud-ouest du bourg de Haimps, proche de celui-ci qui s’intercale donc Fresneau sud-ouest entre le hameau et l’AEI. L’urbanisation se développe le long des voiries, de manière linéaire, et s’accompagne Aucune Nul d’une végétation bien présente. En définitive, trop de masques visuels limitent les perceptions sur l’AEI Plaine du Le village de 7,2 km au Fontaine-Chalendray se trouve sur une ondulation de relief engendrant des perceptions éloignées sur les nord de la Fontaine- nord-est territoires alentours. L’AEI qui se trouve à un peu plus de 7 km n’est pas visible au niveau du sol mais des Saintonge Chalendray depuis éléments hauts qui s’y implanteraient viendraient par contre s’inscrire sur la ligne d’horizon. les habitations en bordure sud-ouest

Totale, assez lointaine Faible

Point de vue n°21 Cressé 2,5 km au Le village de Cressé se concentre autour de plusieurs axes départementaux et locaux. Depuis le cœur du bourg nord et ses franges à l’opposé de l’AEI, aucune vue n’est possible du fait de l’urbanisation intercalée et du manque de Aucune Nul relief. Côté AEI, une végétation assez dense (ripisylve de l’Antenne) accompagne la frange sud du bourg. Il n’y a ainsi aucune vue possible en direction de l’AEI. Habitat isolé Le 2,3 km au Le lieu-dit Le Treuil est constitué de quelques bâtiments isolés au milieu des terres agricoles. La Treuil nord-est microtopographie engendre, en direction de l’AEI, des vues rasantes. Le bourg de Gourvillette s’intercale dans le champ visuel. L’AEI elle-même n’est pas visible mais des vues sur des éoliennes en arrière-plan restent tout à fait envisageables.

Partielle, assez proche Très faible

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI Val et plaine Beauvais-sur-Matha 2 km à l’est Beauvais-sur-Matha est un bourg assez dense, concentré sur lui-même, mais sur des hauteurs. L’urbanisation d’Angoumois empêche, par construction, un certain nombre de perceptions visuelles en dehors des axes routiers. Des échappées visuelles en direction de l’AEI concernent cependant la frange urbaine ouest, les habitations situées Totale, proche Fort entre la RD226 au nord et la route de Massac au sud. Aucun masque visuel majeur n’interdit, depuis ces secteurs, de voir l’AEI. Massac 800 m au Massac se développe autour de la RD226E et de la RD224 essentiellement. La frange nord du bourg, au plus sud proche de l’AEI s’accompagne d’une végétation assez importante pour constituer un écran visuel. Massac Très partielle, proche Faible s’installe en outre au creux d’une ondulation du relief, ne facilitant pas les vues lointaines. Haimps 1,3 km au Implanté dans la vallée du Briou, Haimps est mollement encaissé dans le relief. La ripisylve accompagnant le sud-ouest cours d’eau sur la frange nord du bourg, côté projet, contribue à limiter les échappées visuelles. Les terrains Partielle, proche Faible mêmes de l’AEI ne sont pas visibles. Depuis la frange sud du bourg, un peu plus haute sur les reliefs, les vues sont potentiellement plus lointaines. Hameau de 2,6 km au Montvinouze est un petit hameau qui se développe au bord de la RD133 et à proximité de la RD739. Montvinouze sud-est L’urbanisation, bien que peu développée, est dense. Les habitations sont accompagnées de végétation qui limite les vues vers l’extérieur du hameau, d’autant que la topographie tend à ouvrir les vues vers le sud, vers la vallée du Briou. De même, depuis la frange des habitations côté AEI, des arbres et hangars agricoles constituent quelques masques visuels partiels.

Aucune Nul

Hameau de 2,2 km au Le hameau de Fondouce se trouve au bord de la RD226. L’urbanisation est assez concentrée et de la végétation Fondouce sud-est haute éparse s’inscrit sur sa frange en direction de l’AEI. Proche du cours d’eau du Briou, l’urbanisation est légèrement encaissée dans les ondulations du relief, engendrant des échappées visuelles rasantes et assez limitées. Les terrains de l’AEI restent non visibles mais des éléments hauts implantés sur celle-ci émergeraient Partielle, proche Faible au-dessus des masques visuels intercalés.

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Unité Secteur concerné Distance et Contexte d’implantation et analyse des vues en direction de l’AEI d’analyse orientation Covisibilité réelle Enjeu paysagère par rapport à l’AEI Sites touristiques, Monuments historiques, sites protégés, petit patrimoine Pays-Bas La pile romaine 16,2 km à La pile romaine se trouve en bordure de voirie. Elle est relativement imposante dans ce paysage sans relief d’Ebéon l’ouest majeur et isolée de tout autre élément paysager marquant. L’AEI s’inscrit en fond de plan mais des éléments hauts implantés sur celle-ci – comme les éoliennes – pointeront à l’horizon. Il y a ici intervisibilité et covisibilité potentielles.

Partielle, lointaine Moyen

Point de vue n°5

Val et Plaine Le bois de Montbrun 16,8 km à Depuis le bois de Mons, dans un secteur néanmoins peu fréquenté, un large panorama s’ouvre sur l’aire d’étude d’Angoumois au-dessus de Mons l’est paysagère. Les différents éléments constituant le paysage se découvrent les uns après les autres, en particulier le village de Mons et son église (inscrite aux monuments historiques). L’AEI s’inscrit également dans les perceptions depuis ce point de vue, en ligne d’horizon et en décalé par rapport à Mons et à son église.

Totale et lointaine Covisibilité potentielle Moyen avec l’église de Mons (IMH)

Point de vue n°38

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Au regard de l’analyse des perceptions au sein de chaque unité paysagère de l’AEP, il ressort que les principaux secteurs qui pourront voir tout ou partie du projet sont : - quelques tronçons de voiries offrant des vues partielles et lointaines et présentant ainsi des enjeux faibles à moyens vis-à-vis du projet : une portion de la RD129, entre Ecoyeux (limite externe de l’AEP) et La Pile romaine (Fanal d’Ebeon) puis un petit morceau de la RD129 en sortie sud-ouest d’Aulnay et l’accès nord au bourg, la RD939, en sortie nord-ouest de Siecq et au niveau de son accès sud-est également. - quelques tronçons de voiries offrant des vues très partielles et assez lointaines, présentant également des enjeux très faibles à moyens en termes paysagers : un tronçon de la RD124 entre Aumagne et Blanzac-les-Matha, l’accès sud de Louzignac, la D121, au niveau de la sortie nord du bourg de Thors, l’accès sud-ouest de Bréville, un petit tronçon de la RD950 entre Les-Eglises-d’Argenteuil et Aulnay. - des tronçons de voiries permettant des vues totales ou quasi-totales mais lointaines : l’accès sud-ouest de Courcerac, la RD55 au niveau de la sortie ouest du bourg de Sigogne, une petite portion de la RD66 proche de Rouillac, et l’accès nord-est de Néré, sur la RD130, présentant des enjeux paysagers très faibles à faibles ainsi qu’une courte portion de la D129 en arrivant par le nord de Varaize présentant des enjeux paysagers moyens vis-à-vis du projet. - des axes offrant des vues proches mais partielles : l’accès sud-ouest à Matha et tous les accès à Gourvillette présentant des enjeux moyens en termes paysagers, et la RD939 au sud de l’AEI, disposant de moins nombreuses vues sur le site d’étude et présentant ainsi des enjeux relativement faibles vis-à-vis du projet. - des routes offrant des vues proches et totales : la RD220 à l’ouest de Bagnizeau, la RD131E2 entre Cressé et Les-Touches-de-Périgny, l’accès sud à St-Symphorien – Haimps, la D224 au sud de Massac, la RD739 entre Bresdon et Verdille, la RD131 au sud du bourg de Le Gicq, l’accès nord au bourg de Beauvais-sur-Matha, doté sur le tronçon concerné, d’un point de vue sur Gourvillette présentant des enjeux faibles à moyens. La sortie nord-est de Matha par la RD131, la RD739 au sud de l’AEI, ainsi que la D133E2 en sortant par le sud-ouest de Beauvais-sur-Matha comprenant un point de vue aménagé sur Gourvillette, présentent en revanche des enjeux forts en terme paysagers en raison de leur proximité au projet ainsi que de leurs vues totalement dégagées sur le site d’implantation. - Deux bourgs lointains : Villars-les-Bois (perceptions totales mais très lointaines), Fontaine-Chalendray (perceptions totales assez lointaines) et 5 bourgs proches : Massac et Haimps (enjeux faibles), Les-Touches-de-Périgny (enjeux moyens), Gourvillette et Beauvais-sur-Matha (enjeux forts). - Des hameaux à moins de 3 km : Le Treuil et Fontdouce (enjeux très faibles à faibles en raison de la faible visibilité de l’AEI). - Des sites touristiques : la pile romaine d’Ebéon depuis laquelle des vues partielle et lointaine sont possibles sur l’AEI et le bois de Montbrun au-dessus de Mons offrant des vues totales mais lointaines (enjeux moyens). Par ailleurs, certains monuments protégés sont soumis, localement à des covisibilités potentielles avec l’AEI : l’église St Hérie (CMH) depuis l’accès sud-ouest à Matha, l’église de Bagnizeau (CMH) depuis la RD220 à l’ouest de Bagnizeau, l’église de St Symphorien (CMH) depuis l’accès sud à St-Symphorien – Haimps, l’église de Gourvillette (IMH) depuis la D133E2 en sortant par le sud-ouest de Beauvais-sur-Matha et l’église de Mons (IMH) depuis le bois de Montbrun au-dessus de Mons.

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Concernant la nature des perceptions, le paysage dans l’aire d’étude paysagère, légèrement ondulé et habillé d’une trame relativement ponctuelle, permet théoriquement de nombreuses vues lointaines et 5. SYNTHESE souvent panoramiques. L’ondulation du relief tend à ouvrir et fermer les perceptions au fil des déplacements de l’observateur. Les éléments d’occupation du sol quant à eux cadrent vite les perceptions, sans pour autant interdire les échappées visuelles. Les secteurs les plus proches de l’AEI 5.1. RAPPEL DES PRINCIPALES PRECONISATIONS DES DOCUMENTS DE REFERENCE restent logiquement plus sensibles à une évolution du paysage qui les entoure.

Le secteur d’étude est occupé par des bourgs disséminés dans l’espace, plutôt en creux de relief. Au titre de l’Atlas régional des Paysages, 5 entités paysagères marquent les paysages de l’AEP (Aire Autour de l’AEI, 14 bourgs se trouvent entre 1 et 6 km, dont 6 à moins de 3 km. Ces bourgs sont reliés d’Etude Paysagère) : la Marche boisée, la plaine du Nord de la Saintonge, le Pays-Bas, la Plaine Haute entre eux par de multiples axes de déplacement dont le principal dans l’AEP est la RD939. d’Angoumois et le Val d’Angoumois.

L’AEI quant à elle se trouve à cheval sur les grands ensembles du Pays-Bas et de la Plaine Haute Il existe deux sites classés qui restent éloignés de l’AEI. d’Angoumois, avec des paysages largement marqués par les grandes cultures, la viticulture et les boisements épars. Il existe un nombre important de monuments protégés dans l’AEP. Il existe 53 monuments protégés dans Les principaux enjeux relevés dans ces paysages sont en particulier la conservation de leur l’AEP, 27 inscrits et 26 classés. Ces monuments se trouvent entre 580 m et 18,6 km des limites de l’AEI. caractère rural, agricole et le respect des relations visuelles. 6 sont à moins de 3 km. La plupart se trouve au sein des villages, eux-mêmes encaissés dans les

ondulations du relief. Il existe cependant des sites plus isolés, et implantés sur des secteurs dégagés, ce Au titre du Schéma Régional Eolien, l’AEI (Aire d’Etude Immédiate) s’implante sur trois communes situées qui favorise alors des intervisibilités ou covisibilités potentielles. en zone favorable au développement de l’éolien.

Les préconisations majeures sont ainsi : L’aire d’étude paysagère est marquée de manière diffuse par l’activité touristique. Le vignoble s’avère
de comprendre le paysage initial pour assurer la meilleure intégration du projet, être la principale attraction du secteur, avec ensuite les monuments historiques. Le tourisme dans l’AEP se traduit par la découverte de la région au gré des déplacements, routiers ou non motorisés.
de prendre en compte l’existence d’autres parcs ou projets éoliens dans le périmètre du projet, Un GR et un GR de Pays passent à 14 km et plus au nord de l’AEI. Celle-ci est par ailleurs encadrée sur
de bien appréhender les rapports d’échelle avec les éléments constituant le paysage sa limite est et plus à l’écart par des sentiers de promenade locaux balisés. d’implantation.

5.3. ENJEUX A L ’ECHELLE DE L ’AIRE D ’ETUDE PAYSAGERE 5.2. CONTEXTE PAYSAGER ET PRINCIPAUX ENJEUX

Au regard de l’analyse des perceptions au sein de chaque unité paysagère de l’AEP, et de la sensibilité En termes de contexte éolien dans l’AEP, un parc éolien est déjà en activité, deux sont autorisés et deux des lieux en termes de fréquentation, de reconnaissance sociale ou patrimoniale notamment, il ressort sont en cours de développement. que les principaux secteurs à enjeux de covisibilité forts sont :

la sortie nord-est de Matha par la RD131 Le territoire d’étude est composé d’éléments plus ou moins marquants et structurants. On retiendra, essentiellement, le parcellaire agricole, viticole plus au sud et les reliquats de boisements comme
la RD739 au sud de l’AEI éléments structurants, de diversité et à forte valeur intrinsèque. L’agriculture et la viticulture sont de
la D133E2 en sortant par le sud-ouest de Beauvais-sur-Matha comprenant un point de vue longue date l’activité économique majeure de ce territoire. Le tourisme s’affiche en marge de ces activités, aménagé sur Gourvillette sans pour autant s’imposer. Le paysage de l’AEP est aussi marqué par son habillage, avec en particulier les bourgs qui s’implantent
l’accès nord au bourg de Beauvais-sur-Matha cependant plutôt dans les creux du relief ondulé et restent ainsi discrets, mais avec les clochers
le bourg de Gourvillette permettant de les distinguer dans les larges perceptions, les châteaux d’eau, les silos agricoles, les éoliennes.
le bourg de Beauvais-sur-Matha

En termes de reconnaissance des paysages, en comparant les documents anciens et les clichés Et dans une moindre mesure, mais présentant néanmoins un enjeu de covisibilité moyen : d’aujourd’hui et présents dans les guides touristiques et sites Internet, on se rend compte que le paysage
un tronçon de la RD124 entre Aumagne et Blanzac-les-Matha de l’aire d’étude reste peu représenté, et qu’il a évolué d’un paysage représenté presque exclusivement
l’accès sur-ouest à Matha urbain à un paysage mettant en avant le vignoble, qui fait la renommée de cette région.
la RD131E2 entre Cressé et Les-Touches-de-Périgny

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les accès à Gourvillette
la RD939 au sud de l’AEI
l’accès sud à Saint-Symphorien – Haimps
la RD224 au sud de Massac
la RD739 entre Bresdon et Verdille
la RD129 au nord de Varaize
le bourg des Touches-de-Périgny
le bourg de Beauvais-sur-Matha
la pile romaine d’Ebéon
le bois de Montbrun au-dessus de Mons

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Carte 26 : Synthèse des enjeux de covisibilité à l’échelle de l’AEP

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