ISSN 1259 -5340

Département des Côtes d’Armor

Recueil des Actes Administratifs N° 449 - Novembre 2020

Publication le 17 décembre 2020

Tome 2 RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS

DU DÉPARTEMENT DES CÔTES D'ARMOR

N° 449

Mois de novembre 2020

Tome 2

2ème partie : DÉLIBÉRATIONS DE LA COMMISSION PERMANENTE SÉANCE DU 23 NOVEMBRE 2020 2ème PARTIE

DÉLIBÉRATIONS DE LA COMMISSION PERMANENTE DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL

Séance du 23 novembre 2020

COMMISSION DU SERVICE PUBLIC 1.1 GIP Labocea - Soutien dans le contexte de crise sanitaire Page 5

1.2 Acquisition de protections sanitaires individuelles : Page 9 convention de groupement de commande entre le Département, le SDIS et l'ADAC

1.3 Fonds social européen Page 17

1.4 Europe et international Page 19

1.5 Contractualisation et développement territorial Page 21

1.6 Plan de relance : fonds d'investissement exceptionnel pour les communes Page 23 1er appel à projet

1.7 Désignation de Conseillers départementaux dans des organismes extérieurs Page 25

1.8 Gestion Immobilière Page 29

1.9 Avenant n°4 à la convention de mise à disposition du personnel du département des Page 53 Côtes d'Armor auprès du syndicat mixte du grand site Cap -Cap Fréhel

COMMISSION DE LA COHÉSION SOCIALE 2.1 Aide à la réhabilitation de logement de personnes défavorisées Page 57

2.2 SA HLM BSB - Garantie d'emprunts SAINT-BRIEUC Page 59

2.3 SA HLM COOPALIS - Garantie d'emprunts Page 61

2.4 SA HLM COOPALIS - Garantie d'emprunts Page 65

2.5 EPSMS Ar Goued - Garantie d'emprunts Page 69

2.6 SA HLM La Rance - Garantie d'emprunts Page 71

2.7 Fonds de solidarité pour le logement Page 73

2.8 Subvention au titre des actions collectives Page 75

2.9 Conventions financières des postes d'intervenants sociaux en commissariat Page 77 et gendarmerie de SAINT-BRIEUC et DINAN

2.10 Subventions aux points conseils budgets costarmoricains Page 95

2.11 Convention pluriannuelle 2021-2024 relative aux relations entre la Caisse Nationale Page 97 de Solidarité pour l'Autonomie et le Conseil départemental

2.12 Barème 2021 des salaires et indemnités versés aux assistants familiaux Page 111 et aux enfants confiés

2.13 Signature charte ODPE (Observatoire Départemental de la Protection de l'Enfance) Page 137

2.14 Prestation socio éducative 2021 pour les résidences habitat jeunes Page 155

2.15 Accueil petite enfance Page 161

COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT ET DE L'ATTRACTIVITÉ 3.1 Développement de la filière équine Page 165

3.2 Fonds d'aide au développement agricole Page 171

3.3 Développement agricole Page 181

3.4 Aide sociale en agriculture Page 183

3.5 Soutien à l'enseignement supérieur Page 191

3.6 Prolongement du Plan de Développement Rural Breton en 2014-2020 Page 193 au 31 décembre 2022 Avenant aux Conventions Cadre d’intervention du Département

COMMISSION DES SOLIDARITÉS TERRITORIALES 4.1 Programme de gestion des milieux aquatiques Page 211 Evaluation des pratiques Agricoles Bassins Versants

4.2 servitude pour l'amélioration de la desserte en électricité Page 217

4.4 Gestion des forêts départementales Page 225

4.5 Projet régional Eduquer à et dans la nature Page 247

4.6 Syndicat mixte de préfiguration du Parc Naturel Régional Rance Vallée Page 249 de la Rance-Côte d'Emeraude

4.7 Acquisitions et cessions Page 269

4.8 Ports départementaux de BINIC et Page 275 Avenants pour la prolongation des contrats de DSP

4.9 Port départemental de LEZARDRIEUX - Création d'un nouveau tarif Page 297

4.10 Soutien aux actions maritimes Page 301

COMMISSION DE LA CITOYENNETÉ 5.1 Politique éducative départementale en faveur des collégiens Page 307

5.2 Les Archives Départementales Page 311

5.3 Culture Page 327

5.4 Emplois associatifs Page 337

5.5 Sport Page 341

5.6 Se mobiliser pour la jeunesse Page 359

N° 1.1 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - GIP LABOCEA SOUTIEN DANS LE CONTEXTE DE CRISE SANITAIRE

-=- La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires ;

VU la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relative à la Fonction Publique Territoriale, notamment les articles 61 à 63 ;

VU le décret n° 2008-580 du 18 juin 2008 modifié relatif au régime de la mise à disposition applicable aux collectivités territoriales et aux établissements publics administratifs locaux ;

VU la délibération du Conseil Général n° 3.3 du 27 juin 2013 concernant le Laboratoire de Développement et d'Analyses approuvant notamment le texte de la convention constitutive du Groupement d'Intérêt Public LABOCEA ;

VU la convention de mise à disposition des locaux du Département au GIP Labocéa du 30 décembre 2013 ;

VU la convention constitutive du Groupement d'Intérêt Public approuvée par arrêté de M. le Préfet de la Région Bretagne du 12 novembre 2015 ;

Page 5

VU la convention de mise à disposition de personnels du Département auprès du GIP Labocéa du 20 janvier 2020 ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

APPROUVE l'avenant à la convention de mise à disposition de personnels du Département auprès du GIP LABOCEA, ci-annexé ; APPROUVE la réduction de redevance de 83 333 € au titre de l'exercice 2020, soit un loyer minoré à 416 667 € ;

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil Départemental à signer ledit avenant à la convention.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 1.1 - Page 2 Page 6

CONVENTION DE MISE A DISPOSITION DE PERSONNELS AUPRÈS DU GROUPEMENT

D’INTÉRÊT PUBLIC LABOCÉA

Avenant n°1 portant modification des conditions de remboursement de la rémunération et des charges de personnel afférentes.

L’article 12 de la convention de mise à disposition des personnels auprès du GIP Labocéa est modifié comme suit.

Article 12 – Remboursement de la rémunération et des charges de personnel afférentes Le Département des Côtes d’Armor perçoit de la part du GIP Labocéa le remboursement du montant de la rémunération et des cotisations patronales afférentes aux personnels mis à disposition. Ces dépenses directes sont augmentées d’un pourcent (1%) afin de couvrir les frais de gestion annexes (adhésion CNAS, gestion RH…).

Les réfactions au remboursement sont possibles aux seuls motifs de « congé longue maladie », « congé longue durée » et « maternité », dès que l’absence a généré un surcoût de remplacement sur les mêmes périodes pour le GIP Labocéa.

Le Département des Côtes d’Armor communique mensuellement les éléments détaillés au GIP Labocéa pour un suivi partagé de la dépense.

Le GIP Labocéa communique régulièrement les éléments détaillés des dépenses de remplacement soutenant les réfactions ci-avant.

Le Département des Côtes d’Armor émet un titre au semestre, en juillet pour un règlement au 31 août au plus tard, et en janvier au titre de l’exercice précédent pour un règlement au 31 mars au plus tard. Fait à Ploufragan, le Saint-Brieuc, le

Le Président du Le Président du GIP Labocéa Conseil Départemental des Côtes d’Armor

Bernard MARQUET Romain BOUTRON

N° 1.1 - Page 3 Page 7

Page 8 N° 1.2 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - ACQUISITION DE PROTECTIONS SANITAIRES INDIVIDUELLES : CONVENTION DE GROUPEMENT DE COMMANDE ENTRE LE DÉPARTEMENT, LE SDIS ET L'ADAC

-=-

La Commission Permanente, La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU le Code de la Commande Publique, et notamment les articles L.2113-6 à L.2113-8 ; VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

CONSIDERANT la volonté d'optimiser les moyens et ressources du Département des Côtes d'Armor, du Service Départemental d'Incendie et de Secours des Côtes d'Armor (SDIS) et de l'Agence Départementale d'Appui aux Collectivités des Côtes d'Armor (ADAC) ;

CONSIDERANT la volonté d'étendre la démarche collaborative en terme de mutualisation de la gestion des équipements de protection individuels (EPI) aux équipements de protection sanitaire individuelle (PSI) ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

Page 9 APPROUVE la convention constitutive de groupement de commandes entre le Département, le SDIS et l'ADAC relative à l'acquisition des protections sanitaires individuelles ;

DESIGNE le Département des Côtes d'Armor comme coordonnateur du groupement, qui assurera la passation et l'exécution des marchés dans le respect des dispositions définies par le Code de la Commande Publique ;

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer ladite convention.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 1.2 - Page 2 Page 10 CONVENTION CONSTITUTIVE

D’UN GROUPEMENT DE COMMANDES

ENTRE

Le Département des Côtes d’Armor, représenté par Monsieur Romain BOUTRON, Président du Conseil Départemental, agissant en application de la délibération de la Commission permanente du Conseil Départemental en date du 23 novembre 2020 ;

D’une part

Et,

Le Service Départemental d’Incendie et de Secours des Côtes d’Armor, représenté par Monsieur Romain BOUTRON, Président du Conseil d’Administration, agissant en application de la délibération du ;

Ci-après dénommé le « SDIS » ;

Et,

L’Agence Départementale d’Appui aux Collectivités des Côtes d’Armor, représentée par Monsieur Yannick MORIN, Président, agissant en application de la délibération du Conseil d'administration du . d'autre part.

VU le Code Général des Collectivités Territoriales,

VU le Code de la Commande Publique,

Préambule :

Dans le cadre de la démarche de mutualisation des moyens engagée en 2016 par le SDIS et le Département des Côtes d’Armor, les trois entités, SDIS, Département et ADAC, ont décidé de se grouper afin de lancer des consultations communes pour l'acquisition et l'entretien des équipements de protection individuelle (EPI) de leurs agents.

Dans la continuité de cette démarche, au regard de la crise sanitaire en cours, les trois collectivités ont décidé de se grouper pour procéder à l'acquisition de protections sanitaires individuelles.

Cette mutualisation permettra aux trois entités de bénéficier de meilleures conditions, en particulier tarifaires, en raison des volumes commandés.

Il a été arrêté ce qui suit :

N° 1.2 - Page 3 Page 11 Article 1: Objet du groupement de commandes

En application des articles L. 2113-6 à L. 2113-8 du Code de la Commande Publique, la présente convention a pour objet de constituer un groupement de commandes en vue de lancer une ou des consultation(s) dans le cadre de l'acquisition de protections sanitaires individuelles.

La présente convention précise :

- les missions, l'organisation et le fonctionnement du groupement,

- la durée du groupement.

Article 2 : Désignation du Coordonnateur du Groupement

Le Département des Côtes d'Armor est désigné coordonnateur du présent groupement de commandes au sens de l'article L. 2113-7 du Code de la Commande Publique. Celui-ci sera représenté par son Président ou son représentant dûment habilité.

Le siège du coordonnateur est 9 place du Général de Gaulle, CS 42371, 22023 SAINT- BRIEUC Cedex 1.

Article 3 : Membres du groupement

Membres du groupement Représenté par

Département des Côtes d'Armor Romain BOUTRON

SDIS 22 Romain BOUTRON

Agence Départementale d’Appui aux Yannick MORIN, Président Collectivités

Article 4 : Missions du coordonnateur

Le coordonnateur est chargé de la gestion des procédures de passation des marchés, et de l’exécution des marchés.

A ce titre, il est chargé pour chaque consultation, de la préparation, de la passation et de la signature des marchés en application de l'article L. 2113-7 du Code de la Commande Publique, soit en particulier de :

- l’animation du groupement de commandes ;

N° 1.2 - Page 4 Page 12 - l’animation de la commission technique ;

- la centralisation des différents besoins et exigences formulées par les membres (spécifications techniques, modalités de livraison, critères d’attribution, etc.) afin d’élaborer le dossier de consultation des entreprises ;

- choisir le mode de consultation conformément aux dispositions du Code de la Commande Publique ;

- rédiger les pièces du Dossier de Consultation des Entreprises et l'avis d'appel public à la concurrence ;

- gérer les opérations de consultation normalement dévolues à l’Acheteur Public relevant de la passation des marchés (envoi aux publications, mise en ligne du DCE sur le profil acheteur, réception des plis des candidatures et d'offres, etc.)

- convoquer et de réunir la commission d'appel d'offres et d’en assurer le secrétariat ;

- informer les candidats du résultat de la ou des consultations ;

- rédiger le rapport de présentation ;

- transmettre les pièces constitutives des marchés et des pièces nécessaires au service du contrôle de légalité de la Préfecture ;

- signer et notifier au nom de l'ensemble des adhérents le ou les marché(s) lié(s) au groupement ;

- exécuter les marchés pour le compte des membres du groupement ;

- aviser, de signer et de notifier au nom de l'ensemble des adhérents les éventuelles reconductions ;

- aviser, de signer et de notifier, au nom de l'ensemble des adhérents, les éventuels avenants ou modifications ;

- gérer les éventuels contentieux pré contractuels et contractuels relatifs aux modalités de passation du ou des marchés qui ont lieu dans le cadre de la convention constitutive de groupement, et il lui est donné mandat à cette fin ;

- assurer tous les actes liés à l’exécution des marchés.

Le coordonnateur tient à la disposition des membres du groupement les informations relatives à l'activité du groupement.

Le coordonnateur remettra aux membres du groupement une copie des marchés signés, ainsi que des éventuelles décisions de reconductions, d'éventuels avenants.

Le coordonnateur appliquera, pour les procédures de consultation mises en œuvre au titre du groupement, les règles internes de commande publique qui sont appliquées par ses propres services.

N° 1.2 - Page 5 Page 13 Avant d’élaborer les dossiers de consultation des entreprises et de lancer les procédures de passation des marchés, le coordonnateur recense auprès de tous les membres l’état de leurs besoins.

Chaque membre du groupement désigne un référent pour le représenter sur les plans administratif et technique au sein du groupement.

Avant le lancement des consultations, le coordonnateur soumet le projet de DCE à l’avis des membres du groupement et, lors de l'analyse des offres, le projet de rapport.

Article 5 : Missions des membres

Chaque membre du groupement s’engage à :

• Communiquer au coordonnateur une évaluation précise de ses besoins ; • Communiquer au coordonnateur son avis en vue de la conclusion de décision de reconduction, le cas échéant ; • Communiquer au coordonnateur son avis en vue de la conclusion d'avenants, le cas échéant ;

• Transmettre au coordonnateur une évaluation annuelle de l'exécution des marchés.

Chaque membre du groupement s'engage à commander au fournisseur retenu à hauteur de ses besoins exprimés, tels qu'il les a préalablement déterminés.

Dans le cadre de sa mission, chaque membre du groupement procédera au paiement des dépenses résultant de ses commandes relatives au(x) marché(s) passé(s) au titre de la présente convention.

En outre, chaque membre du groupement tiendra informé le coordonnateur de la bonne exécution du ou des marchés.

Article 6 : La commission d’appel d’offres (CAO)

En application de l’article L.1414-2 du Code général des collectivités territoriales (CGCT), la commission d’appel d’offres est celle du coordonnateur.

La commission d’appel d’offres sera présidée par le représentant du coordonnateur.

Sur invitation du Président de la commission d’appel d’offres, le référent du SDIS 22 et le référent de l’Agence Départementale d’Appui aux Collectivités pourront assister, à titre consultatif, aux séances de la CAO.

Le Président du Département des Côtes d'Armor pourra désigner en tant que de besoin des personnalités compétentes dans la matière faisant l’objet de la consultation et qui participeront avec voix consultative aux réunions de la CAO.

N° 1.2 - Page 6 Page 14 Le comptable public du coordonnateur ainsi que le représentant du Directeur général de la concurrence consommation et répression des fraudes pourront être invités à participer avec voix consultative aux réunions de la CAO.

Le secrétariat de la commission d'appel d'offres du groupement est assuré par le service des marchés publics du coordonnateur du groupement de commandes.

Article 7 : Commission technique

La commission technique du groupement de commandes est composée d’un nombre égal de représentants de chaque membre avec au minimum deux représentants par membre.

Animée par le coordonnateur, elle est chargée de la définition des besoins (définition des spécifications techniques) ainsi que de l'analyse des offres.

Chaque membre du groupement pourra également désigner, en tant que de besoin, des personnes de ses services compétents dans le domaine concerné par la présente convention.

Pour l'ensemble des fournitures objet du présent groupement, cette commission technique offre tout au long de la période d’exécution de la présente convention, une fonction d’appui au coordonnateur notamment afin de mettre en cohérence les besoins de chacun pour permettre la rédaction des cahiers des charges. Elle assiste également le coordonnateur aux différentes étapes des consultations organisées en particulier pour l’analyse des candidatures et des offres.

Néanmoins, chacun des membres du groupement, pour la part qui le concerne, reste responsable de la définition préalable de ses besoins en vue de l’estimation des prestations et s’engage à fournir les éléments nécessaires notamment en termes de préconisations techniques à l’élaboration des cahiers des charges.

Article 8 : Frais de fonctionnement du groupement

Le coordonnateur ne recevra aucune rémunération du fait de sa fonction dans le groupement.

L’ensemble des frais engagés par le coordonnateur et occasionnés par la gestion des procédures objet du groupement (publicités, impression des dossiers de consultation des entreprises, affranchissement des courriers, dématérialisation et publication des marchés) seront supportés par le coordinateur du Groupement.

Article 9 : Durée de la présente convention

La présente convention prend effet à la date de sa signature par tous les membres du groupement et est conclue pour une période égale à la durée des marchés concernés (4 ans maximum).

N° 1.2 - Page 7 Page 15 Article 10 : Modalités d’adhésion et de sortie du groupement

Chaque membre adhère au groupement de commandes par délibération de l'assemblée délibérante approuvant l'acte constitutif ou par toute décision de l'instance autorisée. Une copie de la délibération ou de la décision est notifiée au coordonnateur du groupement de commandes.

Chacun des membres du groupement peut se retirer à tout moment du groupement de commandes, sous réserve du respect des engagements pris.

Ce retrait est constaté par une délibération de son assemblée délirante ou décision de son instance autorisée. Une copie de la délibération ou de la décision est adressée au représentant de l’autre membre du groupement.

Le membre du groupement qui déciderait de se retirer du présent groupement assumera l’intégralité des frais divers (publicité, reprographie, etc..) liés aux consultations en cours à la date de son retrait.

Article 11 : Modification de la présente convention

Toute modification de la présente convention doit être approuvée au préalable, dans les mêmes termes, par l’ensemble des membres du groupement. Les délibérations des assemblées délibérantes sont notifiées au coordonnateur.

Elle donnera lieu à la passation d’un avenant et prendra effet à la plus tardive des dates de signature, par les membres du groupement, de cet avenant.

Article 12 : Litiges

Les membres du groupement s’efforceront de trouver un règlement amiable à tout litige survenant entre eux au titre de la présente convention. A défaut, le tribunal compétent pour le règlement de ce litige est le tribunal administratif de Rennes.

La présente convention est établie en trois exemplaires originaux.

Le Département Le SDIS, L’Agence Départementale Des Côtes d'Armor d’Appui aux Collectivités

Le Président, Le Président, Le Président,

Romain BOUTRON Romain BOUTRON Monsieur Yannick MORIN

N° 1.2 - Page 8 Page 16 N° 1.3 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - FONDS SOCIAL EUROPÉEN

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU les articles L. 1115.1 à L. 1115.7 du Code des Collectivités Territoriales ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le vote du Budget primitif 2020 ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

AUTORISE la demande d'avenant à la convention de subvention globale n°201800021 portée par le Département pour la période 2019-2020 afin de : - prolonger la période de programmation des opérations relevant de l'axe 3 "Lutter contre la pauvreté et promouvoir l'inclusion" et de l'axe 4 "Assistance technique" au 31 décembre 2021 ;

Page 17 - prolonger la période de réalisation des opérations relevant de l'axe 3 au 31 décembre 2021 et de l'axe 4 au 30 juin 2023 ;

- réajuster son plan de financement à hauteur de 5 213 181,80 € en FSE et 10 426 363,60 € en dépenses, soit un taux d'intervention de 50% minimum.

VALIDE le plan de financement de l'opération n°202001621 "Assistance technique pour la gestion et le pilotage de la subvention globale FSE du Département des Côtes d'Armor" à hauteur de 175 667,80 € en dépenses, et une participation du FSE de 48 917,86 € sur la période de réalisation du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2020.

AUTORISE Monsieur le Président à signer tous les actes et documents afférents à ces dossiers. ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 1.3 - Page 2 Page 18 N° 1.4 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - EUROPE ET INTERNATIONAL

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU les articles L. 1115 à L. 1115.7 du Code de Collectivités Territoriales ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le vote du Budget primitif 2020 ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

DECIDE de verser 6 367,29 € au titre de la contribution du Département à l'assistance technique du programme Interreg VA (Manche) – Angleterre pour l'année 2020.

Page 19

AUTORISE Monsieur le Président à signer tous les actes afférents à ce dossier. ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 1.4 - Page 2 Page 20 N° 1.5 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - CONTRACTUALISATION ET DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU la délibération du Conseil général n° 3.21 du 27 janvier 2009 instaurant les contrats de territoires 2010-2015 ;

VU la délibération du Conseil général n° 3.6 a du 27 janvier 2015 relative à l'élaboration d'une nouvelle génération de contrats départementaux de territoires pour la période 2016-2020 ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 19 octobre 2020 apportant deux nouvelles dispositions pour les contrats départementaux de territoires 2016- 2020 ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU les crédits votés au Budget primitif 2020 pour la conduite de cette politique

Page 21 VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

DECIDE d'approuver la modification du projet de la commune de BINIC- ETABLES SUR MER, inscrit dans le contrat départemental de territoire 2016-2021, comme suit : Ancien projet :

Montant Proposition Maître d’ouvrage Intitulé de l’opération Taux travaux Subvention

Réhabilitation de locaux à vocation socioculturelle Binic-Etables sur Mer 1 000 000 € 14,89 % 148 942 € (commune déléguée de Binic)

Nouveau projet :

Vestiaires football du stade Jean François Capitaine Binic-Etables sur Mer 570 000 € 26,13 % 148 942 € (commune déléguée de Binic)

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer les documents afférents à ce dossier.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 1.5 - Page 2 Page 22 N° 1.6 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - PLAN DE RELANCE : FONDS D'INVESTISSEMENT EXCEPTIONNEL POUR LES COMMUNES 1ER APPEL À PROJET

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ; VU la délibération n° 1.5 du Conseil départemental en date du 6 juillet 2020 créant le Plan de relance de l’investissement public pour les Communes du département des Côtes d’Armor ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

DECIDE de modifier le taux de soutien et le montant de la subvention accordée à la commune de SAINT-GILLES-PLIGEAUX pour son projet de "rénovation de l'auvent semi-couvert attenant à la cantine et à la salle des fêtes" lors de la Commission permanente du 19 octobre 2020, comme suit :

Page 23

Ancienne demande :

Montant Proposition Maître d’ouvrage Intitulé de l’opération Taux travaux Subvention

Rénovation de l’auvent semi-couvert attenant à la cantine et à Saint-Gilles-Pligeaux 100 000 € 50,00 % 50 000 € la salle des fêtes

Nouvelle demande :

Rénovation de l’auvent semi-couvert attenant à la cantine et à Saint-Gilles-Pligeaux 49 901 € 80,00 % 39 921 € la salle des fêtes

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer tous les documents afférents à ce dossier. ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 1.6 - Page 2 Page 24 N° 1.7 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - DÉSIGNATION DE CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DANS DES ORGANISMES EXTÉRIEURS

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales et, notamment, l'article L3121-23 ;

VU la délibération n° 1.5 du Conseil départemental du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

DESIGNE en tant que délégués du Conseil départemental des Côtes d'Armor :

Page 25

ORGANISMES PAR COMMISSION QUALITE DECISION

COMMISSION DU SERVICE PUBLIC

Centre Départemental de Gestion des Côtes d'Armor (Conseil Titulaire Mickaël CHEVALIER d'administration) Titulaire Eugène CARO

Suppléante Valérie RUMIANO Suppléant Thierry SIMELIERE

COMMISSION DU DEVELOPPEMENT ET DE L'ATTRACTIVITE

Comité Régional pour l'Alimentation en Bretagne (CRALIM) Titulaire Erven LEON

Suppléant Loïc ROSCOUET Suppléante Isabelle GORE-CHAPEL

Institut National Supérieur de l'Education Artistique et Titulaire Erven LEON Culturelle (INSEAC)

COMMISSION DES SOLIDARITES TERRITORIALES

Schéma d'Aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Titulaire Yannick MORIN Arguenon-Fresnaye – Commission locale de l'Eau (CLE) Titulaire Michel DESBOIS

SAGE Rance Frémur – Baie de Beaussais – CLE Titulaire Isabelle GORE-CHAPEL Titulaire Eugène CARO

SAGE Bassin versant de l'Ellé-isole et Laïta – CLE Titulaire Céline GUILLAUME

Association Nationale des Elus du Littoral (ANEL) Titulaire Jean-Yves DE CHAISEMARTIN

Commission Consultative Départementale de la Sécurité et de Titulaire Michel DESBOIS l'Accessibilité (CCDSA) Titulaire Isabelle GORE-CHAPEL Titulaire Isabelle NICOLAS

Suppléant Michel DAUGAN Suppléant Yannick MORIN Suppléante Monique HAMEON

N° 1.7 - Page 2 Page 26 ORGANISMES PAR COMMISSION QUALITE DECISION

COMMISSION DE LA CITOYENNETE

Conseil Académique de l'Education Nationale (CAEN) Titulaire Brigitte BALAY-MIZRAHI Titulaire Monique LEVEE

Suppléante Laurence CORSON Suppléante Brigitte BLEVIN

Conseil d'administration Collège d' Membre de droit Sylvie GUIGNARD Membre de droit Fernand ROBERT

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 1.7 - Page 3 Page 27

Page 28 N° 1.8 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - GESTION IMMOBILIÈRE

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques ;

VU la délibération n° 1.5 du Conseil départemental du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU les avis du pôle d'évaluation domaniale en date des 25 octobre 2019, 3 avril, 10 septembre et 5 novembre 2020 ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

S'agissant d'une acquisition et d'une cession – Collège LE GOFFIC de LANNION

DECIDE l'acquisition de l'emprise foncière du nouveau collège Charles LE GOFFIC, propriété de la Commune de LANNION, à titre gratuit en dérogation du récent avis du pôle d'évaluation domaniale. En effet, indépendamment des valeurs financières émises, l'accord porte sur une cession/acquisition sans soulte, compte tenu du caractère d'intérêt général des aménagements publics réalisés. L'emprise foncière du collège qui demeure à préciser, se situe boulevard d'Armor, rues des tulipes et du muguet, issue des parcelles

Page 29 cadastrées section BH n° 178, n° 179, n° 180, n° 181 et n° 182 et section AC n° 443, n° 444, n° 468, n° 491, n° 492, n° 495, n° 497, n° 498, n° 501, n° 502 et n° 648, pour une surface indicative de 25 000 m². Elle fera l'objet d'un document modificatif du parcellaire cadastral qui sera ainsi que les frais d'acte et de publicité foncière à la charge du Département.

DECIDE et PRONONCE le déclassement de l'ensemble du site de l'ancien collège Charles LE GOFFIC actuellement fermé. Ce bien cadastré section AI n° 2 d'une superficie de 30 310 m² ne participe plus de l'exercice du service public départemental et se trouvant désaffecté prochainement par arrêté préfectoral, peut être désormais cédé.

DECIDE la cession de l'ensemble de ce site à titre gratuit, au bénéfice de l'EPFR – Etablissement Public Foncier Régional – qui porte le projet d'écoquartier et ce, à la demande expresse de la Ville de LANNION. La cession s'opère en dérogation de l'avis du pôle d'évaluation domaniale du fait de l'accord préalable entre les deux collectivités, validant une cession/acquisition sans soulte, compte tenu du caractère d'intérêt général des aménagements publics réalisés. Les frais de bornage, d'acte et de publicité foncière demeurent à la charge de l'acquéreur.

DECIDE de modifier par avenant, la convention de partenariat signée le 15 mars 2019 entre le Département et la Ville de LANNION en vue de la régularisation foncière du collège LE GOFFIC. L'article 2 indiquera dorénavant le portage et la substitution de l'EPFR – Etablissement Public Foncier Régional – en lieu et place de la Ville de LANNION.

S'agissant de l'acquisition d'un immeuble à SAINT – BRIEUC

DECIDE l'acquisition d'un immeuble situé au 13 rue de la Charbonnerie à SAINT – BRIEUC (250 m²) actuellement loué par un service du CDEF (TIPI) cadastré section AY n° 193, conformément à l'avis du pôle d'évaluation domaniale du 10 septembre 2020, aux conditions suivantes :

- acquisition d'un immeuble en co – propriété, au prix de 190 000 € HT au bénéfice de la SCI de la Vallée dont le siège social est fixé au 13 rue de la Charbonnerie, 22 000 SAINT – BRIEUC, représentée par Monsieur Alan CARO - prise en charge de frais de négociation fixés à 4% soit 7 600 € à verser à l'agence INV'OUEST Conseil, agissant sous le nom commercial ADVENIS REAL ESTATE SOLUTIONS ayant son siège social au parc EDONIA 35 760 SAINT GREGOIRE - à la condition suspensive d'un accord préalable et formalisé de la co – propriété pour le percement d'une issue de secours des locaux de TIPI, dans le couloir d'accès aux appartements (espace commun) et de son autorisation d'usage.

Les frais d'acte notarié et de publicité foncière demeurent à la charge du Département.

S'agissant de la cession de deux immeubles à et GRACES

DECIDE la vente d'un immeuble, propriété départementale en copropriété située au n° 7 de la place du Champ au Roy à GUINGAMP sur la parcelle cadastrée section AI n° 171 d'une superficie indicative de 810 m² (sur trois niveaux). Ce bien ne participant plus

N° 1.8 - Page 2 Page 30 directement de l'exercice du service public départemental, peut être cédé sans déclassement préalable à la Ville de GUINGAMP au prix de 250 000 €, conformément à l'estimation du pôle d'évaluation domaniale ci-annexée, incluant une marge de négociation inférieure à 10 %. Les structures occupant pour partie ce bâtiment ont la garantie d'être maintenues dans leurs locaux aux conditions actuelles de leurs conventions.

DECIDE la vente d'un terrain de football, propriété départementale située à GRACES, à proximité du collège Albert CAMUS qui a fait l'objet par arrêté préfectoral du 7 mai 2019 d'une désaffectation d'usage scolaire. Ce bien est entretenu et géré par la Ville de GUINGAMP du fait de son utilisation par plusieurs clubs de football guingampais. Celle – ci a manifesté son souhait de régulariser la situation foncière de cet immeuble, par conséquent ce bien dont l'emprise demeure à préciser, issue de la parcelle cadastrée section AD n° 72, pour une surface indicative de 14 000 m², ne participant plus directement de l'exercice du service public départemental, peut être cédé sans déclassement préalable, à la Ville de GUINGAMP à titre gratuit en dérogation du récent avis du pôle d'évaluation domaniale. En effet, du fait de son usage sportif exclusif, la cession présente un caractère d'intérêt public manifeste.

Les frais d'arpentage, de bornage, d'acte notarié et de publicité foncière seront partagés pour moitié entre le vendeur et l'acquéreur, conformément à la délibération du 12 octobre 2020 prise par la Ville de GUINGAMP.

S'agissant de la location et de la cession de l'ancien CER de LA CHEZE

DECIDE la vente d'un bien situé dans la zone artisanale des colombières à LA CHEZE cadastré section ZB n° 180 d'une contenance totale de 1 884 m². Cet ensemble immobilier, anciennement à usage de Centre d'Exploitation des Routes, comprend un immeuble à usage de bureaux, des sanitaires, une cuisine, un vestiaire d'environ 45 m² et un hangar d'environ 170 m² au sol, l'ensemble du site étant clôturé. Le pôle d'évaluation domaniale a estimé ce bien à 43 000 € avec une marge de négociation possible de 10%. Ce bâtiment n'a plus d'utilité pour l'exercice du service public départemental et peut être cédé sans déclassement préalable, à la Commune de LA CHEZE au prix de 38 700 €.

DECIDE afin de faciliter cette vente, d'une mise en location préalable de cet immeuble auprès de la commune d'une durée de deux ans, à compter du 1er janvier 2021 pour un loyer de 3 000 € par an, montant qui sera retranché du prix de vente final. Les frais d'acte notarié et de publicité foncière sont à la charge de l'acquéreur.

AUTORISE conformément au décret n° 77-393 du 28 mars 1977 (article R13 - 69) et en référence au décret n° 87-738 du 3 septembre 1987, le paiement des indemnités nonobstant l'inscription de privilèges, d'hypothèques ou de nantissement dès lors que leur montant est inférieur à 7 622 € conformément à l'article 51 (rubrique 5112122) de l'annexe I du Code général des collectivités territoriales.

N° 1.8 - Page 3 Page 31

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil Départemental à signer l'ensemble des actes afférents à ces dossiers.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 1.8 - Page 4 Page 32 AVENANT N° 1

COLLEGE HQE BASSE CONSOMMATION – POUR 600 ELEVES AVEC SEGPA DE LANNION – EQUIPEMENTS SPORTIFS

CONVENTION DE PARTENARIAT ET DE MAITRISE D'OUVRAGE

ENTRE LES SOUSSIGNES :

La Ville de Lannion, représentée par son Maire, Monsieur Paul LE BIHAN, en application de la délibération n° du Conseil Municipal en date,

Ci-après dénommée la Ville de Lannion, d'une part,

ET

Le Département des Côtes d'Armor dont le siège est situé à SAINT-BRIEUC, représenté par son Président en exercice, Monsieur Romain BOUTRON, dûment habilité par délibération de la Commission Permanente en date du 23 novembre 2020.

Ci-après dénommé le Département. d'autre part

Il a été conclu ce qui suit :

VU le CGCT et notamment ses articles L 2111-1 et suivants

VU la loi n° 85-704 du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d’œuvre privée (loi MOP), modifiés par l’ordonnance 2004-566 du 17 juin 2004 en application de l’article 6 de la loi n° 2003-591 du 2 juillet 2003 habilitant le gouvernement à simplifier le droit et notamment son article 2 II,

VU le le décret 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics

ARTICLE 1 – MODALITES D'ECHANGE FONCIER

L’article 2 de la convention signée le 15 mars 2019 est modifié comme suit :

« Dès lors, le Département des Côtes d'Armor acquiert les parcelles strictement nécessaires à l'implantation du nouveau collège et assumera l'ensemble des charges liées à cette propriété foncière.

Le Département est propriétaire du terrain de l'ancien collège Le Goffic, la Ville est propriétaire du terrain qui accueille le nouveau collège. Dans ce contexte, à la demande de la Ville :

N° 1.8 - Page 5 Page 33 - le Département cédera gratuitement son bien à l’Établissement Public Foncier de Bretagne - la Ville de Lannion cédera gratuitement l’emprise foncière du nouveau collège au Département »

ARTICLE 2 – AUTRES MODALITES

Il n’est apporté aucune autre modifications aux termes de la dite convention.

Fait en deux originaux.

A Lannion, le......

Pour la Ville de Lannion, Pour le Département, Le Maire, Le Président,

Paul LE BIHAN Romain BOUTRON

N° 1.8 - Page 6 Page 34 Page 35 N° 1.8 Page 36 N° 1.8 Page 37 N° 1.8 Page 38 N° 1.8 Page 39 N° 1.8 Page 40 N° 1.8 Page 41 N° 1.8 Page 42 N° 1.8 Page 43 N° 1.8 Page 44 N° 1.8 N° 7300-SD (mars 2016)

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Le 03/ 04 /2020 DIRECTION RÉGIONALE DES FINANCES PUBLIQUES DE BRETAGNE ET DU DÉPARTEMENT D’ILLE-ET-VILAINE Cité Administrative Avenue Janvier BP 72102 35021 RENNES CEDEX 9 Téléphone : 02 99 79 80 00 Le Directeur Régional des Finances Publiques

POUR NOUS JOINDRE : à

Pôle/Mission : POLE GESTION PUBLIQUE Division :Pôle d'évaluation domaniale MONSIEUR YVON PELLERIN Service : Evaluations Affaire suivie par : M.ZOPPIS CONSEIL DÉPARTEMENTAL 22 Téléphone : 02 99 66 29 43 Courriel : [email protected] Réf : 2020– 22 070V 0608

AVIS du DOMAINE sur la VALEUR VÉNALE

DÉSIGNATION DU BIEN : LOCAUX À USAGE DE BUREAUX

ADRESSE DU BIEN : 7 PLACE DU CHAMP AU ROY À GUINGAMP

VALEUR VÉNALE : 284 000 €

1 - SERVICE CONSULTANT : CONSEIL DÉPARTEMENTAL 22

2 – Date de consultation : 30/03/2020 Date de réception : 30/03/2020 Date de visite : Date de constitution du dossier « en état » : 30/03/2020

3 – OPÉRATION SOUMISE À L'AVIS DU DOMAINE – DESCRIPTION DU PROJET ENVISAGÉ

Cession de locaux à usage de bureaux appartenant au département.

Page 45 N° 1.8 4 – DESCRIPTION DU BIEN

Locaux situés au sous-sol, RDC et au 1er étage d'un immeuble en pierre sous ardoises .

- au sous-sol : 5 locaux d'archives et dégagements d'une surfce de 206,95 m² - RDC : 10 pièces à usage de bureaux, salle de réunions, hall, circulation et sanitaires ; surface : 230,35 m² - au 1er étage:bureaux et salle de réunion, sanitaires ; surface : 371 , 80 m²

Le tout cadastré AI 171 .

5 – URBANISME ET RÉSEAUX Parcelle située en zone UA au P.L.U de la Commune .

6 – DÉTERMINATION DE LA VALEUR VÉNALE La valeur vénale est déterminée par la méthode par comparaison

La valeur vénale de l'ensemble est estimée à 284 000 € avec une marge de négociation de 10 %

7 – DURÉE DE VALIDITÉ La durée de validité du présent avis est d'un an.

8 – OBSERVATIONS PARTICULIÈRES

Il n’est pas tenu compte dans la présente évaluation des surcoûts éventuels liés à la recherche d’archéologie préventive, de présence d’amiante, de termites et des risques liés au saturnisme, de plomb ou de pollution des sols. L’évaluation contenue dans le présent avis correspond à la valeur vénale actuelle. Une nouvelle consultation du Domaine serait nécessaire si l’opération n’était pas réalisée dans le délai ci-dessus, ou si les règles d’urbanisme, notamment celles de constructibilité, ou les conditions du projet étaient appelées à changer. Elle n'est, au surplus, valable que pour une acquisition réalisable uniquement dans les conditions du droit privé. Une nouvelle consultation serait indispensable si la procédure d'expropriation était effectivement engagée par l'ouverture de l'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique.

Pour le Directeur Régional des Finances publiques, et par délégation

L ’Inspecteur Evaluateur M ZOPPIS

L’enregistrement de votre demande a fait l’objet d’un traitement informatique. Le droit d’accès et de rectification, prévu par la loi n° 78-17 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, s’exerce auprès des directions territorialement compétentes de la Direction Générale des Finances Publiques. Page 46 N° 1.8 N° 7300-SD (mars 2016)

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Le 03/ 04 /2020 DIRECTION RÉGIONALE DES FINANCES PUBLIQUES DE BRETAGNE ET DU DÉPARTEMENT D’ILLE-ET-VILAINE Cité Administrative Avenue Janvier BP 72102 35021 RENNES CEDEX 9 Téléphone : 02 99 79 80 00 Le Directeur Régional des Finances Publiques

POUR NOUS JOINDRE : à

Pôle/Mission : POLE GESTION PUBLIQUE Division :Pôle d'évaluation domaniale MONSIEUR YVON PELLERIN Service : Evaluations Affaire suivie par : M.ZOPPIS CONSEIL DÉPARTEMENTAL 22 Téléphone : 02 99 66 29 43 Courriel : [email protected] Réf : 2020– 22 067V 0609

AVIS du DOMAINE sur la VALEUR VÉNALE

DÉSIGNATION DU BIEN : TERRAIN DE FOOTBALL AVEC LOCAL VESTIAIRES

ADRESSE DU BIEN : KERPAOUR À GRÂCES

VALEUR VÉNALE : 136 000 €

1 - SERVICE CONSULTANT : CONSEIL DÉPARTEMENTAL 22

2 – Date de consultation : 30/03/2020 Date de réception : 30/03/2020 Date de visite : Date de constitution du dossier « en état » : 30/03/2020

3 – OPÉRATION SOUMISE À L'AVIS DU DOMAINE – DESCRIPTION DU PROJET ENVISAGÉ

Cession d'un terrain de football avec vestiares à la ville de Guingamp .

Page 47 N° 1.8 4 – DESCRIPTION DU BIEN

Emprise de 13 579 m² sur la parcelle cadastrée AD 72 correspondant au terrain de football et aux vestiares.

5 – URBANISME ET RÉSEAUX Parcelle située en zone UE au P.L.U de la Commune .

6 – DÉTERMINATION DE LA VALEUR VÉNALE La valeur vénale est déterminée par la méthode par comparaison

La valeur vénale de l'ensemble est estimée à 136 000 € avec une marge de négociation de 10 %

7 – DURÉE DE VALIDITÉ La durée de validité du présent avis est d'un an.

8 – OBSERVATIONS PARTICULIÈRES

Il n’est pas tenu compte dans la présente évaluation des surcoûts éventuels liés à la recherche d’archéologie préventive, de présence d’amiante, de termites et des risques liés au saturnisme, de plomb ou de pollution des sols. L’évaluation contenue dans le présent avis correspond à la valeur vénale actuelle. Une nouvelle consultation du Domaine serait nécessaire si l’opération n’était pas réalisée dans le délai ci-dessus, ou si les règles d’urbanisme, notamment celles de constructibilité, ou les conditions du projet étaient appelées à changer. Elle n'est, au surplus, valable que pour une acquisition réalisable uniquement dans les conditions du droit privé. Une nouvelle consultation serait indispensable si la procédure d'expropriation était effectivement engagée par l'ouverture de l'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique.

Pour le Directeur Régional des Finances publiques, et par délégation

L ’Inspecteur Evaluateur M ZOPPIS

L’enregistrement de votre demande a fait l’objet d’un traitement informatique. Le droit d’accès et de rectification, prévu par la loi n° 78-17 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, s’exerce auprès des directions territorialement compétentes de la Direction Générale des Finances Publiques. Page 48 N° 1.8 N° 7300-SD (mars 2016)

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Le 10 / 09 /2020 DIRECTION RÉGIONALE DES FINANCES PUBLIQUES DE BRETAGNE ET DU DÉPARTEMENT D’ILLE-ET-VILAINE Cité Administrative Avenue Janvier BP 72102 35021 RENNES CEDEX 9 Téléphone : 02 99 79 80 00 Le Directeur Régional des Finances Publiques

POUR NOUS JOINDRE : à

Pôle/Mission : POLE GESTION PUBLIQUE Division :Pôle d'évaluation domaniale MONSIEUR LE PRÉSIDENT DU DÉPARTEMENT DES CÔTES Service : Evaluations D'ARMOR Affaire suivie par : Carole LE MADEC Téléphone : 02 99 66 29 17 Courriel : [email protected] Réf : 2020 – 22278V1475

AVIS du DOMAINE sur la VALEUR VÉNALE

DÉSIGNATION DU BIEN : ESTIMATION D'UN IMMEUBLE DE COMMERCE ET HABITATION

ADRESSE DU BIEN : 13 RUE DE LA CHARBONNERIE, SAINT-BRIEUC

VALEUR VÉNALE : 190 000 € HT

1 - SERVICE CONSULTANT : DÉPARTEMENT DES CÔTES D'ARMOR

2 - Date de consultation : 19/08/2020 Date de réception : 19/08/2020 Date de visite : 02/09/2020 Date de constitution du dossier : 19/08/2020 « en état »

3 – OPÉRATION SOUMISE À L'AVIS DU DOMAINE – DESCRIPTION DU PROJET ENVISAGÉ

Acquisition de locaux actuellement loués au 13 rue de la charbonnerie à Saint-Brieuc. Ces locaux sont actuellement loués auprès d'un propriétaire privé pour une activité de service public (Tipi) assurée par le CDEF. Le loyer annuel est de 19 000 € HT et une clause du bail de location permet une acquisition du bien au prix fixe et négocié de 190 000 € HT.

Page 49 N° 1.8 4 – DESCRIPTION DU BIEN

Le local se situe au 13 rue de la Charbonnerie. La parcelle est cadastrée AY n° 193 (280 m²).

Les locaux se trouvent dans un immeuble en pierre sous ardoises datant de 1870 pour une surface louée de 250 m², répartie sur 3 niveaux :

- Au RDC (200 m²) : un local anciennement à usage commercial pour une surface ouverte de 160 m², avec un rideau métallique (à remplacer), une vitrine commerciale et une entrée donnant sur la rue de la charbonnerie, un espace bas (60 m²), un espace haut (75 m²), des locaux de réserve de 40 m² et deux sanitaires. Le tout avec au sol, deux types de revêtements : une partie en parquet et une partie en carrelage en état d'usage. - Au 1er étage : de part et d'autre de la cour ouverte non compris dans le bail, un ensemble de 5 bureaux d'une surface globale de 50 m² avec, au sol une partie en parquet et une partie en carrelage en état d'usage. - Au second étage : des surfaces dites de grenier, non aménagées dont la surface n'est ps indiquée non mentionné au bail.

5 – SITUATION JURIDIQUE - Coordonnées des propriétaires (et des occupants éventuels) : SCI de la Vallée (indiquée au bail), Copropriété 13 rue de la Charbonnerie (indiquée au cadastre). - Situation locative : bail de location de 6 ans, courant du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2024, pour un loyer annuel révisable établi à 19 000 € HT.

6 – URBANISME ET RÉSEAUX Zone Uaa

7 – DÉTERMINATION DE LA VALEUR VÉNALE La valeur vénale est déterminée par la méthode par comparaison

La valeur vénale est estimée à 190 000 € HT avec une marge de négociation de 10 %.

8 – DURÉE DE VALIDITÉ La durée de validité du présent avis est d'un an.

9 – OBSERVATIONS PARTICULIÈRES Il n’est pas tenu compte dans la présente évaluation des surcoûts éventuels liés à la recherche d’archéologie préventive, de présence d’amiante, de termites et des risques liés au saturnisme, de plomb ou de pollution des sols. L’évaluation contenue dans le présent avis correspond à la valeur vénale actuelle. Une nouvelle consultation du Domaine serait nécessaire si l’opération n’était pas réalisée dans le délai ci-dessus, ou si les règles d’urbanisme, notamment celles de constructibilité, ou les conditions du projet étaient appelées à changer.

L’enregistrement de votre demande a fait l’objet d’un traitement informatique. Le droit d’accès et de rectification, prévu par la loi n° 78-17 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, s’exerce auprès des directions territorialement compétentes de la Direction Générale des Finances Publiques. Page 50 N° 1.8 Elle n'est, au surplus, valable que pour une acquisition réalisable uniquement dans les conditions du droit privé. Une nouvelle consultation serait indispensable si la procédure d'expropriation était effectivement engagée par l'ouverture de l'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique.

Pour le Directeur Régional des Finances publiques, et par délégation

L’Inspectrice des Finances Publiques,

Carole LE MADEC

L’enregistrement de votre demande a fait l’objet d’un traitement informatique. Le droit d’accès et de rectification, prévu par la loi n° 78-17 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, s’exerce auprès des directions territorialement compétentes de la Direction Générale des Finances Publiques. Page 51 N° 1.8

Page 52 N° 1.9 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - AVENANT N°4 À LA CONVENTION DE MISE À DISPOSITION DU PERSONNEL DU DÉPARTEMENT DES CÔTES D'ARMOR AUPRÈS DU SYNDICAT MIXTE DU GRAND SITE CAP ERQUY-CAP FRÉHEL

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales,

VU la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires ;

VU la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, notamment les articles 61 à 63 ;

VU le décret n° 2008-580 du 18 juin 2008 modifié relatif au régime de la mise à disposition applicable aux collectivités territoriales et aux établissements publics administratifs locaux ;

VU la convention de mise à disposition d'un agent du Département des Côtes d'Armor auprès du Syndicat mixte du Grand Site Cap Erquy-Cap Fréhel signée le 28 octobre 2011, et ses avenants n°1, n°2 et n°3 ;

Page 53 VU la délibération n° 1.5 du Conseil départemental du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

APPROUVE l'avenant n°4 à la convention de mise à disposition du personnel du Département des Côtes d'Armor auprès du Syndicat Mixte du Grand Site Carp Erquy-Cap Fréhel.

AUTORISE M. le Président du Conseil Départemental à signer ledit avenant.

M Yannick MORIN ne prend pas part au vote.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 1.9 - Page 2 Page 54

AVENANT N°4 A LA CONVENTION DE MISE A DISPOSITION DE PERSONNEL DU DEPARTEMENT DES CÔTES D'ARMOR AUPRES DU SYNDICAT MIXTE DU GRAND SITE CAP ERQUY-CAP FREHEL

Entre :

Le Département des Côtes d'Armor, représenté par le Président du Conseil départemental ou son représentant d'une part ; et Le Syndicat mixte du Grand Site Cap Erquy-Cap Fréhel, représenté par le Président du Comité syndical ou son représentant d'autre part ;

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires ;

Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, notamment les articles 61 à 63 ;

Vu le décret n° 2008-580 du 18 juin 2008 modifié relatif au régime de la mise à disposition applicable aux collectivités territoriales et aux établissements publics administratifs locaux ;

Vu la convention de mise à disposition d'un agent du Département des Côtes d'Armor auprès du Syndicat mixte du Grand Site Cap Erquy-Cap Fréhel signée le 28 octobre 2011, et ses avenants n°1, n°2 et n°3 ;

Vu la délibération de la Commission permanente autorisant le Président du Conseil départemental à signer le présent avenant ;

Vu la délibération du Comité syndical autorisant le Président du Syndicat Mixte à signer le présent avenant ;

IL A ETE CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT : ARTICLE 1er : A compter du 1er janvier 2020, l'article 7 de la convention de mise à disposition est modifié ainsi qu'il suit : Conformément aux termes de l'article 61-1 II. de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée, il est prévu une dérogation au remboursement du montant de la rémunération et des charges sociales des agents mis à disposition. ARTICLE 2 : A compter du 1er janvier 2021, l'article 7 de la convention de mise à disposition est modifié ainsi qu'il suit :

N° 1.9 - Page 3 Page 55 Le salaire et les charges patronales de l'agent mis à disposition par le Département des Côtes d'Armor afin d'exercer les fonctions de directrice du Syndicat mixte devront être intégrés dans le budget du Syndicat mixte du Grand Site Cap Erquy-Cap Fréhel. Le Syndicat mixte du Grand Site Cap Erquy-Cap Fréhel rembourse au Département des Côtes d'Armor le montant de la rémunération brute, des charges patronales et accessoires de traitement découlant du statut. Ce remboursement donne lieu à l'établissement d'un titre de reversement trimestriel adressé à l'organisme d'accueil. En revanche, conformément aux termes de l'article 61-1 II. de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée, il est prévu une dérogation au remboursement du montant de la rémunération et des charges sociales des autres agents mis à disposition.

ARTICLE 3 : A compter du 1er avril 2021, l'article 7 de la convention de mise à disposition est modifié ainsi qu'il suit : Le salaire et les charges patronales des agents mis à disposition par le Département des Côtes d'Armor devront être intégrés dans le budget du Syndicat mixte du Grand Site Cap Erquy-Cap Fréhel. Le Syndicat mixte du Grand Site Cap Erquy-Cap Fréhel rembourse au Département des Côtes d'Armor le montant de la rémunération brute, des charges patronales et accessoires de traitement découlant du statut. Ce remboursement donne lieu à l'établissement d'un titre de reversement trimestriel adressé à l'organisme d'accueil.

ARTICLE 4 : Les autres dispositions de la convention initiale demeurent par ailleurs inchangées.

ARTICLE 5 : Madame la Directrice Générale des Services Départementaux, Madame la Directrice du Syndicat mixte et Madame la Payeuse Départementale sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de l'exécution du présent avenant.

Fait en double exemplaires originaux à Saint-Brieuc, le

Le Président Le Président du Conseil Départemental des Côtes d'Armor du Syndicat mixte du Grand Site Cap d'Erquy-Cap Fréhel

Romain BOUTRON Yannick MORIN

N° 1.9 - Page 4 Page 56 N° 2.1 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - AIDE À LA RÉHABILITATION DE LOGEMENT DE PERSONNES DÉFAVORISÉES

-=- La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU la Loi n° 90-449 du 31 mai 1990 modifiée visant à la mise en oeuvre du droit au logement ;

VU l'article L 312-2-1 du Code de la Construction et de l'Habitation, en faveur des aides à la construction d'habitations et à l'amélioration de l'habitat ;

VU la délibération n° 2.3 du 27 et 28 janvier 2020 "Insertion, logement, action sociale"du Conseil départemental ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégations d'attributions à la Commission permanente ;

VU la demande de prorogation présentée par le Centre de Développement pour l'Habitat et l'Aménagement des Territoires (CDHAT) en faveur de l'amélioration de l'habitat pour des personnes défavorisées, occupant un logement insalubre ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental.

Page 57 DECIDE de proroger la durée de validité de l'arrêté de subvention au profit de la personne suivante :

Date de la CP Délai imparti Bénéficiaires et de l'Arrêté pour le règlement Motif d'Attribution de la subvention

LE BOZEC Bernard CP du 26 mars 2018 31 décembre 2020 Retard dans la réalisation 20 Hent Meur Arrêté du 30 juillet 2018 des travaux 22140 – BEGARD (3 500 €)

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer les documents afférents à ce dossier.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.1 - Page 2 Page 58 N° 2.2 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - SA HLM BSB GARANTIE D'EMPRUNTS SAINT-BRIEUC

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU les articles L 3231-4 et L 3231-4-1 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU l'article 2298 du Code Civil ;

VU la délibération du Conseil départemental n°1.5 du 26 Octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU la demande formulée par la SA d'HLM BATIMENTS ET STYLES DE BRETAGNE sollicitant la garantie du Département dans le cadre de la réalisation d'une opération de construction de 11 logements locatifs sociaux, situés 84, rue Pinot Duclos à SAINT-BRIEUC;

VU le contrat de prêt n° 105146 en annexe signé entre la SA d'HLM BATIMENTS ET STYLES DE BRETAGNE, ci-après l'emprunteur et la Caisse des dépôts et consignations ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

Page 59

DECIDE d'accorder la garantie du Département à hauteur de 50 % pour le remboursement d'un prêt d’un montant total de 582 920 euros souscrit par la SA d'HLM BATIMENTS ET STYLES DE BRETAGNE auprès de la Caisse des dépôts et consignations, selon les caractéristiques financières et aux charges et conditions du Contrat de prêt n° 105146 constitué de cinq lignes de prêt ; APPROUVE ledit contrat joint en annexe et faisant partie intégrante de la présente délibération dont la modalités de garantie stipulent : "La garantie du Département est accordée pour la durée totale du Contrat de Prêt et jusqu’au complet remboursement de celui-ci et porte sur l’ensemble des sommes contractuellement dues par la SA d'HLM BATIMENTS ET STYLES DE BRETAGNE dont il ne se serait pas acquitté à la date d’exigibilité. Sur notification de l’impayé par lettre simple de la Caisse des Dépôts et Consignations, le Département s’engage dans les meilleurs délais à se substituer à la SA d'HLM BATIMENTS ET STYLES DE BRETAGNE pour son paiement, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement. Il est précisé que, si la durée de préfinancement retenue par la SA d'HLM BATIMENTS ET STYLES DE BRETAGNE est inférieure à douze (12) mois, les intérêts courus pendant cette période sont exigibles au terme de celle-ci et si cette durée est égale ou supérieure à douze (12) mois, les intérêts feront l’objet d’une capitalisation sauf si la SA d'HLM BATIMENTS ET STYLES DE BRETAGNE opte pour le paiement des intérêts de la période" ;

S'ENGAGE, pendant toute la durée du Contrat de Prêt, à libérer en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges de celui-ci ;

AUTORISE le Président du Conseil départemental à intervenir au Contrat de Prêt signé entre la Caisse des Dépôts et Consignations et la SA d'HLM BATIMENTS ET STYLES DE BRETAGNE.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.2 - Page 2 Page 60 N° 2.3 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - SA HLM COOPALIS GARANTIE D'EMPRUNTS LANNION

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU les articles L 3231-4 et L 3231-4-1 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU l'article R 221-19 du Code monétaire et financier ;

VU l'article 2298 du Code civil ;

VU la délibération du Conseil général n° 1.1 du 29 novembre 2012 adoptant le règlement départemental des garanties d'emprunt ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégations d'attributions à la Commission permanente ;

VU la demande formulée par la SA d'HLM COOPALIS sollicitant la garantie du Département dans le cadre de la réalisation d'une opération de construction de cinq logements PSLA en location-accession, situés "Le Clos des Cordiers" à LANNION ;

Page 61 VU l'offre de prêt présentée par la Caisse Régionale du Crédit Agricole des Côtes d'Armor ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

DECIDE d'accorder la garantie du Département à hauteur de 50 % pour le remboursement d'un Prêt d’un montant de 803 000 euros souscrit par la SA d'HLM COOPALIS auprès de la Caisse Régionale du Crédit Agricole des Côtes d'Armor. Ce Prêt est destiné à financer la construction de cinq logements PSLA en location-accession, situés "Le Clos des Cordiers" à LANNION.

Les caractéristiques financières du prêt sont les suivantes :

Caractéristiques PSLA Montant 803 000 € Durée d'amortissement 30 ans Périodicité des périodes Annuelle Index Livret A + 1 % TEG 1,50 %

APPROUVE les conditions de la garantie accordée, à savoir :

"La garantie du Département est accordée pour la durée totale du Contrat de Prêt et jusqu’au complet remboursement de celui-ci et porte sur l’ensemble des sommes contractuellement dues par la SA d'HLM COOPALIS dont il ne se serait pas acquitté à la date d’exigibilité.

Sur notification de l’impayé par lettre simple du Crédit Agricole des Côtes d'Armor, le Département s’engage dans les meilleurs délais à se substituer à la SA d'HLM COOPALIS pour son paiement, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement.

Il est précisé que, si la durée de préfinancement retenue par SA d'HLM COOPALIS est inférieure à douze (12) mois, les intérêts courus pendant cette période sont exigibles au terme de celle-ci et si cette durée est égale ou supérieure à douze (12) mois, les intérêts feront l’objet d’une capitalisation sauf si la SA d'HLM COOPALIS opte pour le paiement des intérêts de la période" ;

S'ENGAGE, pendant toute la durée du Contrat de Prêt, à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges de celui-ci ;

AUTORISE le Président du Conseil départemental à intervenir au Contrat de Prêt signé entre le Crédit Agricole des Côtes d'Armor et la SA d'HLM COOPALIS.

N° 2.3 - Page 2 Page 62 ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.3 - Page 3 Page 63

Page 64 N° 2.4 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - SA HLM COOPALIS GARANTIE D'EMPRUNTS PLOUBEZRE

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU les articles L 3231-4 et L 3231-4-1 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU l'article R 221-19 du Code monétaire et financier ;

VU l'article 2298 du Code civil ;

VU la délibération du Conseil général n° 1.1 du 29 novembre 2012 adoptant le règlement départemental des garanties d'emprunt ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégations d'attributions à la Commission permanente ;

VU la demande formulée par la SA d'HLM COOPALIS sollicitant la garantie du Département dans le cadre de la réalisation d'une opération de construction de 23 logements PSLA en location-accession, situés "Les Villas Boréal" à PLOUBEZRE;

Page 65 VU l'offre de prêt présentée par la Caisse Régionale du Crédit Agricole des Côtes d'Armor ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

DECIDE d'accorder la garantie du Département à hauteur de 50 % pour le remboursement d'un Prêt d’un montant de 3 530 000 euros souscrit par la SA d'HLM COOPALIS auprès de la Caisse Régionale du Crédit Agricole des Côtes d'Armor. Ce Prêt est destiné à financer la construction de vingt-trois logements PSLA en location-accession, situés "Les Villas Boréal" à PLOUBEZRE.

Selon les caractéristiques financières du prêt suivantes :

Caractéristiques PSLA Montant 3 530 000 € Durée d'amortissement 30 ans Périodicité des périodes Annuelle Index Livret A + 1 % TEG 1,50 %

APPROUVE les conditions de la garantie accordée, à savoir :

La garantie du Département est accordée pour la durée totale du Contrat de Prêt et jusqu’au complet remboursement de celui-ci et porte sur l’ensemble des sommes contractuellement dues par la SA d'HLM COOPALIS dont il ne se serait pas acquitté à la date d’exigibilité.

Sur notification de l’impayé par lettre simple du Crédit Agricole des Côtes d'Armor, le Département s’engage dans les meilleurs délais à se substituer à la SA d'HLM COOPALIS pour son paiement, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement.

Il est précisé que, si la durée de préfinancement retenue par SA d'HLM COOPALIS est inférieure à douze (12) mois, les intérêts courus pendant cette période sont exigibles au terme de celle-ci et si cette durée est égale ou supérieure à douze (12) mois, les intérêts feront l’objet d’une capitalisation sauf si la SA d'HLM COOPALIS opte pour le paiement des intérêts de la période.

S'ENGAGE, pendant toute la durée du Contrat de Prêt, à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges de celui-ci.

AUTORISE le Président du Conseil départemental à intervenir au Contrat de Prêt signé entre le Crédit Agricole des Côtes d'Armor et la SA d'HLM COOPALIS.

N° 2.4 - Page 2 Page 66 ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.4 - Page 3 Page 67

Page 68 N° 2.5 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - EPSMS AR GOUED GARANTIE D'EMPRUNTS DINAN

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU les articles L 3231-4 et L 3231-4-1 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU l'article 2298 du Code Civil ;

VU la délibération du Conseil départemental n°1.5 du 26 Octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU la demande formulée par l'EPSMS AR GOUED sollicitant la garantie du Département dans le cadre de l'acquisition d'un bâtiment situé 3, rue de la Chalotais à DINAN ;

VU l'offre en annexe entre l'EPSMS AR GOUED, ci-après l'emprunteur et la Banque Postale ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

Page 69 DECIDE d'accorder la garantie du Département des Côtes d’Armor à hauteur de 50 % pour le remboursement d'un Prêt d’un montant de 483 000 € souscrit par l'EPSMS AR GOUED auprès de la Banque Postale, selon les caractéristiques financières et aux charges et conditions de l'offre de prêt. Selon les caractéristiques et modalités financière décrites dans l'offre jointe en annexe et faisant partie intégrante de la présente délibération.

APPROUVE les conditions de la garantie accordée, à savoir :

La garantie du Département est accordée pour la durée totale du Prêt et jusqu’au complet remboursement de celui-ci et porte sur l’ensemble des sommes contractuellement dues par l'EPSMS AR GOUED dont il ne se serait pas acquitté à la date d’exigibilité. Sur notification de l’impayé par lettre simple de la Banque Postale, le Département s’engage dans les meilleurs délais à se substituer à l'EPSMS AR GOUED pour son paiement, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement. Il est précisé que, si la durée de préfinancement retenue par l'EPSMS AR GOUED est inférieure à douze (12) mois, les intérêts courus pendant cette période sont exigibles au terme de celle-ci et si cette durée est égale ou supérieure à douze (12) mois, les intérêts feront l’objet d’une capitalisation sauf si l'EPSMS AR GOUED opte pour le paiement des intérêts de la période.

S'ENGAGE, pendant toute la durée du Contrat de Prêt, à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges de celui-ci.

AUTORISE le Président du Conseil départemental à intervenir au Contrat de Prêt signé entre la Banque Postale et l'EPSMS AR GOUED.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.5 - Page 2 Page 70 N° 2.6 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - SA HLM LA RANCE GARANTIE D'EMPRUNTS PLOUFRAGAN

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU les articles L 3231-4 et L 3231-4-1 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU l'article 2298 du Code Civil ;

VU la délibération du Conseil départemental n°1.5 du 26 Octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU la demande formulée par la SA d'HLM LA RANCE sollicitant la garantie du Département dans le cadre d'une opération d'acquisition en VEFA de 4 logements, situés résidence "Les Villes Cadorées" à PLOUFRAGAN ;

VU les contrats de prêt LBP-00008785 et LBP-0008783 signés entre la SA d'HLM LA RANCE, ci-après l'emprunteur et la Banque Postale ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

Page 71 DECIDE d'accorder la garantie du Département des Côtes d’Armor à hauteur de 50 % pour le remboursement de deux Prêts d’un montant total de 325 921 €, prêts souscrits par la SA d'HLM LA RANCE auprès de la Banque Postale, selon les caractéristiques financières et aux charges et conditions des Contrats de prêt n° LBP-00008785 et LBP-00008783. Lesdits contrats sont joints en annexe et font partie intégrante de la présente délibération.

APPROUVE les conditions de cette garantie accordée, à savoir :

La garantie du Département est accordée pour la durée totale des Contrats de Prêt et jusqu’au complet remboursement de ceux-ci et porte sur l’ensemble des sommes contractuellement dues par la SA d'HLM LA RANCE dont il ne se serait pas acquitté à la date d’exigibilité.

Sur notification de l’impayé par lettre simple de la Banque Postale, le Département s’engage dans les meilleurs délais à se substituer à la SA d'HLM LA RANCE pour son paiement, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement. Il est précisé que, si la durée de préfinancement retenue par la SA d'HLM LA RANCE est inférieure à douze (12) mois, les intérêts courus pendant cette période sont exigibles au terme de celle-ci et si cette durée est égale ou supérieure à douze (12) mois, les intérêts feront l’objet d’une capitalisation sauf si la SA d'HLM LA RANCE opte pour le paiement des intérêts de la période.

S'ENGAGE, pendant toute la durée des Contrats de Prêt à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges de celui-ci.

AUTORISE le Président du Conseil départemental à intervenir aux Contrats de Prêt signés entre la Banque Postale et la SA d'HLM LA RANCE.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.6 - Page 2 Page 72 N° 2.7 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - FONDS DE SOLIDARITÉ POUR LE LOGEMENT

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment l'article L3221-12-1 ;

VU la Loi n°90-449 du 31 mai 1990, relative à la mise en œuvre du Droit au logement, qui institue le Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) ;

VU la Loi n°2004-809 du 13 août 2004 relative aux Libertés et Responsabilités Locales, qui transfère aux Départements la responsabilité du FSL ;

VU la délibération du Conseil départemental n°2.1 du 14 novembre 2016 portant délégation au Président pour prendre toute décision relative au FSL ;

VU la délibération du Conseil départemental n°2.3 du 24 septembre 2018 relative à la modification du règlement intérieur du FSL ;

VU la délibération du Conseil départemental n°1.5 du 26 Octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission Permanente ;

VU le vote du Budget Primitif 2020 ;

Page 73 VU le rapport présenté par M. le Président du Conseil départemental ;

PREND ACTE - de l'exercice par le Président de la délégation en matière de gestion du FSL ; - des informations communiquées dans le cadre du compte rendu de l'activité du FSL en 2019 ainsi que de l'exercice du Fonds de Solidarité pour le Logement au 14 Octobre 2020.

APPROUVE le projet de budget du FSL pour l'année 2020.

DECIDE

- la modification du barème FSL Energie, pour un ménage d'une personne. Celui-ci passe de 900 € à 910 € prenant en compte l'évolution de l'Allocation Adulte Handicapée (AAH) ; - le maintien des mesures prises pendant la crise COVID 19 jusqu'au prochain CODIR qui se réunira au cours du second trimestre 2021.

- d'accepter les contributions des financeurs pour un montant total de 846 469,99 € - situation octobre 2020 - (EPCI / Communes : 243 176,50 € - Exploitants Eau : 37 403,49 € / les Bailleurs : 51 090 € / la CAF : 300 000 € , EDF : 185 000 € / ENGIE : 29 800 €)

- d'accorder les remises gracieuses FSL Accès "dépôt de garantie" pour un montant total de 8 964,47 € : Terre & Baie Hab : 250,89 € ; M. T.A.: 440 € ; Terre & Baie Hab : 250,27 € ; M. J.C : 690 € ; Terre & Baie Hab: 449,25 € ; Soliha: 236,86 € ; Terre & Baie Hab : 384,87 €; M. B.F. : 330 € ; Terre & Baie Hab : 13,28 €; Soliha : 206,30 €; Soliha : 228,27 € ; Mme H.C.: 460 € ; Terre & Baie Hab : 412,08 € ; Côtes d'Armor Hab : 216,09 €; M. J.F. : 410 € ; M.C.J. : 395 €; Mme M.M.C. : 347 €; Côtes d'Armor Hab : 332,02 € ; Commune P.M. : 68,10 €; M. B.Y. : 50 € ; Terre & Baie Hab : 350,55 € ; Terre & Baie Hab : 279,45 € ; Terre & Baie Hab : 330,87 € ; Terre & Baie Hab: 239,71 € ; AIVS 22-AMISEP : 290 € ; M. L.G.J.L. : 421 € ; AIVS22-AMISEP: 117,61 € ; SCI K.B. : 395 €; SCI L.P.E. : 370 €

AUTORISE M. Le Président à signer les actes afférents à l'ensemble des dossiers présentés dans le rapport.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.7 - Page 2 Page 74 N° 2.8 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - SUBVENTION AU TITRE DES ACTIONS COLLECTIVES

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment l'article L.3211-1 ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 2.3 du 27 janvier 2020 relative au développement social ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attribution à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental;

ATTRIBUE les subventions ci-après :

Page 75

Taux de Associations ou collectivités Montant du Montant Montant participation du porteuses – nom de l’action projet demandé adopté Département

Association Mosaïk Centre social de Plédran 20 700 € 2 200 € 2 200 € 10,6 %

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer les documents afférents à ces dossiers.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.8 - Page 2 Page 76 N° 2.9 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - CONVENTIONS FINANCIÈRES DES POSTES D'INTERVENANTS SOCIAUX EN COMMISSARIAT ET GENDARMERIE DE SAINT-BRIEUC ET DINAN

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment l'article L.3211-1 ; VU la délibération du Conseil départemental n°2.2 du 12 février 2018 relative aux conventions financières triennales et tripartites pour le financement des postes d’intervenant social en commissariat de Saint-Brieuc et de gendarmerie de Dinan ; VU la délibération du Conseil départemental n° 2.3 du 27 janvier 2020 sur le développement social ; VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

APPROUVE les conventions jointes à la présente délibération ;

Page 77 AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer lesdites conventions.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.9 - Page 2 Page 78 CONVENTION relative à la mise à disposition d’un travailleur social du Département des Côtes-d’Armor au Commissariat de Police de Saint-Brieuc

PRÉAMBULE

Le dispositif d’« intervenant social en commissariat » est en place sur le commissariat briochin depuis novembre 2015 et a su prouver depuis, son rôle majeur notamment dans la lutte contre les violences intrafamiliales.

La présente convention vise à conforter et adapter les modalités de collaboration entre les institutions signataires, dans le cadre de l’accueil d’un assistant de service social salarié du Conseil départemental au sein d’un commissariat de police.

Ainsi, cette convention est conclue :

Entre

Le Département des Côtes-d’Armor représenté par le Président du Conseil départemental, d’une part, et La Direction départementale de la Sécurité Publique des Côtes-d’Armor, représentée par Mme Laurence LAIRET, sa Directrice, d’autre part.

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :

Article 1 : Cadre d’intervention de l’intervenant social en commissariat

Le cadre d’intervention du travailleur social en commissariat est issu de la circulaire interministérielle de mai 2006 qui pose le cadre de référence du métier.

L’approche globale de l’intervention permet de proposer une action décloisonnée quelle que soit la problématique et la situation sociale des personnes : personnes isolées ou familles, majeurs ou mineurs, protection des individus, accès aux droits, prévention des actes de délinquance.

Article 2 : Statut du travailleur social intervenant en commissariat

Le Département des Côtes-d’Armor met à disposition auprès de la Direction de la Sécurité Publique de SAINT-BRIEUC, un agent relevant du cadre d’emploi des assistants territoriaux sociaux éducatifs afin d’exercer les fonctions de « travailleur social intervenant en commissariat ».

Article 3 : Missions du travailleur social intervenant en commissariat

La mission du travailleur social intervenant en commissariat relève de l’action sociale de proximité. Elle s’adresse à la personne ou à sa famille. Cette mission s’exerce en toute indépendance par rapport aux démarches d’enquête judiciaire ou tout acte de Police, et dans des conditions garantissant la confidentialité et la discrétion spécifiques à l’intervention en travail social.

Son intervention a pour objectif de prévenir la dégradation de la situation et la récidive de l’infraction dont la personne a été victime. À ce titre, le travailleur social intervenant en commissariat après accord et sur demande de la personne :

1

Page 79 N° 2.9 - Accueille et écoute les personnes victimes sur le plan pénal ou civil - Accompagne éventuellement la démarche de dépôt de plainte - Procède à une évaluation sociale de la situation et définit des priorités d’actions - Organise le suivi de la situation lorsqu’il est nécessaire, en orientant vers d’autres institutions ou associations - Facilite le dialogue et les liens entre les services de sécurité publique et les services sociaux

Article 4 : Conditions d’emploi

L’employeur du travailleur social intervenant en commissariat est le Département des Côtes- d'Armor. À ce titre, le déroulement de carrière et la rémunération sont exclusivement gérés par l’employeur. De même, l’agent bénéficie des droits et obligations issus de son statut et des avantages mis en place par son employeur, au même titre et selon les mêmes conditions que tous les agents départementaux.

La procédure de recrutement est assurée par l’employeur, à laquelle est notamment associée un représentant de la Direction départementale de la Sécurité Publique.

Encadrant hiérarchique : L’agent est rattaché hiérarchiquement au Département des Côtes-d'Armor (Maison du Département de Saint-Brieuc). Ce service désigne un encadrant en charge de la hiérarchie et assurant à ce titre appui technique, évaluation et discipline.

L’encadrant, en concertation avec la Direction départementale de la Sécurité Publique, détermine notamment les horaires de travail (pour un équivalent temps plein, 7h48 au quotidien, déclinés selon des horaires de bureau), autorise les congés et les absences exceptionnelles ainsi que les départs en formation.

Référent fonctionnel : Le commissaire de Police de Saint-Brieuc est le référent fonctionnel du travailleur social intervenant en commissariat. Le rôle du référent fonctionnel est de veiller à la qualité de la coopération et à la bonne complémentarité des interventions entre le travailleur social et les forces de sécurité sous sa responsabilité, et ce dans le respect des obligations inhérentes aux fonctions des uns et des autres.

Article 5 : Conditions d’exercice de la mission

- Conditions matérielles La mission s’exercera dans les locaux de l’Hôtel de Police de Saint-Brieuc. Le travailleur social intervenant en commissariat est doté par la Direction départementale de la sécurité publique de téléphones fixe et portable, d’un ordinateur et d’un bureau individuel équipé du mobilier nécessaire. Le Département fournit également pour sa part un poste informatique, la maintenance de celui-ci ainsi que les fournitures de bureau, et prend en charge les frais de déplacements inhérents à la mission du professionnel.

- Saisine du travailleur social intervenant en commissariat Le travailleur social intervenant en commissariat est directement sollicité par la Police, les personnes victimes, les services du Département ou les partenaires extérieurs. En cas de besoin, il recourt à son encadrant hiérarchique, qui détermine ses priorités d’intervention.

2

Page 80 N° 2.9 Article 6: Suivi de la convention

Une réunion de travail réunit chaque semestre le référent fonctionnel et l’encadrant hiérarchique du travailleur social intervenant en commissariat, afin de faire le point sur l’activité et les conditions d’exercice du professionnel.

Un comité de pilotage annuel, présidé par la Vice-présidence en charge de l’action sociale du Conseil départemental est composé de représentants des services de Police, de la Préfecture, de l’agglomération briochine et du Département. Il fait notamment le bilan de l’activité du travailleur social intervenant en commissariat et définit les orientations pour l’année suivante.

Article 7 : Durée de la convention

La présente convention prend effet à compter de sa signature pour une durée d’un an, reconduite tacitement dans un maximum de 3 ans.

Article 8 : Révision ou dénonciation de la convention

La convention pourra être révisée ou dénoncée à tout moment d’un commun accord, ou à la demande de l’une ou l’autre des parties, à charge pour elle d’en faire la demande par lettre recommandée avec accusé de réception, avec un préavis de 3 mois.

Fait à SAINT-BRIEUC, Le

La Directrice départementale de la sécurité Le Président du Conseil départemental publique des Côtes-d’Armor, des Côtes-d’Armor,

Laurence LAIRET Romain BOUTRON

3

Page 81 N° 2.9 CONVENTION relative au financement tripartite (Etat/Conseil Départemental/Saint-Brieuc Armor Agglomération) sur la période 2021-2023 du poste d'intervenant social au sein du Commissariat de SAINT- BRIEUC, de la Direction Départementale de la Sécurité Publique des Côtes d'Armor

La présente convention est conclue

Entre l’État représenté par Monsieur Thierry MOSIMANN, Préfet des Côtes d'Armor, le Conseil Départemental des Côtes d'Armor représenté par son Président Monsieur Romain BOUTRON

SAINT BRIEUC ARMOR AGGLOMERATION, représenté par son Président Monsieur Ronan KERDRAON, et la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP), représentée par sa directrice des Côtes d'Armor, Mme Laurence LAIRET et le Procureur de la République près du Tribunal judiciaire de SAINT-BRIEUC, Monsieur Bertrand LECLERC,

Il est convenu ce qui suit :

Article 1 : Objet de la convention

Toute personne en détresse sociale ou victime d'infractions, de quelque nature que ce soit, détectée par un service de police, mais ne relevant pas uniquement de sa compétence, a droit à la garantie d'une aide appropriée. Afin de répondre de façon optimale à ce besoin, les parties prenantes ont créé en novembre 2015 un poste d'intervenant social, au sein des locaux du commissariat de SAINT-BRIEUC. Le retour sur expérience s’avérant très satisfaisant, il convient de pérenniser ce poste.

Article 2 : Durée de la convention :

La convention est conclue pour une durée de 3 années (1/01/2021 au 31/12/2023).

Article 3 : Définition des missions et conditions d'exercice de l'intervenant social

Les missions confiées à l'intervenant social sont déclinées selon cinq axes essentiels :

 analyse et évaluation des besoins sociaux révélés à l'occasion d'une intervention des unités du commissariat de SAINT-BRIEUC,

 accueil physique et/ou téléphonique des victimes et/ou des personnes en situation de détresse sociale, orientées par les policiers du commissariat pour mener une évaluation individuelle,

 conseil et orientation vers les services adéquats à la garantie d'un traitement social adapté aux personnes victimes ou mises en cause,

 rôle de relais entre les instances de police, judiciaires et sociales,

Page 82 1 N° 2.9  participation à l'observation départementale par l'établissement d'un rapport statistique destiné à l'employeur et à la Direction Départementale de la Sécurité Publique.

Les interventions ne se substituent pas aux procédures judiciaires mais elles en sont le complément lorsque la situation sociale des personnes impliquées le requiert.

Article 4 : Profil de poste et procédure de recrutement de l'intervenant social

L'intervenant social est de formation initiale assistant de service social et a suivi de préférence un cursus ayant privilégié l'approche psychologique et sociale. Il doit disposer d'une excellente connaissance des dispositifs sociaux existants et une très bonne connaissance du territoire d'intervention.

Il exerce sa mission sur la durée de la présente convention au sein du commissariat de SAINT-BRIEUC, et ce sur des jours ouvrés :

- Sous l'autorité fonctionnelle du Commandant de police qui en fixe les modalités par note de service interne, en accord avec les parties signataires. - Sous l'autorité hiérarchique de la Directrice de la Maison du Département de SAINT-BRIEUC, et relève du protocole RH du Conseil départemental. - En lien avec la Direction fonctionnelle de la Direction du Développement Social qui assure l’animation de la ligne métier des intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie pour le Conseil Départemental 22.

Aucune astreinte n'est prévue dans la fiche de poste. Il ne peut être sollicité pour intervenir les nuits.

Le recrutement est réalisé par le Conseil départemental, après entretien avec les candidats afin de confronter leurs motivations avec le profil de poste, en présence des signataires de la convention ou leur représentant. La décision concernant l'intervenant social mis à disposition est prise en concertation entre le Conseil Départemental des Côtes d'Armor, la Préfecture des Côtes d’Armor, SAINT-BRIEUC AGGLOMERATION et le commissariat de police de SAINT-BRIEUC, sur proposition du Département. Une convention de mise à disposition entre le Conseil départemental et la Direction Départementale de la Sécurité Publique est également signée et annexée à la présente convention.

L'inscription aux formations proposées par l'Association Nationale d'Intervention Sociale en Commissariat et Gendarmerie (ANISCG) est encouragée pour faciliter la prise de fonction et la formation continue de l'agent.

Article 5 : Cadre juridique et déontologique de l'intervenant social

L'action de cet intervenant social est encadrée par la loi et dans le respect des règles éthiques et déontologiques régissant le métier d'assistant de service social.

Dans le cadre de ses missions, et dans le respect des obligations de chacun, le professionnel a accès aux informations détenues par le commissariat de SAINT-BRIEUC et peut échanger, si besoin, avec l'extérieur des informations recueillies et dénuées de caractère pénal.

Dans le cadre des moyens mis à sa disposition, il garantit aux personnes contactées un entretien confidentiel favorisant la création d'un lien de confiance. Il reçoit l'ensemble des personnes au commissariat de SAINT-BRIEUC, sis boulevard Waldeck Rousseau.

Si le secret professionnel est un élément constitutif de l'action des intervenants, il n'est pas applicable dans les cas où la loi leur impose ou autorise la révélation du secret, notamment dans le cadre des articles 226- 14 et 223-6 du code pénal.

Page 83 2 N° 2.9 Article 6 : Financement

Le Conseil départemental des Côtes d'Armor, employeur de l’intervenant social, assure la gestion administrative de cet emploi, le paiement des salaires et les charges diverses afférentes.

L'Etat, le Conseil départemental et Saint-Brieuc Armor Agglomération participent à parts égales au cofinancement du poste, et ce sur une période de 3 ans.

Le coût du poste, estimé à 58.000 € en 2021, sera réévalué si nécessaire annuellement au regard de la réalité des coûts supportés par le Conseil départemental, et après accord des deux autres financeurs. Quant au montage financier sur les trois années d'exercice, il est prévu la déclinaison suivante :

2021 2022 2023 Conseil départemental Conseil départemental Conseil départemental 19.333 € 19.333 € 19.333 € Etat (FIPDR) Etat (FIPDR) Etat (FIPDR) 19.333 € 19.333 € 19.333 € Saint Brieuc Armor Agglomération Saint Brieuc Armor Agglomération Saint Brieuc Armor Agglomération 19.333 € 19.333 € 19.333 €

TOTAL TOTAL TOTAL 58.000 € 58.000 € 58.000 €

Article 7 : Locaux et équipements

La Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP) s'engage à mettre à disposition du travailleur social : - un bureau individuel au sein du commissariat de SAINT-BRIEUC afin de garantir la confidentialité des contacts, - du mobilier et du matériel informatique.

Les frais de téléphone (fixe et mobile) et les fournitures de bureau sont pris en charge par la DDSP.

Les déplacements rentrant dans le cadre de la mission du travailleur social sont pris en charge par le département par le remboursement des frais engagés avec son véhicule personnel. L’intervenant social peut toutefois avoir recours aux moyens de transport de la DDSP en cas de nécessité, notamment pour sécuriser ses déplacements ou pour accompagner une victime démunie vers un lieu d’accueil.

De la même manière, le Conseil départemental met à disposition de l’agent, un ordinateur portable lui permettant d’accéder à la messagerie interne de la collectivité ainsi qu’à l’ensemble des applications métiers nécessaires à l’accompagnement des personnes prises en charge.

Une convention relative à la mise à disposition de l’intervenante sociale par le Conseil départemental au commissariat de police de SAINT-BRIEUC, est annexée à la présente convention et précise les modalités pratiques de la mise à disposition de l’assistante de service social entre les deux institutions.

Page 84 3 N° 2.9 Article 8 : Évaluation

Un comité de pilotage est constitué des signataires de la présente convention, à savoir :

- le Préfet, ou son représentant, - la Vice-présidence du département des Côtes d'Armor en charge des Solidarités, ou son représentant - le Président de Saint-Brieuc Armor Agglomération ou son représentant, - la Directrice Départementale de la Sécurité Publique, ou son représentant, - la Directrice de la Maison du Département de SAINT BRIEUC, ou son représentant, - la Directrice de la Direction du Développement Social, ou son représentant, - le Procureur de la République près le tribunal judiciaire de SAINT-BRIEUC, ou son représentant, - la Déléguée départementale aux droits des femmes et à l'égalité, - l'intervenante sociale mise à disposition au sein du commissariat de police briochin.

Ce comité de pilotage veille au respect des missions de l'intervenant social et peut proposer des ajustements nécessaires. Il est saisi de tout problème pouvant avoir des répercussions sur l’exécution de sa mission.

Lors de son installation, le comité de pilotage détermine les modalités de son organisation et la périodicité de ses rencontres.

Article 9 : Modification de la convention

Toute modification de la convention, intervenant avant son terme, fera l'objet d'un avenant.

Article 10 : Clauses de résiliation et de dénonciation

Cette convention peut être dénoncée, à tout moment, par l’une ou l’autre des parties, par lettre recommandée avec accusé de réception, valant mise en demeure, à charge pour elle d’en faire la demande avec un préavis de 3 mois.

En cas de suspension du poste ou de changement de travailleur social, le Département des Côtes d’Armor s’engage à réintégrer l’intervenant social au sein la Maison du Département de sa résidence administrative.

Page 85 4 N° 2.9 Fait à SAINT-BRIEUC, le en 5 exemplaires

Le Préfet des Côtes d 'Armor, Le Président du Conseil Départemental des Côtes d'Armor,

Thierry MOSIMANN Romain BOUTRON Le Président de SAINT BRIEUC La Directrice Départementale de la ARMOR AGGLOMERATION Sécurité Publique

Ronan KERDRAON Laurence LAIRET

Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de SAINT BRIEUC

Bertrand LECLERC

Page 86 5 N° 2.9 CONVENTION relative à la mise à disposition d’un travailleur social du Département des Côtes-d’Armor à la Compagnie de gendarmerie de Dinan

PRÉAMBULE

Le dispositif d’« intervenant social en gendarmerie » est en place sur la compagnie de gendarmerie de Dinan depuis septembre 2014 et a su prouver depuis, son rôle majeur notamment dans la lutte contre les violences intrafamiliales.

La présente convention vise à conforter et adapter les modalités de collaboration entre les institutions signataires, dans le cadre de l’accueil d’un assistant de service social salarié du Conseil départemental au sein de la brigade de gendarmerie de Dinan.

Ainsi, cette convention est conclue :

Entre

Le Département des Côtes-d’Armor représenté par le Président du Conseil départemental, d’une part, et Le Groupement de gendarmerie départementale des Côtes-d’Armor, représenté par M. Gonzague MONTMORENCY, Commandant de Groupement d’autre part.

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :

Article 1 : Cadre d’intervention de l’intervenant social en gendarmerie

Le cadre d’intervention du travailleur social en gendarmerie est issu de la circulaire interministérielle de mai 2006 qui pose le cadre de référence du métier.

L’approche globale de l’intervention permet de proposer une action décloisonnée quelles que soient la problématique et la situation sociale des personnes : personnes isolées ou familles, majeurs ou mineurs, protection des individus, accès aux droits, prévention des actes de délinquance.

Article 2 : Statut du travailleur social intervenant en gendarmerie

Le Département des Côtes-d’Armor met à disposition auprès de la compagnie de gendarmerie de Dinan un agent relevant du cadre d’emploi des assistants territoriaux sociaux éducatifs afin d’exercer les fonctions de «Intervenant Social en Gendarmerie (ISG) ».

Article 3 : Missions du travailleur social intervenant en gendarmerie

La mission du travailleur social intervenant en gendarmerie relève de l’action sociale de proximité. Elle s’adresse à la personne ou à sa famille. Cette mission s’exerce en toute indépendance par rapport aux démarches d’enquête judiciaire ou tout acte mené par les forces de gendarmerie, et dans des conditions garantissant la confidentialité et la discrétion spécifiques à l’intervention en travail social.

Son intervention a pour objectif de prévenir la dégradation de la situation et la récidive de l’infraction dont la personne a été victime. A ce titre, le travailleur social intervenant en gendarmerie, après accord et sur demande de la personne :

1 Page 87 N° 2.9 - Accueille et écoute les personnes victimes sur le plan pénal ou civil - Accompagne éventuellement la démarche de dépôt de plainte - Procède à une évaluation sociale de la situation et définit des priorités d’actions - Organise le suivi de la situation lorsqu’il est nécessaire, en orientant vers d’autres institutions ou associations - Facilite le dialogue et les liens entre les services de gendarmerie et les services sociaux

Article 4 : Conditions d’emploi

L’employeur du travailleur social intervenant en gendarmerie est le Département des Côtes- d'Armor. A ce titre, le déroulement de carrière et la rémunération sont exclusivement gérés par l’employeur. De même, l’agent bénéficie des droits et obligations issus de son statut et des avantages mis en place par son employeur, au même titre et selon les mêmes conditions que tous les agents départementaux.

La procédure de recrutement est assurée par l’employeur, à laquelle est notamment associée un représentant de la compagnie de gendarmerie départementale.

Encadrant hiérarchique : L’agent est rattaché hiérarchiquement au Département des Côtes-d'Armor (Maison du Département de Dinan). Ce service désigne un encadrant en charge de la hiérarchie et assurant à ce titre appui technique, évaluation et discipline. L’encadrant, en concertation avec la Compagnie de gendarmerie de Dinan, détermine notamment les horaires de travail (pour un équivalent temps plein, 7h48 au quotidien, déclinés selon des horaires de bureau), autorise les congés et les absences exceptionnelles ainsi que les départs en formation.

Référent fonctionnel : Le commandant de la compagnie de gendarmerie de Dinan est le référent fonctionnel du travailleur social intervenant en gendarmerie. Le rôle du référent fonctionnel est de veiller à la qualité de la coopération et à la bonne complémentarité des interventions entre le travailleur social et les forces de sécurité sous sa responsabilité, et ce dans le respect des obligations inhérentes aux fonctions des uns et des autres.

Article 5 : Conditions d’exercice de la mission

- Conditions matérielles La mission s’exercera dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Dinan. Le travailleur social est doté par la Compagnie de gendarmerie dinanaise de téléphones fixe et portable, d’un ordinateur et d’un bureau individuel équipé du mobilier nécessaire. Le Département fournit également pour sa part un poste informatique, la maintenance de celui-ci ainsi que les fournitures de bureau. Il met également à disposition un véhicule de service afin que le travailleur social puisse effectuer les déplacements inhérents à ses missions.

- Saisine du travailleur social intervenant en gendarmerie Le travailleur social intervenant en gendarmerie est directement sollicité par les gendarmes, les personnes victimes, les services du Département ou les partenaires extérieurs. En cas de besoin, il recourt à son encadrant hiérarchique, qui détermine ses priorités d’intervention.

Article 6: Suivi de la convention

Une réunion de travail réunit chaque semestre le référent fonctionnel et l’encadrant hiérarchique du travailleur social intervenant en gendarmerie, afin de faire le point sur l’activité et les conditions d’exercice du professionnel.

Un comité de pilotage annuel, présidé par la Vice Présidence en charge de l’action sociale du Conseil départemental est composé de représentants des services de gendarmerie, de la Préfecture, de l’agglomération dinanaise et du Département. Il fait notamment le bilan de l’activité du travailleur social intervenant en gendarmerie et définit les orientations pour l’année suivante.

2 Page 88 N° 2.9 Article 7: Durée de la convention

La présente convention prend effet à compter de sa signature pour une durée d’un an, reconduite tacitement dans un maximum de 3 ans.

Article 8: Révision ou dénonciation de la convention

La convention pourra être révisée ou dénoncée à tout moment d’un commun accord, ou à la demande de l’une ou l’autre des parties, à charge pour elle d’en faire la demande par lettre recommandée avec accusé de réception, avec un préavis de 3 mois.

Fait à SAINT-BRIEUC, Le

Le Commandant de groupement Le Président du Conseil départemental de gendarmerie départementale des Côtes-d’Armor, des Côtes d’Armor

Gonzague MONTMORENCY Romain BOUTRON

3 Page 89 N° 2.9 CONVENTION relative au financement tripartite (Etat/Conseil Départemental/Dinan Agglomération) sur la période 2021-2023 du poste d'intervenant social au sein de la Compagnie de Gendarmerie de DINAN

La présente convention est conclue

Entre l’État représenté par Monsieur Thierry MOSIMANN, Préfet des Côtes d'Armor, le Conseil Départemental des Côtes d'Armor représenté par son Président Monsieur Romain BOUTRON,

Dinan Agglomération, représenté par son Président Monsieur Arnaud LECUYER, et le Groupement de Gendarmerie Départementale des Côtes d'Armor représenté par le Colonel MONTMORENCY, et la Procureure de la République près du Tribunal judiciaire de SAINT-MALO, Madame Christine LE CROM,

Il est convenu ce qui suit :

Article 1 : Objet de la convention

Toute personne en détresse sociale ou victime d'infractions, de quelque nature que ce soit, détectée par un service de gendarmerie, mais ne relevant pas uniquement de sa compétence, a droit à la garantie d'une aide appropriée. Afin de répondre de façon optimale à ce besoin, les parties prenantes conviennent de co- financer un poste d'intervenant social au sein des locaux de la Compagnie de Gendarmerie de DINAN, et mis à disposition par le Conseil départemental. Le retour sur expérience s’avérant très satisfaisant, il convient de pérenniser ce poste.

Article 2 : Durée de la convention

La convention est conclue pour une durée de 3 années (1/01/2021 au 31/12/2023).

Article 3 : Définition des missions et conditions d'exercice de l'intervenant social

Les missions confiées à cet intervenant social sont déclinées selon cinq axes essentiels :

 analyse et évaluation des besoins sociaux révélés à l'occasion d'une intervention des équipes de la Compagnie de gendarmerie de DINAN,

 accueil physique et/ou téléphonique des victimes et/ou des personnes en situation de détresse sociale, orientées par les gendarmes de la compagnie pour mener une évaluation individuelle,

 conseil et orientation vers les services adéquats à la garantie d'un traitement social adapté aux personnes victimes ou mis en cause,

 rôle de relais entre les instances de gendarmerie, judiciaires et sociales,

 participation à l'observation départementale par l'établissement d'un rapport statistique destiné à l'employeur et au Groupement de Gendarmerie Départementale des Côtes d'Armor.

1 Page 90 N° 2.9 Les interventions ne se substituent pas aux procédures judiciaires mais elles en sont le complément lorsque la situation sociale des personnes impliquées le requiert.

Article 4 : Profil de poste et procédure de recrutement de l'intervenant social

L'intervenant social, désigné par le Président du Conseil départemental, est de formation initiale assistant de service social et a suivi de préférence un cursus ayant privilégié l'approche psychologique et sociale. Il dispose d'une excellente connaissance des dispositifs sociaux existants et du territoire d'intervention.

Il exerce sa mission sur la durée de la présente convention au sein de la Compagnie de Gendarmerie, sur des jours ouvrés : - Sous l'autorité fonctionnelle du Commandant de Groupement de gendarmerie, en accord avec les parties signataires. - Sous l'autorité hiérarchique du Directeur de la Maison du Département de DINAN, et relève du protocole RH du Conseil départemental. - En lien avec la Direction fonctionnelle de la Direction du Développement Social qui assure l’animation de la ligne métier des intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie pour le Conseil Départemental 22.

Aucune astreinte n'est prévue dans la fiche de poste. Il ne peut être sollicité pour intervenir les nuits.

Le recrutement est réalisé par le Conseil départemental, après entretien avec les candidats afin de confronter leurs motivations avec le profil de poste, en présence des signataires de la convention ou leur représentant. La décision concernant l'intervenant social mis à disposition est prise en concertation entre le Conseil départemental des Côtes d'Armor, la Préfecture des Côtes d’Armor, DINAN AGGLOMERATION et la Compagnie de Gendarmerie de DINAN, sur proposition du Département. Une convention de mise à disposition entre le Conseil départemental et la Compagnie de Gendarmerie de Dinan est également signée et annexée à la présente convention.

L'inscription aux formations proposées par l'Association Nationale d'Intervention Sociale en Commissariat et Gendarmerie (ANISCG) est encouragée pour faciliter la prise de fonction et la formation continue de l'agent.

Article 5 : Cadre juridique et déontologique de l'intervenant social

L'action de l'intervenant social est encadrée par la loi et dans le respect des règles éthiques et déontologiques régissant le métier d'assistant de service social.

Dans le cadre de ses missions, et dans le respect des obligations de chacun - qui doivent être connues de tous -, le professionnel a accès aux informations détenues par la Compagnie de Gendarmerie de DINAN et peut échanger, si besoin, avec l'extérieur des informations recueillies et dénuées de caractère pénal.

Dans le cadre des moyens mis à sa disposition, il garantit aux personnes contactées un entretien confidentiel favorisant la création d'un lien de confiance.

Il reçoit l'ensemble des personnes sur le ressort de la Compagnie de Gendarmerie de DINAN.

Si le secret professionnel est un élément constitutif de l'action des intervenants, il n'est pas applicable dans les cas où la loi leur impose ou autorise la révélation du secret, notamment dans le cadre des articles 223-6 et 226-14 du code pénal.

2 Page 91 N° 2.9 Article 6 : Financement du poste

Le Conseil départemental des Côtes d'Armor, employeur de l’intervenante sociale en gendarmerie, assure la gestion administrative de cet emploi, le paiement des salaires et les charges diverses afférentes.

L'Etat, le Conseil départemental et DINAN AGGLOMERATION participent à parts égales au cofinancement du poste, et ce sur une période de 3 ans.

Le coût du poste, estimé à 58.000 € en 2021, sera réévalué si nécessaire annuellement au regard de la réalité des coûts supportés par le Conseil départemental, et après accord des deux autres financeurs. Quant au montage financier sur les trois années d'exercice, il est prévu la déclinaison suivante :

2021 2022 2023 Conseil départemental Conseil départemental Conseil départemental 19.333 € 19.333 € 19.333 € Etat (FIPDR) Etat (FIPDR) Etat (FIPDR) 19.333 € 19.333 € 19.333 € Dinan Agglomération Dinan Agglomération Dinan Agglomération 19.333 € 19.333 € 19.333 € TOTAL TOTAL TOTAL 58.000 € 58.000 € 58.000 €

Article 7 : Locaux et équipements

Le Commandant de groupement des Côtes d'Armor s'engage à mettre à disposition :

- un bureau individuel au sein de la gendarmerie de DINAN afin de garantir la confidentialité des contacts, - du mobilier et du matériel informatique.

Les frais de téléphone (fixe et mobile) et les fournitures de bureau sont pris en charge par le Groupement de Gendarmerie.

Les déplacements rentrant dans le cadre de la mission du travailleur social sont pris en charge par le département, par la mise à disposition d'un véhicule de service ou par le remboursement des frais engagés avec son véhicule personnel. L’intervenant social peut toutefois avoir recours aux moyens de transport de la brigade de gendarmerie de DINAN en cas de nécessité, notamment pour sécuriser ses déplacements ou pour accompagner une victime démunie vers un lieu d’accueil.

De la même manière, le Conseil départemental met à disposition de l’agent, un ordinateur portable lui permettant d’accéder à la messagerie interne de la collectivité ainsi qu’à l’ensemble des applications métiers nécessaires à l’accompagnement des personnes prises en charge.

Une convention relative à la mise à disposition de l’intervenante sociale par le Conseil départemental au sein de la Compagnie de gendarmerie de DINAN, est annexée à la présente convention et précise les modalités pratiques de la mise à disposition de l’assistante de service social entre les deux institutions.

3 Page 92 N° 2.9 Article 8 : Évaluation

Un comité de pilotage est constitué des signataires de la présente convention, à savoir :

- le Préfet ou son représentant, - la Vice-présidence du département des Côtes d'Armor en charge des Solidarités, ou son représentant, - le Président de Dinan Agglomération, ou son représentant, - le Commandant de Groupement de Gendarmerie des Côtes d'Armor, ou son représentant, - le Directeur de la Maison du Département de DINAN, ou son représentant, - la Directrice de la Direction du Développement Social, ou son représentant, - le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie de DINAN, ou son représentant, - le Commandant de Brigade de Gendarmerie de Dinan, - la Procureure de la République près le Tribunal judiciaire de SAINT-MALO, ou son représentant, - la Déléguée départementale aux droits des femmes et à l'égalité, - l'intervenante sociale mise à disposition de la Compagnie de gendarmerie.

Ce comité de pilotage veille au respect des missions de l'intervenant social et peut proposer des ajustements nécessaires. Il est saisi de tout problème pouvant avoir des répercussions sur l’exécution de sa mission.

Lors de son installation, le comité de pilotage détermine les modalités de son organisation et la périodicité de ses rencontres.

Article 9 : Modification de la convention

Toute modification de la convention, intervenant avant son terme, fera l'objet d'un avenant.

Article 10 : Clauses de résiliation et de dénonciation

Cette convention peut être dénoncée, à tout moment, par l’une ou l’autre des parties, par lettre recommandée avec accusé de réception, valant mise en demeure, à charge pour elle d’en faire la demande avec un préavis de 3 mois.

En cas de suspension du poste ou de changement de travailleur social, le Département des Côtes d’Armor s’engage à réintégrer l’intervenant social au sein la Maison du Département de sa résidence administrative.

4 Page 93 N° 2.9 Fait à DINAN, le en 5 exemplaires

Le Préfet des Côtes d 'Armor, Le Président du Conseil Départemental des Côtes d'Armor,

Thierry MOSIMANN Romain BOUTRON

Le Président de DINAN AGGLOMERATION, Le Directeur du Groupement de Gendarmerie des Côtes d'Armor,

Arnaud LECUYER Colonel Gonzague MONTMORENCY

La Procureure de la République près le Tribunal de Grande Instance de SAINT MALO,

Christine LE CROM

5 Page 94 N° 2.9 N° 2.10 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - SUBVENTIONS AUX POINTS CONSEILS BUDGETS COSTARMORICAINS

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment l'article L.3211-1 ; VU la délibération du Conseil départemental n° 2.3 du 27 janvier 2020 sur le développement social ; VU la délibération du Conseil départemental n° 2.2 du 5 octobre 2020 relative à l’avenant à la convention d’appui à la lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi ; VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ; VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

ATTRIBUE les subventions ci-après :

Page 95

Points Conseil Budget concernés Subventions adoptées

PCB sur les secteurs de GPA/CCKB et Leff 15 000 € Armor Communauté

UDAF 22 PCB sur les secteurs de LTC et du nord de 15 000 € SBAA

PCB sur les secteurs de Dinan 15 000 € Agglomération et de LTM

Familles Rurales 22 PCB sur les secteurs de LCBC et le sud de 15 000 € SBAA

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer tous les documents afférents à ce dossier.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.10 - Page 2 Page 96 N° 2.11 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - CONVENTION PLURIANNUELLE 2021-2024 RELATIVE AUX RELATIONS ENTRE LA CAISSE NATIONALE DE SOLIDARITÉ POUR L'AUTONOMIE ET LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU la délibération du Conseil départemental n°1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

APPROUVE les termes de la convention-socle 2021 - 2024 relative aux relations entre la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) et le Conseil départemental des Côtes d'Armor ci-annexée ;

AUTORISE le Président du conseil départemental à signer ladite convention.

Page 97 N° 2.11 - Page 1

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

Page 98 N° 2.11 - Page 2

CONVENTION PLURIANNUELLE RELATIVE AUX RELATIONS ENTRE LA CAISSE NATIONALE DE SOLIDARITE POUR L'AUTONOMIE ET LE CONSEIL DEPARTEMENTAL DES COTES-D’ARMOR

2021-2024

Vu l’article L. 14-10-1 du Code de l’action sociale et des familles relatif aux compétences de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) ;

Vu l’article L.14-10-7-2 du Code de l'action sociale et des familles, qui prévoit la signature d'une convention pluriannuelle entre chaque président de Conseil départemental et la CNSA afin de définir leurs engagements réciproques dans le champ de l’autonomie des personnes âgées et handicapées ;

Vu les articles L.14-10-5-II (II et V), L.14-10-6 et L. 14-10-10 du Code de l’action sociale et des familles, relatifs au concours versé par la CNSA aux départements, au titre de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et de la conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie (CFPPA), et les articles L.14-10-5-III et L.14-10-7 du même Code, relatifs aux concours versés au titre de la prestation de compensation du handicap (PCH) et du fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ;

Vu les articles L. 146-3-1, L.232-21, L. 232-21-4 et L.233-4 du Code de l’action sociale et des familles relatifs aux informations que le Département doit communiquer à la CNSA au titre de ses responsabilités relatives à la PCH, à l’APA et à la conférence des financeurs ;

Vu l’article L113-1-2 du Code de l’action sociale et des familles relatif à l’information des personnes âgées ;

Vu l’article L 149-1 du Code de l’action sociale et des familles relatif au Conseil départemental de la citoyenneté et de l’autonomie (CDCA) ;

Vu la convention d’engagement entre l’Etat, l’Assemblée des Départements de France (ADF), les associations représentatives des personnes en situation de handicap et les organisations représentant les associations gestionnaires du secteur handicap « Cap vers le pouvoir d’agir des personnes en situation de handicap » en date du 11 février 2020 ;

Vu l’accord de méthode entre l’Etat et les Départements relatif au pilotage et au fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) « Pour réconcilier l’équité dans l’accès aux droits sur tout le territoire national, garantir une réponse de qualité dans la proximité et retrouver la confiance » en date du 11 février 2020 ;

Vu le schéma autonomie 2017-2021 du Département des Côtes-d'Armor ;

Vu la délibération du Conseil de la CNSA du xx, approuvant les éléments communs des conventions à signer entre la CNSA et chaque Département ;

Vu la délibération de la commission permanente du Conseil départemental des Côtes-d'Armor, en date du 23 novembre 2020 ;

Page 99 N° 2.11 - Page 3

Après avis de la commission exécutive du GIP-MDPH en date du 17 septembre 2020 ;

Après avis du conseil départemental de la citoyenneté et de l’autonomie en date du XXXXXXX ;

La présente convention est conclue

Entre

d'une part,

la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie représentée par son/sa Directeur(trice), (ci-dessous dénommée "la CNSA"),

d'autre part, le Département des Côtes-d'Armor représenté par le Président du Conseil départemental, Romain Boutron (dénommé "le Département"),

Et, la MDPH des Côtes-d'Armor représenté par la Présidente de la Commission exécutive du GIP, Marie- Madeleine MICHEL (dénommé « la MDPH »)

Il est convenu ce qui suit :

Eléments de principes partagés entre les parties

Les politiques de l’autonomie ont une double dimension, nationale et territoriale. Leur mise en œuvre au niveau départemental est pilotée par le Conseil Départemental en tant que chef de file. Elle implique également une bonne articulation avec l’action de l’agence régionale de santé dans les domaines de compétence partagés.

Cette responsabilité partagée entre plusieurs acteurs (au niveau national et local) s’exerce avec l’appui de la CNSA dont les missions portent sur l’animation des réseaux d’acteurs locaux, la mise à disposition d’outils, l’allocation de moyens dans un cadre devant garantir l’équité entre les territoires et pour les usagers.

Ainsi, la mission d’appui de la CNSA en tant qu’agence technique s’exerce auprès des Conseils Départementaux mais aussi des MDPH et des agences régionales de santé. L’objectif de bonne articulation des compétences et des niveaux territoriaux (régional, départemental) constitue dans ce cadre un enjeu fort pour l’animation croisée des réseaux.

Le partenariat entre les Conseils Départementaux et la CNSA pour la bonne mise en œuvre des politiques de l’autonomie s’inscrit également dans le respect du principe de libre administration des collectivités territoriales.

Ainsi, les objectifs portés par la présente convention puis sa feuille de route stratégique et opérationnelle traduisent une volonté partagée entre les parties. Ces objectifs seront déclinés de la manière suivante :

- des objectifs partagés avec l’ensemble des Départements traduisent une ambition commune de contribuer à garantir à chacun, quel que soit son lieu de vie, l’accès aux droits et à une réponse adaptée à ses besoins comme le prévoit les textes ;

- des objectifs spécifiques territoriaux pour lesquels le département pourra mobiliser le cas échéant l’appui de la CNSA dans le cadre d’un accompagnement financier ou technique. Ces objectifs portent notamment sur le soutien à des actions innovantes.

Contexte

Préparé très en amont sur la période 2018-2019, dans le cadre d’un groupe de travail associant largement les représentants de Conseils Départementaux, dont la production a fait l’objet d’une validation intermédiaire en commission de l’ADF et au conseil de la CNSA du 18 avril 2019, le processus de renouvellement des

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conventions CNSA-Départements 2021-2024 a été interrompu par la survenue de la crise sanitaire COVID-19, qui a fortement impacté l’ensemble des acteurs des politiques de l’autonomie et réduit leurs capacités de mobilisation sur cet exercice programmatique.

La préparation de la présente convention tient compte de cette contrainte, tout en s’inscrivant dans la volonté commune de décliner rapidement avec chaque Département l’accord de méthode conclu entre l’Etat et les Départements représentés par l’Assemblée des Départements de France dans le cadre de la 5e conférence nationale du handicap du 11 février 2020, conformément à ses termes (point II-2). Réaffirmant l’ambition commune autour des MDPH, 15 ans après la loi du 11 février 2005, l’accord de méthode vise à faire des MDPH les garantes de l’accès aux droits, de la qualité de service, de la prise en compte de la parole des personnes en situation de handicap et en tant que maillons forts de territoires 100 % inclusifs.

Au regard de ce contexte et de ces ambitions, deux temps d’engagements complémentaires sont prévus :

- dans un premier temps, la conclusion de la présente convention-socle qui permet d’organiser la poursuite de versement des concours par la CNSA pour la période 2021-2024 et décliner les conclusions de la conférence nationale du handicap et de l’accord de méthode susvisé ;

- dans un second temps, la formalisation d’une feuille de route stratégique et opérationnelle plus globale négociée en 2021 précisant les ambitions du Département des Côtes-d'Armor relatifs à l’ensemble des politiques de soutien à l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées et le soutien éventuel de la CNSA à ces actions, à la lumière notamment des travaux conduits dans l’intervalle sur le grand âge et l’autonomie.

1. Engagement entre le Département et la CNSA sur l’élaboration d’objectifs partagés

Le Département et la CNSA s’engagent à formaliser conjointement avant le 31 décembre 2021 une feuille de route stratégique et opérationnelle portant sur les objectifs suivants :

• Améliorer la qualité et faciliter la relation avec les usagers en agissant notamment sur :

- Accueil de qualité des personnes âgées et des personnes en situation de handicap

- L’expression et la participation des usagers et de leurs représentants

- Les démarches de qualité de service

- De nouveaux services numériques

• Accompagner le parcours de la personne et adapter l’offre en agissant notamment sur :

- Les réponses individualisées fondées sur une évaluation multidimensionnelle de la situation de la personne

- La construction des réponses aux situations les plus complexes

- Le développement de la politique domiciliaire notamment au travers de la structuration et le pilotage de l’offre des services d’aide à domicile

- La connaissance partagée des besoins des personnes à l’échelle du territoire

• Prévenir la perte d’autonomie et renforcer le soutien aux proches aidants en agissant notamment sur :

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- La politique coordonnée de prévention de perte d’autonomie à l’échelle départementale

- La politique territoriale de soutien aux proches aidants

- La lutte contre l’isolement des personnes

- Les dispositifs permettant l’information et l’accès aux aides techniques

• Harmoniser les systèmes d’information notamment :

- Le développement du système d’information harmonisé des MDPH

- Le pilotage local et national par les données

- La participation aux travaux d’harmonisation des données informatisées sur l’APA

- La protection des données personnelles

Il appartiendra au Département en lien avec la CNSA de définir ces objectifs spécifiques et les actions remarquables qu’il souhaite mettre en avant pour chacune des thématiques définies.

Cette feuille de route sera négociée d’ici le 31 décembre 2021 puis annexée à la présente convention. Elle comprendra un socle d’engagements communs à l’ensemble des Départements ainsi que des engagements spécifiques et personnalisés.

Des financements complémentaires pourront être alloués sur les crédits de la section IV et / ou V du budget de la CNSA dans le cadre de ces engagements plus spécifiques.

2. Engagements entre le Département, la MDPH/MDA et la CNSA sur la mise en œuvre de l’accord de méthode relatif au pilotage et au fonctionnement des MDPH

Sans attendre la formalisation de cette feuille de route, le Département et la CNSA souscrivent 4 engagements, dont ils assurent le suivi par la production d’indicateurs retracés en annexe 1 :

Engagement 1 : pour des MDPH/MDA garantes de l’accès aux droits et de sa simplification

1.1. Simplifier les démarches, s’engager sur les délais

Engagement du Département et la MDPH/MDA :

- S’assurer de l’appropriation des droits sans limitation de durée par les équipes des MDPH/MDA et les membres des CDAPH comme prévu par les décrets n°2018-1222 du 24 décembre 2018 et n°2018-1294 du 27 décembre 2018 ainsi que celui n°2019-1501 du 30 décembre 2019 ; - Assurer une maîtrise des délais de traitement (« garantie délai ») des demandes ; - Organiser le travail en réseau avec les acteurs du territoire pour faciliter les évaluations.

Engagement de la CNSA :

- Animer les MDPH/MDA et les outiller pour l’attribution de droits sans limitation de durée

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- Mettre en œuvre un accompagnement renforcé, par la mobilisation des moyens dont elle dispose dans le cadre de sa convention d’objectifs et de gestion, en tant que de besoin selon un diagnostic partagé autour de la mise en œuvre des droits sans limitation de durée, des MDPH/MDA confrontées à une difficulté récurrente de traitement des demandes et présentant des délais de réponse élevés.

1.2. Renforcer l’ancrage de proximité des MDPH/MDA au plus près des lieux de vie

Engagement du Département et de la MDPH/MDA : soutenir l’amplification de la présence territoriale des MDPH/MDA par la création de relais territoriaux quels qu’en soient la forme et le support en complémentarité avec les dispositifs existants

Engagement de la CNSA : diffuser l’information via un annuaire de ressource accessible par le portail national Mon parcours handicap

1.3 Les MDPH/MDA numériques pour faciliter la vie

Engagement du Département et de la MDPH/MDA : définir des stratégies numériques visant au développement des services numériques et accompagner les personnes dans l’accès et l’usage de ces téléservices

Engagement de la CNSA : mettre à disposition à partir du second semestre 2020 un téléservice national gratuit et interconnecté aux solutions harmonisées du SI MDPH et relais via le portail Mon parcours handicap

Engagement 2 : Pour des MDPH/MDA garantes d’une haute qualité de service

2.1 Faire des systèmes d’information et de la transition numérique des MDPH/MDA la colonne vertébrale de leur modernisation

Engagement du Département et de la MDPH/MDA : inscrire dans les priorités de la DSI du Département l’appui aux MDPH/MDA et désigner à cet effet un référent dédié à la MDPH/MDA pour assurer le déploiement des évolutions majeures des solutions harmonisées dans les délais prévus

Engagement de la CNSA : animer et piloter le SI des MDPH en prenant les mesures nécessaires pour permettre un dialogue direct avec les éditeurs des solutions informatiques et mobiliser une cellule d’animation et d’appui nationale

2.2 Déployer la démarche d’amélioration continue de la qualité dans les MDPH/MDA pour un pilotage rénové de leur activité

Engagement du Département et de la MDPH [ou MDA] :

- Renforcer l’équité d’accès aux prestations et diffusion du contrôle interne ; - Favoriser la formation des personnels des MDPH/MDA notamment en lien avec le CNFPT.

Engagement de la CNSA :

- Contribuer à la garantie de l’équité d’accès aux prestations

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- Mettre en œuvre les orientations de la CNH en termes de renforcement des moyens alloués pour le fonctionnement des MDPH/MDA et de simplification des modalités de financement (par fusion et rééquilibrage des dotations de l’Etat et des concours) ; - Mobiliser les moyens nécessaires à l’élargissement de sa couverture fonctionnelle du SI- MDPH à l’ensemble des activités de la MDPH/MDA à horizon du palier 2.2. en finançant ses évolutions majeures et en structurant un centre de services dédié en appui/relai MDPH- éditeurs ; - Contribuer, par la mobilisation des moyens dont elle dispose dans le cadre de sa convention d’objectifs et de gestion, à la formalisation d’une offre dédiée de formation, notamment avec le CNFPT et accompagner à la mise en œuvre du contrôle interne et de maîtrise des risques. - Actualiser le référentiel métier de qualité et de service (RMQS) en MDPH, et promouvoir son usage au service d’une démarche d’amélioration continue de la qualité.

2.3 Déployer la culture de la mesure d’activité, de la satisfaction et de la transparence

Engagement du Département et de la MDPH/MDA :

- Exploiter le tableau de bord harmonisé comprenant les indicateurs de mesure dans le cadre global du pilotage de l’activité de la MDPH/MDA ; - Amplifier la mesure de satisfaction de la MDPH/MDA ; - Rendre publics les résultats des indicateurs d’activité et de satisfaction. Engagement de la CNSA :

- Concevoir, en concertation avec les MDPH/MDA, un tableau de bord synthétique de pilotage de l’activité ; - Assurer la diffusion et le partage des données d’activité et de satisfaction qu’elle recueille.

Engagement 3 : Pour des MDPH/MDA garantes de la participation effective des personnes en situation de handicap

3.1 Intégrer l’expertise des personnes en situation de handicap dans l’activité des MDPH/MDA

Engagement du Département et de la MDPH/MDA :

- Intégrer les sujets d’autodétermination, de participation des personnes et de pair expertise dans la formation des professionnels et l’information aux membres de la CDAPH - Porter cette même ambition au sein du CDCA. Engagement de la CNSA : - Dans le cadre de sa mission d’animation et d’appui, mobiliser des personnes en situation de handicap dans les travaux qu’elle conduit - Développer un corpus d’information rédigées en Facile à lire à comprendre sur l’accès aux droits et le fonctionnement des MDPH/MDA

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3.2 Renforcer le droit des personnes à être entendues par la CDAPH

Engagement du Département et de la MDPH/MDA

- Veiller au renforcement de l’écoute, qu’il s’agisse de situations individuelles, ou de l’organisation de comités « usagers »

Engagement de la CNSA :

- Apporter des outils de référence pour les MDPH/MDA (guide…)

Engagement 4 : Faire des MDPH/MDA un maillon fort de territoires (100%) inclusifs

Faire des MDPH/MDA le lieu de connaissance des besoins des personnes, à même d’irriguer la transformation de l’offre territoriale et l’évolution des orientations

Engagement du Département et de la MDPH/MDA : - Conduire, en lien avec les organismes gestionnaires, le déploiement territorial effectif du système d’information de suivi des décisions des CDAPH d’orientation en ESMS et assurer une pleine utilisation de cet outil ; - Contribuer à l’exploitation des données relatives aux besoins des personnes et à l’effectivité des décisions permettant ainsi la construction d’une stratégie de planification et de la création de solution et de l’évolution de l’offre ; - Travailler en lien étroit avec les acteurs du territoire, pour l’accompagnement des personnes et le partage des diagnostics et solution du territoire. Engagement de la CNSA - Assurer l’animation et le pilotage du déploiement du système d’information de suivi des décisions des CDAPH d’orientation en ESMS en lien étroit avec les ARS, les départements et les MDPH/MDA ; - Consolider l’exploitation des données relatives aux besoins des personnes et à l’effectivité des décisions en lien avec les Départements et les ARS et les mettre à la disposition des territoires en sorte de faciliter leur prise en compte dans la transformation de l’offre.

3. Financement

Les règles de financement par concours • Concours au titre du fonctionnement de la MDPH • Concours au titre de l’APA et de la PCH • Concours au titre de la conférence des financeurs

- Les financements complémentaires soutenant les engagements spécifiques et personnalisés prévus à l’article 1 seront précisés le cas échéant dans le cadre de la feuille de route stratégique et opérationnelle. Ils peuvent relever de crédits de la section IV du budget de la

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CNSA s’agissant de la modernisation et de la professionnalisation du secteur de l’aide à domicile, du soutien aux aidants (en complément de la mobilisation du concours CFPPA), de la formation des accueillants familiaux, ou de crédits de la section V du budget de la CNSA s’agissant du financement de projets innovants

Les échanges d’informations

Le Département et la MDPH/MDA transmettent les données prévues par le code de l’action sociale et des familles (notamment les rapports d’activités des MDPH, CFPPA, des CDCA) et celles qui sont nécessaires à la détermination des indicateurs annexés à la présente convention ainsi qu’à la connaissance des publics.

Les conséquences attachées à la non transmission de ces données sont précisées par le code de l’action sociale et des familles.

4. Pilotage et suivi de la convention

Modalités de suivi de la mise en œuvre de la convention

• Echanges annuels de données • Indicateurs de suivi de l’activité des MDPH en annexe 1

Règlement des litiges

Les litiges survenant du fait de l’exécution de la présente convention seront portés devant le tribunal administratif compétent.

Durée de la convention

La convention est d’une durée de 4 ans

Elle prend effet au 1er janvier 2021 et elle est établie jusqu’au 31 décembre 2024.

Fait en trois exemplaires, le

Signatures

Directrice de la CNSA,

Président(e) du Conseil départemental,

Président(e) du GIP MDPH

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Annexe 1 portant sur le suivi de l’activité de la MDPH/MDA

Ce suivi est assuré dans le cadre :

• d’un tableau de bord • d’indicateurs complémentaires prévus par l’accord de méthode entre l’Etat et les Départements relatif au pilotage et au fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) susvisé

1°/ Le « tableau de bord des MDPH » présente de façon synthétique l’activité des MDPH.

Les données et indicateurs seront obtenus par mobilisation :

- Des résultats de l’enquête annuelle de mesure de satisfaction des usagers ; - Des informations issues des rapports annuels d’activité ; - Des données statistiques d’activité issues des enquêtes annuelles puis de l’entrepôt « Centre de données MDPH » issues des systèmes d’information harmonisés des MDPH - Des systèmes d’information harmonisés des MDPH transmises dans l’entrepôt national « centre de données MDPH » ; - Des données de pilotage issus des systèmes d’information de suivi des décisions d’orientation en ESMS.

Le contenu de ce tableau de bord peut, le cas échéant, évoluer, afin de tenir compte des besoins partagés de la CNSA et des MDPH.

2°/ Les indicateurs complémentaires prévus par l’accord de méthode susvisé

• Taux de demandes de droits faites en ligne • Taux de satisfaction des PH et des familles • Nombre de MDPH ayant mis en place une démarche de contrôle interne • Part des orientations notifiées en dispositifs

La CNSA et le Département déterminent les modalités de publication des indicateurs.

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Objectif Indicateurs Source

Nombre de personnes ayant déposé une Données de contexte sur l'activité, Centre de données les organisations, les moyens demande

Nombre de demandes faites en ligne Centre de données

Nombre de décisions et avis rendus

Taux d'évolution annuel des décisions ou avis rendus Centre de données Stock de demandes à traiter / stock + flux de demandes déposées

Evolution du stock de demandes à traiter N / N-1

Nombre d'ETPT "toutes catégories" dont Rapport d'activité des nombre d'ETPT internes MDPH nombre d'ETPT externalisés

ETP Accueil Instruction / ETP Evaluation, Rapport d'activité des accompagnement, RIP et correspondants MDPH scolarisation (%)

Qualité du service rendu Taux de répondants à l'enquête MSU Enquête MSU

Taux de satisfaction des PH et des familles Enquête MSU

Recours gracieux et contentieux / nombre de décisions et avis rendus (%) Centre de données Recours contentieux / recours gracieux et contentieux (%).

Nombre de MDPH ayant mis en place une Rapport d'activité des démarche de contrôle interne MDPH

Suivi de la politique nationale Droits ouverts sans limitation de durée CMI / Imprimerie nationale, droits ouverts à la CMI (à une date donnée) enquête trimestrielle (%) CNSA, OVQ, puis Centre Evolution Trimestrielle /annuelle de données

Droits sans limitation de durée AAH1 / droits CNAF, OVQ, enquête ouverts d’AAH 1 (%) trimestrielle CNSA, puis Evolution Trimestrielle /annuelle Centre de données

Droits sans limitation de durée d'AEEH / CNAF, OVQ, enquête droits ouverts d’AEEH trimestrielle CNSA puis Evolution Trimestrielle /annuelle Centre de données

12

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Objectif Indicateurs Source

Suivi de la politique nationale Droits sans limitation de durée de RQTH / Enquête trimestrielle (suite) droits ouverts de RQTH - à compter 1-1-2020 CNSA, OVQ puis Centre Evolution Trimestrielle /annuelle de données

Part des orientations notifiées en dispositifs SI SDO à partir de 2022

Durée moyenne des droits ouverts en matière Améliorer les parcours Centre de données de scolarisation

Enquête RAPT puis Nombre de PAG moins de 20 ans Centre de données

Nombre de droits ouverts au titre de l'amendement Creton sur une année / nombre Centre de données de places installées en EMS enfants

Nombre de personnes en liste d’attente / SI SDO nombre de places installées

Durée moyenne d'attente entre la décision SI SDO d'orientation et l'admission

Enquête RAPT puis Nombre de PAG adultes Centre de données

Nombre de notifications vers les services / SI SDO Nombre d'orientations MS

Accès à l'emploi Nombre d'orientations en emploi accompagné

Centre de données Nombre de décisions d'orientation ESAT / nombre de décisions d'attribution de RQTH

Améliorer l'accès aux droits Délai moyen de traitement (toutes prestations, tous publics) (en mois)

Délai moyen de traitement enfants (en mois)

Délai moyen de traitement adultes (en mois) OVQ puis centre de données

Délai moyen de traitement de la PCH (en mois) (dont PCH aide humaine)

Délai moyen de traitement de l'AAH (en mois)

N° 2.10 - Page 13 Page 109

Objectif Indicateurs Source

Equité de traitement Taux de personnes Adultes qui ont déposé une demande / population Adultes Centre de données INSEE Taux de personnes Enfants qui ont déposé une demande / population Enfants

Taux d'accords AAH (demandes explicites)

Centre de données

Taux d'accords PCH (demandes explicites)

Nombre d'accords de matériel pédagogique / nombre d'enfants de moins de 20 ans sur Centre de données INSEE l'année observée

Taux d'accord CMI stationnement (demandes explicites) Centre de données Taux d'accord CMI invalidité (demandes explicites)

Ratio entre les aides humaines et la population Centre de données d’âge scolaire INSEE

Part des aides humaines mutualisées dans le total des aides humaines

Nombre de décisions et avis rendus/ nombre Centre de données de demandes

Part des demandes génériques dans le total des demandes

N° 2.10 - Page 14 Page 110 N° 2.12 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - BARÈME 2021 DES SALAIRES ET INDEMNITÉS VERSÉS AUX ASSISTANTS FAMILIAUX ET AUX ENFANTS CONFIÉS

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales;

VU le Code de l'Action Sociale et des Familles ;

VU la Loi n° 2005-706 du 27 mars 2005 relative aux assistants familiaux ;

VU la Loi n° 2016-297 du 14 mars 2016 relative à la protection de l'enfant;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.1 du 6 novembre 2017 relative à la politique en matière de ressources humaines ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.16 du 9 juillet 2018 relative aux accueils relais des assistants familiaux ;

VU la délibération de la Commission permanente n° 2.20 du 25 novembre 2019 "Actualisation et revalorisation des salaires et indemnités aux assistants familiaux et aux enfants confiés" ;

Page 111 VU la délibération du Conseil départemental n° 2.2 du 28 janvier 2020 "Enfance famille" ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par M. le Président du Conseil départemental ;

DECIDE d'actualiser et de revaloriser les salaires et indemnités versés aux assistants familiaux et aux enfants confiés selon le barème ci-annexé ;

DECIDE l'application de ce barème au 1er janvier 2021.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.12 - Page 2 Page 112 ANNEXE

BAREME 2021 DES SALAIRES ET INDEMNITES VERSES AUX ASSISTANTS FAMILIAUX ET AUX ENFANTS CONFIES

I – Modalités de rémunération des assistants familiaux employés par le Département

1) Salaire de base

Accueil continu : - 50 fois le SMIC horaire au titre de la fonction globale d'accueil - 78 fois le SMIC horaire au titre du salaire pour l'accueil de chaque enfant - 16 fois le SMIC horaire au titre de la majoration par nombre d'enfants pour le second enfant et chacun des enfants suivants

Accueil intermittent : 5 heures de S.M.I.C. par jour et par enfant

Cas particuliers des relais de plus de 15 jours sur la période estivale : Indemnisation des accueils relais secondaires et séquentiels d'une durée de plus de 15 jours consécutifs sur la période du 21 juin au 21 septembre inclus (période estivale), au taux de l'accueil intermittent, soit 5 heures de S.M.I.C par jour et par enfant.

Cette règle s'applique également aux assistants familiaux spécialisés relais et aux assistants familiaux spécialisés urgence sur leur deuxième place.

Cas particuliers des jours sans enfant placé lors de l'accueil intermittent : En cas de placement secondaire hors période estivale, pour les accueils de 16 jours et plus, la rémunération se fera sur le taux de l'accueil intermittent si l'enfant s'est absenté 3 nuits consécutives et plus et se fera sur le taux de l'accueil continu si l'enfant s'est absenté moins de 3 nuits consécutives (quelque soit la fréquence et le nombre d'absences de l'enfant dans le mois).

Dans tous les cas (en période estivale ou hors période estivale), dans le cadre d'un accueil de 16 jours et plus, si l'enfant s'est absenté moins de 3 nuits consécutives (quelque soit la fréquence et le nombre d'absences de l'enfant dans le mois) le salaire sera versé sur l'ensemble de cette période d'absence. L'entretien ne sera pas dû pour le jour complet d'absence.

Cas particuliers des obligations de service : formation, réunions : - Pour l'accueil relais de l'enfant : Paiement de 5 heures de S.M.I.C. et d'une indemnité d'entretien; - Pour l'assistant familial en formation obligatoire : Maintien du salaire pour l'assistant familial principal en CDI ou CDD; Versement de la FGA pour l'assistant familial en CDD en l'absence d'enfants confiés

N° 2.12 - Page 3 Page 113 Cas particuliers de la préparation au premier accueil : Lorsque l'enfant reste au minimum une nuit chez l'assistant familial, paiement au taux de l'accueil intermittent pour le nombre de jours de présence de l'enfant et versement de l'indemnité d'entretien.

Cas particuliers des jeunes de plus de 21 ans en cours d'année scolaire : La rémunération de l'assistant familial est maintenue pour l'accueil d'un jeune majeur atteignant 21 ans en cours d'année scolaire, soit de septembre à juin, et ce jusqu'à la fin de l'année scolaire. Les assistants familiaux employés par le Département des Côtes d'Armor et domiciliés en dehors du Département sont rémunérés selon le tarif et les règles en vigueur votés par l’Assemblée départementale du Conseil départemental de leur lieu de domiciliation.

2) Majoration pour sujétions exceptionnelles

La majoration pour handicap : accordée selon un barème fixé à 15,5 – 30 – 45 ou 60 fois le S.M.I.C. horaire par mois après évaluation des contraintes réelles à l'aide de la grille d'évaluation de la majoration handicap annexée à la présente délibération.

La décision d'accord du chef de service enfance s'apprécie en fonction du caractère évolutif de la situation de l'enfant. Cet accord ne peut être supérieur à 1 an et est renouvelable.

Il n'y a pas de rétroactivité pour les premières demandes de majoration. Pour les demandes de renouvellements, une rétroactivité est accordée sur 3 mois. Des rétroactivités au-delà de 3 mois sont autorisées de manière exceptionnelle après accord du Chef de Service Enfance et du Chef de Service Placement Familial.

La majoration pour l'accueil d'un enfant avec handicap et/ou troubles importants du comportement : accordée à hauteur de 20 heures de S.M.I.C. par mois pour l'accueil d'un enfant avec handicap interdisant tout autre placement, et sous réserve d'une contre-indication d'un deuxième placement posée en préalable.

3) Maintien du salaire

Le maintien du salaire pour l'absence ponctuelle (3 jours maximum) de l'assistant familial (week-end, hospitalisation de courte durée, congé maladie) lorsque l'enfant est maintenu à son domicile avec recours à un tiers familial.

4) Adaptation des rémunérations à l'absence des enfants

Accueil relais de week-end : maintien du salaire de l'assistant familial et versement d'un salaire journalier pour l'accueil relais géré par un assistant familial agréé. L'accueil relais géré par un « Tiers » extérieur à la cellule familiale ou un « Tiers » Familial est indemnisé sur la base de l'indemnité journalière d'entretien.

Fugue ou hospitalisation : maintien du salaire dans la limite de 10 jours consécutifs pour une fugue et 30 jours consécutifs pour une hospitalisation.

N° 2.12 - Page 4 Page 114 Retour chez les parents : maintien du salaire pour le mois en cours et dans la limite de 30 jours maximum, en cas de retour provisoire de l'enfant dans sa famille, prévu par le juge dans le contexte du maintien du placement. Le retour définitif d'un enfant confié chez ses parents vaut suspension immédiate du salaire dès le 1er jour d'absence.

Congés annuels : gestion du droit à congés annuels (35 jours/an) dans le respect des règles adoptées par l'Assemblée Départementale.

Congés maladie : - mise en œuvre du régime de subrogation, dans le respect des règles applicables, dans l'hypothèse d'un départ effectif de tous les enfants confiés. - fin du régime de subrogation à l'échéance du versement, par l'employeur, de l'indemnité complémentaire selon l'ancienneté. - sauf exception validée par le service, possibilité de maintien de l'enfant ou du jeune majeur au domicile de l'assistant familial avec recours à un tiers familial, qui n'excédera pas 1 mois. Le tiers sera rémunéré sur la base de l'indemnité d'entretien.

Congé maternité ou d'adoption : - Suspension de la rémunération et versement des indemnités journalières de la Sécurité Sociale dans l'hypothèse d'un départ effectif de tous les enfants confiés. L'assurée reçoit une indemnité journalière de repos à condition de cesser tout travail salarié durant la période d'indemnisation et au moins pendant huit semaines.

- sauf exception validée par le service, possibilité de maintien des enfants au domicile de l'assistant familial pendant toute la durée de la grossesse et après l'accouchement. L'assistante familiale n'est pas tenue de prendre le congé de maternité minimal. Dans ce cas, l'assistante familiale perçoit sa rémunération habituelle mais ne peut pas cumuler le bénéfice des indemnités journalières de la sécurité sociale avec le maintien de son salaire.

Congé parental d'éducation : Suspension du contrat de travail et de la rémunération. La durée du congé parental (pour la détermination des avantages liés à l'ancienneté) est prise en compte en totalité la première année, puis réduite de moitié pour le reste du congé parental.

Congés pour convenance personnelle : Suspension du contrat de travail et l'agent et de la rémunération. L'assistant familial ne peut prétendre à acquérir de l'ancienneté, ni un droit à congés payés pendant son absence.

Autorisation d'absence pour événements familiaux : La rémunération est maintenue sur les jours d'absences. Les autorisations d'absences pour événements familiaux sont accordées sous réserve des nécessités de service et sont subordonnées à la bonne organisation du service. Elles ne constituent pas un droit. Autres congés (congé de solidarité familiale, congé de proche aidant, etc.) : se référer au guide de l'organisation du temps de travail de la collectivité.

N° 2.12 - Page 5 Page 115 5) Indemnités compensatrices de salaire

Indemnités de disponibilité : 3,5 heures de S.M.I.C. par jour pour les assistants familiaux dont l'employabilité est interrogée dans la limite de 3 mois, avec appréciation au cas par cas des situations particulières (possibilité pour le service de raccourcir ou de rallonger ce délai). L'indemnité de disponibilité sera également versée en cas de départ du dernier enfant confié en cours de période d'essai.

Cette situation de disponibilité est prorogée dans le contexte d'un nouvel accueil, qu'il soit continu (plus de 15 jours consécutifs) ou intermittent (inférieur ou égal à 15 jours consécutifs), dans le cas de congés annuels ou d'arrêt maladie.

Indemnités d'attente : 3,5 heures de S.M.I.C. par jour. La durée de versement de cette indemnité est limitée à 4 mois. Cette situation d'attente prend fin dans le contexte d'un nouvel accueil continu (plus de 15 jours consécutifs). Elle est prorogée dans le cas d'un accueil intermittent (inférieur ou égal à 15 jours consécutifs) ou de congés annuels ou arrêt maladie.

Indemnités pour suspension d'agrément : 50 heures de S.M.I.C. horaire par mois.

Prime d'ancienneté :

Ancienneté Heures de S.M.IC. par mois

Moins de 1 an ---

1 à 2 ans 2

3 à 5 ans 3

6 à 10 ans 6

11 à 15 ans 10

16 à 20 ans 14

21 à 25 ans 18

A partir de 26 ans 22

Le versement de la prime d'ancienneté interviendra sur les périodes d'attente, de disponibilité et de préavis et sera réduite de moitié pour les assistants familiaux en arrêt maladie tant qu'ils ouvrent droit à une indemnité complémentaire et suspendu au-delà. Les contrats ponctuels (CDD) liés à des accueils à caractère intermittent ou pour des relais n'ouvrent droit à la prime d'ancienneté qu'à partir d'une période de travail effectif égale ou supérieure à 30 jours consécutifs et sous réserve d'avoir une ancienneté minimale d'au moins un an.

N° 2.12 - Page 6 Page 116 Les assistants familiaux employés par le Département des Côtes d'Armor et domiciliés en dehors du Département perçoivent une prime d'ancienneté selon le tarif et les règles en vigueur votés par l’Assemblée départementale du Conseil départemental de leur lieu de domiciliation.

L'ancienneté acquise en tant qu'assistant familial auprès d'autres employeurs est valorisée, sur demande de l'assistant familial et sur présentation d'un justificatif :

• à 100 % pour l'ancienneté acquise auprès d'employeur du public • à 50 % pour l'ancienneté acquise auprès des employeurs du privé

6) Accueils spécialisés

Accueil relais Rémunération référencée sur une base forfaitaire mensuelle de 50 heures de S.M.I.C. au titre de la sujétion liée à la spécialisation, à laquelle s'ajoute le salaire dû pour chaque enfant confié en référence aux barèmes en vigueur. Lorsque l'assistant familial spécialisé relais accueille un enfant en placement principal, la Rémunération Relais (50 heures de S.M.I.C) n'est plus versée.

Accueil mère jusqu'à 21 ans avec enfant de moins de trois ans - versement d'un salaire et d'une indemnité d'entretien pendant la grossesse - versement de deux salaires et deux indemnités d'entretien après la naissance

Accueils d'urgence La rémunération, versée à l'assistant familial, est constituée de deux éléments distincts : - 128 heures garanties chaque mois sur la 1ère place d'accueil, même en l'absence d'enfants confiés - Une rémunération en fonction de la réalité de l'accueil pour la 2ème place (intermittent ou continu). Les prestations des enfants confiés dans le cadre de ce dispositif de Placement Familial d'Urgence sont versées par le CDEF.

Assistants Familiaux Ressources (3 ans renouvelable 1 fois) Rémunération référencée sur une base forfaitaire mensuelle de 70 heures de S.M.I.C. au titre de la sujétion liée à la spécialisation, à laquelle s'ajoute le salaire dû pour chaque enfant confié en référence aux barèmes en vigueur.

7) Congés a) Rémunération en cas de pose de congés :

Principe : Pour les assistants familiaux en CDI non spécialisés, spécialisés urgence ou spécialisés relais, le droit à congés annuels de 35 jours vaut pour l'année civile avec maintien du salaire pendant les périodes de congés effectifs pris en cours d'année.

Pour les CDD, une ICP de 10% de la rémunération perçue est versée tous les mois.

N° 2.12 - Page 7 Page 117 Rémunération en cas de période d'attente ou de disponibilité et la pose de congés :

L'assistant familial qui posera des congés sur la période d'attente ou sur la période de disponibilité percevra une indemnité correspondant au taux de l'attente ou de la disponibilité, soit 3,5 fois le SMIC.

Il pourra toutefois se voir maintenir son salaire lors de la pose de congés sur ces périodes si le 1er jour du congé intervient dès le lendemain du départ du dernier enfant confié et qu'aucun jour d'attente ou de disponibilité n'intervient entre le départ du dernier enfant confié et le 1er jour de congés.

Ainsi, si un jour de congé intervient (pendant la période d'attente et de dispo) le lendemain d'un placement de moins de 15 jours ou égal à 15 jours, l'indemnité d'attente ou de disponibilité sera versée et si un jour de congé intervient le lendemain d'un placement de plus de 15 jours, la rémunération sera maintenue. (ex : un assistant familial est en disponibilité ou en attente, un enfant est placé pendant 15 jours ou moins chez l'assistant familial. L'assistant familial pose des congés après le départ de l'enfant, l'indemnité de disponibilité ou d'attente sera versée le temps des congés car le placement est de moins de 16 jours).

Il faut se placer à la situation d'origine, soit l'indemnité d'attente ou de disponibilité, soit le maintien de salaire pour la rémunération des congés de l'assistant familial.

La situation d'attente prend fin dans le contexte d'un nouvel accueil continu (plus de 15 jours consécutifs). Elle est prorogée dans le cas d'un accueil intermittent (inférieur ou égal à 15 jours consécutifs) ou de congés annuels ou d'arrêt maladie.

La situation de disponibilité est prorogée dans le contexte d'un nouvel accueil, qu'il soit continu (plus de 15 jours consécutifs) ou intermittent (inférieur ou égal à 15 jours consécutifs), dans le cas de congés annuels ou d'arrêt maladie.

Pour les assistants familiaux spécialisés relais, lorsque ceux-ci posent des jours de congés, puis reprennent le travail et reposent des jours de congés sans avoir accueilli d'enfants, ils percevront uniquement la rémunération au titre de leur spécialisation.

Pour les assistants familiaux spécialisés urgence, lorsque ceux-ci posent des jours de congés, la rémunération garantie au titre de l'urgence continue à s'appliquer. b) Indemnisation des congés non pris :

Le Service Placement Familial incite l'assistant familial à poser 12 jours de congés consécutifs, avec la possibilité d'indemniser jusqu'à 23 jours de congés en fin d'année s'ils ne sont pas pris par l'assistant familial et la possibilité d'indemniser les congés refusés par le service dans la limite du solde de congés restant (ex : accueils récent d'un bébé et pas de relais possible dans l'intérêt de l'enfant).

Les jours de congés refusés indemnisés ne sont pas acquis. Ils pourront être posés en cours d'année et venir en déduction du solde restant. Ils seront indemnisés en mars n+1 pour le nombre de congés refusés indemnisés qui dépasse la limite de 23 jours et en fonction du solde restant de congés.

N° 2.12 - Page 8 Page 118 Si les congés sont refusés pour un enfant, en fonction du projet des autres enfants accueillis, il n'y a pas lieu maintenir les relais en famille d'accueil pour les autres enfants, sauf dans le cadre de DVH, colonies, et camps.

Le droit à indemnisation est référencé aux salaires et indemnités de nature salariale perçus en N-1 ou, à défaut, depuis le 1er janvier de l'année en cours, avec application de la règle du 1/10ème prévue par les textes.

Pour les CDD et les CDI spécialisés relais, il n'y a pas de possibilité d'indemnisation des congés non pris en mars, pas de possibilité de créer un CET, ni de demander le report de jours de congés.

Pour les assistants familiaux spécialisés urgence, ils bénéficient des 35 jours de congés annuels réglementaires. Tous les congés non pris en fin d'année sont indemnisés. Les règles concernant le CET pour les assistants familiaux leur sont également applicables.

Si un assistant familial urgence se despécialise en cours d'année, l'indemnisation des congés non pris se fera, pour la période de spécialisation urgence, selon les règles applicables à cette spécialisation, soit une indemnisation à hauteur de 35 jours de congés et selon le solde restant, et d'autre part, au prorata pour la fin de l'année, selon les règles applicables aux assistants familiaux en CDI, soit jusqu'à 23 jours de congés indemnisés en fin d'année et en fonction du solde restant. La même règle s'applique en cas de spécialisation urgence.

Cette règle de calcul en lien avec la spécialisation s'applique également lorsqu'un assistant familial en CDI se spécialise ou se déspécialise relais.

Pour les assistants familiaux ayant été en arrêt maladie sur une année civile entière, l'intégralité des congés non pris sera indemnisée dans la limite du solde restant. L'indemnisation se fera sur les salaires précédant l'arrêt maladie. c) CET :

L'accès au compte épargne temps est ouvert à tous les assistants familiaux ayant acquis au moins un an d'ancienneté (sauf pour les CDD et les spécialisés relais). Les agents doivent faire part, par écrit, de leur choix de création du compte CET avant le 31 décembre de l'année en cours.

L'assistant familial peut solliciter l'inscription de congés sur un compte épargne temps, dans la limite de 14 jours par an au maximum s'il a pris au moins 20 jours de congés dans l'année (les jours de congés refusés par le service sont pris en compte).

La demande doit être formulée par écrit entre le 1er et le 31 décembre. Le nombre de jours maximum inscrit sur le compte épargne temps est fixé à 60 jours.

Les jours maintenus sur le compte épargne-temps peuvent être utilisés sous forme de congés ou faire l'objet d'une monétisation.

Si l'assistant familial opte pour une monétisation des jours de congés sur le CET, il doit faire part de son choix d'indemnisation avant le 31 janvier de l'année n+1, à défaut les jours épargnés sont conservés sur le compte épargne temps.

N° 2.12 - Page 9 Page 119 La monétisation est possible dans la limite de 5 jours par année civile et par agent sous réserve que le nombre de jours indemnisés ne conduise pas le solde de CET restant à moins de 15 jours.

L'indemnisation des jours de CET sera faite sur une moyenne journalière des rémunérations de l'année civile précédente sans pouvoir aller en deçà de 75 € brut, correspondant au forfait brut d'indemnisation des agents de catégorie C et assimilés.

Les jours présents sur le CET pourront être indemnisés en totalité en cas de départ à la retraite, de fin de carrière en congé de longue maladie, de longue durée, de maladie professionnelle, de disponibilité d'office pour raison médicale, de démission ou de licenciement.

Les règles de gestion du Compte épargne temps des assistants familiaux présentent deux spécificités par rapport aux autres agents de la collectivité : • En cas de monétisation : le calcul de l'indemnisation des jours de CET se fera selon la moyenne journalière des rémunérations de l'année civile précédente sans pouvoir aller en deçà de 75 € brut, correspondant au forfait brut d'indemnisation des agents de catégorie C et assimilés.

• En cas de fin de contrat : l'indemnisation des jours de CET se fera à l'identique que l'indemnisation des congés annuels non pris.

8) Le repos hebdomadaire

Au-delà du droit à congés de 35 jours prévus par les textes, le Conseil départemental a instauré la possibilité pour l'assistant familial de bénéficier d'un jour de repos mensuel (24 heures qui s'entend de minuit à minuit), qui peut être le week end ou en semaine. L'assistant familial qui est en repos mensuel reste mobilisable pour le service.

Le repos hebdomadaire vaut pour une journée complète sans aucun enfant confié, à raison d'une fois par mois maximum, en dehors des mois de pose de congés annuels et de pose d'autorisation d'absence pour événements familiaux, sous réserve que les enfants n'ait pas de DVH et sous réserve que les enfants soient constamment présents chez l'assistant familial.

9) Le départ en vacances avec les enfants confiés

L'assistant familial qui souhaite partir en vacances avec les enfants confiés doit faire une demande de départ avec les enfants confiés à l'aide de la fiche d'autorisation d'absence prévue à cet effet et demander l'accord du référent éducatif (pour accord des parents) à partir de 2 nuits d'absence.

Le départ en vacances avec les enfants confiés correspond à du temps de travail. Il entraîne donc un maintien de salaire au titre du service fait.

N° 2.12 - Page 10 Page 120 À partir de 4 nuits d’absence consécutives du domicile, et dans la limite de 30 jours par an, une allocation journalière de vacances de 5,35 € par jour est versée à l’assistant familial pour participation aux petites dépenses de loisirs sur présentation d’une attestation de séjour dûment complétée et signée.

II – Régime d'indemnisation des assistants familiaux

1) Indemnités d'entretien

L'indemnité d'entretien est due pour toute journée d'accueil commencée.

Le montant de l'indemnité d'entretien pour 2021 est fixé en fonction du minimum garanti et selon le nombre de minimum garanti suivant :

Age enfant Nombre de Minimum Garanti

Moins de 12 ans 3,7

12 ans et plus 4,08

Soit, à titre d’exemple, pour 2020 une indemnité d’entretien qui aurait été calculé comme suit :

Nombre de Minimum Minimum Garanti de Age enfant Montant par jour Garanti l’année

Moins de 12 ans 3,7 3,65 13,51

12 ans et plus 4,08 3,65 14,90

Il est entendu que si ce montant évolue à la baisse, l’indemnité d’entretien resterait stable.

Des sujétions particulières avec une majoration éventuelle peut être accordée de 2,10 €/jour (niveau 1), 3 €/jour (niveau 2) ou 5,60 €/jour (niveau 3) selon le degré de difficulté supporté après accord du service du Placement Familial.

La décision d'attribution d'une majoration de l'indemnité d'entretien se fait sur accord du chef de service Placement Familial et s'apprécie en fonction du caractère évolutif de la situation de l'enfant. Cet accord ne peut être supérieur à 1 an et est renouvelable.

Il n'y a pas de rétroactivité pour les premières demandes de majoration. Pour les demandes de renouvellements, une rétroactivité est accordée sur 3 mois. Des rétroactivités au-delà de 3 mois sont autorisées de manière exceptionnelle après accord du Chef de Service Placement Familial.

N° 2.12 - Page 11 Page 121 Cette indemnité d'entretien ne comprend pas les couches pour les enfants de moins de 5 ans, qui font l'objet d'un remboursement à part sur présentation de la facture acquittée. Les éléments inclus et exclus de l'indemnité d'entretien sont exposés en annexe de la présente délibération.

2) Indemnisation des frais de formation

Les assistants familiaux engagés dans un parcours de formation initiale à caractère obligatoire, de formation continue ou à caractère individuel peuvent obtenir le remboursement des frais engagés sous réserve d'un accord préalable du service Placement Familial, selon le barème suivant en vigueur applicable aux agents départementaux.

Les frais inhérents à un parcours de formation validé dans le cadre du plan d'Aide au Retour à l'Emploi sont remboursés sur les bases retenues par Pôle Emploi avec une limite fixée aux seules dépenses de transport, de repas et d'hébergement éventuel.

3) Indemnités pour frais de déplacement et déplacements professionnels

Le remboursement des frais de déplacement pour usage du véhicule personnel est autorisé dans les situations suivantes :

- Hors commune de résidence pour la scolarité de l'enfant, les visites aux parents, les déplacements pour aller à l'arbre de Noël, les déplacements pour se rendre à la gendarmerie, aux audiences, aux auditions, les déplacements pour accompagner les enfants aux crèches et à la garderie, à la demande des parents ou à la demande de la PMI, les déplacements pour aller aux activités sportives (et aux compétitions sportives de haut niveau), si l'activité a débuté avec les parents et se poursuit avec l'assistant familial ou sur demande des parents pour terminer l'année scolaire en cours, après validation écrite du SEF (Projet pour l'Enfant), les déplacements hors commune de résidence pour se rendre chez le médecin, opticien et dentiste, les déplacements hors commune de résidence nécessitant le recours aux spécialistes, les déplacements hors commune de résidence pour accompagner les enfants au PSC1 et au stage de sapeurs pompiers, les déplacements hors commune de résidence pour les achats pour l'enfant effectués sur les sites d'occasion.

- Pour les déplacements professionnels (formations, groupes de travail, GEPEP, participation aux instances d'évaluation et instances paritaires)

Les éléments remboursés ou non au titre des frais kilométriques sont exposés en annexe de la présente délibération.

Le trajet sera calculé de clocher à clocher.

N° 2.12 - Page 12 Page 122 Le remboursement se fera conformément au barème suivant :

CATEGORIE de 2 001 a 10 000 au-delà de 10 000 Jusqu'à 2 000 km (Puissance fiscale du véhicule) km km

de 5 CV et moins 0,29 € 0,36 € 0,21 € de 6 et 7 CV 0,37 € 0,46 € 0,27 € de 8 CV et plus 0,41 € 0,50 € 0,29 €

Les kilomètres sont décomptés du 1er janvier au 31 décembre de chaque année.

Les indemnités de repas et de nuitée seront indemnisées selon le tarif suivant : INDEMNITES PARIS - PROVINCE Indemnité de repas 17,50 € Indemnité d'hébergement 70 € Villes < 200 000 habitants Indemnité d'hébergement Villes = ou > 200 000 habitants 90 € et communes de la métropole du Grand Paris Indemnité d'hébergement 110 € Paris intra-muros

L'utilisation d'autres moyens de transport (taxi, avion, train) est remboursé sous réserve d'un accord préalable du service.

4) Mutuelle et Prévoyance

Mutuelle : Le Département participe au contrat d’assurance complémentaire santé (mutuelle), sous réserve que le contrat soit labellisé, selon les modalités suivantes :

Mutuelle santé

Agent seul sans ou avec enfants Couple sans ou avec enfants

Agent seul 13 € Couple sans enfants 26 €

Agent avec un enfant 18 € Couple avec un enfant 31 €

Agent avec 2 enfants 23 € Couple avec 2 enfants 36 €

Couple avec 3 enfants et Agent avec 3 enfants 28 € 41 € plus

N° 2.12 - Page 13 Page 123 Prévoyance :

Depuis le 1er janvier 2020, le Conseil Départemental participe financièrement à la protection sociale des assistants familiaux, à hauteur de 14 € brut par mois pour les adhésions au contrat de groupe (Sofaxis-Ipsec). Les autres assurances prévoyance, y compris celles qui étaient labellisées, ne sont plus prises en considération.

III – Montant des allocations versées en faveur des enfants confiés en familles d'accueil

1) Allocation adolescents

Des allocations aux mineurs à partir de 16 ans et aux jeunes majeurs sont versées sur une base déterminée en référence aux barèmes d'argent de poche et d'habillement et s'élèvent à 92 € par mois en lettre chèque. Elle est versée de 16 ans à 21 ans, excepté quand le jeune perçoit des ressources propres. Tout mois commencé est dû.

2) Habillement (par enfant)

- 47 € pour les enfants de moins de 12 ans, soit 564 euros par an - 56 € pour les enfants de 12 ans à 16 ans, soit 672 euros par an

Tout mois commencé est dû.

Si le mineur est âgé de moins de 16 ans, l'allocation est versée chaque mois par virement à l'assistant familial en cours au moment de la paie.

Si un nouveau placement intervient en cours de mois, l'assistant familial qui a touché l'allocation et qui ne l'a pas dépensée doit en informer la MDD et le service Paie du Placement Familial.

L'assistant familial recevra un avis de sommes à payer de la paierie départementale, correspondant au montant de l'allocation habillement, à régler par chèque à la Paierie Départementale.

La MDD se chargera de régulariser la situation le mois suivant et de reverser l'allocation à la personne ou au service en charge de l'enfant.

Si le mineur est âgé de 16 ans ou plus, l'allocation adolescents d'un montant de 92 € sera versée au jeune en lettre chèque. Si le jeune a un compte bancaire, ce mode de paiement est à privilégier.

3) Habillement d'urgence (par enfant)

Des situations exceptionnelles de placement en urgence ou d'opposition parentale massive entraînent que les jeunes soient confiés chez un assistant familial sans aucun vêtement de rechange.

N° 2.12 - Page 14 Page 124 Afin d'y remédier, des bons d'achat peuvent être délivrés aux assistants familiaux par les services enfance et famille après évaluation du référent éducatif et accord du chef de service enfance dans la limite de : • 80 € pour les enfants de moins de 12 ans • 100 € pour les enfants de plus de 12 ans

Ces bons d'achat ne seront pas déduits de l'allocation habillement.

4) Argent de poche (par enfant)

AGES MONTANTS

6 à 7 ans 6 €

8 à 11 ans 9 €

12 à 14 ans 25 €

15 ans à 16 ans 36 €

Tout mois commencé est dû.

Si le mineur est âgé de moins de 16 ans, l'allocation argent de poche est versée chaque mois par virement à l'assistant familial en cours au moment de la paie.

Si un nouveau placement intervient en cours de mois, l'assistant familial qui a touché l'allocation et qui ne l'a pas reversée à l'enfant doit en informer la MDD et le service Paie du Placement Familial.

L'assistant familial recevra un avis de sommes à payer de la paierie départementale, correspondant au montant de l'allocation argent de poche, à régler par chèque.

La MDD se chargera de régulariser la situation le mois suivant et de reverser l'allocation à la personne ou au service en charge de l'enfant.

Si le mineur est âgé de 16 ans ou plus, l'allocation adolescents d'un montant de 92 € sera versée au jeune en lettre chèque. Si le jeune a un compte bancaire, ce mode de paiement est à privilégier.

5) Indemnité de rentrée scolaire (versée en juillet)

• Maternelle, IME, ITEP : 15,00 € • Primaire : 31,00 € • 1er cycle secondaire (collège) : 103,20 € • 2ème cycle secondaire (lycée) : 145,40 €

N° 2.12 - Page 15 Page 125 L'indemnité de rentrée scolaire n'est pas versée pour les enfants scolarisés à la faculté.

6) Allocation de Noël (versée à l'assistant familial en novembre)

• de 0 à 11 ans : 30,50 € • de 12 à 18 ans : 40,50 €

IV - Montant des allocations versées en faveur des jeunes majeurs non confiés en famille d'accueil

1) Allocation jeunes majeurs

Les jeunes majeurs autonomes en difficulté et les jeunes mineurs confiés en voie d'autonomie, pris en charge par le service sont susceptibles de bénéficier d'une allocation mensuelle dont le montant est apprécié en fonction du budget individuel présenté dans la limite de 495 € par mois.

V - Autres indemnités – Modalités de prise en charge

• Toute demande de prise en charge doit impérativement être faite à l'aide de la fiche de liaison en usage afin d'avoir une vue globale des accords délivrés. • Une globalisation de l'enveloppe est possible en fonction du projet éducatif sous la responsabilité du Chef de Service Enfance – Famille. • Nécessité d'une mobilisation des diverses sources de financement : participation des parents, attribution de bons vacances ou aides CAF • Nécessité d'un accord préalable du Chef de Service Enfance territorialement concerné. • Pour la scolarité en établissement privé, nécessité d'un accord préalable du Chef de Service Enfance, avec copie aux services "Paie et statut" et "Ressources Enfance" • Les jeunes majeurs ne bénéficient pas de prises en charge d'activités, ni de séjours sauf situations particulières sur accord du Chef de Service Enfance. • Pour la santé, une prise en charge de certaines dépenses est possible, sur prescription médicale et dans les conditions indiquées dans le tableau ci-dessous, si elles concernent : o des soins et traitements spécifiques non remboursés par la Sécurité Sociale, o des dépenses supérieures aux plafonds C.M.U, s'agissant des frais d'optique (hors monture), de dentisterie ou de prothèses auditives

N° 2.12 - Page 16 Page 126

Type de la demande Taux de prise en charge Observations

Activités régulières à l'année 250 € pour l'année et par enfant Dérogation autorisée pour les activités "équitation" et "musique" avec un plafond revalorisé à 475 € au maximum.

Ce plafond revalorisé doit émarger au plafond annuel de 700 € et venir en déduction au prorata ; tout comme le BAFA à hauteur de 500 euros maxi.

Prise en charge également de certaines activités à caractère éducatif, pédagogique ou sportif (exemple: abonnement à une bibliothèque, abonnement à En Avant de Guingamp).

Possibilité de prise en charge de dépenses à caractère exceptionnel occasionnées pour la participation à des galas et à des compétitions de haut niveau, sur accord préalable du service

Séjours en camp ou colonie 700 € par an et par enfant

♣ Parcs d'attractions, zoos, fermes Ces dépenses doivent émarger au plafond pédagogiques, théâtre, balade en bateau annuel de 700 € et venir en déduction au prorata

Les billets 1 jour d'un montant égal ou inférieur à 20 € pour se rendre dans des parcs d'attractions, zoos, fermes pédagogiques, théâtre ne seront pas pris en charge car compris dans l'indemnité d'entretien et dans l'allocation journalière de vacances

Pour les billets dépassant ce montant, la prise en charge se fera uniquement sur les frais supérieurs à 20 € par billet.

Les concerts et festivals ne sont pas pris en charge.

♣ la pratique du ski (remontées Pour les séjours tout inclus, la prise en mécaniques, cours de ski, équipement), la charge s'effectue sur des dépenses luge, le chien de traîneau identifiables avec devis détaillé

N° 2.12 - Page 17 Page 127 Une globalisation du budget « activités régulières à l'année » ; « séjours en camp ou colonie » et « vacances avec la famille d'accueil » est possible si l'enfant ne fait pas d'activités régulières ou ne part pas en séjours, dans la limite de 1250 € par an et par enfant.

Vacances avec la famille d'accueil 300 € par an et par enfant Train 2ème classe, Avion Classe Economique, bateau 2ème Classe

Voiture : pas de prise en charge des frais de déplacement, ni du péage

Si location d'un 2ème véhicule, demande circonstanciée de l'assistant familial à soumettre aux 2 Chefs de Service Enfance et Placement Familial

τ Prise en charge des dépenses Pour la location, le remboursement La taxe de séjour est remboursée pour les identifiables sur accord préalable impératif s'effectue en fonction de la capacité enfants confiés. du surcoût lié à la présence de l'enfant : d'accueil et non le nombre de hébergement, recours à un 2ème véhicule participants (dérogation possible après ou billet de train, avion ou bateau en lien appréciation du Chef de service direct avec la présence des enfants du Enfance). Les frais de dossiers et les suppléments ne service sont pas pris en charge (ménage, 2ème place de parking, etc.)

Le montant à prendre en compte est le montant TTC de l'hébergement. Pour les séjours tout inclus, la prise en charge ne sera faite que sur des dépenses identifiables avec devis détaillé listant le surcoût lié à la présence de l'enfant : hébergement, recours à un 2ème véhicule ou billet de train ou avion en lien direct avec la présence des enfants du service

Prise en charge des emplacements de tente et de camping-car sur présentation d'un justificatif. Le remboursement s'effectue en fonction du nombre de personnes.

Prise en charge des hébergements insolites et des gîtes en fonction de la capacité d'accueil et sur présentation d'un justificatif

Prise en charge des locations Airbnb, sur présentation d'un justificatif, d'une attestation de vente et d'une attestation sur l'honneur.

τRAPPEL - Petites dépenses de loisirs Prise en charge sur l'allocation journalière de vacances (5,35 € par jour) pour séjour à partir de 4 nuits d'absence consécutives et dans la limite de 30 nuits par an

N° 2.12 - Page 18 Page 128 Cas particuliers

τ CLSH et halte garderie

♣ pendant l'année scolaire Prise en charge au titre d'une activité L'accord de prise en charge doit préciser que chaque repas pris par l'enfant est à la charge de l'assistant familial (au titre de l'indemnité d'entretien) dans la limite de 3 € par repas.

♣ pendant les vacances scolaires Prise en charge au titre d'un séjour vacances, camp

♣ de manière ponctuelle Pas de prise en charge relève de l'indemnité d'entretien au même titre que la piscine, le cinéma

τ Garderie scolaire Pas de prise en charge Sauf indisponibilité de l'assistant familial pour raisons professionnelles

Santé Prise en charge sur accord préalable L'accord de prise en charge s'effectue après présentation du devis du Chef de Service Enfance correspondant

τ semelles orthopédiques dans la limite de 110 € par an et par Le Service Comptable de la DEF peut être à enfant disposition pour éclairage sur.ces prises en charge et la CMU. ♣ visite + semelles

τ lunetterie respect du tarif CMU Pas de prise en charge des dépassements sur monture sauf pour les enfants avec une maladie avérée de l'oeil.

♣ monture Possibilité de prise en charge de plusieurs montures s'il y a des opérations.

En cas de casse de lunettes, renouvellement et prise en charge par le service sur attestation et facture

♣ verres dépassement autorisé pour amincissement des verres plafonné à

75 € / verre

τ lentilles Prise en charge sous conditions Les lentilles sont prises en charge sur prescription médicale pour un motif autre que esthétique

N° 2.12 - Page 19 Page 129 τ médicaments Prise en charge sous conditions Remboursement sur présentation de l'ordonnance, de la prescription médicale et de la facture du pharmacien.

Remboursement des granulés homéopathiques, des vaccins sur présentation d'une ordonnance et de la facture.

Le lait est compris dans l'indemnité d'entretien. Il peut être pris en charge, à titre exceptionnel, sur prescription médicale et facture, en fonction de la prise en charge proposée par la sécurité sociale. La situation sera évaluée au cas par cas.

τ traitement poux et gale Prise en charge sur présentation de Pas de prise en charge de matériel para- facture dans la limite de 100 € par an médical (peigne électrique….) et par enfant Au-delà de cette somme, l'assistant familial explique la situation par courrier au Chef de Service du SPF qui délivrera l'éventuel accord de prise en charge complémentaire

Les produits pour verrues achetés en pharmacie ou en grande surface sont pris en charge avec une prescription médicale.

τ Psychologue, ostéopathe, hypnotiseur, Prise en charge sur accord préalable du Prise en charge sur prescription médicale, psychomotricien, ergothérapeute, Chef de Service Enfance avec présentation de la facture, après accord diététicien, équithérapeute, médiation du Chef de Service Enfance animale,

Le remboursement des séances d'ostéopathie se fera dans la limite de 20 € par séance et dans la limite de 3 séances dans l'année (sauf dérogations possibles pour les bébés)

Remboursement des dépassements de frais de laboratoire sur présentation de la facture.

Prise en charge des implants cochléaires et des prothèses auditives sur présentation d'une ordonnance, de devis et d'une facture acquittée.

Prise en charge des dépassements de frais d'infirmière sur présentation d'une prescription médicale et d'une facture acquittée

N° 2.12 - Page 20 Page 130 Scolarité Activités, séjours et sorties organisés dans un cadre scolaire (classe de neige, de mer…) ainsi que manuels scolaires sont pris en charge sans accord préalable, y compris les séjours linguistiques s'ils sont organisés τ en établissement public et privé Prise en charge des frais de cantine par l'établissement scolaire supérieurs à 3 € ♣ cantine

♣ internat Prise en charge sur présentation de la facture

τ Dépenses spécifiques liées à la scolarité Prise en charge après accord préalable Remboursement sur présentation de la liste (mallette de cuisine, outils, vêtements de du Chef de Service Enfance des fournitures exigées par l'établissement. sécurité, bleus de travail, calculette..) Ces montants ne rentrent pas en compte dans l'indemnité de rentrée scolaire.

τ Scolarité en établissements spécialisés Pas de versement d'ARS (relevant de la MDPH) ou en apprentissage (1ère année)

τ Inscription à un concours ou a un Prise en charge de l'inscription sur examen présentation de la facture ou sur présentation des justificatifs correspondants

Acquisition vélos ou cyclomoteurs Prise en charge sur délivrance d'un bon La nécessité et la fréquence des achats d'achat devront être validées et contrôlées par le Chef de Service Enfance avant tout accord de prise en charge.

τ vélo ou trottinette (casque compris) Les achats effectués sur les sites d'occasion sont pris en charge par le service sur la base du montant réel, dans la limite du plafond indiqué dans la délibération, sur présentation d'une attestation de vente et sur ♣ enfant de moins de 12 ans 121 € présentation d'une attestation sur l'honneur. Le vendeur et l'acquéreur doivent être ♣ majeurs. Les frais kilométriques pour aller enfant de plus de 12 ans 151 € chercher l'achat sont pris en charge.

Les réparations des vélos achetés par le département sont prises en charge partiellement ou en totalité en fonction du montant, sur accord du Chef de service Enfance et sur facture acquittée, déduction faite de la partie prise en charge par l'assurance du département.

Possibilité de prise en charge d'une trottinette si l'enfant n'a pas acheté de vélo. Les trottinettes et les vélos électriques ne sont pas pris en charge. Les draisiennes sont considérées comme des vélos.

N° 2.12 - Page 21 Page 131 τ cyclomoteur 667 € Ces trois montants constituent des plafonds et restent distincts l'un de l'autre.

♣ casque 89 € Les réparations des cyclomoteurs achetés par le département sont prises en charge partiellement ou en totalité en fonction du ♣ gants 30 € montant, sur accord du Chef de service Enfance et sur facture acquittée, déduction faite de la partie prise en charge par l'assurance du département.

τ Permis AM (ex Brevet de sécurité 150 € N.B : Ne sont pas pris en charge les frais routière) liés au passage du Code de la Route et du permis de conduite

Les amendes et les PV ne sont pas remboursés par le service

Autres

τ Timbres fiscaux Remboursement sur présentation du justificatif d'achat

VI – Le calendrier d'application des propositions d'actualisation des barèmes et tarifs pour l'année 2021

L'application de ces propositions est effective à compter du 1er janvier 2021.

N° 2.12 - Page 22 Page 132 ANNEXE AU BAREME

Ce qui est inclus dans l'indemnité d'entretien Ce qui est exclu de l'indemnité d'entretien et pris en charge par le service

• La nourriture • L'habillement

• La cantine dans la limite de 3 euros par jour et par enfant • L'argent de poche

• L'hébergement • Les couches pour les enfants en bas âge (en dessous de 5 ans) • Les équipements matériels • La cantine au delà de 3 euros • Les dépenses quotidiennes (eau, gaz, électricité) par jour et par enfant

• L'hygiène corporelle • Les activités culturelles ou sportives régulières • Les loisirs familiaux • Les vacances de l'enfant avec • La piscine de manière ponctuelle ou sans sa famille d'accueil

• Le cinéma de manière ponctuelle • Les fournitures scolaires (dans la limite du plafond de l'ARS) • CLSH et halte garderie de manière ponctuelle sauf si l'inscription et le déplacement sont demandés par le • Billet pour les parcs service d'attractions, zoos, fermes pédagogiques, théâtre, balade en • Photos d'identité, de classe bateau pour un montant supérieur à 20 euros (prise en • Frais de repas lors d'un stage en entreprise charge des frais dépassant 20 euros) • Les déplacements de proximité liés à la vie quotidienne de l'enfant (c'est-à-dire les trajets effectués dans la commune de résidence)

• Billet pour les parcs d'attractions, zoos, fermes pédagogiques, théâtre, balade en bateau pour un montant inférieur ou égal à 20 euros

• Le lait pour les bébés

• Le cadeau d'anniversaire

N° 2.12 - Page 23 Page 133

Les frais kilométriques remboursés Les frais kilométriques non remboursés (car inclus dans l'indemnité d'entretien)

• Les déplacements hors commune de résidence pour • Les déplacements dans la accompagner l'enfant chez les spécialistes commune de résidence

• Les déplacements hors commune de résidence pour les • Les déplacements hors commune professionnels de santé (médecin, dentiste, opticien) de résidence pour aller récupérer des chèques à la paierie • Les déplacements hors commune de résidence pour aller à départementale/ à la trésorerie l'arbre de Noël • Les déplacements hors commune • Les déplacements hors commune de résidence pour se de résidence pour effectuer des rendre à la gendarmerie, aux audiences, aux auditions démarches administratives

• Les déplacements hors commune de résidence liés à la • Les déplacements de l'enfant hors scolarité commune de résidence pour rendre visite à un ami, à un petit- • Les déplacements hors commune de résidence pour les ami, visites aux parents • Les déplacements hors commune • Les déplacements hors commune de résidence pour aller de résidence pour aller aux aux activités sportives, si l'activité a débuté avec les activités sportives, sauf accord parents et se poursuit avec l'assistant familial ou sur du SEF demande des parents pour terminer l'année scolaire en cours, après validation écrite du SEF (Projet pour l'Enfant) • Les déplacements hors commune de résidence pour accompagner • Les déplacements professionnels (formations, groupes de les enfants aux centres de loisirs, travail, GEPEP, participation aux instances d'évaluation et sauf accord du SEF instances paritaires) • Les déplacements hors commune • Les déplacements hors commune de résidence pour de résidence pour aller chercher accompagner les enfants aux galas et compétitions la voiture, le cyclomoteur de sportives nationales de haut niveau l'enfant au garage

• Les déplacements hors commune de résidence pour • Les déplacements hors commune accompagner les enfants aux crèches et à la garderie, à la de résidence pour accompagner demande des parents, dans le PPE ou à la demande de la les enfants aux petits boulots PMI (babysitting, etc)

• Les déplacements hors commune de résidence pour se rendre aux formations sapeurs pompiers et PSC1

• Les déplacements hors commune de résidence pour aller récupérer les achats pour l'enfant effectués sur les sites d'occasion

N° 2.12 - Page 24 Page 134 GRILLE MAJORATION HANDICAP

Grille de lecture : L'évaluation des symptômes de l'enfant et des contraintes imposées doit systématiquement être réfléchie par rapport au développement "classique" d'un enfant du même âge. Quand l'enfant n'est pas concerné, mettre 0 ou ne pas remplir la case.

Pour rappel, la majoration handicap peut être attribuée pour quelques mois avec une limite fixée à un an maximum. Elle peut être renouvelée chaque année. L'assistant familial doit faire sa demande de renouvellement 3 mois avant son échéance.

Quand l'enfant change de lieu d'accueil, l'assistant familial qui bénéficie d'une majoration doit en informer son référent éducatif pour qu'il fasse les démarches nécessaires pour le nouvel assistant familial. D'autre part, la majoration suit l'enfant lors des relais.

Contraintes imposées par les difficultés ou les symptômes de l'enfant Points attribuables Points Précisions et motivations évalués Au moins 3 rendez-vous par semaine chez des spécialistes pour lesquels les 1 à 3 points selon Mobilisation importante de l'AF, déplacements sont assurés par l'assistant familial, déplacements pour des l'éloignement du contraintes horaires et hospitalisations multiples, déplacements liés à des accueils multiples (séquentiel, domicile organisationnelles relais, accueil de jour) Enurésie : temps important consacré au nettoyage du linge, accompagnement de 1 à 2 points Lavages plus fréquents, l'enfant, investissement de l'assistant familial en fonction de la fréquence de mobilisation autour des soins à l'énurésie et de l'autonomie du jeune dans les changes. apporter pour résoudre le problème Encoprésie : temps important consacré au nettoyage du linge, accompagnement de 2 à 4 points Nettoyage plus conséquent que l'enfant, investissement de l'assistant familial pour l'énurésie Handicap physique ou psychique qui entraîne la nécessité pour l'AF de procéder à 2 à 4 points suivant Demande une grande la toilette, l'habillage, faire manger l'enfant, l'aider dans ses déplacements le niveau de disponibilité de l'AF quotidiens, contraintes (à évaluer) Handicap ou troubles importants qui entraînent une stimulation constante et répétée 2 à 4 points suivant Demande une grande de l'enfant vers l'assistant familial ou inversement et qui s'inscrit dans le temps le niveau de disponibilité de l'AF contraintes Hyper vigilance, surveillance constante requise du fait de : De 1 à 6 points Demande une disponibilité • Troubles du comportement En fonction de importante et provoque une • l'accumulation d'un tension psychique importante Troubles du comportement avec violence contre lui-même et les autres ou des 6 troubles du • Et/ou troubles graves de la sexualité ne permettant pas de laisser l'enfant comportement ou seul en présence d'autres enfants des difficultés • Et/ou Fugues répétées (démarches gendarmerie, recherche de l'enfant...) • Et/ou impossibilité de trouver des relais du fait des troubles • Anorexie, boulimie (contrainte autour des repas, de l'alimentation, maladies ou allergies nécessitant un régime très spécifique)

Présence de l'AF requise du fait d'une descolarisation importante et durable de 2 points si Grande disponibilité requise + l'enfant descolarisation recherche d'occupations pour le partielle jeune 3 points si descolarisation totale Répétition fréquence de nuits coupées, soirées perturbées du fait de troubles du 2 à 3 points Conséquence : fatigue pour l'AF, sommeil (réveil nocturnes, difficultés à s'endormir, insomnie, somnambulisme...) retentissement sur sa disponibilité en journée, sa santé Vigilance médicale particulièrement importante, administration de traitements 1 à 3 points Responsabilité importante de lourds. l'AF, Total des points évalués

N° 2.12 - Page 25 Page 135 Barème :

Nombre de points Taux à appliquer Montant brut par mois Entre 5 et 18 Taux 1 (15,5 SMIC) 155,47 € Entre 19 et 25 Taux 2 (30 SMIC) 300,9 € Entre 26 et 29 Taux 3 (45 SMIC) 451,35 € Entre 30 et 32 Taux 4 (60 SMIC) 601,80 €

N° 2.12 - Page 26 Page 136 N° 2.13 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - SIGNATURE CHARTE ODPE (OBSERVATOIRE DÉPARTEMENTAL DE LA PROTECTION DE L'ENFANCE)

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU la délibération du Conseil départemental n°1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

APPROUVE la Charte en faveur de l'enfant et de sa famille;

AUTORISE le Président du Conseil départemental à signer la Charte en faveur de l’enfant et de sa famille lors de l’assemblée générale de l’ODPE

Page 137 ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.13 - Page 2 Page 138 Sommaire

Le contexte et les objectifs de la Charte départementale ...... 5

Les engagements et principes d’action des professionnel de la prévention et de la protection de l’enfance ...... 6 I – Dans un Cadre juridique et déontologique de la prévention / protection de l’enfance ...... 6 II – Autour de défi nitions partagées ...... 7 III – Autour de principes, valeurs, actions et engagements ...... 8 Principe 1 - Consacrer la primauté de la prévention et un accompagnement global de l’enfant et de sa famille ...... 8 Principe 2 - Protéger l’enfant dans son parcours en protection de l’enfance ...... 10 Principe 3 -

N° 2.13 Accompagner les parents tout au long de ce parcours ...... 12 Principe 4 - Partager des informations : l’accompagnement interinstitutionnel ...... 14 IV – Mise en œuvre et évaluation de la charte ...... 16

Annexe I : ...... 17 Compléments, précisions apportées concernant le cadre juridique et déontologique de la prévention /protection de l’enfance

Annexe II : ...... 23 Compléments, précisions apportées concernant le cadre juridique du secret professionnel en protection de l’enfance

Annexe II bis : ...... 27 Dispositions codes (Pénal, Procédure Pénale, CASF, santé publique), circulaires concernant le cadre juridique relatif au partage d’information

34 3 Page 139 Le secret médical ne fait pas obstacle à ce que les informations concernant une personne décédée soient délivrées à ses ayants droit, son concubin ou son partenaire lié par un pacte civil de solidarité, dans la mesure où elles leur sont nécessaires pour leur permettre de connaître les causes de la mort, de défendre la mémoire du défunt ou de faire valoir leurs droits, sauf volonté contraire exprimée par la personne avant son décès. Toutefois, en cas de décès d’une personne mineure, les titulaires de l’autorité parentale conservent leur droit d’accès à la totalité des informations médicales la concernant, à l’exception des éléments relatifs aux décisions médicales pour lesquelles la personne mineure, le cas échéant, s’est opposée à l’obtention de leur consentement dans les conditions défi nies aux articles L. 1111-5 et L. 1111-5-1. VI. - Les conditions et les modalités de mise en œuvre du présent article pour ce qui concerne l’échange et le partage d’informations entre professionnels de santé, non-professionnels de santé du champ social et médico-social et personnes ayant pour mission exclusive d’aider ou d’accompagner les militaires et anciens militaires blessés sont défi nies par décret en Conseil 4 grands axes d’État, pris après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés ».

1. La prévention 2. La protection N° 2.13 3. La participation des familles 4. Le partage des informations entre partenaires

4 33 Page 140 D-4 Le ppartageartage d’information, Le contexte et les objectifs dans le cadre de la SantSantéé PubliPubliqueque de la Charte départementale

Article L1110-4 du Code de la santé publiquepublique en faveur de l'enfant et de la famille « I. I. - Toute personne prise en charge par un professionnel de santé, un établissement ou service, un professionnel ou organisme concourant à la prévention ou aux soins dont les conditions Chef de file de la prévention et de la protection de l’enfance, le Conseil Départemental d’exercice ou les activités sont régies par le présent code, le service de santé des armées, un exerce cette compétence avec la préoccupation permanente de contribuer, avec les professionnel du secteur médico-social ou social ou un établissement ou service social et parents, au bon développement de leurs enfants. médico-social mentionné au I de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles a droit au respect de sa vie privée et du secret des informations la concernant. L'enjeu du bon développement des enfants est de première importance car ceux-ci Excepté dans les cas de dérogation expressément prévus par la loi, ce secret couvre l’ensemble sont les adultes qui feront la société de demain. des informations concernant la personne venue à la connaissance du professionnel, de tout membre du personnel de ces établissements, services ou organismes et de toute autre personne Le 1er objectif stratégique du volet Enfance Famille du Schéma des solidarités 2017- en relation, de parpar ses activités,activités, avec ces établissementsétablissements ou organismes.organismes. Il s’ims’imposepose à tous les 2021 qui vise à « garantir la cohérence entre l'intérêt des enfants et la place de leurs professionnelsprofessionnels intervenant dans le systèmesystème de santé.santé. familles » trouve notamment sa traduction dans la création de la charte départementale II.- Un pprofessionnelrofessionnel ppeuteut ééchangerchanger avec un ou pplusieurslusieurs pprofessionnelsrofessionnels identifi ésés des informations en faveur de l'enfant et de la famille (Action 1.1.1. du Schéma). relatives à une même ppersonneersonne ppriserise en charcharge,ge, à condition qqu’ilsu’ils pparticipentarticipent tous à sa ppriserise en charge et que ces informations soient strictement nnécessairesécessaires à la coordination ou à la continuitcontinuitéé La Charte vise ainsi à : des soins, à la préventionrévention ou à son suivi médico-social et socialsocial.. • affi rmer l'engagement du Conseil Départemental et de ses partenaires III.III. - LorsqueLorsque ces pprofessionnelsrofessionnels aappartiennentppartiennent à la même éqéquipeuipe de soins, au sens de l’article pour la qualité des interventions auprès de l'enfant et de sa famille ; L. 1110-12, ils ppeuventeuvent ppartagerartager les informations concernant une même ppersonneersonne qquiui sont • inscrire et rendre lisibles le partage des valeurs et principes d'actions ststrictementrictement nnécessairesécessaires à la coocoordinationrdination ou à la cocontinuiténtinuité des soinssoins ou à sonson suivisuivi médico-médico- fondant les interventions au titre de la prévention / protection de

N° 2.13 social et social. Ces informations sont réréputéesputées confi ées pparar la ppersonneersonne à l’ensemble de l’él’équipe.quipe. l'enfance entre tous les acteurs, dont les familles, Le ppartage,artage, entre des pprofessionnelsrofessionnels ne faisant ppasas ppartieartie de la même éqéquipeuipe de soins, • répondre au souhait de tous les partenaires de mieux se d’informations nnécessairesécessaires à la prise en charge d’une personne requiert son consentement connaître, se comprendre au quotidien et partager l’information. préalable, recueilli par tout moyen, y compris de fafaçonçon dématérialisée, dans des conditions ddéfiéfi nies par décretdécret pris aprèsaprès avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertlibertés.és. Elle doit aussi nous permettre de faire connaître aux familles nos engagements pour une cohérence d’intervention privilégiant l’intérêt de l’enfant et le respect de la place III bis.bis. - Un professionnel de santé,santé, exerçant au sein du service de santsantéé des armarméesées ou dans le cadre d’une contribution au soutien sanitaire des forces arméesarmées prévueprévue à l’article L. 6147-10, ou un de la famille et nous aider à harmoniser le cadre d'intervention des professionnels professionnelprofessionnel du secteur médico-social ou social relevant du ministre de la défense ppeuvent,euvent, dans autour des différents axes que sont : des conditions défi nies par décret en Conseil d’État,d’État, échanger avec une ou plusieurs personnes, • l’intérêt supérieur de l’enfant et sa protection ; relevant du ministre de la défensedéfense ou de la tutelle du ministre chargchargéé des anciens combattants, et • la lutte contre toute forme de discrimination ; ayant pour mission exclusive d’aider ou d’accompagner les militaires et anciens militaires blessés,blessés, • l'accompagnement des familles par un soutien à la parentalité et une valorisation de des informations relatives à ce militaire ou à cet ancien militaire pprisris en charcharge,ge, à condition leurs compétences ; que ces informations soient strictement nécessairesnécessaires à son accompagnement. Le secret prprévuévu au I s’impose à ces personnes. Un décret en Conseil d’Étatd’État défi nit la liste des structures dans • le maintien du lien afi n de limiter les ruptures sociales, familiales et environnementales ; lesquelles exercent les personnes ayant pour missionmission exclusexclusiveive d’ad’aiderider ou d’accompagner les • le recueil de la parole des bénéfi ciaires et sa prise en compte. militaires et anciens militaires blessés.blessés. La Charte départementale en faveur de l'enfant et des familles constitue aussi un guide IV. - La ppersonneersonne est dûment informinforméeée de son droit d’exercer une ooppositionpposition à l’l’échangeéchange et au à l'attention des professionnel·le·s pour leurs pratiques au quotidien. ppartageartage d’informations la concernant. Elle ppeuteut exercer ce droit à tout momentmoment.. V.V. - Le faitfait d’obtenird’obtenir ou de tenter d’obtend’obtenirir la communcommunicationication de ces informationsinformations en vviolationiolation du prprésentésent article est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. En cas de diagnostic ou de pronostic grave, le secret mmédicalédical ne s’oppose pas à ce que la famille, les pprochesroches de la ppersonneersonne malade ou la ppersonneersonne de confi ance défi nie à l’article L. 1111-6 reçoivent les informations nnécessairesécessaires destindestinéesées à leur permettre d’apporter un soutien direct à celle-ci, sauf opposition de sa part. Seul un médecin est habilité à délivrer, ou à faire délivrer sous sa resresponsabilité,ponsabilité, ces informationsinformations..

32 5 Page 141 Le coordonnateur est soumis au secret professionnel dans les conditions prévues aux articles Les engagements et principes d’action 226-13 et 226-14 du Code pénal. des professionnel·le·s de la prévention Par exception à l’article 226-13 du même code, les professionnels qui interviennent auprès d’une même personne ou d’une même famille sont autorisés à partager entre eux des informations et de la protection de l’enfance à caractère secret, afi n d’évaluer leur situation, de déterminer les mesures d’action sociale nécessaires et de les mettre en œuvre. Le coordonnateur a connaissance des informations sur le département des Côtes d’Armor ainsi transmises. Le partage de ces informations est limité à ce qui est strictement nécessaire à l’accomplissement de la mission d’action sociale. L’intervention des professionnel·le·s de la prévention / protection de l’Enfance Le professionnel intervenant seul dans les conditions prévues au premier alinéa ou le s’inscrit : coordonnateur sont autorisés à révéler au maire et au président du conseil départemental, ou à leur représentant au sens des articles L. 2122-18 et L. 3221-3 du Code général des collectivités territoriales, les informations confi dentielles qui sont strictement nécessaires à l’exercice de leurs I – Dans un Cadre juridique et déontologique compétences. Les informations ainsi transmises ne peuvent être communiquées à des tiers sous peine des sanctions prévues à l’article 226-13 du Code pénal. de la prévention / protection de l’enfance Lorsqu’il apparaît qu’un mineur est susceptible d’être en danger au sens de l’article 375 du Code civil, le coordonnateur ou le professionnel intervenant seul dans les conditions prévues au Les actions développées au titre de la prévention et de la protection conjuguent appui premier alinéa du présent article en informe sans délai le président du conseil départemental ; le précoce aux parents, accompagnement de l’enfant et renforcement de la place de la maire est informé de cette transmission ». famille, en lien avec les évolutions du Droit (national et international) et des dispositifs La circulaire N°NOR INT/K/07/00061/C du 9 mai 2007 de prise en charge, en référence notamment aux conventions, lois : précise entre autres les conditions d’application de l’article 121-6-2 dans le cadre de la • Convention Internationale des Droits de l’Enfant du 20 novembre 1989 ratifi ée par la mise en œuvre de l’action sociale et éducative, France le 07/08/1990, Un extrait de cette circulaire « Le dispositif repose sur la compétence des professionnels • 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale,

N° 2.13 chargés d’évaluer la situation d’une personne ou d’une famille, de vérifi er si elle bénéfi cie • 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale, de l’intervention de plusieurs professionnels, et, le cas échéant, de prendre la responsabilité • 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance, d’informer le maire et le président du conseil départemental de la situation. Dans le cadre • 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfance, du secret partagé, la décision de partager des informations à caractère secret avec les autres • feuille de route 2015 2017 pour la protection de l’enfance, professionnels concernés relève de l’appréciation de chacun des professionnels. De même, la • plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants décision de transmettre ou non une information confi dentielle au maire et au président du 2017-2019, conseil départemental relève de la seule appréciation du coordonnateur ou, en l’absence de celui-ci, du professionnel intervenant seul ;... » • la « démarche de consensus sur les besoins fondamentaux de l’enfant en protection de l’enfance »... dont le détail est repris en annexe 1. D-3 Le partage de l’information, dans le cadre de la loi MOLLE (Modernisation pour le Logement et la Lutte des Exclusions)

Extrait de la loi Molle « ... Par dérogation aux dispositions du même article 226-13, les professionnels de l’action sociale et médico-sociale défi nie à l’article L.116-1 du code de l’action sociale et des familles fournissent aux services chargés de l’instruction des recours amiables mentionnés ci-dessus les informations confi dentielles dont ils disposent et qui sont strictement nécessaires à l’évaluation de la situation du requérant au regard des diffi cultés particulières mentionnées au II de l’article L.301-1 du présent code et à la détermination des caractéristiques du logement répondant à ses besoins et à ses capacités… »

6 3131 Page 142 D. Le ppartageartage de l’information II – Autour de définitions partagées

D-1 Le ppartageartage de l’information L’intérêt supérieur de l’enfant :

dansdans le cadrecadre de la loi de PrProtectionotection de ll’Enfance’Enfance Les professionnels s’engagent au respect des droits fondamentaux en référence à la Convention Internationale des droits de l’enfant en prenant en compte l’intérêt ArticleArticle 226-2-1 du Code de l’Actl’Actionion SocSocialeiale et des FamFamillesilles supérieur de l’enfant. « Sans préjudice des dispositions du II de l’article L. 226-4, les personnes qui mettent en œuvre Pour évaluer l’intérêt supérieur de l’enfant, les professionnels prennent en compte : la politique de protection de l’enfance défi nie à l’article L. 112-3 ainsi que celles qui lui apportent leur concours transmettent sans délaidélai au prprésidentésident du conseil ddépartementalépartemental ou au responsable a) L’opinion de l’enfant : prise en compte de la parole de l’enfant sur toute décision le désigné par lui, conformément à l’article L. 226-3, toute information préoccupante sur un mineur concernant, et plus particulièrement dans des choix qui peuvent être différents de en danger ou risquant de l’être, au sens de l’article 375 du Code civil. Lorsque cette information ceux de ses parents est couverte par le secret professionnel, sa transmission est assuréeassurée dans le respect de l’article L. 226-2-2 du pprésentrésent code. Cette transmission a ppourour but de ppermettreermettre d’évaluer la situation du b) L’identité de l’enfant, englobant des éléments comme le sexe, l’orientation sexuelle, mineur et de déterminerdéterminer les actions de pprotectionrotection et d’aide dont ce mineur et sa famille ppeuventeuvent l’origine nationale, la religion et les convictions, l’identité culturelle et la personnalité. bénéfibénéfi ccier.ier. Sauf intintérêtérêt contraire de l’enfant, llee ppère,ère, la mmère,ère, toute autre personne exerexerçantçant c) La préservation de l’unité familiale en priorisant le maintien et/ou LE retour en l’autoritl’autoritéé pparentalearentale ou le tuteur sont ppréalablementréalablement informinformésés de cette transmission, selon des famille, en permettant le maintien des liens réguliers avec la fratrie et la famille modalitmodalitésés adaptadaptées.ées. » d) La prise en charge, protection et sécurité de l’enfant : par la satisfaction de ses ArticleArticle L22L226-2-26-2-2 du CCASFASF besoins matériels, physiques, éducatifs et affectifs, ainsi que le droit à être protégé « Par exceexceptionption à l’article 226-13 du Code pénal,pénal, les personnespersonnes soumises au secret pprofessionnelrofessionnel contre toute forme de violence, physique, sexuelle et psychologique. qui mettent en œuvre la politique de protection de l’enfance défidéfi nie à l’article L. 112-3 ou qui e) Les situations de vulnérabilité : situations de handicap, de maltraitance, d’errance, lui apportent leur concours sont autoriséesautorisées à partager entre elles des informations à caractcaractèreère d’appartenance à un groupe minoritaire, de déracinement et d’isolement.

N° 2.13 secret afi n d’évaluerd’évaluer une situation individuelleindividuelle,, de ddétermineréterminer et de mettre en œuvre les actions de protection et d’aide dont les mineurs et leur famille peuvent bénéfi cier. Le partage des f) Le droit de l’enfant à la santé : par un accès aux services de prévention, de soins informations relatives à une situation individuelle est strictement limitlimitéé à ce qquiui est nnécessaireécessaire à et de rééducation POUR lui permettre d’acquérir une autonomie DANS la prise en l’accomplissementl’accomplissement de la mission de pprotectionrotection de l’enfance. Le pèpère,re, la mmère,ère, toute autre ppersonneersonne charge de sa santé. exerçant l’autoritél’autorité parentale, le tuteur, l’enfant en fonction de son âge et de sa maturitmaturitéé sont préalablementpréalablement informinformés,és, selon des modalitmodalitésés adaptadaptées,ées, sauf si cette information est contraire à g) Le droit de l’enfant à l’éducation : en favorisant son intégration et la continuité de l’intérêt de l’enfant ».». son parcours scolaire.

D-2 Le partage de l’information,l’information, dans le cadre de la loi prprévéventionention de la délinquancedélinquance

ArticleArticle 121-6-2121-6-2 du Code de l’Actionl’Action SocSocialeiale et des FFamillesamilles « Lorsqu’un professionnel de l’action sociale, ddéfiéfi nie à l’article L. 116-1, constate que l’aggravation des diffi cultéscultés sociales, ééducativesducatives ou matmatériellesérielles d’une personne ou d’une famille appelle l’intervention de plusieurs professionnels, il en informe le maire de la commune de résidence et le présidentprésident du conseil départemental.départemental. L’article 226-13 du Code pénalpénal n’est paspas applicableapplicable aux personnes qui transmettent des informations confi dentielles dans les conditions et aux fi ns prévuesprévues au prprésentésent alinalinéa.éa. LorsqueLorsque l’effi cacité et la continuité de l’action sociale le rendent nécessaire, le maire, saisi dans les conditions pprévuesrévues au ppremierremier alinéa ou pparar le pprésidentrésident du conseil dédépartemental,partemental, ou de sa propre initiative, désignedésigne parmi les professionnels qui interviennent auprauprèsès d’une même personne ou d’une même famille un coocoordonnateur,rdonnateur, aaprprèsès accord de l’autorité dont il relève et consultation du président du conseil départemental. Lorsque les professionnels concernés relèvent tous de l’autorité du président du conseil départemental,départemental, le maire désignedésigne le coordonnateur parmiparmi eux, sur la propositionproposition du présidentprésident du conseil départemental.départemental.

30 7 Page 143 III – Autour de principes, valeurs, actions et engagements 2 > Au médecin ou à tout autre professionnel de santé qui, avec l’accord de la victime, porte à la connaissance du procureur de la République ou de la cellule de recueil, de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes relatives aux mineurs en danger ou qui risquent - Principe 1 - de l’être, mentionnée au deuxième alinéa de l’article L. 226-3 du code de l’action sociale et des familles, les sévices ou privations qu’il a constatés, sur le plan physique ou psychique, dans Consacrer la primauté de la prévention et un accompagnement l’exercice de sa profession et qui lui permettent de présumer que des violences physiques, global de l’enfant et de sa famille sexuelles ou psychiques de toute nature ont été commises. Lorsque la victime est un mineur ou une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique, son accord n’est pas nécessaire ; Le bien-être et la protection de l’enfant constituent les objectifs communs de l’ensemble des acteurs de la prévention. Le signalement aux autorités compétentes effectué dans les conditions prévues au présent article ne peut engager la responsabilité civile, pénale ou disciplinaire de son auteur, sauf s’il est établi L’action préventive auprès des plus jeunes et le maintien au domicile sont des qu’il n’a pas agi de bonne foi. » priorités et objectifs qui reposent sur une approche pluridisciplinaire et concertée. Article L.221-6 du Code de l’action Sociale et des Familles « Toute personne participant aux missions du service de l’aide sociale à l’enfance est tenue au Principes d’action et engagements secret professionnel sous les peines et dans les conditions prévues par les articles 226-13 et 226- 14 du Code pénal. Elle est tenue de transmettre sans délai au président du conseil général ou au responsable > Promouvoir l’autonomie des familles désigné par lui toute information nécessaire pour déterminer les mesures dont les mineurs et leur famille peuvent bénéfi cier, et notamment toute information sur les situations de mineurs Engagements susceptibles de relever du chapitre VI du présent titre. » • Favoriser l’accès aux droits en orientant au besoin la famille vers le partenaire Article 434-1 du Code Pénal compétent, (s’il apparaît que la famille est en diffi culté pour réaliser elle-même ses démarches, « Le fait, pour quiconque ayant connaissance d’un crime dont il est encore possible de prévenir le professionnel peut proposer de l’accompagner physiquement dans la mesure de ses N° 2.13 ou de limiter les effets, ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes possibilités institutionnelles). qui pourraient être empêchés, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives • Préserver le lien social des familles en priorisant les ressources de leur environnement. est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Sont exceptés des dispositions qui précèdent, sauf en ce qui concerne les crimes commis sur les Engagements mineurs : • Identifi er et évaluer les ressources de l’environnement (personnes-ressources et 1 > Les parents en ligne directe et leurs conjoints, ainsi que les frères et sœurs et leurs conjoints, de l’auteur ou du complice du crime ; services du bassin de vie) afi n de les intégrer prioritairement dans les plans d’aide préventif proposé à l’enfant et sa famille, et de pouvoir s’y appuyer, 2 > Le conjoint de l’auteur ou du complice du crime, ou la personne qui vit notoirement en situation maritale avec lui. • S’adapter, dans la mesure du possible, aux réalités et à la disponibilité de la famille. Sont également exceptées des dispositions du premier alinéa les personnes astreintes au secret dans les conditions prévues par l’article 226-13. » > Conforter, valoriser les compétences parentales et familiales permettant le bien-être et le développement de l’enfant C - Les obligations liées au secret professionnel Engagements • Aider les parents à repérer les besoins fondamentaux de l’enfant et à y répondre en La loi oblige au respect du secret professionnel sous peine de sanction pénale par valorisant leurs compétences, application de l’article 226-13 du Code pénal « La révélation d’une information • Associer les parents à toutes les démarches relatives à la prise en charge de leur à caractère secret par une personne qui en est dépositaire soit par état ou par enfant et en lien avec leur enfant, sauf intérêt contraire du mineur, profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire, est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ». • Permettre à l’enfant de s’identifi er dans sa fi liation en aidant les parents à identifi er (ou repérer) les besoins de leur enfant au fi l de son développement (outil de communication petite enfance, adolescent…), • Soutenir les fonctions parentales, • Recenser et coordonner les actions sur la parentalité et les besoins fondamentaux de l’enfant.

8 29 Page 144 Article 434-3 du Code PénalPénal > Garantir la prise en compte de l’intérêt de l’enfant « Le fait, pourpour quiconquequiconque ayant connaissance de privations,privations, de mauvais traitements ou et le respect de la place des familles d’agressions ou atteintes sexuelles infl igés à un mineur ou à une personne qui n’est pas en mesure de se pprotégerrotéger en raison de son ââge,ge, d’une maladie, d’une infi rmité, d’une défi cience Engagements physique ou psychique ou d’un étatétat de grossesse, de ne pas en informer les autoritésautorités judiciaires ou administratives ou de continuer à ne pas informer ces autorités tant que ces infractions n’ont • Associer les parents et l’enfant dans le repérage des diffi cultés, dans la recherche de pas cessé est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. solutions et leur mise en œuvre, LorsqueLorsque le défaut d’information concerne une infraction mentionnée au premierpremier alinéa commise • Rechercher avec l’enfant et sa famille les conditions d’une vie familiale au sein de sur un mineur de quinzequinze ans, les peinespeines sont portéesportées à cinqcinq ans d’emprisonnementd’emprisonnement et 75 000 euros laquelle chacun est à sa juste place et voit ses droits respectés. d’amende.d’amende. Sauf lorsque la loi en dispose autrement, sont exceptées des dispositions qui précèdent les personnes astreintes au secret dans les conditions prévues par l’article 226-13. » > Lutter contre toutes les formes de discrimination envers l’enfant et/ou ses parents en favorisant notamment l’égalité de traitement Article 40 du Code de Procédure PénalePénale « Le procureur de la RRépubliqueépublique rereçoitçoit les plaintes et les ddénonciationsénonciations et apprapprécieécie la suite à leur Engagements donner conformémentconformément aux disdispositionspositions de l’article 40-140-1.. • En se rendant, dans la mesure du possible sur les lieux de vie de la famille et de TTouteoute autoritéautorité constituconstituée,ée, tout offi cier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses l’enfant, fonctions, acacquiertquiert la connaissance d’un crime ou d’un ddélitélit est tenu d’en donner avis sans ddélaiélai • En favorisant la mise en place d’actions de prévention, au pprocureurrocureur de la RépubliqueRépublique et de transmettre à ce mamagistratgistrat tous les renseirenseignements,gnements, pprocès-rocès- vverbauxerbaux et actes ququii y sont relatrelatifs.ifs. » • En permettant à tous l’accès à des informations claires et exhaustives afi n que les familles puissent être en connaissance des différentes aides ou accompagnements ArticleArticle 6060-1-1 et 77-1-1 du Code de PrProcédureocédure PPénaleénale possibles proposés sur leur bassin de vie (éditer des plaquettes d’information notamment Concerne les enquêtes préliminaires,préliminaires, les enquêtes de fl agrance ou d’une instruction sous concernant les nouveaux droits et dispositifs, encourager les dispositifs transversaux commission rogatoire : « Le procureur de la RépubliqueRépublique ou, sur autorisation de celui-ci, l’offi cier d’interconnaissance de l’information type ICI qui existe entre les collectivités territoriales). N° 2.13 de police judiciaire, peut, par tout moyen, requérirrequérir de toute personne, de tout éétablissementtablissement ou organisme privéprivé ou public ou de toute administration publique qui sont susceptibles de ddétenirétenir des informations intéressant l’enquête,l’enquête, y comcomprispris celles issues d’un système informatiinformatiqueque ou d’un traitement de donnéesdonnées nominativesnominatives,, de lui remettre ces informationsinformations,, notamment sous forme numérique,numérique, sans que puisse lui être opposopposée,ée, sans motif llégitime,égitime, l’obligation au secret professionnel. Lorsque les réquisitionsréquisitions concernent des personnes mentionnmentionnéesées aux articles 56-1 à 56-5, la remise des informations ne ppeuteut intervenir qqu’avecu’avec leur accordaccord.. À l’exception des personnes mentionnées aux articles 56-1 à 56-5, le fait de s’abstenir de répondre dans les meilleurs ddélaisélais à cette rréquisitionéquisition est ppuniuni d’une amende de 3 750 euros. »

B - Les obligationsobligations de communcommuniqueriquer et de transmettre dans le cadre de la protectprotectionion de l’enfancl’enfancee

Article 226-14 du Code pénal « l’article 226-13 du Code Pénal n’est pas applicable dans le cas où la loi impose ou autorise la révélationrévélation du secsecret…ret… 1 > À celui qquiui informe les autorités judiciaires, médicales ou administratives de pprivationsrivations ou de sévices, y comcomprispris lorslorsqu’ilqu’il s’as’agitgit d’atteintes ou mutilations sexuelles, dont il a eu connaissance et qui ont été infl igées à un mineur ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âgeâge ou de son incaincapacitépacité pphysiquehysique ou ppsychiquesychique ;

28 9 Page 145 - Principe 2 - Annexe II bis : Protéger l’enfant dans son parcours en protection de l’enfance Dispositions codes (Pénal, Procédure Pénale, CASF,

Principes d’action et engagements santé publique), circulaires concernant le cadre juridique relatif au partage d’information > Repérer les situations de risque de danger ou de danger pour l’enfant, évaluer sa situation pour proposer des réponses adaptées. A - L’obligation de communiquer et de transmettre dans le cadre des enquêtes et procédures pénales, l’obligation Engagements • Favoriser la coordination par le partage d’informations entre les partenaires pour de levée du secret professionnel organiser une vigilance médico-sociale ou scolaire. L’article 226-14 du Code pénal « L’article 226-13 du Code Pénal n’est pas applicable dans le cas où la loi impose ou autorise la > Favoriser le maintien de l’enfant dans son milieu naturel révélation du secret… Engagements ...3°/ Aux professionnels de la santé ou de l’action sociale qui informent le préfet et, à Paris, le préfet de • Prioriser les réponses dans la famille élargie ou auprès de personnes-ressources (et police du caractère dangereux pour elles-mêmes ou pour autrui des personnes qui les consultent dans la mesure du possible trouver des alternatives au placement) et dont ils savent qu’elles détiennent une arme ou qu’elles ont manifesté leur intention d’en acquérir une. > Considérer la mesure de placement (séquentiel, alternatif, provisoire Le signalement aux autorités compétentes effectué dans les conditions prévues au présent article N° 2.13 ...) comme un moyen de protéger l’enfant, non comme une fi nalité. ne peut engager la responsabilité civile, pénale ou disciplinaire de son auteur, sauf s’il est établi qu’il n’a pas agi de bonne foi. » Engagements Article 223-6 du Code Pénal • Travailler dans la perspective d’un retour au domicile en amenant les parents à faire « Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, évoluer leur posture parentale, soit un crime, soit un délit contre l’intégrité corporelle de la personne s’abstient volontairement • Adapter le statut de l’enfant en fonction de l’évolution de sa situation (délégation de le faire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. d’autorité parentale, procédure de délaissement). Sera puni des mêmes peines quiconque s’abstient volontairement de porter à une personne en péril l’assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours. > Écouter et prendre en compte la parole de l’enfant Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende lorsque le crime et l’informer de ses droits ou le délit contre l’intégrité corporelle de la personne mentionnée au premier alinéa est commis sur un mineur de quinze ans ou lorsque la personne en péril mentionnée au deuxième alinéa est Engagements un mineur de quinze ans. » • Recueillir son avis sur toute décision le concernant en fonction de son degré de Article 434-1 du Code Pénal maturité et ou de son âge, « Le fait, pour quiconque ayant connaissance d’un crime dont il est encore possible de prévenir • Permettre à l’enfant de comprendre sa situation et le cas échéant la nécessité d’un ou de limiter les effets, ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes placement et de lui donner les moyens de se projeter, qui pourraient être empêchés, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives • Veiller à ne pas séparer les fratries, sauf intérêt contraire du ou des mineurs, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Sont exceptés des dispositions qui précèdent, sauf en ce qui concerne les crimes commis sur les • Informer de son droit d’être assisté d’un avocat dans le cadre des procédures qui le mineurs : concerne et mettre en œuvre les moyens pour que cela soit possible. 1 > Les parents en ligne directe et leurs conjoints, ainsi que les frères et sœurs et leurs conjoints, de l’auteur ou du complice du crime ; 2 > Le conjoint de l’auteur ou du complice du crime, ou la personne qui vit notoirement en situation maritale avec lui. Sont également exceptées des dispositions du premier alinéa les personnes astreintes au secret dans les conditions prévues par l’article 226-13. »

10 2727 Page 146 2 > parpar fonction/mission (même temporaire) : > Assurer et préserver la stabilité et la continuité des liens dans le 2-12-1> > les aagentsgents pparticipantarticipant aux missions d’aide sociale, aux missions du service de parcours de l’enfant et éviter les ruptures d’accueil ll’aide’aide sociale à l’enfancel’enfance,, aux missions de la Protection Maternelle et InfantileInfantile,, et intervenant dans le cadre de l’insertion (mission(mission Revenu de Solidarité Active Engagements (RSA), personnels des Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS), a) Concernant les liens affectifs et familiaux : lleses personnes intervenant dans l’instruction, l’évaluation et l’orientation d’une • Permettre à l’enfant (dans le respect des décisions de justice, le cas échéant) de demande Service Intégrés d’Accueil et d’Orientation ((SIAO),SIAO), maintenir des liens réguliers avec sa fratrie, ses parents, sa famille élargie, les 2-2 > Les mmédiateursédiateurs et dééllééguésgués du Procureur, les membres du service ppénitentiaireénitentiaire personnes auxquelles il est attaché affectivement (y compris la famille d’accueil, si d’insertiond’insertion et de probatprobation,ion, certainscertains personnels de la ProtectionProtection JudiciaireJudiciaire de c’est le cas) sauf intérêt contraire du ou des mineurs, la Jeunesse (PJJ), les professionnels concourant aux enquêtes et instructions • Clarifi er notamment les conditions du maintien du lien au regard des nouvelles judiciaires, du Service National d’accueil Téléphonique pour l’Enfance en danger technologies (téléphone portable de l’enfant, accès aux réseaux sociaux…), (SNATED),(SNATED), de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH),(MDPH), • Veiller, dans la mesure du possible, à ne pas séparer les fratries, sauf intérêt supérieur de la commission de surendettement des particuliers et de la commission de de l’enfant ou des enfants, médiation,médiation, • Prévenir les ruptures d’accueil en mettant en place si possible des solutions 2-32-3 > les agents des organismes de sécurité sociale, des archives départementales, des alternatives et en évitant de recourir au dispositif d’accueil d’urgence (qui doit rester personnes participant au ConseilConseil National de l’Accèsl’Accès aux Origines Personnelles l’exception). (CNAOP)(CNAOP).. 2-42-4 > les ppersonnelsersonnels pparticipantarticipant à un service de soin, certains pprofessionnelsrofessionnels intervenants b) Concernant l’environnement de l’enfant : dans le systèmesystème de santé (cf. pprécisionsrécisions Art L.312-1 du CASF, Art L110-4 du code de la • Essayer de préserver l’ancrage de l’enfant dans son territoire de vie, dans son santé ppubliqueublique et décrets n°2016-994 et 2016-996 de la loi santé du 20 juillet 20162016).). environnement (réseau amical, scolaire, lieux de soins, fi gures de référence pour l’enfant…).

N° 2.13 La loi oblige au respect du secret professionnel sous peine de sanction pénalepénale par applicationapplication de l’article 226-13 du Code ppénal.énal. c) Concernant la santé et la scolarité : • Organiser un suivi médical et veiller à la continuité des soins, Le secret professionnel protègeprotège la personne et oblige les professionnels. • Garantir le maintien de la scolarité, En effet, le faitfait que deux professprofessionnelsionnels sosoientient assuassujettisjettis au secret professprofessionnelionnel • Soutenir l’intégration scolaire. n’entraîne pas une levée de ce secret pour chacun d’entre eux. La notion de « secret → L’ensemble des partenaires s’engagent à se concerter autour du Projet Pour ppartagéartagé » aboutit doncdonc à une confusion et montre la diffi cultéculté à appliquerappliquer la l’Enfant (PPE) permettant de formaliser ces engagements. rigueur du cadre juridique liliéé au secrsecretet professionnel. En effet, la loi autorise le partagepartage d’information à caractère secret entre pprofessionnelsrofessionnels assujettis au secret professionnel sous réserveréserve que les informations partagpartagéesées soient discrimindiscriminéesées et se limitent à ce qquiui est strictement nécessaire à l’évaluation de la situation etet/ou/ou à la déterminationdétermination des mmesuresesures à mmettreettre eenn œuœuvre.vre.

26 11 Page 147 - Principe 3 - Ce partage se fait dans l’équipe de soins (au sens de l’art.L1110-12 du CSP) ou entre Accompagner les parents tout au long de ce parcours « équipes de soins », sous réserve qu’il soit destiné à assurer la prise en charge de la personne et d’avoir recueilli le « consentement préalable » de la personne par « tout moyen ». Les professionnels s’engagent à ce que l’accompagnement global des parents fasse partie intégrante de la prise en charge de l’enfant en posant comme postulat l’intérêt Aussi, le partage d’informations entre partenaires ne peut se faire sans l’accord de l’enfant et le droit des familles au changement. préalable de l’enfant et de sa famille. Dans leur pratique quotidienne, les professionnels doivent donc s’attacher à rechercher le consentement éclairé de la personne au partage de l’information, ainsi que sa Principes d’action et engagements participation à toutes les étapes de l’exercice de la mission. Le recueil de l’avis et du consentement des personnes nécessite de respecter leur liberté > Rechercher la participation des familles et leur autonomie d’appréciation et de décision. Recueillir leur avis et rechercher leur consentement éclairé implique de leur fournir toute précision utile (but du partage, Engagements contenu envisagé, fonction/attributions des institutions destinataires, voire noms des • Identifi er les titulaires de l’exercice de l’autorité parentale, respecter et faire respecter interlocuteurs) et d’évaluer avec elles les enjeux et conséquences possibles pour elle les droits et obligations des détenteurs de l’autorité parentale, du partage ou non de certaines informations. • Veiller à ce que les parents bénéfi cient ou accèdent à leurs droits sociaux, notamment La loi impose la levée du secret professionnel dans des situations particulières qui si l’ouverture de ces droits favorise l’amélioration de leur situation et les conditions sont nommées précisément dans les articles suivants : de vie de leur enfant, • l’article 226-14 du Code pénal (alinéa 1 et 2), • Expliquer la démarche et les motifs de la décision, prendre en compte l’avis des • l’article L.221-6 du Code de l’action Sociale et des Familles, parents et celui des membres de la famille en recherchant leur participation, • l’article 434-1 du Code Pénal. N° 2.13 • Faire comprendre les décisions rendues et les informer sur les voies de recours du dispositif (recours gracieux, contentieux, judiciaire, interpellation du défenseur des droits, de la personne qualifi ée désignée par le Conseil départemental…), III - L’obligation liée au secret professionnel • Chercher à associer les parents lors de l’élaboration et les évolutions du PPE ; à défaut d’y parvenir, les informer du déroulement de la prise en charge et des recours Le secret professionnel concerne toutes les informations à caractère personnel à savoir : possibles, « tout ce qui aura été appris, compris, connu ou deviné à l’occasion de l’exercice professionnel ». • Défi nir avec eux des objectifs de travail, notamment lors de l’élaboration et les évolutions du PROJET POUR L’enfant, à défaut les informer du déroulement de la prise Différents textes législatifs ou réglementaires (décrets ou arrêtés) précisent les en charge, personnes assujetties au secret professionnel. Aussi, l’obligation au secret professionnel ne s’auto-attribue pas. • Préserver la place des parents : les associer ou les informer dans les moments importants de la vie de l’enfant tels que la rentrée et l’orientation scolaire, le suivi Les personnes assujetties au secret professionnel sont : médical, l’accès à son histoire, sa prise en charge matérielle, les choix éducatifs 1 > par état ou par profession : (argent de poche, activités…), • les ministres du culte (évêques, prêtres, pasteurs, rabbins, imams), • Réserver les visites en présence d’un tiers aux situations où l’enfant doit être protégé • les médecins et les étudiants des écoles se préparant à l’exercice de cette profession, dans le face à face avec ces parents. • les assistantes de service social et les étudiants des écoles se préparant à l’exercice de cette profession, • les infi rmières (les « puéricultrices », en réalité infi rmières Puéricultrices Diplômée d’État, entrent dans cette catégorie) et les étudiants des écoles se préparant à l’exercice de cette profession, • les sages-femmes et les étudiants des écoles se préparant à l’exercice de cette profession, • les pharmaciens, • l es avocats, • les policiers et les gendarmes. 12 2525 Page 148 L’échangeL’échange d’information entre ppartenairesartenaires doit donc en ppermanenceermanence être circonscrit > Mobiliser et mutualiser les ressources du réseau familial avec les selon les dispositionsdispositions suivantes : acteurs institutionnels/associatifs pour la construction de solutions • la loi de protection de l’enfance, (Article(Article 226-2-1 et 226-2-2 du Code de l’Action Sociale et des Familles)Familles) Engagements • la loi préventionprévention de la délinquance,délinquance, (Article 121-6-2 du Code de l’Action Sociale et des • Rechercher les solutions possibles au sein des membres de la famille (élargie) et/ou Familles, La circulaire N°NOR INT/K/07/00061/C du 9 mai 20072007),), dans le milieu de vie de l’enfant ; • la loiloi MolleMolle (cf. extrait de la loi),loi), • Identifi er et évaluer les potentialités et compétences de toutes les personnes- • la loi 2002-2 et loi du 26 janvier 2016 dans le champ de la santé (Article(Article L1110-4 du Code ressources tout au long du parcours de l’enfant, de la santé publique). • Évaluer ensemble les risques, prendre des dispositions collectives pour les anticiper et les réduire. Dans le cas d’enquêtes ou de procédures pénales (défi nis précisément par les articles ci-dessous), le secret professionnel doit obligatoirement être levé dans des situations → L’ensemble des partenaires s’engagent à se concerter autour du Projet Pour l’Enfant particulières qui sont nommées précisément dans les articles suivants : permettant de formaliser ces engagements. • L’article 226-14 du Code ppénalénal (3e alinéa),alinéa), • l’article 223-6 du Code PPénal,énal, • l’article 434-1 et 434-3 du Code PénalPénal,, • l’article 40 du Code de la ProcProcédureédure PPénale,énale, • ll’article’article 6060-1-1 et 77-1-1 du Code de PrProcédureocédure PPénale.énale.

N° 2.13 II - le ppartageartage d’information en pprotectionrotection de l’enfance

LaLa loiloi du 5 mmarsars 22007007 autorise ce partage d’information sur des situations individuelles avecavec ttrrooisis coconditionsnditions cucumulativesmulatives : • les professionnels concernconcernésés par ce partage sont tous assujettis au secret professionnel et concourentconcourent ou apportentapportent leur concours à la mission de protection de l’enfancel’enfance,, • les informations échangées sont strictement limitées à ce qui est nécessaire à l’accomplissement de la mission dede la protection de l’enfance et afi n d’évaluerd’évaluer une situation individuelle, de déterminerdéterminer et de mettre en œuvre les actions de protection et d’aide dont les mineurs et leurs familles peuvent bénéfibénéfi ciercier.. • une information préalable est faite aux représentants légaux et à l’enfant sauf intérêt contrairecontraire dede ce dedernier.rnier.

> Pour le partage d’information dans le champ de la santé

Les professionnels participant à la prise en charge d’une même personne peuvent en application de l’article de l’article L.110-4 du CSP échanger ou partager des informations relatives à la personne prise en charge dans la double llimiteimite : 1.1. des seules infinformationsormations ststrictementrictement nnécessairesécessaires à la coocoordinationrdination ou à la cocontinuiténtinuité des soins, à la pprévrévention,ention, ou au suivi médico-socialmédico-social de ladite ppersonneersonne ; 2.2. du ppérimètreérimètre de leur mission (ar(artt R. 1110-1 du CSP). Les professionnelsprofessionnels susceptiblessusceptibles d’entrer dans ce cadre sont prprécisésécisés par l’article R. 1110-2 du CSP.CSP.,,

24 13 Page 149 - Principe 4 - Annexe II : Partager des informations : l’accompagnement interinstitutionnel Compléments, précisions apportées Les règles du partage des informations concernant les situations individuelles entre concernant le cadre juridique du secret professionnel·le·s d’une même institution, d’institutions différentes, avec l’enfant, la famille sont clairement défi nies par la loi. Le détail de ces points juridiques est repris professionnel en protection de l’enfance en annexe II. Le positionnement à adopter entre l’obligation de transmettre et l’interdiction de Le secret professionnel est le cadre juridique de référence à respecter (III). trahir le secret professionnel, particulièrement dans le cadre des partenariats interne Pour autant des exceptions à cette règle générale sont faites dans les cas suivants: et/ou externe, au cours desquels sont évoquées des situations individuelles doit être • l’obligation de transmettre/communiquer dans le cadre des enquêtes et de procédures connu des professionnels. pénales (I), • l’ obligation de transmettre/communiquer dans le cadre de la protection de l’enfant (II).

Principes d’action et engagements Les extraits complets des articles cités sont en annexe II bis.

> Veiller à une appropriation actualisée et une application rigoureuse du secret professionnel et de l’ensemble du cadre juridique qui l’entoure I - L’obligation de transmettre/communiquer dans le (obligation de transmettre/communiquer et règles relatives au partage de l’information) cadre des enquêtes et procédures pénales

N° 2.13 Engagements La nécessité de transmettre à la justice les éléments matériels permettant la • Tenter activement de recueillir l’adhésion de l’enfant et sa famille au partage caractérisation d’une éventuelle infraction pénale afi n que le Procureur de la République d’information entre professionnels identifi és, puisse se saisir pour la défense de la victime ou de la société. Aussi, seuls les éléments • Inciter la famille à être elle-même actrice du partage, nécessaires à la saisie du Procureur de la République sont à transmettre à ce stade. • Informer la famille du contenu et du destinataire des informations à partager, Au moment de la mise en enquête, la détermination des éléments complémentaires transmettre si possible une copie des invitations (à la réunion, à la rencontre entre permettant la caractérisation de la preuve d’une éventuelle infraction pénale incombe partenaires) aux familles, sauf intérêt contraire du ou des enfants, aux services enquêteurs de police ou de la gendarmerie. Il est donc indispensable que cette obligation de transmettre des éléments complémentaires s’opère à l’écrit et dans • Développer une culture de l’écrit en formalisant les demandes d’informations ou le respect du cadre légal comme les demandes de réquisitions ou de commissions d’évaluation entre partenaires, rogatoires. • Informer les partenaires et les professionnels concernés de l’utilisation et de la nature Dans ce cadre, le partage d’éléments entre partenaires n’est donc pas approprié car exacte, des propos qui leur sont attribués (dans le cas de situation individuelle) et soit contraire aux intérêts du ou des mineurs soit au risque de ne pas permettre notamment si ces derniers font l’objet d’une transmission écrite (dans les rapports la caractérisation de la preuve d’une éventuelle infraction pénale (pour exemple, d’évaluation par exemple). effacement des preuves par le délinquant ou le criminel). • Porter à connaissance, par écrit aux enfants et aux familles, leurs droits au sein de À noter que l’absence de sanction pénale à l’article 40 du Code de procédure pénale la procédure et les recours possibles en les indiquant sur les courriers types, en n’entraîne pas l’absence de poursuite (poursuites éventuelles pour complicité). établissant des livrets d’information aux familles et en les inscrivant dans le PPE. Sauf obligation de transmettre ou de communiquer (dans le cadre des enquêtes de procédures pénales ou dans le cadre de la protection de l’enfance), le partage de l’information est une exception au principe général du secret professionnel (cf. III. Les obligations liées au secret professionnel). En dehors de ces obligations légales (obligation de transmettre/communiquer et de secret professionnel), les autorisations de levée du secret professionnel sont possibles mais uniquement selon des règles de partage défi nit par la loi. Le partage d’information entre partenaires est donc autorisé sous conditions d’un respect strict des modalités de ce partage.

14 23 Page 150 Tout enfant a besoinbesoin pourpour grandir,grandir, s’individuer,s’individuer, s’ouvrirs’ouvrir au monde, d’une « base de > En dehors des situations individuelles, créer une dynamique sécurité interne » suffi sante ppourour exexplorerplorer et acacquérirquérir des habilités (p(physiques,hysiques, interpartenariale permettant aux professionnels de connaître les rôles psychologiques,psychologiques, lanlangagières,gagières, d’ad’apprentissage,pprentissage, d’estime de soi et de relations aux et missions de chacun au sein du dispositif de protection de l’enfance autres),autres), favorables à son autonomie et à sa socialisationsocialisation,, et ce en référence à la théorie ainsi que la façon dont ces missions sont déclinées de l’attachement, à l’approche développementale, et confi rmées par les neurosciences.neurosciences. Les travaux ont conduit à considérer qqueue la satisfaction du besoin de sécurité pphysiquehysique Engagements et affective conditionnait la satisfaction des autres besoins ; en conséquence,conséquence, la • Organiser des formations communes (en lien avec le groupe de travail « Formation » démarchedémarche de consensus a retenu de l’ODPE), > « le besoin de sécurité » comme méta-besoin, lequel comprend : • Favoriser les rencontres régulières entre services d’une même institution et • l leses besoins physiologiques et de santsanté,é, d’institutions différentes. • l lee besoin d’être pprotégérotégé de toute forme de violencesviolences,, • l lee besoin d’une relation affectiveaffective sécurisée ppermettantermettant à l’enfant de se dévelodévelopper.pper. > Ont étéété éégalgalementement retenusretenus comme besoins fondamentaux universels : • lele besoin de vivre des expériencesexpériences « d’exploration du monde », • lele besoin de règles et de limites en vue de contenir ses émotions et vivre en société,société, • lele besoinbesoin d’estd’estimeime de sosoii et de valorvalorisationisation de sosoi,i, • et le besoin d’identité,d’identité, de s’inscrire dans une histoire narrative.

→ L’ensembleL’ensemble ddee cesces besobesoinsins coconstituenstitue « la cacarterte des besobesoinsins ffondamentauxondamentaux

N° 2.13 universels de l’enfant ».

Par ailleurs, ccomompte-tenupte-tenu de la préprévalencevalence élevélevéeée ((2525 %)%) de handicahandicapp associé parmiparmi les mmineursineurs pprisris en charchargege en pprotectionrotection de l’enfance, des besobesoinsins pparticuliersarticuliers du fafaitit de cette vulnvulnérabilitéérabilité seront à pprendrerendre en comcomptepte dans le cadre d’un pplanlan de comcompensationpensation ppersonnaliséersonnalisé en lien avec le pprojetrojet ppourour l’enfantl’enfant..

22 15 Page 151 IV – Mise en œuvre et évaluation de la charte > Prioriser les besoins de l’enfant, dans le respect de ses droits La loi du 14 mars 2016 donne une nouvelle défi nition de la protection de l’enfance en Les principes, actions et engagements inscrits dans « la charte départementale en accordant à l’enfant une place primordiale et en précisant les modalités de sa mise en faveur de l’enfant et de la famille », constituent un cadre de référence pour identifi er œuvre : les compétences et savoirs faire attendus des professionnel·le·s. « La protection de l’enfance vise à garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de La Charte permet également de resituer l’action des professionnel·le·s au regard de la l’enfant, à soutenir son développement physique, affectif, intellectuel et social et à préserver sa politique enfance famille et du Schéma Départemental, volet Enfance Famille. santé, sa sécurité, sa moralité et son éducation, dans le respect de ses droits. Elle comprend des À ce titre, les professionnel·le·s contribuent à la mise en œuvre de la charte, à son actions de prévention en faveur de l’enfant et de ses parents, l’organisation du repérage et du traitement des situations de danger ou de risque de danger pour l’enfant ainsi que les décisions évolution et à son adaptation aux besoins des mineurs et des familles. administratives et judiciaires prises pour sa protection. (... ) Le groupe de travail « suivi du schéma » ouvert à l’ensemble des partenaires de l’ODPE Les modalités de mise en œuvre de ces décisions doivent être adaptées à chaque situation et est chargé, dans le cadre de ses missions de suivi du Schéma, de l’évaluation de la mise objectivées par des visites impératives au sein des lieux de vie de l’enfant, en sa présence, et en œuvre de cette charte et d’y inscrire les adaptations nécessaires. s’appuyer sur les ressources de la famille et l’environnement de l’enfant. Elles impliquent la prise La mise en œuvre et l’évaluation de cette charte concernent et engagent l’ensemble en compte des diffi cultés auxquelles les parents peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs responsabilités éducatives et la mise en œuvre d’actions de soutien adaptées en assurant, le cas des partenaires signataires. échéant, une prise en charge partielle ou totale de l’enfant. Dans tous les cas, l’enfant est associé aux décisions qui le concernent selon son degré de maturité…. ». (Article L. 112-3 du code de l’action sociale et des familles).

C - Les besoins de l’enfant : un cadre de référence commun N° 2.13

Dans le cadre de la réforme de la protection de l’enfance, le Gouvernement avait dressé pour la période 2015-2017 une feuille de route qui prévoyait d’engager une démarche de consensus pluridisciplinaire et transversale sur les besoins fondamentaux, universels et spécifi ques de l’enfant en protection de l’enfance. Pour construire cette vision partagée des besoins fondamentaux de l’enfant, la « Démarche de consensus sur les besoins de l’enfant en protection de l’enfance » a pris en compte de nombreux points de vue, disciplines, approches et savoirs expérientiels rapportés par les acteurs impliqués : élus, administrations de divers secteurs (sanitaire, hospitalier, social, médico-social, justice, police…), observatoires nationaux, gestionnaires publics et associatifs habilités, cadres de direction et représentants professionnels, praticiens de terrain, représentants de bénéfi ciaires,... Le rapport, remis par le Dr MARTIN-BLACHAIS au gouvernement, inscrit l’importance « de pouvoir garantir à tout mineur un environnement bienveillant et soucieux de son bien-être, favorable à son développement et à son épanouissement aux fi ns de son autonomie, et de son intégration sociale et professionnelle dans la communauté, et ce en conformité avec la convention internationale des droits de l’enfant ».

Trois types de besoins repérés : • les besoins fondamentaux communs à tous les enfants (besoins universels) ; • les besoins spécifi ques liés à une histoire de vie accidentée qui nécessite de réparer et de compenser les effets iatrogènes de l’institution (mineurs pris en charge au titre de la protection de l’enfance) ; • les besoins particuliers (liés à la prise en compte du handicap).

16 2121 Page 152 B - Nos obligationsobligations liliéesées aux lois nationales Annexe I : de pprotectionrotection de l’enfance Compléments, précisions apportées

> RespecterRespecter la pplacelace et les droits des familles concernant le cadre juridique et déontologique concernées pparar nos interventions. de la prévention /protection de l’enfance « À partir des années 1970, plusieurs rapports (Dupont-Fauville et Bianco-Lamy) estiment que les parents sont les « grands oubliés » de la protection de l’enfance et soulignent la nécessité A - Nos obligations liées aux engagements internationaux de « garantir aux familles une information, une personnalisation et des voies de recours en particulier dans le cadre de la protection administrative ». La Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), adoptée par l’Assemblée Suite à ces constatations, la loi du 6 juinjuin 19841984,, sur les droitsdroits des famillesfamilles dans leurs générale des Nations Unies en 1989 et ratifi ée par la France en 1990, est le 1er texte rapports avavecec les services de l’aide sociale à l’enfance : qui reconnaît l’enfant comme sujet de droits à part entière, tout en lui apportant une • pr prévoitévoit le recueil de l’accord éécritcrit des parents en cas de mesure administrative, protection particulière en raison de sa vulnérabilité et de sa dépendance aux adultes. • rappelle la nnécessaireécessaire recherche de leur adhadhésionésion en cas de mesure judiciaire ddéjàéjà L’enfant n’est plus seulement un être à protéger mais aussi un sujet qui a des droits iimposéemposée par la loi du 4 juin 19701970 réformant l’autorité parentalparentalee et des responsabilités adaptés à son âge et à son développement ; les droits qui lui sont reconnus le considèrent dans sa globalité, tant sur le plan civil que politique, • et préconise enfi n que le mineur soit consulté sur toutetoute décision le concernantconcernant.. économique, social ou culturel. LaLa loi du 5 mmarsars 22007007 relative à la protection de l’enfance renforce ce mouvement en consacrant llee drdroitoit de l’enfant d’être entendu dans toute procédure le concernant, La CIDE impose aux États qui l’ont ratifi ée des obligations et des devoirs liés au respect, ou encoreencore le droitdroit au maintienmaintien des liensliens d’attachementd’attachement nonnon seulementseulement avecavec ses à la protection et à la mise en œuvre des droits de l’enfant.

N° 2.13 parents, frères,frères, sœurs et ascendants mais aussi avec certains tiers identifi ésés comme Nous sommes ainsi tenus de respecter et de faire respecter tous les droits qu’elle « personnes-ressources ». consacre au nom des enfants, et ce conformément aux principes de : Il s’agit alors de prendre en compte les besoins propres à la personne de l’enfant tout • non-discrimination ; en assurant le recueil de l’accord, ou tout du moins de l’avis des parents vis-à-visvis-à-vis des • intérêt supérieur de l’enfant ; mesures proposéesproposées par le service de l’aide sociale à l’enfance, ou imposimposéesées par le • droit de vivre, survivre, se développer ; juge des enfants ». (Flore CapelierCapelier dans « Enjeux et particularitésparticularités de la contractualisation en protection de l’enfance ») • respect des opinions de l’enfant.

> Respecter les conditionsconditions > Respecter l’intérêt supérieur de l’enfant du « partage d’information à caractère secret » « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions De manièremanière ggénérale,énérale, l’aide que toute personne en diffi cultéculté est en droitdroit de recevoir publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. » (Art 3, nécessitenécessite de recueillir des informations à caractcaractèreère personnel. Ce recueil doit rester paragraphe 1 de la Convention) strictement limitélimité à ce qui est liliéé à la spécifispécifi citcitéé de la mission, à la demande exprimexpriméeée par la personne ou à un besoin prioritaire de protection. Le respect de la vie privée etet Pour évaluer l’intérêt supérieur de l’enfant, le Comité des droits de l’enfant familiale, de l’intimitl’intimité,é, est un droit fondamental qui implique le droit à la confi dentialitédentialité recommande de prendre en compte : des informations à caractère personnel.personnel. (Pour en savoir pplus,lus, voir l’annexe II : le cadre juridijuridiqueque du secret pprofessionnelrofessionnel en pprotectionrotection de a) L’opinion de l’enfant l’enfance).l’enfance). L’article 12 de la Convention consacre le droit de l’enfant d’exprimer son opinion sur toute question l’intéressant. Toute décision qui ne tient pas compte de l’opinion de l’enfant ou ne lui attribue pas le poids voulu eu égard à son âge et à son degré de maturité ne respecte pas le principe selon lequel l’enfant ou les enfants concernés doivent avoir la possibilité d’infl uer sur la détermination de leur intérêt supérieur.

20 1717 Page 153 b)b) L’identité de l’enfantl’enfant e) Les situations de vulnérabilité Les enfants ne forment paspas un groupegroupe homogènehomogène et il faut donc tenir comptecompte de cette Parmi les grands éléments dont il convient de tenir compte fi gure la vulnérabilité de diversitédiversité pour évaluer leur intintérêtérêt supsupérieur.érieur. L’identitL’identitéé de l’enfant englobe des éélémentsléments l’enfant du fait, par exemple, d’un handicap ou de son appartenance à un groupe comme le sexe, l’orl’orientationientation sexuelle, l’orl’origineigine natnationale,ionale, la relreligionigion et les convconvictions,ictions, minoritaire ou bien du fait qu’il est migrant ou demandeur d’asile, est victime de l’identité culturelle et la personnalité. Les enfants et les jeunes ont en commun des mauvais traitements ou vit dans la rue. La détermination de l’intérêt supérieur d’un besoins fondamentaux universels, mais la manière dont ils expriment ces besoins enfant en situation de vulnérabilité ne doit pas se faire dans la seule optique de la dépenddépend d’un large éventailéventail de facteurs physiques, sociaux et culturels, notamment du pleine jouissance de l’ensemble des droits visés par la Convention, mais aussi au regard déveldéveloppementoppement de leurs capacités.és. Le droit de l’enfant de préserverpréserver son identitéidentité est des autres normes relatives aux droits de l’homme visant ces situations particulières, garanti par la Convention (art.8) et doit être respecté et pris en considération lors de dont celles que couvrent la Convention relative aux droits des personnes handicapées l’évaluation de son intérêt supérieur. et la Convention relative au statut des réfugiés. L’intérêt supérieur d’un enfant dans une situation de vulnérabilité particulière c) La prévention de la séparation de la famille et la préservation de l’unité familiale, ne sera pas le même que celui de tous les autres enfants en pareille situation. Les quiqui sont des panspans importantsimportants du système de protectionprotection de l’enfance, ont pourpour autorités et les décisionnaires doivent tenir compte pour chaque enfant de la nature fondement llee droitdroit éénoncénoncé au pparagraphearagraphe 1 de l’article 9 de la Convention, aux termes de sa vulnérabilité et de son degré de vulnérabilité, chaque enfant étant unique et duquelduquel « l’enfant [n’est] ppasas séséparéparé de ses pparentsarents contre leur ggré,ré, à moins qqueue [...] cette chaque situation devant être appréciée en fonction du caractère unique de l’enfant. séparationséparation [soit] nécessaire dans l’intérêt supérieursupérieur de l’enfant ». En outre, l’enfantl’enfant Il conviendrait que le parcours de chaque enfant depuis la naissance fasse l’objet séparéséparé de ses deux pparentsarents ou de l’un d’eux a le droit « d’entretenir rérégulièrementgulièrement des d’un examen personnalisé, une équipe pluridisciplinaire réexaminant régulièrement relations ppersonnellesersonnelles et des contacts directs avec ses deux parents,parents, sauf si cela est sa situation et des aménagements raisonnables étant recommandés tout au long du contraire à l’intérêt supérieursupérieur de l’enfant » ((art.9,art.9, §3§3)) processus de développement de l’enfant.

d) La prise en charge, protection et sécurité de l’enfant f) Le droit de l’enfant à la santé N° 2.13 Pour évaluer et déterminer l’intérêt supérieur d’un enfant ou des enfants en général, Le droit de l’enfant à la santé (art.24) ainsi que son état de santé occupent une place il faut tenir comptcomptee ddee l’obligationl’obligation incombant à l’Étatl’État d’assurer à l’enfant la protectionprotection centrale dans l’évaluation de son intérêt supérieur. Afi n de jouir du meilleur état de et les soins nécessaires à son bien-être (art.3,(art.3, §2).§2). L’expression « la protection et les santé possible, les enfants doivent pouvoir bénéfi cier d’un accès aux services de soins » doit s’entendre au sens large, l’objectif n’étant pas formulé en termes limitatifs prévention, de soins et de rééducation et pouvoir acquérir la culture de la prise en ou négatifs ((telstels que « protéger les enfants contre tout préjudice »»),), mais par rapport à charge de leur santé. l’idéall’idéal plus vaste d’assurer le « bien-être » et l’l’épanouissementépanouissement de l’enfant. La notion Concernant leur santé, les enfants doivent bénéfi cier d’une information suffi sante de bien-être de l’enfant, au sens large, englobe la satisfaction de ses besoins matériels,matériels, permettant de prendre en considération leur avis en fonction de leur âge et leur degré physiques, éducatifs et affectifs, ainsi que de ses besoins d’affection et de sécurité.sécurité. de maturité, L’évaluationL’évaluation de l’intl’intérêtérêt supsupérieurérieur de l’enfant doit aussi porter sur la ssécuritéécurité de Un mineur peut se faire soigner sans l’accord de ses parents (code de la santé publique l’enfant, à savoir sur le droit de l’enfant d’être protégé contre toute forme de violence, (CSP), art. L.1111-4) et peut même interdire à ses soignants de s’adresser à ses parents d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales (art.19), de harcèlement sexuel, de (CSP, art. L.1111-5 et L.1111-5-1). Une mineure peut accéder à la contraception sans que pression du groupe, de brimade et de mauvais traitement, notamment, et d’être protégé ses parents n’en soient informés (CSP, art. L.5134-1).Elle peut, de la même manière, avoir contre l’exploitation sexuelle, ééconomiqueconomique et d’autres formes d’exploitation, l’usage de recours à l’avortement (CSP, art. L.2212-7). stupéfistupéfi ants, le travail et les confl its armarmés,és, notamment. Suivre une approche axée sur l’intérêt supérieur de l’enfant en matière de prise de g) Le droit de l’enfant à l’éducation décisionsdécisions suppose d’apprd’apprécierécier la ssécuritéécurité et l’intl’intégritéégrité de l’enfant au moment considconsidérééré ; Il est dans l’intérêt supérieur de l’enfant d’avoir accès gratuitement à un enseignement le principe de précautionprécaution exige toutefois aussi de procprocéderéder à l’l’évaluationévaluation des ééventuelsventuels de qualité, y compris préscolaire, non scolaire ou extrascolaire et aux activités risques que l’enfant pourrait courir et des futures atteintes dont il pourrait êêtretre victime connexes. Toute décision relative à une mesure ou disposition concernant un enfant à l’avenir, ainsi que des autres conséquencesconséquences de la ddécisionécision sur la ssécuritéécurité de l’enfant. ou un groupe d’enfants doit respecter le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant en matière d’éducation…

1818 19 Page 154 N° 2.14 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - PRESTATION SOCIO ÉDUCATIVE 2021 POUR LES RÉSIDENCES HABITAT JEUNES

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU la délibération du Conseil départemental n°1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le financement de la Prestation Socio-éducative des Résidences Habitat Jeunes par le Département, au titre de la politique volontariste,

VU l’achèvement de la nouvelle Résidence Habitat Jeunes de , d’une capacité de 13 logements représentant 15 places,

VU le maintien à l’identique du montant de la prestation socio-éducative sur les résidences habitat jeunes déjà existantes sur le territoire costarmoricain,

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

DECIDE le versement de la Prestation Habitat Jeunes au titre de l’exercice 2021, pour un montant de 558 850 euros répartis comme suit :

Page 155 - SILLAGE : 331 066 € - STEREDENN : 98 500 € - L'ESCALE JEUNESSE : 59 786 € - TREGOR JEUNES : 56 748 € - AILES29 : 12 750 € APPROUVE les conventions correspondantes ;

AUTORISE Monsieur le Président à les signer.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.14 - Page 2 Page 156

CONVENTION entre le Département des Côtes d'Armor et l'Association « AILES29» ω ω ω

Entre :

Le Département des Côtes d'Armor représenté par Monsieur Romain BOUTRON, Président du Conseil départemental autorisé à signer la présente convention par Délibération N° 2.14 du 23 novembre 2020 de la Commission Permanente.

Et

L'Association «AILES29» 8 rue Michelet 29200 BREST, représentée par son Président Monsieur Yvon MAZE,

Préambule

Cette présente convention est établie en référence à l'Article L 122.2 du Code de l'Action Sociale et des Familles qui donne compétence à M. le Président du Conseil départemental pour participer aux actions visant à prévenir la marginalisation, à faciliter l'insertion ou la promotion sociale des jeunes et des familles qui peuvent prendre la forme d'actions de prévention ou d'animations socio-éducatives.

IL EST EXPOSE ET CONCLU CE QUI SUIT :

Article 1er : Objet de la convention

Dans le contexte de sa compétence en matière de prévention et protection de l'enfance, le Département détermine avec l'Association « AILES29» les actions de prévention à mener dans le cadre de la Résidence Habitat Jeunes.

L'association s'engage à créer les conditions favorables au développement et l'autonomie de chaque résidant à partir :

•D'une démarche de socialisation en valorisant les atouts de la vie collectives au sein de la Résidence Habitat Jeunes par une approche globale et individualisée de chaque jeune;

•D'une éducation à la citoyenneté et à la démocratie en favorisant le brassage social, en encourageant les solidarités de proximité et l'ancrage dans le territoire.

N° 2.14 - Page 3 Page 157 Article 2 : Montant de l'aide du Département

La subvention départementale est fixée par le Conseil départemental après examen annuel du budget prévisionnel et du programme d'activités de l'association sus visée.

Pour l'année 2021, qui sera la première année de fonctionnement pour le nouvel établissement de Rostrenen, elle est fixée à 12 750 € sur la base d’un fonctionnement en année pleine.

Pour les années suivantes et en cas de modification de la subvention, le nouveau montant sera fixé par voie d'avenant à la présente convention.

Article 3 : Montant de l'aide du Département

Pour 2021, une avance est versée à l'association prenant comme référence 60 % de la subvention, soit sept mille six cent cinquante (7 650 euros) à la signature de la convention.

Pour le versement suivant, 40 % du reste à payer de la subvention, ( 5100 euros ) dans les 30 jours qui suivent la remise du rapport d'activité et bilan financier.

Pour les années suivantes, en cas de reconduction de la subvention : 60% au cours du 1er trimestre de l'année considérée et le solde dans les 30 jours qui suivent la remise du rapport d'activités et du bilan financier.

Article 4 : Engagement de l'association

L'association s'engage à mettre en œuvre un projet socio-éducatif au sein de la Résidence Habitat Jeunes avec la volonté de promouvoir et de consolider les trajectoires de socialisation de chaque résident confronté à la crise de l'emploi et du logement synonyme de précarité et de perte de repères sociaux et familiaux.

La RHJ gérée par l'association AILES 29 est située à ROSTRENEN (22). Elle est une extension de la Résidence Habitat jeunes du POHER, située à CARHAIX, avec laquelle existeront des liens de mutualisation.

4-1 : Accueil du public

La RHJ s'engage à accueillir prioritairement les jeunes de 16 à 25 ans et les jeunes de 25 à 30 ans à condition que ces derniers ne représentent qu'une fraction des résidents, variable en fonction des territoires et à apprécier dans la limite de 25 % des places autorisées.

L'association veillera à garantir la mixité sociale par un juste équilibre entre les différentes catégories de jeunes exerçant une activité professionnelle, en recherche d'emploi, en stage ou en formation, avec une priorité à l'accueil des jeunes de condition modeste.

L'association, s'engage également à accueillir, dans le respect des équilibres de population, des jeunes mineurs ou majeurs, orientés dans la cadre d'une prise en charge administrative ou judiciaire au titre de l'Aide Sociale à l'Enfance.

N° 2.14 - Page 4 Page 158 L'admission sera décidée par le directeur du F.J.T pour un accueil dont les modalités de concertation et de partenariat seront déterminées au préalable avec le « référent ASE » qui assurera la responsabilité éducative.

4-2 : Les moyens mobilisés

La qualité du projet socio-éducatif repose sur l'implication et le professionnalisme des personnels qui le portent, et exige le recours prioritaire à un professionnel qualifié.

Cette qualification doit correspondre à des certifications reconnues et validant des compétences dans la conduite d'un projet socio-éducatif, ou à une validation des acquis d'une expérience professionnelle d'au moins trois ans auprès des jeunes adultes dans le domaine socio-éducatif et/ou culturel.

4-3 : Recours aux partenaires locaux

L'association s'engage par ailleurs à mobiliser l'ensemble des partenaires locaux intervenant sur les champs de compétence respectifs dont le logement, la formation ou l'insertion professionnelle, la santé, les loisirs… en vue de consolider les trajectoires de socialisation de chaque résident.

Article 5 : Engagement du Département

Au delà de sa politique d'aide à l’investissement et/ou à l'équipement des Résidences Habitats Jeunes, le Département s'engage à financer la prestation socio-éducative sous forme de dotation dont les versements se feront par trimestre dans le respect des règles et modalités en vigueur.

Le montant de la dotation prendra en compte le taux d'encadrement en animation socio-éducative et le nombre de lits gérés par la résidence.

Article 6 : Bilan – Suivi- Évaluation

Une attention particulière sera portée aux conditions et modalités de mise en œuvre de la prestation socio-éducative avec un bilan annuel qui déterminera notamment la reconduction éventuelle des financements précités.

Pour suivre l'application de cette convention, les contractants conviennent de se rencontrer un fois par an pour une présentation d'un bilan d'activité et financier de l'année en cours.

L'association s'engage, chaque année, à joindre au compte administratif un rapport rendant compte l'activité globale de l'exercice considéré.

Article 7 : Contrôle

L'association s'engage à se soumettre à tout contrôle technique, administratif et financier des services du Conseil départemental.

N° 2.14 - Page 5 Page 159 Elle tiendra notamment à disposition les dossiers des personnels qui doivent comporter tous justificatifs permettant de reconstituer leur carrière (diplôme, attestation quant aux évolutions de carrière...), ainsi que les dossiers individuels de chaque jeune accueilli.

Par ailleurs, le comptable assignataire de la dépense est Madame le Payeuse Départementale des Côtes d'Armor, 3 Rue Bel Orient, BP 2374, 22023 SAINT-BRIEUC cedex 1, seul habilitée à enregistrer les oppositions à paiement ou cessions concernant cette convention.

Article 8 : Assurances

L'association souscrira une police d'assurance pour garantir sa responsabilité civile. Elle s’acquittera des primes et cotisations correspondantes sans que la responsabilité du Conseil départemental ne puisse être mise en cause.

Article 9 : Actualisation

Le texte de la présente convention pourra être modifié d'un commun accord entre les parties sous forme d'avenants soumis à l'approbation de la Commission Permanente du Conseil départemental.

Article 10 : Durée de la convention - Résiliation

La présente convention est conclue pour une durée d'un an, et sera renouvelable par tacite reconduction.

Elle pourra être dénoncée par l'une ou l'autre des parties, sous réserve d'un préavis de six mois notifié par lettre recommandée avec avis de réception.

Fait à Saint-Brieuc, le

Pour l'Association Pour le Département

Des Côtes d'Armor

Le Président, Le Président,

Yvon MAZE Romain BOUTRON

N° 2.14 - Page 6 Page 160 N° 2.15 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - ACCUEIL PETITE ENFANCE

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU le Code d'Action Sociale et des Familles ;

VU le Code de la Santé Publique ;

VU la loi du 22 juillet 1983 relative à l'organisation des compétences en matière d'action sanitaire et sociale entre l'Etat, les Départements et les Communes, donnant compétence au Département en matière de Protection Maternelle et Infantile ;

VU la délibération du Conseil général n° 2.1 du 4 juin 2012, fixant les modalités d'attribution des subventions de fonctionnement ;

VU la délibération du Conseil général n° 2.1 du 27 juin 2013 "Donner aux enfants les conditions de leur épanouissement –Modes d'accueils du jeune enfant – Enjeux des nouveaux dispositifs et orientation" ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

Page 161 VU les demandes d'aides formulées par les gestionnaires des établissements et services d'accueil petite enfance, les Maires des communes et Présidents des Communautés de Communes ;

VU les crédits votés au Budget Primitif 2020 ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

DECIDE l'attribution de subventions relatives à l'accueil d'enfants en situation de handicap au bénéfice des gestionnaires des structures répertoriés dans le tableau ci-annexé.

AUTORISE le Président à signer les documents afférents.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 2.15 - Page 2 Page 162 Annexe ANNEE 2020 pour PRESENCE 2019

COLLECTIVITE STRUCTURES SUBVENTION ADOPTEE

MDD SAINT-BRIEUC

Multi Accueil « Le Pré Calin » SYNDICAT DE LORGE 935,00 € 1 enft/ 85 jours Multi Accueil « Les P’tites Pousses » MAIRIE DE Langueux 1 639,00 € 1 enft/ 149 jours Multi Accueil « Cabriole » MAIRIE DE TREGUEUX Trégueux 297,00 € 2 enfts / 27 jours Multi Accueil MAIRIE D’ Yffiniac 308,00 € 1 enft/ 28 jours Multi Accueil « La Ribambelle » MAIRIE DE PLERIN Plérin 572,00 € 1 enft / 52 jours Multi Accueil « Le Tremplin » Ploufragan 4 108,50 € MAIRIE DE 6 enfts / 373,50 jours PLOUFRAGAN Crèche Familiale « Le Tremplin » Ploufragan 2 766,50 € 3 enfts / 251,50 jours Multi Accueil « La Farandole » 330,00 € SAINT-BRIEUC ARMOR 1 enft / 30 jours AGGLOMERATION Halte Garderie « Potes et Potiron » Binic 836,00 € 1 enft/ 76 jours Multi Accueil « La Farandole » Lamballe 814,00 € 1 enft / 74 jours LAMBALLE TERRE Micro crèche « Les P’tits Pirates » Lamballe 159,50 € 1 enft / 14,50 jours Multi Accueil « Le Carroussel » Ville Hélio Saint-Brieuc 1 034,00 € 1 enft / 94 jourrs Multi Accueil « La Marelle » Saint-Brieuc 1 903,00 € MAIRIE DE 3 enfts / 173 jours SAINT-BRIEUC Multi Accueil « Le Cerf Volant » Saint-Brieuc 2 948,00 € 4 enfts / 268 jours Multi Accueil « Le Chat Perché » Saint-Brieuc 4 812,50 € 4 enfts / 437,5 jours Micro crèche « L’île aux enfants » Trégueux – SASU Levani 451,00 € 1 enft / 41 jours

N° 2.15 - Page 3 Page 163 MDD GUINGAMP

Multi Accueil « Ti Poupigou » Bégard 2 376,00 € GUINGAMP PAIMPOL 1 enft/ 216 jours ARMOR ARGOAT Multi Accueil « Pinocchio » Guingamp 3 531,00 € 5 enfts / 321 jours Multi Accueil Tréssignaux Tréssignaux 242,00 € 1 enft / 22 jours LEFF ARMOR COMMUNAUTE Multi Accueil « La Cabane des P’tits Loups » 726,00 € Plouagat 1 enft/ 66 jours

MDD LOUDEAC

Multi Accueil « Maison de l’enfance » MAIRIE DE PLEMET Plémet 440,00 € 3 enfts / 40 jours Multi Accueil « La Souris Verte » Loudéac 1 749,00 € SCOP A 2 enfts/ 159 jours l’Abord’Ages Micro Crèche Trève Treve 49,50 € 1 enft / 4,5 jours

MDD LANNION

Multi Accueil « Tom Pouce » MAIRIE DE Perros-Guirec 550,00 € PERROS-GUIREC 1 enft / 50 jours Multi Accueil « Tamn Ha Tamn » LANNION COMMUNAUTE 506,00 € 1 enft / 46 jours

MDD DINAN

MultiAccueil « La Ribambelle » 1 204,50 € 1 enft / 109,5 jours Multi Accueil « La Ritournelle » Lehon 1 111,00 €

1 enft / 101 jours Multi Accueil « Trait d’Union » DINAN AGGLOMERATION Quevert 5 819,00 € 8 enfts / 529 jours Jardin d’enfant « Les Marmottes » 2 640,00 € 4 enfts / 240 jours Jardin d’enfant « La Passerelle » 1 336,50 € 1 enft / 121,50 jours

N° 2.15 - Page 4 Page 164

N° 3.1 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE ÉQUINE

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU la délibération du Budget Primitif du Conseil départemental n° 3.2 du 28 janvier 2020 « Politiques Agriculture et Pêche» ;

VU le rapport « Développement agricole » du 14 septembre 2020 modifiant les modalités de calcul des subventions allouées au titre de l’élevage chevalin ; VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ; VU l'avis favorable de la Commission du Développement et de l'Attractivité ;

VU le rapport «Développement de la filière équine» présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

DECIDE d’accorder les subventions suivantes, pour un montant global de 10 330 €, au titre de soutiens exceptionnels et/ou d’encouragement à l’élevage chevalin et aux manifestations qui y sont liées :

N° 3.1 - Page 1 Page 165

* Comité d’Animation de PEDERNEC - Foire du Ménez Bré 500 €

* Comité des Fêtes de PLEBOULLE Foire de - Montbran 500 €

* Comité de la Foire du Châtelier – EREAC - Foire du Châtelier 500 €

* Foire et Fête de la Saint Leau – LA-CHEZE - Foire de la Saint-Leau 500 €

* Comité de Foire de - Foire de Kérien 500 €

* Comité des Fêtes de BULAT-PESTIVIEN 810 € Foire de Bulat-Pestivien – 12-14 septembre 2020 - Foire aux poulains de PLAINTEL - 5 octobre 2020 * Association pour l’animation de la foire 1 434 € Animation de la Foire

* Commune de PLAINTEL 1 586 € Organisation de la foire

* Société Hippique de l’Argoat et du Trégor 4 000 € - Frais d’organisation du concours trait breton de 18 mois (500 €) - Prime plafonnée à 3 500 € pour les éleveurs ayant participé au concours de chevaux de trait breton de18 mois.

APPROUVE la convention ci-annexée à conclure avec la Société Hippique de l’Argoat et du Trégor ;

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer ladite convention et les pièces afférentes à ces dossiers. ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 3.1 - Page 2 Page 166

CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE LE DEPARTEMENT DES CÔTES D'ARMOR ET LA SOCIÉTÉ HIPPIQUE ARGOAT TRÉGOR AU TITRE DE L’ANNEE 2020

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ; VU la délibération n° 3.2 du 28 janvier 2020 de l'Assemblée Départementale, relative aux Politiques Agriculture et Pêche ; VU la délibération du Conseil départemental n°1.5 du 26 octobre 2020 ; VU la délibération n°3.1 de la Commission Permanente du Conseil départemental du 23 novembre 2020 ;

IL EST ARRETE ET CONVENU CE QUI SUIT :

ENTRE d'une part,

Le Département des Côtes d’Armor, représenté par le Président du Conseil départemental, Monsieur Romain BOUTRON dûment habilité par les délibérations susvisées,

Dénommé ci-après "le Département"

ET, d'autre part,

La Société Hippique de l’Argoat et du Trégor, représentée par son Président, Monsieur Jean- Luc RAULT ;

IL EST EXPOSE ET CONCLU CE QUI SUIT :

ARTICLE 1ER – Objet de la convention

Dans le cadre de son soutien global au développement de la filière équine, le Département des Côtes d'Armor apporte depuis de nombreuses années un soutien financier pour l'organisation des concours départementaux d'élevage de chevaux.

L'objet de la présente convention est de préciser les modalités d'intervention financière auprès d'organisateurs de concours d'élevage chevalin.

1-1 – La Société Hippique de l’Argoat et du Trégor

La Société Hippique de l’Argoat et du Trégor organise chaque année, courant septembre ou octobre, le concours des poulains et pouliches de 18 mois.

Page 167

Compte tenu de l’intérêt que présente cette manifestation, le Département a décidé d’en faciliter la réalisation en allouant à la Société Hippique de l’Argoat et du Trégor une participation aux frais d’organisation et ainsi qu’une prime versée aux éleveurs dont le montant est déterminé en fonction du nombre d'animaux présentés.

1-2 - Plafond de subvention

Le montant de la subvention allouée est plafonné à 4 000 € dont 500 € de frais de fonctionnement et 3 500 € de primes versées aux éleveurs.

1-3 - Montant de la prime

Le montant de la prime, plafonnée à 3 500 €, est calculé, sur la base d’une prime unique de 80 € par animal concourant, au vu des justificatifs validés par le jury du concours.

ARTICLE 2 – Utilisation et condition d’utilisation de la subvention

La subvention faisant l'objet de la présente convention est totalement affectée au financement de l'opération décrite à l'article 1er.

La Société Hippique de l’Argoat et du Trégor attribuera une prime individuelle aux éleveurs ayant participé au concours, en fonction du nombre d'animaux présentés.

En outre, ces derniers doivent respecter les conditions générales du concours et la discipline nécessaire envers le jury et les organisateurs.

L'association adressera a posteriori aux services du Département un bilan des aides attribuées aux éleveurs.

ARTICLE 3 – Durée de validité

La subvention départementale est allouée après examen des justificatifs fournis en lien avec la manifestation soutenue. La présente convention, définit les engagements réciproques pour l'année 2020, tels que définis aux articles 1 et 2.

ARTICLE 4 – Versement de la subvention

Suite à la présentation de justificatifs par la Société Hippique de l’Argoat et du Trégor la subvention sera versée intégralement après validation en Commission permanente.

ARTICLE 5 – Contrôle financier du Département

D'une manière générale, l'association s'engage à permettre aux personnes habilitées par le Département de vérifier par tout moyen approprié que l'utilisation de la subvention est bien conforme aux objets pour lesquels elle a été consentie.

L'association devra prévenir sans délai le Département de toute difficulté rencontrée dans la réalisation de la manifestation subventionnée.

N° 3.1 - Page 4 Page 168

ARTICLE 6 – Résiliation

L’utilisation de la subvention à des fins autres que celles définies par la présente convention entraînera l’annulation et le remboursement des subventions accordées.

Le Département se réserve le droit de mettre fin, unilatéralement et à tout moment à la présente convention en cas de non respect de l’une des clauses contractuelles.

• ARTICLE 7 – Communication

Les actions de communication entreprises par le bénéficiaire de cette subvention devront mentionner que la manifestation a été réalisée avec le soutien financier du Département. Les supports de communication relatifs à cette manifestation devront ainsi intégrer le logo du Département. Une communication devra également être réalisée auprès des éleveurs bénéficiaires de primes.

• ARTICLE 8 – Avenants

Toute modification des conditions ou modalités d'exécution de la présente convention, définie d'un commun accord entre les parties, fera l'objet d'un avenant. Celui-ci précisera les éléments modifiés de la convention, sans que ceux-ci puissent conduire à remettre en cause les objectifs de l'article 1.

ARTICLE 9 – Règlement des litiges

En cas de litige, la présente convention peut être déférée devant le Tribunal Administratif de RENNES.

ARTICLE 10 – Application de la convention

Madame la Directrice Générale des services du département et Madame la Payeuse Départementale sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de l'exécution de la présente convention.

Fait à Saint-Brieuc,

Le ……………………………..

Pour le Département des Côtes d'Armor, Pour La Société Hippique Argoat Trégor Le Président du Conseil départemental, Le Président,

Romain BOUTRON Jean-Luc RAULT

Page 169

Page 170 N° 3.2 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - FONDS D'AIDE AU DÉVELOPPEMENT AGRICOLE

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment l'article L.3232-1-2 ;

VU la convention du 2 mai 2017 entre la Région et le Département sur l'exercice des compétences d'aides aux entreprises dans les domaines de l'agriculture, de la pêche et de la forêt pour la période 2017-2020 ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 3.2 du 27 janvier 2020 "Politiques Agriculture et Pêche" ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

DECIDE d'attribuer deux subventions au titre de la politique de transformation à la ferme aux exploitations suivantes :

- 10 532 € à la SARL MAJINE à ANDEL (soit 25%) pour une dépense subventionnable de 42 127 € pour son atelier de volaille ;

Page 171 - 15 727 € à Monsieur LE LUYER Yves à LOC ENVEL (soit 25%+ 10% bio) pour une dépense subventionnable de 44 935 € pour son atelier de miel ;

DECIDE d'accorder, au titre de la politique de soutien aux pré-refroidisseurs de lait et récupérateurs de chaleur sur tank à lait, les subventions suivantes :

Montant Taux de Nom et adresse Montant Subvention investissement subvention des bénéficiaires investissement adoptée plafonné Dossiers pré-refroidisseurs de lait GAEC DU PLESSIS MM. PELLAN Jean-François et RAULT Jérôme 8 500 € 5 000 €* 40 % 2 000 € Le Plessis-PLESSALA 22330 LE MENE GAEC LAN KERBRIANT M. et Mme JAGUIN Nicolas et Danielle 50 % 6 969 € 5 000 €* 2 500 € Lan Kerbriant JA 22260 PLOUEC DU TRIEUX GAEC GLATRE-ROCABOY M. et Mme GLATRE Jean-François et 50 % Maryvonne 5 000 € 5 000 €* 2 500 € JA 10, Quimby 22510 BREHAND EARL GOURIO M. et Mme Gourio Lionel et Murielle 7 937 € 5 000 €* 40 % 2 000 € La Ville Guinard 22600 SAINT BARNABE GAEC LE HOUEROU M. LE HOUEROU Olivier 7 739 € 5 000 €* 40 % 2 000 € Roudoualen 22700 SAINT QUAY PERROS GAEC DE KERSUARD M. et Mme LEDUAULT Gilles et Jeanne-Irène Kersuard 7 773 € 5 000 €* 40 % 2 000 € 22530 SAINT GILLES VIEUX MARCHE GAEC DE SAINT VOLON M. et Mme EPIVENT Yannick et Christelle 5 907 € 5 000 €* 40 % 2 000 € Saint Volon 22960 PLEDRAN Dossiers récupérateurs de chaleur GAEC ROUVRAIS LA HAIE MM. ROUVRAIS Christophe et Nicolas 50 % 4 898 € 3 000 €* 1 500 € La Haie Collet JA 22230 TREMOREL EARL DE RANGARE M. LEGOUX David 3 990 € 3 000 €* 40 % 1 200 € Rangaré 22290 GAEC DE KERJULOU MM. et Mme ROLLAND Stéphane, Clément et 50 % Nathalie 5 200 € 3 000 €* 1 500 € JA Kerjulou 22160 BULAT PESTIVIEN

N° 3.2 - Page 2 Page 172

Montant Taux de Nom et adresse Montant Subvention investissement subvention des bénéficiaires investissement adoptée plafonné GAEC DU GRAND CYPRES M. et Mme BOURDONNEC Eric et Nathalie 3 990 € 3 000 €* 40 % 1 200 € Kerhuel 22160 GAEC DES DOMAINES M. et Mme LEMARCHAND Franck et Laurence 5 091 € 3 000 €* 40 % 1 200 € Les Domaines 22100 SAINT HELEN * Montants plafonnés

DECIDE d'accorder vingt neuf subventions d'un montant total de 417 393,84 € au titre du Plan de Compétitivité et d'Adaptation des Exploitations Agricoles (PCAEA) aux bénéficiaires dont la liste est jointe en annexe ;

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer les documents afférents à ces dossiers.

Mme Isabelle GORE CHAPEL ne prend pas part au vote. ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 3.2 - Page 3 Page 173 ANNEXE Tableau des bénéficiaires du Dispositif 4.1.1.A : "Soutien aux investissements agro-environnementaux" sans cofinancement

Nom et adresse du bénéficiaire Type d'investissement Montant des Montant de Taux Subvention investissements dépenses éligibles d'aide adoptée

Monsieur ROBIN Stéphane Faneuse 8 850,00 € 7 000,00 € 35,00 % 2 450 € Kerouezo (AB) 22320 SAINT-MARTIN-DES-PRES Monsieur MOREAU Stéphane Système RTK, balise fixe + matériel embarqué 15 500,00 € 12 000,00 € 35 % 4 200,00 € Coat Huon de géolocalisation permettant la répétabilité des (AB) 22610 passages et la limitation des intrants

Bineuse et options, bineuse buteuse, 6 622,00 € 6 622,00 € 2 317,70 € désherbineuse ------22 122,00 € 18 622,00 € 6 517,70 €

Monsieur Anthony GARIN Bineuse et options, bineuse buteuse, 7 500,00 € 7 000,00 € 35 % 2 4500 € 16 rue Armel Beaufils désherbineuse (AB) 22000 SAINT-BRIEUC Exploitation : Le Rocus 22460 Monsieur LEGRAND Franck Andaineur >5 mètres 19 990,00 € 10 000,00 € 35 % 3 500 € 7, le Caleu (AB) 22250 BROONS GAEC DE KERJULOU Faucheuse 14 500,00 € 6 000,00 € 38,333 % 2 299,98 € MM. ROLLAND Stéphane et Clément (JA+AB) Mme LE PERSON Nathalie Faneuse 13 760,00 € 7 000,00 € 2 683,31 € 7, Kerjulou ------22160 BULAT PESTIVIEN 28 260,00 € 13 000,00 € 4 983,29 €

GAEC DE MINGUEN MALABRY Accessibilité au pâturage : boviducs et 33 960,18 € 33 960,18 € 31,666 % 10 753,83 € MM. et Mme RAOUL Yvon, Maxime et Maëlenn aménagements connexes sous voie (JA) Malabry départementale ou à grand trafic 22200 POMMERIT-LE-VICOMTE JA : Jeune Agriculteur ; AB : Agriculture Biologique

N° 3.2 - Page 4 Page 174 ANNEXE Tableau des bénéficiaires du Dispositif 4.1.1.b "Modernisation et équipement des bâtiments agricoles" avec cofinancement Nom et adresse du bénéficiaire Type d'investissement Montant des Montant de Taux Subvention Subvention adoptée investissements dépenses d'aide totale éligibles FEADER CD 22 (53 %) (47 %) GAEC DE LA COUR BAYO Construction d'une stabulation paillée 124 807,56 € 121 613,59 € 35 % 42 564,75 € 22 559,31 € 20 005,44 € MM. TARDIVEL Roger, Laurent et pour vaches allaitantes (filière à Ludovic (Bovin viande) enjeu de Bayo pérennité) 22150 PLOEUC-L'HERMITAGE EARL DE JERNUGUEN Réhaussement bâtiment vaches 69 251,39 € 69 251,39 € 35 % 24 237,98 € 12 846,12 € 11 391,86 € M. CABARET Eric allaitantes avec réfection toiture et (filière à Jernuguen aménagement intérieur enjeu de 22120 HILLION (Bovin viande) pérennité) EARL DU JAUDY Achats d'équipements : caillebotis, 77 935,58 € 77 935,58 € 25 % 19 483,89 € 10 326,46 € 9 157,43 € M. LE DRUILLENNEC Philippe et éclairage, abreuvement, perchoirs, Mme BOTHORE Sandrine labelbox, brasseurs et machine à Keryec oeufs 22540 (Oeuf) GAEC DE LA PEPINIERE Transformation aire paillée en 85 156,98 € 85 156,98 € 25 % 21 289,24 € 11 283,29 € 10 005,95 € M. et Mme LEFORT Cédric et logettes Nadine (Bovin) 2 impasse de la Mettrie 22980 LA LANDEC EARL CHEVILLOTTE Poulailler tunnel poules bio 464 249,60 € 120 000,00 € 30 % 36 000,00 € 19 080,00 € 16 920 € MM. CHEVILLOTTE Quentin et (Oeuf) (JA) Alexandre Kereslan 22220 GAEC KERIAL Hangar de conditionnement et 508 316,39 € 200 000,00 € 25 % 50 000,00 € 26 500,00 € 23 500 € MM. LOUTRAGE Pol et Yves et frigos Mme IGIGABEL Marie-Françoise (Lègume) Kérial 22710 PENVENAN

N° 3.2 - Page 5 Page 175 Nom et adresse du bénéficiaire Type d'investissement Montant des Montant de Taux Subvention Subvention adoptée investissements dépenses d'aide totale éligibles FEADER CD 22 (53 %) (47 %) GAEC RIGAUD Stabulation avec équipements 110 052,94 € 110 052,94 € 35 % 38 518,52 € 20 414,84 € 18 103,71 € M. et Mme RIGAUD Rozenn et (Bovin viande) (filière à Jean-Philippe enjeu de 4 Kerven pérennité) 22800 SAINT GILDAS GAEC DE KERFAOUEN Extension stabulation, salle de 241 574,44 € 200 000,00 € 29 % 58 000,00 € 30 740,00 € 27 260 € MM. LE LAY Maxime et Jean-Luc traite (JA) Mme JAGLIN Anne-Marie (Bovin lait) Kerfaouen 22320 SAINT MAYEUX EARL LE MAUX Stabulation vaches allaitantes 110 148,30 € 110 148,30 € 35 % 38 551,90 € 20 432,50 € 18 119,40 € M. LE MAUX Yann (Bovin viande) (filière à Keryhouée enjeu de 22530 SAINT GILLES VIEUX pérennité) MARCHE EARL DU SULON Automatisation du système 32 431,25 € 32 431,25 € 35 % 11 350,93 € 6 015,99 € 5 334,94 € M. GAUDE Jean-Michel d'alimentation des veaux (filière à enjeu de Kerigochen (Veau de boucherie) 22570 SAINT IGEAUX pérennité)

M. LE GALL Maël Construction d'une stabulation 82 419,72 € 82 419,72 € 35 % 28 846,90 € 15 288,85 € 13 558,05 € 2, rue de Kerverziou paillée de 620 m² (JA) 22140 BEGARD (Bovin lait)

N° 3.2 - Page 6 Page 176

Type d'investissement Montant des Montant de Taux Subvention Subvention adoptée Nom et adresse du bénéficiaire investissements dépenses d'aide totale éligibles EARL DECHERF Bâtiment de stockage 159 230,60 € 120 000,00 € 31,666 % 37 999,20 € 20 139,57 € 17 859,63 € MM. DECHERF Maxime, Thomas frigorifique, aménagement du (JA) et Pierre Etienne bâtiment de conditionnement Roduel (Légume) MUR-DE-BRETAGNE 22530 GUERLEDAN

EARL DE L'ETANG Mise en place d'une dalle béton, 134 381,03 € 120 000,00 € 30 % 36 000,00 € 19 080,00 € 16 920,00 € MM. CAPITAINE Firmin et changement de l'abreuvement, (JA) BASSET Morgon brumisation, fenêtres Creniel (Volaille de chair) 22480 SAINT CONNAN

GAEC DES COTIERES Site La Croix Duret : rénovation 49 239,46 € 49 239,46 € 35 % 17 233,81 € 9 133,91 € 8 099,90 € M. et Mme VETEL Christophe et d'une salle d'élevage de 120 (filière à Sylvaine enjeu de places pérennité) Rue du Doue Chanu (Veau de boucherie) COLLINEE 22330 LE MENE

M. DANIEL Nicolas Extension d'un bâtiment vaches 83 370,50 € 83 370,50 € 35 % 29 179,67 € 15 465,22 € 13 714,45 € 2, rue La Ville Merrien allaitantes (filière à 22270 PLEDELIAC enjeu de (Bovin viande) pérennité)

GAEC BOIS GERBAULT Réaménagement d'un bâtiment 189 015,95 € 170 000,00 € 30 % 51 000,00 € 27 030,00 € 23 970,00 € M. et Mme CADE Noël et Sandrine sur aire paillée pour 70 vaches (JA) Le Bois Gerbault laitières 22550 RUCA (Bovin lait)

N° 3.2 - Page 7 Page 177 Nom et adresse du bénéficiaire Type d'investissement Montant des Montant de Taux Subvention Subvention adoptée investissements dépenses d'aide totale éligibles EARL JOLLY Construction d'un bâtiment 479 785,76 € 120 000,00 € 35 % 42 000,00 € 22 260,00 € 19 740,00 € M. JOLLY Arnaud d'engraissement (filière à enjeu de Le Chauchix (Porc bio) 22940 PLAINTEL pérennité)

GAEC DES QUATRE Construction d'une stabulation et 501 623,55 € 200 000,00 € 28,333 % 56 666,00 € 30 032,98 € 26 633,02 € CHEMINS aire paillée (JA) MM. LUCAS Lionel, Hugo et Mme (Bovin lait) MORVAN Guylaine 5, Brandesec LANGOURLA 22330 LE MENE

GAEC DELAROCHE Extension aménagement 240 273,48 € 170 000,00 € 25 % 42 500,00 € 22 525,00 € 19 975,00 € M. et Mme DELAROCHE Philippe stabulation et Joëlle (Bovin lait) Montmusson 22630 SAINT ANDRE DES EAUX

EARL DU COZ FORN Transformation de la stabulation 25 031,35 € 25 031,35 € 35 % 8 760,97 € 4 643,31 € 4 117,66 € M. et Mme LEON Philippe et vaches laitières en bergerie sur (filière à Marie-Laure enjeu de litière accumulée pérennité) Coz Forn (Ovin) 22160

M. Noël Modification de l'aménagement 79 043,00 € 79 043,00 € 35 % 27 665,05 € 14 662,47 € 13 002,58 € Le Petit Roduel de la stabulation – couloir de (filière à 22530 GUERLEDAN enjeu de distribution et table pérennité) d'alimentation – équipements (Bovin viande)

N° 3.2 - Page 8 Page 178 Nom et adresse du bénéficiaire Type d'investissement Montant des Montant de Taux Subvention Subvention adoptée investissements dépenses d'aide totale éligibles EARL LA FERME BIO DE Construction d'une maternité et 207 894,70 € 120 000,00 € 45 % 54 000,00 € 28 620,00€ 25 380 € KERNEAN d'une gestante (JA + Monsieur PERSON Antoine filière à Kernéan enjeu de pérennité) 22560 PLEUMEUR BODOU

GAEC DELISLE Agrandissement du bâtiment 188 815,94 € 170 000,00 € 30 % 51 000,00 € 27 030,00 € 23 970 € M. et Mme DELISLE Bernard et vaches et construction d'un (JA) Delphine bâtiment génisses Keryouët (Bovin lait) 22170

N° 3.2 - Page 9 Page 179

Page 180 N° 3.3 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - DÉVELOPPEMENT AGRICOLE

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ; VU la délibération du Budget Primitif du Conseil départemental n° 3.2 du 28 janvier 2020 « Politiques Agriculture et Pêche» ; VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ; VU les crédits votés au Budget Primitif 2020 ;

DECIDE d’accorder les subventions suivantes, pour un montant global de 8 959 €, au titre du soutien à la réalisation du programme d’actions des structures agricoles suivantes :

* Association « Réseau Cohérence » 8 059 € 31,42% d’un budget prévisionnel de 25 650 €

* Association « Les Mordus de la Pomme » 900 € 5,20% d’un budget prévisionnel de 17 400 €

Page 181 AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer les pièces afférentes à ces dossiers. ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 3.3 - Page 2 Page 182 N° 3.4 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - AIDE SOCIALE EN AGRICULTURE

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME). VU le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment l'article L.3232-1-2 ; VU la délibération du Conseil départemental n° 3.2 du 10 avril 2017 ; VU la délibération du Conseil départemental n° 3.2 du 28 janvier 2020 "Politiques Agriculture et Pêche" ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ; DECIDE d’accorder une subvention d'un montant global de 1 496,41 € au Service d'Aide en Elevage Culture (SDAEC), au titre de remplacements effectués dans les exploitations agricoles suivantes :

Exploitation Période de remplacement Part du Département GAEC NELLO GIQUEL LA GARENNE Du 17 au 27 août 2020 725,41 € 22320 LE BODEO EARL CDK (M. DORE CHRISTOPHE) KERMAQUER Du 2 au 11 Septembre 2020 771,00 € 22170 PLOUAGAT

N° 3.4 - Page 1 Page 183 APPROUVE l’avenant ci-annexé à conclure avec le SDAEC et les organismes bancaires d’actions sociales auprès des exploitants agricoles ;

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer ledit avenant et les pièces afférentes à ces dossiers.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 3.4 - Page 2 Page 184 Annexe 1

CONVENTION DE PARTENARIAT

Entre Le DEPARTEMENT DES COTES D’ARMOR, Le SDAEC, la CRCA, le CMB, GROUPAMA BRETAGNE PAYS DE LOIRE - REMPLACEMENT POUR INTERVENTION D'URGENCE EXCEPTIONNELLE DU SDAEC

PERIODE 2017-2020

Entre : Le Département des Côtes d'Armor représenté par le Président du Conseil départemental, M. Alain CADEC, en vertu de la délibération n°3.2 de la Commission Permanente du 10 avril 2017 ;

Le Service d'Aide en Elevage Culture (SDAEC) représenté par son Président M. Eric RAULT ;

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel des Côtes d’Armor, sise La Croix Tual, PLOUFRAGAN, société coopérative à capital variable, agréée en tant qu'établissement de crédit – Siège social situé La Croix Tual, PLOUFRAGAN, 22098 SAINT BRIEUC CEDEX 9 – 777456179 RCS ST BRIEUC- Société de courtage d'assurance immatriculée au registre des intermédiaires en assurance sous le n° 07 023 501, représentée par son Président M. Roger ANDRIEU ;

Le Crédit Mutuel de Bretagne représenté par la Présidente de la Commission Agricole, Mme Anne-Françoise TREBEDEN ;

La Caisse Régionale d’Assurances Mutuelles Agricoles Bretagne – Pays de Loire, représentée par le Président de la Fédération Départementale Groupama des Côtes d’Armor et vice/président de la Caisse Régionale, M. Jean-Yves LE DIOURON.

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :

Article 1 – Objet de la convention

La présente convention définit le principe et les modalités de participation des organismes précités à un dispositif exceptionnel d'intervention d'urgence du SDAEC pour le remplacement des Chefs d'Exploitation agricole des Côtes d'Armor, non adhérents au SDAEC, dans le cas de circonstances graves relevant tout particulièrement de l’hospitalisation, de la maladie, de l’accident ou du décès, mettant fin définitivement ou temporairement à leur capacité à assurer les tâches essentielles inhérentes au fonctionnement de leur exploitation.

N° 3.4 - Page 3 Page 185 Ce dispositif a pour objectif de maintenir l'outil de production en fonctionnement dès le premier jour de l'incapacité du chef d'exploitation et pendant une courte durée, limitée au temps nécessaire pour la mise en place de solutions plus durables.

Article 2 – Nature de l'intervention

L'intervention du SDAEC sera limitée aux seules situations où l'incapacité du Chef d'Exploitation ne peut être compensée par l'entourage immédiat habituel.

Dès que le signalement de ce type de situation sera parvenu au SDAEC, celui-ci le portera à la connaissance des autres partenaires de la convention et prendra les dispositions nécessaires pour faire intervenir sans délai un de ses agents pour assurer la continuité du fonctionnement de l'exploitation.

Cette intervention exceptionnelle sera limitée à une semaine (soit 7 jours) au cours de laquelle, devra être décidé de la suite à donner quant au devenir de l'exploitation. Le caractère exceptionnel de ce dispositif tient à l’urgence de la situation qui fait que l’exploitation peut être mise en péril. Cette semaine peut être prolongée éventuellement de quelques jours si nécessaire, le temps d'arrêter avec la famille et les partenaires économiques de l'exploitation, des dispositions à plus long terme.

Article 3 – Mise en œuvre du dispositif

Le SDAEC, qui aura généralement connaissance le premier de l'existence de la situation d'urgence, sera responsable du déclenchement du dispositif. A ce titre, il préviendra sans tarder les signataires de la convention. Au cours de cette semaine de remplacement, l’ensemble des partenaires se réunit en table ronde afin d’analyser le contexte avec l’exploitant(e) ou son représentant(e) et de déterminer les orientations à prendre, de manière à mettre en place des solutions pour assurer la pérennité de l’exploitation.

Article 4 – Modalités de participation des signataires de la convention

Le SDAEC assure le pilotage de la mise en œuvre du dispositif et fournit le salarié de remplacement. Les autres signataires se partageront à part égale. Le coût d'intervention de ce salarié, calculé sur la base du tarif habituel du SDAEC. Le SDAEC présentera après chaque intervention une demande de remboursement des frais engagés à chacun des signataires selon la règle de répartition énoncée ci-dessus.

Un groupe de suivi associant des représentants de chacun des signataires se réunira au minimum une fois par an à la fin de chaque exercice pour faire un bilan financier et technique du dispositif.

Article 5 - Budget prévisionnel

Il est convenu entre les parties signataires de la présente convention de prévoir la prise en charge des dossiers sur une base prévisionnelle de 5 dossiers par an (soit en moyenne,

N° 3.4 - Page 4 Page 186 l’équivalent d’une prise en charge financière d’un peu plus d’une semaine de remplacement TTC).

Article 6 – Durée de la convention

La présente convention est conclue pour une durée de 4 ans, renouvelable au terme de la période échue après un bilan de la convention. Elle prend effet à compter du 1er janvier 2017.

A PLERIN, le

Pour le Conseil départemental des Côtes d'Armor Le Président, M. Alain CADEC

Pour le SDAEC Le Président, M. Eric RAULT

Pour le Crédit Agricole Mutuel des Côtes d'Armor Le Président, M. Roger ANDRIEU

Pour le Crédit Mutuel de Bretagne La Présidente de la Commission Agricole, Mme Anne-Françoise TREBEDEN

Pour la Caisse Régionale d’Assurances Mutuelles Agricoles Bretagne Pays de la Loire Le Président de la Fédération Départementale Groupama des Cotes d’Armor vice/Président de la Caisse Régionale, M. Jean-Yves LE DIOURON

N° 3.4 - Page 5 Page 187 Annexe 2 Extrait de la page signée de la convention du 1er mars 2017

N° 3.4 - Page 6 Page 188 Annexe 3

Avenant n°1 à la Convention de partenariat 2017-2020 relative à l’intervention d'urgence exceptionnelle du SDAEC dans les exploitations agricoles

Entre

le Département des Côtes d’Armor, le SDAEC, le Crédit Agricole Mutuel des Côtes d'Armor, le Crédit Mutuel de Bretagne, Groupama Bretagne Pays de la Loire

Entre les soussignés : : Le Département des Côtes d'Armor représenté par le Président du Conseil départemental, M. Romain BOUTRON, autorisé à signer le présent avenant par délibération n° 3.4 de la Commission Permanente du 23 novembre 2020 ; Et Le Service d'Aide en Elevage Culture (SDAEC) représenté par son Président M. Sébastien GUILLAUME ;

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel des Côtes d’Armor, sise La Croix Tual, PLOUFRAGAN, société coopérative à capital variable, agréée en tant qu'établissement de crédit – Siège social situé La Croix Tual, PLOUFRAGAN, 22098 SAINT BRIEUC CEDEX 9 – 777456179 RCS ST BRIEUC - Société de courtage d'assurance immatriculée au registre des intermédiaires en assurance sous le n° 07 023 501, représentée par son Président M. Olivier DESPORTES ;

Le Crédit Mutuel de Bretagne représenté par la Présidente de la Commission Agricole, Véronique LETORT ;

La Caisse Régionale d’Assurances Mutuelles Agricoles Bretagne – Pays de la Loire, représentée par le Président de la Fédération Départementale Groupama des Côtes d’Armor et vice/président de la Caisse Régionale, M. Jean-Yves LE DIOURON.

VU la délibération n° 3.2 de la Commission Permanente du 10 avril 2017 reconduisant la Convention de partenariat liant les cinq organismes pour la période 2017-2020 ;

VU l’article 6 de la Convention de partenariat 2017-2020 précisant que cette convention est conclue pour une durée de 4 ans, renouvelable au terme de la période échue après un bilan de la convention et qu’elle prend effet à compter du 1er janvier 2017 ;

VU la délibération n° 3.4 de la Commission Permanente du 23 novembre 2020 ;

N° 3.4 - Page 7 Page 189 IL EST EXPOSE ET CONVENU CE QUI SUIT :

Article 1er : Objet de l'avenant

Le présent avenant a pour objet de modifier la date limite d’application de la convention initiale prévue à l’article 6 « Durée de la convention ».

Article 2 : Modification de l’article 6 « Durée de la convention »

L’article 6 de la convention précitée est complété du paragraphe suivant :

« Au terme de l’année 2020, le délai d’application de la convention est prorogée d’une année supplémentaire allant du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021 ».

Fait en cinq exemplaires, le présent avenant prend effet à compter du 1er janvier 2021.

Article 3 : Conditions générales

Les autres dispositions de la convention initiale demeurent inchangées.

Fait à Saint-Brieuc,

Le …………………….

Pour le Conseil départemental Pour le SDAEC Pour le Crédit Agricole Mutuel des des Côtes d'Armor Le Président, Côtes d'Armor Le Président, Le Président,

M. Romain BOUTRON M. Sébastien GUILLAUME M. Olivier DESPORTES

Pour la Caisse Régionale d’Assurances Mutuelles Pour le Crédit Mutuel de Bretagne Agricoles Bretagne Pays de la Loire, Le,la Président(e) de la Commission Le Président de la Fédération Départementale Agricole, Groupama des Cotes d’Armor vice/Président de la Caisse Régionale,

M. Jean-Yves LE DIOURON MME Véronique LETORT

Page 190 N° 3.5 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - SOUTIEN À L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU la délibération du Conseil départemental n°1.5 du 26 octobre 2020 portant délégations d'attributions à la Commission Permanente ;

VU le Schéma Départemental de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

ACCORDE les subventions suivantes : Bénéficiaire Financeurs Subvention Montant Subvention sollicitée accordé % Association Département 22 8 000 € 5 000 € 9,62 % Sup'Armor Région 11 000 € St-Brieuc Etablissements scolaires 8 000 € Exposants 23 400 € Divers 1 550 € 51 950 €

Page 191 Bénéficiaire Financeurs Subvention Montant Subvention sollicitée accordé % Entreprendre Département 22 2 000 € 2 000 € 50 % pour Apprendre Saint-Brieuc Armor Agglo. 2 000 € St-Brieuc 4 000 € Grand Ouest Département 22 5 000 € 5 000 € 7,60 % Innovations Saint-Brieuc Armor Agglo. 12 000 € St-Brieuc CNAM 2 000 € Partenaires privés 46 740 € 65 740 €

APPROUVE la réalisation d'un film pour les Assises de la Recherche et de l'Innovation 2020 ; AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer tous les documents afférents à ces dossiers. ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 3.5 - Page 2 Page 192 N° 3.6 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - PROLONGEMENT DU PLAN DE DÉVELOPPEMENT RURAL BRETON EN 2014- 2020 AU 31 DÉCEMBRE 2022 AVENANT AUX CONVENTIONS CADRE D’INTERVENTION DU DÉPARTEMENT

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU la convention Cadre relative à la gestion en paiement associé par l'ASP des aides du Département des Côtes d'Armor et de leur co-financement FEADER pour les mesures du Système Intégré de Gestion et de Contrôle (SIGC) du règlement de développement rural 3 (RDR3) du Plan de Développement Rural Breton 2014-2020 : Mesures Agro Environnementales et Climatiques, aides en faveur de l'agriculture biologique signée le 21 décembre 2016 ;

VU la convention avec la Région Bretagne relative à l'exercice des compétences d'aides aux entreprises dans le domaine de l'agriculture, de la pêche et de la forêt, pour la période 2017-2020 signée le 2 mai 2017;

VU les conventions Cadre relatives à la gestion en paiement dissocié par l'Agence de Services et de Paiement (ASP) du confinancement par le FEADER des aides hors SIGC du Département des Côtes d'Armor dans le cadre du Programme de Développement

Page 193 Rural de Bretagne pour la programmation 2014-2020 signées les 10 juillet 2017, 4 juin 2018 et 01 octobre 2018 ;

VU la convention relative à la reconnaissance du Département des Côtes d'Armor en tant qu'organisme intermédiaire de l'autorité de gestion du Programme de Développement Rural Breton (PDRB) pour la période de programmation 2014-2020 signée le 4 juin 2018 ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission Permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

PREND ACTE du prolongement des 2 années du Plan de Développement Rural Breton 2014-2020 jusqu'au 31 décembre 2022 ;

APPROUVE les termes de l'avenant à la convention passée avec la Région relative à l’exercice des compétences d’aides aux entreprises dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et de la forêt (annexe 2). Cet avenant qui permet la poursuite de l’exercice des compétences d’aide aux entreprises dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et de la forêt jusqu’au 31 décembre 2022 qui correspond, pour partie, aux dispositifs du PDRB et à ceux spécifiques à la collectivité départementale ;

APPROUVE les termes des avenants aux conventions Département – Région – Agence de Services et Paiement relatives à la gestion des dispositifs du PDRB dans lesquels le Département est partenaire (annexes 3, 4, 5, 6 et 7). Les avenants proposés permettent au Département de poursuivre l'exercice des compétences d'aides aux entreprises dans les domaines de l'agriculture, de la pêche et de la forêt jusqu'au 31 décembre 2022 et son engagement dans le plan de Développement Rural Breton 2014- 2020 jusqu'au 31 décembre 2024 ;

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer lesdits avenants.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 3.6 - Page 2 Page 194

Annexe 1

AVENANT N° 1

A LA CONVENTION « Loi NOTRe »

signée le 02/05/2017 pour la période 2017-2020 relative à l’exercice des compétences d’aides aux entreprises dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et de la forêt

ENTRE

Le Département des Côtes d’Armor, représenté par le Président du Conseil départemental, dénommé « Le Conseil départemental »,

ET

La Région Bretagne, représenté par le Président du Conseil régional de Bretagne, dénommé « Le Conseil régional »,

VU la délibération de la Commission permanente du Conseil régional en date du 5 décembre 2016 autorisant le Président à signer la convention « Loi NOTRe » pour la période 2017-2020 ;

VU la délibération de la Commission permanente du Conseil départemental en date du 6 mars 2017 autorisant le Président à signer la convention « Loi NOTRe » pour la période 2017-2020 ;

VU la convention susnommée entre la Région et le Département, signée le 2 mai 2017 ;

VU le RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL XX/XX du XX/XX/XXXX établissant des dispositions transitoires relatives au soutien du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) et du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) en 2021, et modifiant les règlements (UE) nº 228/2013, (UE) nº 229/2013 et (UE) nº 1308/2013 en ce qui concerne les ressources et leur répartition pour l’exercice 2021 et les règlements (UE) nº 1305/2013, (UE) nº 1306/2013 et (UE) nº 1307/2013 en ce qui concerne leurs ressources et leur application en 2021 et 2022 ;

VU la décision prise lors du dernier trilogue entre la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne du 30 juin 2020 qui prolonge les règles actuelles de la PAC en 2021 et 2022 et fixe ainsi une période de transition de 2 ans ;

VU la délibération de la Commission permanente du Conseil régional du 30 novembre 2020 ;

VU la délibération de la Commission permanente du Conseil départemental du 23/11/2020 ;

IL EST CONVENU DE COMPLETER LA CONVENTION PAR CE QUI SUIT :

PREAMBULE

Dans l’attente de l’application du nouveau cadre juridique de la programmation 2023-2027 du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), un régime transitoire de 2 ans sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2021 jusqu’au 31 décembre 2022.

N° 3.6 - Page 3 Page 195

ARTICLE 1 : Prorogation de la Convention

L’article 3 de la convention est modifié comme suit : « La convention prend effet à compter du 02/05/2017 jusqu’au 31/12/2022. (…) »

ARTICLE 2 : Actualisation des dispositifs d’aide

L’article 1 de la Convention indique que les aides du Département s’inscrivent dans un programme de développement rural et régional ou dans un régime d’aides existant au sens du droit européen, notifié ou exempté de notification. Certains dispositifs d’aides ayant évolué, ceux en vigueur en 2020 sont listés ci-dessous au présent avenant.

Fait à Rennes en deux exemplaires originaux. Le

Le Président du Conseil départemental Le Président du Conseil régional

Romain BOUTRON Loïg CHESNAIS-GIRARD

Liste des aides en faveur de l'agriculture, de la forêt et de la pêche - Aides à la modernisation et à l’adaptation des bâtiments d’élevage - Aides à l’acquisition de matériels ou équipements agro environnementaux (CUMA-exploitations) - Aides aux agriculteurs en situation difficile (régime de minimis) - Aide à l’acquisition de récupérateurs d’eau de pluie ou de recyclage de solutions nutritives pour les serres - Paiements Services Environnementaux - Aide aux économies d’énergie en agriculture

N° 3.6 - Page 4 Page 196 Annexe 2

Avenant N°1 à la convention relative à la gestion en paiement dissocié par l’ASP du cofinancement par le Feader des aides Hors SIGC du Département des Côtes d’Armor dans le cadre du Programme de Développement Rural Bretagne pour la programmation 2014-2020

PREAMBULE

Considérant que : - la Commission a clarifié au moyen d’un courrier du 14 novembre 2018 que les Etats membres peuvent engager le FEADER, par conventionnement auprès des bénéficiaires, après le 31 décembre 2020, pour autant que le versement de l'aide par l’organisme payeur intervienne conformément à l’article 65-2 du règlement (UE) n°1303/2013 ; - dans l’attente de l’application du nouveau cadre juridique de la programmation 2023-2027, un régime transitoire de 2 ans à compter du 1er janvier 2021 est mis en œuvre, portant ainsi la nouvelle date limite de paiement au 31 décembre 2025 ; - la convention initiale prévoit une date limite d’engagement juridique au 31 décembre 2020, il convient de modifier cette date par voie d’avenant afin de poursuivre les engagements au titre de la présente programmation.

Il est convenu ce qui suit :

Entre La Région Bretagne, 283 avenue du Général Patton, CS 21101, 35711 RENNES CEDEX 7, représentée par son Président, –Monsieur Loïg CHESNAIS-GIRARD,

Et Le Département des Côtes d’Armor, 9 Place du Général de Gaulle, CS 42371, 22023 SAINT-BRIEUC cedex 1, représenté par son Président, Monsieur Romain BOUTRON,

Et L ‘ASP, Agence de services et de paiement, Etablissement Public ayant son siège, 2 rue du Maupas, 87 040 Limoges Cedex 1, représentée par son président-Directeur Général, M. Stéphane LE MOING, et par délégation le directeur régional, Hugues LAPRIE

Vu le REGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL en date du xx/xx/xxxx établissant des dispositions transitoires relatives au soutien du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) et du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) en 2021 et 2022, et modifiant les règlements (UE) n° 228/2013, (UE) n° 229/2013 et (UE) n° 1308/2013 en ce qui concerne les ressources et leur répartition pour les exercices 2021 et 2022 et les règlements (UE) n° 1305/2013, (UE) n° 1306/2013 et (UE) n° 1307/2013 en ce qui concerne leurs ressources et leur application en 2021 et 2022 ;

OU

Vu la décision prise lors du dernier trilogue entre la commission, le Parlement et le conseil de l’Union européenne du 30 juin 2020 qui prolonge les règles actuelles de la PAC en 2021 et 2022 et fixe ainsi une période de transition de 2 ans ;

N° 3.6 - Page 5 Page 197 Vu le cadre national approuvé par la Commission européenne le 30 juin 2015, modifié ;

Vu le Programme de développement rural de la Région Bretagne, approuvé par la Commission européenne le 07/08/2015, modifié ;

Vu le projet de note DGPE relatif aux dates limites d’engagements juridiques au titre du Feader 2014- 2020, prolongé, communiqué le 20 juillet 2020 ;

Vu la convention relative à la gestion en paiement dissocié par l’ASP des aides du Département des Côtes d’Armor et de leur cofinancement par le Feader Hors SIGC pour la programmation 2014-2020, entre la Région Bretagne, le Département des Côtes d’Armor et l’ASP, signée le 10/07/2017, modifiée ;

Vu la délibération n°17_DAJCP_SA_09 du Conseil régional en date du 22 juin 2017 confiant notamment au Président pour la durée de son mandat la délégation de valider et signer les actes et documents de mise en œuvre des fonds européens dont la gestion est confiée au Conseil régional ;

Vu la décision de la Commission permanente du Département des Côtes d’Armor en date du 23/11/2020, approuvant les termes du présent avenant et autorisant le Président à le signer ;

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :

Article 1er – modification de l’article « Objet »:

Le présent avenant a pour objet de modifier la date limite d'engagement juridique prévue à l’article « Durée-Clôture ».

Article 2 – modification de l’article « Durée – Clôture » :

L’article Durée clôture est modifié comme suit : Le paragraphe « Aucun engagement juridique ne pourra être pris après le 31 décembre 2020 » est supprimé et remplacé par :

Pour l’ensemble des mesures/s-mesure/TO/DTO listés dans le tableau de l’article « objet » de la convention initiale, aucun engagement juridique ne pourra être pris après le 31 décembre 2024. L’autorité de gestion peut décider de retenir une date différente à la seule condition qu’elle soit antérieure au 31 décembre 2024.

Dans tous les cas :

- L’autorité de gestion peut décider de retenir une date limite d’engagement juridique différente selon les mesures, dans la limite de 2 groupes pour les mesures hors Leader et d’un groupe pour Leader (M19). Toutes les mesures/s-mesure/TO/DTO couvertes par la convention doivent être assignées à un groupe. - L’autorité de gestion s’engage à notifier par écrit à l’ASP et copie à la DGPE et au Département des Côtes d’Armor, la ou les date(s) limite(s) d’EJ retenue(s), même si la date retenue est le 31/12/2024. Toute notification de date(s) doit être transmise au plus tard le 30/06/2021. - L’autorité de gestion s’engage à mettre à jour la date de fin de validité des enveloppes de gestion conformément au présent avenant et selon la ou les date(s) retenue(s) notifiée(s). - Les délais de réalisation, d'instruction et de contrôle doivent rester compatibles avec la date limite de paiement du 31/12/2025.

N° 3.6 - Page 6 Page 198

Article 3 – Dispositions diverses

Les autres dispositions de la convention initiale restent inchangées et demeurent applicables.

Le présent avenant prendra effet à compter du 1er janvier 2021.

Fait sur 3 pages, en 3 exemplaires, à Rennes, le ……………..

Le Président de la Le Président du Département Le Président-Directeur Général Région Bretagne des Côtes d’Armor de l’ASP, et par délégation le Directeur Régional

Loïg CHESNAIS-GIRARD Romain BOUTRON Hugues LAPRIE

N° 3.6 - Page 7 Page 199 Annexe 3

Avenant n°1 à la CONVENTION-CADRE

relative à la gestion en paiement associé par l’ASP

des mesures du système intégré de gestion et de contrôle (SIGC) de la programmation

2014-2020 dans le cadre du programme de développement rural Bretagne

Entre le Département des Côtes d’Armor - 9, Place du Général De Gaulle CS 42 371, 22023 Saint-Brieuc Cedex 1 représenté par son Président, Monsieur Romain BOUTRON, ci-après désigné sous le terme « le Département », et la Région Bretagne, 283 avenue du Général Patton, CS 21101, 35 711 Rennes Cedex 7, représentée par son Président Monsieur Loïg CHESNAIS-GIRARD, ci-après désignée sous le terme « la Région », et l’ASP, Agence de services et de paiement, établissement public ayant son siège 2 rue du Maupas, 87 040 Limoges Cedex 1, représentée par son Président-directeur général, Monsieur Stéphane LE MOING, ci-après désignée sous le terme « l’ASP »,

Vu la convention initiale relative à la gestion en paiement associé par l’ASP des mesures SIGC de la programmation 2014-2020 signée le 21 décembre 2016 ;

Vu la délibération n°17_DAJCP_SA_09 du Conseil régional en date du 22 juin 2017 confiant notamment au Président pour la durée de son mandat la délégation de valider et signer les actes et documents de mise en œuvre des fonds européens dont la gestion est confiée au Conseil régional ;

Vu la décision de la Commission permanente du Département des Côtes d’Armor en date du 23/11/2020, approuvant les termes du présent avenant et autorisant le Président à le signer ;

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :

Article 1er : Objet : Le présent avenant modifie l’article de 7 de la convention initiale susmentionnée. Les phrases « Les dossiers portant sur des mesures agroenvironnementales et climatiques seront engagés pour une durée de 5 années. Les dossiers portant sur des aides en faveur de l’agriculture biologique seront engagés pour une durée de 5 années. Dans certains cas cette durée pourra être réduite à 1, 2, 3 ou 4 ans, sur tout ou partie des surfaces engagées. » sont remplacées par « Les montants notifiés devront couvrir l'intégralité de la durée décidée des engagements comptables. ».

N° 3.6 - Page 8 Page 200 Article 2 – Dispositions diverses Les dispositions du présent avenant prennent effet à compter de sa date de signature. Les autres dispositions de la convention initiale susmentionnée sont sans changement et demeurent applicables.

Fait sur 2 pages, en 3 exemplaires, à ……………………………, le ……………..

Le Président de la Le Président du Département Le Président-Directeur Général Région Bretagne des Côtes d’Armor de l’ASP, et par délégation le Directeur Régional

Loïg CHESNAIS-GIRARD Romain BOUTRON Hugues LAPRIE

N° 3.6 - Page 9 Page 201 Annexe 4

Avenant N°1 à la convention relative à la gestion en paiement dissocié par l’ASP du cofinancement par le Feader des aides Hors SIGC du Département des Côtes d’Armor dans le cadre du Programme de Développement Rural Bretagne pour la programmation 2014-2020

PREAMBULE

Considérant que : - la Commission a clarifié au moyen d’un courrier du 14 novembre 2018 que les Etats membres peuvent engager le FEADER, par conventionnement auprès des bénéficiaires, après le 31 décembre 2020, pour autant que le versement de l'aide par l’organisme payeur intervienne conformément à l’article 65-2 du règlement (UE) n°1303/2013 ; - dans l’attente de l’application du nouveau cadre juridique de la programmation 2023-2027, un régime transitoire de 2 ans à compter du 1er janvier 2021 est mis en œuvre, portant ainsi la nouvelle date limite de paiement au 31 décembre 2025 ; - la convention initiale prévoit une date limite d’engagement juridique au 31 décembre 2020, il convient de modifier cette date par voie d’avenant afin de poursuivre les engagements au titre de la présente programmation.

Il est convenu ce qui suit :

Entre La Région Bretagne, 283 avenue du Général Patton, CS 21101, 35711 RENNES CEDEX 7, représentée par son Président, –Monsieur Loïg CHESNAIS-GIRARD,

Et Le Département des Côtes d’Armor, 9 Place du Général de Gaulle, CS 42371, 22023 SAINT-BRIEUC cedex 1, représenté par son Président, Monsieur Romain BOUTRON,

Et L ‘ASP, Agence de services et de paiement, Etablissement Public ayant son siège, 2 rue du Maupas, 87 040 Limoges Cedex 1, représentée par son président-Directeur Général, M. Stéphane LE MOING, et par délégation le directeur régional, Hugues LAPRIE

Vu le REGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL en date du xx/xx/xxxx établissant des dispositions transitoires relatives au soutien du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) et du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) en 2021 et 2022, et modifiant les règlements (UE) n° 228/2013, (UE) n° 229/2013 et (UE) n° 1308/2013 en ce qui concerne les ressources et leur répartition pour les exercices 2021 et 2022 et les règlements (UE) n° 1305/2013, (UE) n° 1306/2013 et (UE) n° 1307/2013 en ce qui concerne leurs ressources et leur application en 2021 et 2022 ;

OU

Vu la décision prise lors du dernier trilogue entre la commission, le Parlement et le conseil de l’Union européenne du 30 juin 2020 qui prolonge les règles actuelles de la PAC en 2021 et 2022 et fixe ainsi une période de transition de 2 ans ;

Vu le cadre national approuvé par la Commission européenne le 30 juin 2015, modifié ;

N° 3.6 - Page 10 Page 202

Vu le Programme de développement rural de la Région Bretagne, approuvé par la Commission européenne le 07/08/2015, modifié ;

Vu le projet de note DGPE relatif aux dates limites d’engagements juridiques au titre du Feader 2014- 2020, prolongé, communiqué le 20 juillet 2020 ;

Vu la convention relative à la gestion en paiement dissocié par l’ASP des aides du Département des Côtes d’Armor et de leur cofinancement par le Feader Hors SIGC pour la programmation 2014-2020, entre la Région Bretagne, le Département des Côtes d’Armor et l’ASP, signée le 01/10/2018, modifiée ;

Vu la délibération n°17_DAJCP_SA_09 du Conseil régional en date du 22 juin 2017 confiant notamment au Président pour la durée de son mandat la délégation de valider et signer les actes et documents de mise en œuvre des fonds européens dont la gestion est confiée au Conseil régional ;

Vu la décision de la Commission permanente du Département des Côtes d’Armor en date du 23/11/2020, approuvant les termes du présent avenant et autorisant le Président à le signer ;

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :

Article 1er – modification de l’article « Objet »:

Le présent avenant a pour objet de modifier la date limite d'engagement juridique prévue à l’article « Durée-Clôture ».

Article 2 – modification de l’article « Durée – Clôture » :

L’article Durée clôture est modifié comme suit : Le paragraphe « Aucun engagement juridique ne pourra être pris après le 31 décembre 2020 » est supprimé et remplacé par :

Pour l’ensemble des mesures/s-mesure/TO/DTO listés dans le tableau de l’article « objet » de la convention initiale, aucun engagement juridique ne pourra être pris après le 31 décembre 2024. L’autorité de gestion peut décider de retenir une date différente à la seule condition qu’elle soit antérieure au 31 décembre 2024.

Dans tous les cas : - L’autorité de gestion peut décider de retenir une date limite d’engagement juridique différente selon les mesures, dans la limite de 2 groupes pour les mesures hors Leader et d’un groupe pour Leader (M19). Toutes les mesures/s-mesure/TO/DTO couvertes par la convention doivent être assignées à un groupe. - L’autorité de gestion s’engage à notifier par écrit à l’ASP et copie à la DGPE et au Département des Côtes d’Armor, la ou les date(s) limite(s) d’EJ retenue(s), même si la date retenue est le 31/12/2024. Toute notification de date(s) doit être transmise au plus tard le 30/06/2021. - L’autorité de gestion s’engage à mettre à jour la date de fin de validité des enveloppes de gestion conformément au présent avenant et selon la ou les date(s) retenue(s) notifiée(s). - Les délais de réalisation, d'instruction et de contrôle doivent rester compatibles avec la date limite de paiement du 31/12/2025.

N° 3.6 - Page 11 Page 203 Article 3 – Dispositions diverses

Les autres dispositions de la convention initiale restent inchangées et demeurent applicables.

Le présent avenant prendra effet à compter du 1er janvier 2021.

Fait sur 3 pages, en 3 exemplaires, à Rennes, le ……………..

Le Président de la Le Président du Département Le Président-Directeur Général Région Bretagne des Côtes d’Armor de l’ASP, et par délégation le Directeur Régional

Loïg CHESNAIS-GIRARD Romain BOUTRON Hugues LAPRIE

N° 3.6 - Page 12 Page 204 Annexe 5

Avenant N°1 à la convention relative à la gestion en paiement dissocié par l’ASP du cofinancement par le Feader des aides Hors SIGC du Département des Côtes d’Armor dans le cadre du Programme de Développement Rural Bretagne pour la programmation 2014-2020

PREAMBULE

Considérant que : - la Commission a clarifié au moyen d’un courrier du 14 novembre 2018 que les Etats membres peuvent engager le FEADER, par conventionnement auprès des bénéficiaires, après le 31 décembre 2020, pour autant que le versement de l'aide par l’organisme payeur intervienne conformément à l’article 65-2 du règlement (UE) n°1303/2013 ;

- dans l’attente de l’application du nouveau cadre juridique de la programmation 2023-2027, un régime transitoire de 2 ans à compter du 1er janvier 2021 est mis en œuvre, portant ainsi la nouvelle date limite de paiement au 31 décembre 2025 ;

- la convention initiale prévoit une date limite d’engagement juridique au 31 décembre 2020, il convient de modifier cette date par voie d’avenant afin de poursuivre les engagements au titre de la présente programmation.

Il est convenu ce qui suit :

Entre La Région Bretagne, 283 avenue du Général Patton, CS 21101, 35711 RENNES CEDEX 7, représentée par son Président, –Monsieur Loïg CHESNAIS-GIRARD,

Et Le Département des Côtes d’Armor, 9 Place du Général de Gaulle, CS 42371, 22023 SAINT-BRIEUC cedex 1, représenté par son Président, Monsieur Romain BOUTRON,

Et L ‘ASP, Agence de services et de paiement, Etablissement Public ayant son siège, 2 rue du Maupas, 87 040 Limoges Cedex 1, représentée par son président-Directeur Général, M. Stéphane LE MOING, et par délégation le directeur régional, Hugues LAPRIE

Vu le REGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL en date du xx/xx/xxxx établissant des dispositions transitoires relatives au soutien du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) et du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) en 2021 et 2022, et modifiant les règlements (UE) n° 228/2013, (UE) n° 229/2013 et (UE) n° 1308/2013 en ce qui concerne les ressources et leur répartition pour les exercices 2021 et 2022 et les règlements (UE) n° 1305/2013, (UE) n° 1306/2013 et (UE) n° 1307/2013 en ce qui concerne leurs ressources et leur application en 2021 et 2022 ;

OU

Vu la décision prise lors du dernier trilogue entre la commission, le Parlement et le conseil de l’Union européenne du 30 juin 2020 qui prolonge les règles actuelles de la PAC en 2021 et 2022 et fixe ainsi une période de transition de 2 ans ;

N° 3.6 - Page 13 Page 205

Vu le cadre national approuvé par la Commission européenne le 30 juin 2015, modifié ;

Vu le Programme de développement rural de la Région Bretagne, approuvé par la Commission européenne le 07/08/2015, modifié ; Vu le projet de note DGPE relatif aux dates limites d’engagements juridiques au titre du Feader 2014- 2020, prolongé, communiqué le 20 juillet 2020 ;

Vu la convention relative à la gestion en paiement dissocié par l’ASP des aides du Département des Côtes d’Armor et de leur cofinancement par le Feader Hors SIGC pour la programmation 2014-2020, entre la Région Bretagne, le Département des Côtes d’Armor et l’ASP, signée le 04/06/2018, modifiée ;

Vu la délibération n°17_DAJCP_SA_09 du Conseil régional en date du 22 juin 2017 confiant notamment au Président pour la durée de son mandat la délégation de valider et signer les actes et documents de mise en œuvre des fonds européens dont la gestion est confiée au Conseil régional ;

Vu la décision de la Commission permanente du Département des Côtes d’Armor en date du 23 Novembre 2020, approuvant les termes du présent avenant et autorisant le Président à le signer ;

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :

Article 1er – modification de l’article « Objet »:

Le présent avenant a pour objet de modifier la date limite d'engagement juridique prévue à l’article « Durée-Clôture ».

Article 2 – modification de l’article « Durée – Clôture » :

L’article Durée clôture est modifié comme suit : Le paragraphe « Aucun engagement juridique ne pourra être pris après le 31 décembre 2020 » est supprimé et remplacé par :

Pour l’ensemble des mesures/s-mesure/TO/DTO listés dans le tableau de l’article « objet » de la convention initiale, aucun engagement juridique ne pourra être pris après le 31 décembre 2024. L’autorité de gestion peut décider de retenir une date différente à la seule condition qu’elle soit antérieure au 31 décembre 2024.

Dans tous les cas : - L’autorité de gestion peut décider de retenir une date limite d’engagement juridique différente selon les mesures, dans la limite de 2 groupes pour les mesures hors Leader et d’un groupe pour Leader (M19). Toutes les mesures/s-mesure/TO/DTO couvertes par la convention doivent être assignées à un groupe. - L’autorité de gestion s’engage à notifier par écrit à l’ASP et copie à la DGPE et au Département des Côtes d’Armor, la ou les date(s) limite(s) d’EJ retenue(s), même si la date retenue est le 31/12/2024. Toute notification de date(s) doit être transmise au plus tard le 30/06/2021. - L’autorité de gestion s’engage à mettre à jour la date de fin de validité des enveloppes de gestion conformément au présent avenant et selon la ou les date(s) retenue(s) notifiée(s). - Les délais de réalisation, d'instruction et de contrôle doivent rester compatibles avec la date limite de paiement du 31/12/2025.

N° 3.6 - Page 14 Page 206 Article 3 – Dispositions diverses

Les autres dispositions de la convention initiale restent inchangées et demeurent applicables.

Le présent avenant prendra effet à compter du 1er janvier 2021.

Fait sur 3 pages, en 3 exemplaires, à Rennes, le ……………..

Le Président de la Le Président du Département Le Président-Directeur Général Région Bretagne des Côtes d’Armor de l’ASP, et par délégation le Directeur Régional

Loïg CHESNAIS-GIRARD Romain BOUTRON Hugues LAPRIE

N° 3.6 - Page 15 Page 207 Annexe 6

AVENANT N°1 à la CONVENTION relative à la reconnaissance du Département des Côtes d’Armor en tant qu'organisme intermédiaire de l’autorité de gestion du Programme de Développement Rural Bretagne (PDRB) pour la programmation 2014 - 2020

ENTRE

La Région Bretagne, 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7, représentée par son Président, Monsieur Loïg CHESNAIS-GIRARD,

ET

Le Département des Côtes d’Armor, 9, Place du Général De Gaulle CS 42371, 22023 SAINT BRIEUC CEDEX 1, représenté par son Président, Monsieur Romain BOUTRON,

Vu le REGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL en date du xx/xx/xxxx établissant des dispositions transitoires relatives au soutien du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) et du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) en 2021 et 2022, et modifiant les règlements (UE) n° 228/2013, (UE) n° 229/2013 et (UE) n° 1308/2013 en ce qui concerne les ressources et leur répartition pour les exercices 2021 et 2022 et les règlements (UE) n° 1305/2013, (UE) n° 1306/2013 et (UE) n° 1307/2013 en ce qui concerne leurs ressources et leur application en 2021 et 2022 ; OU Vu la décision prise lors du dernier trilogue entre la commission, le Parlement et le conseil de l’Union européenne du 30 juin 2020 qui prolonge les règles actuelles de la PAC en 2021 et 2022 et fixe ainsi une période de transition de 2 ans ;

Vu le cadre national approuvé par la Commission européenne le 30 juin 2015, modifié ;

Vu le Programme de développement rural de la Région Bretagne, approuvé par la Commission européenne le 07/08/2015, modifié ; Vu la convention relative à la reconnaissance du Département des Côtes d’Armor en tant qu’organisme intermédiaire de l’Autorité de gestion du PDRB pour la programmation 2014-2020, signée le 30 mars 2018 ;

Vu la délibération du Conseil régional n°17_DAJCP_SA_09 du 22 juin 2017 autorisant le Président du Conseil régional à valider et signer les actes et documents de mise en œuvre des fonds européens dont la gestion est confiée au Conseil régional ;

Vu la délibération n° XXXX de la Commission permanente du Département 22 du 23 Novembre 2020 approuvant les termes du présent avenant et autorisant Monsieur le Président à le signer ;

Il est convenu ce qui suit :

Préambule

Considérant que : - la Commission a clarifié au moyen d’un courrier du 14 novembre 2018 que les Etats membres peuvent engager le FEADER, par conventionnement auprès des bénéficiaires, après le 31 décembre

N° 3.6 - Page 16 Page 208 2020, pour autant que le versement de l'aide par l’organisme payeur intervienne conformément à l’article 65-2 du règlement (UE) n°1303/2013 ; - dans l’attente de l’application du nouveau cadre juridique de la programmation 2023-2027, un régime transitoire de 2 ans à compter du 1er janvier 2021 est mis en œuvre, portant ainsi la nouvelle date limite de paiement au 31 décembre 2025 ; - qu’aux termes de l’article 66 du règlement (UE) n° 1305/2013 du Parlement Européen et du Conseil du 17 décembre 2013 concernant le soutien au développement rural par le FEADER, le Département des Côtes d’Armor, représenté par son Président, est désigné organisme intermédiaire de l’autorité de gestion du PDRB sur le territoire du Département des Côtes d’Armor, pendant toute la programmation 2014-2020 pour le dispositif suivant : Type d'opérations 4.3.2 Infrastructures liées au développement, modernisation et adaptation du secteur agricole : aménagement foncier

Article 1 : Modification de l’article 4.1– Obligations de l'organisme intermédiaire

La phrase « L'organisme intermédiaire s’engage à effectuer les derniers engagements juridiques avant le 31 décembre 2020 et transmettre toutes les informations nécessaires pour effectuer les derniers paiements à l'organisme payeur avant le 30 septembre 2023 » est remplacée par : « Aucun engagement juridique ne pourra être pris après le 31 décembre 2024. L'organisme intermédiaire s’engage à respecter : - la date limite d’engagement retenue par la Région Bretagne, date qui sera notifiée au plus tard le 30 juin 2021.La date retenue pourra être antérieure au 31 décembre 2024. - les délais de réalisation, d'instruction et de contrôle qui doivent rester compatibles avec la date limite de paiement du 31 décembre 2025, délais qui seront communiqués ultérieurement par l’autorité de gestion. »

Article 2 – Modification de l’article 6.1 - Maquette financière

Le paragraphe « Au vu de la maquette financière régionale, le montant FEADER relatif au type d'opérations 4.3.2 est de 2 000 000,00 €. Ce montant est susceptible d’évoluer par modification du programme. » est remplacé par le paragraphe suivant : « Au vu de la version 7 de la maquette financière régionale validée en juillet 2020, le montant FEADER relatif au type d'opérations 4.3.2 est de 550 000,00 €. Ce montant est susceptible d’évoluer par modification du programme ».

Article 3 – Dispositions diverses Le présent avenant entre en vigueur à compter de sa date de signature par l'ensemble des parties et prend fin à la clôture du Programme de Développement Rural Bretagne. Les autres dispositions de la convention initiale restent inchangées et demeurent applicables.

Article 4 : Litiges En cas de litige, le Tribunal compétent sera le Tribunal Administratif de Rennes.

La présente convention est établie en 2 exemplaires originaux, dont un pour chaque signataire.

Fait le

Le Président du Conseil départemental Le Président du Conseil régional

Romain BOUTRON Loïg CHESNAIS-GIRARD

N° 3.6 - Page 17 Page 209

Page 210 N° 4.1 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - PROGRAMME DE GESTION DES MILIEUX AQUATIQUES EVALUATION DES PRATIQUES AGRICOLES BASSINS VERSANTS -=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code général des Collectivités territoriales ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d’attributions à la Commission Permanente ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 4.20 du 15 septembre 2017 pour la "convention départementale de mise en œuvre de la transition écologique et énergétique du Contrat de Plan Etat Région 2015-2020 pour les actions liées à l’eau ";

VU la délibération du Conseil départemental n° 4.5 du 4 juin 2018, "Reconquête de la qualité des eaux - Programme SAGE et bassins versants - Etudes régionales" ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 4.14 du 25 novembre 2019 "Reconquête de la qualité des eaux - Programme SAGE et bassins versants - Etudes régionales" ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 4.3 du 27 janvier 2020 portant « Patrimoine, Agriculture et Environnement » ;

Page 211

VU les crédits votés au Budget Primitif 2020 ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

DECIDE d’octroyer les subventions et de prendre les engagements suivants :

1 – RESTAURATION ET GESTION DES BERGES ET RIPISYLVE

Maître Nature des travaux Montant Financement Prévu Subvention d’ouvrage FDAAPPMA22 Programme de restauration Fonds Propres : de cours d’eau 39 210 ml de 22 461 € 14 451 € (64 %) 8 010 € rives par bénévoles 1 500 ml Département : 8 010 € de rives par entreprises (36 %)

2 – AMENAGEMENT CONTRIBUANT A L’EQUILIBRE NATUREL DES MILIEUX AQUATIQUES ET AU BON FONCTIONNEMENT DE LA VIE PISCICOLE

Maître Nature des travaux Montant Financement Prévu Subvention d’ouvrage Communauté de Restauration de la Fonds Propres : 1 400 € communes Côte continuité écologique (2 (20 %) d’Emeraude aménagements, une 7 000 € Agence de l’Eau : 3 500 € 2 100 € suppression et 1 (50 %) remplacement d’ouvrage) Département : 2 100 € (30 %)

3 - ETUDES RELATIVES A LA MISE EN ŒUVRE DE PROGRAMME D4ACTIONS ET PROCEDURES REGLEMENTAIRES

Maître Nature des travaux Montant Financement Prévu Subvention d’ouvrage Dinan Etude préalable à la Fonds Propres : 1 872 € Agglomération restauration de la (20 %) continuité écologique sur 9 360 € Agence de l’Eau : 4 680 € 2 808 € la partie aval du ruisseau (50 %) de l’Argentel- Phase 1 : Département : 2 808 € (30 %) diagnostic et état des lieux de 4 ouvrages situés sur le cours d’eau de l’Argentel (Contrat Territorial Rance frémur)

APPROUVE l'avenant n° 2 à la convention relative à l'exécution d'une enquête statistique sur les pratiques agricoles dans les bassins versants bretons réalisée par la

N° 4.1 - Page 2 Page 212 DRAAF Bretagne et le service statistique du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation avec une durée de la convention portée au 30 juin 2021 ;

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer ledit avenant n° 2 ainsi que les pièces afférentes à ces dossiers.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 4.1 - Page 3 Page 213 Avenant N° 2

à la CONVENTION DE PARTENARIAT 2018-2019 du 24/07/2018

relative à l’exécution d’une enquête statistique sur les pratiques agricoles dans les bassins versants bretons en 2018

Entre

Le Conseil départemental des Côtes d’Armor ayant son siège au 9 place du Général de Gaulle – CS 42371- 22023 Saint-Brieuc CEDEX 1 représenté par son Président Monsieur Romain BOUTRON, autorisé à signer le présent avenant en vertu de la décision de la Commission permanente en date du 23 novembre 2020

Et

La Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de Bretagne ayant son siège au 15 avenue de Cucillé – 35000 Rennes représentée par son directeur Monsieur Michel STOUMBOFF

Et

Le Service de la Statistique et de la Prospective du ministère de l’agriculture et de l’alimentation ayant son siège au 3 rue Barbet de Jouy – 75349 PARIS 07 SP représenté par sa cheffe de service Mme Corinne PROST

VU le décret n° 2006-1226 du 4 octobre 2006 modifiant le décret n° 57-178 du 15 février 1957 portant sur la réorganisation de la statistique agricole et les attributions des services techniques de statistique agricole,

VU l’arrêté du 4 octobre 2006 relatif à l’organisation et aux attributions des services de statistique agricole au ministère chargé de l’agriculture

Il est convenu ce qui suit :

Article 8 : Mise à disposition et publication des résultats

Le premier alinéa de l’article 8 est remplacé par :

Le traitement des données et la réalisation des tableaux comme indiqués en Annexe III seront réalisés par la Draaf et mis à disposition du comité de concertation au plus tard le 31 janvier 2021.

N° 4.1 - Page 4 Page 214

Article 12 : Durée de la convention

Le premier alinéa de l’article 12 de la convention est remplacé par :

La présente convention est conclue à compter de sa signature et jusqu’au 30 juin 2021.

Fait en trois exemplaires, le

Le Président du Conseil La Cheffe du Service Le Directeur régional de Départemental de Statistique et l'Alimentation, de des Côtes-d’Armor de Prospective l'Agriculture et de la Forêt de Bretagne

Romain BOUTRON Corinne PROST Michel STOUMBOFF

N° 4.1 - Page 5 Page 215

Page 216 N° 4.2 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - CAMLEZ SERVITUDE POUR L'AMÉLIORATION DE LA DESSERTE EN ELECTRICITÉ

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code général des Collectivités Territoriales et plus particulièrement l'article L 3231-1 relatif à la gestion du patrimoine départemental ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission Permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

DONNE SON ACCORD au Syndicat Départemental d'Énergie des Côtes d'Armor (SDE 22)pour l'instauration de la servitude liée au surplomb, par des conducteurs aériens d'électricité, de la parcelle cadastrée section ZI n° 89 située à CAMLEZ, sur une longueur de 18 m ;

APPROUVE les termes de la convention instituant la servitude correspondante au profit du SDE 22 ci-annexée ;

Page 217

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer ladite convention.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 4.2 - Page 2 Page 218 Page 219 N° 4.2 Page 220 N° 4.2 Page 221 N° 4.2 Page 222 N° 4.2 Page 223 N° 4.2

Page 224 N° 4.4 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - GESTION DES FORÊTS DÉPARTEMENTALES

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU le Code Forestier et notamment les livres I et II du Code Forestier ;

VU la proposition d'état d'assiette de l'Office National des Forêts ;

VU la proposition de contrat de vente et exploitation groupée de bois par l'Office National des Forêts ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU les livres I et II du Code forestier ;

VU la demande émise par une société de chasse privée ;

VU le projet de convention relatif à l'exercice de la chasse sur une propriété départementale ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

Page 225

CONSIDERANT la situation de crise sanitaire des forêts du quart Nord Est de la France ;

APPROUVE le programme de coupes de bois pour l'année 2021 proposé par l'Office National des Forêts (annexes 1 et 1bis) ;

APPROUVE la convention de vente et d'exploitation groupée de bois en 2021 en forêts départementales d'Avaugour Bois-Meur, de Beffou et de Kerné Uhel (annexe 2) et l'avenant à la convention 2019 (annexe 3) ;

DECIDE d'attribuer l'exercice de la chasse à la Société de Chasse Privée de Kerivoal Château Avaugour Sud sur la parcelle B 45 à SAINT-PEVER et approuve la convention correspondante (annexes 4 et 5) ; DECIDE d'attribuer l'exercice de la chasse à la société de chasse communale de TONQUEDEC sur le site du bois de Kergrist (côté TONQUEDEC) et approuve la convention correspondante en annexe 6 ; AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer les conventions susvisées et les documents relatifs à ce dossier, y compris les éventuels avenants.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 4.4 - Page 2 Page 226 Annexe 4

CONVENTION RELATIVE A L'EXERCICE DE LA CHASSE EN FORET DÉPARTEMENTALE D'AVAUGOUR – BOIS MEUR 2020-2023

VU le Code général des collectivités territoriales, notamment les articles L. 3211-1, L. 3213- 1, L. 3221-1, L. 3221-4 ;

VU le Code de l'urbanisme, notamment les articles L. 113-8 et suivants ;

VU le Code de l'environnement, livre IV ;

VU le Code forestier, livres I et II ;

VU le Schéma départemental de gestion cynégétique, approuvé par l'arrêté préfectoral du 26/12/2016 ;

VU l'arrêté annuel préfectoral autorisant l'exercice de la chasse dans le département des Côtes d'Armor ;

Conformément à la décision de la Commission Permanente, en date du 23 novembre 2020 autorisant le Président du Conseil départemental à signer la présente convention ;

ENTRE LES SOUSSIGNÉS :

Le Département des Côtes d'Armor dont le siège est situé Hôtel du Département 9 Place du Général de Gaulle - CS 42371 - 22023 SAINT-BRIEUC CEDEX 1 représenté par M. Romain BOUTRON, Président du Conseil départemental conformément à la délibération de la Commission Permanente en date du 23 novembre 2020 d'une part,

et

Monsieur le Président de la Société de Chasse Privée Kerivoal Château Avaugour Sud 5, rue Paul Bizos 22200 GUINGAMP ci-après dénommé "Le Preneur" et représenté par son Président M. Jean-Yves SALOMON d'autre part,

N° 4.4 - Page 3 Page 227 IL EST CONVENU :

ARTICLE 1er VOCATION DU SITE DEPARTEMENAL

Ce site a été acquis au moyen de la Taxe Départementale des Espaces Naturels Sensibles, en application de l’article L 113-10 du Code de l’urbanisme. Il doit par conséquent être géré dans l’objectif de la conservation des milieux naturels et des espèces faunistiques et floristiques, d’une part et pour l’ouverture au public, d’autre part.

ARTICLE 2 OBJET

Le Département des Côtes d’Armor confie au Preneur l’exercice de la chasse sur les parcelles désignées à l’article 6 dans un objectif de cohérence cynégétique et de recherche de l’équilibre sylvo cynégétique.

ARTICLE 3 DURÉE DE LA CONVENTION

La présente convention est établie pour une durée de trois années et s’applique aux saisons de chasse 2020-2021, 2021-2022 et 2022-2023. Elle commencera à la signature de la convention par les deux parties, et se terminera le 28 février 2023.

ARTICLE 4 RÉGLEMENTATION GÉNÉRALE DE LA CHASSE

Le Preneur, détenteur du droit de chasse, est tenu de faire appliquer strictement la réglementation nationale et départementale de la chasse en vigueur.

La police de la chasse est assurée par les gardes particuliers du Preneur, par les agents de l’Office National des Forêts et de l’Office Français de la Biodiversité.

ARTICLE 5 RESPONSABILITE

En aucun cas, le Preneur ne pourra rechercher la responsabilité du Département pour trouble de jouissance en raison des travaux de toute nature (d’entretien, de reboisement, d’exploitation et d’équipements) qu’il pourrait entreprendre sur son domaine et qui s’avéreraient de nature à gêner l’exercice de la chasse.

Le Preneur sera directement responsable vis-à-vis des propriétaires, possesseurs ou fermiers des héritages riverains ou non, des dommages causés à ces héritages par les animaux en sur densité et par toute espèce de gibier.

ARTICLE 6 DESIGNATION DES TERRAINS

Le territoire de chasse couvre la propriété départementale sur la commune de SAINT-PEVER et a les références cadastrales suivantes :

N° 4.4 - Page 4 Page 228

Section B Parcelle 45

Soit une contenance totale de 6 ha 30 a.

ARTICLE 7 INFORMATION AU PUBLIC

Le Preneur est tenu de procéder à une information du public sur les voies d’accès du site.

ARTICLE 8 JOURS DE CHASSE AUTORISES

Le Preneur communiquera avant le 30 septembre le calendrier de chasse prévisionnel de la saison à venir.

ARTICLE 9 ESPECES AUTORISEES A LA CHASSE

Les chevreuil, cerf, sanglier, renard.

Les autres espèces, y compris la bécasse, ne sont pas chassables.

ARTICLE 10 LOCATION DE LA CHASSE

Le montant de la chasse a été fixé à 63 € par saison de chasse et sera payé en une seule fois par titre de recette émis par le Département notifié par les services de la Paierie départementale.

Le Preneur ne pourra sous-louer ou céder son droit de chasse.

Le Preneur s’engage à régler l’ensemble des frais dus au titre de la réalisation des plans de chasse (bracelet, taxe, carnet, …).

ARTICLE 11 MODIFICATION OU RESILIATION

Les termes de cette convention pourront être révisés chaque année à compter du 1er mars afin de tenir compte du plan de chasse, des impératifs de gestion du massif notamment sur les plans cynégétique, sylvicole et patrimonial, ainsi que des orientations retenues par le Département, notamment pour l’accueil du public.

Le Départemental et le Preneur pourront, au terme de chaque saison de chasse, résilier la présente convention, par lettre recommandée avec accusé réception adressée à l’autre partie, à l’échéance maximale du 30 juin de l’année en cours.

N° 4.4 - Page 5 Page 229 ARTICLE 12 CLAUSE D’ANNULATION DE LA CONVENTION

Toute faute relative aux articles de cette convention entraîne l’annulation de la présente convention par décision de Monsieur le Président du Conseil départemental.

ARTICLE 13 APPLICATION DE LA CONVENTION

La présente convention prendra effet à compter de la date de la signature par les deux parties.

A GUINGAMP, le A SAINT-BRIEUC, le

Le Président Le Président de la Société de Chasse Privée du Conseil départemental Kerivoal Château Avaugour Sud, des Côtes d'Armor,

Jean-Yves SALOMON Romain BOUTRON

N° 4.4 - Page 6 Page 230 Annexe 6

CONVENTION RELATIVE

A L'EXERCICE DE LA CHASSE

SUR LE SITE DÉPARTEMENTAL

DU BOIS DE KERGRIST

2020-2021

VU le Code général des collectivités territoriales, notamment les articles L. 3211-1, L. 3213- 1, L. 3221-1, L. 3221-4 ;

VU le Code de l'urbanisme, notamment les articles L. 113-8 et suivants ;

VU le Code de l'environnement, livre IV ;

VU le Code forestier, livres I et II ;

VU le schéma départemental de gestion cynégétique 2017-2022 validé par l'arrêté préfectoral du 26/12/2016 ;

VU l'arrêté annuel préfectoral autorisant l'exercice de la chasse dans le département des Côtes d'Armor ;

Conformément à la décision de la Commission Permanente, en date du 23 novembre 2020 autorisant le Président du Conseil départemental à signer la présente convention ;

ENTRE LES SOUSSIGNES :

Le Département des Côtes d'Armor dont le siège est situé Hôtel du Département 9 Place du Général de Gaulle - CS 42371 - 22023 SAINT-BRIEUC CEDEX 1 représenté par M. Romain BOUTRON, Président du Conseil départemental conformément à la délibération de la Commission Permanente en date du 23 novembre 2020 d'une part,

et

La Société Commune de Chasse de TONQUEDEC et représentée par son Président Monsieur Gérard Montfort 8 Rue Tanguy Prigent 22140 TONQUEDEC ci-après dénommé "Le Preneur" d'autre part,

N° 4.4 - Page 7 Page 231 IL EST CONVENU :

ARTICLE 1 VOCATION DES SITES

Le site du Bois de Kergrist a été acquis au moyen de la Taxe d'Aménagement et doit être géré dans l'objectif de la conservation des milieux naturels et des espèces faunistiques et floristiques, d'une part et pour l'ouverture au public, d'autre part.

Au fur et à mesure de l'aménagement des sites et de l'évolution de la fréquentation, les pratiques de la chasse pourront être modifiées pour garantir la sécurité du public.

ARTICLE 2 OBJET

Le Département des Côtes d'Armor confie au Preneur l'exercice de la chasse sur le site du Bois de Kergrist dans un objectif de recherche de l'équilibre sylvo cynégétique.

ARTICLE 3 DURÉE DE LA CONVENTION

La présente convention est établie pour une durée d'une année et s’applique à la saison de chasse 2020-2021. Elle commencera à la signature de la convention par les deux parties, et se terminera au 28 février 2021.

ARTICLE 4 RÉGLEMENTATION GÉNÉRALE DE LA CHASSE

Le Preneur, détenteur du droit de chasse, est tenu de faire appliquer strictement la réglementation nationale et départementale de la chasse en vigueur et de faire respecter les termes de cette convention.

ARTICLE 5 POLICE DE LA CHASSE

La police de la chasse est assurée par les agents de l'Office National des Forêts pour les parties soumises au régime forestier et de l'Office français de la biodiversité.

ARTICLE 6 RESPONSABILITÉ

En aucun cas, le Preneur ne pourra rechercher la responsabilité du Département pour trouble de jouissance en raison des travaux de toute nature (d’entretien, de reboisement, d’exploitation et d’équipements) qu’il pourrait entreprendre sur son domaine et qui s'avéreraient de nature à gêner l'exercice de la chasse.

Le Preneur sera directement responsable vis-à-vis des propriétaires, possesseurs ou fermiers des héritages riverains ou non, des dommages causés à ces héritages par les animaux en sur densité et par toute espèce de gibier.

N° 4.4 - Page 8 Page 232 ARTICLE 7 DÉSIGNATION DES TERRAINS OÙ LA CHASSE EST RÉGLEMENTÉE

Le territoire de chasse couvre la propriété départementale sur la commune de TONQUEDEC, et a les références cadastrales suivantes :

Section C Parcelles 1258, 1257, 1079, 1157, 1128, 1129, 1153, 1154, 1156, 1155, 1168, 1259, 1161, 1279, 1276, 1271, 1066, 1349, 1278, 1266, 1267, 1126, 1277 et 1256 soit une contenance totale de 19 ha 55 a 32 ca.

Un plan joint en annexe localise les parcelles concernées.

Le Preneur pourra intégrer les parcelles citées ci-avant à sa demande annuelle de plan de chasse auprès de la Fédération Départementale des Chasseurs des Côtes d'Armor.

ARTICLE 8 ACCÈS AU SITE

L’accès au site est interdit pour tout véhicule à moteur.

ARTICLE 9 JOURS DE CHASSE AUTORISÉS

La chasse aura lieu le samedi matin exclusivement entre le 1er novembre et le 28 février.

ARTICLE 10 ESPÈCES AUTORISÉES À LA CHASSE

Les cerfs, chevreuils, sangliers et renards sont autorisés à la chasse.

La chasse du petit gibier, y compris la bécasse, est interdite.

ARTICLE 11 MODES DE CHASSE

La chasse en battue est autorisée. Le site départemental servira uniquement de territoire d'attaque.

Le nombre de chiens sera limité à quatorze.

Le droit de suite pour les chasses en battue au chien courant est autorisé pour le grand gibier (chevreuil, cerf, sanglier) ainsi que pour le renard.

Aucun tir ne pourra être effectué sur le site départemental. Le tir se fera sur les terrains limitrophes. Les chasseurs accompagnant les chiens devront le faire sans arme.

En cas d'animal blessé, il est toutefois recommandé de procéder aux recherches sur le territoire départemental. Le conducteur de chien de sang et un accompagnateur pourront être armés, pour abréger les souffrances de l'animal au plus vite.

N° 4.4 - Page 9 Page 233 Si des dégâts aux propriétés riveraines causés par le sanglier sont constatés ou ont été signalés, le Preneur doit alerter le Département le plus rapidement possible avant d'organiser des battues en dehors des jours de chasse autorisés : - Mickaël JEZEGOU : 06 75 23 34 37 - [email protected].

Ces battues spécifiques au sanglier seront interdites le dimanche et jours fériés.

Les battues au sanglier seront effectuées avec des chiens, créancés au sanglier.

ARTICLE 12 SUIVI DES POPULATIONS ET BILAN ANNUEL

Le Preneur s'engage à mettre à la disposition du Département tous les éléments et toutes les observations en sa possession permettant le suivi des populations de chevreuil, sanglier et renard ainsi que ses remarques sur la gestion cynégétique des terrains conventionnés.

Le Département peut autoriser, s'il le désire, toutes méthodes de comptages sur sa propriété.

Un bilan annuel de la saison de chasse sera communiqué au Département avant le 1er avril de chaque année des espèces et effectifs prélevés.

ARTICLE 13 LÂCHERS DE GIBIERS, NOURRISSAGE

Aucun lâcher de gibier, agrainage et nourrissage n'est autorisé.

ARTICLE 14 RÉGULATION DES ESPÈCES EN SUR-DENSITÉ

Si le Département ou le Preneur constatent que la surabondance du gibier ou de toute autre espèce est de nature à porter préjudice aux peuplements forestiers ou aux terrains cultivés, au gibier lui-même ou aux propriétés riveraines, le Preneur sera sollicité ou autorisé pour détruire les animaux dont le nombre minimum et l'espèce lui seront indiqués par le Département. Ces destructions devront être faites dans le cadre de la réglementation en vigueur et le Département devra être prévenu au moins 24 heures à l'avance des dates et des jours où elles auront lieu. En cas de manquement dans l'exécution de cette action de régulation, le Département pourra se substituer au Preneur pour réaliser, aux frais de ce dernier, les interventions nécessaires.

ARTICLE 15 INFORMATION DU PUBLIC

Le Preneur est tenu de procéder à une information du public concernant la localisation des secteurs chassés, par l'apposition de trois panneaux, portant la mention « Chasse en cours » décrivant les jours et heures de chasse et placés aux entrées du site.

Une carte jointe situe la localisation de ces panneaux.

Il est également demandé au Preneur d'avoir une attitude courtoise et pédagogique envers le public.

N° 4.4 - Page 10 Page 234 Cette disposition pourra être étendue à d'autres accès, à la demande du Département.

ARTICLE 16 LOCATION DE LA CHASSE

La location de la chasse est faite à titre gratuit. Le Preneur ne pourra sous-louer ou céder son droit de chasse.

ARTICLE 17 MODIFICATIONS, RÉSILIATION

Les termes de cette convention pourront être révisés chaque année à compter du 1er mars afin de tenir compte du plan de chasse, des impératifs de gestion du massif notamment sur les plans cynégétique, sylvicole et patrimonial, ainsi que des orientations retenues par le Département, notamment pour l'accueil du public.

Le Département et le Preneur pourront, au terme de chaque saison de chasse, résilier la présente convention, par lettre recommandée avec accusé de réception adressé à l’autre partie, à l’échéance maximale du 30 juin de l’année en cours.

ARTICLE 18 CLAUSE D'ANNULATION DE LA CONVENTION

Toute faute relative aux articles de cette convention entraîne l'annulation de la présente convention par décision de Monsieur le Président du Conseil départemental.

A …...... , le A SAINT-BRIEUC, le

Le Président Le Président de la Société Communale de Chasse du Conseil départemental de TONQUEDEC, des Côtes d'Armor,

Gérard MONTFORT Romain BOUTRON

N° 4.4 - Page 11 Page 235 Annexe 1

Page 236 N° 4.4 - annexe 1bis -

Page 237 N° 4.4 Page 238 N° 4.4 Page 239 N° 4.4 Page 240 N° 4.4 Page 241 N° 4.4 Page 242 N° 4.4 Page 243 N° 4.4 Page 244 N° 4.4 Annexe 5 N° 4.4

Page 245

Page 246 N° 4.5 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - PROJET RÉGIONAL EDUQUER À ET DANS LA NATURE -=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU le Code de l'Urbanisme et notamment l'article L 142 ;

VU la loi n° 85-729 du 18 juillet 1985 relative à la définition et à la mise en oeuvre de principes d'aménagement et permettant aux Départements de mener une politique en faveur des "Espaces Naturels Sensibles" ;

VU la loi n° 95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement et qui étend la compétence du Département à la sauvegarde des habitats naturels ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 3.7 du 29 janvier 2015 relative à l'adoption du nouveau Schéma des Espaces Naturels Sensibles ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 4.3 du 27 janvier 2020 Agriculture, Patrimoine et Environnement" ;

Page 247

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

VU la délibération du Conseil départemental du 27 avril 2020 approuvant l'engagement du Département dans la charte du Réseau Régional pour l'Education à l'Environnement et au Développement Durable ;

CONSIDERANT l'importance de l'éducation à l'environnement et l'implication du Département au travers de ses actions en faveur de l'environnement ;

CONSIDERANT l'intérêt du projet "Eduquer à et dans la nature en Bretagne" ;

ATTRIBUE une subvention de 9 000 € au Réseau d’Education à l’Environnement Bretagne, porteur du projet répartie sur deux exercices :

- 4 500 € en 2020, - 4 500 € en 2021.

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer les pièces afférentes à ce dossier.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 4.5 - Page 2 Page 248 N° 4.6 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - SYNDICAT MIXTE DE PRÉFIGURATION DU PARC NATUREL RÉGIONAL RANCE VALLÉE DE LA RANCE-CÔTE D'EMERAUDE

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code de l'Environnement et notamment son article L.333-3 ;

VU le Code général des collectivités territoriales et ses articles L.5721-1 à L.5721-9 ;

VU la délibération n° 08-PNRR/1 du Conseil Régional de Bretagne des 18, 19 et 20 décembre 2008 relative au lancement de la procédure de création du Parc Naturel Régional Rance-Côte d’Emeraude ;

VU les avis du Conseil National de Protection de la Nature en date du 14 décembre 2009, de la Fédération des Parcs Naturels Régionaux en date du 27 janvier 2010 et du Préfet de Région en date du 5 mars 2010 sur l'avis d’opportunité de la création du Parc Naturel Régional Rance-Côte d’Emeraude ;

VU la délibération n° 17_DCEEB_02 du Conseil Régional de Bretagne des 12 et 13 octobre 2017 adoptant l’extension du périmètre d’étude du Parc Naturel Régional Vallée de la Rance-Côte d’Emeraude et la poursuite de la démarche de création du Parc ;

Page 249 VU l’avis du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire en date du 7 décembre 2018 sur le projet de charte du projet de Parc Naturel Régional Vallée de la Rance-Côte d’Emeraude ;

VU la délibération n° 19_DCEEB_SPANAB_01 du Conseil Régional de Bretagne des 19 et 20 décembre 2019 approuvant le principe de création d’un syndicat mixte de préfiguration du Parc Naturel Régional Vallée de la Rance-Côte d’Emeraude ;

VU le courrier de sollicitation de la Région Bretagne en date du 19 octobre 2020 et le projet de statuts du syndicat mixte de préfiguration du PNR Vallée de la Rance- Côte d’Emeraude.

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission Permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

CONSIDERANT l'intérêt du classement en Parc Naturel Régional pour le territoire de la Vallée de la Rance-Côte d'Emeraude ;

CONSIDERANT l'implication du Département dans le projet du Parc Naturel Régional pour la préservation, la valorisation de son patrimoine naturel ;

DECIDE d’adhérer au Syndicat mixte de préfiguration du Parc Naturel Régional Vallée de la Rance-Côte d’Emeraude ;

APPROUVE le projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du Parc Naturel Régional Vallée de la Rance-Côte d’Emeraude ci-annexé ;

APPROUVE le principe d'une participation statutaire au syndicat mixte de préfiguration du Parc Naturel Régional Vallée de la Rance-Côte d'Emeraude pour un montant maximun de 32 000 € annuel à compter de sa création ;

DESIGNE, pour siéger au Comité syndical du Syndicat mixte de préfiguration du Parc Naturel Régional Vallée de la Rance-Côte d’Emeraude :

- Titulaire : Madame Isabelle GORE-CHAPEL ; - Suppléant : Monsieur René DEGRENNE.

N° 4.6 - Page 2 Page 250 AUTORISE Monsieur le Président à signer les actes afférents à ce dossier

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 4.6 - Page 3 Page 251 ANNEXE

STATUTS

Syndicat mixte de Préfiguration du Parc naturel régional Vallée de la Rance-Côte d’Emeraude

TITRE I : NATURE ET OBJET DU SYNDICAT MIXTE

ARTICLE 1 : Constitution et dénomination du Syndicat mixte En application des articles L.5721-2 et suivants du code général des collectivités territoriales, il est créé un Syndicat mixte ouvert qui regroupe : - La Région Bretagne, - Le Département des Côtes d’Armor, - Le Département d’Ille-et-Vilaine, - Les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale à fiscalité propre (EPCI) faisant partie du périmètre d’étude pour tout ou partie et ayant approuvé par délibération les présents statuts. Sont habilités à intégrer le Syndicat mixte, les EPCI situés pour tout ou partie dans le périmètre d’étude du projet de Parc naturel régional Vallée de la Rance–Côte d’Emeraude défini par la Région dans sa délibération du 20 décembre 2008 complétée de celle du 12 octobre 2017 et précisés en annexe 1, - Les Communes, faisant partie du périmètre d’étude pour tout ou partie et ayant approuvé par délibération les présents statuts. Sont habilitées à intégrer le Syndicat mixte, toutes les communes situées pour tout ou partie dans le périmètre d’étude ci-dessus mentionné et précisées en annexe 2.

Le Syndicat mixte prend la dénomination de "Syndicat mixte de préfiguration du Parc naturel régional Vallée de la Rance-Côte d’Emeraude" et est usuellement désigné par "Syndicat Mixte " et ci-dessous désigné le « Syndicat mixte ».

ARTICLE 2 : Siège Le siège du Syndicat mixte est fixé par arrêté préfectoral après décision du Comité Syndical. Il pourra être modifié par arrêté préfectoral après délibération du Comité Syndical.

ARTICLE 3 : Objet du Syndicat mixte Le Syndicat mixte constitue la structure de préfiguration du futur Parc naturel régional Vallée de la Rance Côte d’Emeraude. Il complète le projet de Parc naturel régional, en particulier en finalisant le projet de charte et les différents documents prévus par la procédure de constitution du PNR, en collaboration avec les institutions compétentes, conformément aux dispositions des articles L.333-1 à L.333-3 et R.333-1 à R.333-16 du code de l’environnement concernant les Parcs naturels régionaux.

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 1 Page 252 N° 4.6

ARTICLE 4 : Missions Missions générales : D’une façon générale, et dès sa création, le Syndicat mixte a vocation à :

- formaliser le projet de Parc naturel régional et notamment finaliser les travaux de rédaction de la charte (rapport, plan de parc, annexes…) et des statuts du Syndicat mixte d’aménagement et de gestion du Parc ; pour cela, il travaille en étroite relation avec la Région, qui porte la politique des PNR, met en œuvre la concertation nécessaire avec les collectivités et les autres acteurs locaux et s’associe à la Région pour échanger avec les services d’Etat et la Fédération des PNR de France ; il s’appuie également sur les avis du Conseil scientifique et prospectif du projet de PNR, selon l’article 16.3 des présents statuts ; il associe étroitement la population locale et tous les acteurs socio-économiques concernés par le projet de Parc indispensable à une véritable appropriation du projet dans une démarche de démocratie participative ; la gestion opérationnelle et valorisation des sédiments relevant de la responsabilité d’autres structures publiques, le syndicat mixte de préfiguration se limitera à la seule prise en compte des orientations dans le projet de charte ; - procéder ou faire procéder, dans le respect des compétences de ses membres, à toutes études, actions ou opérations utiles à la création du Parc naturel régional Vallée de la Rance-Côte d’Emeraude - communiquer, informer et sensibiliser les collectivités et les acteurs locaux sur : o son action ; o les spécificités et les missions d'un parc naturel régional ; o l'avancement de la procédure de création du futur Parc naturel régional ; o les caractéristiques (patrimoniales…) du territoire support de la démarche.

ARTICLE 5 : Périmètre d’Interventions Le périmètre d’intervention du Syndicat mixte est circonscrit au périmètre d’études du projet de Parc naturel régional Vallée de la Rance-Côte d’Emeraude, conformément à la délibération du Conseil régional du 20 décembre 2008 complétée de celle du 12 octobre 2017 et tel que présenté en annexe 3. ARTICLE 6 : Durée du Syndicat mixte La durée du Syndicat mixte tel que constitué par les présents statuts sera celle nécessaire à la réalisation des études de création et à la rédaction d’un projet de charte constitutive du futur Parc naturel régional ainsi qu'à la mise en œuvre de l'ensemble de la procédure réglementaire. La durée d’existence du Syndicat mixte n’excédera pas 3 ans à partir de sa création, sans préjudice du 3ème alinéa du présent article.

En cas de non-aboutissement de la procédure (abandon ou refus de classement), le Syndicat mixte sera dissous, dans le respect des dispositions de l’article 8.

Après obtention du classement du territoire en Parc naturel régional, et dans le cadre d’une modification statutaire, le syndicat mixte pourra évoluer en syndicat mixte d’aménagement et de gestion du parc naturel régional. Ce nouveau syndicat mixte d'aménagement et de gestion sera constitué des seules collectivités ayant adopté le projet de charte conformément à l’article L. 333-1 IV du Code de l'environnement.

ARTICLE 7 : Admissions et retraits. Conformément à l’article L.5721-2 du Code Général des Collectivités territoriales et à l’article 1er des présents statuts, tous les EPCI et communes situées dans le périmètre d’étude du PNR Vallée de la Rance–Côte d’Emeraude (annexes 1 et 2) peuvent, en cours d’élaboration de la charte et jusqu’au classement du futur PNR, adhérer au Syndicat mixte sur une décision favorable du Comité syndical, prise à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés.

Le retrait d’un membre s’effectue dans les mêmes conditions que l’adhésion et conformément aux dispositions de l’article L.5721-6-2 du Code général des collectivités territoriales. Les membres resteront financièrement engagés jusqu’à l’extinction des emprunts contractés pendant la durée de leur adhésion au Syndicat mixte.

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 2 Page 253 N° 4.6

ARTICLE 8 : Dissolution du Syndicat mixte La dissolution du Syndicat mixte se fait conformément aux dispositions de l’article L.5721-7 du Code général des Collectivités territoriales. Le Comité syndical désigne alors une commission chargée de procéder à la liquidation du Syndicat mixte en tenant compte du droit des tiers, et notamment du personnel, des créanciers et des éventuels gérants des équipements du Syndicat mixte de préfiguration.

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 3 Page 254 N° 4.6

TITRE II : ADMINISTRATION ET FONCTIONNEMENT DU SYNDICAT MIXTE

ARTICLE 9 : Composition du Comité Syndical Le Syndicat mixte est administré par un Comité syndical, composé de délégués, désignés par l’organe délibérant de chaque collectivité membre selon ses règles. Ils sont répartis de la façon suivante :  pour le collège de la Région Bretagne : 3 délégués avec 34 voix chacun soit environ 30 % des voix  pour le collège des Départements des Côtes d’Armor et d’Ille-et-Vilaine : 1 délégué par Département avec 30 voix chacun soit environ 18 % des voix  pour le collège des intercommunalités adhérentes : chaque EPCI siège au Comité syndical, o EPCI de moins de 20 000 habitants* : 1 délégué avec 2 voix ; o EPCI entre 20 001 et 50 000 habitants* : 2 délégués avec 8 voix chacun ; o EPCI entre 50 001 et 80 000 habitants* : 2 délégués avec 10 voix chacun o EPCI de plus de 80 000 habitants* : 2 délégués avec 18 voix chacun. Ce collège dispose d’environ 22% des voix * La population correspond à la population DGF. La population DGF considérée pour les EPCI est fondée uniquement sur la population DGF des communes incluses dans le périmètre d’étude du Parc naturel régional, membres du Syndicat Mixte.

 pour le collège des communes adhérentes : chaque commune du projet de Parc siège au Comité syndical selon la répartition suivante : o Communes de moins de 3000 habitants : 1 délégué par commune avec 1 voix chacun o Communes entre 3001 et 6000 habitants* : 1 délégué par commune avec 2 voix chacun o Communes entre 6001 et 10000 habitants* : 1 délégué par commune avec 3 voix chacun o Communes entre 10001 et 20000 habitants* : 1 délégué par commune avec 4 voix chacun o Communes entre 20001 et 30000 habitants* : 1 délégué par commune avec 5 voix chacun o Communes de plus de 30000 habitants : 1 délégué par commune avec 6 voix chacun Ce collège dispose d’environ 30% des voix. * La population correspond à la population DGF. Pour la Commune de St-Malo, partiellement intégrée au périmètre d’étude, la population DGF retenue correspond à la population communale ramenée au prorata du périmètre communal situé dans le périmètre d’étude soit 30 % de la population communale.

La totalisation des voix est effectuée une première fois lors de l’entrée en activité du syndicat. La répartition des voix entre collège devra respecter le poids relatif de chacun des collèges comme stipulé. Des ajustements sur le nombre de voix par représentant pourra être opéré afin de respecter cette répartition.

L’organe délibérant de chaque collectivité/groupement désigne, pour chaque titulaire, un suppléant. En cas d’empêchement du délégué titulaire, son suppléant peut siéger dans les mêmes conditions. Un même délégué ne peut représenter 2 organismes membres à la fois. Le mandat des délégués prend fin en même temps que celui au titre duquel ils ont été élus ou lorsque la collectivité à laquelle ils appartiennent leur retire leur délégation. À l'expiration de ce mandat, les délégués restent en fonction au sein du syndicat mixte, jusqu'à la désignation de leurs successeurs par leur assemblée délibérante. En cas de vacance, la collectivité intéressée procède, dans les plus courts délais, à l’élection de son délégué ou de son suppléant, pour la durée du mandat en cours.

Un représentant du Conseil scientifique et prospectif sera invité à participer aux séances du Comité syndical à titre consultatif.

Cinq représentants du collège de la société civile seront invités à participer aux séances du Comité syndical à titre consultatif.

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 4 Page 255 N° 4.6

Le Président de Cœur-Emeraude ou son représentant sera invité à participer aux séances du Comité syndical à titre consultatif.

ARTICLE 10 : Pouvoirs et fonctions du Comité syndical Le Comité syndical élit en son sein pour une durée qui ne peut excéder, le cas échéant, celle de son mandat électif, le Président conformément aux dispositions de l’article 12 des présents statuts.

Le Comité syndical est chargé d’administrer le Syndicat. Le Comité syndical délibère sur toutes les questions qui lui sont soumises et qui intéressent le fonctionnement général et les actions du Syndicat. Il crée et définit les postes afférents au fonctionnement du Syndicat. Il peut créer des commissions chargées d’étudier certains dossiers. Il approuve le règlement intérieur proposé par le Bureau. Il approuve les programmes de travaux, vote les moyens financiers correspondants et répartit les charges, conformément à l’article 21 des présents statuts. Il approuve le choix du directeur du syndicat. Il vote le budget et approuve les comptes.

Le Comité syndical se réunit, à l’initiative du Président, en session ordinaire, au moins deux fois par an, et le délai de convocation est au minimum de 5 jours francs.

Il se réunit en session extraordinaire soit sur demande du Bureau, soit sur demande des deux tiers des membres du Comité syndical.

Chaque délégué titulaire peut être représenté, soit par son suppléant, soit en cas d’empêchement de celui-ci par un autre délégué du Syndicat mixte ayant reçu pouvoir écrit de voter en son nom. Un délégué présent ne peut disposer que d’un seul pouvoir.

Le Président peut inviter aux réunions du Comité syndical, à titre consultatif et sans voix délibérative, toute personne dont il estimera le concours ou l’audition utile, notamment les présidents des établissements publics de coopération intercommunale et les Maires des communes voisines du périmètre d’étude mentionné à l’article 1 ainsi que les représentants des socioprofessionnels et associations.

Les séances du Comité syndical sont publiques. Le Comité peut se réunir à huis clos, à la demande du Président ou au moins de la moitié des membres du comité.

ARTICLE 11 : Validité des délibérations du Comité syndical En séance, le Comité syndical ne peut délibérer que sur les questions inscrites à l’ordre du jour. Il est dressé procès-verbal des séances et un registre des délibérations. Le Comité syndical ne peut délibérer valablement que si au moins la moitié plus un de ses membres présents ou représentés par leur suppléant, est réunie. Quand après une première convocation régulièrement faite, le quorum n’est pas atteint, le Comité syndical est à nouveau convoqué, sur un ordre du jour identique, au plus tôt 3 jours après et dans un délai maximal de 3 semaines et peut alors délibérer valablement, quel que soit le nombre de présents. Les décisions sont prises à la majorité absolue des suffrages exprimés. Le vote du Président est prépondérant en cas de partage des voix.

ARTICLE 12 : Modification des statuts et règlements A la demande du Président ou sur proposition du bureau selon une majorité des deux tiers des voix, le Comité syndical examine les modifications statutaires du Syndicat mixte. Le Comité syndical délibère et procède à la modification des statuts par un vote à la majorité des deux tiers des membres qui composent le comité syndical.

ARTICLE 13 : Élection des membres du Bureau Le Comité syndical élit en son sein le Bureau syndical comprenant 13 membres. Il est composé comme suit :  pour le collège de la Région Bretagne : 2 représentants avec 4 voix chacun ;

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 5 Page 256 N° 4.6

 pour le collège des Départements des Côtes d’Armor et d’Ille-et-Vilaine : 1 représentant par Département avec 2 voix chacun ;  pour le collège des intercommunalités adhérentes : 3 représentants avec 2 voix chacun ;  pour le collège des communes adhérentes : 8 représentants avec 1 voix chacun ;

L’élection du Président et des membres du Bureau se fait, sous la présidence du doyen d’âge des membres du Comité syndical, au scrutin secret et à la majorité absolue des voix des membres qui composent le Comité syndical. Si après deux tours de scrutin, aucun candidat n’a obtenu la majorité absolue, il est procédé à un troisième tour de scrutin et l’élection a lieu à la majorité relative. En cas d’égalité de suffrages, le candidat le plus âgé est déclaré élu.

Le Bureau est présidé par le Président du Syndicat mixte. Le Président est assisté de 4 Vice- présidents élus par les membres du Bureau et avec un ordre de désignation. Le Président et les 4 Vice-présidents forment l’Exécutif du Syndicat mixte. Le rôle et les fonctions de chacun des membres du Bureau peuvent être précisés, le cas échéant, par le règlement intérieur ou par délibération du Comité syndical. Le mandat des membres du Bureau prend fin en même temps que le mandat au titre duquel ils ont été désignés. Ils restent cependant en fonction jusqu'à la désignation de leurs successeurs.

Un représentant du Conseil scientifique et prospectif sera invité à participer aux séances du Bureau à titre consultatif. Un représentant du Collège de la Société civile sera invité à participer aux séances du Bureau à titre consultatif. Le Président de Cœur-Emeraude ou son représentant sera invité à participer aux séances du Bureau à titre consultatif.

ARTICLE 14 : Rôle et Fonctionnement du Bureau Le Bureau peut recevoir délégation d’une partie des attributions du Comité syndical, à l’exception : - du vote du budget, ainsi que la répartition et les contributions financières des membres - de l’approbation du compte administratif, - de décisions relatives à la modification des statuts, - de l’adhésion ou du retrait d’un membre du syndicat mixte, et de leurs conséquences.

Le Bureau rend compte de l’exercice de ses délégations au Comité syndical. Le Bureau prépare les travaux et les décisions du Comité syndical et examine préalablement les dossiers. Il prend lui-même les décisions, dans la limite des pouvoirs qui lui sont délégués par le Comité syndical. Il prépare le projet de budget et le soumet, pour approbation, au Comité syndical. Il élabore le règlement intérieur et le fait approuver par le Comité syndical. Il fixe la composition du Conseil scientifique et prospectif. Le Bureau est consulté pour la nomination du directeur du Syndicat mixte.

Le Bureau se réunit au moins une fois par trimestre sur convocation du Président. La convocation à une réunion du Bureau est adressée par le Président aux délégués membres du Bureau, cinq jours francs au moins avant celle-ci, sauf cas d’urgence justifiant que ce délai soit réduit.

Un délégué du Bureau peut donner à un autre délégué du Bureau pouvoir écrit de voter en son nom. Un délégué présent ne peut disposer que d’un seul pouvoir. Le Bureau ne peut délibérer valablement que si la moitié plus un au moins des délégués présents est réunie. Les décisions et les délibérations sont prises à la majorité absolue des suffrages exprimés. Le vote du Président est prépondérant en cas de partage des voix. Le Bureau peut inviter, à titre consultatif, ou entendre toute personne dont il estime nécessaire l’audition ou le concours.

ARTICLE 15 : Fonction et rôle du Président Le Président dirige l’action du Syndicat mixte et coordonne son activité avec celle des collectivités, ou autres organismes intéressés aux prérogatives du Syndicat. Le Président convoque les réunions, fixe l’ordre du jour et dirige les débats. Il décompte les votes.

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 6 Page 257 N° 4.6

Il assure la préparation et l’exécution des décisions du Comité syndical et du Bureau. Il nomme le Directeur du Syndicat mixte conformément à l’article 16. Il nomme le personnel du Syndicat mixte. Il conserve et administre les propriétés du Syndicat et en gère les revenus. Il prépare et propose le budget et ordonnance les dépenses et recettes. Il dirige les travaux du Syndicat et passe les marchés et les baux ou tout autre contrat relatif aux modalités d’intervention du Syndicat, sous la forme établie par les lois et règlements en vigueur. Il représente le Syndicat, notamment pour ester en justice après délibération du Comité syndical l’y autorisant. Il peut déléguer partie de ses pouvoirs à un ou plusieurs vice-présidents. En cas d'empêchement temporaire du Président, celui-ci est remplacé par un vice-président, dans l'ordre de désignation du Bureau. Il est chargé des relations avec les communes du territoire : il adresse directement et pour information à chaque commune l’ordre du jour et les compte rendus de réunion du Comité syndical.

ARTICLE 16 : Rôle du Directeur Le Directeur du syndicat mixte est nommé par le Président, après avis du Bureau. Il assure, sous l’autorité du Président, l’administration générale du Syndicat mixte, la gestion du personnel, le fonctionnement des services et l’exécution des décisions du Président, du Comité syndical et du Bureau. Il prépare les programmes d’activités annuels, ainsi que les propositions budgétaires que le Président présente au Bureau et au Comité syndical. Il assiste aux réunions du Bureau et du Comité syndical, sans voix délibérative. Il peut recevoir délégation de signature du Président

ARTICLE 17 : Les organes consultatifs

17.1 : Le collège de la « société civile » II est constitué un collège de la société civile, rassemblant des représentants des organismes socioprofessionnels, des chambres consulaires, du monde associatif et des citoyens acteurs du territoire agissant sur le périmètre d’étude du projet de Parc naturel régional. Il pourra notamment comprendre des membres du collège de la société civile de l’association Cœur-Emeraude. Des représentants de ce collège participeront aux séances du Comité syndical et du Bureau à titre consultatif uniquement.

Sa composition et son fonctionnement seront précisés par le Comité syndical.

17.2 : Le Conseil scientifique et prospectif Le Syndicat mixte met en place un Conseil scientifique et prospectif ayant des connaissances dans les domaines d’intervention du Parc notamment l’aménagement du territoire, l’environnement, le patrimoine naturel, le paysage, le patrimoine culturel, le développement économique, le tourisme et l’urbanisme... Il pourra notamment comprendre des membres du conseil scientifique et prospectif de Cœur-Emeraude. Le secrétariat du Conseil scientifique et prospectif est assuré par le Syndicat mixte de préfiguration. Sa composition et son fonctionnement seront précisés par le Comité syndical. Un représentant du Conseil scientifique et prospectif pourra assister aux séances du Comité syndical et du Bureau à titre consultatif uniquement.

17.3 : Les Commissions de travail Le Syndicat mixte peut mettre en place des Commissions de travail rassemblant des représentants des membres du Syndicat mixte ainsi que des représentants de personnes morales non membres du Syndicat mixte.

Leur composition et leur fonctionnement seront précisés par le Comité syndical.

ARTICLE 18 : Personnalités et Organismes associés Le Comité syndical peut décider d'associer à ses travaux toute personne ou organisme compétent et notamment les représentants des services de l’Etat territorialement concernés.

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 7 Page 258 N° 4.6

ARTICLE 19 : Personnel Pour mener à bien ses missions, le syndicat mixte se dote de services administratifs, techniques et d’animation. Le personnel du Syndicat mixte est soumis au respect de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale.

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 8 Page 259 N° 4.6

TITRE III : DISPOSITIONS FINANCIERES ET COMPTABLES

ARTICLE 20 : Budget Le budget du Syndicat mixte pourvoit à toutes les dépenses de fonctionnement et d’investissement destinées à la réalisation de ses objectifs. Il est fait application des dispositions des articles L.5722- 1 et suivants du Code général des collectivités territoriales.

20.1 - Fonctionnement Les recettes comprennent, outre la contribution obligatoire des collectivités membres telle qu’elle est définie dans les présents statuts : - le revenu des biens meubles et immeubles du Syndicat, - les dotations, participations et subventions de l’Etat, du Département, Région et autres collectivités ou établissements publics ou Instances Communautaires Européennes, - le produit des taxes, redevances et contributions correspondant aux services assurés, - les dons et legs, - les produits des emprunts, - les sommes que reçoit le Syndicat de la part des administrations publiques, des associations, des particuliers... en échange des services rendus au titre des prestations réalisées, - toute autre recette autorisée par la réglementation en vigueur.

Les dépenses comprennent : - les charges de personnel, les charges à caractère général, les impôts, l’intérêt des emprunts contractés ; - les prélèvements à effectuer sur la section de fonctionnement pour contribuer au financement de la section d’investissement ; - toute autre dépense autorisée par la réglementation en vigueur.

20.2 - Investissement Les recettes comprennent : - les participations et subventions d’équipement (Union européenne, Etat, Région, Département, collectivités ou autres organismes) et fonds de concours ; - les participations spécifiques de certains membres délibérants à la réalisation d’infrastructure ou d’équipements, suivant un taux déterminé opération par opération ;

- le produit des emprunts contractés par le Syndicat mixte ; - le crédit provenant du prélèvement sur la section de fonctionnement ; - les produits exceptionnels (dons et legs) ; - toute autre recette autorisée par la réglementation en vigueur.

Les dépenses comprennent : - le remboursement des emprunts ; - les dépenses afférentes aux équipements et aux aménagements réalisés par le Syndicat mixte et qui ont une incidence sur son patrimoine propre ; - les subventions d’équipements, fonds de concours ou participations accordées à d’autres maîtres d’ouvrage dans le cadre des règlements en vigueur, pour des réalisations entrant dans les objectifs du Parc et par référence à son programme d’actions ; - toute autre dépense autorisée par la réglementation en vigueur.

La copie du budget et des comptes du Syndicat est adressée chaque année aux membres du Syndicat mixte.

ARTICLE 21 : Budget et contributions des membres La contribution statutaire annuelle de chaque membre adhérent est obligatoire.

Les membres du Syndicat mixte s’engagent à participer à l’équilibre global du budget de fonctionnement et d’investissement nécessaires à l’exercice des compétences correspondant à son objet ainsi qu’aux dépenses obligatoires. Cette participation globale des membres ne pourra excéder 310 000 euros.

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 9 Page 260 N° 4.6

La contribution statutaire des membres à ce budget de fonctionnement est fixée comme suit : - Région : 105 000 € de participation annuelle - Département des Côtes d’Armor : 32 000 € de participation annuelle - Département d’Ille et Vilaine : 25 000 € de participation annuelle - Communes membres : 74 000 € de participation annuelle maximale pour l’ensemble des communes. La contribution statutaire de chaque commune classée se fait sur la base d’une cotisation calculée sur sa population DGF issue de la Direction générale des collectivités locales du Ministère de l’Intérieur (selon une réactualisation annuelle). Le Comité syndical décide du taux de la cotisation par habitant DGF et annuellement de son évolution. Elle ne pourra être supérieure à 50 centimes par habitant. - EPCI membres : 74 000 € de participation annuelle maximale pour l’ensemble des EPCI La contribution statutaire de chaque EPCI sera calculée sur la population DGF de ses communes adhérentes au Syndicat mixte. La contribution statutaire de chaque EPCI membre se fait sur la base d’une cotisation par habitant identique à celle fixée pour les Communes et ne pourra être supérieure à 50 centimes par habitant.

Article 22 : Commission d’appels d’offres En application des articles L.1414-2 du CGCT, il est créé une commission d’appels d’offres.

ARTICLE 23 : Comptabilité Le Syndicat est soumis aux règles de la comptabilité publique. Cette comptabilité est assurée par un comptable public nommé par le préfet du département du siège du syndicat.

ARTICLE 24 : Investissements Les investissements réalisés par le Syndicat demeureront propriété syndicale. Toutefois, ils pourront être cédés aux membres fondateurs du Syndicat mixte, après délibération du Comité syndical.

ARTICLE 25 : Modalités de reprise des moyens de l’association COEUR Emeraude Le Syndicat mixte reprend à son compte les actions relatives à l’élaboration du projet de PNR engagées par COEUR Emeraude, sans préjudice des actions complémentaires à la préfiguration entreprises par cette association. Les moyens, droits et obligations de COEUR Emeraude directement associés aux missions de préfiguration, telles que décrites par l’article 4 des présents statuts, sont repris par le Syndicat mixte dans les conditions définies ci-après :

25.1 - Transfert de personnel Le Syndicat mixte fait application des dispositions de l’article L1224-3 du code du travail au bénéfice des personnels de CŒUR Emeraude en charge des missions qui seront effectivement reprises dans les compétences du Syndicat.

Compte tenu de la pluralité de missions pouvant être exercées par de mêmes agents, dans les conditions fixées par les articles 61 et suivants de la loi n° 84-53 et le décret n° 2008-580 du 18 juin 2008 relatif au régime de la mise à disposition applicable aux collectivités territoriales et aux établissements publics administratifs locaux, des conventions de mise à disposition, totale ou partielle, pourront être conclues entre le Syndicat et CŒUR Emeraude, pour les strictes nécessités des missions de service public assumées en commun dans le cadre de la préfiguration ou des actions complémentaires à celles-ci.

25.2 - Transfert d’éléments d’actif et de passif Un inventaire précis des biens matériels et immatériels de COEUR Emeraude sera réalisé. Dans les conditions fixées par ses statuts, COEUR Emeraude statuera sur la dévolution de ses éléments d’actif et de passif correspondant à l’exercice direct des missions reprises au Syndicat.

Une convention cadre entre le Syndicat mixte et Cœur-Emeraude sera établie.

TITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 10 Page 261 N° 4.6

ARTICLE 26 : Contrôle du Syndicat Le syndicat est soumis au contrôle de légalité et aux exigences relatives au caractère exécutoire des actes des autorités départementales prévus par les dispositions du titre III du livre Ier de la troisième partie du code général des collectivités territoriales. Sont également applicables aux actes du syndicat les dispositions des chapitres II et VII du titre unique du livre VI de la première partie relatives au contrôle budgétaire et aux comptables publics. Les comptes du Syndicat sont jugés par la Chambre Régionale des Comptes.

ARTICLE 27 : Règlement Intérieur Un règlement intérieur adopté par le conseil syndical sur proposition du Bureau complète et précise les modalités de fonctionnement du Syndicat mixte. Il sera adopté à la majorité des 2/3 des voix du Comité syndical. Toute autre question non régie par les présents statuts ou le règlement intérieur est régie par les dispositions du livre septième de la cinquième partie du code général des collectivités territoriales.

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 11 Page 262 N° 4.6

Annexe 1

Liste des EPCI concernés par le périmètre d’étude du projet de Parc naturel régional Vallée de la Rance –Côte d’Emeraude

Délibération du Conseil régional du 20 décembre 2008 complétée de celle du 12 octobre 2017

EPCI Département

Communauté d’Agglomération de Côtes d’Armor Dinan Communauté d’Agglomération du Ille et Vilaine Pays de Saint-Malo Communauté de Communes Côte Côtes d’Armor et Ille et Vilaine d’Emeraude Communauté de Communes Ille et Vilaine Bretagne romantique

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 12 Page 263 N° 4.6

Annexe 2

Liste des communes concernées en partie ou en totalité par le périmètre d’étude du projet de Parc naturel régional Vallée de la Rance –Côte d’Emeraude

Délibération du Conseil régional du 20 décembre 2008 complétée de celle du 12 octobre 2017

Département des Côtes-d’Armor :

INSEE_COMM NOM_COMM NOM_DEPT

22003 Côtes d’Armor

22209 BEAUSSAIS SUR MER Côtes d’Armor

22008 Côtes d’Armor

22021 Côtes d’Armor

22026 Côtes d’Armor

22035 CHAMPS-GERAUX (LES) Côtes d’Armor

22048 Côtes d’Armor

22049 CREHEN Côtes d’Armor

22050 DINAN Côtes d’Armor

22056 EVRAN Côtes d’Armor

22179 FREHEL Côtes d’Armor

22069 Côtes d’Armor

22071 GUITTE Côtes d’Armor

22082 HINGLE (LE) Côtes d’Armor

22097 LA LANDEC Côtes d’Armor

22094 Côtes d’Armor LANGROLAY-SUR- 22103 Côtes d’Armor RANCE 22104 LANGUEDIAS Côtes d’Armor

22105 Côtes d’Armor

22118 LANVALLAY Côtes d’Armor

22143 MATIGNON Côtes d’Armor

22172 PLANCOET Côtes d’Armor

22174 PLEBOULE Côtes d’Armor

22180 PLELAN LE PETIT Côtes d’Armor

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 13 Page 264 N° 4.6

Code Insee Communes Département

22190 PLESLIN-TRIGAVOU Côtes d’Armor

22197 PLEUDIHEN-SUR-RANCE Côtes d’Armor

22201 PLEVENON Côtes d’Armor

22208 Côtes d’Armor

22213 PLOUER-SUR-RANCE Côtes d’Armor

22239 Côtes d’Armor

22259 QUEVERT Côtes d’Armor

22263 QUIOU (LE) Côtes d’Armor SAINT-ANDRE-DES- 22274 Côtes d’Armor EAUX 22280 SAINT-CARNE Côtes d’Armor

22282 SAINT-CAST-LE-GUILDO Côtes d’Armor

22299 SAINT-HELEN Côtes d’Armor SAINT-JACUT-DE-LA- 22302 Côtes d’Armor MER 22306 SAINT-JUDOCE Côtes d’Armor

22308 SAINT-JUVAT Côtes d’Armor

22311 SAINT-LORMEL Côtes d’Armor

22312 SAINT-MADEN Côtes d’Armor

22315 SAINT-MAUDEZ Côtes d’Armor SAINT-MELOIR DES 22317 Côtes d’Armor BOIS SAINT-MICHEL DE 2318 Côtes d’Armor PLELAN SAINT-SAMSON-SUR- 22327 Côtes d’Armor RANCE 22339 TADEN Côtes d’Armor

22342 TREBEDAN Côtes d’Armor

22352 TREFUMEL Côtes d’Armor

22364 TRELIVAN Côtes d’Armor

22368 TREMEREUC Côtes d’Armor

22380 TREVRON Côtes d’Armor VICOMTE-SUR-RANCE 22385 Côtes d’Armor (LA) 22388 VILDE-GUINGALAN Côtes d’Armor

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 14 Page 265 N° 4.6

Code Insee Communes Département

35049 CANCALE Ille et Vilaine

CHATEAUNEUF-D'ILLE-ET- 35070 Ille et Vilaine VILAINE

35093 DINARD Ille et Vilaine

35122 LA GOUESNIERE Ille et Vilaine

35308 MESNIL ROC’H Ille et Vilaine

35179 MINIAC-MORVAN Ille et Vilaine

35181 MINIHIC-SUR-RANCE (LE) Ille et Vilaine

35224 PLERGUER Ille et Vilaine

35228 PLEURTUIT Ille et Vilaine

35241 RICHARDAIS (LA) Ille et Vilaine

35256 SAINT-BRIAC-SUR-MER Ille et Vilaine

35263 SAINT-COULOMB Ille et Vilaine

35279 SAINT-GUINOUX Ille et Vilaine

35284 SAINT-JOUAN-DES-GUERETS Ille et Vilaine

35287 SAINT-LUNAIRE Ille et Vilaine

35288 SAINT-MALO Ille et Vilaine

35299 SAINT-MELOIR DES ONDES Ille et Vilaine

SAINT-PÈRE-MARC-EN- 35306 Ille et Vilaine POULET

35314 SAINT-SULIAC Ille et Vilaine

35362 TRONCHET (LE) Ille et Vilaine

35358 VILLE-ES-NONAIS (LA) Ille et Vilaine

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 15 Page 266 N° 4.6

Annexe 3

Périmètre d’étude du projet de Parc naturel régional Vallée de la Rance –Côte d’Emeraude

Projet de statuts du Syndicat mixte de préfiguration du PNR Rance Côte d’Emeraude – page 16 Page 267 N° 4.6

Page 268 N° 4.7 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - ACQUISITIONS ET CESSIONS

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code général des collectivités territoriales et plus particulièrement l'article L3213-1 relatif à la gestion du patrimoine départemental ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 4.3 du 13 janvier 2020 autorisant Monsieur le Président du Conseil départemental à signer les actes de cession et de transfert de propriétés ;

VU l'avis du Pôle d'évaluation domaniale en date du 6 avril 2020 ;

VU la délibération n° 4.2 de la Commission permanente du 27 avril 2020 ;

VU la délibération n° 4.8 de la Commission permanente du 14 septembre 2020 ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

Page 269

S'agissant des acquisitions foncières :

A– RD 7 – Carrefour de l'impasse de Kerpuns -

APPROUVE l'acquisition par prise de possession anticipée aux Consorts LE GOFF d'une parcelle entière de 552 m² sur la parcelle cadastrée section B n° 526 pour l'aménagement de sécurité du carrefour de Kerpuns à KERFOT. Cette acquisition s'opère pour un montant total de 426 €.

Les frais de géomètre, la rédaction de l'acte administratif et les frais de publicité foncière sont à la charge du Département.

B – RD 36 - Aménagement d'un giratoire – Commune de LA MEAUGON

APPROUVE l'acquisition par prise de possession anticipée à Madame Laurence HELARY, demeurant 22, rue des Bergeons à Ploufragan (22440) de la parcelle cadastrée section C n° 815 d'une contenance d'environ 1 000 m² (à cadastrer). Cette acquisition s'opère pour un montant de 1 000 €. Les frais d'acte notarié, de géomètre et de publicité foncière sont à la charge du Département.

C – RD 45 - Aménagement d'un giratoire "La Croix Tual" Commune de PLOUFRAGAN

APPROUVE l'acquisition par prise de possession anticipée, à Madame Evelyne GAUBERT demeurant rue du Merlet d'une emprise totale de 22 m² au prix de 1 € le m², dans les parcelles section G 1 080, 1 287 et 1 419 (à cadastrer). Cette acquisition s'opère pour un montant de 22 €. Les frais de géomètre, la rédaction de l'acte administratif et les frais de publicité foncière sont à la charge du Département.

D – RD 80 et 81 – Rond-point de la Ville Volette – Commune d'YFFINIAC

APPROUVE l'acquisition par prise de possession anticipée à Madame Marie- Annick RAULT épouse DELOUCHE, d'une emprise de 820 m² au prix de 2 € le m², dans la parcelle AR 70 (à cadastrer) pour l'aménagement du rond-point de "La Ville Volette". Cette acquisition s'opère pour un montant de 1 640 €. Les frais de géomètre, la rédaction de l'acte administratif et les frais de publicité foncière sont à la charge du Département.

APPROUVE le complément d'information apporté à la délibération n° 4.8 de la commission permanente du 14 septembre 2020 à savoir le rajout de l'acquisition de la parcelle cadastrée section AL n° 284 d'une contenance de 37 m². Les autres termes de l'acte (surfaces, valeur, modalités de l'acte) mentionnés dans la délibération du 14 septembre 2020 sont inchangés.

N° 4.7 - Page 2 Page 270 E – RD 766 – Echangeur de Kergouët

APPROUVE l'acquisition par prise de possession anticipée à Madame Marguerite de LA MOTTE de BROONS demeurant "Le Vauvert" à JUGON LES LACS - COMMUNE NOUVELLE (22270) et sa fille Anne de LA MOTTE épouse de LA FOREST demeurant "La Ville au Sénéchal" à IRODOUER (35850) d'une emprise (à cadastrer) d'environ 7 342 m² dans la parcelle cadastrée section D n° 1178. Cette acquisition s'opère pour un montant total de 8 590 € sous la condition d'une prise de possession anticipée pour la réalisation de ces travaux.

Les frais d'acte notarié, de géomètre et de publicité foncière sont à la charge du Département pour l'acquisition de la parcelle section D n°1178 et de la parcelle cadastrée section D 1179 qui fait partie d'une réserve foncière appartenant à l'Etat pour compenser la surface de 7 342 m² nécessaire à l'aménagement de l'échangeur.

F – Régularisation foncière – Base départementale de GUERLEDAN

APPROUVE l'acquisition à l'euro symbolique (en référence à la délibération du Conseil Communautaire du 11 février 2020) de la parcelle cadastrée ZB n° 243 d'une superficie de 1 120 m², propriété de LOUDEAC COMMUNAUTE – BRETAGNE CENTRE, située à GUERLEDAN afin de régulariser l'assiette foncière et immobilière des bâtiments de la base départementale. Les frais de géomètre, la rédaction de l'acte administratif et les frais de publicité foncière seront à la charge du Département.

Cette délibération abroge et remplace la décision prise lors de la délibération N° 4.2 de la Commission permanente du 27 avril 2020.

G – Espaces naturels sensibles – Commune de

APPROUVE l'acquisition dans le cadre du schéma départemental des espaces naturels sensibles défini par notre collectivité, des parcelles cadastrées section C n° 415 et n° 861 à LANISCAT (BON REPOS SUR BLAVET) d'une superficie totale de 1 840 m² appartenant à Madame Yvonne VAN WAARDHUIZEN demeurant à SCHILDE (ANVERS), au prix de 552 €. Les frais d'acte notarié et de publicité foncière demeurent à la charge du Département.

H – Espaces naturels sensibles – Rectification

APPROUVE les modifications apportées à la délibération de la Commission permanente N° 4.3 en date du 13 janvier 2020, concernant l'acquisition de plusieurs parcelles dans le cadre du schéma départemental des espaces naturels sensibles défini par notre collectivité, sur les communes du VIEUX MARCHE et de PLOUBEZRE. D'une part, la parcelle cadastrée section C n° 944 à PLOUBEZRE a une superficie de 139 m² (et non 120 m²) ce qui porte l'ensemble des surfaces acquises à 14 669 m² (et non 14 650 m²), le prix forfaitaire de 5 000 € n'étant pas modifié. D'autre part, la servitude créée au bénéfice du Département, futur propriétaire (fonds dominant) porte sur la parcelle cadastrée section C n° 699 (et non n° 899), en sus de celles n° 700, n° 696 et n° 697 à PLOUBEZRE, future

N° 4.7 - Page 3 Page 271 propriété de Monsieur LE GAC (fonds servant). Les autres termes de la délibération ne sont pas modifiés.

II – CESSIONS FONCIERES

A – RD 20 – Commune de

APPROUVE la cession à Monsieur Frédéric LE BIHAN et Madame Sabrina BOURGUELLE demeurant 6, Toulgat à TREFFRIN (22340) de la parcelle cadastrée section A n° 901 d'une surface de 190 m² située au droit de sa propriété. Ne participant plus des dépendances de la route départementale, elle se trouve déclassée de fait et peut être cédée au prix de 360 € le m² suivant l'avis du Pôle d'évaluation domaniale du 6 avril 2020.

Les frais de rédaction de l'acte notarié et les frais de publicité foncière sont à la charge de l'acquéreur.

B – Ancienne portion de la RD n° 766 – Commune de SAINT-CARNE

APPROUVE la cession à la Commune d'une parcelle cadastrée section A n° 765 d'une contenance de 347 m² située au droit d'une ancienne route départementale. La cession de cette emprise déclassée de fait peut être réalisée à titre gratuit compte tenu de son caractère libératoire, dérogeant à l'avis du pôle d'évaluation domanial. Les frais d'acte et de publicité foncière sont à la charge de l'acquéreur.

AUTORISE conformément au décret n° 77-393 du 28 mars 1977 (article R13 - 69) et en référence au décret n° 87-738 du 3 septembre 1987, le paiement des indemnités nonobstant l'inscription de privilèges, d'hypothèques ou de nantissement dès lors que leur montant est inférieur à 7 622 € conformément à l'article 51 (rubrique 5112122) de l'annexe I du Code général des collectivités territoriales.

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil Départemental à signer l'ensemble des actes afférents à ces dossiers.

ADOPTE

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 4.7 - Page 4 Page 272 Page 273 N° 4.7 Page 274 N° 4.7 N° 4.8 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - PORTS DÉPARTEMENTAUX DE BINIC ET PAIMPOL AVENANTS POUR LA PROLONGATION DES CONTRATS DE DSP

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie-Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves- Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie- Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU la loi n° 2015-991 du 7 août 2015, portant nouvelle organisation territoriale de la République, notamment, l'article 22 du Titre 1er relatif aux compétences portuaires ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission Permanente ;

VU le décret n° 2016-86 du 1er février 2016 relatif aux contrats de concession ;

VU le contrat de concession de l’établissement et de l’exploitation d’un port de plaisance à la Commune de PAIMPOL ainsi que ses avenants ;

VU le contrat de concession de l’établissement et de l’exploitation d’un port de plaisance à la Commune de BINIC ainsi que ses avenants ;

Page 275 VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

APPROUVE : - les termes de l’avenant n° 7 prolongeant d’un an la concession à la Commune de BINIC pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance ; - les termes de l’avenant n° 8 prolongeant d’un an la concession à la Commune de PAIMPOL pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance.

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer lesdits avenants avec les Communes de BINIC-ETABLES SUR MER et PAIMPOL, ainsi que tous les documents afférents à ce dossier.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

Page 276 N° 4.8 - Page 2 DEPARTEMENT DES COTES D’ARMOR

CONCESSION DE L’ETABLISSEMENT ET DE L’EXPLOITATION D’UN PORT DE PLAISANCE A LA COMMUNE DE BINIC

AVENANT N°7 au cahier des charges de la concession approuvé par arrêté interministériel du 19 août 1969

Page 277 N° 4.8

SOMMAIRE

Préambule...... 3 Article 1 – Prolongation du contrat de concession...... 4 Article 2 – Reprise des installations et appareils en fin de concession ...... 4 Article 3 – Reprise des marchés souscrits par le concessionnaire ...... 4 Article 4 – Gros travaux et investissements 2021 ...... 5 Article 5 – Personnel ...... 5 Article 6 – Gestion des relations avec les usagers et des listes d’attente ...... 5 Article 7 – Reprise des contrats et engagements...... 6 Article 8 – Biens immatériels...... 6 Article 9 – Inventaire de sortie...... 7 Article 10 – Règlement des litiges ...... 7 Article 11 – Participation financière du concessionnaire aux travaux engagés ...... 7 Article 12 – Reversement des recettes 2022 ...... 7 Article 13 - Règlement des dépenses 2021 ...... 7

Avenant n°7 à la concession pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance à la commune de Binic 2 Page 278 N° 4.8

Entre les soussignés :

Le Département des Côtes d’Armor, représenté par son président, Romain BOUTRON., dûment habilité à l’effet des présentes par la délibération n°1.5 du 26 octobre 2020 ;

Ci-après dénommé « Le concédant »

D’une part,

Et

La Commune de Binic-Etables-sur-Mer, représentée par son Maire, Paul CHAUVIN, dûment habilité à l’effet des présentes par délibération du ……………

Ci-après dénommée « Le concessionnaire »

D’autre part,

Préambule

Le département des Côtes d’Armor a confié à la commune de Binic par le biais d’un contrat de concession de service public, l’exploitation du port de plaisance situé sur la commune. Ce contrat de concession arrive à échéance le 31 décembre 2020.

Le département des Côtes d’Armor a décidé de créer une société publique locale pour l’exploitation de ses ports de plaisance et ceux des communes propriétaires de ports de plaisance souhaitant bénéficier d’une exploitation mutualisée et modernisée.

Du fait du retard pris pour la recherche du second actionnaire en raison des élections municipales et de l’épidémie de COVID 19, la société publique locale ne sera pas en mesure d’exploiter le port de Binic au 1er janvier 2021.

Afin d’éviter un transfert de la gestion du port en cours d’année, il a été convenu entre les parties de prolonger d’une année l’exploitation du port par la Commune.

Il a été également décidé de modifier les conditions de reprise des travaux et investissements réalisés par la commune pour maintenir le port en bon état et attractif.

Ceci exposé, il a été convenu et arrêté ce qui suit.

Avenant n°7 à la concession pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance à la commune de Binic 3 Page 279 N° 4.8

Article 1 – Prolongation du contrat de concession Le contrat de concession de l’établissement et de l’exploitation d’un port de plaisance à la commune de Binic-Etables sur Mer est prolongé d’une année et prendra fin le 31 décembre 2021.

Article 2 – Reprise des installations et appareils en fin de concession L’article 45 de la concession est modifié comme suit :

« A l’expiration du délai fixé à l’article précédent et par le seul fait de cette expiration, le concédant se trouvera subrogé à tous les droits du concessionnaire.

Il entrera immédiatement en possession des installations, des appareils, de leurs accessoires, de toutes les dépendances immobilières, des objets mobiliers et approvisionnements nécessaires à l’exploitation du service ou au fonctionnement des installations et appareils, enfin, du fonds de réserve ; il percevra, à compter du même jour, tous les produits d’exploitation.

La reprise des biens financés par le concessionnaire s’effectuera moyennant la reprise de l’emprunt en cours souscrit en 2014 ou le versement par le concédant d'une indemnité correspondant aux annuités restant à payer jusqu'à échéance de l'emprunt en cours ou le versement par le concédant du montant de l’indemnité due en cas de remboursement anticipé de l’emprunt. Le choix entre ces différentes modalités de reprise des emprunts en cours de remboursement sera réalisé par le concédant. Le concessionnaire fournira au concédant, avant le 30 avril 2021 les informations nécessaires à la reprise de l’emprunt ou au calcul de l’indemnité due.

La reprise des approvisionnements du concessionnaire par le concédant ou sa société publique locale est réalisée à titre gracieux. »

Article 3 – Reprise des marchés souscrits par le concessionnaire Le concessionnaire s’engage à ne pas souscrire de nouveaux marchés qui seraient à reprendre par le concédant à l’échéance du contrat, sans l’accord préalable exprès de ce dernier.

Le concédant s’engage à reprendre au 1er janvier 2022 les marchés d’études ou de travaux suivants souscrits par le concessionnaire : • Dragage du port • Installation du système de remise en suspension des sédiments

Le concessionnaire assurera la maîtrise d'ouvrage sur les marchés qu'il aura notifiés, jusqu'au 31 décembre 2021, sous le contrôle du concédant.

Concernant le financement des travaux, pour les opérations de dragage, le concédant versera au concessionnaire, une subvention correspondant à 50 % du montant des études et des opérations, le reste étant à la charge du concessionnaire. Si les travaux devaient se prolonger au delà du 31/12/2021, le concessionnaire s'engage à verser au concédant une indemnité correspondant au solde de leur participation initialement prévue.

Avenant n°7 à la concession pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance à la commune de Binic 4 Page 280 N° 4.8

Article 4 – Gros travaux et investissements 2021 Le concessionnaire ne pourra engager aucun gros travaux ou investissement, autres que ceux mentionnés à l'article 3, à compter de la notification du présent avenant sans l’accord préalable exprès du concédant. En l’absence de réponse du concédant dans un délai de trois semaines, le concessionnaire pourra considérer que sa demande est refusée.

Les parties décideront, pour chaque opération, par qui elle est réalisée et les conditions de reprise en fin de contrat en cas de réalisation par le concessionnaire.

Article 5 – Personnel Le concédant s’engage à imposer à son futur exploitant la reprise des personnels du concessionnaire du port listés en annexe (ou leur remplaçant) : • Soit sous forme d’un nouveau contrat de travail de droit privé avec maintien de la rémunération globale ; • Soit sous forme d’une mise à disposition ou d’un détachement du personnel communal auprès du futur exploitant dans le respect des règles applicables à la fonction publique territoriale.

Article 6 – Gestion des relations avec les usagers et des listes d’attente Le concessionnaire s’engage à transmettre au concédant et à son futur exploitant au 1er janvier 2021, au 1er juillet 2021, au 1er octobre 2021 et au 31 décembre 2021, la liste nominative des clients du port, y compris ceux inscrits sur les listes d’attente.

Le concédant s’engage à respecter et à faire respecter par son futur exploitant les règles de confidentialité fixée par la réglementation.

La liste des informations transmises comprend : ° Nom ° Date et lieu de naissance ° Adresse ° Téléphone ° Adresse courriel ° Propriétaire d’une résidence sur l’agglomération en charge de la collecte de la taxe de séjour ° Modèle du bateau ° Age du bateau ° Taille du bateau (longueur, largeur, tirant d’eau, etc.) ° Date d’entrée au port ° Numéro de la place

Le concessionnaire s’engage à gérer pour le compte de l’exploitant désigné par le concédant à compter du 1er janvier 2022, les listes d’attente pour l’obtention d’une place au port en 2022.

Avenant n°7 à la concession pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance à la commune de Binic 5 Page 281 N° 4.8

Le concessionnaire s’engage à faire fonctionner ces listes d’attente selon les règles définies par le futur exploitant et à lui transmettre immédiatement les informations demandées.

Article 7 – Reprise des contrats et engagements Le concessionnaire s’engage à ne souscrire aucun contrat ou engagement dont la date d’échéance dépasse l’échéance normale de la concession de service public, sauf accord préalable et exprès du Président du concédant ou de son représentant. Cette disposition ne concerne pas les contrats de travail conclus par le concessionnaire avec son personnel.

Tous les contrats et/ou engagements ayant une date d’échéance postérieure à la concession de service public doivent comprendre : • une clause de résiliation anticipée sans indemnité à la date d’échéance de la concession de service public, • une clause permettant à tout moment la reprise sans indemnité du contrat ou de l’engagement par le concédant ou le futur exploitant du port.

Le concédant s’engage à reprendre l'ensemble des conventions en cours, notamment : - Les contrats d'autorisation d'occupation temporaires pour les espaces ou les bâtiments du domaine public portuaire (Centre nautique, ancienne criée, les 2 bâtiments situés rue Jean bart, le bâtiment situé sur la vieille jetée...) - Les autorisations d'occupation du domaine public portuaire pour le passage des réseaux - Les contrats de prestations ou de maintenance liès à l'exploitation ou à l'entretien du port avec une date d’échéance postérieure à la date d’échéance de la concession de service public et ayant été préalablement autorisés par le concédant A ce titre, le concessionnaire s'engage à fournir au concédant avant le 30 juin 2021 une liste détaillée des contrats en cours ainsi que les contrats eux-mêmes. Il fournira également, à titre indicatif le calendrier des manifestations organisées sur le port en 2021 ou prévues les années suivantes.

En cas de nouvelle demande d’autorisation d’occupation du domaine public portuaire, le concessionnaire s’engage à ne pas accorder de nouvelle autorisation, sauf accord préalable et exprès du Président du concédant ou de son représentant.

Article 8 – Biens immatériels Au terme de la concession de service public, le concessionnaire est tenu de remettre gratuitement au concédant les éléments suivants : ° tous les noms commerciaux déposés par le concessionnaire et en rapport direct avec les activités déléguées, ° tous les noms de domaines internet et les sites associés, ° toutes les archives commerciales, ° la propriété commerciale et intellectuelle de tous les événements, manifestations ou animations créés ou organisés par le concessionnaire dans le cadre de la gestion et de l’exploitation du port.

Avenant n°7 à la concession pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance à la commune de Binic 6 Page 282 N° 4.8

En tout état de cause, le concessionnaire ne peut se prévaloir au terme de la convention de concession de service public d’aucune propriété commerciale ou intellectuelle pour toutes les activités en rapport direct ou indirect avec la gestion et l’exploitation du port et de ses manifestations.

Article 9 – Inventaire de sortie Deux mois (2) avant la date d’échéance de la concession de service public, un inventaire «de sortie » des biens affectés à la concession, est réalisé par le concédant, à sa charge et sous le contrôle du concessionnaire.

Toute modification non agréée par le concédant ou dégradation constatée sur les biens au moment de l’état des lieux de sortie dont la responsabilité incomberait au concessionnaire, est à la charge du concessionnaire.

Article 10 – Règlement des litiges En cas de difficulté d’exécution du présent avenant, pour quelque cause que ce soit, les parties se rencontreront immédiatement afin d’examiner la situation et décider, le cas échéant des mesures à prendre.

Par ailleurs, les parties s’efforceront de régler à l’amiable les différents qui pourraient naître de l’application du présent avenant.

Tout différend, de quelque nature que ce soit, qui pourrait découler du présent avenant, devra obligatoirement faire l’objet d’une tentative de règlement à l’amiable avant d’être soumis au tribunal administratif de Rennes.

Article 11 – Participation financière du concessionnaire aux travaux engagés Le concessionnaire s’engage à verser au concédant à l’échéance du contrat de concession, une redevance exceptionnelle au titre des travaux engagés avant la fin du contrat de concession. Cette redevance sera égale aux excédents cumulés au 31 décembre 2021 des sections fonctionnement et investissement du port.

Article 12 – Reversement des recettes 2022 Le concessionnaire s’engage à reverser immédiatement au futur exploitant du port désigné par le concédant toutes les sommes qu’il aurait éventuellement perçues au titre de l’année 2022.

Article 13 - Règlement des dépenses 2021 Le concessionnaire s'engage à régler l'ensemble des factures inhérentes à l'exploitation du port engagées avant le 31/12/2021, y compris celles qui seraient émises après le 1er janvier 2022. Avant la fin de la concession, une réserve de trésorerie dont le montant sera préalablement évalué par les parties sera transférée du budget du port vers le budget de la commune de Binic-Etables sur mer afin qu’elle puisse régler les dépenses de fonctionnement de l’année 2021 non facturées au 31 décembre 2021. Le solde de cette réserve sera restitué au concédant au plus tard le 30 juin 2022, accompagné d’un décompte des paiements réalisés.

Avenant n°7 à la concession pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance à la commune de Binic 7 Page 283 N° 4.8

Le présent avenant comprend une (1) annexe : - Liste des personnels communaux à reprendre

A ……………….., le A ……………….. le

Pour le concédant Pour le concessionnaire Le Président du Conseil départemental, Le Maire de Binic-Etables sur Mer

Avenant n°7 à la concession pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance à la commune de Binic 8 Page 284 N° 4.8

ANNEXES

Avenant n°7 à la concession pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance à la commune de Binic 9 Page 285 N° 4.8

LISTE DES PERSONNELS COMMUNAUX À REPRENDRE

1. Yann BARBIER – responsable du port de plaisance 2. Barbara CATTOOR – agent d’accueil et secrétaire 3. Annie DENIGOT – Agent portuaire 4. Julien MAURICE – Agent portuaire, adjoint 5. Katell LE BARS – Agent portuaire

Avenant n°7 à la concession pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance à la commune de Binic 10 Page 286 N° 4.8 DEPARTEMENT DES COTES D’ARMOR

CONCESSION A LA COMMUNE DE PAIMPOL DE L’ETABLISSEMENT ET DE L’EXPLOITATION D’UN PORT DE PLAISANCE

AVENANT N°8 au cahier des charges de la concession approuvé par arrêté interministériel du 28 novembre 1969

Page 287 N° 4.8

SOMMAIRE

Préambule...... 3 Article 1 – Prolongation du contrat de concession...... 4 Article 2 – Reprise des installations et appareils en fin de concession ...... 4 Article 3 – Reprise des marchés souscrits par le concessionnaire ...... 4 Article 4 – Gros travaux et investissements 2021 ...... 4 Article 5 – Personnel ...... 5 Article 6 – Gestion des relations avec les usagers et des listes d’attente ...... 5 Article 7 – Reprise des contrats et engagements...... 5 Article 8 – Biens immatériels...... 6 Article 9 – Inventaire de sortie...... 7 Article 10 – Règlement des litiges ...... 7 Article 11 – Provisions dragage 2020 et 2021 ...... 7 Article 13 – Reversement des recettes 2022 ...... 7 Article 14 - Règlement des dépenses 2021 ...... 7

Avenant n°8 au contrat de concession à la commune de Paimpol pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance - 2 2 Page 288 N° 4.8

Entre les soussignés :

Le Département des Côtes d’Armor, représenté par son président Romain BOUTRON., dûment habilité à l’effet des présentes par la délibération n°1.5 du 26 octobre 2020 Ci-après dénommé « Le concédant »

D’une part,

Et

La Commune de Paimpol, représentée par son Maire, Fanny CHAPPEE., dûment habilité à l’effet des présentes par délibération du ……………

Ci-après dénommée « Le concessionnaire »

D’autre part,

Préambule

Le département des Côtes d’Armor a confié à la commune de Paimpol par le biais d’un contrat de concession de service public, l’exploitation du port de plaisance situé sur la commune. Ce contrat de concession arrive à échéance le 31 décembre 2020.

Le département des Côtes d’Armor a décidé de créer une société publique locale pour l’exploitation de ses ports de plaisance et ceux des communes propriétaires de ports de plaisance souhaitant bénéficier d’une exploitation mutualisée et modernisée.

Du fait du retard pris pour la recherche du second actionnaire en raison des élections municipales et de l’épidémie de COVID 19, la société publique locale ne sera pas en mesure d’exploiter le port de Paimpol au 1er janvier 2021.

Afin d’éviter un transfert de la gestion du port en cours d’année, il a été convenu entre les parties de prolonger d’une année l’exploitation du port par la Commune.

Il a été également décidé de modifier les conditions de reprise des travaux et investissements réalisés par la commune pour maintenir le port en bon état et attractif.

Ceci exposé, il a été convenu et arrêté ce qui suit.

Avenant n°8 au contrat de concession à la commune de Paimpol pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance - 3 3 Page 289 N° 4.8

Article 1 – Prolongation du contrat de concession Le contrat de concession de l’établissement et de l’exploitation d’un port de plaisance à la commune de Paimpol est prolongé d’une année et prendra fin le 31 décembre 2021.

Article 2 – Reprise des installations et appareils en fin de concession L’article 45 de la concession est modifié comme suit :

« A l’expiration du délai fixé à l’article précédent et par le seul fait de cette expiration, le concédant se trouvera subrogé à tous les droits du concessionnaire.

Il entrera immédiatement en possession des installations, des appareils, de leurs accessoires, de toutes les dépendances immobilières, des objets mobiliers et approvisionnements nécessaires à l’exploitation du service ou au fonctionnement des installations et appareils, enfin, du fonds de réserve ; il percevra, à compter du même jour, tous les produits d’exploitation.

La reprise des biens financés par le concessionnaire s’effectuera moyennant la reprise des huit emprunts en cours de remboursement souscrit par le concessionnaire pour l'exploitation du port ou le versement par le concédant d'une indemnité égale aux annuités restant à payer ou le versement par le concédant d’une indemnité égale au montant de l’indemnité due à la banque en cas de remboursement anticipé. Le choix entre ces différentes modalités de reprise des emprunts en cours de remboursement sera réalisé par le concédant. Le concessionnaire fournira au concédant, avant le 30 avril 2021 les informations nécessaires à la reprise des emprunts ou au calcul de l’indemnité due.

La reprise des approvisionnements du concessionnaire par le concédant ou sa société publique locale est réalisée à titre gracieux. »

Article 3 – Reprise des marchés souscrits par le concessionnaire Le concessionnaire s’engage à ne pas souscrire de nouveaux marchés qui seraient à reprendre par le concédant à l’échéance du contrat, sans l’accord préalable exprès de ce dernier.

Le concédant s’engage à reprendre les marchés d’études ou de travaux souscrits par le concessionnaire avant la fin de la concession, avec l’autorisation préalable et exprès du concédant, dans le cas où les travaux ne seraient pas achevés à cette date.

Article 4 – Gros travaux et investissements 2021 Le concessionnaire ne pourra engager aucun gros travaux ou investissement à compter de la notification du présent avenant sans l’accord préalable exprès du concédant. En l’absence de réponse du concédant dans un délai de trois semaines, le concessionnaire pourra considérer que sa demande est refusée.

Les parties décideront, pour chaque opération, par qui elle est réalisée et les conditions de reprise en fin de contrat en cas de réalisation par le concessionnaire.

Le concessionnaire s’engage à réaliser avant la fin de la concession et à sa charge : • Débouchage et curage de l’exutoire du Quinic

Avenant n°8 au contrat de concession à la commune de Paimpol pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance - 4 4 Page 290 N° 4.8

• Dragage et évacuation des sédiments du port provenant du Quinic

Article 5 – Personnel Le concédant s’engage à imposer à son futur exploitant la reprise des personnels du concessionnaire du port du présent contrat listés en annexe (ou leur remplaçant) : • Soit sous forme d’un nouveau contrat de travail de droit privé avec maintien de la rémunération globale • Soit sous forme d’une mise à disposition ou d’un détachement du personnel communal auprès du futur exploitant dans le respect des règles applicables à la fonction publique territoriale.

Article 6 – Gestion des relations avec les usagers et des listes d’attente Le concessionnaire s’engage à transmettre au concédant et à son futur exploitant au 1er janvier 2021, au 1er juillet 2021, au 1er octobre 2021 et au 31 décembre 2021, la liste nominative des clients du port, y compris ceux inscrits sur les listes d’attente.

Le concédant s’engage à respecter et à faire respecter par son futur exploitant les règles de confidentialité fixée par la réglementation.

La liste des informations transmises comprend : ° Nom ° Date et lieu de naissance ° Adresse ° Téléphone ° Adresse courriel ° Propriétaire d’une résidence sur l’agglomération en charge de la collecte de la taxe de séjour ° Modèle du bateau ° Age du bateau ° Taille du bateau (longueur, largeur, tirant d’eau, etc.) ° Date d’entrée au port ° Numéro de la place

Le concessionnaire s’engage à gérer pour le compte de l’exploitant désigné par le concédant à compter du 1er janvier 2022, les listes d’attente pour l’obtention d’une place au port en 2022.

Le concessionnaire s’engage à faire fonctionner ces listes d’attente selon les règles définies par le futur exploitant et à lui transmettre immédiatement les informations demandées.

Article 7 – Reprise des contrats et engagements Le concessionnaire s’engage à ne souscrire aucun contrat ou engagement dont la date d’échéance dépasse l’échéance normale de la concession de service public, sauf accord préalable et exprès du concédant ou de son représentant. Cette disposition ne concerne pas les contrats de travail conclus par le concessionnaire avec son personnel.

Tous les contrats et/ou engagements ayant une date d’échéance postérieure à la concession de service public doivent comprendre :

Avenant n°8 au contrat de concession à la commune de Paimpol pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance - 5 5 Page 291 N° 4.8

• une clause de résiliation anticipée sans indemnité à la date d’échéance de la concession de service public, • une clause permettant à tout moment la reprise sans indemnité du contrat ou de l’engagement par le concédant ou le futur exploitant du port.

Le concédant s’engage à reprendre l'ensemble des conventions en cours, notamment : - Les contrats d'autorisation d'occupation temporaires pour les espaces ou les bâtiments du domaine public portuaire (Restaurant l'écluse, Voilerie Paimpol, Dauphin Nautic, Trieux Marine, manège...) - Les autorisations d'occupation du domaine public portuaire pour le passage des réseaux - Les contrats de prestations ou de maintenance liés à l'exploitation ou à l'entretien du port avec une date d’échéance postérieure à la date d’échéance de la concession de service public et ayant été préalablement autorisés par le concédant A ce titre, le concessionnaire s'engage à fournir au concédant avant le 30 juin 2021 une liste détaillée des contrats en cours ainsi que les contrats eux-même. Il fournira également, à titre indicatif le calendrier des manifestations organisées sur le port en 2021 ou prévues les années suivantes.

En cas de nouvelle demande d’autorisation d’occupation du domaine public portuaire, le concessionnaire s’engage à ne pas accorder de nouvelle autorisation, sauf accord préalable et exprès du Président du concédant ou de son représentant.

Article 8 – Biens immatériels Au terme de la concession de service public, le concessionnaire est tenu de remettre gratuitement au concédant les éléments suivants : ° tous les noms commerciaux déposés par le concessionnaire et en rapport direct avec les activités déléguées, ° tous les noms de domaines internet et les sites associés, ° toutes les archives commerciales, ° la propriété commerciale et intellectuelle de tous les événements, manifestations ou animations créés ou organisés par le concessionnaire dans le cadre de la gestion et de l’exploitation du port.

En tout état de cause, le concessionnaire ne peut se prévaloir au terme de la convention de concession de service public d’aucune propriété commerciale ou intellectuelle pour toutes les activités en rapport direct ou indirect avec la gestion et l’exploitation du port et de ses manifestations.

Article 9 – Inventaire de sortie Deux mois (2) avant la date d’échéance de la concession de service public, un inventaire « de sortie » des biens affectés à la concession, est réalisé par le concédant, à sa charge et sous le contrôle du concessionnaire.

Toute modification non agréée par le concédant ou dégradation constatée sur les biens au moment de l’état des lieux de sortie dont la responsabilité incomberait au concessionnaire, est à la charge du concessionnaire.

Avenant n°8 au contrat de concession à la commune de Paimpol pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance - 6 6 Page 292 N° 4.8

Article 10 – Règlement des litiges En cas de difficulté d’exécution du présent avenant, pour quelque cause que ce soit, les parties se rencontreront immédiatement afin d’examiner la situation et décider, le cas échéant des mesures à prendre.

Par ailleurs, les parties s’efforceront de régler à l’amiable les différents qui pourraient naître de l’application du présent avenant.

Tout différend, de quelque nature que ce soit, qui pourrait découler du présent avenant, devra obligatoirement faire l’objet d’une tentative de règlement à l’amiable avant d’être soumis au tribunal administratif de Rennes.

Article 11 – Provisions dragage 2020 et 2021 Le concessionnaire s’engage à provisionner les sommes nécessaires au règlement en 2021 ou 2022 de la participation du port de plaisance au dragage de l’avant port réalisé par la CCI.

Article 12 - Provision gros entretien 2021 Le concessionnaire s’engage à provisionner pour l’année 2021 52 000 € HT pour ses dépenses de gros entretien (informatique, bornes électriques, pontons, etc). La part non utilisée sera reversée au concédant au 1er janvier 2022.

Article 13 – Reversement des recettes 2022 Le concessionnaire s’engage à reverser immédiatement au futur exploitant du port désigné par le concédant toutes les sommes qu’il aurait éventuellement perçues au titre de l’année 2022.

Article 14 - Règlement des dépenses 2021 Le concessionnaire s'engage à régler l'ensemble des factures inhérentes à l'exploitation du port engagées avant le 31/12/2021, y compris celles qui seraient émises après le 1er janvier 2022.

Le présent avenant comporte deux annexes : - Liste des personnels communaux à reprendre - Listes des emprunts ou quote-part d’emprunt du port

A ……………….., le A ……………….. le

Pour le concessionnaire Pour le concédant Le Maire de Paimpol Le Président du Conseil départemental

Avenant n°8 au contrat de concession à la commune de Paimpol pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance - 7 7 Page 293 N° 4.8

ANNEXES

Avenant n°8 au contrat de concession à la commune de Paimpol pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance - 8 8 Page 294 N° 4.8

LISTE DES PERSONNELS COMMUNAUX À REPRENDRE

1. Jean-Louis LE BITOUX – responsable du port de plaisance 2. Erwan LE BLEIZ – gestionnaire port de plaisance

Avenant n°8 au contrat de concession à la commune de Paimpol pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance - 9 9 Page 295 N° 4.8

LISTE DES EMPRUNTS OU QUOTE-PART D’EMPRUNTS DU PORT

Contrats non fournis par la commune

Date de Ventilation Réf. interne Réf. Banque Libellé Prêteur Index Encours K initial Date de fin Budget début %

10000051792 10000051792 Investissements 2014 CA FIXE 3.0 % 23 479,76 35 999,99 15/08/2014 05/05/2029 PORT 5,54

Refinancement du 209-1 MON508508EUR CFFL FIXE 3.22 % 16 203,48 21 196,26 01/12/2016 01/12/2031 PORT 0,85 prêt MIN257990EUR

TAUX 214 MIN237536 Investissements DEXIA 100 955,03 150 000,00 29/12/2006 01/12/2036 PORT 100,00 STRUCTURES

Investissements 2003 TAUX 215 MIN245368EUR DEXIA 155 587,45 300 000,00 01/12/2007 01/12/2027 PORT 27,27 reportés sur 2004 STRUCTURES

Travaux place Martray 220 10000386119 CA FIXE 1.1 % 9 583,33 11 500,00 22/12/2017 05/12/2032 PORT 1,15 - Voierie - Ponton

A220810500 A220810500 Investissements 2008 CE EURIBOR03M 32 499,98 130 000,00 26/01/2009 26/01/2024 PORT 8,13 DD04188137 DD04188137 Centre Culturel CM FIXE 2.33 % 15 827,90 19 999,99 26/01/2015 28/02/2035 PORT 5,41 MON503771EUR MON503771EUR Investissements POST FIXE 1.62 % 22 000,00 30 000,00 22/06/2015 01/07/2030 PORT 4,76

en rouge : retour négatif des banques sur un transfert de contrat en bleu : ok pour transfert avec garantie 100% CD22 en jaune : en attente de réponse

Avenant n°8 au contrat de concession à la commune de Paimpol pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance - 10 1 Page 296 N° 4.8 N° 4.9 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - PORT DÉPARTEMENTAL DE LÉZARDRIEUX CRÉATION D'UN NOUVEAU TARIF

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU le Code des Transports, et notamment son article R.5321-II ;

VU la concession du port de plaisance accordée à la Commune de LEZARDRIEUX ;

VU l'arrêté préfectoral du 20 février 1984 fixant la liste des ports délimités mis à disposition du Département ;

VU la délibération du 15 octobre 2020 de la Commune de LEZARDRIEUX ci- annexée ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission Permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

Page 297 APPROUVE la création d'un tarif supplémentaire dans la grille tarifaire 2020 du port de plaisance de Lézardrieux ainsi désigné : Amodiation surfaces à usage de bureau, Maison de la Mer : 52,80 €/m²/an soit 4,40 € /m²/mois.

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer les documents afférents à ce dossier.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 4.9 - Page 2 Page 298 Page 299 N° 4.9

Page 300 N° 4.10 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - SOUTIEN AUX ACTIONS MARITIMES

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code général des Collectivités Territoriales ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 4.23 du 15 septembre 2017 approuvant la convention triennale relative au FNCA Bretagne 2017-2020 ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le vote du Budget primitif 2020 ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

DECIDE d’approuver les termes de l’avenant à la convention cadre "Période 2017/2018 – 2020/2021" relative au Fonds National de Cautionnement des Achats de produits de la mer qui, pour le Département des Côtes d’Armor, cible les TPE/PME joint en annexe ;

Page 301

AUTORISE le Président du Conseil départemental à signer ledit avenant à la convention susvisée et toutes les pièces afférentes à ce dossier.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 4.10 - Page 2 Page 302

Direction des interventions

Service Programmes opérationnels et Promotion Unité Pêche

AVENANT A LA CONVENTION CADRE

Relative au fonds national de cautionnement des achats de produits de la mer

Région : Bretagne

Période : 2017 / 2018 – 2019 / 2020

ENTRE :

La Banque Populaire Grand Ouest ayant son siège social 15 boulevard de la Boutière – 35768 Saint Grégoire, représentée par Monsieur Franck PRIEUX, Directeur du réseau Crédit Maritime Grand Ouest, ci-après dénommée la « Banque Régionale »,

L’Association Bretonne des Acheteurs de Produits de la Pêche, ayant son siège social 11, rue Félix Le Dantec à Quimper, représentée par Monsieur Jean-René CADALEN, son Président, ci-après dénommée l’« ABAPP »,

La Société Anonyme par Actions Simplifiée, à capital variable des Acheteurs des Produits de la Pêche en Bretagne, ayant son siège social 11, rue Félix Le Dantec à Quimper, représentée par Monsieur Christophe GROSSELIN, son Président, ci-après dénommée la « S.A.S COOP »,

La Région Bretagne dont le siège est situé 283 avenue Patton CS 21101 - 35711 RENNES CEDEX 7, représenté par le Président du Conseil Régional, Monsieur Loïg CHESNAIS- GIRARD, désignée ci-après par « la Région »,

Le Département des Côtes d’Armor dont le siège est situé 9, place du Général-de-Gaulle CS 42371 - 22023 Saint-Brieuc Cedex 1, représenté par le Président du Conseil Départemental, Monsieur Romain BOUTRON, désigné ci-après par « le Département »,

Le Département du Finistère dont le siège est situé Hôtel du département 32, boulevard Dupleix, CS 29029 - 29196 Quimper Cedex, représenté par le Président du Conseil Départemental, Madame Nathalie SARRABEZOLLES, désigné ci-après par « le Département »,

L’Etablissement national des produits de l’agriculture et de la mer ci-après dénommé FranceAgriMer, Etablissement public national, porteur du Fonds National de Cautionnement des Achats de produits de la mer (« FNCA »), dont le siège est 12 rue Henri Rol-Tanguy -

N° 4.10 - Page 3 Page 303 TSA 20002 - 93555 Montreuil sous Bois Cedex, ci-après désigné "FranceAgriMer" et représenté par sa Directrice générale Madame Christine AVELIN, Présidente du Comité de direction du Fonds National de Cautionnement des Achats de produits de la mer,

Vu le Traité sur l'Union européenne et sur le fonctionnement de l'Union européenne (2012/C 326/01), notamment ses articles 107 et 108,

Vu la Communication de la Commission (2008/C 155/02) du 20 juin 2008 sur l’application des articles 87 et 88 du Traité CE aux aides d’Etat sous forme de garanties, notamment ses points 3.4 et 3.5,

Vu la Communication de la Commission (JOUE n° C249/01 du 31 juillet 2014) - Lignes directrices communautaires concernant les aides d’état au sauvetage et à la restructuration d'entreprises en difficulté autres que les établissements financiers,

Vu la loi N° 2014-1170 du 13 octobre 2014 d'avenir pour l'Agriculture, l'Alimentation et la Forêt,

Vu le Code Rural, et notamment les articles L 621-1 et suivants, L932-6 et D932-21 et suivants,

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, et notamment les articles L. 3211-1 et L. 4253- 3 et suivants, Vu le décret n° 2014-1608 du 26 décembre 2014 relatif à la codification de la partie réglementaire du livre IX du code rural et de la pêche maritime,

Vu le décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique,

Vu l’arrêté du 2 novembre 2011 relatif aux modalités d’application du décret n°99-928 du 8 novembre 1999 portant création auprès de l’Office national interprofessionnel des produits de la mer et de l’aquaculture d’un Fonds national de cautionnement des achats des produits de la mer, notamment son article 2,

Vu la décision du directeur général de FranceAgriMer INTV-SANAEI-2017- 36 du 23 mai 2017 relative aux nouvelles modalités de gestion et d’utilisation du Fonds national de cautionnement des achats de la mer (FNCA),

Vu la décision du directeur général de FranceAgriMer INTV-POP-2020- 33 du 5 juin 2020 modifiant la décision INTV-SANAEI INTV-SANAEI- 2017- 36 du 23 mai 2017 relative aux nouvelles modalités de gestion et d’utilisation du Fonds national de cautionnement des achats de la mer (FNCA),

Vu le procès-verbal du Comité de direction du FNCA en date du 12 février 2020,

Vu la délibération n°20_0208_06 de la commission permanente du Conseil régional de Bretagne en date du 28 septembre 2020 relative au présent avenant,

Vu la délibération n° de la commission permanente du Conseil départemental des Côtes d’Armor en date du 23 novembre 2020 relative au présent avenant,

Vu la délibération n° de la commission permanente du Conseil départemental du Finistère en date du 5 octobre 2020 relative au présent avenant,

N° 4.10 - Page 4 Page 304 Vu la convention cadre 2017/2018 – 2019/2020 relative au fonds national de cautionnement des achats de produits de la mer pour la région Bretagne signée le 1er novembre 2017 entre les parties,

IL A ETE ARRETE ET CONVENU CE QUI SUIT :

ARTICLE 1 : Le présent avenant a pour objet de proroger d’une année supplémentaire les dispositions de la convention cadre signée le 1er novembre 2017 entre les parties. Pour ce faire les modifications suivantes sont apportées à la convention cadre.

1. La période indiquée en page 1 sous le titre de la convention cadre est remplacée par : « Période 2017/2018 – 2020/2021 ». 2. Le 8ème alinéa de l’article 1er est remplacé par l’alinéa suivant : « Les conditions de mise en œuvre du dispositif, la liste des bénéficiaires et le montant actualisé des dotations font en outre l’objet d’une convention d’une durée d’un an renouvelable trois fois, entre la SAS COOP, l’ABAPP, la Banque régionale et FranceAgriMer ». 3. La première phrase du 1er alinéa de l’article 8 est remplacée par la phrase suivante : « Une convention d’une durée d’un an renouvelable trois fois, est établie entre la SAS COOP, l’ABAPP, la Caisse régionale et FranceAgriMer ». 4. Le 1er alinéa de l’article 9 est remplacé par l’alinéa suivant : « La garantie du FNCA est accordée dans le cadre de la présente convention et de la convention annuelle mentionnée aux articles 1 et 8 pour une durée d’un an renouvelable trois fois et prend fin à l’échéance de la présente convention ». 5. L’article 14 est remplacé par l’article suivant : « La présente convention prend effet à compter de la date de signature de la Directrice générale de FranceAgriMer (FNCA). Son échéance est fixée au 31 octobre 2021 ».

ARTICLE 2 :

Les autres articles de la convention cadre demeurent inchangés

ARTICLE 3 :

Le présent avenant entre en vigueur à la date de signature de la Directrice générale de FranceAgriMer, celle-ci intervenant après signature des autres parties. Il prend effet à compter du 1er novembre 2020.

Fait en 7 exemplaires originaux à Montreuil, le

La SAS COOP Le Président du Conseil Régional de Bretagne

Christophe GROSSELIN Loïg CHESNAIS-GIRARD

N° 4.10 - Page 5 Page 305 L’ABAPP Le Président du Conseil départemental des Côtes d’Armor

Jean-René CADALEN Romain BOUTRON

La Banque Régionale La Présidente du Conseil départemental du Finistère

Franck PRIEUX Nathalie SARRABEZOLLES

La Directrice générale de FranceAgriMer Présidente du Comité de direction du FNCA

Christine AVELIN

N° 4.10 - Page 6 Page 306 N° 5.1 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - POLITIQUE ÉDUCATIVE DÉPARTEMENTALE EN FAVEUR DES COLLÉGIENS

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU l'article L.1321-3 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU l'article L.213-6 du Code de l'Education ;

VU les crédits votés au Budget primitif 2020 ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020, portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

APPROUVE la répartition de la revalorisation de la part personnel du forfait d'externat des collèges privés pour un montant de 521 420,30 € (Annexe 1) ;

APPROUVE le versement d'une subvention d'un montant de 3 000 € à l'association Div Yezh Breizh de CAVAN ;

APPROUVE la désaffectation d'un lecteur de cartes de self au collège Jacques Prévert de GUINGAMP ;

Page 307

ACCORDE le paiement d'heures supplémentaires aux agents techniques des établissements d'enseignement volontaires pour travailler, en dehors de leur temps de travail régulier, dans le cadre des dispositifs "école ouverte / vacances apprenantes" ;

AUTORISE le Président à solliciter le remboursement des dépenses engagées par le Département, pour les dispositifs "école ouverte / vacances apprenantes" auprès de l'Education Nationale / lycée Yves Thépot de Quimper, établissement mutualisateur.

AUTORISE le Président du Conseil départemental à signer tous les actes afférents à ces dossiers.

Le résultat du vote est le suivant : Paragraphe I :

VOTE VOIX

Pour Groupe du Centre et de la Droite Républicaine Laurence CORSON et Bernard HAMON (Non-inscrits) Christian PROVOST (Non-inscrit)

Contre Groupe Communiste et Républicain

Abstention Groupe Socialiste et Républicain

Paragraphe II, III et IV : Vote POUR unanime

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 5.1 - Page 2 Page 308 Annexe Revalorisation de la part personnel du forfait d'externat

MONTANT COLLEGE EFFECTIF REVALORISATION Notre Dame d'Espérance de BROONS 156 8141,48 € Imaculée Conception de CREHEN 382 19 936,20 € Les Cordeliers de DINAN 448 23 380,67 € Notre Dame Victoire de DINAN 384 20 040,58 € Privé Catholique d'EVRAN 114 5 949,55 € Notre Dame de 54 2 818,21 € Notre Dame de GUINGAMP 691 36 062,60 € Sacré Cœur de LAMBALLE 875 45 665,38 € St Joseph de LANNION 996 51 980,24 € Notre Dame de 259 13 516,95 € St Joseph de LOUDEAC 330 17 222,37 € St Nicolas de 131 6 836,76 € St Joseph de MUR DE BRETAGNE 151 7 880,54 € St Joseph de PAIMPOL 295 15 395,76 € Notre Dame de la Clarté de PERROS GUIREC 176 9 185,26 € Notre Dame de la Clarté de PLEMET 102 5 323,28 € La Croix de Pierre de PLENEE JUGON 68 3 548,85 € St Joseph Ste Anne de PLENEUF VAL ANDRE 290 15 134,81 € St Pierre de PLERIN 319 16 648,29 € St Pierre de PLOEUC SUR LIE 163 8 506,81 € St Stanislas de PLOUER SUR RANCE 243 12 681,93 € St Joseph de PLOUGUENAST 152 7 932,73 € Notre Dame des Fontaines de 56 2 922,58 € Jean XXIII de QUINTIN 672 35 071,01 € Notre Dame Campostal de ROSTRENEN 210 10 959,69 € St Charles La Providence de ST BRIEUC 671 35 018,82 € Ste Marie de ST BRIEUC 233 12 160,04 € Ste Pierre de ST BRIEUC 522 27 242,66 € St Yves de ST BRIEUC 198 10 333,42 € Stella Maris de ST QUAY PORTRIEUX 191 9 968,10 € St Yves de TREGUIER 229 11 951,28 € Diwan Bro Dreger de PLESIDY 230 12 003,47 €

N° 5.1 - Page 3 Page 309

Page 310 N° 5.2 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - LES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment l'article L.1111-4 ;

VU les dispositions de la Loi 2004-809 du 13 août 2004 relatives aux libertés et responsabilités locales ;

VU le Code des relations entre le public et l'administration, et notamment les articles L321-1 à L327-1 ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 5.1 du 16 octobre 2017 approuvant la grille tarifaire des Archives départementales ;

VU les crédits votés au Budget primitif 2020 ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

Page 311 I/ LES ARCHIVES DEPARTEMENTALES

DECIDE d'engager un partenariat avec le portail national des archives par l'approbation d'une convention (annexe 1) ;

AUTORISE Monsieur le Président à signer ladite convention ;

DECIDE d'allouer une subvention de 8 000 € au Centre généalogique des Côtes d'Armor ;

CONSIDÉRANT la fermeture au public des Archives départementales pour faire face à l'épidémie de Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire ;

APPROUVE la gratuité temporaire des reproductions et mises à disposition des documents d’archives effectuées par les agents des Archives départementales à la demande des usagers, à l’exclusion « des demandes abusives en particulier par leur nombre ou leur caractère répétitif ou systématique » (Code des relations entre le public et l’administration, art. L311-2), pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire rendant impossible l’accès à la salle de lecture ;

II/ LE PATRIMOINE HISTORIQUE

DECIDE d'allouer les subventions suivantes au titre du soutien à la restauration du patrimoine historique pour un montant total de 77 439 € :

Montant Plan de SUBV Montant Communes Canton Protection Nature des travaux travaux financement CD 22 de la subvention MH (HT) (%) CD 22 BELLE-ISLE-EN Classé Chapelle de Locmaria : 12 630 € DRAC : 50 % 10% 1 263 € TERRE Travaux de révision de la Région : 25 % couverture et de rejointement de maçonnerie sur le contrefort sud et la façade Est du transept sud CALLAC Classé Eglise Saint-Briac : 29 603 € DRAC : 50 % 10 % 2 960 € Travaux de maçonnerie Région : 20 % intérieure (escalier de la tour, traitement de la crypte et traitement du mur ouest de la nef) et extérieure (revers pavé, contreforts et soubassements) CHATELAUDREN- PLELO Inscrit Eglise Saint-Pierre de la 15 560 € DRAC : 25 % 20 % 3 112 € PLOUAGAT commune déléguée de Région : 25 % PLOUAGAT : Conservation restauration du tableau « Délivrance de Saint-Pierre »

N° 5.2 - Page 2 Page 312 Montant Plan de SUBV Montant Communes Canton Protection Nature des travaux travaux financement CD 22 de la subvention MH (HT) (%) CD 22 BEGARD Classé et Eglise paroissiale : 6 085 € DRAC : 30 % 21,97 % 1 337 € inscrit Conservation et étude Région : 25 % préalable à la restauration d’une bannière et de 3 statues COATREVEN TREGUIER Inscrit Eglise Saint-Pierre : 39 620 € DRAC : 30 % 25 % 9 905 € Travaux de maçonnerie, Région : 25 % charpente et menuiserie MUR DE Inscrit Eglise Saint-Sauveur : 7 643 € DRAC : 50 % 10 % 764 € BRETAGNE Conservation et étude de 3 Région : / statues en pierre de la façade Ouest (Sainte-Catherine d’Alexandrie, Saint-Henri et Saint-Alain) GRACE- MUR DE Inscrit Eglise Notre-Dame : 14 974 € DRAC : 50 % 10 % 1 497 € BRETAGNE Etude préalable à la Région : / restauration du meuble de sacristie LE FAOUËT Inscrit Chapelle de Kergrist : 5 610 € DRAC : / 25 % 1 403 € Rénovation de portes Région : / intérieures et extérieures Asso : 35,65 % ROSTRENEN Inscrit Eglise et chapelle Sainte- 5 585 € DRAC : 30 % 25 % 1 396 € Barbe : Conservation et Région : 20 % sécurisation de 3 statues (Saint-Maurice, Saint- Nicodème, La Vierge à l’Enfant) LEZARDRIEUX TREGUIER Inscrit Eglise Saint-Jean- 13 495 € DRAC : 25 % 20% 2 699 € Baptiste : travaux Région : 20 % d’urgence (étaiement baie nord du transept nord, sécurisation du retable et des statues) LOGUIVY- PLESTIN- Classé Eglise Saint-Emilion : 10 094 € DRAC : 50 % 10 % 1 009 € LES- Travaux de maçonnerie Région : 15 % GREVES sur la tour d’escalier et la terrasse du clocher CALLAC Classé Eglise paroissiale : 8 336 € DRAC : 50 % 10 % 834 € Révision complète de la Région : 20 % couverture de l’église et de l’ossuaire accolé à l’église PLESTIN-LES- PLESTIN- Classé Eglise Saint-Efflam : 21 596 € DRAC : 50 % 10 % 2 160 € GREVES LES- travaux d’entretien de Région : 15 % GREVES couverture. Remplacement d’ardoises, nettoyage de chéneau et de gouttières, reprise de noue sur le transept côté sud, démoussage et remplacement du châssis sur la chapelle est du porche.

N° 5.2 - Page 3 Page 313

Montant Plan de SUBV Montant Communes Canton Protection Nature des travaux travaux financement CD 22 de la subvention MH (HT) (%) CD 22 PAIMPOL Classé Chapelle de Perros- 44 675 € DRAC : 20 % 10 % 4 467 € Hamon : Maçonnerie sur DSIL : 40 % la sablière et la corniche, menuiserie sur la charpente et remplacement des bélières et battants des cloches PLOUBEZRE PLESTIN- Classé Eglise paroissiale : 24 088 € DRAC : 50 % 10 % 2 409 € LES- Entretien du mur d'enclos Région : 20 GREVES avec dépose de la % gargouille PLOUEC-DU- BEGARD Inscrit Travaux de conservation 5 629 € DRAC : 25 % 20 % 1 126 € TRIEUX et de restauration d’une Région : 25 bannière % PLESTIN- Classé Chapelle Saint-Nicolas : 9 965 € DRAC : 50 % 10 % 997 € LES- travaux de révision de la Région : / GREVES couverture SAINT-GILLES- ROSTRENEN Classé Chapelle Saint-Laurent : 35 478 € DRAC : 50 % 10 % 3 548 € PLIGEAUX Restauration de Région : 20 maçonnerie et de peintures % murales. SAINT-MICHEL- PLESTIN- Inscrit Eglise Saint-Michel : 10 740€ DRAC : 30 % 25 % 2 685 € EN-GREVE LES- Rejointement de la façade Région : 25 GREVES est % SAINT-SERVAIS CALLAC Classé et Eglise et chapelle de 19 471 € DRAC : 50 % 10 % 1 947 € inscrit Burthulet : Travaux de Région : 15 nettoyage et rejointement % des façades Sud et Est de l’église, reprise de maçonnerie et rejointement de la fontaine, restauration de la statue Saint-Evêque, travaux de couverture de la chapelle. TREGUIER TREGUIER Classé et Ex-cathédrale Saint- 15 448 € DRAC : 50 % 10 % 1 545 € inscrit Tugdual : Restauration Région : 15 % d’objets mobiliers classés et inscrits (Retable du maître autel – classé, bahuts n° 1 et 2 – inscrit, vierge et Saint-Jean Evangéliste – classé, Sainte Marie-Madeleine – inscrit) TREMEUR BROONS Inscrit Eglise St Pierre : travaux 13 152 € DRAC : 30 % 25 % 3 288 € de maçonnerie Région : 25 % (renforcement d’un pilier à l’est), restauration de vitraux et mise en place de grilles de protection en cuivre. PLOUHA Classé Chapelle Saint-Antoine : 6 747 € DRAC : 30 % 25 % 1 687 € Restauration de 4 statues Région : 20 %

N° 5.2 - Page 4 Page 314

AIDE EXCEPTIONNELLE SUITE À L'INCENDIE DE L’EGLISE LE 21 JUIN 2016 TREMEL PLESTIN- Classé Restauration de l’église 156 009 € DRAC : 60 % 15 % 23 401 € LES- après incendie du 21 juin Région : 25 % GREVES 2016. 12 lots : installations de chantier, maçonnerie pierre de taille, charpente, couverture, menuiserie, vitraux, ferronnerie, polychromie décors peints, peinture, horloge cloches, bois polychrome

DECIDE de proroger la validité de la subvention suivante :

Bénéficiaire Commission Délai imparti pour Demande de Motif Nature du projet permanente terminer le projet prorogation pour Date de l'arrêté terminer le projet Montant de la subvention Commune de 26 novembre 2018 Retard dans Église Saint-Loup, 28 décembre 2018 28 décembre 2020 28 décembre 2021 l'exécution des travaux de 9 132 € travaux restauration du retable du Rosaire

AUTORISE le Président à solliciter des subventions auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne (DRAC) au titre de la politique en faveur des monuments historiques, pour les propriétés du Département, notamment pour des travaux au château de la Hunaudaye à PLEDELIAC.

AUTORISE le Président à signer les documents et conventions afférents à ces dossiers.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 5.2 - Page 5 Page 315 Annexe 1

CONVENTION DE PARTENARIAT

RELATIVE A LA PARTICIPATION DU DÉPARTEMENT DES CÔTES-D'ARMOR

AU PORTAIL NATIONAL DES ARCHIVES

francearchives.fr

N° 5.2 - Page 6 Page 316

Entre

le Ministère de la Culture, représenté par Madame Françoise BANAT-BERGER, cheffe du Service interministériel des Archives de France,

d'une part, ci-après dénommé LE MINISTÈRE

et

le Département des Côtes-d'Armor, représenté par Monsieur Romain BOUTRON, Président du Conseil départemental, d'autre part, ci-après dénommé LE DÉPARTEMENT

N° 5.2 - Page 7 Page 317

Préambule :

L'État et les collectivités territoriales ont ouvert depuis quinze ans plusieurs centaines de sites Internet pour leurs services d'archives. Ils y publient des centaines de millions de documents numérisés, des instruments de recherche ou encore des expositions virtuelles. Le succès est au rendez-vous, la fréquentation élevée, mais elle pourrait l'être plus encore si les internautes disposaient d'un point d'entrée national à ces ressources, en complément du mode d'accès traditionnel direct sur les sites propres à chaque institution. Ce service bénéficierait en particulier, dans un paysage archivistique complexe, aux publics les moins avertis, qui ignorent l'existence de certaines ressources ou ne connaissent pas la localisation des informations et documents qu'ils recherchent.

C'est ainsi qu'est né le Portail francearchives.fr, créé à l'initiative du ministère de la Culture, du ministère des Armées et du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Il a vocation à présenter le réseau français des archives et à constituer un point d'accès national à ses contenus numériques. Il accroît la notoriété et la fréquentation, sur Internet, du réseau national et territorial des Archives. Pour assurer la plus vaste audience au patrimoine archivistique français, il donne accès aux inventaires et aux métadonnées associées aux documents numérisés des services d'archives. Cette fonction centrale du Portail francearchives.fr implique le transfert d'une copie de ces données au ministère de la Culture (service interministériel des Archives de France), les images d'archives numérisées restant en revanche uniquement hébergées par les services d'archives participants ou par leurs prestataires, auxquels le Portail francearchives.fr renvoie pour la consultation. Le Portail francearchives.fr est également l'agrégateur national fournissant les données au Portail Européen des Archives (Archives Portal Europe).

Le Département des Côtes-d'Armor, qui a entrepris la numérisation de son patrimoine archivistique et qui donne accès sur Internet aux ressources numérisées et aux instruments de recherche de ses Archives départementales, souhaite participer au projet afin de donner une plus grande visibilité à ces contenus numériques, et de les interconnecter avec ceux des autres services d'archives nationaux et territoriaux.

Il a été convenu ce qui suit :

Article premier – Objet de la convention

La présente convention a pour objet de définir les conditions du partenariat entre le Département et le Ministère de la Culture dans le cadre du Portail francearchives.fr. Elle définit les modalités selon lesquelles le Département fournit au Ministère un accès aux données définies à l’article II, et les conditions dans lesquelles le Ministère est autorisé à les utiliser et à les exposer sur le Web.

Article II – Données concernées par la convention

La présente convention porte sur les données produites par les services détenteurs des données, en particulier :

– les inventaires et autres descriptions archivistiques structurés techniquement sous forme de balises (XML-EAD, XML-EAC, RDF, etc.) ou de tables (CSV notamment),

N° 5.2 - Page 8 Page 318 – les inventaires non structurés sous forme de base de données, mais accessibles sous format informatique (PDF), – les réalisations éditoriales et autres contenus, sous réserve de possibilités d’accès technique. La sélection des données qui sont transmises au Ministère pour intégration dans le Portail francearchives.fr est effectuée par le service qui a produit les données. Les documents d’archives numérisés eux-mêmes ne sont pas concernés par la présente convention.

Article III – Modalités de transmission des données

Le Département remet au Ministère, gratuitement, pour la durée de la présente convention, les données décrites à l'article II.

Les modalités techniques de cette remise sont définies conjointement par les deux parties, sur la base du travail d’analyse effectué par les services instructeurs (Archives départementales d’une part et équipe projet du Portail francearchives.fr d’autre part). Ces modalités sont conformes aux exigences liées au développement du Portail francearchives.fr, dans le cadre des moyens et outils dont dispose le Département.

Article IV – Utilisation des données par le Ministère de la Culture

Rappel : l'utilisation des données dans le cadre du Portail francearchives.fr lui-même ne constitue pas une réutilisation au sens du livre III du Code des relations entre le public et l'administration dans la mesure où ces opérations participent de l'exercice de la mission de service public de communication des documents d'archives.

L’accès fourni aux internautes sur le Portail est organisé de manière à permettre une interrogation gratuite et publique de ces données, avec restitution des résultats et lien vers la base d’origine. Les résultats des recherches effectuées dans le Portail donnent accès aux notices descriptives et aux images hébergées par le Département ou son prestataire.

Le Portail francearchives.fr favorise le développement d'outils de recherche innovants appuyés sur les technologies du Web sémantique (identifiants pérennes, référentiels). À ce titre, le Ministère ou ses prestataires peuvent effectuer tous traitements (indexation, alignements, fusions) sur les données utilisées dans le contexte du projet, et disposent du résultat de ces traitements dans les limites définies à l'article V. Les résultats de ces traitements seront gracieusement mis à disposition du Département par le Ministère. Le Ministère prendra les mesures diligentes pour aider le Département à récupérer les résultats des traitements du Portail francearchives.fr. Le Ministère fournira régulièrement aux contributeurs des éléments statistiques de consultation.

Le Ministère transmet les données fournies au Portail francearchives.fr vers le Portail Européen des Archives pour assurer une diffusion plus large de ces données.

Article V – Régime juridique de la réutilisation des données fournies au Portail francearchives.fr par le Département

Le Portail francearchives.fr vise une diffusion maximale des données. Les données diffusées par le Portail francearchives.fr, qu'elles soient produites par le Département ou par le

N° 5.2 - Page 9 Page 319 Ministère, sont réutilisables sous le régime de la Licence Ouverte d'Etalab, à l'exception des données relevant du droit de la propriété intellectuelle.

Article VI – Durée de la convention

La présente convention est conclue pour une durée de cinq ans à compter de la date de signature par les deux parties. Elle sera reconduite tacitement pour la même durée. Elle pourra être dénoncée avant son expiration par notification écrite de l'une ou l'autre des deux parties, avec un préavis de trois mois.

Article VII – Règlement des litiges

Tout litige ou contestation pouvant s'élever quant à l'interprétation ou la mise en œuvre de la présente convention, qui ne trouverait pas de solution amiable dans un délai raisonnable, relèvera du tribunal administratif de Paris.

Fait en deux exemplaires,

le le

Pour la Ministre de la Culture Pour le Département des Côtes-d'Armor

Madame Françoise BANAT-BERGER Monsieur Romain BOUTRON

Cheffe du Service interministériel Président du Conseil départemental des Archives de France

N° 5.2 - Page 10 Page 320

Annexes

1- Glossaire

2- Licence Ouverte d'Etalab

N° 5.2 - Page 11 Page 321 Annexe 1.

Glossaire des termes employés dans la convention. Ce glossaire reprend pour partie des définitions données dans l'annexe au guide des bonnes pratiques sur l'archivage électronique publié en 2012 par la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication de l’État (DISIC), dans les normes professionnelles de gestion de l'information (ISO 30300 et ISO 14 641- 1) et dans le Référentiel général de la gestion des Archives (Octobre 2013, https://references.modernisation.gouv.fr/sites/default/files/Referentiel%20General%20de %20Gestion%20des%20Archives%20R2GA%20-%20octobre%202013.pdf ).

Agrégateur (Web) Site Web chargé de sélectionner et signaler des pages concernant un sujet précis et de les présenter, mises en forme, pour les internautes ou pour d'autres services. Un "Agrégateur national" rassemble les contenus produits dans un pays sur un thème ou par un type de service.

Donnée Représentation formalisée de l'information, adaptée à l'interprétation, au traitement et à la communication. La donnée est donc un conteneur porteur d'une information ou d'un fragment d'information.

Etalab Service d'Etat chargé d'accompagner l'ouverture des données publiques.

Fournisseur de données Service ou collectivité permettant un accès à des données. Met à disposition des données sans forcément en être le propriétaire.

Licence Conditions juridiques dans lesquelles il est possible pour un tiers de réutiliser des données fournies par un organisme.

Licence d'attribution (Dite licence "by") Licence imposant aux réutilisateurs de mentionner la source des données qu'ils utilisent.

Métadonnées Ensemble structuré d’informations techniques, de gestion et de description attachées à un document servant à décrire les caractéristiques de ce document en vue de faciliter son repérage, sa gestion, son usage ou sa préservation. Il s'agit de données servant à en définir ou décrire d'autres, par exemples les données des catalogues de livres ou d'inventaires de documents d'archives.

OAI-PMH : protocole informatique pour l'échange des métadonnées. Il permet de constituer des entrepôts de données descriptives, pour qu’elles soient interrogées et reprises par d’autres services.

Open Data (ouverture des données) Principe selon lequel des données publiques (celles recueillies, maintenues et utilisées par les organismes publics) sont rendues disponibles pour accès et réutilisation par les citoyens et les entreprises. Le terme d'Opendata désigne à la fois : - un mouvement de la société civile prônant l'ouverture des données - les données ouvertes en elles-mêmes, qui doivent être facilement accessibles et réutilisables par

Page 322 N° 5.2 tous grâce à des conditions juridiques (droit de réutilisation illimitée et gratuite) et techniques adéquates (usage de formats ouverts, libres et structurés, lisibles par les machines).

Portail européen de Archives Le Portail européen des archives est un portail web dont le but est la mise en commun des instruments de recherches produits par les services d’archives des pays membres de l’Union européenne. Lancé en 2011 par les Archives nationales de 14 États membres, il s’est étendu progressivement aux services d’archives publics de tous les États membres de l’UE.

Téléchargement Chargement ou rapatriement depuis un serveur ou un ordinateur distant de fichiers informatiques à l'aide d'une connexion via une ligne de télécommunication.(Source: http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais )

Page 323 N° 5.2 LICENCE OUVERTE OPEN LICENCE

Vous pouvez réutiliser « l’Information » rendue disponible par le « Producteur » dans les libertés et les conditions prévues par la présente licence.

La réutilisation de l’Information diffusée sous cette licence

Le « Producteur » garantit au « Réutilisateur » le droit personnel, non exclusif et gratuit, de réutilisation de « l’Information » soumise à la présente licence, dans le monde entier et pour une durée illimitée, dans les libertés et les conditions exprimées ci-dessous.

Vous êtes libre de réutiliser « l’Information » :

• Reproduire, copier, publier et transmettre « l’Information » ; • Diffuser et redistribuer « l’Information » ; • Adapter, modifier, extraire et transformer à partir de « l’Information », notamment pour créer des « Informations dérivées » ; • Exploiter « l’Information » à titre commercial, par exemple en la combinant avec d’autres « Informations », ou en l’incluant dans votre propre produit ou application.

Sous réserve de :

• Mentionner la paternité de « l’Information » : sa source (a minima le nom du « Producteur ») et la date de sa dernière mise à jour.

Le « Réutilisateur » peut notamment s’acquitter de cette condition en indiquant un ou des liens hypertextes (URL) renvoyant vers « l’Information » et assurant une mention effective de sa paternité.

Cette mention de paternité ne doit ni conférer un caractère officiel à la réutilisation de « l’Information », ni suggérer une quelconque reconnaissance ou caution par le « Producteur », ou par toute autre entité publique, du « Réutilisateur » ou de sa réutilisation.

Page 324 N° 5.2 LICENCE OUVERTE

Responsabilité

« L’Information » est mise à disposition telle que produite ou reçue par le « Producteur », sans autre garantie expresse ou tacite qui n’est pas prévue par la présente licence.

Le « Producteur » garantit qu’il met à disposition gratuitement « l’Information » dans les libertés et les conditions définies par la présente licence. Il ne peut garantir l’absence de défauts ou d’irrégularités éventuellement contenues dans « l’Information ». Il ne garantit pas la fourniture continue de « l’Information ». Il ne peut être tenu pour responsable de toute perte, préjudice ou dommage de quelque sorte causé à des tiers du fait de la réutilisation.

Le « Réutilisateur » est le seul responsable de la réutilisation de « l’Information ». La réutilisation ne doit pas induire en erreur des tiers quant au contenu de « l’Information », sa source et sa date de mise à jour.

Droits de propriété intellectuelle

Le « Producteur » garantit que « l’Information » ne contient pas de droits de propriété intellectuelle appartenant à des tiers.

Les éventuels « Droits de propriété intellectuelle » détenus par le « Producteur » sur des documents contenant « l’Information » ne font pas obstacle à la libre réutilisation de « l’Information ». Lorsque le « Producteur » détient des « Droits de propriété intellectuelle » sur des documents qui contiennent « l’Information », il les cède de façon non exclusive, à titre gracieux, pour le monde entier et pour toute la durée des « Droits de propriété intellectuelle », au « Réutilisateur » qui peut en faire tout usage conformément aux libertés et aux conditions définies par la présente licence.

Compatibilité de la présente licence

Pour faciliter la réutilisation des « Informations », cette licence a été conçue pour être compatible avec toute licence libre qui exige a minima la mention de paternité. Elle est notamment compatible avec les licences « Open Government Licence » (OGL) du Royaume-Uni, « Creative Commons Attribution 2.0 » (CC-BY 2.0) de Creative Commons et « Open Data Commons Attribution » (ODC-BY) de l’Open Knowledge Foundation.

Droit applicable

La présente licence est régie par le droit français.

OCTOBRE 2011 Page 325 N° 5.2 LICENCE OUVERTE

Définitions

Droits de propriété intellectuelle* Producteur* Il s’agit des droits identifiés comme tels par le Code Il s’agit de l’entité qui produit « l’Information » de la propriété intellectuelle (droit d’auteur, droits et l’ouvre à la réutilisation dans les libertés voisins au droit d’auteur, droit sui generis des bases et les conditions prévues par cette licence. de données). Réutilisateur* Information* Il s’agit de toute personne physique ou morale Il s’agit des données ou des informations proposées qui réutilise « l’Information » conformément à la réutilisation dans les libertés et les conditions aux libertés et aux conditions de cette licence. de cette licence.

Informations dérivées* Il s’agit des nouvelles données ou informations qui ont été créés soit directement à partir « d’Informations », soit à partir d’une combinaison « d’Informations » et d’autres données ou informations qui ne seraient pas soumises à cette licence.

À propos de la LICENCE OUVERTE

Etalab est la mission chargée sous l’autorité du Premier ministre d’ouvrir le plus grand nombre de données publiques des administrations de l’Etat et de ses établissements publics. Elle a réalisé la Licence Ouverte pour faciliter la réutilisation libre et gratuite de ces informations publiques, telles que définies par l’article 10 de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978.

Dans le cadre de leurs missions de service public, les administrations produisent ou reçoivent des informations publiques qui peuvent être réutilisées par toute personne physique ou morale à d’autres fins que celles de la mission de service public.

Ne sont pas des informations publiques au sens de la loi du 17 juillet 1978 les informations contenues dans des documents dont la communication ne constitue pas un droit (en application de la loi du 17 juillet 1978 ou d’autres dispositions législatives, sauf si ces informations font l’objet d’une diffusion publique), celles contenues dans des documents produits ou reçus par les administrations dans l’exercice d’une mission de service public à caractère industriel ou commercial, et celles contenues dans des documents sur lesquels des tiers détiennent des droits de propriété intellectuelle.

Ne sont également pas des informations publiques susceptibles d’être réutilisées celles qui contiennent des données à caractère personnel, sauf lorsque les personnes intéressées y ont consenti, ou lorsqu’elles ont fait l’objet d’une anonymisation par l’administration, ou lorsqu’une disposition légale ou réglementaire le permet (dans ces trois cas, la réutilisation est subordonnée au respect de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978).

Cette licence est une version 1.0 de la Licence Ouverte. Etalab se réserve la faculté de proposer de nouvelles versions de la Licence Ouverte. Cependant, les réutilisateurs pourront continuer à réutiliser les informations disponibles sous cette licence s’ils le souhaitent.

gouv.fr be ta OCTOBRE 2011 data.innovationgouv.fr transparence.ouverture Page 326 N° 5.2 N° 5.3 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - CULTURE

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La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment l'article L.1111-4 ;

VU les dispositions de la Loi 2004-809 du 13 août 2004 relatives aux libertés et responsabilités locales ;

VU les crédits votés au Budget Primitif 2020 ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

I/ SOUTIEN A L'EMERGENCE ARTISTIQUE ET A LA CREATION CONTEMPORAINE

LES ARTISTES ET COMPAGNIES PROFESSIONNELS DU DEPARTEMENT

Page 327 DECIDE d'allouer les subventions suivantes :

Nature de la Subvention Bénéficiaire demande accordée Compagnie Une Aile La Nuit Aide aux projets 1 500 € SAINT-SAMSON SUR RANCE Compagnie Le Combat Ordinaire Aide aux projets 5 000 € CREHEN Compagnie Nuditate Aide aux projets 3 000 € SAINT-BRIEUC Compagnie Les Allumettes Associées Aide aux projets 5 000 € SAINT-BRIEUC Compagnie Liratouva Aide aux projets 3 000 € PENVENAN Compagnie De Beaux Lendemains Aide aux projets 8 000 € SAINT-BRIEUC Compagnie Caméléon Aide aux projets 3 000 € PLOUHA Association Ico Propaganda Aide aux projets 2 000 € LE VIEUX BOURG Association Les Musiques Têtues Aide à la 10 000 € ROSTRENEN structuration

II/ LA PRESENCE ARTISTIQUE ET LES PROJETS CULTURELS DE TERRITOIRE

A – LA DIFFUSION CINEMATOGRAPHIQUE ET AUDIOVISUELLE

DECIDE d'allouer les subventions suivantes : Le soutien aux associations de diffusion cinématographique

Nature de la Subvention Bénéficiaire demande accordée Association Korrigan Paradiso Aide aux projets 800 € BINIC-ETABLES/MER Association La Belle Equipe Aide aux projets 9 000 € CALLAC Commune de LOUDEAC Aide aux projets 13 000 € Cinéma Quai des Images Association culturelle cinématographique Le Douron Aide aux projets 4 000 € PLESTIN-LES-GREVES

N° 5.3 - Page 2 Page 328

Nature de la Subvention Bénéficiaire demande accordée Association Armor Ciné Aide aux projets 4 000 € ERQUY Association Jeanne d'Arc Le Cithéa Aide aux projets 2 000 € PLOUGUENAST-LANGAST Association cinéma Le Rochonen Aide aux projets 3 500 € QUINTIN

Le soutien aux médias audiovisuels

Nature de la Subvention Bénéficiaire demande accordée SARL Lionel Buannic-Krouin – Brezhoweb Aide aux projets 4 000 € ETEL (56)

B – LES EVENEMENTS DEPARTEMENTAUX

DECIDE d'allouer les subventions suivantes :

Subvention Bénéficiaire Nature de la demande accordée Festival Les Sons d'Automne Association Les Sons d'Automne Concerts de novembre 2 500 € annulés Association Zef et Mer Festival Les Zef et Mer 4 000 € PLERIN Association Jazz en Place Nouveau projet de concerts 2 000 € DINAN Association Les Déboucheurs de Tympans Festival Carnavalorock 4 000 € SAINT-BRIEUC Annulé Association Festival Plinn du Danouët Festival Plinn 1 000 € BOURBRIAC Association Armoricourt Festival de cinéma 500 € PLESTIN-LES-GREVES

C - LES LIEUX D'EXPOSITION ET STRUCTURES DEDIES AUX ARTS VISUELS

DECIDE d'allouer les subventions suivantes :

N° 5.3 - Page 3 Page 329 Le soutien aux lieux d'exposition

Subvention Bénéficiaire Nature de la demande accordée 5 000 € Ville de LANNION Galerie Chapelle des Ursulines + DPP Association Cap'Art 800 € Galerie d'exposition QUINTIN + DPP

Commune de Galerie d'exposition 1 200 €

Galerie d'exposition + exposition au 5 000 € Commune de Bois de Kergré + DPP 2 000 € Commune d'ERQUY Galerie d'exposition Bernard Nonnet + DPP Commune de BINIC- 5 000 € Galerie d'exposition "La Galerie" ETABLES/MER + DPP

Les droits de présentation publique

Bénéficiaires Nbre d'artistes Subvention accueillis accordée Commune de BINIC-ETABLES/MER 6 artistes 900€ Commune d'ERQUY 14 artistes 2 100 € Commune de LANNION 4 artistes 600 € Commune de PLOUMAGOAR 6 artistes 900 € Association Gwinzegal 2 artistes 300 € GUINGAMP Association L'Imagerie 7 artistes 1 050 € LANNION Amicale Laïque - Galerie Le Petit Prince 1 artiste 150 € MERDRIGNAC Association Jard'In 2 artistes 300 € ST-MICHEL-EN-GREVE Association Cap'Art 3 artistes 450 € QUINTIN Association La Fourmi-e 17 artistes 2 550 € ROSTRENEN Association Ader La Tannerie 3 artistes 450 € BEGARD

N° 5.3 - Page 4 Page 330 D - LES STRUCTURES DE DIFFUSION DU SPECTACLE VIVANT

DECIDE d'allouer les subventions suivantes :

Les centres culturels

Nature de la Subvention Bénéficiaire demande accordée Commune de LE MENE Aide aux projets 13 000 € Centre Culturel Mosaïque DINAN AGGLOMERATION Aide aux projets 15 000 € Théâtre des Jacobins/Solenval/l'Embarcadère Commune de GUINGAMP Aide aux projets 25 000 € Théâtre du Champ au Roy Commune de LOUDEAC Aide aux projets 13 000 € Office Municipal Culturel Commune de PLOUFRAGAN Aide aux projets 4 000 € Centre Culturel Victor Hugo Commune de TREGUEUX Aide aux projets 12 000 € Centre Culturel Bleu Pluriel LANNION TREGOR COMMUNAUTE Aide aux projets 7 500 € Théâtre de l'Arche/Le Sillon Commune de UZEL Aide aux projets 7 000 € Centre Culturel Kastell d'Ô Commune de TREBEURDEN Aide aux projets 3 000 € Centre Culturel Le Sémaphore Commune de Aide aux projets 17 000 € Centre Culturel La Ville Robert Commune de LAMBALLE ARMOR Aide aux projets 18 000 € Centre Culturel Quai des Rêves Commune de LANGUEUX Aide aux projets 15 000 € Centre Culturel Le Grand Pré Commune de PLERIN 5 000 € Aide aux projets Centre Culturel Le Cap avec les expos Leff Armor Communauté Centre Culturel Le Petit Echo de la Mode Aide aux projets 22 000 € CHATELAUDREN-PLOUAGAT Commune de PLESTIN-LES-GREVES Aide aux projets 1 000 € Centre Culturel An Dour Meur Commune de PLEDRAN Aide aux projets 3 000 € Centre Culturel Horizon

N° 5.3 - Page 5 Page 331 E – LES PACTES CULTURELS DE TERRITOIRE

DECIDE d'allouer les subventions suivantes :

Bénéficiaires Subvention attribuée LAMBALLE TERRE ET MER 13 325 € SAINT-BRIEUC ARMOR AGGLOMERATION 35 000 € COMMUNAUTE DE COMMUNES DU KREIZ BREIZH 25 000 € LANNION TREGOR COMMUNAUTE 25 000 € LEFF ARMOR COMMUNAUTE 20 000 €

F – LES ASSOCIATION ET LES PROJETS DE DEVELOPPEMENT CULTUREL DE TERRITOIRE

1 - Les associations de développement culturel de territoire

DECIDE d'allouer les subventions suivantes :

Nature de la Subvention Bénéficiaire demande accordée Association La Fiselerie Aide aux projets 15 000 € ROSTRENEN Association Studi Ha Dudi Aide aux projets 15 000 € PLESIDY Association Kreizenn Sevenadurel Vrezhon Aide aux projets 4 000 € GUINGAMP Association Gwinzegal Aide aux projets 7 000 € GUINGAMP

2 - Les projets culturels de territoire

DECIDE d'allouer la subvention suivante :

Nature de la Subvention Bénéficiaire demande accordée Compagnie Le Combat Ordinaire Projet "Cinéma" 10 000 € CREHEN

N° 5.3 - Page 6 Page 332 III/ LA MEDIATION CULTURELLE ET ARTISTIQUE

A – LES SCHEMAS DEPARTEMENTAUX D'ENSEIGNEMENT ARTISTIQUES

1) Le schéma départemental d'enseignement de la danse

a - Aide aux structures d'enseignement

Subvention Commune Nom école bénéficiaire accordée LAMBALLE Association Familles Rurales de Maroué section danse 473 € ARMOR

b - Aide aux compagnies amateurs

Subvention Commune Nom école bénéficiaire accordée PLERIN Compagnie Contre Courant 2 422 €

2) Le schéma départemental d'enseignement du théâtre

Subvention Communes Structures bénéficiaires accordée CHATELAUDREN-PLOUAGAT LEFF ARMOR COMMUNAUTE- 1 976 € Le Petit Echo de la Mode DINAN Association Théâtre en Rance 5 497 € GUINGAMP Ville de GUINGAMP 2 354 € Théâtre du Champ au Roy HENANSAL Association École de théâtre 165 € LANNION Association Maldoror 1 248 € SAINT-BRIEUC Ville de SAINT-BRIEUC 8 451 € Conservatoire Villa Carmélie

B – LES ASSOCIATIONS DE CULTURE BRETONNE ET GALLESE

DECIDE d'allouer les subventions suivantes :

Subvention Bénéficiaire Nature de la demande accordée Institut de la langue gallèse Aide aux projets 8 000 € RENNES

N° 5.3 - Page 7 Page 333 Les cours de langue

Subvention Bénéficiaire Nature de la demande accordée Association Krezenn Sevenadurel Cours de breton 2 460 € LANNION Association Mammenn Cours de breton 540 € POMMERITLE VICOMTE Association Centre Culturel Anjela Duval Cours de breton 600 € PAIMPOL Association Skoll al Louarn Cours de breton 180 € Association Kreizenn Sevenadurel Vrezhon Cours de breton 1 830 € GUINGAMP

C - VILLA ROHANNEC’H – Education artistique et culturelle

AUTORISE le Président à solliciter l'accompagnement de l'Etat (DRAC), à hauteur de 3 500 € pour le projet d'éducation artistique mené en partenariat avec le lycée Félix Le Dantec de Lannion, pour l’année scolaire 2020-2021 ;

IV/ LES RESEAUX ET OPERATEURS PROFESSIONNELS STRUCTURANTS

DECIDE d'allouer la subvention suivante :

Nature de la Subvention Bénéficiaire demande accordée Fédération de Bretagne des Batteries Fanfares Aide aux projets 3 500 € SAINT-BRIEUC Association Bodadeg ar Sonerion Aide aux projets 23 000 € PLOUHA

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à solliciter auprès de la DRAC Bretagne les subventions liées aux différents projets ;

N° 5.3 - Page 8 Page 334 AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer tous les documents et conventions afférents à ces dossiers d'attribution de subventions.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 5.3 - Page 9 Page 335

Page 336 N° 5.4 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - EMPLOIS ASSOCIATIFS

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU la délibération de l'Assemblée plénière du Conseil départemental n° 5.2 du 27 janvier 2020 "Sport Jeunesse Vie Associative" ;

VU les crédits votés au Budget Primitif 2020 au titre de cette politique ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

ACCORDE les six subventions maximales suivantes, au titre du dispositif d'aide aux emplois associatifs locaux à destination d'associations locales, sous réserve de la reconduction du cofinancement public local :

Page 337 A/ Au titre de la politique sportive

Subvention Mois Financement du Durée de Nom de Localisation/ Intitulé du maximale création poste l'engagement MDD l'Association Ville poste annuelle poste accordée accordée

Poste à 1 ETP ST- Coût annuel SAINT- Technicien BRIEUC 03 37 114 € 8 000 € 4 ans ST-BRIEUC BRIEUC Sportif BMX ST-BRIEUC 7 623 €

DINAN Poste à 1 ETP Coût annuel LEHON Educateur DINAN 02 29 385 € 8 000 € 4 ans DINAN Football sportif Dinan Agglomération Club 10 000 €

B/ Au titre de la politique Culture et Patrimoine

Subvention Mois Financement du Durée de Nom de Localisation/ maximale Intitulé du poste création poste l'engagement MDD l'Association Ville annuelle poste accordée accordée

Poste à 1 ETP Coût annuel DJABO SAINT- Animateur 29 699 € 02 8 000 € 4 ans ST-BRIEUC BINGHI BRIEUC technicien ST-BRIEUC

7 623 €

Poste à 1 ETP Coût annuel WILDE SAINT- Responsable 39 756 € Information et 02 8 000 € 4 ans ST-BRIEUC BRIEUC ROSE communication ST-BRIEUC 10 000 €

N° 5.4 - Page 2 Page 338 C/ Au titre de la politique Habitat-Logement

Subvention Mois Financement du Durée de Nom de Localisation/ maximale Intitulé du poste création poste l'engagement MDD l'Association Ville annuelle poste accordée accordée

Poste à 1 ETP Conseillère Coût annuel SAINT- Habitat- 43 680 € SILLAGE 02 8 000 € 4 ans ST-BRIEUC BRIEUC Intervenante ST-BRIEUC Socio-éducative Agglomération 8 000 €

D/ Au titre de la politique Environnement

Subvention Mois Financement du Durée de Nom de Localisation/ maximale Intitulé du poste création poste l'engagement MDD l'Association Ville annuelle poste proposée accordée

Eau et Rivières de Poste à 1 ETP Bretagne Coût annuel Responsable 33 545 € (Centre Belle-Isle en biologique 02 Guingamp Paimpol 8 000 € 4 ans GUINGAMP Régional Terre aquarium Agglomération d’Initiation 10 000 € à la Rivière)

ACCORDE à l'association Ligue Contre le Cancer- Comité Départemental ci-dessous, pour son emploi associatif départemental, les compléments de subventions suivants liés à l'évolution du taux d'emploi:

L'aide à l'emploi associatif départemental pour le poste d'agent d'information et d'animation est passé en renouvellement de convention Emploi Associatif pour une durée de 2 ans lors de Nom de la Commission Permanente du 18 mars 2019 sur la base d'un poste à 0,8 ETP ; Or le poste est l'Association passé à 1 ETP en cours d’année 2019 et a été renommé Chargé Mission Aide aux malades. Un

reliquat de subvention 2019 et un complément de subvention 2020 à verser, doivent être

accordés comme indiqué ci-dessous :

Localisation/ Mois création Intitulé du poste Subvention accordée Durée d’engagement Ligue Contre Ville poste le Cancer Comité Complément 2020 Départemental 3 000 € SAINT- Chargé mission 11 1 an BRIEUC aide aux malades Reliquat 2019 3 000 €

N° 5.4 - Page 3 Page 339

AUTORISE Monsieur le Président du Conseil départemental à signer les documents afférents à ces dossiers.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 5.4 - Page 4 Page 340

N° 5.5 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - SPORT

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 5.2 du 27 janvier 2020 "attractivité du territoire" ;

VU les crédits voté au Budget Primitif 2020 au titre de cette politique ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

Page 341 I – DES EVENEMENTS SPORTIFS QUI ANIMENT LE TERRITOIRE TOUT AU LONG DE L'ANNEE DECIDE d'attribuer une subvention de 5 000 € à l'Association de Sport Automobile de Kerlabo (ASAKA) au titre de notre contribution aux frais engagés pour l'organisation du Championnat de France de Rallycross et Coupe de France à initialement prévus les 24, 25 et 26 juillet 2020 dans un premier temps reportés au 26 et 27 septembre, et qui ont dû finalement être définitivement annulés en raison de la crise sanitaire.

DECIDE d'attribuer une subvention de 2 000 € à l'Association Menestrail pour l'organisation de la 21ème édition du "Ménestrail, la nuit, le vent, la boue" le 5 décembre 2020 à MONCONTOUR DE BRETAGNE.

II – UN ACCES A LA PRATIQUE SPORTIVE POUR TOUS

1) L'aide aux Centre d'Animation Permanente (CAP) CAP Sport (Transport), CAP Sports Vacances Hiver, printemps, été

DECIDE d'allouer les subventions suivantes :

CAP SPORTS VACANCES

Hiver 2019 – Eté 2020 MONTANT CENTRES TOTAL Subvention Subvention SUBVENTION encadrement transport 8,40 €/heure 30 % du coût Bégard (MJC) 99 € 39 € 138 € Binic (cap découverte) 765 € 0 € 765 €

Guingamp-Paimpol-Armor-Argoat 756 € 0 € 756 € Agglomération (Pôle Bourbriac)

Broons (OISCL) 438 € 65 € 503 €

Guingamp-Paimpol-Armor-Argoat 504 € 371 € 875 € Agglomération (Pôle Callac)

Caulnes (O.I.S.) 966 € 0 € 966 € Leff Armor Communauté (Pôle de 120 € 0 € 120 € Chatelaudren) Erquy (commune) 261 € 0 € 261 € Evran (OSLPE) 1632 € 0 € 1 632 € Guingamp (ACDASC) 1872 € 113 € 1 985 €

Plouguenast/Langast (Communes) 372 € 108 € 480 €

Leff Armor Communauté (Pôle de 2352 € 0 € 2 352 € Lanvollon-Plouha)

N° 5.5 - Page 2 Page 342 CAP SPORTS VACANCES

Hiver 2019 – Eté 2020 MONTANT CENTRES TOTAL Subvention Subvention SUBVENTION encadrement transport 8,40 €/heure 30 % du coût La Poterie (CDS) 48 € 0 € 48 € Loudéac (O.M.S.) 279 € 0 € 279 € Loudéac (commune) 1134 € 574 € 1 708 € Mael-Carhaix (Oms ) 1188 € 0 € 1 188 € Merdrignac (A.S.E.C.) 261 € 0 € 261 € Mur de Bretagne (AAS cantons 576 € 282 € 858 € mur/corlay) Ploubazlanec (commune) 690 € 32 € 722 €

Guingamp-Paimpol-Armor-Argoat 48 € 0 € 48 € Agglomération (Pôle Pontrieux)

Rostrenen (OMS) 900 € 126 € 1 026 € St Brieuc (Ville) 18 432 € 0 € 18 432 € St Barnabé (CCAS) 79 € 0 € 79 € O S St Nicolas-Gouarec 2070 € 562 € 2 632 €

Sud CAP Loisirs () 213 € 0 € 213 €

Trévé (ASCRL) 346.5 € 616.5 963 € Les As du Volant Trégueux 270 € 0 € 270 € Station Sport Nature Jugon-Les-Lacs 276 € 0 € 276 € Commune Nouvelle

2) L'accompagnement au sport fédéral

L'aide aux Comités Sportifs Départementaux

DECIDE d'accorder les subventions suivantes :

Projets de Stages js Discipline 1er semestre Rappel Total

comités 2020 Athlétisme 1 500 € 2 160€ 3 660 € Aviron 466 € 300 € 766 € Basket-Ball 3 180 € 1 132 € 4 312 € Canoë-Kayak 2 131 € 2 131 € Badminton 1 352 € 1 352 € Danse 1 010 € 1 010 € Echecs 375 € 375 € Football 2 000 € 3 412 € 5 412 €

N° 5.5 - Page 3 Page 343 Projets de Stages js Discipline 1er semestre Rappel Total

comités 2020 Golf 1 500 € 1 500 € Natation 1 660 € 4 000 €* 5 660 € Sport Adapté 1 466 € 124 € 1 590 € Voile 10 000 € 441 € 10 441 € Volley-ball 2 000 € 4 270 € 6 270 € Tennis de Table 748 € 748 € Judo/Jujitsu 396 € 396 € Tir-à-l’arc 847 € 847 € FSGT 1 500 €** 1 500 € Cyclisme 1 500 € 2 000 € 3 500 € Sport en 1 500 € 1 500 € milieu rural Gouren 3 000 € 3 000 €

* subvention Centre Labellisé d’Entraînement (CLE) ** subvention de fonctionnement

APPROUVE le modèle d'avenant aux conventions avec les Comités sportifs départementaux tel que présenté en annexe 1 ;

DECIDE d'attribuer les subventions suivantes :

Projets des Comités sportifs départementaux

Comité / Autres Subvention Subvention Public ciblé Descriptif du projet Budget Observations discipline financements sollicitée par action Etat Structurer de façon 40 640 € 1 000 € pérenne la pratique (dont féminine (cycles à Football Féminines 28 000 € Autofi- 3 000 € 2 000 € l’école élémentaire, salariés nancement organiser des district) district plateaux...) 36 640 € 5 698 € Développer l’offre de 1/3 budget Tous publics (dont basket 3X3 (politique (après retrait Basket-ball (jeunes 50 % Etat 800 € 2 500 € 1 706 € fédérale nationale) : aides à prioritaires) salarié tournois, soirées... l’emploi) comité) Promouvoir l’activité Publics basket-santé éloignés (programme fédéral) : Basket (physiquement, actions de promotion, 5 050 € Etat 800 € 2 160 € 1 680 € 1/3 budget psychiquement, rassemblements, socialement) accompagnement des clubs...)

N° 5.5 - Page 4 Page 344 Comité / Autres Subvention Subvention Public ciblé Descriptif du projet Budget Observations discipline financements sollicitée par action Prévenir la violence Jeunes dans l’athlétisme : Région Athlétisme athlètes et sensibilisation et 14 500 € 2 000 € 1 500 € 11 000 € encadrants échanges, informations... Développer la 1/3 budget pratique de l’aviron (après retrait Aviron Scolaires scolaire (programme 2 200 € Etat 600 € 800 € 466 € des aides à fédéral « rame en l’emploi) 5ième ») Poursuivre le développement de la 6 600 € Adultes en 1/3 pratique sportive dans (dont situation de budget(après les établissements 4 400 € Inscriptions Sport Adapté handicap 3 200 € 1 466 € retrait des spécialisés : création charges 1 198 € mental et/ou aides à d’un challenge, salarié psychique l’emploi) création de « marches comité) santé » Développer les Personnes 12 950 € Inscriptions créneaux « sport atteintes de (dont 8 100 € Cyclisme santé » pour répondre 2 000 € 1 500 € maladies 8 000 € Comité à la demande chroniques salarié) 2 850 € croissante Sensibilisation à une bonne hygiène de vie, Etat 2 000 € Jeunes et lutte contre les Volley-ball 11 200 € Partenaires 3 000 € 2 000 € licenciés conduites addictives : 3 400 € informations, échanges., débats... 46 900 € Scolaires des Renouvellement de la Renouvel- (dont zones de flotte de bateaux de Inscriptions lement de la Voile 20 900 € 20 000 € 10 000 € revitalisa- l’Ecole de Voile 12 000 € flotte sur encadre- tion rurales Itinérante 2 ans ment)

Sensibiliser à la Intercos découverte des jeux Sport en 2 510 € Tous publics bretons et sports 12 549 € 2 510 € 1 500 € milieu rural Partenariats ruraux : animations 2 000 € diverses

Recettes Accompagnement à 129 100 € propres la création de (dont Durée du 80 400 € 5 clubs (encadrement 119 000 € projet estimée Gouren Tous publics Etat 10 000 € 3 000 € technique, de charges de 3 à 29 000 € accompagnement personnel 5 années Partenaires administratif...) sur 5 ans) 5 000 €

L'aide au Comité Départemental Olympique et Sportif

DECIDE d'attribuer une subvention exceptionnelle de 10 000 € au CDOS pour le projet "Envie de Sport" qui vise à favoriser la reprise et la pratique sportive encadrée et d'enrayer la diminution redoutée du nombre de licenciés dans les clubs costarmoricains. Le

N° 5.5 - Page 5 Page 345 CDOS a sollicité l'Association "Le Cercle" de la Croix Saint-Lambert pour coordonner et piloter la mise en œuvre de ce projet.

3) Aide à l'enseignement de la natation pour les élèves scolarisés en établissements d'accueil spécialisé

DECIDE d'attribuer les subventions suivantes :

ETABLISSEMENTS MONTANT DE L'AIDE IME les Vallées DINAN 110 € EPMS Belna PLEMET 700 €

4) Le sport à destination des personnes en situation de handicap

L'aide aux projets en faveur du développement des activités physiques et sportives pour les personnes en situation de handicap DECIDE d'attribuer une subvention de 1 800 € au Subaquatic Club Guingampais pour accompagner le projet "Quand le handicap devient soluble dans l'eau". Validation des compétences techniques des plongeurs en situation de handicap séjour du 6 au 13 novembre 2021 à HURGHADA (Egypte).

III – DU SPORT DE HAUT NIVEAU QUI CONTRIBUE AU RAYONNEMENT DU DEPARTEMENT

1) L'aide aux équipes évoluant dans un championnat annuel de niveau national, Seniors et Jeunes : Saison 2020-2021

DECIDE d'attribuer les subventions suivantes :

Avance Proposition Solde Discipline Club Niveau (décision du subv saison CP novembre 01/07/2020) 2020/2021 Club Trégorrois N1 HANDI BASKET N1 20 500 € 20 500 € 41 000 € Handisport Basket FOOTBALL Stade Briochin N1 20 000 € 40 000 € 60 000 € FOOTBALL Association EAG N1F 30 000 € 30 000 € 60 000 € RINK HOCKEY Hermine Callacoise N1F 2 400 € 2 400 € 4 800 € RINK HOCKEY Hockey Club Quévert N1 18 750 € 18 750 € 37 500 € Stade Ploufragan RINK HOCKEY N1 18 750 € 18 750 € 37 500 € Roller Skating RINK HOCHEY RAC Saint-Brieuc N1 8 500 € 29 000 € 37 500 € BADMINTON Bad'Club Rostrenen N1 5 000 € 5 000 € 10 000 €

N° 5.5 - Page 6 Page 346 Avance Proposition Solde Discipline Club Niveau (décision du subv saison CP novembre 01/07/2020) 2020/2021 Echiquier Guing. ECHECS N1 1 500 € 1 500 € 3 000 € Seniors Mixte ECHECS Echiq. Briochin Fém. N1 1 000 € 0 € 1 000 € HOCKEY Lois. Sub Dinan Masc N1 2 000 € 1 000 € 3 000 € SUBAQUATIQUE BILLARD Gwen Ha Du Poll N1 2 500 € 2 500 € 5 000 € VOLLEY Cesson Volley Ball N1 17 500 € 27 000 € 44 500 € Trégueux Basket BASKET N2F 20 000 € 15 000 € 35 000 € Club Féminines Club Trégorrois HANDI BASKET N2 2 875 € 2 875 € 5 750 € Handisport Basket Echec Passion ECHECS N2 650 € 0 € 650 € YFFINIAC Bad'Club BADMINTON N2 1 250 € 1 250 € 2 500 € Rostrenen Amicale Laïque HANDBALL N2 7 500 € 7 500 € 15 000 € Plouagat N2 Bowling de la N2 BOWLING N2 0 € 1 500 € 1 500 € Rance Association En FOOTBALL Avant de N2 10 000 € 8 000 € 18 000 € Guingamp

BILLARD Loudéac Breiz Poll N2 1 600 € 1 600 € 3 200 €

Patineurs de RINK HOCKEY N2 4 250 € 4 250 € 8 500 € l'Arguenon Créhen Quintin Roller RINK HOCKEY N2 4 250 € 4 250 € 8 500 € Club FOOT Din'Handisport N2 5 000 € 5 000 € 10 000 € FAUTEUIL Amicale Laïque HANDBALL N3 13 500 € 13 500 € 27 000 € Loudéac HANDBALL Guingamp Handball N3 13 500 € 6 500 € 20 000 €

BADMINTON AL St Brieuc N3 750 € 0 € 750 € Lannion Football FOOTBALL N3 4 000 € 4 000 € 8 000 € Club Entente Dinan- FOOTBALL N3 4 000 € 4 000 € 8 000 € Léhon Football FOOTBALL Stade Briochin N3 4 000 € 4 000 € 8 000 € N3 VOLLEY Cesson Volley Ball N3 0€ 12 550 € 12 550 € HOCKEY SUBAQUATIQU Loisirs Sub Dinan N3M 1 350 € 930 € 2 280 € E HOCKEY SUBAQUATIQU Loisirs Sub Dinan N3F 1 350 € 1 180 € 2 530 € E TENNIS DE Argantel Club N3 2 000 € 2 000 € 4 000 € TABLE Plérin TENNIS DE Entente Dinan N3 2 000 € 1 000 € 3 000 € TABLE Tennis de Table

N° 5.5 - Page 7 Page 347 Solde Propostion Discipline Club Niveau Avance CP subv. saison novembre 2020/2021 Association Chpt Nat FOOTBALL EAG Jeunes 11 324 € 11 324 € 22 648 € U19F U19F Association Chpt Nat FOOTBALL EAG Jeunes 13 768 € 13 768 € 27 536 € U19 U19 Association Chpt Nat FOOTBALL EAG Jeunes 9 000 € 9 000 € 18 000 € U17 JEUNES U17 Amicale Chpt Nat HANDBALL Laïque 5 375 € 5 375 € 10 750 € U17F Plouagat Trégueux Chpt Nat BASKET 5 375 € 4 625 € 10 000 € Basket U18F

Cesson Volley Chpt Nat VOLLEY 0€ 5 600 € 5 600 € ball Jeunes

SOLDE AVANCE saison 2020 saison 2021 Discipline Club Niveau (CP 75 % d’une ½ saison novembre) (CP novembre) Côtes d'Armor CYCLISME DN1 52 500 € 39 375 € Cyclisme Vélo Club Pays CYCLISME DN1 25 000 € 18 750 € de Loudéac DN1 Saint-Brieuc CYCLISME DN1 7 500 € 5 625 € BMX Dinan Sport CYCLISME DN1 25 000 € 18 750 € Cycling BMX DN2 CYCLISME Trégueux DN2 4 000 € 3 000 € Côtes d'Armor

APPROUVE les termes de l'avenant aux conventions passées avec les associations sportives tels que présentés en annexe 2 ;

N° 5.5 - Page 8 Page 348 2) L'aide individuelle aux sportifs de haut niveau

DECIDE d'attribuer les subventions suivantes aux athlètes :

Discipline Nom Prénom Age Club Subvention attribuée La Roche Derrien HENRY Margaux 23 Canoë-Kayak 500 € La Roche Derrien HENRY Steven 19 Canoë-Kayak 500 € Canoë-Kayak LEROUX Maël 19 Club Canoë Kayak de la Rance 500 €

MJC QUEMENEUR Malo 22 St Brieuc 500 €

FAVREL Marie 17 BMX Quévert 500 € BMX LE BOUGEANT Léo 14 BMX Trégueux 500 €

Moto-Club Goudelin – Enduro LE QUERE Léo 22 500 €

DESMOT Badminton Kathell 14 Bad'Club Rostrenen CHACUN 500 €

Marie- LE DEUNFF 18 Entente Cycliste Plestin Morgane 500 € Cyclisme BENOIST Antoine 21 Club Cycliste Plancoët 500 € Centre Municipal de Voile GARNIER Maël 20 de Saint-Brieuc 500 € Pôle Nautique SONNEVILLE Caroline 18 500 € Voile Sud-Goëlo RIOU Marine 24 Ecole de Voile de Trébeurden 500 € Centre Nautique de JULIA Colombe 23 Saint-Cast-Le-Guildo 500 €

Athlétisme JOUETTE Tom 18 Saint-Brieuc Athlétisme 500 €

Surf JOUAULT Maëlys 18 Fréhel Surf'n Ride 500 € RAC Roller Course JOUETTE Jimmy 23 Saint-Brieuc 500 €

N° 5.5 - Page 9 Page 349 IV - SCHÉMA DÉPARTEMENTAL DE DÉVELOPPEMENT DES SPORTS NATURE : PROJETS PRÉSENTÉS PAR LES EPCI (Annexes 3 et 4)

DECIDE d'accompagner 5 EPCI dans la mise en œuvre d'actions de développement des sports de nature sur leur territoire pour un montant 133 521 € (annexe 3)

APPROUVE le modèle de convention joint en annexe 4 ;

V - ACCOMPAGNEMENT DE LA BASE DE GUERLEDAN

DECIDE d'attribuer à l'association "Amis du plein air" une subvention complémentaire annuelle exceptionnelle d'un montant de 40 000 €.

AUTORISE Monsieur le Président à signer l'ensemble des conventions, avenants et tous documents afférents à ces dossiers.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 5.5 - Page 10 Page 350 Annexe 1

CONVENTION PORTANT MANDATEMENT AU COMITE DEPARTEMENTAL DANS LE CADRE DE LA MISE EN ŒUVRE DU SERVICE D'INTERET GENERAL FAVORISER L'ACCES ET LA PRATIQUE DU SPORT POUR TOUS • • • • • • • • • • AVENANT N° 1

ENTRE Le Département des Côtes d’Armor, représenté par Monsieur Romain BOUTRON, Président du Conseil Départemental, dûment autorisé à signer le présent avenant à la convention signée suite à la délibération N° …...... en date du …...... 2020,

Ci-après désigné "Le Département"

D'UNE PART,

Le Comité départemental...... représenté par son Président M …......

Ci-après désignée "L'Association " ou "Le mandataire"

D'AUTRE PART

Il est convenu ce qui suit :

ARTICLE 1 : LA CONVENTION EST MODIFIE COMME SUIT :

Le Département apporte sur l'exercice budgétaire 2020 une aide financière complémentaire au titre de :

- aide aux projets € - formation de cadre € - stages sportifs jeunes € - Equipe technique départementale €

ARTICLE 2 : LES AUTRES TERMES DE LA CONVENTION EN DATE DU 2020 RESTENT INCHANGES

Fait à …...... , en 2 exemplaires originaux.

Pour le Département, Pour le Comité départemental « …...... » Le Président, Le Président,

Romain BOUTRON

N° 5.5 - Page 11 Page 351 Annexe 2

CONVENTION PORTANT MANDATEMENT DE « L'Association …...... » DANS LE CADRE DE LA MISE EN ŒUVRE DU SERVICE D'INTERET GENERAL FAVORISER L'OFFRE ET LA PRATIQUE DU SPORT DE HAUT NIVEAU AMATEUR • • • • • • • • • • AVENANT N° 1 ENTRE Le Département des Côtes d’Armor, représenté par Monsieur Romain BOUTRON, Président du Conseil Départemental, dûment autorisé à signer le présent avenant à la convention signée suite à la délibération N° …...... en date du …...... 2020,

Ci-après désigné "Le Département"

D'UNE PART,

L'Association « …...... », représentée par son Président, Monsieur...... ,

D'AUTRE PART Il est convenu ce qui suit :

ARTICLE 1 : L'ARTICLE 3.1 DE LA CONVENTION EST MODIFIE COMME SUIT :

Le Département apporte sur l'exercice budgétaire 2020 une aide financière complémentaire au titre de l'aide aux équipes évoluant dans un Championnat annuel de niveau national (Seniors et Jeunes), saison 2020-2021.

ARTICLE 2 : LES AUTRES TERMES DE LA CONVENTION EN DATE DU 2020 RESTENT INCHANGES.

Fait à …...... , en 2 exemplaires originaux.

Pour le Département, Pour l'Association « …...... » Le Président, Le Président,

Romain BOUTRON

N° 5.5 - Page 12 Page 352 Annexe 3 Loudéac Communauté Bretagne Centre

Budget Subvention Nature du Subvention Contexte Objectif Budget d'investis- accordée pour projet attendue sement 2020

Le projet vise à Affirmer développer une Fusion de l’identité application 2 stations VTT ; touristique du mobile, outil de Conception et Un ensemble de 33 circuits territoire via les promotion de réalisation balisés et entretenus ; sports nature ; l’offre touristique d’une 20 100 € 20 100 € 10 550 € 10 550 € Un manque d’information pour et sportive du application les locaux et les estivants Valoriser les territoire via une mobile pratiquants l’activité itinéraires de entrée randonnées randonnées ; sous différentes formes

Saint-Brieuc Armor Agglomération

Subvention Budget Subvention Contexte Objectif Nature du projet Budget d'investis- accordée pour attendue sement 2020 Réhabilitation Structurer et complète des améliorer les studios afin des 3 S’inscrit dans le cadre de infrastructures studios afin de l’accompagnement du Renforcer la existantes, parmi répondre à une développement des « Destination sports lesquelles les 40 000 € demande 247 000 € 217 000 € 40 000 € pratiques de sports nature » de la Baie de studios de la (plafond) grandissante dans nature ; Saint-Brieuc Maison de la Baie, le cadre des situés idéalement pratiques de aux abords sports nature immédiats du GR34 et/ou d’itinérance

Guingamp Paimpol Agglomération

Subvention Nature du Budget Subv. Contexte Objectif Budget proposée pour projet d'invest. attendue 2020 Structurer et Aménagements Dans le cadre du schéma de qualifier l’offre de (de type 60 000 € 60 000 € L’agglomération s’est engagé à développement touristique, randonnée pédestre passerelle et/ou développer le tourisme vert et l’une des actions concerne afin de proposer emmarchement à faire des sports de plein air spécifiquement la aux usagers une un vecteur de découverte du structuration, la 33 500 € 33 500 € offre de qualité, et Harmonisation territoire et un outil de qualification et la à plus long terme du balisage et 20 000 € 20 000 € sensibilisation à valorisation de l’offre de pbtenir le label création de l’environnement. randonnée multi-activités « Destination panneaux

Rando » d’entrée de boucles

N° 5.5 - Page 13 Page 353

Lamballe Terre et Mer Agglomération

Budget Subvention Subvention Contexte Objectif Nature du projet Budget d'investis- proposée pour attendue sement 2020

Signalétique 20 000 € 20 000 € 20 000 € 10 000 € 10 000 € itinéraires

Harmonisation de la Affirmation de l’identité sport Aménagements de 38 300 € 38 300 € 38 300 € 19 150 € 19 150 € signalétique et nature du territoire. sécurisation et d’info- sécurisation des Structuration et valorisation accueil itinéraires itinéraires de l’offre de pratique de la randonnée (pédestre et vélo), en direction des usagers Antenne VTT de Signalétique / locaux et/ou des touristes Trébry – Panneau 2 600 € 2 600€ 2 600 € 1 300 € 1 300 € Aménagements d’accueil et info

Base de Jugon- Acquisiton et 5 000 € 5 000 € 5 000 € 2 500 € 2 500 € aménagement d’un module de rangement Total 32 950 €

Communauté de Communes du Kreiz-Breizh

Budget Subvention Subventio Contexte Objectif Nature du projet Budget d'investis- proposée pour n attendue sement 2020 S’agissant de sa politique jeunesse, une des enjeux majeurs retenu par la CCKB Pôle de concerne le public adolescent, Doter les deux Trépmargat et consiste à développer des associations Acquisition de services en direction des 12- gestionnaires de kayaks, gilets, 18 ans. Développer l’offre moyens matériels et matériel d’escalade 12 800 € 5 239 € Le plans d’eau de et d’activités proposées petits équipements et grimpe d’arbre, Trémargat sont des lieux aux adolescents de la pour développer petit équipement naturellement fréquentés par CCKB, sur les deux l’offre de pratiques de tir à l’arc... les jeunes. pôles sports nature : kayak, 20 301 € 16 521 € Parallèlement, la collectivité a communautaires dans paddle, tir à l’arc, décidé, cette année, de mettre le domaine des sports grimpe d’arbre, vélo, Pôle de Glomel en place un service nature : le pôle de escalade... Acquisition de médiation/animation en Trémargat, et le pôle Des conventions kayak et gilets, direction des jeunes du de Glomel seront établies entre paddles et pagaies, territoire. les 2 structures et la VTT et VTC + 27 803 € 27 803 €

CCKB casques...

N° 5.5 - Page 14 Page 354 Annexe 4

CONVENTION DE MANDATEMENT 2020 RELATIVE A L'AIDE AU DEVELOPPEMENT DES SPORTS NATURE ACCORDEES PAR LE DEPARTEMENT A « NOM DE L'EPCI »

ENTRE

Le Département des Côtes d’Armor, représenté par Monsieur Romain BOUTRON, Président du Conseil Départemental, Ci-après désigné "Le Département", D'UNE PART,

« Nom de l'EPCI », dont le siège social est situé « Adresse de l'EPCI » et représentée par son Président « Nom du Président », Ci-après désignée "L'EPCI", D'AUTRE PART,

PREAMBULE

Depuis une quinzaine d'années maintenant, le Département agit en matière de planification et d'organisation des sports de nature. Son ambition est désormais d'accompagner les intercommunalités qui le souhaiteraient dans la valorisation et le développement des sports de nature comme outil au service de l'attractivité de leur territoire.

A cette fin, la collectivité départementale a approuvé, lors de la Décision Modificative N°1 du 26 juin 2017, un schéma de développement des sports de nature en Côtes d'Armor et qui a été doté d'un crédit de 150 000 € à l'occasion du Budget 2019. Ce crédit vise prioritairement à accompagner des initiatives ou projets d'investissement, portés par les intercommunalités, qui viseraient à développer les sports de nature sur leur territoire, en renforçant leur lisibilité et leur promotion, en valorisant les sites de pratiques, en améliorant les conditions d'accueil des pratiquants.

Il est ainsi convenu ce qui suit :

ARTICLE 1 – OBJET

Dans le cadre du schéma sport nature, la présente convention vise à préciser les obligations respectives de l’EPCI et du Département relatives aux financements accordés.

ARTICLE 2 – FINANCEMENTS ACCORDES PAR LE DEPARTEMENT

Le financement alloué par le Conseil Départemental à l'EPCI est le suivant :

N° 5.5 - Page 15 Page 355 - « Somme votée »

Les modalités de versement de l’aide 2020 sont les suivantes :

- Premier versement : 60 % de l'aide suite au vote - Second versement : 40 % de l'aide sur présentation de justificatifs

Il est rappelé que le second versement est réalisé sur demande de l'EPCI après présentation des justificatifs à concurrence de 50 % maximum des dépenses d'investissement engagées par l'EPCI dans le cadre du projet accompagné.

ARTICLE 3 – DUREE DE LA CONVENTION

La présente convention est conclue pour une période allant du 1er janvier au 31 décembre 2020.

ARTICLE 4 – ENGAGEMENT DU DEPARTEMENT

Le Conseil Départemental des Côtes d'Armor s'engage à apporter une aide annuelle d'investissement à l'EPCI, dans le respect des conditions prévues dans la présente convention.

ARTICLE 5 – ENGAGEMENT DE L'ASSOCIATION

En contrepartie du financement accordé, l'EPCI s'engage à fournir au Conseil Départemental les justificatifs attestant de la bonne réalisation du projet et des sommes d'investissement engagées par la collectivité.

ARTICLE 6– COMMUNICATION

L'EPCI s'engage à faire mention de la participation du Conseil Départemental sur tout support de communication (par exemple au moyen de l'apposition de son logo) et dans ses rapports avec les médias. Pour ce faire, l'EPCI se rapprochera, autant que de besoins, des services du Conseil Départemental (Direction de la Communication) qui pourra lui apporter tous les renseignements quant à l'obtention et l'utilisation de la signature départementale.

ARTICLE 7 – MODIFICATION DE LA PRESENTE

Toute modification des conditions ou modalités d'exécution de la présente convention et de ses annexes, définie d'un commun accord entre les parties, fera l'objet d'un avenant, soumis à l'approbation du Département. Cet avenant précisera les éléments initiaux modifiés, sans remettre en cause l'objectif initial poursuivi.

ARTICLE 8 – RESILIATION

Le Département se réserve le droit de mettre fin unilatéralement, et à tout moment, à la présente convention en cas de non-respect de l'une des clauses contractuelles, dès lors que

N° 5.5 - Page 16 Page 356 dans le mois suivant la réception de mise en demeure du Département par lettre recommandée avec accusé de réception, l'EPCI n'aura pas pris les mesures appropriées.

ARTICLE 9 – LE COMPTABLE ASSIGNATAIRE

Le comptable assignataire de la dépense est Madame la Payeuse Départementale des Côtes d'Armor – 8 place du 74ème RIT CS 62230 - 22023 ST BRIEUC CEDEX 1, seule habilitée à enregistrer les oppositions à paiement ou cessions concernant cette convention.

ARTICLE 10 – REGLEMENT DES LITIGES

Tout litige concernant notamment la validité, l'interprétation ou l'exécution de la convention sera, à défaut d'accord amiable, porté devant les tribunaux compétents.

Fait à Saint-Brieuc, le 2020

Pour le Conseil Départemental Pour « Nom de l'EPCI » des Côtes d’Armor, Le Président, Le Président,

Romain BOUTRON « Nom du Président »

N° 5.5 - Page 17 Page 357

Page 358 N° 5.6 DEPARTEMENT DES COTES d'ARMOR COMMISSION PERMANENTE Séance du 23 Novembre 2020 - SE MOBILISER POUR LA JEUNESSE

-=-

La Commission Permanente,

La Commission permanente s'est réunie le lundi 23 novembre 2020, à l'Hôtel du Département sous la Présidence de M. Romain BOUTRON, Président.

Présents : Brigitte BALAY-MIZRAHI, Cinderella BERNARD, Françoise BICHON, Gérard BLEGEAN, Brigitte BLEVIN, Béatrice BOULANGER, Alain CADEC, Eugène CARO, Mickaël CHEVALIER, Christian COAIL, André COENT, Laurence CORSON, Marie- Christine COTIN, Michel DAUGAN, Jean-Yves DE CHAISEMARTIN, René DEGRENNE, Jean-Marc DEJOUE, Michel DESBOIS, Françoise GOLHEN, Isabelle GORE-CHAPEL, Pierrick GOURONNEC, Sylvie GUIGNARD, Céline GUILLAUME, Claudine GUILLOU, Monique HAMEON, Bernard HAMON, Patrice KERVAON, Claudine LE BASTARD, Yves-Jean LE COQU, Sandra LE NOUVEL, Monique LE VEE, Erven LEON, Delphine MARTIN, Véronique MEHEUST, Marie-Madeleine MICHEL, Nicole MICHEL, Yannick MORIN, Christine ORAIN-GROVALET, Joël PHILIPPE, Christian PROVOST, Robert RAULT, Fernand ROBERT, Loïc ROSCOUËT, Valérie RUMIANO, Thierry SIMELIERE, Didier YON.

Absents représentés : Marie-Christine CLERET (délégation de vote à Robert RAULT), Claudine FEJEAN (délégation de vote à Cinderella BERNARD), Alain GUEGUEN (délégation de vote à Christian COAIL), Thibaut GUIGNARD (délégation de vote à Véronique MEHEUST), Nadège LANGLAIS (délégation de vote à Christine ORAIN-GROVALET), Isabelle NICOLAS (délégation de vote à Pierrick GOURONNEC), Monique NICOLAS (délégation de vote à Céline GUILLAUME).

VU le Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 5.2 du 27 janvier 2020 "attractivité du territoire" ;

VU les crédits votés au Budget Primitif 2020 au titre de cette politique ;

VU la délibération du Conseil départemental n° 1.5 du 26 octobre 2020 portant délégation d'attributions à la Commission permanente ;

VU le rapport présenté par Monsieur le Président du Conseil départemental ;

DECIDE d'allouer les subventions suivantes :

I. Soutenir l'engagement citoyen

Soutien aux projets éducatifs et citoyens

Page 359 Subvention Demandeur Nature du projet Budget accordée La coopérative avait engagé des Coopératives d'activités dépenses pour l'organisation des et d'emploi des Côtes CJS de Quintin et Loudeac. Les d'Armor Avant- autres dépenses des partenaires 2 000 € 2 000 € Premières (CAE 22) (Adess, Richess) ont été pris en PLERIN charge par les collectivités locales - Josselin GOURHANT 1 500 € Projet "Envie de Sport en Côtes LANNION d'Armor". En partenariat avec le - Julien POHU 1 500 € CDOS et l'état pour relancer les PLEDRAN inscriptions dans les clubs, 6 000 € - Martin DUROS 1 500 € 4 vidéos réalisées par des jeunes LOUDEAC ont été sélectionnées et une prime - Agathe BONENFANT 1 500 € de 1 500 € leur est attribuée. SAINT-BRIEUC Suite à l'arrêt de l'édition du "guide pratique des associations", l'Adess OCA en partenariat avec la référente de la Maison du Département de Guingamp, ont dû repenser les outils Association de pédagogiques destinés au public Développement de (jeunes, bénévoles, salariés des l'Economie Sociale et associations...) Solidaire Ouest Côtes Ainsi le projet est de créer et 6 318 € 2 500 € d'Armor (ADESS d'expérimenter un outil OCA) pédagogique (un jeu) autour de la LANNION vie associative. Le prototype réalisé permettra d'évaluer la pertinence de ce jeu et pourra être testé auprès de nos différents publics de manière transversale (jeunesse, associations, service jeunesse... L'association avait engagé des dépenses pour l'organisation de la rencontre régionale à Saint- Entreprendre pour Brieuc. Annulée à cause du Apprendre Covid-19, ils ont du penser une 5 930 € 4 000 € RENNES nouvelle organisation pour mettre en valeur les projets des jeunes (video, visio …) ce qui a aussi impacté leur budget.

N° 5.6 - Page 2 Page 360

Subvention Demandeur Nature du projet Budget accordée Réalisation de portraits de réfugié et demandeur d'asile par deux MJC jeunes artistes. Cette exposition 4 500 € 500 € LAMBALLE sera distribuée dans les écoles et autres lieux de Lamballe Terre et Mer Agglomération. En partenariat avec la Région Centre Régional Bretagne, l'Etat, la CAF et les d'Information Jeunesse EPCI des Côtes d'Armor, création 96 240 € 10 300 € de Bretagne (CRIJ) d'une plateforme de dépôt de RENNES projet de jeunes.

Soutien des initiatives de jeunes

Coût/ Subvention Demandeur Nature du projet Budget accordée Après avoir été l'année dernière Meilleur Apprenti de M. Erwan NOËPPEL France, il souhaite participer 3 400 € 500 € SAINT-BRIEUC au Championnat de France des Olympiades des Métiers cette année.

AUTORISE le Président à signer tous les documents relatifs à ces dossiers.

ADOPTÉ

Le Président,

Rendue exécutoire et déposée en Préfecture, le : 3 Décembre 2020

N° 5.6 - Page 3 Page 361