Bureaux : Rue De Lorraine, Dimanche 12 Février 1865. Vendredi 10
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▪ HUME« ANNÉE — Ne 348 Bureaux : Rue de Lorraine, Dimanche 12 Février 1865. Adminiqration et Rédaction POLiTiQUE, LITTEB A. RE ET ARTISTIQUE. Tous les ouvrages français et étrangers Rue de Lorraine, 13, dont il est envoyé exemplaires mit': PABAISSANT LE DIMANCHE à Monaco (Prinespanté). annoncés dans' le j'annal. e>" - On s'abonne. pour la France. â Paris . à l'A g ence (lavas. rue .1.4. Bons,ea.l. el ,ite , st-H i l a ire. INSERTIONS : éditeur de musique du Conserv. lmp. et directeur du Comptoir général des compositeurs, rue du f. Poissonnière. 10. .-11a 1,-,7,-.1.1‘11,-.N.rs A Nice. LIBRAIRIE . VISCONTI. rue du Coups. Mimées . 25 Gent. la ligne Un An 12 Francs'. à l'AGENCE-1)A1.601'ITE. rue Paradis. au coin du Jardin Public. Six Mois Indium 5) id. Trois Mois - 3 il. Les ahormeinents comptent (hl 1" et (11.1 15 de chaque mois et se paient (1 .:11.:111Ce 0* traite di gré is gré pour les autres insertions Les lettres et envois non affranchis seront refusés.— Les manuscrits non insérés ne seront pas rendus. Pour I ÉTTt ‘TI(:Élt les frais de porte en sus. Monaco, le 12 Février 1865. A l'occasion de cet anniversaire, la population de Que de choses pourtant. nous faisons actiour la Principauté s'est empressée de manifester, comme d'hui, indiquées par le, anciens ou exécutées par eux toujours, •rattachement qu'elle porte à son Souve- sur une autre échelle! NOUVELLES LOCALES. rain, en s'associant spontanément à Ses légitimes 600 ans avant J.-C. le roi Nécirio avait com- douleurs. mencé un canal de Suez au Nil, long de 150 kilo- mètre, qui atteignait en partie le même résultat què ■•■■•■•■•■-.....■• Vendredi 10 février, un service d'anniversaire a par la jonction directe des deux mers, telle 'que nous été célébré dans l'église cathédrale de Monaco pour La Principauté de Monaco sem , dans un temps la voyons mainte: ant. Ce c !nal qui perta tonj4 t':3 le repos de l'âme de S. A. S. Madame la Princesse peu éloigné, lé quartier d'hiver des hommes de lettres le nom de son premier fondateur fut terminé- par Antoinette, enlevée si prématurément, l'an dernier, Wançais. Depuis un peu moins de trois mois, nous Darius fils d'Hystaspe et comblé enfin sous la con- à l'affection de Son Auguste famille et de la Princi- avons vu successivement sur notre plage: Charles quête Ottomane par AI-Matuour en 767. • pauté tout entière. Deslys, le fécond romancier, Dennery, Cogniard et A. MAloADE. La vieille basilique de St-Nicolas , décorée avec Paul Bocage, auteurs dramatiques, dont le nom est goût, offrait un aspect des plus imposants : comme si populaire. Aujourd'hui, c'est M. H. de Villemes- au jour des funérailles, le portail, les trois nefs, le - On lit dans le Ménestrel sant, le directeur du Figaro, du Grand Journal, de du dimanche 5 janvier : transept et le choeur étaient tendus de riches drape- l'Autographe, de la Gazette des Abonnés , qui est Alard est de retour de Nice et de Menton ( lisez riesde deuil, ornées des armes et du chiffre de la venu se réchauffe: à notre soleil avec M. Bourdin, Monaco ) où il était allé prendre quelque repos. Tou- Souveraine défunte. tefois le célèbre l'un de ses gendres, et M. Séguy, directeur de la Ga- violoniste a da s'y faire entendre , Au centre de l'Église s'élevait un superbe catafal- et c'est une déOclie télégraphique qui l'a rappelé à zette Financière. que resplendissant de torches allumées ; aux quatre Paris, pour interpréter avec Mlle Adelina Pan' le pré- angles brûlaient des lampes funéraires. lude de Bach, à la grande soirée musicale donnée; Mine A la droite du catafalque se tenait la maison du avant hier vendredi, par M. et Isaac Pereire. Cette soirée était vraiment princière, les salons Prince Charles HI, composée des Aides-de-Camp, Les travaux du percement de l'isthme de Suez féeriques, inondés de fleurs, de diamants, de femmes Chambellans et Officiers d'Ordonnance, ainsi que sur lesquels l'Europe entière a les yeux, sont déjà assez avancés pour qu'un. service de batelage entre charmantes et d'illustrations dans tous les genres. Le des Dames du Palais et autres personnes attachées à, programme de M. et er. Isaac Pereire, o7.ganis.3 par les deux mers soit prochainement mis à l'étude, Leurs Altesses Sérénissimes. le maestro Itubini, offrait aux dilettanti : du Rossini, Dans le choeur , des places d'honneur étaient oc- ainsi que nous l'annonce une circulaire de M. Fer- du Donizetti, du Verdi, de l'Auber et. du Gounod, cupées ,d'un côté par S. Exc. le Gouverneur Général, dinand de Lesseps aux chambres de Commerce de chanté par MM. Naudin, Delle-Sedie, Scalese et Mite le Corps Consulaire, le Maire de la ville et les fonc- divers pays. Patti, qui a obtenu un succès de grande émotion dans tionnaires, de l'autre par le Président du Tribunal Il résulte de la lecture de ce document important l'Ave Maria de Gounod', et:du plus aimable rire dans Supérieur, l'Avocat Général et tous les Membres de que les 150 kilomètres qui séparent la mer rouge de la chanson de Manor- Lamant. L'archet de M. Alard a la Magistrature. la Méditerranée, ont été franchis en vingt-quatre largement soutenu l'honneur de la partie instrumen- La foule des Monégasques qui, mêlée à, de nom- heures par une grande barque remorquée par une tale. breux étrangers, remplissait l'église, témoignait, chaloupe à. vapeur. Vingt-cinq à trente personnes par son attitude recueillie , combien vivant et aimé ont fait ce trajet. CHRONIQUE PARISIENNE. elle garde dans son coeur le souvenir de la noble « Le moment est venu, dit la circulaire, où le com- Princesse. merce doit se préparer pour l'ouverture du canal Paris, 9 Février 4865. M. leChanoine Joffredy, curé deMonaco, officiait maritime à la grande navigation; et, dès à présent, la assisté de tout le Clergé de la Paroisse. Durant la Compagnie de Suez l'appelle à étudier avec elle les Jadis , les préjugés interdisaient d'écrire aux messe solennelle de Requiem la voix plaintive de moyens de tirer parti d'un batelage qui peut déjà hommes qui voulaient suivre la carrière des em- l'orgue alternait avec les chants si graves et si tou- effectuer des transports entre les deux mers sur une plois ; dans sa correspondance, Bussy-Rabutin se chants de l'Eglise, pendant qu'au dehors l'artillerie ligne d'eau continue, offrant au minimum une pro- justifie sans cesse d'être att!eu., et dit .qu'il n'écrit faisait retentir des salves de deuil. faxtleur de I m. e et une largeur de 15 mètres. qu'en homme de qualité. Après la cérémonie des cinq absoutes, l'assistance Le Cardinal de Bernis se trouva. plus d'une-ftiis se retira silencieuse et attristée, laissant tomber avec « En vue de .ces opérations, la Compagnie a com- embarrassé de sa réputai:on d'homme de lettres, un regard ému une pieuse prière sur le tombeau mandé dix petits remorqueurs à vapeur qui, dans lorsqu'il eut mis le pie] dans la voie glisaree des quatre mois, doivent être rendus sur les lieux. s vénéré où repose l'Epouse de Charles III, la Mère du honneurs. Prince Albert. Ces détails e;riblent assez clairs : ce giganteslue A l'avènement de Louis XVI au trône, Mesdames, Le même jour, à la Chapelle du Palais, un service travail achevé, la navigation Européenne v,Tra le tantes du roi, proposai nt de rappeler le cardinal, privé fut célébré par M. l'Aumônier du Prince, en chemin des Indes raccuirci de moitié : 2600 lieues et le roi répondit : Je n'en veux point, il a fait des. présence de Leurs Altesses Sérénissimes le Prince par Suez, au lieu de 5000 par le Ca;) de Bonne- _vers. CharleS IZI êt la Princesse Douairiére. Espérance. Autres temps, autres moeurs. JOURNAL MONACO. Aujourd'hui une illustre plume a tracé la vie de d'une influence souveraine, et qu'il lui suffit de sollicitude de tous les hommes de coeur, ce sont les César; M. le duc de Morny et M. Emile de Girerdin prendre la trente pour faire taire toutes les velléités soldats et la famille. Le ministère se décide à donner écriçent des comédies ; M. le chevalier Nigra adresse d'opposition qui :Se produisent. Si [ouverture du suite à la promesse contenue dans le discours du trône de beaux vers à l'Impératrice des Français; nos parement britannique n'est pas eendue avec une de 1861. On demande depuis longtemps l'abolition de la conscription. Je vous avoue que tout autre système plus grands seigneurs se font poètes. très-grande impatience, il n'en est pas de même de me parait injuste et oppressif. Il est, en effet, impossi- de Vienne , le passage celle du Seiat et Corps législatif. Que dira l'Em- Je trouve dans la Presse-, ble d'imaginer un système plus barbare et plus absurde pereur dans os discours? Voilà la question qu'on suivant de l'Histoire de Jules César, dont [apparition pour répartir un impôt, que la voie du sort. Et remar- est attendue avec une si vive impatience ; c'est le se pose toujours sans pouvoir la résoudre, car on quez de quel impôt il s'agit ici : d'un impôt qui pèse premier fragment du livre de [Empereur qui ait n'a absolument aucune indication précise sur les lourdement sur les pauvres et qui touche à peine les encore été livré à la pudicité : intentions du souverain.