Sivom de ()

Etude pour l'amélioration de la qualité chimique des eaux distribuées à la population des communes de :

Audeville, Morville.en-Beauce9Pannecièress , Sermaises et

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES

SERVICE GEOLOGIQUE REGIONAL CENTRE

82 SGN 905 CEN lO.avenue Buffon_45045 Orléans Cedex Décembre 1982 Tel: (38) 63.55.66 Sivom de Sermaises

(Loiret)

Etude pour l'amélioration de la qualité chimique des eaux

distribuées à la population des communes de :

Audeville, Morville^en.Beauce, Pannecières, Ramoulu, Sermaises et Thignonville

Par

N. Desprez

BUREAU DE RECHERCHES

GEOLOGIQUES ET MINIERES

SERVICE GEOLOGIQUE REGIONAL CENTRE

02 OGN 905 UtN lO.ovenue Boffon. 45045 Orléans Cedex Décembre 1982 TéL (38) 63.55.66 SYNDICAT INTERCOMMUNAL A VOCATIONS MULTIPLES DE SERMAISES (LOIRET)

ETUDE POUR L'AMELIORATION DE LA QUALITE CHIMIQUE DES EAUX

DISTRIBUEES A LA POPULATION DES COMMUNES DE :

AUDEVILLE,MORVILLE-EN-BEAUCE, PANNECIERES,

RAMOULU, SERMAISES ET THIGNONVILLE

RESUME

Les captages publics du Nord du département du Loiret livrent souvent des eaux chargées en nitrates.

En vue d'améliorer cette situation, la Direction départementale de l'Agricul¬ ture et l'Agence financière de bassin Seine-Normandie ont financé une étude, confiée au B.R.G.M., destinée à rechercher l'origine des pollutions constatées et les moyens à proposer.

L'étude concerne les communes du S.I.Vo.M. de Sermaises.

Elle a abordé :

- l'environnement des captages - les directions d'écoulement déduites des mesures piézométriques - l'évolution des teneurs en nitrates - le constat de la teneur actuelle dans les captages agricoles situés le plus loin possible des zones habitées.. - la comparaison entre l'augmentation des teneurs en nitrates et les périodes de recharge des nappes.

Elle a mis en évidence :

- pour les captages situés dans les bourgs ou en aval, la superposition des pollutions urbaines à la charge actuelle des nappes dans les zones cultivées, II -

- pour les captages situés en amont des bourgs, des teneurs analogues â celles de la nappe dans les zones cultivées.

Le dénoyage progressif des calcaires lacustres de .1 'Aquitanien et du Stampien vers le Nord, rend nécessaire pour les communes oîî la situation est la plus critique, d'envisager la création de captages dans les calcaires de l'Eocène (Calcaire de Champigny), lorsque la situation sur les réseaux voisins n'est pas meilleure.

Parfois, les pollutions sont épisodiques et mettent en évidence des phénomènes d'engouffrement, naturels ou provoqués, ou d 'épandages de résidus , hautement minéralisés en azote, dont il convient de se protéger.

82 SGN 905 CEN SOMMAIRE

SYNTHESE

A - COMMUNE D'AUDEVILLE

B - COMMUNE DE MORVILLE-EN-BEAUCE

C - COMMUNE DE PANNECIERES

D - COMMUNE DE RAMOULU

E - VILLE DE SERMAISES

F - COMMUNE DE THIGNONVILLE SYNTHESE Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples de Sermaises

LOIRET

1. GENERALITES

Toutes les coiranunes du SIVoM de Sermaises concernées par l'étude sont alimentées en eau sous-pression à partir de puits approfondis par forage ou à partir de forages directs dans le cas ou un renforcement récent a été rendu nécessaire

(Sermaises et Ramoulu) .

La plus ancienne adduction date de 1907 (Thignonville). Les autres ont été mises en service entre 1922 et 1933.

Les eaux distribuées renferment généralement plus de 40 mg/l de nitrates et dans quelques cas plus de 50 mg/l.

L'étude a porté sur une analyse :

- de l'environnement des captages - de leur situation par rapport aux directions d'écoulement des eaux souterraines - de la position de l'aquifère capté par rapport à la surface d'équilibre de la nappe - des variations de cette surface d'équilibre - de l'historique des teneurs en nitrates sur chacun des captages.

Des prélèvements d'eau ont été réalisés à la fin du mois d'août 1982, juste avant l'interruption des irrigations, et il faut remercier ici les élus locaux, les secrétaires de mairie et les exploitants agricoles qui se sont mis sans réserve â notre disposition pour que cette mission puisse être réalisée dans les meilleures conditions. - 2 -

En étudiant, au niveau de chaque réseau, les différents aspects énoncés ci-dessus, il est apparu que :

- la teneur en nitrates des eaux distribuées à partir de captages situés hors des bourgs et en amont de ceux-ci était très voisine de celle des eaux prélevées dans des captages agricoles situés loin des habitations

- les captages situés près des bourgs ou intra-muros fournissaient des eaux plus minéralisées

- plus le bassin versant concerné est grand, plus la teneur en nitrates est élevée.

2. COMMUNES INTEGREES A L'ETUDE

L'étude a été réalisée sur les communes ci-dessous :

Audeville - Adduction réalisée en 1928 Morville - " " en 1929 Pannecières - " " en 1933 Ramoulu - " " en 1931 (avec un second captage exécuté en en 1976 Sermaises - " " en 1922 (avec un second captage exécuté en 1973 Thignonville - " " en 1907

Ces communes sont situées dans le bassin versant hydrographique de la Juine, sauf Ramoulu, qui appartient au bassin de l'Essonne. LOIRET-45

íul bl|„ Cu-re, ^ '" M.^nt _ JUUM,

Situation des communes concernées Échelle 1 : 500 000 - 4 -

3. GEOLOGIE REGIONALE

Les terrains â l'affleurement appartiennent à la série des Calcaires de Beauce supérieurs (Aquitanien) représentés par les Calcaires de , localement

recouverts par des lambeaux de marnes (Marnes de Blamont) .

Si, au Sud (Ramoulu) et à l'Est (Audeville), les Calcaires de Pithiviers

reposent sur des marnes grumeleuses (Molasse du Gâtinais) , ces marnes disparaissent à l'Ouest (Morville, Pannecières).

Dans ce cas, les Calcaires de Pithiviers recouvrent directement les Calcaires lacustres d'Etampes (Stampien supérieur lacustre).

Ces demiers se sont déposés sur les Sables et Grès de Fontainebleau,

sédiments marins. Nombreux sont les forages qui ont atteint ces sables :

- Pannecières (Pierre-Sèche) à 46 m de profondeur (altitude +87)

- Sermaises (AEP n° 1) à 59 m de profondeur (altitude +71)

- Ramoulu (AEP n° 1) à 65 m de profondeur (altitude +62)

Les différences d'altitude du toit des Sables de Fontainebleau d'Ouest en Est et du Nord au Sud montrent que la zone étudiée se situe en bordure d'une fosse, dont les points les plus profonds sont connus entre Pithiviers et .

Dans cette fosse s'étaient accumulés, avant la transgression marine du

Stampien, les calcaires lacustres dit de Brie (5 è, 7 mX et de Champigny (40 à 50 m)

séparés par une couche d'argile verte (Argiles de Romainville) épaisses de 12 â 15 m.

L'épaisseur des Sables de Fontainebleau étant comprise entre 40 et 50 m, la

base des Calcaires de Champigny se trouve entre 165 et 170 m de profondeur. - 5 -

4. HYDROGEOLOGIE

Dans toutes les communes concernées, le niveau d'équilibre de la nappe oscille entre 30 et 35 m de profondeur. Les eaux souterraines circulent dans les Calcaires d'Etampes et tous les puits anciens devaient percer, quand elle existe, la Molasse du Gâtinais, pour atteindre la ressource. C'est la raison pour laquelle ces puits, inutilisés à l'heure actuelle, sont des points de pollution potentielle à la suite de déversements intentionnels ou accidentels.

En outre, l'épaisseur de la nappe, au-dessus des Sables de Fontainebleau, diminue du Sud vers le Nord. Alors qu'à Ramoulu cette épaisseur est de l'ordre de

30 à 35 m compte tenu des fluctuations saisonnières (1 à 2 m) et interannuelles

(4 à 6 m) , elle n'est plus que de l'ordre de 10 à 15 m â Pannecières.

C'est la raison pour laquelle, dans la plupart des cas, il n'est guère possible d'envisager des captages nouveaux légèrement plus profonds pour bénéficier d'eaux moins minéralisées. En effet, les formations de R»ntainebleau, bien que gorgées d'eau, ne peuvent la libérer sans des apports importants de grains de silice, phénomène bien connu par les exploitants agricoles irrigants dont les forages ont atteint les sables (Pannecières, Rouvres-St-Jean) .

Les bassins d'alimentation des captages publics concernés ont des surfaces très différentes :

Ramoulu : le bassin versant est limité à quelques hectares â l'Est

2 Audeville : le bassin versant n'a que 2 à 3 km , â la limite de partage des eaux entre la Juine et l'Essonne

Sermaises , Thignonville et Morville ont un bassin versant qui approche de (bassin de la Juine)

Pannecières : le bourg et le captage sont situés sur une ligne de partage des eaux souterraines. Le bassin versant est presque inexistant. - 6 -

5. TENEUR EN NITRATES DANS LES EAUX DES CAPTAGES PUBLICS (situation 1982)

Les analyses de la DDASS 45 et les prélèvements réalisés par le BRGM au cours de l'été 1982 montrent que la pollution azotée est très inégale passant de 38 mg/l à Morville à 57/62 â Ramoulu (la valeur de 100 mg/l à Sermaises en juin 1982 n'est pas significative).

Ces valeurs sont reportées sur la figure 2, avec en parallèle, les résultats de 1981. Elles mettent en évidence une stabilité relative à Thignonville, Pannecières, Morville et Audeville.

L'historique des variations, étudiées dans le cas particulier de chacune des communes, fait apparaître des valeurs minimales autour des années 1975-1976, après une période ou la nappe n'a pas été réalimentée depuis 1971. L'accroissement observé entre 1976 et 1978 correspond à une recharge des réserves de la nappe qui est la conséquence d'années hydrogéologiques particulièrement pluvieuses voire enneigées (1979). Cette recharge se traduit par une remontée de la surface piézométrique de

4 m environ. On assiste ainsi chaque année depuis 1977 â un lessivage important des sols, dans une région ou le ruissellement est nul et où la totalité des eaux s'infiltre lorsque l'évapotranspiration est nulle.

6. CARACTERISTIQUES DES CAPTAGES PUBLICS

Le tableau ci-dessous récapitule les coupes techniques des captages

exploités :

Profonde ur totale Avant-puits Avant- puits Forage ' en m cimenté non cimenté

'AUDEVILLE 44 6 m 30, 5 m 7,5 m'

.MORVILLE 39, 5 m 8 m 19 m 12,45 m,

'PANNECIERES 47 m 32 m* 18 m'

.RAMOULU 50 m 30 m 0 20 m,

'SERMAISES 54 m 30 m 0 24 m'

.THIGNONVILLE 47 m 33 m 14 m,

Hauteur réelle cimentée inconnue / »i r LOIRET-45

£, laÄd U»».I...L. , f. WL! Figure n°2

i S»10ChH~~ '-- J-t*l-G«H«rind*i OHM '.-. U-VJIt

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' 1 J»*"ll-

Teneurs en nitrates dans les eaux des captages publics 1 : 500 000 IC) - l*U Situation 1981 Situation Eté 1982 - 8 -

7. NAPPE CAPTEE POUR LA DISTRIBUTION PUBLIQUE

Tous les captages prélèvent les eaux dans les Calcaires d'Etampes, au-dessus des Sables de Fontainebleau. Les Calcaires de Pithiviers sont en effet dénoyés.

En aval, près de la limite départementale, les Calcaires d'Etampes se dénoient également, la nappe n'existant plus que dans les Sables de Fontainebleau et de Calcaire de Brie sous-jacent (Estouches).

8. TENEUR EN NITRATES DES EAUX AGRICOLES (situation fin août 1982)

Les prélèvements opérés au cours de l'été 1982 sur les captages agricoles

situés hors des bourgs ont été analysés par le laboratoire du BRGM. Les résultats sont reportés sur la figure 3.

On remarque ainsi que "le bruit de fond" se situe entre 42 et 45 mg/l dans les zones où la Molasse du Gâtinais est absente. Lorsqu'elle existe (Rouvres), la nappe est protégée et la teneur en nitrates est inférieure à 35 mg/l.

A Morville, le forage agricole testé est au hameau de Barberonville. Les 53 mg/l observés sont la conséquence des rejets et des activités locales qui ajoutent 10 mg/l au bruit de fond régional. La teneur observée à Ramoulu a la même origine, le bruit de fond régional (, Pithiviers, , étant de 30-35 mg/l).

La comparaison des résultats entre la figure 2 et la figure 3 permet de remarquer que les captages publics de Thignonville, Pannecières et Ramoulu ainsi que partiellement celui d'Audeville sont influencés par les rejets urbains (population et animaux).

9. CONCLUSIONS

La situation est critique à Ramoulu, â Thignonville et à Pannecières en raison de teneurs en nitrates proches ou supérieures aux normes de potabilité. Ramoulu est un cas très particulier avec des pollutions massives épisodiques et par là-même anormales et probablement ponctuelles. LOIRET-45

Teneurs en nitrates dans les eaux des captages

Echalte 1 : 500 000 agricoles ( NO3 en mg/l) 1£)¿» Uli Situation fin Août 1982 - 10 -

Pour les autres communes, le bruit de fond (Morville, Sermaises) est compris entre 40 et 45 mg/l sans indice d'une tendance à une diminution qui ne pourrait, par ailleurs, être que provisoire et qui s'inscrirait à la suite d'années de non réalimentation de la nappe.

Si, par contre, l'augmentation constatée après 1976 devait se poursuivre, la seule solution envisageable est de capter les eaux profondes du Calcaire de Champigny, soit à partir de forages communaux autonomes, soit à partir de forages syndicaux. En effet, toutes les communes distribuent actuellement des eaux dont les teneurs en nitrates sont à peu près équivalentes, et il ne peut donc être envisagé de raccordement à des réseaux existants sans réaliser des transferts lointains (Césarville, Engenville, Pithiviers-le-Vieil pour le département du Loiret, Estouches pour le département de l'Essonne), sauf pour Ramoulu qui pourrait se raccorder à

Marsainvilliers) .

Le tableau ci-dessous récapitule, pour des captages communaux autonomes,

les travaux qu'il faudrait envisager :

Pro f ondeur Etanchéité Emplacement '

.AUDEVILLE 1- 65 m 50 m 500 à 600 m du captage actuel' 2- 150 m 120 m - d° -

'MORVILLE 150 m 135 m A côté du captage actuel ,

.PANNECIERES 140 m 120 m - d° -

'RAMOULU 50 m 35 m 500 m Sud-Est ,

.SERMAISES 165 m 125 m A côté du captage actuel '

'THIGNONVILLE 140 m 120 m Amont (Sud ou Sud-Ouest) ,

Les solutions techniques proposées (sauf pour Ramoulu) tiennent compte de l'ensablement quasi-général des calcaires de Brie par les Sables de Fontainebleau qui les recouvrent. Ce réservoir sera donc systématiquement isolé par cimentation. D'autre part, -en se référant à l'exemple fourni par le captage de Rouvres-St-Jean, les eaux du Calcaire de Brie apparaissent également assez fortement chargées en ni¬ trates (29 à 30 mg/l).

Les eaux des Calcaires de Champigny, séparées du réservoir précédent par une

couche d'argile verte de 15 à 20 m d'épaisseur, contiennent moins de 25 mg/l d'après les analyses récentes faites à Nangeville et à Malesherbes. A - COMMUNE d'Audeville Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples de Sermaises

LOIRET

COMMUNE D'AUDEVILLE

1. GENERALITES

La commune d'Audeville est alimentée en eau sous pression depuis 1928 à partir d'un captage (293.5.1001 ) de 44 m de profondeur qui dessert la totalité du bourg et la plupart des hameaux.

Ce captage est implanté sous le château d'eau, à la sortie orientale du bourg, au point défini par les coordonnées :

X = 593,040 ) y = 64,150 ) 1/25.000 IGN MALESHERBES Ouest z = +130 )

3 Il est équipé d'une pompe de 20 m /h fonctionnant 8 heures par jour en période de pointe.

La connnune n'est pas dotée de réseau d'assainissement. L'évacuation des eaux pluviales ou usées est assurée par des dispositifs individuels. Les eaux de la voirie rejoignent d'anciens puits publics (puits de la place de l'Eglise par exemple).

Les sols n'étant pas hydromorphes, il n'y a pas de terres drainées sur le territoire communal.

Indice national d'archivage en application des articles 131 et suivants du Code minier - 2 -

Par contre, il existe plusieurs forages pour irrigation (cf. figure 1) :

- Forage CUMA Sud (293.5.1039)

profondeur : 46,20 m

niveau statique : 32 m 3 niveau dynamique : 39 m pour 110 m /h -3 2 transmissivité transposée à partir du débit spécifique : 4,3 x 10 m /s coupe géologique inconnue (forage en rotation avec perte d'injection).

- Forage CUMA Nord (293.5.1040)

profondeur : 48,30 m (coupe inconnue)

- Forage HEDIARD (293.5.1041)

profondeur : 41,00 m 3 débit : 140 m /h sous 1,5 m de rabattement -2 2 transmissivité transposée : 2,5 x 10 m /s

Ces trois forages ont été réalisés en 1977 par l'entreprise INTRAFOR-COFOR.

2. GEOLOGIE DU SITE D'AUDEVILLE

Les levers récents de cartographie géologique et la coupe du nouveau forage AEP de Sermaises (293.5.1037) mettent en évidence, sous la terre végétale 15

à 16 m de calcaires plus ou moins durs qui représentent la base de l'Aquitanien supérieur (Calcaires de Pithiviers) . Ces calcaires reposent sur des marnes grumeleuses de l'Aquitanien inférieur (Molasse du Gâtinais), épaisses de 3 à 4 m. Leur faciès induré ne constitue pas un écran imperméable. Les calcaires sous-jacents (Calcaires d'Etampes, Stampien supérieur) ont 35 à 40 m d'épaisseur. Ils recouvrent les Sables et Grès de Fontainebleau qui n'ont été atteints par aucun des forages d'Audeville.

Ils devraient être recoupés, sous le bourg d'Audeville à la cote 70 NGF, c'est

à dire vers 60 m de profondeur (cf. figure 2 - profil géologique).

Leur épaisseur est de l'ordre de 45 m. Ils sont transgressif s sur le calcaire lacustre de Brie (9 à 10 m) recouvrant des argiles vertes qui reposent sur une série de calcaires lacustres de l'Eocène.

En résumé, le site d'Audeville est constitué pour l'essentiel de dépôts lacustres dans lesquels s'intercalent une série sableuse d'origine marine. FignV. SITUATION DES POINTS DEAU

- Fixage communal 2.Forage CUMA Nord 3_RxageCUMASud U - F\jits absorbant de l Eglise 5 _ Forage Hediard 6 _ Forage AEP N°2 de Sermaises Echelle: 1/25.000 Fig n°2-Profil géologique entre Morville et Audeviïle

Echelle horuontaie . 1/1OOOO0

(Cf. carte géologique à 1/50.000 Malesherbes) - 5 -

3. HYDROGEOLOGIE

Les relevés piézométriques montrent que la surface d'équilibre de la nappe se situe vers 32 m de profondeur. Les puits privés ont d'ailleurs des profondeurs voisines de 40 m. La surface piézométrique subit des variations interannuelles enregistrées à Césarville (Bléville) par le Service Régional de l'Aménagement des Eaux (figure 3) , en fonction des précipitations efficaces hivernales (pluies et neige) . Ainsi, entre 1978 et 1981, le niveau de l'eau est remonté de plus de 4 m.

La profondeur de la nappe par rapport au sol montre que les aaux circulent dans les calcaires d'Etampes et que les calcaires de Pithiviers sont dénoyés en permanence.

Sur le plan des directions d'écoulement, la carte piézométrique de la figure 4 montre que la commune d'Audeville est située sur la ligne de partage des eaux souterraines entre les bassins de la Juine et de l'Essonne. Ainsi, à l'Ouest de la commune, les eaux circulent du S.E. vers le N.W. entre les cotes 100 et 97,5, tandis qu'à l'Est, les eaux circulent du S.W. vers le N.E., entre les mêmes cotes (situation 1968, période analogue â 1981 pour la position de la nappe).

4. COUPE TECHNIQUE DU CAPTAGE AEP D'AUDEVILLE

Le captage d'Audeville est constitué par :

- un avant-puits de 36,5 m, cimenté seulement sur les six premiers mètres

0 1,5 m - un forage de 36,5 â 44 m, tube en 0 0,40 m.

Le niveau statique étant en équilibre, en moyenne, vers 32 m, la hauteur d'eau concernée par l'exploitation n'est que de 12 m, c'est-à-dire que seule la partie supérieure du réservoir aquifére est captée. Fig n*3_Variations piézométriques á CESARVILLE

(D'après S.R.A.E Centre)

FVofondei/ du plan d eou dansIcFXjils

ANNEES 4 _ C4/?7F PIEZOMETRIQUE Hydroïsohypse de la nappe Ligne de partage des eaux souterraines Direction d écoulement Ligne de dénoyage du calcaire dEtampes Piézomètre de Ce'sarville

Echelle: 1/50.000

L*iqnonville¿ - 8 -

5. CHIMIE DES EAUX A AUDEVILLE

Afin de faire le constat de la teneur en nitrates des eaux souterraines à l'écart de toute zone d'habitation, des prélèvements d'eau ont été réalisés sur les deux forages de la CUMA le 26 août 1982. Les résultats ci-dessous ont été enregistrés (figure 5) .

NO- NO» NH, Résistivité à 20° J 2 4 mg/l mg/l mg/l en ohms-cm

CUMA Nord 45 « 0,01 ^ 0,1 2093

CUMA Sud 42 $ 0,01 < 0,1 2153

Ces valeurs peu différentes sont représentatives du "bruit de fond" actuel de la nappe en ce qui concerne les nitrates.

La figure 6 présente la situation sur les captages publics voisins (1979- 1981).

On remarque entre les deux années de référence une tendance vers une dimi¬ nution de la teneur en nitrates, avec des valeurs inférieures à 40 mg/l à Césarville et à Intville (communes situées sur un dôme piézométrique), de même qu'à Rouvres-St- Jean où la nappe captée est située sous les Sables de Fontainebleau.

6. VARIATIONS DE LA MINERALISATION EN NITRATES SUR LES EAUX DU CAPTAGE D'AUDEVILLE

Le graphique de la figure 7, établi à partir des documents de la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales du Loiret, fait apparaître des cycles pluriannuels et des fluctuations interannuelles. Mais il faut surtout mettre en parallèle l'aug¬ mentation sensible depuis 1975, et le graphique de la recharge de la nappe (figure 3). En effet, si avant 1975 les teneurs étaient inférieures à 40 mg/l (maximum atteint en 1964 et 1965), les valeurs connues après 1976 sont supérieures à 44 mg/l. n°5_ Teneur en nitrates dans les eaux d'irrigation (Août 1982)

valeur en mg/l (NO3)

Echelle:1/25.000

1 ,„ 0.09 ;e !>*..„ Intville-ta-Guétard Fig n°6_ Teneurs en nitrafes ote eaux dos captages publics voisins

¿8 Situation 1979

0 10 gr flucitd u Ménditn di Pim Si; SM »11 MO . Ml _ _ S33 I ^ lit . SSi CAPTAGE D AUDEVILLE

Fig n'7_Variations de (a teneur en nitrates

NO3 en mg/( 55

50-

1980 ANNEES - 12 -

7. ENVIRONNEMENT DU CAPTAGE

Le captage a été réalisé dans un site où des carrières ont été ouvertes pour l'exploitation de moellons. Ces carrières ont été partiellement comblées par des graviers et des ordures. Au Sud du captage, une carrière est encore visible également. Sa base a été transformée en potager. Mais une partie de la carrière sert de dépôt de déchets divers plus ou moins brûlés sur place par le propriétaire.

En outre, la zone influencée par les pompages journaliers est de l'ordre de 100 m autour du captage. La dépression ainsi provoquée ramène vers le puits les eaux usées des habitations les plus proches.

C'est la raison pour laquelle la teneur en nitrates des eaux du captage AEP est légèrement supérieure à celle des eaux de la nappe hors des zones habitées.

8. CONCLUSIONS

Bien que situé en amont du bourg, le captage d'Audeville est influencé - par la proximité de celui-ci et par des activités incompatibles avec la protection des eaux près du captage (cf. rapport d'expertise géologique pour la définition des périmètres de protection en date du 8 juillet 1976).

Les variations connues depuis une trentaine d'années dans les teneurs en nitrates montrent des variations importantes qui suivent, en première approximation, les cycles de recharge ou de décharge de la nappe. Mais il faut remarquer que la teneur moyenne est en augmentation et que cette teneur a doublé en 30 ans, passant de 20 à

40 mg/l , c'est-à-dire environ 1 mg/l/an.

Dans la mesure où cette progression se poursuivra, et rien n'indique que ce ne sera pas le cas, l'approvisionnement en eau, dans les conditions actuelles, sera compromise dans quatre ou cinq ans. - 13 -

Les solutions qui peuvent être envisagées concernent : - l'amélioration de l'environnement du captage par conblement, après nettoyage, des cavités encore ouvertes et mise en conformité des assainissements du bourg. Cette" mesure permettrait de réduire de 5 à 10 mg/l les teneurs actuellement observées.

- raccordement à Intville, à Césarville ou à Engenville, où les teneurs en nitrates n'atteignent pas 40 mg/l.

- réalisation d'un nouveau forage plus en amont du bourg, le réservoir aquifére ne bénéficiant d'aucune protection par des écrans géologiques.

On a vu dans les chapitres 3 et 4 que les eaux sont captées dans la par¬ tie haute de la nappe (12 m). Or, l'épaisseur de cette nappe, au-dessus des Sables de Fontainebleau est de l'ordre de 30 m.

On peut donc envisager de réaliser un forage de 65 m, étanche jusqu'à

50 m, captant les 15 derniers mètres de l'aquifère (figure 8). Actuellement, cette partie basse du réservoir fournit des eaux dont la teneur est comprise entre 35 et 40 mg/l de N0_. La réalisation d'un tel captage permettrait de pouvoir, pendant une dizaine d'années, exploiter des eaux de qualité conforme à la législation, en cas de progression- continue de la teneur en nitrates.

Au-delà de 10 ans, il sera probablement nécessaire d'approfondir le forage vers les réservoirs lacustres plus profonds.

Pour c e faire, la colonne crépinée 0 550 mm sera retirée. Le forage serait poursuivi en 600 mm (figure 9) jusqu'à 135 m, base prévue pour les argiles vertes, repère lithologique de la base de l'Oligocène. Un tube plein 0 450 mm serait mis en place avec cimentation à l'extrado. Le forage serait repris en 400 mm jusqu'à

150 m dans les calcaires de Champigny. Une colonne de captage 0 350 mm serait mise en place de 132 à 150 m

La teneur en nitrates, si l'on en juge par les eaux de Nangeville et de Malesherbes, serait inférieure à 25 mg/l. AUDEVILLE

Rg nTS-Sotution rfl- Forage à la base du Stampien lacustre

Coteau so(»130 m NGF Avant.puits 5

10- Fofage en 0 600 nm

15 Tubage plein 0 650 mm

20 Cimentation à I extrado

25

30 35 4- Niveau statique 35 m 40 / A5 / 50-

55 s r'

60 Forage en 0600 mm

65 Tut)age en 0550 mm crépine ..R-ofondeur en m AUDEVILLE

Fig n*9_ Solution if 2. Captage dans bs calcaires de Champigny

Coteausd 130m NGF Avant -puits

10- R>rageen08OOmm

Tubage plein 0 650 mm

20-- Cimentation de 2 à 50m

s CALCAIRES D ETAMPES 30-

Ü0-

50--

6Q Forage en 0600 mm de 50 a 135 m (rotation)

70 Tubage plein 0 450 mm

SABLES e GRES Cimentation à l'extrado DE 80 FONTAINEBLEAU

/

CALCAIRE DE BRIE /.

ARGILE VERTE

CALCAIRE DE Forage 0400mm CHAMPIGNY Tubage crépine 0 350 mm de135àl50m

- R'of cn m l_ul - 16 -

Les emplacements proposés sont reportés sur la carte figure 10.

Ils tiennent compte :

a) des directions d'écoulement b) de la présence du cimetière dont il faut s'éloigner d'au moins 100 m.

Ob¿eJLvatiqn¿ :

LeJ> ioAagzb nouvzaux ¿ont znvL¿agt¿ dan¿ lz cadAz d'unz alimzntation autonomz dz la communz, zt zn dzhoAi d'unz po¿¿ibÁJLLtz dz dznitAÁ.^ication dz¿ zaux. Ilà nz pAznnznt pa¿ zn comptz unz alimzntation zn ¿yndicat dz communes ayant dz¿ pAoblemz¿ idzntiquzi. i • */ 7 ' . A / • ' j '\"_ _ ¡EniHnvil|fe i i y J l-.-..r:J /A\ V». \ -*•*—J i»—/-*-—. y / ... »o» / l«\Guyonni >' • í ° / / ^ /"

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Monlville

^ro,..^jiM ^ Fign°10- Emplacements proposés -4 pour un nouveau captage / Echelle: 1/25O00 FICHE SIGNALETIQUE DU CAPTAGE

COMMUNE : AUDEVILLE N* archivage : 293.5.1001

NAPPE CAPTEE : Calcaire de Beauce inférieur (calcaire d'Etampes)

Année d'exécution du captage : 1928 Age : 54 ans

Profondeur : 44 m - Niveau statique de 31 à 32 m

Coupe technique 0 - 36,5 - Avant-puits cimenté deOà6m0 1,5m

36,5 - 44 - Forage tube 0 0,40 m

Hauteur ouverte face à l'aquifère : totale

Protection géologique :

1) de l'aquifère : néant (Molasse du Gâtinais sous faciès induré calcaire)

2) de la portion d'aquifère capté méant

3 Equipement d'exploitation : Pompe de 20 m /h

Périmètres de protection (immédiate ) (rapprochée ) N. DESPREZ - 08.07.1976 (éloignée ) (sanitaire G. DOLLFUS - 07.01.1926

Evolution de la teneur en NO^ : 1954 : 15,5 - 1955 : 44 à 26 - 1957 : 29 à 22 - 1960 : 31 - 1961 : 22 - 1963"^: 40 - 1964 : 40 - 1965 à 1967 : 33 - 1971 : 13,4 1975 : 37 à 40 - 1980 : 43,8 - 1981 : 44

Position du captage par rapport au bourg : amont immédiat

Forages d'irrigation connus sur la commune : A

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) Puits de la place de l'Eglise B - COMMUNE de MoRVILLE-EN-BEAUCE Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples de Sermaises

LOIRET

COMMUNE DE MORVILLE-EN-BEAUCE

1. GENERALITES

La commune de Morville-en-Beauce est alimentée en sous pression depuis 1929

Le captage (293-5-1003 ) est situé à l'Ouest du bourg, en rive Nord du

CD n° 20, au point défini par les coordonnées :

x : 587,660 \

y : 61,180 î 1/25.000 IGN MALESHERBES EST z : + 128,7 )

Il a été réalisé en 1927 et 1928. Sa profondeur est de 39,50 m. Sa pro¬ tection immédiate est assurée par la tour du chateau d'eau construit au-dessus de lui.

Il dessert la totalité de la population.

Plusieurs forages ont été réalisés pour l'irrigation des cultures soit sur. la commune, soit près de ses limites (figure 1) :

- Forage agricole de Barberonville - Profondeur 45 m (292-8-1006 )

Niveau statique entre 25 et 26 m

Débit 140 m3/h sous 2 m de rabattement

- Forage agricole d' Intville (Mr HARDOUIN) - 293-5-1033*

Niveau statique entre 22 et 23 m

Débit 150 m3/h sous 7 m de rabattement

* Indice national d'archivage du captape en application des dispositions des articles 131 et suivants du Code Minier. ' -•¡A. \ \ / fi i¿' -4 •"* V«- * .. i..*.

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/o n° ; _ SITUA TION DES FORAGES _ Captage AEP 2 _ Forage agricole de Barberonville 3 _ Forage agricole d' Intville (M. Hardouin) Echelle: 1/25.000 - 3 -

2. GEOLOGIE DU SITE

Le bourg de Morville est construit sur des calcaires en plaquettes qui représentent la base des Calcaires de l'Orléanais (épaisseur 4 à 5 m) .

Ils reposent sur des marnes farineuses ("tuf") qui appartiennent à la série des Marnes de Blamont (épaisseur 4,5 m).

En-dessous apparaissent les Calcaires de Pithiviers dont l'épaisseur est de l'ordre de 40 m.

La Molasse du Gâtinais sous-jacente, présente à Intville, se biseaute à Morville. Les Calcaires de Pithiviers reposent directement sur les Calcaires d'Etampes, (cf. figure 2, profil géologique entre Morville et Nangeville).

Les Sables de Fontainebleau apparaissent vers 65 m de profondeur. Leur épaisseur moyenne est voisine de 50 m.

Ce sont des dépôts marins transgressif s sur les Calcaires de Brie (10 m), souvent injectés de sable provenant du recouvrement. Le Calcaire de Brie a pour substratum des argiles vertes, repère lithologique important, formant une cloison étanche entre ces calcaires et les Calcaires de Champigny sous-jacents.

La base de la série lacustre, selon le forage pétrolier de Césarville, devrait être atteinte vers 175 m de profondeur. SW Echall« horuonlBU . 1/1DOO0O

1*0 - 5 -

3. HYDROGEOLOGIE

Les relevés piézométriques réalisés dans le bassin de la Juine pendant la période de hautes eaux de nappe des années 1967-1968, période analogue aux années 1980-1982, concernent la première nappe qui a pour réservoir l'ensemble constitué par les Calcaires de Pithiviers et de Brie ainsi que par les Sables de Fontainebleau.

C'est cette première nappe qui est captée par tous les forages delà région actuellement en service.

La carte de la figure 3 représente la surface piézométrique de cette première nappe. Elle permet de constater que :

- la nappe s'écoule entre les cotes 105 et 100 NGF, - à l'Est de Barberonville, les écoulements sont SO-NE en direction de la vallée sèche de Sermaises, - à l'Ouest de ce hameau, les écoulements sont SE-NO en direction de la Juine.

La deuxième nappe, séparée de la précédente par les argiles vertes dites de Romainville, a pour réservoir les Calcaires de Champigny. Elle n'est pas captée dans la région de Sermaises. Les captages les plus proches, dans le département du Loiret sont à Malesherbes et à . / / . ) í T -i r ^."•^ / 'V / •

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113 t~ Fig n°3^ Carte piézométrique delà region »uignevill efe MORVILLE Hydro't'sohypse de la nappe Direction d'écoulement * :*- O£te piézométrique Echelle: 1/50.000 - 7 -

4. HYDROCHIMIE

Des prélèvements ont été réalisés sur le captage communal et sur le forage agricole de Barberonville le 26 août 1982 afin de constater un état de la nappe à la fin de la période d'irrigation .

Les analyses effectuées par les laboratoires du B.R.G.M. ont donné les résultats ci-dessous :

NO^ N0 NH, Résistivité à 20" 3 2 4 mg/l mg/l mg/l en ohms-cm

AEP 38 « 0,01 < 0,1 2314

Barberonville 53 < 0,1 >f 0,1 2107

D'autres prélèvements ont également été réalisés le même jour sur les forages exploités sur les communes voisines (cf. figure 4).

Les résultats indiquent que, actuellement, les teneurs en nitrates, hors des zones habitées, sont comprises entre 38 et 42 mg/l sur la crête piézométrique comprise entre Morville et Thignonville.

5. EVOLUTION DES TENEURS EN NITRATES DANS LE CAPTAGE AEP DE MORVILLE (fiqure 5)

Les archives de la DDASS du Loiret, depuis 30 ans, montrent que de 1952 à 1965 les teneurs en nitrates étaient comprises entre 25 et 35 mg/l de NO..

Les résultats connus de 1970 à 1974 indiquent une décroissance (valeurs comprises entre 15 et 25 mg/l). Depuis 1979, toutes les valeurs indiquent plus de 35 mg/l.

» Le forage HARDOUIN n'a pu être mis en marche (essai de mise en fonctionnement avec Mme HARDOUIN Maire d' Intville). luâi in ville

^ Teneurs ennitrates d?/a na#a? cfes calcaires du Staivpien Situation le 26.8.1982

Echelle: 1/50.000 Fig rfS - CAPTAGE AEP DE MORVILLE. EN. BEAUCE Variations des teneurs en nitrates

Np3ennng/1 45-

40-

36-

30-

25-

20-

15-

10-

I''- *»i*i|«j.«... .,|i... *)- 1950 1960 1970 1980 ANNEES - 10 -

6. VARIATIONS PIEZOMETRIQUES DE LA NAPPE

Les fluctuations du niveau de la nappe, en fonction des précipitations, sont enregistrées par le SRAE Centre à Sermaises. Le graphique ci-dessous fait apparaître une recharge très sensible depuis 1978, après une période non alimentée qui s'est poursuivie de 1970 à 1976. La remontée du niveau de l'eau dans les puits a été de l'ordre de 4 m.

On constate une corrélation certaine entre les cycles de réalimentation intense et les fortes teneurs en nitrates.

NIVEAU DEAU DANS LE PUITS -Zo.aUm -

-JU,UU

_ ltf\cr\ ....

"^nn

31 "50

" "^700

iTï^n .""

-33 CX)

" "WVI

1974 75 76 77 78 79 80 61 ANNEE

SERMAISES - 11 -

7. COUPE TECHNIQUE DU CAPTAGE COMMUNAL

Le captage communal de Morville a été réalisé comme suit :

0 - 27,00 m - Avant-puits maçonné de 0 à 8 m

27 - 39,44 m - Forage tube en 0 400 mm perforé de 37 m au fond

Le niveau de la nappe s 'équilibrant entre 28 et 30 m, c'est la partie haute du réservoir saturé qui est sollicitée.

8. TENEURS EN NITRATES DANS LES EAUX DES CAPTAGES VOISINS (1979-1982 - Fiaure 6)

Les teneurs en nitrates sont inférieures à 40 mg/l

à Engenville (inférieures à 25 mg/l), à Césarville et à Intville (34 à 38 mg/l), à Rouvres-St-Jean (29 - 30 mg/l).

Dans cette dernière localité, les eaux sont prélevées dans les Calcaires de Brie, sous les Sables de Fontainebleau.

La figure 6 montre que la teneur en nitrates, hors des zones habitées augmente dans le sens de l'écoulement de la nappe, même pour les ouvrages dont la profondeur approche la base des Calcaires d'Etampes (AEP n" 2 de Sermaises). Fign°6- Teneurs en nitrates dans les captages voisins

30 Situation 1979 7 r NOj en mg/l (29) Situation J98î J

Echelle: 1/50.000

-i, m H — -—j ,— liD-^X.

V Buisson \ / "j A/ Roulellt'''' /._: IU •1 r' /Aï - 13 -

9. CONCLUSIONS

La potabilité chimique des eaux à Morville reste, depuis l'origine, conforme à la législation (à 44 mg/l de N0_) .

Si la situation venait à se dégrader, les solutions à envisager concernent :

- un raccord à Intville pour mélange des eaux dans la mesure où la qualité continuera à être satisfaisante dans cette localité,

- une alimentation autonome à partir d'un captage dans les calcaires sous-jacents aux Sables de Fontainebleau,

- une alimentation à partir d'un captage profond syndical à créer (Sermaises, Audeville, Morville, Thignonville par exemple).

Dans le cas d'un captage profond autonome qui pourrait être réalisé à côté du captage actuel, les prescriptions techniques seraient les suivantes (figure 7) :

- forage dans les Calcaires de Beauce jusqu'au toit des Sables de

Fontainebleau (65 m) en 0 800 mm. Tubage plein cimenté 0 650 mm,

- poursuite du forage dans les Sables et Grès de Fontainebleau en

0 600 mm au départ (changements de diamètre à prévoir pour tubages pro¬ visoires de soutènement) puis dans les Calcaires de Brie (souvent injectés de sables provenant de leur recouvrement) et les argiles vertes

du Sannoisien pour permettre la pose d'un tubage plein de 450/400 mm, qui sera cimenté à l'extrado du sol à 135 m,

- suite du forage de 135 à 150 m dans les Calcaires de Champigny

en 400/350 mm (suivant le diamètre précédent) pour pose d'une colonne de captage.

Le niveau statique devrait être attendu vers 40 in. Figrfl - Coupe géologique et technique dun nouveau captage

Avant.puits profondeur 2m à Z50m

Fbrage en 0800mm

Tube en 0650mm

Cimentation a l'extrado

Niveau statique vers 40m

65 m

Forage en 0 600/625 mm au depart

Tubage plein en 0 450mm ou 400mm

Cimentation i l'extrado

OS m Forage en 0 3S0/400mm Tubage en 0 300mm crépine

«col - 15 -

La teneur en nitrates des eaux, dans les Calcaires de Champigny est de l'ordre de 20 mg/l (Malesherbes) sans changement appréciable observé dans le département voisin oû la plupart des captages s'adressent à cette nappe. FICHE SIGNALETIQUE DU CAPTAGE

COMMUNE : MORVILLE-EN-BEAUCE N" archivage : 293-5-1003

NAPPE CAPTEE : Calcaire de Beauce

Année d'exécution du captage : 1928 Age : 54 ans

Profondeur : 39,4 m - Niveau statique 27 m

Coupe technique : Avant-puits de 0 à 8 m - 0 intérieur 1,60 m maçonné 8 à 27,5 0 1,60 m à nu 27,5 à 39,5 0 0,40 m perforé de 37,5 à 39,5

Hauteur ouverte face â l'aquifère : '2,5 m

Protection géologique :

1) de l'aquifère : Néant

2) de la portion d'aquifère capté : Néant

Equipement d'exploitation :

Périmètres de protection (immédiate ) (rapprochée (éloignée ^ Pas de renseignement (sanitaire )

Evolution de la teneur en NO3 : 1952 = 22,2 mg/l - 1954 = 13,4 à 35,5 - 1956 = 20 1958 = 33 - 1962 = 29 - 1968 = 17,8 - 1973 = 13,4 - 1980 = 40,6 - 1981 - 37-41 - 1982 = 38 Position du captage par rapport au bourg : Limite amont sous chateau d'eau

Forages d'irrigation connus sur la commune : 1 (Barberonville)

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) : Néant - Puisard pluvial des eaux de voiries c - COMMUNE DE PANNECIÈRES Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples de Sermaises

LOIRET

COMMUNE DE PANNECIERES

1. GENERALITES

La commune de Pannecières (Loiret) est alimentée en eau sous pression depuis 1933 à partir d'un puits prolongé par forage jusqu'à la profondeur de 47 m.

Ni Le captage (292-8-1001 ) a été implanté au Nord-Ouest du bourg en rive orientale du CD 824, au point défini par les coordonnées :

X : 585,770

y : 66,100 ( 1/25.000 IGN MEREVILLE-EST

z : + 131

Il est abrité par la tour du chateau d'eau. Il dessert la totalité du bourg. Par contre, la ferme de Pierre Sèche est alimentée en eau par un puits situé au milieu des bâtiments.

Plusieurs forages pour irrigation ont été réalisés au cours des dernières années (cf. figure 1) :

- Forage de Pierre Sèche (293-5-1044)

Profondeur 55 m - Remblayé de 44 à 55 m

Surface piézométrique à 35 m sous le sol

Débit 60 m3/h pour un rabattement de 2 m

- Forage du Petit Noyer (293-5-1051)

Profondeur 40 m Exécuté en 1982 Non équipé en été 1982

* Indice national d'archivé en application des articles 131 et suivants du Code Minier \ 1 "D -p. i n /e ._ / ¿\*r ïi^îiife

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/_ Forage AEPde |/„i 2. Forage agricole du fetit Noyer 3. Forage agricole de Pierre Sèche •'I 4„Puits privé de Pierre Sèche 5_ Puits absorbant municipal Echelle: 1/25.000 - 3 -

Les sols n'étant pas hydromorphes, il y a pas de terres drainées.

L'assainissement des habitants est assuré par des dispositifs individuels.

Les eaux pluviales du bourg s'absorbent dans un puits communal.

2. GEOLOGIE DE LA COMMUNE DE PANNECIERES (cf. profil géologique figure ?.)

Sous les limons superficiels apparaissent les Calcaires de Pithiviers

(base de l'Aquitanien supérieur) qui ont une épaisseur de 25 m environ.

Les coupes géologiques des forages ne font guère apparaître la Molasse du Gâtinais 3 sous faciès marneux . Il s'agit probablement d'un fifaciès de calcaires indurés relayant les formations lacustres du Stampien supérieur,

Les Sables et Grès de Fontainebleau sous-jacents apparaissent selon le forage AEP d'Estouches (département de l'Essone), situé à 1 500 m au N.NO de

Pannecières, vers 50 m de profondeur (entre les cotes + 85 et + 88 NGF). Leur

épaisseur est de 55 m. Ils reposent sur le Calcaire de Brie (6 m) . Les argiles vertes dites de Romainville (6 à 8 m d'épaisseur) en position subordonnée, recouvrent les calcaires lacustres dc l'Eocène. La base de cette formation devrait être recoupée entre 130 et 140 m de profondeur.

Les Sables de Fontainebleau n'ont pas été atteints lors de l'exécution du captage AEP de Pannecières. Par contre, le forage agricole de Pierre Sèche les a atteints à 46 m (altitude + 87), justifiant la mise en place d'un bouchon de ciment.

* Dans le captage communal, le faciès marneux a 0,55 m d'épaisseur Figtf2- Profil géologique entre et Rannedères

ANDONVILLE PANNECIERES

-. : ; •"•. •;• ; Sables et Grès de Fontainebleau

Echelle des longueurs: 1/50.000

D'après C. Gigot 5 -

3. HYDROGEOLOGIE

La carte piézométrique (figure 3) a été établie à partir des relevés réalisés par le B.R.G.M. entre 1966 et 1968, période de hautes eaux de la nappe comparable à la période actuelle.

Cette carte montre que la commune de Pannecières se trouve à la limite de deux sous-bassins versants : Juine à l'Ouest, vallée de Sermaises à l'Est. La nappe circule du Sud vers le Nord avec drainage latéral par les deux vallées.

Le captage est situé en aval du bourg.

La surface piézométrique s'équilibre entre 30 et 35 m de profondeur, suivant l'altitude au sol, c'est-à-dire que l'altitude de la nappe est comprise entre + 100/102 au Sud et 97,5 au Nord.

Les eaux circulent dans les Calcaires lacustres d'Etampes. Ces derniers sont dénoyés à la latitude de Méréville en même temps que les Sables de Fontainebleau affleurent.

Les Calcaires d'Etampes et de Brie, ainsi que les sables qui les séparent, constituent un inique réservoir dont le substratum est constitué par les Argiles vertes de Romainville.

En-dessous, apparaît une seconde nappe, indépendante, dans les Calcaires de Champigny. Cette seconde nappe n'est pas actuellement captée dans les environs de Pannecières. ^y

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T ]/ M¿robe?J A (

0.1^ itooch« 7

' 'PannecièiejCc^Vjj î/ei V T

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F/g n"3- CARTE PIEZ0METRI0.UE Hydr&'sohygse de la nappe des calcaires d'Etampes Ligne de partage des eaux souterraines Directions d écoulement Limite de dénoyage des calcaires d'Etampes Axe de drainage m- Echelle: 1/50.000 - 7 -

4. HYDROCHIMIE

Il n'y a pas de forage en service sur la commune à l'écart des habitations, Le forage de Pierre Sèche a été le seul point de prélèvement opéré sur la commune lors de l'étude de l'environnement, le 25 août 1982. Les résultats ci-dessous ont été obtenus (Laboratoire d'analyses du B.R.G.M.). NO, NO- NH, Résistivité à 20° 3 2 4

m,g/l mg/l mg/l , en ohms-cm

Pierre Sèche 44 .< 0,01 < 0,1 2254

Le forage communal, pour sa part, a fourni en 1982 des eaux contenant

57 mg/l de NO .

On peut donc affirmer que le captage de Pannecières reçoit du bourg, une quantité de nitrates de l'ordre de 10 à 15 mg/l qui se superpose au "bruit de fond" de plein champ . C'est un ouvrage excessivement sensible à son environnement.

5. EVOLUTION DE LA TENEUR EN NITRATES DANS LES EAUX DU CAPTAGE COMMUNAL

Le graphique de la figure 4 a été établi à partir des archives de la DDASS~du Loiret, montre des variations sensibles avec néanmoins une progression des .vsl-cixs minimales et maximales, la valeur initiale de 1932 étant de 28,7 mg/l (Laboratoire du Conseil Supérieur d'Hygiène de , prélèvement du 11-02-1932).

L' aupmentation la plus sensible est observée depuis 1976 avec des valeurs comprises entre 42 et 57 mg/l. L'augmentation moyenne de 1954 à 1981 est voisine de 0,8 mg/l/an. Celle observée de 1974 à 1982 est de 4,5 mg/l/an.

6. TENEUR EN NITRATES DANS LES CAPTAGES PUBLICS VOISINS

La carte de la figure 5 récapitule les résultats des analyses de contrô¬ le effectuées par les services départementaux (situation 1979 et 1981).

Elle montre que les eaux dans tous les captages publics ont des teneurs en nitrates égales ou supérieures â 40 mg/l. Les teneurs maximales étant observées sur les eaux des forages situés au centre ou en aval des agglomérations. Fign''4 ^Variations des teneurs en nitrates dans ies eaux du captage AEPde f^mnecieres

il N03enmg/l

55"

50

4&

40-

3&

30

2&

20-

«H //r- 1932 1950 1960 1970 1960 ANN Fkjn°5- Teneurs en nitrates des eaux des captages voisins 59 Situation en 1979 1 (40) Situation en 1981J Echelle: 1/50.000

UVOU- ,' - l *"•» -JGJ I \) ? - 10 -

7. CONCLUSIONS

La teneur en nitrates des eaux, dans la région, est partout, actuellement, supérieure à 40 mg/l.

Le captage municipal de Pannecières subit, en plus du bruit de fond régio¬ nal, l'influence des rejets et des activités du bourg (pour 10 à 15 mg/l environ).

Les renseignements obtenus de la Municipalité d'Estouches (département de l'Essonne) dont l'alimentation en eau est assurée à partir d'un forage ne captant que les Calcaires de Brie, indiquent que la teneur en nitrates y est négligeable.

Un raccordement à cette commune est donc une éventualité à envisager.

On peut également envisager un raccordement à un ouvrage du même genre, à créer, pour desservir plusieurs communes du SIVoM de Sermaises.

Dans la mesure où la Municipalité préférera conserver son autonomie et compte-tenu du fait qu'un approfondissement du captage actuel est impossible car l'ouvrage, sous le chateau d'eau, n'est pas accessible à du matériel de forage, il seia nécessaire de réaliser un nouvel ouvrage pour prélever les eaux du Calcaire dt &rie (terrain souvent imprégné par les Sables de Fontainebleau) ou du Calcaire de Champigny.

Le principe du captage serait le suivant dans le cas d'une implantation

à côté du chateau d'eau actuel (figure 6) :

- forage étanche jusqu'à la base des argiles de Romainville (base

à la cote + 10 NGF), soit jusqu'à 120 m de profondeur,

- forage productif dans les Calcaires de Champigny entre 120 et

140 m de profondeur. Fig n'6-Schéma technique d'un captage en rotation dans le calcaire de Champigny

A vant , puits 0 1J5 à 2m

w

Forage en rotation CALCAIRE 0 17" 7/8 D ETAMPES 20 ET DE PITHIVIERS Tubage plein 30 0400mm cimenté

40

50

SABLES 60 Forage en rotation a la boue 015" DE FONTAINEBLEAU

Tubage 0270mm KX)- cimentation

110- CALCAIRE DE BRIE

ARGILE VERTE

120 121m

Forage en rotation à l'eau claire 130 0 9' 7/8 CALCAIRE DE CHAMRGNY Tubage cepiné 0 160 mm

140 140m Profen m - 12 -

Dans le cas d'un forage desservant également Thignonville, le principe serait le même avec, toutefois, une possibilité de tester la productivité, la qua¬ lité et la présence de sables au niveau du Calcaire de Brie. Dans ce cas, le forage serait étanche jusqu'à 105 m et ouvert entre 105 et 140 m.

Les diamètres qui seront utilisés dépendront de l'équipement du captage

(pompes immergées dont 1 pompe de secours ou pompe à axe vertical) . De cet équipe¬ ment dépendra donc par conséquent le mode de forage : battage ou rotation. Vu la profondeur â atteindre et vu le nombre réduit d'habitants à desservir, le schéma technique prend en compte un forage en rotation équipé d'une pompe à axe vertical.

Forage en 17"^'^ du sol à 50 m

Pose d'un tubage 0 400 mm et cimentation

Forage en 15" de 50 m à 121 m

Pose d'un tubage 0 270 mm du fond au jour et cimentation

Forage en 3"^'^ de 121 à 140 m

Pose d'une colonne crépinée de 199 à 140 m en 0 160 mm

La profondeur finale est donnée à titre indicatif. Un essai à 140 m per- '".^t.tT'Z Â& définir ou non la nécessité d'acidifier ou de forer à 150 m. Le niveau de la nappe du Champigny étant à 10 ou 15 m en-dessous de celui de la première nappe, la surface piézométrique devrait s'équilibrer entre 40 et 50 m, c'est-à-dire dans la partie du forage protégée par cimentation. FICHE SIGNALETIQUE DU CAPTAGE ACTUEL

COMMUNE : PANNECIERES N" archivage : 292-8-1001

NAPPE CAPTEE : Base du Calcaire de Beauce inférieur

Année d'exécution du captage : ^933 ;\ge ; ¿^Q 3^5

Profondeur : 47 m

Coupe technique : 0 - 32 m - Avant-puits 0 1,50 m 31 - 47 m - 0 0,400 crépine Niveau statique vers 32 m

Hauteur ouverte face â l'aquifère : 15 m

Protection géologique :

1) de l'aquifère : Néant (limon)

2) de la portion d'aquifère capté : Néant (absence de la Molasse du Gâtinais)

Equipement d'exploitation : 2 pompes à 6 m3/h

Périmètres de protection (immédiate ) (rapprochée ) J. MANIVIT : 23-09-1976 (éloignée ) (sanitaire DOLLFUS : 29-07-1930

Evolution de la teneur en NO, :

1932 : 28 - 1973 : 20 - 1976 : 38 - 1980 : 48,8 - 1981 : 42 à 51 - 1982": 57

Position du captage par rapport au bourg : Aval

Forages d'irrigation connus sur la commune : Deux

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) Puits communal (eaux pluviales) dans le bourg. d - COMMUNE DE RaMOULU Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples de Sermaises

LOIRET

COMMUNE DE RAMOULU

1. GENERALITES

La commune de Ramoulu est alimentée en eau potable depuis 1930-1931.

* De l'origine à 1977, les eaux étaient prélevées dans un captage (328-2-7 ) de 67 m de profondeur. L'ensablement progressif de cet ouvrage a amené la Municipalité à faire réaliser en 1976 un nouveau forage (328-2-52 ) dont la profondeur a été limi¬ tée à 50 m afin d'être à l'abri des Sables de Fontainebleau (cf. figure 1).

Les deux captages sont implantés en limite orientale du bourg aggloméré, en rive Sud de CD 823, au point moyen défini par les coordonnées :

X : 597,030 ;.

y : 58,230 T 1/25. OOO IGN PITHIVIERS

z : + 127

Plusieurs forages pour irrigation des cultures ont été réalisés sur le territoire de la commune. Ce sont tous des ouvrages profonds.

La dégradation de la qualité chimique des eaux distribuées à la population a été brutale. En 1976, la teneur en nitrates était de 17 mg/l. Elle a atteint 60 mg/l en mars 1982.

Il s'agit d'une pollution azotée d'origine rapprochée, temporaire, la teneur en nitrates le 05-08-1982 n'étant plus que de 35 mg/l.

» Indice national d'archivage de l'ouvrage en application des articles 131 et suivants du Code Minier i ers 3- *•- \. /ji

tlîV^ Fign°J- Situation et environnement Captage communal • Forages agricoles V Oépôi d'ordures

Echelle: 1/50.000 - 3 -

2. GEOLOGIE DU SITE

La coupe du captage n''2, étudiée sur les échantillons prélevés au cours des travaux, a permis de dresser la coupe suivante :

0 - 2 m - Limon de plateaux sableux

2 - 23 m - Alternance de calcaires durs et de calcaires tendres (Calcaire de Pithiviers, base de l'Aquitanien supérieur)

23 - 35 m - Calcaire marneux (Molasse du Gâtinais, Aquitanien inférieur]

35 - 50 m - Calcaire dur (Calcaire d'Etampes, Stampien supérieur lacustre) .

Le captage n° 1 , aujourd'hui abandonné, avait atteint les Sables de

Fontainebleau, sur lesquels repose le Calcaire d'Etampes, vers 65 m de profondeur.

Dans le forage de la Patte d'Oie de Pithiviers-le-Vieil, (328-1-8) les sables ont une épaisseur de 40 m. Ils recouvrent une nouvelle série de calcaires lacustres (Brie - Champigny) dont l'épaisseur est de l'ordre de 60 m (base à la cote

NGF - 40, vers 1 70 m de profondeur).

3. HYDROGEOLOGIE

La surface piézométrique s'équilibre vers 32 m dans les captages communaux. Cette observation permet de voir que seul le Calcaire d'Etampes est aquifére. Ceci signifie également que tous les puits qui alimentaient autrefois la population ont dépassé la Molasse du Gâtinais et pénétré dans les Calcaires d'Etampes (2 puits dans le bourg, archives du Génie Rural, situation 1943).

La carte piézométrique (figure 2) dgnne la représentation de la nappe (relevés 1966-1967) dans une situation analogue à la période actuelle (hautes eaux) . , Figrt2.CARTEPIEZOMETRIQUE Hydroïsohypse de ta nappe des calcaires du Stampien Direction d'écoulement Axe de drainage (Karst) Crete piezomefrique Echelle:1/50.000 - 5 -

Elle montre que :

- la commune de Ramoulu se trouve à 1 ' aplonb d ' une crête piézométrique secondaire, à l'intérieur du bassin de l'Essonne. Cette ligne de partage des eaux

souterraines suit approximativement la RN 152.

- le bourg de Ramoulu est adossé à cette crête piézométrique près de l'axe karstique auquel se superpose la vallée d'Engenville, important axe de drainage.

- les directions d'écoulement, sous le bourg, convergent vers les Quarante et Congnepuits. Elles sont orientées S.N, SE-NW et SW-NE.

- à l'Est de la RN 152, les eaux circulent vers l'Est c'est-à-dire qu'elles sont drainées par l'Essonne.

Le bassin versant concerné par les captages AEP de Ramoulu est, de ce fait, très réduit et les pollutions constatées sont d'origine rapprochée.

C'est la raison pour laquelle il avait été conseillé de réaliser le second captage au S.E du bourg, en l'éloignant ainsi des pollutions inhérentes aux rejets des habitants.

4. ACTIVITES EXERCEES DANS LE BOURG

Il existe dans le bourg une porcherie.

Près du forage et en amont de celui-ci a été installé un élevage de volailles.

Les eaux de ruissellement des chaussées sont évacuées dans un ancien puits communal.

Les eaux usées et les eaux vannes sont évacuées par des dispositifs "individuels".

Donc les sources de pollution sont multiples dans la zone influencée par les pompages d'exploitation du captage AEP. - 6 -

On remarquera que l'agglomération voisine, , est alimentée par un forage implanté à l'écart du bourg. Les eaux distribuées contiennent moins de 30 mg/l de nitrates.

5. SITUATION OBSERVEE EN 1982 A PROXIMITE DU BOURG

Deux prélèvements ont été réalisés le 26 août 1982 pour analyses des composés azotés (Laboratoires du B.R.G.M.).

NO^ NO2 NH, Résistivité à 20 4 mg/l mg/l mg/l en ohms-cm

Captage AEP 62 S 0,01 ^ 0,1 1702 Forage agricole des Trois 47 $ 0,01 ^ 0,1 1949 Chaumes

Ces valeurs indiquent que la teneur en nitrates diminue quand on s'éloigne du bourg, mais que son influence vers l'aval est encore sensible à une distance de 750 m.

6. CHIMIE DES EAUX DISTRIBUEES A PROXIMITE DE RAMOULU

Les ouvrages publics en service ont des profondeurs équivalentes au forcige^de Ramoulu et captent les eaux du Stampien lacustre.

La carte figure 3, récapitule les teneurs en nitrates dans les eaux distribuées pour la période 1979-1981 (archives DDASS du Loiret). Elle montre que la teneur normale actuelle tourne autour de 30 mg/l ;on°3- Teneurs en nitrates dans les eaux des captages voisins li&S"*" ^:"""f 30 Situation 1979' ion 1981

- Echelle: 1/50.000

V *^ -. • / / Maisattivillie/j yp- *\. \^

i ..JB. 136 i3t Ä= on \, y - 8 -

7. VARIATIONS DE LA TENEUR EN NITRATES DANS LES EAUX DE RAMOULU (figure 4)

La teneur moyenne, jusqu'en 1976 se situe autour de 15 mg/l.

Elle est passée, depuis 1979, à des valeurs tournant entre 50 et 60 mg/l. Il y a donc des activités nouvelles qui apportent une pollution importante et qu'il serait nécessaire de découvrir avec le concours des administrations concernées (services vétérinaires, DDASS etc.).

Les variations observées en 1982 apportent par ailleurs des informations intéressantes qui pourraient orienter les recherches vers les périodes d'épandage de fientes ou de lisiers.

; 28-01-1982 33,5 mg/l .

23-02-1982 45,5 mg/l : 17-03-1982 60,0 mg/l Analyses DDASS d

01-06-1982 57,0 mg/l :; 05-08-1982 35,0 mg/l ; 26-08-1982 62,0 mg/l ] Analyse B.R.G.M.

En effet, la consommation, selon M. MARLET, Maire de Ramoulu, n'a pas augmente (donc pas d'augmentation de la zone influencée par le captage), il n'y a pas ¿G idnains asricoles, il n'y a pas eu de constructions nouvelles. Il a été seulement noté une diminution des surfaces en maïs au profit de la culture de betteraves. D'autre part, selon les services vétérinaires, la porcherie ne présenterait pas toutes les garanties de propreté requises. L'environnement des bâtiments dans lesquels les porcs sont élevés n'est pas un exemple à suivre. ' NOjenmgA Fign*4 _ RAMOULU: Variations de la teneur en nitrates (NO3 mg/l)

60--

55

50--

45

40-

35

3a-

25-

20-

15 "^--^ 10 -I » -^^^-^ 1960 - 10 -

8. CONCLUSIONS

La potabilité des eaux distribuées à Ramoulu s'est dégradée depuis 1977, suite à des pratiques incontrolables vectrices de pollutions massives.

Si l'origine ne peut être que présumée et qu'aucune mesure ne peut être prise pour réduire cette pollution, il sera nécessaire de réaliser soit :

- un branchement sur Marsainvilliers ou sur Engenville,

- un forage nouveau au lieu dit St Lazare à l'emplacement préconisé par le géologue agréé départemental dans son rapport d'expertise du 6 juin 1975, et suivant le schéma technique du captage de 1976. FICHE SIGNALETIQUE DU CAPTAGE

COMMUNE : RAMOULU N" archivage : 328-2-52

NAPPE CAPTEE : Calcaire

Année d'exécution du captage : 1976 Age : 6 ans

Profondeur : 50 m

Coupe technique : cimentation de 0 à 16 m et de 0 à 30 m Niveau statique : 32 m

Hauteur ouverte face à l'aquifère : 20 m

Protection géologique :

1) de 1 'aquifére : Néant

2) de la portion d'aquifère capté : Molasse du Gâtinais

Equipement d'exploitation

Périmètres de protection (immédiate ) (rapprochée ) N. DESPREZ : 06-06-1975 (éloignée ) (sanitaire

Evolution de la teneur en NO3 : 08-03-1976 : 17 - 1981 : 55 - 58 - 28-01-82 : 33,5 23-02-82 : 45,5 - 17-03-82 : 60 - 01-06-82 : 57 - 05-08-82 : 35

Position du captage par rapport au bourg : Aval

Forages d'irrigation connus sur la commune : Nombreux

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) Puisards pluviaux e - VILLE DE Sermaises Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples de Sermaises

LOIRET

VILLE DE SERMAISES

1. GENERALITES

La commune de Sermaises est alimentée en eau sous pression depuis 1912. Les hameaux de Dréville et d'Enzanville sont raccordés au réseau. Par contre, le hameau de Mérobes, composé de deux fermes, est toujours alimenté par un puits autonome (293-5-1024, profondeur 34,50 m).

Il y a actuellement 1 455 habitants et la zone industrielle, au Sud du bourg, est importante consommatrice d'eau.

Jusqu'en 1977, le réseau était alimenté à partir d'un cantage de 127 m de profondeur (293-5-1007 ) situé à l'Est du bourg (cf. carte figure 1) et exécuté en 1914 (avant-puits) et 1921 (approfondissement par forage).

Depuis 1977, le réseau est alimenté par un nouveau ^orage réalisé en 1973 (293-5-1037*). Sa profondeur a été limitée à 54 m.

Plusieurs forages anciens réalisés de 1904 à 1906, alimentaient les hameaux de Dréville (293-5-1008 , profondeur 60 m), d'Enzanville (293-5-1010, profon- deur 52 m) et le bourg de Sermaises (293-5-1009, profondeur 52 m).

Dans la zone industrielle, les Etablissements Rodalex ont fait réaliser, en 1972, un forage de 44 m utilisé à raison de 20 m3/h (293-5-1036).

» Indice national d'archivage en application des dispositions du Code Minier AEP 293_5_10K) 293 _5_ 1024 -->-. i1 de Ouvres 293-5,1043 }*"••/ / U' Cbaroln jji Cortwil ' PUITS AEP 3' ,'

(

Ancien puits communal Forage agricole

m Jl | Forage AEP N°1

Ancien forage AEP 293-5.1008 »/Haut

'. -•' PIEZOMETRE SRAE Forage sucrerie >..,,.JJPLAN 293_5JQ28

la Mi Forage dirrigat ion Desforges. 293,5-1029 \

Forage alimentant le plan d'eau. 293_5_1048 i«\

0)5 5 Aude«! ÂÊPN°2| y[\ -v. .,.*•*• 293-5J037 Fond

126.

Argeville

I» Paradi j' '

\È /*".! Fig n°l.Situation des captages et I "" environnement "* X1 ^ W Dépôt d'ordures \ 1 !• "'">•• 293.5.1007 Indice national d'archivage r> <\ / ^ Echelle: 1/25.000 3 -

Les forages agricoles sont en nombre limité :

- Forage de la ferme Desforges (293-5-1029)

Profondeur 52,20 m

- Forage agricole d'Enzanville (293-5-1027)

Profondeur 52 m

- Forage de l'ancienne sucrerie. Cet ouvrage dont l'emplacement exact

est inconnu a été réalisé en 1905. Sa profondeur serait de 70 m (293-5-1028)

- Forage de Carquelin, alimentant le plan d'eau créé dans la vallée sèche de Sermaises, au N.E de Thignonville (293-5-1048).

2. GEOLOGIE DE LA COMMUNE DE SERMAISES

Les coupes des forages réalisés sur la commune permettent de connaître le sous-sol avec précision.

- Sous les assises des Calcaires lacustres de l'Aquitanien et du

Stampien (épaisseur 50 à 55 m) apparaissent les Sables et Grès de Fontainebleau. Ces sables ont été atteints par les forages agricoles ainsi que par le forage Rodalex. Ils ont été entièrement traversés par le forage

AEP n° 1 (cf. figure 2) entre 59 et 103 m de profondeur (cotes NGF de +71 à + 25 m).

- Les Sables de Fontainebleau, d'origine marine, sont transgressif s

sur le Calcaire de Brie, de 5 m d'épaisseur (base à la cote + 20 NGF).

- Le Calcaire de Brie repose sur les Argiles vertes de Romainville

(12 m d'épaisseur, base à la cote + 8 NGF) qui recouvrent le Calcaire de Champigny

D'après la coupe du forage pétrolier de Césarville, la base des Calcaires de Champigny se situerait vers la cote - 35 NGF, c'est-à-dire entre 165 et 170 m de profondeur â Sermaises. Fign"!. Coupe géologique et technique du forage AEP A/"/ de Sermaises

Reprvsfnution Uouieur.

des lorrains . . partielles cumuiécí {ip^c.of rrzw- V/'X 3^ ^/-

'r.': Ca/câire cíe Beeuce

/ -/ -^- ./ r - . tPK-fc- ; tianc¿ ' . -r- /Í .^fl^o .*. ç; 23,70 (pe.'in ^ 'y A y de . ]s/.IJc¤ " £l mame , / 7/

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y /" /' / ^ y / \ '$7,0Ç Banc de j(7res ires dur 2,t)0 S9.00

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^..i.1. ^..i.1. î î \ \ ? s s ? - 5 -

3. HYDROGEOLOGIE

L'ensemble représenté par les Calcaires de Beauce et de Brie ainsi que les Sables de Fontainebleau constituent un réservoir aquifére unique.

La nappe s'équilibre entre 30 et 35 m de profondeur sous le plateau. Les fluctuations saisonnières et interannuelles sont enregistrées par le SRAE Centre, sur le puitsSNCF du passage à niveau du CD 951 (293-5-1019). La recharge de la nappe a été importante (4 m) de 1977 à 1981.

F/p n*J- Puits. Piézomètre. PNdu CD951

NIVEAU DEAU DANS LE PUITS -£0,ÎWm-

-C3,\AJ ~

\a ^^^^ M^w i v\cn

m

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1 132 00 J

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' 31VÍ

1974 75 76 77 78 79 eo 61 ANNEE

SERMAISES - 6 -

La carte piézométrique (figure 4) dressée à partir des relevés de 1967 et 1968, à une époque de hautes eaux analogues à la période 1980-1981, montre

que :

- A l'Ouest de Dréville les eaux souterraines sont drainées par la vallée sèche de Fontenette-Thignonville. Les directions d'écoulement

convergent vers ce thalweg affluent de la Juine entre l'altitude 100 m et l'altitude 85 m.

- A l'Est de Dréville la nappe s'écoule vers le Nord et le Nord-Est vers le bassin de l'Essonne.

- Le forage AEP est concerné par un bassin versant réduit compris entre Argeville, Montville et Audeville,

La seconde nappe, dans les Calcaires de Champigny, n'est pas encore actuellement exploitée dans la région de Sermaises.

4. HYDROCHIMIE

Le nouveau captage AEP de Sermaises, rendu étanche sur 30 m de profondeur (voir fiche signalétique de l'ouvrage, in fine) a été réalisé en 1974. En 1976, les

eaux avaient une teneur de 30 à 35 mg/l en NO . En 1979, les nitrates ont atteint 45 puis 39 mg/l (inf^luence probable de la fonte de la neige tombée sur la région au début de janvier, 35 cm à Intville, cf. bulletin climatique mensuel départemental). En 1981, une teneur de 40 mg/l a été observée par la DDASS du Loiret, à la sortie du forage. Cette valeur correspond à la teneur actuelle de la nappe (bruit de fond).

En l'absence de captage d'irrigation, hors du bourg ou des hameaux, un prélèvement a été réalisé le 26-08-1982 sur les eaux de forages agricoles situés à

Rouvres-St-Jean et Pannecières (aval) et à Audeville et Thignonville (amont) . Figrfi.CARTE PIEZOMETRIQUE Hydroi'sohypse de la nappe Axe de drainage Direction découfement Ligne de partage des eaux souterraines Echelle: 1/50.000 8 -

Les résultats ci-dessous ont été obtenus (cf. figure 5)

NO^ NO^ NH, Résistivité à 20 4 mg/l mg/l mg/l en ohms-cm

Audeville

. CUMA Nord 45 ^ 0,01 < 0,1 2093

. CUMA Sud 42 < 0,01 < 0,1 2153 Thignonville 42 < 0,01 ^ 0,1 2273 Pannecières 44 < 0,01 < 0,1 2254 (Pierre Sèche)

Rouvres-St-Jean 34 < 0,01 .< 0,1 2333

Ces valeurs permettent de constater nue le bruit de fond agricole tourne autour de valeurs comprises entre 40 et 45 mg/l en règle générale.

En ce qui concerne Rouvres-St-Jean, la réapparition de la Molasse du Gâtinais au Nord de Sermaises explique la plus faible teneur observée. v.T5^^r^S7!»

* Fign°5- lèneurs en nitrates dans les forages agricoles voisins Situation ete 1982

45) NOyenmg/t

Echelle: 1/50000 - 10 -

5. CONCLUSIONS

Les valeurs connues sur les variations de la teneur en nitrates dans les eaux du captage communal de Sermaises font apparaître un fourchette comprise entre

35 mg/l (basses eaux) et 45 mg/l (hautes eaux) .

Si l'on compare les valeurs actuelles avec celles des captages publics voisins, (carte figure 6) on ne remarque pas de différences fondamentales pour les ouvrages situés en dehors des bourgs. Mais les graphiques d'évolution de tous les captages font apparaître une augmentation de 10 à 15 mg/l entre 1976 et 1978.

Au cas ou une progression de la teneur en nitrates continuerait à être mise en évidence, il faudrait envisager de capter les eaux des Calcaires de Champigny, soit par un forage autonome, soit par un forage desservant plusieurs communes ayant des problèmes identiques.

Le principe de ce forage consisterait â descendre, sous tubages étanches et cimentés jusqu'à la base des argiles vertes (base à 125 m) et à pénétrer dans les Calcaires de Champigny sur 40 à 45 m (pied à 165-170 m, base de la formation).

Le schéma technique est valable pour une implantation près du captage AEP n" 2 aussi bien que pour un emplacement vers Thignonville ou Pannecières.

Compte tenu des besoins de la commune et de l'encombrement des pompes d'exploitation, le schéma technique serait le suivant (cf. figure 7) :

0,00 - 2,50 m - Avant-puits 0 1,5 à 2 m

2,50 - 55/60 m - Forage au trépan 0 1 1 70 à 1 070 sous tubages provisoires

60,00 - 125,00 m - Forage au trépan 0 970 à 725 sous tubages provisoires Pose d'une colonne 0 540 avec cimentation de 125 m au jour avec retrait successif des tubages provisoires

125,00 - 165/170 m - Forage au trépan de 525 - Pose d'une colonne cré¬ pinée (10 % d'ouverture) de 120/122 m au fond 0 475 mm

En se rappelant que le captage AEP n° 1 a pénétré de 4 m dans les Calcaires de Champigny, qu'il ne peut débiter que 60 m3/h, et qu'en 1976, la teneur en nitrates n'était que de 4 mg/l, un forage nouveau avec pénétration totale dans l'aquifère, permettrait d'obtenir un débit équivalent â celui du captage AEP n*'2, avec une teneur en nitrates 10 fois moins forte. ¿ Fign°6- Teneurs en nitrates dans les eaux des captages voisins

59 Situation 1979 A/Oj en mg // ZT) Situation mi

: //5Q00O

Í FT« /

\ 133 H T-iirt1

^-V, \ SERMASES

ñgn^?.. Coupe technique dun captageprofond

Avant.puits 0

AQUITANIEN ET Colonne provisoire STAMREN fbrage en 0 1170 à 725 mn LACUSTRES i // - Tubage définitif 0540 mm 50 / ! 55 60 i< Í STAMREN Cimentation pariétale MARIN ET I SANNOISIEN I 100 I $

125 li

Forage 0 525mm CALCAIRE DE Tubage ermine 0 475 CHAMRGNY

1701 EOCENE DETRITIQUE FICHE SIRNALETinUE DU CAPTARE

COMMUNE : SERMAISES ^o archivage : 293-5-1037

NAPPE CAPTEE : Calcaires de Beauce Stampiens, partie básale

Année d'exécution du captage : 1974 Age : 9 ans

Profondeur : 54 m

Coupe technique : 0 - 30 - cimentation derrière un tubage de 0 570 mm 30 - 54 - Colonne perforée 0 500 mm Niveau statique : 29,75 (16-03-1976)

Hauteur ouverte face à l'aquifère : 24 m

Protection géologique :

1) de l'aquifère : Molasse du Gâtinais (faciès calcaire tendre sur 2 m)

2) de la portion d'aquifère capté : Néant

Equipement d'exploitation : 2 pompes de 100 m3/h

Périmètres de protection (immédiate ) (rapprochée (éloignée j N. DESPREZ 24-11-1972 (sanitaire

Evolution de la teneur en NO^ : 1976 30 à 35 mg/l - 1979 : 45 et 39 mg/l - 1981 : 40 mg/:

Position du captage par rapport au bourg : Amont

Forages d'irrigation connus sur la commune : 2 (Un forage industriel chez Rodalex

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) :

1 fosse d'absorption pour la première station d'épuration

1 fosse d'absorption chez Rodalex Pas de terres drainées F - COMMUNE DE THIGNONVILLE Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples de Sermaises

LOIRET

COMMUNE DE THIGNONVILLE

1. GENERALITES

La commune de Thignonville est alimentée en eau potable depuis 1907.

Le captage (293.5.1001 ) est situé au centre du bourg. Il s'agit d'un puits de 33 m, prolongé par forage jusqu'à 47 m.

Il n'y a pas de terres drainées sur la commune.

En l'absence de réseau d'assainissement, les eaux pluviales et usées sont évacuées dans le sol par des dispositifs individuels.

Les eaux de la voirie sont rejetées dans un puisard, au Sud du bourg.

Plusieurs forages pour irrigation ont été réalisés récemment (cf. carte figure 1) :

- forages de M. TAVERNIER (293.5.1045, 1046 et 1047) au Sud du bourg

- forage de M. HEBERT (293.5.1050) à l'Est, près du cimetière

- forage de M. PAVARD (293.5.1049) à la sortie Ouest.

Indice national d'archivage en application des dispositions du Code minier à

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tïA7 Indice d'archivage national r— "7- i -\ ••• \ v Echelle: 1/25.000 - 3 -

2. GEOLOGIE

Sous les limons superficiels (souvent épais de plus de 1 m) qui peuvent dissimuler localement des sables grossiers et des argiles rouges sableuses ("Sable de Lozère", Burdigalien) apparaissent, â l'Ouest du bourg, des argiles marneuses avec fines intercalations calcaires (Aquitanien supérieur. Marnes de Blamont).

Ces formations reposent sur les calcaires de Pithiviers (base de l'Aquitanien supérieur) qui affleurent à l'Est du bourg, bien visibles dans les anciennes carrières de la route de Sermaises.

La Molasse du Gâtinais, sous-jacente, est proche de ses limites occidentales d'extension. Elle a été recoupée, dans le captage communal , entre 36,5 et 41 m sous faciès de marne blanche.

Elle recouvre les calcaires d'Etampes (Stampien supérieur lacustre) dont l'épaisseur moyenne est de l'ordre de 30 m.

Aucun forage, à Thignonville, n'a atteint les Sables de Fontainebleau qui sont d'origine marine et dont le sommet devrait se trouver, selon les synthèses

3-rglonales, à la cote +75 NGF, c'est-à-dire vers 52 ou 55 m de profondeur.

L'épaisseur de ces sables, connue à Sermaises, est de 45 m (pied à +30 NGF, à

100 m de profondeur).

En-dessous, apparaît une série lacustre (calcaire de Brie et calcaire de

Champigny) qui, au total, à une épaisseur de 60 m (base à 160 m, cote NGF -30).

3. HYDROGEOLOGIE

La carte piézométrique, figure 2, montre que, sous le bourg de Thignonville, les eaux souterraines circulent d'Ouest en Est, drainées par la vallée sèche de direction Nord-Sud qui entaille le plateau à 1 km à l'Est du bourg. •V- f -•

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F¡gn°2- CARTE PIEZOMETRIQUE

^*\^ Hydro¡sohyf)5e de ta nsppe des 'za- ^—'" calcaires d'Etampes •¥•-¥• ^ -¥••¥• ¿Ä?W efe partage des eaux souterraines «s^ —"• Directions d écoulement idii Limite de déneyage des calcaires d'Etampes

Axe de drainage 114 *•* Echelle: 1/50.000 - 5 -

Elles passent de la cote 100 au Buisson Roulette à la cote 97,5 sous le bourg et à la cote 95 sous la vallée sèche, c'est-à-dire que le niveau de l'eau s'équilibre en moyenne, et compte tenu des variations saisonnières et interannuelles

vers 31 m de profondeur (29,35 en 1968 contre 32,5 m en 1907).

La nappe a pour réservoir l'ensemble constitué par les calcaires de Beauce, les sables de Fontainebleau et le calcaire de Brie.

Le captage communal étant au centre du bourg, est directement concerné par les effluents rejetés par les habitants.

4. HYDROCHIMIE

Les eaux distribuées à Thignonville renferment actuellement entre 45 et

48 mg/l de nitrates (NO ) . Afin de faire le constat de l'état de la nappe en dehors et en amont du bourg, un prélèvement a été réalisé sur le forage 293.5.1046 de M. TAVERNIER, au lieu-dit les Hauts de Saint-Marcou.

Les résultats ci-dessous ont été obtenus (dosages réalisés par le Laboratoire d'analyses du BRGM)

N0_ NO^ NH, Résistivité à 20° 3 2 4 , ,- en ohms-cm en mg/l

42 ,<: 0,01 <: 0,1 2273

On voit ici que le bruit de fond de la nappe est actuellement à une valeur inférieure à celle enregistrée dans le bourg, confirmant l'influence des rejets domes¬ tiques.

5. EVOLUTION DE LA TENEUR EN NITRATES DANS LES EAUX DISTRIBUEES

Le graphique de la figure 3 fait apparaître des variations très importantes entre des valeurs minimales de 15 à 16 mg/l et des valeurs maximales supérieures ou égales à 50 mg/l, le maximum ayant été observé en 1979 et le minimum en 1972. CAPTAGE AEP DE THIGNONVILLE

Rg n* 3 -Variations de la teneur en nitrates ( NO3)

1950 1960 1970 1980 ANNEES - 7 -

Sur 35 résultats disponibles depuis 1952 :

25 sont inférieurs à 40 mg/l, dont 6 inférieures à 25 mg/l

10 sont supérieurs à 40 mg/l, dont 7 résultats enregistrés depuis 1979,

La répartition des valeurs par tranches donne :

< 20 3 20-30 9 30-40 13

40-50 7

> 50 3

Les valeurs les plus fréquentes s'inscrivent dans la tranche de 30 à 40 mg/l. Le bruit de fond de août-septembre 1982 est dans la tranche supérieure (42 mg/l sur le forage TAVERNIER, 43 mg/l sur le forage AEP), alors qu'à Intville et à Morville, il s'inscrit bien dans la tranche la plus fréquente.

5. QUALITE DES EAUX DISTRIBUEES DANS LES COMMUNES VOISINES

La carte de la figure 4 donne les valeurs obtenues par la DDASS 45 pour les^ années 1981-1982. Elle montre que, hors des bourgs, et en amont de ceux-ci, la qualité des eaux s'inscrit, vis à vis des nitrates, dans les normes françaises et communautaires de potabilité.

6. CONCLUSIONS

A Thignonville, les apports de nitrates liés à l'assainissement "sur place" sont de l'ordre d'une dizaine de mg/l. Un assainissement collectif, eaux pluviales comprises, avec lagunage et rejet au N.E. ou à l'Est du bourg, vers la vallée sèche, améliorerait la qualité des eaux distribuées.

Cependant, le captage, dans sa situation actuelle, est très vulnérable, ne pouvant disposer d'aucune protection immédiate ou rapprochée. en nitrates dans les eaux des captages voisins Situation 1981 U) Situation 1982

Échelle: 1/50.000 - 9 -

D'autre part, la tendance de l'évolution de la teneur en nitrates se marque par une progression qui, sur 30 ans, est en moyenne de 15 mg/l, mais qui, sur les 8 dernières années est de 12 mg/l.

Si la tendance ne s'inverse pas, il sera nécessaire d'envisager la création d'un nouveau captage dans un réservoir aquifére plus profond renfermant des eaux avec une teneur en nitrates inférieure â 20 mg/l.

Ce réservoir est celui des calcaires de Champigny, séparés du précédent

par 12 m d'argiles vertes.

Les problèmes des nitrates se posant également dans les mêmes conditions dans le village voisin de Pannecières, il paraît économique de réaliser un forage commun à mi-chemin. Mais, quel que soit l'emplacement retenu, le schéma technique serait le même. On pourrait également envisager un ouvrage de plus grand diamètre desservant à la fois Sermaises et les communes voisines (voir rapport particulier de la ville de Sermaises).

Dans le cadre d'une alimentation autonome, le forage pourrait être réalisé

en rotation. Il atteindrait la profondeur de 140 m sous cimentation jusqu'à 121 tu comme

indiqué sur la figure 5 ci-après.

On pourra comparer ce schéma à celui du captage actuel (figure 6) qui prélève les eaux de la partie supérieure de la nappe. Fig n'5^ Schéma technique dun captage en rotation dans le calcaire de Champigny

A vant .puits 0 1J5 á 2m

10

Forage en rotation CALCAIRE 0 17" 7/8 D ETAMPES 20 ET DE PITHIVIERS Tut)age f^ein 30 0400mm cimenté

40

50 i^50m

SABLES 60 Forage en notation a la boue 015" DE FONTAINEBLEAU

Tubage 0270mm 100 cimentation

no- CALCAIRE DE BRIE

ARGILE VERTE

120 121m

Forage en rotation â l'eau claire 130- 0 9' 7/8 CALCAIRE DE CHAMRGNY Tutiage cCpiné 0 160 mm

140 140m Profen m Fign'6 . Coupe technique du forage actuel 293.5..m

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.:^^i::" FICHE SIGNALETIQUE DU CAPTAGE

COMMUNE : THIGNONVILLE N° archivage : 293.5.1011

NAPPE CAPTEE : Calcaire de Beauce

Année d'exécution du captage : 1907 Age : 75 ans

Profondeur : 47 m

Coupe technique : Avant-puits de 33 m ) ^^ 00 a / -7 M o£n - - s voir figure 6 33 à 47 m 0 260 crépine ) " Niveau statique vers 32 m

Hauteur ouverte face â 1 'aquifére : 15 m

Protection géologique :

1) de l'aquifère : néant

2) de la portion d'aquifère capté : néant

3 Equipement d'exploitation : Pompe de 18 m /h

Périmètres de protection (immédiate ) (rapprochée ) néant (éloignée ) (sanitaire

Evolution de la teneur en NO, : 1952 : 32 - 1954 : 15,5 à 44 - 1956 : 29 - 1958 : 33 - 1961 : 22 - 1965 : 46 1970 : 26 - 1972 : 13,5 - 1973 : 31 - 1980 : 49,5 - 1981 : 46-48 - 1982 : 48 Position du captage par rapport au bourg : Centre du bourg

Forages d'irrigation connus sur la commune : 5

Forages absorbants sur la commune (autres que puits privés désaffectés) puisard communal pour les eaux pluviales