Diagnostic Territorial Du Parc (IAURIF)
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Avril 2008 Diagnostic territorial du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse Révision de la Charte, sur un périmètre élargi à 77 communes Diagnostic territorial du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse Révision de la Charte, sur un périmètre élargi à 77 communes Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région d’Ile-de-France 15, Rue Falguière - 75740 Paris cedex 15 – tel. 01 53 85 53 85 – télécopie 01 53 85 76 02 Directeur général : François Dugény Division Environnement Urbain et Rural – Directeur : Christian Thibault Pilotage: Marie Bourgeois, Bernard Cauchetier, Julie Missonnier Coordination, animation : Emmanuel Blum, Valérie Constanty, Bernard Cauchetier, Carole Delaporte, Emilie Jarousseau, Estelle Kesseler, Cécile Mauclair, Manuel Pruvost-Bouvattier, Laure Thévenot SIG, Cartographie : Cécile Mauclair, Laetitia Pigato, Indira Sisvasoubramaniane, Laurie Cransac, Pascale Guéry. Travail collectif IAURIF : DEUR : Laure de Biasi, Marie Bourgeois, Bernard Cauchetier, Erwan Cordeau, Ludovic Faytre, Jean-Jacques Lange, Christophe Magdelaine, Cécile Mauclair, Laetitia Pigato, Manuel Pruvost-Bouvattier, Christian Thibault. DDHEGL : Sandrine Beaufils, Emmanuel Blum, Estelle Kesseler, Hélène Joinet, DEDL : Carole Delaporte, Laure Thévenot, DTI : Dany Nguyen-Luong, Denis Verrier, DUAT : Leire Arbelbide Lete, Valérie Constanty, Amélie Darley, Emilie Jarousseau DIDM : Philippe Montillet En collaboration avec : l’équipe du Parc naturel régional de Haute Vallée de Chevreuse la mission PNR du Conseil Régional d’Île-de-France : Fabien Paquier. Avril 2008 4 Diagnostic territorial du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse - 2008 Le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, créé en décembre 1985, est actuellement en phase de révision de sa Charte, document contractuel établi avec l’ensemble des communes concernées, qui détermine les actions à entreprendre pour tout Parc naturel régional pour une période de 12 ans. Aujourd’hui la deuxième Charte, établie en 1999, arrive à échéance : le processus de renouvellement est engagé et doit aboutir à une approbation d’ici janvier 2011. Le processus de révision comprend, préalablement à la rédaction d’un nouveau projet de Charte, la réalisation d’un bilan évaluatif des actions du Parc sur son territoire et d’un diagnostic de territoire sur un périmètre d’étude qui pourrait être amené à devenir le nouveau périmètre du Parc. La Région Île-de-France a confié à l’IAURIF la réalisation du diagnostic de territoire, sur un périmètre d’étude qui multiplierait par quatre la surface actuelle du Parc Naturel Régional de Haute Vallée de Chevreuse. En effet, le territoire d’étude arrêté par le Conseil Régional en juin 2007 comprend 77 communes, avec des extensions dans les Yvelines et dans l’Essonne, alors que le Parc avait jusqu’à présent regroupé de 19 à 23 communes des Yvelines. Il est donc proposé un véritable changement d’échelle. Le diagnostic territorial dresse un état des lieux général du territoire pressenti et caractérise ses évolutions depuis la première révision de Charte de 1999, par une approche thématique. Il met en lumière les forces, faiblesses et les éléments renforçant la cohérence ou l’identité. Le diagnostic propose aussi, à l’issue de chaque fiche thématique, une liste d’axes déterminants pour le devenir du territoire, déclinés sous forme de pistes d’actions possibles. Ces éléments n’ont pas tous vocation à être repris dans la future charte mais plus à éclairer les enjeux sur lesquels l’ensemble des acteurs du territoire peuvent avoir à se pencher. Ce diagnostic a pour objectif de donner des éléments d’appréciation sur la pertinence du territoire au regard de la notion de Parc naturel régional et de fournir aux rédacteurs de la future Charte, en complément avec le bilan évaluatif - effectué par la société EDATER - les bases de connaissance de territoire, afin d’ancrer les actions qu’ils pourraient s’engager à réaliser au cours des 12 prochaines années. Diagnostic territorial du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse - 2008 5 6 Diagnostic territorial du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse - 2008 Un périmètre d’étude étendu Le Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse s’est créé dans un contexte bien particulier : contrairement à de nombreux Parcs naturels régionaux, dont le périmètre correspond à un terroir particulier ou encore à un pays historique, celui de Chevreuse s’est davantage établi en réaction à la construction de la Ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. À sa création en 1985, le Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse comportait 19 communes. Une extension conséquente du périmètre avait déjà été envisagée dans le cadre de la première révision : elle concernait au total 59 communes, réparties sur 5 cantons du département des Yvelines (sources : étude de faisabilité pour l’extension du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse – juillet 1995). Cette option n’avait pas été retenue et la première révision de la Charte avait porté sur 23 communes. Le nouveau projet de territoire avait finalement concerné 21 communes. Aujourd’hui, le périmètre d’étude envisagé reprend globalement les secteurs considérés en amont de la première révision (60 communes des Yvelines), et inclut des secteurs nouveaux (17 communes de l’Essonne). Ce périmètre bouleverse considérablement la vision du territoire et crée un contexte proche de la création d’un nouveau Parc régional. Compte tenu de l’ampleur du territoire proposé au regard du périmètre actuel, il n’est guère possible d’analyser les extensions commune par commune. Aussi, pour cette analyse, le territoire a été découpé en différents secteurs a priori homogènes du point de vue de la morphologie, du paysage, de l’occupation du sol (voir carte de présentation de la zone d’étude). Par contre chaque commune est intégralement incluse dans un secteur, ce qui peut perturber à la marge la cohérence de ce découpage. Outre le Parc actuel, quatre secteurs ont été distingués : - Les sources de la Rémarde et de l’Orge (5 communes des Yvelines). Ce secteur fait la transition avec la Beauce par la commune de Sonchamp, la troisième commune d’Île-de-France par sa surface. - La Rémarde aval (5 communes de l’Essonne) correspond à la partie de la vallée de la Rémarde en aval du Parc actuel ainsi que les bordures du massif forestier. - Le plateau de Limours (12 communes de l’Essonne). La commune de Gif-sur-Yvette a été incluse dans ce secteur, bien que faisant partie principalement de la vallée de l’Yvette. Toutefois, elle se termine sur le plateau et se serait autrement retrouvée isolée. - Le massif de Saint-Léger (34 communes des Yvelines) comprend toutes les communes situées à l’ouest de la RN 10. Il s’agit soit de communes forestières, soit de communes aux marges du massif et fortement liées à lui. Le cœur du massif comprend trois grandes communes forestières incluses dans la forêt domaniale, Saint-Léger-en-Yvelines, Poigny-la-Forêt et Gambaiseuil, dont la majorité du territoire est gérée par l’ONF. Compte-tenu de l’importance relative de ce secteur, trois sous-secteurs ont été différenciés, afin de ne pas déséquilibrer les statistiques et l’analyse du territoire. ¾ Le sous-secteur nord est délimité à l’est par le Parc actuel et à l’ouest par la forêt des Quatre- Piliers. Il comprend quinze communes et fait la transition avec le Mantois. ¾ Le sous-secteur ouest, dont la frontière sud correspond à la limite entre les bassins-versants de la Maltorne - qui fait partie de ce secteur - et de la Guesle. Il comprend dix communes. ¾ Enfin le sous-secteur sud qui comprend neuf communes dont Rambouillet, correspond à peu près aux têtes de bassins-versants des « Trois rivières », à savoir, la Guesle, la Guéville et la Drouette. Diagnostic territorial du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse - 2008 7 Une analyse thématique L’analyse menée dans le cadre du diagnostic repose en grande partie sur des ressources disponibles à l’IAURIF (bases de données régionales, statistiques nationales INSEE…). Ces données ont été complétées et actualisées grâce à des enquêtes réalisées auprès des intercommunalités ou des communes le cas échéant, des sorties sur le terrain (patrimoine vernaculaire, paysages…), des échanges avec l’équipe technique du Parc (réunions de travail), des échanges avec les élus du Parc et différents acteurs du territoire au cours des commissions thématiques organisées par le Parc. Le choix des thématiques développées dans le diagnostic s’est fondé sur : - les grandes missions dévolues aux Parcs naturels régionaux, - le plan de la Charte actuelle, - les problématiques apparues en cours d'application de cette Charte et les problématiques émergentes. Le diagnostic est organisé autour de quatre grands pôles : - Ressources et patrimoine : protection et valorisation, - Développement socio-économique : population et activité, - Accueil du public, vie culturelle, loisirs et tourisme, éducation, - Gestion, planification de l’espace et identité. Ces pôles se déclinent en 53 fiches thématiques, dans lesquelles sont mis en avant : - les forces et faiblesses du territoire, - les axes déterminants pour le territoire et leurs déclinaisons en propositions d’actions. Une synthèse générale regroupe les principaux éléments de caractérisation du territoire : forces et faiblesses dans les principales thématiques abordées, spécificités des différents secteurs, ainsi que les axes déterminants pour le territoire et leurs déclinaisons, pouvant