TRESSERRE
PROJET D’AMENAGEMENT D’UN POLE LOGISTIQUE
PROJET MIDI PYRENEES
LOGISTIQUE
DOSSIER DE PRESENTATION GENERALE AVEC LA PRISE EN COMPTE DES IMPACTS
11 juillet 2016 TRESSERRE
PROJET D’AMENAGEMENT D’UN POLE LOGISTIQUE
Le groupe APRC est une société dont la vocation est de mettre à la disposition de professionnels les bâtiments et équipements nécessaires à leur activité.
À la suite de nombreux rendez-vous avec des acteurs de la logistique, le sujet concernant un site logistique sur l’axe France – Espagne a souvent été évoqué. Le groupe APRC a donc cherché un terrain qui permettrait d’installer une plateforme logistique pour le stockage de marchandises.
Le critère le plus important est la proximité d’un axe autoroutier et d’un échangeur. Le deuxième critère est l’état de l’infrastructure routière après la sortie de l’échangeur autoroutier. Enfin, il faut essayer de trouver un site en relation avec la notion de transport intermodal, présence du rail, d’une voie navigable ou d’un port.
Le site de Tresserre du Pla des Nidolères a des atouts majeurs pour la réalisation d’un site logistique. La sortie de l’autoroute A9 « Le Boulou » se situe à moins de 5 km du site. Cette sortie est reliée à la déviation de la RD 900 qui contourne la ville de Le Boulou et abouti à un rondpoint de distribution vers le village de Tresserre, la ville de Le Boulou et Perpignan.
Le site de Tresserre présente la particularité d’avoir un ancien aiguillage de raccordement à la ligne Le Boulou – Perpignan. Celui-ci peut être remis en service et permettre d’installer une gare de ferroutage. La longueur disponible côté nord des terrains permet d’accueillir un train entier.
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La situation du projet
Le terrain est situé au Sud-est de la commune de TRESSERRE.
Le site d’implantation du projet est constitué de terrains à vocation agricole (vignes) et de terrains vagues (friches), ainsi que de quelques bâtiments qui seront démolis dans le cadre du projet. A ce jour, il n’a jamais accueilli d’activité industrielle.
Le projet sera composé d’une gare de ferroutage, d’un ensemble de bâtiments de stockage, des voiries et des parties communes nécessaires au fonctionnement du site.
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Le terrain sera aménagé et équipé de la façon suivante (voir plan de masse) :
• Deux bâtiments séparés d’une distance de 100 m abritant :
- 23 cellules de stockage de produits secs (bâtiment A : 12 cellules, bâtiments B et C adossés : 8 cellules et 3 cellules,
- des quais de chargement et de déchargement,
- des bureaux,
- des locaux techniques,
• des voiries légères et lourdes, des zones de stationnement,
• un terminal de ferroutage, implanté le long de la bordure Ouest du site directement le long de la voie de fret qui longe le site,
• des espaces verts ,
• des bassins de confinement des eaux pluviales et des eaux incendie,
• Une zone naturelle préservée destinée à la conservation de la biodiversité.
L’emprise au sol des bâtiments représentera 139 400 m² soit environ 33 % de la surface totale du site.
Actuellement le terrain est délimité par :
- à l’Ouest, la voie ferrée reliant Elne à Arles-sur-Tech, le garde-barrière de cette voie et une voie communale (D900 déclassée) en direction du centre du Boulou, des terrains naturels et un hôtel-restaurant, puis l’autoroute A9,
- à l’Est, la ligne LGV Perpignan-Figueras puis des terrains agricoles,
- au Nord, l’intersection de la D900 avec la ligne LGV et des terrains agricoles,
- au Sud, le Correc de la Canavera puis la carrière Vaills sur la commune du Boulou et le fleuve « Tech ». Le quartier résidentiel le plus proche se trouve à 320 m à l’Est du site. L’habitation isolée la plus proche est l’hôtel-restaurant de la Garenne, situé à 20 m à l’Ouest du site, de l’autre côté de la route. TRESSERRE
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L’intégration paysagère
L’environnement paysager du site se compose de la façon suivante : • à l’Est, il y a une importante carrière et une zone industrielle composée de hangars, • au Nord, il y a la RD 900, son rond-point et l’autoroute A9. • à l’Est, il y a la voie ferrée LGV en surélévation.
Vue du ciel vers l’Est en direction du Boulou
Vue du ciel vers l’Est en direction du Boulou avec insertion du projet
L’insertion du site sur cette vue aérienne montre parfaitement l’ajustement des constructions (artificielles) au milieu des 3 limites artificielles (la carrière, les routes, la ligne LGV).
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Le projet a un impact sur le paysage proche de par la surface des bâtiments et de leur hauteur. Les points de vue du sol ont été envisagés suivant les axes passants, soit la RD 900 et le hameau des Nidolères. Il y a un impact sur la vue lointaine en sortie du rond-point de la RD 900 en direction du Boulou.
Vue depuis le rond-point de la RD 900 en direction du Boulou
Vue depuis le rond-point de la RD 900 en direction du Boulou avec insertion du projet TRESSERRE
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Il y a un impact moins important en sortant du Boulou en direction du rond-point de la RD 900. La vue actuelle bute rapidement sur le talus de la ligne LGV.
Vue depuis la RD 900 en direction de TRESSERRE
Vue depuis la RD 900 en direction de TRESSERRE avec insertion du projet
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Il n’y a pas d’impact sur le hameau des Nidolères car la voie LGV masque les bâtiments.
Vue depuis le hameau des Nidolères Il est difficile de masquer totalement un ensemble immobilier de cette taille. Néanmoins, il est possible d’atténuer sa présence avec un choix raisonné de plantations.
Une étude paysagère a été confiée à un cabinet d’architectes paysager (voir dossier joint).
Le travail a d’abord consisté à délimiter des espaces et définir des limites. Le site ressemble à un triangle. Il est limité par un fossé naturel (le correc de la Canavera), la ligne LGV et la RD 900. Le coté très passant de la RD 900 a poussé à faire un choix de peuplier qui vont créer une barrière végétale le long de la RD 900. La ligne LGV avec son talus artificiel n’a pas généré de traitement paysager particulier. Le correc de la Canavera fait une frontière naturelle avec la carrière en exploitation du Boulou. Le raisonnement a consisté à protéger les utilisateurs du site de la vue de cette carrière. Tout le côté Ouest du site est donc planté en arbres, soit en chêne Robur le long de la voie d’accès, soit en acacias sur l’arrière des bâtiments.
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L’impact économique
Le projet MPL de Tresserre fait partie des métiers de l’entreposage de marchandise. Cette activité peut aller de la simple réception avec stockage de palettes entières, jusqu’au déconditionnement des palettes en petites unités avant reconditionnement et expédition.
En partant du principe que le projet MPL sera une activité simple de traitements de palettes entières, on peut estimer environ 14 à 15 personnes par cellules, nécessaires au fonctionnement optimal, soit 322 personnes. Il y a une part administrative gérée dans les bureaux estimé à 20 personnes. Le projet de ferroutage devrait nécessiter 6 à 10 emplois permanents (enregistrement, pesage et guidage des camions).
Le projet MPL de Tresserre va amener une offre d’emplois directs pour 350 personnes. C’est une estimation basse car suivant l’activité logistique développée, ce chiffre peut facilement monter à 500 emplois.
Economiquement, ces employés vont injecter annuellement à minima 4 800 000 euros de salaire (SMIC net) dans l’économie locale. Toutes ces personnes vont consommer des biens et des services et par conséquent générer des emplois indirects. On peut estimer ce nombre d’emploi indirects à 10 % des emplois directs, soit 35 emplois supplémentaires créés. Si on estime un chiffre plus important de 500 emplois directs et 50 emplois indirects, la somme des salaires (SMIC net) injectée dans l’économie est supérieure à 9 000 000 d’euros par an.
En fonctionnement, l’ensemble immobilier va aussi générer une autre création d’emplois qui concernera toutes les activités annexes, informatique, maintenance et entretien d’un tel ensemble immobilier. La phase des travaux va dynamiser l’économie locale et générer des emplois dans le secteur du BTP. La réalisation même de cet ensemble immobilier va injecter dans l’économie locale plusieurs millions d’euros de travaux. Le chantier entraine aussi pendant sa durée de deux ans une création d’emplois indirects, les centaines d’ouvriers vont aussi consommer localement. TRESSERRE
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La gestion de l’eau
La maitrise et la préservation des ressources en eau est un enjeu fort des dossiers d’aménagement urbain. Il est important d’étudier les différents points particuliers concernant l’eau d’un site immobilier qui sont résumés ci-dessous.
Origine de l’eau et consommation :
L’eau utilisée sur le site proviendra du réseau d’alimentation public d’eau potable. Elle sera utilisée pour les besoins sanitaires et la défense incendie (quelques m 3 par an pour les essais).
Les ouvrages de prélèvement sur le réseau d’eau potable seront équipés de dispositifs de mesures totalisateurs et de dispositifs de disconnexion pour éviter tout risque de pollution du réseau d’alimentation.
La consommation annuelle totale d’eau relative aux activités du site s’élèvera à 15 000 m 3 dont 14255 m 3 pour les besoins sanitaires (260 Equivalents habitant x 0,15 m3/j x 365 j).
L’arrosage des espaces verts sera limité par un choix d’espèces végétales adaptées au climat local.
Les consommations liées à la défense incendie seront d’environ 3 000 m 3 pour le remplissage initial des réserves d’eau (720 m 3 pour la réserve d’eau incendie + 4 x 570 m 3 par cuve de sprinklage). Ce remplissage n’aura lieu qu’une fois avant le démarrage des installations puis en cas d’accident ou de maintenance sur l’une des réserves. Il sera réalisé préférentiellement entre 22 h et 6 h afin de limiter l’impact sur les autres usagers. Les réserves étant des réserves fermées, l’évaporation sera très limitée. La consommation lors des essais de débit sur les poteaux incendie sera limitée à quelques m3 par an.
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La gestion des eaux vannes :
Les eaux usées proviendront de l’usage domestique (WC, lavabos, douches). Il n’y aura pas de rejets industriels. Ces rejets sont estimés à 14 235 m 3/an (39 m 3/j).
Le projet n’est pas raccordable au système d’assainissement communal, du fait de l’absence de réseau. En l’absence de réseau collectif, l’assainissement des eaux usées sera réalisé par une unité de traitement autonome, propre au site. Elle sera implantée dans la partie Sud, en partie basse de l’assiette foncière. L’acheminement des eaux usées se fera grâce à un réseau de type séparatif : le réseau d’eaux pluviales sera strictement indépendant du réseau d’eaux usées. Le dossier sera validé par le Spanc.
Caractéristiques des effluents à traiter :
La station de traitement des eaux usées a une capacité de traitement maximale exprimée en équivalent-habitant (E.H.), une unité de mesure correspondant à la quantité moyenne de pollution présente dans l’eau émise par une personne en un jour. La capacité de traitement de l’unité de traitement sera de 260 E.H.
La surveillance et l’entretien de la station seront assurés par un personnel ayant une formation adéquate. Pour ce faire, un contrat sera passé avec un opérateur extérieur compétent.
La gestion des eaux industrielles :
L’activité ne sera à l’origine d’aucun rejet d’eaux industrielles.
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La gestion des eaux pluviales :
Les eaux pluviales seront collectées par un réseau de type séparatif. Une grande partie du site sera imperméabilisée (voirie, bâtiments...), soit 242 015 m². Etant donné l’augmentation de débit produite par l’imperméabilisation des sols, il est nécessaire de mettre en place des ouvrages de rétention.
Le projet respectera les prescriptions établies par la DDTM des Pyrénées-Orientales :
• La capacité de stockage du ou des ouvrages sera égale à 100 litres par m² de surface imperméabilisée,
• Pour les 100 l/m² imperméabilisé retenus, le débit de fuite sera de 7 l/s par hectare de surface imperméabilisée.
Des bassins de compensation d’un volume total de 24510 m 3 seront implantés sur le site.
Les eaux pluviales seront rejetées via trois exutoires :
• Exutoire n°1 – nord : Ø2000 sous la voie SNCF, • Exutoire n° 2 – centre : fossé de décharge en rive Ouest de la voie SNCF, • Exutoire n° 3 – sud : ravin dénommé « Correc de la Canavera » le long de la limite sud du site.
Les eaux pluviales susceptibles d’être souillées (eaux de voirie) seront traitées par des séparateurs à hydrocarbures avant d’être rejetées dans les bassins de rétention.
Les eaux pluviales de toitures, exemptes de pollution, seront rejetées directement dans les bassins sans traitement préalable.
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Les effluents atmosphériques
Les principaux effluents atmosphériques émis au niveau du site seront dus aux gaz d’échappement des véhicules. La part nouvelle occasionnée par la société exploitant l’entrepôt ne représentera qu’une part limitée des émissions atmosphériques globales liées au trafic routier (proximité de l’autoroute A9).
Afin de limiter la quantité de gaz d’échappement émis à l’atmosphère :
- les camions auront pour consigne d’arrêter leur moteur lors des opérations de chargement et déchargement,
- la vitesse sera limitée sur le site,
- les rejets de véhicules seront conformes aux normes en vigueur,
- des campagnes d’information auprès du personnel seront réalisées afin de promouvoir le covoiturage et l’utilisation des transports en commun.
L’impact sur le sol et le sous sol
L’établissement se trouve dans le périmètre éloigné d’un captage public d’eau potable.
Les risques de pollution du sol et du sous-sol seront principalement liés à un déversement accidentel de produits.
Tous les aménagements nécessaires pour éviter ce type de pollution seront pris (rétentions, sol étanche…).
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Les nuisances sonores
Les principales sources de bruit au sein de l'établissement seront dues :
- aux véhicules à moteur (camions, VL…) fonctionnant généralement au gasoil, dont les normes de fabrication et la réglementation limitent les émissions sonores à des valeurs compatibles avec une zone industrielle et sont fixées par le code de la route.
- au fonctionnement des équipements techniques,
- à la manutention des palettes et des marchandises transitant sur le site.
L’usage de tout appareil de communication par voie acoustique (sirène, avertisseurs sonore…) gênant pour le voisinage sera strictement interdit sauf si leur emploi est réservé à la prévention ou au signalement d’incidents graves ou d’accidents.
Les camions répondront aux normes de fabrication et à la réglementation fixée par le code de la Route limitant les émissions sonores.
Les déchets
Les déchets seront triés par catégorie, les filières d’élimination choisies privilégieront la valorisation.
Les sociétés chargées du transport, du traitement, du stockage ou du transit des déchets seront titulaires d’un arrêté d’autorisation préfectoral et des agréments de transport requis.
La traçabilité et le suivi des déchets seront assurés par archivage des bons d’enlèvement et des bordereaux de suivi de déchets dangereux.
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Le trafic routier
L’accès au site se fait principalement par l’A9, par la déviation Ouest du Boulou de la RD900, puis par la voie communale longeant l’Ouest du site.
L’augmentation de trafic liée au projet (flux journalier maximum) est évaluée entre 14% et 17% du trafic existant sur les axes principaux empruntés. La part nouvelle occasionnée par la société représentera une part conséquente du trafic global. Les poids-lourds ne transiteront pas par les centres villes de Tresserre ou du Boulou (la déviation de la RD900 a été mise en service en 2011 pour contourner le centre-ville du Boulou).
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Le trafic sera réparti sur l’ensemble de la journée, avec des pics pour les véhicules légers au moment des changements d’équipes (5 h; 14 h et 23 h) ; l’impact sur la fluidité du trafic restera ainsi limité.
Les aménagements prévus au niveau du site seront de nature à limiter la vitesse des engins de transport (giratoires, ligne droite limitée, vitesse limitée,...) et à sécuriser le trafic au maximum. Les camions arrivants sur le site disposeront d’une zone d’attente située sur le site en dehors des voies de circulation extérieures. Les opérations de chargement et de déchargement des véhicules s’effectueront à l’intérieur du site sur des aires réservées à cet effet. Un plan d’accès au site sera transmis, dans le cadre du protocole de sécurité, aux transporteurs pour limiter les erreurs d’orientation.
La proximité immédiate de l’autoroute, ainsi que la présence d’un terminal ferroviaire, permettra de limiter au maximum les impacts du trafic poids-lourd sur les axes routiers à faible trafic.
L’impact sur la santé
L’identification des dangers sur le site a mis en évidence, en fonctionnement normal de l’installation un risque sanitaire très limité :
Concernant les rejets aqueux on constate, l’absence d’eaux industrielles ou de refroidissement et l’absence de rejet direct des eaux usées dans le milieu naturel (traitement par une station d’épuration autonome avec dispositif d’infiltration des eaux en sortie),
La mise en place de dispositifs anti-retour ou de disconnexion sur les réseaux d’alimentation, du traitement qualitatif des eaux de voiries (séparateurs d’hydrocarbures) et la mise en place de mesures prises pour limiter tout risque de pollution accidentelle,
Concernant les rejets atmosphériques, c’est la nature des rejets et le contexte local (trafic périurbain) qui entraine un risque limité.
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L’impact sur les milieux naturels, culturels et humains Une étude faune flore a été réalisée par des experts naturalistes.
▪ Description des habitats naturels ou semi naturels : La grande majorité du site d’étude est occupé de milieux relativement courants dans la région, d’origine post-culturale ou bien anthropique. Ils présentent tous à ce titre un enjeu local de conservation faible. Toutefois, les milieux humides au sud du site d’étude présentent un enjeu de conservation modéré. La roselière, la ripisylve ainsi que la mare temporairement en eau, font toutes parties d’un ensemble écosystémique humide lié au fonctionnement du Tech à proximité.
Cartographie des habitats naturels et semi naturels TRESSERRE
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▪ Espèces végétales : Sur le site d’étude, de nombreuses stations d’Euphorbe terracine et d’Anthyllis de Gérard ont été observées. Elles se situent notamment dans les milieux remaniés en bordures de pistes ou voies routières. Ces deux espèces patrimoniales présentent un statut de protection au niveau régional, et sont prises en compte dans cette étude faune flore.
▪ Espèces d’amphibiens : En termes de diversité, cinq espèces d’amphibiens sont avérées, auxquelles viennent se greffer 2 espèces potentielles dont l’une d’elle est une sous espèce très localisée à l’échelle nationale : l’Alytes obstetricans almogavarii.
▪ Reptiles : L’aire d’étude présente une belle diversité herpétologique puisque 9 espèces sont avérées et une est potentielle. Les enjeux liés à ces espèces (listes de l’Arrêté du 19 novembre 2007) sont importants concernant leur protection ou leur conservation.
▪ Les mammifères : Le Hérisson d’Europe, l’Ecureuil roux et la Genette commune représentent un enjeu mammalogique faible localement. Tous trois fréquentent la zone essentiellement à des fins alimentaires ou dans le cadre de leurs déplacements. La Loutre d’Europe quant à elle, constitue un enjeu mammalogique localement fort qu’il faudra étudier. Elle est présente sur le Tech dont elle exploite largement les ressources en poissons et crustacés à des fins alimentaires. Par conséquent, l’espèce.
▪ Les chiroptères : Neuf espèces fréquentent l’aire d’étude en chasse et/ou transit dont trois espèce d’intérêt patrimonial et règlementaire notable : le Minioptère de Schreibers, le Murin de Capaccini et le Murin à oreilles échancrées. Aucune chauve-souris n’a été recensée en gîte dans l’aire d’emprise du projet, ainsi, l’enjeu chiroptérologique est plutôt modéré.
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▪ Avifaune : Il y a eu contact avec 68 espèces avec différents degrés d’enjeu. La Pie-grièche à tête rousse qui se reproduit au sud de la zone d’étude présente un enjeu fort. Huit autres espèces nicheuses présentent un enjeu de conservation modéré : Fauvette passerinette, Pipit rousseline, Huppe fasciée, Guêpier d'Europe, Gobemouche gris, Cochevis huppé, Fauvette orphée et Linotte mélodieuse. Les autres espèces sont classiques et font partie du cortège de fond des espèces méditerranéennes. . ▪ Conclusions sur les milieux naturels : Les campagnes d’inventaires ont été réalisées entre avril 2012 et juillet 2013, permettant ainsi de couvrir les cycles biologiques complets pour l’ensemble des taxons. L’état initial qui a résulté de ces prospections a permis de mettre en exergue la présence d’enjeux faunistiques et floristiques sur l’aire d’étude envisagée pour l’aménagement de la plateforme logistique.
Il est clairement identifié le besoin de prévoir des mesures concernant les espèces protégées identifiées sur le site d’étude. Il faut en premier lieu des mesures d’évitement et de réduction permettant de ramener à des niveaux négligeables à faibles, les impacts résiduels sur les espèces et habitats. Les parties qui ne peuvent être évitées pour permettre la réalisation du projet vont être concernées par des mesures d’accompagnement et de suivi en vue de limiter la transformation de la qualité écologique du site. Certaines espèces protégées (Euphorbe terracine ou Pie-grièche à tête rousse, entre autres) vont entrainer des mesures de compensation. Il va falloir recréer des habitats favorables sur des parcelles consacrées uniquement à du développement naturel de faune ou de flore.