Commune de Montlouis et Ineuil Dossier n° PC 018 152 4 3001 Département du Cher Et PC 018 114 14 30003
Région Centre – Val de Loire
MAITRE D’OUVRAGE : MAITRE D’ŒUVRE : TOTAL QUADRAN TOTAL QUADRAN 74 rue Lieutenant de Montcabrier 74 rue Lieutenant de Montcabrier Technoparc de Mazeran - CS 10034 Technoparc de Mazeran - CS 10034 34536 Béziers Cedex 34536 Béziers Cedex Tél : 04 67 32 63 30 – Fax : 04 99 43 90 98 Tél : 04 67 32 63 30 – Fax : 04 99 43 90 98 Mail : [email protected] Mail : [email protected]
Projet éolien de La Plaine - Communes de Montlouis et Ineuil Réponses à l’avis de la Mission Régionale de l’Autorité Environnementale du 19 novembre 2019
INTRODUCTION
La société Total Quadran, acteur majeur de la production d’électricité d’origine renouvelable, développe un projet de parc éolien sur les communes d’Ineuil et de Montlouis, dans le département du Cher (18).
La société Total Quadran a déposé le 11 mars 2014 en préfecture du Cher, une demande d’autorisation d’exploiter un parc éolien au titre des ICPE, composée de 8 éoliennes Vestas V117 d’une puissance unitaire de 3,3 MW et deux postes de livraison électrique.
La construction d’un parc éolien est un projet de longue date sur les communes d’Ineuil et de Montlouis. Dès 2007, une première société avait souhaité y implanter des éoliennes. Elle avait d’ailleurs initié de sa propre initiative une demande de création de Zone de Développement Eolien (ZDE) en 2009 auprès de madame la Préfète du Cher.
Cette demande de création de ZDE a logiquement abouti à un refus en 2009 pour les raisons suivantes :
- L’initiative venait du porteur de projet et non pas des élus ; - Le périmètre proposé n’était pas qualifié, il ne tenait pas compte de la distance réglementaire des 500 m depuis les habitations et englobait des hameaux, des villages et des monuments historiques.
La société Total Quadran s’est intéressée au projet La Plaine à partir de 2011, date à laquelle a été réinitiée une demande de création de périmètres ZDE sur le périmètre de la communauté de communes Arnon Boischaut Cher auquel a été rajouté le périmètre de la commune d’Ineuil (appartenant à l’époque à la communauté de communes Terres de Cœur devenue Berry Grand Sud).
Le dossier ZDE a été déposé en Préfecture janvier 2013 et a fait l’objet d’une recevabilité de la préfecture en avril 2013, quelques jours avant le vote de la loi Brottes qui a supprimé les ZDE. Au regard de cette nouvelle réglementation, l’instruction du dossier ZDE n’a donc pas eu lieu.
En juin 2012, le préfet de région et le président du conseil régional cosignent le schéma régional éolien du Centre qui indique expressément les communes d’Ineuil et de Montlouis comme communes favorables à l’éolien au sein de la zone 15. La carte du schéma régional éolien (SRE) est présentée en Annexe 1. Le projet La Plaine se situe dans la zone 15 du SRE.
Le projet éolien développé par TOTAL QUADRAN sur le territoire des communes d’Ineuil et de Montlouis a été autorisé respectivement par deux permis de construire délivrés le 28 décembre 2016 et une autorisation d’exploiter au titre de la législation portant sur les installations classées pour la protection de l’environnement délivrée le 22 décembre 2016.
Ces autorisations ont été délivrées par le Préfet de la Région Centre-Val de Loire. Ces autorisations ont fait l’objet de recours contentieux déposés par la commune de Montlouis et autres et par Monsieur CREMER. Le Tribunal Administratif d’Orléans, au travers deux jugements rendus le 11 juin 2019, a rejeté les motifs des recours formulés par les requérants, contre nos autorisations et a prononcé un sursis à statuer. Ceci signifie que le tribunal administratif d’Orléans nous permet de régulariser administrativement notre dossier afin que le préfet du Cher puisse nous délivrer de nouvelles autorisations.
Ceci implique que l’instruction de notre dossier est reprise auprès des services administratifs avec notamment une nouvelle enquête publique qui va se dérouler du 3 au 18 février.
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TABLE DES MATIERES
I. Réponses relatives aux recommandations de l’Autorité Environnementale émises sur la qualité de l’étude d’impact ...... 3 1. Qualité de la description du projet ...... 3 2. Description de l’état initial ...... 8 3. Description des effets principaux que le projet est susceptible d’avoir sur l’environnement et des mesures envisagées pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs importants ...... 18 II. Réponses relatives aux recommandations de l’Autorité Environnementale émises sur l’analyse de la prise en compte de l’environnement par le projet ...... 25 III. Réponses relatives aux recommandations de l’Autorité Environnementale émises sur le résumé non technique ...... 35
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I. Réponses relatives aux recommandations de l’Autorité Environnementale émises sur la qualité de l’étude d’impact
1. Qualité de la description du projet
Question formulée :
« Comme le mentionne le dossier, les solutions techniques de raccordement seront retenues en accord avec la politique nationale d’enfouissement du réseau, en technique enterrée. Compte tenu de sa longueur, l’autorité environnementale regrette que le réseau enterré de raccordement des parcs au poste source ne soit pas traité par l’étude d’impacts. »
Réponse apportée :
Dans le cadre du projet éolien de « La Plaine », le raccordement au réseau électrique national sera réalisé et sous maitrise d’ouvrage d’ENEDIS. La procédure en vigueur prévoit l’étude détaillée par ENEDIS du raccordement du parc éolien une fois toutes les autorisations obtenues. Le tracé définitif du câble de raccordement ne sera connu qu’une fois cette étude réalisée. Les résultats de cette étude définissent de manière précise la solution et les modalités de raccordement. Cet ouvrage de raccordement, qui sera intégré au Réseau de Distribution fera l’objet d’une demande d’autorisation selon la procédure définie par l’Article 50 du Décret n°75/781 du 14 août 1975 modifiant le Décret du 29 juillet 1927 pris pour application de la Loi du 15 juin 1906 sur la distribution d’énergie. Cette autorisation sera demandée par le Gestionnaire du Réseau de Distribution qui réalisera les travaux de raccordement du parc photovoltaïque. Le financement de ces travaux reste à la charge du maître d’ouvrage du parc éolien. Le raccordement final est sous la responsabilité d’Enedis.
Une étude détaillée de raccordement permet au gestionnaire de déterminer sa capacité à recueillir l’électricité produite par le parc éolien via l’établissement d’une proposition technique et financière (PTF).
A. Description du projet de raccordement
Le tracé prévisionnel de raccordement établie par ENEDIS dans sa proposition technique et financière le 27/11/2017 est présenté ci-après.
La cartographie de l’estimation du tracé du raccordement, réalisé par ENEDIS, a été faite pour une puissance estimée à l’époque à 26,4 MW et prévoit que le raccordement soit réalisé par un réseau souterrain de 9 km en domaine public entre le poste de livraison du parc « La Plaine » et le poste Source de Venesmes.
Ce tracé de raccordement suit les infrastructures routières suivantes : - la route départementale D940 sur 6,5 km ; - des routes communales sur la commune de Montlouis au droit du parc éolien de « La Plaine » et de Venesmes pour le raccordement au poste source ENEDIS.
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Figure 1 : Tracé de raccordement – ENEDIS – 27/11/2017
Les opérations de réalisation de la tranchée, de pose du câble et de remblaiement se dérouleront de façon simultanée : les trancheuses utilisées permettent de creuser et déposer le câble en fond de tranchée de façon continue et très rapide. Le remblaiement sera effectué manuellement immédiatement après le passage de la machine. L’emprise de ce chantier mobile est donc réduite à quelques mètres linéaires et la longueur de câble pouvant être enfouie en une seule journée de travail est de l’ordre de 200 à 500 m en fonction de la nature des terrains et de la localisation.
Figure 2 : Exemple de tranchée réalisée (Source : Total Quadran)
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B. Evaluation des impacts du projet de raccordement
Les impacts du projet de raccordement seront temporaires et ne concernent que la durée des travaux réalisés par ENEDIS, soit environ 9 mois. Ces travaux consistent en la réalisation d’une tranchée et l’enfouissement des câbles depuis le poste de livraison jusqu’au poste de transformation ENEDIS. Les travaux se faisant uniquement sur la voierie existante, les impacts induits portent principalement sur le milieu humain
Milieu physique - Hydrologie
Le tracé de raccordement ne traverse aucun cours d’eau principal permanent. On peut noter la présence d’un cours d’eau intermittent qui traverse la RD940.
Les dispositions seront prises par ENEDIS, responsable du raccordement, concernant ce cours d’eau afin de ne pas en perturber l’écoulement.
Tracé de raccordement
Figure 3 : Cartographie des cours d’eau (Source : Cartelie – DDT du Cher)
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Concernant la gestion des eaux pluviales, en raison de leurs modestes emprises, la mise en place des tranchées ne sera pas à l’origine d’une modification de l’état de surface du sol importante ou d’une modification du régime d’écoulement des eaux. Les tranchées seront ensuite comblées avec le sol originel, après la mise en place des câbles, ce qui restituera le sol en place. Les travaux de raccordement n’auront donc pas d’impact sur le réseau d’eau pluviale.
Milieu naturel
La connaissance des espaces et espèces remarquables est mise à disposition à travers divers inventaires (ZNIEFF, ZICO, etc.) et mesures de protections (Zone de Protection Spéciale, Site d’Importance Communautaire, Arrêté préfectoral de protection de biotopes, etc.) disponibles sur le site internet de la DREAL Centre Val de Loire (Direction Régionale de l'Environnement, l'Aménagement et du Logement).
Le tracé de raccordement ne traverse aucune de ces zones.
On peut toutefois noter la présence des zones suivantes à proximité : - A environ 225 m du tracé : la Zone Spéciale de Conservation – N° FR2400520 - Coteaux, bois et marais calcaires de la Champagne Berrichonne ; - A environ 430 m du tracé : la ZNIEFF de type 2 - N° 240000915 - BOIS DE THOUX. Du fait de l’éloignement de ces zones, le raccordement n’aura pas d’incidences sur celles-ci.
ZNIEFF N°240000915
ZSC N°FR2400520
Tracé de raccordement
Figure 4 : Zones naturelles à proximité du tracé de raccordement (Source : Carmen – DREAL Centre Val de Loire)
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De même, les tranchées réalisées en phase chantier ne traverseront pas de terrain naturel et seront disposées en souterrain sur la voierie existante. De même, le passage des câbles sur les cours d’eau, s’il est nécessaire, se fera par le biais des ouvrages d’art déjà existants. Ainsi, les travaux de raccordement n’auront pas d’impact sur les milieux naturels.
Milieu humain
Comme précisé dans le contexte, le tracé de raccordement suit les infrastructures routières suivantes : - La route départementale D940 sur 6,5 km ; - Des routes communales sur la commune de Montlouis au droit du parc éolien de « La Plaine » et de Venesmes pour le raccordement au poste source ENEDIS.
Le tracé longe les lieux dits d’Hurtault et d’Ecléneuil. Cependant, les bas-côtés de la RD940 sont assez larges (env. 4 m en moyenne) pour réaliser les travaux avec une gêne minimisée à la fois sur la circulation, sur les riverains et dans le temps.
Paysage
Aucun boisement jouant le rôle d’écran visuel ne sera éliminé pour la mise en place du raccordement. De plus, les lignes électriques étant disposées en souterrain sur la voierie existante, elles ne seront pas décelables après leur mise en place. Les travaux de raccordement n’auront donc pas d’impact sur le paysage.
Synthèse Pendant la phase de travaux, les incidences se limiteront à des incidences temporaires telles que des nuisances sonores et des nuisances sur le trafic routier. A noter que le tracé exact du raccordement sera de la responsabilité d’ENEDIS et interviendra après l’obtention de toutes les autorisations. Une étude plus précise des impacts sera réalisée par ce dernier.
En phase d’exploitation des éoliennes, le raccordement ne nécessite pas ou peu d’intervention (maintenance, entretien). Aucun impact n’est donc identifié. De plus, le raccordement en souterrain permet de limiter au maximum les nuisances sanitaires relatives au champ magnétique et au champ électrique par rapport à un raccordement aérien.
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2. Description de l’état initial
Question formulée :
« L’autorité environnementale recommande de présenter la méthode retenue pour l’élaboration de la classification en 3 niveaux d’enjeux paysagers. »
Réponse apportée :
Dans l’étude d’impact, la classification en trois niveaux d’enjeux paysagers a été réalisée selon les critères suivants : la distance des monuments au projet, la topographie et la présence de masques visuels.
L’analyse et la carte ci-dessous font apparaitre trois types d’éléments :
- La forme du monument donne une indication sur son type : Bâtiment/ouvrage, Châteaux, Eléments intérieurs ; - La couleur du monument indique s’il s’agit d’un monument inscrit (jaune) ou classé (rouge) - Le cercle de couleur dans lequel est situé le monument indique la sensibilité du site : faiblement sensible (vert), moyennement sensible (covisibilité à analyser), sensible (covisibilité à mesurer avec attention)
Figure 5 : Caractéristiques des monuments historiques (Source : Volet paysage – Rodolphe Chemiere – Juillet 2019)
DISTANCE AU PROJET TOPOGRAPHIE MASQUE VISUEL Site sensible 0-5km Point haut Absent Site moyennement Topographie 5-10km Moyennement dense sensible plane Site faiblement >10 km Point bas Dense sensible
Figure 6 : Critères d’évaluation de la sensibilité patrimoniale (Source : Volet paysage – Rodolphe Chemiere – Juillet 2019)
Une première analyse du niveau de sensibilité des monuments historiques a été réalisée en se basant sur une hiérarchisation des risques de covisibilité des sites avec le projet de parc éolien :
Pour les monuments localisés dans un périmètre de 5 km, il convient de mesurer précisément les risques de covisibilité (cercle rouge). C’est le cas pour les monuments historiques de 5 communes : Ineuil, Montlouis, St Symphorien, La Celle Condé et Chambon) ;
Pour les monuments localisés dans un périmètre de 10 km, une distinction est faite entre les monuments localisés dans les communes qui sont étiolés le long de la vallée du Cher,
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présentant un risque de covisibilité (cercle jaune), et ceux des communes localisées au sud des grands massifs boisés, pour lesquels la protection végétale existante implique de faibles risques de covisibilité (cercle vert) ;
Pour les monuments localisés au-delà de 10 km, la densité végétale et la protection des vallées assurent une tranquillité vis-à-vis du futur site éolien, conférant donc aux sites une sensibilité faible (cercle vert).
Figure 7 : Carte des sensibilités patrimoniales (Source : Volet paysage – Rodolphe Chemiere – Juillet 2019)
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Cette première analyse a donc fait ressortir une sensibilité (liée au risque de covisibilité) associée à chaque monument historique. Il apparait que plusieurs édifices dans un rayon de 5 km vont faire l’objet d’une protection et d’un risque de covisibilité important. Cependant en s’éloignant un peu du site du projet, peu de monuments font l’objet d’une sensibilité modéré, principalement en raison de la situation enclavée de la majorité des sites qui tend ainsi à amoindrir les risques de covisibilité.
Cette première analyse des sensibilités patrimoniales est ensuite confrontée à une cartographie des zones de visibilités depuis les monuments historiques. Cette dernière reste théorique car elle est rédigée à grande échelle et ne prend pas en compte les petits éléments du paysage, mais elle permet d’ajuster la sensibilité patrimoniale définie plus haut.
La carte des zones de visibilité (carte de Zone d’Influence Visuelle) du parc éolien est calculé à l’aide d’un module dédié du logiciel Expert WindFarm de Resoft. Dans ce logiciel un certain nombre de données sont renseignées afin de prendre en compte les éléments nécessaires à la détermination fine de la sensibilité patrimoniale : modèle numérique du terrain (topographie), emplacement et caractéristiques des machines, un masque prenant en compte la végétation (masque visuel fixé arbitrairement à une hauteur de 15 m pour représenter les forêts).
Le logiciel produit ainsi une carte des cônes de visibilité prenant donc en compte la distance, la topographie et les masques visuels. Cette carte permet alors d’estimer le nombre d’éoliennes visibles depuis chaque monument historique et donc d’en déduire sa sensibilité vis-à-vis du projet. La carte des cônes de visibilité et la localisation des monuments historiques est présentée ci-dessous.
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Figure 8 : Carte des cônes de visibilité (ZIV)
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Figure 9 : Tableau synthèse de la sensibilité patrimoniale
ZIV (NB NOM DE TYPE DE SENSIBILITE SENSIBILITE ID COMMUNE EOLIENNES COMMENTAIRES L’IMMEUBLE PROTECTION (COVISIBILITE) GLOBALE VISIBLES) * Prieuré de 1 Inscrit Moyenne Faible Faible Aucune éoliennes visibles Corquoy Grandmont 2 Eglise St Martin Inscrit Moyenne Faible Faible Aucune éoliennes visibles 3 Primelles Eglise Saint Laurent Classé Faible Faible Faible Prieuré Saint Photomontage n°33 : le parc éolien n’est quasiment 4 Inscrit Germain pas visible, masqué par la distance, le relief, la 5 La Celle-Condé Croix de chemin Classé Forte Forte Forte végétation de la vallée de l’Arnon. Un alignement de Eglise Saint-Denis de peupliers filtre majoritairement les vues possibles 7 Classé Condé sur le parc, même en hiver. Ferme de la Maison- Partiellement 6 Faible Neuve inscrit Photomontage n°23 : le parc éolien n’est pas Châteauneuf Basilique Notre- Moyenne Moyenne perceptible depuis le parvis de la basilique de 8 sur Cher Inscrit Forte Dame-des-Enfants Châteauneuf. 9 Château Inscrit Moyenne Eglise Saint-Martin- Erreur de coloris sur la carte ci-dessous pour l’enjeu 10 Ids Saint Roch Inscrit Faible Faible Faible et-Saint-Roch final. Malgré la proximité du parc, l’environnement végétal tend à filtrer considérablement, même en hiver, les co-visibilités avec les éoliennes. 11 Chambon Eglise Saint-Pierre Inscrit Forte Moyenne Moyenne Photomontage B : aucune éolienne ne sera visible depuis le cœur de village, totalement protégé par la distance et l’agglomération du village. Photomontage n°26 : le parc est totalement masqué 12 Ineuil Eglise Saint-Martin Classé Forte Faible Moyenne par l’habitat et l’agglomération du village Partiellement 13 Château du Plaix Faible Faible inscrit Saint Hilaire en Moyenne Photomontage n° 6 : le photomontage montre que Lignières Prieuré Saint-Hilaire Partiellement 14 Faible Forte déjà depuis l’entrée du village (au pied de l’Eglise, au de Bornes classé nord), le relief et la végétation masquent le parc
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ZIV (NB NOM DE TYPE DE SENSIBILITE SENSIBILITE ID COMMUNE EOLIENNES COMMENTAIRES L’IMMEUBLE PROTECTION (COVISIBILITE) GLOBALE VISIBLES) * éolien. De plus, la végétation du parc de l’Eglise rajoute un masque visuel entre l’Eglise et les éoliennes. Photomontage n°17 : les éoliennes sont 15 Château du Plessis Inscrit Forte Forte Forte probablement visibles depuis les jardins mais le château est lui protégé par le parc. Lignières Partiellement 17 Château Faible Faible Faible classé 18 Eglise Notre-Dame Inscrit Faible Faible Faible Partiellement 16 Chezal Benoit Abbaye Saint-Pierre Moyenne Faible Faible Aucune éolienne visible classé-inscrit Malgré la proximité du parc, l’environnement végétal tend à filtrer considérablement, même en Saint- Eglise Saint- hiver, les co-visibilités avec les éoliennes. 19 Inscrit Forte Faible Moyenne Symphorien Symphorien Photomontage A : aucune éolienne ne sera visible depuis le cœur de village, totalement protégé par la distance et l’agglomération du village. La configuration urbaine de Touchay, très enclavée, protège le monument de toute visibilité sur le parc éolien, ce qui lui confère un enjeu faible malgré un 20 Eglise Saint-Martin Inscrit Faible Forte Faible nombre théorique (carte ZIV) d’éolienne visible Touchay élevé. Comme le montre les photomontages n°7 et 8, le parc n’est en réalité pas visible, même depuis la voie située en ligne de crête de la cuesta. Château de l’Isle-sur- 21 Inscrit Faible Faible Faible Arnon Photomontage n°19 : une éolienne est 22 Eglise Saint-Martin Inscrit Forte Forte Forte ponctuellement perceptible Montlouis Photomontage n°20 : le parc éolien est visible depuis 25 Maison de Varennes Inscrit Forte Forte Forte l’axe routier, mais devrait être peu visible depuis l’intérieur du domaine.
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ZIV (NB NOM DE TYPE DE SENSIBILITE SENSIBILITE ID COMMUNE EOLIENNES COMMENTAIRES L’IMMEUBLE PROTECTION (COVISIBILITE) GLOBALE VISIBLES) * Partiellement 23 Château de Bigny Moyenne Faible Faible Aucune éolienne visible inscrit Partiellement 24 Petite Forge Moyenne Faible Faible Aucune éolienne visible Vallenay inscrit Photomontage n°31 : Le parc éolien n’est pas visible Eglise du Prieuré St 26 Inscrit Moyenne Faible Faible depuis la place de l’Eglise de Vallenay. Il est masqué Martin par la distance et l’agglomération du village. Collégiale Saint- 27 Inscrit Moyenne Faible Faible Aucune éolienne visible Pierre Photomontage n°28 : le parc n’est pas visible, masqué par le relief de la vallée, la distance et la Venesmes végétation du bocage. Le château est situé au milieu Ancien château 28 Inscrit Moyenne Moyenne Faible des champs, non accessible et colonisé par la friche. d’Aigues-Mortes Même en hiver, la densité des broussaille présentes masquera le parc depuis l’ancien château. C’est pourquoi son enjeu a été évalué comme étant faible
* l’évaluation de la sensibilité liée au nombre d’éoliennes visibles est définie selon le tableau ci-dessous
Nombre d’éoliennes visibles Site sensible Entre 8 et 5 Site moyennement Entre 4 et 3 sensible Site faiblement 2 et moins sensible
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Figure 10 : Carte des sensibilités patrimoniales ajustées en fonction des cônes de visibilité (Source : Volet paysage – Rodolphe Chemiere – Juillet 2019)
Question formulée :
« L’autorité environnementale recommande de justifier : L’emplacement des points de mesure de bruit retenus, notamment le point de mesure au lieu-dit « Leday » comportant les habitations les plus proches du projet ; L’absence de points de mesures aux lieux-dits « la Petite Renardière », « le Bois Mignot » « les Chaumes » et « les Bouleaux ». »
Réponse apportée :
L’objectif d’un point de mesure est de définir l’ambiance sonore générale d’un lieu-dit ou d’un hameau. Une mesure par hameau ou par type de hameau est suffisante pour caractériser de manière représentative l’ambiance sonore de chaque zone habitée située autour de la zone d’étude. Les sonomètres sont placés dans les lieux de vie extérieurs de manière à être représentatifs des espaces utilisés par les riverains. Cela permet d’anticiper une éventuelle gêne là où elle risque le plus de se faire sentir. D’autre part, il convient d’ajouter que la réalisation d’un point de mesure est liée à l’acceptation du propriétaire. En effet, il est courant que les personnes refusent la pose d’un point de mesure au sein de leur propriété que cela soit en rapport avec le projet ou non.
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D’autre part, en l’absence de mesures en ces points, des calculs des niveaux sonores sont réalisés en ces points (voir figure ci-dessous et étude acoustique des résultats au R1a, R6b, etc.). En effet, d’autres récepteurs de calculs sont placés afin de calculer la contribution sonore du projet aux points les plus exposés au projet. De cette manière, si la réglementation est respectée au droit de ces récepteurs de calculs, elle le sera au droit de toute zone à émergence réglementée du lieu-dit.
Figure 11 : Carte des points de mesure (Source : EREA)
La campagne de mesures comporte 11 points, ce qui représente une certaine logistique dans la mise en place et une quantité de données considérable à traiter afin de définir l’ambiance sonore globale du site de l’étude.
Les hameaux de « la Petite Ravauderie », « le Bois Mignot » « les Chaumes » et « les Bouleaux » sont les moins impactés par le projet comme l’illustre la figure ci-dessus. Malgré cela, ils font tout de même l’objet de calculs dans l’étude acoustique « la Petite Ravauderie » R2b, « le Bois Mignot » R6b, « les Chaumes » R3b, « les Bouleaux » R9a. Il convient de noter que ces points sont plus éloignés du projet et la contribution sonore du projet est moindre comme en témoigne l’isophone de la figure ci-dessus.
Le guide relatif à l'élaboration des études d’impacts des projets de parcs éoliens terrestres de Décembre 2016 de la DGPR indique d’ailleurs « L'aire d'étude, et a fortiori le nombre de points de mesure, doivent être choisis de manière à cerner les impacts acoustiques les plus sensibles sur l’ensemble des éoliennes du parc étudié. Il n'est donc pas nécessaire de réaliser une mesure du bruit de fond sur toutes les habitations les plus proches des éoliennes »
Question formulée :
« L’intérêt en termes de flore et de milieux naturels est qualifié de faible dans ce secteur accueillant majoritairement des grandes cultures. Toutefois, la présence à proximité immédiate de quelques haies,
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Réponse apportée :
Après confrontation du schéma d’implantation des éoliennes et des structures annexes (plateformes temporaires et permanentes de montage, chemin d’accès, postes de livraison, etc.), il s’avère qu’aucun linéaire de haie ne sera détruit ni même dégradé pendant la phase de construction du parc éolien. Les aménagements ont été projetés de manière que ces derniers évitent totalement les éléments boisés identifiés dans la zone d’implantation du projet. Seuls seront concernés par les travaux, des milieux à la naturalité faible, où la pression humaine est forte et qui sont non constitutifs de continuités écologiques.
Figure 12 : Représentation cartographique du schéma d’implantation des éoliennes (Source : ENVOL Environnement)
En considération de ces éléments, le projet éolien est bien compatible avec les enjeux écologiques identifiés par le bureau d’études Envol Environnement au cours des inventaires de terrain. La réalisation du projet éolien de La Plaine ne conduira pas à des pertes de fonctionnalités écologiques du secteur.
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3. Description des effets principaux que le projet est susceptible d’avoir sur l’environnement et des mesures envisagées pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs importants
Question formulée :
« L’autorité environnementale recommande d’affiner l’analyse de l’impact visuel du projet sur certains lieux de vie (lieux-dits « Le Breuil », « La Loge » et « Leday ») au travers de l’étude de la saturation visuelle et de la réalisation de photomontages depuis les hameaux environnants. »
Réponse apportée :
L’analyse initiale de la saturation visuelle (du point de vue des habitants des hameaux situés dans une zone de prégnance comprise entre 500 et 1 500 m) présentée dans l’étude d’impact a été ici complétée avec l’ajout des lieux dits Leday, la Loge et Le Breuil.
Pour rappel, pour chacun de ces lieux d’habitation, 6 calculs sont effectués afin d’évaluer les risques de saturation en tenant compte : - de l’angle d’occupation des éoliennes dans l’horizon à une distance inférieure à 5 km, - de ce même angle une distance comprise entre 5 et 10 km ; - de l’indice d’occupation étant le cumul de ces 2 angles ; - de l’espace de respiration qui en résulte ; - du nombre d’éoliennes dans un rayon inférieur à 5 km ; - d’un indice de densité qui doit être lu en complément de l’indice d’occupation des éoliennes.
Le mode de calcul ainsi que les seuils sont fixés par la DREAL.
La saturation visuelle est avérée seulement si deux des trois seuils suivants sont dépassés : - Indice d’occupation A+A’ (seuil d’alerte au-dessus de 120°). Etant précisé que : o A = Somme d’angles sur l’horizon, interceptés par des éoliennes à moins de 5 km o A’ = Somme d’angles sur l’horizon, interceptés par des éoliennes entre 5 et 10 km ;
- Indice de densité (seuil d’alerte au-dessus de 0,10), c’est-à-dire le ratio nombre d’éoliennes/angle d’horizons ; - Espace de respiration, c’est-à-dire le plus grand angle sans éolienne (seuil souhaitable : 160° à 180°, si seuil en dessous de 60 à 70° les éoliennes sont omniprésentes).
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Figure 13 : Tableau de mesure de la saturation visuelle (Source : Volet paysage – Rodolphe Chemiere – Juillet 2019)
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Leday est sans doute le site le plus sensible en termes d’effets cumulés. Malgré un environnement végétal, ce hameau présente une structure LEDAY urbaine ouverte et des indices cumulés supérieurs au seuil de tolérance (170° au lieu de 120°). Une analyse par photomontage est réalisée en page 10 du carnet de photomontages
Malgré sa proximité avec le parc, Le Breuil est constitué d‘une simple exploitation agricole composée de deux structures (habitation et exploitation) à cours carré, centrées sur elles- LE mêmes et accompagnés d’écrin BREUIL végétal en périphérie. Le risque de covisibilité et d’impact visuel en est donc fortement diminué. Une analyse par photomontage est réalisée en page 9 du carnet de photomontages
La loge est quant à elle constitué d’un simple corps de bâtiment, situé parallèlement au bord de la RD940 et également accompagné de végétation. Par ailleurs les ouvertures du bâti, orientés Sud/Est Nord/Ouest ne LA permettront pas de percevoir LOGE directement les éoliennes depuis l’intérieur du bâtiment, ceci estompant l’impact produis par la proximité des mâts. Une analyse par photomontage est réalisée en page 5 du carnet de photomontages
Figure 14 : Saturation visuelle des lieux dits de Leday, Le Breuil et La Loge (Source : Volet paysage – Rodolphe Chemiere – Juillet 2019)
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Au regard des différents critères analysés par rapport : à l’implantation du parc dans le site et à son insertion dans le grand territoire, aux effets cumulés, et à la mesure des prégnances, seuls quelques points sont constatés comme faiblement sensibles (principalement sur les relations visuelles depuis le cœur de Montlouis et le parc). En ce qui concerne le parc, son projet d’implantation et la configuration morphologique du plateau de Châteauneuf, la volonté de maintenir un parfait alignement permet une très bonne lisibilité du parc même pour les habitations proches. Cette implantation, en parfaite adéquation avec le paysage ouvert du plateau a également pour objectif de faciliter une bonne compréhension d’un projet depuis ses habitants.
En ce qui concerne les effets cumulés, ceux-ci sont faibles. Les distances nous séparant des autres parcs, supérieures à 5 km, permettent de préserver des zones de respirations suffisantes pour éviter tout risque de saturation. En ce qui concerne l’effet d’écrasement, c’est-à-dire la capacité des éoliennes à créer un effet d’écrasement depuis les habitations en raison de leur masse, leur hauteur et leur proximité, celui-ci existe de manière très ponctuelle car uniquement concerné par quelques fermes isolées (souvent partie prenante dans le projet). Enfin, en ce qui concerne les sorties de village, notamment depuis le cœur de Ineuil et de Montlouis, l’impact visuel reste très modéré. Depuis Ineuil, aucune éolienne n’est visible, Depuis Montlouis, une percée visuelle existe depuis la place de l’église mais cette vue étant plongeante, aucun effet d’écrasement n’est à constater depuis le village.
Ainsi, d’un point de vue paysager, aucune saturation visuelle ni effet d’écrasement n’a été constaté.
Question formulée :
« L’autorité environnementale recommande d’argumenter davantage l’appréciation de l’impact visuel du projet sur les monuments historiques situés dans un rayon de 5 kilomètres autour du projet. »
Réponse apportée :
Après application de la méthode d’évaluation de la sensibilité patrimoniale décrite précédemment, il s’avère nécessaire d’évaluer les risques de covisibilité des monuments historiques suivants :
Eglise d’Ineuil (PM 26) Eglise de Montlouis (PM 19) Eglise de Chambon (PM B) Eglise de la Celle-Condé (PM 33) Eglise de Saint Symphorien (PM A) Domaine de Varennes (PM 20) Château du Plessis (PM 17)
Les photomontages (PM) sont présentés dans le carnet de photomontages en format A3 annexé au présent mémoire (Annexe 2).
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Cliché 1 : devant l’Eglise d’Ineuil (PM 26) Cliché 4 : devant l’Eglise de la Celle-Condé (PM 33)
Cliché 2 : devant l’Eglise de Montlouis (PM 19) Cliché 5 : devant l’Eglise de Saint Symphorien (PM A)
Cliché 3 : devant l’Eglise de Chambon (PM B)
Cliché 6 : depuis le domaine de Varennes (PM 20) Concernant l’Eglise de Montlouis, il y a une covisibilité avérée et un risque de prégnance depuis ce site (cliché 2). Les vues depuis l’Eglise de la Celle-Condé sont filtrées par un alignement de peupliers (Cliché 4). Concernant les églises de Saint Symphorien, Chambon et Ineuil (cliché 1, 3 et 5), malgré la proximité du parc, l’environnement végétal et bâti tend à filtrer considérablement, même en hiver, les co-visibilités avec les éoliennes. Enfin, depuis l’extérieur du domaine de Varennes et du château du Plessis Cliché 7 : depuis le château du Plessis (PM 17) (non accessible depuis l’intérieur pour effectuer les clichés), les points de vue ci-contre (clichés 6 et 7) traduisent une perspective sur la plaine et le parc éolien Figure 15 : Extrait des photomontages (Annexe 1)
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Question formulée :
« L’autorité environnementale recommande d’affiner la caractérisation des zones humides au regard de critères pédologiques et floristiques. »
Réponse apportée :
Total Quadran a bien pris connaissance des nouvelles dispositions de l’article L.211-1 du code de l’environnement suite à la publication de la loi du 24 juillet 2019. Cette dernière rétablit les critères alternatifs dans la caractérisation des zones humides. Ainsi, deux critères distincts sont désormais à prendre en compte : un premier relatif au terrain lui-même, à la nature du sol, à son hydromorphologie ; le second relatif à la nature de la végétation présente. Dans le cadre du projet de La Plaine, une étude pédologique a donc été réalisée en janvier 2020. Les résultats de cette étude sont présentés en Annexe 3. L’étude conclue qu’aucune zone humide n’a été identifiée sur l’ensemble des sites d’étude.
Figure 16 : Localisation des sondages pédologiques (Source : ADEV Environnement)
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Figure 17 : Cartographie des habitats (Source : ADEV Environnement)
Question formulée :
« L’autorité environnementale recommande de mettre en œuvre un bridage de précaution des éoliennes du 1er août au 31 octobre lorsque les conditions météorologiques présentent un risque de collision important pour les chiroptères. »
Réponse apportée :
En réponse à la recommandation de l’autorité environnementale, et en complément des mesures de réduction envisagées et qui sont décrites dans l’expertise écologique initiale, des mesures complémentaires en faveur des chiroptères seront adoptées.
En effet, un plan de régulation de l’ensemble des éoliennes sera mis en place selon les modalités suivantes : - Entre le 01er août et le 31 octobre pour la totalité des éoliennes ; - Pour des vents inférieurs à 5 m/s ; - Pour des températures supérieures à 10°C ; - Toute la nuit sur la période de régulation ; - En l’absence de précipitations.
Conformément au protocole de suivi environnemental dans sa version de 2018, les modalités de régulation pourront être ajustées à l’issue d’une première année de suivi post-implantation, laquelle
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Question formulée :
« L’autorité environnementale recommande de prendre en compte la version du protocole de suivi environnemental révisée en 2018. »
Réponse apportée :
Conformément au protocole de suivi environnemental dans sa version de 2018, un suivi de la mortalité sera réalisé dès la première année suivant la mise en service du parc. A l’issue de ce premier suivi : - Si le suivi mis en œuvre conclut à l’absence d’impact significatif sur les chiroptères et sur les oiseaux alors le prochain suivi sera effectué dans les 10 ans, conformément à l'article 12 de l’arrêté ICPE du 26 août 2011 ; - Si le suivi met en évidence un impact significatif sur les chiroptères ou sur les oiseaux alors des mesures correctives de réduction doivent être mises en place et un nouveau suivi doit être réalisé l’année suivante pour s’assurer de leur efficacité.
II. Réponses relatives aux recommandations de l’Autorité Environnementale émises sur l’analyse de la prise en compte de l’environnement par le projet
Question formulée :
« L’autorité environnementale recommande de compléter l’analyse comparative des variantes et du choix de la variante retenue dans le cadre de l’implantation du projet de parc éolien. »
Réponse apportée :
Le choix de l’implantation des éoliennes au sein de la ZIP a été réalisé par rapport aux principaux enjeux : - Le paysage ; - Le milieu physique (hydrographie) et humain ; - Le milieu naturel.
A. Variantes envisagées
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Figure 18 : Variante 1 sur fond de carte IGN
Figure 19 : Variante 2 sur fond de carte IGN
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Figure 20 : Variante 3 sur fond de carte IGN
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B. Prise en compte du paysage
L’extrait du volet paysage présenté page suivante montre la prise en compte de la perception paysagère dans le choix d’implantation des éoliennes. En effet, les éoliennes ont été implantées de manière alignée et équidistante en accord avec les recommandations du paysagiste.
Figure 21 : Réflexion sur la forme du parc et sa perception (Source : Volet paysage – Rodolphe Chemiere – Juillet 2019)
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C. Prise en compte du milieu physique (hydrographie) et humain
Réseau hydrographique
Au regard du réseau hydrographique, l’implantation retenue (N° 3) est celle dont les éoliennes sont les plus éloignées du ruisseau de l’étang de Villiers.
Ainsi, de par l’éloignement, les incidences potentielles en phase travaux (pollutions liées aux travaux de terrassement) et en phase d’exploitation (modification des écoulements des eaux de ruissellement) du projet sur le réseau hydrographique seront réduites au minimum.
Comme précisé dans l’étude d’impact, un des affluents sera franchi pour accéder à l’éolienne E2. Cette dernière est distante de 266 m du ruisseau. Des dalots seront posés sur une longueur d’environ 15 m.
Ruisseau de l'Étang de Villiers
Figure 22 : Réseau hydrographique au sein de la ZIP
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Milieu humain
La carte ci-dessous présente l’occupation humaine dans un périmètre de 1,5 km autour de l’implantation retenue (N° 3).
Celle-ci montre que la concentration des zones habitées est plus importante au sud de la ZIP. Ainsi, l’implantation retenue, celle située globalement la plus au Nord, est celle permettant un éloignement le plus important des plus grosses concentrations d’habitations. Ainsi, les incidences potentielles sur les habitants, en particulier visuelles et acoustiques, sont moindres que pour les deux autres implantations envisagées.
Figure 23 : Carte d’occupation humaine dans un périmètre de 1,5 km (Source : Volet paysage – Rodolphe Chemiere – Juillet 2019)
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D. Prise en compte du milieu naturel
Enjeux habitats naturels
Figure 25 : Cartographie des habitats naturels de l'aire d'implantation du projet (Envol Environnement)
Neuf catégories d’habitats ont été recensées dans l’aire d’étude immédiate du projet « la Plaine ». Parmi ces habitats, aucun n’est d’intérêt communautaire et ne fait donc l’objet de mesures de protection ou de gestion. La majeure partie des habitats recensés est commune et non menacée aux échelles régionale et nationale. Toutefois, on peut noter la présence de prairies pâturées et notamment à la prairie humide eutrophe qui constituent des enjeux écologiques relativement forts à l’échelle du site.
La variante n° 3 retenue a permis de prendre en compte les enjeux liés aux habitats naturels. En effet, contrairement aux variantes 1 et 2, les éoliennes ne sont implantées ni au droit ni à proximité immédiate de la prairie. De plus, Figure 24 : Variantes du projet comme indiqué précédemment, aucun linéaire de haie ne sera détruit ni même dégradé pendant la phase de construction du parc éolien.
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Enjeux ornithologiques
Figure 27 : Cartographie des sensibilités ornithologiques associées à l'aire d'étude (Envol Environnement)
Figure 26 : Variantes du projet Figure 28 : Cartographie des enjeux ornithologiques associés à l'aire d'étude (Envol Globalement, les incidences sont similaires pour les 3 variantes. La majorité des Environnement) éoliennes sont en dehors des zones de sensibilité ornithologique. Cependant, entre 3 et 5 éoliennes sont situées dans les zones de sensibilité ornithologique La variante n°3 offre le meilleur compromis : pour toutes les variantes, deux modérée selon les variantes étudiées. éoliennes au minimum sont situées dans la zone de sensibilité modérée à l’est, mais la variante 3 permet de n’avoir qu’une seule éolienne en zone de sensibilité modéré à l’ouest.
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Enjeux chiroptérologiques
Figure 30 : Identification des sensibilités chiroptérologiques associées à l'aire d'étude (Envol Environnement)
L’enjeu chiroptérologique du site est considéré comme fort au niveau des étangs. En revanche, l’enjeu chiroptérologique est modéré dans les prairies et les haies. Enfin, est attribué aux champs cultivés un enjeu chiroptérologique faible.
Figure 29 : Variantes du projet
La sensibilité chiroptérologique s’établit à un niveau fort au niveau l’étang de Figure 31 : Identification des enjeux chiroptérologiques associés à l'aire d'étude (Envol Environnement) Montlouis et de l’ensemble des haies. A partir de 25 mètres des haies, il a été estimé que la sensibilité chiroptérologique était modérée tandis qu’elle est jugée faible à partir d’une centaine de mètres des linéaires boisés. La variante n° 3 retenue est la variante permettant d’assurer un éloignement plus important de la prairie et des haies.
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Enjeux amphibiens
Figure 33 : Lieu de contact de la Grenouille verte (Envol Environnement)
Figure 34 : Lieu de contact du Pélodyte ponctué (Envol Environnement) Figure 32 : Variantes du projet
La variante n° 3 retenue est celle dont les éoliennes sont les plus éloignées du ruisseau de l’étang de Villiers : zone de reproduction potentielle des amphibiens observés.
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En conclusion, la variante n° 3 est celle qui permet au mieux de limiter les incidences sur les milieux naturels tout en prenant en compte les incidences sur les autres milieux, et notamment le volet paysager.
Question formulée :
« L’autorité environnementale relève toutefois que la région Centre-Val de Loire a adopté le 17 octobre 2019 le plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD), qui remplace les plans départementaux de prévention et de gestion des déchets non dangereux. »
Réponse apportée :
Dans le cadre de l’étude d’impact (p. 157), il a été démontré que le projet prenait toutes les mesures pour gérer les déchets selon la réglementation en vigueur et les filières les plus adaptés, conformément au PDPGDND du Cher, notamment en participant à la réduction des déchets à la source (choix des machines sans multiplicateur, réutilisation des déblais dans les chemins d’accès, recyclage des matériaux lors du démantèlement, etc.), à l’obligation de trier et séparer les déchets, à la traçabilité des déchets, à l’évacuation des déchets vers les filières agrées (notamment les déchets dangereux), et au recyclage et la valorisation. De la même manière, Le Maître d’ouvrage s’engage à prévoir une gestion des déchets en phase travaux conforme aux prescriptions du PRPGD, notamment en participant à ses objectifs de : réduction des déchets à la source, généralisation du tri à la source des déchets (Action 16.A.), valorisation les déchets non dangereux non inertes, suivi du déploiement de la reprise des déchets (action 17.B.), réduction (Objectif 8) et de valorisation des déchets du BTP (Objectif 18), maximisation du captage des déchets d’amiante liée (Objectif 20). Pour rappel, aucun déchet ne sera laissé sur site. De plus, le taux de recyclage moyen des composants d’une éolienne V112-3.0MW est estimé à environ 81 %.
III. Réponses relatives aux recommandations de l’Autorité Environnementale émises sur le résumé non technique
Question formulée :
« L’autorité environnementale recommande de compléter le résumé non technique de l’étude d’impact sur le volet du patrimoine architectural. »
Réponse apportée :
A. Mise à jour du volet paysager - juillet 2019
Une mise à jour du volet paysager du dossier de demande d’autorisation a été réalisée en juillet 2019 par M. Rodolphe Chemière (paysagiste) afin de prendre en compte les évolutions de l’environnement entre 2015 et 2019, en particulier concernant les effets cumulés liés à l’implantation d’autres projets éoliens (construits, autorisés ou faisant l’objet d’un avis de la MRAe).
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Le résumé non technique présenté ci-après reprend les conclusions de ce volet mis à jour.
Synthèse paysagère, enjeux et aire de sensibilité
L’état des lieux du territoire d’étude, son analyse et l’inventaire des différents éléments paysagers, humains et sensibles du site fait apparaître la situation suivante :
En termes d’entités paysagères :
- Une plaine céréalière (plaine de Châteauneuf), au paysage en mutation, ouverte et destinée à la grande culture sur ses plateaux et plus confinée dans un reliquat bocager, au niveau de ses zones d’habitat ; - Un horizon boisé clairement identifiable, identifié comme franges paysagères, vers la Champagne Berrichonne au nord et le Boischaut au Sud ; - Un territoire fortement bocager au sud (Boischaut) sans aucune relation visuelle avec le futur parc, ceci, grâce à sa configuration (trame bocagère, relief et massifs boisés) ; - Enfin, deux vallées (le Cher et l’Arnon) traversant du Nord au Sud le territoire d’étude, abritant réseaux et agglomérations.
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Figure 35 : Carte de synthèse des entités paysagères (Source : Volet paysage – Rodolphe Chemiere – Juillet 2019)
En termes d’enjeux et de sensibilités
La constance de l’horizon boisé encadrant la totalité du secteur de la plaine de Châteauneuf permet de cibler une aire de sensibilité. C’est cette aire qui sera amenée à établir un contact, plus ou moins prégnant, avec le futur parc.
On y reconnaît :
- Une aire potentielle d’implantation éolienne localisée au cœur d’une plaine ouverte, en situation d’effet de porte, directement ancrée à son axe de circulation majeur, la RD940 ;
- Les vallées du Cher et de l’Arnon, comme espaces abrités, et abritant ;
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- Plusieurs agglomérations importantes (popul. Sup. à 500 hab.) mais relativement protégées pour trois d’entre elles (Châteauneuf et Vesnesmes situés au cœur de la vallée du Cher et Chezal-Benoît, plus éloigné et situé sur un sol plus bocager ;
- Quelques situations de promontoire dû aux mouvements du relief, notamment entre Châteauneuf et le futur parc, surélevant la RD940 et créant un belvédère sur le paysager (et le futur parc) ;
- Enfin dix communes concernées par une protection patrimoniale mais dont l’impact reste relatif pour la majorité et doit être mesuré au cas par cas.
Figure 36 : Carte de synthèse des entités paysagères (Source : Volet paysage – Rodolphe Chemiere – Juillet 2019)
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Les risques de saturation dans le paysage
En ce qui concerne les effets cumulés et la saturation d’implantation éolienne sur le territoire, notre site d’étude s’organise au cœur d’un territoire libre. L’aire d’étude des effets cumulés, sur ce territoire à paysage ouvert s'étend sur 20 km.
En termes de saturation, peu de parc construits ou accordés existent dans cette aire d’étude. De plus, les distances séparant chacun d’entre eux sont égales ou supérieures à 5 km. Ceci permettant d’éviter tout amalgame ou effet de saturation.
Figure 37 : Carte des effets cumulés (Source : Volet paysage – Rodolphe Chemiere – Juillet 2019)
Plus localement, au niveau des lieux dits Leday, la Loge et Le Breuil, et comme indiqué précédemment, Leday est sans doute le site le plus sensible en termes d’effets cumulés. Le Breuil est quant à lui constitué d‘une simple exploitation agricole accompagnée d’écrin végétal en périphérie, ce qui diminue fortement le risque de covisibilité et d’impact visuel. Enfin, le lieu-dit de La loge est constitué d’un simple corps de bâtiment, situé parallèlement au bord de la RD940, accompagné de végétation, et avec des ouvertures du bâti, orientés Sud/Est Nord/Ouest ne permettant pas de percevoir directement les éoliennes depuis l’intérieur du bâtiment (estompant ainsi l’impact produis par la proximité des mâts).
Au regard des différents critères analysés par rapport : à l’implantation du parc dans le site et à son insertion dans le grand territoire, aux effets cumulés, et à la mesure des prégnances, seuls quelques points sont
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Aucune saturation visuelle ni effet d’écrasement n’a été constaté.
Incidences sur le paysage
Comme indiqué au paragraphe précédent, au regard des différents critères analysés seuls quelques points sont constatés comme faiblement sensibles, principalement sur les relations visuelles depuis le cœur de Montlouis et le parc.
En ce qui concerne le parc, son projet d’implantation et la configuration morphologique du plateau de Châteauneuf, la volonté de maintenir un parfait alignement permet une très bonne lisibilité du parc même pour les habitations proches. Cette implantation, en parfaite adéquation avec le paysage ouvert du plateau a également pour objectif de faciliter une bonne compréhension d’un projet par ses habitants.
En ce qui concerne les effets cumulés, ceux-ci sont extrêmement faibles. Les distances nous séparant des autres parcs, supérieur à 5 km, permet de préserver des zones de respirations suffisantes pour éviter tout risque de saturation.
En ce qui concerne l’effet d’écrasement, c’est-à-dire la capacité des éoliennes à créer un effet d’écrasement depuis les habitations en raison de leur masse, leur hauteur et leur proximité, celui-ci existe de manière très ponctuelle car uniquement concerné par quelques fermes isolées (souvent partie prenante dans le projet). Enfin, en ce qui concerne les sorties de village, notamment depuis le cœur de Ineuil et de Montlouis, l’impact visuel reste très modéré.
Depuis Ineuil, aucune éolienne n’est visible. Depuis Montlouis, une percée visuelle existe depuis la place de l’église mais cette vue étant plongeante, aucun effet d’écrasement n’est à constater depuis le village.
D’un point de vue paysager, aucune saturation visuelle ni effet d’écrasement n’a été constaté.
B. Synthèse des impacts et des mesures sur le paysage
Les incidences du projet de parc éolien de La Plaine sont de deux types : temporaires et permanentes.
Les incidences temporaires sont liées à la phase travaux et concernent la modification transitoire du paysage liée aux terrassements, la présence d’engins, l’entreposage de matériels, etc. Afin de réduire l’impact des travaux sur le paysage, la durée de dépôt des stocks de terre sera réduite autant que possible. De même, les engins en stationnement et les structures de chantier seront regroupés.
Les incidences permanentes seront ressenties principalement à trois niveaux :
- Au niveau des habitations proches : La majorité des habitations proches sont à l’abri de rapport visuel et frontal permanent sur le parc. Seule l'habitation la Loge présente un risque plus frontal de covisibilité permanente ;
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- Au niveau d’Ineuil et de Montlouis : Il y a un rapport de covisibilité avec Montlouis, non prégnant mais permanent ; - Varennes et Plessis : Il existe un lien visuel indéniable depuis le parc du château de Plessis vers le parc éolien de La Plaine, mais avec peu de prégnance réelle.
Cependant, l’étude paysagère a montré qu’aucune saturation visuelle ni effet d’écrasement n’était à constater dans le cadre de la réalisation du projet.
Concernant les mesures liées au paysage et au patrimoine, la première a consisté à prendre en compte les recommandations paysagères pour l’implantation des éoliennes afin de limiter l’impact du projet sur le paysage. Il serait illusoire de tenter de dissimuler le parc éolien dans le paysage, cependant un travail de concertation en amont avec les acteurs du territoire, les habitants et les services de l’Etat a été réalisé afin de prendre en compte du mieux possible les enjeux pour les habitants et de tendre vers une meilleure appropriation locale du projet.
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ANNEXE 1 : CARTE DU SCHEMA REGIONAL EOLIEN
Extrait du Schémas Régional Eolien de la DREAL – Source : Base Carmen
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ANNEXE 2 : CARNET DE PHOTOMONTAGES
NB : Précisions concernant les photomontages
En comparant les photomontages réalisés pour le dossier de demande d’autorisation ICPE de 2015 et ceux réalisé pour la mise à jour du dossier en septembre 2019, nous pouvons constater un léger décalage dans l’implantation des éoliennes. En effet, certaines imprécisions sur les photomontages datant de 2015 ont été corrigées lors de la reprise du carnet de photomontages en 2019.
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ANNEXE 3 : ETUDE PEDOLOGIQUE – JANVIER 2020
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Projet éolien de La Plaine - Communes de Montlouis et Ineuil Réponses à l’avis de la Mission Régionale de l’Autorité Environnementale du 19 novembre 2019
ANNEXE 4 : Précisions relatives à l’étude écologique - ENVOL
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